Sainte Gertrude de Helfta
Vierge moniale (+ 1301)
A cinq ans, la petite Gertrude qui va devenir Gertrude la Grande est confiée pour son éducation au monastère bénédictin de Helfta en Saxe. Elle y trouve une atmosphère de vie spirituelle et intellectuelle intense. Elle a aussi la chance d'y avoir comme maîtresse et conseillère la grande Melchtilde de Hackeborn. Elle s'épanouit dans ce milieu qu'elle ne cherchera pas à quitter. En grandissant elle devient une moniale d'une intelligence rayonnante et d'une vaste culture. Si sa santé fragile la tient souvent éloignée du chœur, sa santé mentale, au contraire, reflète un grand équilibre. A partir de 1291, elle commence à être favorisée de visions qu'elle consignera dans cinq livres. Son expérience mystique s'appuie sur les mystères de la liturgie et reste totalement dépourvue de dolorisme. Elle fait une large place au Christ et tout particulièrement au Sacré-Cœur, "où est enclose toute la vertu de la Divinité." Elle oriente l'âme vers la contemplation sereine et la jouissance de la vie divine "dans la resplendissante et toute calme Trinité".
- Histoire de sainteté: Sainte Gertrude de Helfta.
Le 6 octobre 2010, Benoît XVI a évoqué sainte Gertrude, "une célèbre mystique et la seule femme à avoir reçu le titre de Grande en Allemagne en vertu de sa stature culturelle et évangélique. Sa vie et sa pensée -a ajouté le Pape- ont profondément influencé la spiritualité chrétienne" du Moyen Age. Née en 1256, elle entra enfant au couvent, comme c'était alors la coutume. Après des études, elle y passa le restant de son existence. Gertrude fut une étudiante extraordinaire, capable d'apprendre tout ce qu'on pouvait alors enseigner. "Ensuite, elle se consacra totalement à Dieu dans la vie monastique, la prière et l'étude". Vingt ans plus tard, elle eut la vision d'un enfant qui l'encourageait à surmonter le roncier qui opprimait son esprit. A partir de ce moment, sa communion avec le Seigneur s'intensifia en un véritable chemin de conversion". Elle abandonna ses études profanes pour se consacrer exclusivement aux théologiques et, toujours dans l'observance monastique, elle passa de ce qu'elle appelait sa vie de négligence à une vie priante, mystique et missionnaire".
Le Saint-Père a ensuite rappelé que Gertrude se repentit de "s'être trop consacrée aux arts libéraux, à la sagesse humaine, au dam de la science spirituelle, se privant ainsi du sel de la vraie connaissance. Gravissant le mont de la contemplation, elle abandonna l'homme ancien pour le nouveau". La sainte allemande "se consacra, avec clarté et simplicité, à écrire et à diffuser la vérité de la foi. Elle servit l'Église avec efficacité et amour, au point d'être appréciée des théologiens. Il reste peu de choses de son intense production à cause de la dévastation que subit le couvent de Helfta. Ont survécu, ses Révélations et ses Exercices spirituels, qui sont des joyaux de la littérature mystique... Elle ajouta des prières au pénitencier monastique, dans lesquelles elle s'abandonne à Dieu avec confiance, au point de faire sentir la présence du Seigneur à qui la rencontrait. Dieu lui avait, il est vrai, fait comprendre l'avoir appelée à être un instrument de sa grâce. Gertrude se sentait indigne de cet immense trésor, et déclarait ne pas l'avoir assez bien conservé et valorisé". Elle mourut en 1301 ou 1302.
Benoît XVI a conclu en affirmant que l'exemple de sainte Gertrude "montre qu'une vie heureuse est faite de l'amitié du Seigneur, de l'amour de l'Écriture, de la liturgie et de Marie, faite d'une foi profonde et de la recherche continue de Dieu, but de notre existence". Après la catéchèse, il a salué les différents groupes, notamment polonais, et rappelé qu'octobre est le mois du Rosaire et, demain, la fête de Notre Dame du Rosaire: "Le chapelet est une prière particulière dans l'Église, une arme spirituelle adaptée à chacun de nous. La méditation de la vie de Jésus et de Marie doit être une lumière éclairant notre chemin évangélique, notre renouveau spirituel et la conversion de nos cœurs". (source: VIS 20101006 - 500)
Mémoire de sainte Gertrude, surnommée la Grande, vierge moniale. Donnée
au Seigneur par ses parents dès l'âge de cinq ans dans l'abbaye cistercienne
d'Helfta en Saxe, elle y passa toute sa vie, vouée à la solitude du cloître et
aux belles-lettres avec tout son cœur et toute son énergie. Sans renoncer au
travail intellectuel, elle avança de manière admirable sur le chemin de la
perfection, dans la prière et la contemplation du Christ en croix, et mourut le
17 novembre 1301.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/154/Sainte-Gertrude-de-Helfta.html
Pietro
Liberi (1605–1687). Estasi di Santa Gertrude, Abbey of Santa Giustina, Padua
L'abbaye d'Helfta, fondée par les comtes de Mansfeld
en 1229, près de Eisleben (Saxe), sous la règle de saint Benoît, était un
milieu où l'on cultivait les lettres et les arts. Gertrude, née le 6 janvier
1256, sans que l'on puisse dire avec assurance dans quelle famille, fut y
donnée au Seigneur par ses parents à l'âge de cinq ans et y vécut jusqu'à sa
mort (16 novembre 1301 ou 1302). La jeune Gertrude, intelligente, vive, affable
et diserte, sous la direction de Mechtilde de Hackeborn, se délecta dans l'étude
de la langue et de la littérature latines, dans le chant et la peinture.
Elle venait d'avoir vingt-cinq ans lorsque, le 27
janvier 1281, après complies, elle découvrit la vie mystique dans une vision
initiatrice : le Seigneur « la prit, la souleva et la plaça près de lui. »
Ce fut une véritable conversion. « Que mon âme vous bénisse, Seigneur mon
Dieu, mon Créateur ; que mon âme vous bénisse, et que mon être le plus
intime confesse les miséricordes dont votre bonté sans nulle mesure m'a
entourée avec une telle gratuité, ô mon très doux ami. Je rends grâces, autant
que je le puis, à votre immense miséricorde ; avec elle je loue et
glorifie votre patience longanime qui vous a fait dissimuler pendant toutes les
années du bébé et de l’enfant, de l'adolescente et de la jeune fille, presque
jusqu'à la fin de mes vingt-cinq ans : j'ai vécu dans une folie si aveugle
que j'aurais fait sans remords, en pensée, parole et action, toutes mes
volontés, partout où c'était possible, si vous ne m'aviez prévenu par un dégoût
connaturel du mal, et un plaisir du bien, ainsi que par les corrections
extérieures de mon entourage. Comme si j'avais été une païenne parmi des
païens, sans jamais comprendre que vous, mon Dieu, vous récompensez le bien et
châtiez le mal. Et pourtant vous m'aviez choisie dès l'enfance, dès ma
cinquième année, pour vous être présentée parmi vos amis les plus dévoués au
manoir de la sainte religion. Par la multitude et la grandeur de vos bienfaits,
vous m’avez exaltée comme si, différente de tous les mortels, j’avais mené sur
terre une vie angélique. c’est pendant cet Avent que vous commençâtes, avant
que je finisse mes vingt-cinq ans pour l’Epiphanie, par un certain trouble dont
mon cœur fut si ébranlé que toute légèreté juvénile commença à me paraître
insipide. C’est ainsi que mon cœur fut quelque peu préparé à vous.
Que l'abîme de la Sagesse incréée appelle l'abîme de
l'admirable toute-puissance, pour faire ressortir une si prodigieuse
bienveillance, qui par le débordement de votre miséricorde coula par les
profondeurs jusqu'au vallon de ma misère ! En la vingt-sixième année de
mon âge, en cette seconde férie (lundi), si salutaire pour moi, avant la
fête de la Purification de Marie, votre très chaste Mère - laquelle férie
tomba alors le 6 avant les calendes de févier (27 janvier) - en cette
heure désirable de l'après complies : vous, la Vérité, mon Dieu, plus
serein que toute lumière, mais plus intérieur que tout secret, vous aviez
résolu de diluer la densité de mes ténèbres, commençant bellement et doucement
par calmer ce trouble qu'un mois auparavant vous aviez suscité en mon cœur. Par
ce trouble, je pense, vous aviez essayé de détruire la tour de ma vanité et de
ma curiosité, qu'avait bâtie ma superbe. Hélas! je portais alors en vain le nom
et l'habit de la religion, mais cela vous servait pour trouver le moyen de me
montrer mon salut. A cette heure donc, comme je me tenais au milieu du dortoir,
et que je redressais ma tête inclinée pour saluer au passage une ancienne,
selon le cérémonial de l'ordre, je vis un jeune homme aimable et délicat, âgé
d'environ seize ans, réalisant l'idéal de beauté qui put charmer alors les yeux
extérieurs de ma jeunesse. Il me dit d'un air doux et bénin : Bientôt
viendra ton salut. Pourquoi te consumer de chagrin ? Tu n'as donc pas de
directeur, pour que la douleur t'ait ainsi changée ? Comme il
parlait, j’avais beau me savoir matériellement dans le dortoir, il me semblait
que j’étais au chœur, en ce coin où j’avais accoutumé de faire une oraison si
tiède, et c’est là que j’entendis la suite des paroles : Je te
sauverai et te libèrerai : n’aie pas peur. J’entendis ; puis je
vis une main tendre et délicate me serrer la main, comme pour appuyer ces
paroles par un gage. Et il ajouta : Avec mes ennemis, tu as baisé la
terre et tu as léché le miel dans les épines ; enfin, reviens à moi, et je
t’enivrerai du torrent de ma volupté divine. Comme il parlait, je
regardai, et vis entre moi et lui, à sa droite et à ma gauche, une haie d’une
longueur si infinie que, ni devant moi, ni derrière moi, n’apparaissait la fin
de cette longueur. Le haut de cette haie me semblait muni d’une telle masse
d’épines que nul passage ne s’ouvrait à moi pour revenir au jeune homme. Je
restai donc hésitant et haletant de désir, sur le point de défaillir, quand
soudain, sans nulle difficulté, il me prit, me souleva et me plaça près de lui.
