« De nos jours, le plus grand poison est l'indifférence, qui trouve ses victimes non seulement parmi les bourgeois mais aussi parmi les religieux »
Saint Maximilien-Marie Kolbe
Saint Maximilien Kolbe
Frère mineur, martyr, fondateur de la Milice de
l'Immaculée (+ 1941)
Il naît à Lodz en Pologne. Il entre à 16 ans chez les
Franciscains conventuels de Lvov. En 1917, alors qu'il est encore étudiant, il
fonde avec quelques frères "la Milice de l'Immaculée", mouvement
marial au service de l'Eglise et du monde.
Prêtre en 1918, il enseigne la philosophie et
l'histoire. Dès 1922, il fonde un mensuel pour diffuser la pensée de la Milice
et, un peu plus tard, il crée un centre de vie religieuse et apostolique appelé
"la Cité de l'Immaculée". En 1930, il se rend au Japon où il fonde
encore une autre "Cité". Maximilien est très soucieux de la diffusion
de la pensée religieuse par les moyens modernes, les medias. Il rentre
définitivement en Pologne en 1936.
Fait prisonnier en 1939, battu, libéré, puis de
nouveau arrêté en février 1941, il est déporté au camp d'Auschwitz en mai. A la
suite d'une évasion, dix prisonniers sont condamnés à mourir de faim enfermés
dans un bunker. Parmi eux, un père de famille. Maximilien s'offre de mourir à
sa place. On lui demande "Qui es-tu ?" - "Prêtre
catholique". Il meurt dans le bunker, le dernier après avoir aidé ses
compagnons dans la patience, la paix et le réconfort. Le père de famille sera
présent au jour de la canonisation du P. Kolbe à Rome.
Sur le site Internet du Vatican, 10 octobre 1982,
Place Saint-Pierre, canonisation de Massimiliano Maria Kolbe, O.F.M.Conv.
(1894-1941) Photo - Biographie [Italien, Polonais] et
lire le Discours
aux Missionnaires de l'Immaculée - Père Kolbe (19 juin 2000)
Mémoire de saint Maximilien-Marie Kolbe, prêtre
franciscain conventuel et martyr. Fondateur de la Milice de Marie immaculée, il
fut déporté pendant la seconde guerre mondiale dans différents lieux
d’internement, pour finir au camp d’extermination d’Auschwitz, près de
Cracovie, où il se livra aux bourreaux à la place d’un co-détenu, en 1941,
achevant ainsi sa vie d’apostolat comme un sacrifice de charité et un exemple
de fidélité à Dieu et aux hommes.
Martyrologe romain
Que notre amour se manifeste particulièrement quand il
s’agit d’accomplir des choses qui ne nous sont pas agréables. Pour progresser
dans l’amour de Dieu, en effet, nous ne connaissons pas de livre plus beau et
plus vrai que Jésus-Christ crucifié.
Saint Maximilien Kolbe - Lettre à un ami
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1669/Saint-Maximilien-Kolbe.html
Maximilian
Kolbe in 1936
Saint Maximilien-Marie
Kolbe
Prêtre, confesseur,
Apôtre de l'Immaculée
Conception
(1884-1941)
Raymond Kolbe naquit à
Pabjanice, en Pologne, petite cité alors dépendante de la Russie des Tsars.
Doué d'un naturel vif, spontané et têtu, il lui arrivait souvent de mettre la
patience de sa maman à l'épreuve. A l'âge de dix ans, un jour qu'il s'adressait
à sa Mère du ciel après une nouvelle étourderie, la Vierge lui apparut et lui
présenta deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le
martyre. Comme Elle l'invitait à choisir, sa générosité le poussa à choisir les
deux. Dès ce moment, le privilégié de Marie prit cette généreuse décision: «Je
deviendrai meilleur de jour en jour.» Et en effet, le petit Raymond ne fut plus
le même. L'élu de la Vierge rêvait déjà du martyre et en parlait avec effusion:
Marie avait canalisé cette énergie bouillonnante.
A l'âge de 13 ans,
Raymond entre au couvent St-François, à Lemberg, et y fait profession sous le
nom de Maximilien-Marie. En 1912, il sort de Russie déguisé en paysan, poursuit
ses études à l'université Grégorienne de Rome, et fonde la Milice de l'Immaculée
qui constituera l'idée et l'oeuvre maîtresse de toute sa vie. Les sept premiers
Chevaliers d'avant-garde se consacrent à Marie Immaculée le 17 octobre 1917.
Ces dévoués serviteurs de la Vierge affronteront tous les ennemis de Dieu et de
l'Eglise, particulièrement les suppôts de la franc-maçonnerie en Italie, en
Pologne, et dans le monde entier.
L'apostolat extérieur du
Père Kolbe débute en Pologne, en janvier 1922, par la fondation du mensuel
intitulé: Le Chevalier de l'Immaculée. En 1930, saint Maximilien-Marie part
implanter une seconde Cité de Marie au Japon, près de Nagasaki. Deux ans plus
tard, les Indes reçoivent le missionnaire de la Vierge dont le labeur demeure
apparemment infécond à cause de sa santé ruinée par la tuberculose. Rappelé en
Pologne où il doit reprendre la direction de sa première Cité, le Père Kolbe
continue de se dépenser à la cause du règne de Marie avec un quart de poumon
seulement.
Son action
évangélisatrice embrasse tous les moyens d'apostolat: la parole, la diffusion
de milliers de médailles miraculeuses, la presse, le cinéma, le théâtre, la
radio, l'avion, etc... «Mais par-dessus tout, disait-il à ses frères, le bon
exemple, la prière, la souffrance voulue par amour, voilà l'action par
excellence. Notre plus grande mission est de montrer dans la vie pratique ce
que doit être le Chevalier de l'Immaculée.»
La deuxième guerre
mondiale le trouve à la tête de la plus importante organisation catholique de
publications dans toute la Pologne. Avec une patience et une soumission aussi
héroïque qu'admirable, saint Maximilien-Marie Kolbe accepta l'entière
destruction de son oeuvre par les Nazis. Condamné aux travaux forcés dans le
camp de mort d'Auschwitz, il fut un rayon de soleil pour les prisonniers. En
1941, la veille de la fête de l'Assomption le Saint mourut dans le bunker de la
faim, après avoir offert sa vie pour sauver celle d'un brave père de famille
condamné à mort.
Voici, glanée dans ses
écrits spirituels, sa recette de sainteté: «v égale V. C'est la formule qu'il
donne et explique longuement. En peu de mots, elle signifie: «Si je veux ce que
Dieu veut, je serai un saint.»
Tiré de la notice
biographique sur une image de saint Maximilien-Marie Kolbe, aux éditions
Magnificat. Et un résumé O.D.M. -- Cortège Marial, par les Frères Maristes, 2e
édition, 1954
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_maximilien-marie_kolbe.html
Vraie grandeur
Pense souvent au fait que toute ta grandeur, toute ta
sainteté et toute ta dignité dépendent uniquement de l’accomplissement de la
volonté de Dieu ; le reste : la bonne réputation, les richesses, les
plaisirs, les activités, les conversions, les prières, les pénitences et même
le martyre ne sont rien, ils sont une perte de temps, un péché, s’ils sont en
dehors de la volonté de Dieu. Abandonne-toi complètement à Dieu et tu seras heureux.
Contemple donc le crucifix. Rends-toi semblable à lui. Fixe ce que tu dois
faire pendant les vacances, pour ne pas vagabonder tout seul pendant tout ce
temps. Mets à profit chaque instant : établis un bon horaire. Sois simple
comme un enfant, mais avec prudence : d’une façon absolue, avec Dieu, avec
la Sainte Vierge, avec les représentants de Dieu, c’est-à-dire les
supérieurs ; avec sens critique, à l’égard des hommes, [en les considérant
justement] comme des hommes. Utilise tous les moyens que Dieu t’indiquera pour
atteindre la perfection et tu seras vraiment serein et heureux. Aime Dieu pour
Dieu lui-même et souffre et travaille pour lui dans le calme et l’amour, avec
toujours plus de paix et d’amour. Aime Dieu, aime-le dans les faits, donne-lui
toi-même, tout le monde et toute chose, sois toujours avec lui parce que lui
aussi agit ainsi.
