SAINT CHRYSANTHE et SAINTE DARIE
Martyrs à Rome
(+ 286)
Né en Égypte, Chrysanthe était fils d'un sénateur romain. Jeune encore, il accompagna son père dans la grande Rome où sa haute intelligence fut bientôt remarquée. Convaincu de la vanité des idoles, Chrysanthe cherchait la vérité qui délivrerait son âme des doutes qui la tenaillaient.
On lui indiqua un vieillard réputé maître en sagesse, lequel n'eut pas de peine à dessiller les yeux du jeune néophyte. La vérité aussitôt connue, Chrysanthe l'embrassa avec ardeur et s'en fit l'apôtre enflammé. Son père jura de faire revenir son fils de ce qu'il appelait "ses superstitions et ses erreurs." Caresses, prières, menaces, tout fut mis en oeuvre, bien qu'inutilement. Cédant alors aux conseils de ses proches, le sénateur enferme Chrysanthe dans son palais pour tendre à sa vertu le piège le plus dangereux. Comme les personnes amenées pour le séduire ne réussissaient pas à l'ébranler, on choisit la prêtresse Darie qui servait une idole dont le culte était regardé comme la sauvegarde de l'empire. Fameuse par ses attraits, par ses connaissances et par le charme de son élocution, cette vestale déploya tous ses artifices pour corrompre le jeune chrétien et l'amener à sacrifier aux faux dieux. Dans Sa miséricorde, Dieu permit que cette femme devint elle-même la conquête de la grâce.
Se voyant unis par les liens de la foi, de l'espérance et de la charité, Chrysanthe et Darie décidèrent de s'unir par un mariage virginal, afin de parvenir par la continence à une pureté de coeur plus parfaite, dans le but de le consacrer totalement à Dieu et de fouler le monde à leurs pieds avec une plus grande facilité. Cette union sainte permit à Chrysanthe de retrouver sa liberté, lui donnant ainsi l'opportunité de continuer à prêcher Jésus-Christ. Sa chaste épouse imita cette conduite héroïque et bientôt de nombreuses conversions s'effectuèrent dans les hauts rangs de la société romaine.
Une des plus remarquables conquêtes du courageux apostolat de saint Chrysanthe fut celle du tribun Claudius, de sa femme, ses deux fils, ses domestiques et soixante-dix soldats. Ces conversions éveillèrent des plaintes et des murmures qui parvinrent promptement aux oreilles du préfet Célérin qui fit arrêter immédiatement les jeunes époux. Après avoir subi divers supplices, saint Chrysanthe fut enfermé dans la prison Mamertine, tandis que l'on exposait sainte Darie dans un lieu de débauche. Cependant, le Seigneur veillait sur ses nobles serviteurs et tous deux sortirent indemnes de leurs épreuves.
Outré de dépit en voyant ses intentions perverses contrecarrées, l'empereur les condamna à être enterrés vivants, supplice affreux que l'on réservait ordinairement aux vestales infidèles. Les saints martyrs Chrysanthe et Darie expirèrent près de la porte Salaria.
Résumé O.D.M.
SOURCE : http://www.magnificat.ca/cal/fran/10-25.htm
Saint Chrysanthe et sainte Darie
Fête à cette date depuis le XIème siècle, au 19 mars à IXème siècle, à des dates différentes selon les livres antérieurs.
Leçons des Matines (avant 1960)
Troisième leçon. Chrysanthe et Darie son épouse, étaient de famille noble ; ils devinrent plus illustres par la foi, que Darie reçut, avec le baptême, par les soins de son mari. Zélés l’un et l’autre, celle-ci auprès des femmes, celui-là auprès des hommes, ils en convertirent à Jésus-Christ un nombre incalculable dans la ville de Rome. C’est pourquoi le préfet Célérinus, les ayant fait arrêter, les livra au tribun Claudius. Par son ordre, des soldats enchaînèrent Chry santhe et le torturèrent ensuite ; mais toutes ses chaînes se rompirent et les fers qu’il avait aux pieds se brisèrent. Après cela, on l’entoura d’une peau de bœuf et on l’exposa aux plus vives ardeurs du soleil, puis, lui ayant mis des fers aux pieds et aux mains, on le jeta dans une prison obscure. Les chaînes se brisèrent encore, et une lumière éclatante remplit toute la prison. Darie, de son côté, ayant été traînée de force dans un lieu de débauche, se mit en prière et fut miraculeusement protégée par un lion, qui la préserva de tout outrage. Enfin les deux époux, menés dans une sablonnière, sur la voie Salaria, où l’on creusa une fosse, y furent jetés et écrasés sous des pierres, et reçurent ainsi pareillement la couronne du martyre.
