Statue de Jean Tauler dans une niche de la façade sud de l'église protestante Saint-Pierre-le-Jeune (Strasbourg). À la place des statues détruites pendant la Révolution, dans une niche vide, en 1898, le sculpteur en chef de l'Oeuvre Notre-Dame, Ferdinand Riedel (1863-1912), durant la période allemande de l'Alsace, a placé cette statue directement inspirée de la pierre tombale de Jean Tauler conservée dans l'actuelle Temple Neuf, lieu de culte bâti sur les ruines de l'ex couvent des Dominicains, reconverti en bibliothèque municipale à la Révolution Française, bombardé et détruit par le feu avec ses précieux manuscrits le 26 août 1870. la pierre tombale de Jean Tauler est l'un des rares vestiges avec quelques vitraux ayant traversé ce désastre.)
Statue av Johannes Tauler i den protestantiske St-Pierre-le-Jeune-kirken i Strasbourg. Av Ferdinand Riedel (1863-1912)
Jean Tauler
Jean Tauler est né
probablement né vers 1300, ou peu de temps d’années avant 1300 à Strasbourg.
Était-il fils d’un échevin, ou d’un bourgeois ? D’après une phrase échappée
pendant un sermon, il semble issu d’une famille qui ne connaissait pas
l’indigence : “Si j’avais su ce que je sais maintenant, quand j’étais le fils
de mon père, j’aurais choisi de vivre de son héritage, et non pas
d’aumônes”. Cette petite phrase supporte plusieurs niveaux de lecture. Premier
niveau, celui de la recherche de Jean Tauler : recherche de pauvreté, de
simplicité. Jean Tauler nous parle ici de son désir de vivre en pauvre du
Christ, et ce thème lui est cher. Second niveau, celui des rapports entre
l’ordre dominicain et la société strasbourgeoise au XIVe siècle. Celui-ci
s’inscrit dans l’examen des conditions dans lesquelles est né la mystique
rhénane. Ainsi que le rappelle P. Dollinger : "Il est vrai que les
désordres, les scandales pouvaient inciter les âmes éprises d'idéal à se
réfugier dans la contemplation. Il n'est pas douteux que mainte vocation
mystique a été affermie par la vue des laideurs du monde. (…) D'une façon
générale, on a souvent exprimé l'opinion que le succès de la mystique [rhénane]
s'explique, pour une large part, par le retentissement des catastrophes du XIVe
siècle. Outre les querelles dans l'Église, on ne manque pas de rappeler la
peste noire, les massacres des Juifs, les processions de flagellants, et pour
l'Alsace, les invasions de routiers de la guerre de Cent Ans, qualifiés d' «
Anglais» en 1365 et 1375. Il faut cependant noter que les plus dramatiques de
ces événements propres à agir fortement sur la sensibilité des contemporains se
sont produits au milieu du XIVe siècle, à l'époque où le mouvement mystique se
trouvait à son apogée, voire même sur son déclin. Si l'on se place à la période
décisive de l'éclosion du mouvement, c'est-à-dire au premier quart du XIVe
siècle, on peut dire que les malheurs de l'Église et du monde n'étaient ni plus
ni moins grands qu'à d'autres époques du Moyen Age. Les troubles du temps ont
pu porter certains individus au mysticisme : ils n'expliquent en aucune façon
que le XIVe siècle ait été un sommet dans l'histoire de la mystique. “ Le
troisième niveau concerne la famille de Jean Tauler : il y avait un héritage…
Ce n’était donc pas une famille pauvre. Vers 1315, Jean Tauler entre au couvent
des dominicains de Strasbourg. Ce n’était pour l’époque, ni trop jeune, ni trop
vieux…Selon le cursus alors en vigueur, il aurait dû étudier à Strasbourg
jusqu’en 1323 à Strasbourg, puis encore jusqu’en 1327 à Cologne. Il n’a pas
suivi cette longue formation, puisqu’on sait qu’il a pu commencer sa
prédication à Strasbourg en 1323, l’année de la canonisation de Thomas d’Aquin.
Sa formation a pu être écourtée en raison de sa santé fragile : il ne reçut
jamais en effet le titre de Maître ou de Docteur en théologie. Ce qui l’amena
d’emblée à être un Lebenmeister. Sa culture est cependant solide. Il “cite
Proclus, Thomas d’Aquin, Augustin, Bernard de Clairvaux, Hugues de S. Victor,” et
la qualité de ses sermons est certaine “même si, parfois, on a préféré voir en
lui, un homme frustre, n’ayant jamais étudié comme “ceux de Paris” , le
réduisant fallacieusement par là à un prédicateur de province, inspiré mais peu
instruit”. Un séjour à Cologne, entre 1325 et 1330 est possible, mais rien ne
le prouve. On pense qu’il a dû séjourner à Cologne, y écouter Maître Eckhart,
et peut-être rencontrer Henri Suso.
En ce premier quart du
XIVe siècle, le mouvement des “Frères du Libre Esprit”, contre lequel s’était
dépensé Maître Eckhart a quasiment disparu. Un autre tendance se manifeste à
travers les béguinages. Les historiens en comptent entre 70 et 80 à Strasbourg.
Pour saisir l’ampleur de ces chiffres, précisons que la ville comptait au début
du XIVe siècle un peu plus de 15 000 habitants, qu’il y avait sept couvents de
dominicaines (dont celui de Saint Nicolas in Undis, où réside la sœur de Jean
Tauler). À ces couvents s’ajoutaient les couvents des ordres franciscains, les
monastères de l’ordre de Saint-Benoît, les Ordres militaires, les couvents pour
les “dames repentantes”, hors de l’enceinte de la ville et les paroisses… Les
béguinages, existent depuis la fin du XIIe siècle. Perçus dans un premier temps
comme des maisons où des veuves, principalement, ou des célibataires vivent en
petites communautés, sans règle, mais avec beaucoup de dévotion, sont de plus
en plus suspects. Or, en 1300, Guy de Colmieu, évêque de Cambrai, ordonne
l’autodafé du Miroir des âmes simples de Marguerite Porète. Cette dernière est
une béguine, qui sera arrêtée en 1309, jugée et brûlée en 1310 à Paris. Eckhart
était alors à Paris. En son couvent logeait aussi l’inquisiteur instruisant le
procès de Marguerite Porète. La mystique rhénane a beaucoup de points communs
avec les écrits béghards. Ceux-ci manifeste un courant de spiritualité très vif
au XIVe siècle. Et les liens avec le Libre-Esprit sont forts. Les erreurs des
béghards sont dénoncés en 1317 au concile de Vienne, et condamnés par bulle en
1318 et 1320. Tauler commence donc à prêcher quand des personnes doivent
choisir entre se maintenir dans le béguinage ou bien s’inscrire dans une forme
de vie reconnue par l’Église, c’est-à-dire un couvent, à Strasbourg assez
souvent d’obédience dominicaine ou franciscaine. “L’exécution à Cologne, en
1322, du Hollandais Walter et de ses compagnons n’a pas, semble-t-il, troublé
l’existence de la communauté de bégards qui, au témoignage de l’un d’entre eux,
Jean de Brünn, pratiqua impunément le Libre-Esprit de 1315 à 1335.” [10]
Tauler, par sa prédication, aura la charge d’inciter les béghards à se
maintenir dans l’orthodoxie, comme Eckhart face au mouvement du Libre-Esprit.
L’autre évènement qui marque
le début de la prédication de Jean Tauler est le conflit entre Jean XXII et
l’empereur Louis IV de Bavière. En Avignon, le pape Jean XXII, l’excommunie en
1324 pour sa politique italienne. Il le déclare privé d’Empire. Les villes de
l’Empire soutiennent Louis IV. Le conflit dure, et le pape jette l’interdit sur
l’Empire en 1329. Jusqu’alors, Strasbourg était restée neutre. L’interdit
durera 15 ans. Dans les couvents des mendiants, les prise de position en faveur
de l’un ou l’autre camp sont variées. Finalement, les dominicains se soumettent
aux ordres pontificaux, et la ville, en 1339 les chasse pour 4 ans. Tauler se
retrouve ainsi tout d’abord à Cologne, puis à Bâle. Durant ce séjour “outre
Rhin”, il rencontre deux personnalités marquantes de la spiritualité Rhénane du
XIVe siècle : Henri de Nördlingen et Marguerite Ebner, tous deux parfois trop
vite associés aux béghards, alors qu’ils semblent beaucoup plus appartenir à
cette mouvance “des Amis de Dieu”.
Revenu à Strasbourg en
1348, Tauler ne repartira plus, sauf, peut-être pour un hypothétique voyage à
Paris, en 1350, voyage où il aurait rencontré Ruysbroeck. Il meurt à Strasbourg
le 16 juin 1361.
Sa spiritualité est
traversée par deux thèmes centraux : le détachement, et la naissance de Dieu
dans l'âme.
(Dr Jean Devriendt)
SOURCE : http://maitre.eckhart.free.fr/initium/ite.html
Jean Tauler, Sermon
1, § 1 et 7-8.
Extrait de l'édition
française de référence des Oeuvres de Jean Tauler, Éditions du Cerf, coll.
Sagesse Chrétienne.
Sermon pour la fête de
Noël
Un enfant nous est né un
fils nous a été donné (Is 9, 5).
1. On fête aujourd'hui,
dans la sainte chrétienté, une triple naissance où chaque chrétien devrait
trouver une jouissance et un bonheur si grands qu'il en soit mis hors de
lui-même; il y a de quoi le faire entrer en des transports d'amour, de
gratitude et d'allégresse; un homme qui ne sentirait rien de tout cela devrait
trembler.
La première et la plus
sublime naissance est celle du Fils unique engendré par le Père céleste dans
l'essence divine, dans la distinction des personnes. La seconde naissance fêtée
aujourd'hui est celle qui s'accomplit par une mère qui dans sa fécondité garda
l'absolue pureté de sa virginale chasteté. La troisième est celle par laquelle
Dieu, tous les jours et à toute heure, naît en vérité, spirituellement, par la
grâce et l'amour, dans une bonne âme. Telles sont les trois naissances qu'on
célèbre aujourd'hui par trois messes.
(...)
7. Nous avons jusqu'ici
parlé de la première et de la troisième naissance, et de la leçon que nous
devons tirer de la première, en vue de la dernière; maintenant nous allons
expliquer celle-ci au, moyen de la seconde par laquelle le Fils de Dieu, en
cette nuit, est né d'une mère, est devenu notre frère. Il a été, dans
l'éternité, engendré sans mère, et dans le temps, sans père. Saint Augustin
nous dit : " Marie a été bien plus heureuse de ce que Dieu est né
spirituellement en son âme que du fait qu'il est né d'elle selon la chair.
" Celui donc qui veut voir cette naissance noble et spirituelle
s'accomplir en son âme comme dans l'âme de Marie, doit considérer quelles
étaient les dispositions particulières de Marie, elle qui fut mère de Dieu,
mère à la fois spirituelle et corporelle. Marie était une vierge, chaste et
pure; c'était une jeune femme promise et fiancée; elle se tenait à l'écart et
séparée de tout, lorsque l'ange vint à elle. C'est ainsi que doit être une mère
spirituelle de cette divine naissance.
Elle doit être une vierge
chaste et pure. Si elle s'est parfois égarée du chemin de la pureté, il faut
maintenant qu'elle y revienne. Une vierge, c'est une personne extérieurement
stérile mais intérieurement très féconde. C'est ainsi que la vierge dont nous
parlons doit fermer son coeur aux choses extérieures, avoir peu de. commerce
avec elles et porter peu de fruits extérieurement. C'est ainsi que Marie
n'avait de soucis que des choses de Dieu. Mais à l'intérieur, il faut que cette
vierge porte beaucoup de fruits. " Toute la parure de la fille du Roi
vient de l'intérieur ". Une vierge qui veut lui ressembler doit donc vivre
dans la retraite ayant toutes ses dispositions habituelles, ses pensées, sa
conduite orientées vers l'intérieur. C'est ainsi qu'elle porte beaucoup de
fruits, et un fruit splendide, à savoir : Dieu lui-même, le Fils de Dieu qui
est et porte en lui toutes choses.