St Maximilien-Marie Kolbe
Frère mineur polonais, ordonné à Rome en 1918,
Maximilien-Marie Kolbe († 1941) est mort à Auschwitz, après avoir donné sa vie
en échange de celle d’un père de famille. / Carnets spirituels, Paris,
Lethielleux, 1981, p. 56-58.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/daily-prayer/lundi-16-aout/meditation-de-ce-jour-1/
DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II
DANS LA CHAPELLE CONSACRÉE AU BIENHEUREUX MAXIMILIEN KOLBE
18 février 1979
Chers Frères et Sœurs,
Je suis heureux de pouvoir, au terme de la célébration eucharistique en l'église paroissiale Saint-Grégoire-le-Grand à Pian due Torri, adresser un cordial et bienveillant salut également à vous, jeunes gens, travailleurs et fidèles qui, pour vos rencontres liturgiques et sacramentelles, vous réunissez en cette chapelle complémentaire de la Magliana, joliment consacrée au Bienheureux Maximilien Kolbe, mon vénéré compatriote.
Je vous remercie sincèrement pour l'enthousiasme avec lequel vous m'avez accueilli en ce lieu de culte et, surtout, pour le fervent esprit de foi avec lequel vous le fréquentez.
Je vous exprime également ma paternelle satisfaction pour le choix significatif de votre Protecteur que le grand et toujours regretté Pape Paul VI a défini comme "une image lumineuse pour notre génération" (Exh. Gaudete in Domino). Comme vous le savez, durant les épreuves les plus tragiques qui ensanglantèrent notre époque, le Bienheureux Kolbe s'offrit spontanément à la mort pour sauver un frère, pour lui un inconnu (François Gajownicek), un innocent condamné à mort à titre de représailles à la suite de l'évasion d'un prisonnier du camp de concentration d'Osviecim. L'héroïque martyr fut condamné à mourir de faim; le 14 août 1941, il rendit sa belle âme à Dieu, après avoir assisté et réconforté ses compagnons de malheur.
Humble et doux fils de Saint François et Chevalier amoureux de Marie Immaculée, il parcourut les voies du monde, de la Pologne à l'Italie et au Japon, faisant du bien à tous, à l'exemple du Christ qui "a passé en faisant le bien" (Ac 10, 38). Jésus, Marie et François furent ses trois grands amours, c'est-à-dire le secret de sa charité: "Seul l'amour est créateur répétait-il à tous ceux qui 1'abordaient. C'est cette expression qui, comme une lampe, illumina toute sa vie. Ce fut cet idéal supérieur, ce devoir primordial de tout chrétien authentique, qui lui fit surmonter le caractère cruel et violent de sa terrible épreuve, et donner le merveilleux témoignage de son amour fraternel et du pardon accordé à ses persécuteurs.
Puissent l'exemple et l'aide du Bienheureux Maximilien Kolbe nous mener nous aussi au véritable amour désintéressé, chrétien, envers tous les frères, dans un monde où la haine et la vengeance ne cessent de morceler la coexistence humaine.
Invoquant sur vous sa protection et le sourire de la Vierge Immaculée, je vous bénis tous, et avec vous, vos familles, vos parents et vos amis.
© Copyright 1979 - Libreria Editrice Vaticana
o.
Korneli Czupryk i o. Maksymilian Kolbe przed wyjazdem do Japonii w 1933 roku
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 13 août 2008
Celui qui prie ne perd
jamais l'espérance,
les témoignages d'Edith
Stein et de Maximilien Marie Kolbe
Chers frères et sœurs!
De retour de Bressanone,
où j'ai pu passer une période de repos, je suis content de vous rencontrer et
de vous saluer, chers habitants de Castel Gandolfo, et vous pèlerins qui êtes
venus aujourd'hui me rendre visite. Je voudrais encore une fois remercier ceux
qui m'ont accueilli et ont veillé sur mon séjour en montagne. Ce furent des
jours de détente sereine, au cours desquels je n'ai cessé de rappeler au
Seigneur tous ceux qui s'en remettent à mes prières. Et ils sont vraiment très
nombreux tous ceux qui m'écrivent en me demandant de prier pour eux. Ils
m'expriment leurs joies, mais aussi leurs inquiétudes, leurs projets de vie,
ainsi que les problèmes familiaux et professionnels, les attentes et les
espoirs qu'ils portent dans leur cœur, avec les angoisses liées aux
incertitudes que l'humanité vit en ce moment. Je peux assurer que je me
souviens de tous et de chacun, en particulier lors de la célébration
quotidienne de la Messe et de la récitation du Rosaire. Je sais bien que le
premier service que je peux rendre à l'Eglise et à l'humanité est précisément
celui de la prière, parce qu'en priant je place entre les mains du Seigneur
avec confiance le ministère qu'il m'a lui-même confié, avec le destin de toute
la communauté ecclésiale et civile.
Celui qui prie ne perd
jamais l'espérance, même lorsqu'il en vient à se trouver dans des situations
difficiles voire humainement désespérées. C'est ce que nous enseigne la Sainte
Ecriture et ce dont témoigne l'histoire de l'Eglise. Combien d'exemples, en
effet, pourrions nous apporter de situations où ce fut véritablement la prière
qui soutint le chemin des saints et du peuple chrétien! Parmi les témoignages
de notre époque je voudrais citer celui de deux saints dont nous célébrons ces
jours-ci la mémoire: Thérèse Bénédicte de la Croix, Edith Stein, dont
nous avons célébré la fête le 9 août, et Maximilien Marie Kolbe, que nous
célébrerons demain, 14 août, veille de la solennité de l'Assomption de la
Bienheureuse Vierge Marie. Tous deux ont conclu leur vie terrestre par le
martyre dans le camp d'Auschwitz. Apparemment leurs existences pourraient être
considérées comme un échec, mais c'est précisément dans leur martyre que
resplendit l'éclair de l'Amour, qui vainc les ténèbres de l'égoïsme et de la
haine. A saint Maximilien Kolbe sont attribuées les paroles suivantes qu'il
aurait prononcées en pleine fureur de la persécution nazie: "La
haine n'est pas une force créatrice: seul l'amour en est une". Et il
apporta une preuve héroïque de l'amour en s'offrant généreusement en échange de
l'un de ses compagnons de prison, une offrande qui culmina par sa mort dans le
bunker de la faim, le 14 août 1941.
Edith Stein, le 6 août de
l'année suivante, à trois jours de sa fin dramatique, approchant des consœurs
du monastère de Echt, en Hollande, leur dit: "Je suis prête à tout.
Jésus est ici aussi au milieu de nous, jusqu'à présent j'ai pu très bien prier
et j'ai dit de tout mon cœur: "Ave, Crux, spes unica"".
Des témoins qui parvinrent à échapper à l'horrible massacre racontèrent que Thérèse
Bénédicte de la Croix, tandis qu'elle revêtait l'habit carmélitain, avançait
consciemment vers sa mort, elle se distinguait par son comportement empli de
paix, par son attitude sereine et par des manières calmes et attentives aux
nécessités de tous. La prière fut le secret de cette sainte copatronne de
l'Europe, qui "même après être parvenue à la vérité dans la paix de la vie
contemplative, dut vivre jusqu'au bout le mystère de la Croix" (Lettre
apostolique Spes aedificandi, Enseignements de Jean-Paul II, XX, 2, 1999, p.
511).
