Saint Agostino Roscelli
fondateur de la
communauté des Sœurs de l'Immaculée (✝ 1902)
Agostino Roscelli
est un prêtre originaire de l'Italie. Il est le fondateur de la communauté des
Sœurs de l'Immaculée à Gênes (Genova), le 15 octobre 1876.
Il est né le 27 juillet en 1818, d'une humble famille, dans un tout petit
village, Bargone. Il a étudié à Gênes et devenu prêtre, le 19 septembre 1846,
il passa sa longue vie à aider les gens dans le besoin: les pauvres, la
jeunesse, les prisonniers.
Le 7 mai 1902, la veille de la fête de l'Ascension, il entre dans la maison du
Père.
Aujourd'hui, les Sœurs de l'Immaculée continuent son œuvre dans l'éducation et
la formation des jeunes, ainsi que dans les hôpitaux, en Italie, en Amérique
latine, au Canada et en Roumanie.
Béatifié le 7 mai 1995 puis canonisé le 10 mai 2001 par le pape Jean-Paul II.
À Gènes en Ligurie, l’an 1902, saint Augustin
Roscelli, prêtre, qui fonda la Congrégation des Sœurs de l’Immaculée Conception
de la bienheureuse Vierge Marie pour la formation chrétienne, intellectuelle et
professionnelle des jeunes filles.
Martyrologe
romain
Saint Agostino Roscelli
Prêtre
de Gênes et Fondateur
Fête
le 7 mai
Bargone
di Casarza, Ligurie, 27 juillet 1818 – † Gênes 7 mai 1902
Béatifié
le 7 mai 1995 par le pape Jean Paul II
Canonisé
le 10 juin 2001 par le pape Jean Paul II
Le
bienheureux Agostino Roscelli, prêtre de l’archidiocèse de Gênes et Fondateur
de l’Institut des Sœurs de L’Immaculée Conception de la B.V.M., est né à
Bargone di Casarza (Ligurie, Italie) le 27 juillet 1818 et est décédé le 7 mai
1902 à Gênes. Devenu prêtre le 19 septembre 1846 et curé de Saint-Martin
d’Albaro en 1854, il est préoccupé du sort des jeunes filles et fait construire
pour elles un collège donnant un enseignement à la fois intellectuel et
professionnel. C’est pour accroître cette œuvre qu’il fonde une communauté de
religieuses enseignantes, les Sœurs de l’Immaculée Conception de Gênes, pour
les jeunes filles égarées en raison de leur pauvreté. Culte autorisé par Pie IX
en 1876, il a été béatifié le 7 mai 1995 par Jean-Paul II à Rome. Le décret
relatif à la canonisation (reconnaissance d’un miracle) du Bienheureux Agostino
Roscelli a été promulgué le samedi 1er juillet 2000 par la Congrégation pour
les causes des saints en présence du pape Jean-Paul II en la Salle Clémentine
du Vatican.
Le
Bienheureux Agostino Roscelli est né à Casarza Ligure le 27 juillet 1818. Sa
famille pauvre est un exemple de foi et de vertus chrétiennes. Enfant
intelligent et sensible, mais réservé, Agostino s’occupe du bétail de sa famille.
Les espaces naturels et le silence des montagnes qui l’entourent ouvrent son
âme, lui permettant d’établir un lien étroit avec Dieu. Durant une mission de
paroisse en mai 1835, il se sent appelé à la prêtrise. Des problèmes financiers
rendent difficile la poursuite de ses études à Gênes, mais son obstination et
ses prières, et l’aide généreuse des habitants, l’encourage. Ordonné en 1846,
il est nommé curé de Saint Martin d’Albaro. Chargé de l’assistance pastorale à
l’église de la Consolation en 1854, il consacre d’innombrables heures à
confesser. Il installe son premier centre résidentiel à Gênes, centre destiné à
la formation professionnelle, morale et intellectuelle de jeunes femmes qui
manquent de soutien et sont en danger. En 1874 il est nommé aumônier de
l’orphelinat provincial, où il sert pendant 22 ans, et travaille aussi comme
aumônier des prisons, s’occupant particulièrement de tous ceux condamnés à
mort. En 1876 il fonde l’Institut des Sœurs de l’Immaculée Conception pour
s’occuper des centres de femmes qu’il a établis. Il meurt le 7 mai 1902. On le
fête le 7 mai.
CHAPELLE
PAPALE POUR LA CANONISATION DE 5 BIENHEUREUX
HOMÉLIE DU
PAPE JEAN PAUL II
Dimanche
10 juin 2001, Solennité de la Sainte Trinité
1. "Béni soit Dieu le Père, et le Fils unique de Dieu, et l'Esprit
Saint: car son amour pour nous est grand" (Antienne de début).
