Saint Léon II
Pape (80 ème) de 681 à
683 (+ 683)
Sa vie témoigne d'une
parfaite harmonie avec le clergé de Rome et la population. Son pontificat d'un
an fut cependant fertile en événements importants. Sortant de la "schola
cantorum", il était un chantre de haute valeur, parlant le grec et le latin.
Il eut bien des difficultés avec l'empereur de Constantinople, mais il sut les
résoudre avec diplomatie et charité.
À Rome, près de saint
Pierre, en 683, saint Léon II, pape. Cultivé aussi bien en grec qu’en latin,
ami de la pauvreté et des pauvres, il ratifia le troisième Concile de
Constantinople.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1404/Saint-Leon-II.html
Saint Léon II
Pape et confesseur (+ 683)
Après la mort du pape Agathon, le siège apostolique demeura vacant pendant dix-neuf mois. Ce fut après cette longue vacance que fut élu un des derniers papes du Moyen-Age, saint Léon II originaire de la Grande-Grèce, à Piano-di-San-Martino, près de Reggio. Fils de médecin, parfaitement versé dans les Saintes Ecritures, il était aussi pieux que savant, et ses bons exemples portaient tout le monde à la vertu. Devenu chanoine régulier, il prit un soin particulier des pauvres, des orphelins et des veuves.
Son court pontificat qui dura dix mois seulement, fut marqué par la confirmation du sixième concile oecuménique que son prédécesseur avait fait assembler à Constantinople pour combattre les hérétiques Monothélites ainsi appelés parce qu’ils ne reconnaissaient en Jésus-Christ qu’une volonté et une seule opération. Connaissant aussi bien la langue grecque que latine, saint Léon traduisit les actes de ce concile pour les Occidentaux, du grec au latin.
Le saint pape Léon II
ordonna qu’on donnerait la paix à tous les assistants pendant la messe. Cette
pieuse coutume avait été pratiquée et observée dès les premiers siècles de
l’Eglise, comme on peut le constater dans les écrits de saint Denis et de saint
Justin.
Le plain-chant que saint
Grégoire le Grand avait composé et établi dans l’Église se trouvait alors dans
une extrême confusion et décadence. Saint Léon II réforma lui-même le chant
grégorien et composa aussi quelques nouvelles hymnes que l’Eglise a conservées
jusqu’à nos jours.
Bien qu’il n’ait tenu le
siège que dix mois et dix-sept jours, saint Léon II est un des plus excellents
papes qui aient gouverné l’Eglise. Aimé et respecté de tout le monde, tant à
cause de sa vertu que pour son naturel doux, affable et bienveillant, il ne
manquait d’aucune des qualités requises pour exercer la charge de Pasteur
suprême. Tous les fidèles le regrettèrent comme un père véritable. On inhuma
son corps dans l’église St-Pierre, tombeau ordinaire des souverains pontifes.
On le représente embrassant un mendiant, par allusion à sa charité envers les
malheureux, ou tenant un livre où se lisent des notes musicales.
SOURCE : http://viechretienne.catholique.org/saints/23-saint-leon-ii
SAINT LÉON II
Pape et confesseur
(+ 683)
Après la mort du pape
Agathon, le siège apostolique demeura vacant pendant dix-neuf mois. Ce fut
après cette longue vacance que fut élu un des derniers papes du Moyen-Age,
saint Léon II originaire de la Grande-Grèce, à Piano-di-San-Martino, près de
Reggio. Fils de médecin, parfaitement versé dans les Saintes Ecritures, il
était aussi pieux que savant, et ses bons exemples portaient tout le monde à la
vertu. Devenu chanoine régulier, il prit un soin particulier des pauvres, des
orphelins et des veuves.
Son court pontificat qui
dura dix mois seulement, fut marqué par la confirmation du sixième concile
oecuménique que son prédécesseur avait fait assembler à Constantinople pour
combattre les hérétiques Monothélites ainsi appelés parce qu'ils ne reconnaissaient
en Jésus-Christ qu'une volonté et une seule opération. Connaissant aussi bien
la langue grecque que latine, saint Léon traduisit les actes de ce concile pour
les Occidentaux, du grec au latin.
Le saint pape Léon II
ordonna qu'on donnerait la paix à tous les assistants pendant la messe. Cette
pieuse coutume avait été pratiquée et observée dès les premiers siècles de
l'Eglise, comme on peut le constater dans les écrits de saint Denis et de saint
Justin.
Le plain-chant que saint
Grégoire le Grand avait composé et établi dans l'Église se trouvait alors dans
une extrême confusion et décadence. Saint Léon II réforma lui-même le chant
grégorien et composa aussi quelques nouvelles hymnes que l'Eglise a conservées
jusqu'à nos jours.
Bien qu'il n'ait tenu le
siège que dix mois et dix-sept jours, saint Léon II est un des plus excellents
papes qui aient gouverné l'Eglise. Aimé et respecté de tout le monde, tant à
cause de sa vertu que pour son naturel doux, affable et bienveillant, il ne
manquait d'aucune des qualités requises pour exercer la charge de Pasteur
suprême. Tous les fidèles le regrettèrent comme un père véritable. On inhuma
son corps dans l'église St-Pierre, tombeau ordinaire des souverains pontifes.
On le représente embrassant un mendiant, par allusion à sa charité envers les
malheureux, ou tenant un livre où se lisent des notes musicales.
Tiré des Petits
Bollandistes, Paris, 1874, tome VII, p. 417-418.
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_leon_ii.html
Léon II, pape
Léon, fils de Paul, est
né à Catane (Sicile)
Pontificat du 17-8-681 au
3-7-683
Il est élu pape en
janvier 681 à la mort de Agathon (le 10) ; cependant, l'empereur Constantin IV
refuse de reconnaître l'élection et demande, en échange, la condamnation du
pape Honorius I, considéré comme partisan du monothélisme au IIIe concile de
Constantinople qui se déroule alors.
L'empereur obtient la
condamnation de Honorius et accorde à Léon II :
- la reconnaissance de
l'élection pontificale (17 août 681),
- la présence d'un
apocrisiaire permanent du pape à Constantinople,
- le transfert à Rome des
monothélistes condamnés par le concile, pour y être jugés par la papauté,
- la reconnaissance de la
suprématie du pape sur l'exerche de Ravenne (fin du schisme de Ravenne)
- et la diminution des
versements de la Sicile et de la Calabre au Trésor impérial.
Il met fin au schisme de
Ravenne en décrétant que l'élection du clergé de Ravenne (lequel, fort de
l'appui des Exarques, n'obéit point au Siège apostolique) serait nulle, si elle
n'était approuvée par l'autorité du Pontife Romain.
Léon II est versé dans la
science des Écritures et des lettres profanes et possède à fond le grec et le
latin. Il ratifie les décrets du troisième concile de Constantinople qu'il
traduit en latin et les envoie aux évêques d'Espagne.
Chantre de haute valeur,
sortant de la Schola cantorum, il réforme le chant liturgique en perfectionnant
les mélodies des psaumes et des hymnes de l'Église.
Il est enseveli dans la
basilique de Saint-Pierre.
Il aurait initié la
pratique de l’aspersion d’eau bénite sur le peuple.
Il fut vraiment le père
des pauvres ; car il soulageait la misère et le délaissement de ceux qui
étaient dans le besoin, des veuves, des orphelins, ne les aidant pas seulement
de son argent, mais leur consacrant ses soins, ses fatigues, ses conseils.
Il ordonna vingt-trois
évêques, neuf prêtres et trois diacres, pour divers lieux. 1
Saint Léon II est fêté le
3 juillet.
"Sa vie témoigne
d'une parfaite harmonie avec le clergé de Rome et la population. Son pontificat
d'un an fut cependant fertile en événements importants. Sortant de la
"schola cantorum", il était un chantre de haute valeur, parlant le
grec et le latin. Il eut bien des difficultés avec l'empereur de Constantinople,
mais il sut les résoudre avec diplomatie et charité [...] Cultivé aussi bien en
grec qu’en latin, ami de la pauvreté et des pauvres, il ratifia le troisième
Concile de Constantinople." 2
681. Le basileus
Constantin IV Pogonat fait couper le nez à ses frères et les écarte du pouvoir.
9 août, après plusieurs combats victorieux contre les armées de Constantin IV
Pogonat, les Bulgares franchissent le Danube et établissent les fondements de
l’État bulgare indépendant (Constantin IV doit payer tribut). Septembre, fin du
concile de Constantinople.
682. Wulfran est nommé
évêque de Sens (puis il partira évangéliser la Frise). Le concile de Tolède XII
prescrit l’abjuration des Juifs sous un délai d’un an. Léon construit à Rome
une église en l’honneur des saints Sébastien et Georges (de Cappadoce). Le roi
Wisigoth Ervige oblige les propriétaires à amener à l’armée le dixième de leurs
esclaves en armes. Peste en Grande Bretagne (fin en 683). Maghreb, le chef
arabe Oqba ibn Nafi avance jusqu’à l’Atlantique mais il sera repoussé par les
Romains et les Berbères conduits par le chef Koceila (mort en 688) et la reine
Kahina (morte en 702 ou 704).
683. Concile de Tolède :
le 5e canon défend aux veuves des rois de se remarier, même à un roi, sous
peine d’excommunication. Bataille de Tahuda dans les Aurès : le chef arabe Oqba
ibn Nafi est tué dans une embuscade tendue par les Berbères. 3 juillet, mort du
pape.