Marie était une jeune
femme mariée; c'est ainsi que notre vierge doit être mariée, d'après
l'enseignement de saint Paul. Tu dois jeter à fond ta volonté changeante dans
la volonté de Dieu qui est immuable, afin qu'elle aide ta faiblesse.
Enfin, de plus, Marie
s'était enfermée; de même encore la servante de Dieu doit se tenir enfermée, si
elle veut ressentir vraiment en elle cette naissance, s'abstenant non seulement
des dispersions temporelles qui paraissent devoir lui apporter quelque dommage,
mais même des pratiques purement sensibles des vertus. Elle doit assez souvent
faire le silence et le calme en elle-même, s'enfermer en son intérieur, se
cacher dans l'esprit pour se soustraire et échapper aux sens, et se faire à
elle-même un lieu de silence et de repos intérieur.
8. C'est de ce repos
intérieur qu'on chantera dimanche prochain au commencement de la messe : "
Dum medium silentium fieret. Alors que l'on était en plein silence, que toutes
choses étaient dans le plus grand silence, et que la nuit était au milieu de
son cours, c'est alors Seigneur, que de ton trône royal descendit la parole
toute-puissante ", le Verbe éternel sortant du coeur de son Père. C'est au
milieu du silence, au moment même où toutes les choses sont plongées dans le
plus grand silence, où le vrai silence règne, c'est alors qu'on entend en
vérité ce Verbe, car si tu veux que Dieu parle, il faut te taire; pour qu'il
entre, toutes choses doivent sortir.
Quand notre Seigneur
Jésus entra en Égypte, toutes les idoles du pays s'effondrèrent : Tes idoles à
toi, c'est tout ce qui empêche cette naissance éternelle de s'accomplir en toi,
d'une façon véritable et immédiate, aussi bon et aussi saint que cela paraisse.
Notre Seigneur a dit : " Je suis venu apporter un glaive pour trancher
tout ce qui tient à l'homme : mère, soeur, frère ". Car ce qui t'est le
plus proche, voilà ton ennemi : cette multiplicité d'images, qui cachent en toi
le Verbe, et s'étendent sur " lui, empêche cette naissance en toi, sans
que pourtant cette paix te soit entièrement enlevée. Cette paix ne peut, il est
vrai, toujours régner en toi. Mais c'est par elle, pourtant, que tu deviendras
mère spirituelle de cette naissance. Une telle mère doit souvent établir en
elle ce plein silence, afin de s'habituer à le faire; l'habitude lui en donnera
une certaine maîtrise, car ce qui n'est rien pour un homme exercé, paraît tout
à fait impossible au novice inexercé. C'est en effet l'habitude qui donne la
maîtrise.
Puisse donc chacun de
nous donner place en lui à cette noble naissance, afin de devenir une vraie
mère spirituelle. Que Dieu nous y aide ! Amen.
SOURCE : http://maitre.eckhart.free.fr/initium/ite.html
Title
page of a 1557 reprinted Latin edition of Sermons by Johannes
Tauler
Frontespizio
di una riedizione del 1557 del latinizzamento dei Sermoni di Giovanni Taulero
Johann Tauler
Le berger des consciences
Johann Tauler naît, au
début du XIVè siècle, dans le milieu aisé de la bourgeoisie strasbourgeoise. Il
entre chez les Dominicains vers sa quinzième année. Il est vraisemblable qu'il
écoute, au Studium de Cologne, les prédications de Maître Eckhart dont
l'influence spirituelle est indéniable sur son oeuvre.
Après un exil momentané à
Bâle (1339-1346) il se consacre à l'enseignement et à la direction de
conscience, parcourant les paroisses et les couvents des plaines rhénanes,
principalement sur les rives de l'ILL.
Son oeuvre,
essentiellement destinée à l'édification des âmes pieuses dont il a la charge,
évoque dans un style plus nuancé, plus familier et imaginé que celui d'Eckhart,
la percée du fond de l'être dans l'incréé, mais elle se révèle également une
redoutable machine de guerre contre la philosophie scolastique dont il brocarde
les "grands maîtres de Paris" qui s'empètrent dans les livres
"écrits de main d'homme" et dédaignent "le livre de vie" où
s'exhausse "l'admirable opération divine". Tauler se soucie moins de
la création cosmique que du "Jeu éternel du Verbe dans le coeur du
Père"; seule l'expérience mystique, "éprouvée dans le fond de
l'âme", abolissant les barrières frustrantes de l'intellect, peut saisir
la pénétration de l'Esprit Saint dans le silence des consciences apaisées.
Tauler dont la pratique
confessionnelle l'avertissait des égarements provoqués par des actes
"spirituels" inconsidérés (dévotions mécaniques ou mortifications
spectaculaires) s'efforça toujours de ramener ses disciples dans le droit
chemin...
Une pierre tombale
authentifie sa mort à Strasbourg en 1361.
La pauvreté intérieure.
La pauvreté intérieure
décrite par Tauler ressemble à une nuit impénétrable qui descend sur le fidèle
et le laisse seul, abandonné de tous, privé de ressources, proie du doute et de
l'incertitude (Jean de la Croix, quelques dizaines d'années plus tard, décrira
également l'obscurité tragique dans laquelle l'âme est plongée) :
"Poussés sur un
étroit chemin, où tout est sombre et sans consolation, où ils ressentent un
insupportable tourment, et qu'ils ne peuvent pourtant point quitter. De quelque
côté qu'ils se tournent, ils ne trouvent que profonde misère, déserts,
désolation, ténèbre."
L'union à la déité
constitue évidemment le but de l'entreprise mystique mais Tauler, contrairement
à Eckhart dont la logique métaphysique radicale, proche du Vedanta indien ou du
Tch'an chinois, postule l'instantanéité de l'expérience ultime, insiste sur la
nécessité d'une voie progressive au cours de laquelle l'âme et le corps sont
peu à peu purifiés. Alors que le Maître de Cologne se place d'emblée au faîte
de la percée mystique, Tauler, en sollicitant une pédagogie plus graduelle, et
probablement plus efficace, témoigne des difficultés et des souffrances
inhérentes à la désappropriation de soi.
"Pour que la sortie
ait lieu, et même le dépassement hors et au dessus de soi, il faut que nous
anéantissions tout vouloir, tout désir, tout agir propres; il ne faut laisser
subsister qu'une simple et pure attention à Dieu, sans rechercher en aucune
manière à être ou à devenir ou à acquérir quelque chose en propre.
"N'interroge pas sur
les hautes spéculations, mais rentre dans ton propre fond, apprends à te
connaître toi-même, et ne pose pas de questions sur les secrets de Dieu, la
diffusion et le retour, sur le quelque chose dans le rien, et sur l'étincelle
de l'âme au coeur de l'essence." (Extraits)
SOURCE : http://spiritualite3.free.fr/tauler.html
Travail
de l’Équipe de Recherches sur les Mystiques Rhénans mettant en évidence
l’épitaphe de la pierre tombale de Jean Tauler
John Tauler
German Dominican,
one of the greatest mystics and preachers of the Middle
Ages, born at Strasburg about
1300; died at the same place, 16 June, 1361. He was the son of a prosperous
citizen of that city. Apparently while still a youth he entered the Dominican
Order at Strasburg,
because according to his
own confession the ascetic life of the order attracted
him. It is possible that while taking the customary eight-years' course of
study at the monastery he
heard Eckhart preach.
When a student at the university of
the order at Cologne,
he became more closely acquainted with Eckhart.
In the same way he probably came to know Henry
Suso at Cologne. Whether he also studied at Paris is
uncertain; more probably he returned from Cologne to Strasburg.
From about 1339 to 1347 or 1348 he lived at Basle where he and Henry
of Nördlingen were the centre of the large society called
the Friends
of God of Basle; these were persons who
favoured the mystical life and who gave themselves this name
from John
15:15. Tauler then returned to Strasburg where he laboured as a
preacher. Christina Ebner praises his fiery tongue that kindled the
entire world; Rulman Merswin chose him as confessor. Later
he lived for some time at Cologne. During the last period of his
life he was again at Strasburg.
The "Meisterbuch" of the "Friend of God of
the Upland" gives an account of a master of
the Scriptures who attracted great attention in 1346 by his
preaching. One day a layman accused
the master of seemingly seeking his own honour rather
than that of God,
saying also that probably he had not himself borne the burdens he had laid upon
others. Without making any stipulations the master allowed himself to be guided
by the layman and
learned from him to forget the world and himself, to turn all his thoughts
upon God and
to lead a life of the Spirit. For two years he lived in seclusion. When
after this he preached again for the first time the effect was so great that
forty of his hearers went into convulsions and twelve could hardly be revived.
After the master had lived and laboured for nine years more he fell dangerously
ill, and calling for the layman gave
him a written account of his conversion.
To this account the layman added
five sermons of the master that he had copied. It was customary at an
earlier date to regard Tauler as this master; and the "Meisterbuch"
was from the year 1498 included in the editions of Tauler's sermons.
In more recent times Preger has also supported this opinion. But in
the treatise "Taulers Bekehrung" Denifle has
produced strong proofs against
attributing to Tauler the rôle of this master; this view is now generally
maintained, The story told by the later Strasburg chronicler, Speckle
(died 1589) is a tissue of falsehoods; it relates that Tauler opposed
the pope and
the interdict that
the pope had
laid upon Strasburg in the struggle between the papacy and
the Emperor Louis the Bavarian.
Tauler's writings have not yet been subjected to a thorough critical
investigation. Much that is attributed to him is doubtful,
much not genuine. He certainly did not write the book of the
"Nachahmung des armen Lebens Christi" or "Von der
geistlichen Armut". The "Exercitia super vita et
passione Jesu Christi" and the spiritual songs
attributed to him are also spurious. At the most he only wrote a small part of
the "Medulla animæ" or of "Institutiones divinæ". Only
the sermons, therefore, remain as the actual works of Tauler. The first
edition appeared in 1498 at Leipzig and includes 84 sermons; the
second edition (Basle, 1521-22) added 42 more some of which, however, even in
the opinion of the editor of the edition, were not Tauler's; in the third
edition (Cologne, 1543) 25 new sermons were added, part of which are
also spurious. The Cologne edition was translated into or rather
paraphrased in, Latin by Laurentius
Surius (Cologne, 1548). This Latin edition was the copy used
for translations into various foreign languages and for both Catholic and Protestant retranslations
into German. The modern editions (Frankfort, 1826, 1864, 1872; Berlin,
1841) are based on the old German editions.
Lately, Ferdinand Vetter has prepared an edition (Berlin, 1910)
based on the Engelberg manuscript (the
only one made at Cologne and the oldest one that may perhaps
represent the collection revised by Tauler himself) also on
the Freiburg manuscript,
and on copies of the three manuscripts burned
at Strasburg in
1870. This edition contains 81 sermons. The sermons are among
the finest monuments of the German
language, of German fervour of belief,
and of profound spiritual feeling. The language is quiet and
measured, yet warm, animated, and full of imagery. Tauler is not so
speculative as his teacher Eckhart but
he is clearer, more practical, and more adapted to the common people; with all
this he united Suso's fervour.
The expression used by Christina Ebner, that he had set the whole world
aflame by his fiery tongue, does not mean that he was a preacher of
fiery, entrancing eloquence, but a preacher who warmed and inflamed
the hearts of his hearers by the quiet flame of the pure love that
burned in his own breast.