La liturgie tout entière est toujours orientée vers le mystère trinitaire,
source de vie pour chaque croyant, mais elle l'est encore plus
spécialement en la fête d'aujourd'hui de la Très Sainte Trinité.
"Gloire au Père, gloire au Fils, gloire à l'Esprit Saint":
chaque fois que nous proclamons ces paroles, synthèse de notre foi, nous
adorons l'unique et véritable Dieu en trois Personnes. Nous contemplons
émerveillés ce mystère qui nous enveloppe totalement. Un mystère d'amour, un
mystère de sainteté ineffable.
"Saint, Saint, Saint est le Seigneur, Dieu de l'univers"
chanterons-nous d'ici peu, en entrant dans le coeur de la prière eucharistique.
Le Père a tout créé avec sagesse et une providence aimante; le Fils par sa mort
et sa résurrection nous a rachetés; l'Esprit Saint nous sanctifie par la plénitude
de ses dons de grâce et de miséricorde.
Nous pouvons à juste titre définir la solennité d'aujourd'hui comme une
"fête de la sainteté". En ce jour, la cérémonie de canonisation de
cinq bienheureux trouve donc son cadre le plus harmonieux: Luigi Scrosoppi,
Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustochio Verzeri, Rafqa Pietra
Choboq Ar-Rayès.
2. "Ayant
donc reçu notre justification de la foi, nous sommes en paix avec Dieu par
notre Seigneur Jésus-Christ" (Rm 5, 1).
Pour l'Apôtre Paul, comme nous l'avons entendu dans la seconde Lecture, la
sainteté est un don que le Père nous communique à travers Jésus-Christ. En
effet, la foi en Lui est un début de sanctification. A travers la foi l'homme
entre dans l'ordre de la grâce; à travers la foi il espère prendre part à la
gloire de Dieu. Cette espérance n'est pas une vaine illusion, mais le fruit sûr
d'un chemin ascétique face à de nombreuses épreuves, affrontées avec patience
et une vertu éprouvée.
Ce fut l'expérience de saint Luigi Scrosoppi, au cours d'une vie entièrement
consacrée à l'amour du Christ et de ses frères, en particulier des plus faibles
et sans défense.
"Charité! Charité!": cette exclamation jaillit de son
coeur au moment de quitter le monde pour le Ciel. Il exerça la charité de façon
exemplaire, en particulier à l'égard des jeunes filles orphelines et
abandonnées, entraînant un groupe d'éducatrices, avec lesquelles il fonda
l'Institut des "Soeurs de la Divine Providence".
La charité fut le secret de son apostolat long et inlassable, nourri d'un
contact permanent avec le Christ, contemplé et imité dans l'humilité et dans la
pauvreté de sa naissance à Bethléem, dans la simplicité de sa vie laborieuse à
Nazareth, dans la complète immolation sur le Calvaire, dans le silence éloquent
de l'Eucharistie. C'est pourquoi l'Eglise le présente aux prêtres et aux
fidèles comme modèle d'une synthèse profonde et efficace entre la communion
avec Dieu et le service aux frères. Le modèle, en d'autres termes, d'une
existence vécue en intense communion avec la Très Sainte Trinité.
3. "Son
amour pour nous est grand". L'amour de Dieu pour les hommes s'est
manifesté de manière particulièrement évidente dans la vie de saint Agostino
Roscelli, que nous contemplons aujourd'hui dans la splendeur de la sainteté.
Son existence, toute imprégnée de foi profonde, peut être considérée comme un
don offert pour la gloire de Dieu et pour le bien des âmes. Ce fut la foi qui
le rendit toujours obéissant à l'Eglise et à ses enseignements, dans une
adhésion docile au Pape et à son propre Evêque. Il sut puiser dans la foi le
réconfort pour affronter les heures sombres, les âpres difficultés et les
événements douloureux. La foi fut le roc solide auquel il sut s'accrocher pour
ne jamais céder au découragement.
Il sentit le devoir de communiquer cette même foi aux autres, en particulier à
ceux qu'il approchait dans le mystère de la confession. Il devint un maître de
vie spirituelle, en particulier pour les Soeurs qu'il fonda, qui le virent
toujours serein même face aux situations les plus critiques. Saint Agostino
Roscelli nous exhorte nous aussi à avoir toujours confiance en Dieu, en nous
plongeant dans le mystère de son amour.
4. "Gloire
au Père, au Fils et à l'Esprit Saint". A la lumière du mystère de la
Trinité le témoignage évangélique de saint Bernardo da Corleone, lui aussi
élevé aux honneurs des autels, acquiert également une éloquence singulière.