Vacance du Saint-Siège
jusqu'au pontificat de Benoît II le 26-6-684
Notes :
1 L'Année Liturgique,
Dom Guéranger, 1841 à 1866, Abbaye Saint Benoît de Port-Valais
2 http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1404/Saint-Leon-II.html
SOURCE : http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/LeonII.html
Saint Léon II (682-683)
Né à Catane.
Il donna au culte divin
un nouvel éclat, en améliorant le chant grégorien.
Il introduisit l’eau
bénite dans les rites liturgiques.
SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_06.htm
Léon II, pape et confesseur
Rome fêtait le 28 juin la
translation de St Léon le Grand à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre par
Serge Ier en 688. Lorsque la date du 11 avril fut choisie à Rome sous
l’influence des sacramentaires francs pour être la fête principale de St Léon
Ier, sa fête du 28 juin devint dans les calendriers Sancti Leonis secundo
(comme pour la fête secundo de sainte Agnès le 28 janvier).
Par suite d’une mauvaise
lecture, cette seconde fête de St Léon Ier devint la fête de St Léon II
(681-683) : la réforme de St Pie V entérina ce doublet en consacrant le 28 juin
comme fête de St Léon II sous le rite semi-double. L’introduction de la fête de
St Irénée le 28 juin en 1921 transféra cette fête au 3 juillet.
Lors de la réforme de
Jean XXIII, qui redonna son rang à la Vigile des Apôtres Pierre et Paul le 28
juin, la fête de St Irénée fut transférée à son tour le 3 juillet. L’ancien
doublet de St Léon Ier, devenu fête de St Léon II, fut alors supprimé.
Leçons des Matines avant
1960
Quatrième leçon. Le
souverain Pontife Léon II, Sicilien d’origine, était versé dans la science des
saintes Écritures et des lettres profanes ; il possédait à fond les deux
langues grecque et latine. Non moins habile dans le chant sacré, il
perfectionna les mélodies des Psaumes et des Hymnes de l’Église. Il approuva et
traduisit en latin les actes du sixième concile, tenu à Constantinople sous la
présidence des légats du Siège apostolique, en présence de l’empereur
Constantin, des deux Patriarches de Constantinople et d’Antioche, et de
soixante-dix Évêques.
Cinquième leçon. Dans ce
concile furent condamnés Cyrus, Sergius et Pyrrhus, qui enseignaient qu’il n’y
avait dans le Christ qu’une seule volonté et opération. Léon II brisa l’orgueil
des Évêques de Ravenne, qui, forts de l’appui des exarques, n’obéissaient plus
au Siège apostolique. C’est pourquoi il décréta que l’élection du clergé de
Ravenne serait nulle, si elle n’était approuvée par l’autorité du Pontife
romain.
Sixième leçon. Il fut
vraiment le père des pauvres, car il ne soulageait pas seulement de son argent,
mais de ses soins, de ses fatigues, de ses conseils, la misère et le
délaissement des nécessiteux, des veuves et des orphelins. Son exemple et sa
parole portaient tout le monde à une pieuse et sainte vie. Il s’endormit dans
le Seigneur au onzième mois de son pontificat, le cinq des nones de juillet,
l’année seize cent quatre-vingt-trois, et fut enseveli dans la basilique de
Saint-Pierre. Dans une ordination au mois de juin, il ordonna neuf Prêtres,
trois Diacres et sacra vingt-trois Évêques pour divers lieux.
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
Il convenait qu’en ce
jour de Vigile (La vigile des Sts Pierre et Paul, le 28 juin, ancien jour de la
fête de St Léon II), l’attention ne fût pas détournée de l’auguste objet que
l’Église se prépare à exalter dans ses chants. Mais le triomphe de Pierre
éclatera d’autant mieux, que son témoignage au Fils de l’homme apparaîtra
maintenu plus fidèlement, dans la série des siècles, par les Pontifes héritiers
de sa primauté. Longtemps le 28 juin fut consacré à honorer la mémoire de saint
Léon le Grand ; c’était le jour que Sergius Ier avait choisi pour célébrer la
translation de l’insigne Docteur, et certes on ne pouvait désirer plus
magnifique introducteur à la solennité du lendemain. Jamais comme par lui, Rome
n’entendit relever en de sublimes discours la grandeur des deux princes des
Apôtres et sa propre gloire ; jamais, depuis l’incomparable scène de Césarée de
Philippe, le mystère de l’Homme-Dieu ne s’était vu affirmé d’une façon si
grandiose qu’au jour où l’Église, frappant à Chalcédoine l’impie Eutychès,
recevait de Léon l’immortelle formule du dogme chrétien. Pierre, de nouveau,
avait parlé par la bouche de Léon ; cependant la cause était loin d’être finie
: il y fallait deux siècles encore ; et ce fut un autre Léon, celui-là même que
nous fêtons maintenant en ce jour, qui eut l’honneur de la terminer au sixième
concile.
Tout en veillant au
développement de la Liturgie sacrée, l’Esprit de Dieu n’avait donc point voulu
que rien changeât, en cette journée, le cours des pensées du peuple fidèle.
Mais lorsque saint Léon Ier reprit, vers le commencement du XIVe siècle, la
place qu’il occupait primitivement sur le Cycle au 11 avril, saint Léon II,
dont le 28 juin marquait l’anniversaire de la mort, et qui n’avait eu jusque-là
qu’une simple mémoire, se leva pour rappeler à son tour les glorieuses luttes
de son prédécesseur, et les siennes, dans l’ordre de la confession apostolique.
Comment l’exposition si
complète et si claire de Léon le Grand, comment les anathèmes de Chalcédoine,
n’avaient-ils point eu raison de l’hérésie qui déniait son plus beau titre de
noblesse à notre nature, et lui refusait d’avoir été prise en son intégrité par
le Verbe divin ? C’est que, pour assurer le triomphe de la vérité, il ne suffit
pas de convaincre un jour l’erreur de mensonge. Plus d’une fois, hélas !
l’histoire nous montre les plus solennels anathèmes aboutir seulement à
endormir la vigilance des gardiens de la cité sainte. La lutte paraît finie, le
besoin de repos se fait sentir aux combattants, mille autres soins réclament
l’attention des chefs ; et, sourdement, feignant la déférence la plus entière,
se montrant, s’il le faut, toute de flammes pour les nouvelles préoccupations
du moment, l’erreur profite du silence qui a suivi sa défaite. Alors son
progrès devient d’autant plus redoutable, qu’elle passe et s’efforce elle-même
de passer pour avoir disparu sans laisser trace aucune. Grâce cependant au
divin Chef qui ne cesse point de veiller sur son œuvre, l’épreuve atteint
rarement la profondeur douloureuse où saint Léon II dut pénétrer, avec le fer
et le feu, pour sauver l’Église. Une seule fois le monde terrifié a vu
l’anathème frapper au sommet de la montagne sainte. Honorius, placé au faîte de
l’Église, « ne l’avait point fait resplendir de la doctrine apostolique, mais
par une trahison profane, avait laissé la foi qui doit être sans tache exposée
à la subversion » [1] ; Léon II lançant la foudre, avec l’Église assemblée, sur
les nouveaux Eutychiens et leurs complices, n’épargna pas son prédécesseur. Et
cependant, de l’aveu de tous, Honorius avait été par ailleurs un Pape
irréprochable ; et, dans la circonstance même, il était loin d’avoir professé
l’hérésie ou enseigné l’erreur : quelle était donc sa faute ?
L’empereur Héraclius, que
ses victoires avaient porté au comble de la puissance, voyait avec tristesse la
division persister entre les catholiques de son empire et les disciples
attardés d’Eutychès. L’évêque de la cité impériale, le patriarche Sergius,
entretenait ces pensées du maître ; fier de quelque habileté politique dont il
se flattait, il prétendait se faire un nom en rétablissant à lui seul l’unité
que le concile de Chalcédoine et Léon le Grand n’avaient pu obtenir. Les
dissidents reconnaîtraient qu’il y avait en Jésus-Christ deux natures, et, pour
répondre à leurs avances, on ferait le silence sur la question de savoir s’il y
avait en lui deux volontés ou une seule. L’enthousiasme avec lequel ce
compromis fut accueilli par les différentes sectes rebelles à l’autorité du
quatrième concile, montrait assez qu’il conservait et consacrait à leurs yeux
tout le venin de l’erreur ; et par le fait, nier, ou, ce qui pratiquement
revenait au même, hésiter à dire qu’il y eût en l’Homme-Dieu d’autre volonté
que celle de la nature divine, c’était reconnaître qu’il n’avait pris qu’un
semblant d’humanité, la nature humaine ne pouvant exister aucunement sans une
volonté qui lui soit propre. Aussi les monophysites ou partisans d’une seule
nature dans le Christ, ne firent-ils pas difficulté d’être appelés désormais
monothélites ou partisans d’une seule volonté. Sergius, l’apôtre de la nouvelle
unité, pouvait s’applaudir ; Alexandrie, Antioche, Constantinople, célébraient
d’une même voix le bienfait de la paix : n’était-ce pas tout l’Orient dans ses
patriarcats ? Si Rome à son tour pouvait acquiescer, ce serait le triomphe !
Jérusalem, pourtant, faisait défaut dans l’étrange concert.