"Ave
Maria!": ce fut la dernière invocation sur les lèvres de saint
Maximilien Marie Kolbe tandis qu'il tendait le bras à celui qui le tuait par
une injection d'acide phénique. Il est émouvant de constater comment le recours
humble et confiant à la Vierge est toujours une source de courage et de
sérénité. Alors que nous nous préparons à célébrer la solennité de
l'Assomption, qui est l'une des célébrations mariales les plus chères à la
tradition chrétienne, nous renouvelons notre consécration à Celle qui depuis le
Ciel veille à tout instant sur nous avec un amour maternel. Tel est en effet ce
que nous disons dans la prière familière du "Je vous salue Marie", en
lui demandant de prier pour nous "aujourd'hui et à l'heure de notre mort".
****
Je salue cordialement les
pèlerins de langue française, en particulier le groupe des jeunes collégiens de
Draguignan, ainsi que les Petites Sœurs de Jésus qui se préparent à émettre
leurs vœux perpétuels dans l’esprit du Bienheureux Charles de Foucauld. Que
votre pèlerinage auprès du tombeau des Apôtres Pierre et Paul soit pour vous
l’occasion de raffermir votre attachement au Christ et à son Église et de
renforcer votre esprit missionnaire. Que Dieu vous bénisse !
© Copyright 2008 -
Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080813.html
Witraże kościoła św. Krzysztofa we Wrocławiu
Biographie de St Maximilien Kolbe
Un jour de 1915, à Rome,
un homme d'âge mûr vocifère devant frère Maximilien Kolbe contre le Pape et
l'Église. Le jeune franciscain engage la discussion. «Je m'y entends,
jouvenceau! Je suis docteur en philosophie», s'exclame l'inconnu. «Et moi
aussi», riposte le petit frère de vingt et un ans qui en paraît seize.
Stupéfait, l'homme change de ton. Alors patiemment, avec une inexorable
logique, le frère reprend un à un les arguments de son interlocuteur et les
retourne contre lui. «Vers la fin de la discussion, raconte un témoin, le
mécréant se tut. Il semblait profondément réfléchir». Qui est donc cet apôtre
ardent, décrit par le Pape Paul VI comme un «type d'homme auquel nous pouvons
conformer notre art de vivre, lui reconnaissant le privilège de l'apôtre Paul
de pouvoir dire au peuple chrétien: Montrez-vous mes imitateurs, comme je
le suis moi-même du Christ (1 Co 11, 1)»?
Les deux couronnes
Raymond Kolbe, le futur
saint Maximilien (canonisé par le Pape Jean-Paul II, le 10 octobre 1982), est
né le 7 janvier 1894 de modestes tisserands polonais. Son père est très doux,
un peu taciturne. Sa mère, Marie, est énergique et travailleuse. Outre deux
enfants morts en bas âge, le foyer compte trois garçons, François, Raymond et
Joseph. Raymond est violent, indépendant, entreprenant et têtu. D'un naturel
vif et primesautier, il éprouve souvent la patience de sa mère qui s'écrie un
jour: «Mon pauvre enfant, que deviendras-tu?»
La réprimande provoque
chez le petit une véritable conversion. Il devient sage et obéissant. La maman
s'aperçoit qu'il disparaît souvent derrière l'armoire où se trouve un petit
autel de Notre-Dame de Czestochowa. Là, il prie et pleure. «Voyons, Raymond,
lui demande sa mère, pourquoi pleures-tu comme une fille? - Lorsque vous m'avez
dit: "Raymond, que deviendras-tu?" j'ai eu beaucoup de peine et je
suis allé demander à la Sainte Vierge ce que je deviendrai... La Sainte Vierge
m'est apparue, en tenant deux couronnes, l'une blanche et l'autre rouge. Elle
m'a regardé avec amour et m'a demandé laquelle je choisissais; la blanche
signifie que je serai toujours pur et la rouge que je mourrai martyr. J'ai
répondu: "Je choisis les deux!"»
L'âme de l'enfant
conserve depuis cette rencontre un amour indéfectible pour la Sainte Vierge. La
lecture des écrits de saint Louis-Marie Grignion de Montfort lui apprend que
«Dieu veut révéler et découvrir Marie, le chef-d'oeuvre de ses mains, dans ces
derniers temps Marie doit briller, plus que jamais, en miséricorde, en force et
en grâce» (Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge). Il donne sa vie à
la Sainte Vierge. La consécration mariale est un don d'amour qui offre toute la
personne et qui la lie à l'Immaculée. «De même que l'Immaculée est à Jésus, à
Dieu, de même chaque âme va être par Elle et en Elle à Jésus, à Dieu, et cela
beaucoup mieux que sans Elle», écrira saint Maximilien. «L'Église catholique a
toujours affirmé que l'imitation de la Vierge Marie, non seulement ne détourne
pas de l'effort pour suivre fidèlement le Christ, mais qu'elle le rend plus aimable
et plus aisé» (Paul VI, Exhortation apostolique Signum Magnum, 13 mai
1967, n. 8).
Attiré par Marie, Raymond
Kolbe embrasse la vie religieuse. Le 4 septembre 1910, il revêt l'habit
franciscain, et prend pour nom "frère Maximilien Marie". À l'automne
1912, ses supérieurs l'envoient à l'université grégorienne de Rome. Ses études
ne le détournent pas de son idéal de sainteté: il veut procurer à Dieu la plus
grande gloire possible. «la gloire de Dieu consiste dans le salut des âmes. Le
salut des âmes et la parfaite sanctification de celles-ci, déjà rachetées à
grand prix par la mort de Jésus en croix, en commençant naturellement par notre
âme, est donc notre noble idéal». Mais la voie du salut se trouve dans
l'accomplissement de la volonté de Dieu. Aussi le jeune frère écrit-il à sa
mère: «Je ne vous souhaiterai ni la santé, ni la prospérité. Pourquoi? Parce
que je voudrais vous souhaiter mieux que cela, quelque chose de tellement bon
que Dieu lui-même ne saurait vous souhaiter mieux: qu'en toutes choses la volonté
de ce très bon Père se fasse en vous, maman, que vous sachiez en toutes choses
accomplir la volonté de Dieu! C'est tout ce que je puis vous souhaiter de
mieux».
Sauver toutes les âmes
Puissante contre le mal,
Notre-Dame est victorieuse du démon. Aussi, frère Maximilien fonde-t-il la
"Mission de l'Immaculée" sur cette parole de Dieu au serpent (le
diable): Elle (la Sainte Vierge) t'écrasera la tête (Gn 3, 15 -
Vulgate). Le saint relie cette prophétie divine à l'affirmation de la liturgie:
«Par vous seule, ô Marie, ont été vaincues toutes les hérésies». Le but de son
oeuvre est d'obtenir «la conversion des pécheurs, hérétiques, schismatiques,
etc., et particulièrement des francs-maçons; et la sanctification de tous les
hommes sous la direction et par l'intermédiaire de la Bienheureuse Vierge Marie
Immaculée». Dans son ardeur, il désire la conversion de tous les pécheurs, car
le saint ne dira jamais «sauver des âmes», mais «toutes les âmes». Ce désir
correspond au dessein de Dieu. Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son
Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne se perde pas, mais ait la vie
éternelle (Jn 3, 16). C'est Dieu qui nous a aimés et qui a envoyé son
Fils en victime de propitiation pour nos péchés (1 Jn 4, 10). Il est
la victime offerte pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais
encore pour ceux du monde entier (1 Jn 2, 2).
Les membres de la
"Mission" feront l'offrande totale d'eux-mêmes à la Bienheureuse
Vierge Marie Immaculée, comme instruments dans ses mains, et porteront la
Médaille Miraculeuse. Ils réciteront, une fois par jour, la prière suivante: «Ô
Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous et pour tous
ceux qui n'ont pas recours à Vous, plus particulièrement pour les francs-maçons
et pour tous ceux qui vous sont recommandés».
Christianiser la culture
La santé de frère
Maximilien n'est pas robuste. Malgré cela, il s'adonne avec courage aux études,
passe brillamment ses examens et devient, en 1915, docteur en philosophie.
Quatre ans plus tard, il obtient, avec le même succès, un doctorat en
théologie. Entre temps, il a reçu l'ordination sacerdotale le 28 avril 1918. Il
envisage sa formation intellectuelle dans le but d'instruire le prochain et de
contribuer ainsi au salut des âmes.
