vendredi 1 mai 2015

Saint BRIEUC (BRIOC), abbé, évêque et confesseur


Saint Brieuc (Vème siècle)
Il est né vers 409 de parents païens, dans le comté de Cardigan, au Pays de Galles, élève de Saint Germain d'Auxerre qui était allé faire une mission dans la Grande-Bretagne, et qui l'amena en France. 


Prêtre en 447, il alla évangéliser la Bretagne, débarqua à l'Aber-Wrac'h, et fonda un Monastère à Tréguier. 

Après il retourna dans sa patrie, et y fit de nombreuses conversions. 

A 70 ans, il passa dans l'Armorique et fonda un autre Monastère à l'embouchure du Gouët que lui donna le comte de Liwil, son parent, qui deviendra Saint-Brieuc.

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mai/saint-brieuc-eveque-et-abbe-en-bretagne-fete-le-01-mai.html




Saint Brieuc, Chapelle Saint-Brieuc de Plonivel 

Saint Brieuc

Abbé en Bretagne (5ème s.)

Originaire du Pays de Galles où il fut converti à la foi chrétienne par saint Germain d'Auxerre, il gagna l'Armorique. Ses conquêtes apostoliques furent si importantes qu'elles lui permirent de fonder un monastère, puis une église qui prit son nom et le perpétue encore en témoignage de fidélité. Saint Brieuc-22000.


"Ce moine du Ve siècle tient une place particulièrement intéressante parmi les saints celtiques de Bretagne. Il fonda, sinon le siège de Saint-Brieuc, du moins l’important monastère qui devint plus tard l’emplacement de ce siège épiscopal... Abbé avec le caractère épiscopal, Brieuc est dominé tout au long de son existence par un double souci: unir les bons, convertir les pécheurs. Ces pécheurs sont figurés par les loups qui, selon la légende, se précipitèrent en bande pour le dévorer, et qu’il dompta par son esprit de foi et sa douceur. C’est pourquoi le loup est son attribut iconographique." (Saint Brieuc, patron principal du diocèse - diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier - 2 mai)

Il est l'un des fondateurs des sept évêchés de Bretagne, qui seront, au cours du Moyen Age, les étapes du pèlerinage des Sept Saints, ou Tro-Breiz. (diocèse de Quimper et Léon - saint Brieuc 14 mai)

En Bretagne, au VIe siècle, saint Brieuc, évêque et abbé, qui vint du pays de Galles sur la côte d’Armorique et y établit un monastère, qui devint par la suite un siège épiscopal.


Martyrologe romain

SAINT BRIEUC, patron principal du diocèse


Abbé, évêque, patron principal du diocèse.

Fêté le 2 mai 

Attribut iconographique : le loup


La ville de Saint - Brieuc doit son nom à Brigo-Maglos, forme complète de Brieuc (orthographiée à la française) ou Brieg (en breton moderne).
Ce moine du Ve siècle tient une place particulièrement intéressante parmi les saints celtiques de Bretagne. Il fonda, sinon le siège de Saint-Brieuc, du moins l’important monastère qui devint plus tard l’emplacement de ce siège épiscopal.
Voilà pourquoi on le compte au nombre des « Sept Saints de Bretagne ».
Qui était Brieuc ?

Brieuc est né au-delà de la mer, au Pays de Galles. Actuellement, la ville principale de ce comté est Aberystwyth. Depuis quelques années, cette ville est jumelée avec celle de Saint-Brieuc.

Le père de Brieuc se nommait Cerpus, sa mère Eldruda. Tous deux étaient païens, mais un ange annonça à Eldruda que son fils deviendrait un grand saint. C’est pourquoi ses parents conduisirent l’enfant Brieuc à l’école de Saint-Germain. Brieuc grandit, devint moine et fut ordonné prêtre. Il revint dans sa patrie, convertit toute sa famille et fonda au Pays de Galles un grand monastère.