Témoin des angoisses de
l’Homme-Dieu dans son humaine nature, Jérusalem l’avait entendu s’écrier au
jardin de l’agonie : Père, s’il est possible, que ce calice s’éloigne de moi ;
cependant que VOTRE VOLONTÉ se fasse, et NON PAS LA MIENNE [2] ! Mieux que
toute autre, la ville des douleurs savait à quoi s’en tenir sur les deux
volontés mises ainsi en présence, et que l’héroïsme d’un incomparable amour
avait pourtant maintenues en si pleine harmonie ; le temps était venu pour elle
de rendre son témoignage. Le moine Sophrone, qu’elle s’était choisi pour évêque,
fut, par la sainteté, le courage et la science, à la hauteur du rôle qu’il
devait remplir. Mais, tandis que, dans la charité de son âme, il cherchait à
ramener Sergius avant d’en appeler au Pontife romain, l’évêque de
Constantinople prenait les devants ; il arrivait, dans une lettre hypocrite, à
circonvenir Honorius, et obtenait de lui qu’il imposât silence au patriarche de
Jérusalem. Lorsque saint Sophrone, à la tête des évêques de sa province réunis
en concile, crut devoir se tourner vers Rome à son tour, ce ne fut que pour
s’entendre confirmer la défense de troubler la paix. Méprise lamentable, qui
n’engageait point directement, il est vrai, l’infaillible magistère ; mesure
exclusivement politique, qui n’en devait pas moins coûter des larmes et du sang
à l’Église, pour aboutir, cinquante années plus tard, à la condamnation du
malheureux Honorius.
L’Esprit-Saint, en effet,
qui garantit l’infaillible pureté de la doctrine officiellement descendue de la
chaire apostolique, n’est point tenu de protéger également contre toute
défaillance la vertu, le jugement privé, l’administration même du Pontife
souverain. Entrant dans les vues de cette solidarité merveilleuse que le Dieu
créateur fait régner sur la terre et aux cieux, l’Homme-Dieu, quand il fonda
sur l’authentique et immuable base de la foi de Pierre la société des saints,
voulut laisser aux prières de tous la charge de compléter son œuvre, en
obtenant au successeur de Pierre les grâces de préservation qui ne ressortent
point par elles-mêmes de la divine constitution de l’Église.
Cependant Mahomet venait
de lancer ses hordes sur le monde. Héraclius allait apprendre ce que valait la
paix menteuse de son patriarche, et descendre plus bas dans la honte que ne
l’avaient élevé en gloire ses victoires sur les Perses, au temps où il s’était
montré le héros de la Croix La Palestine, la Syrie, l’Égypte, tombaient
ensemble sous les coups des lieutenants du Prophète. Sophrone, placé au centre
de l’invasion, grandissait avec l’épreuve. Abandonné de l’empereur sur le terrain
de la défense de l’empire, désavoué par Rome sur celui de la foi, il traitait
intrépidement avec Omar de puissance à puissance ; et, près de mourir, espérant
contre toute espérance dans cette Rome même qui lui portait un coup plus
sensible que les califes, il confiait à Etienne de Dora la mission suprême que
ce dernier rapportait ainsi plus tard : « Fort comme le lion dans sa justice,
méprisant calomnies et intrigues, le bienheureux Sophrone me prit avec lui, moi
indigne, et me conduisit au lieu sacré du Calvaire. Là, il me lia
d’indissolubles engagements par ces mots : « Tu rendras compte à celui qui,
étant Dieu, a été crucifié volontairement selon la chair, pour nous, en ce
saint lieu, lorsqu’au jour de son terrible avènement il viendra juger avec gloire
les vivants et les morts, si tu diffères et si tu négliges les intérêts de sa
foi qui est en péril. Tu sais que je ne le puis faire de corps, étant empêché
par l’incursion des Sarrasins que nos péchés nous ont méritée. Pars donc au
plus tôt, va des confins de la terre à son autre extrémité, jusqu’à ce que tu
sois arrivé au Siège apostolique, là où sont les fondements des dogmes
orthodoxes. Non pas une fois, ni deux fois, mais sans fin, retourne, fais
savoir aux très saints personnages qui résident en ce lieu l’ébranlement de nos
régions ; instamment, sans repos, demande et supplie, jusqu’à ce que la
prudence apostolique détermine par son jugement régulier la victoire sur ces
dogmes perfides » [3].
L’évêque de Dora fut
fidèle au mandat de Sophrone. Lorsque, douze ans après, il faisait cet émouvant
récit au concile de Latran de 649, c’était la troisième fois qu’en dépit des
embûches et de la difficulté des temps, il pouvait dire : « Nous avons pris les
ailes de la colombe, comme parle David, et nous sommes venus déclarer la
situation à ce Siège élevé à tous les regards, Siège souverain et principal, où
se trouve le remède de la blessure qui a fondu sur nous » [4]. Saint Martin
Ier, qui recevait cet appel, était digne de l’entendre ; bientôt il rachetait
par son martyre la faute qu’Honorius avait commise de se laisser tromper par un
imposteur. Sa mort glorieuse, suivie des supplices endurés pour la vérité par
le saint Abbé Maxime et ses compagnons, préparait la victoire que l’héroïque
foi de Sophrone au Pontife romain avait annoncée. Admirable revanche de
l’Église contre un silence odieux : on vit ses docteurs, la langue arrachée,
continuer de proclamer par la vertu divine le dogme chrétien qui ne se peut
enchaîner [5] ; la main coupée, trouver, dans leur indomptable zèle, le moyen
de fixer encore à leur bras mutilé la plume dont les œuvres, deux fois
glorieuses, continuaient de porter partout la réfutation du mensonge !
Mais il est temps
d’arriver au dénouement de cette lutte immortelle. C’est lui que nous
célébrons, en toute vérité, dans la fête de ce jour. Saint Agathon, sur la
prière d’un autre Constantin, ennemi de l’hérésie et vainqueur de l’Islam,
avait réuni à Constantinople le sixième concile général. La justice et la foi
faisaient leur œuvre de concert ; et saint Léon II pouvait chanter enfin : « O
sainte mère Église, quitte le manteau du deuil, et pare-toi des vêtements de ta
joie. Tressaille maintenant d’une confiante allégresse : ta liberté n’a point
sombré » [6].
Pontife glorieux, vous
avez eu le privilège de compléter la confession apostolique, en donnant son
développement dernier au témoignage rendu par Pierre à ce fils du Dieu vivant,
qui était en même temps fils de l’homme. Vous étiez digne d’achever l’œuvre des
Silvestre, des Célestin, et de cet autre Léon, pontife aimé de la terre et du
ciel. Convoquant, inspirant, confirmant les illustres conciles de Nicée,
d’Éphèse, de Chalcédoine, ils avaient vengé dans notre Emmanuel, et sa divinité
consubstantielle au Père, et l’unité de personne qui faisait de Marie sa vraie
mère, et cette dualité des natures sans laquelle il n’eût point été notre
frère. Or Satan, qui sur les deux premiers points s’était plus facilement
laissé battre, défendait le troisième avec rage : c’est qu’au jour du grand combat
qui le chassa des deux, sa révolte avait été le refus d’adorer Dieu sous des
traits humains ; forcé par l’Église de plier le genou comme tout l’enfer, sa
jalousie voudrait du moins que ce Dieu n’eût pris de l’homme qu’une nature
tronquée. Que le Verbe soit chair, mais qu’il n’ait en cette chair d’autre
impulsion, d’autres énergies que celles de la divinité même : et cette nature
inerte, découronnée de la volonté, ne sera plus l’humanité, dût-elle en garder
tout le reste ; et Lucifer, dans son orgueil, n’aura point à rugir autant. Car
l’homme, objet de son infernale envie, n’aura plus de commun avec le Verbe
divin qu’une vaine apparence. Merci à vous, ô Léon II, merci au nom de
l’humanité tout entière ! Par vous, devant le ciel, la terre et l’enfer, est promulgué
authentiquement l’incomparable titre qui établit, sans restriction, notre
nature à la droite du Père, au plus haut des cieux ; par vous, Notre-Dame
consomme l’écrasement de la tête de l’odieux serpent. Mais quelle habileté en
cette campagne de Satan, prolongée plus de deux siècles dans l’ombre, pour
arriver plus sûrement au triomphe ! Quels applaudissements dans l’abîme, quand,
un jour, le représentant de Celui qui est la lumière parut de complicité avec
les puissances des ténèbres pour amener la nuit ! Un nuage avait semblé
s’interposer entre le ciel et les monts où Dieu réside en son vicaire ; sans
doute, l’apport social de l’intercession n’avait point été ce qu’il devait
être. Prévenez, ô Léon, le retour de situations à ce point douloureuses. Soutenez
le pasteur au-dessus de la région des brouillards perfides qui s’élèvent de la
terre ; entretenez dans le troupeau cette prière qui sans cesse doit monter à
Dieu pour lui de l’Église [7] : et Pierre, fût-il enseveli au fond des plus
obscurs cachots, ne cessera point de contempler le pur éclat du Soleil de
justice ; et le corps entier de la sainte Église sera dans la lumière. Car, dit
Jésus, le corps est éclairé par l’œil : si l’œil est simple, le corps entier
resplendit [8].
