Saint Brieuc (Vème siècle)
Il est né vers 409 de parents païens, dans le comté
de Cardigan, au Pays de Galles, élève de Saint Germain d'Auxerre qui était allé
faire une mission dans la Grande-Bretagne, et qui l'amena en France.
Prêtre en 447, il alla évangéliser la Bretagne, débarqua à l'Aber-Wrac'h, et
fonda un Monastère à Tréguier.
Après il retourna dans sa patrie, et y fit de nombreuses conversions.
A 70 ans, il passa dans l'Armorique et fonda un autre Monastère à l'embouchure
du Gouët que lui donna le comte de Liwil, son parent, qui deviendra
Saint-Brieuc.
SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mai/saint-brieuc-eveque-et-abbe-en-bretagne-fete-le-01-mai.html
Saint
Brieuc, Chapelle
Saint-Brieuc de Plonivel
Saint Brieuc
Abbé en
Bretagne (5ème s.)
Originaire du Pays
de Galles où il fut converti à la foi chrétienne par saint Germain
d'Auxerre, il gagna l'Armorique. Ses conquêtes apostoliques furent
si importantes qu'elles lui permirent de fonder un monastère, puis une église
qui prit son nom et le perpétue encore en témoignage de fidélité. Saint
Brieuc-22000.
"Ce moine du Ve siècle tient une place particulièrement intéressante
parmi les saints celtiques de Bretagne. Il fonda, sinon le siège de
Saint-Brieuc, du moins l’important monastère qui devint plus tard l’emplacement
de ce siège épiscopal... Abbé avec le caractère épiscopal, Brieuc est dominé
tout au long de son existence par un double souci: unir les bons, convertir les
pécheurs. Ces pécheurs sont figurés par les loups qui, selon la légende, se
précipitèrent en bande pour le dévorer, et qu’il dompta par son esprit de foi
et sa douceur. C’est pourquoi le loup est son attribut iconographique." (Saint Brieuc, patron principal du diocèse - diocèse de
Saint-Brieuc et Tréguier - 2 mai)
Il est l'un des fondateurs des sept évêchés de Bretagne, qui seront,
au cours du Moyen Age, les étapes du pèlerinage des Sept Saints, ou Tro-Breiz. (diocèse de Quimper et Léon - saint Brieuc 14 mai)
En Bretagne, au VIe siècle, saint Brieuc, évêque et abbé, qui vint du pays
de Galles sur la côte d’Armorique et y établit un monastère, qui devint par la
suite un siège épiscopal.
Martyrologe
romain
SAINT
BRIEUC, patron principal du diocèse
par ERARD
Yves-Marie
Abbé, évêque, patron principal du diocèse.
Fêté le 2 mai
Attribut iconographique : le loup
La ville de Saint - Brieuc doit son nom à Brigo-Maglos, forme
complète de Brieuc (orthographiée à la française) ou Brieg (en breton
moderne).
Ce moine du Ve siècle tient une place particulièrement
intéressante parmi les saints celtiques de Bretagne. Il fonda, sinon le siège
de Saint-Brieuc, du moins l’important monastère qui devint plus tard
l’emplacement de ce siège épiscopal.
Voilà pourquoi on le compte au nombre des « Sept Saints de
Bretagne ».
Qui était
Brieuc ?
Brieuc est né au-delà de la mer, au Pays de Galles. Actuellement, la
ville principale de ce comté est Aberystwyth. Depuis quelques années,
cette ville est jumelée avec celle de Saint-Brieuc.
Le père de Brieuc se nommait Cerpus, sa mère Eldruda. Tous deux étaient
païens, mais un ange annonça à Eldruda que son fils deviendrait un grand saint.
C’est pourquoi ses parents conduisirent l’enfant Brieuc à l’école de
Saint-Germain. Brieuc grandit, devint moine et fut ordonné prêtre. Il revint
dans sa patrie, convertit toute sa famille et fonda au Pays de Galles un grand
monastère.
Les années passaient. Brieuc était devenu un vieillard. Mais un ange du
ciel lui apparut et lui ordonna de se rendre en Armorique.