SOURCE : http://www.introibo.fr/25-10-Sts-Chrysanthe-et-Darie
Saint Chrysanthe, fils d’un sénateur romain, était né en Égypte. Jeune encore, il accompagna son père dans la grande Rome, où sa haute intelligence fut bientôt appréciée. Convaincu de la vanité des idoles, il cherchait, par tous les moyens, à connaître la vérité, afin de délivrer son âme des doutes qui la désolaient.
Un vieillard lui est indiqué comme un sage ; Chrysanthe s’adresse à lui. Le vieillard, qui était Chrétien, n’a pas de peine à dessiller les yeux du jeune néophyte. La vérité connue est à l’instant même embrassée avec ardeur : Chrysanthe devient apôtre.
Son père s’étonne, s’irrite, et jure de faire revenir son fils de ce qu’il appelle ses superstitions et ses erreurs. Caresses, prières, menaces, tout est mis en œuvre ; mais tout reste inutile. Cédant alors aux instigations de ses proches, le père de saint Chrysanthe enferme son fils dans son palais, et tend à sa vertu le piège le plus dangereux.
Les personnes amenées pour le séduire n’ayant pu l’ébranler, on fait choix d’une Vestale, également fameuse par ses attraits, par ses connaissances et par le charme de son élocution. Prêtresse d’une idole, dont le culte était regardé comme la sauvegarde de l’empire, Darie déploie tous ses artifices pour corrompre le jeune Chrétien, et l’amener comme une conquête à l’autel des dieux ; mais elle devient elle-même la conquête de la grâce.
Chrysanthe et Darie, se voyant unis par les liens de la Foi, de l’Espérance et de la Charité, s’unissent alors par les liens sacrés d’un mariage virginal. Cette résolution met saint Chrysanthe en liberté, et lui donne, ainsi qu’à sa chaste épouse, le moyen de continuer à prêcher Jésus-Christ. De nombreuses conversions dans les hauts rangs de la société deviennent le fruit de leur apostolat ; une de ses plus remarquables fut celle du tribun Claudius, avec sa femme, ses deux fils, ses domestiques et soixante-dix soldats. Tous périrent par le martyre.
Des plaintes sont portées au préfet Célérin qui fait arrêter les jeunes époux. Après d’autres supplices, saint Chrysanthe est enfermé dans la prison Mamertine, et sainte Darie exposée dans un lieu de débauches. Le Seigneur veille sur eux comme Il veilla sur tant d’autres ; et ils sortent intacts et purs. Pour en finir, l’empereur irrité les condamne à être enterrés tout vivants.
Il est vraisemblable que cet affreux supplice fut choisi afin de faire subir à sainte Darie le genre de mort réservé aux Vestales infidèles. Cette conjecture devient d’autant plus probable qu’on fit expirer les saints Martyrs près de la porte Salaria, lieu désigné pour le supplice des Vestales.
C’était l’an 284, saint Caïus étant pape et Dioclétien empereur.
Les principales reliques de saint Chrysanthe et de sainte Darie furent portées en 842 à l’abbaye de Prüm (au diocèse de Trèves). Deux ans après, on les transféra à l’abbaye de Saint-Avold, au diocèse de Metz.
Ils sont patrons d’Eissel, de Reggio-di-Modena, de Salzburg, d’Oria (Terre d’Otrante).
