Saint Ange
Prêtre capucin (+ 1739)
- trente martyrs brésiliens, trois jeunes Mexicains, martyrs également, le père piariste Faustino Miguez, et le père capucin Angelo da Acri canonisés à Rome le 15 octobre 2017. (vidéo: Messe et Canonisations)
- Consistoire pour la canonisation de bienheureux le 20 avril 2017.
- décret du 23 mars 2017 reconnaissant un miracle
attribué au bienheureux Angelo da Acri (Luca Antonio Falcone) né le 19 octobre
1669 et mort le 30 octobre 1739, en italien.
Originaire de la Calabre,
Luc Antoine Falcone hésita beaucoup avant de devenir religieux. Bel exemple de
persévérance, par trois fois, il entra chez les Pères Capucins puis en sortit.
Mais dès qu'il eût fait ses premiers vœux sous le nom de frère Ange, il se
lança sur le chemin de la perfection. Prédicateur, il préparait ses sermons
avec beaucoup de conscience dans les premiers temps, mais, au moment de les
prononcer, il perdait la mémoire. Il comprit alors que c'était là volonté de
Dieu et se mit à lire, relire et méditer les Saintes Écritures. Tout
spontanément cette méditation incessante enflammait ses paroles, communiquant
aux autres les sentiments spirituels dont il avait été pénétré par elle. Ses
extases devinrent fréquentes et jusqu'à sa mort il répétait « Oh! qu'il est
beau d'aimer Dieu! » et c'est ainsi qu'il rendit tranquillement son esprit.
Béatifié le 18 Décembre
1825 par le pape Léon XII.
À Acri en Calabre, l’an
1739, le bienheureux Ange, prêtre capucin, qui parcourut infatigablement le
royaume de Naples en prêchant la parole de Dieu dans un langage accessible aux
gens simples.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8751/Bienheureux-Ange.html
Angelo d'Acri from Vita
Del Beato Angelo Di Acri Missionario Cappuccino Della Provincia Di Calabria
Citra Nel
Regno
Di Napoli (1825)
Bienheureux Ange
d'Acri
Capucin
(1669-1739)
Le bienheureux Ange
d'Acri, né dans la Calabre, de parents pauvres, eut le bonheur d'avoir pour
maître, dans son enfance, un pieux capucin qui lui apprit à méditer chaque jour
la Passion de Jésus-Christ et à s'approcher souvent du sacrement de Pénitence
et de la Table Sainte. Quelle édification pour tous de voir cet enfant passer
deux ou trois heures de suite dans la contemplation des souffrances du Sauveur!
A dix-huit ans, il entra
chez les Capucins; mais il en sortit plusieurs fois par inconstance. La
troisième fois il se mortifia si bien, il se mit à l'oeuvre avec tant de
courage, qu'il obtint la grâce de la persévérance et même dépassa de beaucoup
la mesure commune de la perfection des religieux. Au jour de sa première Messe,
il tomba en extase après la consécration, ce qui lui arriva souvent dans la
suite. Son désir était de passer sa vie dans le silence du couvent, tout occupé
de Dieu et de son âme; mais le Ciel le destinait à de grandes oeuvres.
Ses premières
prédications furent laborieuses, car la mémoire lui fit défaut, et il lui fut
impossible de prêcher ses sermons comme il les avait écrits. Craignant de ne
pas être appelé à la vie de missionnaire, il pria Dieu avec ferveur de lui
manifester Sa Volonté. Il entendit un jour, pendant sa prière, une voix qui lui
dit: "Ne crains rien, je te donnerai le don de la prédication, et
désormais toutes tes fatigues seront bénies. Tu prêcheras à l'avenir dans un
style familier, afin que tous puissent comprendre tes discours."
Désormais il abandonne ses écrits et ses livres, pour se borner à l'étude de l'Écriture Sainte et du grand livre du Crucifix. Son éloquence, puisée à ces sources, devint si chaude et si profonde, que les plus savants eux-mêmes en étaient ravis d'admiration. Pendant trente-huit années d'apostolat, malgré les efforts de l'enfer, il opéra un bien immense dans la Calabre. Sa grande force, son argument invincible, était surtout le souvenir de la Passion; il n'en parlait jamais sans faire pleurer son auditoire.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/bx_ange_d_acri.html
Antica
stampa dei primi del 1800 che raffigura,il Miracolo delle Tre Croci avvenuto ad
Amantea nel 1700.
Lucantonio Falcone, en
français Luc Antoine Falcone, naquit le 19 octobre 1669 à Acri, ville de
Calabre. Ses parents, Francesco Falcone et Diana Enrico étaient des
pauvres, riches en vertus chrétiennes. Lucantonio eut le grand bonheur
d'avoir, dès son jeune âge, un maître exceptionnel, un pieux capucin qui lui
apprit à méditer, chaque jour, la Passion de Jésus-Christ. Puis, il demanda à
Lucantonio de s'approcher souvent du sacrement de Pénitence et de la Table
Sainte. Quelle surprise pour les personnes de son entourage, de pouvoir
contempler un enfant qui méditait longuement chaque jour, les souffrances de
Jésus.