Tous s'émerveillaient devant lui et se demandaient comment un frère laïc
pouvait parler de façon aussi éminente du mystère de la très Sainte Trinité. En
effet, sa vie fut entièrement tendue vers Dieu, à travers un effort constant
d'ascèse, tissée de prière et de pénitence. Ceux qui l'ont connu attestent de
façon unanime qu'il "était toujours occupé à la prière", "jamais
il ne cessait de prier", "il priait sans cesse" (Summ.,
35). De ce dialogue ininterrompu avec Dieu, qui trouvait dans l'Eucharistie son
centre dynamique, il tirait la lymphe vitale pour son courageux apostolat, en
répondant aux défis sociaux de l'époque, qui ne manquait pas de ten-sions et de
problèmes.
Aujourd'hui aussi le monde a besoin de saints comme Fra' Bernardo plongés en
Dieu et précisément pour cette raison capables d'en transmettre la vérité et
l'amour. L'humble exemple de ce Capucin constitue un encouragement à ne pas se
lasser de prier, la prière et l'écoute de Dieu étant précisément l'âme de la
sainteté authentique.
5. "L'Esprit
de vérité vous guidera à la vérité tout entière" (Antienne de
Communion). Teresa Eustochio Verzeri, que nous contemplons aujourd'hui dans
la gloire de Dieu, se laissa conduire docilement par l'Esprit Saint au
cours de son existence, brève mais intense. Dieu se révéla à Elle comme
une présence devant laquelle on doit s'incliner avec une profonde humilité. Sa
joie était de se considérer sous la constante protection divine, en se sentant
entre les mains du Père céleste, en qui elle apprit à avoir toujours confiance.
S'abandonnant à l'action de l'Esprit, Teresa vécut l'expérience mystique
particulière "de l'absence de Dieu". Seule une foi inébranlable
l'empêcha de ne pas perdre la confiance en ce Père porvidentiel et
miséricordieux, qui la mettait à l'épreuve: "Il est juste -
écrivait-elle - que l'épouse, après avoir suivi l'époux dans toutes les peines
qui accompagnèrent sa vie, prenne encore part avec lui à la plus terrible"
(Livre des devoirs, III, 130).
Tel est l'enseignement que sainte Teresa laisse à l'Institut des "Filles
du Sacré-Coeur de Jésus", qu'elle fonda. Tel est l'enseignement qu'elle
nous laisse à tous. Même face aux contrariétés et aux souffrances intérieures
et extérieures, il faut conserver vivante la foi en Dieu le Père, Fils et
Esprit Saint.
6. En canonisant la Bienheureuse Rafqa Choboq Ar-Rayès, l'Eglise met en
lumière d'une manière toute particulière le mystère de l'amour donné et
accueilli pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Cette moniale de l'Ordre
libanais maronite désirait aimer et donner sa vie pour ses frères. Dans les
souffrances qui n'ont cessé de la tourmenter durant les vingt-neuf dernières
années de son existence, sainte Rafqa a toujours manifesté un amour généreux et
passionné pour le salut de ses frères, puisant dans son union au Christ, mort
sur la croix, la force d'accepter volontairement et d'aimer la souffrance,
authentique voie de sainteté.
Puisse sainte Rafqa veiller sur ceux qui connaissent la souffrance, en
particulier sur les peuples du Moyen-Orient affrontés à la spirale destructrice
et stérile de la violence! Par son intercession, demandons au Seigneur d'ouvrir
les coeurs à la recherche patiente de nouvelles voies pour la paix, hâtant les
jours de la réconciliation et de la concorde!
7. "Yahvé,
notre Seigneur, qu'il est puissant ton nom par toute la terre!" (Ps
8, 2.10). En contemplant ces lumineux exemples de sainteté, l'invocation du
Psalmiste revient spontanément dans le coeur. Le Seigneur ne cesse de donner à
l'Eglise et au monde d'admirables exemples d'hommes et de femmes, dans lesquels
se reflète sa gloire trinitaire. Leur témoignage nous pousse à regarder vers le
Ciel et à chercher sans répit le Royaume de Dieu et sa justice.
Marie, Reine de tous les Saints, qui la première a accueilli l'appel du
Très-Haut, soutiens-nous dans notre service à Dieu et aux frères. Et vous,
marchez avec nous, saint Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da
Corleone, Teresa Eustachio Verzeri, Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, afin que
notre existence, comme la vôtre, soit une louange au Père, au Fils et à
l'Esprit Saint. Amen!
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Saint Augustin Roscelli
Prêtre et Fondateur des « Sœurs de l'Immaculée »
Agostino Roscelli naît à Bargone de Casarza Ligure,
le 27 juillet 1818 de Domenico et Maria Gianelli, il est Baptisé le même jour
parce que l'on craint pour sa vie.