Je reconnus alors, dans cette main reçue en gage, les joyaux éclatants de ces
blessures qui ont annulé les actes rédigés par tous nos adversaires. Je loue,
adore, bénis, remercie autant que je peux votre sage miséricorde et miséricordieuse
sagesse de ce que vous, mon Créateur et Rédempteur, vous avez fait effort pour
ployer ma nuque indomptable sous votre joug bénin, en me préparant un cordial
si bien dosé pour ma faiblesse. Dès lors, en effet, dans une joie d’esprit
nouvelle, je commençai à avancer, pacifiée par l’arôme de vos parfums, en sorte
que j’ai pu estimer votre joug bénin et léger, lui que naguère je jugeais
insupportable.
Alors commença pour la moniale, occupée à la copie des
manuscrits du scriptorium, une vie d'humilité, d'attention aux autres et
de patience dans la maladie qui, à la fin de sa vie la tenait éloignée des
offices du chœur où elle était la seconde chantre aux côtés de sainte Mechtilde
de Hackeborn (morte en 1298), elle aussi favorisée de grâces mystiques et de révélations
dont elles se faisaient mutuellement la confidence. Gertrude ne renonça pas au
travail intellectuel, mais elle passa de la grammaire à la théologie. Elle
méditait l'Ecriture et les textes de la liturgie, lisait les Pères,
spécialement saint Augustin et saint Bernard. Gertrude a laissé dans ses Révélations et
ses Exercices spirituels un témoignage sur sa propre vie d'intimité
avec Dieu, tout unifiée dans la contemplation de l'Amour incarné, dont le côté
ouvert du Christ en Croix lui offre le signe merveilleux. Dans l'une de ses
prières, Gertrude dit au Seigneur : « Je désire t'aimer non seulement
avec douceur, mais avec sagesse. » La piété mariale de sainte Gertrude se
comprend dans la dépendance du mystère du Christ : « Jésus est mon
premier-né parce qu'après lui, que dis-je, par lui, vous choisissant pour que
vous soyez ses frères et mes fils, dans le sein de mon amour maternel, je vous
ai, tous, engendrés. »
Les demandes de sainte Gertrude furent agréées du Sauveur : « Je connus d'une manière spirituelle, que vous aviez imprimé sur des places très réelles de mon cœur les stigmates sacrés de vos plaies adorables ; au moyen de ces blessures, vous avez guéri les ulcères de mon âme et vous m'avez enivrée d'un nectar délicieux. »
Prière lue par Sainte Gertrude
et adoptée pour le jour de la Purification de Notre Dame.
O mon Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant,
donnez-moi d'aspirer vers vous, de tout mon cœur, avec les brûlants désirs
d'une âme altérée ; donnez-moi de respirer en vous, ô très suave et très
doux ami ; que mon esprit, que tout mon être haletant soupire après vous,
ô seule vraie Béatitude. O Sauveur dont la clémence est infinie, daignez, par
votre Sang précieux, imprimer dans mon cœur vos plaies sacrées afin qu'en elles
je lise à chaque instant, et vos douleurs, et votre Charité pour moi.
Faites que le souvenir de vos divines blessures,
demeure enseveli toujours au plus intime de mon être afin d'y exciter une juste
compassion à toutes vos souffrances, et d'y allumer le feu consumant de votre
amour. Accordez-moi aussi de connaître le néant de la créature, diminuez sa
valeur devant mes yeux, et soyez, Vous seul, ô Jésus, la douceur et la joie de
mon âme.
Gertrude aimait cette prière et la récitait tous les
jours. Ses demandes agréées du Sauveur : Je connus d'une manière
spirituelle, que vous aviez imprimé sur des places très réelles de mon cœur les
stigmates sacrés de vos plaies adorables ; au moyen de ces blessures, vous
avez guéri les ulcères de mon âme et vous m'avez enivrée d'un nectar délicieux.
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/11/16.php#gertrude
SAINTE GERTRUDE.
Sainte Gertrude fut la sainte de l’humanité de Jésus-Christ comme sainte Catherine de Gênes fut la sainte de sa divinité. Ce
caractère général éclaire sa vie et nous explique son attrait, qui fut la
familiarité. Catherine de Gênes montre dans quel sens Dieu est loin de l’homme
; sainte Gertrude montre dans quel sens Dieu est près de l’homme. Catherine de
Gênes, montre l’abîme qui sépare Dieu de l’homme ; sainte Gertrude montre le
pont jeté sur cet abîme. Angèle de Foligno montre ces deux choses. L’amour, dans
sainte Catherine de Gênes, a le caractère de l’adoration qui va vers l’infini
et ne sait comment se satisfaire. L’amour, dans sainte Gertrude, a le caractère
de la familiarité, qui n’exclut pas l’adoration, mais qui s’empare avec ardeur
et jouissance de tout ce que Dieu nous a donné de lui-même. Il serait d’un
intérêt immense de savoir quel fut, chez sainte Madeleine, le caractère de l’amour.
Qui sait si elle ne fut pas la sainte de l’humanité de Jésus, tant que Jésus
fut vivant de sa vie mortelle, et la sainte de la divinité du Christ, après l’Ascension
et la Pentecôte ? Qui sait si la parole qu’elle entendit: Ne me touchez pas, ne changea pas en elle le caractère de l’amour, et
si au désert, pendant les années prodigieuses de sa vie pénitente et inconnue, elle
n’éprouva pas plus spécialement pour la divinité de Jésus-Christ ce qu’elle
avait éprouvé plus spécialement pour son humanité pendant les jours de sa vie
mortelle ? Qui sait si cette parole douce et terrible : Ne me touchez pas, ne l’a pas transsubstantiée à une forme de vie
plus haute ?
Quoi qu’il en soit de sainte Madeleine, nous pouvons
dire de Sainte Gertrude qu’elle passa sa vie dans la familiarité de l’Homme-Dieu.
Née à Isleb,
dans le comté de Mansfeld, en l’an 1320, elle fut prévenue de la grâce à l’âge
de cinq ans. Un des caractères de sainte Gertrude, c’est qu’elle est toujours
prévenue. On dirait que la prédestination est plus visible en elle que dans la
plupart des saints. La grâce la prévient avant l’âge qu’on appelle l’âge de
raison ; la grâce la suit, la grâce habite en elle sensiblement ; la grâce
consomme sa vie, qu’elle a inaugurée.
Dans une prière composée par elle-même, sainte Gertrude
promet le secours de Dieu à ceux qui se recommanderont à son intercession, le
remerciant des grâces que Dieu lui a faites ; ces grâces sont précisément
celles que nous venons d’indiquer : sainte Gertrude engage ceux qui prieront
par son intercession à considérer la familiarité que Dieu eut avec elle.
« Que ceux qui vous prieront par mon intercession,
dit-elle, se souvenant de la familiarité à laquelle vous avez daigné
m’admettre, vous rendent grâces particulièrement pour cinq de vos bienfaits ;
« D’abord pour l’amour par lequel vous m'avez choisie
de toute éternité. Ensuite parce que vous m’avez attirée heureusement à vous ;
car il semblait que vous eussiez trouvé en moi la compagne fidèle de votre
douceur, et que notre union fût pour vous, Seigneur, le plus grand des plaisirs.
Ensuite parce que vous m’avez attachée étroitement à vous, pour faire éclater
la merveille de votre amour dans la plus indigne des créatures. Ensuite parce
que vous avez pris plaisir dans mon coeur, parce que mon âme a été pour vous un
lieu de délices : vous unissant à la créature la plus dissemblable à vous, vous
vous êtes livré à un amour que j’oserais appeler extatique. Enfin, parce qu’il
vous a plu d’accomplir votre oeuvre en moi, et de la consommer par une mort
heureuse. »
Ce sentiment profond de la prédestination, de la
faveur de Dieu, de son amitié, de sa grâce qui prévient et qui consomme, toute
cette chose qui s’appelle, dans le langage des saints, l’Union intime, contient,
domine, possède et résume sainte Gertrude.
Ce caractère explique toute sa vie intérieure. Non-seulement
les saints sont différents entre eux par leur nature particulière, mais ils
sont différents parce que les grâces qu’ils reçoivent, fussent-elles de même
genre, changent de forme et de caractère, et d’aspect et de langage, d’après la
nature humaine de celui qui les reçoit. Sainte Gertrude nous fournit
non-seulement la pratique, mais la théorie de cette vérité. Dans le livre des Insinuations divines (remarquez ce mot:
insinuations, comme il s'adapte à elle), dans ce livre, sainte Gertrude nous
cite ces paroles sorties des lèvres de Jésus-Christ :
« Plus je diversifie la manière de communiquer mes
dons, et plus je fais éclater la profondeur de ma sagesse, qui sait répondre à
chacun selon la portée et l’étendue de son esprit, et lui enseigner ce que je
veux, selon la capacité et l’intelligence que je lui ai données, m’expliquant
avec les plus simples par des comparaisons plus sensibles et plus grossières,
avec les plus éclairés, d’une façon plus intérieure et plus sublime. »
Ces paroles, profondément comprises, nous donneraient
peut-être aux uns et aux autres l’explication de bien des mystères. Les uns
sont étonnés et quelquefois scandalisés par la hauteur et la profondeur des
communications divines. Il y a des gens qui ont été capables de faire à saint
Denys le reproche d’être inaccessible.
D'autres sont étonnés et quelquefois scandalisés de l’extrême
simplicité qui préside à certains discours et à certaines apparitions.
Le secret de cette différence étonnante, tant elle est
énorme, est dans l’état d’esprit de ceux qui devaient entendre la voix. Dieu a
parlé à Moïse un certain langage, un autre à Elie.
Jésus-Christ a frappé Angèle de Foligno et sainte
Gertrude d’impressions très diverses.
Il y a des gens qui croient faire preuve de supériorité
métaphysique quand ils se moquent des comparaisons sensibles, si fréquentes
dans la vie des saints.
Saint Bernard, qui avait déjà de temps en temps
affaire à eux, leur adresse ces explications :
« Quand l’âme sacrée et emportée par la contemplation
est frappée tout à coup par la lumière divine, comme par un éclair, il se forme
ensuite en elle des images et des représentations de choses humaines et inférieures,
qui se rapportent à la vérité dont elle a été instruite, qui servent d’ombres
ou de voiles pour tempérer cette vérité, pour la rendre supportable, pour aider
celui qui la reçoit à la communiquer aux autres. »
Ces comparaisons sont, bien entendu, plus fréquentes
dans sainte Gertrude que partout ailleurs, par la raison que j’ai indiquée au
commencement de ce chapitre.