Quand il eut 18 ans,
Lucantonio entra chez les Frères mineurs capucins. Mais son inconstance, son
manque d'attention et ses distractions le firent renvoyer de son couvent à
plusieurs reprises. Enfin, après de longs et durs efforts, il put être
accepté. Lors de ses premiers vœux, il prit le nom de Frère Ange, et
immédiatement voulut se lancer dans la perfection. Devenu prêtre, le jour de sa
première Messe, il tomba en extase après la consécration; cela lui arriva
souvent dans la suite. Pourtant il rencontrait de très grandes
difficultés pour prêcher. Comprenant que la volonté de Dieu l'appelait vers
d'autres apostolats, il se mit à étudier longuement les saintes Écritures et à
méditer sur la Passion de Jésus. Et il priait Dieu de lui manifester sa
Volonté.
C'est alors qu'une voix
intérieure lui dit un jour, pendant sa prière: "Ne crains rien, je te
donnerai le don de la prédication, et désormais toutes tes fatigues seront
bénies. Tu prêcheras à l'avenir dans un style familier, afin que tous puissent
comprendre tes discours." Dès lors, comme il méditait constamment les
Écritures, ses prédications enflammaient spirituellement tous ses auditeurs de
la Calabre qu'il parcourait, et les conduisaient à se convertir. Son éloquence,
puisée aux sources divines, devint d'une profondeur telle que même les plus
grands théologiens étaient dans l'admiration. Son sujet favori était toujours
le souvenir de la Passion de Jésus-Christ. Chaque fois qu'il en parlait, il
faisait pleurer son auditoire.
Cet apostolat dura 38
ans, opérant un bien immense dans toute la Calabre.
Les extases de Frère Ange
furent très fréquentes et jusqu'à sa mort il répétait constamment: "Oh!
qu'il est beau d'aimer Dieu!" C'est en disant cela, alors qu'il était
devenu aveugle, que Frère Ange d'Acri mourut, le 30 octobre 1739, à l'âge de 70
ans. Il fut béatifié le 18 Décembre 1825 par le pape Léon XII. Frère Ange est
le saint-patron de la ville d'Acri.
Je vais maintenant vous
donner quelques précisions sur la vie spirituelle du Bienheureux Ange d'Acri.
En 1714, Frère Ange avait
quarante cinq ans, pendant qu'il méditait sur la passion de Jésus, il sentit
tout à coup, dans tout son corps une intense douleur, comme si son corps était
traversé par une épée. Soudain il vit Jésus couvert de sang après sa
flagellation. Plein de compassion pour Jésus, Frère ange offrit sa propre
douleur à Jésus. Le Seigneur accepta cette offrande et demanda:
– Que veux-tu?
– Seigneur, répondit
Ange, je veux ce que vous voulez.
La vision disparut mais
la douleur, sans être aussi violente que pendant cet instant, dura jusqu'à la
mort du Bienheureux.
Ange fut un grand
extatique et l'extase le prenait partout; mais l'obéissance dominait toujours
et quand des évêques ou ses supérieurs lui intimaient l'ordre de revenir sur la
terre, aussitôt l'extase cessait et Frère ange faisait ce qu'on lui demandait.
On rapporte aussi que Frère Ange lévitait parfois, au cours, notamment, de ses
homélies. Ainsi, en 1722, au cours d'une mission à Arpigliano il tomba en
ravissement en tenant un crucifix. Son corps s'éleva au-dessus de l'estrade où
il se trouvait et quoique sa main fut ouverte, le crucifix ne tomba pas. En
1725, à Monteleone, au cours d'une retraite qu'il prêchait, il fut élevé
au-dessus de la chaire d'où il prêchait et resta ainsi au-dessus du sol,
pendant une longue extase. Souvent, pendant ses sermons, on le voyait
resplendissant de lumière.
Certes, ce ne sont pas
ces phénomènes qui font la sainteté. Mais n'oublions jamais que lorsque Dieu
favorise certains de ses saints de tels dons, c'est toujours pour accroître la
foi parfois défaillante de ceux qui les entourent, et les conduire à l'Amour de
Dieu et du prochain, par Jésus-Christ Notre Seigneur.
Paulette Leblanc
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/leblanc_ange_dacri.htm
Bx Ange (Angelo) d’Acri
Prêtre o.f.m. cap.
(1669-1739)
Angelo, au siècle
Lucantonio, naît le 19 octobre 1669 à Acri, en Calabre, de Francesco Falcone et
de Diana Enrico : parents pauvres mais riches en vertus chrétiennes.
Il eut le bonheur d'avoir pour maître, dans son enfance, un pieux capucin
qui lui apprit à méditer chaque jour la Passion de Jésus-Christ et à
s'approcher souvent du sacrement de Pénitence et de la Table Sainte. Quelle
édification pour tous de voir cet enfant passer deux ou trois heures de suite
dans la contemplation des souffrances du Sauveur !
