mercredi 12 juin 2013

SAINTS BASILIDE, CYRINUS, NABOR ET NAZAIRIUS, martyrs


Saint Basilide

Martyr à Lorium (date ?)

À Lorium (*), au douzième mille sur la Voie Appienne, saint Basilide, martyr.

(*) ancien village de l'Etrurie en Italie à 19 km à l'ouest de Rome sur la via Aurelia

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11813/Saint-Basilide.html

Saints Basilide, Cyrin, Nabor et Nazaire, martyrs

St Basilide, martyr romain, fête au VIIème siècle. Nabor et Nazaire, martyrs milanais, avant 404, fête au VIIème siècle le 8 juin. Cyrin (Quirin), évêque de Siszeck (Yougoslavie) martyr en 308, fête au VIIème siècle le 4 juin.

Il s’agit de trois solennités distinctes à l’origine. Par un phénomène fréquent, trois fêtes se présentant à des jours rapprochés, se fusionnèrent ensemble dans le Martyrologe et les Sacramentaires entre le IXe et le XIIe siècles. Cette fête devint simple commémoraison en 1729, lors de l’inscription de St Jean de Saint-Facond au calendrier.

Leçon des Matines avant 1960

Neuvième leçon. Basilide, Cyrin, Nabor et Nazaire, soldats romains, nobles par la naissance et illustres par la vertu, embrassèrent la religion chrétienne sous l’empire de Dioclétien. Comme ils prêchaient le Christ, Fils de Dieu, Aurélien, préfet de Rome, les fit saisir et les somma de sacrifier aux dieux ; ils méprisèrent ses ordres et on les jeta en prison. Pendant qu’ils priaient, soudain une très vive lumière remplit d’éclat la prison et brilla aux yeux de tous ceux qui s’y trouvaient. Marcellus, gardien de la prison, frappé de cette lumière céleste, crut en Jésus-Christ et beaucoup d’autres avec lui. Basilide et ses compagnons ayant été élargis par l’ordre de l’empereur Maximien, furent de nouveau chargés de chaînes après avoir été battus avec des scorpions, parce que, malgré la défense impériale, ils n’avaient à la bouche que le nom du Christ leur Dieu et Seigneur. Amenés aux pieds de l’empereur après sept jours d’incarcération, ils persistèrent à tourner en dérision les fausses divinités - et confesser avec constance Jésus-Christ leur Dieu. Condamnés à mort pour ce motif, ils eurent la tête tranchée. Leurs corps, jetés aux bêtes féroces, en furent respectés, et les Chrétiens les ensevelirent avec honneur.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Près de Jean de Sahagun (Saint-Facond) apparaît sur le Cycle un groupe de martyrs ; à la suite de l’apôtre de la paix se présentent quatre guerriers des armées du Seigneur. C’est qu’en effet la guerre et la paix se donnent la main et ne font qu’un, dans le royaume du Fils de Dieu. La paix que le Christ a prêchée, la paix de l’homme avec Dieu, avec lui-même, avec ses frères de la cité sainte, est au prix des combats avec Satan, avec la chair, avec le monde et la cité maudite. Unissons donc, ainsi que l’Église, en un même hommage, le glorieux confesseur du XVe siècle et les athlètes du temps des persécutions.

Soldats de Jésus-Christ, vous nous faites comprendre la nature de la paix qu’il est venu apporter sur terre aux hommes de bonne volonté. Son prix est celui de Dieu même, qui se communique, à qui en est digne, avec elle et par elle. Sa fortifiante suavité surpasse tout sentiment, même celui des tortures que tout chrétien doit, comme vous, être prêt à subir pour garder ce trésor unique. C’était elle qui, pendant vos tourments et sous le coup de la mort, tenait en haut, libres et dégagés, vos intelligences et vos cœurs [1] ; c’est elle qui, en présence de l’indivisible et pacifique Trinité, fait maintenant votre béatitude. Quelles que puissent être les conditions variées de notre vie sur la terre, conduisez-nous, saints martyrs, par la voie de cette paix pleine de vaillance et d’amour, au repos de la fin bienheureuse.

[1] Philip, IV, 7.

Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Le Bhx Schuster traite en deux fois des saints de ce jour : d’abord le 4 juin pour St Cyrin, puis le 12 pour les autres : nous réunissons ici les deux notices

Saint Quirin, évêque de Sisseck et martyr.

Station sur la voie Appienne, dans le cimetière ad Catacumbas.

Ce célèbre évêque de Pannonie, annoncé aujourd’hui dans le Hiéronymien — in Salaria civitate Pannoniæ, Quirini — et que saint Jérôme mentionne avec éloge dans le De Scriptoribus Ecclesiasticis, a été célébré par Prudence dans un beau poème du Peri Stephanon (Hym. VI) [2]. Saint Quirin fut noyé dans un fleuve ; puis, Sisseck ayant été occupée par les Barbares, son corps fut transporté à Rome au Ve siècle, et on l’ensevelit, pour l’honorer, dans l’hypogée situé à côté de l’abside de la basilique Apostolorum au deuxième mille de la voie Appienne, non loin par conséquent du lieu où la tradition romaine reconnaissait que les corps des deux Princes des Apôtres étaient demeurés cachés pendant quelque temps. Ædificantes nomini eius dignam ecclesiam [3], comme s’expriment les Actes. Ce lieu sacré semblait être en effet le plus apte à offrir une hospitalité temporaire à la dépouille du martyr exilé de Pannonie.

Autour de l’hypogée — très souvent identifié avec la Platonie — se déroule une inscription en vers, en l’honneur de saint Quirin, que De Rossi a reconstituée en partie :

... mentemque DEVOTAM.

HÆC • TIBI • MARTYR • EGO • REPENDO • MVNERA • LAVDIS

HOC • OPVS • EST • NOSTRVM • HÆC • OMNIS • CVRA • LABORIS

VT • DIGNAM • MERITIS • (dent sancta hæc limina sedem)

HÆC • POPVLIS (cunctis clarescet) • GLORIA • FACTI HÆC • QVIRINE • TVAS • (laudes _ ipsa aula) PROBABIT

« ... âme pieuse.

Je veux t’offrir, ô martyr, mes louanges.

Que ceci soit l’œuvre à nous réservée, le but du travail,

C’est-à-dire que ce sanctuaire apostolique t’offre une résidence égale à tes mérites.

Ce fait sera narré chez tous les peuples,

Et cette salle elle-même, ô Quirin, démontrera tes mérites ».

Saint Quirin dut être autrefois l’objet, à Rome, d’une grande vénération ; nous en avons la preuve, non seulement dans sa fête que l’on célèbre encore le 12 juin, comme nous le verrons plus tard, mais aussi par son image peinte avec celles de Policame et de Sébastien dans le lucernaire de la crypte de Sainte-Cécile au cimetière de Callixte.

Dans la liste des Huiles envoyées de Rome à la reine Théodelinde, il est fait mention de celle qui fut prise à la tombe du martyr de Sisseck dont le corps fut par la suite, dit-on, transporté à la basilique de Sainte-Marie au Transtévère.

Quand, en 550, l’évêque Maximien dédia la basilique de Saint-Etienne à Ravenne, il y déposa, avec beaucoup d’autres, quelques parcelles des reliques du martyr Quirin de Sisseck.

Saint Basilide, martyr.

Station sur la voie Aurélienne, au cimetière de Basilide.

Saint Quirin, évêque et martyr sur la voie Appienne ;

les saints Nabor et Nazaire, sur la voie Aurélienne.

Aujourd’hui le Hiéronymien nous conduit au IXe mille de la voie Aurélienne : Romæ via Aurelia, milliario VIIII, natale Basilledis. On donna plus tard pour compagnons à Basilide, Quirin, Nabor et Nazaire, cependant les plus anciens documents liturgiques célèbrent seulement Basilide en ce jour.

Dans l’intérieur de la Ville éternelle, une église s’élevait sous son vocable sur la voie Merulana, et c’est probablement la maison du martyr qui aura plus tard été convertie en sanctuaire, selon l’usage romain. Il en est question dans le Liber Pontificalis, à la biographie de Léon III, qui refit le toit de cette église. Verum, etiam et sarta tecta basilicæ beati Basilidis martyris, sitæ in Merulana, noviter restauravit [4].

