Sainte Hélène
Impératrice byzantine (+ 329)
Impératrice et mère de l'empereur Constantin.
Fille de domestiques et servante d'auberge, elle avait
été choisie comme épouse de second rang par le centurion Constance Chlore qui
la répudia vingt ans plus tard lorsqu'il devint César. Il la laissa dans un
exil doré à Trèves avec son fils, né en Serbie à Nish. Il épousa une princesse
impériale, mais se montra toujours bon pour sainte Hélène. Quand ce fils fut
porté au trône impérial de Rome par ses légions stationnées en Gaule sous le
nom de Constantin, le nouvel empereur ne cessa de combler d'honneurs sa mère et
la fit venir à Rome, lui construisant un palais magnifique, lui conférant des
monnaies frappées à son effigie, couronnée du diadème royal. Chrétienne, elle
se rendit en pèlerinage en Palestine où elle veut recueillir les précieuses
reliques de la Passion et où elle lance la construction de trois basiliques
pour protéger les Lieux Saints et les 'grottes mystiques' chères aux chrétiens:
celle de Bethléem, celle où le Christ fut déposé dans l'attente de la
Résurrection, celle des enseignements. Elle meurt à Nicomédie au retour de la
Terre Sainte. Elle fut transportée à Rome où l'on voit encore au Vatican le
sarcophage de porphyre qui contient ses reliques.
- La
découverte de la sainte Croix : un héritage de Sainte Hélène, vidéo de la
webTV de la CEF
À Rome, sur la voie Labicane, vers 329, sainte Hélène,
mère de l’empereur Constantin le Grand. Elle subvenait aux besoins de toute
sorte de personnes et, mêlée à la foule, aimait à visiter pieusement les
églises. Elle fit le pèlerinage de Jérusalem pour rechercher les lieux de la
Nativité, de la Passion et de la Résurrection du Christ et fit construire des
basiliques pour honorer la crèche et la croix du Seigneur.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1687/Sainte-Helene.html
Sainte Hélène
Impératrice
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_helene.html
SAINTE HÉLÈNE
Le vieux monde s'écroulait. Il avait eu l’air éternel,
ce vieux monde romain. Mais son heure était venue. Il s’était affaissé sous son
propre poids. Après l’affaissement, la mort ; après la mort, la décomposition.
Tacite lui-même, qui n’avait pourtant que la vue naturelle, avait lu pendant l’orgie,
sur les murailles du palais maudit, le Mane
Thecel Phares des civilisations condamnées.
Le vieux monde romain n’existait plus. Ayant violé les
lois de la vie et les lois de la mort¿ il subissait les lois de la pourriture.
Or, il y avait dans la Grande-Bretagne un petit roi
nominé Coël. Coël eut une fille qu’on appela Hélène. Sa première distinction
fut celle de la beauté.
L’histoire ancienne s’ouvre á Hélène, femme de Ménélas,
qui alluma la guerre de Troie. L’histoire ancienne finit réellement, en même
temps que le monde païen, à Hélène, fille de CoëI, impératrice, mère de
Constantin.
Les relations de l’Orient et de l’Occident suivirent
deux fois la destinée des deux Hélènes. Grâce à elles deux, deux civilisations
prirent naissance. Et dans les deux cas, ce fut la beauté des deux Hélènes qui changea
le cours des choses humaines.
Vers l’an 275, Constance Chlore, qui n’était encore
que général, fit un voyage en Angleterre. Il vit Hélène, fut frappé de sa
beauté célèbre, et l’épousa.
D’après une autre tradition, au lieu d’être princesse,
elle tenait un hôtel. Quoi qu’il en soit de sa naissance, Constance Chlore, dès
qu’il la vit, la demanda en mariage.
La première de ces deux traditions est la plus
commune, la seconde est peut-être la plus historique. Autrefois, comme on ne savait
pas l’histoire, tout paraissait clair : on ne doutait de ríen, parce qu'on
ignorait tout. On apprenait l’histoire aux hommes comme dans les pensions aux
petites filles. Maintenant on veut savoir l’histoire vraie et vivante, l’histoire
réelle et non fantaisiste. Et, quand on étudie profondément, on voit naître les
obscurités.
Constantin naquit. Il paraît certain que Constance Chlore
répudia Hélène quand il monta sur le trône. Mais il est certain aussi qu’au
moment de sa mort il écarta du trône les fils de sa seconde femme et donna l’empire
à Constantin.
Mais à quelle époque Hélène devint-elle sainte Hélène?
A quelle époque embrassa-t-elle le christianisme ?
Sur ce point, obscurité complète. Une histoire probablement
apocryphe, nous la représente encore païenne au moment où Constantin posa le
christianisme sur le trône. Eusèbe de Césarée appuie cette version. Mais elle
est réfutée par saint Paulin, évêque de Nóle, ancien préfet de Rome et consul.
D’après saint Paulin, qui représente à ce sujet la plus sérieuse autorité, ce
fut au contraire sainte Hélène qui convertit Constantin.
Indépendamment des raisons historiques et de l’autorité
de saint Paulin, je me range á cette opinion, attiré et convaincu par une
raison plus profonde.
Voici une des lois de l’histoire : tout événemcnt commence par une femme.
C’est la femme qui entraîne l’homme, c’est la femme qui donne la vie ou la mort.
Il est conforme à la nature des choses qu’Hélène ait entraîné Constantin. Il
est contraire à la nature des choses que Constantin ait entraîné Hélène.
Les événements ont un point de départ apparent, qui
est l’homme. Ils ont un point de départ réel, qui est la femme. Cela est
surtout vrai des événements religieux.
Enfin Constantin vit le Labarum : Hoc signo vinces, « tu vaincras par ce signe ». La croix se
présenta d’elle-même. Elle apparut signe de victoire, et devint l’étendard des
nations. Qu'allait-il arriver si Constantin eût été absolument fidèle ?
Qu’allait-il arriver si l’histoire, au lieu d’écrire Constantin, eût écrit
saint Constantin ? Qu’allait-il arriver si la parole qui canonise eût atteint
cet homme étrange? La face du monde eût été changée. Les siècles futurs eussent
été baignés dans une aurore qui leur manque. Il fallait que le premier empereur
chrétien fût grand de toute manière. Il fallait que le christianisme s’emparât
de lui, l’informât tout entier, et que lui-même informât l’empire ; et ceci se
pouvait. Mais il manqua à l’immensité de sa situation. Premier empereur
chrétien, il devait à l’histoire un exemple qu’il ne lui donna pas. Il devait à
sa famille humaine un héritage qu’il ne lui laissa pas. Il devait à la mémoire
des générations un trésor de souvenirs qui périt avant de naître et se dissipa
avant de se former. Comme son christianisme fut extérieur, superficiel,
incomplet, Constantin forma un monde extérieurement, superficiellement,
incomplètement chrétien; car alors on pouvait dire :
Regis ad exemplar totus componitur orbis.
