San
Gregorio Barbarigo di Giovanni Maria Morlaiter in Santa Maria del Giglio a
Venezia
San
Gregorio Barbarigo di Giovanni Maria Morlaiter in the church of Santa Maria del Giglio in Venice, Italy
Saint Grégoire Barbarigo
Évêque de Padoue (+ 1697)
Né dans une illustre
famille de Venise, il devient diplomate et, à ce titre, participe au traité de
Westphalie. Il a 23 ans. Il quitte cette carrière pour devenir prêtre, mais il
la retrouve en étant nommé nonce à Munster. Cependant, il préfère le ministère
pastoral quand il revient à Bergame comme évêque, puis à Padoue. Tout cardinal
qu'il était, il prêche et enseigne le catéchisme aux enfants. Il fonde
également un séminaire avec une chaire de langues orientales et une imprimerie
polyglotte. Pour lui, il vit très pauvrement, réservant son patrimoine et ses
revenus aux pauvres ou à l'équipement pastoral de son diocèse. Il recherche
l'union avec l'Église d'Orient et le dialogue avec les juifs et les
non-chrétiens.
À Padoue en Vénétie, l’an
1697, saint Grégoire Barbarigo, évêque, qui fonda un séminaire pour le clergé,
enseigna le catéchisme aux enfants dans leur propre langue, institua un synode
et des réunions avec ses clercs, ouvrit de très nombreuses écoles. Sévère pour
lui-même, il se montra généreux envers tous.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7312/Saint-Gregoire-Barbarigo.html
Giovanni
Raggi, Ritratto del cardinale Gregorio Barbarigo, XVIII secolo, Museo
Adriano Bernareggi
Saint Grégoire Barbarigo naquit
à Venise le 16 septembre 1625. Son Père, qui voulait l’initier aux affaires de
l’État, l’adjoignit à la légation vénitienne qui allait traiter à Münster de la
Paix de Westphalie.
C’est là que la
Providence l’attendait, en la personne du légat pontifical Fabio Chigi, qui le
prit en amitié et le guida dans les voies du Seigneur. Aussi, rentré à Venise
et tourmenté par la soif de se donner à Dieu, alla-t-il se confier à son
conseiller, qui le dirigea vers le Sacerdoce. Peu après, en 1657, le pape
Alexandre VII le consacrait évêque de Bergame ; trois ans plus tard, il le
créait cardinal, puis le transférait, en 1664, au siège de Padoue.
Comme à Bergame, le saint
évêque se montra le modèle des pasteurs, animé d’un zèle vigilant et d’initiatives
hardies. Il accordait un soin tout particulier à la réforme tridentine des
séminaires, veillant à la solidité des études cléricales autant qu’à la
sainteté de vie des futurs prêtres.
Précurseur en maints
domaines, il associait les laïcs à la catéchèse populaire, et ses aspirations à
l’unité de l’Église se manifestaient à la fois dans la fondation d’une chaire
de langues orientales (il crée dans son séminaire des chaires d’Hébreu, de
Syriaque, de Chaldéen et de Grec) et dans l’érection d’une imprimerie munie de
tous les caractères nécessaires à l’édition de ces textes.
Infatigable, il
parcourait son diocèse en tous sens, multipliant les visites pastorales, par
tous les temps et souvent à pied, prêchant, redressant, encourageant, consolant
; père de son peuple, il était envers les pauvres d’une charité qui l’acculait
parfois lui-même à la misère.
Après une vie toute de
labeur apostolique, d’inlassable don de soi, d’humilité profonde et de vive
piété, il mourut à Padoue le 18 juin 1697. Il avait été béatifié en 1761 par
Clément XIII ; puis canonisé le 26 mai 1960 par Jean XXIII.
Il semble que le nom de
Barbarigo dérive d’une souche de la famille Arrigo qui en 880 vainquit les
sarrasins.
Avec leurs barbes ils
firent une couronne, d’où le nom de Barbarigo (Barbe d’Arrigo).
Les Barbarigo fondèrent
avec les Jubania vers l’an 900 l’église de Santa Maria del Giglio.
La famille Barbarigo
donna 2 Évêques, 1 Patriarche et 3 Cardinaux.
Portret
van kardinaal Gregorio BarbarigoEffigies Cardinalium nunc viventium
(serietitel). RP-P-1909-4370, prentmaker: Albertus Clouwet (vermeld op
object) naar tekening van: Giovanni Maria Morandi (vermeld op object) uitgever:
Giovanni Giacomo de'Rossi (vermeld op object)
Saint Grégoire BARBARIGO
Nom: BARBARIGO
Prénom: Grégoire
(Gregorio)
Pays: Italie
Naissance: 18.09.1625 à
Venise
Mort: 18.06.1697 à Padoue
Etat: Evêque - Cardinal
Note: Evêque de Bergame (1664)
puis de Padoue. Cardinal. Canonisation équipollente.
Béatification: 1761 à
Rome par Clément XIII
Canonisation: 26.05.1960
à Rome par Jean XXIII
Fête: 18 juin
Réf. dans l’Osservatore
Romano:
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1960 col.811-825 (+col.1327).
Notice
Né dans une noble famille
de Venise en 1625, Grégoire Barbarigo reçoit une éducation soignée dont se
charge son père lui-même. Jeune homme d'une grande pureté de vie, il s'oriente
vers la diplomatie puis vers la prêtrise. Le Pape Alexandre VII, qui le connaît
bien, le nomme évêque de Bergame, puis cardinal. Après sept ans, il est
transféré à Padoue. Il y restera trente-trois ans, sauf quand il sera appelé à
Rome pour collaborer avec le Pape. Pour appliquer dans son diocèse le Concile
de Trente, il prend comme modèle saint Charles Borromée, il crée des œuvres de
bienfaisances, multiplie les "écoles de doctrine chrétienne" (où il
aime à faire lui-même le catéchisme), recueille des jeunes filles pauvres, etc.,
mais "le séminaire de Padoue est sa plus grande gloire": il veille à
la formation tant humaine que spirituelle des candidats au sacerdoce. Tourmenté
par la déchirure avec l'Eglise d'Orient, ce "grand solitaire" crée
dans son séminaire des chaires d'Hébreu, de syriaque, de chaldéen et de grec,
ce qui est une nouveauté pour l'époque. Et pourtant cet humaniste prêche avec
simplicité, car c'est avant tout une âme de prière. Il meurt à Padoue en 1697.
L'Eglise n'a pas cessé de vénérer sa mémoire et Jean XXIII, originaire lui-même
du diocèse de Bergame, eut la joie de confirmer son culte par une canonisation
"équipollente".
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0114.htm
Saint Grégoire BARBARIGO
Homélie de monsieur l'
abbé Jean-Bernard Hayet,
curé de la paroisse saint
Joseph des Falaises-Bidart.
Il naquit dans une
famille noble de Venise, le 18 septembre 1625, de laquelle
il reçut une excellente
éducation humaine et chrétienne
Pieux et rigoureux,
Grégoire s' orienta dans un premier temps vers la diplomatie
puis se prépara au
sacerdoce. Nommé évêque de Bergame, il fut créé cardinal
à l' âge de 35 ans et
transféré à Padoue où il resta durant 22 ans.
A l ' exemple de saint
Charles Borromée (+ 1584) Grégoire fonda de nombreuses
oeuvres de bienfaisance.
Il mena une vie exemplaire dans la simplicité et une grande
proximité auprès des
pauvres et des malheureux auxquels il distribuait sans compter
vêtements et mobilier. Il
veillait aussi à la tenue morale et vestimentaire de ses prêtres.
Grégoire, tout cardinal
qu' il fût, n' hésitait jamais à se déplacer dans les villages pour
la prédication et l'
enseignement du catéchisme aux enfants. Il rechercha l' union avec
l'Eglise d' Orient et le
dialogue avec les juifs et les non-chrétiens.
Grégoire acheva sa vie,
âgé de 72 ans, à Padoue, le 18 juin 1697.
Béatifié en 1761 par le
Pape Clément XIII, il fut canonisé par le Pape Jean XXIII le
26 mai 1960.
La belle figure de ce
saint évêque nous invite à prier très particulièrement en ce jour
pour notre évêque et les
évêques du monde entier afin qu' à la suite de saint Grégoire
Barbarigo, ils s'
acquittent bien de leur charge et reçoivent dans l' Eternité la récompense
que le Seigneur réserve à
Ses intendants fidèles.
SAINT GREGOIRE BARBARIGO,
PRIE POUR NOUS TOUS,
PRÊTRES ET FIDÈLES DU
CHRIST,
AFIN QUE NOUS RESTIONS
FERMEMENT
ET JOYEUSEMENT ATTACHÉS A
LUI,
L' UNIQUE BON PASTEUR DES
HOMMES.
Amen.
St.
Gregorio Cardinal Barbarigo (1625-1697). http://www.araldicavaticana.com/b012.htm
Saint Grégoire Barbarigo, évêque
et confesseur
Né à Venise en 1625,
évêque de Bergame (1657) et ensuite de Padoue (1664), élevé au cardinalat
(1660). Canonisé en 1960. Fête la même année. C’est l’un des trois derniers
saints à avoir été ajouté au calendrier lors de la réforme de Jean XXIII.
Leçon des Matines après
1960
Troisième leçon. Grégoire
Barbarigo, né à Venise d’une famille très ancienne, obtint avec grands éloges
les deux doctorats en droit à l’Université Padoue. A l’âge de dix-neuf ans, il
se rendit à Munster pour y assister aux pourparlers réglant les préliminaires
de la paix de Westphalie, et, sur les conseils du legs pontifical Fabio Chigi,
il décida d’entrer dans les ordres. Quand il fut prêtre, le même Chigi, devenu
Pape sous le nom d’Alexandre VII le nomma d’abord évêque de Pergame ; puis,
l’ayant associé au Collège des cardinaux, il le choisit pour le siège de
Padoue. Dans l’exercice de sa charge épiscopale, il se proposa comme modèle
saint Charles Borromée et, jusqu’à dernier souffle, s’appuyant sur le avis et
les décrets du saint concile de Trente, il travailla à extirper le vices et a
propager les vertus, développa les séminaires de ces deux diocèses, il dota en
particulier celui de Padoue d’une bibliothèque et d’une imprimerie, destinée
notamment à publier des livres qu’il voulait répandre parmi les peuples du
Proche-Orient. Il favorisa énergiquement l’enseignement catéchétique et
parcourut avec ardeur chaque localité de son diocèse, en enseignant et en
exhortant. Il se distingua par les œuvres de charité et par la sainteté de sa vie,
il se montra si généreux envers les indigents et les pauvres qu’il alla jusqu’à
distribuer pour leur venir en aide le mobilier de sa maison, ses vêtements et
son lit. Enfin, après une courte maladie il s’endormit paisiblement dans le
Seigneur le 18 juin 1697. Illustre par ses mérites et par ses vertus, il fut
placé au nombre des bienheureux par Clément XIII et au nombre des saints par
Jean XXIII.
SOURCE : http://www.introibo.fr/17-06-St-Gregoire-Barbarigo-eveque
Ermanno Stroiffi (1616–1693).
Portrait of Gregorio Barbarigo (1625-1697), between
1650 and 1693, oil on canvas, 81,5 x 61,5, Private collection
Also
known as
Gregory Bardardico
Gregorio Barbarigo
Gregorio Giovanni Gasparo
Barbarigo
Gregory Lewis Barbadigo
Profile
Son of a Venetian senator. Educated at
the University of Padua. Civil and canon
lawyer. Worked on the negotiations for the Peace of Westphalia that
ended the Thirty Years’ War on 24
October 1648;
one of his co-workers was archbishop Fabio
Chigi, the future Pope Alexander
VII. Ordained on 21
December 1655.
Domestic prelate to Pope Alexander
VII. Referendary of the Tribunals of the Apostolic Signature of
Justice and of Grace. Bishop of Bergamo, Italy on 9 July 1657.
Created cardinal on 5 April 1660. Bishop of Padua, Italy on 24 March 1664.
Part of the conclave of 1667 that
chose Pope Clement
IX. Part of the conclave of 1676 that
chose Blessed Pope Innocent
XI. Supervised Catholic teaching in Rome, Italy for
three years. Part of the conclave of 1689 that
chose Pope Alexander
VIII. Part of the conclave of 1691 that
chose Pope Innocent
XII. Noted as a distinguished churchman and leading citizen whose charities
were on a princely scale. Worked for unity of the Latin and Orthodox Churches.
Born
16
September 1625 at Venice, Italy as Gregorio
Giovanni Gasparo Barbarigo
18 June 1697 at Padua, Italy of
natural causes
buried in
the cathedral of Padua
6 July 1771 by Pope Clement
XIV
26 May 1960 by Blessed Pope John
XXIII
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Cardinals
of the Holy Roman Church
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en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Gregory
Barbarigo“. CatholicSaints.Info. 9 January 2022. Web. 18 June 2023. <https://catholicsaints.info/saint-gregory-barbarigo/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-gregory-barbarigo/
St. Gregory Barbarigo
Feastday: June 18
Birth: 1625
Death: 1697
St. Gregory Barbarigo was
born in 1625, of a very old and distinguished Venetian family. A brilliant
student, he embraced a diplomatic career and accompanied the Venetian
Ambassador, Contarini, to the Congress of Munster in 1648. Then he became
a priest and
was soon thereafter consecrated as the first Bishop of Bergamo by
Pope Alexander VII. Later on he was elevated to the rank of Cardinal and
also given authority over the diocese of
Padua. He guided his flock with pastoral wisdom and deep
understanding. St. Gregory
Barbarigo worked unceasingly in carrying out the reforms set forth by
the Council of Trent. Through his efforts the seminaries of both Bergamo and Padua were
substantially enlarged. At Padua he
also added a library and a printing press. He died in 1697. His feast day is June 18th.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=188
Saint Gregory Barbarigo
d. 1697 Feastday: June 18
Gregory Barbarigo, born
at Venice of a very old family, obtained his degree in canon and civil law
magna cum laude at the College of Padua. While attending the peace congress of
Munster at the age of nineteen, he met the papal legate, Fabio Chigi, and with
his encouragement decided to become an ecclesiastic, and was admitted to holy
orders.
When Fabio Chigi became
Pope under the name of Alexander VII, he appointed Gregory bishop of Bergamo,
and soon raised him to the college of cardinals, transferring him to the see of
Padua. In entering upon his episcopal duties, he strove to model himself on St.
Charles Borromeo. It was his life-long endeavour to extirpate vices and
cultivate virtues in obedience to the warnings and decrees of the sacred synod
of Trent. In both dioceses he enlarged the seminaries.
At Padua especially he
improved the library and the press, which published books for distribution
among the peoples of the Near East. He strenuously fostered catechetical
instruction, and zealously travelled to every village of the diocese to teach
and preach. He was distinguished for his works of charity and the holiness of
his life. So generous was he to the needy and poor that he even gave away his
household goods, his clothes and his bed to help them.
Finally, after a brief
illness, he fell asleep peacefully in the Lord on June 18, 1697. Renowned for
his merits and his virtues, he was inscribed among the Blessed by Clement XIII
and among the Saints by John XXIII.
SOURCE : http://www.stgregorybarbarigo.co.uk/about/patron-saint
Church of San Rocco in Venice - Facade -
Statue of Saint Gregorio Barbarigo by Giovanni Marchiori.
Église San Rocco à Venise, la façade -
Statue de Gregorio Barbarigo. par Giovanni Marchiori.
Chiesa di San Rocco (Venezia), la facciata - Statua di Gregorio Barbarigo da Giovanni Marchiori.
Church of San Rocco in Venice - Facade -
Statue of Saint Gregorio Barbarigo by Giovanni Marchiori.
Église San Rocco à Venise, la façade -
Statue de Gregorio Barbarigo. par Giovanni Marchiori.
Chiesa di San Rocco (Venezia), la
facciata - Statua di Gregorio Barbarigo da Giovanni Marchiori.
Giovanni Francesco Barbarigo
Italian Cardinal,
nephew of Blessed Gregorio Barbarigo (1625-97), born in 1658 at Venice;
died in 1730. He first entered the diplomatic service and was twice sent as
representative of the Venetian Republic to
the court of King
Louis XIV of France. Later he entered the ecclesiastical
state and became primicerius of
the church of St. Mark at Venice.
In 1697 he was named by Innocent
XII Bishop of Verona,
was transferred to Brescia in
1714, created cardinal in
1720, and in 1723 became a successor of his uncle in the See
of Padua. He was a zealous prelate promoted
the cause of beatification of
Gregorio Barbarigo, and lent his encouragement to the production
of literary works. To his suggestion was due the inception of
the ecclesiastical
history of Verona,
and the works of St.
Zeno, Bishop of Verona (362-380),
were reprinted at his expense (Padua, 1710).
Sources
FELLER, Biog. Univ., supplément (Paris, 1850), 9.
Weber, Nicholas. "Giovanni Francesco Barbarigo." The Catholic Encyclopedia. Vol. 2. New York: Robert Appleton Company,1907. 18 Jun. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/02285a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/02285a.htm
Vescovo
Padova, Gregorio Barbarigo, Palazzo vescovile, Padova. Tipologia dipinto murale.
Misure cm 132.0x91.0 (HxL) Datazione secolo XVIII (1700 - 1710) Autore ambito
veneto Materia e tecnica tempera su muro Soggetto Beato Gregorio Barbarigo
Iscrizioni iscrizione (sopra la cornice dipinta del ritratto) CXV AN. 1664 note:
Caratteri dipinti.Iscrizione (tabella dipinta sotto il ritratto) B. GREGORIUS
BARBADICUS / S.R.E.C. VENETUS. Note: Caratteri dipinti.
St. Gregory Barbarigo
Bishop (1625-1697)
Gregory Barbarigo, born
in Venice of an ancient and noble house, was graduated with high honors at the
University of Padua, where he received doctorates in both canon and civil law.
At the age of nineteen,
while attending the Peace Congress at Münster at the instance of the Apostolic
Nuncio, Fabio Chigi, he decided to consecrate himself to the service of the
Church.
After Gregory was
ordained to the priesthood, it was this same Chigi, now raised to the papal
throne as Alexander VII, who nominated him to the Bishopric of Bergamo, then
created him a cardinal and finally transferred him to the Bishopric of Padua.
In carrying out his
pastoral duties, he imitated the zeal of St. Charles Borromeo and labored until
the end of his life at the task of putting into effect the admonitions and
decrees of the Council of Trent concerning the uprooting of vice and the
promotion of virtue.
He enlarged the
seminaries of both Bergamo and Padua; he added to the prestige of the latter
city, particularly, by establishing a library there, and also a printing press
for the purpose of publishing books for the peoples of the Near East in their
own language.
He took special pains to
promote catechetical instructions and made it a special point to visit every
village of his diocese, teaching and encouraging wherever he went.
He was remarkable for his
works of charity and holiness of life, being so generous to the needy and the
poor that he sold his furniture, his clothing and even his bed in order to help
them.
At length, after a short
illness he fell asleep peacefully in the Lord on June 15, 1697. Famous for
merit and virtue, he was beatified by Clement XIII and added to the list of
saints by John XXIII.
- The Roman Breviary
SOURCE : http://www.ulcministersnetwork.com/magazine/tag/saint/page/4
Gregory Barbarigo (Barbadigo) B (AC)
Born in Venice, Italy, 1625; died June 15, 1697; beatified in 1761; canonized in 1960.
When Saint Gregory was born into a noble family, Protestants and Catholics in
Europe had been waging a vicious war against each other for seven years--the
start of the Thirty Years War. He was educated at Venice.
