Saint Basilide
Martyr à
Lorium (date ?)
À Lorium (*), au douzième mille sur la Voie Appienne, saint Basilide, martyr.
(*) ancien village de l'Etrurie en Italie à 19 km à l'ouest de Rome sur la via
Aurelia
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11813/Saint-Basilide.html
Saints Basilide, Cyrin,
Nabor et Nazaire, martyrs
St Basilide, martyr
romain, fête au VIIème siècle. Nabor et Nazaire, martyrs milanais, avant
404, fête au VIIème siècle le 8 juin. Cyrin (Quirin), évêque de Siszeck
(Yougoslavie) martyr en 308, fête au VIIème siècle le 4 juin.
Il s’agit de trois
solennités distinctes à l’origine. Par un phénomène fréquent, trois fêtes se
présentant à des jours rapprochés, se fusionnèrent ensemble dans le Martyrologe
et les Sacramentaires entre le IXe et le XIIe siècles. Cette fête devint simple
commémoraison en 1729, lors de l’inscription de St Jean de Saint-Facond au
calendrier.
Leçon des Matines avant
1960
Neuvième leçon. Basilide,
Cyrin, Nabor et Nazaire, soldats romains, nobles par la naissance et illustres
par la vertu, embrassèrent la religion chrétienne sous l’empire de Dioclétien.
Comme ils prêchaient le Christ, Fils de Dieu, Aurélien, préfet de Rome, les fit
saisir et les somma de sacrifier aux dieux ; ils méprisèrent ses ordres et on
les jeta en prison. Pendant qu’ils priaient, soudain une très vive lumière
remplit d’éclat la prison et brilla aux yeux de tous ceux qui s’y trouvaient.
Marcellus, gardien de la prison, frappé de cette lumière céleste, crut en
Jésus-Christ et beaucoup d’autres avec lui. Basilide et ses compagnons ayant
été élargis par l’ordre de l’empereur Maximien, furent de nouveau chargés de
chaînes après avoir été battus avec des scorpions, parce que, malgré la défense
impériale, ils n’avaient à la bouche que le nom du Christ leur Dieu et
Seigneur. Amenés aux pieds de l’empereur après sept jours d’incarcération, ils
persistèrent à tourner en dérision les fausses divinités - et confesser avec
constance Jésus-Christ leur Dieu. Condamnés à mort pour ce motif, ils eurent la
tête tranchée. Leurs corps, jetés aux bêtes féroces, en furent respectés, et
les Chrétiens les ensevelirent avec honneur.
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
Près de Jean de Sahagun
(Saint-Facond) apparaît sur le Cycle un groupe de martyrs ; à la suite de
l’apôtre de la paix se présentent quatre guerriers des armées du Seigneur.
C’est qu’en effet la guerre et la paix se donnent la main et ne font qu’un,
dans le royaume du Fils de Dieu. La paix que le Christ a prêchée, la paix de
l’homme avec Dieu, avec lui-même, avec ses frères de la cité sainte, est au
prix des combats avec Satan, avec la chair, avec le monde et la cité maudite.
Unissons donc, ainsi que l’Église, en un même hommage, le glorieux confesseur
du XVe siècle et les athlètes du temps des persécutions.
Soldats de Jésus-Christ,
vous nous faites comprendre la nature de la paix qu’il est venu apporter sur
terre aux hommes de bonne volonté. Son prix est celui de Dieu même, qui se
communique, à qui en est digne, avec elle et par elle. Sa fortifiante suavité
surpasse tout sentiment, même celui des tortures que tout chrétien doit, comme
vous, être prêt à subir pour garder ce trésor unique. C’était elle qui, pendant
vos tourments et sous le coup de la mort, tenait en haut, libres et dégagés,
vos intelligences et vos cœurs [1] ; c’est elle qui, en présence de
l’indivisible et pacifique Trinité, fait maintenant votre béatitude. Quelles
que puissent être les conditions variées de notre vie sur la terre,
conduisez-nous, saints martyrs, par la voie de cette paix pleine de vaillance
et d’amour, au repos de la fin bienheureuse.
[1] Philip, IV, 7.
Bhx Cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Le Bhx Schuster traite en
deux fois des saints de ce jour : d’abord le 4 juin pour St Cyrin, puis le 12
pour les autres : nous réunissons ici les deux notices
Saint Quirin, évêque de
Sisseck et martyr.