Sainte Catherine de Gênes fait peu de comparaisons ou
même n’en fait pas. Elle est plus directement aux prises avec l’incommensurable.
Saint Denys ne sait de quelle parole se servir; car il ne peut nommer Dieu tel
qu’il est en lui-même. Mais sainte Gertrude habite la région des paraboles,
Sainte Thérèse en use aussi.
La vie de sainte Gertrude n’eut pas beaucoup d’incidents
extérieurs. Sainte Thérèse mena de front les combats du dedans et les combats
du dehors : la contemplation et les affaires. Cette double vocation semble se
perpétuer jusqu’à un certain point dans l’ordre des Carmélites. Sainte Gertrude
n’eut à s’occuper que de son coeur, et Dieu a engagé lui-même plusieurs âmes
saintes à aller le chercher là, dans ce coeur prédestiné. Un monastère de l’ordre
de Saint-Benoît, situé dans la ville de Rodart, fut le théâtre de ces visions.
« Il arriva, dit-elle, qu’un certain jour, entre l’Ascension
et la Pentecôte, j’entrai dans la cour et je considérai la beauté du lieu, l’eau
courante, la liberté des oiseaux, particulièrement les colombes qui voltigeaient
à l’entour, à cause de la tranquillité de ces lieux où l’on se repose à l’écart.
»
Alors la sainte veut faire remonter à Dieu ses grâces,
comme le ruisseau à sa source; elle veut croître comme les arbres, fleurir
comme les plantes, s’élever comme la colombe, libre et dégagée.
Puis, le soir, ces paroles de l’Évangile lui
reviennent à l’esprit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon
Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons en lui notre demeure. »
« A ces mots, s’écrie-t-elle, mon coeur, qui n’est que
boue, s’aperçut, ô Dieu infiniment doux, unique objet de mon amour, que vous y
êtes venu vous-même. Plût à Dieu, plût à Dieu encore mille fois, que toute l’eau
de la mer fût changée en sang, et que je pusse faire passer l’Océan sur ma tête
pour la laver de ses souillures, et nettoyer le lieu que vous avez choisi pour
demeure ! Je voudrais qu’on m’arrachât le coeur des entrailles, qu’on le
déchirât par morceaux, et qu’on le mit sur un brasier ardent afin, que votre
séjour devint moins indigne de vous !
« Et, après ce jour où j’ai reconnu votre présence dans
mon coeur, quoique mon esprit prit plaisir à s’égarer dans la distraction des
choses périssables, néanmoins, après quelques heures, quelquefois même après
quelques jours, quelquefois, je tremble de le dire, après des semaines
entières, quand je rentrais dans mon coeur, après une si longue absence, je
vous y trouvais le même, ô mon Dieu ! Voilà neuf ans que j’ai reçu cette grâce,
et vous ne vous êtes absenté qu’une fois, pendant onze jours ; c’était avant la
fête de saint Jean-Baptiste.
« Votre absence fut causée par un entretien profane
que j’avais eu avec quelques personnes du monde le jeudi précédent. »
Personne, dans le monde des psychologues, ne rend
compte des choses de l’âme avec autant de simplicité, de profondeur et de
naïveté que les saints. Mais, parmi les saints eux-mêmes, sainte Gertrude est
remarquable par cette naïveté. Elle raconte son histoire intérieure, comme elle
s’est passée, avec une candeur d’enfant. Elle nous dit ces choses comme elle se
les dit à elle-même. Elle pense tout haut, ce n’est pas un auteur qui parle. L’auteur
le plus sincère, dans ses confessions les plus véridiques, pense encore au
lecteur. L’orateur le plus emporté pense encore à l’auditoire. Mais sainte
Gertrude ne pense qu’à Dieu et à elle-même. Non-seulement elle parle comme elle
pense, mais elle parle comme elle prie. Or, la prière est une force plus intime
que la pensée. L’intention de se faire estimer ou admirer n’abandonne pas longtemps
de suite l’homme qui parle de lui au public. Il faut profiter de cet instant-là
pour l’admirer il s’oublie un instant. Mais cet oubli ne dure pas. Chez sainte
Gertrude, l’oubli dure toujours. Elle nous parle comme si nous n’étions pas là.
Certains passages de l’Écriture qui étonnent les esprits
chercheurs devenaient simples pour sainte Gertrude, à cause de sa simplicité.
Elle surprit quelques-uns des secrets d’Ezéchiel.
« Celui qui aura mis des impuretés dans son coeur, dit
le prophète, et le scandale de son iniquité contre son visage, et qui venant
trouver le prophète l’interrogera en mon nom, je lui répondrai, moi, qui suis le
Seigneur, selon la multitude de ses impuretés, afin qu’il soit surpris par les
artifices de son coeur. »
Sainte Gertrude comprit dans ces paroles le mystère du
criminel tombant dans le piège qu’il a tendu. Elle vit que le pécheur qui, pour
éprouver le saint, lui demande la connaissance d’une chose cachée, en reçoit
ordinairement une réponse qui elle-même est un châtiment et qui le confirme dans
son endurcissement.
Par ces mots de la Genèse : « Où est Abel, votre frère
? » elle connut que Dieu demande compte à chaque religieux des fautes de son
prochain toutes les fois que ce religieux aurait pu les empêcher. Elle comprit
que le religieux ne peut pas plus que Caïn répondre : « Suis-je le gardien de
mon frère ? » car il est le gardien de son frère. Et elle sentit à cette
occasion la profondeur de cette autre parole : « Malheur à celui qui fait le
mal ; mais malheur deux fois à celui qui y consent ! »
Entendant chanter ces paroles : Le Seigneur m’a revêtue, sainte Gertrude comprit que celui qui
travaille pour la justice et la charité revêt Dieu d’un manteau. Et le Seigneur
le revêtira lui-même éternellement d’une robe de gloire. Si l’on pense ici à ce
fréquent rapprochement de Dieu et du pauvre que j’ai déjà signalé dans l’Écriture
(Le Jour du Seigneur), le souvenir de
saint Martin se présente à la pensée. L’homme juste sera étonné au dernier
jour, quand il verra combien de manteaux il aura donnés á Jésus-Christ.
Les paroles de l’Écriture étaient, pour sainte Gertrude,
des vérités essentiellement réelles et pratiques, qu’elle expérimentait
personnellement, et très ordinairement sa vie intérieure suivait les évolutions
du calendrier. Quand elle entendait chanter les mots de la liturgie, ces mots
s’éclairaient pour elle et devenaient vivants dans son âme. Un dimanche de
carême, comme on chantait à la messe : « Vidi Dominum facie ad facium, j’ai vu le Seigneur face à face »,
elle se trouva enveloppée dans un éclat de lumière si éblouissant qu’il lui
sembla voir une face collée contre la sienne. Il lui semblait voir le regard
des deux yeux, semblables à deux soleils, dirigés sur ses yeux, et comme ces
choses sont inexprimables, elle emprunte, pour les faire entendre, la parole de
saint Bernard. Cette splendeur n’était renfermée sous aucune forme, mais
donnait la forme à tout être : elle ne surprenait pas les yeux du corps, mais
les yeux de l’âme.
« Toute l’éloquence du monde, ajoute-t-elle, n’eût
jamais pu me persuader qu’une créature pût vous voir, d’une façon si sublime, ô
mon Dieu, même dans la gloire céleste. Il fallait votre amour, ô mon Dieu, pour
me persuader, par mon expérience, qu’une telle chose était possible. »
Sainte Gertrude eut, le 27 décembre, une apparition de
saint Jean : « Que sentiez-vous, lui dit-elle, dans votre âme quand vous
reposiez, au jour de la Cène, sur le sein de Jésus ? »
Saint Jean fit entendre quelque chose de la profonde
immersion de son âme dans l’âme de Jésus-Christ, et du feu ardent dont il fut
consumé.
-Et pourquoi, reprit sainte Gertrude, avec cette
familiarité qui la caractérisait, pourquoi n'avez-vous rien dit et rien écrit
de tout cela ?
-C'est, répondit saint Jean, que j’étais chargé seulement
d’exposer à l’Église naissante la doctrine du Verbe, et d’en faire passer la
vérité de siècle en siècle, dans la mesure où ces siècles sont capables de la
comprendre ; car personne ne le fait complètement. Quant à ces délices ineffables
dont je fus abreuvé sur le coeur de Jésus, je me suis réservé d’en parler plus
tard, afin que la charité refroidie et la langueur du monde vieillissant soient
un jour réchauffées et réveillées par la nouvelle de ces douceurs
incomparables. »
Ces dernières paroles semblent aujourd’hui prendre un
intérêt spécial, un intérêt direct et relatif à nous. Le Sacré-Coeur, qu’on
voudrait faire passer pour une nouveauté imprudente, avait déjà chargé saint
Jean de parler de lui à sainte Gertrude et d’annoncer que son jour viendrait,
le jour de sa plénitude.
Ces temps sont accomplis. La vieillesse du monde,
prédite par saint Jean, est arrivée. Toutes les voix la constatent, les voix de
la sainteté et les autres. Tout ce qui parle, bien ou mal, affirme cette
décrépitude. Les temps sont accomplis. Voici l’heure des lumières réservées que
Dieu gardait pour les derniers temps. Toutes les voix saintes, qui ne s’étaient
pourtant pas donné le mot, et qui, éparpillées dans le temps et dans l’espace,
ont parlé de siècle en siècle, sans se répondre, sans se connaître, se sont
rencontrées dans cette promesse, comme dans un rendez-vous mystérieux.
Voici
le soir : restez avec nous. Si jamais la terre a dû répéter cette
parole, c’est aujourd'hui. Si jamais elle eut besoin de lumière et de
réjouissement, c’est aujourd’hui. Si jamais elle eut besoin des secrets du
coeur, c’est aujourd’hui.
Sainte Gertrude mourut en prononçant et en répétant un
seul mot : « Spiritus meus, mon esprit
! »
Ce mot résume toute sa vie et toute sa mort.
Ernest
HELLO. Physionomie de saints.