À dix-huit ans, il entra
chez les Capucins ; mais il en sortit plusieurs fois par inconstance. La
troisième fois il se mortifia si bien, il se mit à l'œuvre avec tant de
courage, qu'il obtint la grâce de la persévérance et même dépassa de beaucoup
la mesure commune de la perfection des religieux. Au jour de sa première Messe,
il tomba en extase après la consécration, ce qui lui arriva souvent dans la
suite.
Son désir était de passer
sa vie dans le silence du couvent, tout occupé de Dieu et de son âme ; mais le
Ciel le destinait à de grandes œuvres. Ses premières prédications furent
laborieuses, car la mémoire lui fit défaut, et il lui fut impossible de prêcher
ses sermons comme il les avait écrits. Craignant de ne pas être appelé à la vie
de missionnaire, il pria Dieu avec ferveur de lui manifester sa Volonté. Il
entendit un jour, pendant sa prière, une voix qui lui dit :
« Ne crains rien, je
te donnerai le don de la prédication, et désormais toutes tes fatigues seront
bénies. Tu prêcheras à l'avenir dans un style familier, afin que tous puissent
comprendre tes discours. »
Désormais il abandonne
ses écrits et ses livres, pour se borner à l'étude de l'Écriture Sainte et du
grand livre du Crucifix.
Son éloquence, puisée à ces sources, devint si chaude et si profonde, que les plus savants eux-mêmes en étaient ravis d'admiration. Pendant trente-huit années d'apostolat, malgré les efforts de l'enfer, il opéra un bien immense dans la Calabre. Sa grande force, son argument invincible, était surtout le souvenir de la Passion ; il n'en parlait jamais sans faire pleurer son auditoire.
Il passa de la terre au ciel le 30 octobre 1739.
Angelo d'Acri fut béatifié le 09 décembre 1825 par le pape Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829).
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Cause des Saints: un
miracle attribué à la prière de Lucantonio Falcone, capucin italien
Surnommé « l’Ange de
la Paix » pour sa façon de gouverner le monastère
MARS 23, 2017 16:04MARINA DROUJININAEGLISES
LOCALES, PAPES
Le Vatican reconnaît un miracle dû à la prière du bienheureux Lucantonio Falcone (1669-1739), capucin italien, connu en religion sous le nom d’Ange d’Acri, ce qui ouvre la voie à sa canonisation.
Lors d’une audience accordée au cardinal Angelo Amato, le pape François a autorisé la Congrégation pour les Causes des saints à publier un décret reconnaissant l’authenticité d’un miracle comme dû à son intercession.
Né le 19 octobre 1669 à Acri, dans la province de Cosenza en Calabre, Lucantonio Falcone entre chez les Frères mineurs capucins à l’âge de 18 ans, mais, « oppressé par des doutes et des incertitudes, il quittedeux fois le noviciat et dépose l’habit religieux ».
En rentrant au couvent pour la troisième fois, il prend le nom d’Angelo d’Acri et peu de temps après, le 10 avril 1700, il est ordonné prêtre dans l’ancienne cathédrale de Cassano Jonio.
Il est élu supérieur provincial des capucins et on le surnomme « l’Ange de la Paix », pour sa façon de gouverner. Cependant, il quitte le monastère pour devenir missionnaire. Sans se lasser, il prêche l’Évangile en parcourant l’Italie de sud.
Mort le 30 octobre 1739, Lucantonio Falcone est proclamé bienheureux le 18
décembre 1825, par le pape Léon XII.
Also
known as
Angelo of Acri
Anioł z Acri
Luca Antonio Falcone
Profile
Twice refused admission
to the Capuchins,
but was finally accepted in 1690. Priest.
His first sermons were miserable but he overcame that, too, and became a famous
and sought after preacher.
Sought after home missioner in the Italian regions
of Calabria and Naples, performing miraculous healings and converting thousands.
Had the gifts of prophecy, bi-location, visions,
and the ability to see into men’s souls in Confession.
Born
19
October 1669 at Acri,
Cosenza, Italy
30
October 1739 at
the friary of Acri,
Consenza, Italy
17 June 1821 by Pope Pius
VII (decree of heroic
virtues)
18
December 1825 by Pope Leo XII
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
Provincia Serafica dell’ Umrbia dei Frati Minori Cappuccini
strony
w jezyku polskim
MLA
Citation
“Blessed Angelus of
Acri“. CatholicSaints.Info. 29 June 2022. Web. 29 October 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-angelus-of-acri/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-angelus-of-acri/
Blessed Angelo d'Acri
31 October
Summary
Luca Antonio Falcone was
born in Acri (Cosenza) on 19 October 1669. He was confirmed on 24 June 1674. He
felt called to religious life during the preaching of Br. Antonio da Olivadi.
At Dipignano he entered the Capuchin novitiate but then returned to his family
Again he entered the Capuchins in the Friary at Belvedere, on 8 November 1689,
but this time too he returned home. On returning to the Capuchins a third time
on 12 November 1690 he began his novitiate year at Belvedere. He took vows on
12 November 1691.
From 1695 to 1700 he
completed his theological studies in various friaries and on 10 April 1700 he
was ordained priest int he Cathedral of Cassano Jonio.
From 1702 to 1739 he
preached throughout Calabria and the best part of southern Italy. There were
prodigious signs and gifts. In 1724 he began the construction of a convent of
Cappuccinelle. This opened on 17 June 1726.
