jeudi 7 mai 2015

Saint AGOSTINO ROSCELLI, prêtre et fondateur

Saint Agostino Roscelli

fondateur de la communauté des Sœurs de l'Immaculée ( 1902)

Agostino Roscelli est un prêtre originaire de l'Italie. Il est le fondateur de la communauté des Sœurs de l'Immaculée à Gênes (Genova), le 15 octobre 1876. 

Il est né le 27 juillet en 1818, d'une humble famille, dans un tout petit village, Bargone. Il a étudié à Gênes et devenu prêtre, le 19 septembre 1846, il passa sa longue vie à aider les gens dans le besoin: les pauvres, la jeunesse, les prisonniers. 

Le 7 mai 1902, la veille de la fête de l'Ascension, il entre dans la maison du Père. 

Aujourd'hui, les Sœurs de l'Immaculée continuent son œuvre dans l'éducation et la formation des jeunes, ainsi que dans les hôpitaux, en Italie, en Amérique latine, au Canada et en Roumanie. 

Béatifié le 7 mai 1995 puis canonisé le 10 mai 2001 par le pape Jean-Paul II. 


À Gènes en Ligurie, l’an 1902, saint Augustin Roscelli, prêtre, qui fonda la Congrégation des Sœurs de l’Immaculée Conception de la bienheureuse Vierge Marie pour la formation chrétienne, intellectuelle et professionnelle des jeunes filles.


Martyrologe romain

Saint Agostino Roscelli

Prêtre de Gênes et Fondateur

Fête le 7 mai

Bargone di Casarza, Ligurie, 27 juillet 1818 – † Gênes 7 mai 1902

Béatifié le 7 mai 1995 par le pape Jean Paul II

Canonisé le 10 juin 2001 par le pape Jean Paul II

Le bienheureux Agostino Roscelli, prêtre de l’archidiocèse de Gênes et Fondateur de l’Institut des Sœurs de L’Immaculée Conception de la B.V.M., est né à Bargone di Casarza (Ligurie, Italie) le 27 juillet 1818 et est décédé le 7 mai 1902 à Gênes. Devenu prêtre le 19 septembre 1846 et curé de Saint-Martin d’Albaro en 1854, il est préoccupé du sort des jeunes filles et fait construire pour elles un collège donnant un enseignement à la fois intellectuel et professionnel. C’est pour accroître cette œuvre qu’il fonde une communauté de religieuses enseignantes, les Sœurs de l’Immaculée Conception de Gênes, pour les jeunes filles égarées en raison de leur pauvreté. Culte autorisé par Pie IX en 1876, il a été béatifié le 7 mai 1995 par Jean-Paul II à Rome. Le décret relatif à la canonisation (reconnaissance d’un miracle) du Bienheureux Agostino Roscelli a été promulgué le samedi 1er juillet 2000 par la Congrégation pour les causes des saints en présence du pape Jean-Paul II en la Salle Clémentine du Vatican.

Le Bienheureux Agostino Roscelli est né à Casarza Ligure le 27 juillet 1818. Sa famille pauvre est un exemple de foi et de vertus chrétiennes. Enfant intelligent et sensible, mais réservé, Agostino s’occupe du bétail de sa famille. Les espaces naturels et le silence des montagnes qui l’entourent ouvrent son âme, lui permettant d’établir un lien étroit avec Dieu. Durant une mission de paroisse en mai 1835, il se sent appelé à la prêtrise. Des problèmes financiers rendent difficile la poursuite de ses études à Gênes, mais son obstination et ses prières, et l’aide généreuse des habitants, l’encourage. Ordonné en 1846, il est nommé curé de Saint Martin d’Albaro. Chargé de l’assistance pastorale à l’église de la Consolation en 1854, il consacre d’innombrables heures à confesser. Il installe son premier centre résidentiel à Gênes, centre destiné à la formation professionnelle, morale et intellectuelle de jeunes femmes qui manquent de soutien et sont en danger. En 1874 il est nommé aumônier de l’orphelinat provincial, où il sert pendant 22 ans, et travaille aussi comme aumônier des prisons, s’occupant particulièrement de tous ceux condamnés à mort. En 1876 il fonde l’Institut des Sœurs de l’Immaculée Conception pour s’occuper des centres de femmes qu’il a établis. Il meurt le 7 mai 1902. On le fête le 7 mai.

CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DE 5 BIENHEUREUX

HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II

Dimanche 10 juin 2001, Solennité de la Sainte Trinité 


1. "Béni soit Dieu le Père, et le Fils unique de Dieu, et l'Esprit Saint:  car son amour pour nous est grand" (Antienne de début).