Son désir est de «faire
servir tout progrès à la gloire de Dieu», c'est-à-dire de christianiser la
culture moderne. «Les problèmes nouveaux et les recherches suscitées par le
progrès du monde moderne, déclare, de nos jours, le Concile Vatican II, seront étudiés
très soigneusement. On saisira plus profondément comment la foi et la raison
s'unissent pour atteindre l'unique vérité... De la sorte, se réalisera comme
une présence publique, durable et universelle, de la pensée chrétienne dans
tout l'effort intellectuel vers la plus haute culture; et les étudiants de ces
instituts (écoles supérieures, universités et facultés) seront formés à devenir
des hommes éminents par leur science, prêts à assumer les plus lourdes tâches
dans la société, en même temps que témoins de la foi dans le monde» (Gravissimum
educationis, 10).
Mais le saint doit
expérimenter que le bien ne se fait pas sans la croix. En effet, comme le
rappelle sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, «seule la souffrance enfante les
âmes». Vers la fin de 1919, on l'envoie à Zakopane, dans un sanatorium où les
secours religieux font défaut. Bien que malade, il entreprend un difficile
apostolat auprès de ses compagnons, à l'aide de médailles miraculeuses. Il
gagne les coeurs et les esprits un à un et fait si bien qu'on l'invite à donner
des conférences. L'apôtre de Marie n'attendait que cela. Beaucoup d'incrédules
se convertissent.
Le poison de
l'indifférence
Puis, le Père inaugure
une série de "causeries apologétiques", sur l'existence de Dieu et la
divinité du Christ. L'amour qu'il manifeste pour la vérité transparaît dans une
lettre écrite à son frère Joseph: «De nos jours, le plus grand poison est
l'indifférence, qui trouve ses victimes non seulement parmi les bourgeois mais
aussi parmi les religieux, à des degrés divers, bien entendu». «Tous les
chrétiens, dit le Pape Pie XII, devraient avoir, autant que possible, une
instruction religieuse profonde et organique. Il serait, en effet, dangereux de
développer toutes les autres connaissances et de laisser le patrimoine
religieux sans changement, tel qu'il était dans la première enfance.
Nécessairement incomplet et superficiel, il serait étouffé, et peut-être
détruit, par la culture areligieuse et par les expériences de la vie adulte,
comme en témoignent tous ceux dont la foi fit naufrage pour des doutes demeurés
dans l'ombre, des problèmes restés sans solution. Comme il est nécessaire que
le fondement de la foi soit rationnel, une étude suffisante de l'apologétique
devient indispensable» (24 mars 1957).
En 1927, le Père
Maximilien fonde la cité mariale franciscaine de Niepokalanow (littéralement:
la cité de l'Immaculée). Tout y est consacré à Marie. Nombreux sont ceux qui
demandent leur admission au noviciat, au point que le couvent comptera jusqu'à
mille religieux. «À Niepokalanow, dit le Père, nous vivons d'une idée fixe, si
l'on peut s'exprimer ainsi, volontairement choisie et aimée: l'Immaculée!» La
presse, dont l'influence ne cesse de grandir, lui apparaît comme un terrain
privilégié d'apostolat. Il lance, en vue de l'évangélisation, la revue "Le
Chevalier de l'Immaculée", qui devient bientôt la plus importante
publication de Pologne. En 1939, son tirage atteindra un million d'exemplaires.
«Savez-vous le japonais?»
Loin d'être l'unique
objectif du Père Maximilien, la Pologne n'est qu'un tremplin. Trois ans à peine
après la fondation de Niepokalanow, il rencontre, dans un train, des étudiants
japonais. La conversation s'engage et le Père offre des médailles miraculeuses.
En échange, les étudiants lui donnent de petits éléphants en bois qui leur
servent de fétiches. Depuis ce temps, le saint ne cesse de penser à la grande
pitié de ces âmes sans Dieu. Aussi se présente-t-il, un beau jour, chez son
provincial et lui demande-t-il la permission d'aller au Japon pour y fonder un
Niepokalanow japonais. «Avez-vous de l'argent? demande le Père provincial -
Non. - Savez-vous le japonais? - Non. - Avez-vous, du moins, des amis là-bas,
quelque appui? - Pas encore, mais j'en trouverai, avec la grâce de Dieu»..
Toutes les autorisations
obtenues, le Père part en 1930 avec quatre frères pour le Japon. À force de
travail, d'audace, de prières et de confiance en l'Immaculée, ils parviennent à
créer la "Mugenzai no Sono", textuellement: le jardin de l'Immaculée.
Deux ans après la fondation au Japon, le Père Maximilien s'embarque pour fonder
aux Indes. Aux prises avec de grosses difficultés, il prie sainte Thérèse de
Lisieux: n'avait-il pas convenu avec elle, jadis à Rome, qu'il prierait chaque
jour pour sa canonisation, mais qu'en retour elle serait patronne de ses
oeuvres? Sainte Thérèse honore le contrat. Tous les obstacles tombent comme par
enchantement. Mais, exténué et miné par la fièvre, l'apôtre de Marie Immaculée
doit rentrer en Pologne, en 1936.
L'amour ou le péché
Septembre 1939: la guerre
s'abat sur le pays. Saint Maximilien s'adonne, avec plus d'ardeur que jamais à
l'apostolat. «Si le bien consiste en l'amour de Dieu et en tout ce qui jaillit
de l'amour, le mal, dans son essence, est une négation de l'amour», lit-on dans
la publication de son dernier article. Voilà le vrai conflit. Au fond de chaque
âme, il y a ces deux adversaires: le bien et le mal, l'amour et le péché. Saint
Augustin a exprimé ce conflit en ces termes: « Deux amours ont fait deux cités:
l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu a fait la cité terrestre; l'amour de
Dieu jusqu'au mépris de soi a fait la cité céleste» (Cité de Dieu, XIV,
28).
Le 17 février 1941, des
policiers de la Gestapo se saisissent du Père et de quatre autres frères qu'ils
emmènent d'abord à la prison de Pawiak à Varsovie. Le Père y est violemment
frappé en tant que religieux et prêtre. Il écrit à ses enfants restés à
Niepokalanow: «L'Immaculée, Mère très aimante, nous a toujours entourés de
tendresse et veillera toujours Laissons-nous conduire par Elle, de plus en plus
parfaitement où qu'elle veuille et quel que soit son bon plaisir, afin que,
remplissant nos devoirs jusqu'au bout, nous puissions, par amour, sauver toutes
les âmes». Quelques jours plus tard, le Père Kolbe est transféré au camp
d'Auschwitz.
Bientôt hospitalisé, à la
suite des sévices endurés, il confesse à longueur de nuits, malgré
l'interdiction et la menace de représailles. Il sait convertir en bien le mal
lui-même, et explique un jour à un malade: «La haine n'est pas une force
créatrice. Seul l'amour est créateur. Ces douleurs ne nous feront pas plier,
mais elles doivent nous aider, toujours davantage, à être forts. Elles sont
nécessaires, avec d'autres sacrifices, pour que ceux qui resteront après nous
soient heureux». Il fait partager à ses compagnons l'expérience du mystère
pascal, où la souffrance vécue dans la foi se transforme en joie. «Le paradoxe
de la condition chrétienne éclaire singulièrement celui de la condition
humaine: ni l'épreuve ni la souffrance ne sont éliminées de ce monde, mais
elles prennent un sens nouveau dans la certitude de participer à la Rédemption
opérée par le Seigneur et de partager sa gloire» (Paul VI, Exhortation
Apostolique sur la joie chrétienne, 9 mai 1975).
