Milano,
S. Maria dei miracoli, seconda cappella di sinistra. Anonimo, Madonna con
i santi Nazario e Celso (sec. XIV), detta "Madonna delle
lacrime" per un miracolo attribuitole, secondo cui avrebbe pianto il 13 e
14 luglio 1620. Affresco trasportato su tela, proveniente dalla preesistente
chiesetta di "S. Nazzaro in Campo".
Milano,
S. Maria dei miracoli, seconda cappella di sinistra. Anonimo, Madonna con
i santi Nazario e Celso (sec. XIV), detta "Madonna delle
lacrime" per un miracolo attribuitole, secondo cui avrebbe pianto il 13 e
14 luglio 1620. Affresco trasportato su tela, proveniente dalla preesistente
chiesetta di "S. Nazzaro in Campo". La sovrasta una tela di Francesco
Panfilo, detto "il Nuvolone" (1608-1691). Stucchi e affreschi nella
cappella sono del Cerano.
Saints Nazaire et Celse
Martyrs à
Milan (date ?)
Ce sont des martyrs inconnus, à une date inconnue, mais dont saint Ambroise retrouva les corps en 397 dans un jardin de Milan. La célébrité de saint Ambroise les rendit célèbres et le saint évêque évoqua ce qu'avaient pu être leurs tortures, habituelles à l'époque romaine. Ainsi naquit une légende sur un fait historique.
Il fait partie des saints du diocèse de Gap et d'Embrun.
À Milan, les saints martyrs Nazaire et Celse, dont saint Ambroise retrouva les
corps.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1582/Saints-Nazaire-et-Celse.html
Мученики Назарий, Гервасий, Протасий и Келсий. Константинополь. 985 г. Миниатюра Минология Василия II. Ватиканская библиотека. Рим.
SAINT NAZAIRE et SAINT
CELSE
Martyrs
(Ier siècle)
Nazaire naquit à Rome,
d'un père païen, nommé Africanus, et d'une pieuse mère nommée Perpétue, qui
avait été baptisée par saint Pierre. L'enfant répondit admirablement aux leçons
maternelles et brilla par ses vertus précoces et son innocence.
Parvenu à sa neuvième
année, Nazaire fut sollicité par son père d'abandonner le christianisme; mais
il préféra la vérité au mensonge, fut baptisé par saint Lin et devint un des
plus fervents chrétiens de Rome. Son père, irrité, employa la violence pour
vaincre sa fermeté; mais, enfin, plein d'admiration pour ce fils, il lui
fournit lui-même les moyens d'accomplir le projet hardi qu'il avait formé
d'aller prêcher la foi.
Nazaire parcourut
l'Italie, semant l'Évangile parmi les populations païennes et les édifiant par ses
vertus. A Milan, son premier soin fut d'aller visiter les martyrs Gervais et
Protais dans leur prison et de les fortifier dans la lutte par ses paroles.
Saisi lui-même comme chrétien, il est cruellement flagellé et chassé de la
ville. Près de Nice, il s'attache comme disciple un enfant nommé Celse, après
l'avoir instruit et baptisé. Nazaire et Celse ne se séparent plus. Les
conversions se multiplient d'une manière étonnante; Nazaire est de nouveau
soumis à de cruelles tortures, puis rendu à la liberté, à la condition de ne
plus reparaître dans ce pays.
Les deux saints jeunes
gens remontent alors les Alpes, traversant sans se décourager d'immenses et
solitaires forêts, des rochers inaccessibles, de rares villages où vivaient de
pauvres idolâtres, et arrivent à Embrun, où leur zèle opère des prodiges de
conversions. Vienne, Genève, Trèves entendent tour à tour leur voix, rendue
éloquente par l'amour de Jésus-Christ. Les contradictions et la persécution
donnent à leur prédication une fécondité nouvelle.
Condamnés à être noyés,
ils marchent sur les ondes comme sur une terre ferme. Après cet éclatant
miracle, Nazaire et Celse reprennent la route de Milan, où ils sont bientôt
arrêtés comme chrétiens et zélateurs de la foi. A la lecture de la sentence de
mort, ils se jettent, joyeux, dans les bras l'un de l'autre: "Quel bonheur
pour nous, s'écrie Nazaire, de recevoir aujourd'hui la palme du martyre! – Je
Vous rends grâces, ô mon Dieu, dit Celse, de ce que Vous voulez bien me
recevoir, si jeune encore, dans Votre gloire." Ils sont alors conduits sur
une place publique de Rome, où ils ont la tête tranchée, vers l'an 56 de l'ère
chrétienne.
Abbé L. Jaud, Vie
des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
SOURCE : https://sanctoral.com/fr/saints/saint_nazaire_et_saint_celse.html
Legendari
di sancti istoriado uulgar, 1497 – (Nazario e Celso) - BEIC IE4411197
Legendari di sancti istoriado uulgar. Legenda aurea, 1497 – Nazario e Cels. Biblioteca Europea di Informazione e Cultura
SAINTS NAZAIRE ET CELSE
Nazaire vient de Nazaréen qui signifie consacré, pur; séparé, fleuri, ou gardant. Dans l’homme, on trouve cinq facultés : la pensée, l’affection, l’intention, l’action et la parole. (299) Or, la pensée doit être sainte, l’affection pure, l’intention droite, l’action juste, la parole modérée. Toutes ces qualités se sont rencontrées dans le bienheureux saint Nazaire ; sa pensée fut sainte, de là il est appelé consacré; son affection pure, et il est appelé pur ; son intention droite, de là le nom de séparé; car l’intention détermine les oeuvres. Avec un oeil simple et pur tout le corps est éclairé, et avec un oeil mauvais et obscurci tout le corps est ténébreux. Ses actions furent justes, c'est pour cela qu'il est nommé fleuri, car le juste fleurira comme le lys; sa parole fut modérée, de là le nom de gardant, parce qu'il garda ses voies afin de ne point pécher par la langue.
Celse, excelsus, élevé, parce qu'il s'éleva au-dessus de lui-même; par la force de son courage il s'éleva au-dessus de la faiblesse de son jeune âge. On dit que saint Ambroise trouva la vie et la relation du martyre de ces deux saints dans le livre des saints Gervais et Protais; maison lit dans quelques ouvrages qu'un philosophe plein de dévotion à saint Nazaire a écrit son martyre que Cératius plaça à leur chevet en ensevelissant les corps de ces saints (Bréviaire romain.)
Nazaire était,fils d'uni personnage très illustre, mais juif nommé Africanus et de la bienheureuse Perpétue, femme très chrétienne et d'une famille des plus distinguées de Rome. Elle avait été baptisée par l’apôtre saint Pierre. A l’âge de neuf ans, Nazaire était fort étonné de voir son père et sa mère apporter tant de divergence dans leurs pratiques religieuses ; puisque sa mère suivait la loi du baptême et son père la loi du sabbat. Il balançait beaucoup sur le parti auquel il se rattacherait, car l’un et l’autre de ses parents s'efforçaient de l’attirer à sa croyance. Enfin Dieu permit qu'il marchât sur les traces de sa mère, et il reçut le saint baptême du bienheureux Lin, pape. Son père, en ayant été instruit, tenta de le détourner de sa sainte résolution, en lui exposant, l’un après l’autre, les différents tourments qu'on infligeait aux chrétiens. Quant au fait de son baptême qu'on dit, lui avoir été conféré par le pape saint Lin, l’on veut dire sans doute que celui-ci devait être pape plus tard, car il ne l’était pas encore. Puisque, comme, il sera facile de s'en convaincre par la suite, saint Nazaire vécut nombre d'années après son baptême et fut martyrisé par Néron qui fit crucifier saint Pierre, la dernière année de son règne ; or, saint Lin fut pape après la mort de saint Pierre. Au lieu de céder aux instances de son père, Nazaire prêchait J.-C. avec la plus grande constance; alors ses parents, qui craignaient beaucoup qu'il ne fût tué, obtinrent par leurs prières qu'il sortirait de la ville de Rome; il prit donc sept sommiers chargés des richesses de ses parents, parcourut les villes d'Italie et donna tout aux pauvres. Dix ans après son départ, il vint à Plaisance et de là à Milan où il trouva détenus en prison saint Gervais et saint Protais. Or, quand on apprit que Nazaire encourageait ces martyrs, on le traîna aussitôt an préfet et comme il persistait à confesser J.-C., il fut battu de verges et chassé de la ville. Tandis qu'il allait d'un lieu à un autre, sa mère, qui était morte, lui apparut et après l’avoir encouragé, elle l’avertit de se diriger, vers les Gaules: Quand il arriva à une ville de la Gaule nommée Gemellus (Genève), il y convertit beaucoup de monde; et une damé lui offrit son fils nommé. Celse qui, était un charmant enfant, avec prière de le baptiser et de l’emmener avec lui. Quand le préfet des Gaules apprit cela, il le fit prendre avec Celse ; on lui lia les mains derrière le dos; on lui attacha une chaîne au cou et on le jeta en prison afin que le lendemain il fût tourmenté dans les supplices. Mais la femme du préfet envoya dire à son mari que c'était une injustice de condamner à mort des innocents ; et qu'il ne fallait pas se charger de la vengeance des dieux tout-puissants. Le président se rendit à ces paroles; il renvoya les saints absous, en leur recommandant expressément de ne pas prêcher dans la ville. Nazaire vint donc à Trèves où le premier il annonça J.-C. Après y avoir converti beaucoup de personnes à la foi, il s'y bâtit une église. Corneille, vicaire de Néron,.instruit de cela, le manda à cet empereur qui envoya cent hommes pour le prendre. Ils le trouvèrent à côté de l’oratoire qu'il s'était construit, lui lièrent les mains et lui dirent : « Le grand Néron t'appelle. » Nazaire leur répondit. « Un roi inconvenant a des soldats inconvenants ; car à votre arrivée pourquoi ne m’avez-vous pas dit honnêtement : Néron t'appelle ? je serais venu. » Ils le conduisirent donc enchaîné à Néron. Quant au petit Celse qui pleurait, ils lui donnaient des soufflets pour le forcer de suivre. Néron, les ayant vus, les fit mettre en prison, jusqu'à ce qu'il eût réfléchi sur la manière de les faire périr. Dans cet intervalle, une fois que Néron avait envoyé des chasseurs pour prendre des bêtes sauvages, une troupe de ces animaux entra subitement dans le verger de ce prince, où elle blessa beaucoup de personnes et en tua nombre d'autres, au point que Néron effrayé prit la fuite et rentra dans son palais, après, s'être fait une blessure au pied. La douleur, le retint de longues journées couché ; enfin il se souvint de Nazaire et de Celse ; il pensa que les dieux étaient irrités contre lui pour avoir laissé vivre si longtemps ces prisonniers. Par l’ordre donc de l’empereur, des; soldats firent sortir Nazaire de la prison, en le chassant à coups de pied, et Celse en le frappant; et ils les amenèrent devant l’empereur. Néron, voyant la figure de Nazaire brillante comme le soleil, su crut le jouet d'une illusion et lui- ordonna de cesser ses sortilèges, puis de sacrifier aux dieux. Nazaire ayant été conduit au temple, pria tout le inonde de se retirer, et pendant qu'il y faisait sa prière, toutes les idoles furent brisées. A cette nouvelle, Néron ordonna de le précipiter dans lamer, avec ordre de le reprendre, s'il parvenait à s'échapper, de le faire mourir ensuite dans les flammes et de jeter ses cendrés dans la mer. Nazaire donc et le jeune Celse sont embarqués sur un navire, et quand ils eurent atteint la haute mer, ils furent précipités dans les flots. Mais aussitôt il s'éleva autour du bâtiment une tempête extraordinaire, quand le plus grand calme régnait autour des saints. Les matelots craignaient de périr et se repentaient des méchancetés qu'ils avaient commises contre les martyrs, mais voici que Nazaire : avec le petit Celse leur apparaît marchant d'un air gai sur les eaux, et monte sur le navire (Les matelots croyaient déjà en Dieu.) Nazaire par une prière calma les flots, et vint de là avec eux débarquer auprès de la ville de Gênes éloignée de six cents pas. Après y avoir, prêché longtemps, il vint enfin à Milan où il avait laissé saint Gervais et saint Prôtais. Lorsque le préfet Anolinus l’eut appris, il l’envoya en exil et Celse resta dans la maison d'une dame. Quant à Nazaire il revint à Rome où il trouva son père déjà parvenu à la vieillesse et chrétien. Il lui demanda comment il avait été converti. Son père lui dit que saint Pierre, apôtre,lui était apparu et lui avait donné le conseil de suivre sa femme et son fils qui l’avaient précédé dans la foi de J,-C. Ensuite Nazaire, après avoir éprouvé de mauvais traitements, à Milan, d'oie il avait été envoyé à Rome, est forcé par les prêtres des idoles de revenir et il y fut traduit devant le président avec l’enfant. On le conduisit hors de la porte de Rome dans un lieu appelé les Trois Murs, et il fut décapité avec le jeune Celse. Les chrétiens enlevèrent leurs corps et les placèrent dans leurs jardins; mais cette nuit-là, même, les martyrs apparurent à un saint homme nommé Cératius et lui recommandèrent d'ensevelir leurs corps dans un endroit retiré de sa maison, par rapport. à l’empereur. Cératius leur dit : « Je vous en prie, mes seigneurs, guérissez auparavant ma fille paralytique. » Et comme elle fut guérie à l’instant, il prit leurs corps et les ensevelit comme ils le lui avaient recommandé. Longemps après le Seigneur révéla à saint Ambroise ou se trouvaient. leurs restes. Celui-ci laissa Celse où il était. Le corps de Nazaire fut trouvé avec son sang frais comme s'il venait d'eue enseveli, et répandant, une merveilleuse odeur ; il était entier, sans corruption, avec ses cheveux et sa barbe. Il en fit la translation à l’église des apôtres et l’ensevelit avec honneur. Dans la suite il fit aussi l’élévation de saint Celse qu'il plaça dans la même église. Ils souffrirent sous Néron, qui commença, à régner vers l’an du Seigneur 57.