La liturgie tout entière est toujours orientée vers le mystère trinitaire, source  de vie pour chaque croyant, mais elle l'est encore plus spécialement en la fête d'aujourd'hui de la Très Sainte Trinité.


"Gloire au Père, gloire au Fils, gloire à l'Esprit Saint":  chaque fois que nous proclamons ces paroles, synthèse de notre foi, nous adorons l'unique et véritable Dieu en trois Personnes. Nous contemplons émerveillés ce mystère qui nous enveloppe totalement. Un mystère d'amour, un mystère de sainteté ineffable.

"Saint, Saint, Saint est le Seigneur, Dieu de l'univers" chanterons-nous d'ici peu, en entrant dans le coeur de la prière eucharistique. Le Père a tout créé avec sagesse et une providence aimante; le Fils par sa mort et sa résurrection nous a rachetés; l'Esprit Saint nous sanctifie par la plénitude de ses dons de grâce et de miséricorde.

Nous pouvons à juste titre définir la solennité d'aujourd'hui comme une "fête de la sainteté". En ce jour, la cérémonie de canonisation de cinq bienheureux trouve donc son cadre le plus harmonieux:  Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustochio Verzeri, Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès.


2. "Ayant donc reçu notre justification de la foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ" (Rm 5, 1).

Pour l'Apôtre Paul, comme nous l'avons entendu dans la seconde Lecture, la sainteté est un don que le Père nous communique à travers Jésus-Christ. En effet, la foi en Lui est un début de sanctification. A travers la foi l'homme entre dans l'ordre de la grâce; à travers la foi il espère prendre part à la gloire de Dieu. Cette espérance n'est pas une vaine illusion, mais le fruit sûr d'un chemin ascétique face à de nombreuses épreuves, affrontées avec patience et une vertu éprouvée. 


Ce fut l'expérience de saint Luigi Scrosoppi, au cours d'une vie entièrement consacrée à l'amour du Christ et de ses frères, en particulier des plus faibles et sans défense.

"Charité! Charité!":  cette exclamation jaillit de son coeur au moment de quitter le monde pour le Ciel. Il exerça la charité de façon exemplaire, en particulier à l'égard des jeunes filles orphelines et abandonnées, entraînant un groupe d'éducatrices, avec lesquelles il fonda l'Institut des "Soeurs de la Divine Providence".

La charité fut le secret de son apostolat long et inlassable, nourri d'un contact permanent avec le Christ, contemplé et imité dans l'humilité et dans la pauvreté de sa naissance à Bethléem, dans la simplicité de sa vie laborieuse à Nazareth, dans la complète immolation sur le Calvaire, dans le silence éloquent de l'Eucharistie. C'est pourquoi l'Eglise le présente aux prêtres et aux fidèles comme modèle d'une synthèse profonde et efficace entre la communion avec Dieu et le service aux frères. Le modèle, en d'autres termes, d'une existence vécue en intense communion avec la Très Sainte Trinité.


3. "Son amour pour nous est grand". L'amour de Dieu pour les hommes s'est manifesté de manière particulièrement évidente dans la vie de saint Agostino Roscelli, que nous contemplons aujourd'hui dans la splendeur de la sainteté. Son existence, toute imprégnée de foi profonde, peut être considérée comme un don offert pour la gloire de Dieu et pour le bien des âmes. Ce fut la foi qui le rendit toujours obéissant à l'Eglise et à ses enseignements, dans une adhésion docile au Pape et à son propre Evêque. Il sut puiser dans la foi le réconfort pour affronter les heures sombres, les âpres difficultés et les événements douloureux. La foi fut le roc solide auquel il sut s'accrocher pour ne jamais céder au découragement.

Il sentit le devoir de communiquer cette même foi aux autres, en particulier à ceux qu'il approchait dans le mystère de la confession. Il devint un maître de vie spirituelle, en particulier pour les Soeurs qu'il fonda, qui le virent toujours serein même face aux situations les plus critiques. Saint Agostino Roscelli nous exhorte nous aussi à avoir toujours confiance en Dieu, en nous plongeant dans le mystère de son amour.