Les années passaient. Brieuc était devenu un vieillard. Mais un ange du ciel lui apparut et lui ordonna de se rendre en Armorique.

Brieuc s’embarqua avec 168 de ses disciples et vint fonder un nouveau monastère sur les bords du Jaudy. Mais il apprend que la peste ravage son pays natal. Nouveau voyage. Sur son intervention, la peste cesse de sévir. Il revient à son monastère, mais c’est pour repartir avec 84 de ses moines.

lls abordèrent à l’embouchure du Gouët, remontèrent un peu la rivière en cherchant un endroit où ils pourraient construire un oratoire. Ils s’engagèrent dans une vallée double qu’arrosait une source aux eaux abondantes. Ils s’assirent pour se reposer.

Survint un cavalier qui aperçut ces hommes avec leur visage d’ailleurs et dont les vêtements roux étaient faits de peaux. Il leur demanda qui ils étaient et d’où ils venaient. Sur leur réponse, il s’éloigna au galop et alla prévenir son maître. Celui-ci, le comte Rigual, se met en colère et ordonne de chasser ces étrangers. Mais il est pris d’un mal subit. Il change d’idée et fait venir Brieuc et ses compagnons. Ils arrivent : ils se reconnaissent. Brieuc et Rigual sont cousins. Rigual, alors, fait don à Brieuc de son manoir du Champ du Rouvre. Lui-même se retire dans son château d’Hélion où désormais il habitera. Ce manoir du Champ du Rouvre n’est pas une forteresse. Ce sont quelques habitations protégées par les eaux et par une palissade, dans un vallon sillonné de ruisseaux. Alentour, les hauteurs en pente douce le protègent du vent de la mer et de la vue des pirates. Maître de ce petit domaine, Brieuc, avec ses compagnons, se mit à parcourir la vallée que couvrait la forêt. Ils découvrirent une fontaine aux eaux limpides. Il y construisit un oratoire de ses propres mains.

Les habitants de Saint-Brieuc connaissent bien la chapelle Notre-Dame de la Fontaine. Ils ont puisé de l’eau à la fontaine. Ils prient dans l’« Oratoire de Saint - Brieuc ». Les vitraux leur rappellent les principaux événements de la vie de leur saint patron. Au fond de la chapelle, la grande verrière rappelle la vision du moine Marcan lorsque mourut Brieuc. Marcan dormait ; il vit son maître Brieuc monter dans la gloire du ciel gravissant les degrés d’une échelle mystique. Les anges du Seigneur lui faisaient escorte. « Ici, c’est la maison de Dieu et la porte du ciel ».

Telle est, résumée, la Vie de Saint - Brieuc qu’écrivit au XIe siècle un clerc d’Angers qui se basait d’ailleurs sur une rédaction plus ancienne.

Texte du Chanoine du Cleuziou

Représentation

Abbé avec le caractère épiscopal, Brieuc est dominé tout au long de son existence par un double souci : unir les bons, convertir les pécheurs. Ces pécheurs sont figurés par les loups qui, selon la légende, se précipitèrent en bande pour le dévorer, et qu’il dompta par son esprit de foi et sa douceur. C’est pourquoi le loup est son attribut iconographique.

L’évêque Pierre obtint qu’une partie de ces reliques fût rapportée à Saint-Brieuc. Le comte Alain de Penthièvre tint à les porter lui-même et, ajoute la chronique : « au moment d’entrer dans la Cathédrale, les saintes reliques tressaillirent. On dit que ce fut de la joie que le saint ressentait de revenir à l’endroit où il avait séjourné de son vivant. »

Bibliographie
Au XVIIe s., un chanoine de Saint–Brieuc nommé La Devison a écrit une vie de Saint – Brieuc. Écrite en langage d’époque, elle a un mérite littéraire.

Le Frère Albert Le Grand (de Morlaix) qui écrivait également au XVIIe siècle a inséré la vie de Saint–Brieuc dans ses « Vies des Saints de la Bretagne Armorique ».