La liste de Würzbourg indique la seule messe de saint Basilide ; celle-ci est également mentionnée dans le Lectionnaire romain de Fronteau, où la péricope évangélique est tirée de saint Jean, III, 1-15, comme pour la fête du 3 mai.

Au contraire, les différents manuscrits du Gélasien qui nous donnent les collectes des saints Quirin, Nabor et Nazaire, omettent régulièrement le nom de Basilide ; cette distinction se retrouve aussi dans le Hiéronymien où Nabor et Nazaire sont annoncés le 8 juin : Romæ, via Aurelia, Naboris Nazarii, mais sans que le nom de Basilide apparaisse.

L’énigmatique Quirin fait défaut, et il n’appartient pas au groupe milanais. Qui est-il donc ? Les diverses recensions des Actes ont étrangement confondu et mélangé toutes choses ; cependant l’édition qui en a été faite par les Bollandistes, d’après le manuscrit de saint Maximin de Trêves, nous fournit un détail topographique important qui nous donne la clef de la difficulté. Selon cette recension, ce ne serait pas sur la voie Aurélienne, comme l’indiquent toutes les autres sources, mais sur la voie Appienne, que le groupe entier de Basilide, Quirin, Nabor et Nazaire, aurait été enseveli : Via Appia, tertio milliario ab Urbe, in basilica Apostolorum, ubi corpora eorumdem Principum aliquando iacuerunt, videlicet Petri et Pauli, et sanctus Sebastianus Martyr Christi requiescit in eodem loco qui dicitur catacumbas, ædificantes sanctitati eorum ecclesiam [5].

Basilide était enseveli sur la voie Aurélienne ; Nabor et Nazaire à Milan. Quant à Quirin, il reposait bien dans la Platonie ad Catacumbas ; mais c’était le célèbre évêque de Sisseck que nous avons mentionné le 4 juin et non pas un soldat. La difficulté est donc résolue.

Il s’agit de trois solennités distinctes à l’origine : l’une en l’honneur de Basilide sur la voie Aurélienne, l’autre pour Quirin sur la voie Appienne, et enfin une troisième pour les saints Nabor et Nazaire, Milanais, des reliques desquels on célébrait aujourd’hui la découverte, advenue sous saint Ambroise. La translation qu’il en fit était probablement fêtée à Rome sur la même voie Aurélienne, car près de la basilique de Saint-Pancrace s’élevait un oratoire et un monastère dédiés à saint Victor, l’un des martyrs du groupe milanais. Avec le temps, se réalisa ce que nous avons plusieurs fois constaté dans ces notes : trois synaxes distinctes, se présentant à des jours rapprochés, se fusionnèrent ensemble dans le Martyrologe et dans les Sacramentaires, donnant naissance, pour le cas qui nous occupe aujourd’hui, à une étrange confusion de la part des hagiographes postérieurs.

La messe qui se trouve actuellement dans le missel est celle de la fête du groupe des martyrs milanais. L’antienne pour l’introït est la même que le 20 janvier. Voici la collecte : « Que resplendisse pour nous, Seigneur, le natale de vos martyrs Basilide, Quirin, Nabor et Nazaire ; et que ce caractère sacré et privilégié que lui a conféré la gloire éternelle des saints soit encore accru par le mérite de notre dévotion ».

Les deux lectures sont communes à la fête des martyrs Maris, Marthe, etc. le 19 janvier.

Le répons-graduel est tiré du psaume 78. « Vengez, Seigneur le sang de vos serviteurs, qui a été versé », « Ils donnèrent les cadavres de vos serviteurs en nourriture aux oiseaux de proie, les chairs de vos saints aux bêtes féroces ».

Jésus nous dit cependant dans l’Évangile : « Ne craignez point ceux qui, après qu’ils vous auront mis à mort, ne pourront plus vous faire de mal. » Inutile est donc la furie des persécuteurs, ajoute Bède le Vénérable, alors qu’ils font jeter aux bêtes féroces ou dans les cloaques les corps des martyrs. Les saints ont fini de souffrir, et toutes les ruses des méchants ne pourront jamais enlever à Dieu la puissance de ressusciter ces cadavres pour la gloire impérissable.