4. "Gloire au Père, au Fils et à l'Esprit Saint". A la lumière du mystère de la Trinité le témoignage évangélique de saint Bernardo da Corleone, lui aussi élevé aux honneurs des autels, acquiert également une éloquence singulière. Tous s'émerveillaient devant lui et se demandaient comment un frère laïc pouvait parler de façon aussi éminente du mystère de la très Sainte Trinité. En effet, sa vie fut entièrement tendue vers Dieu, à travers un effort constant d'ascèse, tissée de prière et de pénitence. Ceux qui l'ont connu attestent de façon unanime qu'il "était toujours occupé à la prière", "jamais il ne cessait de prier", "il priait sans cesse" (Summ., 35). De ce dialogue ininterrompu avec Dieu, qui trouvait dans l'Eucharistie son centre dynamique, il tirait la lymphe vitale pour son courageux apostolat, en répondant aux défis sociaux de l'époque, qui ne manquait pas de ten-sions et de problèmes.

Aujourd'hui aussi le monde a besoin de saints comme Fra' Bernardo plongés en Dieu et précisément pour cette raison capables d'en transmettre la vérité et l'amour. L'humble exemple de ce Capucin constitue un encouragement à ne pas se lasser de prier, la prière et l'écoute de Dieu étant précisément l'âme de la sainteté authentique.


5. "L'Esprit de vérité vous guidera à la vérité tout entière" (Antienne de Communion). Teresa Eustochio Verzeri, que nous contemplons aujourd'hui dans la gloire de Dieu, se laissa conduire docilement par l'Esprit Saint au cours  de son existence, brève mais intense. Dieu se révéla à Elle comme une présence devant laquelle on doit s'incliner avec une profonde humilité. Sa joie était de se considérer sous la constante protection divine, en se sentant entre les mains du Père céleste, en qui elle apprit à avoir toujours confiance.

S'abandonnant à l'action de l'Esprit, Teresa vécut l'expérience mystique particulière "de l'absence de Dieu". Seule une foi inébranlable l'empêcha de ne pas perdre la confiance en ce Père porvidentiel et miséricordieux, qui la mettait à l'épreuve:  "Il est juste - écrivait-elle - que l'épouse, après avoir suivi l'époux dans toutes les peines qui accompagnèrent sa vie, prenne encore part avec lui à la plus terrible" (Livre des devoirs, III, 130).

Tel est l'enseignement que sainte Teresa laisse à l'Institut des "Filles du Sacré-Coeur de Jésus", qu'elle fonda. Tel est l'enseignement qu'elle nous laisse à tous. Même face aux contrariétés et aux souffrances intérieures et extérieures, il faut conserver vivante la foi en Dieu le Père, Fils et Esprit Saint.


6. En canonisant la Bienheureuse Rafqa Choboq Ar-Rayès, l'Eglise met en lumière d'une manière toute particulière le mystère de l'amour donné et accueilli pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Cette moniale de l'Ordre libanais maronite désirait aimer et donner sa vie pour ses frères. Dans les souffrances qui n'ont cessé de la tourmenter durant les vingt-neuf dernières années de son existence, sainte Rafqa a toujours manifesté un amour généreux et passionné pour le salut de ses frères, puisant dans son union au Christ, mort sur la croix, la force d'accepter volontairement et d'aimer la souffrance, authentique voie de sainteté.

Puisse sainte Rafqa veiller sur ceux qui connaissent la souffrance, en particulier sur les peuples du Moyen-Orient affrontés à la spirale destructrice et stérile de la violence! Par son intercession, demandons au Seigneur d'ouvrir les coeurs à la recherche patiente de nouvelles voies pour la paix, hâtant les jours de la réconciliation et de la concorde!


7. "Yahvé, notre Seigneur, qu'il est puissant ton nom par toute la terre!" (Ps 8, 2.10). En contemplant ces lumineux exemples de sainteté, l'invocation du Psalmiste revient spontanément dans le coeur. Le Seigneur ne cesse de donner à l'Eglise et au monde d'admirables exemples d'hommes et de femmes, dans lesquels se reflète sa gloire trinitaire. Leur témoignage nous pousse à regarder vers le Ciel et à chercher sans répit le Royaume de Dieu et sa justice.

Marie, Reine de tous les Saints, qui la première a accueilli l'appel du Très-Haut, soutiens-nous dans notre service à Dieu et aux frères. Et vous, marchez avec nous, saint Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustachio Verzeri, Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, afin que notre existence, comme la vôtre, soit une louange au Père, au Fils et à l'Esprit Saint. Amen!

 
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Saint Augustin Roscelli 

Prêtre et Fondateur des « Sœurs de l'Immaculée »

Agostino Roscelli naît à Bargone de Casarza Ligure, le 27 juillet 1818 de Domenico et Maria Gianelli, il est Baptisé le même jour parce que l'on craint pour sa vie. 