Station sur la voie
Appienne, dans le cimetière ad Catacumbas.
Ce célèbre évêque de
Pannonie, annoncé aujourd’hui dans le Hiéronymien — in Salaria civitate
Pannoniæ, Quirini — et que saint Jérôme mentionne avec éloge dans le De
Scriptoribus Ecclesiasticis, a été célébré par Prudence dans un beau poème du
Peri Stephanon (Hym. VI) [2]. Saint Quirin fut noyé dans un fleuve ; puis,
Sisseck ayant été occupée par les Barbares, son corps fut transporté à Rome au
Ve siècle, et on l’ensevelit, pour l’honorer, dans l’hypogée situé à côté de
l’abside de la basilique Apostolorum au deuxième mille de la voie Appienne, non
loin par conséquent du lieu où la tradition romaine reconnaissait que les corps
des deux Princes des Apôtres étaient demeurés cachés pendant quelque temps.
Ædificantes nomini eius dignam ecclesiam [3], comme s’expriment les Actes. Ce
lieu sacré semblait être en effet le plus apte à offrir une hospitalité
temporaire à la dépouille du martyr exilé de Pannonie.
Autour de l’hypogée —
très souvent identifié avec la Platonie — se déroule une inscription en vers,
en l’honneur de saint Quirin, que De Rossi a reconstituée en partie :
... mentemque DEVOTAM.
HÆC • TIBI • MARTYR • EGO
• REPENDO • MVNERA • LAVDIS
HOC • OPVS • EST •
NOSTRVM • HÆC • OMNIS • CVRA • LABORIS
VT • DIGNAM • MERITIS •
(dent sancta hæc limina sedem)
HÆC • POPVLIS (cunctis
clarescet) • GLORIA • FACTI HÆC • QVIRINE • TVAS • (laudes _ ipsa aula)
PROBABIT
« ... âme pieuse.
Je veux t’offrir, ô
martyr, mes louanges.
Que ceci soit l’œuvre à
nous réservée, le but du travail,
C’est-à-dire que ce
sanctuaire apostolique t’offre une résidence égale à tes mérites.
Ce fait sera narré chez
tous les peuples,
Et cette salle elle-même,
ô Quirin, démontrera tes mérites ».
Saint Quirin dut être
autrefois l’objet, à Rome, d’une grande vénération ; nous en avons la preuve,
non seulement dans sa fête que l’on célèbre encore le 12 juin, comme nous le
verrons plus tard, mais aussi par son image peinte avec celles de Policame et de
Sébastien dans le lucernaire de la crypte de Sainte-Cécile au cimetière de
Callixte.
Dans la liste des Huiles
envoyées de Rome à la reine Théodelinde, il est fait mention de celle qui fut
prise à la tombe du martyr de Sisseck dont le corps fut par la suite, dit-on,
transporté à la basilique de Sainte-Marie au Transtévère.
Quand, en 550, l’évêque
Maximien dédia la basilique de Saint-Etienne à Ravenne, il y déposa, avec
beaucoup d’autres, quelques parcelles des reliques du martyr Quirin de Sisseck.
Saint Basilide, martyr.
Station sur la voie
Aurélienne, au cimetière de Basilide.
Saint Quirin, évêque et
martyr sur la voie Appienne ;
les saints Nabor et
Nazaire, sur la voie Aurélienne.
Aujourd’hui le
Hiéronymien nous conduit au IXe mille de la voie Aurélienne : Romæ via Aurelia,
milliario VIIII, natale Basilledis. On donna plus tard pour compagnons à
Basilide, Quirin, Nabor et Nazaire, cependant les plus anciens documents
liturgiques célèbrent seulement Basilide en ce jour.
Dans l’intérieur de la
Ville éternelle, une église s’élevait sous son vocable sur la voie Merulana, et
c’est probablement la maison du martyr qui aura plus tard été convertie en
sanctuaire, selon l’usage romain. Il en est question dans le Liber
Pontificalis, à la biographie de Léon III, qui refit le toit de cette église.
Verum, etiam et sarta tecta basilicæ beati Basilidis martyris, sitæ in
Merulana, noviter restauravit [4].
La liste de Würzbourg
indique la seule messe de saint Basilide ; celle-ci est également mentionnée
dans le Lectionnaire romain de Fronteau, où la péricope évangélique est tirée
de saint Jean, III, 1-15, comme pour la fête du 3 mai.