Brieuc s’embarqua avec 168 de ses disciples et vint fonder un nouveau
monastère sur les bords du Jaudy. Mais il apprend que la peste ravage son pays
natal. Nouveau voyage. Sur son intervention, la peste cesse de sévir. Il
revient à son monastère, mais c’est pour repartir avec 84 de ses moines.
lls abordèrent à l’embouchure du Gouët, remontèrent un peu la rivière en
cherchant un endroit où ils pourraient construire un oratoire. Ils s’engagèrent
dans une vallée double qu’arrosait une source aux eaux abondantes. Ils
s’assirent pour se reposer.
Survint un cavalier qui aperçut ces hommes avec leur visage d’ailleurs
et dont les vêtements roux étaient faits de peaux. Il leur demanda qui ils
étaient et d’où ils venaient. Sur leur réponse, il s’éloigna au galop et alla
prévenir son maître. Celui-ci, le comte Rigual, se met en colère et ordonne de
chasser ces étrangers. Mais il est pris d’un mal subit. Il change d’idée et
fait venir Brieuc et ses compagnons. Ils arrivent : ils se reconnaissent.
Brieuc et Rigual sont cousins. Rigual, alors, fait don à Brieuc de son manoir
du Champ du Rouvre. Lui-même se retire dans son château d’Hélion où désormais
il habitera. Ce manoir du Champ du Rouvre n’est pas une forteresse. Ce sont
quelques habitations protégées par les eaux et par une palissade, dans un
vallon sillonné de ruisseaux. Alentour, les hauteurs en pente douce le
protègent du vent de la mer et de la vue des pirates. Maître de ce petit
domaine, Brieuc, avec ses compagnons, se mit à parcourir la vallée que couvrait
la forêt. Ils découvrirent une fontaine aux eaux limpides. Il y construisit un
oratoire de ses propres mains.
Les habitants de Saint-Brieuc connaissent bien la chapelle Notre-Dame de
la Fontaine. Ils ont puisé de l’eau à la fontaine. Ils prient dans
l’« Oratoire de Saint - Brieuc ». Les vitraux leur rappellent les
principaux événements de la vie de leur saint patron. Au fond de la chapelle,
la grande verrière rappelle la vision du moine Marcan lorsque mourut Brieuc.
Marcan dormait ; il vit son maître Brieuc monter dans la gloire du ciel
gravissant les degrés d’une échelle mystique. Les anges du Seigneur lui
faisaient escorte. « Ici, c’est la maison de Dieu et la porte du
ciel ».
Telle est, résumée, la Vie de Saint - Brieuc qu’écrivit au XIe
siècle un clerc d’Angers qui se basait d’ailleurs sur une rédaction plus
ancienne.
Texte du Chanoine du Cleuziou
Représentation
Abbé avec le caractère épiscopal, Brieuc est dominé tout au long de son
existence par un double souci : unir les bons, convertir les pécheurs. Ces
pécheurs sont figurés par les loups qui, selon la légende, se précipitèrent en
bande pour le dévorer, et qu’il dompta par son esprit de foi et sa douceur.
C’est pourquoi le loup est son attribut iconographique.
L’évêque Pierre obtint qu’une partie de ces reliques fût rapportée à
Saint-Brieuc. Le comte Alain de Penthièvre tint à les porter lui-même et,
ajoute la chronique : « au moment d’entrer dans la Cathédrale, les
saintes reliques tressaillirent. On dit que ce fut de la joie que le saint
ressentait de revenir à l’endroit où il avait séjourné de son vivant. »
Bibliographie
Au XVIIe
s., un chanoine de Saint–Brieuc nommé La
Devison a écrit une vie de Saint – Brieuc. Écrite en langage d’époque,
elle a un mérite littéraire.
Le Frère
Albert Le Grand (de Morlaix) qui écrivait également au XVIIe siècle
a inséré la vie de Saint–Brieuc dans ses « Vies des Saints de la Bretagne
Armorique ».