Au sujet de ce martyr,
voici ce que saint Ambroise dit dans la Préface : « Le saint
martyr Nazaire, illustre par le sang généreux qu'il a répandu, a mérité de
monter au royaume du ciel. En souffrant tout ce que les tourments ont de plus
cruel, il surmontait la ragé des tyrans par sa constance et il ne céda jamais
devant les menaces des persécuteurs, car il avait pour le soutenir au milieu de
ses combats N.-S. J-C. qui combattait avec lui. Alors il est conduit au
temple pour immoler aux idoles profanes; mais fort du secours divin, il est à
peine entré, que ces simulacres sont réduits par lui en poussière. Pour ce
fait, il est conduit au milieu de la mer, et, soutenu par les anges, il marche
à pied sec sur les flots. O heureux et noble :combattant du Seigneur qui en
attaquant le prince du monde a rendu une multitude innombrable de peuple
participante de la vie éternelle ! O grand et ineffable mystère, qu'il y ait
plus de joie dans l’Église de ce qu'ils ont mérité le salut, qu'il n'y a
d'allégresse dans le monde pour les avoir punis! O bienheureuse mère qui tire
de la gloire des tourments de ses enfants qu'elle conduit au tombeau sans
pleurs et sans gémissements, et sans cesser de célébrer leurs louanges quand
ils sont passés aux royaumes célestes! O témoin merveilleux, resplendissant
d'un éclat céleste, dont les vertus répandent une odeur plus pénétrante et plus
suave que les aromates de Saba ! » — Saint Ambroise, lors de l’invention de ce
saint, le proposa comme patron, et médecin, comme le défenseur de la foi, et le
champion des combats sacrés.
Elle était cachée depuis
longtemps dans la poussière cette dragme trouvée avec la lumière que
te prête l’assistance merveilleuse du ciel : afin, ô Jésus que les récompenses
que vous accordez à tous vos élus soient manifestées et que l’œil de l’homme
puisse voir les visages des anges.
LA LÉGENDE DORÉE de
Jacques de VORAGINE, nouvellement traduite en français avec introduction,
notices, notes et recherches sur les sources par l'ABBÉ J.-B. M. ROZE, Chanoine
Honoraire de la cathédrale d'Amiens. Édouard Rouveyre, Éditeur, 76, Rue
de Seine, 76. PARIS MDCCCCII
SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/voragine/tome02/103.htm
Saints Nazaire et Celse
Le même jour, l’Église célèbre deux martyrs du Bas Empire ainsi que deux Papes, dont seul Saint Victor est martyr. La messe est celle de plusieurs Martyrs I, sauf les oraisons et la première lecture.
Les saints Nazaire et
Celse sont deux martyrs milanais, dont le culte fut mis en honneur par
saint Ambroise, mais il n’est pas certain que quelque lien ait existé entre eux
leur vivant. Le martyrologe hiéronymien les mentionne au 28 juillet, qui est le
jour de leur fête à Milan. Dès le Ve siècle, les reliques de saint Nazaire
furent partagées entre de nombreuses églises. On en trouve à Brescia, à
Ravenne, à Rome où une basilique avait été érigée sous le titre des saint Nabor
et Nazaire, mais aussi à Nole, en Sardaigne, à Constantinople, en Afrique et
même in vico quodam du territoire de Nantes, qui ne saurait être que l’actuel
port de Saint-Nazaire. Bien que le nom de Nazaire soit inscrit au IXe siècle
dans le calendrier de Naples et les noms de Nazaire et de Celse dans tous les
martyrologes francs à partir de Florus, il faut attendre le XIe siècle pour
voir la fête des deux martyrs milanais connaître une certaine extension.
Celle-ci atteint surtout la France et l’Italie du nord, elle touche moins les
Pays germaniques et n’atteint guère l’Angleterre. C’est précisément au XIe
siècle que sa célébration est attestée à Rome. Elle s’y développe au XIIe,
époque où elle est reçue au Latran et au Vatican.
Certains manuscrits du
Hiéronymien, à la suite du Liber Pontificalis, inscrivent le natale du pape
Victor Ier(189-199) au 28 juillet. C’est la date que devaient choisir les
calendriers du Latran et du Vatican pour fêter ce pontife, mais ils ont eu tort
de suivre le Liber Pontificalis pour lui conférer le titre de martyr, car il
est peu probable que Victor Ier ait péri de mort violente. Fête au XIIe siècle.
Saint Innocent Ier,
contemporain de St Augustin, de St Jérôme et de St Jean Chrysostome. Mort en
417. Fête au XIIIe siècle.
Leçons des Matines avant
1960.
Au deuxième nocturne.
Quatrième leçon. Nazaire,
baptisé par le Pape saint Lin, passa en Gaule et y baptisa le jeune Celse,
qu’il avait pieusement instruit des préceptes chrétiens : ils allèrent ensemble
à Trêves, et pendant la persécution de Néron, ils furent jetés tous les deux à
la mer, mais ils en sortirent miraculeusement. Ils vinrent ensuite à Milan ;
comme ils répandaient la foi du Christ, et confessaient sa divinité avec la plus
grande constance, le préfet Anolinus leur fit trancher la tête ; leurs corps,
ensevelis en dehors de la porte Romaine, y restèrent longtemps, mais, sur une
indication céleste, saint Ambroise les découvrit, portant les traces d’un sang
aussi vermeil que s’ils avaient souffert le martyre tout récemment ; ils furent
transportés à Rome et renfermés dans un sépulcre honorable.
Cinquième leçon. Victor,
né en Afrique, gouverna l’Église sous l’empereur Sévère. Il confirma le décret
de Pie Ier, réglant que Pâques serait célébrée le dimanche ; dans le but de
faire passer cette loi dans la pratique, il se tint des conciles en beaucoup de
lieux ; le premier synode de Nicée décréta enfin qu’on célébrerait la fête de
Pâques après la quatorzième lune, afin que les Chrétiens ne parussent pas
imiter les Juifs. Le Pape Victor décida qu’on pourrait baptiser en cas de
nécessité avec n’importe quelle eau, pourvu qu’elle fût naturelle. Il rejeta du
sein de l’Église le corroyeur byzantin Théodote, qui prétendait que le Christ n’avait
été qu’un homme, écrivit un traité sur la solennité pascale et quelques autres
opuscules. En deux ordinations faites au mois de décembre, il ordonna quatre
Prêtres, sept Diacres et sacra douze Évêques pour divers lieux. Ayant reçu la
couronne du martyre, il fut enseveli au Vatican, le cinq des calendes d’août,
après avoir siégé neuf ans, un mois et vingt-huit jours.
Sixième leçon. Innocent,
d’Albano, vécut au temps de saint Augustin et de saint Jérôme. Celui-ci,
écrivant à la vierge Démétriade, disait de lui : « Gardez la foi de saint
Innocent, qui siège sur la chaire apostolique, et qui est le successeur et le
fils spirituel d’Anastase, d’heureuse mémoire ; ne recevez pas une autre
doctrine, si sage et si séduisante qu’elle paraisse. » L’écrivain Orose,
comparant Innocent au juste Lot que la divine Providence a préservé, dit que ce
Pape fut amené à Ravenne pour qu’il eût la vie sauve et ne vît pas la ruine du
peuple romain. Après la condamnation de Pelage et de Célestius, il porta ce
décret au sujet de leurs hérésies : qu’il fallait régénérer par le baptême les
petits enfants, fussent-ils nés d’une mère chrétienne, afin de purifier en eux
au moyen de cette régénération spirituelle, la souillure contractée par la
génération naturelle. Il approuva aussi le jeûne du samedi, en mémoire de la
sépulture de notre Seigneur. Il siégea quinze ans, un mois et dix jours. En
quatorze ordinations au mois de décembre, il ordonna trente Prêtres, quinze
diacres, et sacra cinquante-quatre Évêques pour divers lieux. Il fut enseveli
dans le cimetière nommé : Ad Ursum pileatum.
Au troisième nocturne.
Lecture du saint Évangile
selon saint Luc. Cap. 21, 9-19.
En ce temps-là : Jésus
dit à ses disciples : Lorsque vous entendrez parler de guerres et de séditions,
ne soyez pas effrayés ; car il faut que ces choses arrivent d’abord, mais ce ne
sera pas encore aussitôt la fin [1]. Et le reste.
Homélie de saint
Grégoire, Pape. Homilia 35 in Evangelia
Septième leçon. Notre
Seigneur et Rédempteur annonce les calamités qui doivent précéder la fin du
monde, afin qu’au moment où elles viendront, elles causent d’autant moins de
trouble qu’elles auront été connues à l’avance. Les traits dont on prévoit
l’atteinte sont, en effet, moins dangereux ; et les maux de ce monde nous
semblent plus supportables quand la prévoyance nous munit contre eux comme d’un
bouclier. Voici donc ce que nous dit le Sauveur : « Quand vous entendrez parler
de guerres et de séditions, n’en soyez point effrayés, il faut auparavant que
ces choses arrivent ; mais ce n’est pas encore sitôt la fin ». Il faut peser
ces paroles par lesquelles notre Rédempteur nous déclare ce que nous aurons à
souffrir, soit au dedans soit au dehors. En effet, par guerres, on désigne des
combats contre les ennemis extérieurs, et par séditions, des luttes entre
concitoyens. Afin donc de nous faire entendre que nous rencontrerons des sujets
de trouble au dedans comme au dehors, Jésus-Christ nous dit que nous aurons à
souffrir des peines de la part de nos ennemis, et d’autres de la part de nos
frères.