Sa famille, pauvre de biens matériels, est toujours pour lui un exemple de Foi
et de vertus chrétiennes.
Intelligent, sensible, plutôt réservé, Augustin se rend très tôt utile à sa
famille par la garde des moutons.
Au mois de mai 1835, lors d'une courte retraite paroissiale animée par le Curé
de Chiavari, Antonio Maria Gianelli (Canonisé le 21 octobre 1951), Augustin
sent l'appel décisif à la Prêtrise et se rend à Gênes pour entreprendre ses
études.
Le 19 septembre 1846, il est ordonné Prêtre et immédiatement destiné à la
bourgade populeuse de S. Martino d'Albaro.
Là, commence son humble service dans l'œuvre de sanctification. Dans l'esprit
du Christ pasteur et dans l'administration des Sacrements, il se dédie avec
zèle, charité et par son exemple à l'accroissement spirituel du Corps du
Christ.
Au confessionnal, il acquiert une connaissance concrète de la triste réalité et
du danger moral dans lesquels se trouvent beaucoup de jeunes filles qui, par
motif de travail, quittent leur village pour la ville, devenant ainsi une proie
facile pour les personnes malhonnêtes.
Là, son cœur de père craint et frémit à la pensée que tant d'âmes simples,
seules et sans défense peuvent se perdre.
En 1858, tout en continuant assidûment son Ministère au Confessionnal, il
accepte de collaborer avec l'Abbé Francesco Montebruno à l'Œuvre des Petits
Artisans.
En 1872, son champ d'apostolat s'agrandit. Il s'occupe non seulement de la
jeunesse masculine et féminine mais aussi des détenus des prisons de St-André
pour leur apporter le réconfort et la Miséricorde du Seigneur.
En 1874, Aumônier du nouvel Orphelinat Provincial de la Montée des Fieschine,
l'Abbé Roscelli se dédie aux nouveaux nés en leur administrant le Baptême
(d'après les registres, il résulte qu'il a baptisé, en 22 ans de Ministère dans
cette institution, 8.484 enfants) et, faisant siennes les paroles de Saint
Augustin « l'accomplissement de toutes nos œuvres, c'est l'amour »,
il travaille intensément aussi en faveur des filles-mères: simples filles du
peuple qui, par manque de travail digne et rémunérateur, tombent victimes des
malintentionnés.
L'idée hésitante de fonder une Congrégation Religieuse est encouragée par Mons.
Salvatore Magnasco et par les Collaboratrices de Roscelli, les institutrices
des Ateliers de Couture, bien convaincues que la Consécration au Christ et
l'engagement de sanctification dans la vie communautaire sont la force de
l'apostolat.
L'Abbé Augustin Roscelli consulte le Pape Pie IX et, après en avoir reçu la
réponse: « Deus benedicat te et opera tua bona », s'en remet
totalement à la Volonté de Dieu.
Le 15 octobre 1876, il réalise son projet et le 22 du même mois donne l'habit
Religieux aux premières Filles qu'il appelle « Sœurs de l'Immaculée »,
leur montrant ainsi le chemin de sainteté tracé particulièrement par les vertus
mêmes de Celle qui est modèle de la vie Consacrée.
Son œuvre, après les premières incertitudes, s'affirme et s'accroît au-delà des
limites de Gênes et de l'Italie.
Ce « pauvre Prêtre », comme il disait de lui-même, humble et
silencieux, meurt le 7 mai 1902.
Agostino Roscelli à été Béatifié, le 7 mai 1995, et Canonisé, le 10
juin 2001, à Rome, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Saint Augustin ROSCELLI
Nom: ROSCELLI
Prénom: Augustin
Pays: Italie
Naissance: 27 juillet 1818 à Bargone de Casarza Ligure
Mort: 7 mai
1902 à Gênes
Etat: Prêtre -
Fondateur
Note: Prêtre le
19.09.1846. Curé. S'occupe de l'œuvre des petits artisans. Directeur spirituel
de Monastères. Fondateur des Sœurs de l'Immaculée Conception de Gênes, pour les
jeunes filles égarées en raison de leur pauvreté, fondation encouragée par Pie
IX en 1876.
Béatification: 07.05.1995 à Rome
par Jean Paul II
Canonisation: 10.06.2001 à Rome
par Jean Paul II
Fête: 7 mai
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1995 n.20 p.2-3 - 2001 n.24 p.1.4 - n.25 p.4-5
Réf. dans la Documentation Catholique: 1995 n.11
p.564
Notice brève
Agostino (Augustin) Roscelli naît en 1818. A 17
ans, à l'occasion d'une "Mission", il ressent l'appel au sacerdoce.