Au contraire, les
différents manuscrits du Gélasien qui nous donnent les collectes des saints
Quirin, Nabor et Nazaire, omettent régulièrement le nom de Basilide ; cette
distinction se retrouve aussi dans le Hiéronymien où Nabor et Nazaire sont
annoncés le 8 juin : Romæ, via Aurelia, Naboris Nazarii, mais sans que le nom
de Basilide apparaisse.
L’énigmatique Quirin fait
défaut, et il n’appartient pas au groupe milanais. Qui est-il donc ? Les
diverses recensions des Actes ont étrangement confondu et mélangé toutes choses
; cependant l’édition qui en a été faite par les Bollandistes, d’après le
manuscrit de saint Maximin de Trêves, nous fournit un détail topographique
important qui nous donne la clef de la difficulté. Selon cette recension, ce ne
serait pas sur la voie Aurélienne, comme l’indiquent toutes les autres sources,
mais sur la voie Appienne, que le groupe entier de Basilide, Quirin, Nabor et
Nazaire, aurait été enseveli : Via Appia, tertio milliario ab Urbe, in basilica
Apostolorum, ubi corpora eorumdem Principum aliquando iacuerunt, videlicet
Petri et Pauli, et sanctus Sebastianus Martyr Christi requiescit in eodem loco
qui dicitur catacumbas, ædificantes sanctitati eorum ecclesiam [5].
Basilide était enseveli
sur la voie Aurélienne ; Nabor et Nazaire à Milan. Quant à Quirin, il reposait
bien dans la Platonie ad Catacumbas ; mais c’était le célèbre évêque de Sisseck
que nous avons mentionné le 4 juin et non pas un soldat. La difficulté est donc
résolue.
Il s’agit de trois
solennités distinctes à l’origine : l’une en l’honneur de Basilide sur la voie
Aurélienne, l’autre pour Quirin sur la voie Appienne, et enfin une troisième
pour les saints Nabor et Nazaire, Milanais, des reliques desquels on célébrait aujourd’hui
la découverte, advenue sous saint Ambroise. La translation qu’il en fit était
probablement fêtée à Rome sur la même voie Aurélienne, car près de la basilique
de Saint-Pancrace s’élevait un oratoire et un monastère dédiés à saint Victor,
l’un des martyrs du groupe milanais. Avec le temps, se réalisa ce que nous
avons plusieurs fois constaté dans ces notes : trois synaxes distinctes, se
présentant à des jours rapprochés, se fusionnèrent ensemble dans le Martyrologe
et dans les Sacramentaires, donnant naissance, pour le cas qui nous occupe
aujourd’hui, à une étrange confusion de la part des hagiographes postérieurs.
La messe qui se trouve
actuellement dans le missel est celle de la fête du groupe des martyrs
milanais. L’antienne pour l’introït est la même que le 20 janvier. Voici la
collecte : « Que resplendisse pour nous, Seigneur, le natale de vos martyrs
Basilide, Quirin, Nabor et Nazaire ; et que ce caractère sacré et privilégié
que lui a conféré la gloire éternelle des saints soit encore accru par le
mérite de notre dévotion ».
Les deux lectures sont
communes à la fête des martyrs Maris, Marthe, etc. le 19 janvier.
Le répons-graduel est
tiré du psaume 78. « Vengez, Seigneur le sang de vos serviteurs, qui a été
versé », « Ils donnèrent les cadavres de vos serviteurs en nourriture aux
oiseaux de proie, les chairs de vos saints aux bêtes féroces ».
Jésus nous dit cependant
dans l’Évangile : « Ne craignez point ceux qui, après qu’ils vous auront mis à
mort, ne pourront plus vous faire de mal. » Inutile est donc la furie des
persécuteurs, ajoute Bède le Vénérable, alors qu’ils font jeter aux bêtes
féroces ou dans les cloaques les corps des martyrs. Les saints ont fini de
souffrir, et toutes les ruses des méchants ne pourront jamais enlever à Dieu la
puissance de ressusciter ces cadavres pour la gloire impérissable.