Sa famille, pauvre de biens matériels, est toujours pour lui un exemple de Foi et de vertus chrétiennes. 

Intelligent, sensible, plutôt réservé, Augustin se rend très tôt utile à sa famille par la garde des moutons.

Au mois de mai 1835, lors d'une courte retraite paroissiale animée par le Curé de Chiavari, Antonio Maria Gianelli (Canonisé le 21 octobre 1951), Augustin sent l'appel décisif à la Prêtrise et se rend à Gênes pour entreprendre ses études.

Le 19 septembre 1846, il est ordonné Prêtre et immédiatement destiné à la bourgade populeuse de S. Martino d'Albaro. 


Là, commence son humble service dans l'œuvre de sanctification. Dans l'esprit du Christ pasteur et dans l'administration des Sacrements, il se dédie avec zèle, charité et par son exemple à l'accroissement spirituel du Corps du Christ.

Au confessionnal, il acquiert une connaissance concrète de la triste réalité et du danger moral dans lesquels se trouvent beaucoup de jeunes filles qui, par motif de travail, quittent leur village pour la ville, devenant ainsi une proie facile pour les personnes malhonnêtes. 


Là, son cœur de père craint et frémit à la pensée que tant d'âmes simples, seules et sans défense peuvent se perdre.

En 1858, tout en continuant assidûment son Ministère au Confessionnal, il accepte de collaborer avec l'Abbé Francesco Montebruno à l'Œuvre des Petits Artisans.

En 1872, son champ d'apostolat s'agrandit. Il s'occupe non seulement de la jeunesse masculine et féminine mais aussi des détenus des prisons de St-André pour leur apporter le réconfort et la Miséricorde du Seigneur.

En 1874, Aumônier du nouvel Orphelinat Provincial de la Montée des Fieschine, l'Abbé Roscelli se dédie aux nouveaux nés en leur administrant le Baptême (d'après les registres, il résulte qu'il a baptisé, en 22 ans de Ministère dans cette institution, 8.484 enfants) et, faisant siennes les paroles de Saint Augustin « l'accomplissement de toutes nos œuvres, c'est l'amour », il travaille intensément aussi en faveur des filles-mères: simples filles du peuple qui, par manque de travail digne et rémunérateur, tombent victimes des malintentionnés.

L'idée hésitante de fonder une Congrégation Religieuse est encouragée par Mons. Salvatore Magnasco et par les Collaboratrices de Roscelli, les institutrices des Ateliers de Couture, bien convaincues que la Consécration au Christ et l'engagement de sanctification dans la vie communautaire sont la force de l'apostolat.

L'Abbé Augustin Roscelli consulte le Pape Pie IX et, après en avoir reçu la réponse: « Deus benedicat te et opera tua bona », s'en remet totalement à la Volonté de Dieu. 

Le 15 octobre 1876, il réalise son projet et le 22 du même mois donne l'habit Religieux aux premières Filles qu'il appelle « Sœurs de l'Immaculée », leur montrant ainsi le chemin de sainteté tracé particulièrement par les vertus mêmes de Celle qui est modèle de la vie Consacrée. 

Son œuvre, après les premières incertitudes, s'affirme et s'accroît au-delà des limites de Gênes et de l'Italie.

Ce « pauvre Prêtre », comme il disait de lui-même, humble et silencieux, meurt le 7 mai 1902.

Agostino Roscelli à été Béatifié, le 7 mai 1995, et Canonisé, le 10 juin 2001, à Rome, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).


Saint Augustin ROSCELLI
Nom: ROSCELLI
Prénom: Augustin
Pays: Italie
Naissance: 27 juillet 1818  à Bargone de Casarza Ligure
Mort: 7 mai 1902  à Gênes

Etat: Prêtre - Fondateur

Note: Prêtre le 19.09.1846. Curé. S'occupe de l'œuvre des petits artisans. Directeur spirituel de Monastères. Fondateur des Sœurs de l'Immaculée Conception de Gênes, pour les jeunes filles égarées en raison de leur pauvreté, fondation encouragée par Pie IX en 1876.