Instruits par vous sur le
prix du bienfait que le Seigneur a conféré au monde, quand il l’affermit sur
l’infaillible enseignement des successeurs de Pierre, nous serons mieux
préparés pour célébrer demain la solennité qui s’annonce. Nous connaissons maintenant
la force du roc qui porte l’Église ; nous savons que les portes de l’enfer ne
prévaudront point contre elle [9]. Car jamais l’effort de ces puissances de
l’abîme n’alla plus loin que dans la triste crise à laquelle vous avez mis un
terme ; or leur succès, si douloureux qu’il fût, n’était point à rencontre des
promesses divines : ce n’est point au silence de Pierre, mais à son
enseignement, qu’est promise l’immanquable assistance de l’Esprit de vérité.
Très pieux Pontife, obtenez-nous, avec cette rectitude de la foi, le céleste
enthousiasme qui convient pour chanter Pierre et l’Homme-Dieu dans l’unité que
Jésus même a établie entre eux. La sainte Liturgie vous fut grandement
redevable : faites-nous goûter toujours plus la manne cachée qu’elle renferme ;
puissent nos cœurs et nos voix interpréter dignement les mélodies sacrées !
[1] Léon. II, Epist.
confirm. Concil. Constantinop. III.
[2] Luc. XXII, 42.
[3] Concil. Later. Actio
seu Secret. II.
[4] Concil. Later. Actio
seu Secret. II.
[5] II Tim. II, 9.
[6] Epist. confirm.
Concil. Constantinop. III.
[7] Act. XII, 5.
[8] Matth. VI, 22.
[9] Ibid. XVI, 18.
Bhx cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Saint Léon Ier, pape,
pour la seconde fois.
Station à Saint-Pierre.
C’est aujourd’hui l’anniversaire
de la translation du corps de saint Léon le Grand, du portique de la basilique
vaticane à l’intérieur du temple, par les soins de Serge Ier. Telle était la
célébrité du grand pontife Léon que les Romains célébraient aujourd’hui encore
solennellement sa mémoire, — sancti Leonis, secundo, — comme le note le
Sacramentaire Grégorien, d’accord avec beaucoup d’autres documents liturgiques
de la même période. Plus tard, l’antique dévotion de la Ville éternelle envers
celui qui la sauva d’Attila et de Genséric ayant quelque peu décliné, le sancti
Leonis, secundo, devint tout à coup saint Léon II, pape dont le pontificat fut
d’ailleurs de courte durée et sans spéciale importance.
Au contraire, la renommée
de saint Léon le Grand durant le haut moyen âge fut immense, comme en fait foi
du reste la fête de ce jour, instituée par les Romains le jour même où se
célébrait la vigile des apôtres Pierre et Paul.
L’inscription gravée par
Serge Ier sur la nouvelle tombe de saint Léon, fait allusion aux prodiges et
aux grâces qu’y obtenaient les fidèles. De son côté, l’Ordo Romanus du chanoine
Benoît nous apprend qu’au XIIe siècle, lors des fêtes les plus solennelles, le
Pape, avant de commencer les vigiles nocturnes près de l’autel de saint Pierre,
allait encenser le tombeau de saint Léon le Grand.
La messe Sacerdotes, du
commun, est la même que le 29 mai pour la fête de saint Augustin, sauf les
collectes et les lectures.
La première oraison est
la suivante : « Seigneur qui avez élevé le bienheureux pontife Léon au mérite
de vos saints ; accordez-nous, tandis que nous célébrons sa commémoration
solennelle, d’imiter aussi ses exemples ».
La première lecture est
identique à celle de la fête de saint Damase le 11 décembre. On y établit un
parallèle entre le sacerdoce de Jésus et le sacerdoce symbolique juif, afin
d’accroître notre confiance dans les mérites sublimes et la médiation d’un si
grand Pontife qui ne peut pas ne pas être agréé du Père céleste. De plus, les
vertus sacerdotales de Jésus, décrites par l’Apôtre en ce splendide passage de
l’épître aux Hébreux, sont un modèle et une règle de vie pour les prêtres.
La lecture évangélique
est la même que pour la fête de saint Nicolas le 6 décembre. Les cinq talents,
remis au plus industrieux d’entre les serviteurs, symbolisent l’œuvre des
saints évêques qui, placés au sommet de la hiérarchie catholique, rapportent au
Seigneur, par les Sacrements et la prédication, le fruit le plus profitable et
le plus abondant de leur apostolat.
Voici la belle collecte
avant l’anaphore : « Faites, Seigneur, que, par l’intercession du bienheureux
Léon, cette oblation nous soit profitable ; vous avez voulu que par son
immolation les péchés du monde entier soient remis ».
La prière eucharistique
après la sainte Communion est la suivante : « Seigneur qui avez donné à l’âme
du bienheureux pontife Léon la récompense de l’éternelle béatitude ; par ses
prières accordez-nous d’être allégés du poids des fautes qui maintenant nous
accable ».
Ces trois collectes se
récitent également pour la fête de saint Grégoire le Grand, avec qui saint Léon
présente aussi d’autres analogies par les mérites, la renommée et la vénération
dont Rome les entoura.
Plusieurs oratoires et
églises s’élevèrent à Rome en l’honneur de saint Léon le Grand. Martinelli en
mentionne une non loin du Titre de Saint-Laurent in Damaso ; une seconde église
de saint Léon sur le Cœlius est indiquée dans une bulle de Grégoire VII en
faveur de l’abbaye de Saint-Paul ; une troisième mémoire de saint Léon existait
près de l’église de sainte Bibiane, où se trouvait aussi un monastère dédié aux
martyrs Simplice, Faustin et Viatrix. Hors de la Ville éternelle, il existe
encore d’anciens sanctuaires en l’honneur du célèbre Pontife ; parmi ceux-ci,
mentionnons l’église de san Léo à Leprignano, qui remonte au moins au IXe
siècle et a été classée monument national. Elle est de petite dimension, mais
avec ses transennes de marbre, son abside et sa pergula de pierre en avant de
l’autel, elle nous offre un modèle très intéressant de ce que, au point de vue
artistique et liturgique, devaient être, au début du moyen âge, les plus
petites paroisses de campagne.
Dom Pius Parsch, Le Guide dans l’année liturgique
Un pape liturgiste et un
père des pauvres.
La fête est transférée
depuis 1921 du 28 juin à ce jour ; autrefois on célébrait le 28 juin la
translation des ossements de saint Léon 1er à l’église Saint-Pierre ; la fête
était désignée sous la rubrique S. Leonis secundo ; de cette dénomination on
passa dans la suite par une confusion à saint Léon II.
1. Saint Léon II. — Jour
de mort : 28 juin 683. Tombeau : à Rome, au Vatican. Vie : Le pape Léon II, qui
régna de 682 à 683, était originaire de Sicile ; il se distingua par ses
connaissances en littératures ecclésiastique et classique de langues grecque et
latine, et aussi par sa culture musicale. Il réforma le chant liturgique des
hymnes et des psaumes. Il approuva et ratifia les décisions du sixième concile
général, qui se tint à Constantinople (680-681) sous la présidence du légat
pontifical, en présence de l’empereur Constantin IV, des deux patriarches de
Constantinople et d’Antioche et de cent soixante-dix évêques, et il les
traduisit en latin. Léon II était un vrai père pour les pauvres : il soulageait
les misères pressantes des veuves et des orphelins non seulement par des
aumônes et d’autres dons importants, mais aussi par ses conseils et par son
action. Pratique : Nous devons « suivre les exemples de sa vie » (oraison) ;
joignons le culte de sa sainte liturgie à l’amour charitable des pauvres. Que
l’offertoire, tout empreint de charité, nous y entraîne. Devenons le père ou la
mère des pauvres !
2. La messe. — Nous
célébrons aujourd’hui la messe à Saint-Pierre de Rome, ce qui s’harmonise avec
l’octave de la fête. Un successeur du Prince des Apôtres ! La messe (Si
diligis) est du commun des Souverains Pontifes.
SOURCE : http://www.introibo.fr/03-07-St-Leon-II-pape-et#nh1
formerly 28 June
Profile
Pope.
Eloquent preacher.
Interested in music.
Noted for his charity to
the poor.
Confirmed the Sixth Council
of Constantinople in 681 which
condemned Monthelitism and
censured Pope Honorius I for
not doing the same. Secured revocation of the edict of Constans II which
proclaimed the bishops of Ravenna, Italy free
from the direct jurisdiction of the Bishop of
Rome.
Born
Papal Ascension
elected 10 January 681
28 June 683 in Rome, Italy of
natural causes
Additional Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
images
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
fonti in italiano
nettsteder i norsk
MLA Citation
“Pope Saint Leo II“. CatholicSaints.Info. 1
February 2019. Web. 3 July 2021.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-leo-ii/>
Pope St. Leo II
Pope (682-83), date of
birth unknown; d. 28 June, 683. He was a Sicilian,
and son of one Paul. Though electedpope a
few days after the death of St. Agatho (10 January, 681), he was
not consecrated till
after the lapse of a year and seven months (17 Aug., 682).
Under Leo's predecessor St. Agatho, negotiations had been opened
between the Holy
See and Emperor
Constantine Pogonatus concerning the relations of
the Byzantine Court topapal elections. Constantine had
already promised Agatho to abolish or reduce the tax which for about
a century the popes had
had to pay to the imperial treasury on the occasion of their consecration,
and under Leo'ssuccessor he made other changes in what had hitherto
been required of the Roman
Church at the time of a papal election. In all probability,
therefore, it was continued correspondence on this matter
which caused the delay of the
imperial confirmation of Leo's election, and hence the long
postponement of his consecration.