Gregory was in his early twenties when the Venetian government chose him to go with their ambassador, Luigi Contarini, to Münster, Germany, where in 1648 the Treaty of Westphalia was drawn up to establish peace. At the conference was the papal representative, Fabio Chigi. He found Gregory to be a quite exceptional young man, and they became friends. Gregory was ordained priest in 1655 and worked heroically during the plague of 1657.
When Fabio Chigi was consecrated Pope Alexander VII, he did not forget the impression the Venetian had made at Münster: he consecrated Gregory bishop of Bergamo. Three years later (1660) he named him cardinal and then, in 1664, bishop of Padua--an office he held for 33 years.
Gregory was equally distinguished as a churchman and as a statesman. He set about improving the training of the clergy, endowing an excellent college and seminary for them, building its fine patristic library, setting up its own printing press, appointing teachers who knew the writings of the Church Fathers and who were devoted to sacred Scripture. Some of the works published on his press were distributed to Christians in Islamic countries. His charities were on a princely scale (he is said to have given at least 8,000 crowns in charity), and his benefactions to Padua numerous and lasting. He was an earnest worker for the reconciliation of the dissident Greeks.
Gregory's pastoral commitment was comparable to that of Saint Charles Borromeo.
While very demanding of himself, he was kind to others, treating those in
trouble with great compassion. As a cardinal, he participated in five conclaves
and was himself considered a serious candidate for the papacy. He was buried in
Padua cathedral (Bentley, Benedictines, Farmer, White).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0618.shtml
BARBARIGO,
Gregorio (1625-1697)
Birth.
September 16, 1625, Venice. Of the noble family (originally from Dalmatia) of
the doges of Venice Marcantonio Barbarigo (1485-1486) and Agostino Barbarigo
(1486-1502). Eldest child of Venetian Senator Giovanni Francesco Barbarigo and
Lucrezia Lion (or Leoni), who died on March 19, 1631, of the plague; the father
brought home his cousin Franchesina Lippomani to look after the children. His
baptismal name was Gregorio Giovanni Gasparo. The other siblings were Elena,
Pietro and Antonio. His last name is also listed as Barbadico; and as
Barbadigo. Uncle of Cardinal Giovanni Francesco
Barbarigo (1719). Relative of Cardinal Marcantonio Barbarigo (1686).
Another cardinal of the family was Angelo Barbarigo (1408).
Education. The father
occupied himself with the formation of Gregorio, marked from the beginning with
the intense practice of prayer; he also instructed the child in philosophy and
mathematics, while preceptors taught him Latin and Greek; and he also received
the rudiments of music. He attended the University of Padua, where he obtained
a doctorate in utroque iure, both canon and civil law, on September 25,
1655; obtaining the degree had been a recommendation from Cardinal Fabio Chigi,
future Pope Alexander VII.
Early life. In 1643,
accompanied Venetian ambassador Aloise Contarini to Münster for the
negotiations to prepare the Peace of Westphalia, which ended the Thirty Years'
War; and which was signed on October 24, 1648. There he became acquainted with
Archbishop Fabio Chigi, nuncio to Cologne, and also a participant in the
negotiations. Then, he went to Holland and Flanders; and finally, to Paris.
After five years, in July 1648, he returned to Venice and continued his studies
in Padua. In 1650, he was elected member of Collegio dei Savi and
initiated his political career, which he did not find satisfying. In the winter
of 1653, he went to Rome to ask advise to Cardinal Chigi, who recommended him
not to retire as a hermit but to follow the ecclesiastical career; and begin by
obtaining a doctorate in law.
Priesthood. After a
period of reflection, decided to become a priest and was ordained on December
21, 1655, by Gian Francesco Morosini, patriarch of Venice. Left Venice for Rome
at the end of February 1656, called by Pope Alexander VII. Named domestic
prelate of His Holiness. Referendary of the Tribunals of the Apostolic
Signature of Justice and of Grace, April 21, 1656. On June 9, 1665, he was
given a canonicate in the cathedral chapter of Padua, without the requirement
of residence. In 1656, at the request of Pope Alexander VII, he organized the assistance
to the Romans in the Trastevere area who had been stricken by the plague.
Episcopate. Elected
bishop of Bergamo, July 9, 1657. Consecrated, July 29, 1657, church of S.
Marco, Rome, by Cardinal Marcantonio Bragadin. Took possession of the diocese
on the following September 2, through his procurators, Rodolfo Roncalli,
archdeacon; and Giovanni Battista Lavezzali, vicar capitular; arrived in the
diocese on March 27, 1658. Assistant at the Pontifical Throne, September 14,
1657. He reorganized the seminary; and thoroughly inspected the 279 parishes of
the diocese.
Cardinalate. Created
cardinal priest in the consistory of April 5, 1660; received the red hat and
the title of S. Tommaso in Parione, June 21, 1660. He was in Rome from February
1663 to January 1664, called by the pope to examine several curial matters.
Transferred to the see of Padua, March 24, 1664; he took possession through his
procurator Archpriest Galeazzo Mussato, on April 24; he entered the diocese on
the following June 22; the diocese had 320 parishes and 314 Christian doctrine
schools. He transferred the seminary to the former monastery of Vanzo,
improving it and promoting the study of Latin and Greek; reorganized its
curriculum; and in 1684, established beside the seminary a typography for the
printing of Scholastic and Classic works, as well as those of the Fathers of
the Church; the press was equipped with Greek, Arab, Syrian, Armenian and
Persian characters; he printed pamphlets for Christians living in Moslem areas;
he generously aided Orthodox leaders. The seminary became a model for similar
institutions in the 18th century. Participated in the conclave of 1667,
which elected Pope Clement IX. Celebrated a diocesan synod on April 20, 1667.
Did not participate in the conclave of 1669-1670,
which elected Pope Clement X. Participated in the conclave of 1676,
which elected Pope Innocent XI. The pope kept him in Rome for three years as a
counselor in difficult questions and entrusted to him the supervision of the
Catholic teachings in the city. He also worked for the reunification with the
Oriental Churches. Opted for the title of S. Marco, September 13, 1677.
Celebrated a diocesan synod from September 1 to 3, 1683. Participated in
the conclave of
1689, which elected Pope Alexander VIII. In 1690, he wrote Regulæ
Studiorum for ecclesiastical studies. Participated in the conclave of 1691,
which elected Pope Innocent XII.
Death. June 18, 1697,
Padua. Exposed and buried in the cathedral of Padua.
Sainthood. On July 11,
1716, the acts of his life were sent to the S.C. of Rites; on July 3, 1723,
the nihil obstat to proceed with the cause of beatification was
given. The body of the cardinal was exhumed in the cathedral of Padua on May
25, 1725, by Bishop Giovanfrancesco Barbarigo, his nephew, and found intact. He
was beatified by Pope Clement XIII on July 6, 1761; the new blessed was an
ancestor of that pope's mother, Vittoria Barbarigo. There was an appeal to Pope
Pius X in 1911 for his canonization; one of the signatories was Father Angelo
Giuseppe Roncalli, future Pope John XXIII, who, during his seminary days, had
the blessed as a model; on February 28, 1912, Pope Pius X declared him a
candidate for canonization. Canonized by Pope John XXIII on May 26, 1960. His
feast is celebrated on June 18.
Bibliography.
-Alessi, Giuseppe. Vita del B. Gregorio Barbarigo Cardinale di S.R.C. e vescovo di Padova scritta dal prof. Giuseppe Alessi dottore in sacra teologia canonico teologo della Cattedrale di Padova nell'occasione del secondo centenario della morte del beato. Padova : Stamperia del Seminario, 1897
; -Ambivere, Ferrante di. Orazione panegirica del conte Ferrante di Ambivere per la beatificazione di Gregorio Barbarigo, vescovo, e cardinale della s.r. chiesa, solennizzata nella cattedrale medesima. Bergamo : Stampe di F. Locatelli, 1762;
-Ascevolini, Johannes. De Venerabili servo Dei Gregorio Cardinali Barbadico Oratio habita coram SS. Domino Nostro Benedicto XIII. Romae : ex typographia Vaticana, 1728. Responsibility: Pontifice Maximo in publico Consistoria a Johanne Ascevolini;
-Atti della canonizzazione di S. Gregorio Barbarigo. Padova : Tipografia Antoniana, 1960;
-Balini, Melania. Sulle orme di Gregorio Barbarigo : la chiesa di Bergamo nel 1600-1700 : arte, cultura, fede : mostra aperta dal 15 settembre al 16 novembre 1997, Bergamo, Seminario vescovile Giovanni XXIII. Bergamo : Eco di Bergamo, 1997. (Echi ; n. 5 (1997)). Notes: Exhibiton catalogue. The series is a bimonthly periodical;
-Barbarigo, Gregorio. Avvertimenti alli sacerdoti per l'osservanza esatta dei sacri riti, e cermonie nella celebrazione della s. messa privata. Padova : [s.n.], 1750;
-Barbarigo, Gregorio: L'itinerario biografico di Gregorio Barbarigo dal contesto familiare all'episcopato : lettere ai familiari, 1655-1657. Padova : Istituto per la storia ecclesiastica padovana, 1996. (San Gregorio Barbarigo ; 2). Note: Letters published for the first time;
-Barbarigo, Gregorio. Lettere di Gregorio Barbarigo a Cosimo III de' Medici : [1680-1697]. A cura di Pierantonio Gios; con un saggio introduttivo di G. Greco. Padova : Istituto per la storia ecclesiastica padovana, 2003. (San Gregorio Barbarigo, fonti e ricerche ; 5);
-Barbarigo, Gregorio. Lettere inedite del beato Gregorio Barbarigo a Giulio Giustiniani. Padova : Seminario di Padova, 1932;
-Barbarigo, Gregorio. Lettere di Gregorio Barbarigo ai familiari, 7 : 1680-1687. A cura di Nicola Brunoro. Padova : Istituto per la storia ecclesiastica padovana, 2000. (San Gregorio Barbarigo, fonti e ricerche ; 4);
-Barbarigo, Gregorio. San Gregorio Barbarigo ai suoi sacerdoti. A cura di Claudio Bellinati, Ezio Bolis. [S.l.] : Gregoriana libreria editrice ; Padova : Euganea editoriale comunicazioni, 1997. Contents: Discorsi e scritti al clero / san Gregorio Barbarigo -- Scritti vari di spiritualità ecclesiale;
-Barbarigo, Gregorio. La peste romana del 1656-1657 dalle lettere inedite di S. Gregorio Barbarigo. A cura di Bartolo Bertolaso. [s.l.] : [s.n.], 1969. (Fonti e ricerce ecclesiastiche padovana ; 2);
-Barbarigo, Gregorio ; Anselmi, Antonio. Scritti inediti del beato Gregorio Barbarigo ... Si aggiunge il trattato inedito De corpore Christi di Gregorio vescovo di Bergamo primo di questo nome ... Con prefazioni e note del sacerdote Bergamasco Pietro Antonio Uccelli. Parma, 1877;
-Barbarigo, Gregorio ; Bellinati, Claudio. Pensieri e massime di San Gregorio Barbarigo con episodi ricavati dai volumi manoscritti dei Processi Padovani di Beatificazione. A cura di Don C. Bellinati. Padova : Libr. gregoriana editr., 1962. Note: "Semi di luce." vol. 4;
-Barbarigo, Gregorio ; Bellinati, Claudio. San Gregorio Barbarigo a suoi sacerdoti. Padova : Gregoriana, 1997. Responsibility: [a cura di] Claudio Bellinati ...;
-Barbarigo, Gregorio ; Casanate, Girolamo ; Azzolini, Decio. Voti degli eminentissimi signori cardinali di S.R.C. B: Gregorio Barbarigo, Gieronimo Casanate e Decio Azzolini : nella causa della beatificazione del venerabile servo di Dio cardinale Roberto Bellarmino. Ferrara : G. Bettinelli, 1761;
-Barbarigo, Gregorio; Casanate, Gieronimo ; Azzolini, Decio. Voti degl' infrascritti eminentissimi signori cardinali B. Gregorio Barbarigo, Gieronimo Casanate, Decio Azzolini, Domenico Passionei nella causa delle beatificazione del venerabile ... Roberto Bellarmino. In Ferrara : [s.n.] ; Si vende in Venezia all'Insegna del Demostena, 1762. 2a ed. incontratta e corretta / nella quale si a aggiunto la vita del Bellarmino ... ed un foglio presentato da Decio Azzolini a Innocenzo XI;
-Barbarigo, Gregorio ; Ferrazzi, Marci Antonio. Lettere a Marco Antonio Ferrazzi, prefetto degli studi nel Seminario di Padova, 1687-1693. Padova : Stamperia del Seminario, 1934;
-Barbarigo, Gregorio ; Gios, Pierantonio. Lettere di Gregorio Barbarigo a Cosimo III de' Medici : [1680-1697]. Padova : Istituto per la storia ecclesiastica padovana, 2003. (San Gregorio Barbarigo, fonti e ricerche, 5);
-Barbarigo, Gregorio; Ranke, Leopold von; Venice (Republic : To 1797). Senato.; Syracuse University. Library. Relazione de s[igno]r Gregorio Barbarigo ritornato ambasciator di Savoia 1612, 13 settembre : Manuscript, ca. 19th century. Manuscript abstract: Incipit: "Omissis. Quanto il Terreno prontamente produce, et nutrisce ogni cosa ... " Explicit: "Et men chiuse le orrecchie del medesimo Prencipe asimili trattationi." Includes two folio pages of Ranke's notes. References: Muir, Edward. The Leopold von Ranke Manuscript Collection of Syracuse University: The Complete Catalogue. Syracuse, New York: Syracuse University Press, 1983;
-Barbarigo, Gregorio ; Rigamonti, Giuseppe. Le tre panegiriche orazioni ed i componimenti degli Accademici Emi pubblicati e recitati nel duomo di Bergamo per le feste della beatificazione di Gregorio Barbarigo. Ed un sonetto del signor Giuseppe Rigamonti. Bergamo : dalle stampe di Francesco Locatelli, 1762;
-Barbarigo, Gregorio ; Serena, Sebastiano. San Gregorio Barbarigo e la Vita spirituale e culturale nel suo Seminario di Padova : lettere e Saggi. Editti dagli Amici in Memoria. Paova : Antenore, 1953. Contents : Miscellanea, XII, XIII;
-Barbarigo, Gregorio ; Serena, Sebastiano. S. Gregorio Barbarigo e la vita spirituale e cultuale nel suo Seminario di Padova; lettre e saggi editi dagli amici in memoria. Padova, Editrice Antenore, 1963. (Miscellanea erudita, 11-12). Notes: Documents (p. 196-550) in Italian or Latin consist chiefly of letters written by Saint Gregorio Barbarigo./ "Scritti di Sebastiano Serena": p. xix-xxiv./ Includes bibliographical references;
-Barbarigo, Gregorio ; Sales, Francisco di. Gesù Cristo regola del sacerdote con l'aggiunta di alcune regole di vita e quotidiani esercizj. Urbino : per Giuseppe Rondini, 1859;
-Barbarigo, Gregorio ; Uccelli, Antonio. Scritti inediti del beato Gregorio Barbarigo cardinale e vescovo di Bergamo poi di Padova ... : Si aggiunge il trattato inedito de corpore Christi di Gregorio Vescovo di Bergamo primo di questo nome. Parma : Fiaccadori, 1877. Undetermined Responsibility: Gregorio Barbarigo ; ... con prefazioni ... del sacerdote Bergamasco Pietro Antonio Uccelli;
-Barbarigo, Gregorio ; Venetian Ambassador to the Court of Charles Emmanuel I, Duke of Savoy. Relazione di Savoja di Gregorio Barbarigo ambasciatore ... a Carlo Emmanuele I dall'anno 1608 al 1611. [s.l. : [s.n.], 1862. General information: in : Venice. -Senato. Relazioni degli stati Europei, etc. ser. 3. vol. 1. 1856, etc.;
-Bellinati, Claudio. Gregorio Barbarigo : un vescovo eroico. 2. ed. riv. e aggiornata per Luigi Ferraresso. Padova : Messaggero, Edition, 2009. (I testimoni ; 51). Note: First ed. 1960 by Libreria Gregoriana, now revised, enlarged and updated;
-Bellinati, Claudio. S. Gregorio Barbarigo, Un vescovo eroica, 1625-1697. Padova : Libreria Gregoriana, 1960;
-Bellinati, Claudio. La pedagogia del card. Gregorio Barbarigo vescovo di Padova (1664-1697) : contributo alla storia della riforma cattolica in Padova. Padova : Antoniana, 1982;
-Beltrame, Guido. Giovanni Chiericato, oratoriano padovano, ministro e biografo di S. Gregorio Barbarigo : preti e fedeli di S. Gregorio. Padova : Erredici, 1976;
-Beltrami, Giuseppe. Notizie su prefetti e referendari della Segnatura Apostolica desunte dai brevi di nomina. Città del Vaticano, Libreria Editrice Vaticana, 1972, p. 85, no. 206;
-Billanovich, Liliana. Fra centro e periferia : vicari foranei e governo diocesano di Gregorio Barbarigo vescovo di Padova, 1664-1697. Padova : Istituto per la storia ecclesiastica padovana, 1993. (San Gregorio Barbarigo, fonti e ricerche ; 1);
-Billanovich Vitale, Liliana. Per uno studio delle visite pastorali del Barbarigo : 1. Note introduttive alla prima visita (1664-1671). Padova : Istituto per la storia ecclesiastica padovana , 1982;
-Billanovich Vitale, Liliana. Per uno studio delle visite pastorali del Barbarigo : 2. Gli atti delle visite dal 1672 al 1697. Padova : Istituto per la storia ecclesiastica padovana , 1984. (Contributi alla storia della chiesa Padovana nell'età moderna e contemporanea, 2 (1984); Fonti e ricerche di storia ecclesiastica padovana,14);
-Cardella, Lorenzo. Memorie storiche de' cardinali della Santa Romana Chiesa. 9 vols. Rome : Stamperia Pagliarini, 1793, VII, 151-153;
-Il Cardinale Gregorio Barbarigo e gli studi scientifici del seminario di Padova nel secolo XVIII : Catalogo di opere scientifiche stampate nella Tipografia del seminario dal 1684 ad oggi. Corporate author: Seminario di Padova. Padova : Tip. del Seminario, 1929. Note: "In occasione della Ia Esposizione nazionale di storia della scienza--Firenze 1929." Other title: Cardinale Gregorio Barbarigo e gli studi scientifici del seminario di Padova nel secolo XVIII.; Catalogo di opere scientifiche stampate nella Tipografia del seminario dal 1684 ad oggi;