Huitième leçon. Mais
parce que la fin ne suivra pas immédiatement ces maux qui auront lieu d’abord,
le Seigneur ajoute : « Une nation se soulèvera contre une nation, un royaume
contre un royaume. Il y aura de grands tremblements de terre en divers lieux,
et des pestes et des famines, et des signes effrayants dans le ciel, et de
grands prodiges ». Beaucoup de tribulations préviennent la dernière tribulation
; et les calamités qui se succèdent alors en si grand nombre sont l’indice des
maux éternels, réservés aux méchants. Aussi, après les guerres et les
séditions, n’est-ce pas encore la fin. Un grand nombre de malheurs doivent la
précéder, afin qu’ils puissent faire présager le malheur qui n’aura pas de fin.
Neuvième leçon. Après
avoir énuméré tant de signes de la perturbation finale, il nous faut maintenant
considérer brièvement chacun d’eux en particulier, puisque nécessairement, nous
subirons ces maux qui nous viennent les uns du ciel, les autres de la terre ;
ceux-ci des éléments, ceux-là des hommes. Notre Seigneur dit : « Une nation se
soulèvera contre une autre nation » : voilà la perturbation venant des hommes.
« Il y aura de grands tremblements de terre en divers lieux », c’est la colère
divine qui éclate d’en haut. « Il y aura des pestes », c’est la désorganisation
se manifestant dans les corps ; « de la famine » : cela vient de la stérilité
de la terre ; « des signes effrayants dans le ciel et des tempêtes » ; ce sont
les troubles atmosphériques. Parce que toutes choses doivent être détruites, il
se produira avant cette consommation des troubles universels et nous qui avons
par le péché abusé de toutes les créatures, nous les verrons servir toutes à
notre châtiment, afin que cette parole s’accomplisse : « Toute la terre
combattra avec lui contre les insensés » [2].
[1] Le Sauveur nous
engage à conserver pendant les guerres qui précéderont la fin des temps, la
sérénité qui découle de la confiance en Dieu. Or, cette sérénité chrétienne a
brillé de tout son éclat dans les martyrs et les confesseurs durant les
persécutions qui furent une guerre sans merci livrée au christianisme.
[2] Sap. 5, 21.
Giovanni Antonio Merli (attribué
à), Saint Nazaire, fresque, 1480.
San
Nazario, Affresco, Chiesa Nazario, Abbazia San Nazzaro (NO)
Giovanni Antonio Merli (?), Saint
Nazario on a horse, fresco, 1480. St. Nazzaro and Celso Abbey, San Nazzaro Sesia, Novara,
Italy.
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
La gloire de l’Église de
Milan, Nazaire et Celse apparaissent au Cycle en ce jour. Oubliés trois siècles
dans l’obscurité de la tombe qui, au temps de Néron, avait caché leurs
dépouilles sacrées, ils reçoivent maintenant les hommages de l’Orient et de
l’Occident réunis dans leur culte. Neuf ans s’étaient écoulés depuis la journée
triomphale où, non moins ignorés de la ville témoin jadis de leurs combats,
Gervais et Protais étaient venus, comme d’eux-mêmes, se ranger près d’un illustre
Pontife attaqué pour la divine consubstantialité du même Christ qui avait eu
leur amour et leur foi. Ambroise, que le martyre fuyait, mais qu’aimaient les
Martyrs, était près de recevoir la blanche couronne réservée à ses œuvres
saintes, quand le ciel lui révéla le nouveau trésor dont la découverte allait,
une fois de plus, « illustrer les temps de son épiscopat » [3]. Théodose
n’était plus ; Ambroise allait mourir ; partout déjà les Barbares se
montraient. Mais comme si, avec la menace de la destruction imminente de
l’ancien monde, l’heure de la première résurrection dont parle saint Jean eût
sonné, les Martyrs se levaient de leurs tombes, et ils allaient régner mille
ans avec le Christ sur un monde renouvelé [4].
Elle est tombée, elle est
tombée la grande Babylone qui abreuvait tous les peuples du vin de sa
fornication, et dans laquelle s’est trouvé tout le sang des saints qui furent
tués sur la terre [5]. Le grand Pape saint Innocent Ier, dont la mémoire semble
venir aujourd’hui compléter tout exprès celle des Martyrs, n’est-il pas là pour
rendre en effet témoignage du cataclysme dans lequel, aux jours de son
pontificat, Rome païenne périt enfin et fit place entière à la Jérusalem
nouvelle descendue des cieux [6] ? Pas plus que l’antique Sion, la Rome des
Césars ne s’était rendue aux avances du Dieu qui pouvait seul répondre à ses
espérances d’immortalité. Depuis même le triomphe de la Croix sous Constantin,
aucune ville de l’empire n’était restée si opiniâtrement éprise des idoles aux
pieds desquelles avait coulé par sa criminelle folie, tant qu’elle était
demeurée libre, le sang généreux qui aurait pu renouveler sa jeunesse. Après
pourtant la défaite de ses vains simulacres, la patience divine s’était résolue
de l’attendre un siècle entier, dont les dix dernières années ne furent qu’une
suite de menaces salutaires et d’interventions miséricordieuses, où se montrait
ce Christ qu’elle s’obstinait à repousser. Or les marches et contremarches des
Goths, alliés la veille, ennemis le lendemain, promenant l’anarchie, furent
l’occasion pour elle de revenir aux superstitions que les empereurs chrétiens
ne toléraient plus ; et l’on vit sa sénile démence sourire à la liberté que le
siège mis par Alaric devant ses murs rendait aux aruspices toscans, venus à son
secours, d’y rétablir le culte des dieux. Le réveil fut terrible, lorsqu’au
matin du 24 août 410, le vrai Dieu des armées prit sa revanche enfin, et qu’on
vit la foudre, tandis que les Barbares massacraient et pillaient, mettre en feu
la ville et pulvériser les statues dans lesquelles si longtemps elle avait mis
sa confiance et sa gloire.
Les justiciers de Dieu,
renversant Babylone, avaient respecté la tombe des deux fondateurs de la Rome
éternelle. Sur ces fondements apostoliques, Innocent reprit en sous-œuvre
l’édification de la cité sainte. Bientôt, sur les sept collines purifiées par
le feu, elle reparaissait plus éclatante que jamais comme le foyer prédestiné
du monde des intelligences. C’est en l’année 417, dernière du pontificat
d’Innocent, que retentissait dans l’Église l’acclamation d’Augustin à la
condamnation portée contre l’hérésie pélagienne : « Des lettres de Rome sont
arrivées ; la cause est finie » [7].
Les conciles de Carthage
et de Milève qui, dans la circonstance, avaient sollicité du Siège apostolique
la confirmation de leurs décrets, ne faisaient en cela, du reste, que reprendre
la tradition ininterrompue des Églises à l’égard de la suréminente principauté
[8] reconnue par toutes à leur Maîtresse et Mère. C’est ce qu’atteste
éloquemment le saint Pape Victor, associé aux Martyrs dans la Liturgie de ce
jour. Son grand nom nous rappelle en effet les conciles qui, par son ordre, se
tinrent au second siècle dans l’Église entière au sujet de la Pâque ; la
condamnation exécutée ou projetée par lui contre les Églises d’Asie, sans que
personne méconnût le droit qu’il avait de la prononcer ; enfin les anathèmes
incontestés dont il frappa Montan et les précurseurs d’Arius.
Glorieux élus qui, soit
par l’effusion de votre sang dans l’arène, soit par les décrets rendus sur le
Siège apostolique, avez exalté la foi du Seigneur, bénissez nos prières.
Donnez-nous de comprendre l’enseignement qui résulte pour nous de votre
rencontre au Cycle sacré. Ni martyrs, ni pontifes, nous pouvons mériter
pourtant d’être associés à votre gloire ; car le motif qui explique votre
commun rendez-vous dans la béatitude en ce jour, doit être aussi pour chacun de
nous, à des degrés divers, la raison du salut : dans le Christ Jésus, rien ne
vaut, dit l’Apôtre, que la foi qui opère parla charité [9] ; c’est uniquement
de cette foi, pour laquelle vous avez travaillé ou souffert, que nous aussi
espérons la justice [10] et attendons la couronne [11].
Nazaire, qui aviez tout
quitté pour annoncer le Christ aux contrées qui ne le connaissaient pas ; Celse
qui, tout enfant, ne craignîtes point de sacrifier comme lui au Seigneur Jésus
votre famille, votre pays, votre vie même : obtenez-nous l’estime du trésor que
tout fidèle est appelé à faire valoir par la confession des œuvres et de la
louange. Victor, gardien jaloux des traditions de cette divine louange en ce
qui regarde le jour de la solennité des solennités, vengeur de l’Homme-Dieu
dans sa nature divine ; Innocent, oracle incorruptible de la grâce du Christ
Sauveur, témoin aussi de ses inexorables justices : apprenez-nous et la
confiance et la crainte, et la rectitude de la croyance et la susceptibilité
qui sied au chrétien en ce qui touche cette foi, fondement unique pour lui de
la justice et de l’amour. Martyrs et Pontifes, ensemble attirez-nous parla voie
droite qui mène au ciel.
[3] Ambr. Ep. XXII.
[4] Apoc. XX, 1-7.
[5] Ibid. XIV, 8 ; XVIII,
2, 24.
[6] Ibid. XXI.
[7] Aug. Sermo CXXXI, De
verbis Apost. II.
[8] Iren. Adv. haeres.
III, III.
[9] Gal. V, 6.
[10] Ibid. 5.
[11] II Tim. IV, 8.
Caltignaga
Chiesa Nazzaro e Celso Abside San Nazzaro
Giovanni de Campo, St. Nazzaro and the donor, frescoes of the apse, 1461, Caltignaga, Chiesa dei Santi Nazzaro e Celso (Sologno)
Giovanni
de Campo, San Celso, 1461, Caltignaga, Chiesa dei Santi Nazzaro e Celso,
Sologno
Giovanni
de Campo, St. Celso, frescoes of the apse, 1461, Caltignaga, Chiesa dei
Santi Nazzaro e Celso (Sologno)
Bhx cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Les saints Nazaire et
Celse, martyrs.
Les corps des martyrs
Nazaire et Celse étaient ensevelis dans un jardin hors de Milan, quand, en 395,
ils furent retrouvés par saint Ambroise. On découvrit d’abord le cadavre de
Nazaire, parfaitement conservé ; la tête était détachée du buste et le sang était
vermeil et frais comme s’il venait d’être versé.
Après avoir déposé les
restes du martyr sur une litière, saint Ambroise alla prier dans une autre
partie du jardin où l’on creusa immédiatement. Le corps du petit Celse apparut
; plus tard les Actes le mirent en relation avec Nazaire et en firent même son
disciple.
Le corps de saint Nazaire
fut transféré par Ambroise dans la nouvelle basilique des Apôtres, appelée
aussi Romaine, et Dieu l’y honora immédiatement par la délivrance instantanée
d’un énergumène.
Ambroise composa, en
l’honneur du saint martyr, une célèbre inscription métrique, qui fut transcrite
par les anciens compilateurs de recueils d’épigraphie et que nous avons déjà
citée le 12 juin, date à laquelle l’Église mentionne l’invention des saintes
Reliques.