Par la prière et la ténacité, il vient à bout des obstacles, aidé par l'évêque
de Bobbio qui lui offre une place de sacristain. Ordonné prêtre en 1846 et
nommé curé, il déploie une intense activité apostolique: collaboration à
l'Œuvre des petits artisans, confessions, direction spirituelle dans de
nombreux Monastères, apostolat des prisons. Il s'occupe également de jeunes
filles qui s'étaient égarées en raison de leur pauvreté; pour cela il est aidé par
des collaboratrices qui prennent conscience que leur entreprise sera fécondée
par la grâce de la consécration religieuse et de la vie communautaire. Augustin
fonde alors pour elles les "Sœurs de l'Immaculée Conception". Dans sa
sollicitude pour les plus pauvres comme dans le soin spirituel des âmes,
"il a pu réaliser l'image du Bon Pasteur qui prend soin du troupeau à lui
confié, qui va à la recherche de la brebis égarée et qui consume sa propre vie
pour le salut de tous" (Jean Paul II). Il meurt le 7 mai 1902.
Notice développée
Agostino (Augustin) Roscelli "a su, à
merveille, unir l'activité des temps modernes à une vie intérieure élevée"
(Mgr Albino Luciani, futur Jean Paul Ier). Il naît en 1818 à Bargone
de Casarza Ligure (Italie) de Domenico Roscelli et de Maria Gianelli. La
famille est pauvre mais riche en vertus chrétiennes. Enfant, il se rend utile
en gardant les moutons. Il est intelligent, sensible mais réservé. Ses parents
le confient au curé du village qui lui donne les premiers éléments de l'instruction.
Au mois de mai 1835, au cours d'une brève retraite paroissiale prêchée par
l'abbé Antoine Maria Gianelli, curé de paroisse et futur évêque, le jeune homme
ressent l'appel définitif à la prêtrise. Il se rend à Gênes pour y entreprendre
ses études. Période difficile à cause de sa pauvreté. Il est aidé par plusieurs
personnes, notamment par le chanoine Gianelli qui lui trouve un emploi de
sacristain. Il est ordonné prêtre le 19 septembre 1846. Après quoi il est nommé
dans une paroisse populaire, San Martino d'Albaro. Il y déploie son zèle et
mène un genre de vie évangélique austère. Toujours disponible pour le
confessionnal, il cherche à communiquer sa foi. Là, il prend conscience que les
jeunes filles qui doivent aller à la ville pour y chercher du travail
deviennent souvent la proie de personnes malhonnêtes. Son cœur frémit à la
pensée que tant d'âmes simples, seules et sans défense peuvent se perdre.
D'autres jeunes filles, dont il est aussi le directeur spirituel, le
soutiennent dans ses projets et créent les "Ateliers de couture" où
les filles reçoivent une instruction humaine, chrétienne et professionnelle. Il
s'occupe aussi de jeunes garçons et en 1858, il collabore avec l'abbé Francesco
Montebruno à l'œuvre des "Petits Artisans" (Artigianelli). En 1872,
il trouve une nouvelle branche d'activité en s'occupant des détenus; il leur
apporte un réconfort matériel et spirituel. En 1874, il est Aumônier de
l'Orphelinat Provincial: en 22 ans de ministère dans cette institution, il
baptise 8484 enfants. Il se dépense aussi avec ardeur en faveur des
filles-mères. Toute cette intense activité pastorale est soutenue par la
prière, car il est conscient que les résultats ne dépendent pas principalement
de nos forces, mais surtout de l'aide de Dieu.
Les collaboratrices qui dirigent les Ateliers de
couture, pensent que la consécration au Christ et la vie communautaire
constitueraient une force pour leur apostolat. Augustin hésite à fonder une
congrégation religieuse. Il y est encouragé par Mgr Magnasco. Il consulte alors
le bienheureux Pape Pie IX qui lui répond: "Deus benedicat te et opera tua
bona" (Que Dieu te bénisse toi et tes bonnes œuvres). Alors, faisant
totalement confiance à Dieu, le 15 octobre 1876, il fonde les "Filles de
l'Immaculée". Pour elles et beaucoup d'autres, il devient un maître de vie
spirituelle. Même dans les situations les plus critiques, les Sœurs le voient
toujours serein. Finalement son œuvre s'affermit et s'accroît au-delà des
limites de Gênes et de l'Italie. Ce "pauvre prêtre" comme il disait
de lui-même, humble et silencieux, meurt le 7 mai 1902.
"L'amour indivisible pour Dieu et pour les
frères constitue la ligne fondamentale qui qualifie sa spiritualité dans
laquelle se fondent dans l'unité la contemplation et l'action." (Jean Paul
II)
Blessed Agostino Roscelli
(AC)
Born at Casarza Ligure, Italy, July 27, 1818; died May 7, 1902; beatified May
7, 1995.