The most important act accomplished by Leo in his short
pontificate was his confirmation of the acts of the
SixthOecumenical Council (680-1). This council had been
held in Constantinople against the Monothelites,
and had been presided over by the legates of Pope
Agatho. After Leo had notified the emperor that
the decrees of thecouncil had been confirmed by him,
he proceeded to make them known to the nations of the West. The letters
which he sent for this end to the king and to the bishops and
nobles of Spain have
come down to us. In them he explained what the council had effected,
and he called upon the bishops to
subscribe to its decrees. At the same time he was at pains to make it
clear that in condemning his predecessor Honorius I, he did so, not
because he taught heresy,
but because he was not active enough in opposing it. In accordance with
the papal mandate,
asynod was held at Toledo (684) in which the Council of
Constantinople was accepted.
The fact that Ravenna had long been the residence of the emperors or of their representatives, the exarchs, had awakened the ambition of its archbishops. They aspired to the privileges of patriarchs and desired to be autocephalous, i.e. free from the direct jurisdiction of the pope, considered as their primate. As they could not succeed in inducing the popes to agree to their wishes, they attempted to secure their accomplishment by an imperial decree recognizing them as autocephalous. But this did not prove sufficient to enable the archbishops to effect their purpose, and Leo obtained from Constantine Pogonatus the revocation of the edict of Constans. On his side, however, Leo abolished the tax which the archbishops had been accustomed to pay when they received thepallium. And though he insisted that the archbishops-elect must come to Rome to be consecrated, he consentedto the arrangement that they should not be obliged to remain in Rome more than eight days at the time of theirconsecration, and that, while they were not to be bound to come again to Rome themselves in order to offer their homage to the pope, they were each year to send a delegate to do so in their name. Perhaps because he fearedthat the Lombards might again ravage the catacombs, Leo transferred thence many of the relics of the martyrsinto a church which he built to receive them. This pope, who is called by his contemporary biographer both justand learned, is commemorated as a saint in the Roman Martyrology on 28 June.
[Note: The feast of Saint Leo II was formerly observed on 3 July with the rank of a semi-double.]
Sources
Liber Pontificalis, ed. DUCHESNE, I (Paris, 1886), 359
sqq.; VILLANUNO, Summa Concil. Hispaniae, I (Barcelona, 1850), 310
sq.; Acta SS., June, V, 375 sqq.; MANN, Lives of the Popes, I
(London, 1902), pt. II, 49 sqq.
Mann, Horace. "Pope St. Leo II." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton
Company, 1910. 2 Dec.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/09157a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Herman F. Holbrook. O Saint Leo, and all ye holy Pontiffs,
pray for us.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October
1, 1910. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop
of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/09157a.htm
St. Leo II.,
Pope and Confessor
HE was by birth a
Silician, eminent for his piety, and perfectly skilled in the Latin and Greek
tongues, in the church music, and both in sacred and polite literature. Pope
Agatho dying on the 1st of December, 681, he was chosen to fill the pontifical
chair. He confirmed, by the authority of St. Peter, as he says, (writing to the
zealous emperor Constantine Pogonatus, 1) the sixth general council held at
Constantinople, in which his predecessor St. Agatho had presided by his
legates. In the censure of this council we find the name of Honorius, joined
with the Monothelite heretics, Theodorus bishop of Pharan, and Cyrus, Sergius,
Pyrrhus, Paul, and Peter of Constantinople. Pope Leo II. in his first letter to
the bishops of Spain, 2 gives the reason, because Honorius “did not extinguish
the flame of the heretical doctrine in its rise, as it became the apostolical
authority, but fomented it by negligence.” And in his letter to king Ervigius 3
he makes the same distinction between Honorius and the others. It is evident
from the very letters of Honorius himself, which are still extant, from the
irrefragable testimony of his secretary who wrote those letters, and from
others 4 that he never gave into the Monothelite error; though had he fallen
into heresy, this would have only hurt himself; nor is the question of any
other importance than as an historical fact. Favourers are sometimes ranked
with principals. Honorius had by unwariness, and an indiscreet silence,
temporized with a powerful heresy, before his eyes were opened to see the flame
which he ought to have laboured strenuously to extinguish when the first sparks
appeared. St. Leo reformed the Gregorian chant, composed several sacred hymns
for the divine office, and did many things for the advancement of religion,
though he was only pope one year and seven months. He pointed out the path to
Christian perfection no less by the example of his life, than by his assiduous
instructions, and zealous exhortations; and was in a particular manner the
father of the poor, whom he diligently relieved, comforted, and instructed with
a most edifying tenderness, charity, and patience. He passed to a better life
on the 23rd of May, 683, and was buried in the Vatican church on the 28th of
June; on which day he is commemorated in the Roman Martyrology, that of Notker,
and the ancient German Calendar published by Beckius. See Anastasius Biblioth.
and his Epistles, Conc. t. 6. 1
Note 1. Conc. t. 6, p.
1817.
Note 2. Conc. t. 6, p.
1257.
Note 3. Ibid. p. 1252.
Note 4. See Nat. Alex.
Hist. Sæc. 7, Diss. de Honorio. Tournely, Tr. de Incarn. &c.
Rev. Alban Butler
(1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
Leo II, Pope (RM)
Born in Sicily; died June 28, 683. Leo was elected pope to succeed Pope Saint Agatho on January 10, 681, though he was not consecrated until August 17, 682. He was an eloquent preacher, who was interested in music and was known for his concern for the poor. He confirmed the acts of the sixth general council of Constantinople, 680-681, which condemned Monothelitism and censured Pope Honorius I for not formally condemning that heresy (Attwater, Benedictines, Delaney).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0703.shtml
San Leone II Papa
m. 683
(Papa dal 17/08/682 al 03/07/683)
Siciliano, cercò di
affermare la supremazia papale contro i continui tentativi dei patriarchi di
Costantinopoli di liberarsi dalla dipendenza da Roma.
Etimologia: Leone =
leone, dal latino
Martirologio Romano: A
Roma presso san Pietro, san Leone II, papa: uomo versato tanto nella lingua
greca quanto in quella latina, amante della povertà e dei poveri, accolse le
decisioni del III Concilio di Costantinopoli.
Poche notizie certe sulla nascita e sulla vita precedente alla sua elezione a pontefice. Nativo della Sicilia, a Messina oppure ad Aidone vicino Piazza Armerina; è narrato nel Liber Pontificalis che era dotato di grande eloquenza, conosceva le lingue greca e latina e aveva un’attitudine notevole per il canto e la salmodia, tutto questo fa pensare che aveva come attività la direzione della Schola cantorum al Laterano.
Fu consacrato papa nell’agosto 682, cioè diciotto mesi dopo la sua elezione, perché un poco prima l’imperatore d’Oriente Costantino IV Pogonato, aveva ripristinato l’antica norma di trasmettere a Bisanzio gli atti relativi all’elezione del papa per averne l’approvazione e quindi il permesso imperiale alla consacrazione; inoltre a Costantinopoli in quei mesi si celebrava il VI Concilio Ecumenico, quindi i vescovi completarono l’Assise, così ritornati a Roma sottoposero a Leone II i risultati del Concilio e l’approvazione per lui da parte dell’imperatore.
Già con questi atti conciliari papa Leone II dovette affrontare il primo disagio, infatti essi nel condannare il monotelismo, coinvolsero fra gli eretici anche il papa di Roma antica, Onorio. Leone II non potendo mettere in pericolo la pace religiosa che si era instaurata fra la Chiesa e l’Impero, approvò le delibere conciliari, specificando però che papa Onorio era stato negligente e imprevidente e quindi permise che la fede immacolata fosse contaminata, ma che non poteva essere annoverato fra gli eretici.
Questa eresia sorse nel secolo VII nella Chiesa Bizantina, essa pur riconoscendo le due nature di Cristo, affermava però che in Lui la volontà divina predominava su quella umana. Purtroppo gli Atti conclusivi del Concilio contenevano in chiusura un indirizzo di omaggio all’imperatore Costantino IV, il quale era presentato come collaboratore immediato di Dio, cioè esecutore diretto della volontà divina in concorrenza quindi con il papa e anche indipendentemente da lui, inoltre l’imperatore nella sua lettera, scrive al papa quasi da superiore ad inferiore, rivendicando a sé il merito del ristabilimento della fede.
In tutto ciò s’intravedevano già i segni di futuri scontri fra Bisanzio e Roma che esplosero nel decennio seguente.
Altro grave problema che dovette affrontare, fu il rifiuto che la Chiesa di
Ravenna da qualche tempo, opponeva all’obbedienza al romano pontefice e quindi
era divenuta scismatica, con il sostegno dell’imperatore bizantino, che nel 666
aveva dichiarata Ravenna indipendente dal vescovo di Roma.
Con l’arcivescovo ravennate Teodoro, si addivenne ad un accordo, in cui la
supremazia di Roma era riconosciuta e che ogni futuro arcivescovo avrebbe
ricevuto la consacrazione dalle mani del papa a Roma, a Teodoro e ai suoi
successori venivano concesse esenzioni di tasse relative alla carica
ricevuta.
Restaurò la chiesa di santa Bibiana, nella quale fece trasferire i corpi dei santi martiri Simplicio, Faustino e Beatrice, che erano sepolti lungo la via di Porto. Celebrò con grande pompa esterna le funzioni religiose, affinché i fedeli fossero sempre più consapevoli della maestà di Dio; istituì l’aspersione dell’acqua benedetta nei riti cristiani e sul popolo.