Il semble que le corps de
saint Celse ait été laissé par Ambroise au lieu où il fut retrouvé ; il est
certain qu’il ne fut pas transporté à la basilique Romaine. Cependant en son
honneur on éleva plus tard une basilique in campo à côté de laquelle, au XIe
siècle, l’archevêque Landolphe fonda aussi un monastère.
De Milan, le culte des
deux martyrs se répandit vite dans tout le monde romain du Bas-Empire. Pour
abriter convenablement une parcelle de leurs reliques, Constantinople, peut-être
dès le temps d’Honorius et d’Arcadius, éleva un temple dédié à saint Nazaire.
Comme il le chante
lui-même dans son XXIVe poème, saint Paulin de Nole déposa les reliques de
saint Nazaire dans la basilique de Saint-Félix.
Hic et Nazarius Martyr,
quem munere fido
Nobilis Ambrosii,
substrata mente recepi,
Culmina Felicis dignatur
et ipse cohospes
Fraternisque domos
privatis sedibus addit.
Saint Gaudence fit de
même à Brescia ; Galla Placidia érigea aux saints Nazaire et Celse une chapelle
à Ravenne, et enfin le pape Symmaque envoya aussi des reliques de Nazaire aux
évêques africains relégués en Sardaigne.
Nous tirons du Canon
grec, en l’honneur de saint Nazaire, ces odes rapportées par les Bollandistes
[12] :
Antiqua Roma tua predicat
certamina, o multarum palmarum victor, Nazari ; at nova Roma (Cpolis) canit tua
prodigia per sacras Reliquias tuas quas possidet, inter fideles perpetrata.
Ritu fontis, unguenta
gratiæ profundens, divinus ille Nazarius invitat omnes qui ad eum religiose
confugiunt, ut hauriant ex se lucem atque munditiam mentis.
Le même jour. Saint
Victor, pape (189-198-199).
Le pape Victor — le
treizième depuis saint Pierre — est célèbre dans l’histoire ecclésiastique des
trois premiers siècles par ses encycliques adressées à toutes les Églises, et
dans lesquelles il convoquait des synodes pour régler la question de la date de
Pâques. Même les évêques des contrées les plus éloignées de l’Asie Mineure
obéirent à l’ordre papal et envoyèrent leur vote à Rome, vote qui cependant
différait de l’usage romain. Il s’en fallut de peu que cela ne provoquât un
schisme. Pour étendre, en effet, à tout le monde, l’unité liturgique romaine
relativement au jour de la célébration de la fête de Pâques, le pape Victor
voulait que les Asiatiques renonçassent à leur tradition qui remontait à saint
Jean l’Évangéliste ; et comme ils avaient de la répugnance à obéir, le Pontife
les menaça de les séparer de sa Communion. Irénée de Lyon s’interposa à propos
comme pacificateur, et pour le moment l’affaire n’eut pas de suite.
Dans cet épisode de la
vie du pape Victor, les historiens reconnaissent un acte propre de la primauté
pontificale, que tous les Orientaux à cette époque tenaient pour indiscutable.
Victor était né en
Afrique, ce qui explique sa nature ardente. Saint Jérôme lui attribue mediocria
de religione volumina, et pour cette raison lui reconnaît le mérite d’avoir été
le plus ancien auteur ecclésiastique latin.
Victor fut enseveli au
Vatican près de saint Pierre, et son nom est mentionné dans le martyrologe
d’Adon, qui lui attribue la gloire du martyre, dont ne dit rien le Liber
Pontificalis.
Le même jour (28
juillet). Saint Innocent, pape et confesseur.
Saint Innocent Ier
(402-417), qui prit une part si énergique à la défense de saint Jean
Chrysostome persécuté, fut chargé du pontificat romain en des temps très
calamiteux, alors qu’Alaric assiégeait et saccageait cette Ville éternelle qui
s’était jadis assujetti le monde.
Pour sauver son peuple
romain fatigué du long siège, le Pape accepta d’aller comme ambassadeur à
Ravenne où résidait alors l’empereur Honorius. Par cet éloignement de la
capitale, le Seigneur voulut certainement épargner au saint Pontife les
horreurs du massacre ; car tandis qu’Innocent était à Ravenne, envoyé par le
Sénat romain pour amener l’empereur Honorius à se mettre d’accord avec le roi
des Goths, la capitale du monde fut prise et dévastée par les barbares. Orose a
comparé Innocent au juste Lot que Dieu fit sortir de Sodome avant que la ville
fût enveloppée d’un déluge de feu. Dans l’histoire de la liturgie, une lettre
d’Innocent Ier à Decentius, évêque de Gubbio, est restée célèbre. Ce dernier
l’avait interrogé sur différentes questions relatives aux diptyques, au baiser
de paix et au sacrum fermentum, qu’en ce temps les évêques faisaient distribuer
dans les paroisses de leurs cités épiscopales.
Saint Innocent mourut le
12 mars 417 et fut enseveli près de son prédécesseur Anastase, dans le
cimetière de Pontien, ad ursum pileatum. Les itinéraires le mentionnent tous en
ce lieu, d’où Serge II transporta ses reliques au Titre d’Equitius.
Dans le musée du Latran
est conservée l’inscription suivante, qui mentionne Innocent Ier :
TEMPORIBVS • SANCTI
INNOCENTI • EPISCOPI
PROCLINVS • ET • VRSVS •
PRÆSBB
TITVLI • BYZANTI
SANCTO•MARTYRI
SEBASTIANO • EX • VOTO •
FECERVNT
Nous devons aussi
mentionner le gracieux poème consacré par la moniale Rosvita aux reliques des
papes Anastase et Innocent, qui avaient été demandées à Serge II par Landulphe,
duc de Saxe. Le Pape répond :
Hic duo rectores fuerant
aliquando patentes.
Præsul Anastasius sedis
sanctissimus huius,
Et coapostolicus sacer
Innocentius eius,
Qui post pastorem Petrum
Paulumque magistrum
Ecclesiæ, mentis celebres
fulsere supremis.
Quorum tam magna
servantur corpora cura,
Hactenus a cunctis huius
rectoribus urbis,
Ut nec particulam
quisquam subtraxerit unquam,
Pleno membrorum numero
remanente sacrorum.
Une seule messe réunit
aujourd’hui les quatre saints dont nous venons de parler. Elle ne se trouve pas
dans les anciens Sacramentaires, et pour ce qui regarde spécialement le martyr
Nazaire de Milan, la commémoration de ce jour est une simple répétition de sa
fête déjà célébrée le 12 juin.
La Messe.
La messe est du Commun,
sauf les collectes et la première lecture.
Prière. — « Que la
sainteté de Nazaire, Celse, Victor et Innocent couronnée par vous, Seigneur,
nous défende, et implore votre secours pour notre faiblesse ». Nous avons
traduit par sainteté couronnée au ciel les mots du Missel : confessio beata.
Durant la vie présente, nous devons tous confesser notre foi à travers les
mille croix, contradictions et peines qui composent notre vie. Si cette
confession n’est pas sanglante, elle n’en est pas moins douloureuse et elle
est, en son temps, glorifiée par Dieu dans le ciel.
La lecture est tirée de
la Sagesse (X, 17-20). Le Seigneur fait passer par la mer Rouge les Hébreux et
les Égyptiens, c’est-à-dire les bons comme les méchants. Pour les bons,
l’épreuve est l’occasion du mérite et de la gloire ; pour les méchants au
contraire, à cause de leur répulsion à l’endroit de la grâce divine, l’épreuve
est, le plus souvent, une nouvelle occasion d’une obstination plus impie dans
leur haine du Seigneur et de sa Providence.
Sur les oblations. — «
Faites, Seigneur, que ces dons offerts en l’honneur de vos saints Nazaire,
Celse, Victor et Innocent vous soient agréables, et que leur réception nous
procure la vie éternelle ». Que d’intentions, quel trésor de richesse
spirituelle dans l’unique sacrifice de la Loi nouvelle ! Tandis qu’il rend à
Dieu tout l’honneur et l’action de grâces dont Il est digne, il célèbre aussi
les gloires et les mérites des saints, soulage dans ses peines l’Église
souffrante, expie les fautes des mortels et, réunissant les membres de l’Église
de la terre à leur Chef mystique qui les précède dans la Patrie, il leur
imprime le sceau de la Divinité.
Après la Communion. — «
Apaisez-vous, Seigneur, grâce à la médiation de vos saints Nazaire, Celse,
Victor et Innocent, afin que le sacrement célébré dans le temps ait son
accomplissement dans l’éternité ». Ici bas, l’Eucharistie est le gage de notre
future résurrection dans la gloire, parce que l’union du Christ à l’âme au
moyen de la grâce est la figure de cette autre union définitive et parfaite,
qui se réalisera quand Deus cum eis erit eorum Deus [13], comme le dit saint
Jean en parlant des saints.
[12] Act. SS. lulii, t.
VI, 512.
[13] Apoc. 21, 3 : Et
Dieu avec eux sera leur Dieu.
Chiesa
di Nostra Signora dell'Assunta e di San Nazario e Celso, Voltaggio, Piemonte,
Italia
Dom Pius Parsch, Le
guide dans l’année liturgique
Les martyrs traversent la
Mer Rouge.
Nous avons ici un des
rares cas où l’on fête ensemble des saints de conditions diverses.
1. Saints Nazaire et
Celse, Victor 1er et Innocent 1er. — Jour de mort : 28 juillet, mais non la
même année. Tombeaux : celui des deux premiers à Milan ; les deux autres à Rome
(Saint-Pierre). Leur vie : Ces quatre saints appartinrent à des situations et
des temps différents.
Nazaire reçut le baptême
de saint Lin. Il instruisit et baptisa lui-même le jeune Celse. Ensemble ils
allèrent à Trèves et à Milan où ils périrent, décapités, pour leur foi (vers
68). Les restes de saint Nazaire furent solennellement déposés dans un riche
tombeau par les soins de saint Ambroise, en 395.
Victor 1er, pape
(189-198), né en Afrique, statua, entre autres choses, qu’en cas de nécessité
on pourrait baptiser avec n’importe quelle eau, pourvu qu’elle fût naturelle.
Il rendit uniforme la fixation de la fête de Pâques dans l’Église.
Innocent 1er (401-417)
compte parmi les plus grands papes des premiers siècles ; ses décrétales
restent des documents extrêmement précieux. En souvenir de la sépulture de
Notre Seigneur, il institua le jeûne du samedi. La lettre qu’il adressa à
l’évêque Decentius de Gubbio est d’un très grand intérêt pour l’histoire de la
liturgie (diptyques, baiser de paix, sacrum fermentum). Pendant son pontificat,
Rome subit le siège d’Alaric, roi des Goths. Le pape alla alors se mettre sous
la protection de l’empereur Honorius, à Ravenne. Pendant son absence, Rome fut
prise et saccagée. On a comparé Innocent 1er au juste Loth que Dieu fit sortir
de Sodome avant de l’anéantir. (Il y a une autre fête de saint Nazaire le 12
juin).
2. La Messe est en
majeure partie tirée du commun des Martyrs (Intret). Seule, la Leçon est propre
: elle établit une comparaison heureuse entre le martyre et le passage de la
Mer Rouge par les Israélites. C’est bien, en effet, à travers une mer rouge de
sang qu’ils parvinrent sains et saufs au rivage de l’éternité, protégés par la
nuée pendant le jour et la colonne de feu pendant la nuit.