Et le christianisme superficiel de ce monde superficiel
n’eut pas la vertu d’informer l'avenir, et peut-être à l’heure qu’il est, (je
dis peut-être, il faudrait dire certainement) l’Europe souffre des infidélités
de son enfance; l’Orient et l’Occident souffrent des chutes d’un homme qui eut
un instant dans sa main puissante et fragile le redoutable pouvoir de les
réconcilier. Redoutable, en effet, puisqu’il ne s’en servit qu’imparfaitement.
Il n’y eut là qu’une figure qui demeura blanche à
jamais : ce fut celle de l’Impératrice-mère. Sainte Hélène se servit de toute son influence
sur l’Empereur et sur l’Empire. Cette influence fut réelle; mais on dirait que
Constantin, qui lui obéissait souvent, lui obéit surtout quand il s’agit d’élever
des temples matériels, des temples de pierre. Certes, c’était beaucoup, mais
c’était insuffisant. Les temples des idoles furent fermés, les églises
catholiques furent bâties.
Cependant Arius paraissait, Arius le sophiste par
excellence, l’homme subtil, le trompeur, Arius, qui fut l’ennemi personnel, l’ennemi
intime de la vérité. Les évêques s’assemblèrent á Nicée. La grande voix de
saint Athanase rendit le témoignage que les siècles répètent. Les lèvres
humaines apprirent son credo.
Constantin parut au Concile. Athanase, qui n’était encore que diacre, remporta sur
les ariens l’immortelle victoire qui hii valut, parmi tant d’autres honneurs,
la haine implacable de ses ennemis. Cette haine s’adressa à l’empereur pour
persécuter le théologien. Athanase, appelé désormais au siège d’Alexandrie, fut
accusé par Constantin. Et Constantin, le premier empereur chrétien ; Constantin,
qui avait entendu au concile de Nicée les paroles de la vérité éternelle, et
qui les avait recueillies des lèvres d’Athanase ; Constantin, fils de sainte
Hélène, Constantin céda. Athanase accusé lui demanda une audience et ne put l’obtenir.
Les ariens avaient gagné les gardes du palais, qui empêchèrent le saint
d’approcher. Athanase, destitué et condamné par ses calomniateurs, attendit l’empereur
dans une rue, et le saisissant au passage : « Sire, dit-il, je ne demande
qu’une chose ; que ceux qui m’ont condamné comparaissent devant votre Majesté,
afin que je les confonde en votre présence ! »
Mais Constantin était séduit. Il condamna saint
Athanase à l’exil. « Le Seigneur, répondit saint Athanase, jugera entre vous et
moi. » En effet, le Seigneur a jugé : les paroles de saint Athanase demeurent éternellement.
Qu’est devenu l’empire de Constantin ? Saint Antoine, du fond de son désert,
écrivit á l’empereur en faveur de saint Athanase, et écrivit inutilement. La
mission de Constantin était trahie. Le poids de cette trahison pesa sur le
monde entier.
Sainte Hélène, qui exerçait sur la vie spirituelle de
l’empire une influence considérable, voulut entreprendre le voyage de
Jérusalem, pour découvrir la vraie croix.
Constantin avait vu le Labarum. Sa mère se sentit poussée á rechercher l’instrument
matériel dont la vertu spirituelle avait été révélée à son fils. Si l’on songe à
ce qu’il y a de mystérieux dans les objets matériels et dans la vertu
spirituelle qui peut y être attachée, on sera frappé du nombre de bienfaits
publics et particuliers dont nous sommes redevables á sainte Hélène. Le voyage
de Jérusalem, difficile encore aujourd’hui, était alors presque impraticable.
Sainte Hélène n’était plus jeune. La construction des églises, pour laquelle
elle avait une véritable vocation, l’occupa dans ce voyage, comme elle l’occupait
partout. Elle en fit construire une á Bethléem, une autre sur le Calvaire, une
autre sur la montagne des Oliviers. Constantin ouvrit ses trésors et dit à sa
mère d’y puiser. Une certaine magnificence accompagna toujours cet homme
singulier.
Quant à sainte Hélène, elle pénétrait plus intimement
dans l’esprit des mystères. Ayant assemblé les vierges de Jérusalem, l’impératrice
leur offrit un grand repas, où elle les servit elle-même en qualité de domestique.
Quelle ímpression devait produire un acte de cette nature sur cette société
ídolâtre et cruelle, qui avait tant méprisé ses esclaves et tant adoré ses maîtres
!
La recherche de la vraie croix n’était pas une facile
entreprise.
La Croix avait remplacé les aigles sur les bannières
impériales. La monnaie publique de l’empire était marquée à son effigie. Après
la défaite de Maxence, Constantin se fit représenter tenant à la main un globe
d’or surmonté d’une croix. La reconnaissance de Constantin envers la Croix, par
laquelle il avait vaincu, était sincère, mais bornée. C'était la reconnaissance
d'un barbare, reconnaissance qui s'arrêtait trop aux pompes extérieures. Cette
reconnaissance, qui ne l’avait pas préservé de l’ínjustice, n’avait pas pénétré
le fond même de l’âme et du gouvernement. Mais il y avait une sainte dans la
famille impériale ; celle-là eut une vision. Sainte Hélène apprit par
révélation le lieu où avait été enfouie la vraie croix. Elle fit creuser le
lieu indiqué, et les ouvriers découvrirent plusieurs clous et trois croix. Les croix
des deux larrons avaient été confondues avec la croix de Jésus-Christ. Comment
les distinguer ? Saint Macaire, patriarche de Jérusalem, vint au secours de
sainte Hélène. Il assembla le peuple entier, lui ordonna de se mettre en
prières, fit toucher à une femme mourante, abandonnée des médecins, la première
croix ; la malade n’éprouve ríen ; puis la seconde croix, la malade n’éprouve
rien ; puis la troisième croix, la malade est guérie. Rufin et saint Théophane parlent
de cette guérison. Saint Paulin parle de la résurrection d’un mort ; Nicéphore
atteste les deux miracles.
Sainte Hélène envoya les clous á Constantin. Elle
laissa le bois de la Croix á Jérusalem. Plus tard, quand les infidèles
s’emparèrent de la ville, ils voulurent brûler cette relique insigne, arrachée
par sainte Hélène aux entrailles de la terre, et par Héraclius aux mains des
Perses. Alors l’Église partagea la Croix, afm de diviser les risques et de ne
pas l’exposer tout entière á l’incendie.
Le roi des Géorgiens en reçut un fragment; sa femme l’envoya
plus tard en France, et Notre-Dame-de-Paris le possède encore.
La vraie croix fut dans la suite des siècles
extraordinairement divisée.
Son oeuvre accomplie, sainte Hélène quitta Jérusalem.