-Carlo Borromeo; santo. Barbarigo, Gregorio. Pratiche divote ad uso degli ecclesiastici con regole di vivere per le persone ecclesiastiche di s. Carlo Borromeo arcivescovo di Milano e del b. Gregorio Barbarigo vescovo di Padova. Ancona : Tipografia Aurelj G. e C, 1858;
-Cattabiani, Alfredo. Vita di san Gregorio Barbarigo. Con un contributo di Gianni Carzaniga. Padova : Gregoriana, 1996;
-Chilesotti, Valentino.; Barbarigo, Gregorio. Il Cuore del B. Gregorio Barbarigo per la prima volta solennemente esposto nella chiesa del Seminario di Padova. Orazione recitata il dí 18 giugno MDCCCXII., da V. C. (Valentino Chilesotti) in lingua latina, e trasportata in lingua italiana da V. C. Padova, nel Seminario, MDCCCXII;
-Componimenti, degli accademici Emi, recitati per la solennita della beatificazione del cardinal Gregorio Barbarigo nel duomo di Bergamo l'anno MDCCLXII. In Bergamo : per Francesco Traina, : Bergamo, 1762;
-Componimenti dell'Accademia dei Ricovrati per la traslazione del copro del venerabile servo di Dio Gregorio card. Barbarigo, vescovo di Padova; trovato incorrotto, ventotto anni dopo la sua morte .... Corporate Author: Accademia patavina di scienze, lettere ed arti, Padua. In Padova : Presso Giuseppe Comino, 1726, Notes: Con licenza dei superiori./ Engraved device of the Accademia on t.-p. by Michael Heylbroeck; port. engraved by Jakob Frey;
-Corriols, Eualdo ; Massini, Carlo. Vidas de varios santos y beatos, canonizados y beatificados en el presente siglo : traducidas algunas de las dos colecciones que en los años 1763 y 1767 dió luz en Roma, el R.P. Carlos Massini, sacerdote de la Congregación del Oratorio, y otras sacadas de las vidas que de los mismos santos y beatos se publicaron en España e Italia, y de las bulas de su canonizacion y actas de su beatificacion. 3 vols. Barcelona : Por los Consortes Sierra, Olivir y Martí, 1791. Contents: t. 1. El beato Bernardo de Corleon. La beata Jacinta Marescoti, virgen. San Joseph de Leonisa. Santa Catalina de Ricci, virgen. Santa Margarita de Cortona. El beato Sebastian de Aparicio. El beato Nicolas Factor. La beata Maria Ana de Jesús, virgen. San Fidel de Sigmaringa, mártir. El beato Nicolás de Longobardi -- t. 2. San Juan Nepomuceno. San Pasqual Baylón. El beato Francisco Caracciolo. San Juan Francisco de Regis. El beato Gregorio Barbarigo. El bienaventurado San Gerónimo Emiliano. El beato Gaspar de Bono. El beato Miguel de los Santos. El beato Lorenzo de Brindis. San Camilo de Lelis. San Francisco Solano. Santa Juana Francisca Flemiot de Chantal -- t. 3. Santa Catalina de Génova. San Joseph de Copertino. El beato Simón de Rojas. San Serafín de Monte Granaro. San Juan Cancio. San Andrés Avelino. \ Responsibility: obra dispuesta por el padre Eudaldo Corriols;
-Dentella, Lorenzo. I vescovi di Bergamo. (Notizie storica). Bergamo : Editrice Sant'Alessandro, 1939, p. 375-395;
-De Rosa, Gabriele. Fabio Chigi e Gregorio Barbarigo. Padova : Istituto per la storia ecclesiastica padovana , 1999;
-Divote considerazioni sulla vita e morte del b. Gregorio Barbarigo, cardinale e vescovo di Padova. Padova : Tip. del Seminario, 1911;
-Ferrari, Giovanni Battista. Discorsi e scritti in onore di san Gregorio Barbarigo. Vitae virorum illustrium Seminarii Patavini cum opusculo de singulari b. Gregorii Barbadici studio et amore in idem Seminarium. Patavii : Typis Seminarii, 1815;
-Ferrari, Giovanni Battista. Vitae virorum illustrium Seminarii Patavini ; cum opusculo de singulari b. Gregorii Barbadici studio et amore in idem Seminarium. Patavii : Typis Seminarii, 1815. Responsibility: auctore Jo. Baptista Ferrari, cujus laudationem praemisit Sebastianus Melan, et ibidem studiorum praefectus;
-Gauchat, Patritium. Hierarchia Catholica Medii et Recentioris Aevi. Volumen IV (1592-1667). Münich : Sumptibus et Typis Librariae Regensbergianae, 1935; reprint, Padua : Il Messagero di S. Antonio, 1967, pp. 34, 50, 113, and 276;
-Gios, Pierantonio ; Spiazzi, Anna Maria. Il Seminario di Gregorio Barbarigo : trecento anni di arte, cultura e fede. Padova : Seminario vescovile di Padova, 1997;
-Giovanni XXIII, Papa, Santo. L'Omelia e il Discorso del Sommo Pontefice per la Canonizzazione di S. Gregorio Barbarigo : (Ascensione del Signore, 26 maggio 1960). [s.l.] : Tipografia de L'Osservatore Romano, 1960;
-Giovannucci, Pierluigi. Il decennio finale dell'episcopato padovano : lettere di Gregorio Barbarigo ai familiari (1688-1697). Padova : Istituto per la storia ecclesiastica padovana, 2011;
-Giovannucci, Pierluigi. Gesuiti desiderosissimi del suo servitio : le relazioni epistolari tra Gregorio Barbarigo e i membri della Compagnia di Gesù. Padova : Istituto per la Storia Ecclesiastica Padovana, 2016;
-Giovannucci, Pierluigi. Il processo di canonizzazione del card. Gregorio Barbarigo. Roma : Herder, 2001. (Italia sacra ; 66);
-Giovannucci, Pierluigi. I rapporti epistolari di Gregorio Barbarigo con la compagnia di Gesù. [s.l.] : [s.n.], 1997?;
-Gnolfo, Giovanni. Salesianita e consacrazione a Maria Ausiliatrice di S. Gregorio Barbarigo cardinale arcivescovo di Bergamo e Padova (1625-1697). Napoli : tip. A. Cortese, [1967?];
-Gregorio Barbarigo : patrizio veneto, vescovo e cardinale nella tarda Controriforma (1625-1697) : atti del convegno di studi, Padova, 7-10 novembre 1996. 2 v. A cura di Liliana Billanovich, Pierantonio Gios. Padova : Istituto per la storia ecclesiastica padovana, 1999. (San Gregorio Barbarigo, fonti e ricerche ; 3);
-Ingegneri, Gabriele. Il cardinale Gregorio Barbarigo e padre Marco d'Aviano. Padova : Istituto per la storia ecclesiastica padovana, 1999;
-Lettere pastorali editti, & decreti publicati in diversi tempi dall'eminentissimo, et reverendissimo sig. Gregorio cardinale Barbarigo ... Con gl'ammaestramenti già stampati per ordine di S. Carlo Borromeo ... e con li ricordi alli predicatori del signore cardinale Paleotti. In Padova : nella Stamperia del Seminario, 1690. Il curatore della raccolta fu Giovanni Chiericato;
-Magni, Catia. Governare la diocesi nei conflitti : lettere di Gregorio Barbarigo ai familiari (1671-1676). Padova : Istituto per la storia ecclesiastica padovana, 2011;
-Mattiazzo, Antonio. Ricordatevi di S. Gregorio Barbarigo. Padova : Gregoriana Libreria Editrice, 1998. (Comunità degli uomini);
-Melchor de Pobladura. De amicitia S. Gregorii Barbadici, cum servo Dei Marco al Aviano, O.F.M. Cap. Roma : Istituto Storico dei Fr. Min. Cappuccini Perugia "Grafica", 1961. Note: Es tirada aparte de "Collectanea Franciscana", 31 (1961), pag. 61-79;
-Meli, Angelo. La Misericordia Maggiore di Bergamo e il Vescovo Cardinale San Gregorio Barbarigo. Bergamo : Biblioteca Civica, 1963;
-Meschinello, Giovanni. Vita del beato Gregorio Barbarigo cardinale della S.R.C. fu vescovo di Bergamo poi di Padova, tratta dalli processi di sua beatificazione, ed a altri autentici manoscritti, con un supplemento di quanto è occorso nel tempo dell'estrazione del suo sacro corpo. In Padova, Scappino, 1761;
-Montanari, Daniele. Gregorio Barbarigo a Bergamo (1657-1664) : prassi di governo e missione pastorale. Milano : Glossa, 1997. (Studi e memorie del seminario di Bergamo ; 2);
-Moroni, Gaetano. Dizionario di erudizione storico-ecclesiastica da S. Pietro sino ai nostri giorni. 103 vols. in 53. Venezia : Tipografia Emiliana, 1840-1861, IV, 99-100;
-Musoco, Giuseppe. Andate adagio, cioe L'avvertimento degli avvertimenti per la gioventu desiderosa di clericare, proposto con riflessioni conferenti eziandio a qualunque dell'ecclesiastico ordine, ed avvalorato con detti, e fatti notabili del gran servo di Dio Gregorio Barbarigo. In Trento : per Giambatista Monauni, 1731;
-Musoco, Giuseppe. Dialoghi tra il confessore ed il penitente. Operetta di Gioseppe Musoco preposito della congregazione dell'oratorio di San Filippo Neri di Trento, consacrata al venerabile servo di Dio Gregorio cardinal Barbarigo ... In Trento : per Gianbattista Monauni, 1751;
-Pagnoni, Luigi. S. Gregorio Barbarigo : nell'iconografia bergamasca. Gorle (BG) : Litostampa istituto grafico, 1997. Nota : Ristampa aggiornata 1960/1997 promossa dal Seminario Vescovile Giovanni XXIII;
-Pampaloni, Pio ; Barbarigo, Gregorio. Gregorio Barbarigo alla corte di Roma (1676 - 1680) : lettere familiari e di governo. Padova : Istituto per la Storia Ecclesiastica Padovana, 2009 (San Gregorio Barbarigo; 6);
-Paschini, Pio. "Barbarigo, Gregorio, beato." Enciclopedia Cattolica. 12 vols. Città del Vaticano : Ente per l'Enciclopedia cattolica e per il Libro cattolico, 1948-1954, II, col. 817-891;
-Perosi, Lorenzo ; Barbarigo, Gregorio. Missa in honorem B. Gregorii Barbadici : tribus vocibus inaequalibus concinenda. Uniform Title: Missa in honorem B. Gregorii Barbadici. Vocal score;
-Radini Tedeschi, Giacomo. L' episcopato del beato Gregorio Barbarigo in Bergamo (1657-1664) : discorso pronunciato da S.E. Mgr. G. M. Radini Tedeschi Vescovo di Bergamo nella Cattedrale di Padova, il 14 giugno 1911 .... Le note illustrative vennero compilate dal prof. don Angelo Roncalli. Bergamo : SESA, 1960;
-Relazione della solenne beatificazione del B. Gregorio, Cardinal Barbarigo, vescovo di Padova : Fatta dalla Santità del Regnante Sommo Pontefice Clemente XIII. nella Patriarcale Basilica di S. Pietro in Vaticano il di 20. Settembre 1761 colle descrizioni della Paratura, illuminazioni, ed Ornati ... Roma : Salomoni, 1761;
-Ricchini, Tommaso Agostino. De vita ac rebus gestis beati Gregorii
Barbadici. Libri tres. Editio altera. Romae : Ex Typographia pontificia
vaticana apud fratres Salvionos. Svperiorvm facvltate, MDCCLXI;
-Ricchini, Tommaso Agostino. Vita del beato Gregorio Barbarigo, cardinale
della S. Romana Chiesa, vescovo di Padova : scritte in latino; tradotta
dall'abbate Prospero Petroni. Roma : Generoso Salomoni, 1761; In Venezia per
Bortolo Baronchelli 1761;
-Ricchini, Tommaso Agostino. Ragguaglio della vita, virtù, e miracoli del B. Gregorio Barbarigo, vescovo di Padova e della Santa Romana Chiesa cardinale, cavato dai processi esibiti alla S. Cong. dei Riti. Roma : Presso G. Salomoni, 1761;
-Ritzler, Remigium, and Pirminum Sefrin. Hierarchia Catholica Medii et Recentioris Aevi. Volumen V (1667-1730). Patavii : Typis et Sumptibus Domus Editorialis "Il Messaggero di S. Antonio" apud Basilicam S. Antonii, 1952, p. 47;
-Rocco, Giuseppe. I luoghi di San Gregorio : strade e paesi nelli itinerario pastorale del vescovo Barbarigo. Padova : Tip. Antoniana, 1961;
-S. Gregorio Barbarigo nella storia e nell'arte bergamasca. Bergamo : Opera S. Gregorio Barbarigo, 1960. Testi di Luigi Pagnoni ; prefazione di Giuseppe Piazzi;
-Sasso, Giacomo dal. Il Barbarigo e l'immortalità dell'anima in Aristotele. Padova, Tip. del Seminario, 1960;
-Segneri, Paolo. Panegirici sacri dedicati al cardinale Gregorio Barbarigo Vescovo di Padova. Padova : Gregoriana editrice, 1937;
-Il seminario di Padova : notizie raccolte e pubblicate nella ricorrenza del III cinquantenario dalla beatificazione del card. Gregorio Barbarigo. Compilatori Sebastiano Serena e Luigi Todesco. Padova : Tip. del Seminario, 1911;
-Serena, Sebastiano. L'opera data del cardinale beato Gregorio Barbarigo nel Seminario di Padova agli studi della lingua e della letteratura latina; communicazione fatta a Roma nel V Congresso nazionale di studi romani ... Padova : Stamperia del Seminario, 1938;
-Sesler, Laura ; Valentini, Stefano. Gregorio Barbarigo, uomo di Dio : parole, immagini, note nel cinquantenario della Canonizzazione. [s.l.] : Valentina editrice, 2010;
-Stievano, Innocenzo. L'istruzione catechistica e il B. Gregorio Barbarigo : studio. Padova : Tip. Seminario, 1911;
-Tramontin, Silvio. Appunti per uno studio sull'epistolario di San Gregorio Barbarigo. Venezia : Fondazione Giorgio Cini, 1961?;
-Tramontin, Silvio. L'attivita diplomatica di San Gregorio Barbarigo a Roma nel 1679. Firenze : L. S. Olschki, 1969?;
! -Vita del beato Gregorio Barbarigo cardinale. In Bergamo : dalle stampa di Francesco Locatelli, 1762;
-Vita del beato Gregorio Barbarigo Cardinale della S. R. C. fu Vescovo di Bergamo poi di Padova. Tratta dalli Processi di sua Beatificazione, e da altri autentici Manoscritti. Con un Supplemento di quanto è occorso nel tempo dell’estrazione del suo Sacro Corpo. Padova : Scappino, 1761. In-8, pp. (6), 68, leg. mod. carta dec. Dedicat. ad Andrea Badoer. Graziosa vignetta in rame al front., capilett. xilogr. e l’impresa della famiglia Barbarigo inc. in rame. Bella biografia del grande prelato veneziano;
-Vita del beato Gregorio Barbarigo Cardinale della S. R. C. fu Vescovo di Bergamo poi di Padova. Tratta dalli Processi di sua Beatificazione, e da altri autentici Manoscritti. Con un Supplemento di quanto è occorso nel tempo dell’estrazione del suo Sacro Corpo. Padova : Scappino 1761. In-8, pp. (8), 68, leg. cart. rust. coevo. Ritr. del Barbarigo in antip. inc. in rame da C. Calcinotto. Lievi macchie alla cop. ma fresco esempl.;
-Walsh, Michael J. The cardinals : thirteen centuries of the men behind the papal throne. Grand Rapids, Mich. : W.B. Eerdmans Pub., 2011, p. 101-104;
-Weber, Christoph and Becker, Michael. Genealogien zur Papstgeschichte. 6 v. Stuttgart : Anton Hiersemann, 1999-2002. (Päpste und Papsttum, Bd. 29, 1-6), I, 98;
-Weber, Christoph. Die päpstlichen Referendare 1566-1809 : Chronologie und Prosopographie. 3 vols. Stuttgart : Anton Hiersemann, 2003-2004. (Päpste und Papsttum ; Bd. 31/1, 31/2, 31/3), II, 435;
-Weber, Christoph. Senatus divinus : verborgene Strukturen im Kardinalskollegium der frühen Neuzeit (1500-1800). Frankfurt am Main ; New York : Peter Lang, 1996, p. 463-464;
-Zabeo, Giovanni Prosdocimo. Panegirici dei quattro santi protettori principali di Padova Prosdocimo Antonio Daniele e Giustina ai quali si aggiunge quello del cardinale e gia nostro vescovo B. Gregorio Barbarigo scritti dal professore D. Gio. Prosdocimo Zabeo. Padova : nella Tipografia del Seminario, 1828;
-Zeno, Antonio ; Barbarigo, Gregorio. In funere eminentissimi &
reverendissimi principis Gregorii Barbadici ... : oratio parentalis habita die 27.
Junii 1697. Patavii [i.e., Padua] : Typ. J.B. Pasquati, 1697.
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Biography by
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Wilhelm Bautz, in German, Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon; portrait and biography by
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"Gregorianum", Padua; images
and biography, in Spanish, EWTN; portrait and biography,
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biography, in Spanish, Catholic.net Inc.; mural of
his beatification by Domenico Corvi, 18th century, church of S. Marco,
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portrait by Carlo Ceresa, San Giovanni Bianco, province of Bergamo,
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images for Gregorio Barbarigo, Beni Ecclesiastici in Web (BeWeB); Homilía de Su
Santidad Juan XXIII con la ocasión de la Canonización del Beato Gregorio
Barbarigo, ACI Prensa, Jueves 26 de mayo de 1960; Discurso de Su
Santidad Juan XXIII a los peregrinos de Venecia, Bérgamo y Padua presentes en
Roma para la Canonización del Beato Gregorio Barbarigo, ACI Prensa, Jueves
26 de mayo de 1960; Gregorio
Barbarigo (1625-1697) e la sua inclinazione per l’arabico e altre lingue
orientali. Prima parte by Alessandra Zuin, Centro Studi La Runa,
pubblicato 21 novembre 2014 · aggiornato 13 giugno 2015; San
Gregorio Barbarigo - 18 de junio by Isabel Orellana Vilches, Zenit,
Madrid, 17 de junio de 2015; Gregorio
Barbarigo (1625-1697) e la sua inclinazione per l’arabico e altre lingue
orientali (2) by Alessandra Zuin, Centro Studi La Runa, pubblicato 27
marzo 2015 · aggiornato 17 giugno 2015; 18
de junio: San Gregorio Barbarigo, Cardenal y diplomático by Diego
López Marina, ACI, 18 Jun. 16 / 12:02 am; San
Gregorio Barbarigo, 18 de junio by Isabel Orellana Vilches, Zenit,
junio 17, 2019 09:00; Hoy
es fiesta de San Gregorio Barbarigo, cardenal y diplomático, ACI Prensa, 18
de junio de 2020 12:01 am; Saint
Grégoire Barbarigo, Aleteia, Jeudi 18 juin 2020; Carità
e ardore per la Chiesa. San Gregorio Barbarigo by Antonio Tarallo,
L'Osservatore Romano, 18 giugno 2021.
SOURCE : https://cardinals.fiu.edu/bios1660.htm#Barbarigo
Agna,
chiesa parrocchiale di San Giovanni Battista: interno, affresco dell'allora
Beato Gregorio Barbarigo.
San Gregorio Giovanni
Barbarigo Vescovo
Venezia, 16 settembre
1625 - Padova, 18 giugno 1697
Gregorio Barbarigo nel
1656 viene incaricato da Alessandro VII di coordinare i soccorsi agli appestati
dell'Urbe. Il Papa ha grande fiducia in questo 31enne sacerdote veneziano,
conosciuto anni prima in Germania. Nel 1667 lo nomina vescovo di Bergamo, poi
lo crea cardinale. Gregorio agisce secondo lo stile del suo modello: Carlo
Borromeo. Passa poi a Padova dove dà grande slancio al seminario, puntando
molto sul sapere teologico, biblico, ma anche delle lingue orientali. Si
fa anche riformatore dei costumi del clero. «Mangia con la servitù e non lascia
mai d'insegnare la dottrina cristiana, di fare missioni e assistenza a'
moribondi», narra un testimone. Muore nel 1697. Beato dal 1761 verrà proclamato
santo da Giovanni XXIII nel 1960. (Avvenire)
Etimologia: Gregorio
= colui che risveglia, dal greco
Emblema: Bastone
pastorale
Martirologio
Romano: A Padova, san Gregorio Barbarigo, vescovo, che istituì il
seminario per i chierici, insegnò il catechismo ai fanciulli nel loro dialetto,
celebrò un sinodo, tenne colloqui con il suo clero e aprì molte scuole,
dimostrandosi generoso con tutti, severo con se stesso.