Agostino Roscelli was not
blessed with worldly wealth or rank. Instead God gave him virtuous parents,
intelligence, and supportive friends. Surrounded by the silence of the
mountains as he watched his family's sheep, Agostino's soul was opened to
prayer and his heart drew close to God. But it was not until a parish mission
in May 1835 (age 16) that he recognized he was being called to the priesthood.
Most peasants would have found it impossible to answer that call without divine
and human intervention; however, Agostino's vocation was supported by his own
prayer life and the financial aid of generous people.
Following his studies at
Genoa, Roscelli was ordained in 1846. His first appointment was in the parish
of Saint Martin d'Albaro. Eight years later he was given the care of the parish
Church of Consolation, where he spent endless hours hearing confessions.
In Genoa he established a
residential school to train young women without families, who were in danger of
starvation or falling into prostitution because they had no support. In 1876,
he founded the Institute of Sisters of the Immaculata to run this and other
residential centers he had established.
In addition to this work of
charity, in 1874, Father Agostino was appointed chaplain of the provincial
orphanage. While continuing this work for 22 years, he also served as prison
chaplain, wherein he cared particularly for those condemned to death
(L'Osservatore Romano).
Also known as
- Augustine Roscelli
- Augustin Roscelli
Profile
Born to a poor
farming
family, Agostino spent his youth as a mountain shepherd,
using his solitary time for prayer.
During a parish
mission in May 1835,
he realized a call to the priesthood,
a calling he attacked with prayer
which led to financial aid that allowed him to study
at Genoa,
Italy.
Ordained
on 19
September 1846.
Priest
at Saint Martin d’Albaro in 1846,
then the Church of Consolation in Genoa
in 1854.
Chaplain
of the provincial orphanage
in 1874,
a post he held for 22 years. Prison
chaplain,
working especially with prisoners
condemned
to death.
He established a
residential school
to train young
women
who were in danger of starvation or falling into prostitution
because they had no support. On 15
October 1876,
he founded the Institute of
Sisters of the Immaculata to run this and other residential centers he established.
Born
- 21
December 1989
by Pope
John
Paul II (decree of heroic virtues)
The priest who saved boys from
a life of crime and girls from prostitution
St Agostino Roscelli (May 7) insisted he was merely a 'poor priest'.
John Paul II thought otherwise
Agostino Roscelli (1818-1902) was not one of those saints whose life’s
work is defined in a sudden moment of spiritual illumination. Rather, he
discovered his mission in the distress which surrounded him as a priest.
Born in Bargone de Casarza, some 30 miles south-east of Genoa, Agostino
Roscelli was the son of poor peasant farmers. As a child he helped to mind the
family’s sheep, while picking up scraps of education from the parish
priest.
At 17 he attended a retreat given by Fr Antonio Guanelli, which
confirmed his instinct that he himself should become a priest. Funded by
local benefactors Agostino Roscelli went to study in Genoa, where Guanelli
found him work as sacristan and guardian of a church in a girl’s school.
Ordained in 1846, he was sent to the parish of San Martino d’Albaro in a
notoriously rough part of Genoa. Here he impressed not only by his spiritual
zeal – he spent long hours in the confessional – but also by his determination
to combat the degradation pressing upon his desperately poor parishioners.
Many of the girls resorted to prostitution. Fr Roscelli, appreciating
that their lives were being ruined by hunger as much as by immorality, gathered
together a group of charitable women and founded a “sewing shop” where waifs
were given not merely Christian instruction but also practical and professional
training.
A few years later, in 1858, he organised a similar institute where
delinquent boys were taught crafts which would enable them to survive without resort
to crime. He also took up a ministry to prisoners, showing special concern for
those who had been condemned to death.
In 1874 Fr Roscelli was appointed warden of the new provincial orphanage
of Monte dei Fieschine, where over the next 22 years he would baptise some
8,000 children. He devoted particular care and attention to single mothers.
His charitable work, though, was never allowed to diminish his
devotions, which, his co-workers realised, provided the essential inspiration
for all his practical achievement.
The women who helped him, “Roscelli’s Collaborators”, eventually decided
that they should put their organisation on a more formal basis.
At first Fr Roscelli seemed reluctant; then, encouraged by Pope Pius IX,
he oversaw the foundation in 1876 of the Sisters of the Immaculate Conception.
As spiritual director he lived to see the order flourish not merely
beyond Genoa, but outside Italy. He insisted, however, that he was merely “a
poor priest”.
Pope John Paul II, who canonised him in 2001, thought otherwise.
Agostino Roscelli, he explained, “embodied the image of the Good Shepherd who
takes care of the flock entrusted to him, who goes in search of the lost sheep
and sacrifices his own life for the good of all”.