Dom Lobineau (abbaye de St-Jacut), dans ses « Vies des Saints de Bretagne » (1725) a donné une étude critique.

M. l’abbé André du Bois de la Villerabel a donné en 1897 une Vie de Saint–Brieuc qui se lit de façon agréable.

La Borderie, au tome I de son Histoire de Bretagne, a étudié le rôle de St Brieuc dans le contexte de l’arrivée des Bretons en Armorique.

Le chanoine anglican Gilbert H. Doble a écrit une étude de Saint-Brieuc, sa vie, son culte, traduite par L. Kerbiriou en 1930. C’est une mise au point du culte de Saint–Brieuc en Grande-Bretagne et en Bretagne armoricaine.

Hagiographie

La vie de Brieuc a été écrite au XIe siècle par un clerc d’Angers. Il dit avoir eu en mains un texte plus ancien écrit « en langue étrangère » . Cette rédaction « ne nous suggère aucune confiance au point de vue historique » (Duine, Memento des sources hagiographiques, n°62). Cette vie latine a été éditée par Dom Plaine dans les Analecta Bollandiana d’après un manuscrit du XIIe siècle de la Bibliothèque de Rouen.

Au Pays de Galles, Llandyfrieg conserve son nom. 


Dans la Cornouailles de Grande-Bretagne on trouve plusieurs St-Breok. 

Il est le patron de St-Brieuc des Iffs et St-Brieuc de Mauron. 

Des bretons émigrés ont fondé St-Brieux au Canada


Brioc, Abbot B (AC)

(also known as Brieuc, Briocus)

Born in Cardiganshire (Ceredigion), Wales; died in Brittany, c. 510; feast of his translation is October 18. Brioc was the founder of a monastery near Tréguier, Brittany, and another which grew into the town and see called Saint-Brieuc. According to legend, his father was named Cerpus and his mother was Eldrude, both of whom he is said to have converted following his ordination.


Brioc appears to have worked in southwestern Britain before migrating to Brittany; there is a place called Saint Breock or Breoke in Cornwall and Saint Briavels in the Forest of Dean is at root the same name. Saint Brioc's medieval biography contains a number of particulars and marvelous tales, but its historicity is slight. It says, for instance, that Brioc was trained in Gaul by Saint Germanus of Auxerre, who died in 448, which makes it highly unlikely.

Brioc is reputed to have built a famous church called Grande-Lann, where he gathered a number of disciples. In Tréguier, he converted a wealthy nobleman named Conan who provided the funds to build a monastery in northern Armorica. Then Brioc is said to have returned to Britain and with the help of his relative, Prince Rigald of Domnonia, built the church of Saint Stephen there.

Brioc is styled a bishop in an inscription in marble at his shrine built in 1210, but it is not certain that he was a bishop; more likely he was an abbot of the Celtic type who kept a bishop in his monastery as one of his subjects because no legend claims his successor in the see, which dates only to 844. Brioc's relics were translated to the abbey of Saint-Sergius in Angers in the mid-9th century to protect them from Norse invaders. Saint Henry II was present for their translation in 1166. In 1210, an arm, two ribs, and some cervical bones were given back to Saint Brieuc's (Attwater, Attwater2, Benedictines, Farmer, Gill, Husenbeth).

In art, Saint Brioc is a bishop with a fiery pillar above him. He is venerated in Treguier, Brittany, and Cornwall (Roeder). Because of the legends regarding his great charity, Brioc is considered the patron of purse-makers (Farmer).
May 1