Dom Lobineau
(abbaye de St-Jacut), dans ses « Vies des Saints de Bretagne » (1725)
a donné une étude critique.
M. l’abbé
André du Bois de la Villerabel a donné en 1897 une Vie de Saint–Brieuc qui se
lit de façon agréable.
La Borderie,
au tome I de son Histoire de Bretagne, a étudié le rôle de St Brieuc dans le
contexte de l’arrivée des Bretons en Armorique.
Le chanoine
anglican Gilbert H. Doble a écrit une étude de Saint-Brieuc, sa vie, son culte,
traduite par L. Kerbiriou en 1930. C’est une mise au point du culte de
Saint–Brieuc en Grande-Bretagne et en Bretagne armoricaine.
Hagiographie
La vie de Brieuc a été écrite au XIe siècle par un clerc
d’Angers. Il dit avoir eu en mains un texte plus ancien écrit « en langue
étrangère » . Cette rédaction « ne nous suggère aucune confiance au
point de vue historique » (Duine, Memento des sources hagiographiques,
n°62). Cette vie latine a été éditée par Dom Plaine dans les Analecta
Bollandiana d’après un manuscrit du XIIe siècle de la
Bibliothèque de Rouen.
Au Pays de Galles,
Llandyfrieg conserve son nom.
Dans la Cornouailles de Grande-Bretagne on trouve plusieurs St-Breok.
Il est le patron de St-Brieuc des Iffs et St-Brieuc de Mauron.
Des bretons émigrés ont fondé St-Brieux au Canada
Brioc, Abbot B (AC)
(also known as Brieuc, Briocus)
Born in Cardiganshire (Ceredigion), Wales; died in Brittany, c. 510; feast of
his translation is October 18. Brioc was the founder of a monastery near
Tréguier, Brittany, and another which grew into the town and see called
Saint-Brieuc. According to legend, his father was named Cerpus and his mother
was Eldrude, both of whom he is said to have converted following his
ordination.
Brioc appears to have
worked in southwestern Britain before migrating to Brittany; there is a place
called Saint Breock or Breoke in Cornwall and Saint Briavels in the Forest of
Dean is at root the same name. Saint Brioc's medieval biography contains a
number of particulars and marvelous tales, but its historicity is slight. It
says, for instance, that Brioc was trained in Gaul by Saint Germanus of
Auxerre, who died in 448, which makes it highly unlikely.
Brioc is reputed to have
built a famous church called Grande-Lann, where he gathered a number of
disciples. In Tréguier, he converted a wealthy nobleman named Conan who
provided the funds to build a monastery in northern Armorica. Then Brioc is
said to have returned to Britain and with the help of his relative, Prince
Rigald of Domnonia, built the church of Saint Stephen there.
Brioc is styled a bishop in
an inscription in marble at his shrine built in 1210, but it is not certain
that he was a bishop; more likely he was an abbot of the Celtic type who kept a
bishop in his monastery as one of his subjects because no legend claims his
successor in the see, which dates only to 844. Brioc's relics were translated
to the abbey of Saint-Sergius in Angers in the mid-9th century to protect them
from Norse invaders. Saint Henry II was present for their translation in 1166.
In 1210, an arm, two ribs, and some cervical bones were given back to Saint
Brieuc's (Attwater, Attwater2, Benedictines, Farmer, Gill, Husenbeth).
In
art, Saint Brioc is a bishop with a fiery pillar above him. He is venerated in
Treguier, Brittany, and Cornwall (Roeder). Because of the legends regarding his
great charity, Brioc is considered the patron of purse-makers (Farmer).