SOURCE : http://www.catholicherald.co.uk/spirituallife/saintoftheweek/2011/05/06/the-priest-who-saved-boys-from-a-life-of-crime-and-girls-from-prostitution/
(1818 - 1902)
AGOSTINO ROSCELLI
(1818 - 1902)
Sant' Agostino Roscelli
Sacerdote, Fondatore
Bargone di Casarza Ligure, 27 luglio 1818 - Genova,
7 maggio 1902
Di
famiglia molto povera,Agostino Roscelli nasce a Casarza Ligure, nel Levante
ligure, il 27 luglio 1818 e viene battezzato lo stesso giorno perché si teme
per la sua vita. Dopo avere studiato col parroco nel 1835 si trasferisce a
Genova per prepararsi al sacerdozio e viene ordinato prete il 19 settembre
1846. Diventa confessore in San Martino d'Albaro e poi inizia a dedicarsi ai
carcerati, ai neonati e alle ragazze madri. L'impegno verso queste giovani gli
fa venire l'idea di dar vita ad una congregazione dedicata a loro e, sostenuto
da alcune donne penitenti che gli offrono collaborazione per aiutare le tante
ragazze bisognose, dopo avere ottenuto il benestare di Pio IX, il 15 ottobre
1876, realizza il suo sogno creando la Congregazione delle Figlie dell'Immacolata.
E il 22 ottobre consegna l'abito religioso alle prime Figlie. Muore a Genova il
7 maggio 1902. (Avvenire)
Etimologia:
Agostino = piccolo venerabile, dal latino
Martirologio
Romano: A Genova, sant’Agostino Roscelli, sacerdote, che istituì la Congregazione
delle Suore dell’Immacolata Concezione della Beata Vergine Maria per la
formazione delle fanciulle.
In Agostino Roscelli la Chiesa ci addita un esempio di sacerdote e di
fondatore santo.
Come sacerdote incarnò la figura del "pastore", dell'educatore
alla fede, del ministro della Parola, della guida spirituale. Sempre pronto a
donarsi nell'obbedienza, nell'umiltà, nel silenzio e nel sacrificio, cercò solo
la volontà di Colui che lo aveva chiamato e inviato.
Nello svolgimento del suo ministero sacerdotale seguì l'esempio di
Cristo, armonizzando la vita interiore con l'intensa azione pastorale e la sua
opera fu feconda perché alimentata da una continua preghiera e da un forte
amore all'Eucaristia.
Seppe leggere le situazioni del suo tempo e intervenire concretamente in
favore dei più indifesi e in particolare si adoperò per salvare la gioventù
dalle insidie e dai pericoli morali.
Si lasciò condurre dallo Spirito fino a fondare, senza quasi saperlo,
una Famiglia religiosa.
Nato a Bargone di Casarza Ligure (GE) il 27 luglio 1818 da Domenico e
Maria Gianelli, fu battezzato lo stesso giorno perché si temeva per la sua
vita. La sua famiglia, povera di mezzi materiali, gli fu sempre esempio di fede
e di virtù cristiane. Intelligente, sensibile, piuttosto riservato, Agostino si
rese presto utile alla famiglia nella custodia del gregge paterno.
I genitori lo affidarono al Parroco, Don Andrea Garibaldi che gli
impartì i primi elementi del sapere.
Verso il sacerdozio
Nel maggio 1835 in occasione di una missione animata dall'Arciprete di
Chiavari Antonio Maria Gianelli, Agostino si sentì decisamente chiamato al
sacerdozio e si trasferì a Genova per intraprendere gli studi.
Gli anni di preparazione all'Ordinazione sacerdotale furono duri e
difficili dovendo egli affrontare gravi disagi economici. Lo sostennero la
volontà tenace, la preghiera intensa e l'aiuto di persone buone quali il
Canonico Gianelli che, divenuto Vescovo di Bobbio nel 1838, gli trovò una
sistemazione in qualità di Chierico-sacrestano e custode della chiesa presso il
Conservatorio delle Figlie di San Giuseppe in salita San Rocchino, di cui il
Gianelli era Direttore. I Gesuiti, poi,
lo videro "zelante prefetto", come afferma lo stesso Rettore in data
1845.
Il 19 settembre 1846 fu ordinato sacerdote dal
Cardinale Placido Maria Tadini.
Vice Parroco - Confessore santo - Educatore presso
gli Artigianelli Don Agostino fu subito destinato alla popolosa borgata di San
Martino d'Albaro dove, nello spirito di Cristo Pastore e nell'adempimento di
tutti i sacramenti, iniziò il suo umile servizio nell'opera di santificazione
dedicandosi con lo zelo, con la carità e con l'esempio all'incremento
spirituale del Corpo di Cristo.