Travailler des deux mains
À la fin de juillet 1941,
un prisonnier du bloc 14, celui du Père Maximilien, s'est évadé. Le chef de
camp avait prévenu que, pour chaque évadé, dix hommes seraient condamnés à
mourir de faim et de soif. Un des malheureux désignés pour la mort s'écrie:
«Oh! ma pauvre femme et mes enfants que je ne reverrai plus!» Alors, au milieu
de ses camarades interdits, le Père Maximilien se fraie un chemin et sort des
rangs. «Je voudrais mourir à la place d'un de ces condamnés», et il désigne
celui qui vient de se lamenter. «Qui es-tu?» demande le chef. «Prêtre
catholique», répond le Père. Car c'est comme prêtre catholique qu'il veut
donner sa vie. L'officier, stupéfait, garde un moment le silence puis accepte
l'héroïque proposition.
Dans le bloc de la mort,
les geôliers se rendent compte qu'il se passe quelque chose de nouveau. Au lieu
des cris de détresse habituels, ce sont des chants qu'ils entendent. La
présence du Père Maximilien a changé l'atmosphère de l'affreuse cellule. Le
désespoir a fait place à une aspiration pleine d'espérance, d'acceptation et
d'amour, vers le ciel, vers la Mère de Miséricorde. À la veille de
l'Assomption, seul le Père Maximilien est pleinement conscient. Au moment où
les gardes entrent pour l'achever, il est en prière. Voyant la seringue, il tend
lui-même son bras décharné à la piqûre mortelle.
De son vivant, saint
Maximilien Kolbe aimait à répéter: «Sur cette terre, nous ne pouvons travailler
que d'une seule main, car de l'autre nous devons bien nous cramponner pour ne
point tomber nous-mêmes. Mais au Ciel, ce sera différent! Point de danger de
glisser, de tomber! Alors nous travaillerons bien plus encore, de nos deux
mains!» Nous lui demandons d'intercéder pour vous et pour tous ceux qui vous
sont chers, vivants et défunts, auprès de la Vierge Immaculée et de saint
Joseph.
Pomnik
św. Maksymiliana w Pabianicach przy kościele św. Mateusza
Acte de consécration à l'immaculée
Daignez recevoir ma
louange, ô Vierge bénie ! Immaculée Conception, Reine du ciel et de la terre,
Refuge des pécheurs et Mère très-aimante, à qui Dieu a voulu confier tout
l'ordre de la miséricorde, me voici à vos pieds, moi, pauvre pécheur. Je vous
en supplie, acceptez mon être tout entier comme votre bien et votre propriété.
Agissez en moi selon votre volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma
mort et mon éternité. Disposez avant tout de moi comme vous le désirez, pour
que se réalise enfin ce qui est dit de vous : La Femme écrasera la tête du
serpent et aussi : Vous seule vaincrez les hérésies dans le monde
entier. Qu'en vos mains immaculées, si riches de miséricorde, je devienne un
instrument de votre amour, capable de ranimer et d'épanouir pleinement tant
d'âmes tièdes ou égarées. Ainsi s'étendra sans fin le règne du Coeur divin de
Jésus. Vraiment, votre seule présence attire les grâces qui convertissent et
sanctifient les âmes, puisque la grâce jaillit du Coeur divin de Jésus sur nous
tous, en passant par vos mains maternelles.
Saint Maximilen-Marie
Kolbe
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/08/14.php
Basilica
of Niepokalanów - the monument of St. Maximilian Kolbe in the front of the
basilica
Italiano: Basilica
di Niepokalanów - pomnik św. Maksymiliana Kolbego na placu
przed kościołem
Saint Maximilien-Marie
Kolbe, prêtre et martyr au camp d'extermination d'Auschwitz (1884-1941)
Prêtre, confesseur,
apôtre de l'Immaculée Conception et martyr à Auschwitz...
Il était un frère
franciscain conventuel polonais, qui s'est offert à la place d'un père de
famille dans le camp de concentration nazi à Auschwitz I. Pendant son enfance,
il a eu une vision de la Vierge de Czestochowa. La Vierge lui apparut et lui
présenta deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le
martyre. Comme Elle l'invitait à choisir, sa générosité le poussa à choisir les
deux. Dès ce moment, le privilégié de Marie prit cette généreuse décision : «
Je deviendrai meilleur de jour en jour ». L'âme de l'enfant conserve depuis
cette rencontre un amour indéfectible pour la Sainte Vierge. La lecture des
écrits de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort lui apprend que « Dieu veut
révéler et découvrir Marie, le chef-d'oeuvre de ses mains, dans ces derniers
temps Marie doit briller, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce
» (Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge). Il donne sa vie à la Sainte
Vierge. « De même que l'Immaculée est à Jésus, à Dieu, de même chaque âme va
être par Elle et en Elle à Jésus, à Dieu, et cela beaucoup mieux que sans Elle
», écrira Saint Maximilien. Il décide par la suite de devenir prêtre. Entré au
séminaire dans son adolescence, il est ordonné le 28 avril 1918. En 1917, il
avait fondé la Milice de la Vierge Immaculée. Les sept premiers Chevaliers
d'avant-garde se consacrent à Marie Immaculée le 17 octobre 1917. Ces dévoués
serviteurs de la Vierge affronteront tous les ennemis de Dieu et de l'Eglise,
particulièrement les suppôts de la franc-maçonnerie en Italie, en Pologne, et
dans le monde entier. Ils réciteront une fois par jour la prière suivante : « Ô
Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous et pour tous
ceux qui n'ont pas recours à Vous, plus particulièrement pour les francs-maçons
et pour tous ceux qui vous sont recommandés ».
Sur la même lancée, il
crée en janvier 1922 le journal Le Chevalier de l'Immaculée. En août 1927, il
fonde Niepokalanow, « la cité de l'Immaculée », près de Varsovie. Il y met en
place une maison d'édition et une station de radio (il était lui même
radioamateur sous l'indicatif SP3RN), toutes deux destinées à promouvoir la
vénération de la Vierge. En 1939, sa fraternité fournit l'abri à des réfugiés
polonais, y compris des juifs. Le 17 février 1941, il est arrêté par la
Gestapo, et transféré en mai dans le camp d'Auschwitz I, sous le matricule 16670.
En juillet 1941, un homme disparaît dans le bloc 14, où se trouve le père
Kolbe. Aussitôt, les nazis sélectionnent dix hommes de la même baraque et les
condamnent à mourir de faim. Un des malheureux désignés pour la mort s'écrie :
« Oh ! ma pauvre femme et mes enfants que je ne reverrai plus ! ». Alors, au
milieu de ses camarades interdits, le Père Maximilien se fraie un chemin et
sort des rangs. « Je voudrais mourir à la place d'un de ces condamnés », et il
désigne celui qui vient de se lamenter. « Qui es-tu ? » demande le chef. «
Prêtre catholique », répond le Père. L'officier, stupéfait, garde un moment le
silence puis accepte l'héroïque proposition. Il est exécuté d'une injection de
phénol dans le bras qu’il tend lui-même à la veille de l’Assomption et son
corps est brûlé dans un four crématoire le 15 août, Solennité de l’Assomption.
François Gajowniczek, le père de famille qui sera sauvé par Saint Maximilien
décèdera en 1995.
Saint Maximilien a été béatifié le 17 octobre 1971 par Paul VI et canonisé le 10 octobre 1982 comme martyr par Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II. Il est un des Saints patrons du XXe siècle, des électriciens, des radioamateurs, des journalistes, des prisonniers politiques et des toxicomanes.
SOURCE : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-11418095.html
Kamienna
Góra, kościół pw. śś. Piotra i Pawła, św. Maksymilian Kolbe
Qui est saint Maximilien
KOLBE ?
Le Père Maximilien Kolbe
est né à Zdunska Wola, près de Lodz en Pologne, en janvier 1894.
• Entré en 1907 au
séminaire des Franciscains Conventuels, il fut envoyé à Rome pour y poursuivre
ses études ecclésiastiques.
Alors qu'il était encore
étudiant, il fonda avec quelques frères la MISSION DE L'IMMACULÉE en
vue de sanctifier le monde entier avec l'aide de la Vierge Immaculée.
Ordonné prêtre en 1918
et revenu en Pologne, il commença son apostolat à l'aide d'une revue, ' Le
Chevalier de l'Immaculée '.