Nel maggio 1656 scoppia a Roma la peste bubbonica, che dura fino all’agosto 1657, facendo migliaia di vittime. Il papa Alessandro VII (Fabio Chigi), che era a Castelgandolfo, torna subito nell’Urbe e si fa vedere in giro anche a piedi, per incoraggiare i romani. A dirigere i soccorsi in Trastevere, epicentro del contagio, sceglie il prete trentunenne Gregorio Barbarigo, di famiglia veneziana. E sa quello che fa. Era nunzio papale a Münster (Germania) nel decennio precedente, per la pace dopo la Guerra dei Trent’anni; e lì ha conosciuto il giovane Barbarigo, allora segretario dell’ambasciatore di Venezia. Lo ha poi consigliato negli studi, fino al sacerdozio. Infine, eletto Papa nel 1655, lo ha chiamato a Roma. Se ne fida come di sé stesso, e perciò lo manda tra gli appestati di Trastevere.
Lui obbedisce, senza però nascondere la paura. Ne scrive anche a suo padre. Ma quando vede come vive e muore quella gente, sa farsi capo, guida, fratello; è prete, infermiere, seppellitore, è il padre dei trasteverini.
Il Papa nel 1657 lo nomina vescovo di Bergamo e nel 1658 cardinale. In diocesi prende a modello Carlo Borromeo, con un appassionato accento personale nell’istruzione religiosa. Nominato vescovo di Padova (1664), nella città del grande Ateneo dà slancio al grande Seminario: stimola la formazione teologica e biblica e la vuole arricchita di sapere classico, di scienza e di familiarità con le lingue; dà ai chierici una ricchissima biblioteca e crea una tipografia anche con caratteri greci e orientali, gettando ponti culturali tra Europa e Asia. Al tempo stesso, dice un testimone, "mangia con la servitù e non lascia mai d’insegnare la dottrina cristiana, di fare missioni e assistenza a’ moribondi".
Sui costumi del clero, poi, davvero non scherza. Incaricato da papa Innocenzo XI di ispezionare un convento romano chiacchierato, dev’essere andato giù deciso, perché fulmineo "un timore salutare" coglie tutti i frati dell’Urbe (Pastor). Due volte è sul punto di diventare Papa, e dice sempre di no. Per lui, vivere è Padova, è lo studio, è la carità. E’ suonare la campana del catechismo ai bambini, preparando banchi e sedie da sé, per la gioia di educarli personalmente alla fede; come un tempo accudiva con le sue mani gli appestati di Trastevere.
Gregorio viene beatificato da Clemente XIII nel 1761. Poi tutto si ferma per 150 anni. Nel 1911 giungono a Pio X appelli per la sua canonizzazione, e uno di essi ha tra i firmatari anche il “prof. sac. Angelo Roncalli” di Bergamo. Il quale ancora non sa che deve passare un altro mezzo secolo ancora. E che infine sarà lui, col nome di Giovanni XXIII, a proclamare santo Gregorio, il 26 maggio 1960, in San Giovanni in Laterano, con un lieve, elegante accenno alla lunga attesa: "Noi amiamo felicitarci devotamente con lui scorgendolo elevato dalla Santa Chiesa al posto suo".
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/58050
Roma, chiesa di San Gregorio Barbarigo - Vetrata con i santi Gregorio Barbarigo, Giovanni XXIII e Paolo VI
don Marco Perletti - la " tesina " :
Gregorio Barbarigo, il modello del "Buon vescovo" nella seconda stagione controriformista: il vescovo Gregorio Barbarigo
indice
della tesina pagina
di Don Marco Perletti
Sommario:
L’eredità
del passato
Il
Barbarigo e la trattatistica del Crispino
Gli
elementi nuovi del "santo vescovo"
Come già ricordato in precedenza, le voci di una ormai prossima consacrazione
episcopale non tardarono ad avverarsi. Il 9 luglio 1657 tale nomina venne
ufficializzata e così il B. si apprestava ad entrare nel periodo più lungo e
fecondo della sua vita.
Pochi giorni dopo egli si ritirò presso il noviziato dei gesuiti a S. Andrea
della Valle per vivere gli esercizi spirituali in preparazione alla solenne
consacrazione. In quei giorni di raccoglimento emerse in lui una profonda
interiorità, "un esasperato anelito di santità e i vertici invidiabili del
suo rapporto con Dio".
E di quei giorni la celebre pagina: "Ricordati, Gregorio, d’essere stato
negli esercizi spirituali di S. Ignazio, di haver fatto molti proponimenti
santi, di haver avuto molti lumi di conoscenza da Dio".
Il neovescovo predispose l’animo alla grande missione, che segnerà i
quarant’anni del suo fecondo ministero; con la consacrazione, avvenuta il 29
luglio per le mani del cardinale Marcantonio Bragadin, egli entrava così nella
ricca tradizione ecclesiastica, dando ad essa un preziosissimo apporto, tanto
da diventare egli pure modello di ispirazione per i vescovi del periodo
successivo.
Attorno a questa figura è emerso fin dagli anni del ministero del vescovo
Gregorio Barbarigo un grande interesse; è tuttavia con l’analisi storiografica
degli ultimi decenni che sono aumentati gli studi circa la tipologia del
vescovo proposta dal B.
L’eredità del passato
Le fonti che ispirano il ministero pastorale e la spiritualità del Nostro vanno
ricercate soprattutto nella Scrittura e nella tradizione.
Le fonti biblico – patristiche
Prima di tutto egli attinge "a piene mani alle fonti biblico - patristiche
con le quali il Barbarigo mostra di avere una sorprendente famigliarità per
lunga consuetudine di lettura e riflessione", fonti "ruminate e
meditate lungamente nel nostro cuore", spesso proposte ai sacerdoti perché
le considerassero per il loro ministero.
Particolare influsso su di lui è esercitato dall’apostolo Paolo, soprattutto la
dove egli considera come gli anziani sono preposti a guidare la comunità
cristiana. Basti ricordare come in un atto particolarmente solenne quale fu la
lettera ai vicari foranei dell’8 febbraio 1668 egli riprenda il discorso di
Paolo fatto agli anziani di Efeso (Atti 20, 17-38), soprattutto dove si dice
"vegliate su voi stessi e su tutto il gregge in mezzo al quale lo Spirito
Santo vi ha posti come vescovi a pascere la Chiesa di Dio, che egli si è
acquistata con il sangue" (Atti 20,28). In quella lettera egli affermava
di essere benché indegno, "nel numero di quelli, quos, come dice
l’apostolo, Spiritus Sanctus posuit episcopos regere Ecclesiam Dei, quam
acquisivit sanguine suo"; con quelle parole egli riconosceva chiaramente
come il ministero episcopale discendesse dal mandato divino e contasse un ruolo
di primo piano nella Chiesa.
Nella concezione barbadiciana confluirono soprattutto le indicazioni di alcuni
padri della Chiesa e testimoni delle epoche successive. Emergono, per quanto
riguarda gli autori dell’antichità, particolari riferimenti circa l’altissima
dignità dell’episcopato e assieme il tema della particolare gravità dei doveri
del vescovo. Per il primo è indubbia la relazione con la dottrina dello
Pseudo-Dionigi, del quale il B. cita più volte alcune riflessioni.
Nella omelia preparata e pronunciata in occasione dell’ingresso a Padova, nella
festa di Pentecoste del 1664, egli riconosce come il ministero dei vescovi viene
assimilato a quello degli apostoli trasformati dallo Spirito. Scrive infatti:
"Intendete, cristiani, il fine altissimo, al quale sono eletti questi
poveri: condurre i popoli a Dio, per farli diventare un istesso spirito con Lui
e unirli a Lui nei secoli dei secoli. E di tal maniera entreranno in
questa azione, che a piena bocca si chiameranno cooperatori di Dio – come dice
il gran Dionigi – Dei cooperatores in reductione animarum ad suum
Creatorem…".
Questo prodigio si rinnova proprio nella consacrazione del vescovo, quando,
mediante la formula "Accipe Spiritum Sanctum", egli viene costituito
"cooperatore di Dio"; il Barbarigo si sentì dunque investito di
questa grande missione, frutto del mutamento ontologico scaturito dalla consacrazione
episcopale.
A conferma della dignità connessa con l’ufficio episcopale ricordiamo quanto lo
Pseudo-Dionigi scrive nel trattato "De Hierarchia Ecclesiastica":
"Il divino ordine dei vescovi è il primo degli ordini contemplanti Dio ed
insieme il sommo ed ultimo, poiché in esso termina e si compie tutto
l’ordinamento della nostra gerarchia. Come vediamo che essa in tutto il suo
complesso tocca il suo culmine in Gesù, così nelle singole ramificazioni lo
tocca nel proprio santo vescovo. Il potere dell’ordine gerarchico investe tutto
il complesso delle organizzazioni sacre, ed opera, per mezzo di tutti i sacri
ordini, i misteri del proprio grado di gerarchia.
Ma, all’ordine dei vescovi, al di sopra di ogni altro ordine, la legge divina
ha attribuito come azione propria i misteri più divini: questi sono le immagini
efficaci della potenza dominatrice di Dio ed effettuano le operazioni
simboliche più sacre e gli stessi sacri ordini. Difatti, anche se dai
sacerdoti è compiuta qualche azione simbolica sacra, tuttavia il sacerdote non
compie la rigenerazione divina (battesimo) senza il sacratissimo crisma e
neppure effettua i misteri della divina comunione senza porre i sacri simboli
della comunione sul sacro altare, anzi neppure esisterebbe il sacerdote stesso
se non fosse stato promosso a tale sorte dalla consacrazione dei vescovi.
Dunque, la divina legge ha attribuito esclusivamente ai poteri dei vescovi,
ripieni di Dio, la promozione agli ordini sacri, la consacrazione del sacro
crisma e la benedizione santa dell’altare. L’ordine dei vescovi, pieno di
potenza perfezionatrice, compie in modo preminente le funzioni che coronano le
azioni della gerarchia. Ha l’autorità di iniziare alla conoscenza del sacro ed
ammaestra sui rispettivi ordini e poteri".
Il tema della gravità dei doveri connessi all’esercizio del ministero è
ricavato da una ampia consuetudine con l’insegnamento di Agostino.
E’ molto significativo a questo proposito quanto il cardinale Barbarigo afferma
nella già citata omelia per il suo insediamento nella diocesi patavina; egli
annuncia che non gli peseranno "né le visite, né le funzioni, né le
udienze, né la fatiche pastorali, l’attender al vostro profitto siano per
aggravarmi o per farmi ritirar da portarvi tutti gli aiuti che crederò
convenienti per l’anime vostre; perché queste non sono quelle cose che
aggravano le spalle dei Vescovi", perché ciò che costituirà ben altro
carico sarà "il veder < tramazar> all’inferno le anime redente con
il prezioso Sangue di Gesù Cristo senza poter portar loro rimedio, perché non
lo vogliono prendere. Il veder il peccatore vivere ostinato nel suo peccato,
senza voler sentir ammonizioni, correzioni, flagelli di Dio ecc. Il veder certe
occasioni di scandali, di peccati senza saper che ripiego prendere: questi,
fratelli, saranno i miei crepacuori, questi i miei guai, queste le mie lacrime.
Questi sono i pesi troppo eccedenti alle mie deboli spalle".
Questo tema finiva spesso per generare uno stato di angoscia nel pastore per il
timore di non aver adempiuto in modo completo alla missione della "salus
animarum".
Dal vescovo Agostino, egli ricava l’immagine del pastore chiamato
all’imitazione del Buon pastore, unicamente preoccupato del bene del proprio
gregge. Questa sensibilità è stupendamente espressa nella prima lettera
alla diocesi di Bergamo, scritta da Venezia il 16 febbraio 1658. In essa emerge
il tema del pastore chiamato a desiderare la "conquista" delle
pecore, avendo di mira la loro salvezza, e non la loro "lana", cioè
il ricavare guadagni e benefici spadroneggiando sui fedeli.
Egli presenta in questi termini il ministero pastorale: "verremo non a
cercare le vostre cose, ma voi; - e ancora – verremo avendo di mira non la lana
delle nostre pecore, ma la loro salvezza e vita, più cara della nostra vita
stessa…".
Credo si possa ritrovare qui quanto S. Agostino afferma nel "Discorso ai
pastori", costruito nell’analisi del cap. 34 di Ezechiele; sia nel brano
scritturistico sia nel sermone di Agostino torna il confronto tra colui che è
il cattivo pastore perché ha di mira solo ciò che i fedeli gli offrono e il
buon pastore, preoccupato di volere la salvezza di coloro che gli sono
affidati.
Il vero pastore, guidato dal "Pastore Supremo" è colui che non
ricerca nulla per se stesso e in vista del giudizio divino ha a cuore
unicamente che le pecore si salvino.
Nel suo ministero il B. ha fatto proprie le parole del vescovo di Ippona:
"Quanto al compito dei vescovi, esso è di curare il bene dei propri
sudditi, e nella funzione stessa del comando non debbono assolutamente mirare
al proprio tornaconto ma al bene di coloro dei quali sono i servi. Ogni vescovo
pertanto che godesse per il posto che occupa e cercasse il suo onore e
guardasse esclusivamente ai suoi interessi privati, sarebbe di quelli che
pascono se stessi e non le pecore. E a costoro è diretta la profezia. Quanto a
voi, ascoltate come pecore di Dio e osservate come Dio vi abbia posti al
sicuro. Qualunque sia il comportamento di chi vi sta a capo, cioè di noi, voi
state sempre al sicuro per la sicurezza che via ha donato il Pastore d’Israele.
Dio non abbandona le sue pecore: sicché i cattivi pastori sconteranno le loro
colpe, mentre le pecore conseguiranno i beni loro promessi".
E’ indubbio quindi come la testimonianza e la predicazione stessa del grande
vescovo Agostino siano punti di riferimento e verifica per quel pastore,
interamente dedito ai suoi fedeli, quale fu il Nostro.
Per quanto riguarda l’eredità degli autori antichi, è necessario richiamare un
altro riferimento, particolarmente significativo nella elaborazione di una linea
pastorale, quale fu quella barbadiciana: San Gregorio Magno (540-604).
Di questo grande pastore, egli considera soprattutto la particolare attenzione
al tema della dignità episcopale e della conseguente responsabilità nella
conduzione della propria diocesi; la "Regola pastorale" costituisce
un testo di particolare utilità nell’affrontare le problematiche connesse
all’ufficio di pastore. Proprio in questo testo il dottore della Chiesa
ammonisce i pastori a considerare il carico di responsabilità posto nelle loro
mani.
Da queste fonti della tradizione biblico - patristica emerge nel Barbarigo una
forte accentuazione del carattere pastorale del ministero episcopale, in una
chiara visione teologica, espressa non in trattati da lui scritti, ma
soprattutto nello svolgersi del ministero stesso.
Il retroterra riformista
veneziano
Coloro che si sono
avvicinati a questa figura riconoscono, oltre a quelle evidenziate fin qui,
altre dipendenze dalla tradizione.
In quest’ultimo scorcio di tempo è emerso sempre con maggior convinzione il
riferimento a "tendenze e istanze riformatrici del passato, il cui
recupero rappresenta allora, nel panorama ecclesiastico del suo tempo, un fatto
anomalo e di grande significato innovatore: è il recupero di un’antica tradizione
che in diversa misura e con gradi diversi di intensità e di approfondimento
aveva nutrito il variegato e composito mondo degli "spirituali" del
primo Cinquecento, ai quali in certo qual modo il Barbarigo si ricollega".
Al convegno di studi "Gregorio Barbarigo, patrizio veneto, vescovo e
cardinale nella tarda Controriforma (1625 – 1697)", tenuto a Padova dal 7
al 10 novembre 1996, è stata avanzata l’ipotesi di una dipendenza dall’ambiente
riformistico del retroterra veneziano, filtrato in particolare dall’esperienza
religiosa del nonno.
Particolare influsso sembra essere attribuito a Gaspare Contarini (1483-1542)
una delle figure di spicco della riforma della Chiesa della prima metà del
secolo XVI. Fu questo laico riformatore, elevato alla dignità cardinalizia da
Paolo III (1534 – 49) nel 1535, a scrivere un vero proprio trattato sulla
figura del vescovo, il "De officio episcopi". In questo testo il
Contarini espone le sue considerazioni sulle caratteristiche che costituiscono
il buon vescovo; è significativo ricordare che tali considerazioni erano state
espresse a Pietro Lippomano, vescovo di Bergamo dal 1517 al 1544 e quindi
predecessore illustre del Barbarigo sulla cattedra di S. Narno, grande amico
del riformatore veneto.
Per il Contarini il vescovo deve essere preoccupato di rendere culto a Dio,
dedicarsi alla cura d’anime e impiegare le proprie entrate per la beneficenza;
tutto quello che è richiesto al vescovo è praticabile solo se viene vissuta
"la fedeltà della residenza" che oggi – dice il Contarini – viene da
tanti trascurata".
Il pastore deve essere formato teologicamente e deve osservare all’obbligo
della predicazione al popolo, particolare attenzione va esercitata nella cura
del clero e nella messa in atto di tutto ciò che può dare la salvezza delle
anime. Il trattatello del Contarini fornisce dunque un primo abbozzo di quella
ideale presentazione del vescovo, giunta a livelli eccelsi con il Concilio di
Trento e le varie opere dei secoli seguenti.
Sempre nell’ambito riformistico veneto un’altra figura esercitò un certo
fascino sul Barbarigo, quella di Giovanni Matteo Giberti (1495-1543), vescovo
di Verona dal 1527 all’anno della morte, al quale succedette proprio il
Lippomano.
Egli fu un grande vescovo, "il primo grande pastore di anime dei nuovi tempi,
la sua opera è il modello della riforma tridentina".
Il Giberti dedicò il suo ministero alla riforma della diocesi veronese, in
tutti gli aspetti della pastorale; particolarmente significativi sono i suoi
interventi circa la formazione del clero e la scelta di nuove forme per
l’annuncio del vangelo a tutte le popolazioni della diocesi. Uno degli
strumenti più utilizzati, sul quale Trento insisterà, è la visita pastorale, la
quale "non serve soltanto di controllo sul curatore d’anime, ma intende
spronarlo, aiutarlo nel suo lavoro, e rafforzarne l’autorità tra i
parrocchiani". Egli non si allontanò mai, salvo rari periodi, dalla
diocesi e il suo esempio fu di sprone ai vescovi della stagione riformistica
del Cinquecento.
Ho indicato questi due esempi di riformatori dell’ambiente veneto, ai quali il
Nostro attingerà nei lungi anni del suo episcopato; è interessante notare come
il Barbarigo recupererà una genuina immagine di vescovo dalle fonti
scritturistiche e patristiche, proprio come il Giberti fa nelle sue
"Costitutiones".
Il Concilio di Trento e Carlo Borromeo
Tutte queste istanze ci portano a considerare quella pagina, importantissima,
della storia della Chiesa, quale fu il Concilio di Trento.
Non è esagerato riconoscere come la risposta cattolica alla dottrina
protestante espressa nell’assise conciliare, ebbe nella riqualificazione del
ministero episcopale uno dei punti cardine.