Béatification: 07.05.1995  à Rome  par Jean Paul II
Canonisation: 10.06.2001  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 7 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1995 n.20 p.2-3   -   2001 n.24 p.1.4 - n.25 p.4-5
Réf. dans la Documentation Catholique: 1995 n.11 p.564
Notice brève

Agostino (Augustin) Roscelli naît en 1818. A 17 ans, à l'occasion d'une "Mission", il ressent l'appel au sacerdoce. Par la prière et la ténacité, il vient à bout des obstacles, aidé par l'évêque de Bobbio qui lui offre une place de sacristain. Ordonné prêtre en 1846 et nommé curé, il déploie une intense activité apostolique: collaboration à l'Œuvre des petits artisans, confes­sions, direction spirituelle dans de nombreux Monastères, apostolat des prisons. Il s'occupe également de jeunes filles qui s'étaient égarées en raison de leur pauvreté; pour cela il est aidé par des collaboratrices qui prennent conscience que leur entreprise sera fécondée par la grâce de la consécration religieuse et de la vie communautaire. Augustin fonde alors pour elles les "Sœurs de l'Immaculée Conception". Dans sa sollicitude pour les plus pauvres comme dans le soin spirituel des âmes, "il a pu réaliser l'image du Bon Pasteur qui prend soin du troupeau à lui confié, qui va à la recherche de la brebis égarée et qui consume sa propre vie pour le salut de tous" (Jean Paul II). Il meurt le 7 mai 1902.

Notice développée

Agostino (Augustin) Roscelli "a su, à merveille, unir l'activité des temps modernes à une vie intérieure élevée" (Mgr Albino Luciani, futur Jean Paul Ier). Il naît en 1818 à Bargone de Casarza Ligure (Italie) de Domenico Roscelli et de Maria Gianelli. La famille est pauvre mais riche en vertus chrétiennes. Enfant, il se rend utile en gardant les moutons. Il est intelligent, sensible mais réservé. Ses parents le confient au curé du village qui lui donne les premiers éléments de l'instruction. Au mois de mai 1835, au cours d'une brève retraite paroissiale prêchée par l'abbé Antoine Maria Gianelli, curé de paroisse et futur évêque, le jeune homme ressent l'appel définitif à la prêtrise. Il se rend à Gênes pour y entreprendre ses études. Période difficile à cause de sa pauvreté. Il est aidé par plusieurs personnes, notamment par le chanoine Gianelli qui lui trouve un emploi de sacristain. Il est ordonné prêtre le 19 septembre 1846. Après quoi il est nommé dans une paroisse populaire, San Martino d'Albaro. Il y déploie son zèle et mène un genre de vie évangélique austère. Toujours disponible pour le confessionnal, il cherche à communiquer sa foi. Là, il prend conscience que les jeunes filles qui doivent aller à la ville pour y chercher du travail deviennent souvent la proie de personnes malhonnêtes. Son cœur frémit à la pensée que tant d'âmes simples, seules et sans défense peuvent se perdre. D'autres jeunes filles, dont il est aussi le directeur spirituel, le soutiennent dans ses projets et créent les "Ateliers de couture" où les filles reçoivent une instruction humaine, chrétienne et professionnelle. Il s'occupe aussi de jeunes garçons et en 1858, il collabore avec l'abbé Francesco Montebruno à l'œuvre des "Petits Artisans" (Artigianelli). En 1872, il trouve une nouvelle branche d'activité en s'occupant des détenus; il leur apporte un réconfort matériel et spirituel. En 1874, il est Aumônier de l'Orphelinat Provincial: en 22 ans de ministère dans cette institution, il baptise 8484 enfants. Il se dépense aussi avec ardeur en faveur des filles-mères. Toute cette intense activité pastorale est soutenue par la prière, car il est conscient que les résultats ne dépendent pas principalement de nos forces, mais surtout de l'aide de Dieu.

Les collaboratrices qui dirigent les Ateliers de couture, pensent que la consécration au Christ et la vie communautaire constitueraient une force pour leur apostolat. Augustin hésite à fonder une congrégation religieuse. Il y est encouragé par Mgr Magnasco. Il consulte alors le bienheureux Pape Pie IX qui lui répond: "Deus benedicat te et opera tua bona" (Que Dieu te bénisse toi et tes bonnes œuvres). Alors, faisant totalement confiance à Dieu, le 15 octobre 1876, il fonde les "Filles de l'Immaculée". Pour elles et beaucoup d'autres, il devient un maître de vie spirituelle. Même dans les situations les plus critiques, les Sœurs le voient toujours serein. Finalement son œuvre s'affermit et s'accroît au-delà des limites de Gênes et de l'Italie. Ce "pauvre prêtre" comme il disait de lui-même, humble et silencieux, meurt le 7 mai 1902.

"L'amour indivisible pour Dieu et pour les frères constitue la ligne fondamentale qui qualifie sa spiritualité dans laquelle se fondent dans l'unité la contemplation et l'action." (Jean Paul II)

Blessed Agostino Roscelli (AC)

Born at Casarza Ligure, Italy, July 27, 1818; died May 7, 1902; beatified May 7, 1995.