SOURCE : http://cassicia.com/FR/Vie-de-saint-Chrysanthe-et-de-sainte-Darie-martyrs-en-284-sous-Diocletien-Fete-le-25-octobre-No_357.htm
SAINT CRISANT ET SAINTE DARIA *
Crisant, fils d'un homme de la première noblesse, nommé Solimius, avait été instruit dans la foi de J.-C. et ne voulait pas céder à son père qui prétendait le ramener au culte des idoles. Alors Solimius le fit enfermer dans une chambre où on lui donna pour compagnie cinq jeunes filles chargées de le séduire par leurs caresses. Il pria Dieu de ne pas le laisser vaincre par cette bête féroce qui s'appelle concupiscence, et aussitôt les jeunes filles accablées de sommeil ne purent ni boire ni manger ; ce qu'elles faisaient dès qu'on les avait mises hors de l’appartement. Alors Daria, vierge très prudente consacrée à Vesta, est priée de s'introduire chez Crisant afin de le rendre aux dieux et à son père. Quand elle fut entrée,
Crisant lui adressa des reproches à cause du luxe de ses vêtements; mais elle répondit que si elle était parée ainsi, ce n'était pas pour le luxe en lui-même, mais pour le gagner aux dieux et à son père. Crisant lui adressa de nouveaux reproches de ce qu'elle honorait comme des dieux ceux qu'on avouait avoir eu, le plus souvent, pour auteurs de ses jours, des hommes débauchés et des femmes impudiques. Daria répliqua que les philosophes avaient donné des noms d'hommes aux éléments. Grisant lui dit : « Si celui-ci adore la terre comme une déesse, et que celui4à qui est homme des champs la laboure, il est prouvé qu'elle donne plus à l’homme des champs qu'à l’adorateur; il en sera de même de la mer et des autres éléments. » Alors Crisant et Daria qu'il avait convertie, s'étant unis par le lien du Saint-Esprit, et feignant d'être réellement mariés, convertissaient beaucoup de monde à J.-C. entre autres, le tribun Claude, autrefois son tuteur, avec sa femme, ses enfants et une infinité d'autres soldats. Crisant fut donc renfermé par l’ordre de Numérien dans un cachot des plus infects; mais cette infection se changea en une odeur des plus suaves. Quant à Daria, elle fut livrée à une maison de débauche; mais un lion, qui s'échappa de l’amphithéâtre, vint se constituer le portier de cette maison. On envoya quelqu'un pour faire violence à la jeune vierge; mais le lion le saisit, et semble demander, par signe à la sainte, ce qu'il doit faire de son captif. Celle-ci lui commande de ne pas le blesser, mais de le laisser venir auprès d'elle. Alors cet homme est changé et se met à courir par la ville en criant que Daria est une déesse. On envoie aussitôt des chasseurs pour prendre le lion, mais celui-ci les saisit, les porte aux pieds de la vierge qui les convertit. Le préfet fait placer un grand brasier à la porte de la chambre afin que Daria soit brûlée avec le lion. A la vue du feu, le lion eut peur, et se mit à rugir ; il reçut alors de la vierge la permission de se retirer où il voudrait, sans faire de mal à personne. Le préfet ayant fait infliger divers tourments à Crisant et à Daria, ils n'en éprouvèrent aucune douleur. Ces chastes époux furent alors placés dans une fosse, où, écrasés sous les pierres et la terre, ils reçurent la consécration du martyre, en 290, du temps de Carus, évêque de Narbonne, ville où leur fête est célébrée avec le plus de pompe.
• Bréviaire; — Leurs actes
La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdccccii
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome03/158.htmLa Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdccccii
Église abbatiale
Saints-Crisant-et-Daria à Bad Münstereifel, Allemagne, où reposent les reliques
Saints Chrysante et Darie
Martyrs
à Rome (IIIe siècle)
ou Chrysanthe et
Daria.
Deux martyrs romains dont les 'Acta' ont disparu. Etaient-ils mari et femme? Etait-ce la première fois qu'ils se rencontraient lorsqu'ils furent martyrisés? En tout cas, ils furent enterrés côte à côte sur la 'via salaria' à Rome ce qui leur valut par la suite de recevoir quelques anecdotes légendaires.
"Chrysanthe, époux vierge de la vierge Daria, s'unit dans la confession du Seigneur à celle qu'il a conquise au christianisme et à l'amour de l'angélique vertu. Nos pères entouraient d'une vénération fervente les saints époux qui ne connurent d'autre lit nuptial que la carrière de sable où Rome païenne les ensevelit vivants pour venger ses faux dieux."
Chrysanthe et son épouse Darie ou Daria.
Ils furent emmurés dans une grotte en même temps que bien d'autres chrétiens: Claude, un tribun, et son épouse Hilaria avec leurs enfants - Diodore, un prêtre et Marien un diacre. Une autre source nous dit qu'ils furent brûlés vifs sur la via Salaria à Rome. Leur culte est maintenu dans les calendriers locaux.