Le verset alléluiatique est tiré de l’Ecclésiastique (XLIV, 14). « Les corps des saints reposent dans la paix du tombeau, mais leur renommée demeure de génération en génération ». — Il est écrit d’Élisée : mortum prophetavit corpus eius [6] ; ainsi les tombeaux des saints ne sont pas simplement des mausolées recouvrant des cadavres, mais les trophées de notre foi. La dévotion des peuples réchauffe pour ainsi dire ces ossements glacés, et il en émane une vertu divine qui chasse les démons et guérit les malades.

L’antienne pour l’offertoire est tirée du psaume 149. « Que les saints se réjouissent dans la gloire ; qu’ils chantent sur leurs couches ; que les louanges de Dieu soient sur leurs lèvres ». — Ici les saints signifient les fidèles eux-mêmes, qui doivent glorifier Dieu en tout temps et en toute circonstance, en public et dans l’intime de leur demeure et même sur leur lit avant de se livrer au sommeil. Cet hymne continuel de louange, ils le chantent, ceux qui, grâce à la droiture de leurs intentions, marchent en présence de Dieu et dirigent toutes leurs actions de la journée à sa plus grande gloire, les unissant aux actions et aux intentions très saintes de l’humanité sacrée de Jésus. — Ut in omnibus glorificetur Deus [7], selon le mot d’ordre du grand patriarche saint Benoît.

Suit la collecte avant l’anaphore : « Pour commémorer le sang que versèrent aujourd’hui vos saints Basilide, Quirin, Nabor et Nazaire, nous vous immolons, Seigneur, l’admirable sacrifice solennel de votre Fils, par qui ils remportèrent une si glorieuse victoire ». — Tant il est vrai que : Eucharistia Martyres facit [8].

L’antienne pour la Communion est tirée du même psaume que l’introït. « Ils jetèrent les cadavres de vos serviteurs en pâture aux oiseaux de proie ; ils donnèrent les chairs de vos fidèles à dévorer aux bêtes féroces. Par votre bras puissant, régnez sur les fils des suppliciés ».

Les fils des suppliciés, c’est nous, rejetons éclos sur une terre arrosée du sang, ou plutôt, comme le dit Tertullien, éclos du sang même des martyrs, qui est semen Christianorum. Reconnaissant donc la noblesse de notre origine, nous prions le Seigneur de prendre possession de nous, c’est-à-dire de faire que son règne sur nous soit total, incontesté et pacifique. Adveniat regnum tuum.

La collecte d’action de grâces est la suivante : « Célébrant fidèlement la solennité de vos martyrs Basilide, Quirin, Nabor et Nazaire, nous vous demandons, Seigneur, d’éprouver aussi continuellement leur protection ».

Les saints Victor, Nabor et Félix sont les trois martyrs vénérés à Milan du temps de saint Ambroise. A ceux-ci vinrent s’ajouter par la suite deux autres groupes : Gervais et Protais, Nabor et Celse. Le Hiéronymien fond ensemble les trois groupes, et la liturgie romaine reflète elle aussi cette fusion. Un monastère en l’honneur de saint Victor s’élevait, nous l’avons déjà dit, près de la basilique de Saint-Pancrace. Celse et Nazaire sont fêtés le 28 juillet ; en même temps la mémoire de Nazaire se rencontre unie à celle des martyrs Nabor et Félix, mentionnés dans le Hiéronymien le 10, le 13 et le 14 de ce mois.

Voici les beaux vers que saint Ambroise fit graver dans la basilique des Apôtres à Milan, où il avait déposé le corps de saint Nazaire :