May 1
St. Brieuc,
Bishop and Confessor
[In Latin,
Briocus.] HE was of an illustrious extraction in Great Britain, a
native of the province called Coriticiana, which some take for Ceretica, now
Cardiganshire: others for the Coretans, situated on the Trent, now in
Staffordshire and Derbyshire: others will have it to be Cornwall. His father
was called Cerpus, and his mother Eldrude. 1 St. Germanus of
Auxerre, coming into Britain in 429, St. Brieuc, then about twenty years of
age, became his disciple, and followed him back to France, where he was some
time after promoted to priest’s orders. Returning afterwards into his own
country he converted his parents, and, with their liberal assistance, built a
famous church called Grande-Lann, and there trained up a great number of
disciples. Several years after he passed into Armorica, where he landed at
Achm, perhaps in the country of Achk, in the bishopric of Leon. In the
territory of Treguier he converted from a worldly life a wealthy nobleman named
Conan, by whose liberality he was enabled to build a monastery in the northern
part of Armorica, which he governed some years. At length, appointing another
abbot of the numerous community which he had formed, he repaired to his
relation and friend, prince Riwallon, or Rigald, anciently prince of Domnonia,
in Britain. This prince, who had lately settled with a colony of his British
subjects in part of Armorica, gave to the saint a house and parcel of lands,
where he built a monastery and a church, which was afterwards dedicated to God
under the patronage of St. Stephen. The saint took upon him the government of
this monastery, and departed to God in peace about the year 502, being upwards
of ninety years old. His legend mentions not his episcopal character; but he is
styled a bishop in an inscription on a marble stone, found in his shrine, in
1210. He seems to have been ordained a regionary bishop before he left Britain.
The monastery of St. Brieuc, which was then grown into a considerable town, was
only erected into a bishopric in 844. The relics of St. Brieuc, during the
invasion of the Normans, were translated to the abbey of St. Sergius, at
Angers, in 866, but a portion was restored to St. Brieuc’s in 1210. See Dom.
Lobineau, Vies des Sts. de la Bretagne, p. 11, who recovered great part of his
acts which Henschenius was not able to meet with. T. 1, Maij. p. 81
Note 1. Eldrude
is not only a Saxon name, as Henschenius pretends, but also British, from Ell,
the reduplicative proposition, and Drud which signifies illustrious, or
well-beloved. [back]
Re v. Alban Butler (1711–73). Volume
V: May.The Lives of the Saints. 1866.
St. Brieuc
(Briocus, Brioc, or Bru).
A Celtic
saint of Brittany
who received his education in Ireland and then studied under St. Germanus said to be the famous St. Germanus of Auxerre. Much of what we read concerning
his early years must be received with caution; indeed, Ussher asserts that he
was of Irish birth, but it is tolerably certain
that he returned to France early in 431, bringing with him St
Iltud. Even before his ordination to the priesthood, St. Brieuc worked several miracles duly chronicled in his "Acts"
(edited by F. Godefrid Herschenn), and after a short period spent with his parents, he entered on his missionary career. In 480,
he settled in Armorica, and founded a monastery at Landebaeron. Thence he proceeded to Upper Brittany
where he established an oratory
at a place ever since known as St. Brieuc-des-Vaux,
between St. Malo and Land
Triguier, of which he was named first bishop. Numerous miracles are cited in the "Acts", especially
his cure of Count Riguel, who gave the saint his own Palace of Champ-du-Rouvre as also the
whole manorial estates. Authorities
differ as to date of St.
Brieuc's death, but it was probably in 502, or in the early years of the sixth
century. He died in his own monastery at St.
Brieuc-des-Vaux and was interred in his cathedral church, dedicated
to St. Stephen. Baring-Gould
says that St. Brieuc is represented as "treading on a dragon",
or else "with a column of fire" as seen at his ordination. His relics were translated to the Church of SS. Sergius and Bacchus of Angers
in 865, and again, in a more solemn
manner, on 31 July, 1166. However, in 1210, a portion of the relics was restored to St. Brieuc Cathedral,
where the saint's ring
is also preserved. The festival
of St. Brieuc is celebrated on 1st May, but, since 1804, the feast
is transferred to the second Sunday after Easter. Churches
in England, Ireland, and Scotland are dedicated
to this early Celtic saint.
Grattan-Flood, William. "St.
Brieuc." The Catholic Encyclopedia. Vol. 2. New York: Robert Appleton
Company, 1907. 1 May 2015
<http://www.newadvent.org/cathen/02784a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Joseph P. Thomas.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New
York.