He was apoointed noive
master a number of times and provincial superior between 1717 and 1720. He was
general visitator in 1735. He died in Acri on 30 October 1739.
The cause of his
beatification began on 10 October 1744, just five years after his death. The
cause concluded on 17 June 1821 and Leo XII proclaimed him blessed on 18
December 1825.
His remains are now in
the sanctuary in Acri bult between 1893 and 1896. The sanctuary was raised to
the status of minor basilica by John Paul II.
Acri, Basilica dedicata al Beato Angelo d'Acri XIX secolo, veduta della faccita centrale, e del portone in bronzo decorato.
Blessed Angelo of Acri
(Angelo Benedetto di Acri)
Feast Day – October 30
While St
Leonard of Port Maurice was bringing about a remarkable change of
morals in northern and central Italy, Blessed Angelo was equally successful in
southern Italy among the peasant population of the province of Calabria.
Born in the little town
of Acri, and having spent his youthful years in perfect innocence, Blessed
Angelo of Acri entered the Capuchin convent, but he did not persevere. This
rigorous life frightened him and he returned home. He asked to be re-admitted
and his request was granted, but again he weakened and left the convent. Unable
to find peace, he made a third attempt, and was again permitted to enter. When
the enemy of souls tried anew to shake his resolution, he cast himself upon his
knees before a crucifix and cried out: “O Lord, I cannot trust myself. You know
my weakness. Assist me with Your grace!”
God gave him special
graces and he came forth victorious from the struggle. He now resolved to
consecrate each hour of the day to some special mystery of the Passion of
Christ. This furnished him with such strength and joy in his vocation that
henceforth everything seemed easy.
As a priest his fervor at
Holy Mass was sometimes so great that he was rapt in ecstasy and would spend a
long time in thanksgiving, crying out with our holy Father St Francis: “O Love
that is not loved! O Love, O Love!”
Ordered to prepare
himself to preach missions, Angelo did so with the greatest care. He was to
begin his mission career with the Lenten sermons at Carigliano in 1702. He
began by addressing the large congregation with much zeal, but he had not
advanced far when his memory failed him. He stopped short and had to leave the
pulpit in confusion.
Returning to his cell,
Blessed Angelo of Acri cast himself on his knees, acknowledged his
shortcomings, and pleaded with God to make His will known to him. Then he heard
a voice saying: “Fear nothing, I will grant you the gift of preaching.” Angelus
asked: “Who are you?” At that moment his cell shook and he heard the words: “I
Am who Am. In future you will preach in a familiar and simple style, so that
all may understand your words.”
Now Angelo understood what
God wanted of him. He resolved at once to drop that artificial style of
preaching which depends for its success on personal effort, and to prepare more
by prayer and meditation, trusting in the help of God. The results were proof
that God was working through him. In future Blessed Angelo of Acri spoke with
such clarity, power, and heavenly unction that his hearers were deeply moved.
Father Angelo did untold
good as he traveled from parish to parish, but once again a great humiliation
awaited him. It was in Naples, where the cardinal-archbishop had urged him to
preach. There were some who jeered and laughed at him because of his simple
language. But when Angelo called upon the congregation at the next sermon to
pray for an unfortunate soul that was going to meet with a sudden death, and
the principal scoffer presently dropped death while leaving the church, the
people recognized that they had mocked a saint. Now they listened to his
lessons as to one sent by God, and God Himself confirmed his words by many
miracles. Blessed Angelo also received the grace to read the hearts of men, so
that he disclosed to them the sins they concealed or forgot in confession.
After laboring untiringly
in the vineyard of the Lord for more than thirty-six years, Blessed Angelo of
Acri died, worn out by work but rich in heavenly merits, on October 30, 1739.
The many miracles that occurred even after his death induced Pope Leo XII to
beatify him in the year 1825. The Franciscans and the Capuchins celebrate the
feast of Blessed Angelo on October thiertieth.
From: The Franciscan
Book of Saints, Marion A. Habig, OFM
SOURCE : http://www.roman-catholic-saints.com/blessed-angelo-of-acri.html
Gambini,
Macario Cavagna
Sangiuliani di Gualdana, Antonio, conte, 1843-1913, former owner. IU-R,
1754 (1750s), Venezia :
G. Tevernin
Sant' Angelo
d’Acri (Lucantonio Falcone) Sacerdote cappuccino
Acri,
Cosenza, 19 ottobre 1669 - 30 ottobre 1739
Nato nel 1669 ad Acri
(Cosenza), Lucantonio Falcone ebbe un cammino vocazionale singolarmente
travagliato. Entrò e uscì dal noviziato cappuccino per ben due volte. Il
terzo tentativo fu decisivo. Venne ordinato sacerdote nel 1700 nella cattedrale
di Cassano. Esercitò il suo apostolato come padre provinciale e,
soprattutto, come predicatore in tutto il Mezzogiorno per 40 anni. Era
conosciuto come l'«Angelo della pace». In vita e dopo la morte, avvenuta nel
1739, compì numerosi miracoli. Il suo corpo è venerato nella basilica di Acri,
che è a lui dedicata. È stato beatificato da Papa Leone XII nel 1825. (Avvenire)
Martirologio Romano: Ad
Acri in Calabria, beato Angelo, sacerdote dell’Ordine dei Frati Minori
Cappuccini, che, percorrendo instancabilmente il regno di Napoli, predicò la
parola di Dio con un linguaggio adatto ai semplici.