CONDIDIT • AMBROSIVS • TEMPLVM • DOMINOQVE • SACRAVIT

NOMINE • APOSTOLICO • MVNERE • RELIQVIIS

FORMA • CRVCIS • TEMPLVM • EST • VICTORIA • CHRISTI

SACRA • TRIVMPHALIS • SIGNAT • IMAGO • LOCVM

IN • CAPITE • EST • TEMPLI • VITÆ • NAZARIVS • ALMÆ

ET • SVBLIME • SOLUM • MARTYRIS • EXVVIIS

CRVX • VBI • SACRATVM • CAPVT • EXTVLIT • ORBE • REFLEXO

HOC • CAPVT • EST • TEMPLO • NAZARIOQVE • DOMVS

QVI • FOVET • ÆTERNAM • VICTOR • PIETATE • QVIETEM

CRVX • CVI • PALMA • FVIT • CRVX • ETIAM • SINVS • EST

Ambroise érigea ce temple et le dédia au Seigneur sous le nom des apôtres, dont se trouvent ici les reliques. Le temple, en forme de croix, indique la victoire du Christ, dont le signe triomphal est ainsi dessiné par la salle même. Au sommet de la croisée est le martyr Nazaire, à la vie sainte, qui, par ses reliques, sanctifie ce lieu. Là où se prolonge, terminée en demi-cercle, la branche supérieure de la Croix, se trouve le tombeau de Nazaire et le berna de la basilique. Le Christ triomphateur donne en ce lieu la paix éternelle à ses os pieux ; car à celui pour qui la Croix fut une palme de victoire, elle est aussi un asile de repos.

Disons maintenant un mot de Quirin de Sisseck, nommé plusieurs fois en ce mois dans le martyrologe Hiéronymien. La notice du manuscrit de saint Maximin de Trêves mentionné plus haut, qui nous apprend que le martyr fut enseveli ad Catacumbas, où les fidèles érigèrent un sanctuaire : ædificantes sanctitati eorum ecclesiam, coïncide dans ses termes avec les Actes de l’évêque martyr de Sisseck, si bien qu’aucun doute n’est possible. Que, dans le Hiéronymien, Quirin soit descendu du 4 juin au 13 ou au 14 du même mois, cela ne saurait étonner ceux qui connaissent le désordre de cette compilation hagiographique. Le martyrologe a ensuite exercé son influence sur le calendrier, et nous retrouvons en ce jour sur la voie Aurélienne Cyrinus transformé en soldat et rapproché de Basilide et de Nabor, dont il a fini par devenir compagnon de martyre.

Quant à nous, retenons soigneusement l’enseignement du dernier vers ambrosien de l’Apostoleion milanais : La croix n’est pas seulement un symbole de victoire, elle est aussi un refuge de salut : Crux qui palma fuit, Crux etiam sinus est [9].

[2] P. L. LX, col. 424.

[3] Édifiant à son nom une église digne.

[4] Lib. Pontif., II, 29 : Il restaura à neuf aussi les toits réparés de la basilique du bienheureux martyr Basilide, sur la Merulana.

[5] Act. SS. Iun., III, 11.

[6] Eccli., XLVIII, 14 : après sa mort son corps prophétisa.

[7] Que Dieu soit glorifié en toute chose.

[8] L’Eucharistie fait les martyrs.

[9] La Croix qui fut la palme, la Croix aussi est le repos.

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Les saints Basilide, Cyrinus, Nabor et Nazaire. Basilide était soldat à Rome. Nazaire et Nabor étaient également soldats à Milan. Les corps de ces derniers furent découverts par saint Ambroise, et c’est aujourd’hui l’anniversaire de cette découverte. Ils moururent martyrs sous le règne de Dioclétien. Cyrinus, ou Quirinus, était évêque de Siscia. Saint Ambroise fit placer au-dessus du tombeau de saint Nazaire, dans l’église des Apôtres à Milan, une belle inscription en vers qui se termine par ces mots : « Celui qui a mené la croix à la victoire ; la croix lui accorde la paix ».

SOURCE : http://www.introibo.fr/12-06-Sts-Basilide-Cyrin-Nabor-et

Saint Basilides of Rome

Memorial

12 June

Profile

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Died

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“Saint Basilides of Rome“. CatholicSaints.Info. 19 October 2023. Web. 10 June 2025. <https://catholicsaints.info/saint-basilides-of-rome-12-june/>

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Saint Cyrinus of Rome

Also known as

Quirinus

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“Saint Nabor of Rome“. CatholicSaints.Info. 9 November 2017. Web. 10 June 2025. <https://catholicsaints.info/saint-nabor-of-rome/>

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Saint Nazarius of Rome

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“Saint Nazarius of Rome“. CatholicSaints.Info. 23 October 2017. Web. 10 June 2025. <https://catholicsaints.info/saint-nazarius-of-rome-12-june/>