I decreti conciliari, circa il ruolo del vescovo e le caratteristiche da
trovarsi in coloro che erano candidati, ebbero effetti notevoli sulla vita
ecclesiale per lunghi decenni.
Nella sessione VI (13 gennaio 1547) fu emanato un primo decreto sull’obbligo
della residenza, seguito da un secondo nella sessione XXIII del 15 luglio 1563;
sul tema della residenza ci furono vari scontri tra i vescovi, soprattutto
sulla natura di tale obbligo. A questo riguardo è necessario sottolineare come
il Barbarigo si schierasse sulla posizione "episcopalista che aveva
travagliato le ultime sedute del Concilio di Trento e che era rimasta irrisolta
dottrinalmente, ma che nei fatti si era tradotta in una subordinazione al
papato, che si sentiva autorizzato a concedere dispense a suo piacimento".
Affermazione esplicita di questo sentire è quanto l’allora vescovo di Padova
scrive al padre in una lettera datata 25 giugno 1678 :"San Carlo antepose
la residenza ad ogni altro riguardo, perché è de jure divino, come io
credo".
Nel governo pastorale e nel proprio cammino di perfezione egli non cessò mai di
considerare la decisiva elaborazione tridentina, soprattutto là dove essa
"dipinge" i tratti del vescovo.
E proprio alle caratteristiche della guida locale sono dedicati alcuni trattati
e opuscoli, tra i quali ricordiamo il "De officio et moribus
episcoprum" dello spagnolo Luis de Granada; egli leggendo i canoni
conciliari ricava le qualità che rendono degno un vescovo. "Esse sono
cinque: vitae sanctitas, prudentia et in rebus gerendis diligentia, fortitudo
atque scientia".
Il primo e principale compito del vescovo è la predicazione; ad esso il concilio
dedica il can. 4 del "Decreta super reformatione", affermando
"Il santo sinodo, desiderando che l’ufficio della predicazione che è il
principale dovere dei vescovi, venga esercitato quanto più frequentemente è
possibile per la salvezza dei fedeli, adattando meglio alla necessità dei tempi
presenti i canoni emanati un tempo su questo argomento sotto Paolo III, di
felice memoria, comanda che essi espongono le sacre scritture e la legge
divina…".
Il vescovo è tenuto a dare buon esempio di sé soprattutto al clero e deve
mettere in atto tutto ciò che contribuisce alla sua formazione teologico -
spirituale, dando la possibilità a coloro che scelgono il sacerdozio di avere
un luogo appropriato, quale sarà il seminario.
Il Concilio di Trento obbliga i presuli a visitare periodicamente le loro
diocesi per "portare la sana e retta dottrina, dopo aver fugato le eresie;
di custodire i buoni costumi e correggere quelli corrotti; di entusiasmare il
popolo, con esortazioni e ammonizioni, per la religione, la pace, la
rettitudine; e di stabilire tutte quelle altre cose che, secondo il luogo, il
tempo, l’occasione e la prudenza dei visitatori, possono portare frutti ai
fedeli".
Al canone II dello stesso decreto si esortano i vescovi alla celebrazione
annuale di sinodi diocesani, strumento privilegiato per il governo della
diocesi.
La legislazione tridentina centra sulla dignità e le funzioni del vescovo il
successo dell’azione di riforma; negli anni che seguono alla chiusura di questo
grande avvenimento sono sempre più frequenti gli autori di opere aventi come
argomento l’ideale tipologia del vescovo tridentino: un pastore interamente
dedito alla "salus animarum", preoccupato di ricondurre clero e
popolo nella sana dottrina, estirpando tutto ciò che sa di eresia o paganesimo.
Il vescovo e cardinale Barbarigo si troverà in più di un’occasione impegnato
nel ribadire la validità del dettame conciliare, con la capacità di ridare
vitalità a quanto si era elaborato in quella circostanza.
A proposito del sinodo diocesano, per esempio, egli riconosce e vuol fare
riconoscere al suo clero, la saggezza della decisione conciliare e il desiderio
di attenervisi.
Così si esprime nel primo discorso al sinodo diocesano di Padova del 1683:
"Per cinque ragioni venerandi sacerdoti, vi ho convocati a questo sacro
consesso, e chiamati a questo sinodo diocesano: la prima per obbedire;…1) Per
obbedire è la prima ragione; cioè ai sacri canoni, alle Costituzioni
Apostoliche, e al Sacro Concilio di Trento, poiché viene da essi comandato ai
Vescovi tale convocazione...".
Il Nostro ebbe tra le principali fonti di ispirazione il concilio, la cui
produzione documentaria ebbe in lui un profondo conoscitore e lettore.
"Alla decretazione del concilio, anzitutto, sottoposta ad una lettura che
scava in profondità, valorizzando ogni riecheggiamento delle tendenze
riformatrici imperniate sulla figura del vescovo pastore, tendenze che nel
dibattito conciliare erano confluite, uscendone però per molti versi attenuate
o compresse, sconfitte poi per quanto riguarda i punti teologicamente più
qualificanti "egli da in un certo senso una nuova accentuazione, trasmessa
soprattutto ai suoi immediati collaboratori".
Il grande storico della Controriforma Hubert Jedin (1900-1980) utilizza nel suo
testo "Il tipo ideale di vescovo secondo la Riforma cattolica " una
felice espressione a proposito di colui che meglio di altri può essere ritenuto
il miglior rappresentante dell’episcopato tridentino e non solo: Carlo Borromeo
(1538-1584). Lo storico introduce così il suo capitolo sul grande
arcivescovo di Milano: "L’ideale fatto realtà: San Carlo Borromeo".
Coloro che vissero l’episcopato dopo il concilio si trovarono di fronte a
questo esempio mirabile di pastore, ritenuto già in vita "l’ideale
tridentino del vescovo" e per questo punto di riferimento di quanti
scrissero trattati nei decenni seguenti.
Non è certo questo lo spazio per delineare i trattati ricorrenti in una figura
di questo enorme spessore; tuttavia è necessario fornirne i principali per
potervi riconoscere quelli adottati dal Barbarigo e le differenze intercorrenti
tra questi due santi pastori.
Il cardinale Borromeo inizia a Milano un’esperienza pastorale del tutto nuova,
assumendo come riferimento discriminante i decreti conciliari.
"Dell’arsenale tridentino mostra di valorizzare tutti gli strumenti
principali, dalla predicazione – esercitata in prima persona e in volgare –
alla residenza – osservata con puntiglio e non senza sacrificio - ,
dall’attività sinodale – nell’ambito diocesano e provinciale – alla cura per la
formazione del clero e per la disciplina del popolo".
La forte personalità del santo arcivescovo seppe dare una svolta nella vita
ecclesiale, dando una connotazione pastorale al ministero episcopale; egli
ribadì con forza le prerogative dell’episcopato, liberandosi così da tutte le
interferenze del potere politico. Egli dunque adattò una linea riformista
interamente centrata sul Vangelo, caratterizzata dall’instancabile attività di
predicazione e di forte richiamo a superare abusi e negligenze; l’Alberigo
sottolinea a tale proposito come "Carlo abbandoni la prospettiva di un
ripristino della cristianità – cioè di una società guidata alla salvezza
congiuntamente dall’autorità ecclesiastica e da quella politica - e veda la
funzione della chiesa caratterizzata piuttosto da una concentrazione su Gesù
Cristo e la sua passione che è "la base dove si devono fondare tutti
quelli che vogliono trattare delle cose christiane et spirituali col
popolo".
Per concludere il riferimento, ai fini di questo lavoro è necessario porci la
domanda circa l’immagine del vescovo, consegnata dalla storia alla Chiesa post
-tridentina.
Carlo Borromeo viene ad essere considerato come il modello per eccellenza del
vescovo della riforma cattolica, colui che ha vissuto in modo mirabile
"l’interdipendenza tra virtù personali di un cristiano chiamato alla
santità e impegno ecclesiale di un vescovo responsabile di una comunità
cristiana. In lui preghiera, rinuncia di se stesso, ascesi penitenziale non
sono gelosi esercizi individuali ma energie poste a servizio del ministero
episcopale"; in lui emerge in modo forte il richiamo alla pastoralità
"come superamento della frammentazione del vescovo santo, del vescovo
politico, del vescovo diplomatico, del vescovo teologo, del vescovo – signore.
Una pastoralità che era sintesi e unificazione concreta di virtù e ministero,
di sequela evangelica e di risposta al tempo".
Davvero il grande pastore milanese può essere definito "maestro dei
vescovi", perché, come ebbe a dire di lui Angelo Giuseppe Roncalli
"nella luce dei suoi esempi e dei suoi insegnamenti si destò un risveglio
così potente di energie da non conoscersi l’eguale in nessun altro periodo
della storia della chiesa".
Tra coloro che guardarono con ammirazione a questo modello ci fu dunque il
Barbarigo; la storiografia del passato si attestò a questo proposito sulle
posizioni dei quanti vedevano Gregorio come il nuovo S. Carlo. Basti qui
ricordare una celebre frase posta sulle labbra dei milanesi: "Noi abbiamo
un San Carlo morto, ma a Bergamo vi è ora un San Carlo vivo"; a questo
proposito è utile ricordare quanto disse un illustre successore del B., mons.
Giacomo Maria Radini – Tedeschi, vescovo di Bergamo dal 1905 al 1914, in
occasione del III Cinquantenario dalla Beatificazione, il 14 giugno 1911 a
Padova: "Tu dovevi e devi dire, o Bergamo, con gratitudine immensa, ciò
che anche Padova dice e dirà: che in Lui riconosci, in Lui acclami, in Lui
veneri il tuo San Carlo Borromeo, il tuo glorioso apostolo di Cristo".
Possiamo dire che le ricerche più recenti hanno portato ad una visione
equilibrata del rapporto intercorrente tra i due pastori, riconoscendo da un
lato la dipendenza del Barbarigo dall’insigne pastore milanese e dall’altro le
differenze più significative, rintracciabili soprattutto nella percezione dei
tempi mutati.
Già si è avuto modo di ricordare la sintonia tra i due circa la fondazione
divina dell’obbligo di residenza, ritenuta cardine e base della linea di
riforma. Il Barbarigo fondò la sua linea pastorale attingendo a quella preziosa
fonte quale furono gli Acta Ecclesiae Mediolanensis; già dai mesi che
precedettero l’ingresso a Bergamo egli riconobbe come questo testo fosse
fondamentale per il governo della diocesi bergomense. Per questo scrive al
padre Gianfrancesco, il 1 settembre 1657, per sapere se a Venezia è possibile
recuperare un’edizione degli Acta e quasi a voler ribadire l’importanza del
testo, due settimane dopo esorta il genitore a trovare una edizione completa
"perché intendo dir che quello di Milano è più copioso".
Egli non poteva fare a meno di confrontarsi con questo testo normativo e ne
ricava preziosi strumenti soprattutto per la regolazione delle situazioni
controverse.
In ogni cosa volle ripetere quella profonda unione tra santificazione personale
e ministero pastorale, così stupendamente espressa dal Borromeo.
Questa imitazione, salvo le divergenze che poi saranno evidenziate, si esprime
ad esempio nel voler visitare tutte le chiese, anche le più sperdute, già
oggetto della Visita Apostolica dell’arcivescovo di Milano , nel 1575.
Il Bellinati riconosce in questa volontà il desiderio di appropriarsi quasi
materialmente dello spirito del Borromeo, ricalcandone i passi sui sentieri a
volte scoscesi delle borgate delle valli: "Quando c’era qualche difficoltà
da superare, nel disagiato cammino, per raggiungere paesi inerpicati sulla
sommità dei monti, chiedeva intorno: "C’è stato S. Carlo? Ebbene: ci
andremo anche noi"…Ma anche S. Carlo non aveva esitato di spingersi sui
più scoscesi sentieri, quando s’era trattato di vedere personalmente
situazioni, uomini e cose. Sicchè quando il Barbarigo, percorrendo le pievi di
Caleppio e Solto, di Scalve, Clusone, Gandino e Nembro, delle valli Serina e
Brembana superiore, di Lallio, Scano, Terno d’ Isola, Almenno, di tante e tante
altre località, si chiedeva se vi era passato S. Carlo, sapeva chi era passato,
con il suo spirito e talora con la sua stessa persona; poiché in quella
circostanza anche le piccole chiese dipendenti erano state "diligentemente
esaminate".
Del santo cardinale milanese il B. prese in considerazione anche il testo delle
"Monizioni di S. Carlo al clero", esortando i sacerdoti a tenere
sempre viva la loro vocazione, ricercando la purità confacente al loro stato.
Nel "Frammento di discorso al clero nel Sinodo", tenuto a Bergamo nel
1660, egli riprende il magistero borromaico sulla purità e gli errori commessi
dai pastori circa questa virtù.
Il modello episcopale emerso dal Concilio di Trento e dalla trattatistica dei
decenni successivi si incarnò nel cardinale Borromeo e fu proprio questo
modello a costituire il principale riferimento nella vita e nell’opera del
santo vescovo veneziano.
Pur essendo mutate le condizioni ecclesiali e sociali in cui egli operò, è
doveroso riconoscere il posto occupato dal prelato milanese nella stessa
spiritualità barbadiciana; una traccia di questo è già rintracciabile negli
anni che precedettero l’ordinazione sacerdotale, quando assieme al nunzio Chigi
invocò la protezione di S. Carlo sulla scelta di vita.
Divenuto vescovo di Padova porrà proprio il vescovo milanese tra i santi
patroni dell’erigenda Congregazione Ecclesiastica di Sant’ Egidio.
Nel decreto di elezione si legge: "Et quidem, re diu mature discussa,
tandem deliberaverunt ipsam Societatem erigere in Parochiali Ecclesia S.
Aegidii hujus Civitatis…sub invocatione ejusdem Dei Geneticis Immaculatae
Conceptionis; nec non Sanctorum Petri Apostoli, CAROLI BORROMEI
Cardinalis…".
Come già ricordato in precedenza è doveroso ricordare le differenze tra i due
per sottolineare le peculiarità del modello episcopale espresso dal
Barbarigo. Ne avremo modo di parlare nella presentazione della novità da
lui apportata sul panorama ecclesiastico italiano.
L’ambiente francese e Francesco di Sales
E’ necessario ricordare altre fonti che ispirarono il suo essere vescovo. Al
modello borromaico è da affiancare quello espresso da un altro grande pastore,
Francesco di Sales (1567-1622), "scoperto assai presto grazie al Chigi,
che fin dagli anni di Munster lo introdusse alla conoscenza dell’umanesimo
devoto, così congeniale al giovane aristocratico dall’ampia, esperta e
raffinata cultura".
La figura del vescovo ginevrino, definito dal B. come "il suo dolce
modello", venne ben presto associata a quella del Borromeo sia nella vita spirituale
sia nella prassi pastorale; questo riferimento contribuisce a
"demitizzare" l’ immagine del Nostro come semplice imitatore di un
modello che, seppur valido e universalmente riconosciuto, cominciava ad essere
un po’ distante dalle nuove situazioni storiche.
Il tratto che possiamo trovare con maggior chiarezza è la concezione
dell’autorità episcopale vissuta allo stesso tempo con fermezza e dolcezza,
fedeltà ai propri doveri di governo e carità.
Francesco di Sales "mite e fine direttore d’anime e scrittore spirituale,
che era al tempo stesso un missionario instancabile e pieno di abnegazione, è,
dopo il severo organizzatore e legislatore Borromeo, che egli del resto
venerava quale modello, e accanto a lui, una nuova espressione, rivolta verso
l’avvenire del tipo ideale di vescovo".
Nello stile particolare il vescovo era in lui soprattutto un padre, non alieno
certo dal riprendere i propri fedeli nella fedeltà alla decretazione
tridentina, dedito alla cura mite e caritatevole, espressa in modo esemplare
dalla direzione delle anime.
Il B. visse con convinzione con questo stile nei lunghi anni del suo episcopato
dando di se l’immagine di un pastore preoccupato da un lato della fedeltà alla
riforma ecclesiastica e dall’altro all’incontro fraterno e mite con clero e
popolo. Egli consigliava ai suoi preti di adottare lo stile proposto dal
vescovo Francesco di Sales unendo alla linea di questo presule alcuni
riferimenti presi da un altro punto di confronto, quello proposto da San
Bernardo, coniugando così lo zelo con le virtù dell’umiltà e della
mansuetudine.
La conoscenza dell’opera del vescovo d’oltralpe era dovuta alla lettura delle
opere e soprattutto della "Filotea o Introduzione alla vita devota"
(1609), consigliata al proprio clero e resa obbligatoria per coloro che
volevano entrare in seminario.
Proprio per questo egli conservò sempre per lui una speciale venerazione,
adottando, accanto al Borromeo, il santo vescovo e dottore, come patrono della
sua opera apostolica e della già ricordata congregazione di Sant’Egidio.
Il riferimento al vescovo ginevrino ci permette di ricavare un’altra
considerazione relativa alla formazione spirituale e pastorale del B.; egli fu
particolarmente attento all’ambiente ecclesiastico e religioso francese. Dagli
studi pubblicati emerge in questo ambiente un atteggiamento di lettura mediata
della legislazione tridentina, capace di unire lo spirito genuino alle mutate
condizioni. La cultura francese del primo Seicento e i fenomeni religiosi
esercitarono un influsso notevole sul B., dando alla sua linea una
caratteristica di modernità.
In sintesi occorre riconoscere come la profondità d’animo e la capacità
intellettuale permisero al Nostro di raccogliere il grande patrimonio della
Tradizione, fornendogli la possibilità di dare alla figura episcopale una
connotazione ben precisa, libera da tutto ciò che, nei decenni seguenti alla
grande stagione riformista, ne aveva offuscato il significato di cardine della
vita ecclesiale.
La Scrittura, oggetto di continua meditazione, la tradizione patristica
rivisitata con grande cura, gli esempi vivi della stagione riformistica (Carlo
Borromeo e Francesco di Sales) eletti quali modelli e intercessori, diedero al
prelato veneziano una base solida su cui costruire la missione pastorale conferitagli
dal grande amico Alessandro VII e confermati dai pontefici successivi,
producendo come conseguenza quella di essere lui pure ritenuto modello da
imitare e punto di riferimento per pontefici (soprattutto Innocenzo XI) e
pastori di diocesi.
La spiritualità
Resta ora da considerare la spiritualità derivata dalla frequentazione di
queste e altre fonti. Egli ereditò una particolare sensibilità al raccoglimento
e alla vita interiore dalla linea cistercense, soprattutto grazie alla lettura
dell’Opera omnia di S. Bernardo. Dal grande abate egli apprende la venerazione
continua alla Trinità divina, oggetto di amore e abbandono fiducioso in tutti
gli attimi della propria esistenza. E’ l’opera di Dio a suscitare e sostenere
l’azione ecclesiale, a guidare il vescovo nel proprio operato; espressione di
questo affidamento filiale alla bontà di Dio può essere considerata la celebre
orazione: "Tutto a Dio, tutto a Dio. Muoia l’intelletto mio nella Sua
sapienza, la mia volontà nella Sua bontà, le mie opere nella Sua potenza. Si,
vivi solo tu, Signore e dà questa grazia al mio intelletto: che non pensi, se
non che a te. Contempli te. Cerchi te. Cerchi solo i mezzi di amare te. Muoia
muoia il mio intelletto in te. Anzi viva, viva il mio intelletto nella tua
divina sapienza. La mia volontà nella tua, le mie opere nelle tue. E da qui in
avanti la tua sapienza regga il mio intelletto; la tua bontà, la mia volontà;
la tua potenza, le mie azioni. La mia preghiera non sia altro che un amoroso
sguardo alle tue opere, al tuo amore verso di noi creature, ai tuoi benefici,
per non far poi altro che averne gioia".