À Rome, au cimetière de Trason sur la nouvelle voie Salarienne, vers 253, les saints Chrysanthe et Darie, martyrs, dont le pape saint Damase a fait l'éloge.
Martyrologe
romain
Demi-relief de Saint Crisant,
1100, abbaye
de Bad Münstereifel, Allemagne
San Crisanto Martire di Roma
Roma, † 283 ca.
I
due santi patroni della città di Reggio Emilia vissero e morirono martiri nel
III secolo, probabilmente nel 283. Crisanto figlio di un certo Polemio, di
origine alessandrina, venne a Roma per studiare filosofia al tempo
dell'imperatore Numeriano (283-284), qui ebbe l'occasione di conoscere il
presbitero Carpoforo e si fece battezzare. Il padre Polemio cercò in tutti i
modi di farlo tornare al culto degli dei, si servì anche di alcune donne e
specialmente della bella vestale Daria. Ma Crisanto riuscì a convertire Daria e
di comune accordo, simulando il matrimonio, poterono essere lasciati liberi di
predicare, convertendo molti altri romani al Cristianesimo. La cosa non passò
inosservata, scoperti furono infine accusati al prefetto Celerino, il quale li
affidò al tribuno Claudio, che però si convertì insieme alla moglie Ilaria, i
due figli Giasone e Mauro, alcuni parenti ed amici e i settanta soldati della
guarnigione, che aveva in custodia gli arrestati. Scoperti, vennero tutti
condannati a morte dallo stesso imperatore Numeriano. Crisanto e Daria furono
condotti sulla Via Salaria, gettati in una fossa e sepolti vivi. (Avvenire)
Martirologio
Romano: A Roma nel cimitero di
Trasóne sulla via Salaria nuova, santi Crisanto e Daria, martiri, lodati dal
papa san Damaso.
Demi-relief de Sainte
Daria accompagnée de la lionne protégeant sa virginité.
1100, abbaye de Bad
Münstereifel.
Santa Daria Martire
Roma, † 283 ca.
I
due santi patroni della città di Reggio Emilia vissero e morirono martiri nel
III secolo, probabilmente nel 283. Crisanto figlio di un certo Polemio, di
origine alessandrina, venne a Roma per studiare filosofia al tempo
dell'imperatore Numeriano (283-284), qui ebbe l'occasione di conoscere il
presbitero Carpoforo e si fece battezzare. Il padre Polemio cercò in tutti i
modi di farlo tornare al culto degli dei, si servì anche di alcune donne e
specialmente della bella vestale Daria. Ma Crisanto riuscì a convertire Daria e
di comune accordo, simulando il matrimonio, poterono essere lasciati liberi di
predicare, convertendo molti altri romani al Cristianesimo. La cosa non passò
inosservata, scoperti furono infine accusati al prefetto Celerino, il quale li
affidò al tribuno Claudio, che però si convertì insieme alla moglie Ilaria, i
due figli Giasone e Mauro, alcuni parenti ed amici e i settanta soldati della
guarnigione, che aveva in custodia gli arrestati. Scoperti, vennero tutti
condannati a morte dallo stesso imperatore Numeriano. Crisanto e Daria furono
condotti sulla Via Salaria, gettati in una fossa e sepolti vivi. (Avvenire)
Martirologio
Romano: A Roma nel cimitero di
Trasóne sulla via Salaria nuova, santi Crisanto e Daria, martiri, lodati dal
papa san Damaso.
SANTI CRISANTO E DARIA
I due santi patroni della città di Reggio Emilia vissero e morirono nel III
secolo, l’anno del martirio si suppone fosse il 283; sono ricordati
singolarmente o in coppia in svariati giorni dell’anno secondo i vari
Martirologi e Sinassari, mentre il famoso Calendario Marmoreo di Napoli e per
ultimo il Martirologio Romano, li ricordano il 25 ottobre.
I due martiri sono raffigurati in varie opere d’arte, reliquiari, pannelli,
affreschi, mosaici, per lo più di origine italiana, situati in alcune città
d’Italia, di Germania, Austria e Francia; questo testimonia la diffusione del
loro antichissimo culto in tutta la Chiesa.