Nel confessionale acquisì una concreta conoscenza della realtà triste e
dei pericoli in cui venivano a trovarsi tante giovani che, per motivi di
lavoro, si trasferivano in città divenendo facile preda dei disonesti. Lì il
suo cuore di padre trepidava e fremeva al pensiero che tante anime semplici
potessero perdersi, perché lasciate sole ed indifese.
Nel 1858, pur continuando a dedicarsi assiduamente al ministero della
confessione, accettò di collaborare con Don Francesco Montebruno all'Opera
degli Artigianelli.
Fra i carcerati - Al brefotrofio
Nel 1872 allargò il suo campo di apostolato. Come Ministro di Cristo
"preso tra gli uomini e costituito in favore degli uomini" si
consacrò interamente all'opera a cui il Signore lo aveva chiamato, senza
estraniarsi dalle miserie e dalle povertà morali della città, interessandosi
non solo della gioventù maschile e femminile ma anche dei detenuti nelle
carceri di Sant'Andrea per portare il conforto e la misericordia del Signore.
Nel 1874, Cappellano del nuovo Brefotrofio Provinciale in salita delle
Fieschine, si dedicò ai neonati conferendo loro il Battesimo per un arco di 22
anni (dai registri risulta che i battezzati furono ben 8.484) e, facendo sue le
parole di Sant'Agostino "il compimento di tutte le nostre opere è
l'amore", lavorò intensamente anche a favore delle ragazze-madri: semplici
fanciulle del popolo che per la mancanza di un lavoro dignitoso e retribuito,
cadevano vittime di malintenzionati.
Le scuole laboratorio
Don Roscelli accolse la proposta di alcune sue penitenti spiritualmente
mature che, condividendo il suo desiderio di salvare le anime, gli offrirono la
loro collaborazione per aiutare tante ragazze bisognose di assistenza morale,
di una guida sicura, e di essere messe in grado di guadagnare onestamente da
vivere.
In queste sedi le ragazze ricevevano una istruzione morale e religiosa,
unita ad una solida formazione umana e cristiana tale da metterle in grado di
prevenire o di difendersi dai pericoli della città, e nello stesso tempo
di essere preparate professionalmente.
Una nuova congregazione
La timida idea di dar vita ad una Congregazione religiosa fu
incoraggiata da Mons. Salvatore Magnasco e dalle collaboratrici di Roscelli, le
maestre delle Case-Laboratorio, ben convinte che la consacrazione a Cristo e
l'impegno di santificazione nella vita comunitaria sono la forza
dell'apostolato.
Don Agostino, interpellò anche Pio IX e dopo aver ricevuto la risposta
"Deus benedicat te et opera tua bona" si rimise totalmente alla
volontà di Dio; il 15 ottobre 1876 realizzò il suo sogno e il 22 dello stesso
mese consegnò l'abito religioso alle prime Figlie che chiamò Suore
dell'Immacolata, indicando loro il cammino di santità segnato particolarmente
dalle virtù proprie di Colei che è modello della vita consacrata. La sua opera,
dopo le prime incertezze, si consolidò e si dilatò oltre i confini di Genova e
dell'Italia.
L'esistenza del "povero prete" si concluse il 7 maggio 1902.
Don Roscelli fu:
Uomo di Dio: ha intuito i disegni di Dio su di sé e si è abbandonato a lui in totale
docilità.
Umile prete: in lui l'azione divina e quella umana, la contemplazione e l'azione si
sono integrate in una mirabile unità di vita; il suo apostolato è scaturito
dall'esperienza di Dio che si apre alla preghiera, alla testimonianza di
fedeltà al ministero sacerdotale, all'annuncio del Vangelo.
Sale della terra: contemplativo, povero, austero, ha scelto sempre
l'ultimo posto, la rinuncia. Dimentico di sé, delle proprie esigenze, del
proprio tempo, sempre a disposizione nel confessionale, come lievito
evangelico, intensificò la carità "in cui confluivano l'amore verso Dio e
l'amore verso gli uomini".
Segno profetico: separato
dal mondo ma in stretto rapporto con la realtà concreta del suo tempo,
il Roscelli ha reso visibile il primato dell'amore di Dio accostandosi,
con spirito misericordioso e con cuore amoroso di Padre, agli abbandonati, ai
carcerati, alle ragazze-madri, alla gioventù in genere e a chiunque fosse caduto
vittima dell'ingiustizia: tutti aiutò con profonda sensibilità per i diritti
umani e per la giusta causa della promozione dell'uomo.
E' stato canonizzato da Giovanni Paolo II il 10 giugno 2001.
Fonte:
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Santa
Sede
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SOURCE : : http://www.santiebeati.it/dettaglio/52075 et