Le verset alléluiatique
est tiré de l’Ecclésiastique (XLIV, 14). « Les corps des saints reposent dans
la paix du tombeau, mais leur renommée demeure de génération en génération ». —
Il est écrit d’Élisée : mortum prophetavit corpus eius [6] ; ainsi les tombeaux
des saints ne sont pas simplement des mausolées recouvrant des cadavres, mais
les trophées de notre foi. La dévotion des peuples réchauffe pour ainsi dire
ces ossements glacés, et il en émane une vertu divine qui chasse les démons et
guérit les malades.
L’antienne pour
l’offertoire est tirée du psaume 149. « Que les saints se réjouissent dans la
gloire ; qu’ils chantent sur leurs couches ; que les louanges de Dieu soient
sur leurs lèvres ». — Ici les saints signifient les fidèles eux-mêmes, qui
doivent glorifier Dieu en tout temps et en toute circonstance, en public et
dans l’intime de leur demeure et même sur leur lit avant de se livrer au
sommeil. Cet hymne continuel de louange, ils le chantent, ceux qui, grâce à la
droiture de leurs intentions, marchent en présence de Dieu et dirigent toutes
leurs actions de la journée à sa plus grande gloire, les unissant aux actions
et aux intentions très saintes de l’humanité sacrée de Jésus. — Ut in omnibus
glorificetur Deus [7], selon le mot d’ordre du grand patriarche saint Benoît.
Suit la collecte avant
l’anaphore : « Pour commémorer le sang que versèrent aujourd’hui vos saints
Basilide, Quirin, Nabor et Nazaire, nous vous immolons, Seigneur, l’admirable
sacrifice solennel de votre Fils, par qui ils remportèrent une si glorieuse
victoire ». — Tant il est vrai que : Eucharistia Martyres facit [8].
L’antienne pour la
Communion est tirée du même psaume que l’introït. « Ils jetèrent les cadavres
de vos serviteurs en pâture aux oiseaux de proie ; ils donnèrent les chairs de
vos fidèles à dévorer aux bêtes féroces. Par votre bras puissant, régnez sur
les fils des suppliciés ».
Les fils des suppliciés,
c’est nous, rejetons éclos sur une terre arrosée du sang, ou plutôt, comme le
dit Tertullien, éclos du sang même des martyrs, qui est semen Christianorum.
Reconnaissant donc la noblesse de notre origine, nous prions le Seigneur de
prendre possession de nous, c’est-à-dire de faire que son règne sur nous soit
total, incontesté et pacifique. Adveniat regnum tuum.
La collecte d’action de
grâces est la suivante : « Célébrant fidèlement la solennité de vos martyrs
Basilide, Quirin, Nabor et Nazaire, nous vous demandons, Seigneur, d’éprouver
aussi continuellement leur protection ».
Les saints Victor, Nabor
et Félix sont les trois martyrs vénérés à Milan du temps de saint Ambroise. A
ceux-ci vinrent s’ajouter par la suite deux autres groupes : Gervais et
Protais, Nabor et Celse. Le Hiéronymien fond ensemble les trois groupes, et la
liturgie romaine reflète elle aussi cette fusion. Un monastère en l’honneur de
saint Victor s’élevait, nous l’avons déjà dit, près de la basilique de
Saint-Pancrace. Celse et Nazaire sont fêtés le 28 juillet ; en même temps la
mémoire de Nazaire se rencontre unie à celle des martyrs Nabor et Félix,
mentionnés dans le Hiéronymien le 10, le 13 et le 14 de ce mois.
Voici les beaux vers que
saint Ambroise fit graver dans la basilique des Apôtres à Milan, où il avait
déposé le corps de saint Nazaire :
CONDIDIT • AMBROSIVS •
TEMPLVM • DOMINOQVE • SACRAVIT
NOMINE • APOSTOLICO •
MVNERE • RELIQVIIS
FORMA • CRVCIS • TEMPLVM
• EST • VICTORIA • CHRISTI
SACRA • TRIVMPHALIS •
SIGNAT • IMAGO • LOCVM
IN • CAPITE • EST •
TEMPLI • VITÆ • NAZARIVS • ALMÆ
ET • SVBLIME • SOLUM •
MARTYRIS • EXVVIIS
CRVX • VBI • SACRATVM •
CAPVT • EXTVLIT • ORBE • REFLEXO
HOC • CAPVT • EST •
TEMPLO • NAZARIOQVE • DOMVS
QVI • FOVET • ÆTERNAM •
VICTOR • PIETATE • QVIETEM
CRVX • CVI • PALMA • FVIT
• CRVX • ETIAM • SINVS • EST
Ambroise érigea ce temple
et le dédia au Seigneur sous le nom des apôtres, dont se trouvent ici les
reliques. Le temple, en forme de croix, indique la victoire du Christ, dont le
signe triomphal est ainsi dessiné par la salle même. Au sommet de la croisée
est le martyr Nazaire, à la vie sainte, qui, par ses reliques, sanctifie ce
lieu. Là où se prolonge, terminée en demi-cercle, la branche supérieure de la
Croix, se trouve le tombeau de Nazaire et le berna de la basilique. Le Christ
triomphateur donne en ce lieu la paix éternelle à ses os pieux ; car à celui
pour qui la Croix fut une palme de victoire, elle est aussi un asile de repos.