Remarquons la belle
formule de la Secrète : « Puissions-nous, en présentant nos offrandes, être
agréables à Dieu ; puissions-nous, en les recevant (consacrées), recevoir une
nouvelle vie ». (Scène touchante de la primitive Église ; à la Communion, nos
offrandes nous sont rendues consacrées).
SOURCE : http://www.introibo.fr/28-07-Sts-Nazaire-Celse-martyrs
Basilique
Saint-Nazaire-et-Saint-Celse de Carcassonne, cité de Carcassonne, France (« Église
Saint-Nazaire [archive] », notice no PA00102592,
sur la plateforme ouverte du patrimoine, base
Mérimée, ministère français de la Culture)
Basilique
Saint-Nazaire-et-Saint-Celse de Carcassonne, cité de Carcassonne, France. Chœur.
Autels, garniture d'autel classée au titre de MH, composée d'une croix et de
six chandeliers, lustres d'église du type couronne de lumières.
SAINT NAZAIRE ET SAINT
CELSE, DEUX MARTYRS ROMAINS
11 janvier 2017
L’ancienne cathédrale de
la Cité de Carcassonne, aujourd’hui basilique, est vouée au culte de deux
martyrs romains, saint Nazaire et saint Celse. Qui étaient ces premiers
chrétiens et comment se sont-ils vu dédier une église dans cette région de
France?
Nazaire, un prêcheur de
la toute jeune Eglise chrétienne
Les premières communautés
chrétiennes naissent au Ier siècle en Judée et se
développent dans tout l’empire romain. Ici et là, des individus se distinguent,
se convertissant à la nouvelle religion et se consacrant à l’évangélisation des
populations. C’est le cas de Nazaire, converti au christianisme par
l’intermédiaire de sa mère, sainte Perpétue, qui aurait été elle-même une
disciple de saint Pierre. Né à Rome au Ier siècle, ce fils d’un
haut-fonctionnaire de l’armée romaine a tout abandonné, biens comme
position sociale, pour aller prêcher en Gaule.
La rencontre avec Celse
Ayant franchi les Alpes,
Nazaire parcourt la région pour finalement arriver à Cimiez, une préfecture
romaine qui est aujourd’hui un quartier de Nice. Il y rencontre Celse, qu’il
convertit au christianisme, mais les deux hommes sont jetés en prison par le
gouverneur. Ce dernier, appliquant les décisions de l’empereur, persécute les
adeptes du christianisme. En effet, la nouvelle religion est perçue comme un
danger. Chassés de la ville, les deux hommes reprennent la route qui les amène,
en passant par Genève, jusqu’à Trèves, siège du prétoire de la Gaule belge.
Le miracle puis le
martyre
Encore une fois arrêtés,
Nazaire et Celse sont condamnés à la noyade par le gouverneur de la ville. La
légende raconte que le bateau qui les conduit au supplice essuie une violente
tempête que les deux hommes apaisent miraculeusement. Les gardes les libèrent
et ils décident de retourner à Milan. C’est là qu’il sont à nouveau condamnés à
mort par le juge Anolin et ont la tête tranchée. Nous sommes le 28 Juillet 56
de notre ère et Néron règne sur l’Empire.
La cathédrale Saint-Nazaire
et Saint-Celse
C’est donc à ces deux
figures mythiques de l’évangélisation de la Gaule qu’est consacrée l’église de
la Cité. Des sculptures de saint Nazaire et saint Celse ornent l’un des
douze piliers du choeur . On trouve naturellement dans l’évangéliaire de
Saint-Nazaire une enluminure représentant leur martyre. Un des vitraux du chœur
leur est également consacré. Les deux hommes ont d’ailleurs provoqué un autre
miracle, posthume celui-là, puisqu’en 395, leurs dépouilles ont été retrouvées parfaitement
préservées et leurs reliques transportées dans l’église Saint-Ambroise de
Milan.
Il est en Languedoc une
autre cathédrale dédiée à saint Nazaire, celle de Béziers. Rappelez-vous que
les Trencavel étaient
vicomtes de Carcassonne et de Béziers…
SOURCE : http://www.citedecarcassonne.org/saint-nazaire-saint-celse/
St. Nazarius (Lorsch) ; Saint Nazarius
Katholische
Kirche in Lorsch
Also
known as
Nazarius of Milan
Nazaire
Nazario
Profile
His father was
a pagan imperial
Roman army officer,
his mother Saint Perpetua
of Rome. Raised a Christian and taught religion
by Saint Peter
the Apostle. Friend of and co-worker with Saint Celsus. Evangelized in Milan. Martyred in
the first persecution of Nero.
Born
1st
century at Rome, Italy
legend says that
when Saint Ambrose
of Milan discovered the tomb in 395,
Nazarius’s blood was still liquid
relics taken
to the basilica of
the Apostles in Milan
in France
Carcassone,
city of
Carcassonne
et Narbonne, diocese of
in Italy
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Nazarius of
Rome“. CatholicSaints.Info. 7 February 2024. Web. 9 June 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-nazarius-of-rome/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-nazarius-of-rome/
Vitrail
de saint Celse, Église Saint-Nazaire, Saint-Nazaire-le-Désert
Also
known as
Celsus of Milan
Celso
Profile
Friend and co-worker
with Saint Nazarius
of Rome. Evangelized in Milan. Martyred in
the first persecution of Nero.
relics taken
to the basilica of
the Apostles in Milan
in France
Carcassone,
city of
Carcassonne et Narbonne, diocese of
in Italy
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Celsus of
Rome“. CatholicSaints.Info. 19 January 2024. Web. 9 June 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-celsus-of-rome/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-celsus-of-rome/
Chiesa
romanica dei Santi Nazario e Celso di Montechiaro d'Asti.
Book of Saints –
Nazarius and Celsus
(Saints) Martyrs (July
28) (1st
century) Saint Nazarius’s father was
a heathen;
but his Christian mother,
Perpetua was probably a disciple of Saint Peter.
Leaving Rome,
the Saint went
to Milan,
where, under Nero, he was beheaded with
his companion, the youth Celsus, about A.D. 60.
Their bodies, separately buried,
were discovered by Saint Ambrose (A.D. 395),
and in the tomb of Saint Nazarius,
a vial of blood, fresh as if recently shed.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Nazarius and Celsus”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
3 March 2016. Web. 10 June 2025.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-nazarius-and-celsus/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-nazarius-and-celsus/
La
chiesa dei Santi Nazario e Celso. Corneola, località del comune di Cinto
Euganeo
Saints of the
Day – Nazarius and Celsus
Article
Born in Rome; died c.68.
Unreliable legend reports that Saint Nazarius was the son of a pagan Roman
officer and his Christian wife Perpetua. Nazarius was taught the faith by Saint
Peter. When Emperor Nero was persecuting Christians in Rome, Nazarius began to
preach the Christian faith so powerfully that his friends begged him to leave
the city to avoid punishment. He went to Milan. There he found two other
Christians, Gervase and Protase, already in prison. In spite of the danger,
Nazarius rushed to comfort them, for which the city rulers beat him and threw
him outside their walls.
Undeterred, Nazarius went
to Gaul. He was asked to look after a child called Celsus, baptized him, and
travelled further, reaching Trier, Germany, always preaching the Gospel. Celsus
went with him, supporting Nazarius in every way he could.
At Trier, they were tried
by Nero who found them guilty of being Christians, and ordered that they be
drowned. Both Christians were taken in a ship and thrown overboard, but a storm
that suddenly arose frightened the sailors. Imagining that the storm was a
punishment for their treatment of the two Christians, the sailors pulled
Nazarius and Celsus back on board.
They landed at Genoa, and
Nazarius decided that they ought to try once more to convert the people of
Milan. But the magistrates of Milan again caught Nazarius and Celsus with him.
This time they were beheaded.
The two saints were
buried outside the walls of the city, close by the graves of Gervase and
Protase. The only undisputed fact is that Saint Ambrose, bishop of Milan,
discovered the four bodies in a garden outside Milan and reverently enshrined
them inside his great new church of the Apostles in 395. Reputedly, Nazarius’s
blood was still liquid and red when his body was exhumed by Saint Ambrose
(Attwater, Benedictines, Bentley, Delaney, Encyclopedia).
In art, they are depicted
as a man and boy walking on the sea (Roeder).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
21 July 2020. Web. 29 July 2020.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-nazarius-and-celsus/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-nazarius-and-celsus/
Titian (1490–1576),
Averoldi Polyptych - The Resurrection
of Jesus Christ, circa 1522, oil on panel, 278 x 252,
Church of Saints Nazarius and Celsus,
Brescia, Lombardy. On
the left panel bishop Altobello Averoldi, papal legate to
Venice, the donor of the altarpiece is portrayed kneeling, in 1518/1519. Signed
on the column of the panel with St. Sebastian: TICIANUS FACIEBAT MDXXII
Titian. Nazarus et Celsus (à genoux, le donateur Altobello Averoldi)
Titian (1490–1576), Averoldi Polyptych - The Resurrection
of Jesus Christ, circa 1522, oil on panel, 278 x
252, Church of Saints Nazarius and Celsus,
Brescia, Lombardy.
Sts. Nazarius and Celsus
The only historical
information which we possess regarding these two martyrs is
the discovery of their bodies by St.
Ambrose. Paulinus relates (Vita Ambrosii, xxxii-xxxiii) that Ambrose, at
some time within the last three years of his life, after the death of the Emperor
Theodosius (d. 395), discovered in a garden outside the walls of Milan the
body of St.
Nazarius, with severed head and still stained with blood, and that he caused it
to be carried to the Basilica of
the Apostles.
In the same garden Ambrose likewise discovered the body of St. Celsus, which he
caused to be transported to the same basilica. Obviously a tradition regarding
these martyrs was
extant in the Christian community
of Milan which
led to the finding of the two bodies. A later legend, without historical
foundation, places the martyrdom of
these witnesses to the faith during
the persecution of Nero,
and describes with many details the supposed journeyings of St.
Nazarius through Gaul and Italy.
He is also brought into relation with the two martyrs Gervasius
and Protasius. Paulinus says distinctly (l.c.) that the date on
which Nazarius suffered martyrdom is
unknown. The discourse eulogizing the two saints,
attributed to St. Ambrose (Sermo lv, in P.L., XVII, 715 sqq.), is not
genuine. St.
Paulinus of Nola speaks in praise of St.
Nazarius in his Poema xxvii (P.L., LXI, 658). A magnificent
silver reliquary with
interesting figures, dating from the fourth century, was found in the church of
San Nazaro in Milan (Venturi,
"Storia dell' arte italiana", I, Milan,
1901, fig. 445-49). The feast of
the two martyrs,
with that of Sts. Victor and Innocent,
is on 28 July.
Sources
Mombritius, Sanctuarium, II,
fol. 179 v-184 v; Acta SS., Julii, VI, 503-533; Analecta Bollandiana,
II (1883), 302-307; Bibliotheca hagiographica latina, II, 881-882;
Dufourcq, Étude sur les 'Gesta Martyrum' romains, II (Paris, 1907), 61
sqq.; Savio, in Ambrosiana (Milan, 1897); Puricelli, De ss.
martyribus Nazario et Celso, ac Protasio et Gervasio, Mediolani sub Nerone
coesis, deque basilicis in quibus eorum corpora quiescunt (Milan, 1656).
Kirsch, Johann
Peter. "Sts. Nazarius and Celsus." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 10. New York: Robert Appleton
Company, 1911. 29 Jul. 2020 <http://www.newadvent.org/cathen/10728a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Gary Rosys.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/10728a.htm
Facciata
della chiesa dei santi Nazario e Celso a Varazze (SV)
Butler’s
Lives of the Saints – Saints Nazarius and Celsus, Martyrs
Article
About the Year 68.