Era il 19 ottobre 1669 quando ad Acri, in provincia di Cosenza, nasceva Lucantonio Falcone. Poveri i suoi genitori, ma ricchi di virtù cristiane.
Singolare, anzi forse unica, nella storia dei religiosi, fu la sua vocazione. A diciotto anni chiese ed ottenne di farsi frate cappuccino, ma oppresso da dubbi e incertezze per due volte lasciò il noviziato, depose l’abito religioso e ritornò a casa dove pensava di costruirsi una vita al pari degli altri.
Pur circondato dall’affetto della tenerissima madre, il suo cuore restava inquieto, perché i disegni di Dio su di lui erano diversi. Rientrò in convento per la terza volta: misticamente moriva Lucantonio Falcone e nasceva frate Angelo d’Acri. A passi da gigante percorse tutte le tappe di vita religiosa che lo portarono al Sacerdozio, il 10 Aprile del 1700, nell’antica Cattedrale di Cassano allo Jonio.
Sulle sue spalle montanare subito caddero pesanti responsabilità e delicati incarichi che assolse con impegno e successo: fu Superiore Provinciale dei Cappuccini e per il suo modo di governo venne chiamato «Angelo della pace».
Il suo principale servizio alla Chiesa e all’Ordine Cappuccino, tuttavia,
consistette nella predicazione sistematica, per quarant’anni. Era divenuto il
missionario più ricercato ed ascoltato dell’Italia meridionale, tanto che si
diceva che, quando predicava, «nelle case non ci restavanu mancu li gatti».
La vita di padre Angelo d’Acri è stata una rappresentazione vivente di Gesù,
non tanto esteriore, ma interiore. Le testimonianze giurate ricordano che
recitava a memoria la Sacra Scrittura e che ne faceva sempre uso
nell’evangelizzazione del popolo.
Il 30 ottobre 1739, fisicamente sfinito dalle fatiche apostoliche, se ne volava al Cielo. Il 18 dicembre 1825, papa Leone XII proclamò Beato il Cappuccino di Acri. Il suo corpo, ricomposto, divenne oggetto di quotidiana venerazione nella Basilica a lui dedicata.
Per la sua canonizzazione è stato riconosciuto un ulteriore miracolo: la guarigione di un giovane acrense, Salvatore Palumbo, rimasto vittima di un incidente nel marzo 2010, mentre guidava un quad. Condotto all’ospedale dell’Annunziata a Cosenza, versò presto in gravi condizioni: aveva perso il controllo del mezzo e si era scontrato con un palo della linea telefonica.
I parenti di Salvatore, allora, chiesero ai Cappuccini di Acri una reliquia del Beato Angelo: il cordone del suo saio fu posto accanto ai macchinari che tenevano in vita il giovane, che il giorno dopo ridiede segnali di ripresa e fu solo bisognoso di riabilitazione.
Il processo diocesano sul miracolo si svolse nel 2014 e fu convalidato il 20
marzo 2015. Il 23 marzo 2017, ricevendo in udienza il Prefetto della
Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la
promulgazione del decreto con cui la guarigione di Salvatore poteva essere
dichiarata inspiegabile, completa, duratura e ottenuta tramite l’intercessione
di padre Angelo d’Acri. La sua canonizzazione, nel Concistoro del 20 aprile
2016, è stata fissata a domenica 15 ottobre 2017.