Agostino Roscelli was not blessed with worldly wealth or rank. Instead God gave him virtuous parents, intelligence, and supportive friends. Surrounded by the silence of the mountains as he watched his family's sheep, Agostino's soul was opened to prayer and his heart drew close to God. But it was not until a parish mission in May 1835 (age 16) that he recognized he was being called to the priesthood. Most peasants would have found it impossible to answer that call without divine and human intervention; however, Agostino's vocation was supported by his own prayer life and the financial aid of generous people.

Following his studies at Genoa, Roscelli was ordained in 1846. His first appointment was in the parish of Saint Martin d'Albaro. Eight years later he was given the care of the parish Church of Consolation, where he spent endless hours hearing confessions.

In Genoa he established a residential school to train young women without families, who were in danger of starvation or falling into prostitution because they had no support. In 1876, he founded the Institute of Sisters of the Immaculata to run this and other residential centers he had established.

In addition to this work of charity, in 1874, Father Agostino was appointed chaplain of the provincial orphanage. While continuing this work for 22 years, he also served as prison chaplain, wherein he cared particularly for those condemned to death (L'Osservatore Romano).

Also known as
  • Augustine Roscelli
  • Augustin Roscelli
Profile

Born to a poor farming family, Agostino spent his youth as a mountain shepherd, using his solitary time for prayer. During a parish mission in May 1835, he realized a call to the priesthood, a calling he attacked with prayer which led to financial aid that allowed him to study at Genoa, Italy. Ordained on 19 September 1846.

Priest at Saint Martin d’Albaro in 1846, then the Church of Consolation in Genoa in 1854. Chaplain of the provincial orphanage in 1874, a post he held for 22 years. Prison chaplain, working especially with prisoners condemned to death.

He established a residential school to train young women who were in danger of starvation or falling into prostitution because they had no support. On 15 October 1876, he founded the Institute of Sisters of the Immaculata to run this and other residential centers he established.

Born
The priest who saved boys from a life of crime and girls from prostitution
St Agostino Roscelli (May 7) insisted he was merely a 'poor priest'. John Paul II thought otherwise
Agostino Roscelli (1818-1902) was not one of those saints whose life’s work is defined in a sudden moment of spiritual illumination. Rather, he discovered his mission in the distress which surrounded him as a priest.
Born in Bargone de Casarza, some 30 miles south-east of Genoa, Agostino Roscelli was the son of poor peasant farmers. As a child he helped to mind the family’s sheep, while picking up scraps of education from the parish priest. 
At 17 he attended a retreat given by Fr Antonio Guanelli, which confirmed his instinct that he himself should become a priest. Funded by local benefactors Agostino Roscelli went to study in Genoa, where Guanelli found him work as sacristan and guardian of a church in a girl’s school.
Ordained in 1846, he was sent to the parish of San Martino d’Albaro in a notoriously rough part of Genoa. Here he impressed not only by his spiritual zeal – he spent long hours in the confessional – but also by his determination to combat the degradation pressing upon his desperately poor parishioners.
Many of the girls resorted to prostitution. Fr Roscelli, appreciating that their lives were being ruined by hunger as much as by immorality, gathered together a group of charitable women and founded a “sewing shop” where waifs were given not merely Christian instruction but also practical and professional training.
A few years later, in 1858, he organised a similar institute where delinquent boys were taught crafts which would enable them to survive without resort to crime. He also took up a ministry to prisoners, showing special concern for those who had been condemned to death.
In 1874 Fr Roscelli was appointed warden of the new provincial orphanage of Monte dei Fieschine, where over the next 22 years he would baptise some 8,000 children. He devoted particular care and attention to single mothers.
His charitable work, though, was never allowed to diminish his devotions, which, his co-workers realised, provided the essential inspiration for all his practical achievement.
The women who helped him, “Roscelli’s Collaborators”, eventually decided that they should put their organisation on a more formal basis.
At first Fr Roscelli seemed reluctant; then, encouraged by Pope Pius IX, he oversaw the foundation in 1876 of the Sisters of the Immaculate Conception.
As spiritual director he lived to see the order flourish not merely beyond Genoa, but outside Italy. He insisted, however, that he was merely “a poor priest”.
Pope John Paul II, who canonised him in 2001, thought otherwise. Agostino Roscelli, he explained, “embodied the image of the Good Shepherd who takes care of the flock entrusted to him, who goes in search of the lost sheep and sacrifices his own life for the good of all”.