Mais son voyage tout entier fut illustré par ses bienfaits. Partout où elle
passait elle élevait une église, elle secourait les pauvres, elle consolait les
malheureux, elle ouvrait les portes des prisons. La délivrance des captifs
semble avoir été une de ses oeuvres et une de ses gloires. Il y a beaucoup de liberté
et de magnificence dans le caractère de sainte Hélène. L'impératrice avait les
mains ouvertes : elle passait en faisant du bien.
Constantin fit à sa mère une superbe réception, et
prit pour lui une très petite parcelle de la croix, et en donna à la ville de
Rome un fragment considérable.
Sainte Hélène voulut porter elle-même à Rome le
présent de Constantin. Son voyage fut marqué par un épisode singulier. En
passant par la mer Adriatique, l’impératrice entendit raconter les naufrages
effrayants dont cette mer était le théâtre, et l’impression qu’Hélène en reçut
fut si profonde qu’elle jeta á l'eau un des clous de Jésus, un des clous
qu’elle apportait de Jérusalem. Elle voulait calmer à jamais les tempêtes de
cette mer dangereuse, et il paraît qu’elle y parvint. Saint Grégoire de Tours,
qui rapporte cet incident, au livre de la Gloire
des martyrs, chap.vi, ajoute que depuis ce jour la mer Adriatique a changé
de caractère et perdu sa fureur.
Ce fut le dernier des voyages de sainte Hélène. Nicéphore
dit expressément qu’elle mourut à Rome. Ses fils et ses petits-fils,
probablement sur la nouvelle de sa maladie, vinrent la rejoindre.
Constantin et les princes ses fils, déjà proclamés par
lui Césars, entouraient le lit de l’impératrice-mère. Elle fit à Constantin ses
dernières recommandations. Ses paroles suprêmes suppliaient l’empereur d’avoir
soin de l’Église et de la Justice. Elle lui donna enfin sa dernière
bénédiction, et sa main était, quand elle mourut, dans la main de l’empereur.
Son corps fut déposé en grande pompe dans un sépulcre
de porphyre.
Quant aux reliques de sainte Hélène, la plus grande
incertitude règne sur leur destinée. D’après Nicéphore et Eusèbe, elles
auraient été transportées á Constantinople. D’après d’autres auteurs, elles
auraient été laissées á Rome.
Sainte Hélène est une grande figure historique. La
nature et la grâce lui firent les dons de la magnificence. Élevée sur le trône
du monde, sans aucune chance naturelle d’y jamais parvenir, elle eut le
singulier honneur d’y asseoir avec elle, et, pour la première fois, le
christianisme. Sa beauté, qui l’avait désignée au choix de Constance, fut le moyen
dont Dieu se servit. Son nom illustre et vénéré eût peut-être marqué, la date
d’une très grande époque, si Constantin eût été fidèle. Je le répète en
finissant, nul ne peut savoir quel changement eût subi la destinée des empires
si les peintres modernes avaient eu l’occasion de poser l’auréole sur la tête
de Constantin, si le nom de l’empereur eût été consacré, comme le nom de sa mère,
par la parole qui canonise.
Ernest HELLO. Physionomies de saints.
SOURCE : https://archive.org/stream/PhysionomiesDeSaintsParErnestHello/physionomies%20de%20saints_djvu.txt
SOURCE : http://www.villemagne.net/site_fr/jerusalem-sainte-helene.php
18 août
Sainte Hélène
Née vers 249, à Drépane (Derpanum) en Bithynie (devenue
Hélénopolis), Hélène, de condition modeste était, selon saint Ambroise, fille
d'auberge avant que le tribun militaire Constance Chlore qui ne pouvait
l'épouser, en fît sa concubine et l’associa à sa glorieuse destinée. Quand
Dioclétien fit de Constance Chlore le César des Gaules (293), il lui
imposa de répudier Hélène pour qu’il épousât Théodora, file de Maximien
Hercule.
A la mort de Constance Chlore (306), ses fidèles de
l’armée de Bretatgne acclamèrent comme leur empereur son fils, Constantin,
qu’il avait eu avec Hélène qui fut, dès lors, comblée d'honneur et reçut le
titre d'Augusta et un palais à Trêves.
Eusèbe qui affirme qu'elle devint chrétienne après la
conversion de Constantin, souligne la piété d'Hélène, ses prières dans les
églises, sa charité pour les pauvres et les prisonniers. Entrée à Rome avec son
fils, elle reçut le titre de Nobilissima Femina et la résidence
impériale du Sessorium, près du Latran.
Après que Constantin eut battu l’empereur d’Orient,
Licinius (324), Hélène, proclamée Augusta, investie du droit de battre
monnaie à son effigie et de porter le diadème, entreprit un pèlerinage en
Palestine (326) et visita les lieux saints où elle aurait découvert les
reliques de la vraie croix ; on lui doit la construction des basiliques du Mont
des Oliviers et de Bethléem.
Elle commença par visiter les Lieux saints ;
l’Esprit lui souffla de chercher le bois de la croix. Elle s’approcha du
Golgotha et dit : « Voici le lieu du combat; où est la victoire ? Je
cherche l’étendard du salut et ne le vois pas. » Elle creuse donc le sol,
en rejette au loin les décombres. Voici qu’elle trouve pêle-mêle trois gibets
sur lesquels la ruine s’était abattue et que l’ennemi avait cachés. Mais le
triomphe du Christ peut-il rester dans l’oubli ? Troublée, Hélène hésite,
elle hésite comme une femme. Mue par l’Esprit-Saint, elle se rappelle alors que
deux larrons furent crucifiés avec le Seigneur. Elle cherche don c le croix du
milieu. Mais, peut-être, dans la chute, ont-elles été confondues et
interverties. Elle revient à la lecture de l’Evangile et voit que la croix du
milieu portait l’inscription : « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs ».
Par là fut terminée la démonstration de la vérité et, grâce au titre, fut
reconnue la croix du salut. (Saint Ambroise)
L’impératrice Hélène mourut pieusement vers 329, à
Nicomédie et sa dépouille, d'abord déposée à Constantinople, fut déposée à Rome
dans un mausolée magnifique que Constantin fit construire sur la via Lavicana.
Le sarcophage de sainte Hélène est aujourd'hui au musée du Vatican. Le moine
Altmannus raconte que, vers 840, un de ses confrères de l'abbaye de Hautvillers
(Marne) qui était allé en pèlerinage à Rome y déroba le tronc embaumé de sainte
Hélène, exposé dans l'église des saints Marcellin et Pierre, près du mausolée
de porphyre, et le rapporta dans son abbaye où, dès lors, on célébra, le 7
février, la fête de la translation des reliques de sainte Hélène. Quand, en
1791, les révolutionnaires détruisirent la châsse de sainte Hélène, un moine
déroba les reliques pour les confier au curé de Ceffonds qui, avant de mourir,
les légua aux Chevaliers du Saint-Sépulcre, prétendument fondés par sainte
Hélène, lesquels les déposèrent dans leur église parisienne de
Saint-Leu-Saint-Gilles où ils se réunissent.