Nutrito da questa spiritualità, egli ritraeva altri spunti nella esperienza di
autori del ‘500 e ‘600, in particolare il contributo ignaziano e la proposta
del vescovo Francesco di Sales.
Già negli esercizi che precedettero la consacrazione episcopale gli si mostrò
la ricchezza dell’esperienza ignaziana; "Mi ha creato Dio…a questo fine,
per lodarLo, rispettarLo, amarLo e servirLo; e farLo lodare, servire,
rispettare e amare", questo è il programma e il cardine della sua
spiritualità: "la ricerca di Dio, la vita di grazia; il vivere alla Sua
presenza".
Grazie a questo contributo egli può vivere intimamente il suo apostolato,
riconducendo al Signore tutto ciò che vive e prova nei lunghi anni del
ministero, dalle consolazioni per la crescita della vita evangelica nel clero e
nel popolo alle desolazioni per le resistenze alla sua opera di riforma.
Tutto era finalizzato alla lode del Creatore, riconosciuto come fonte di ogni
dono, contemplato nei lunghi spazi di meditazione che caratterizzavano le sue
giornate.
In questo lo aiutavano le pagine di Francesco di Sales, soprattutto quelle
riguardanti la vita devota e l’esercizio della meditazione sulla parola di Dio,
tutto nel quadro della considerazione dell’esercizio del proprio ministero come
risposta alla particolare chiamata divina.
Durante i quarant’anni del suo episcopato il B. adottò, imitando il Borromeo,
strumenti di penitenza e ascesi personale, soprattutto a riguardo del cibo e
degli altri piaceri; non era rado che usasse gli stessi strumenti di penitenza
che accompagnavano la quotidianità del santo arcivescovo milanese. Spesso
portava strumenti quali il cilicio, bracciali con le punte, ecc.; la preghiera
stessa era occasione di profonda intimità offerta.
Tra gli altri punti di riferimento della sua vita spirituale ci sono alcuni
autori che vale la pena di ricordare, uniti a pratiche devozionali particolari.
Oltre a quelli già indicati troviamo nelle sue lettere: il "Combattimento
spirituale" dello Scupoli, le opere di Alonso Rodriguez (1538-1616),
"il grande narratore della perfezione cristiana", P. Francesco Arias
(1533-1605), Juan Eusebio Nieremberg (1595-1658), scrittore e asceta gesuita.
A Padova entreranno nella sua spiritualità autori di rilievo come Giovanni
della Croce (1542-1591) e Teresa d’Avila (1515-1582).
Egli visse con grande intensità la fede in Cristo crocefisso, ritenuto punto di
riferimento imprescindibile per la vita del pastore d’anime, tanto da fargli
affermare "Due sono i mezzi coi quali si fa gran frutto nella
predicazione. Uno è un buon libro, l’altro è una buona volontà. Il libro che
voi dovete studiare è il Crocifisso…".
Un posto particolare nella elaborazione della sua spiritualità è dato dall’amicizia
con il gesuita Paolo Segneri (1624-1694); il Barbarigo entrò in relazione con
questo autore a partire dal 1656 e ne condivise la linea spirituale,
soprattutto negli anni della lotta contro il quietismo, sostenuto dal Segneri
ed espressa nel celebre testo "Concordia tra la fatica e la quiete
nell’oratione , espressa ad un religioso, in una risposta da Paolo Segneri
della Compagnia di Gesù" (1682). I due si scambiarono alcune lettere, tra
le quali spiccano per importanza le due scritte al Segneri nel 1680 circa il
quietismo; il B. adottò gli spunti offerti dal predicatore e li indicò ai suoi
sacerdoti.
In conclusione, il vescovo Gregorio seppe valorizzare gli spunti offerti dalla
Scrittura e dagli autori ecclesiastici, rafforzati dall’elaborazione tridentina
e dalle interpretazioni più efficaci, per dare al suo episcopato quei tratti
che erano stati dimenticati dopo la prima stagione riformistica. La sua
sensibilità e la percezione dei tempi nuovi fecero sì che questo patrimonio si
rendesse di nuovo concretizzato e offerto ai vescovi della seconda stagione
della riforma cattolica.
Il Barbarigo e la trattatistica del Crispino
A questo punto è necessario fare propria la domanda di coloro che hanno
studiato questa figura; tale quesito si pone in riferimento ad una particolare
elaborazione circa la figura del vescovo nella seconda metà del ‘600.
Stiamo parlando della trattatistica del "Buon vescovo" espressa in
modo esemplare dalla riflessione di mons. Giuseppe Crispino (1639-1721),
vescovo di Bisceglie e poi di Amelia. Questo trattatista si occupò di definire
i tratti del "buon vescovo", alla luce del periodo di novità che va
sotto la categoria di "svolta innocenziana", dal nome del pontefice
Innocenzo XI.
Lo storico Gabriele De Rosa si occupò nel 1976 dell’opera del Crispino,
riconoscendo come il clima in cui egli si colloca è caratterizzato "da una
forte ripresa della ispirazione tridentina", fino a fargli affermare
l’esistenza di una "mistica della tridentinità".
Come già detto all’inizio di questo lavoro, ci troviamo di fronte a un nuovo
periodo della storia ecclesiastica, a seguito delle trattative di pace, dopo la
sanguinosa guerra dei Trent’anni, conclusa con gli accordi di Westfalia. La
nuova situazione fu inaugurata dal pontificato di Alessandro VII e giunse a
maturazione con l’Odescalchi, eletto nel 1676 con il nome di Innocenzo
XI. In questa fase si ebbe una riqualificazione del ministero episcopale,
dopo la crisi del primo ‘600; proprio a questo nuovo clima e alle sue
espressioni successive (pontificato di Clemente XI) si riferiscono le opere del
Crispino, in particolare il "Trattato della Sagra Ordinatione"
(1680), "il Buon Vescovo" (1682), "da qui estrasse il Trattato
della Visita Pastorale (1685)".
L’opera che "dipinge" i tratti del "buon vescovo" ha tra i
soggetti di confronto il cardinale Barbarigo, divenuto nel frattempo un esempio
a cui guardare, proprio per la sua altissima concezione dell’episcopato e per
le caratteristiche di una prassi pastorale, anticipatrice di alcune istanze
della "svolta innocenziana". Dobbiamo riconoscere, ad onor del vero,
che i riferimento del Crispino al Nostro non sono i più importanti, data la preminenza
attribuita ai più vicini vescovi dell’area meridionale, Innico Caracciolo, di
cui il Crispino fu segretario a Napoli, e Vincenzo Maria Orsini, eletto papa
nel 1724 con il nome di Benedetto XIII.
"Però non vi è dubbio che per lui il vescovo di Padova è un’auctoritas cui
rifarsi, anche per avvalorare e supportare le proprie asserzioni e perorazioni
volte a risvegliare i vescovi dal loro letargo, nel negligente esercizio del
ministero pastorale o dal loro troppo tiepido e pigro operare".
Il B. era additato come esempio soprattutto in materia di ordinazioni sacre e
dottrina cristiana. L’ideale presentazione del trattato, basata sulla
frequentazione dei vescovi citati, ci fornisce una possibile griglia di lettura
dell’episcopato del B., soprattutto nella definizione del "vescovo pastore
personalmente responsabile della salvezza delle anime, tema antico appartenente
a una tradizione, che è ora riproposto con nuovi, anche esasperati accenti,
rivestito di tensione rigorista", caratteristica di alcuni atti del
pontificato innocenziano.
Il Crispino riflette dunque questo clima e condanna con invettive e minacce
quei pastori che non hanno ottemperato ai loro doveri; a proposito di questi
egli così si esprime: "Quei vescovi che saranno stati negligenti,
compariranno [nel tremendo dì del Giudizio] con le teste scoronate delle Sagre
Mitre, le quali tanto gli rendettero venerabili e gloriosi in questo Mondo.
Saranno loro tolti di mano i bàcoli pastorali. Si vedranno non sedenti ne’
troni pontificali, ma indi discesi, avviliti e humiliati" e ancora
"Quei miserabili Pastori, con che rossore, con che confusione
compariranno" senza avere pecore da presentare? E se le fecero divorare
da’ Lupi, come volete che ne abbiano? (…) Quei popoli che si spogliarono
volontariamente de’ loro poderi per costituire le mense vescovili; quei popoli
che offerirono ai piedi vostri oblationi, le decime e vi provvidero in fine di
delitie, affinchè voi delle anime loro teneste cura (…) quei Popoli alzeranno
le voci avanti al cospetto del Cristo Giudice, ed esporanno contro di voi aspre
doglianze".
Il B. ha vissuto il suo ministero nel timore di non aver compiuto tutto ciò che
doveva essere attuato per la "salus animarum"; soprattutto in
prossimità della morte questi timori lo assalirono in modo angoscioso.
Da questo punto di vista dobbiamo riconoscere come il Nostro rientri nella
tipologia del Crispino; è utile ricordare a questo proposito come il canonista
conoscesse il vescovo di Padova e volesse intrecciare con lui un rapporto che
lo facesse conoscere come autore di testi. Il Crispino inviò copie delle sue
opere a Padova a cominciare dal 1675 con il testo scritto su San Filippo Neri
(1515-1595); la conoscenza del cardinale era avvenuta tramite il segretario
Cosimo Galilei, passato in seguito alla congregazione dei Preti della Missione,
fondati da Vincenzo de’ Paoli, e ospite del Crispino a Napoli nel 1668. Quello
che è doveroso ribadire è dunque l’importanza del panorama italiano delle
esperienze del Barbarigo.
Egli apprezzava le opere del canonista, soprattutto quella relativa alle
ordinazioni, scritta cinque anni prima della nomina di quest’ultimo a vescovo
di Bisceglie, in Puglia; è lo stesso autore a riconoscere l’accoglienza
favorevole del cardinale: "Una copia di questa havendo io trasmesso al prelato
gran Cardinal Barbarigo, Idea de’ Prelati; egli di propria mano si degnò di
rispondermi così: Mi rallegro grandemente delle sue fatiche, necessarie dirò,
in questi tempi, in cui le Ordinationi sono tenute per cose dovute alle persone
e non alla Chiesa".
Gli stessi pastori a cui il Crispino guardò come modelli, entrarono in rapporto
con il B., e furono esponenti di punta dell’episcopato della stagione a cavallo
tra il ‘600 e il primo ‘700.
L’Orsini fu ammiratore dell’opera barbadiciana e fin dagli anni del suo
ministero a Benevento si pronunciò a favore di una beatificazione del cardinale
patavino; divenuto pontefice sarà lui stesso ad aprire la causa con un decreto,
datato 15 luglio 1724.
E’ dunque giunto il momento di porci la domanda, già preannunciata in
precedenza: il Barbarigo e il suo modello pastorale sono interamente
inscrivibili nella trattatistica del Crispino?
La risposta è negativa, per alcune considerazioni relative alle novità espresse
dal Nostro; da un lato è riconducibile il modello barbadiciano alla linea
borromaico – tridentina, visibile in alcuni accenni del canonista aquinate, e
dall’altro esso sfugge a questi riferimenti. Circa la linea crispiniana è
necessario ribadire la sua essenziale indole canonistico – giuridica, dovuta al
fatto che l’autore dei trattati sopra elencati non era vescovo nel periodo
della loro stesura, ma un curiale in ascendente considerazione. Egli non vive,
in sostanza, la sofferenza del pastore d’anime, ma elabora nelle sue opere i
tratti canonistici dell’identità del vescovo.
Non troviamo in lui una concezione teologica del ministero, caratteristica
invece del Barbarigo; questa essenziale differenza viene ad essere recuperata
proprio dalla consuetudine, già ricordata con la Scrittura e i padri della
Chiesa.
Ricordando come non è giusto attribuire al Nostro tratti che caratterizzeranno
gli episcopati del ‘700, guardiamo ora agli elementi nuovi introdotti dal
vescovo di Bergamo e di Padova.
Gli elementi nuovi del "santo vescovo"
Come già evidenziato egli non visse il suo ministero in chiave meramente
giuridica, ma lo qualificò in senso teologico, riconoscendone l’altissima
dignità. Tale caratterizzazione era dovuta al particolare ruolo che il vescovo
esercita all’interno della compagine ecclesiale.
Il pastore d’anime della Chiesa locale è ritenuto collaboratore di Dio nella
salvezza delle anime, sollecitato a mettere in atto tutto quanto è in suo
potere e dovere perché il clero e il popolo ritornino alla fede e alla vita
cristiana.
Egli deve lasciare da parte tutto quello che impedisce la sua missione, in
primis la ricerca di onori e cariche che lo terrebbero lontano dalla sua
Chiesa; tutto deve tendere in lui alla perfezione e alla santità, offerte
all’imitazione del clero e del popolo.
Espressione di questa lettura teologica dell’episcopato è la già citata omelia
per l’ingresso a Padova, dove il Barbarigo evidenzia l’equivalenza tra i
vescovi, rivestiti della pienezza dello Spirito, e gli apostoli di Cristo,
ravvivati dal dono del Consolatore: "Fratelli, figliuoli, corona mia,
gaudio mio. Quello che finora io vi ho detto essere successo nella fabbrica del
mondo, nella fondazione della Chiesa, si rinnova, ancora oggi nell’ingresso,
che io faccio a questa chiesa di Padova per servire alla quale io pure, benchè
indegnamente ho sentito dirmi nella mia consacrazione: Accipe Spiritum
Sanctum".
Concezione espressa in modo altrettanto mirabile degli esercizi spirituali fatti
a Padova nel 1666, dove egli afferma: "Di più considerando quella amorosa
vocazione con la quale mi chiamò al sacerdozio e allo stato altissimo
episcopale, che vuol dire ad imitare la vita del Signor mio Gesù per promover
sempre la gloria di Dio, e per abbatter il regno di Satanasso, il mondo, la
carne e le loro empie massime, io rinnovo, affermo e confermo tutti li assensi
che nella mia ordinazione e nella mia consecrazione diedi di voler essere a Dio
solo, e di voler seguire il suo partito per la strada della virtù, rinunziando
adesso e per sempre a tutti gli onori, tutte le ricchezze e tutti li piaceri,
che però in fatti e veramente non sono, ma così vengono scioccamente chiamati
dal mondo, né da qui avanti voglio che sia per me altra gloria, che la sua
gloriosissima Croce, il fare la sua santissima volontà, dar a lui solo gusto, e
promover in me nel mondo se potessi, ma di continuo in questa casa e diocesi di
Padova la sua gloria e il suo santissimo Nome".
Questo legame vitale con la missione di Cristo Pastore e con i suoi discepoli
si traduce in un altrettanto forte legame tra il vescovo e la sua Chiesa, altro
tratto caratteristico del B. Egli è convinto della indissolubilità di questo
rapporto, tanto da descriverlo nei termini di una vera e propria sponsalità; la
comunità affidata al vescovo diviene l’oggetto unico delle sue cure e delle sue
preoccupazioni. Questa percezione si esprime in modo chiaro e efficace nella
lettera scritta da Venezia, alla vigilia del suo ingresso nella diocesi di
Bergamo; così esordisce nella missiva "…null’altro abbiamo desiderato che
incontrare di persona la nostra sposa. E perciò ci siamo augurati ali come di
colomba, per volare tra le sue braccia, e collocare in seno a codesta illustre
Città, che è posta sopra il monte, stabile e perpetuo il nido della nostra pace
e nostra dimora".
Queste espressioni dicono come il Nostro sentisse forte il legame esistente tra
la Chiesa e il proprio pastore, ad essa inviato per la crescita della fede.
Entra in questo il tema della residenza, della quale il B. fu convinto
assertore; a questo obbligo nulla doveva essere anteposto. Egli favorevole al
riconoscimento della qualità divina di questo carattere del pastore, secondo
gli esempi ricevuti da diversi vescovi, tra cui spicca il Borromeo.
A differenza di prelati che scalpitavano per poter giungere a Roma, egli vide
con sofferenza la lontananza dalle diocesi affidate alla sua cura pastorale,
lontananza dovuta alla collaborazione con il pontefice soprattutto a seguito
del conferimento della porpora cardinalizia. Quest’ultimo avvenimento suscitò
in lui apprensione e titubanza perché richiedeva una sempre e maggiore
collaborazione con il pontefice.
E’ proprio questa decisione di Alessandro VII, comunicata nell’aprile 1660, a
darci il tenore di questa concezione sponsale, proprio per la difficoltà ad
accettare quanto la porpora cardinalizia gli imponeva. Proprio per questo egli
visse ai margini della corte papale, nonostante fosse da tutti riconosciuto per
la sua capacità e spiritualità; egli si sentiva vescovo per la propria Chiesa e
su di essa costruiva la sua esistenza. Gli fu difficile collaborare con i
pontefici, soprattutto quando questo comportava l’allontanamento dalla sede
episcopale; dopo la sua promozione al cardinalato Alessandro VII lo volle a
Roma ed egli resistette fino al 1663, quando si recò nella città dei papi per
la visita ad Limina Apostolorum. La permanenza a Roma per i conclavi del 1667
(Clemente IX), 1670 (Clemente X), 1689 (Alessandro VIII) e il 1691 (Innocenzo
XII) nel quale fu vicino all’elezione, si ridusse al minimo prescritto;
soltanto in quello che portò all’elezione di Benedetto Odescalchi nel 1676,
egli dovette fermarsi per ben quattro anni. Egli visse questo periodo con
particolare sofferenza per la lontananza da Padova e allo stesso tempo con la
gioia di collaborare con il nuovo papa nell’opera di riforma, diventandone suo
consigliere. Desiderava nel profondo del suo cuore fare ritorno alla sede
patavina, oggetto delle sue preoccupazioni e dei suoi pensieri; la cura per
questa Chiesa era talmente radicata nel suo animo da trasformarsi, in quel
periodo, in atti concreti di governo in favore del seminario e della vita delle
parrocchie. Per questo provò una grande gioia quando potè ritornare a Padova e
avviare così un grande periodo di riforme. E’ dunque chiaro come la sua vita
fosse orientata al bene della Chiesa di cui era pastore e in lui ci fosse una
certa diffidenza verso ciò che contrastava con i suoi doveri e compiti, fossero
pure richiesti dall’autorità papale.
Dietro ai contrasti e alle tensioni che il Barbarigo vive scorgiamo che egli
idealmente persegue e tenta di realizzare un suo progetto pastorale che ha come
fondamento la convinzione che per diritto divino, non per mandato papale, il
vescovo regge la propria Chiesa, vi esercita i poteri di ordinario e adempie
agli obblighi episcopali.
Egli non può essere considerato anticipatore di nuovi orientamenti che
compariranno solo nel ‘700; è però giusto indicare come si ritrovano in lui
significative differenze rispetto al panorama italiano; già si è detto della
dipendenza dal contesto francese, approdato in seguito al gallicanesimo.
Con il B. abbiamo poi il recupero della pastoralità del vescovo, visto come
colui che ha il compito grave e responsabilmente elevato di curare la vita
cristiana dei propri fedeli, dando ad essi tutta la propria vita, con
espressioni di intensa carità modellata su quella di Cristo buon pastore. Con
espressioni veramente toccanti, specchio di un’anima, egli così si
"presenta" alla diocesi bergomense: "Carissimi, voi aspettate un
Pastore: ci impegneremo perché abbiate un Pastore quale lo desiderate, se il
sommo ed eterno Pastore (che solo è buono per essenza) come ha impresso nella
nostra anima il carattere della sua dignità, così imprimerà anche la forma
della sua bontà…Ci affaticheremo per la vostra grazia, veglieremo per la vostra
tranquillità, ci immoleremo per la vostra salvezza, moriremo per la vostra
vita. Ci è dolce vivere con Voi e morire per Voi…E per compendiare tutte queste
cose in una parola, che tutte le riassuma: vi ameremo. Infatti caratteristica
del Buon Pastore è la carità; anima e sola difesa del gregge è unicamente
l’amore".