Autore: Carmelo Randello ed Emilia Flocchini
C’è chi si vede contrastare la vocazione in famiglia e c’è chi i maggiori contrasti li incontra nel suo cuore: a questi ultimi appartiene Lucantonio Falcone, nato ad Acri, provincia di Cosenza, il 19 ottobre 1669. La famiglia, religiosissima e di saldi principi, non si sarebbe mai sognata di contrastare la sua vocazione, ma il brutto è che Lucantonio i contrasti se li sente dentro. Quando a 15 anni incontra un cappuccino carismatico gli sembra di capire che solo tra i cappuccini potrà realizzare la sua vocazione. A 19 anni prende il saio, ma pochi mesi dopo se ne torna a casa perché gli sembra di sentirsi chiamato a formare una famiglia tutta sua. Si ripente e torna in convento, ma torna a deporre il saio perché non si sente all’altezza della vocazione religiosa. Non ci troviamo di fronte all’eterno indeciso o ad una vocazione fragile, ma semplicemente ad un giovane che con fatica ricerca la sua strada, certamente contrastato da colui che in seguito egli avrebbe sempre combattuto, il diavolo, che forse già prevede gli smacchi che quel cappuccino gli farà subire. Torna così di nuovo in convento, questa volta per sempre. Gli cambiano il nome in Fra Angelo e viene ordinato prete nel 1700: presto però lo soprannomineranno “angelo della pace” e “apostolo del Mezzogiorno”. Infatti, se sulle sue spalle vengono a ricadere i pesanti e gravosi incarichi che il suo Odine gli affida, la sua “professione” principale diventa ben presto la predicazione. Predica per quasi 40 anni: all’inizio come gli hanno insegnato e secondo l’uso del tempo, con ampollosità e retorica. Famosa è la predica “barocca”, preparata con tanta cura, che lo zelante predicatore impara a memoria prima di salire sul pulpito dove, appena giunto, perde subito il filo del discorso e fa scena muta, vergognandosene terribilmente. Cambia allora stile, impara a parlare in modo popolare e semplice, per farsi capire anche dai “cafoni” che apprezzano la sua oratoria spontanea e si convertono in massa, tanto che quando predica “nelle case nun ci restavanu mancu li gatti”. Non così a Napoli, dove giunge chiamato dal Cardinal Pignatelli e.. ”predica alle panche”, perché gli intellettuali, accorsi numerosi a sentire il famoso predicatore, rimangono delusi dalla sua oratoria scarna e senza fronzoli. Uno solo intuisce il “danno” che un simile predicatore può fare e inizia a temere e boicottare Padre Angelo: il demonio. Quasi anticipatore di Padre Pio, Padre Angelo intraprende una lunga lotta contro il maligno, ricevendone in cambio tentazioni e botte: come il santo di Pietrelcina, anche Padre Angelo si ritrova con la testa fracassata, il corpo flagellato, le gambe sanguinanti dopo aver sostenuto battaglia contro il demonio, che lo chiama “straccione” e “ladro” perché gli porta via le anime che già credeva sue per sempre. E come Padre Pio, contro il demonio, oltre l’arma della preghiera e della penitenza, sfodera quella dell’umorismo. Tutto contribuisce a sfinire questo predicatore e questo missionario, che se ne va il 30 ottobre 1739, poco più che settantenne e la Chiesa fa memoria oggi del Beato Angelo d’Acri, tale solennemente proclamato da Leone XII, nel 1825.
Autore: Gianpiero Pettiti
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90306
Chiesa
del Monte dei Morti e della Misericordia, Catanzaro.
Angelus von Acri
italienischer Name: Angelo d'Acri
Taufname: Lucantonio Falcone
Gedenktag katholisch: 30. Oktober
nicht gebotener Gedenktag im Kapuzinerorden: 31. Oktober
Name bedeutet: L: aus Lukanien stammend (griech. - latein.) und
Ant: der kleine vorne Stehende (latein.: aus dem Geschlecht der Antonier)
Ang: der Engel (latein.)
Ordensmann, Priester
* 19. Oktober 1669 in Acri in Kalabrien in Italien
† 30. Oktober 1739 daselbst
Lucantonio Falcone
entstammte bescheidenen Verhältnissen. Von seinem Onkel wurde er religiös
erzogen. Nach einigem Zögern - beim ersten Anlauf mit 18 Jahren hatte er
bereits nach wenigen Monaten genug vom strengen Ordensleben und ging wieder
nach Hause, auch ein zweiter Anlauf endete ebenso - entschloss er sich Ende
1690 endgültig zum Einritt in den Kapuzinerorden im
1595 gegründeten Kloster in
Belvedere Marittimo mit dem Ordensnamen Angelus, wo er 1691 seine Gelübde
ablegte, und zur Ausbildung zum Priester. 1700 wurde er in der Kathedrale
von Cosenza zum
Priester geweiht.
Angelus wirkte dann als
Volksprediger mit verständlicher Sprache und predigte in fast allen
süditalienischen Städten wie Salerno, Cosenza, Catanzaro, Reggio
di Calabria, Messina 1 und Neapel,
auf dem Montecassino sowie
in vielen Dörfern von Kalabrien und
in Mittelitalien. Dabei stellte er in den Mittelpunkt seiner Botschaft das
Leiden Christi,
kritisierte Missbrauch und Arroganz der Mächtigen, forderte die Bestrafung der
Korruption und prangerte soziale Ungerechtigkeit an.
Von 1717 bis 1720 wirkte
Angelus als Provinzial seines Ordens. Ihm wurden göttliche Visionen zuteil und
er verfügte über die Fähigkeit zur Bilokation, also der zeitgleichen Gegenwart
an zwei verschiedenen Orten. 1724 begann er in Acri mit
dem Bau eines Kapuzinerklosters,
das 1726 eröffnet wurde. Die Schrift Gesù piissimo, frömmster
Jesus, stammt aus seiner Feder.
Erzählt wird, dass der
Teufel nach Angelus' Tod keck schreiend umherging, weil endlich der Dieb
von Acri tot war, der ihm so viele Seelen geraubt habe, die früher seine
gewesen waren.
1898 wurde in Acri die
Angelus geweihte Basilika mit
seinem Grab eröffnet.
1 ▲ An
der Stelle des damaligen Kapuzinerklosters
steht heute das von Jesuiten geführte Kolleg
Sant'Ignazio.