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/08/18.php
L'INVENTION DE LA SAINTE CROIX
St. Helena
The mother of Constantine
the Great, born about the middle of the third century, possibly
in Drepanum (later known as Helenopolis) on
the Nicomedian Gulf; died about 330. She was of humble parentage; St.
Ambrose, in his "Oratio de obitu Theodosii", referred to her
as a stabularia, or inn-keeper. Nevertheless, she became
the lawful wife of Constantius Chlorus. Her first and only
son, Constantine, was born in Naissus in Upper Moesia, in the
year 274. The statement made by English chroniclers of the Middle
Ages, according to which Helena was supposed to have been the
daughter of a British prince, is entirely
without historical foundation. It may arise from the
misinterpretation of a term used in the fourth chapter of the
panegyric on Constantine's marriage with Fausta,
that Constantine, oriendo (i.e., "by his beginnings," "from
the outset") had honoured Britain,
which was taken as an allusion to his birth, whereas the reference was really
to the beginning of his reign.
In the year 292 Constantius, having become co-Regent of the West,
gave himself up to considerations of a political nature and
forsook Helena in order to marry Theodora,
the step-daughter of Emperor
Maximinianus Herculius, his patron, and well-wisher. But her son
remained faithful and loyal to her. On the death
of Constantius Chlorus, in 308, Constantine, who succeeded him,
summoned his mother to the imperial court, conferred on her the title of Augusta,
ordered that all honour should
be paid her as the mother of the sovereign, and had coins struck
bearing her effigy. Her son's influence caused her to embrace Christianity after
his victory over Maxentius.
This is directly attested by Eusebius (Vita
Constantini, III, xlvii): "She (his mother) became under his
(Constantine's) influence such a devout servant of God,
that one might believe her to have been from her very childhood
a disciple of the Redeemer of mankind".
It is also clear from the declaration of the contemporary historian of
the Church that Helena,
from the time of her conversion had
an earnestly Christian life and
by her influence and liberality favoured the wider spread of Christianity. Tradition links
her name with the building of Christian churches in
the cities of the West, where the imperial court resided, notably at Rome and Trier,
and there is no reason for rejecting this tradition, for we know positively
through Eusebius that Helena erected churches on
the hallowed spots of Palestine. Despite her advanced age she
undertook a journey to Palestine when Constantine, through his victory
over Licinius, had become sole master of the Roman Empire, subsequently,
therefore, to the year 324. It was in Palestine, as we learn from Eusebius (loc.
cit., xlii), that she had resolved to bring to God,
the King of kings, the homage and tribute of her devotion. She lavished on
that land her bounties and good deeds, she "explored it with
remarkable discernment", and "visited it with the care and solicitude
of the emperor himself". Then, when she "had shown
due veneration to the footsteps of the Saviour", she had
two churches erected for the worship of God:
one was raised in Bethlehem near the Grotto of the Nativity, the
other on the Mount of the Ascension, near Jerusalem.
She also embellished the sacred grotto with rich ornaments.
This sojourn in Jerusalem proved the
starting-point of the legend first recorded by Rufinus as
to the discovery of the Cross of Christ.
Her princely munificence was such that, according to Eusebius, she assisted not only individuals but entire communities. The poor and destitute were the special objects of her charity. She visited the churches everywhere with pious zeal and made them rich donations. It was thus that, in fulfilment of the Saviour's precept, she brought forth abundant fruit in word and deed. If Helena conducted herself in this manner while in the Holy Land, which is indeed testified to by Eusebius, Bishop of Caesarea in Palestine, we should not doubt that she manifested the same piety and benevolence in those other cities of the empire in which she resided after her conversion. Her memory in Rome is chiefly identified with the church of S. Croce in Gerusalemme. On the present location of this church formerly stood the Palatium Sessorianum, and near by were the Thermae Helenianae, which baths derived their name from the empress. Here two inscriptions were found composed in honour of Helena. The Sessorium, which was near the site of the Lateran, probably served as Helena's residence when she stayed in Rome; so that it is quite possible for a Christian basilica to have been erected on this spot by Constantine, at her suggestion and in honour of the true Cross.
Helena was still living in the year 326, when Constantine ordered the execution of his son Crispus. When, according to Socrates' account (Church History I.17), the emperor in 327 improved Drepanum, his mother's native town, and decreed that it should be called Helenopolis, it is probable that the latter returned from Palestine to her son who was then residing in the Orient. Constantine was with her when she died, at the advanced age of eighty years or thereabouts (Eusebius, Life of Constantine III.46). This must have been about the year 330, for the last coins which are known to have been stamped with her name bore this date. Her body was brought to Constantinople and laid to rest in the imperial vault of the church of the Apostles. It is presumed that her remains were transferred in 849 to the Abbey of Hautvillers, in the French Archdiocese of Reims, as recorded by the monk Altmann in his "Translatio". She was revered as a saint, and the veneration spread, early in the ninth century, even to Western countries. Her feast falls on 18 August. Regarding the finding of the Holy Cross by St. Helena, see CROSS AND CRUCIFIX.
Kirsch, Johann Peter. "St. Helena." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 7. New York: Robert Appleton
Company, 1910. 18 Aug. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/07202b.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Michael C. Tinkler.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June
1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal
Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
Saint Helena of
Constantinople
Also known as
Elene
Helen
Flavia Julia Helena Augusta
18 August (Western
Church)
21 May (Eastern
Church)
Profile
Converted to Christianity late
in life. Married Constantius
Chlorus, co-regent of the western Roman empire. Mother of Constantine
the Great. Her husband put her aside for a second marriage with
better political connections. On his death,
her son ascended to the throne, brought her home, and treated her as royalty.
She used her high position and wealth in the service of her religious
enthusiasm, and helped build churches throughout the empire.
In her late 70’s she led a group to the Holy Land to
search for the True Cross. She and her group unearthed three crosses in 326. At the
suggestion of Saint Macarius
of Jerusalem, she took them to a woman afflicated
with an incurable disease, and had her touch each one. One of them immediately
cured her, and it was pronounced the True Cross. She built a church on the spot
where the cross was found, and sent pieces to Rome and Constantinople;
the Feast
of the Holy Cross on 14 September celebrates
the event. Thus in art, she is
usually depicted holding a wooden cross.
Born
c.248 at
Drepanon, Bithynia, Asia Minor
c.328 in
Nicomedia of natural causes
interred in
the Church of Santa Maria di Aracoeli, Rome, Italy
woman receiving the location of the True Cross in a
dream
queen leading
the search for the True Cross
queen giving
a letter to a messenger
woman with
a book and
small cross
with Constantine
Additional Information
A
Garner of Saints, by Allen Banks Hinds, M.A.