En 1927, il fonda un
' Couvent-Maison d'édition ' confié à Marie : Niepokalanów (Cité
de l'Immaculée), centre de vie religieuse et de diverses formes d'apostolat, où
plusieurs centaines de religieux vivaient dans une pauvreté de vie vraiment
franciscaine, mais travaillaient sur les machines les plus perfectionnées.
Désireux de communiquer
l'amour de l'Immaculée à tous, il partit pour le Japon, où il fonda une
institution semblable (Mugenzai no Sono).
De retour en Pologne, en
1936, il fut emprisonné pour la première fois en 1939 par les allemands.
Arrêté définitivement le
17 février 1941, il fut enfermé dans le camp d'Auschwitz. Il y vécut parmi les
privations et les persécutions, illuminant de foi, d'espérance et de charité ce
lieu de mort et de haine, jusqu'au jour où il s'offrit pour mourir dans le
bunker de la faim à la place d'un père de famille.
Après avoir soutenu tous ses
compagnons, il fut tué par une injection de phénol le 14 août 1941. Son
corps fut brûlé au four crématoire le lendemain, fête de l'Assomption.
Paul VI l'a déclaré
' bienheureux ' le 17 octobre 1971.
Jean-Paul II l'a déclaré
' saint ', comme martyr, le 10 octobre 1982.
Ce même pape a présenté
plusieurs fois saint Maximilien comme protecteur de ce siècle difficile, parce
que toute sa vie fut marquée par un profond esprit missionnaire. En effet, le
Mouvement qu'il a fondé (la Mission de l'Immaculée) n'a d'autre but que de
' rendre au Christ le monde entier par l'Immaculée ', et toute son
œuvre éditoriale et journalistique ne visait qu'à permettre au plus grand
nombre possible de personnes de redécouvrir leur mission de baptisés dans le
monde.
Jean-Paul II l'a aussi
voulu comme exemple pour notre société à cause du témoignage héroïque de
sérénité et d'amour qu'il a vécu aux heures les plus sombres de la
barbarie destructrice.
' Seul l'amour est
une force de création ', disait saint Maximilien à ses compagnons de
malheur, les invitant par là à faire face à la haine avec la force de
l'amour.
Jésus n'avait-il pas dit
: ' Il n' y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que
l'on aime ' ?
SOURCE : http://www.immaculee.org/page.php?id=43
Martyrs sur la façade de la Westminster Abbey à
Londres : Maximilian Kolbe, Manche Masemola et Janani Luwum
SAINT MAXIMILIEN-MARIE
KOLBE Prêtre, confesseur, apôtre de l’Immaculée Conception (1884-1941)
Une vie sous le signe de
l’Immaculée
Il y a ce que l’on sait
déjà et qui pourtant nous émerveille toujours : le choix que fit l’enfant,
âgé de 12 ans : Marie lui apparut, tenant 2 couronnes, l’une blanche,
l’une rouge, symbolisant la pureté et le martyr. Et il choisit les deux.
Né dans la Pologne
occupée par la Russie des Tsars, Raymond Kolbe finira sa vie dans la Pologne
occupée par les Nazi…Mais entre temps, il prépare sa " couronne
rouge" par la "couronne blanche" et son horizon s’élargit au
monde entier. Cet élargissement passe par la vocation franciscaine : il
prend le nom de Maximilien-Marie. Son entrée chez les franciscains fut
déterminée…par la vocation peu commune de ses parents : Ils ont confiés
leurs enfants aux franciscains et une fois les 2 fils élevés, ils viennent annoncer
qu’ils ont décidé d’un commun accord de consacrer totalement à Dieu le restant
de leurs jours, le père chez les franciscains de Cracovie, la mère chez les
bénédictines de Lwow. Raymond qui hésitait à rester dans le monde comprend cela
comme un appel pour lui aussi et devient frère Maximilien-Marie.
Et fait tout par Marie.
Création de la Milice de l’Immaculée…avec sept amis. Fondation du
mensuel : " Le Chevalier de l’Immaculée"…avec quelques machines
ultra-modernes. Car il sait que Marie élargira tout ce qu’il fait aux
dimensions du monde. Quand à lui, sa santé est précaire, mais il évangélise
sans cesse. Jusqu’à, lorsqu’il le faut, entrer par la fenêtre lorsque l’on le
chasse par la porte ! Non pas au sens figuré, mais au sens propre, il l’a
fait une fois, et peut-être plus, mais cette fois-là, il a été remarqué passant
par la fenêtre pour continuer une conversation qui espérons-le, a abouti à une
conversion. Rien n’arrêtait au sens propre comme au sens figuré cet
évangélisateur passionné.
"L’Immaculée fut
l’inspirtrice de toute sa vie. C’est à elle qu’il confia son amour du Christ et
son désir de martyr. Dans le mystère de l’Immaculée Conception se révéla devant
les yeux de son âme le monde merveilleux et surnaturel de la Grâce divine
offerte à l’homme" [1]
En 1930, il part
implanter sa seconde cité de Marie au Japon, celle-là même qui se trouve sur
les côteaux de Nagasaki. il avait tout simplement rencontré des japonais dans
le train, leur avait distribué des médailes de la rue du bac et ensuite, enthousiaste,
avait demandé la permission de partir évangélisé le Japon. Son supérieur, n’y
croyant pas trop, n’avait pensé interdire le projet…« Avez-vous de
l’argent ? demande le Père provincial - Non. - Savez-vous le
japonais ? - Non. - Avez-vous, du moins, des amis là-bas, quelque
appui ? - Pas encore, mais j’en trouverai, avec la grâce de
Dieu »..
Pour la construction de
sa cité de l’Immaculée,, en Japonais " Mugenzai no sono",
littéralement " Le Jardin de l’Immaculée" Kolbe précise la
disposition et le lieu avec une confiance en Marie toute prophétique :
éloignée juste ce qu’il faut du centre, la Cité ne sera pas détruite par la
bombe atomique.
"La foi et les
oeuvres de toute la vie du père Maximilien montrent qu’il considérait sa
coopération avec la grâce divine comme une bataille sous sous la bannière de
l’Immaculée Conception. Cette caractéristique mariale est particulièrement
exprimée dans la vie et la sainteté du père Kolbe. Tout son apostolat, aussi
bien dans sa patrie que dans les missions était similairement placé sous ce
signe. En Pologne et au Japon les centres de cet apostolat étaient spécialement
les cités de l’Immaculée-Niepokolanow en Pologne et Mugenzai no Sono au
Japon." [2]
Il revient en Pologne en
1936 après être passé par l’Inde… En 1938, la cité de l’Immaculée de Pologne
comporte 800 membres dont 622 frères et postulants, 13 prêtres et 122
séminaristes. Ce couvent ultra moderne et tout-à-fait franciscain publie la
revue le " Chevalier de l’Immaculée" à un million d’exemplaires et
les 7 premiers membres de la Milice de l’Immaculée étaient devenus…700
000 !
Il se confie à Thérèse de
Lisieux avec laquelle il a conclu un pacte depuis longtemps, priant chaque jour
pour sa canonisation. ( En 1925) En retour elle est la patronne de ses
oeuvres.
Son apostolat extrêmement
varié, de la distribution de milliers de médailles de la rue du Bac, aux
journaux, en passant par le cinéma…et surtout la sainteté personnelle, est
stoppé par les Nazi. Il avait souffert d’être démis de ses fonctions par ses
supérieurs, de voir aussi ses frères remettre en cause le rôle de l’Immaculée
dans la mission au Japon et les dissenssions internes se répandre, il souffrit
aussi d’être livré aux Nazi par un ancien frère qu’il avait dû renvoyer pour
traffic d’argent. Cependant, il eut le temps de confier à ses frères, avant son
arrestation, qu’il avait la certitude du Ciel et que cette grâce lui avait été
faite au Japon. Il encourageait chacun encore et toujours à l’amour de
l’Immaculée.