Saint Nazarius’s father
was a heathen, and enjoyed a considerable post in the Roman army. His mother
Perpetua was a zealous Christian, and was instructed by Saint Peter, or his
disciples, in the most perfect maxims of our holy faith. Nazarius embraced it with
so much ardour that he copied in his life all the great virtues he saw in his
teachers; and out of zeal for the salvation of others left Rome, his native
city, and preached the faith in many places with a fervour and
disinterestedness becoming a disciple of the apostles. Arriving at Milan he was
there beheaded for the faith, together with Celsus, a youth whom he carried
with him to assist him in his travels. These martyrs suffered soon after Nero
had raised the first persecution. Their bodies were buried separately in a
garden without the city, where they were discovered and taken up by Saint
Ambrose in 395. In the tomb of Saint Nazarius a vial of the saint’s blood was
found as fresh and red as if it had been spilt that day. The faithful stained
handkerchiefs with some drops, and also formed a certain paste with it; a
portion of which Saint Ambrose sent to Saint Gaudentius, bishop of Brescia.
Saint Ambrose conveyed the bodies of the two martyrs into the new church of the
apostles, which he had just built. A woman was delivered of an evil spirit in
their presence. Saint Ambrose sent some of these relics of Saint Paulinus of
Nola, who received them with great respect, as a most valuable present, as he
testifies.
The martyrs died as the
outcasts of the world, but are crowned by God with immortal honour. The glory
of the world is false and transitory, and an empty bubble or shadow; but that
of virtue is true, solid, and permanent, even in the eyes of men; for, to use
the comparison of Saint Basil, as the more we look upon the sun the more we
admire it, and by reviewing it never find it less bright or less beautiful; so
the memory of the martyrs which we celebrate, after so many years, is only more
fresh in our minds, and will be more flourishing in all ages to come.
MLA
Citation
Father Alban Butler.
“Saints Nazarius and Celsus, Martyrs”. Lives of
the Fathers, Martyrs, and Principal Saints, 1866. CatholicSaints.Info.
3 July 2014. Web. 29 July 2020.
<https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saints-nazarius-and-celsus-martyrs/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saints-nazarius-and-celsus-martyrs/
Kupferstich:
Nazarius und Celsus. Aus: Pictorial Lives of the Saints, compiled
from Butler's Lives, published by Benziger Brothers, New
York 1887
Pictorial
Lives of the Saints – Saints Nazarius and Celsus, Martyr
Article
Saint Nazarius’s father
was a heathen, and held a considerable post in the Roman army. His mother,
Perpetua, was a zealous Christian, and was instructed by Saint Peter, or his
disciples, in the most perfect maxims of our holy faith. Nazarius embraced it
with so much ardor that he copied in his life all the great virtues he saw in
his teachers; and out of zeal for the salvation of others, he left Rome, his
native city, and preached the faith in many places with a fervor and
disinterestedness becoming a disciple of the Apostles. Arriving at Milan, he
was there beheaded for the faith, together with Celsus, a youth whom he carried
with him to assist him in his travels. These martyrs suffered soon after Nero
had raised the first persecution. Their bodies were buried separately in a
garden without the city, where they were discovered and taken up by Saint
Ambrose, in 395. In the tomb of Saint Nazarius, a vial of the Saint’s blood was
found as fresh and red as if it had been spilled that day. The faithful stained
handkerchiefs with some drops, and also formed a certain paste with it, a
portion of which Saint Ambrose sent to Saint Gaudentius, Bishop of Brescia.
Saint Ambrose conveyed the bodies of the two martyrs into the new church of the
apostles, which he had just built. A woman was delivered of an evil spirit in
their presence. Saint Ambrose sent some of these relics to Saint Paulinus of
Nola, who received them, with great respect, as a most valuable present, as he
testifies.
Reflection – The
martyrs died as the outcasts of the world, but are crowned by God with immortal
honor. The glory of the world is false and transitory, and an empty bubble or
shadow, but that of virtue is true, solid, and permanent, even in the eyes of
men.
MLA
Citation
John Dawson Gilmary Shea.
“Saints Nazarius and Celsus, Martyr”. Pictorial
Lives of the Saints, 1922. CatholicSaints.Info.
13 December 2018. Web. 29 July 2020.
<https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saints-nazarius-and-celsus-martyr/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saints-nazarius-and-celsus-martyr/
Genova
Multedo, la chiesa di S. Maria e dei Santi Nazario e Celso di Monte Oliveto
Saint Nazarius and Celsus
Martyrs
(First century)
Saint Nazarius, born in
Rome, was the son of a pagan military man who held an important post in the
Roman army. His mother, honored by the Church as Saint Perpetua, was a zealous
Christian, instructed by Saint Peter or his disciples in the most perfect maxims
of Christianity. Nazarius at the age of nine embraced the Faith with so much
ardor that he copied in his own young life all the great virtues he saw in his
teachers. He was baptized by Saint Linus, who would later become Pope. His
pagan father was touched by his son’s virtue and seconded his project to go
elsewhere to preach the Gospel. Out of zeal for the salvation of others,
Nazarius therefore left Rome, his native city, and preached the Faith in many
places with a fervor and disinterestedness fitting for a disciple of the
Apostles.
Ten years later he is
known to have been in Milan. He was driven from the city by the prefect after
being whipped, and he left Italy to go to eastern Gaul or France. There a young
boy by the name of Celsus was brought to him; his mother asked him to teach and
baptize her son, and to take him for his disciple. The child was docile, and
Nazarius did so; and they were never separated. When conversions multiplied,
the local governor was alarmed and the apostle was again arrested, beaten and
tortured. The wife of this governor was a Christian, however, and succeeded in
obtaining liberty for the two young innocents. They were freed on condition
they would not preach at this place any longer.
The two fervent
Christians went to the Alpine villages where only a few solitary settlers
braved the rigors of the climate and the altitude. They were not rebuffed and
went as far as Embrun. There they built a chapel to the true God, and then
continued on to Geneva, and to Treves where Saint Nazarius was arrested and
imprisoned. Celsus followed him in tears, longing to share his captivity. When
after a few days the prefect ordered them brought before him, they were treated
cruelly but appeared before the magistrate, their faces shining with glory. The
prodigies which followed caused fear in the pagans, and they were released and
told to leave the region.
They returned to Milan,
but were soon arrested there also. When they would not sacrifice to the gods of
the empire, after several tortures in which God again preserved them, they were
sentenced to be beheaded. They embraced one another in transports of joy and
praise to God for this grace. It was during the reign of Nero, in about the
year 56, that these generous Martyrs added their blood to the treasure of the
Christians.
Their bodies were buried
separately in a garden outside the city, where they were discovered and taken
up by Saint Ambrose in 395. In the tomb of Saint Nazarius, whose decapitated
body and head were perfectly conserved, a vial of the Saint’s blood was found
as fresh and red as if it had been spilt that same day. Saint Ambrose conveyed
the bodies of the two martyrs into the new church of the Apostles which he had
just built. A woman was delivered of an evil spirit in their presence. Saint
Ambrose sent some of these relics to Saint Paulinus of Nola, who received them
with great respect as a most valuable gift, as he himself testifies, and placed
them in honor at Nola.
Reflection: The
martyrs died as the outcasts of the world, but are crowned by God with immortal
honor. The glory of the world is false and transitory, an empty bubble or
shadow, but that of virtue is true, solid, and permanent, even in the eyes of
men.
Sources: Little
Pictorial Lives of the Saints, a compilation based on Butler’s Lives of
the Saints, and other sources by John Gilmary Shea (Benziger Brothers: New
York, 1894); Les Petits Bollandistes: Vies des Saints, by Msgr. Paul
Guérin (Bloud et Barral: Paris, 1882), Vol. 9.
SOURCE : https://sanctoral.com/en/saints/nazarius_celsus.html
San
Nazario (Valbrenta, Veneto), chiesa dei Santi Nazario e Celso - Affresco del
martirio dei due santi sulla volta
San
Nazario (Valbrenta, Veneto, Italy), Saints Nazarius and Celsus church - Fresco
on the two saints' martyrdom on the ceiling
Santi Nazario e Celso Martiri
Paolino, biografo di
sant’Ambrogio riferisce che il vescovo di Milano ebbe un’ispirazione che lo
guidò sulla tomba sconosciuta di due martiri negli orti fuori città. Erano
Nazario e Celso. Il corpo del primo era intatto e fu trasportato in una chiesa
davanti a Porta Romana, dove sorse una basilica a suo nome. Sulle reliquie
di Celso, le ossa, sorse una nuova basilica. Nazario aveva predicato in
Italia, a Treviri e in Gallia. Qui battezzò Celso che aveva nove anni.
Furono martirizzati a Milano nel 304, durante la persecuzione di Diocleziano.
Etimologia: Nazario
= consacrato a Dio, dall'ebraico
Celso = alto, elevato,
eccelso, dal
Emblema: Palma
Martirologio
Romano: A Milano, santi Nazario e Celso, martiri, i cui corpi furono
rinvenuti da sant’Ambrogio.
" ... San Nazaro,
cittadino romano, discepolo di San Pietro, fu battezzato da S. Lino non ancora
Papa, incontrò per questo, la disgrazia del di lui padre, di religione Ebreo, e
dell’imperatore Nerone persecutore dei Cristiani, per esimersi dalla malignità
dell’uno e dell’altro, uscì Nazaro da Roma, e, predicando Gesù Cristo,
traversate alcune città lombarde, entrò in Piacenza, portossi indi a Milano:
ivi trovò, per fede carcerati i santi fratelli Gervasio e Protasio, ed
amorosamente confortatali, li animò a soffrire coraggiosamente il
martirio. Di questo fatto informato, il Prefetto Romano condannò Nazaro
alla frusta e all’esilio. Volse allora Nazaro alla Francia seguitando a
predicare in ogni luogo la fede in Gesù Cristo".
Arrivato in Francia, da una
cospicua Matrona gli fu presentato un assai grazioso fanciullo di nove anni. E
fu pregato a volerlo avviare nella legge e religione da lui predicata. Con
lieta cortesia accettò Nazaro il presentato infante, e dopo la conveniente
istruzione, lo battezzò imponendogli il nome di Celso. E trovata angelica la
indole del suo allievo, lo dichiarò compagno del suo apostolato, sebbene ancora
non fosse uscito da puerizia. Non furono li Santi senza incontri in quella
città. Infieriva in quel tempo in Roma e nelle province dell’impero, la
dichiarata persecuzione di Nerone ed i Ss. Nazaro e Celso, stretti di catene il
collo, furono imprigionati. Atterrita da tristo sogno, la moglie di Prefetto
romano, ne ottenne la liberazione. Simile avventura provarono in Treviri dove
molto fruttuosa riusciva la loro predicazione. Gran numero di quelli cittadini
ricevevano il Battesimo, per tale motivo irritato quel prefetto fece arrestare
li due Santi. Imprigionò Nazaro e consegno Celso ad una donna pagana, acciò lo
conducesse all’idolatria; ma non riuscì essa all’intento. Non si mosse Celso
per carezze, né per schiaffi, né per sferzate dal santo proposito. Invocando
Gesù Cristo, mai cessò da piangere fin che fu riunito a Nazaro suo maestro.
Nazaro intanto fu indarno tentato a rinunciare alla religione cristiana dal
quel prefetto; ma perché cittadino Romano non fu tormentato nella persona,
stretto in catene, fu con il suo allievo spedito a Nerone a Roma.