Disons maintenant un mot
de Quirin de Sisseck, nommé plusieurs fois en ce mois dans le martyrologe
Hiéronymien. La notice du manuscrit de saint Maximin de Trêves mentionné plus
haut, qui nous apprend que le martyr fut enseveli ad Catacumbas, où les fidèles
érigèrent un sanctuaire : ædificantes sanctitati eorum ecclesiam, coïncide dans
ses termes avec les Actes de l’évêque martyr de Sisseck, si bien qu’aucun doute
n’est possible. Que, dans le Hiéronymien, Quirin soit descendu du 4 juin au 13
ou au 14 du même mois, cela ne saurait étonner ceux qui connaissent le désordre
de cette compilation hagiographique. Le martyrologe a ensuite exercé son
influence sur le calendrier, et nous retrouvons en ce jour sur la voie
Aurélienne Cyrinus transformé en soldat et rapproché de Basilide et de Nabor,
dont il a fini par devenir compagnon de martyre.
Quant à nous, retenons
soigneusement l’enseignement du dernier vers ambrosien de l’Apostoleion
milanais : La croix n’est pas seulement un symbole de victoire, elle est aussi
un refuge de salut : Crux qui palma fuit, Crux etiam sinus est [9].
[2] P. L. LX, col. 424.
[3] Édifiant à son nom
une église digne.
[4] Lib. Pontif., II, 29
: Il restaura à neuf aussi les toits réparés de la basilique du bienheureux
martyr Basilide, sur la Merulana.
[5] Act. SS. Iun., III,
11.
[6] Eccli., XLVIII, 14 :
après sa mort son corps prophétisa.
[7] Que Dieu soit
glorifié en toute chose.
[8] L’Eucharistie fait
les martyrs.
[9] La Croix qui fut la
palme, la Croix aussi est le repos.
Dom Pius Parsch, le Guide
dans l’année liturgique
Les saints Basilide,
Cyrinus, Nabor et Nazaire. Basilide était soldat à Rome. Nazaire et Nabor
étaient également soldats à Milan. Les corps de ces derniers furent découverts
par saint Ambroise, et c’est aujourd’hui l’anniversaire de cette découverte. Ils
moururent martyrs sous le règne de Dioclétien. Cyrinus, ou Quirinus, était
évêque de Siscia. Saint Ambroise fit placer au-dessus du tombeau de saint
Nazaire, dans l’église des Apôtres à Milan, une belle inscription en vers qui
se termine par ces mots : « Celui qui a mené la croix à la victoire ; la croix
lui accorde la paix ».
SOURCE : http://www.introibo.fr/12-06-Sts-Basilide-Cyrin-Nabor-et
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and possibly an officer. Martyred in
the persecutions of Diocletian.
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of Saints, by the Monks of
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Lives
of the Saints, by Father Alban
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Roman
Martyrology, 1914 edition
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Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
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i norsk
MLA
Citation
“Saint Basilides of
Rome“. CatholicSaints.Info. 19 October 2023. Web. 10 June 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-basilides-of-rome-12-june/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-basilides-of-rome-12-june/
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Quirinus
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“Saint Cyrinus of Rome“. CatholicSaints.Info.