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Book of Saints – Basilides, Cyrinus, Nabor and Nazarius

Article

BASILIDES, CYRINUS, NABOR and NAZARIUS (Saints) Martyrs (June 12) (4th century) Celebrated Roman Martyrs, put to death under Diocletian (A.D. 304). They are described as soldiers (perhaps officers) of noble birth in the Imperial army. They were buried in the Aurelian Way, near the place of their martyrdom.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Basilides, Cyrinus, Nabor and Nazarius”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 20 August 2012. Web. 10 June 2025. <http://catholicsaints.info/book-of-saints-basilides-cyrinus-nabor-and-nazarius/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-basilides-cyrinus-nabor-and-nazarius/

Basilides, Cyrinus, Nabor, and Nazarius MM (RM)

Date unknown. The Roman Martyrology contains this laus: "At Rome on the Aurelian Way, the birthday of the holy martyrs Basilides, Cyrinus, Nabor, and Nazarius, soldiers who were cast into prison in the persecution of Diocletian and Maximian, under the prefect Aurelius for confession of the Christian name, scourged with scorpions and beheaded." The quartet is mentioned in the sacramentaries of Pope Saint Gelasius and Saint Gregory the Great as interred on the Aurelian road. Their unreliable acta states that they were four soldiers in the army of Maxentius.

It seems, however, more likely that this group is the result of a confusion of names in the martyrologies. Basilides is probably the Roman martyr of June 10, who died in the late 3rd century; Cyrinus (Quirinus), the martyr of June 4; and Nabor and Nazarius, two Milanese martyrs of whom nothing reliable is known. All four were venerated together on June 12 until 1969, when their feast was suppressed because of this confusion.

In 756, Saint Chrodegang, bishop of Metz procured the relics of several martyrs from Rome. He placed those of Nazarius in the abbey of Lorch in the diocese of Worms and those of Nabor in that of Saint Hilary (now corrupted to Saint Avol's) in the diocese of Metz (Benedictines, Farmer, Husenbeth). 

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0612.shtml

June 12

SS. Basilides, Quirinus or Cyrinus, Nabor, and Nazarius, Martyrs

SS. GELASIUS and Gregory the Great, in their Sacramentaries, the ancient Roman Calendar published by F. Fronto, and the true Martyrology of Bede, make honourable mention of these four martyrs, who suffered at Rome, and were interred on the Aurelian road. According to the acts of their martyrdom, they were four soldiers in the army of Maxentius, son of Maximian Herculius; and after suffering many torments, were beheaded by the command of Aurelius, prefect of Rome. St. Chrodegang, bishop of Metz, in 756, having procured the relics of several martyrs from Rome, he placed those of St. Gorgonius in the abbey of Gorze, four leagues from Metz; those of St. Nazarius in that of Lorch or Lausheim, in the diocess of Worms; and those of St. Nabor in that of St. Hilary on the Moselle, since corruptly called St. Avol’s, i. e. St. Nabor’s in the diocess of Metz. See Paul the deacon, Rabanus Maurus, Notker, &c

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume VI: June. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/122.html

St. Nazarius and Companions

In the Roman Martyrology and that of Bede for 12 June mention is made of four Roman martyrsBasilides, Cyrinus, Nabor, and Nazarius, who suffered death under Diocletian. Their names were taken from the "Martyrologium Hieronyanum", in the Berne manuscript of which (ed. De Rossi-Duschesne, Acta SS., Nov. II [77]) we read: Romæ, via Aurelia miliario V, Basiledis, Tribuli, Nagesi, Magdaletis, Zabini, Aureli, Cirini, Nabori, Nazari, Donatellæ, Secundæ. The second name in the list, Tribulus, is derived from a place-name, Tripoli, as is evident from the Echternach manuscript, and those following it have also an African origin. In an ancient itinerary to the graves of the Roman martyrs (De Rossi, "Roma Sotterranea", I, 183) mention is made of a mortuary chapel of a martyr Basilides on the Via Aurelia; he is another Roman saint whose feast is on 10 June. The group of three Roman saints, Cyrinus, Nabor, Nazarius, to which was added later Basilides, has in the "Sacramentarium Gelasianum" (ed. Wilson, Oxford, 1894, 174-5) its special form of invocation in the Canon of the Mass. The date and the circumstances of the deaths of these Roman martyrs are unknown. The bones of Saint Nazarius and Nabor were transferred by Bishop Chrodegang of Metz to his diocese (Mon. Germ. Hist., Script., II 268).