The centre of Tauler's mysticism is
the doctrine of
the visio essentiœ Dei,
the blessed contemplation or knowledge of
the Divine nature. He takes this doctrine from Thomas
Aquinas, but goes further than the latter in believing that
the Divine knowledge is
attainable in this world also by a perfect man, and should be sought
by every means. God dwells
within each human being. In order, however, that the transcendent God may
appear in man as a second subject, the human, sinful activities
must cease. Aid is given in this effort by the light of grace which
raises nature far above itself. The way to God is
through love; God replies
to its highest development by His presence. Tauler gives advice of the most
varied character for attaining that height of religion in
which the Divine enters into the human subject. Something needs to be
said as regards Tauler's position towards the Church. Luther praised
him greatly and Protestants have
always had a very high opinion of him, and have included him among the
"reformers before the Reformation".
However it is now conceded by Protestants that
he was "in reality entirely mediæval and not Protestant".
He was in fact a dutiful son of the Church and
never thought of withdrawing his allegiance. He expresses his opinion very
plainly in his sermon on St. Matthew. He set his face against
all heresy,
especially that of the Brethren of the Free Spirit. What
attracted Luther was
probably not Tauler's doctrine itself,
but only here and there some subordinate thought. Perhaps it pleased him that
the word indulgence appears
only once in Tauler's sermons, or it aroused his sympathy that Tauler
laid less stress upon works, or again he was attracted by the tremendous
earnestness of this seeker after God.
Sources
QUÉTIF-ECHARD, Scriptores
ordinis prædicatorum, I (Paris, 1719), 677-9; SCHMIDT, Johannes Tauler von
Strassburg (Hamburg, 1841); PREGER, Gesch. der deutschen Mystik im
Mittelalter, III (Leipzig, 1893), 1-241; DENIFLE, Das Buch von der
geistlichen Armut (Munich, 1877); IDEM, Taulers Bekehrung (Strasburg,
1879); SIEDEL, Die Mystik Taulers (Leipzig, 1911).
Löffler,
Klemens. "John Tauler." The Catholic Encyclopedia. Vol.
14. New York: Robert Appleton
Company, 1912. <http://www.newadvent.org/cathen/14465c.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to
the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. July 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/14465c.htm
Following of Christ
by John Tauler
Following of Christ instructs
Christians to follow the selfless life of poverty demonstrated by Jesus Christ.
Tauler describes poverty as the adherence to God's authority over any earthly
desire. God has created us as free individuals with the power and capacity to
choose a life of service to Him. Tauler teaches Christians how to set aside
material interests and instead seek God inwardly. When we surrender ourselves
freely to God, He transforms us internally, giving us the grace to perform
godly works. Once we have freed ourselves from earthly burdens, we are able to
receive divine truth. Following of Christ is both spiritually and
intellectually fulfilling. All audience will be enriched by the practical
wisdom in Tauler's words.
“If this little volume
does not proceed from Tauler himself, it proceeds from one of that remarkable
group of German mystics—‘Friends of God,’ as they called themselves, amongst
whom the great Dominican preacher of Strasburg lived and worked. The contents
of the little book, notwithstanding its forms and repetitions, are full of
value. Therefore we may well say in this case with the Imitation,—which
itself, also, issued from the deep religious movement felt in the Germanic
lands along the Rhine in the fourteenth century—‘Ask not who wrote it, but
attend to what it says.’ Mr. Morell’s translation is on the whole a sound and
good one, with the signal merit of reproducing the plain and earnest tone
characteristic of the original.
* * * * * * *
“The reader will
recognise the strain of homage which from age to age successive generations of
mystics have ever loved to uplift to ‘the eternal word’! I will not say that it
is entirely satisfying, but at least it is always refreshing, consoling, and
ennobling. Whoever turns to the little volume which Mr. Morell has translated,
will find plenty in this strain to give him refreshment. But he will find more
than this. He will find sentences fitted to abide in the memory, to be a
possession for the mind and soul, to form the character.”
MATTHEW ARNOLD
(In the Nineteenth
Century).
SOURCE : https://www.ccel.org/ccel/tauler/following
Meditations on the Life
and Passion of Our Lord Jesus Christ.
by John Tauler
In his series of 45
meditations, John Tauler reflects upon the many stages of Jesus' ministry and
passion. Tauler begins his mediations with a confession, in which he asks the
Lord to open his heart and cleanse him from his unrighteousness so that he might
be worthy to praise God's name. Throughout his meditations, Tauler shares the
painful, yet redemptive, details of Christ's last days on Earth, from the
washing of His disciple's feet to His final words on the cross. Tauler's
meditations offer Christians a vivid illustration of Christ's sacrifice for us,
encouraging us to draw near to Him. Meditations of the Life and Passion of
Our Lord Jesus Christ is an excellent resource for Christians who are
striving to emulate the compassionate qualities of Christ--humility, grace, and
forgiveness.
Emmalon Davis
CCEL Staff Writer
SOURCE : https://www.ccel.org/ccel/tauler/meditations
Inner Way
by John Tauler
A 14th century Dominican,
John Tauler was a renowned preacher of the middle ages. Although not as
speculative or poetic as some of his contemporaries, Tauler's sermons are among
the noblest, showing his gift for clearly expressing spiritual truths. Inner
Way is a collection of his festival sermons. Often called a Christian
mystic, Tauler emphasized the "blessed contemplation" of God.
However, his emphasis on divine contemplation was always tempered with
practical advice for daily Christian living. Inner Way is
consequently a true gem. It is historically valuable, spiritually enriching,
and ideal for the liturgical season. Many believers--including Martin
Luther--have found these sermons engaging and instructive. They are well worth
the read.
Tim Perrine
CCEL Staff Writer
SOURCE : https://www.ccel.org/ccel/tauler/inner_way
1522
title page of Tauler's sermons, by Holbein
Johannes
Tauler: Predig, fast fruchtbar zu eim recht christlichen leben, Basel,
(Petri für Rynmann), 1522
Holzschnitt-Titelbordüre von Hans Holbein (erstmals Basel 1517 für Dat Boek des hillighen Evangelij des Hieronymus benutzt) mit Evangelistensymbolen, die hl. Petrus und Paulus und den Kirchenvätern Gregor, Augustinus, Ambrosius und Hieronymus.
Padre Johannes
Tauler Domenicano
Festa: Testimoni
Strasburgo, Francia, 1300
circa – 15 giugno 1361
Nel 1361 muore a Strasburgo, dov'era nato agli inizi del secolo, Johannes Tauler, frate domenicano e testimone fra i più amati nel medioevo occidentale.
Di famiglia benestante, Johannes era entrato nel convento domenicano di Strasburgo non ancora quindicenne, e vi aveva ricevuto una tradizionale educazione scientifica, teologica e spirituale. Ma la vera spinta a ripensare in profondità la sua fede gli venne dal fatto di vivere un tempo di grandi conflitti e contraddizioni al vangelo, anche in seno al suo Ordine, che avevano provocato a più riprese gli interventi diretti del capitolo generale dei Predicatori.
Per rispondere alla decadenza nella vita spirituale dei religiosi e del popolo cristiano, Tauler diede vita ai cosiddetti «amici di Dio», ossia a gruppi di cristiani impegnati a vivere una vita di fede maggiormente fondata sull'ascolto del vangelo e sulla preghiera personale.
In anni di intenso apostolato in seno ai conventi domenicani dell'Alsazia e presso i beghinaggi della regione, Tauler insegnò un modo di vivere l'esperienza dell'incontro con Dio ispirato alla visione teologica dei padri della chiesa e nel contempo alla mistica di Meister Eckhart. Egli formò così intere generazioni di credenti a una spiritualità capace di sostenere un impegno concreto e coerente con il vangelo nella vita di tutti i giorni.
Alla sua morte, Tauler lasciò una collezione di Sermoni che rimangono fra le
espressioni più sobrie ed evangeliche della letteratura mistica medievale.
L'autentica preghiera è una vera ascensione in Dio, che eleva completamente lo spirito, cosicché Dio può in verità entrare nel fondo più puro, più intimo, più nobile, più interiore, dove solo c'è vera unità, riguardo al quale Agostino dice che l'anima ha in sé un abisso nascosto che non ha nulla a che fare con il tempo e con tutto questo mondo.
In questo nobile, delizioso abisso, in questo regno celeste, là s'immerge la dolcezza, è là eternamente il suo posto, e là l'uomo diventa tanto silenzioso, essenziale e assennato, e sempre più distaccato, più interiorizzato e più elevato in una maggior purità e passività, e sempre più abbandonato in ogni cosa, perché Dio stesso è venuto di presenza in questo nobile regno, e vi opera, vi dimora e vi regna.
Allora l'uomo acquista una vita tutta divina, e lo spirito si fonde qui
completamente, s'infiamma in ogni cosa ed è attirato nel fuoco ardente della
carità che è essenzialmente per natura Dio stesso. Da tale stato, gli uomini
ridiscendono poi a tutte le necessità del santo popolo cristiano, si volgono
con una preghiera e un desiderio santi verso tutto ciò per cui Dio vuole essere
pregato, e a vantaggio dei loro amici, vanno ai peccatori e si adoperano in
tutta carità a trovare rimedio per i bisogni di ciascun uomo.
(J. Tauler, Sermoni 24,7)
Fonte : www.monasterodibose.it
SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/98589.html
Enciclopedia Scienze umane Religioni Cristianesimo Padri, dottori della chiesa e teologi
Tauler, Johannes
teologo mistico tedesco
(Strasburgo ca. 1300-1361). Uno dei principali esponenti della mistica tedesca
del sec. XIV, domenicano, si familiarizzò da una parte col tomismo e,
dall'altra, col pensiero di Eckhart,
di cui fu discepolo: operò nella cerchia dei Gottesfreunde (Amici di
Dio) di Basilea, trascorrendo lunghi periodi anche a Colonia e soprattutto a
Strasburgo. Degli scritti che gli furono attribuiti, la critica ha riconosciuto
autentiche le sole Prediche, edite nel 1552 a Strasburgo. I romantici,
soprattutto L. Tieck, lo
tennero in grande considerazione per la sua lingua limpida e irruente. La
mistica di Tauler è informata da un interesse prevalentemente pratico e
pastorale, che lo porta a stemperare in forme etiche o psicologistiche
l'impianto teoretico e speculativo del suo maestro; inoltre, nonostante
l'apprezzamento in tale senso espresso da Lutero,
Tauler non può veramente annoverarsi tra i precursori della Riforma, con la
quale ha rapporti più esteriori che sostanziali.
SOURCE : https://www.sapere.it/enciclopedia/Tauler%2C%2BJohannes.html
TAULER, Johannes
di Maryla Falk
Enciclopedia Italiana
(1937)
Mistico tedesco, nato
probabilmente a Strasburgo, intorno al 1300, ivi morto il 16 giugno 1361. A 15
anni entrò nel convento dei domenicani di Strasburgo e vi seguì il corso
regolamentare degli studî; ordinato a 25 anni, si recò per gli studi superiori
a Colonia, dove fu probabilmente scolaro di Eckhart, e più tardi incontrò il
coetaneo Suso. Tornò a Strasburgo durante le lotte per l'Interdetto, che non
risvegliarono un'eco profonda nel suo animo interamente rivolto verso la vita
interiore. Durante il suo soggiorno a Basilea (circa 1339-1347) formò con
Heinrich von Nördlingen il centro della comunità dei "Gottesfreunde"
che aveva vaste ramificazioni sul Reno: in essa trovò un terreno propizio per
lo sviluppo delle sue tendenze spirituali, cui il formalismo della vita
monastica negava ogni possibilità di attuazione (nell'unica sua lettera
conservataci traspare la sua delusione profonda). Dal 1347 è di nuovo a
Strasburgo, dove gli si stringe attorno un circolo di mistici, tra cui Rulman
Merswin.
La sua opera sacerdotale
si svolge d'ora in poi soprattutto nei conventi femminili, a Strasburgo, in
seguito a Colonia, infine di nuovo a Strasburgo.