Book
of Saints, by Father Lawrence
George Lovasik, S.V.D.
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Golden
Legend: Invention of the Holy Cross
Lives
of the Saints: Discovery of the Holy Cross, by Father Alban Butler
Lives
of the Saints: Saint Helen, Empress, by Father Alban Butler
Lives
of the Saints, by Father Francis
Xavier Weninger
Meditations
on the Gospels for Every Day in the Year, by Father Médaille
Pictorial
Lives of the Saints: Saint Helena, Empress
Pictorial
Lives of the Saints: Discovery of the True Cross
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein: Finding of the Holy Cross
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein: Saint Helena
Short
Lives of the Saints: Saint Helen, Mother of Constantine the Great, by
Eleanor Cecilia Donnelly
Short
Lives of the Saints: Finding of the Holy Cross, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Cynewulf’s ‘Elene’, edited by P. O. E. Gradon
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
Antiochian Orthodox Christian Archdiocese of North America
Society
of Anglican Archbishop Justus,
Story of the Discovery of the Cross
video
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
Abbé Christian-Philippe Chanut
fonti in italiano
MLA Citation
“Saint Helena of Constantinople“. CatholicSaints.Info.
18 April 2021. Web. 18 August 2021.
<http://catholicsaints.info/saint-helena/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-helena/
St. Helena
Empress mother of Constantine the Great. She was a
native of Bithynia, who married the then Roman general Constantius I Chlorus
about 270. Constantine was born soon after, and in 293, Constantius was made
Caesar, or junior emperor.
He divorced Helena to marry co Emperor Maximian’s
stepdaughter. Constantine became emperor in 312 after the fateful victory at
Milvian Bridge, and Helena was named Augusta, or empress.
She converted to Christianity and performed many acts
of charity, including building churches in Rome and in the Holy Land, including
the Church of the Holy Sepulcher and the Church of the Nativity. On a
pilgrimage to the Holy Land, Helena discovered the True Cross. She is believed
to have died in Nicomedia. Her porphyry sarcophagus is in the Vatican Museum.
In liturgical art Helena is depicted as an empress, holding a cross.
Born Drepanum, Bithynia, c. 250 (range 248-255); died in Nicomedia, c. 330.
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0818.shtml
Dioclesian was sick all the year 304, and spent the summer at Ravenna; then went to Nicomedia before winter, where Galerius came to him, making proposals, that he and his colleague should resign the purple, which he claimed as his due, complaining that he had sustained the weight of the wars against the Persians, and on the banks of the Danube eighteen years. Dioclesian, with many tears, pressed to retain the purple, though he readily consented to give him the title of Augustus; but Galerius insisted upon his abdication, and that he should appoint two new Cæsars, Severus and Daia or Daza. This latter was Galerius’s nephew, his sister’s son, little better than a barbarian, to whom his uncle had given the name of Maximian, though he is oftener called Maximin. Severus was a dancer and a drunkard, who turned day into night. Thus Maxentius, the son of Maximian Herculeus, and Constantine were excluded. This latter was a prince of untainted morals, and well formed in mind and body; he had a genius for war, and was much beloved by the soldiers, and desired for emperor by the people. Dioclesian pleaded that he should be pitched upon, but Galerius dreaded his reputation and virtue, and feared to have such a colleague. Dioclesian said of the new Cæsars, sighing, “These are not fit persons to support the state; but being compelled to acquiesce, on the 1st of May, in 305, on an eminence three miles from Nicomedia, in the presence of his officers, soldiers, and a crowd of people, he put off the purple, and said, weeping, that he was infirm, and required rest. He then declared Galerius and Constantius emperors, and Severus and Maximian Cæsars. The former was sent into the West to Maximian Herculeus, who had agreed to make the like resignation. Dioclesian then retired to Dioclea, in Dalmatia, his own country.
Constantius had by the partition, Gaul, Britain, Spain, and Africa; but Galerius withheld the two latter, and expecting he would die soon, had in his eye Licinius, an officer with whom he had contracted an intimacy from his first coming to the army; and him he intended to associate to the empire. Constantine he kept with him under a strict eye, and not daring to cut him off yet, for fear of a civil war, he exposed him to combats with wild beasts, and to other dangerous enterprises. The young prince, after many refusals, at length extorted his leave for setting out the next day to go to see his father in Britain, who had so often written to Galerius on that subject, that he could no longer resist without a rupture. Galerius intended still to stop his journey the next day, or to have him intercepted by Severus in Italy; and was enraged to hear that he was gone the night before, and had taken up the horses at all the stages, that he might not be pursued. Constantine made incredible haste, and found his father lying on his death-bed at York. Constantius recommended him to his soldiers, and appointed him his successor in the empire, and soon after died, on the 25th of July, in 306, having reigned thirteen years as Cæsar, and near fifteen months as emperor. Eusebius tells us, that before his death he professed the belief of one only God. Constantine was saluted emperor by the army; nor durst Galerius himself refuse to receive his image when it was sent to him, crowned with laurel, according to custom; but only acknowledged him Cæsar. The same year Maxentius, the son of the late Emperor Maximian Herculeus, assumed the title of Cæsar in Italy, and soon after, that of emperor. His father Herculeus also resumed the purple which he had quitted only by compulsion; Severus was discomfited by him, abandoned by his own men, and having surrendered himself to Herculeus at Ravenna, was put to death by the opening of his veins. Hereupon Galerius declared Licinius his colleague and emperor, and, marching into Italy, intended to cut off Maxentius; but was obliged to return, seeing his own troops inclined to forsake him. Herculeus acknowledged Constantine emperor, but obliged him to divorce his first wife Minervina, and to marry his daughter Fausta, who proved a firebrand in his family.
Maximinus Cæsar persecuted the Christians in the East with no less fury than Galerius, was extremely addicted to superstition and art magic; and, being vexed to see Licinius preferred to the title of Augustus before him, assumed it himself, and Galerius was obliged to ratify what he had done. In the West, Maximian Herculeus, conceiving a base jealousy against his own son, sought to depose him, but did not succeed; then coming into Gaul, he endeavoured several ways to surprise Constantine, his son-in-law, but being forsaken by his own soldiers in Belgium, fled to Arles, whither Constantine pursued him, and having taken him prisoner, spared his life; but he made new attempts upon the life of Constantine, and stabbed a eunuch, thinking to kill him. Whereupon Constantine caused him to be strangled in 308. The persecutor, Galerius, consumed by worms and putrefaction, acknowledged the hand of God, and published an edict at Sardis in favour of the Christians, in 311; and died miserably in exquisite torment. Then were the prisons opened, and the confessors released, and, among others, Donatus, to whom Lactantius dedicated his book, On the Death of the Persecutors.