SOURCE : http://www.catholicherald.co.uk/spirituallife/saintoftheweek/2011/05/06/the-priest-who-saved-boys-from-a-life-of-crime-and-girls-from-prostitution/

AGOSTINO ROSCELLI 

(1818 - 1902)
  

Sant' Agostino Roscelli Sacerdote, Fondatore


Bargone di Casarza Ligure, 27 luglio 1818 - Genova, 7 maggio 1902

Di famiglia molto povera,Agostino Roscelli nasce a Casarza Ligure, nel Levante ligure, il 27 luglio 1818 e viene battezzato lo stesso giorno perché si teme per la sua vita. Dopo avere studiato col parroco nel 1835 si trasferisce a Genova per prepararsi al sacerdozio e viene ordinato prete il 19 settembre 1846. Diventa confessore in San Martino d'Albaro e poi inizia a dedicarsi ai carcerati, ai neonati e alle ragazze madri. L'impegno verso queste giovani gli fa venire l'idea di dar vita ad una congregazione dedicata a loro e, sostenuto da alcune donne penitenti che gli offrono collaborazione per aiutare le tante ragazze bisognose, dopo avere ottenuto il benestare di Pio IX, il 15 ottobre 1876, realizza il suo sogno creando la Congregazione delle Figlie dell'Immacolata. E il 22 ottobre consegna l'abito religioso alle prime Figlie. Muore a Genova il 7 maggio 1902. (Avvenire)

Etimologia: Agostino = piccolo venerabile, dal latino

Martirologio Romano: A Genova, sant’Agostino Roscelli, sacerdote, che istituì la Congregazione delle Suore dell’Immacolata Concezione della Beata Vergine Maria per la formazione delle fanciulle. 

In Agostino Roscelli la Chiesa ci addita un esempio di sacerdote e di fondatore santo.

Come sacerdote incarnò la figura del "pastore", dell'educatore alla fede, del ministro della Parola, della guida spirituale. Sempre pronto a donarsi nell'obbedienza, nell'umiltà, nel silenzio e nel sacrificio, cercò solo la volontà di Colui che lo aveva chiamato e inviato.

Nello svolgimento del suo ministero sacerdotale seguì l'esempio di Cristo, armonizzando la vita interiore con l'intensa azione pastorale e la sua opera fu feconda perché alimentata da una continua preghiera e da un forte amore all'Eucaristia.

Seppe leggere le situazioni del suo tempo e intervenire concretamente in favore dei più indifesi e in particolare si adoperò per salvare la gioventù dalle insidie e dai pericoli morali.

Si lasciò condurre dallo Spirito fino a fondare, senza quasi saperlo, una Famiglia religiosa.

Nato a Bargone di Casarza Ligure (GE) il 27 luglio 1818 da Domenico e Maria Gianelli, fu battezzato lo stesso giorno perché si temeva per la sua vita. La sua famiglia, povera di mezzi materiali, gli fu sempre esempio di fede e di virtù cristiane. Intelligente, sensibile, piuttosto riservato, Agostino si rese presto utile alla famiglia nella custodia del gregge paterno.

I genitori lo affidarono al Parroco, Don Andrea Garibaldi che gli impartì i primi elementi del sapere.

Verso il sacerdozio

Nel maggio 1835 in occasione di una missione animata dall'Arciprete di Chiavari Antonio Maria Gianelli, Agostino si sentì decisamente chiamato al sacerdozio e si trasferì a Genova per intraprendere gli studi.

Gli anni di preparazione all'Ordinazione sacerdotale furono duri e difficili dovendo egli affrontare gravi disagi economici. Lo sostennero la volontà tenace, la preghiera intensa e l'aiuto di persone buone quali il Canonico Gianelli che, divenuto Vescovo di Bobbio nel 1838, gli trovò una sistemazione in qualità di Chierico-sacrestano e custode della chiesa presso il Conservatorio delle Figlie di San Giuseppe in salita San Rocchino, di cui il Gianelli era Direttore. I Gesuiti, poi, lo videro "zelante prefetto", come afferma lo stesso Rettore in data 1845.

Il 19 settembre 1846 fu ordinato sacerdote dal Cardinale Placido Maria Tadini.