Le prediche del T. - che
sole, tra le tante opere a lui attribuite nel corso dei secoli, risultarono
autentiche al vaglio della critica - sono in gran parte determinate, nel loro
argomento e nella loro visuale, dal carattere di quest'ambiente a cui si rivolgono,
esponente della più alta cultura spirituale dell'epoca, ma esclusivamente
orientato verso i problemi della vita mistica. Formalmente queste prediche, che
spesso hanno il pacato tono espositivo di trattati dottrinali, si basano
sull'interpretazione allegorica dei testi biblici, valutati come simboli di
verità psicologiche; sostanzialmente vertono tutte sulla ricerca dell'unione
con Dio nell'intuizione identificatrice. La via di quest'unione, che si svolge
nell'incessante superamento dei legami della contingenza fino al tramonto di
ogni luce di coscienza creaturale, nell'incessante intensificarsi
dell'aspirazione fino al risveglio della trascendente Luce divina - è una via
che conduce nell'intimo recesso dell'essere umano, dove, per entro all'anima creata
all'immagine di Dio, è potenzialmente presente l'"immagine increata",
Dio nella sua entità propria, onde è investita l'anima al culmine della sua
ascesa. Questa intima rigenerazione - analoga ed equivalente alla generazione
del verbo dal Padre - questo trasfigurarsi dell'anima, che può aver luogo
ancora durante la vita, è ricostituzione del suo stato dì preesistenza, in cui
era identica con Dio. Qui T. va oltre il tomismo; ma mantenendo il dogma
dell'anima creata, si salva di qua dall'ultimo esile limite tra ortodossia ed
eresia.
Grazie all'alto
apprezzamento da parte del giovane Lutero, il T. venne spesso annoverato tra i
precursori della Riforma. Ma se l'individualismo della sua religiosità - per
cui è pronto a porre fuori dell'autorità della Chiesa i Gottesfreunde il cui
rapporto con Dio è diretto - lo avvicina per qualche riguardo all'ideologia
luterana, d'altro lato lo separa da essa la sua dottrina dell'anima, la sua
concezione della grazia non quale mera azione ab extra basata
sull'opera redentrice di Cristo, ma quale attuazione della potenzialità divina
della coscienza, infine la sua esaltazione dell'"intimo Verbo" dei
mistici al disopra della parola rivelata.
Ediz.: F. Vetter, Die
Predigten T.s, Berlino 1910; L. Naumann, Ausgew. Predigten J. T.s, Bonn
1914. - Trad. in ted. mod.: W. Lehmann, J. T., Predigten, voll. 2, 2a ed.
1923; L. Naumann, J. T., Predigten, Lipsia 1923.
Bibl.: Principale fonte
autentica delle scarse notizie bibliografiche è l'epistolario tra Heinr. v.
Nördlingen e Margarete Ebner, pubbl. da Ph. Strauch, 1882. - Inoltre v.: W.
Preger, Gesch. d. deutschen Mystik im Mittelalter, III, Lipsia 1893; G.
Siedel, Die Mystik T.s., ivi 1911.
© Istituto della
Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/johannes-tauler_(Enciclopedia-Italiana)/
Tauler, Johann
Biographie
Tauler: Johann T.,
Dominicaner, † 1361, einer der hervorragendsten Vertreter der
deutschen Mystik im Mittelalter und einer der bedeutendsten Prediger seiner
Zeit. Nachdem in der mittelalterlichen Kirche über dem Kampfe mit dem
Heidenthum und weiterhin über dem Ringen um die weltliche Herrschaft die
innerliche und wesentliche Seite der Kirche mehr und mehr zurückgetreten war,
erwachte vornehmlich seit dem 12. Jahrhundert in den Gemüthern das Verlangen
nach einer tieferen Befriedigung des religiösen Lebens, als sie die von den
Kanzeln empfohlene und in weiten Kreisen gepflegte kirchliche Frömmigkeit oder
die herrschende Schultheologie, welche in künstlichen Nachweisen für die
Vernunftmäßigkeit der überlieferten kirchlichen Lehren sich erschöpfte, zu
gewähren vermochten. Die Mystik, welche die Ruhe der Seele in einer
unmittelbaren Lebensgemeinschaft mit Gott sucht und somit ganz dem inneren
Heiligthum der Kirche angehört, gewann in jener Zeit zuerst in Frankreich
vornehmlich durch Bernhard von Clairvaux sowie durch Hugo und Richard von St.
Victor neues Leben; im 13. Jahrhundert fand sie dann auch in Deutschland
zahlreiche Anhänger und in David von Augsburg und Albertus Magnus beredte
Verkünder ihrer Grundsätze. Um die Wende des Jahrhunderts erreicht sie in
Dietrich von Freiburg und vor allem in Meister Eckhart (s. A. D. B. V, 618)
eine in den folgenden Jahrhunderten nicht wieder erreichte Höhe auch in der
Speculation, deren Früchte wir dann im 14. Jahrhundert von den Schülern|Eckhart's,
den oberrheinischen Predigern Johann von Sterngassen, Heinrich Suso,
Johann T. in Lehre und Predigt und weiterhin in den Niederlanden von
Johann Ruysbroeck und Gerhard Groote, von ersterem in speculativem Geiste, von
letzterem in ausschließend praktischer Richtung verwerthet sehen.
T. ist um das Jahr
1300 als der Sohn eines wohlhabenden und angesehenen Bürgers zu Straßburg
geboren. Hier trat er um das Jahr 1315 in den Dominicanerorden, der in
Straßburg neben etlichen Frauenklöstern ein Männerkloster mit einer bedeutenden
Schule besaß, an welcher eben damals Meister Eckhart lehrte. Der Orden stand um
diese Zeit noch in hohem Ansehen. Er zählte viele Männer- und Frauenklöster,
namentlich auch in Deutschland. Sein Schulwesen war auf das trefflichste
geordnet. Auf der hohen Schule zu Paris gehörten die Magister der Dominicaner
zu den bedeutendsten Vertretern der herrschenden Schultheologie, die in dem
Dominicaner Thomas Aquin ihren Höhepunkt erreicht hatte. Glieder des Ordens
besaßen an der Curie wie an den Fürstenhöfen bedeutenden Einfluß. Die
Inquisition lag vorherrschend in den Händen des Ordens. Seinem Namen als
Predigerorden machte er durch eine Reihe der tüchtigsten Prediger Ehre, unter
denen gerade in den Zeiten des jungen T. Nikolaus von Straßburg,
Eckhart und Sterngassen sich auszeichneten. Dazu waren viele seiner Klöster in
Deutschland, namentlich seine Frauenklöster, Stätten eines mit Eifer gepflegten
mystischen Lebens. Die ganze spätere Zeit Tauler's beweist, daß es die
letztgenannten Seiten in dem Leben des Ordens waren, welche dem Convente zu
Straßburg den jungen T. zuführten. Wie Suso, so versuchte auch er
nach seiner Aufnahme durch eine die Natur zerrüttende Askese seinen Eigenwillen
zu tödten. Er ließ davon, als er ihre schädlichen Folgen wahrnahm. Auch andern
räth er später, hierin Maaß zu halten, da eine allzu geschwächte Natur dem
Aufschwung des Gemüthes hinderlich sei. Nach einem zweijährigen Noviziat
hatte T. nach der Vorschrift des Ordens ein achtjähriges Studium
durchzumachen, das nach einander Logik, Physik, die Bibel und die Dogmatik
umfaßte. Da er für befähigt erachtet wurde, dereinst Lector zu werden, wurde er
in seinem 25. Jahre auf die Hochschule des Ordens nach Köln zu einem
dreijährigen Studium gesendet, an das sich dann ein einjähriger Cursus mit
praktischen Uebungen anschloß. Die Studienzeit Tauler's in Köln darf mit
ziemlicher Sicherheit in die Jahre 1325—29 gesetzt werden. Er genoß hier mit
Suso noch den Unterricht Eckhart's, der inzwischen an die Kölner Hochschule
versetzt worden war und eine Schaar talentvoller Schüler um sich sammelte. Er erlebte
hier ferner den Proceß, den der Erzbischof Heinrich von Virneburg wegen
häretischer Lehre gegen den Meister führen ließ, und Eckhart's Tod im J. 1327.
Erst zwei Jahre später erfolgte dann die päpstliche Entscheidung, welche 17
Lehrsätze Eckhart's als häretisch, 11 als der Häresie verdächtig
verurtheilte. T. ebensowenig als Suso und andere Schüler Eckhart's
haben diese Entscheidung, welche den Meister der pantheistischen Lehre der
Brüder des freien Geistes beschuldigte, anerkannt. Er spricht später in einer
zu Köln gehaltenen Predigt zu seinen Conventbrüdern von dem „lieblichen
Meister“, der zu ihnen von dem Sein des Menschen in Gott gesprochen habe, den
sie aber nicht verstanden hätten, indem sie das, was er von dem ewigen Sein in
Gott gemeint habe, auf die zeitliche Existenzweise bezogen hätten. Irrthümlich
ist eine frühere Nachricht, nach welcher T. nach Vollendung des
Kölner Studiums noch auf die angesehene Hochschule des Ordens zu Paris gesendet
und dort Magister der Theologie geworden sein soll. Sein Name findet sich in
den Verzeichnissen der Pariser Doctoren nicht.
Ueber Tauler's Thätigkeit
in den nächsten Jahren nach seiner Rückkehr von der Hochschule sind wir ohne
Nachricht. Erst im Anfang des Jahres 1339|treffen wir ihn wieder und zwar zu
Basel, wo er bereits längere Zeit als Prediger und wahrscheinlich auch als
Lector wirkt. Er bildet hier mit dem Weltpriester Heinrich von Nördlingen den
Mittelpunct für die zahlreichen „Gottesfreunde“, welche in den stürmischen
Zeiten des Interdicts in dieser Stadt, welche zu Kaiser Ludwig hielt, aber auch
den friedlichen Gegnern des Kaisers den Aufenthalt gestattete, von nah und
ferne sich zusammengefunden hatten. Von hier aus unterhielt er Verbindungen mit
dem Italiener Venturini, dessen feurige Beredsamkeit in Italien das Volk in
Scharen zur Buße gerufen hatte und den dann der Argwohn der Curie eine Zeit
lang in Südfrankreich zur Unthätigkeit zwang, ferner mit den ekstatischen
Frauen Margarethe Ebner in Kloster Medingen bei Donauwörth und mit Christine
Ebner in Kloster Engelthal bei Nürnberg, mit der Familie Merswin in Straßburg
und andern Freunden des mystischen Lebens, die sich mit Vorliebe nach Joh. 15,
15 „Gottes Freunde“ nannten.
Von dem Streite Ludwig's
des Baiern mit den Päpsten ist auch der deutsche Clerus und sind die
Gottesfreunde aufs stärkste berührt. Nicht wenige stehen auf Ludwig's Seite,
ein Theil aus Furcht vor den Bürgerschaften der freien Städte, die meist zu
Ludwig hielten, ein Theil aus der Ueberzeugung, daß der Papst seine Gewalt
mißbraucht habe und daß deshalb Bann und Interdict, welche über Ludwig und
seine Anhänger verhängt worden waren, ungültig seien. Die Dominicaner in
Straßburg hatten lange Zeit öffentlich celebrirt, obwol die Stadt wegen
Ludwig's im Banne lag. Als sie vom Papst und den Ordensobern gedrängt, im J.