Morì il 3 luglio 683 e fu sepolto in S. Pietro; intorno al 1100, le sue reliquie insieme a quelle dei suoi successori Leone III e IV, furono poste vicino a quelle di s. Leone I Magno.
Quando fu eretta la nuova basilica di S. Pietro, le reliquie dei papi Leone I, II, III e IV, furono trasportate il 27 maggio 1607 sotto l’altare di S. Maria de columna alla presenza di papa Paolo V, che ne aveva effettuato una ricognizione.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/60550
LEONE II, papa, santo
di Eugenio Susi - Dizionario Biografico degli Italiani
- Volume 64 (2005)
LEONE II, papa, santo. - Eletto nel gennaio del 681,
Leone, figlio di Paolo, fu consacrato pontefice soltanto diciotto mesi più
tardi, quando l'imperatore bizantino Costantino IV Pogonato inviò a Roma
la iussio necessaria alla ratifica dell'elezione.
Pur essendo, al pari del suo predecessore Agatone, di
origine siciliana, L. II doveva risiedere da tempo nell'Urbe. Infatti, il Liber
pontificalis, oltre a celebrare la sua vasta erudizione ("vir
eloquentissimus, in divinis scripturis sufficienter instructus, greca latinaque
lingua eruditus", p. 359), ne esalta le capacità nel canto e nella
salmodia ("cantelena ac psalmodia praecipuus et in earum sensibus
subtilissima exercitatione limatus"). Ciò fa ipotizzare che egli avesse
fatto parte, o fosse stato addirittura alla guida, della schola cantorum lateranense.
Al di là di tale ipotesi non sono tuttavia giunte notizie sulla sua precedente
carriera ecclesiastica, che presumibilmente si svolse in ambito romano. È
comunque probabile che siano state proprio l'erudizione e la padronanza della
lingua greca a configurarlo come il candidato più adatto a dare continuità
all'operato di Agatone.
L'arrivo a Costantinopoli (10 marzo 681) della notizia
della morte di papa Agatone e dell'elezione di L. II coincise con la fase
cruciale del VI concilio ecumenico, che aveva avuto inizio il 7 nov. 680.
Proprio in quei giorni il patriarca costantinopolitano, Giorgio, aderì
formalmente alle tesi formulate nel sinodo romano del marzo 680, ben presto
imitato dalla stragrande maggioranza dell'assemblea, preludendo alla definitiva
condanna del monotelismo e all'estromissione dei suoi sostenitori guidati dal
patriarca di Antiochia Macario. Tali circostanze finirono per favorire le
manovre della corte e del clero bizantini, che avevano tutto l'interesse a
subordinare il formale riconoscimento del nuovo pontefice alla conclusione del
dibattito conciliare. Pertanto, desiderosi di bilanciare le rinunce sino allora
fatte in favore di Roma, costoro approfittarono della vacanza della Sede
apostolica per imporre la condanna degli incauti scritti di papa Onorio I,
percepiti come un sostanziale riconoscimento delle tesi eterodosse. Onorio I fu
così accomunato ai più rilevanti esponenti del monotelismo, senza che i
delegati romani presenti al concilio, ancora in attesa della ratifica imperiale
necessaria alla consacrazione di L. II, potessero concretamente difendere il
prestigio di Roma.
Le decisioni del concilio, conclusosi il 16 sett. 681,
furono approvate e sottoscritte, con valore di legge, dall'imperatore.
Costantino IV, attraverso la ricomposizione della questione monotelita, mirava
a porre la figura del basileus, configurato come primo garante del
mantenimento dell'ortodossia e dell'unità della Chiesa, in una posizione di
preminenza rispetto alla gerarchia ecclesiastica, compreso il vescovo di Roma.
Gli atti conciliari, ufficialmente indirizzati a papa Agatone, furono inviati a
L. II tramite la delegazione pontificia che, lasciata Costantinopoli certamente
dopo il 13 dic. 681, giunse a Roma fra il maggio e il giugno dell'anno
successivo. Oltre a una serie di lettere imperiali destinate al nuovo pontefice
e alle Chiese dipendenti dal vescovo di Roma, i delegati erano latori anche del
riconoscimento dell'elezione di L. II, che poté pertanto essere finalmente
consacrato il 17 ag. 682.
Successivamente, l'imperatore provvide anche a inviare
a Roma il patriarca antiocheno Macario e un piccolo gruppo di sostenitori del
monotelismo, auspicando che il pontefice riuscisse a farli desistere dalle loro
posizioni. Tuttavia soltanto due di costoro, il presbitero Anastasio e il
diacono Leonzio, che peraltro nel corso del concilio non erano stati colpiti da
anatema, accettarono di sottomettersi al papa e il 6 genn. 683 sottoscrissero
una professione di fede conforme al dettato conciliare. Gli altri, persistendo
con tenacia nell'eresia, furono rinchiusi in alcuni monasteri.
Nei dieci mesi intercorsi fra la consacrazione e la
morte, l'attenzione di L. II fu comunque principalmente rivolta alla
divulgazione delle tesi sancite dal concilio. Il papa diede infatti ben presto
inizio alla revisione e alla traduzione latina degli atti conciliari, che (come
si può desumere dalle lettere papali inviate tra il settembre e il dicembre 682
alle sedi episcopali e ai principali esponenti politici del Regno visigoto di
Spagna) furono via via trasmessi e fatti sottoscrivere ai vescovi e ai sovrani
dei Regni d'Occidente, investiti della capillare diffusione di tali scritti nei
rispettivi territori. Tuttavia, notificando alle Chiese occidentali le
decisioni e le condanne formulate dai padri conciliari, compresa quella di papa
Onorio I, L. II lasciò trasparire una concezione ecclesiologica che, oltre a
non coincidere con quella bizantina, implicava la possibilità di sviluppi
autonomi e in contrasto con le posizioni della Chiesa orientale. Ciò non
soltanto perché a Onorio I si imputava unicamente la mancata opposizione al
monotelismo e non l'adesione alle sue tesi, quanto piuttosto per il fermo
richiamo alla centralità del ruolo di Roma e del vicario di Pietro, presentato
quale unico garante dell'ortodossia e dell'unità della Chiesa, seppur con l'indispensabile
contributo dell'imperatore. Concetti analoghi a questi furono espressi anche
nella missiva inviata a Costantino IV nel maggio 683, con la quale L. II,
approvando, fra l'altro, le deliberazioni del concilio, lodava l'operato
dell'imperatore, tuttavia ricondotto al ruolo di nuovo Davide della
Chiesa, filius-defensor della Sede apostolica. In ogni modo, al di là
di tali questioni, è certo che la vittoria sul monotelismo determinò una
sensibile distensione dei rapporti tra Roma e Bisanzio.
Pur restaurando l'obbligo di sottoporre direttamente
all'imperatore il decreto di elezione del nuovo pontefice, Costantino, aderendo
alla richiesta formulata precedentemente da Agatone, ridusse l'entità del
canone relativo all'intronizzazione papale e diminuì il carico fiscale imposto
ai Patrimoni di S. Pietro sia in Sicilia sia nei Bruzii (dicembre 681). L. II,
dal canto suo, inviò a Costantinopoli il suddiacono Costantino in qualità di
apocrisiario residente e soprattutto, dando compimento alle trattative già avviate
dal suo predecessore fin dal 680, di comune accordo col sovrano bizantino
riuscì a porre fine all'autocefalia della Chiesa ravennate, a suo tempo
sanzionata da un privilegio dell'imperatore Costante II (1° marzo 666) in
favore dell'arcivescovo Mauro. La revoca di tale privilegio, emanata da
Costantino tra il 682 e il 683, fu accompagnata da un accordo stipulato fra
papa L. II e il vescovo ravennate Teodoro. Quest'ultimo, restituendo il decreto
di Costante e accettando che in futuro i suoi successori fossero consacrati in
Roma dal papa, ottenne l'abolizione dei consueti versamenti dovuti al fisco
papale in tali circostanze e la facoltà di delegare a un suo sottoposto l'onere
della visita annuale presso la Sede apostolica.
Poiché il Liber pontificalis definisce L. II
come "paupertatis amator et erga inopem provisione non solum mentis
pietate sed et studii sui labore sollicitus" (p. 359), sembra lecito
pensare che il pontefice abbia favorito le opere di carità esercitate dalle
comunità monastiche delle diaconie romane. Stando alla suddetta fonte, L. II
avrebbe ordinato l'edificazione di un luogo di culto (dedicato a s. Paolo il 22
febbr. 683) nei pressi della chiesa di S. Bibiana sull'Esquilino, dove avrebbe
fatto traslare le spoglie dei martiri Simplicio, Faustino e Beatrice dal
cimitero di Generosa al VI miglio della via Portuense. I resti monumentali di
questo oratorio furono visti dal Bosio, il quale riporta la trascrizione di
un'epigrafe che ricordava la dedicazione della chiesa da parte del pontefice. A
tale intervento edilizio occorre presumibilmente aggiungere anche quello
relativo alla costruzione della chiesa di S. Giorgio al Velabro (forse dedicata
il 23 apr. 683), testimoniato da una tarda aggiunta al Liber pontificalis,
probabilmente attinta da una fonte degna di fede.