SOURCE : https://archive.org/stream/PhysionomiesDeSaintsParErnestHello/physionomies%20de%20saints_djvu.txt
Sainte Marguerite-Marie Alacoque et Sainte
Gertrude de Helfta, entourant le Sacré-Cœur de Jésus
Collégiale Saint-Thiébaut de Thann (Alsace,
Haut-Rhin, )
Autel-retable du Sacré-Cœur de Jésus (XIXe)
Szymon Czechowicz (1689–1775). Św. Gertruda z Helfty, 1758-1759, Lietuvos dailės muziejus, Vilnius
Also known as
Gertrude of Helfta
Gertrudis Helfta
Gertud von Helfta
Geltrude
Gertrudis la Grande
Gertrude Magna
formerly 15
November
12 April on
some calendars
Profile
We don’t know who her parents were
or what became of them, and she may have been an orphan.
Gertrude was raised in the Benedictine abbey of
Saint Mary of Helfta, Eisleben, Saxony from
age five. An extremely bright and dedicated student,
she excelled in literature and philosophy,
and when she was old enough, became a Benedictine nun.
At age 26, when she had become too enamored of philosophy,
she received a vision of Christ who reproached her; from then on she studied the
Bible and the works of the Church
Fathers. Gertrude received other visions and mystical instruction,
which formed the basis of her writings.
She helped spread devotion to the Sacred
Heart of Jesus. Her writings have
been greatly praised by Saint Teresa
and Saint Francis
de Sales, and continue in print today.
Born
6 January 1256 at
Eisleben, Thuringia (part of modern Germany)
on a Wednesday of Easter season, 17
November 1302 at
the convent of
Saint Mary’s of Helfta, Saxony (part of modern Germany)
of natural causes
relics in
the old monastery of
Helfta
received equipotent canonization,
and a was universal feast day
declared in 1677 by Pope Clement
XII
Magdeburg, Germany, diocese of
Readings
May my soul bless you, O Lord God my Creator, may my
soul bless you. From the very core of my being may all your merciful gifts sing
your praise. Your generous care for your daughter has been rich in mercy;
indeed it has been immeasurable, and as far as I am able I give you thanks. I
praise and glorify your great patience which bore with me even though, from my
infancy and childhood, adolescence and early womanhood, until I was nearly 26,
I was always so blindly irresponsible. Looking back I see that but for your
protecting hand I would haven been quite without conscience in thought, word or
deed. But you came to my aid by giving me a natural dislike of evil and a
natural delight in what is good, and provided me with necessary correction from
those among whom I lived. To make amends for the way I previously lived, I
offer you, most loving Father, all the sufferings of your beloved Son, from
that first infant cry as he lay on the hay in the manger, until that final
movement when, bowing his head, with a mighty voice, Christ gave up his spirit.
I think, as I make this offering, of all that he underwent, his needs as a
baby, his dependence as a young child, the hardships of youth and the trials of
early manhood. To atone for all my neglect I offer, most loving Father, all
that your only-begotten Son did during his life, whether in thought, word or
deed. And now, as an act of thanksgiving, I praise and worship you, Father, in
deepest humility for you most loving kindness and mercy. Though I was hurrying
to my eternal loss, your thoughts of me were thoughts of peace and not of
affliction, and you lifted me up with so many great favors. Finally, you drew
me to yourself by your faithful promises of the good things you would give me
from the hour of my death. So great are these promises that for their sake
alone, even if you had given me nothing besides, my heart would sigh for you
always and be filled with a lively hope. – from the Revelations by Saint Gertrude
Prayer to the Sacred Heart of Jesus
O Sacred Heart of Jesus, fountain of eternal life,
Your Heart is a glowing furnace of Love. You are my refuge and my sanctuary. O
my adorable and loving Savior, consume my heart with the burning fire with
which Yours is aflamed. Pour down on my soul those graces which flow from Your
love. Let my heart be united with Yours. Let my will be conformed to Yours in
all things. May Your Will be the rule of all my desires and actions. Amen. – Saint Gertrude
MLA Citation
“Saint Gertrude the Great“. CatholicSaints.Info.
16 November 2020. Web. 17 November 2020.
<https://catholicsaints.info/saint-gertrude-the-great/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-gertrude-the-great/
BENEDICT XVI
GENERAL AUDIENCE
Saint Gertrude the Great
Dear Brothers and Sisters,
St Gertrude the Great, of whom I would like to talk to
you today, brings us once again this week to the Monastery of Helfta, where
several of the Latin-German masterpieces of religious literature were written
by women. Gertrude belonged to this world. She is one of the most famous
mystics, the only German woman to be called "Great", because of her
cultural and evangelical stature: her life and her thought had a unique impact
on Christian spirituality. She was an exceptional woman, endowed with special
natural talents and extraordinary gifts of grace, the most profound humility
and ardent zeal for her neighbour's salvation. She was in close communion with
God both in contemplation and in her readiness to go to the help of those in
need.
At Helfta, she measured herself systematically, so to
speak, with her teacher, Matilda
of Hackeborn, of whom I spoke at last Wednesday's Audience. Gertrude came into
contact with Matilda of Magdeburg, another medieval mystic and grew up under
the wing of Abbess Gertrude, motherly, gentle and demanding. From these three
sisters she drew precious experience and wisdom; she worked them into a
synthesis of her own, continuing on her religious journey with boundless trust
in the Lord. Gertrude expressed the riches of her spirituality not only in her
monastic world, but also and above all in the biblical, liturgical, Patristic
and Benedictine contexts, with a highly personal hallmark and great skill in
communicating.
Gertrude was born on 6 January 1256, on the Feast of
the Epiphany, but nothing is known of her parents nor of the place of her
birth. Gertrude wrote that the Lord himself revealed to her the meaning of this
first uprooting: "I have chosen you for my abode because I am pleased that
all that is lovable in you is my work.... For this very reason I have distanced
you from all your relatives, so that no one may love you for reasons of kinship
and that I may be the sole cause of the affection you receive" (The
Revelations, I, 16, Siena 1994, pp. 76-77).
When she was five years old, in 1261, she entered the
monastery for formation and education, a common practice in that period. Here
she spent her whole life, the most important stages of which she herself points
out. In her memoirs she recalls that the Lord equipped her in advance with
forbearing patience and infinite mercy, forgetting the years of her childhood,
adolescence and youth, which she spent, she wrote, "in such mental
blindness that I would have been capable... of thinking, saying or doing
without remorse everything I liked and wherever I could, had you not armed me
in advance, with an inherent horror of evil and a natural inclination for good
and with the external vigilance of others. "I would have behaved like a
pagan... in spite of desiring you since childhood, that is since my fifth year
of age, when I went to live in the Benedictine shrine of religion to be
educated among your most devout friends" (ibid., II, 23, p. 140f.).
Gertrude was an extraordinary student, she learned
everything that can be learned of the sciences of the trivium and quadrivium,
the education of that time; she was fascinated by knowledge and threw herself
into profane studies with zeal and tenacity, achieving scholastic successes
beyond every expectation. If we know nothing of her origins, she herself tells
us about her youthful passions: literature, music and song and the art of
miniature painting captivated her. She had a strong, determined, ready and
impulsive temperament. She often says that she was negligent; she recognizes
her shortcomings and humbly asks forgiveness for them. She also humbly asks for
advice and prayers for her conversion. Some features of her temperament and faults
were to accompany her to the end of her life, so as to amaze certain people who
wondered why the Lord had favoured her with such a special love.
From being a student she moved on to dedicate herself totally to God in monastic life, and for 20 years nothing exceptional occurred: study and prayer were her main activities. Because of her gifts she shone out among the sisters; she was tenacious in consolidating her culture in various fields.
Nevertheless during Advent of 1280 she began to feel disgusted with all this
and realized the vanity of it all. On 27 January 1281, a few days before the
Feast of the Purification of the Virgin, towards the hour of Compline in the
evening, the Lord with his illumination dispelled her deep anxiety. With gentle
sweetness he calmed the distress that anguished her, a torment that Gertrude
saw even as a gift of God, "to pull down that tower of vanity and
curiosity which, although I had both the name and habit of a nun alas I had
continued to build with my pride, so that at least in this manner I might find
the way for you to show me your salvation" (ibid., II, p. 87). She
had a vision of a young man who, in order to guide her through the tangle of
thorns that surrounded her soul, took her by the hand. In that hand Gertrude
recognized "the precious traces of the wounds that abrogated all the acts
of accusation of our enemies" (ibid., II, 1, p. 89), and thus
recognized the One who saved us with his Blood on the Cross: Jesus.
From that moment her life of intimate communion with
the Lord was intensified, especially in the most important liturgical seasons
Advent-Christmas, Lent-Easter, the feasts of Our Lady even when illness
prevented her from going to the choir. This was the same liturgical humus as
that of Matilda, her teacher; but Gertrude describes it with simpler, more
linear images, symbols and terms that are more realistic and her references to
the Bible, to the Fathers and to the Benedictine world are more direct.
Her biographer points out two directions of what we
might describe as her own particular "conversion": in
study, with the radical passage from profane, humanistic studies to the
study of theology, and in monastic observance, with the passage from
a life that she describes as negligent, to the life of intense, mystical prayer,
with exceptional missionary zeal. The Lord who had chosen her from her mother's
womb and who since her childhood had made her partake of the banquet of
monastic life, called her again with his grace "from external things to
inner life and from earthly occupations to love for spiritual things".
Gertrude understood that she was remote from him, in the region of
unlikeness, as she said with Augustine; that she had dedicated herself with
excessive greed to liberal studies, to human wisdom, overlooking spiritual
knowledge, depriving herself of the taste for true wisdom; she was then led to
the mountain of contemplation where she cast off her former self to be
reclothed in the new. "From a grammarian she became a theologian, with the
unflagging and attentive reading of all the sacred books that she could lay her
hands on or contrive to obtain. She filled her heart with the most useful and
sweet sayings of Sacred Scripture. Thus she was always ready with some inspired
and edifying word to satisfy those who came to consult her while having at her
fingertips the most suitable scriptural texts to refute any erroneous opinion
and silence her opponents" (ibid., I, 1, p. 25).