1339 die Messe einstellten, mußten sie auf Befehl des Raths die Stadt
verlassen. T. wurde hiervon nicht betroffen, da er schon vor dieser
Zeit in das Kloster zu Basel versetzt worden war. Er stand, wie viele seiner
Ordensbrüder, auf Ludwig's Seite. Bestärkt mochte ihn in seiner Ueberzeugung
seine Freundin Margarethe Ebner haben, von der er glaubte, daß sie göttlicher
Offenbarungen gewürdigt sei. Schon in der Fastenzeit des Jahres 1339 läßt
sie T. durch Heinrich von Nördlingen um schriftliche Mittheilungen
ihrer Offenbarungen, sonderlich über die Zustände der Kirche und der darunter
leidenden Gottesfreunde bitten. Margarethe ist eine begeisterte Anhängerin
Ludwig's; sie glaubt dessen göttlich gewitz zu sein, daß er Gott liebe und Gott
ihn, daß des Papstes Urtheil über ihn ein falsches sei. Nicht lange nach des
Kaisers plötzlichem Tode (11. Oct. 1347) ist T. in Medingen zu
Besuch. Nur auf ihn kann es passen, wenn Margarethe in dem Buche ihrer
Offenbarungen und Gesichte in dieser Zeit von einem Freunde Gottes spricht, der
auch der ihre sei. und welcher mit Ernst von ihr begehrt habe, daß sie Gott für
den Kaiser bitte und von Gott erfrage, was er mit ihm gewirkt habe in der
kurzen Frist bei seinem Tode. Die Antwort lautete übereinstimmend mit ähnlichen
früheren Antworten, Gott habe ihm Sicherheit des ewigen Lebens gegeben, denn er
habe Christum lieb gehabt; menschlich Urtheil (hier des Papstes) werde oft
betrogen.
T. gehörte in der
Zeit dieses Besuches in Medingen nicht mehr dem Convente zu Basel an, sondern
war um 1347 nach Straßburg zurückberufen worden. Dort hatten nämlich seine
Ordensbrüder im J. 1343 wieder einziehen dürfen, wie man annehmen muß gegen das
Versprechen, die Messe wieder celebriren zu wollen, da deren Einstellung die Ursache
ihrer Verbannung gewesen war. Wir finden hier T. um 1348 als
Beichtvater des reichen Patriciers Rulman Merswin (s. A. D. B. XXI, 459), der
vor kurzem seine Kaufmannschaft und das Leben nach der Welt Weise aufgegeben
hatte, um unter den härtesten Selbstpeinigungen gänzlich dem Umgang mit Gott zu
leben. Mit der Einsicht, welche er aus der eigenen Erfahrung gewonnen hatte,
suchte T. sofort bei seinem Beichtsohne dem Uebermaaß einer Askese
Schranken zu setzen, welche schwerlich zu|einer gesunden Gestaltung des
religiösen Lebens führen konnte. Nun erzählt Merswin in seinem Bericht über die
vier Jahre seines „anfangenden Lebens“, daß er oft das hl. Abendmahl empfangen
habe. Da er dieses von seinem Beichtvater empfangen haben wird und Straßburg
bis gegen 1353 unter dem Banne lag und auch Merswin, wie seine Schrift von den
9 Felsen beweist, der Ueberzeugung war, daß die Päpste seiner Zeit mehr sich
selber als die Ehre Gottes und der Christenheit meineten, so läßt sich auch aus
diesen Umständen ein ziemlich sicherer Schluß auf die Stellung ziehen,
welche T. in der Frage, ob das päpstliche Interdict zu beachten sei
oder nicht, eingenommen hat. Da dürfte dann auch die Angabe des späteren
Chronisten Speckle von Straßburg nicht abzuweisen sein, wenn er berichtet, daß T. in
der Zeit der großen Pest in den Jahren 1349 und 1350 trotz des Bannes denen,
die es begehrten, das Sacrament gereicht habe, wenn auch, was jener Compilator
sonst über Tauler's litterarische Betheiligung an dem kirchlich-politischen
Streite und seine Begegnung mit Karl IV. zu erzählen weiß, um der Widersprüche
mit feststehenden Thatsachen willen keinen Glauben verdient.
Die Hoffnung, welche
Venturini im J. 1339 ausgesprochen hatte, daß durch T. der Name
Christi in Deutschland werde ausgebreitet werden, ging in den vierziger Jahren
mehr und mehr in Erfüllung, wie dies auch aus der Aeußerung der Christine Ebner
zu entnehmen ist, welche um 1350 von ihm schreibt, er habe „mit seiner feurigen
Zunge das Erdreich angezündet“. Die wenigen Predigten, welche uns aus dieser
Periode noch übrig sind, zeigen, mit welcher Kraft er sich der überhand
nehmenden Zuchtlosigkeit. insbesondere auch in seinem Orden entgegensetzte;
denn infolge der Zerrüttungen, welche die Zeiten des Interdictes mit sich
brachten, war auch die Zucht in den Klöstern vielfach geschwunden. So konnte es
nicht fehlen, daß T. durch den strafenden Ernst seiner Predigt sich
auch viele Feinde erweckte, und es wird damit zusammenhängen, wenn Heinrich v.
Nördlingen im Anfang des Jahres 1348 Margarethe Ebner um Fürbitte für T. bittet,
der auch „gewöhnlich in großen Leiden sei, denn er lehre die Wahrheit und lebe
ihr so gänzlich, als er einen lehren wisse“.
Von dem Rufe Tauler's
angezogen und ohne Zweifel über ihn durch Freunde unterrichtet, kam im J. 1350
ein Gottesfreund aus dem Oberlande — wie ich mit Jundt vermuthe, aus Chur —
nach Straßburg, um zu versuchen, ob er auf diesen bedeutenden Prediger, dessen
Wissen er hochschätzte, dessen Leben ihm aber noch der wahren Demuth zu
ermangeln schien, Einfluß gewinnen könne. Dieser Mann ist durch die Brüder des
Johanniterhauses zum grünen Wörth bei Straßburg (einer späteren Stiftung
Merswin's), für die er einen Theil seiner Schriften verfaßt hat, unter dem
Namen des „Gottesfreundes vom Oberlande“ bekannt geworden. Sein eigentlicher
Name und der Ort, von wo aus er lange Jahre einen geheimnißvollen Einfluß auf
einen weiten Kreis von Gottesfreunden übte, ist nie bekannt geworden. Eine der
Schriften dieses Mannes erzählt nun die Bekehrung eines Meisters der heiligen Schrift
durch ihn, und aus der Tradition des grünen Wörths stammt die Annahme, daß
dieser Meister T. gewesen sei. Diese Annahme wurde im 15. Jahrhundert
allgemein und verschiedenen handschriftlichen Sammlungen und den ältesten
Drucken der Taulerpredigten ist denn auch das Buch des Gottesfreundes von dem
Meister beigegeben. Erst in neuerer Zeit hat P. Denifle den Erweis zu führen
versucht, daß das Meisterbuch eine Dichtung, der Gottesfreund vom Oberland eine
Fiction Merswin's und alle Schriften desselben von Merswin verfaßt und
betrügerischer Weise dem fingirten Gottesfreunde untergeschoben seien. Es ist
hier nicht der Ort, auf eine Widerlegung dieser Ansicht einzugehen; ich muß
hiefür auf den 3. Band meiner Geschichte der deutschen Mystik verweisen. Ich
halte die ältere|Ansicht für völlig begründet. Sie allein bietet uns auch den
Schlüssel zum Verständniß der letzten und wichtigsten Periode von Tauler's
Leben.
Der Gottesfreund kam
zu T. in der zuerst verschwiegenen Absicht „etwas Rath“ bei ihm zu
schaffen. Fünf Mal hört er ihn predigen, beichtet und communicirt bei ihm und
bittet ihn um eine öffentliche Predigt, in welcher der Weg zum höchsten Ziele
dargelegt wäre. T., verwundert über die Bitte eines, wie ihm scheint,
ungebildeten Laien, gibt endlich der beharrlichen Bitte nach. Er zeigt in der
verlangten Predigt, daß man, um zur Gemeinschaft mit Gott im höchsten Sinne zu
gelangen, alle sinnlichen und begrifflichen Vorstellungen von Gott durchbrechen
und auch das Wohlgefallen des Geistes daran überwinden müsse, und nennt 24
Stücke, durch deren Uebung man hiezu gelange. Nach kurzer Zeit bringt der Laie
diese Predigt, die er aus dem Gedächtniß nahezu wörtlich nachgeschrieben,
damit T. prüfe, ob er sie richtig aufgefäßt habe. Dieser, erstaunt
über die getreue Wiedergabe, erbietet sich dem Manne, der sich stellt, als
wolle er heimreisen, zu einer zweiten Predigt über das gleiche Thema, vernimmt
nun aber von ihm, daß er eigentlich nicht gekommen sei von ihm zu lernen,
sondern ihm Rath zu eltheilen. Nicht die Lehre Tauler's bestreitet der
Gottesfreund in dessen Predigten, sondern was seine Worte ihm „unschmackhaft“
mache, das sei die sittliche Verfassung seiner Seele. Seine Predigt habe ihm
den Eindruck gemacht, als sei es ihm noch mehr um die eigene als um Gottes Ehre
zu thun, als sei er noch eitel auf seine Meisterschaft, als habe er die Last,
die er den Seelen auflege, selbst noch nicht angerührt. In der weiteren
Unterredung wird T. von der Wahrheit der Worte des Gottesfreundes
überführt und entschließt sich, sich rückhaltlos der Führung desselben zu
überlassen. Als eine kindliche Lection, als ein ABC. die Anfangsworte nach dem
Alphabet geordnet, legt ihm nun der Gottesfreund 23 Sätze vor, die ihn seine
Gedanken von der Welt ab und auf Gott richten, den eigenen Willen überwinden
und sich in der Liebe und allen christlichen Tugenden üben heißen. Nach sechs
Wochen, in welchen T. unter vielen Büßungen seinen Sinn den
vorgeschriebenen Sätzen gleichförmig zu gestalten bemüht ist, fordert der
Gottesfreund, daß T. seine bisherige Thätigkeit im Kloster:
Beichthören, Predigen und Studium für längere Zeit völlig einstelle, um
lediglich Christi Leben und Liebe und seinen eigenen Mangel an Liebe zum
Vorwurf seiner Betrachtungen zu nehmen. Unwille, Verachtung, Spott der
Klosterbrüder und aller, mit denen er sonst verkehrte, waren die Folge seiner
gegen ein Jahr lang dauernden Zurückgezogenheit. Er wurde zuletzt wie ein
Irrsinniger angesehen. Er gab sich darein als in eine Uebung der äußersten
Gelassenheit nach dem Rathe des Freundes, der ihm diese Schule der Demuth und
Selbstverleugnung auferlegt und ihre Folgen vorausgesagt hattte. Aber Tauler's
Kräfte verzehrten sich unter diesen Demüthigungen in einer Weise, daß er nach
dem Gottesfreunde, der seit einem Jahre Hinweggezogen war, Botschaft senden
mußte. Dieser kam und hieß ihn nun seine Natur mit guter Speise wieder stärken;
doch solle er noch ein Jahr lang auf dem angegebenen Wege beharren. Als er dann
nach so langer Frist einmal im Gebete Gott um Erbarmung und Friede anrief,
überkam ihn plötzlich eine solche Fülle göttlichen Trostes, daß sein Geist
verzückt wurde. Wieder zu sich gekommen fühlte er jetzt seine Natur von einer
„neuen, großen und fröhlichen Kraft durchdrungen und seinen Geist voll großer,
lichtreicher Unterschiede, die ihm vormals unbekannt waren“. Da sandte er
abermals nach dem Freunde, der ihn nun. „nachdem er durch Gottes Gnade das
Licht des Geistes empfangen habe, das Predigen und all seine frühere Thätigkeit
wieder aufnehmen hieß. Aber beim ersten Versuche überkam ihn über dem stillen
Anfangsgebete auf der Kanzel ein Weinen, das er nicht zu stillen vermochte, so
daß er die Leute|wieder entlassen mußte. Er wurde von neuem zum Gespötte und
nur mit Mühe erlangte er in den folgenden Tagen, daß man ihn noch einmal
probeweise in der Schule reden ließ. Hieraus durfte er wieder öffentlich
auftreten. Er predigte über Matth. 25, 6: „Siehe, der Bräutigam kommt, gehet
aus ihm entgegen.“ Die Predigt hatte eine außerordentliche Wirkung, unter
andern auch die, daß eine Anzahl von Klosterschwestern verzückt wurde, während
sie wie todt am Boden lagen. Es war dies keine ungewöhnliche Erscheinung in den
Frauenklöstern jener Zeit, die ihren Grund in der Richtung der damaligen
mystischen Frömmigkeit, in dem durch Askese gesteigerten Seelenleben und in der
ansteckenden Macht hatte, welche derartige Erscheinungen auf die Sinne anderer
von gleicher Empfänglichkeit auszuüben pflegen. Tauler's Ruf als Prediger war
nun bald wieder hergestellt und steigerte sich in der folgenden Zeit. Er
benutzte die Fastenzeit des Jahres 1352, in der er wieder zu predigen begann,
zu einer Anzahl von sogenannten Standespredigten, die mit jener von den 24
Stücken und von dem Gleichnisse des Bräutigams durch die Aufzeichnungen des
Gottesfreundes im Meisterbuche uns erhalten sind. Sein Convent, welcher durch
die rücksichtslose Offenheit, mit welcher hier der Verfall des Klosterlebens,
des geistlichen Standes überhaupt, sowie der weltlichen Stände geschildert und
gestraft war, um sein Ansehen zu kommen fürchtete, suchte ihn aus Straßburg zu
entfernen. Aber die kräftige Einsprache des Magistrats, der eine heilsame
Frucht von diesen die Liebe mit dem Ernste paarenden Predigten erwartete,
verhinderte diese Maßnahme. Die in dem Meisterbuch enthaltenen Predigten decken
sich nicht bloß im allgemeinen oder in einzelnen Stellen mit den taulerischen
Anschauungen, sondern sie tragen durchaus in Wortlaut, in der Satzconstruction
und in ihrem inneren Zusammenhange das Gepräge der übrigen taulerischen
Predigten, wenngleich sie in wenigen Einzelheiten die Spuren dessen tragen,
durch dessen Feder sie uns vermittelt sind.