7 June 2016. Web. 10 June 2025.
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SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-cyrinus-of-rome-12-june/
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Citation
“Saint Nabor of
Rome“. CatholicSaints.Info. 9 November 2017. Web. 10 June 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-nabor-of-rome/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-nabor-of-rome/
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Citation
“Saint Nazarius of
Rome“. CatholicSaints.Info. 23 October 2017. Web. 10 June 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-nazarius-of-rome-12-june/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-nazarius-of-rome-12-june/
Book
of Saints – Basilides, Cyrinus, Nabor and Nazarius
Article
BASILIDES, CYRINUS, NABOR
and NAZARIUS (Saints) Martyrs (June 12) (4th century) Celebrated Roman Martyrs,
put to death under Diocletian (A.D. 304). They are described as soldiers
(perhaps officers) of noble birth in the Imperial army. They were buried in the
Aurelian Way, near the place of their martyrdom.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Basilides, Cyrinus, Nabor and Nazarius”. Book of
Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 20
August 2012.
Web. 10 June 2025.
<http://catholicsaints.info/book-of-saints-basilides-cyrinus-nabor-and-nazarius/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-basilides-cyrinus-nabor-and-nazarius/
Basilides, Cyrinus,
Nabor, and Nazarius MM (RM)
Date unknown. The Roman Martyrology contains this laus: "At Rome on the
Aurelian Way, the birthday of the holy martyrs Basilides, Cyrinus, Nabor, and
Nazarius, soldiers who were cast into prison in the persecution of Diocletian
and Maximian, under the prefect Aurelius for confession of the Christian name,
scourged with scorpions and beheaded." The quartet is mentioned in the
sacramentaries of Pope Saint Gelasius and Saint Gregory the Great as interred
on the Aurelian road. Their unreliable acta states that they were four soldiers
in the army of Maxentius.
It seems, however, more likely that this group is the result of a confusion of
names in the martyrologies. Basilides is probably the Roman martyr of June 10,
who died in the late 3rd century; Cyrinus (Quirinus), the martyr of June 4; and
Nabor and Nazarius, two Milanese martyrs of whom nothing reliable is known. All
four were venerated together on June 12 until 1969, when their feast was suppressed
because of this confusion.
In 756, Saint Chrodegang,
bishop of Metz procured the relics of several martyrs from Rome. He placed
those of Nazarius in the abbey of Lorch in the diocese of Worms and those of
Nabor in that of Saint Hilary (now corrupted to Saint Avol's) in the diocese of
Metz (Benedictines, Farmer, Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0612.shtml
June 12
SS. Basilides, Quirinus
or Cyrinus, Nabor, and Nazarius, Martyrs
SS. GELASIUS and Gregory
the Great, in their Sacramentaries, the ancient Roman Calendar published by F.
Fronto, and the true Martyrology of Bede, make honourable mention of these four
martyrs, who suffered at Rome, and were interred on the Aurelian road.
According to the acts of their martyrdom, they were four soldiers in the army
of Maxentius, son of Maximian Herculius; and after suffering many torments,
were beheaded by the command of Aurelius, prefect of Rome. St. Chrodegang,
bishop of Metz, in 756, having procured the relics of several martyrs from
Rome, he placed those of St. Gorgonius in the abbey of Gorze, four leagues from
Metz; those of St. Nazarius in that of Lorch or Lausheim, in the diocess of
Worms; and those of St. Nabor in that of St. Hilary on the Moselle, since
corruptly called St. Avol’s, i. e. St. Nabor’s in the diocess of
Metz. See Paul the deacon, Rabanus Maurus, Notker, &c
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/122.html
St. Nazarius and
Companions
In the Roman Martyrology
and that of Bede for
12 June mention is made of four Roman martyrs, Basilides, Cyrinus,
Nabor, and Nazarius, who suffered death under Diocletian. Their names
were taken from the "Martyrologium Hieronyanum", in the Berne manuscript of which
(ed. De Rossi-Duschesne,
Acta SS., Nov. II [77]) we read: Romæ, via Aurelia miliario V, Basiledis,
Tribuli, Nagesi, Magdaletis, Zabini, Aureli, Cirini, Nabori, Nazari, Donatellæ,
Secundæ. The second name in the list, Tribulus, is derived from a place-name,
Tripoli, as is evident from the Echternach manuscript, and those
following it have also an African origin. In an ancient itinerary to the graves
of the Roman martyrs (De Rossi, "Roma
Sotterranea", I, 183) mention is made of a mortuary chapel of a martyr Basilides on the
Via Aurelia; he is another Roman saint whose feast is on 10
June. The group of three Roman saints, Cyrinus, Nabor,
Nazarius, to which was added later Basilides, has in the
"Sacramentarium Gelasianum" (ed. Wilson, Oxford, 1894, 174-5) its
special form of invocation in the Canon of the Mass. The date and the
circumstances of the deaths of these Roman martyrs are
unknown. The bones of Saint
Nazarius and Nabor were transferred by Bishop Chrodegang of Metz to his diocese (Mon. Germ.