Sources

Acta SS., June, II, 511 sqq.; QUENTIN, Les martyrologes hist. du moyen-âge (Paris, 1908), 51, 325, 373, etc.; URBAIN, Ein Martyrolog. der christl. Gemeinde zu Rom (Leipzig, 1901), 156 sq.

Kirsch, Johann Peter. "St. Nazarius and Companions." The Catholic Encyclopedia. Vol. 10. New York: Robert Appleton Company, 1911. <http://www.newadvent.org/cathen/10728b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Kenneth M. Caldwell. Dedicated to St. Stephen, Martyr.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Contact information. The editor of New Advent is Kevin Knight. My email address is webmaster at newadvent.org. Regrettably, I can't reply to every letter, but I greatly appreciate your feedback — especially notifications about typographical errors and inappropriate ads.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/10728b.htm

San Basilide Martire presso Roma

Festa: 12 giugno

E' un martire romano sepolto al XII miglio della via Aurelia in località Lorium, fra la Bottaccia e Castel di Guido. Del martire non si sa nulla, perché le tre passiones che lo riguardano sono tardive e completamente prive di valore. Nessuno dei suoi compagni è romano: Nabore e Nazario sono i celebri martiri milanesi, il cui culto si diffuse a Roma sulla via Aurelia, presso il monastero di San Vittore, anch'egli martire milanese; Cirino probabilmente Quirino, il vescovo di Siscia, il cui corpo fu portato a Roma e sepolto ad Catacumbas. Il Martirologio Romano ricorda Basilide anche il 10 giugno, insieme con Tripodis, Mandalis ed altri venti anonimi: i due nomi non sono, però, nomi di santi, ma vanno ricollegati alla città di Tripolis Magdaletis e i venti martiri sono da riferire all'Africa. Probabilmente il dies natalis di Basilide è il 12 giugno, confermato dal Capitolare evangeliorum di Würzburg (sec. VII) e dagli altri capitolari romani, che lo ricordano a questa data e senza compagni. Nel Medioevo il martire era venerato in due basiliche: la prima, eretta sul suo sepolcro sulla via Aurelia, è ricordata dall'Itinerario Malmesburiense; la seconda, sulla via Labicana, fu restaurata nel sec. IX da Leone III. Ambedue sono scomparse da secoli.

Martirologio Romano: A Lori al dodicesimo miglio della via Aurelia, san Basílide, martire.

San Basilide è venerato come martire dalla Chiesa. La sua memoria liturgica ricorre il 12 giugno, attestata dal Martirologio Romano e confermata da antichi calendari romani come il Capitolare evangeliorum di Würzburg.

Tuttavia, le informazioni su San Basilide sono spesso contraddittorie. Le tre passiones che narrano la sua vita e il suo martirio, composte tardivamente e prive di valore storico, non offrono elementi certi sulla sua identità e sul contesto storico del suo martirio.

L'unica certezza riguarda il luogo di sepoltura: San Basilide riposa al dodicesimo miglio della via Aurelia, in località Lorium, tra la Bottaccia e Castel di Guido, nei pressi di Roma. Il Martirologio Romano menziona anche una data alternativa per la sua memoria, il 10 giugno, associandolo a Tripodis, Mandalis e altri venti martiri anonimi. Tuttavia, questa associazione sembra essere un errore, con i nomi "Tripodis" e "Mandalis" che rimandano alla città di Tripolis Magdaletis, mentre i venti martiri sono probabilmente da riferire all'Africa.

L'assenza di informazioni concrete sulla vita e sul martirio di San Basilide ha lasciato spazio a diverse ipotesi e leggende. Alcuni studiosi ipotizzano che fosse un soldato romano convertitosi al cristianesimo, mentre altri lo identificano con un personaggio di alto rango dell'amministrazione imperiale.