T. wirkte nach den
hier geschilderten Vorgängen mit erhöhtem Ansehen und großem Erfolge noch
mehrere Jahre lang zu Straßburg, wenngleich unter heftigen Anfechtungen
Vonseiten solcher, welchen die Mystik der Gottesfreunde an pantheistische
("begardische") Ketzerei zu streifen oder die Ordnung der Kirche zu
untergraben schien, oder auch solcher, welchen die Predigt Tauler's unbequem
war um des Ernstes willen, mit welchem er der Zuchtlosigkeit gegenübertrat.
Nach der Mitte der fünfziger Jahre finden wir ihn während einer längeren Zeit
als Prediger zu Köln thätig und zwar zumeist an der Kirche des
Dominicanerinnenklosters St. Gertrud¶. Hier ist
auch, und aller Wahrscheinlichkeit nach mit seinem Wissen und Willen, jene
Sammlung seiner Predigten entstanden, welche in den folgenden Zeiten in einer
Menge von Abschriften in Deutschland verbreitet wurde und den ältesten
gedruckten Ausgaben seiner Predigten zu Grunde liegt. In diesen Kölner
Predigten ist der Einfluß, welchen die Begegnung mit dem Gottesfreunde
auf T. gehabt hat, in deutlicher Weise wahrzunehmen. Er zeigt sich
zunächst in der Bedeutung, welche T. den Gottesfreunden jetzt
zuschreibt. „Dieser Menschen soll sich niemand annehmen (mit ungünstigen
Urtheilen), auch der Papst und die hl. Kirche nicht; sie sollen Gott lassen mit
ihnen gewähren" (Pr. 93). Es sind das „die wahren Freunde Gottes, es sind
zarte minnigliche Menschen, es sind übernatürliche, göttliche Menschen, und die
wirken und thun nichts ohne Gott in allen ihren Werken“ (Pr. 19). „Sie sind die
Säulen der Welt und der hl. Kirche“. T. sieht in ihnen die Ursachen
der Verzögerung der Gerichte, welche der damaligen Christenheit drohten und die
ohne ihr Gebet längst hereingebrochen wären. Er räth sie aufzusuchen, sich
ihnen „zu Grunde zu lassen“, um nach ihrer Weisung nach der höchsten
Vollkommenheit zu streben. „Die diesen Weg gehen, über die hat der Papst keine
Gewalt, denn Gott selbst|hat sie gefreit“ (Pr. 131). So ist für T. die
Kirche zuerst und zunächst „die Gemeinde der Heiligen“, die nicht ohne weiteres
zusammenfällt mit der äußerlich verfaßten, sichtbaren Kirche. Sie genießen des
von Christus erworbenen Heiles, auch wenn der Papst durch seinen Bann ihnen das
Sacrament äußerlich nehmen wollte. Denn „wollte der Papst und die hl. Kirche
uns das Sacrament auswendig nehmen, wir sollten uns darein lassen; aber
geistlich es zu gebrauchen, das kann uns niemand nehmen.“ Vergleicht man die
Kölner Predigten mit den unzweifelhaft früheren, welche zuerst die Baseler
Ausgabe von 1521 bringt, so kann die außerordentliche Bedeutung, welche nun mit
einem Male den Gottesfreunden für die Kirche zugeschrieben wird, nur erklärt
werden, wenn T. in der Zwischenzeit von dieser Seite her einen
Einfluß erfahren hat, der weit über den hinausragte, welchen ein Heinrich von
Nördlingen, eine Margarethe Ebner, ein Merswin und andere uns bekannte
Persönlichkeiten auf ihn hätten ausüben können. Diese standen alle tief
unter T. Dagegen tritt uns in den Schriften des Gottesfreundes vom
Oberlande eine Persönlichkeit entgegen, die sich weit über die übrigen
Gottesfreunde erhebt, und auf die allein die Bedeutung, welche T. den
Gottesfreunden in den oben angeführten und zahlreichen anderen gleichartigen
Stellen beimißt, zurückgeführt werden kann. Auch nach einer andern Seite hin
ist dieser Einfluß des Gottesfreundes vom Oberlande wahrnehmbar. Es sind die
drohenden göttlichen Strafgerichte über die Christenheit, welche in den
Predigten der letzten Periode Tauler's eine so hervorragende Stelle einnehmen.
Nicht das ist es, daß sie überhaupt häufig erwähnt werden, sondern die Art wie
es geschieht. Unter den Schriften des Gottesfreundes findet sich ein
Sendschreiben an die Christenheit aus dem Anfang des Jahres 1357, zu welchem
der Verfasser zunächst durch das furchtbare Erdbeben, durch welches Basel zum großen
Theil zerstört wurde, und durch eine „Offenbarung“, welche ihm in der
Christnacht des Jahres 1356 zu theil geworden war, veranlaßt worden ist.
Vergleichen wir die Aeußerungen Tauler's in den Predigten des Jahres 1357 über
die zu erwartenden großen Gerichte mit dem, was das Sendschreiben über
dieselben sagt, so kann z. B. jene Predigt (Pr. 81), welche unzweifelhaft dem
Jahre 1357 angehört und von einer den Gottesfreunden „kürzlich“ gewordenen
Offenbarung spricht, und das was hier über diese Plagen selbst, über ihr
unmittelbares Bevorstehen und die dadurch veranlaßte Mahnung, sich an die
Gottesfreunde anzuschließen, gesagt ist, nur eine Bezugnahme auf jenes
Sendschreiben des Gottesfreundes sein. Sie ist ein Beweis, daß T., wenn er
von den Gottesfreunden redet, welche er als die Säulen der Christenheit und der
Kirche bezeichnet, keine anderen meine, als sie ihm in der Person des
Gottesfreundes vom Oberland und seinen Schriften entgegengetreten sind.
Auch T. selbst hat sich um dieselbe Zeit in ähnlicher Weise wie der
Gottesfreund in einem eigenen Mahnschreiben an die Christenheit gewendet. Der
Verfall der Sitten, die Auflösung der klösterlichen Zucht, das Ueberhandnehmen
der Lehren der Brüder des freien Geistes, die Bedrängnisse, denen sich die
Gottesfreunde und T. selbst durch den Argwohn kirchlicher Eiferer
ausgesetzt sahen, konnten einem um das Wohl der Christenheit so unablässig
besorgten Manne wie T. nur stets erneuter Anlaß sein, seinen Zuhörern
den Weg der Umkehr aus der Welt und ihren Verirrungen und der Einkehr in die
Stille des inneren Heiligthums, da das ewige Wort zu der Seele redet, mit
heiligem Ernste aber auch mit der ihm eignenden Liebe immer wieder ans Herz zu
legen. Das Blatt eines rigorosen Kritikers über Tauler's Verhalten in dessen
letzten Zeiten führt sechs Ursachen an, um deren willen er noch sechs Tage nach
seinem Tode im Fegfeuer habe büßen müssen. Sie sind ebenso viele Zeugnisse
dafür, daß T. von|dem Geiste einer falschen Gesetzlichkeit sich frei
gemacht hatte, wie solches auch seine Predigten zur Genüge bekunden.
T. starb zu
Straßburg, wohin er von Köln wieder zurückgekehrt war. Ob diese Rückkehr
längere oder kürzere Zeit vor seinem Tode stattfand, ist unbekannt. Als ihn
hier die Krankheit befiel, die nach fünf Monaten mit seinem Tode endete, sandte
er, die Nähe seines Abschieds ahnend, nach dem Freunde, der einen so
entscheidenden Einfluß auf sein Leben geübt hatte. Er übergab ihm die
Aufzeichnungen, welche er sich hierüber gemacht hatte und bat ihn ein Büchlein
daraus zu machen, doch seinen Namen zu verschweigen und dafür zu sorgen, daß
niemand merke, daß er es sei, dem Gott solche Gnade erwiesen habe. Der
Gottesfreund bat nur, die Predigten beifügen zu dürfen, die er aus des Meisters
Munde aufgezeichnet hatte. So ist das oben besprochene Buch von dem Meister der
hl. Schrift und seiner Bekehrung entstanden. Das Jahr seiner Begegnung mit dem
Gottesfreunde sowie der Umstände bei seinem Tode sind hier absichtlich
geändert, um die Aufmerksamkeit von T. abzulenken. Er starb nicht,
wie man nach dieser Schrift schließen müßte. im J. 1351 oder 1357, sondern am
16. Juni 1361, und nicht im Kloster, sondern im Gartenhause seiner Schwester,
wohin er sich der besseren Pflege wegen hatte bringen lassen. Auch diesen Punkt
hat ihm der oben erwähnte Eiferer zum Vorwurf gemacht.
Tauler's Mystik hat die
speculativen Ideen Eckhart's über Gott und sein Verhältniß zur Welt zur
Grundlage; aber er bewegt sich nicht wie sein Meister mit Vorliebe auf jenen
speculativen Höhen, sondern berührt die dahingehenden Fragen nur so weit, als
sie dazu dienen, seine Lehre vom Seelengrunde, als der Stätte, wo die
Vereinigung des Menschen mit Gott sich vollzieht, ins Licht zu setzen. T. unterscheidet
im Menschen den geschaffenen und den ungeschaffenen Grund seines Wesens oder das
geschaffene und ungeschaffene Bild. Das geschöpfliche göttliche Bild liegt ihm
nicht mit Augustin in den drei höheren Kräften der Seele, Vernunft, Wille und
Gedächtniß, oder mit Thomas Aquin in der Thätigkeit dieser Kräfte, sondern in
dem Wesen des Menschen, aus welchem die genannten und alle übrigen Kräfte des
Menschen hervorgehen und in welchem sie alle in ungeschiedener Einheit ruhen.
Es ist die geschöpfliche und zugleich schöpferische Idee des Menschen, die im
Gemüthe als der Einheit aller Kräfte ruht, und die er auch als den „Funken“
bezeichnet. Dieses geschaffene Bild des Menschen ist es, in welchem Gott selbst
nach Wesen und Personen jedem Menschen ohne Unterschied einwohnt als das
unerschaffene Bild seiner selbst, und es ist das Ziel der göttlichen
Heilsgedanken, den durch die Sünde geknechteten Menschen frei zu machen, damit
er mit allen seinen Kräften zunächst seinem erschaffenen Bilde wieder
gleichartig werde, um dann von dem diesem Bilde immanenten ewigen Bilde
überformt zu werden, d. i. in den ewigen Proceß der göttlichen
Selbstoffenbarung hineingezogen und vergottet zu werden, damit so Gott in ihm
seinen Sohn ebenso gebäre, wie er ihn ewiglich in sich selbst gebiert und so
der Mensch durch die Gnade werde, was Christus von Natur ist, ein Kind Gottes.