Hist., Script., II 268).
Sources
Acta SS., June, II, 511
sqq.; QUENTIN, Les martyrologes hist. du moyen-âge (Paris, 1908), 51, 325, 373,
etc.; URBAIN, Ein Martyrolog. der christl. Gemeinde zu Rom (Leipzig, 1901), 156
sq.
Kirsch, Johann
Peter. "St. Nazarius and Companions." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 10. New York: Robert Appleton Company, 1911. <http://www.newadvent.org/cathen/10728b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Kenneth M. Caldwell. Dedicated
to St. Stephen, Martyr.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John
Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Contact information. The
editor of New Advent is Kevin Knight. My email address is webmaster at newadvent.org.
Regrettably, I can't reply to every letter, but I greatly appreciate your
feedback — especially notifications about typographical errors and
inappropriate ads.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/10728b.htm
San Basilide Martire
presso Roma
Festa: 12 giugno
E' un martire romano
sepolto al XII miglio della via Aurelia in località Lorium, fra la Bottaccia e
Castel di Guido. Del martire non si sa nulla, perché le tre passiones che lo
riguardano sono tardive e completamente prive di valore. Nessuno dei suoi
compagni è romano: Nabore e Nazario sono i celebri martiri milanesi, il cui
culto si diffuse a Roma sulla via Aurelia, presso il monastero di San Vittore,
anch'egli martire milanese; Cirino probabilmente Quirino, il vescovo di Siscia,
il cui corpo fu portato a Roma e sepolto ad Catacumbas. Il Martirologio Romano
ricorda Basilide anche il 10 giugno, insieme con Tripodis, Mandalis ed altri
venti anonimi: i due nomi non sono, però, nomi di santi, ma vanno ricollegati
alla città di Tripolis Magdaletis e i venti martiri sono da riferire
all'Africa. Probabilmente il dies natalis di Basilide è il 12 giugno,
confermato dal Capitolare evangeliorum di Würzburg (sec. VII) e dagli altri
capitolari romani, che lo ricordano a questa data e senza compagni. Nel Medioevo
il martire era venerato in due basiliche: la prima, eretta sul suo sepolcro
sulla via Aurelia, è ricordata dall'Itinerario Malmesburiense; la seconda,
sulla via Labicana, fu restaurata nel sec. IX da Leone III. Ambedue sono
scomparse da secoli.
Martirologio
Romano: A Lori al dodicesimo miglio della via Aurelia, san Basílide,
martire.
San Basilide è venerato come martire dalla Chiesa. La sua memoria liturgica ricorre il 12 giugno, attestata dal Martirologio Romano e confermata da antichi calendari romani come il Capitolare evangeliorum di Würzburg.
Tuttavia, le informazioni su San Basilide sono spesso contraddittorie. Le tre passiones che narrano la sua vita e il suo martirio, composte tardivamente e prive di valore storico, non offrono elementi certi sulla sua identità e sul contesto storico del suo martirio.
L'unica certezza riguarda il luogo di sepoltura: San Basilide riposa al dodicesimo miglio della via Aurelia, in località Lorium, tra la Bottaccia e Castel di Guido, nei pressi di Roma. Il Martirologio Romano menziona anche una data alternativa per la sua memoria, il 10 giugno, associandolo a Tripodis, Mandalis e altri venti martiri anonimi. Tuttavia, questa associazione sembra essere un errore, con i nomi "Tripodis" e "Mandalis" che rimandano alla città di Tripolis Magdaletis, mentre i venti martiri sono probabilmente da riferire all'Africa.
L'assenza di informazioni concrete sulla vita e sul martirio di San Basilide ha lasciato spazio a diverse ipotesi e leggende. Alcuni studiosi ipotizzano che fosse un soldato romano convertitosi al cristianesimo, mentre altri lo identificano con un personaggio di alto rango dell'amministrazione imperiale.