St. Brieuc, Bishop and Confessor

[In Latin, Briocus.]  HE was of an illustrious extraction in Great Britain, a native of the province called Coriticiana, which some take for Ceretica, now Cardiganshire: others for the Coretans, situated on the Trent, now in Staffordshire and Derbyshire: others will have it to be Cornwall. His father was called Cerpus, and his mother Eldrude. 1 St. Germanus of Auxerre, coming into Britain in 429, St. Brieuc, then about twenty years of age, became his disciple, and followed him back to France, where he was some time after promoted to priest’s orders. Returning afterwards into his own country he converted his parents, and, with their liberal assistance, built a famous church called Grande-Lann, and there trained up a great number of disciples. Several years after he passed into Armorica, where he landed at Achm, perhaps in the country of Achk, in the bishopric of Leon. In the territory of Treguier he converted from a worldly life a wealthy nobleman named Conan, by whose liberality he was enabled to build a monastery in the northern part of Armorica, which he governed some years. At length, appointing another abbot of the numerous community which he had formed, he repaired to his relation and friend, prince Riwallon, or Rigald, anciently prince of Domnonia, in Britain. This prince, who had lately settled with a colony of his British subjects in part of Armorica, gave to the saint a house and parcel of lands, where he built a monastery and a church, which was afterwards dedicated to God under the patronage of St. Stephen. The saint took upon him the government of this monastery, and departed to God in peace about the year 502, being upwards of ninety years old. His legend mentions not his episcopal character; but he is styled a bishop in an inscription on a marble stone, found in his shrine, in 1210. He seems to have been ordained a regionary bishop before he left Britain. The monastery of St. Brieuc, which was then grown into a considerable town, was only erected into a bishopric in 844. The relics of St. Brieuc, during the invasion of the Normans, were translated to the abbey of St. Sergius, at Angers, in 866, but a portion was restored to St. Brieuc’s in 1210. See Dom. Lobineau, Vies des Sts. de la Bretagne, p. 11, who recovered great part of his acts which Henschenius was not able to meet with. T. 1, Maij. p. 81

Note 1. Eldrude is not only a Saxon name, as Henschenius pretends, but also British, from Ell, the reduplicative proposition, and Drud which signifies illustrious, or well-beloved. [back]

Re v. Alban Butler (1711–73).  Volume V: May.The Lives of the Saints.  1866.

St. Brieuc
(Briocus, Brioc, or Bru).

A Celtic saint of Brittany who received his education in Ireland and then studied under St. Germanus said to be the famous St. Germanus of Auxerre. Much of what we read concerning his early years must be received with caution; indeed, Ussher asserts that he was of Irish birth, but it is tolerably certain that he returned to France early in 431, bringing with him St Iltud. Even before his ordination to the priesthood, St. Brieuc worked several miracles duly chronicled in his "Acts" (edited by F. Godefrid Herschenn), and after a short period spent with his parents, he entered on his missionary career. In 480, he settled in Armorica, and founded a monastery at Landebaeron. Thence he proceeded to Upper Brittany where he established an oratory at a place ever since known as St. Brieuc-des-Vaux, between St. Malo and Land Triguier, of which he was named first bishop. Numerous miracles are cited in the "Acts", especially his cure of Count Riguel, who gave the saint his own Palace of Champ-du-Rouvre as also the whole manorial estates. Authorities differ as to date of St. Brieuc's death, but it was probably in 502, or in the early years of the sixth century. He died in his own monastery at St. Brieuc-des-Vaux and was interred in his cathedral church, dedicated to St. Stephen. Baring-Gould says that St. Brieuc is represented as "treading on a dragon", or else "with a column of fire" as seen at his ordination. His relics were translated to the Church of SS. Sergius and Bacchus of Angers in 865, and again, in a more solemn manner, on 31 July, 1166. However, in 1210, a portion of the relics was restored to St. Brieuc Cathedral, where the saint's ring is also preserved. The festival of St. Brieuc is celebrated on 1st May, but, since 1804, the feast is transferred to the second Sunday after Easter. Churches in England, Ireland, and Scotland are dedicated to this early Celtic saint.

Grattan-Flood, William. "St. Brieuc." The Catholic Encyclopedia. Vol. 2. New York: Robert Appleton Company, 1907. 1 May 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/02784a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas.


Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.