Gertrude transformed all this into an apostolate: she
devoted herself to writing and popularizing the truth of faith with clarity and
simplicity, with grace and persuasion, serving the Church faithfully and
lovingly so as to be helpful to and appreciated by theologians and devout
people.
Little of her intense activity has come down to us,
partly because of the events that led to the destruction of the Monastery of
Helfta. In addition to The Herald of Divine Love and The
Revelations, we still have her Spiritual Exercises, a rare jewel of
mystical spiritual literature.
In religious observance our Saint was "a firm
pillar... a very powerful champion of justice and truth" (ibid., I,
1, p. 26), her biographer says. By her words and example she kindled great
fervour in other people. She added to the prayers and penances of the monastic
rule others with such devotion and such trusting abandonment in God that she
inspired in those who met her an awareness of being in the Lord's presence. In
fact, God made her understand that he had called her to be an instrument of his
grace. Gertrude herself felt unworthy of this immense divine treasure, and
confesses that she had not safeguarded it or made enough of it. She exclaimed:
"Alas! If you had given me to remember you, unworthy as I am, by even only
a straw, I would have viewed it with greater respect and reverence that I have
had for all your gifts!" (ibid., II, 5, p. 100). Yet, in recognizing
her poverty and worthlessness she adhered to God's will, "because",
she said, "I have so little profited from your graces that I cannot
resolve to believe that they were lavished upon me solely for my own use, since
no one can thwart your eternal wisdom. Therefore, O Giver of every good thing
who has freely lavished upon me gifts so undeserved, in order that, in reading
this, the heart of at least one of your friends may be moved at the thought
that zeal for souls has induced you to leave such a priceless gem for so long
in the abominable mud of my heart" (ibid., II, 5, p. 100f.).
Two favours in particular were dearer to her than any other, as Gertrude herself writes: "The stigmata of your salvation-bearing wounds which you impressed upon me, as it were, like a valuable necklaces, in my heart, and the profound and salutary wound of love with which you marked it.
"You flooded me with your gifts, of such beatitude that even were I to
live for 1,000 years with no consolation neither interior nor exterior the
memory of them would suffice to comfort me, to enlighten me, to fill me with
gratitude. Further, you wished to introduce me into the inestimable intimacy of
your friendship by opening to me in various ways that most noble sacrarium of
your Divine Being which is your Divine Heart.... To this accumulation of
benefits you added that of giving me as Advocate the Most Holy Virgin Mary,
your Mother, and often recommended me to her affection, just as the most
faithful of bridegrooms would recommend his beloved bride to his own
mother" (ibid., II, 23, p. 145).
Looking forward to never-ending communion, she ended
her earthly life on 17 November 1301 or 1302, at the age of about 46. In the
seventh Exercise, that of preparation for death, St Gertrude wrote: "O
Jesus, you who are immensely dear to me, be with me always, so that my heart
may stay with you and that your love may endure with me with no possibility of
division; and bless my passing, so that my spirit, freed from the bonds of the
flesh, may immediately find rest in you. Amen" (Spiritual Exercises, Milan
2006, p. 148).
It seems obvious to me that these are not only things
of the past, of history; rather St Gertrude's life lives on as a lesson of
Christian life, of an upright path, and shows us that the heart of a happy
life, of a true life, is friendship with the Lord Jesus. And this friendship is
learned in love for Sacred Scripture, in love for the Liturgy, in profound
faith, in love for Mary, so as to be ever more truly acquainted with God
himself and hence with true happiness, which is the goal of our life. Many
thanks.
To special groups:
Dear Brothers and Sisters,
I am pleased to welcome all the English-speaking pilgrims and visitors. In particular, I extend greetings to the Candidates for Diaconate Ordination from the Pontifical North American College, along with their families and friends, to the new students and staff at the Pontifical Beda College, and to the pilgrims from Corpus Christi Parish, Dublin. May your time in Rome and your visit to the Successor of Peter bring you peace and joy. Upon all of you, I invoke God's abundant Blessings.
Lastly, I address an affectionate thought to the young people, the sick and
the newlyweds.
Tomorrow the Church will celebrate the Feast of Our
Lady of the Rosary. October is the month of the Holy Rosary that invites us to
make the most of this prayer that is so dear to the tradition of the Christian
people.
I invite you, dear young people, to make the Rosary your daily prayer. I encourage you, dear sick people, to grow, thanks to the recitation of the Rosary, in trusting abandonment in God's hands. I urge you, dear newlyweds, to make the Rosary a constant contemplation of the mysteries of Christ.
© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20101006.html
St. Gertrude the Great
- The
"Legatus Divinae Pietatis",
- The "Exercises of St. Gertrude";
- The "Liber Specialis Gratiae" of St. Mechtilde.
- St. Teresa, who chose
her as her model and guide,
- Yepez,
- the
illustrious Francisco
Suárez,
- the Discalced Carmelite Friars of France,
- St. Francis de Sales,
- M. Oliver,
- Fr. Faber,
- Dom Guéranger.
Born in Eisleben, Thuringia, Germany, on January 6, 1256; died at Helfta in Saxony, c. 1302.
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1116.shtml
Antonio González Velázquez (1723–1793).
Sacra Conversazione, vers 1749, Saragossa Museum . La obra representa a
la Virgen con el niño, acompañados de un grupo de santos: Santa Gertrudis la Magna (1256-1302), San Pedro de Alcántara (1499-1562), San Antonio de Padua (1191/95-1231), San Francisco de Asís (1181/82-1226), San
Juan Nepomuceno (1340-1393) y San
Felipe Neri (1515-1595).
Weninger’s Lives of the Saints –
Saint Gerturde, Virgin
Article
The Roman Martyrology commemorates the virgin Saint
Gertrude, who is to be distinguished from another virgin of the same name,
whose life is recorded in the month of March. The Breviary relates of her, as
follows: Gertrude was born at Eisleben, in Saxony, the same place where, two
hundred years later, the unhappy Luther came into the world. When hardly five
years old, she went into the Benedictine convent at Rudersdorf, to consecrate
herself entirely to the service of the Most High. From that time, she despised
all that was worldly, and striving only after virtue, led an almost heavenly
life. The meditation of the divine mysteries, to which she was much devoted,
served her as an incitement to virtue and perfection. In all her actions, she
sought only the honor of God. Her conversations on our Lord and His holy life
were most edifying, and her devotion to the Holy Eucharist, and the bitter
passion and death of Christ was so fervent, that she frequently shed floods of
tears in contemplating them. The Virgin Mother, whom in a vision, Christ had
given her as mother, she venerated with filial affection. She daily offered all
her prayers and other good works for the souls in purgatory, many of whom she
freed from their sufferings.
When thirty years of age, she was chosen abbess or
superior, and successively governed two convents, with so much mildness, wisdom
and zeal for the maintenance of the Rule, that the houses under her charge were
justly regarded and praised as true dwellings of religious perfection. Although
the holy virgin, as superior, stood above all, she would be the least of them,
and endeavored to show those under her all possible kindness. The Almighty
favored her with extraordinary gifts. She had many visions of Christ, the
Blessed Virgin and other Saints. The revelations which she had of secret and
future events were almost numberless. She often went into ecstasy during her
prayers and continued in it a considerable length of time. But notwithstanding
these and other divine gifts, she was so humble that she frequently said that
one of the greatest miracles of divine goodness was the fact that God suffered
her to serve Him. Quite different was the judgment of heaven; for, to say
nothing of many other proofs of the favor with which she was regarded, we will
only relate, that Christ Himself revealed to another holy person, that He had
chosen for Himself a most lovely dwelling in the heart of Gertrude. God made
the hour of her death known to her; and the nearer it approached, the more her
zeal in the Lord’s service increased; until a happy death called her home, in
1292. She was during her life, venerated as an example of all virtues, among
which her love of God was the brightest. This love was so great, that her death
was caused rather by its ardor than by the sufferings of her malady. Before and
after her death, God wrought many and great miracles by her intercession.
Hölzerne Statue der Hl. Gertrud von Helfta (1256 - 1302) mit
Kreuz und Herz in der Klosterkirche St. Marien Burlo, Stadt Borken (NRW). Die
Entstehung der Figur wird auf das Ende des 17. / Anfang des 18. Jahrhunderts
datiert.
Practical Considerations
The nearer the hour of her death approached the more
zealous Saint Gertrude became in the service of God. The same was the case with
Saint Gregory. He redoubled his fatherly care for his flock and for the
salvation of his own soul. Both acted rightly. Many persons are aware when
their lives are drawing to a close, either because they are very old, or
because they perceive that their strength leaves them, or because God visits
them with a mortal sickness. If these persons wish to act sensibly they will
endeavor to employ the time left to them to the best advantage. They ought to
prepare them- selves carefully and in time for death; bear the pains they
suffer patiently, in the spirit of penance, and offer them to the Almighty;
practice good works daily; repent daily and hourly of the sins of their past
life, in order to atone, at least in some measure, for their former negligence,
and yet gather some treasures for eternity, during the few days of life that
still remain.
“Work while it is day,” admonishes the Lord; “the
night comes when no man can work.” (John 9) The laborers in the gospel who did
not begin to work until the eleventh hour, received the same wages as those who
had worked longer, because in their zeal they had done as much in the last
hour, as the others during the whole day. Saint Chrysostom says: “At the
eleventh hour are called those who are advanced in age. This parable is
intended to encourage those who do not reform until they are old, that they may
not think that their happiness in heaven will not be as great as that of
others.” But Christ gave this parable to comfort not only the aged, but all
those who have been negligent in the service of the Most High. Such people
especially when they feel that their end draws near, should employ all their
strength to serve the Lord, in order to repair, in a short time, what they have
neglected. They will surely gain eternal life by acting thus. Saint Chrysostom
says: “The older we are or the nearer we are, for other reasons, to eternity,
the more eagerly must we run along the way to Heaven.”