Nonostante l'incertezza storica, la devozione a San Basilide è stata significativa nel corso dei secoli. Due basiliche furono erette in suo onore: la prima sul luogo del suo sepolcro sulla via Aurelia, menzionata nell'Itinerario Malmesburiense, e la seconda sulla via Labicana, restaurata nel IX secolo da Papa Leone III. Entrambe le basiliche sono scomparse da tempo, ma la memoria di San Basilide continua a essere custodita dalla comunità cattolica.
Autore: Franco Dieghi
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/56865
Den hellige Basilides av
Roma og tre ledsagere (d. ~303)
Minnedag:
12. juni
De hellige Basilides,
Cyrinus (Quirinus), Nabor og Nazarius var ifølge den førkonsiliære utgaven av
Martyrologium Romanum romerske soldater som utmerket seg gjennom fødsel og
tapperhet. Men da de forkynte den kristne lære for keiser Diokletian (284-305),
ble de grepet av byprefekten Aurelius, og da de ikke ville ofre til de romerske
gudene, ble de kastet i fangehullet. På deres bønn ble det plutselig opplyst av
et himmelsk lys. Beveget av denne mirakuløse hendelsen omvendte soldatene
fengselsmesteren Marcellus sammen med mange andre til den kristne tro.
Da de deretter også
standhaftig bekjente sin tro for Diokletians medregent i vest, Maximian
Herkules (286-305), ble de pisket med skorpioner og på nytt kastet i
fangehullet. Til slutt led de martyrdøden ved å bli halshogd, og deres legemer
ble kastet til villdyrene, som imidlertid ikke rørte dem. Etter det gravla de
kristne dem med stor ærbødighet. Dette skjedde rundt år 303. Basilides ble
gravlagt i Lori ved den tolvte milesteinen ved Via Aurelia, seks kilometer utenfor
byen. Han ble minnet i gamle romerske kalendere.
I 1969 ble deres minnedag
fjernet fra kalenderen og kulten stanset, siden det var snakk om en
sammenblanding av tre forskjellige martyrgrupper som var knyttet sammen gjennom
uhistoriske akter. Av de fire minnes Martyrologium Romanum nå bare Basilides
blant helgenene den 12. juni.
Feiringen den 12. juni
var i virkeligheten en sammensmelting av tre separate feiringer på samme day:
begravelsen av Basilides av Roma ved Via Aurelia, translasjonen til Via Appia
av relikviene av den hellige Quirinus av Siscia og
vigslingen av basilikaen for de milanesiske martyrene Nabor og Nazarius ved Via
Aurelia. Basilides kan være identisk med den romerske martyren Basilides av Roma som
feires den 10. juni sammen med de hellige Tripos og Mandal. I en gammel
reiseguide til de romerske martyrenes graver nevner et gravkapell for denne
martyren Basilides ved Via Aurelia.
I år 765 var den hellige
biskop Chrodegang
av Metz (ca 712-66) i Roma for å hente dyrebare helgenrelikvier til
sine grunnleggelser i Austrasia, blant annet relikviene av Nazarius og Nabor.
Til Gorze brakte han relikviene av den hellige Gorgonius og til
Laurisheim (Lorsch) relikviene av Nazarius. Relikviene av Nabor brakte han den
24. august 765 til Hilariacum eller Nova Cella ved Mosel i bispedømmet Metz, og
dette klosteret ble deretter kalt Saint-Nabor, og rundt klosteret oppsto den
byen som i dag heter Saint-Avold (forvansket fra Saint-Nabor) i departementet
Moselle i regionen Lorraine. Ved alle disse høytidelige translasjonene var det
et enormt folkeoppbud, og valfartene kom helt fra Vogesene.
Nabor ble æret i Alsace
fra begynnelsen av 700-tallet, for i den hellige Odilias (ca
660-ca 720) testamente fra år 708 nevnes et Praedium ad S. Naborem. Dette
er landsbyen Saint-Nabor, som ligger ved foten av St. Odilienberg og tidligere
tilhørte domkapitlet i Strasbourg. De øvriges levninger befinner seg i Milano,
hvor de i 1581 ble skrinlagt av den hellige Karl Borromeus (1538-84)
og i 1608 ble brakt til et eget kapell.
Kilder: Farmer,
Benedictines, Bunson, Kaas, KIR, CE, CSO, santiebeati.it, en.wikipedia.org,
zeno.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden
Opprettet: 16. desember
2006
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/basilide
Voir aussi : http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/juin/basilide.pdf