La loro vicenda, narrata in modo epico e fantasioso dalla ‘passio’, risente
senz’altro della lontananza del tempo e della necessità di ricostruire la
‘Vita’ con pochissime notizie certe.
Questa ‘passio’ di cui si hanno versioni in latino e in greco, era già
esistente nel secolo VI poiché era nota a s. Gregorio di Tours (538-594),
vescovo francese e grande storico dell’epoca.
Crisanto figlio di un certo Polemio, di origine alessandrina, venne a Roma per
studiare filosofia al tempo dell’imperatore Numeriano (283-284), qui ebbe
l’occasione di conoscere il presbitero Carpoforo, quindi si istruì nella
religione cristiana e poi battezzare.
Il padre Polemio cercò in tutti i modi di farlo tornare al culto degli dei, si
servì anche di alcune donne e specialmente della vestale Daria, dotta e bella
donna.
Ma Crisanto riuscì a convertire Daria e di comune accordo, simulando il matrimonio,
poterono essere lasciati liberi di predicare, convertendo molti altri romani al
Cristianesimo.
Ma la cosa non passò inosservata, scoperti furono infine accusati al prefetto
Celerino, il quale li affidò al tribuno Claudio, che in seguito ad alcuni
prodigi operati da Crisanto, si convertì insieme alla moglie Ilaria, i due
figli Giasone e Mauro, alcuni parenti ed amici e gli stessi settanta soldati
della guarnigione, che aveva in custodia gli arrestati.
A questo punto intervenne direttamente l’imperatore Numeriano che condannò
Claudio ad essere gettato in mare con una grossa pietra al collo, mentre i due
figli e i settanta soldati vennero decapitati e poi sepolti sulla Via Salaria;
dopo qualche giorno anche Ilaria mentre pregava sulla loro tomba morì.
Anche Crisanto e Daria dopo essere stati sottoposti ad estenuanti
interrogatori, furono condotti sulla Via Salaria, gettati in una fossa e
sepolti vivi sotto una gran quantità di terra e sassi
Dagli ‘Itinerari’ del secolo VII, si sa che i due martiri erano sepolti in una
chiesetta del cimitero di Trasone sulla medesima Via Salaria nuova. Una notizia
certa riferisce che per la festa dei santi martiri, affluivano molti fedeli ai
loro sepolcri e che il papa Pelagio II nel 590, dette alcune reliquie ad un diacono
della Gallia.
Ma la storia delle reliquie è intessuta di notizie contraddittorie e
leggendarie, la tradizione vuole infatti che furono operate tre traslazioni,
una da papa Paolo I (757-767) che dalla Via Salaria le avrebbe portate nella
chiesa di S. Silvestro a Roma; la seconda da papa Pasquale I (817-824) che
invece le avrebbe trasferite dalla Via Salaria alla Chiesa di Santa Prassede e
l’ultima da papa Stefano V (885-891), che le avrebbe portate al Laterano.
Da questa ultima chiesa poi nell’884 sarebbero state portate nel monastero di
Münstereiffel in Germania, ancora nel 947 le reliquie sarebbero state
trasferite a Reggio Emilia, di cui s. Crisanto e s. Daria sono i patroni, ad
opera del vescovo Adelardo, il quale le avrebbe avute da Berengario che a sua
volta le aveva ricevute nel 915 da papa Giovanni X, come si vede un bel
ginepraio.
Altre città rivendicano il possesso di reliquie come Oria (Brindisi),
Salisburgo, Vienna, Napoli.
Il duomo di Reggio Emilia possiede i due busti reliquiari in argento dei
martiri, opera di Bartolomeo Spani.
Autore: Antonio Borrelli
Nome: Santi
Crisante e Daria
Titolo: Martiri
Ricorrenza: 25
ottobre
Tipologia: Commemorazione
Crisante e Daria erano due nobili sposi romani ricchi di doti naturali e di
ricchezze. Conosciuta la religione cristiana, il marito ebbe cura di istruire
anche la sua sposa Daria e questa, abbracciata la fede cattolica, fu tutto zelo
col marito per conquistare alla verità le matrone romane che aveva modo di
avvicinare.
Il loro zelo e la loro opera furono efficacissimi tra la moltitudine dei pagani, e le conversioni furono innumerevoli sia tra gli uomini per opera di Crisante, che fra le donne per opera della sua santa sposa Daria.