The special devotion of Saint Gertrude to the passion
and death of our Lord, prompts me to say a few words more. Harder than a stone
must you be, if, considering not only who He was who suffered and died for your
sake, but also, how He suffered in soul and body and how painful a death He
died – harder than a stone, I say, must you be, if, considering all this, you
are not moved with love and devotion towards your Saviour. But you must prove
your gratitude and love, especially, by earnestly repenting of your sins, which
were the cause of Christ’s sufferings and death. “He was wounded for our
iniquities, he was bruised for our sins,” says the Prophet. (Isaiah 53) “See, O
man!” says Saint Bernard, “the greatness of your wounds, in the awful suffering
of the Lord.” And if you recognize the enormity of sin, tell me, how can you
dare to sin again? “The son of God died for our sins;” says Origen: “and canst
thou, O Christian, delight in sinning?” You know that Christ, true God and Man,
sweat blood for your crimes, in the garden of Olives; that He was made a
prisoner, was derided, scourged, crowned with thorns, and finally crucified;
and you dare to sin anew? Is then hell itself enough to punish such abominable
wickedness? The holy Apostle curses all those who do hot love our Lord Jesus
Christ. What then does he deserve who even dares to offend Him anew? “If any
man love not our Lord Jesus Christ, let him be Anathema Maranatha.” (1
Corinthians 16)
MLA Citation
Father Francis Xavier Weninger, DD, SJ. “Saint
Gerturde, Virgin”. Lives of the Saints, 1876. CatholicSaints.Info.
26 May 2018. Web. 17 November 2020. <https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-gerturde-virgin/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-gerturde-virgin/
Baltasar Vargas de Figueroa (Atribuido). Muerte de
Santa Gertrudis, siglo XVII. Oleo sobre Tela. La composición de esta imagen la
convierte de una de las obras más ricas iconográficamente que posee el Museo
Colonial. Santa Gertrudis ubicada en el centro, es sostenida por Jesùs,
acompañado de cerca por María y san José. En la parte de atrás un grupo de
santos, entre los que se hallan santa Bárbara, santa Catalina de Alejandría y
san Benito de Nurcia, presencia la escena, compuesta por múltiples figuras.
St. Gertrude the Great
St. Gertrude was born in Eisleben, Germany in 1256. As a five-year-old, she was
received into the monastery of the Cistercian nuns in Helfta. She was an
intellectually gifted student with a gentle disposition who applied herself to
her studies, concentrating on literature and philosophy.
At the age of twenty-six, Gertrude had the first of many visions of Jesus which
brought about a deep interior conversion, drawing her into the innermost
recesses of His Sacred Heart. Her heart symbolically united in a vision to the
Sacred Heart of Jesus, she was a precursor of the later devotion to the Sacred
Heart. She also advocated frequent reception of the Eucharist and devotion to
St Joseph.
Similar to other mystics, such as St. Teresa of Avila, the Passion of Christ
was her favorite devotion and when she meditated on it, or on the blessed
Eucharist, she was often unable to control the torrents of tears which flowed
from her eyes. She frequently went into ecstasy when she meditated or focused
on the great love of Christ and united her heart with His.
On one occasion, Jesus, appeared to Gertrude in a vision and pointed out to her
the wound in his side, out of which flowed a stream of crystal-clear water. The
heart of Christ seemed to her to be suspended like a lamp in her own heart. She
heard it throbbing with His unconditional, redemptive love for both saint and
sinner.
In her short book of "Divine Insinuations", or "Communications
and Sentiments of Love," she proposed exercises for the renewal of
baptismal vows, by which the soul completely renounces the world and herself,
consecrates herself to the pure love of God, abandoning herself entirely to His
holy will.
When in a vision the Lord asked Gertrude whether she would prefer health or
sickness, she responded, "Divine Lord, give me whatever pleases You. Do
not consider my wishes at all. I know that what You choose to send is the best
for me."
Gertrude was an extraordinarily charitable person toward all those she
encountered and her love for others manifested itself in tender sympathy
towards the souls in purgatory. An extremely humble person, she prayed that her
many spiritual gifts not be manifested outwardly to others and her request was
granted. Gertrude was blessed with the gift of prophecy as well as the gift of
miracles. A prolific writer, she authored five books on spirituality. However,
only three of them are still in existence.
Gertrude died on November 17th, 1301 or 1302 of natural causes. She is the
patron saint of nuns, travelers, and the West Indies.
Prayer to the Sacred Heart of Jesus
O Sacred Heart of Jesus, fountain of eternal life, Your Heart is a glowing
furnace of Love. You are my refuge and my sanctuary. O my adorable and loving
Savior, consume my heart with the burning fire with which Yours is aflamed.
Pour down on my soul those graces which flow from Your love. Let my heart be
united with Yours. Let my will be conformed to Yours in all things. May Your
Will be the rule of all my desires and actions. Amen.
~ Saint Gertrude the Great
Prayer of Saint Gertrude the Great
Dictated by Our Lord, to release 1000 souls from purgatory each time it is
said.
Eternal Father, I offer Thee the Most Precious Blood of Thy Divine Son Jesus
Christ, in union with the most Holy Sacrifice of the Mass, said throughout the
world today, for all the holy Souls in Purgatory, for sinners everywhere, for
sinners in the Universal Church, those in my own home, and within my family.
SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2016/11/todays-saints-st-gertrude-great-and-st.html
Engelhartszell ( Upper Austria ). Engelszell monastery
church ( 1754-64 ) - Altar of Saint John of Nepomuk: Statue of Saint Gertrud of
Helfta by Johann Georg Üblhör.
Engelhartszell ( Oberösterreich ). Stiftskirche
Engelszell ( 1754-64 ) - Nepomukaltar: Statue der heiligen Gertrudis von Helfta
von Johann Georg Üblhör.
St. Gertrude and
the Purgatory Prayer
Posted on 16 November 2020 by Fr. John Zuhlsdorf
Sometimes I get
questions about certain practices or prayers. Someone
might find a slip of paper saying, “Pray this and X will happen.” Some
will ask me about prayers that receive X number of days off of Purgatory.
There is a prayer associated with today’s saint, St.
Gertrude “the Great” about which a claim is made that it will release from
Purgatory 1000 souls.
St. Gertrude was a 13th c. Benedictine, saint and
mystic. She received private revelations. She is often called “the
Great”. She was an early promoter of veneration of Sacred Heart with
a powerful concern for the souls in Purgatory..
Here is the prayer:
“Eternal Father, I offer You the most precious blood
of thy Divine Son, Jesus, in union with the Masses said throughout the world
today, for all the Holy Souls in Purgatory, for sinners everywhere, for sinners
in the universal Church, for those in my own home, and in my family. Amen.”
That’s a lovely prayer. It is attributed to
St. Gertrude the Great.
Nowhere in the writings that have come down to us did
Gertrude make the claim about 1000 souls.
For the last couple centuries the Church has tried to
weed out specious claims that have attached themselves to certain pious
practices. This is precisely one of those claims. For
this reason the Church abolished the “Toties Quoties” indulgences, etc.
(practices by which one could gain any number of plenary indulgences in a day).
None of this means that the prayer is a bad
prayer. Claims about it are bad. We can say the same for perfectly
acceptable prayers on old holy cards that say that a certain number of days reduced
for Purgatory (or other time measures) are obtained.
Number of souls or of days? No. But the
prayers can still be good!
Pope Leo XIII tried to suppress a virtual
superstition of the nearly “magical” effects of the simple recitation of
prayers to free various numbers of souls from Purgatory. You can find his
acts in Acta Sanctae Sedis, which was the instrument of promulgation
of documents of the Holy See. It’s name eventually changed to Acta
Apostolicae Sedis, which is what it is called now. In ASS 31 (1898-99) and ASS 32 (1899-1900).
At AAS 32 on p. 243 on Rule 8 we find a condemnation
of cards or pages that promise that many souls will be released from Purgatory
due to the recitation of a prayer.
The Church gets to establish what indulgences are
effective and can be used. The current general grants are found in
the Handbook
of Indulgences. Everyone should have a copy to reference.
SOURCE : https://wdtprs.com/2020/11/st-gertrude-and-the-purgatory-prayer/
Rooms-Katholieke Kerk: beeld St.Geertrudis
E qui Gertrude trova la maestra delle novizie Matilde di Hackeborn e, successivamente, la grande Matilde di Magdeburgo, maestra di spiritualità e anche di bello scrivere: la narrazione delle sue esperienze mistiche, Lux divinitatis, costituisce un elegante testo poetico. Matilde è il personaggio decisivo nella vita interiore di molte giovani che l’avvicinano, maestra di una spiritualità fortemente attratta dal richiamo mistico. A questa scuola cresce Gertrude, che tuttavia non sembra percorrere tranquillamente la frequente trafila alunna-postulante-monaca. Alcune fonti, addirittura, le attribuiscono momenti di vita “dissipata”. Però a 26 anni diventa un’altra; o, come dirà successivamente lei stessa: il Signore, "più lucente di tutta la luce, più profondo di ogni segreto, cominciò dolcemente a placare quei turbamenti che aveva acceso nel mio cuore".
Una mutazione che sorprende molti, e che lei stessa attribuisce a una visione, seguita poi da altri fenomeni eccezionali come visioni, estasi, stigmate. E in aggiunta vengono a tormentarla le malattie. Ma accade a lei come ad altre donne e uomini misteriosamente “visitati” che l’infermità fisica, invece di fiaccarli, li stimola. Gertrude vorrebbe vivere in solitudine questa avventura dello spirito, ma non sempre può: le voci corrono, arriva al monastero gente per confidarsi, per interrogarla, anche semplicemente per vederla. E questa contemplativa malata ha momenti di stupefacente attivismo, nel contatto con le persone e nell’impegno di divulgatrice del culto per l’umanità di Gesù Cristo, tradotta nell’immagine popolarissima del Sacro Cuore. Accoglie tanti disorientati e cerca di aiutarli. Per raggiungerne altri scrive, sull’esempio di Matilde, e lo fa con l’eleganza che è frutto dei suoi studi.
Quell’impegno di adolescente e di giovane nelle discipline scolastiche l’ha preparata a essere “apostolo” nel modo richiesto dai suoi tempi. E anche precorritrice di Teresa d’Avila e di Margherita Maria Alacoque.
La fama di santità l’accompagna già da viva, e dura nel tempo, anche se ci vorrà qualche secolo per il riconoscimento ufficiale del suo culto nella Chiesa universale. Ma per chi l’ha conosciuta e ascoltata, Gertrude è già santa al momento della morte nel monastero di Helfta, all’età di circa 46 anni.
La Chiesa la venera come santa dal 1738.