Worte des Heiligen
Aus einer Predigt zum 2. Sonntag in der Fastenzeit, zum Evangelium von der Verklärung Christi:
Ihr törichten und verrückten Weltleute, ihr hofft, dass es genügt, nur ein Christ zu sein, um einmal unsere vollkommene Heimat genießen zu können; ihr lasst ab, gut zu handeln und lebt wie solche Häretiker, die sich nur rühmen, Christen zu sein, und davon ablassen, gute Werke zu vollbringen, und fälschlicherweise behaupten, dass allein der Glaube genügt. … So handelst auch du, der du nur dem Namen nach ein Christ bist; und wenn du es auch nicht offen wagst, der Kirche den Gehorsam zu verweigern, so geschieht das nur aus Furcht, da du mit deinem Tun ihn nicht nur verweigerst, sondern ihn sogar ablehnst. So brichst du das Gesetz Gottes, das doch der Weg ist, der zur himmlischen Stadt führt, und lässt die Prinzipien der römischen katholischen Kirche außer Acht, die doch wie eine Hecke den schönen Weinberg des Gesetzes des Evangeliums schützen.
Hofft also nicht, dass es genügt nur ein Christ zu sein und dabei Werke vollbringt,
die dem was ihr in der Taufe versprochen habt, völlig entgegengesetzt
sind: Eure Taten sind völlig entgegengesetzt dem, was ihr versprochen
habt, da ihr nicht dem Beispiel Christi folgt, der obwohl er ein gehorsamer
Sohn war, die Ebene hinter sich lässt und sich auf die hohen Berge zurückzieht,
um die [himmlische] Herrlichkeit zu genießen; das will nichts anderes besagen,
als dass es nicht genügt, bloß ein Christ zu sein, sondern auch die guten Werke
nötig sind, die man erwirbt durch die Beobachtung des Gesetzes des Evangeliums,
was durch den sehr hohen Berg versinnbildlicht wird; und dazu nahm er
auch Petrus, Jakobus und Johannes mit
sich: Und er führte sie mit sich auf einen hohen Berg. So bezeugten sie
der Welt, dass der, der aus einem Armen reich werden will, notwendigerweise
Mühen auf sich nehmen muss: D. h. der Sünder, der arm ist an Tugend, aber zur
himmlischen Heimat gelangen will, muss sich von den Ebenen der Gelegenheit zum
Schlechten trennen, die ihn Gott beleidigen lässt, mit so vielen Schmähungen,
mit Hass, Murren und Neid, auf dass er so ein guter Christ werde: Das bedeutet
die Verklärung Christi: Und er wurde vor ihnen verklärt; d. h. nach dem Gesetz
Gottes zu wandeln; so werden wir zu wahren Söhnen der Heiligen
Römisch-Katholischen Kirche, so erreichen wir das himmlische Jerusalem, so
kommen wir in sein Haus und treten vor sein Angesicht, bekleidet mit den
Werken, die wir im gegenwärtigen Leben getan haben, … und so werden wir im
Himmel ewig leuchten wie die Sonne, wenn wir neben Christus stehen: Und es
leuchtete sein Antlitz wie die Sonne, seine Gewänder aber wurden weiß wie
Schnee.
Quelle: Vincenzo
Criscuolo: Gli scritti del Beato Angelo d'Acri. Istituto Storico dei Capuccini,
Rom 2004, S. 149f; eigene Übersetzung
Zitat von Angelus von
Acri:
Aus einem Brief an einen Mitbruder:
Wenn Sie ihren Geist dort beruhigen wollen, wo die wahre Demut herrscht, dann
streben Sie ja nicht nach ihrer eigenen Ehre, sondern handeln in allem nach den
Zehn Geboten Gottes, nach den Vorschriften unserer Mutter, der heiligen Kirche,
nach den Versprechen, die Sie Gott mit Ihrem Gelübde gemacht haben, nach den
Räten, die die Kirche uns nach dem heiligen Evangelium gibt. Im Übrigen
gleichen Sie sich in allem dem an, was Gott will, und mit der Freude des
Herzens und in Wahrheit werden Sie sagen: Vater unser, der du bist im
Himmel; dein Wille geschehe wie im Himmel, so auf der Erde.
Quelle: Beati Angeli ab
Acrio duae litterae ineditae cum aliis de eodem memoriis. In: Analecta Ordinis
Minorum Capuccinorum, Rom 1904, S. 313ff; eigene Übersetzung
zusammengestellt von Abt
em. Dr. Emmeram Kränkl OSB,
Benediktinerabtei Schäftlarn,
für die Katholische
SonntagsZeitung
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 05.05.2022
Quellen:
• http://it.wikipedia.org/wiki/Beato_Angelo_d%27Acri
• http://www.fraticappuccini.it/personaggi/beati/angelo.shtml
• web246m.dynamic-kunden.ch/maria/unversehrt.html
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 1. Herder, Freiburg im Breisgau 1993
•
http://www.katholisch.de/aktuelles/aktuelle-artikel/37-neue-heilige-fur-die-kirche
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Angelus von Acri, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Angelo_dAcri.html, abgerufen am 29. 10. 2022
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Angelo_dAcri.html
Błogosławiony Anioł z
Acri
Błogosławiony Anioł z
Acri urodził się 19 października 1669 roku w Acri (Cosenza) jako syn Franciszka
Falcone i Diany Errico. Na chrzcie świętym nadano mu imiona Łukasz Antoni. Po
śmierci ojca jego wychowaniem i wykształceniem zajął się brat jego matki, ks.