Maximinus carried on the persecution in Syria and Egypt, where he commanded; and after the death of Galerius, over all Asia. Licinius obtained for his share only Illyricum, Greece, and Thrace, and forebore all persecution, as did also Maxentius in Italy, though, in other respects, no less impious, tyrannical, and debauched in his manners than Maximin Daia. He declared war against Constantine, under pretence of revenging the death of his father. Constantine marched against him, and encamped over against the bridge Milvius, now called Ponte Mole, two miles from Rome. His army was inferior in number; but Constantine earnestly implored the protection of the one supreme God. After his prayer, a little after noon, as he was traversing the country with part of his forces, he saw in the sky a cross of light, with this inscription, “In this shalt thou conquer.” The night following he was favoured with a vision, in which Christ ordered him to make a representation of that cross which he had seen, and use it for an ensign in battle. The emperor did so; and this was the famous banner called the Labarum. Maxentius was defeated, and by the breaking of a bridge of boats which he had caused to be thrown over the Tiber, was drowned in his flight. The senate caused a triumphal arch to be built in honour of Constantine, which is still to be seen at Rome. A statue was also erected to him in one of the public places of the city, where he appeared holding a long cross in his hand instead of a lance; and he caused this inscription to be made on the pedestal,—“By this salutary sign, the true mark of courage, I have delivered your city from the yoke of tyranny, and restored the senate and people of Rome to their ancient glory.” (Eus. in Vit Constant. Codinus, Gillius, Du Cange, et Ball.)
Constantine went to Milan the January following, in 313, and was there met by Licinius, to whom he gave his sister Constantia in marriage. Maximin in the East, who had made an alliance with Maxentius, was jealous of the success of Constantine, and invaded Thrace, but was vanquished by Licinius near Byzantium. He fled into Asia, and being pursued, retired into the straits of Mount Taurus, where he drank poison, but survived the dose four days, and expired in excessive pain, rage, and despair, in 313. Thus died the most cruel of all the persecutors. Licinius extirpated his whole family, and caused Valeria, the widow of Galerius, and daughter of Dioclesian, to be beheaded with her mother Octavia, at Thessalonica, and their bodies to be thrown into the sea. Dioclesian had abdicated the empire in the seventy-first year of his age, and from that time languished rather than lived in continual alarms and anguish of mind during seven years; and hearing that Constantine had thrown down his statues at Rome, together with those of Maximian and Maxentius, died in rage and despair, in December, 312. [back]
Il nome di santa Elena (Flavia Iulia Helena) riconduce immaginariamente ad origini prestigiose, perché madre dell’Imperatore, ma la realtà è un’altra. Nacque nel 248 circa a Drepamim, in Bitinia (antica regione, che fu regno autonomo e provincia romana, situata nella parte nord-occidentale dell’Asia Minore, delimitata dalla Propontide, dal Bosforo Tracio e dal Ponto Eusino, oggi Mar Nero), città che prenderà il nome di Elenopoli per volontà di Costantino, in onore della madre. Ella discendeva da umile famiglia, secondo sant’Ambrogio (339-340-397) esercitava l’ufficio di stabularia, ovvero «ragazza addetta alle stalle» e il Vescovo di Milano la definisce anche una bona stabularia, «buona locandiera». Proprio qui conobbe il romano Costanzo Cloro (250 ca.-306), tribuno militare, che la volle sposare, nonostante lei fosse di grado sociale inferiore.
Il 27 febbraio 274 nella città di Naissus, in Serbia, nacque il figlio Costantino che Elena crebbe con amore e dedizione. Costanzo, essendosi distinto per la sua abilità militare, il 1° marzo 293, a Mediolanum, venne nominato da Massimiano (250 ca.-310) proprio Cesare, una sorta di vice-imperatore per la parte occidentale dell’Impero. Stessa decisione prese Diocleziano (244-311) con Galerio (250 ca.-311), facendo sorgere la tetrarchia, «il governo a quattro». Costanzo, per manovre di potere, ripudiò Elena e si unì in matrimonio a Teodora, figliastra di Massimiano; con queste nozze Costanzo si vide assegnate la Gallia e la Britannia. Con il ritiro di Diocleziano e Massimiano, divenne egli stesso Augusto il 1º maggio del 305, scegliendo come proprio Cesare e successore Flavio Valerio Severo (?-307). Tuttavia, alla sua morte, sopraggiunta l’anno seguente a Eboracum, durante una spedizione contro i Pitti e gli Scoti, le truppe proclamarono Augusto il figlio Costantino, che si pose l’obiettivo di riunificare l’Impero romano sotto il suo potere nel 324. Le spoglie paterne vennero cremate e portate a Treviri: i resti del mausoleo di Costanzo Cloro sono stati presumibilmente identificati nel 2003.
Elena, a causa del ripudio, tornò umilmente nell’ombra, mentre il figlio venne allevato alla corte di Diocleziano. Tuttavia il nascondimento si ruppe allorquando Costantino venne proclamato Imperatore dai suoi soldati nel 306. L’Imperatrice madre andò a risiedere prima a Treviri, poi a Roma e venne accolta con il massimo onore, ricevendo il titolo di Augusta. Costantino la ricoprì di alta dignità, dandole libero accesso al tesoro imperiale e facendo coniare delle monete con il suo nome e la sua effigie. Elena visse nella preghiera e diede prova di grande pietà e carità, moltiplicando le donazioni per l’edificazione e la vita delle chiese. Dei privilegi ricevuti mai ne abusò, anzi se ne servì per beneficiare generosamente persone di ogni ceto e addirittura intere città. Soccorreva i poveri con vesti e denaro, inoltre, grazie alla sua intercessione, salvò numerosi prigionieri condannati al carcere oppure ai lavori forzati o all’esilio.
Fu madre di splendida Fede e quanto abbia influito sul figlio per l’emanazione dell’editto di Milano del 313, che riconosceva libertà di culto al Cristianesimo, non è dato sapere; tuttavia esistono due ipotesi storiografiche: una deriva da sant’Eusebio (283 ca.-371), il quale affermava che Elena fosse stata convertita al Cristianesimo dal figlio, e l’altra da sant’Ambrogio, che sosteneva il contrario. Quest’ultima è la versione maggiormente avvalorata dai fatti, in quanto Costantino ricevette dal Vescovo Eusebio di Nicomedia (?-341) il battesimo nel 337, in punto di morte.
Elena visse in modo esemplare la sua Fede, nell’attuare le virtù cristiane e nel praticare le buone opere; partecipava con raccoglimento e con devozione alle funzioni religiose e a volte, per confondersi con i fedeli, indossava semplici abiti. Sovente invitava i poveri a pranzo nel suo palazzo, servendoli con le proprie mani.