Come riferito dal suo biografo, il 27 giugno 683 L. II
consacrò nove presbiteri, tre diaconi e ben ventidue vescovi. Questo fu
presumibilmente il suo ultimo atto ufficiale, dal momento che la morte lo colse
a distanza di qualche giorno. Fu sepolto in S. Pietro il 3 luglio 683, giorno
successivamente dedicato alla sua festività.
Nel corso del Medioevo a questo papa fu erroneamente
attribuita la festa del 28 giugno, relativa invece alla traslazione in S.
Pietro delle spoglie di s. Leone I (evento avvenuto durante il pontificato di
Sergio I), altrimenti festeggiato l'11 aprile. L'uso di celebrare L. II il 3
luglio, poi accolto anche dal Martyrologium Romanum, trovò infine una
sorta di ufficializzazione durante il pontificato di Pasquale II, quando le
spoglie dei papi Leone I, II e IV furono definitivamente traslate nell'oratorio
fatto a suo tempo edificare da quest'ultimo. Ma nelle recentissime riforme la
festa di L. II è scomparsa dal calendario della Chiesa universale e anche
dal Proprium romano.
Fonti e Bibl.: A. Dandolo, Chronicon Venetum, a
cura di E. Pastorello, in Rer. Ital. Script., 2ª ed., XII, 1, p. 101;
Iohannes Diaconus, Chronicon Venetum et Gradense, a cura di G.H. Pertz,
in Mon. Germ. Hist., Scriptores, VII, Hannoverae 1846, pp. 5, 10;
Agnellus Ravennas, Liber pontificalis Ecclesiae Ravennatis, a cura di O.
Holder-Egger, ibid., Scriptores rerum Langobardicarum et Italicarum
saec. VI-IX, ibid. 1878, p. 352; Isidorus Hispalensis, Opera omnia, Graecorum
concilia, in J.-P. Migne, Patr. Lat., LXXXIV, coll. 142-150; Leo papa
II, Epistolae, ibid., XCVI, coll. 387-420; G. Rossi, Historiarum
Ravennatum libri decem, Venetiis 1590, p. 210 (cfr. anche Id., Storie
ravennati, a cura di M. Pierpaoli, Ravenna 1996, pp. 220 s.); G.D. Mansi, Sacrorum
conciliorum nova et amplissima collectio, XI, Florentiae 1765, pp. 683-697,
713-922, 1046-1098; Collectio canonum Ecclesiae Hispaniae…, a cura di F.A.
González, Matriti 1808, pp. 69-78; J. von Pflugk-Harttung, Urkunden der
Päpste, 97-1117. Acta pontificum Romanorum inedita, II, Stuttgart 1884, n. 47
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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/leone-ii-papa-santo_(Dizionario-Biografico)/
LEONE II, santo
di Eugenio Susi - Enciclopedia
dei Papi (2000)
Leone II, santo
Eletto nel gennaio del
681, L., figlio di Paolo, venne consacrato pontefice soltanto diciotto mesi più
tardi, quando l'imperatore bizantino Costantino IV Pogonato inviò a Roma la
iussio necessaria alla ratifica dell'elezione.
Pur essendo, al pari del
suo predecessore Agatone,
di origine siciliana, Leone doveva risiedere da tempo nell'Urbe. Infatti,
il Liber
pontificalis, oltre a celebrare la sua vasta erudizione ("vir
eloquentissimus, in divinis scripturis sufficienter instructus, greca latinaque
lingua eruditus"), ne esalta le capacità nel canto e nella salmodia
("cantelena ac psalmodia praecipuus et in earum sensibus subtilissima
exercitatione limatus"; cfr. Le Liber pontificalis, p. 359). Ciò fa
ipotizzare che egli avesse fatto parte, o fosse stato addirittura alla guida
della "schola cantorum" lateranense. Al di là di tale ipotesi non
sono tuttavia giunte altre notizie sulla sua precedente carriera ecclesiastica,
che presumibilmente si svolse in ambito romano. È comunque probabile che siano
state proprio l'erudizione e la padronanza della lingua greca a configurarlo
come il candidato più adatto a dare continuità all'operato di Agatone.
L'arrivo a Costantinopoli (10
marzo 681) della notizia della morte di papa
Agatone e dell'elezione di L. coincise con la fase cruciale del VI
concilio ecumenico, che aveva avuto inizio il 7 novembre del 680. Infatti,
proprio in quei giorni, il patriarca costantinopolitano Giorgio aderì
formalmente alle tesi formulate nel sinodo romano del marzo 680, ben presto
imitato dalla stragrande maggioranza dell'assemblea, preludendo alla definitiva
condanna del monotelismo e all'estromissione dei suoi sostenitori, guidati dal
patriarca di Antiochia Macario.
Tali circostanze finirono per favorire le manovre della corte e del clero bizantino,
che avevano tutto l'interesse a subordinare il formale riconoscimento del nuovo
pontefice alla conclusione del dibattito conciliare. Pertanto, desiderosi di
bilanciare in certo qual modo le rinunce sino allora fatte in favore di Roma,
costoro approfittarono della vacanza della Sede apostolica per imporre la
condanna degli incauti scritti di papa Onorio
I, percepiti come un sostanziale riconoscimento delle tesi eterodosse.
Onorio venne così accomunato agli esponenti di maggior rilievo del monotelismo,
senza che i delegati romani presenti al concilio, ancora in attesa della
ratifica imperiale necessaria alla consacrazione di L., potessero concretamente
difendere il prestigio di Roma.
Le decisioni del
concilio, conclusosi il 16 settembre del 681, furono approvate e sottoscritte,
con valore di legge, dall'imperatore. Costantino IV, attraverso la
ricomposizione della questione monotelita, mirava a porre la figura del
basileus, configurato come primo garante del mantenimento dell'ortodossia e
dell'unità della Chiesa, in una posizione di preminenza rispetto alla gerarchia
ecclesiastica, compreso il vescovo di Roma. Gli atti conciliari, ufficialmente
indirizzati a papa Agatone, vennero inviati a L. tramite la delegazione
pontificia, che, lasciata Costantinopoli certamente dopo il 13 dicembre del
681, giunse a Roma fra il maggio ed il giugno dell'anno successivo. Oltre ad
una serie di lettere imperiali destinate al nuovo pontefice ed alle Chiese
dipendenti dal vescovo di Roma, i delegati erano latori anche del
riconoscimento dell'elezione a papa di L., che poté pertanto essere finalmente
consacrato il 17 agosto 682.
Successivamente,
l'imperatore provvide anche ad inviare a Roma il patriarca antiocheno Macario e
un piccolo gruppo di sostenitori del monotelismo, auspicando che il pontefice
riuscisse a farli desistere dalle loro posizioni. Tuttavia, soltanto due di
costoro, il presbitero Anastasio ed il diacono Leonzio, che peraltro nel corso
del concilio non erano stati colpiti da anatema, accettarono di sottomettersi
al papa, e il 6 gennaio 683 sottoscrissero una professione di fede conforme al
dettato conciliare. Gli altri, persistendo con tenacia nell'eresia, vennero
rinchiusi in alcuni monasteri.
Nei dieci mesi che
intercorsero fra la sua consacrazione e la morte, l'attenzione di L. fu
comunque principalmente rivolta alla divulgazione delle tesi sancite dal
concilio. Il papa diede infatti ben presto inizio alla revisione e alla
traduzione latina degli atti conciliari, che (come si può desumere dalle
lettere papali inviate tra il settembre ed il dicembre 682 alle sedi episcopali
e ai principali esponenti politici del Regno visigoto di Spagna) vennero via
via trasmessi e fatti sottoscrivere ai vescovi e ai sovrani dei Regni
d'Occidente, investiti della capillare diffusione di tali scritti nei
rispettivi territori. Tuttavia, notificando alle Chiese occidentali le
decisioni e le condanne formulate dai padri conciliari, compresa quella di papa
Onorio, L. lasciò trasparire una concezione ecclesiologica che, oltre a non
coincidere con quella bizantina, implicava la possibilità di sviluppi autonomi
e in contrasto con le posizioni della Chiesa orientale. Ciò non soltanto perché
ad Onorio si imputava solo la mancata opposizione al monotelismo, e non
l'adesione alle sue tesi, quanto piuttosto per il fermo richiamo alla
centralità del ruolo di Roma e del vicario di Pietro, presentato quale unico
garante dell'ortodossia e dell'unità della Chiesa, seppur con l'indispensabile
contributo dell'imperatore. Concetti analoghi a questi vennero espressi anche
nella missiva inviata a Costantino IV nel maggio del 683, con la quale L.,
approvando, fra l'altro, le deliberazioni del concilio, lodava l'operato
dell'imperatore, tuttavia ricondotto al ruolo di nuovo Davide della Chiesa,
filius-defensor della Sede apostolica. Ad ogni modo, al di là di tali
questioni, è certo che la vittoria sul monotelismo finì col determinare una sensibile
distensione dei rapporti tra Roma e Bisanzio.