Vice Parroco - Confessore santo - Educatore presso gli Artigianelli Don Agostino fu subito destinato alla popolosa borgata di San Martino d'Albaro dove, nello spirito di Cristo Pastore e nell'adempimento di tutti i sacramenti, iniziò il suo umile servizio nell'opera di santificazione dedicandosi con lo zelo, con la carità e con l'esempio all'incremento spirituale del Corpo di Cristo.
Nel confessionale acquisì una concreta conoscenza della realtà triste e dei pericoli in cui venivano a trovarsi tante giovani che, per motivi di lavoro, si trasferivano in città divenendo facile preda dei disonesti. Lì il suo cuore di padre trepidava e fremeva al pensiero che tante anime semplici potessero perdersi, perché lasciate sole ed indifese.

Nel 1858, pur continuando a dedicarsi assiduamente al ministero della confessione, accettò di collaborare con Don Francesco Montebruno all'Opera degli Artigianelli.

Fra i carcerati - Al brefotrofio

Nel 1872 allargò il suo campo di apostolato. Come Ministro di Cristo "preso tra gli uomini e costituito in favore degli uomini" si consacrò interamente all'opera a cui il Signore lo aveva chiamato, senza estraniarsi dalle miserie e dalle povertà morali della città, interessandosi non solo della gioventù maschile e femminile ma anche dei detenuti nelle carceri di Sant'Andrea per portare il conforto e la misericordia del Signore.

Nel 1874, Cappellano del nuovo Brefotrofio Provinciale in salita delle Fieschine, si dedicò ai neonati conferendo loro il Battesimo per un arco di 22 anni (dai registri risulta che i battezzati furono ben 8.484) e, facendo sue le parole di Sant'Agostino "il compimento di tutte le nostre opere è l'amore", lavorò intensamente anche a favore delle ragazze-madri: semplici fanciulle del popolo che per la mancanza di un lavoro dignitoso e retribuito, cadevano vittime di malintenzionati.

Le scuole laboratorio

Don Roscelli accolse la proposta di alcune sue penitenti spiritualmente mature che, condividendo il suo desiderio di salvare le anime, gli offrirono la loro collaborazione per aiutare tante ragazze bisognose di assistenza morale, di una guida sicura, e di essere messe in grado di guadagnare onestamente da vivere.

In queste sedi le ragazze ricevevano una istruzione morale e religiosa, unita ad una solida formazione umana e cristiana tale da metterle in grado di prevenire o di difendersi dai pericoli della città, e nello stesso tempo di essere preparate professionalmente.

Una nuova congregazione

La timida idea di dar vita ad una Congregazione religiosa fu incoraggiata da Mons. Salvatore Magnasco e dalle collaboratrici di Roscelli, le maestre delle Case-Laboratorio, ben convinte che la consacrazione a Cristo e l'impegno di santificazione nella vita comunitaria sono la forza dell'apostolato.

Don Agostino, interpellò anche Pio IX e dopo aver ricevuto la risposta "Deus benedicat te et opera tua bona" si rimise totalmente alla volontà di Dio; il 15 ottobre 1876 realizzò il suo sogno e il 22 dello stesso mese consegnò l'abito religioso alle prime Figlie che chiamò Suore dell'Immacolata, indicando loro il cammino di santità segnato particolarmente dalle virtù proprie di Colei che è modello della vita consacrata. La sua opera, dopo le prime incertezze, si consolidò e si dilatò oltre i confini di Genova e dell'Italia.

L'esistenza del "povero prete" si concluse il 7 maggio 1902.

Don Roscelli fu:

Uomo di Dio: ha intuito i disegni di Dio su di sé e si è abbandonato a lui in totale docilità.
Umile prete: in lui l'azione divina e quella umana, la contemplazione e l'azione si sono integrate in una mirabile unità di vita; il suo apostolato è scaturito dall'esperienza di Dio che si apre alla preghiera, alla testimonianza di fedeltà al ministero sacerdotale, all'annuncio del Vangelo.

Sale della terra: contemplativo, povero, austero, ha scelto sempre l'ultimo posto, la rinuncia. Dimentico di sé, delle proprie esigenze, del proprio tempo, sempre a disposizione nel confessionale, come lievito evangelico, intensificò la carità "in cui confluivano l'amore verso Dio e l'amore verso gli uomini".

Segno profetico: separato dal mondo ma in stretto rapporto con la realtà concreta del suo tempo, il Roscelli ha reso visibile il primato dell'amore di Dio accostandosi, con spirito misericordioso e con cuore amoroso di Padre, agli abbandonati, ai carcerati, alle ragazze-madri, alla gioventù in genere e a chiunque fosse caduto vittima dell'ingiustizia: tutti aiutò con profonda sensibilità per i diritti umani e per la giusta causa della promozione dell'uomo.

E' stato canonizzato da Giovanni Paolo II il 10 giugno 2001.


Fonte:
Santa Sede