Ivi, come era successo in
Treviri, Celso fu separato dal suo maestro e tentato di rinunziare a Gesù
Cristo restò sempre fermo nella fede, e con animo virile sopportò ogni tormento
e minacciò al prefetto: "Dio a cui servo ti giudicherà" né mai potè
acquietarsi privo del suo maestro. Per comando di Nerone fu Nazaro strascinato
nel tempio di Giove con la intenzione di sacrificare a quel falso nume sotto
pena di morte. Non si sgomentò per questo, entrato egli nel tempio caddero
tosto a terra infranti quegli idoli tutti. Si vide Nazaro tutto splendente di
luce celeste e comparve vero apostolo di Gesù Cristo. Conosciuta Nerone la
ferma risoluzione delli Santi ordinò che fossero ambidue gittati in mare.
Scortati perciò a Civitavecchia, rinchiusi furono in una appostata barca ed
avviata questa in alto, li nostri Santi furono sommersi in mare. Non erano
ancora in allora compiuti i disegni di Dio, a questi la Divina Provvidenza, (a
noi genovesi mai sempre propizia, e benefica) li riservava, fu quindi
risparmiata la corona del martirio tanto desiderata. Una subita tempesta di
mare minacciava di assorbire la barca colla quale erano stati precipitati i
Santi, mentre essi andavano a piedi asciutti passeggiando sulle onde del mare
in placida calma. Spaventati del temuto naufragio li marinari esecutori del
tirrenico decreto di Nerone, ed illuminati dalla prodigiosa situazione dei
Santi conobbero il loro fallo risolvettero di riceverli di nuovo in barca e
dopo breve preghiera delli medesimi videro il mare in subita bonaccia. Da tali
prodigi persuasi quei marinari della santità delle persone da loro oltraggiate,
e della religione da essi predicata, chiesero ed ottennero dai Santi istruzione
e Battesimo. Dopo tali avvenimenti quei novelli cristiani non si azzardavano
ritornare a Nerone, e pieni della speranza in Dio, confortati della compagnia
dei Santi abbandonarono le vele alla direzione della Provvidenza. Prosperamente
navigando entrato nel nostro mare il fortunato naviglio volse la prora verso
Genova città allora libera e alleata col Romano Impero. Distanti ancora da
quelle mura 600 incirca passi videro sopra una delle colline di Albaro un
tempio e una torre con intorno un’area circondata da macerie. Qui per
ispirazione divina approdarono i Santi ed atterrati gli idoli che ritrovarono
in quel tempio, consacrato alla falsa deità delli loro morti, cominciarono a
predicare la fede in Gesù Cristo con felice riuscimento e senza veruno
incontro, battezzarono quanti si convertirono; vi celebrarono il Divino
Sacrificio e diedero così ad Albaro il vanto di essere la prima terra, non solo
del Genovesato, ma di tutta la Italia, dove si è palesemente predicata e
ricevuta la fede di Cristo, e dove è stata celebrata la prima Messa
quietamente. Da Albaro passarono a predicare in Genova, dove in pochi giorni
videro ricevuta e radicata la santa nostra religione, che per grazia
particolare dell’Altissimo da poco meno di secoli diciotto conserviamo
purissima, mai turbata dalla eresia, né mai amareggiata per sangue sparso da’
martiri della nostra terra. Compiuto con tanta felicità e frutto il loro
apostolato in Genova, passarono i nostri Santi a Milano, premuroso Nazaro delli
sovra lodati Gervasio e Protasio ivi tutt’ora in catene, di vieppiù
fortificarli a soffrire per la fede di Gesù Cristo. Reggeva in allora quella
Provincia a nome del crudele Nerone, il crudelissimo Antolino nella qualità di
Prefetto. Inteso questo dell’operare dei Santi (che mai cessarono di predicare
Gesù Cristo) li fece imprigionare, e trovati inutili quanti seppe trovare, li
tentativi, e tormenti, li condannò l’uno e l’altro ad essere decapitati.
Fregente e glorioso retaggio dell’Apostolato; e fuori della porta Romana fu
eseguita l’empia condanna nel luogo allora detto "le tre muraglie"
nell’anno di nostra salute 76. … Informati del glorioso martirio delli suddetti
loro Santi Apostoli seguito in Milano, sul terminare del primo secolo, memori
de’ benefici da loro ricevuti eressero a loro nome un tempio in distanza dalla
prememorata torre di passi circa 60, luogo dove approdato avevano li
Santi".
Fonte : Sito
Convento e Parrocchia San Francesco d'Albaro - Genova
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/64650
Chiesa
dei Santi Nazaro e Celso a Verona
De hellige Nazarius og
Celsus av Milano (d. 68?)
Minnedag:
28. juli
En tradisjon om disse to
hellige må åpenbart ha vært levende blant de kristne i Milano på den tid, og
det må ha vært den som ledet til at deres relikvier ble funnet. En senere
legende mangler historisk belegg:
Legenden forteller at den
hellige Nazarius var sønn av den fornemme, hedenske romerske offiseren
Africanus og hans adelige kristne hustru Perpetua, som var døpt av selveste
apostelfyrsten Peter.
I en alder av ni år la han merke til at foreldrene hadde forskjellig religion,
og han vaklet mellom hvem han skulle følge, for begge prøvde å vinne ham over
til sin egen tro. Da han endelig var ledet til kristendommen av Guds nåde, ble
han døpt av den hellige pave Linus (67-76)
før han ble pave. Hans far prøvde forgjeves å bringe ham til frafall.
Da keiser Nero (54-68)
begynte å forfølge de kristne i Roma, begynte Nazarius å forkynne den kristne
tro så kraftig at hans foreldre og venner tryglet ham om å forlate byen for å
unngå straff. Han ga da alt han eide til de fattige og reiste fra hjembyen. I
det tiende året siden han dro fra Roma, kom han til Piacenza og derfra til
Milano. Der fant han at to andre kristne ved navn Gervasius og
Protasius allerede var fengslet. Til tross for faren skyndte Nazarius
seg dit for å trøste dem.
Da guvernøren fikk høre
at Nazarius oppmuntret disse martyrene, lot han ham bli slått og drevet ut av
byen. Men Nazarius ble ikke avskrekket og fortsatte til Gallia, omvendte mange
og døpte en ni år gammel gutt ved navn Celsus, som var overgitt til ham av
moren for undervisning. Også der lot guvernøren ham kaste i fengsel sammen med
Celsus, men på anmodning av sin hustru, som hadde hatt en illevarslende drøm,
slapp han dem fri igjen. Nazarius reiste da videre og nådde Trier i det
nåværende Tyskland, mens han hele tiden forkynte evangeliet og omvendte mange.
Celsus dro sammen med ham og støttet Nazarius på alle måter han kunne.
Men igjen ble han satt i
fengsel og ført til Roma for keiser Nero. Han fant dem skyldige i å forakte
gudene og ga ordre om at de skulle druknes i sjøen. Begge ble eskortert til
Civitavecchia og brakt om bord på et skip som la ut på havet. Men en storm som
plutselig oppsto, skremte sjømennene. De to hellige skal fredelig og rolig ha
gått med tørre føtter på havets bølger, og sjømennene innbilte seg at stormen
var en straff for deres behandling av de to kristne, så de trakk dem om bord
igjen. Etter en kort bønn ble sjøen plutselig rolig igjen. Disse miraklene overbeviste
sjøfolkene om de to kristnes hellighet, og de ba om undervisning og den hellige
dåp.
Skipet nådde Genova, og
Nazarius bestemte at de burde gjøre et nytt forsøk på å omvende folket i
Milano. Han ble imidlertid utvist av guvernøren, mens Celsus ble værende i
huset til en hedensk kvinne, som forgjeves forsøkte å få ham til å avsverge den
kristne tro. Nazarius kom igjen til Roma, hvor han traff sin gamle far, som på
mirakuløst vis var blitt omvendt til kristendommen. Avgudsprestene tvang ham
til å forlate Roma igjen, og da dro han tilbake til Milano. Der ble han igjen
arrestert og sammen med Celsus ført for guvernøren Anulinus. Denne gangen ble
de halshogd. Det skjedde rundt år 68, og de to ble gravlagt av de kristne i en
hage utenfor bymurene, nær gravene til Gervasius og Protasius.
Den ærverdige
kardinal Cesare
Baronius bemerker at takket være Ambrosius’ sjenerøsitet kom deler av
de gjenfunne relikviene til ulike kirker over hele verden. For eksempel befant
det seg relikvier av dem i Roma (San Giovanni in Fonte), Fundi, Nola, Brescia,
Beaucaire og Évron i Frankrike, Pavia og kanskje også Lorch.
Nazarius og Celsus nevnes
i den ambrosianske eukaristiske bønn I. De to martyrene ble feiret sammen med
de to hellige pavene Viktor I
(189-99) og Innocent I
(401-17) den 28. juli, men 12. juni nevnes også. Gjenfinningen av deres
relikvier ble feiret den 10. mai. Deres navn står i Martyrologium Romanum. I
1969 ble deres minnedag strøket i den universelle kalenderen og henvist til
lokale og spesielle kalendere. I øst feires de sammen med Gervasius og
Protasius den 14. oktober. Armenerne minnes dem den 7. oktober. I Narbonne
feires en translasjonsfest den 7. mai.
Kilder: Attwater/John,
Attwater/Cumming, Bentley, Benedictines, Delaney, Bunson, Schauber/Schindler,
KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz, Heiligenlexikon,
santiebeati.it, en.wikipedia.org, zeno.org - Kompilasjon og oversettelse: p.
Per Einar Odden
Opprettet: 16. februar
2001
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/celsus
Bleiglasfenster
in der Kirche Saint-Nazaire in Beaumes-de-Venise, Darstellung: hl. Nazarius
Nazarius
Gedenktag katholisch: 28. Juli
gebotener Gedenktag im Erzbistum Mailand und dem Ambrosianischen Teil
des Bistums Lugano
Gedenktag
III. Klasse
in Metz: Übernahme der Gebeine: 12. März
in Narbonne: Übertragung der Gebeine: 7. Mai
Auffindung und Übertragung der Gebeine in die Basilika der Apostel: 10. Mai
Auffindung und Übertragung der Gebeine in Embrun: 12. Juni
Offenbarung der Gebeine: 19. Juni
bedacht im Ambrosianischen Hochgebet
I
Gedenktag orthodox: 14.
Oktober
Gedenktag armenisch: 7.
Oktober
Name bedeutet: der
Enthaltsame (hebr. - latein.)
Glaubensbote, Märtyrer
* in Rom
† 64 oder 304 in Mailand in Italien oder in Embrun in Frankreich
Nazarius ließ sich der
Überlieferung zufokge auf Wunsch seiner Mutter, einer eifrigen Christin und
adeligen Römerin, die von Petrus getauft
worden war, vom späteren römischen Gemeindevorsteher Linus taufen
und ging dann als Glaubensbote nach Mailand,
wo er die Gefangenen Gervasius und Protasius ermutigte.
Dann zog er weiter nach Gallien; in Cemenelum -
dem heutigen Stadtteil Cimiez von Nizza - traf er demnach eine Christin, die
ihm ihren neunjährigen Sohn Celsus als
Schüler anvertraute. Als Christen wurden dann beide vom Statthalter ins
Gefängnis geworfen, schließlich vertrieben. Sie kamen nach Embrun,
wo Nazarius die erste Kirche gründete und gingen weiter nach Genf,
nach Autun und
sogar bis nach Trier.