Nonostante l'incertezza storica, la devozione a San Basilide è stata significativa nel corso dei secoli. Due basiliche furono erette in suo onore: la prima sul luogo del suo sepolcro sulla via Aurelia, menzionata nell'Itinerario Malmesburiense, e la seconda sulla via Labicana, restaurata nel IX secolo da Papa Leone III. Entrambe le basiliche sono scomparse da tempo, ma la memoria di San Basilide continua a essere custodita dalla comunità cattolica.

Autore: Franco Dieghi

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/56865

Den hellige Basilides av Roma og tre ledsagere (d. ~303)

Minnedag:

12. juni

De hellige Basilides, Cyrinus (Quirinus), Nabor og Nazarius var ifølge den førkonsiliære utgaven av Martyrologium Romanum romerske soldater som utmerket seg gjennom fødsel og tapperhet. Men da de forkynte den kristne lære for keiser Diokletian (284-305), ble de grepet av byprefekten Aurelius, og da de ikke ville ofre til de romerske gudene, ble de kastet i fangehullet. På deres bønn ble det plutselig opplyst av et himmelsk lys. Beveget av denne mirakuløse hendelsen omvendte soldatene fengselsmesteren Marcellus sammen med mange andre til den kristne tro.

Da de deretter også standhaftig bekjente sin tro for Diokletians medregent i vest, Maximian Herkules (286-305), ble de pisket med skorpioner og på nytt kastet i fangehullet. Til slutt led de martyrdøden ved å bli halshogd, og deres legemer ble kastet til villdyrene, som imidlertid ikke rørte dem. Etter det gravla de kristne dem med stor ærbødighet. Dette skjedde rundt år 303. Basilides ble gravlagt i Lori ved den tolvte milesteinen ved Via Aurelia, seks kilometer utenfor byen. Han ble minnet i gamle romerske kalendere.

I 1969 ble deres minnedag fjernet fra kalenderen og kulten stanset, siden det var snakk om en sammenblanding av tre forskjellige martyrgrupper som var knyttet sammen gjennom uhistoriske akter. Av de fire minnes Martyrologium Romanum nå bare Basilides blant helgenene den 12. juni.

Feiringen den 12. juni var i virkeligheten en sammensmelting av tre separate feiringer på samme day: begravelsen av Basilides av Roma ved Via Aurelia, translasjonen til Via Appia av relikviene av den hellige Quirinus av Siscia og vigslingen av basilikaen for de milanesiske martyrene Nabor og Nazarius ved Via Aurelia. Basilides kan være identisk med den romerske martyren Basilides av Roma som feires den 10. juni sammen med de hellige Tripos og Mandal. I en gammel reiseguide til de romerske martyrenes graver nevner et gravkapell for denne martyren Basilides ved Via Aurelia.

I år 765 var den hellige biskop Chrodegang av Metz (ca 712-66) i Roma for å hente dyrebare helgenrelikvier til sine grunnleggelser i Austrasia, blant annet relikviene av Nazarius og Nabor. Til Gorze brakte han relikviene av den hellige Gorgonius og til Laurisheim (Lorsch) relikviene av Nazarius. Relikviene av Nabor brakte han den 24. august 765 til Hilariacum eller Nova Cella ved Mosel i bispedømmet Metz, og dette klosteret ble deretter kalt Saint-Nabor, og rundt klosteret oppsto den byen som i dag heter Saint-Avold (forvansket fra Saint-Nabor) i departementet Moselle i regionen Lorraine. Ved alle disse høytidelige translasjonene var det et enormt folkeoppbud, og valfartene kom helt fra Vogesene.

Nabor ble æret i Alsace fra begynnelsen av 700-tallet, for i den hellige Odilias (ca 660-ca 720) testamente fra år 708 nevnes et Praedium ad S. Naborem. Dette er landsbyen Saint-Nabor, som ligger ved foten av St. Odilienberg og tidligere tilhørte domkapitlet i Strasbourg. De øvriges levninger befinner seg i Milano, hvor de i 1581 ble skrinlagt av den hellige Karl Borromeus (1538-84) og i 1608 ble brakt til et eget kapell.

Kilder: Farmer, Benedictines, Bunson, Kaas, KIR, CE, CSO, santiebeati.it, en.wikipedia.org, zeno.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden

Opprettet: 16. desember 2006

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/basilide

Voir aussi http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/juin/basilide.pdf