Infatti, pur restaurando
l'obbligo di sottoporre direttamente all'imperatore il decreto di elezione del
nuovo pontefice, Costantino, aderendo alla richiesta formulata precedentemente
da Agatone, ridusse l'entità del canone relativo all'intronizzazione papale, e
diminuì il carico fiscale imposto ai Patrimoni di S. Pietro sia in Sicilia che
nei Bruzii (dicembre 681). L., dal canto suo, inviò a Costantinopoli il
suddiacono Costantino in qualità di apocrisiario residente, e soprattutto,
dando compimento alle trattative già avviate dal suo predecessore fin dal 680,
di comune accordo col sovrano bizantino riuscì a porre fine all'autocefalia
della Chiesa ravennate, a suo tempo sanzionata da un privilegio dell'imperatore
Costante II (1° marzo 666) in favore dell'arcivescovo Mauro. La revoca di tale
privilegio, emanata da Costantino tra il 682 e il 683, fu accompagnata da un
accordo stipulato fra papa L. e il vescovo ravennate Teodoro. Quest'ultimo,
restituendo il decreto di Costante, ed accettando che in futuro i suoi
successori venissero consacrati in Roma dal pontefice, ottenne l'abolizione dei
consueti versamenti dovuti al fisco papale in tali circostanze, e la facoltà di
delegare ad un suo sottoposto l'onere della visita annuale presso la Sede
apostolica.
Poiché il Liber pontificalis
definisce L. come "paupertatis amator et erga inopem provisione non solum
mentis pietate sed et studii sui labore sollicitus" (p. 359), sembra
lecito pensare che il pontefice abbia favorito le opere di carità esercitate
dalle comunità monastiche delle diaconie romane. Stando alla suddetta fonte, L.
avrebbe ordinato l'edificazione di un luogo di culto (dedicato a s. Paolo il 22
febbraio del 683) nei pressi della chiesa di S. Bibiana sull'Esquilino, dove
avrebbe fatto traslare le spoglie dei martiri Simplicio, Faustino e Beatrice
dal cimitero di Generosa al VI miglio della via
Portuense. I resti monumentali di questo oratorio furono visti dal Bosio,
il quale riporta la trascrizione di un'epigrafe che ricordava la dedicazione
della chiesa da parte del pontefice. A tale intervento edilizio occorre
presumibilmente aggiungere anche quello relativo alla costruzione della chiesa
di S.
Giorgio al Velabro (forse dedicata il 23 aprile del 683), testimoniato
da una tarda aggiunta al Liber pontificalis, presumibilmente attinta da una
fonte degna di fede.
Secondo l'ipotesi
avanzata dal Deshusses, è alquanto probabile che durante il breve pontificato
di L. abbia avuto luogo un rimaneggiamento del Sacramentarium Gregorianum, cui,
tra l'altro, vennero aggiunte le messe relative a S. Giorgio e a S. Pietro in
Vincoli. Occorre inoltre ricordare che, come riferito dal suo biografo, il 27
giugno del 683 L. consacrò nove presbiteri, tre diaconi e ben ventidue vescovi.
Questo fu presumibilmente
il suo ultimo atto ufficiale, dal momento che la morte lo colse a distanza di
qualche giorno. Fu sepolto in S. Pietro il 3 luglio del 683, giorno
successivamente dedicato alla sua festività.
Nel corso del Medioevo a
questo papa venne erroneamente attribuita la festa del 28 giugno, relativa
invece alla traslazione in S. Pietro delle spoglie di s.
Leone I (evento avvenuto durante il pontificato di Sergio
I), altrimenti festeggiato l'11 aprile. L'uso di celebrare L. il 3 luglio,
poi accolto anche dal Martyrologium Romanum, trovò infine una sorta di
ufficializzazione durante il pontificato di Pasquale
II, quando le spoglie dei papi Leone I, L. II e Leone
IV furono definitivamente traslate nell'oratorio fatto a suo tempo
edificare da quest'ultimo. Ma nelle recentissime riforme la festa di L. è
scomparsa dal calendario della Chiesa universale e anche dal Proprium romano.
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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-leone-ii_(Enciclopedia-dei-Papi)
Den hellige pave Leo II ( -683)
Minnedag: 3.
juli
Den hellige Leo II var i følge LP født i
Messina på Sicilia i «gens Medicus». Han fikk sin utdannelse i pavens
katedralskole i Roma og var beundret for sin veltalenhet, kultur og dyktighet i
både gresk og latin.
Etter at Agatho døde
den 10. januar 681, ble Leo sannsynligvis valgt allerede i januar 681, men
måtte vente ca 18 måneder før han mottok den keiserlige godkjennelse som var
nødvendig før han kunne konsekreres.
Brevene fra Den hellige Stols viseregenter som kunngjorde
Agathos død og Leos valg, nådde Konstantinopel den 10. mars 681, mens det 6.
allmenne konsil fortsatt var i gang. Keiser Konstantin IV Pogonatus holdt
bevisst tilbake sin godkjennelse av valget inntil konsilet formelt hadde
bannlyst Honorius I sammen med de andre forkjemperne for monoteletismen, og
Romas akseptering av konsilets avgjørelser, inkludert bannlysningen, var
sikret. De romerske utsendingenes motvilje mot å akseptere fordømmelsen av en
pave måtte overvinnes, og for dette var det nødvendig med lange og delikate
forhandlinger, som varte mange måneder etter at konsilet var lukket den 16.
september 681.
Først i juli 682 vendte legatene tilbake til Roma.
Sammen med konsilets beslutninger hadde de med seg godkjennelsen av Leos valg,
slik at han endelig kunne konsekreres den 17. august 682. Leo var den første i
en rad paver som ved sin tiltredelse fordømte «kjetteren» Honorius. Men han
gjorde det klart at Honorius ikke ble fordømt for å ha lært kjetteri, men for
ved sin uaktsomhet å ha tillatt det å spre seg.
Konstantins største trumfkort hadde vært makten til å
holde tilbake godkjennelsen av Leo, og nå viste han sin tilfredshet ved å
invitere den nye paven til å sende en fast apokrisiar til hoffet, og ved å
senke både skattetrykket på de pavelige eiendommene i Sicilia og Calabria og
redusere rekvirering av korn til hæren.
Leo var realist nok til å akseptere situasjonen, og
dermed startet en periode preget av fred og samarbeid mellom Bysants og Roma.
Leo fikk oversatt beslutningene fra konsilet fra gresk til latin og sendte dem
rundt til kirkeledere og verdslige herskere i vesten sammen med brev som ba om
deres underskrift. Siden monoteletismen aldri hadde vært populær i vest, hadde
de ingen vanskeligheter med å akseptere disse dekretene. Leos viktigste brev
var til Konstantin av 7. mai 683, hvor paven priste «den keiserlige nåde, som
lar Kristi kirke puste inn en ny frihet, omgitt som en mur av fyrstelig
beskyttelse». Han aksepterte det keiserlige rikskirkeregimentet, ratifiserte
konsilets beslutninger med Peters autoritet og bannlyste de lederne for
monoteletismen som konsilet hadde fordømt, inkludert Honorius I. I den
originale latinske teksten skrev han om sin forgjenger at han hadde «forsøkt å
undergrave den rene tro ved sitt vanhelligende forræderi». I den greske
versjonen ble det moderert til «ved sitt forræderi tillot han den rene lære å
bli besudlet».
Det er tydelig at Leo i sine brev til de spanske og
sannsynligvis andre vestlige biskoper, bare ga Honorius I en reprimande for
ettergivenhet overfor vranglærere; for å ha «feilet gjennom å forsømme å slokke
kjetteriets flamme».
Leo var også overbærende da Makarios I, som konsilet
den 7. mars 681 avsatte som patriark av Antiokia, og andre uforsonlige
monoteletister dukket opp i Roma. Keiseren hadde overlatt til paven å avsi
kjennelse, og med unntak av to, som avsverget monoteletismen og ble tillatt
kommunion, spredte han resten til forskjellige klostre.
Et tegn på den nye samarbeidsånden mellom keiser og
pave var den definitive slutt på Ravennas kortvarige forsøk på autokefal status
uavhengig av Roma. Etter at det var gjort en tilnærming i Agathos pontifikat,
kalte Konstantin IV i 682/83 tilbake sin far Konstans IIs dekret av 1. mars
666, som garanterte Ravenna autonomi, og det ble avtalt at heretter skulle
erkebiskopen av Ravenna konsekreres av paven og motta palliet av ham. Til
gjengjeld fritok Leo dem fra avgiftene som tradisjonelt skulle betales ved
konsekrasjon, og fra kravet om å komme personlig til Roma på de årlige
synodene.
Leo var en dyktig sanger og svært opptatt av
kirkemusikk. Han feiret de hellige handlinger med stor pomp og prakt for å
gjøre de troende mer oppmerksom på Guds majestet, og begynte med stenkingen av
folket med vievann under religiøse seremonier. LP priser
hans kjærlighet for de fattige og anstrengelsene han gjorde for å lindre deres
situasjon.
Leo overførte mange martyrers relikvier fra
katakombene til kirker innenfor bymurene, sannsynligvis på grunn av langobardangrep.
Blant hans byggearbeider var restaureringen av kirken Sta Bibiana på
Esquilin-høyden, og dit overførte han relikviene av martyrer som tidligere var
gravlagt ved Via Portuensis. Han gjenoppbygde også S. Giorgio in Velabro for
den nå blomstrende greske menigheten i Roma og vigslet to kirker; S. Paolo og
Ss Sebastiano e Giorgio.
Leo II døde den 3. juli 683 etter mindre enn 11
måneder på St. Peters stol og ble gravlagt i St. Peterskirken. Han æres som
helgen; tidligere ble han minnet den 28. juni, mens hans minnedag nå er 3.
juli.