Questo atteggiamento di fondo si traduce in una linea in grado di unire la
precisione di governo, espressa dal Borromeo, alla moderazione e alla clemenza,
espressa da Francesco di Sales.
Proprio per questo è più preoccupato di favorire il consenso interiore dei
sacerdoti e del popolo alla linea controriformistica; la sua prassi ha sì il
Tridentino come riferimento essenziale, ma esso è interpretato in relazione ai
nuovi fenomeni culturali e alle molteplici situazioni delle comunità. In oltre
egli, profondo uomo di cultura non si accontenta di una formazione di base per
sé e per i suoi collaboratori, ma è aperto a tutto ciò che arricchisce la sua
esperienza umana e cristiana.
Paradossalmente si potrebbe affermare che il suo stile di mitezza e moderazione
non è privo di mordente, di volontà di piena adesione alla fede e ai
provvedimenti episcopali. Non sia accontenta di una pratica religiosa
minimalista, ma vuole che il vissuto cristiano sia in grado di incontrare e
dialogare con dignità le nuove forme del sapere.
Le realizzazioni che segnano il lungo periodo dell’episcopato sono indice di
questa percezione, dovuta ad una grande attenzione alle novità non solo nel
campo della vita ecclesiastica, ma anche nell’ambito delle scienze profane. A
buon diritto egli può essere considerato come il migliore interprete di una
nuova stagione ecclesiale, quella del secondo Seicento, dove abbiamo un
superamento della prima ondata di riforma e un evidente restaurazione del
valore dei vescovi nella chiesa. San Gregorio Barbarigo ci appare come lo
specchio attraverso cui leggere le vicende dell’intera compagine ecclesiale;
dopo la pace di Westfalia ci troviamo di fronte ad una Chiesa più spirituale,
meno condizionata dalla sovranità secolare e dagli interessi temporali.
Parallelamente a questa nuova situazione e ad essa strettamente connessa c’è la
"ripresa di ruolo e di autorità dei vescovi, vescovi "pastori",
sui quali poggiava l’attuazione della missione per cui la Chiesa era stata
fondata…".
L’esperienza religiosa familiare, la lettura meditata della Bibbia e della
Tradizione, rendono il Nostro efficace interprete della ripresa di vitalità
della riforma tridentina, con il conseguente miglioramento della qualità del
clero e il riavvicinamento delle popolazioni al Vangelo.
Recupero del legame tra il vescovo e la sua Chiesa, particolare attenzione alla
formazione teologico - spirituale del clero, diffusione del Vangelo e del
costume di vita cristiana nelle parrocchie sono i cardini di un’azione
pastorale, particolarmente significativa nel panorama italiano della seconda
metà del XVII secolo. Egli anticipa negli anni dell’episcopato bergomense
(1657-64) e nei primi anni di quello patavino i caratteri della "svolta
innocenziana", alla quale darà la sua collaborazione convinta e allo
stesso tempo sofferta negli anni che precedettero la sua dipartita. Ben si applica
a Gregorio Barbarigo il titolo di "Buon vescovo", di modello per i
pastori della Chiesa della tarda stagione riformista; così come ben si addice a
lui il titolo di "gran signore della pastoralità".
SOURCE : https://web.archive.org/web/20120128183145/http://www.mmps.it/mariano/donMarcoPerletti/vescovo.htm
Capella
di St. Gregorio Barbarigo, Padua Cathedral,
Pietro Damini (1592–1631), peintre
; Giorgio Massari (1687–1766),
architecte ;
Giovanni Battista Mingardi (1738–1796),
peintre
La
troisième chapelle est dédiée à S.Gregorio Barbarigo (Grégoire Barbarigo). Elle
conserve le corps du Saint dans un autel blanc et vert, avec sa statue, deux
anges sur les côtés, deux petits anges sous le marbre et quatre bustes en
bronze représentant les saints patrons de Padoue, attribués à Angelo
Scarabello. Le dessin de l'autel est dû à Giorgio Massari en 1762 et a été
exécuté par le paduan Francesco Androsi, qui sculpta également les statues. Le
tableau du retable montre une ‘’Crucifixion’’ avec les Saints Madeleine, en
Catherine de Pietro Damini. Les fresques du plafond sont de Giovanni Battista
Mengardi, en 1762.
The
third chapel is dedicated to S.Gregorio Barbarigo (Gregory Barbarigo). It
preserves the body of the Saint in a white and green altar, with its statue,
two angels on the sides, two little angels under the marble and four bronze
busts representing the patron saints of Padua, attributed to Angelo Scarabello.
The design of the altar is due to Giorgio Massari in 1762 and was executed by
Paduan Francesco Androsi, who also carved the statues. The painting of the
altarpiece shows a "Crucifixion" with the Saints Madeleine, in
Catherine de Pietro Damini. The ceiling frescoes are by Giovanni Battista
Mengardi, in 1762.
La
terza cappella è dedicata a S. Gregorio Barbarigo (Gregorio Barbarigo).
Conserva il corpo del Santo in un altare bianco e verde, con la sua statua, due
angeli ai lati, due angioletti sotto il marmo e quattro busti in bronzo
raffiguranti i santi protettori di Padova, attribuiti ad Angelo Scarabello. Il
disegno dell'altare è dovuto a Giorgio Massari nel 1762 e fu eseguito da Paduan
Francesco Androsi, che scolpì anche le statue. Il dipinto della pala d'altare
mostra una "Crocifissione" con i Santi Maddalena, in Caterina di
Pietro Damini. Gli affreschi del soffitto sono di Giovanni Battista Mengardi,
nel 1762.
BARBARIGO, Gregorio,
beato
di Pio Paschini -
Enciclopedia Italiana (1930)
BARBARIGO, Gregorio,
beato. - Nacque in Venezia il 6 settembre 1625 da Gianfrancesco e da Lucrezia
Leoni; terminati gli studî di filosofia e giurisprudenza a Padova, seguì Alvise
Contarini, a Münster. Tornato a Venezia fu eletto Savio agli Ordini; ma
desideroso d'entrare nel clero, se ne consigliò a Roma col cardinale Fabio
Chigi; quindi compiuti gli studî di teologia e conseguita la laurea in
utroque iure, nel dicembre 1655, fu ordinato prete a Venezia. Quando il
Chigi divenne papa col nome di Alessandro VII volle il B. a Roma (marzo 1656),
e lo creò suo prelato domestico. Scoppiata la peste, gli commise la
sorveglianza di Trastevere; l'anno seguente il 10 luglio il papa gli conferì la
diocesi di Bergamo; il 27 marzo del 1658 il B. fece il suo ingresso in diocesi.
Il 5 aprile 1660 Alessandro VII lo creò cardinale; nel 1663 lo volle a Roma di
nuovo, e nell'aprile 1664 lo trasferì alla sede di Padova, vacante per la morte
di Giorgio Corner, dove il B. esplicò una zelante attività pastorale.
A Padova, città
universitaria, volle che il seminario assurgesse a centro di studî
ecclesiastici degno del luogo. Lo trasferì quindi nel 1669 nel soppresso
monastero del Vanzo, e vi mise ogni cura per renderlo ampio, capace e adatto.
Istituì perciò nel 1684 accanito al seminario anche una tipografia propria per
la pubblicazione dei libri necessarî alla scuola; la quale divenne ben presto
una delle prime d'Italia, e fu provvista non soltanto di caratteri greci, ma
anche arabi, ebraici, siriaci ed armeni: giacché il B. istituì pure gli studî
delle lingue semitiche, sia per preparare missionarî all'Oriente, sia per
addestrare i seminaristi negli studî biblici; volle inoltre la filosofia
condotta sui testi originali di Aristotele, la storia ecclesiastica sul metodo
del Baronio e dello Spondano, la teologia su S. Tommaso e sulle opere del
Petavio. Nel 1690 egli pubblicava le sue Regulae Studiorum, le quali
sebbene compilate sul modello della Ratio studiorum dei gesuiti,
rappresentano la somma di una illuminata esperienza personale in relazione
all'istituto a cui erano destinate.
Il Barbarigo prese parte
nel 1667 al conclave dal quale fu eletto Clemente IX, e a quello del 1669 donde
uscì Clemente X. Nel conclave del luglio 1676 alcuni cardinali pensarono di
farlo eleggere papa; ma il B. favorì la candidatura del cardinale Odescalchi.
Questi infatti riuscì papa col nome di Innocenzo XI, e ritenne a Roma il B.
sino al 1680. Nel conclave del 1689 parve che la sua elezione fosse sicura; questa
volta egli favorì la caudidatura del cardinale Ottoboni, che fu Alessandro
VIII. Durante il lungo conclave di cinque mesi che si ebbe dopo la morte di
questo pontefice, il B. raccolse in uno scrutinio ben 35 voti, e sarebbe stato
papa, se avesse fatto pressioni per esserlo. Ritornò a Padova dopo l'elezione
di Innocenzo XII (1690) e vi morì il 18 giugrio 1697. Il 6 luglio 1761 papa
Clemente XIII pubblicò il decreto della sua beatificazione.
Bibl.:
Ciacconio-Oldoino, Vitae Pontif. Romanor. ecc., IV, Roma 1677, p.
749; A. Ricchini, De Vita ac rebus gestis B. Gregorii Barbadici, Roma
1761, Ragguaglio della vita, virtù e miracoli del B. Gregorio B., Roma
1871; G. Alessi, Vita del B. Gregorio card. B., Padova 1897; Il
Seminario di Padova, Padova 1911, pp. 49-180; G. Bellini, La Tipografia
del Seminario di Padova, Padova 1927; Analecta Bolland., XVII, p. 264;
XVIII, pp. 303 segg.
SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/barbarigo-gregorio-beato_(Enciclopedia-Italiana)/
Chapelle
de Gregorio Barbarigo, cathédrale de Padoue / Padua Cathedral
Duomo (Padua), Chapel of St. Gregorio Barbarigo
Chapelle
de Gregorio Barbarigo, cathédrale de Padoue / Padua Cathedral
GREGORIO Barbarigo, santo
di Gino Benzoni -
Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 59 (2002)
GREGORIO (Gregorio
Giovanni Gaspare Barbarigo) Barbarigo, santo. - Primogenito di
Gianfrancesco (1600-87, del ramo di S. Maria del Giglio) di Gregorio e di
Lucrezia di Pietro Lion, nacque a Venezia il 16 ott. 1625.
Orfano ben presto della
madre - la quale, dati alla luce Elena (che, sposa il 24 nov. 1650 a Giacomo
Zorzi, morrà di parto nel 1654) e Pietro (1626-45), morì il 19 marzo 1631 nel
generare Antonio (1631-1702; destinato questi alla politica, procuratore di S.
Marco "per merito" nel 1697, titolare dell'asse patrimoniale della
famiglia) -, è il padre a occuparsi della formazione di G., segnata sin
dall'inizio dalla pratica intensa della preghiera. Personalmente devoto
Gianfrancesco, e determinato a improntare religiosamente l'acerba personalità
del fanciullo, che istruisce pure in filosofia e matematica - Euclide e la
"sfera" -, mentre sono i precettori a insegnargli il latino e il
greco. Docile e rapido nell'apprendimento, G. - che riceve pure qualche
rudimento di musica e che viene addestrato alla scherma sì che la sua
educazione possa dirsi compiuta - non ancora quindicenne scrive in un italiano
chiaro e corretto sì da essere corresponsabilizzato nella corrispondenza
commerciale della famiglia; e abile in contabilità è pure in grado di tradurre
in cifre gli andamenti dell'economia domestica, di aggiornare la registrazione
dei costi e ricavi.
Del seguito, con Pietro
Duodo - quello che diverrà cognato di Antonio, il fratello di G., allorché, il
10 febbr. 1654, quest'ultimo sposerà sua sorella Chiara - dell'inviato veneto
Alvise Contarini, G., partito da Venezia l'11 ag. 1643, raggiunge il 20
novembre Münster rimanendovi sino al 30 genn. 1648, quando viene sottoscritta
la pace tra la Spagna e le Provincie Unite d'Olanda. Un periodo, questo in
Vestfalia, che vede il giovane impratichirsi negli "affari politici",
assimilare con "perizia" le lingue, svolgere compiti di segreteria
ricopiando, traducendo, verbalizzando, contattando, sentendo, riferendo e, nel
contempo, guardarsi attorno muovendosi di frequente per rapide puntate ad
Amburgo, all'Aia, ad Amsterdam, a Copenaghen e pure, con tutta probabilità a
Leida. Così slarga, curioso del mondo, la mente senza per questo attenuare la
religiosità che, assorbita sin dall'infanzia, ora si è fatta consapevole e si
esprime in prolungate orazioni e in raccolte meditazioni. Impressionato Fabio
Chigi, il futuro Alessandro VII allora nunzio, nel vederlo in chiesa recitare
l'ufficio della Vergine, un impegno, per G., quotidiano ricalcato
scrupolosamente dall'esempio paterno. Ne sortisce un incontro per G. decisivo
poiché ne segue un'assidua frequentazione lungo la quale Chigi assume sempre
più una funzione di indicazione, suggerimento, orientamento che lo innalza,
agli occhi di G., ad autorevole guida spirituale. È il nunzio, tanto per dire,
a spingere G. alla lettura degli scritti di Francesco di Sales, meditati
appassionatamente da G. ancorché l'autore non sia ancora beatificato e
canonizzato; è il medesimo a stimolarlo alla volta della teologia da
approfondire senza, nel contempo, trascurare la storia ecclesiastica. Ed è
grazie a Chigi che G. ha modo di conoscere i gesuiti Athanasius Kircher e
Heinrich Moderson.
Lasciata Münster, G. non
ha fretta di rimpatriare: prima una diversione in Olanda e nelle Fiandre;
quindi, da metà maggio a quasi tutto giugno, il soggiorno parigino presso
l'ambasciatore veneto Battista Nani, con il quale, a fine luglio del 1648, si
porta - dopo quasi 5 anni d'assenza - a Venezia. Partecipe, con l'amico Giulio
Giustinian, alle riunioni dell'accademia "da guerra" -
un'autoqualifica di attualità visto che è in corso quella di Candia -
costituita nel 1649 da Francesco Grimani per discutere di fortificazioni e
artiglieria, nel 1650 G., come savio agli Ordini, inizia la carriera politica.
Ma la quotidiana presenza a palazzo ducale, le riunioni bisettimanali con i
savi del Consiglio non risultano appassionanti per Gregorio. A proseguire il
cammino intrapreso non si sente sufficientemente motivato. E allora,
nell'inverno del 1653, va a Roma a chiedere consiglio a Chigi, intanto
divenuto, nel 1652, cardinale. Questi suggerisce non tanto il ritiro eremitico
quanto la carriera ecclesiastica, da iniziare con il tratto distintivo di una
laurea in diritto. Sicché G. si trasferisce a Padova, dove la famiglia possiede
un palazzo, iscrivendosi alla facoltà "giurista".
Assiduo ai corsi di
questa dove Giacomo Sala insegna diritto canonico, Paolo Dotto diritto civile,
Scipione Gonemi dottrina dei feudi - ma nel contempo curiosante alle lezioni di
umanità, di astronomia, medico-anatomiche e matematiche della facoltà
"artista" e attento uditore alle lezioni di teologia e soprattutto
attratto dal teologo domenicano Girolamo Ercolani -, G. ormai è certo della
propria "vocazione", come definisce, il 25 apr. 1654, la propria
scelta in una lettera a Chigi. Donde, il 5 apr. 1655, gli ordini minori a lui
impartiti dal patriarca Gianfrancesco Morosini, la celebrazione, qualche giorno
dopo, della prima messa, nella chiesa veneziana di S. Giovanni Evangelista e -
dopo il conferimento, il 23 settembre, nella cattedrale patavina, della
laurea in utroque -, il 21 dicembre, a Venezia, l'ordinazione
sacerdotale, impartita anche questa dal patriarca. E, intanto, ancora il 7
aprile, Chigi è diventato Alessandro VII; e il 15 maggio è ricevuto da lui G.,
che si è premurato di omaggiarlo. Ormai definitiva la scelta di G. e confortata
dal neopontefice che a questa l'ha spinto.
Lasciata Venezia a fine
febbraio del 1656, il 10 marzo G. è a Roma dove, senza mettersi a sgomitare
nella gara con i "furbacchiotti" curiali, affitta in aprile, per 250
scudi annui, un alloggio a S. Pantaleo in due piani e con, a pianoterra,
scantinati e rimesse. E senza lesinare acquista argenteria, assolda servitù,
staffieri, un cuoco referenziato e quadri e tappezzerie nonché carrozza e
cavalli: un po' spaventati il padre e suo fratello Angelo, zio quindi di G.,
per il ritmo sostenuto delle spese. Ma G. - "honorato prelato in
Roma" - abbisogna di un avvalorante "decoro" i cui costi
costituiscono un investimento, non un dispendio, nell'occasione eccezionale
della "buona inclinatione" del papa per lui. Subito tangibili i
frutti: prelato domestico del pontefice, la "prelatura" si
concretizza con la nomina, del 25 aprile, a referendario delle due Segnature,
mentre il conferimento, del 9 giugno, di un canonicato - senza obbligo di
residenza e dalla rendita di 1300-1400 ducati annui - nella cattedrale di
Padova vale a dar "non poco respiro" nel fronteggiare le uscite,
altrimenti senza rientro, del tenore di vita. Scrupoloso nell'esame delle cause
affidategli, G. dà pure buona prova come responsabile della sanità nell'area
aperta di Trastevere quando - per sua fortuna meno gravemente che nel settore
chiuso - vi si manifesta un'epidemia di peste, da fine giugno al febbraio del
1657. Destinato, il 19 aprile, a ricoprire il vescovato di Bergamo, G., il 21,
accetta, non senza tentare di ridurre - a ciò soprattutto pungolato dal padre -
il pesante prelievo sulla rendita preteso dalla Curia: circa un terzo. E G.,
che il padre su questo avrebbe voluto più ostinato, finisce per cedere. Fatti i
calcoli - e la "casa Barbarigo" in proposito è meticolosa e
puntigliosa - restano 1950 scudi, così G. il 16 giugno al padre, con i quali è
da credere "a Bergamo si possa vivere", sia pure senza "molta
pompa". Ma questa - così sempre G. - "nel vescovo non è
necessaria". Dovere del pastore - così G. nella lettera pastorale del 28
agosto con la quale, dopo la consacrazione del 29 luglio nella chiesa romana di
S. Marco, dichiara i propri intenti - "coltivare le anime" non
lasciando "incolta la vigna del Signore". Non particolarmente
sollecito, tuttavia, l'insediamento di Gregorio. Subito esplicito, invece, il
criterio da lui adottato, quello di attenersi all'"essempio" di s.
Carlo. Donde il suo procurarsi gli Acta Ecclesiae Mediolanensis,
"quel libro solo" di cui "ho bisogno […] a Bergomo", scrive
al padre il 1° settembre, insistendo con lui, il giorno 15, che gli procuri
l'edizione milanese, la più copiosa.