Mantenne un atteggiamento prudente allorquando si consumò l’oscura tragedia familiare di Costantino, il quale nel 326 fece giustiziare a Pola il figlio Crispo - nato nel 302 circa dalla prima moglie Minervina (?-307 ca.) - su istigazione della matrigna Fausta (289/290-326), sua seconda moglie, che poi fece uccidere. Crispo fu colpito da damnatio memoriae: alcuni storici antichi sostengono che Crispo e Fausta avessero una relazione, ma esiste anche l’ipotesi che Fausta avesse accusato ingiustamente Crispo di averla molestata e in seguito Costantino l’avesse punita per la falsa denuncia... Tutta questa lugubre vicenda ha lasciato una traccia archeologica: nel Duomo di Treviri sono stati rinvenuti i frammenti di un soffitto a cassettoni - i cui riquadri erano stati dipinti con la raffigurazione dei membri della famiglia imperiale - probabilmente eseguito in occasione delle nozze di Crispo nella parte del palazzo a lui destinato. Successivamente il volto del principe fu cancellato. Poco dopo il palazzo venne distrutto e al suo posto, probabilmente per volontà di Elena, fu edificata una chiesa. Forse, proprio per questi foschi episodi, che coinvolgevano il figlio, a 78 anni, nel 326, l’Imperatrice intraprese un pellegrinaggio penitenziale in Terra Santa. Qui si adoperò per la costruzione delle Basiliche della Natività a Betlemme e dell’Ascensione sul Monte degli Ulivi, che Costantino poi ornò splendidamente. Secondo lo storico bizantino Zosimo (seconda metà V secolo), fu in seguito ai rimorsi per la morte del figlio che l’Imperatore si avvicinò ancor più al Cristianesimo.
La tradizione racconta che Elena, salita sul Golgota per purificare il sacro luogo dagli edifici pagani qui fatti costruire dai romani, scoprì la vera Croce di Cristo. E venne eseguita la prova: su di essa fu posto il cadavere di un uomo, il quale resuscitò. Questo miracolo è stato rappresentato da molti artisti, celebri sono i dipinti nella Basilica di Santa Croce in Gerusalemme di Roma e quelli presenti nel famoso ciclo di san Francesco ad Arezzo, firmato da Piero della Francesca (1416/1417 ca.-1492).
Alla santa madre di Costantino è anche attribuito il ritrovamento della Santa Croce e degli strumenti della Passione, i quali sono custoditi e venerati nella Basilica romana di Santa Croce in Gerusalemme, che lei fece innalzare dopo l’eccezionale scoperta. Le sante reliquie sono: parti della Croce di Cristo, il titulus crucis (il cartiglio originario infisso sopra la Croce), la croce di uno dei due ladroni, la spugna imbevuta d’aceto, un chiodo e parte della corona di spine. Gli altri tre chiodi si trovano uno nella Corona Ferrea a Monza, uno sospeso sopra l’altare maggiore del Duomo di Milano e uno, dalla tradizione più dubbia, nel Duomo di Colle di Val d’Elsa in provincia di Siena. Inoltre, nella chiesa di Santa Croce in Gerusalemme si trova la cappella di Sant’Elena, il cui pavimento era stato coperto con terra proveniente dalla Terra Santa.
Elena morì a circa 80 anni (329 ca.), assistita dal figlio, in un luogo non identificato; il suo corpo fu trasportato a Roma e sepolto sulla via Labicana ai due lauri, oggi Torpignattara, in un sarcofago di porfido, collocato in uno splendido mausoleo a forma circolare con cupola, che si può ammirare - e vale davvero la pena andarvi – presso le Catacombe di Sant’Agnese. Ma esiste anche quest’altra versione della Tradizione: sull’isola di Sant’Elena, vicino a Venezia, venne edificata nel 1028 la prima cappella dedicata alla madre di Costantino e fu affidata agli Agostiniani, che accanto costruirono anche un convento. Nel 1211 giunse a Venezia da Costantinopoli il corpo dell’Imperatrice, grazie al monaco agostiniano Aicardo e venne posto proprio in quella cappella, che, in seguito, gli Agostiniani inglobarono in una chiesa più grande. Nel XV secolo il convento e la chiesa passarono ai monaci Benedettini Olivetani. Sotto la dominazione napoleonica, nel 1810, la chiesa venne sconsacrata e l’urna fu trasportata nella basilica di San Pietro. La chiesa dell’isola di Sant’Elena fu riaperta al culto nel 1928 ed affidata all’Ordine dei Servi di Maria; negli anni successivi l’urna venne riposta nuovamente all’interno dell’edificio sacro. Forse, là dove si attesta come «salma» della santa Imperatrice, si può pensare ad essa come a delle parti del corpo, visto che era uso, nei primi secoli, scomporre le membra dei martiri e dei santi per farne reliquie e soddisfare, in tal modo, la devozione di più fedeli in diversi luoghi.
Fu da subito considerata una santa e quando i pellegrini arrivavano a Roma non omettevano di visitare anche il suo sepolcro, situato tangente al portico d’ingresso della Basilica dei Santi Marcellino e Pietro. L’imponente sarcofago fu trasportato nell’XI secolo al Laterano e oggi è conservato nei Musei Vaticani. Il culto si diffuse largamente in Oriente e in Occidente. Il monaco benedettino Usuardo (?-877 ca.) fu il primo ad inserire il nome di sant’Elena nel suo Martirologio al 18 agosto, la sua opera, molto diffusa nel Medioevo, servì poi di base al Martirologium Romanum, redatto sotto il pontificato di Gregorio XIII (1502-1585).
Nell’841-842 le reliquie sarebbero state trasferite dal monaco Teugiso da Roma all’abbazia di Hatvilliers, presso Reims. Oggi tre chiese si fregiano dell’onore di custodire le reliquie della santa Imperatrice: la basilica dell’Ara Coeli a Roma; l’antica chiesa abbaziale di Hautvilliers e la chiesa di Saint-Leu-Saint-Gilles a Parigi, dove i Cavalieri del Santo Sepolcro avevano stabilito la sede delle loro riunioni.
Sant’Elena viene venerata con culto speciale in Germania, a Colonia, Treviri, Bonn e in Francia ad Elne, che in origine si chiamava Castrum Helenae. È considerata la protettrice dei fabbricanti di chiodi e di aghi ed è invocata da chi cerca gli oggetti smarriti. In Russia si semina il lino nel giorno della sua festa, affinché cresca lungo, si dice, come i suoi capelli.
Autore: Cristina Siccardi
Di Elena i dati biografici sono scarsi, nacque verso la metà del III secolo forse a Drepamim in Bitinia, cittadina a cui fu dato il nome di Elenopoli da parte di Costantino, in onore della madre.
Elena discendeva da umile famiglia e secondo s. Ambrogio, esercitava l’ufficio di ‘stabularia’ cioè locandiera con stalla per gli animali e qui conobbe Costanzo Cloro ufficiale romano, che la sposò nonostante lei fosse di grado sociale inferiore, diventando così moglie ‘morganatica’.