Il meurt dans le bunker
de la faim, ayant pris la place d’un père de famille, le 14 aout 1941 à
Auschwitz.
" Le père Maximilien
Kolbe, lui-même prisonnier du camp de concentration, défendit dans ce lieu de
mort le droit d’un homme innocent à la vie. Le père Kolbe défendit son droit à
la vie, déclarant qu’il était prêt à aller à la mort à la place de cet homme
qui était père de famille et parce que sa vie étaient nécéssaires pour les
siens. En cela, le père Maximilien-Marie Kolbe réaffirma le droit exclusif du
Créateur sur toute vie humaine innocente. Il a porté témoignage au Christ et à
l’Amour. Car l’Apôtre Jean écrit : " Nous reconnaissons l’amour à
cela, qu’il est mort pour nous. Et nous devrions donner nos vies pour nos
frères" ( I Jean 3 : 16) [3]
Avec neuf autres, il fut
conduit au bunker de la mort. La Providence permit qu’un prisonnier polonais y
fut employé par les geôliers. Grâce à lui, nous savons ce que fut la mort de
Maximilien Kolbe. Voici son récit :
« Je faisais alors
office de secrétaire et d’interprète dans ce souterrain. En repensant à
l’attitude sublime que cet homme héroïque a eue en face de la mort, à
l’étonnement des gardes de la Gestapo eux-mêmes, je me souviens encore avec
précision des derniers jours de sa vie. (…)
« Les dix
prisonniers du bloc 14, furent contraints de se déshabiller entièrement, devant
le bloc où se trouvaient déjà environ vingt autres victimes d’un précédent “
procès ”. Les nouveaux arrivants furent emmenés dans une cellule séparée. En
refermant, les gardes ricanèrent : “ vous vous dessécherez comme des
tulipes ! ”
« Depuis ce jour-là,
ils n’eurent plus aucune nourriture. Chaque jour, les gardes faisaient les
visites de contrôle et ordonnaient d’emporter les cadavres de ceux qui étaient
morts dans la nuit.
« De la cellule où
se trouvaient les malheureux, on entendait chaque jour des prières récitées à
haute voix, le chapelet et des chants religieux, auxquels les prisonniers des
autres cellules se joignaient. Quand les gardes étaient absents, je descendais
dans le souterrain pour parler avec eux et les réconforter. Les prières
ferventes et les hymnes à la Vierge se diffusaient dans tout le souterrain.
J’avais l’impression d’être à l’église. Le P. Maximilien commençait, et tous
les autres répondaient. Quelquefois ils étaient si plongés dans leurs prières
qu’ils ne s’apercevaient pas que les gardes arrivaient pour la visite
habituelle ; finalement, ce sont les cris de ceux-ci qui les faisaient
taire.
« Quand on ouvrait
les cellules, les pauvres malheureux sanglotaient et imploraient un morceau de
pain et un peu d’eau, ce qu’on leur refusait. Si l’un des plus forts
s’approchait de la porte, il recevait aussitôt des coups de pied au ventre, et
en retombant en arrière sur le ciment il se tuait, ou bien on l’abattait.
(…)
« Le P. Maximilien
Kolbe se comportait héroïquement, il ne demandait rien et ne se plaignait de
rien ; il encourageait les autres, persuadait les prisonniers que le
fugitif serait retrouvé et eux-mêmes libérés.
« Comme ils étaient
déjà très affaiblis, ils récitaient les prières à voix basse. À chaque visite,
tandis qu’ils étaient presque tous déjà étendus sur le sol, on voyait le P.
Maximilien debout, ou à genoux au milieu, et son regard serein se posait sur
les arrivants. Les gardes savaient qu’il s’était proposé lui-même, ils savaient
aussi que tous ceux qui mouraient avec lui étaient innocents, c’est pourquoi
ils avaient du respect pour le P. Kolbe et se disaient entre eux : “ Ce
prêtre est tout à fait un homme d’honneur. Jusqu’à présent nous n’en avons pas
eu un comme lui ”. » (…)
« À la fin de la
troisième semaine il en resta seulement quatre, parmi lesquels le P. Kolbe. Les
autorités trouvaient que cela se prolongeait trop, on avait besoin de la
cellule pour d’autres victimes.
« C’est pourquoi un
jour (le 14 août), on fit à chacun une piqûre intraveineuse de poison au bras
gauche. Le P. Kolbe priait, et de lui-même il tendit son bras au bourreau. Ne
pouvant supporter ce spectacle, je prétendis que j’avais du travail au bureau,
et je sortis.
« Le garde et le
bourreau partis, je revins à la cellule, et j’y trouvai le P. Kolbe assis,
appuyé au mur, les yeux ouverts, la tête inclinée sur le côté gauche (c’était
son attitude habituelle). Son visage était calme, beau, et rayonnant.
(…) »
Ricciardi conclut :
« Le P. Maximilien mourut le 14 août 1941, veille de la solennité de
l’Assomption, cette entrée dans la gloire de celle qu’il appelait “ Petite Mère
”. « Son pauvre corps lui-même, martyrisé, consumé, nu, parut ce jour-là
comme transfiguré et lumineux. (…) “ Quand j’ouvris la porte de fer, il avait
cessé de vivre ; mais il me paraissait vivant. Le visage était radieux,
d’une manière insolite, les yeux grands ouverts et fixés sur un point. Tout le
visage était comme en extase. Ce spectacle, je ne l’oublierai jamais. ” »
(…)
Une théologie mariale qui
mérite d’être connue !
Quelques heures avant son
arrestation, il écrit, le 17 février 1941 : " Immaculée
Conception : ces mots sont sortis de la bouche même de l’Immaculée ;
donc ils doivent montrer de la façon la plus précise et la plus essentielle qui
elle est" [4]
Le père Manteau-Bonamy précise que Maximilien Kolbe avait toujours été saisi
par la déclaration de la Vierge Marie à Lourdes. [5] le père Kolbe écrit : " A la soudaine demande :
" Qui est l’Immaculée ? il n’est pas possible de donner une réponse
complète, car cela dépasse l’intelligence humaine…elle est la Mère de Dieu et
se déclare l’Immaculée. Dieu en se manifestant à Moïse, dit de Lui-même : "
je suis celui qui suis", c’est-à-dire l’existence même. La Vierge Marie, à
la demande de Bernadette, répond : " Je suis l’Immaculée
Conception". Voilà la définition de l’Immaculée. [6] A partir de cette
définition de l’Immaculée, Kolbe permet de comprendre le lien entre la
conception incréée, qui est l’Esprit saint, et la Conception créée, qui est
Marie.
Il faut croire que c’est
une partie du message marial de Maximilien, car ses derniers écrits avant son
arrestation expliquent ces points théologiques, avec une grande clarté :
" la Troisième personne de la Sainte Trinité n’est pas incarnée. Mais
notre mot humain, " épouse", n’arrive pas à exprimer la réalité du
rapport de la Vierge Marie avec l’Esprit Saint. On peut affirmer que
l’Immaculée est, en un certain sens, " l’incarnation" de l’Esprit-Saint.
En elle, c’est l’Esprit Saint que nous aimons, et par elle, le Fils. Le Saint
Esprit est très peu connu" ( Conférence du 5 février 1941, quelques jours
avant son arrestation) [7]
Maximilien Kolbe a bien
conscience que Marie n’est pas Dieu, mais qu’elle est le chef d’oeuvre de Dieu.