Congedatosi, il 23
settembre, dal papa, e di nuovo a Venezia, solo il 27 marzo 1658 fa il suo
ingresso a Bergamo, subito attivandosi per elevare la qualità del clero - e
strumento il rafforzamento della figura del vicario e il rinsaldato reticolo
vicariale a disciplinamento di una realtà parrocchiale così sottoposta a
diretto controllo - e il rilancio del seminario. È nel corso dell'ispezione a
fondo delle 279 parrocchie della diocesi che G. apprende della nomina, del 5
apr. 1660, a cardinale (inizialmente con il titolo di S. Tommaso in Parione
mutato, il 13 sett. 1677, in quello di S. Marco). Portatosi in tutta fretta a
Roma, ritorna ben presto a Bergamo celebrandovi, dal 1° al 3 settembre, il
sinodo diocesano, i cui Acta (Bergomi 1661) ribadiscono le
disposizioni dei predecessori, senza che G. aggiunga proprie constitutiones.
Basta, a suo avviso, il rispetto della normativa antecedente. Quel che, invece,
lo cruccia è il ricorso contro di lui a Venezia da parte dei canonici di S.
Alessandro e di S. Vincenzo, restii a lasciarsi scalzare dalle loro inveterate
abitudini. Ancora, dal febbraio del 1663 al gennaio del 1664, a Roma chiamato
dal papa a esaminare "scritture" e a soppesare, previa audizione dei
"contraddittori", cause, è di nuovo a Bergamo quando gli arriva la
bolla papale del 24 marzo 1664 che lo trasferisce alla diocesi patavina.
La promozione - tale è da
intendersi poiché transita da una "chiesa minore ad una maggiore" -
non lo sorprende. Vacante la sede padovana dal 14 nov. 1663, a Roma gli si era
già fatto cenno di questa destinazione. Con la coscienza di non aver brigato
per "procurar" il trasferimento, G. l'accetta in spirito di servizio:
"sia fatta la volontà di Dio". E allora parte, il 17 aprile, da
Bergamo e - mentre, il 24, si insedia per procura tramite l'arciprete della
cattedrale Galeazzo Mussato - ritarda sino al 22 giugno l'ingresso a Padova
presentando, il 15 agosto, il giorno dell'Assunzione, tramite un'elaborata
omelia, il programma episcopale: in questo, fattosi "carico" di ogni
"peccato" commesso nella diocesi, dichiara guerra a tutte le possibili
"occasioni di scandali, di peccati", così che le anime - di per sé
"redente col prezioso sangue di Cristo" - non precipitino nelle
fiamme dell'inferno, non si dannino per l'eternità (sin ossessivo per G. il
pericolo della dannazione richiamato in tutte le 45 omelie di lui rimaste), ma
conquistino la salvezza eterna.
Ripresa e dispiegata e
sistematicamente perseguita la direttiva già ispirante l'episcopato bergamasco,
troppo breve, però, per una effettiva attuazione. Sconcertante, per G.,
l'"ignoranza" nelle cose di fede nei popoli. Di ciò responsabile la
"negligenza dei parroci", per questa "avanti Dio […]
inscusabili". Ma anzitutto colpevole il vescovo incapace di mobilitare il
clero. Sta a lui sferrare l'offensiva contro l'"ignoranza",
debellarla con l'attacco di truppe specializzate - i parroci - che da un lato
sappiano battersi, dall'altro sappiano, a mo' di genieri e pontieri, impiantare
i fondamenti dell'istruzione religiosa di base sui quali si innalzi, solido e
funzionante, l'edificio diocesano. Sta al buon vescovo produrre buoni preti
produttivi, a loro volta, di buoni fedeli. Fulcro la parrocchia irradiante il
buon esempio, epicentro edificante localizzato di una capillare istruzione
religiosa senza la quale non si dà vita cristiana. Sono 320 le parrocchie della
diocesi; e 314 le scuole di dottrina cristiana impiantate in un disegno
operativo che, partendo dalla cosiddetta Banca generale direttamente dipendente
dal vescovo, via via ramifica attestandosi nelle singole parrocchie, ognuna, a
sua volta, banca, appunto, parrocchiale dotata di un minuscolo esercito di
addetti all'indottrinamento di fanciulli e fanciulle, mentre degli adulti si
occupa un'apposita congregazione. Cantiere sempre in attività la diocesi,
fabbrica continua di indottrinamento continuo all'insegna di un'intensiva
coltivazione catechistica responsabilizzante - sotto il controllo dei parroci -
i laici meglio e più alfabetizzati in fatto, appunto, di catechismo. E chi
comanda è il vescovo che, avendo per "coadiutori" 46 vicari foranei
"braccia e piedi del suo governo", tiene in riga i parroci - e chi
sgarra viene sospeso a divinis -, i quali tengono in riga i fedeli.
Ma riottosi al comando vescovile i canonici che - così, il 17 ag. 1671, G. al
doge Domenico Contarini - oppongono "durissima resistenza non volendo
essere" da G. loro "vescovo visitati". Che li domi - chiede
G. - "il braccio poderoso del prencipe"; e, poiché le ducali non
bastano, occorre il "braccio" sia "vigoroso" sul serio, non
si accontenti di parole, ma usi la forza, insiste, il 1° giugno 1673, Gregorio.
Prioritaria, per G.,
l'effettiva messa in atto della normativa. È l'ottemperanza che va imposta.
Perciò nei due sinodi da lui indetti - quello del 20 apr. 1667, l'altro
dell'1-3 sett. 1683 - si astiene dall'introdurre ulteriori prescrizioni. È il
rispetto di quelle già fissate che esige. Inutile la sovrabbondanza
prescrittiva se, poi, rimane inapplicata, inerte. "Opinione" di G. è
che per il "mondo" - e in generale e per il microcosmo diocesano - "vi
sia più bisogno di essecutione che di legge": così al granduca mediceo
Cosimo III, destinatario (e non a caso futuro dedicatario del profilo di G.
composto, lui morto, da Giuseppe Musocco, suo collaboratore), tra il gennaio
del 1680 e il giugno del 1697, di ben 323 lettere che costituiscono un
consistente spezzone della sterminata corrispondenza di Gregorio.
Nella sua visione su
tutta la diocesi va spalmato in dose massiccia, uniformante e conformante,
l'indottrinamento basico, va inculcata con energia l'istruzione catechistica,
quella propinante "le cose necessarie a sapersi della nostra santa fede,
non potendo esser sicuro dell'eterna salute chi è ignaro dei nostri divini
misteri e dei precetti della nostra santa legge". A promozione
dell'apprendimento, anzitutto mnemonico, della "dottrina cristiana" i
parroci adoperino "tutte le industrie possibili". Di ciò dovranno
render "conto" a Dio; e il vescovo a Dio dovrà a sua volta rendere
"conto" se, tramite i parroci, ha costretto le anime alla
"dottrina". Ma - G. lo percepisce - alla catechesi parrocchiale
sfuggono i mendichi, i vagabondi, i senza dimora, oggetto tuttavia del suo
fervore catechizzante poiché i circa 700 poverissimi radunati, ogni venerdì,
nel cortile dell'arcivescovado ricevono, oltre a caritatevoli sostegni, una
sommaria spruzzatura catechistica. Quanto agli intellettuali, ai dotti, G.
capisce che non può intrupparli nelle scuole di dottrina cristiana; ecco,
allora, annunciato, per loro, nella Pasqua del 1696, un ciclo predicatorio
triennale, da tenersi nella cattedrale, di "filosofia cristiana".
Differenziata, divisa la
società, con separazioni, con esclusioni. E interiorizzate separazioni e
divisioni in G. al punto da intercettare con tutta la sua autorità il
conferimento della laurea in teologia a Elena Lucrezia Corner Piscopia. E,
fosse per lui, le si sarebbe dovuto negare pure quella in filosofia, essendo, a
suo avviso, uno sproposito, sin una pazzia il "dottorar" una donna.
Non messe in discussione le differenze e le sperequazioni da G., ma tenute
presenti perché a una società diversificata sia offerta la certezza religiosa
con modalità di istruzione del pari diversificata. Un conto, allora, il
collegio dei nobili istituito nel 1672 a Padova e riaperto nel 1680 a Este, un
conto il ginnasio, questo gratuito, per i popolani e un conto, altresì, il
collegio per le fanciulle povere. Con tutti fu sollecito il presule, ma non
allo stesso modo, poiché le procedure di propinamento del pacco - semplificato
o complicato a seconda della posizione sociale del destinatario - delle
certezze variano.
Intendente di scienza G.,
interessato agli studi di Geminiano Montanari e Carlo Rinaldini, promotore
della chiamata all'insegnamento patavino di Vincenzo Viviani, sin
"matematico", ma non per questo indulgente se, in Albanio Albanese,
lettore di logica al Bo, avverte tracce di Pomponazzi, Cremonini, ammissione,
in linea d'ipotesi, della mortalità dell'anima, poiché, in tal caso,
l'enormizza a pericolosa insidia eterodossa. E, poiché le anime sono pecorelle
da guidare con pugno fermo, non indulge nemmeno con l'individuale
raggiungimento dell'estasi quietistica. D'accordo con l'antiquietismo
improntante la predicazione di un Segneri, avversa Pier Matteo Petrucci al
punto da scrivere, il 28 ag. 1681, al proprio vicario generale Alessandro
Mantovani che è opportuno "levarlo da confessare le monache".
Durissima, nel 1687, l'offensiva sferrata da G. predicante in quattro chiese
conventuali contro l'"oratione di quiete", la peggiore delle eresie,
"opera" del maligno camuffata da mistica orante, da preghiera.
È uno sdilinquimento
morboso, un giulebbe malsano, uno zuccheroso languore "che va malamente
serpendo" a mo' di "zizania" da estirpare dal "grano"
della fede, che va disinfestata da siffatte "corrutele". Adoperabile
nella bonifica disinquinante s. Francesco di Sales. Da illuminare le penombre
anfrattuose di una spiritualità malata per interventi drastici di netta
rimozione del torbidume misticheggiante nel quale l'anima, lasciata sola, si
impantana e si invischia. Salutare irrobustente ginnastica gli esercizi
spirituali, ma da guidare, da scandire, sin da blindare. Momento formativo e,
proprio per questo, di intensificata disciplina quello destinato agli esercizi.
Previsto, nel seminario, uno spazio apposito per l'ascesi temprante: l'"ascetario".
Ed è il seminario l'espressione più eloquente della capacità progettuale e
realizzatrice di G.; "buon pastore" nel senso più ampio - sicché
viene ridimensionata la figura del vicario generale circoscritta com'è al
disbrigo degli affari correnti, senza intervento su ordinazioni e collazioni
beneficiali, senza partecipazione alla produzione di atti vescovili, alla
stesura di circolari per il clero - a capo di un clero che pretende
qualificato, che vuole truppa scelta ad alto tasso di professionalità, è la
formazione, sin la fabbrica del clero che sta in cima ai suoi
pensieri. Per "far buono il popolo" necessita un ottimo clero. E
questo lo produca il seminario. Poca cosa quel che G. si trova a tutta prima
dinanzi nel suo insediarsi: una sede dimessa con lo sparuto drappello di appena
12 alunni, oggetto di una didassi stinta, poco convinta. Impegno di G.
rifondare il seminario, risemantizzarlo a fattore propulsivo di rifioritura
religiosa e culturale insieme.
Mutata la sede con il
trasferimento nei capaci spazi di un monastero soppresso all'uopo riattato,
ecco che in questa - inaugurata il 4 nov. 1670 - gli allievi oltrepassano via
via gli 80, i 90, i 100. Allargato il ventaglio degli insegnamenti: teologia,
ebraico, logica, grammatica, umanità, geografia, greco, latino, fisica,
filosofia, storia ecclesiastica, metafisica, giurisprudenza, sacra scrittura,
retorica, calligrafia. Ma poiché è nei propositi anche la formazione di un
personale missionario, si aggiunge l'insegnamento di lingue orientali quali l'arabo,
il turco, il persiano. Luogo di studio il seminario e non solo di didassi,
dotato di una ragguardevole biblioteca, di un osservatorio astronomico. E,
pure, dal 1684, allorché si mette a stampare in proprio - e a uso interno, per
gli alunni, per la didattica e a uso esterno e per conto terzi - con
un'apposita tipografia, centro editoriale. E - suscitando le proteste
degli stampatori veneziani minacciati nel lucroso monopolio della stampa dei
cosiddetti "libri rossi e neri" - stampa testi liturgici. Né la
tipografia è una tra le tante. "Omnigenis fere caracteribus
instructa" - così Montfaucon -, forte di punzoni e matrici dono del
granduca Cosimo, del presidente dell'Ambrosiana duca Antonio Renato Borromeo,
del cardinale Girolamo Casanate, dispone di caratteri greci, arabi, ebraici. E,
forse, sua benemerenza più significativa l'edizione - curata dall'arabista
Ludovico Marracci -, del 1698, in due tomi, del Corano, ove il testo,
desunto "ex correctioribus […] exemplaribus" arabi, viene da un lato
tradotto in latino, dall'altro aggredito e nell'introduzione e nel commento da
una costante "refutatio".
Sempre e anzitutto
vescovo - senza risparmio di energia e non senza amarezze: tante le
"spine", e tra queste l'annosa lite con i canonici, del "governo
episcopale"; le soddisfazioni più genuine gliele dà il seminario, sua
creatura prediletta che fa crescere con l'affetto di un padre, suo "unico
spasso", confida al granduca Cosimo - G. con la mente, ancorché non
altrettanto con il corpo. Cardinale, è a Roma per i conclavi del 2-20
giugno 1667, del 20 dic. 1669 - 29 apr. 1670, del 23 agosto - 6 ott. 1689, del
12 febbraio - 12 luglio 1691 (negli ultimi due pure tra i votati) e, quindi,
assente da Padova. Presente pure al conclave dell'inizio agosto - 21 sett. 1676,
che elegge Innocenzo XI, questa volta egli, arrivato a Roma il 27 luglio, è
costretto a rimanervi sino al febbraio del 1680, non senza suo tormentoso
cruccio - "ius divinum" a suo vedere l'obbligo di residenza - e
persino rimorso. Giustificata l'assenza di tre anni e mezzo da Padova
perché addebitabile alla volontà di Innocenzo XI, ma pur sempre lacerazione di
un'azione episcopale esercitabile soltanto in loco con sistematica
continuità. Così, almeno, nell'angosciata percezione di G., che a Roma si sente
fuori posto, forestiero di passaggio sempre in attesa di partire, con
incombenze nelle quali dipende, non decide. Se a Padova - così al vecchio padre
il 29 maggio 1677 - "lavoro per non dar conto a nessuno", invece
"qui", a Roma, "lavoro come ministro subordinato"; e attivo
visitatore di conventi e monasteri, membro di più congregazioni, si adopera,
altresì, per rasserenare i turbati rapporti veneto-pontifici. In ogni caso non
può disporre autonomamente; ciò gli pesa; si sente dimezzato. Se non altro per
questo il soggiorno romano gli è faticoso: gli sembra, confida al padre,
"di haver a lavorare più che a Padova". In realtà in quest'ultima la
sua attività è sin febbrile. Solo che è animato da un entusiasmo e da una
convinzione a tal punto intrecciati con l'autodeterminazione e
l'autovalorizzazione - impensabili quella e questa a Roma - che non avverte
fatica. Ma così abusa del fisico già provato, sopravvaluta le proprie forze.
Visitate, tra il 29 maggio e il 5 giugno 1697, le nove parrocchie del vicariato
di Veggiano, il 6, festa del Corpus Domini, è in testa, reggendo l'ostensorio,
alla solenne processione della mattinata a Padova; quindi, nel pomeriggio, si
porta alla visita delle 5 parrocchie di Balduina e di quelle di Montegalda.
Ultimatala l'11, il 12 visita il collegio dei nobili; e, una volta a Padova, si
precipita nella tipografia seminariale a verificarvi a che punto sia la
composizione della Summa di s. Tommaso e del Corano. L'indomani,
festa di S. Antonio, celebra, nella basilica omonima, la messa pontificale. Il
14 ammette di non sentirsi bene; il 15 cade ammalato. E a chi, a cominciare dal
medico, ne approfitta per raccomandargli di evitare, in futuro, tanti sforzi,
di non spendersi più in tal maniera replica citando s. Carlo a dir del quale
"il vescovo […] deve morire per la sua chiesa". È il caso suo poiché,
via via aggravandosi, muore il 18 giugno 1697; "se n'è volato al
cielo", scrivono lo stesso giorno i rettori al Senato.
Sepolto nel duomo, l'11
luglio 1716 si inoltrano gli atti della vita alla congregazione dei Riti.
Segue, il 3 luglio 1723, il nulla osta a procedere alla volta della
beatificazione. Più degnamente sistemata, sempre nel duomo, la salma essendo
vescovo Giovanfrancesco Barbarigo, nipote di G.; riesumata il 26 maggio 1725
viene trovata intatta. Donde, da parte dei locali Ricovrati, nell'adunanza del
9 giugno, la recita di composizioni - e stampata nel 1726 la silloge che le
raccoglie - celebranti la "traslazione" del "corpo"
ritrovato "incorrotto". Un segnale avvalorante per l'inclusione tra i
beati del 16 luglio 1761, quando è papa Clemente XIII, la cui madre è Vittoria
Barbarigo, di cui G. è antenato. Veneziano il papa, comunque,
"figlio" della "stessa patria" di Gregorio Barbarigo. È già
questo dato a suscitare nel pontefice l'"interesse" per la
"causa" di G.: da un lato la "sua divozione" - così
l'ambasciatore veneto - alla memoria del presule, dall'altro
l'"impegno" a dar "prova" alla Serenissima della volontà di
compiacerla. Immediato a Padova, nel duomo, il riscontro, nella cappella a G.
intitolata, perché è subito decisa l'erezione di un altare marmoreo ultimato
nel 1765: una valorizzazione locale nella prospettiva dell'inclusione tra i
santi che si farà a lungo attendere. Sarà Pio X - veneto e già patriarca di
Venezia - a stralciare G., nel 1911, dalla lista dei beati perché sia, il 28
febbr. 1912, candidato alla canonizzazione. E sarà Giovanni XXIII - già vescovo
di Bergamo, già patriarca di Venezia e, prima ancora, già nelle sue
"devozioni di ragazzo" privilegiante s. Francesco di Sales, s. Carlo
e, appunto, l'ancor beato G. - a proclamare, motu proprio, il 26 maggio
1960, G., "santo rimasto nascosto per duecento anni".
Fonti e Bibl.: Arch. di
Stato di Venezia, Senato, Dispacci dei rettori, Padova e Padovan,
f. 87, lettere del 18, 27 giugno 1697; Dispacci, Roma, filza 282, cc.
284, 335, 376r-385v; I gesuiti e G. B., in Ricerche di storia sociale
e religiosa, 1996, n. 49, pp. 7-78; L'itinerario biografico di G. B. dal
contesto familiare all'episcopato. Lettere ai familiari, a cura di P. Gios,
Padova 1996; L. Billanovich, Fra centro e periferia. Vicari foranei e
governo diocesano di G. B. vescovo di Padova. 1664-1697, Padova 1999; G. B.,
patrizio veneto, vescovo e cardinale nella tarda controriforma (1625-1697).
Atti del Convegno…, Padova 1996, a cura di L. Billanovich - P. Gios, I-II,
Padova 1999; Accademia dei Ricovrati, Verbali delle adunanze accademiche,
A, Dal 1599 al 1694, a cura di A. Gamba - L. Rossetti; B, Dal 1694 al
1730, a cura di A. Gamba, Padova-Trieste 1999-2001, s.v.; Bibliotheca
sanctorum, VII, coll. 387-403; Dict. d'hist. et de géogr. ecclésiastiques,
VI, coll. 579 s.
SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/santo-gregorio-barbarigo_(Dizionario-Biografico)