Wie kommt nun aber der
Mensch zunächst wieder zu sich selbst, d. i. zur Harmonie mit seinem
geschaffenen Grunde, so daß er von dem ewigen Grunde in ihm, von Gott selbst
überformt werden und Gottes Geburt in ihm geschehen kann? Von sich selbst kann er
das nicht, denn die Sünde, der Eigenwille, hat den Menschen mit allen seinen
Kräften völlig geknechtet, so daß zwischen ihm und seinem eigenen Bilde eine
für ihn unübersteigliche Kluft besteht. Die Sünde beschließt den Menschen unter
den Bann des göttlichen Zornes. Aber diesen Bann hat Christus am Charfreitag
gebrochen. Durch das Blut des menschgewordenen Gottessohnes ist die Schuld der
Menschheit gesühnt.
Die Menschen dieser Sühne
theilhaftig zu machen, geht nun Gott aus und sucht sie zu sich zu ziehen. Dies
thut er durch die Gnade, die dem Menschen das Wollen und Vollbringen gibt. Den
Willen des Menschen zu befreien, ist schon die vorlaufende Gnade wirksam. Gott
wirkt auf den Menschen ein durch das Bild im Gemüthe, durch diese natürliche
Offenbarung Gottes in uns, die sich in Vernunft und Gewissen reflectirt und
später, wenn das äußere Wort von dem Heil in Christus an ihn gelangt, dem
letzteren Zeugniß gibt, daß es Wahrheit sei. T. hält dafür, daß durch
diese Einwirkung des göttlichen Bildes einzelne fromme Heiden schon bis zur
Erkenntniß des dreieinigen Gottes gelangt seien. Aber das äußere Wort muß zu
allen vorbereitenden Gnadenzügen hinzukommen, wenn wir Christum finden sollen.
Der uns ziehenden Gnade gegenüber können wir wenigstens das thun, daß wir uns
ziehen lassen. Gott macht den Menschen nicht „rechtfertig“, ohne seinen freien
Willen. Er macht ihn zuerst fähig, zu wirken, auf daß er ihn hernach lehre,
selbst zu wirken.
Wo nun der Mensch sich
also bereiten lässet, da ergreift er die erlösende, sündenvergebende Gnade, die
Gott beschlossen hat in der Kraft seines Wortes. Auch bei den Sacramenten ist
es die Kraft seines Wortes, in welchem die Gnade beschlossen liegt. Das Blut
Christi kann aber nur die reinigen, welche bereit sind, von der Welt, d. i. Allem,
was nicht Gott ist, sich abzukehren und sich dem lauteren Gut, das Gott ist.
zuzukehren. Das erstere ist die Buße, das letztere der Glaube, durch welchen
der Mensch mit einem ganzen Vertrauen in Gott versinkt. Und wenn nun der Mensch
nicht auf seine Werke seine Hoffnung setzt, sondern allein der Verheißung
Gottes glaubt, so hält ihm Gott wahrhaftig, was er in der Absolution ihm
zusagt, und in dieser Sicherheit des Vertrauens kommt der Mensch zum Frieden
und zur Ruhe seines Gewissens. Und diese Vergebung fällt zusammen mit der
Zurechnung des Verdienstes Christi. „Gehet ein“, ruft er seinen Zuhörern zu,
„durch die sichere Pforte in das ewige Leben; opfert sein unschuldiges Leiden
für euer verschuldetes Leiden dem himmlischen Vater, seine unschuldigen Gedanken
für euere schuldigen, und also alles sein Thun"; und zwar rechtfertigt der
bußfertige Glaube nicht, sofern er selbst „eine creatürliche Bildung“, d. i.
eine menschliche Leistung, ist, „denn wie viel du Leid und Reue um deinen
eigenen Schaden hast, das gibt noch erwirbt dir keine Gnade. Die Würdigkeit
kommt ja nimmer von menschlichen Werken und Verdienen, sondern von lauter Gnade
und Verdienst unseres Herrn Jesu Christi und stießt zumal von Gott an uns“.
Dieser bußfertige Glaube,
der die Barmherzigkeit Gottes in Christo erfährt, entzündet dann in der Seele
die Flamme der Liebe, die sich mit Dankbarkeit zu Gott wendet und ihm ewig
dienen will. Die Größe der weiteren Gnadenmittheilungen Gottes aber ist bedingt
durch die größere oder geringere Reinheit des Grundes, d. i. des Gemüthes, in
den sich Gott ergießen soll. Wenn die Luft lauter und rein ist, so muß sich die
Sonne ergießen und mag sich nicht enthalten. Und Gott ist bereit, sich uns in
der höchsten Weise zu geben; denn wir sind zu unmäßig großen Dingen geschaffen
und geladen.
Hier wird nun zu
lehrhafter Veranschaulichung des Weges zur höchsten Vollkommenheit die T. sehr
geläufige Auffassung von der Dreitheilung des Menschen in den auswendigen,
thierischen, sinnlichen, in den inwendigen, vernünftigen Menschen und in den
obersten Theil der Seele, das Gemüth, verwendet. Wie wir sahen, ist das Gemüth
der Mensch in seiner Einheit die Quelle, der substanzielle Einheitsgrund, in
welchem das Bild, die Idee des Menschen, der Funke, schöpferisch wirksam ist,
so daß aus dem Gemüthe alle Kräfte des Menschen fließen und der Mensch eben das
wird, was er seiner Idee nach sein soll. Da gilt es nun, zunächst unser
sinnliches Leben nach Christi|Vorbild unter das Gesetz der Selbstverleugnung
und Liebe zu stellen und dann weiter dahin fortzuschreiten, daß wir dasselbe
auch mit unserem inwendigen, vernünftigen Menschen thun, um dann von hier aus
uns noch höher zu einem „unbildlichen Wandel“ zu erheben, indem wir auf alle
Bilder und Formen, auf alles eigene Denken und Wollen und selbst auf die Lust
an den göttlichen Tröstungen verzichten (nicht in denselben mit Genügen ruhen),
sondern sterbend in unser Nichts sinken und so dem innern geschaffenen Bilde
gleichförmig werden. Von diesem Sterben sagt T.: „Soll der Mensch in
Wahrheit mit Gott eins werden, so müssen alle Kräfte auch des inwendigen
Menschen sterben und schweigen. Der Wille muß selbst des Guten und alles
Willens entbildet und willenlos werden; der Verstand oder die Vernunft des
Erkennens der Wahrheit, das Gedächtniß und alle Kräfte ihres eigenen Vorwurfs
oder Gegenwurfs (Objects)". „Es ist ein harter Tod, wenn alle Lichter
erloschen sind und der reinen (der auf ihre bloße Wesenheit zurückgesunkenen)
Seele wunderbar viele Lichter einleuchten in ihre Kräfte, wenn sie aber auch
allen diesen Lichtern und lustlichen empfindlichen Gaben sterben muß, weil sie
noch nicht Gott allein sind. Es ist das alles noch ein Theil und nicht das
Eine“. Wo solche äußerste „Vernichtigung“ und Passivität ist, da kann sich nun
Gott in höchster Weise geben.
Aber wie der Weg des
Entwerdens ein allmählicher ist, in demselben Maaße ist es auch der des neuen
Lebens. Das aus dem Glauben entsprungene Leben ist ein Leben in der Liebe. Der
Mensch ist für die Liebe geschaffen. Sie ist das seinem Wesen zu Grunde
liegende Gesetz. Das Wesen der Liebe ist die völlige Entäußerung und Hingabe an
den Geliebten, an Gott. Sie ist hervorgerufen durch das Einleuchten des
Geliebten, sie ist ein Ergriffensein von der Liebe Gottes, das nur in der
völligen Selbsthingabe an den Geliebten Ruhe findet. Die wahre Liebe ist die
interesselose Liebe, die Gott liebt, nicht um Glorie, Ehre und Lohn zu
überkommen, sondern lediglich um Gottes willen. Die Liebe ist Anfang, Mittel
und Ende aller Tugend. Tugend ist die bleibende sittliche Richtung der Kräfte,
die durch Uebung erlangt wird. „Nicht erwarte, daß dir Gott die Tugenden
eingieße ohne die Arbeit“. Durch die Selbstverleugnung in allen Kräften
verliert dann die Tugend ihren Namen und ist Wesen geworden, d. h. die
einzelnen Tugenden kommen dann dem Menschen als solche nicht mehr zum
Bewußtsein, sie sind ihm zur andern Natur, die Tugenden zur Tugend überhaupt
und diese zur wesentlichen Richtung und Bethätigung seines Lebens geworden. Bei
solcher Auffassung kann es denn auch nicht befremden, wenn T. den
verschiedenen Mönchsregeln und Formen für ein heiliges Leben nur einen geringen
Werth beilegt. Es erscheint ihm völlig einerlei, in welchem Stande oder Berufe
man stehet, ob geistlich oder weltlich, Mönch oder nicht: in allen Werken gilt
es, auf das Werk als Werk zu verzichten oder vielmehr in jedem, auch dem
niedersten und gewöhnlichsten, nur Ein Werk zu wirken, sich in völliger
Selbstverleugnung an den Willen Gottes hinzugeben. So führt T., der
Grundrichtung der Mystik gemäß, das beziehungslose Nebeneinander in den
scholastischen Tugendsystemen und die äußerliche Werthmessung der einzelnen
Tugendwerke in eine lebensvolle Einheit zurück. Dabei bleiben für T. Buße
und Glaube überall die Grundbedingungen für die Reinigung und Heiligung des
menschlichen Lebens und für seinen Rückfluß in das göttliche Leben.
Wenn nun der Mensch
seinem geschaffenen Grunde gleichartig geworden, mit seinem Innigsten sich
einträgt oder einschmilzt in Gottes Innigstes, so wird er da wiedergebildet und
erneut. Denn „der Abgrund, der geschaffen ist, führt in den ungeschaffenen
Abgrund, und die zwei Abgründe werden ein einiges Eins, ein lauteres göttliches
Wesen“. Und wie der Vater aus dem Wesen von Ewigkeit her den Sohn gebiert, so
gebiert er nun in dem geschaffenen Wesen des|Menschen, das mit dem göttlichen
Wesen geeint ist, gleichfalls den Sohn, das ewige Wort. Denn „wie der Sohn aus
dem Vater geboren wird und wieder in den Vater fließt, also wird dieser Mensch
in dem Sohn von dem Vater geboren und fließt wieder in den Vater mit dem Sohn
und wird eins mit ihm, und da gießt sich der heilige Geist in einer
unaussprechlichen Liebe und Lust aus und durchgießt und durchfließt den Grund
in dem Menschen mit seinen minniglichen Gaben". Diese Geburt Gottes in der
Seele fällt nicht immer in unsere Empfindung. Wol aber kann man an den
Wirkungen wahrnehmen, ob sie geschehen sei. Denn wie der Blitz alles, was er
berührt, zu sich kehrt, so sind dann alle unsere Gedanken auf Gott gerichtet,
suchen und meinen nur ihn in allen Dingen. Wird auch der Blick in diesen
inneren Grund und in seine innere Herrlichkeit dem Christen nicht immer
aufgethan; so können doch bei fortgesetztem Streben nach Heiligung „die Gott
vermittelnden Bilder und Vorstellungen so dünne gleichsam werden, daß man die
göttlichen Sonnenstrahlen und Einblicke gar nahe hat ohne Unterlaß, so nahe und
schnell, als man sich mit Vernunft und Ernst hinzukehren mag". Aber nur
wenige erreichen hienieden die höchste Stufe, da ihnen ein Blick der obersten
Ueberformung wird. Von der Geburt Gottes aber in der Seele wird der Mensch an
Gnaden so reich, „daß von diesem Reichthum alle niedersten, obersten und
mittelsten Kräfte gestärkt werden, und wer nur oft einkehrte in seinen
inwendigen Grund und da heimlich wäre, dem würde mancher edle Blick in den
inwendigen Grund, wo ihm viel klarer und offenbarer wird, was Gott ist, denn
seinen Augen die materliche Sonne“.