Autore: Domenico Agasso
BENEDETTO XVI
UDIENZA GENERALE
Santa Gertrude la Grande
Cari fratelli e sorelle,
Santa Gertrude la Grande, della quale vorrei parlarvi
oggi, ci porta anche questa settimana nel monastero di Helfta, dove sono nati
alcuni dei capolavori della letteratura religiosa femminile latino-tedesca. A
questo mondo appartiene Gertrude, una delle mistiche più famose, unica donna
della Germania ad avere l’appellativo di “Grande”, per la statura culturale ed
evangelica: con la sua vita e il suo pensiero ha inciso in modo singolare sulla
spiritualità cristiana. È una donna eccezionale, dotata di particolari talenti
naturali e di straordinari doni di grazia, di profondissima umiltà e ardente
zelo per la salvezza del prossimo, di intima comunione con Dio nella
contemplazione e di prontezza nel soccorrere i bisognosi.
A Helfta si confronta, per così dire, sistematicamente
con la sua maestra Matilde
di Hackeborn, di cui ho parlato nell’Udienza di mercoledì scorso; entra in
rapporto con Matilde di Magdeburgo, altra mistica medioevale; cresce sotto la
cura materna, dolce ed esigente, della Badessa Gertrude. Da queste tre
consorelle attinge tesori di esperienza e sapienza; li elabora in una propria
sintesi, percorrendo il suo itinerario religioso con sconfinata confidenza nel
Signore. Esprime la ricchezza della spiritualità non solo del suo mondo
monastico, ma anche e soprattutto di quello biblico, liturgico, patristico e
benedettino, con un timbro personalissimo e con grande efficacia comunicativa.
Nasce il 6 gennaio del 1256, festa dell’Epifania, ma
non si sa nulla né dei genitori né del luogo di nascita. Gertrude scrive che il
Signore stesso le svela il senso di questo suo primo sradicamento: “L'ho scelta
per mia dimora perché mi compiaccio che tutto ciò che c'è di amabile in lei sia
opera mia […]. Proprio per questa ragione io l'ho allontanata da tutti i suoi
parenti perché nessuno cioè l'amasse per ragione di consanguineità e io fossi
il solo motivo dell'affetto che le si porta” (Le Rivelazioni, I, 16, Siena
1994, p. 76-77).
All’età di cinque anni, nel 1261, entra nel monastero,
come si usava spesso in quella epoca, per la formazione e lo studio. Qui
trascorre tutta la sua esistenza, della quale lei stessa segnala le tappe più
significative. Nelle sue memorie ricorda che il Signore l’ha prevenuta con
longanime pazienza e infinita misericordia, dimenticando gli anni della
infanzia, adolescenza e gioventù, trascorsi - scrive - “in un tale accecamento
di mente che sarei stata capace […] di pensare, dire o fare senza alcun rimorso
tutto ciò che mi fosse piaciuto e dovunque avessi potuto, se tu non mi avessi
prevenuta, sia con un insito orrore del male ed una naturale inclinazione per
il bene, sia con la vigilanza esterna degli altri. Mi sarei comportata come una
pagana […] e ciò pur avendo tu voluto che fin dall'infanzia e cioè dal mio
quinto anno di età, abitassi nel santuario benedetto della religione per
esservi educata fra i tuoi amici più devoti” (Ibid., II, 23, p. 140s).
Gertrude è una studentessa straordinaria, impara tutto
ciò che si può imparare delle scienze del Trivio e del Quadrivio, la formazione
di quel tempo; è affascinata dal sapere e si dà allo studio profano con ardore
e tenacia, conseguendo successi scolastici oltre ogni aspettativa. Se nulla
sappiamo delle sue origini, molto ella ci dice delle sue passioni giovanili:
letteratura, musica e canto, arte della miniatura la catturano; ha un carattere
forte, deciso, immediato, impulsivo; sovente dice di essere negligente;
riconosce i suoi difetti, ne chiede umilmente perdono. Con umiltà chiede
consiglio e preghiere per la sua conversione. Vi sono tratti del suo
temperamento e difetti che l’accompagneranno fino alla fine, tanto da far
stupire alcune persone che si chiedono come mai il Signore la prediliga tanto.
Da studentessa passa a consacrarsi totalmente a Dio
nella vita monastica e per vent’anni non accade nulla di eccezionale: lo studio
e la preghiera sono la sua attività principale. Per le sue doti eccelle tra le
consorelle; è tenace nel consolidare la sua cultura in svariati campi. Ma,
durante l’Avvento del 1280, inizia a sentire disgusto di tutto ciò, ne avverte
la vanità e il 27 gennaio del 1281, pochi giorni prima della festa della
Purificazione della Vergine, verso l’ora di Compieta, la sera, il Signore
illumina le sue dense tenebre. Con soavità e dolcezza calma il turbamento che
l’angoscia, turbamento che Gertrude vede come un dono stesso di Dio “per
abbattere quella torre di vanità e di curiosità che, pur portando ahimè e il
nome e l'abito di religiosa, io ero andata innalzando con la mia superbia, onde
almeno così trovar la via per mostrarmi la tua salvezza” (Ibid., II,1, p. 87).
Ha la visione di un giovanetto che la guida a superare il groviglio di spine
che opprime la sua anima, prendendola per mano. In quella mano, Gertrude
riconosce “la preziosa traccia di quelle piaghe che hanno abrogato tutti gli
atti di accusa dei nostri nemici” (Ibid., II,1, p. 89), riconosce Colui
che sulla Croce ci ha salvati con il suo sangue, Gesù.
Da quel momento la sua vita di comunione intima con il
Signore si intensifica, soprattutto nei tempi liturgici più significativi -
Avvento-Natale, Quaresima-Pasqua, feste della Vergine - anche quando, ammalata,
era impedita di recarsi in coro. È lo stesso humus liturgico di
Matilde, sua maestra, che Gertrude, però, descrive con immagini, simboli e
termini più semplici e lineari, più realistici, con riferimenti più diretti
alla Bibbia, ai Padri, al mondo benedettino.
La sua biografa indica due direzioni di quella che
potremmo definire una sua particolare “conversione”: negli studi, con il
passaggio radicale dagli studi umanistici profani a quelli teologici, e nell’osservanza
monastica, con il passaggio dalla vita che ella definisce negligente alla
vita di preghiera intensa, mistica, con un eccezionale ardore missionario. Il
Signore, che l’aveva scelta dal seno materno e fin da piccola l’aveva fatta
partecipare al banchetto della vita monastica, la richiama con la sua grazia
“dalle cose esterne alla vita interiore e dalle occupazioni terrene all'amore
delle cose spirituali”. Gertrude comprende di essere stata lontana da Lui, nella
regione della dissomiglianza, come ella dice con sant’Agostino; di essersi
dedicata con troppa avidità agli studi liberali, alla sapienza umana,
trascurando la scienza spirituale, privandosi del gusto della vera sapienza;
ora è condotta al monte della contemplazione, dove lascia l’uomo vecchio per
rivestirsi del nuovo. “Da grammatica diventa teologa, con l'indefessa e attenta
lettura di tutti i libri sacri che poteva avere o procurarsi, riempiva il suo
cuore delle più utili e dolci sentenze della Sacra Scrittura. Aveva perciò
sempre pronta qualche parola ispirata e di edificazione con cui soddisfare chi
veniva a consultarla, e insieme i testi scritturali più adatti per confutare
qualsivoglia opinione errata e chiudere la bocca ai suoi oppositori”(Ibid.,
I,1, p. 25).
Gertrude trasforma tutto ciò in apostolato: si dedica
a scrivere e divulgare la verità di fede con chiarezza e semplicità, grazia e
persuasività, servendo con amore e fedeltà la Chiesa, tanto da essere utile e
gradita ai teologi e alle persone pie. Di questa sua intensa attività ci resta
poco, anche a causa delle vicende che portarono alla distruzione del monastero
di Helfta. Oltre all’Araldo del divino amore o Le rivelazioni,
ci restano gli Esercizi Spirituali, un raro gioiello della letteratura
mistica spirituale.
Nell'osservanza religiosa la nostra Santa è “una salda
colonna […], fermissima propugnatrice della giustizia e della verità” (Ibid.,
I, 1, p. 26), dice la sua biografa. Con le parole e l’esempio suscita
negli altri grande fervore. Alle preghiere e alle penitenze della regola
monastica ne aggiunge altre con tale devozione e tale abbandono fiducioso in
Dio, da suscitare in chi la incontra la consapevolezza di essere alla presenza
del Signore. E di fatto Dio stesso le fa comprendere di averla chiamata ad
essere strumento della sua grazia. Di questo immenso tesoro divino Gertrude si
sente indegna, confessa di non averlo custodito e valorizzato. Esclama: “Ahimè!
Se Tu mi avessi dato per tuo ricordo, indegna come sono, anche un filo solo di
stoppa, avrei pur dovuto riguardarlo con maggior rispetto e reverenza di quanto
ne abbia avuta per questi tuoi doni!” (Ibid., II,5, p. 100). Ma, riconoscendo
la sua povertà e la sua indegnità, ella aderisce alla volontà di Dio, “perché –
afferma - ho così poco approfittato delle tue grazie che non posso risolvermi a
credere che mi siano state elargite per me sola, non potendo la tua eterna sapienza
venir frustrata da alcuno. Fa’ dunque, o Datore di ogni bene che mi hai
gratuitamente elargito doni così indebiti, che, leggendo questo scritto, il
cuore di uno almeno dei tuoi amici sia commosso al pensiero che lo zelo delle
anime ti ha indotto a lasciare per tanto tempo una gemma di valore così
inestimabile in mezzo al fango abominevole del mio cuore” (Ibid., II,5, p.
100s).
In particolare due favori le sono cari più di ogni
altro, come Gertrude stessa scrive: “Le stimmate delle tue salutifere piaghe che
mi imprimesti, quasi preziosi monili, nel cuore, e la profonda e salutare
ferita d'amore con cui lo segnasti. Tu mi inondasti con questi Tuoi doni di
tanta beatitudine che, anche dovessi vivere mille anni senza nessuna
consolazione né interna né esterna, il loro ricordo basterebbe a confortarmi,
illuminarmi, colmarmi di gratitudine. Volesti ancora introdurmi
nell’inestimabile intimità della tua amicizia, aprendomi in diversi modi quel
sacrario nobilissimo della tua Divinità che è il tuo Cuore divino […]. A questo
cumulo di benefici aggiungesti quello di darmi per Avvocata la santissima
Vergine Maria Madre Tua, e di avermi spesso raccomandata al suo affetto come il
più fedele degli sposi potrebbe raccomandare alla propria madre la sposa sua
diletta” (Ibid., II, 23, p. 145).