Ma la loro opera non poteva restare nascosta in tempo di persecuzione, per cui essendone venuto a conoscenza il prefetto Cirino, furono fatti arrestare e dati in mano al tribuno Lisia perchè facesse loro rinnegare la fede ed in caso contrario li giustiziasse.
Arrestati dai soldati del prefetto, furono entrambi sottoposti ai tormenti. Ma la loro invitta costanza trionfò di ogni ostacolo. Incatenati mani e piedi e gettati in una tetra prigione, ebbero per miracolo spezzate le catene. Allora furono esposti ai cocenti raggi del sole immobilizzati in una pelle di bue: ma anche questo supplizio non li fiaccò, per cui trasportati di nuovo in carcere furono nuovamente stretti da catene. Però anche questa volta il Signore spezzò i loro ceppi, ed una luce vivissima illuminò il loro tetro carcere. Daria poi, tratta dalla prigione, fu condotta in un luogo di malavita : ma un leone mandato da Dio le si pose al fianco e la liberò da ogni offesa dei cattivi.
Vedendo che nulla poteva rimuoverli dalla loro fede e dalla loro invitta costanza, il giudice li fece condurre in una arenaria di via Salaria, e quivi scavata una fossa vi furono immersi fino al capo e poi lapidati dalla turba dei fanatici pagani. In tal modo essi dettero a Gesù la loro suprema testimonianza di fedeltà e amore.
I loro corpi, raccolti religiosamente dai fedeli, vennero custoditi come preziose reliquie e sepolti nelle catacombe in mezzo ai loro fratelli di fede.
PRATICA. Siamo costanti nella nostra fede e pratichiamo fedelmente i nostri doveri religiosi.
PREGHIERA. Ci assista, o Signore, la preghiera dei beati martiri Crisante e Daria affinché sperimentiamo continuamente il pio soccorso di coloro che veneriamo con devoto ossequio.
MARTIROLOGIO ROMANO. Roma nel cimitero di Trasóne sulla via Salaria nuova, santi Crisanto e Daria, martiri, lodati dal papa san Damaso.
Il loro zelo e la loro opera furono efficacissimi tra la moltitudine dei pagani, e le conversioni furono innumerevoli sia tra gli uomini per opera di Crisante, che fra le donne per opera della sua santa sposa Daria.
Ma la loro opera non poteva restare nascosta in tempo di persecuzione, per cui essendone venuto a conoscenza il prefetto Cirino, furono fatti arrestare e dati in mano al tribuno Lisia perchè facesse loro rinnegare la fede ed in caso contrario li giustiziasse.
Arrestati dai soldati del prefetto, furono entrambi sottoposti ai tormenti. Ma la loro invitta costanza trionfò di ogni ostacolo. Incatenati mani e piedi e gettati in una tetra prigione, ebbero per miracolo spezzate le catene. Allora furono esposti ai cocenti raggi del sole immobilizzati in una pelle di bue: ma anche questo supplizio non li fiaccò, per cui trasportati di nuovo in carcere furono nuovamente stretti da catene. Però anche questa volta il Signore spezzò i loro ceppi, ed una luce vivissima illuminò il loro tetro carcere. Daria poi, tratta dalla prigione, fu condotta in un luogo di malavita : ma un leone mandato da Dio le si pose al fianco e la liberò da ogni offesa dei cattivi.
Vedendo che nulla poteva rimuoverli dalla loro fede e dalla loro invitta costanza, il giudice li fece condurre in una arenaria di via Salaria, e quivi scavata una fossa vi furono immersi fino al capo e poi lapidati dalla turba dei fanatici pagani. In tal modo essi dettero a Gesù la loro suprema testimonianza di fedeltà e amore.
I loro corpi, raccolti religiosamente dai fedeli, vennero custoditi come preziose reliquie e sepolti nelle catacombe in mezzo ai loro fratelli di fede.
PRATICA. Siamo costanti nella nostra fede e pratichiamo fedelmente i nostri doveri religiosi.
PREGHIERA. Ci assista, o Signore, la preghiera dei beati martiri Crisante e Daria affinché sperimentiamo continuamente il pio soccorso di coloro che veneriamo con devoto ossequio.
MARTIROLOGIO ROMANO. Roma nel cimitero di Trasóne sulla via Salaria nuova, santi Crisanto e Daria, martiri, lodati dal papa san Damaso.