Man hat Tauler's Lehre
von dem unerschaffenen Grunde, der im Innersten aller Menschen liegt und der
Gott selbst ist nach Wesen und Natur, im pantheistischen Sinne verstanden, als
identificire er den Menschen in dem, was seinen Begriff ausmacht, mit Gott
selbst. Aber mit Unrecht. Denn dieser unerschaffene Grund ist dem Menschen wol
immanent, fällt aber nicht mit dem Ich des Menschen zusammen, sondern ist ihm
nur zugeordnet, und von dem freien Entschlusse des Menschen hängt es ab, ob er
sich von demselben bestimmen und zuletzt überformen lassen will. Die
Nichtidentität desselben mit dem Wesen und Begriff des Menschen ergibt sich
schon daraus, daß für die beharrlich Widerstrebenden im letzten Gerichte die
Scheidung desselben von der menschlichen Seele stattfinden wird, worin dann
eben dessen ewige Pein besteht. Auch damit, daß T. zuweilen in einer
Weise von dem Einswerden der Frommen mit Gott spricht, die alle Grenze zuletzt
aufzuheben scheint, ist er fern davon, pantheistisch lehren zu wollen. Denn
wenn er von dem Einswerden des geschaffenen Grundes mit dem ungeschaffenen
sagt, daß die zwei Abgründe ein einiges Eins werden, ein lauteres, göttliches
Wesen, da sich der Geist in dem Geist Gottes verloren habe, in dem grundlosen
Meer ertrunken sei, und ähnlich anderwärts: so versteht er das doch nicht als
völlige Absorption, sondern immer mit dem Vorbehalte, daß der geschaffene Grund
„dabei seine Geschaffenheit in der Wesentlichkeit behalte und auch in der
Vereinigung“ (Pr. 119). Ferner will T. die „Vernichtigung“ des
Menschen gegenüber der Gottheit nur als einen Tod angesehen wissen, dem eine
Wiedererstehung des neuen Menschen mit Erhöhung aller seiner Kräfte folgen
soll. Gleichwol ist der Gegensatz, in welchen T. die geschöpfliche
Form des Denkens, Wollens und Empfindens gegen das Göttliche stellt, zweifellos
ein zu schroffer und ausschließender, so daß dann auch die Wiedergeburt aus der
Vernichtigung und dem Tode für den Menschen als solchen zu wenig übrig zu
lassen scheint; denn es erscheint dann allzusehr, was der neue Mensch thut,
nicht sowol als dessen eigenes Denken, Wollen und Thun, als vielmehr als das nur
in den menschlichen Formen sich vollziehende göttliche Thun. „Aus der
Aeußerlichkeit und Veräußerung in die Innerlichkeit, von der Vielheit in die
Einheit, von den|Tugenden auf die Tugend, auf die Liebe und deren Wurzel, auf
den bußfertigen Glauben, der im Untergang alles Eigenwillens, Denkens und Thuns
mit steter Zuversicht sich an das im äußeren Wort sich darbietende Erbarmen
Gottes hingibt und sich in Christo weiter leiten läßt zu dem inneren Wort“, dem
ungeschaffenen Grunde, in welchem auch wir zu Söhnen Gottes aus Gnaden geboren
werden — das ist der Weg, den uns T. in seinen Predigten führt. Es
ist ein reformatorischer Geist, der von seinem Predigtstuhl aus durch die
Kirche weht, der von falscher Gesetzlichkeit durch Vertrauen allein auf die
Gnade zu evangelischer Freiheit und zum Frieden führen will.
Wenn Christine Ebner von
ihm sagt, er habe mit seiner feurigen Zunge die Erde angezündet, so ist das nur
dann, aber dann auch im vollsten Sinne wahr, wenn man sich T. nicht
als einen Prediger von feuriger, mit sich fortreißender, durch Geistesblitze
zündender Beredsamkeit denkt, sondern als einen Prediger, der mit der ruhigen
Flamme der lautersten Liebe, die in seinem eigenen Herzen brennt, auch die
Herzen der Zuhörer zu erwärmen und zu entzünden weiß. Das ist es, worin vor
allem die Kraft der Tauler’schen Beredsamkeit liegt. Aber zu dieser Macht,
welche der Predigt Tauler's sein hoher, mit liebevoller Milde gepaarter Ernst
verleiht, tritt als zweites Moment die Einheit und Geschlossenheit des
Gedankenkreises, in welchem er sich bewegt, eines Gedankenkreises, der die
Tiefen der menschlichen Seele mit ihren innersten Regungen und Bedürfnissen und
die höchsten Fragen des Geistes zugleich umfaßt und zusammenschließt, und
endlich seine hervorragende Predigergabe, die sich an das Fassungsvermögen der
Zuhörer anzuschließen und durch Klarheit, Lebhaftigkeit der Anschauung,
schlagende Kraft des Ausdrucks und volksthümliche Redeweise das Ohr der Zuhörer
zu fesseln weiß. So ist es begreiflich, daß Tauler's Predigten nicht nur in
unzähligen Abschriften in den beiden letzten Jahrhunderten des Mittelalters
verbreitet, sondern auch bis auf die neuere Zeit wiederholt gedruckt und in
fremde Sprachen übersetzt worden sind. In der katholischen Kirche setzte sich
die Verschiedenheit des Urtheils, dem T. schon bei seinen Lebzeiten
unterlag, auch später noch fort. Während ihn Eck als Häretiker verdächtigte,
suchte der Benedictiner Blosius gegen ihn seine Rechtgläubigkeit zu
vertheidigen und noch immer wird T. von den Freunden der mystischen
Richtung in der katholischen Kirche hohe Verehrung gezollt; in der
protestantischen Kirche hat Luther's rühmendes Urtheil über T. ihm
weithin Eingang verschafft; Flacius setzte ihn um seiner Rechtfertigungslehre
willen in seinem Catalogus testium veritatis unter die Zeugen der
Wahrheit vor der Reformation. Johann Arnd und nachher Spener haben den Ausgaben
seiner Predigten ihr empfehlendes Vorwort vorausgeschickt.
Die Predigten Tauler's
wurden zum ersten Mal in Leipzig gedruckt: „Sermon des groß gelarten in gnaden
erlauchten doctoris J. Tauleri, Prediger ordens etc.“ (1498, 2°). Unter den
nächstfolgenden älteren Drucken haben nur die beiden unter sich gleichlautenden
Baseler Ausgaben von 1521 und 1522, 2°, sowie die Kölner Ausgabe von Peter v. Nymwegen,
1543, 2°, besonderen Werth. Die ersteren geben zwar nur den Leipziger Text in
etwas verkürzter Gestalt wieder; aber sie bringen außer einer Anzahl Predigten
anderer Mystiker, namentlich Eckhart's, auch noch verschiedene Predigten aus
Tauler's früherer Zeit, und die Kölner Ausgabe benutzt außer dem Baseler Druck
andere handschriftliche Quellen, als sie dem Leipziger Text zu Grunde liegen.
Surius hat die Kölner Ausgabe ins Lateinische übersetzt oder vielmehr
paraphrasirt, Köln 1548, 2°, und diese Uebersetzung liegt dann wieder den
Uebersetzungen ins Französische, Spanische und Italienische, ja selbst der von
Spener bevorworteten deutschen Ausgabe von 1703 zu Grunde. Ein Verzeichniß der
verschiedenen Drucke und Uebersetzungen findet sich in der Einleitung zu der
Ausgabe, welche 1826 zu Frankfurt a. M. erschien. Eine 2. Auflage dieser
Ausgabe mit Weglassung jenes|Verzeichnisses ist von J. Hamberger besorgt
worden, 1864, 3 Theile, in welcher der Text der ersten durch Benutzung einer
Copie der ältesten Straßburger Handschriften wesentlich verbessert ist. Von
minderem Werthe ist die Ausgabe von Cuntze u. Biesenthal, Berl. 1841, 3 Thle.
Tauler's Sendschreiben an die Christenheit v. J. 1356 findet sich bei
Jundt, Les amis de Dieu p. 403 ff. Das Buch v. d. Bekehrung des
Meisters ist nach der Copie einer Straßb. Handschr. v. J. 1389 u. d. T.:
Nikolaus v. Basel, Bericht von der Bekehrung Tauler's, herausgeg. v. C.
Schmidt, Straßb. 1875. Die Kölner Ausgabe v. 1543 enthält noch Sendbriefe u.
Gedichte Tauler's; von den ersteren sind nur wenige, von den letzteren wol
keins von ihm. Fälschlich zugeschrieben wird T. ferner das Buch von
der Nachfolge des armen Lebens Jesu, von P. Denifle mit dem Nachweis
seiner Unechtheit u. d. T.: Das Buch v. geistl. Armuth herausgegeben, München
1877. Auch die v. Surius herausgegebenen Exercitia super vita et passione
Jesu Christi u. die Divinae institutiones, auch u. d. T. Medulla
animae, rühren nicht von T. her. Letztere sind eine Zusammenstellung
von Stücken verschiedener Mystiker. Eine kritische Ausgabe der Taulerpredigten
auf Grundlage der ältesten Handschriften fehlt noch zur Zeit.
Schriften über T.:
Aus der alteren Litteratur über T. heben wir hier die Artikel
in Quétif et Echard, Scriptores ord. praedicatorum T. I, Lut. Par. 1719 u.
P. Bayle, Dictionnaire hist. et crit. T. IV, ferner Oberlin's
Schrift De Tauleri dictione vernacula et mystica, Arg. 1786 hervor.
Die Bahn zu den neueren Taulerforschungen brach C. Schmidt mit seiner
Monographie: Joh. Tauler von Straßburg, Hamb. 1841. Vgl. auch dessen Artikel
über T. in der 1. Aufl. von Herzog's Realencyklopädie. Weiter gehören
hieher: Denifle, Tauler's Bekehrung in: Quellen u. Forsch. zur Sprach- u.
Culturgesch. XXXVI, Straßb. 1879; Jundt, Les amis de Dieu au 14. siècle,
Par. 1879 und Denifle's Antikritik gegen Jundt, Münster 1879. Dann
Denifle's Abhandlung: Die Dichtungen des Gottesfreundes v. Oberland bezw. die
Dichtungen R. Merswin's in: Zeitschr. f. d. Alterth. Neue Folge Bd. XII u.
XIII, 1880 u. 1881. Endlich des Unterzeichneten Vorarbeiten zu einer Gesch. d.
deutsch. Myst. im 13. u. 14. Jahrh. in Zeitschr. f. d. hist. Theol. 1869, S.
109 ff., dann dessen Artikel über T. in der 2. Auflage von Herzog's
Realencyklopädie u. ebendesselben Gesch. d. deutsch. Mystik im Mittelalter,
III. Theil, I. Buch, Leipz. 1893.
Autor/in
Zitierweise
Preger, Wilhelm, "Tauler, Johannes" in: Allgemeine Deutsche Biographie 37 (1894), S. 453-465
[Online-Version]; URL: https://www.deutsche-biographie.de/pnd118621009.html#adbcontent
SOURCE : https://www.deutsche-biographie.de/pnd118621009.html#adbcontent
Équipe de Recherches sur
les Mystiques rhénans (Université de Lorraine) : http://maitre.eckhart.free.fr/initium/ite.html
Voir aussi : http://www.arfuyen.fr/html/ficheauteur.asp?id_aut=1001
http://www.ccel.org/ccel/tauler?show=worksBy
http://www.passionist.org/files/JohnTauler.pdf
http://www.documentacatholicaomnia.eu/03d/1300-1361,_Tauler._John,_The_Inner_Way,_EN.pdf