Nel 280 ca. a Naisso in Serbia, partorì Costantino che allevò con amore; ma nel 293 il marito Costanzo divenne ‘cesare’ e per ragioni di Stato dovette sposare Teodora, figliastra dell’imperatore Massimiano Erculeo; Elena Flavia fu allontanata dalla corte e umilmente rimase nell’ombra.
Il figlio Costantino venne allevato alla corte di Diocleziano (243-313) per essere educato ad un futuro di prestigio; in virtù del nuovo sistema politico della tetrarchia, nel 305 Costanzo Cloro divenne imperatore e Costantino lo seguì in Britannia nella campagna di guerra contro i Pitti; nel 306 alla morte del padre, acclamato dai soldati ne assunse il titolo e il comando.
Divenuto imperatore, Costantino richiamò presso di sé Elena sua madre, dandole il titolo di ‘Augusta’, la ricoprì di onori, dandole libero accesso al tesoro imperiale, facendo incidere il suo nome e la sua immagine sulle monete.
Di queste prerogative Elena Flavia Augusta ne fece buon uso, beneficò generosamente persone di ogni ceto e intere città, la sua bontà arrivava in soccorso dei poveri con vesti e denaro; fece liberare molti condannati dalle carceri o dalle miniere e anche dall’esilio.
Fu donna di splendida fede e quanto abbia influito sul figlio, nell’emanazione nel 313 dell’editto di Milano che riconosceva libertà di culto al cristianesimo, non ci è dato sapere.
Ci sono due ipotesi storiche, una di Eusebio che affermava che Elena sia stata convertita al cristianesimo dal figlio Costantino e l’altra di s. Ambrogio che affermava il contrario; certamente deve essere stato così, perché Costantino ricevé il battesimo solo in punto di morte nel 337.
Ad ogni modo Elena visse esemplarmente la sua fede, nell’attuare le virtù cristiane e nel praticare le buone opere; partecipava umilmente alle funzioni religiose, a volte mischiandosi in abiti modesti tra la folla dei fedeli; spesso invitava i poveri a pranzo nel suo palazzo, servendoli con le proprie mani.
Tenne un atteggiamento prudente, quando ci fu la tragedia familiare di Costantino, il quale nel 326 fece uccidere il figlio Crispo avuto da Minervina, su istigazione della matrigna Fausta e poi la stessa sua moglie Fausta, sospettata di attentare al suo onore.
E forse proprio per questi foschi episodi che coinvolgevano il figlio Costantino, a 78 anni nel 326, Elena intraprese un pellegrinaggio penitenziale ai Luoghi Santi di Palestina.
Qui si adoperò per la costruzione delle Basiliche della Natività a Betlemme e dell’Ascensione sul Monte degli Ulivi, che Costantino poi ornò splendidamente.
La tradizione narra che Elena, salita sul Golgota per purificare quel sacro luogo dagli edifici pagani fatti costruire dai romani, scoprì la vera Croce di Cristo, perché il cadavere di un uomo messo a giacere su di essa ritornò miracolosamente in vita.
Questo episodio leggendario è stato raffigurato da tanti artisti, ma i più noti sono i dipinti nella Basilica di Santa Croce in Gerusalemme di Roma e nel famoso ciclo di S. Francesco ad Arezzo di Piero della Francesca.
Insieme alla Croce furono ritrovati anche tre chiodi, i quali furono donati al figlio Costantino, forgiandone uno nel morso del suo cavallo e un altro incastonato all’interno della famosa Corona Ferrea, conservata nel duomo di Monza.
L’intento di Elena era quello di consigliare al figlio la moderazione ed indicargli che non c’è sovrano terreno che non sia sottoposto a Cristo; inoltre avrebbe indotto Costantino a costruire la Basilica dell’Anastasis, cioè della Resurrezione.
Elena morì a circa 80 anni, assistita dal figlio, verso il 329 in un luogo non identificato; il suo corpo fu però trasportato a Roma e sepolto sulla via Labicana “ai due lauri”, oggi Torpignattara; posto in un sarcofago di porfido, collocato in uno splendido mausoleo a forma circolare con cupola.
Fu da subito considerata una santa e con questo titolo fu conosciuta nei secoli successivi; i pellegrini che arrivavano a Roma non omettevano di visitare anche il sepolcro di s. Elena, situato tangente al portico d’ingresso della Basilica dei Santi Marcellino e Pietro.
Il grandioso sarcofago di porfido fu trasportato nell’XI secolo al Laterano e oggi è conservato nei Musei Vaticani. Il suo culto si diffuse largamente in Oriente e in Occidente, l’agiografo Usuardo per primo ne inserì il nome nel suo ‘Martirologio’ al 18 agosto e da lì passò nel ‘Martirologio Romano’ alla stessa data; in Oriente è venerata il 21 maggio insieme al figlio s. Costantino imperatore.
Gli strumenti della Passione da lei ritrovati, furono custoditi e venerati nella Basilica romana di S. Croce in Gerusalemme, da lei fatta costruire per tale scopo, le sue reliquie hanno avuto una storia a parte, già dopo due anni dalla sepoltura a Roma, il corpo fu trasferito a Costantinopoli e posto nel mausoleo che l’imperatore aveva preparato per sé.
Poi le notizie discordano, una prima tradizione dice che nell’840 il presbitero Teogisio dell’abbazia di Hauvilliers (Reims) trasferì le reliquie in Francia; una seconda tradizione afferma che verso il 1140 papa Innocenzo II le trasferì nella Basilica romana dell’Aracoeli e infine una terza tradizione dice che il canonico Aicardo le portò a Venezia nel 1212.
È probabile che il percorso sia stato Roma - via Labicana, poi Reims e dopo la Rivoluzione Francese le reliquie siano state definitivamente collocate nella Cappella della Confraternita di S. Croce nella chiesa di Saint Leu di Parigi; qualche reliquia deve essere giunta negli altri luoghi dell’Aracoeli a Roma e a Venezia.
S. Elena è venerata con culto speciale anche in Germania, a Colonia, Treviri, Bonn e in Francia ad Elna, che in origine si chiamava “Castrum Helenae”.
Inoltre è considerata la protettrice dei fabbricanti di chiodi e di aghi; è invocata da chi cerca gli oggetti smarriti; in Russia si semina il lino nel giorno della sua festa, affinché cresca lungo come i suoi capelli.
Nel più grande tempio della cristianità, S. Pietro in Vaticano, s. Elena è ricordata con una colossale statua in marmo, posta come quelle di s. Andrea, la Veronica, s. Longino, alla base dei quattro enormi pilastri che sorreggono la cupola di Michelangelo e fanno da corona all’altare della Confessione, sotto il quale c’è la tomba dell’apostolo Pietro.
Autore: Antonio Borrelli