Protesa verso la comunione senza fine, conclude la sua
vicenda terrena il 17 novembre del 1301 o 1302, all’età di circa 46 anni. Nel
settimo Esercizio, quello della preparazione alla morte, santa Gertrude scrive:
“O Gesù, tu che mi sei immensamente caro, sii sempre con me, perché il mio
cuore rimanga con te e il tuo amore perseveri con me senza possibilità di
divisione e il mio transito sia benedetto da te, così che il mio spirito,
sciolto dai lacci della carne, possa immediatamente trovare riposo in te. Amen”
(Esercizi, Milano 2006, p. 148).
Mi sembra ovvio che queste non sono solo cose del
passato, storiche, ma l’esistenza di santa Gertrude rimane una scuola di vita
cristiana, di retta via, e ci mostra che il centro di una vita felice, di una
vita vera, è l’amicizia con Gesù, il Signore. E questa amicizia si impara
nell’amore per la Sacra Scrittura, nell’amore per la liturgia, nella fede
profonda, nell’amore per Maria, in modo da conoscere sempre più realmente Dio
stesso e così la vera felicità, la meta della nostra vita. Grazie.
Saluti:
J’accueille avec joie les pèlerins francophones
présents ce matin, en particulier les jeunes du Centre Madeleine Danielou de
Blois, ainsi que les Paroisses de Saint-Raphaël et de Pamataii. N’ayez pas peur
de vous laisser guider par l’exemple de sainte Gertrude! Fructueux pèlerinage à
tous!
I am pleased to welcome all the English speaking
pilgrims and visitors. In particular, I extend greetings to the Candidates for
Diaconate Ordination from the Pontifical North American College, along with
their families and friends, to the new students and staff at the Pontifical
Beda College, and to the pilgrims from Corpus Christi Parish, Dublin. May your
time in Rome and your visit to the Successor of Peter bring you peace and joy.
Upon all of you, I invoke God’s abundant blessings.
Mit Freude grüße ich alle deutschsprachigen Pilger und
Gäste, vor allem die vielen Schüler und Jugendlichen. Die heilige Gertrud von
Helfta zeigt uns, wie wichtig die persönliche Beziehung zu Christus ist, die
sich aus dem Gebet, der Heiligen Schrift, der Liturgie der Kirche und den
Sakramenten nährt. Bemühen auch wir uns jeden Tag neu, im geistlichen Leben, in
der Liebe zu Christus zu wachsen. Gott segne euch alle!
Saludo con afecto a los peregrinos de lengua española,
en particular, a las Hermanas Terciarias Capuchinas de la Sagrada Familia, así
como a los fieles procedentes de España, Argentina, Chile, Colombia, Guatemala,
México, Nicaragua y otros países latinoamericanos. Que el ejemplo de Santa
Gertrudis os impulse a conocer profundamente la Sagrada Escritura, a amar con
humildad a Cristo y a su Iglesia, a cultivar la oración personal y a participar
con fidelidad en la Santa Misa. Muchas gracias y que Dios os bendiga.
Amados peregrinos de língua portuguesa, a minha
cordial saudação para todos, em particular para os grupos do Brasil e de
Portugal, da paróquia dos Milagres na Bidoeira. Este mês do Rosário incita-nos
a perseverar na reza diária do terço; que, desta forma, as vossas famílias se
reúnam com a Virgem Mãe, para aprender a cooperar plenamente com os desígnios
de salvação que Deus tem sobre vós. Como encorajamento e penhor de graças, de
coração vos dou a minha Bênção Apostólica.
Saluto in lingua slovacca:
S láskou vítam slovenských pútnikov, osobitne z farnosti Panny Márie Sedembolestnej z Bratislavy-Petržalky ako i z Tesár a okolia.
Bratia a sestry, Cirkev zajtra v liturgii slávi spomienku Ružencovej Panny Márie. Znovu objavte hodnotu modlitby Ruženca ako cesty k osobnému stretnutiu s Kristom.
Zo srdca vám udeľujem Apoštolské požehnanie.
Pochválený buď Ježiš Kristus!
Traduzione italiana :
Con affetto do il benvenuto ai pellegrini slovacchi, in particolare a quelli provenienti dalla Parrocchia della Madonna Addolorata di Bratislava-Petržalka come pure da Tesáre e dintorni.
Fratelli e sorelle, la Chiesa domani fa memoria liturgica della Beata Vergine Maria del Rosario. Riscoprite il valore della preghiera del Rosario come via per un incontro personale con Cristo.
Di cuore vi imparto la Benedizione Apostolica.
Sia lodato Gesù Cristo!
Saluto in lingua romena:
Salut cu afecţiune pelerinii români. Dragi prieteni,
urez ca pelerinajul vostru în această lună dedicată Fecioarei Maria, să vă
ajute să redescoperiţi valoarea Sfântului Rozariu, această rugăciune simplă dar
eficace. Din inimă vă dau Binecuvântarea Apostolică.
Traduzione italiana:
Saluto con affetto i pellegrini rumeni. Cari amici,
auspico che il vostro pellegrinaggio in questo mese di ottobre dedicato alla
Vergine Maria, vi aiuti a riscoprire il valore del Santo Rosario, questa
preghiera semplice ma efficace. Di cuore imparto la Benedizione Apostolica.
Saluto in lingua polacca:
Serdecznie pozdrawiam pielgrzymów polskich. Jutro
przypada wspomnienie Najświętszej Maryi Panny Różańcowej. Różaniec to
szczególna modlitwa Kościoła i duchowy oręż dla każdego z nas. Niech rozważanie
życia Jezusa i Maryi będzie dla wszystkich światłem na drodze ewangelicznej
odnowy życia i przemiany serc. Niech będzie pochwalony Jezus Chrystus.
Traduzione italiana:
Saluto cordialmente i pellegrini polacchi. Domani ricorre
la memoria della Beata Maria Vergine del Rosario. Il rosario è una particolare
preghiera della Chiesa e un’arma spirituale per ognuno di noi. La meditazione
della vita di Gesù e Maria sia per tutti noi luce sulla via evangelica del
rinnovamento spirituale e della conversione del cuore. Sia lodato Gesù Cristo.
Saluto in lingua croata:
Srdačno pozdravljam sve hrvatske hodočasnike, na
poseban način svećenike i vjernike iz sisačke biskupije predvođene Pastirom
monsinjorom Vladom Košićem, kao i vjernike Hrvatske katoličke misije iz St.
Gallena. Dragi prijatelji, došli ste na grobove apostola očitovati svoju
vjernost i zahvalnost Apostolskoj Stolici za ponovnu uspostavu biskupije Sisak.
U mjesecu posvećenom našoj nebeskoj Majci prosite njen zagovor i zaštitu za vas
i vaše obitelji. Ujedno vas potičem na molitvu za prijeko potrebna nova duhovna
zvanja, a osobito u vašoj biskupiji. Neka vam blagoslov, koji rado podjeljujem,
pomogne da ustrajete. Hvaljen Isus i Marija!
Traduzione italiana:
Saluto di cuore i pellegrini croati, in modo
particolare i sacerdoti ed i fedeli tutti della Diocesi di Sisak, guidati dal
loro Pastore Mons. Vlado Kosic, come pure i fedeli della Missione Croata di St.
Gallen. Cari amici, siete venuti alle tombe degli Apostoli a manifestare la
vostra fedeltà e gratitudine alla Sede Apostolica per la erezione della nuova
Diocesi di Sisak. Nel mese dedicato alla nostra Madre Celeste, chiedete la sua
intercessione e la sua protezione per voi e per le vostre famiglie. Vi esorto
poi a pregare per le vocazioni al Sacerdozio ed alla Vita Consacrata, tanto
necessarie specialmente nella vostra Diocesi. La benedizione, che volentieri vi
imparto, vi aiuti a perseverare. Siano lodati Gesù e Maria!
* * *
Rivolgo un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua
italiana. In particolare, saluto i Missionari Oblati di Maria Immacolata, che
stanno tenendo il loro Capitolo Generale ed auguro ad essi di impegnarsi con
rinnovato slancio apostolico a rendere sempre più attuale il carisma
dell’Istituto, per cooperare generosamente nell'opera della nuova
evangelizzazione. Sono lieto di accogliere i sacerdoti, provenienti da varie
Nazioni, iscritti presso il Pontificio Collegio San Paolo Apostolo per il
completamento dei loro studi, come pure i Seminaristi dei Servi della Carità-Opera
Don Guanella. A tutti auguro un proficuo anno accademico.
Indirizzo, infine, un affettuoso pensiero ai giovani, ai malati ed agli sposi novelli. Domani la Chiesa celebrerà la festa della Madonna del Rosario. Ottobre è il mese del Santo Rosario, che ci invita a valorizzare questa preghiera così cara alla tradizione del popolo cristiano. Invito voi, cari giovani, a fare del Rosario la vostra preghiera d'ogni giorno. Incoraggio voi, cari malati, a crescere, grazie alla recita del Rosario, nel fiducioso abbandono nelle mani di Dio. Esorto voi, cari sposi novelli, a fare del Rosario una costante contemplazione dei misteri di Cristo.
© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20101006.html
Comunione di Santa Gertrude
(Giovanni Battista Carlone) (1603 ca. – 1684 ca.), Abbazia di Novalesa, proveniente
dalla Chiesa di Santa Caterina dei Cistercensi a Genova ed oggi conservato presso l'Albergo dei poveri
nella stessa città ligure
Catholic World – Thoughts on Saint
Gertrude, by Aubrey de Vere : https://catholicsaints.info/catholic-world-thoughts-on-saint-gertrude-by-aubrey-de-vere/
Catholic
Truth Society – Saint Gertrude the Great : https://catholicsaints.info/catholic-truth-society-saint-gertrude-the-great/
https://www.ncregister.com/blog/st-gertrude-s-love-for-the-sacred-heart-overflows-into-purgatory
St. Gertrude of
Helfta: The Iconography : https://www.christianiconography.info/gertrude.html