Tatsächlich waren
Nazarius und sein Schüler Celsus wohl
Märtyrer, die in der Zeit der Diokletianischen
Verfolgung in Mailand gefangen
genommen wurden. Ins Meer geworfen, so die Überlieferung, entstiegen die beiden
unversehrt und wurden nach weiteren Martern schließlich enthauptet.
Aus der von Paulinus
von Nola verfassten Lebensbeschreibung des Ambrosius:
In dieser Zeit ließ er den Leib des heiligen Nazarius, der in einem Garten
außerhalb der Stadt bestattet war, heben und in die Apostel-Basilika,
die nahe der Porta Romana liegt, überführen. Wir haben aber in dem Grab, in dem
der Märtyrer lag, so frisches Blut gesehen, als wäre es am selben Tage
vergossen. Auch sein Haupt, das die Ruchlosen abgeschlagen hatten, war so heil
und unversehrt an Haupthaar und Bart, daß er, als er gehoben wurde, im Grabe
gewaschen und gekämmt zu sein schien. Und was ist wunderbar daran, da doch
der Herr zuvor
im Evangelium verheißen hat, `nicht ein Haar von seinem Haupte werde
verloren gehen (Lukasevangelium 21, 18)? Wir spürten auch solchen
Wohlgeruch, dass er die Süße aller Düfte übertraf. Nachdem der Leib des
Märtyrers geborgen und auf eine Bahre gelegt war, brachen wir sofort auf, um
bei dem heiligen Märtyrer Celsus, der
in demselben Garten bestattet ist, mit dem heiligen Priester zu beten. Es ist
uns bekannt, dass er niemals zuvor an dieser Stätte gebetet hat. Dies ist aber
das Zeichen, dass der Leib des Märtyrers offenbart war, wenn der heilige
Priester sich zum Gebet an eine Stätte begab, wo er niemals vorher gewesen war.
Gregor
von Tours aber stüzt die Überlieferung von der Wirksamkeit der beiden
in Embrun;
dort, so schildert er, hätten sie den Märtyrertod erlitten, über ihrem Grab sei
dann eine bewundernswerte Basilika errichtet worden.
Bischof Ambrosius habe
- so berichtet die von Paulinus
von Nola als Augenzeuge verfasste Lebensbeschreibung des Ambrosius -
die Leichname nach 395 vor den Stadtmauern von Mailand gefunden,
den - außer dem fehlenden Kopf - unversehrten Körper des Nazarius in die Basilika Apostolorum -
die heute ihm geweihte Kirche San
Nazaro in Brolo - übertragen und über den Gebeinen von
Celsus die Kirche San
Celso erbauen lassen.
Im 5. Jahrhundert wurde
die legendarische Leidensgeschichte von Nazarius und Celsus verfasst,
sie wurde weit verbreitet und in verschiedenen Fassungen weiterentwickelt. Die
Verehrung verbreitete sich rasch in Italien, Gallien, Spanien, Nordafrika und
im byzantinischen Reich. Auch Reliquien wurden
weit verbreitet, Ambrosius selbst
schenkte solche Paulinus
von Nola.
542 holte Bischof Nectarius
von Autun Reliquien in
Mailand - tatsächlich erhielt er nur eine Berührunsreliquie, ein Stück Stoff
von Nazarius' Kleidung - und brachte sie in seine damalige Kathedrale, die dann
Nazarius und Celsus geweiht
wurde; von dieser Kathedrale sind heute Reste als Kapelle
Sainte-Anne übrig; diese Kapelle liegt im Gelände der
Bistumsverwaltung, das unzugänglich ist. 756 habe Bischof Chrodegang
von Metz die Reliquien einiger Märtyrer aus Rom geholt,
darunter die von Nazarius, die er 765 - nachdem ihm Klostergründerin
Williswinda und ihr Sohn Cancor das Kloster geschenkt hatten - nach Lorsch bei
Worms brachte.
Der Tag der Verehrung von
Nazarius und Celsus wird
in verschiedenen Martyrologien unterschiedlich angegeben, der 28. Juli ist wohl
der Tag der Überführung der Gebeine.
Attribute: mit Celsus, als Soldat
Patron der Kinder
Die Kathedrale in
Autun ist von April bis September täglich von 9 Uhr bis 18 Uhr - sonntags erst
ab 14 Uhr -, im Winter nur von 10 Uhr bis 17 Uhr geöffnet.
Artikel
kommentieren / Fehler melden
Suchen bei amazon: Bücher über
Nazarius
Wikipedia: Artikel über
Nazarius
Fragen? - unsere FAQs
antworten!
Impressum - Datenschutzerklärung
Schauen Sie sich zufällige Biografien an:
Kortyla
von Verden
Zoellus
Zoilus
Petrus
Vincioli
Unser Reise-Blog:
Reisen zu den Orten, an denen die
Heiligen lebten und verehrt werden.
Zum Schutz
Ihrer Daten: mit 2 Klicks empfehlen!
Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 09.04.2025
Quellen:
• Vollständiges Heiligen-Lexikon …, 4. Band: M-P. Herausgegeben von Johann Evangelist Stadler, Fortgesetzt von J. N. Ginal, B. Schmid'sche Verlagsbuchhandlung (A. Manz), Augsburg, 1875
• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001
• Hiltgard L. Keller: Reclams Lexikon der Heiligen und der biblischen Gestalten. Reclam, Ditzingen 1984
• https://www.newadvent.org/cathen/10728a.htm - abgerufen am 19.07.2023
• Rita Plichta, E-Mail vom 7. September 2007
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 7., Herder, Freiburg im Breisgau 1998
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Nazaire_de_Milan - abgerufen am 15.05.2024
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Nazarius, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienN/Nazarius.html, abgerufen am 10. 6. 2025
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienN/Nazarius.html
São
Celso - Braga
Saint Celsus ; Busts in Palácio do Raio ; Reliquary busts in Portugal
Celsus
Gedenktag orthodox: 14. Oktober
Gedenktag armenisch: 7. Oktober
Name bedeutet: der Aufgerichtete (latein.)
Der junge Celsus war der Überlieferung nach ein
Schüler des Nazarius und
wirkte mit seinem Lehrer in Italien, in Embrun in
Gallien, in Genf,
nach Autun und
sogar bis nach Trier als
Glaubensbote.
Tatsächlich waren Nazarius und
sein Schüler Celsus wohl Märtyrer, die in der Zeit der Diokletianischen
Verfolgung in Mailand gefangen
genommen wurden. Ins Meer geworfen, so die Überlieferung, entstiegen die beiden
unversehrt und wurden nach weiteren Martern schließlich enthauptet.
Gregor
von Tours aber stüzt die Überlieferung von der Wirksamkeit der beiden
in Embrun;
dort, so schildert er, hätten sie den Märtyrertod erlitten, über ihrem Grab sei
dann eine bewundernswerte Basilika errichtet worden.
Bischof Ambrosius habe
- so berichtet die von Paulinus
von Nola als Augenzeuge verfasste Lebensbeschreibung des Ambrosius -
die Leichname nach 395 vor den Stadtmauern von Mailand gefunden,
die Reliquien von Nazarius in
die Basilika Apostolorum -
die heute ihm geweihte Kirche San
Nazaro in Brolo - übertragen und über den Gebeinen von Celsus die
Kirche San
Celso erbauen lassen.
Im 5. Jahrhundert wurde die legendarische
Leidensgeschichte von Nazarius und
Celsus verfasst, sie wurde weit verbreitet und in verschiedenen Fassungen
weiterentwickelt. Die Verehrung verbreitete sich rasch in Italien, Gallien,
Spanien, Nordafrika und im byzantinischen Reich. Auch Reliquien wurden
weit verbreitet, Ambrosius selbst
schenkte solche Paulinus
von Nola.
Der Tag der Verehrung von Nazarius und
Celsus wird in verschiedenen Martyrologien unterschiedlich angegeben, der 28.
Juli ist wohl der Tag der Überführung der Gebeine.
Attribute: mit Nazarius, als Soldat
Patron der Kinder, der Pferde
Bauernregel: Zieh'n Celsus schon die Schwalben fort / wird's bald kälter
an dem Ort.
Artikel kommentieren / Fehler melden
Suchen bei amazon: Bücher über
Celsus
Wikipedia: Artikel über
Celsus
Fragen? - unsere FAQs
antworten!
Impressum - Datenschutzerklärung
Schauen Sie sich zufällige Biografien an:
Zum Schutz
Ihrer Daten: mit 2 Klicks empfehlen!
• Vollständiges Heiligen-Lexikon …, 4. Band: M-P. Herausgegeben von Johann Evangelist Stadler, Fortgesetzt von J. N. Ginal, B. Schmid'sche Verlagsbuchhandlung (A. Manz), Augsburg, 1875
• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001
• P. Ezechiel Britschgi: Name verpflichtet. Christiana, Stein am Rhein, 1985
• https://www.newadvent.org/cathen/10728a.htm - abgerufen am 19.07.2023
• Ekkart Sauser. In: Friedrich-Wilhelm Bautz †, Traugott Bautz (Hg.): Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon, Bd. VI, Herzberg 1993
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von
Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 7., Herder, Freiburg im
Breisgau 1998
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Celsus, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon -
https://www.heiligenlexikon.de/BiographienC/Celsus.html, abgerufen am 10. 6. 2025
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienC/Celsus.html
Chiesa Parrocchiale dei Ss. Nazario e Celso, Urgano
Santos NAZARIO DE MILÁN y
CELSO. M. c. 303.
Martirologio Romano: En
Milán, santos Nazario y Celso, mártires, sus cuerpos fueron encontrados por san
Ambrosio.
Nazario era hijo de padre
judío y madre cristiana (la leyenda le hace hijo de santa Perpetua). Huyó
durante las persecuciones y predicó el cristianismo en el norte de Italia y en
las Galias. Predicó en nombre de Jesucristo. "Los pobres son su
prójimo" , decían los del lugar. A lo que él replicaba; "Son más que
mi prójimo; son mis hermanos, mis hijos en espíritu" . Y en provecho de
ellos vendió sus vastas heredades, vistió el sayal de peregrino y comenzó su
misión evangelizadora con los menesterosos, los enfermos y los huérfanos.
Recorrió Florencia y se
dirigió a la ciudad de Milán. El gobernador Anolino interrogó a los guardias:
"¿Quién es ese hombre que habla sobre la fe de un nazareno llamado Jesús y
todos lo siguen?" Dio orden de que lo encarcelaran y al día siguiente se
presentó en su celda. Su presencia llevaba un fin: persuadirlo a que adorase a
los dioses de Roma.
Como Nazario se negase,
fue flagelado y expulsado de Milán. Llevó entonces a la Galia su prédica
evangelizadora. Bautizó al joven Celso y viajó con él a Tréveris. En la ciudad
de Tréveris ambos realizaron milagros. En compañía de los recién convertidos
entonaban cánticos sagrados y en las procesiones pregonaban la paz entre los
hermanos y entre los pueblos.
Como en Génova había
convertido a numerosas personas, el emperador Diocleciano (y no Nerón) ordenó
que se les ahogase a ambos en el mar, pero se salvaron milagrosamente. Al fin
fueron decapitados en Milán por orden del juez Anolino. Se dicen que eran
originarios de Roma (otras tradiciones dicen que Celso era originario de
Cimiez). Sus Actas son poco fiables. San Ambrosio escribió sobre
ellos ya que encontró sus cuerpos. Desde 1969 su culto se ha limitado a los
calendarios locales. Los habitantes de Milán reverencian a estos dos santos
como a sus dos patronos.
SOURCE : https://hagiopedia.blogspot.com/2013/07/santos-nazario-de-milan-y-celso-m-c-303.html