Domenico Errico. Sądził, że po ukończeniu szkół Łukasz będzie podporą dla
matki.
On jednak w wieku
dziewiętnastu lat postanowił wstąpić do zakonu kapucynów. Wszedł na drogę, na
której miał napotkać wiele trudności zewnętrznych i wewnętrznych, opór i
sprzeciw bliskich, pokusy szatańskie, osobiste trudności. Po kilkunastu dniach
przyszedł kryzys i rozczarowanie. Wydawało mu się, że nie znalazł w zakonie
takiego ubóstwa, jakiego się spodziewał. Powrócił więc do domu. Nie odnalazł
jednak pokoju.
Wobec tego, z pokorą i odwagą, przyszedł do klasztoru kapucyńskiego w Acri, by prosić o ponowne przyjęcie do zakonu. Ojciec prowincjał zgodził się i 8 listopada 1689 roku Łukasz Antoni został ponownie przyjęty do nowicjatu.
Ale i tym razem, ulegając pokusom, niepewności i zwątpieniom, opuścił nowicjat.
Kiedy powrócił do domu zrozumiał, że się pomylił, i że nie powinien był tak
łatwo poddawać się pokusom.
Zaczął więc gorąco modlić
się i prosić Boga o łaskę rozeznania drogi. Zdobył się na odwagę i po raz
trzeci poprosił o przyjęcie do zakonu. Potrzebował pozwolenia przełożonego
generalnego. Stała się rzecz zdumiewająca - został przyjęty. Widocznie jednak
przełożeni właściwie ocenili jego powołanie i osobiste wartości. Tak więc dnia
12 listopada 1690 roku, teraz już definitywnie, przywdział habit kapucyński.
Nie znaczy to, że odtąd nie miał już trudności, że był wolny od pokus, że nie stawał przed pytaniem o dalszą drogę. Pewnego dnia, podczas obiadu, czytano życiorys br. Bernarda z Corleone. Gdy bł. Anioł znękany trudnościami i pokusami znalazł się w swojej celi zakonnej, padł do stóp krzyża i zawołał: Panie, pomóż mi!, już nie mam sił. Usłyszał głos: Postępuj tak, jak brat Bernard z Corleone!
Był to moment zwrotny, początek nowego życia. Zaczął dokładnie czytać biografię
Świętego Brata i naśladować go, zwłaszcza w modlitwie i pokucie.
Czymś zaskakującym w
życiu bł. Anioła - takie imię nosił w zakonie - był długi okres formacji i
studiów. W roku 1691 złożył pierwsze śluby, a dopiero 10 kwietnia 1700 roku, w
wieku 31 lat, po odbyciu w latach 1695-1700 studiów, został wyświęcony na
kapłana. Najprawdopodobniej potrzebował tyle czasu, by opanować pokusy i
przygotować się do przyjęcia kapłaństwa. O. Anioł dał się poznać jako wybitny i
charyzmatyczny kaznodzieja. Mówił językiem ewangelicznym, zrozumiałym dla
prostego ludu. Był nie tylko kaznodzieją, ale także poszukiwanym spowiednikiem.
Podczas misji czy rekolekcji wiele godzin spędzał w konfesjonale. Bardzo surowy
na ambonie, w konfesjonale okazywał się łagodny i miłosierny. Był spowiednikiem
nie tylko podczas misji, ale także kierownikiem duchowym kapłanów i osób
zakonnych. Sam wiele skorzystał z kierownictwa duchowego, rozumiał więc dobrze
jego znaczenie.
O. Anioł pełnił w zakonie
wiele odpowiedzialnych funkcji. Był mistrzem nowicjatu, gwardianem,
wizytatorem, członkiem zarządu prowincji, prowincjałem. Na tych stanowiskach
odznaczał się gorliwością i miłością wobec braci. Zmarł 30 listopada 1739 roku.
Papież Leon XII ogłosił go błogosławionym 18 grudnia 1825 roku.
Bł. Anioł może być patronem dla wszystkich, którzy z trudem rozpoznają swoje życiowe powołanie, patronem wytrwałości. Jego życie pokazuje, że do świętości dochodzi się dzięki łasce Bożej poprzez wytrwałą pracę nad sobą.
Wspomnienie bł. Anioła obchodzi się 31 października.
o. Andrzej Zębik OFMCap
tekst pochodzi z Dwumiesięcznika Głos Ojca Pio
SOURCE : https://www.katolik.pl/index1.php?st=artykuly&id=563
Lettre
à l'occasion de la canonisation du bienheureux Angelo d'Acri [archive]
: https://www.ofmcap.org/images/docs/lettere/angelo_d_acri/angelo_d_acri-fr.pdf
Voir aussi : http://www.traditioninaction.org/SOD/j152sd_AngelodAcri_10-30.shtml