Sa théologie mariale anticipe celle du concile Vatican II, en mettant en
lumière le rôle de l’Esprit Saint dans la conception Immaculée :
" Cette union entre
la Vierge et l’Esprit Saint est si inexprimable, mais si parfaite, que le Saint
Esprit agit uniquement par Marie, son épouse. D’où elle est médiatrice de
toutes les grâces du Saint Esprit. Et du fait que chaque grâce est le don de
Dieu le Père par le Fils et le Saint Esprit, il s’ensuit qu’il n’y a pas de
grâces qui ne soient la propriété de l’Immaculée, qui ne lui soient données
pour qu’elle en dispose librement. ( 28 Juillet 1935 : lettre au frère
Salezy Mikolajczyk)
Dans l’esprit du concile
Vatican II et de la déclaration sur la place de Marie dans l’Eglise, Kolbe,
avec le vocabulaire de son temps, voit bien en Jésus l’unique Médiateur, et
montre bien que Marie, loin de faire écran entre Jésus et nous, est au
contraire celle qui nous guide vers Lui. N’est-ce pas depuis toujours son
attitude : " faites tout ce qu’Il vous dira" ;
Maximilien-Marie Kolbe, Martyr de l’Amour, l’a vécu aussi bien dans ses écrits
que dans sa vie.
Voici, glanée dans ses
écrits spirituels, sa recette de sainteté : « v égale V. C’est la
formule qu’il donne et explique longuement. En peu de mots, elle
signifie : « Si je veux ce que Dieu veut, je serai un
saint. »
Martyr de la Charité
" La mort de
Maximilien, un signe de victoire
La mort de Maximilien
Molbe est devenue un signe de victoire. Ce fut une victoire sur tout mépris
systématique et sur toute haine envers l’homme et ce qui est divin en l’homme,
une victoire comme celle gagnée par notre Seigneur sur le Calvaire.
"Vous êtes mes amis
si vous faites ce que je vous commande" ( Jean-15:14) L’Eglise accepte ce
signe de victoire-gagnée par le pouvoir rédempteur du Christ-avec révérence et
gratitude. Elle cherche à discerner son éloquence avec humilité et
amour ;
Comme toujours lorsque
l’Eglise proclame la sainteté de ses fils et de ses filles, comme aussi dans le
cas présent, elle cherche à agir avec toute l’exactitude et la responsabilité
requises, cherchant dans tous les aspects de la vie et de la mort du Serviteur
de Dieu.
Et tout autant l’Eglise
doit être attentive, quand elle lit les signes de sainteté donnés par Dieu dans
son Serviteur, à ne pas laisser échapper sa pleine signification et son message
ultime. Et donc, en jugeant la cause du Bienheureux Maximilien Kolbe même après
sa béatification, il était nécessaire de prendre en considération beaucoup de
voix du peuple de Dieu- surtout nos Frères dans l’épiscopat de Pologne et
d’Allemagne-qui ont demandé que Maximilien Kolbe soit proclamé un Saint
Martyr.
Devant l’éloquence de la
vie et de la mort du bienheureux Maximilien, il est impossible de ne pas
reconnaître ce qui semble constituer l’élément principal et essentiel du signe
donné par Dieu à l’Eglise et au monde par sa mort.
Est-ce que cette mort-
affrontée spontanément, pour l’amour de l’homme-ne constitue pas un
accomplissement particulier des mots du Christ ? cette mort ne fait-elle
pas de Maximilien particulièrement ressemblant au Christ- le Modèle de tous les
Martyrs- qui donne sa vie sur la Croix pour ses frères ? Cette mort ne possède-t-elle
pas une éloquence particulière et profonde pour notre époque ? Cette mort
ne constitue-t-elle pas un témoignage particulièrement authentique de l’Eglise
dans le monde moderne ?
Donc, en vertu de mon
autorité apostolique, je décrète que Maximilien Marie Kolbe- qui après sa
béatification était vénéré comme Confesseur de la Foi, soit désormais aussi
vénéré comme un Martyr.
" Précieuse aux yeux
du Seigneur est la mort de ses fidèles !" Amen [8]
Un autre bienheureux, le
père Jerzy Popielluzko, béatifié par Benoît XVI en 2010, s’incrira dans cette
lignée…Il portait sur lui sans cesse le chapelet offert par le pape Jean-Paul
II en encouragement pour son combat et ne put sortir de Pologne en 1982 lors de
la canonisation de son héros et compatriote Maximilien, ce qui fut une
souffrance pour lui, car les autorités lui avaient refusé son visa. Kolbe était
pour lui le modèle de l’homme libre spirituellement malgré l’emprisonnement.
Jerzy avait choisi le séminaire de Varsovie, d’après sa maman, parce qu’il
était proche de Niepokolanow, et souvent, Jerzy avait emmené ses amis visiter
la Cité de l’Immaculée. Il avait repris à son compte la devise de Kolbe :
" Pour rester des hommes libres, nous devons vivre dans la
vérité". [9]
Popielluzco aurait aimé
se rendre sur la place Saint Pierre à cette occasion, mais les évènements
politiques en Pologne à l’époque faisaient de lui déjà la cible de la police
d’état qui l’assassinera dans des conditions effroyables en 1984, en sanction
de ses " messes pour la patrie" dans lesquelles ce jeune prêtre de 38
ans redonnait espoir aux Polonais privés de liberté. Martyr comme Kolbe,
Popieluzsco rejoint le père Kolbe spirituellement…ainsi que Jean-Paul II.
Notes
[1] Jean-paul II, sermon pour la canonisation de Maximilien
Kolbe.
[2] Jean-paul II, sermon pour la canonisation de Maximilien
Kolbe.
[3] Jean-paul II, sermon pour la canonisation de Maximilien
Kolbe.
[4] Entretiens spirituels Inédits, Lethellieux, oeuvre de la
Grotte, Lourdes, préface de H-M Manteau-Bonamy, op. page 8
[5] ibidem p 8
[6] "( 26 Juillet 1939, Conf ;)
[7] Ibidem p 12, commentaires du p. Manteau-Bonamy
[8] Jean-paul II, sermon pour la canonisation de Maximilien
Kolbe.
[9] G Sikorska, vie et mort de Jerzy Popieluszco, Cerf, 1985
p 28
SOURCE : http://www.saintjosephduweb.com/Maximilien-Kolbe-fete-le-14-Aout-Sa-theologie-mariale_a102.html
Francobollo tedesco
dedicato alla memoria di Kolbe
Maximilian
Kolbe (1894–1941). Graphics by Knoblauch
Ausgabepreis:
40 Pfennig
First
Day of Issue / Erstausgabetag: 25. Mai 1973
Michel-Katalog-Nr:
771
Also
known as
Apostle of Consecration
to Mary
Maksymilian Maria
Massimiliano Maria Kolbe
Maximilian Mary Kolbe
Rajmund Kolbe
Raymond Kolbe
prisoner 16670
Profile
Saint Max was born
as Raymond Kolbe, the second of three sons born to a poor,
pious Catholic family
in Russian occupied Poland.
His parents, both Franciscan lay tertiaries,
worked at home as weavers.
His father,
Julius, later ran a religious book store,
then enlisted in
the army of
Pilsudski, fighting for Polish independence
from Russia;
he was hanged by
the Russians as
a traitor in 1914.
Raymond’s mother,
Marianne Dabrowska, later became a Benedictine nun.
His brother Alphonse became a priest.
Raymond was known as a
mischievous child,
sometimes considered wild, and a trial to his parents. However, in 1906 at
Pabianice, Poland at
the age of twelve, around the time of his first Communion,
he received a vision of
the Virgin
Mary that changed his life.
I asked the Mother
of God what was to become of me. Then she came to me holding two
crowns, one white, the other red. She asked if I was willing to accept either
of these crowns. The white one meant that I should persevere in purity, and the
red that I should become a martyr.
I said that I would accept them both. – Saint Maximilian
Raymond entered the Franciscan junior seminary in
Lwów, Poland in 1907 where
he excelled in mathematics and physics.
For a while he considered abandoning the priesthood for
the military,
but eventually relented to the call to religious life, and on 4
September 1910 he
became a novice in
the Conventual
Franciscan Order at age 16. He took the name Maximilian, made his
first vows on 5
September 1911,
his final vows on 1 November 1914.
He studied philosophy at
the Jesuit Gregorian
College in Rome, Italy from 1912 to 1915,
and theology at
the Franciscan Collegio
Serafico in Rome from 1915 to 1919.
On 16
October 1917,
while still in seminary,
he and six friends founded the Immaculata Movement (Militia
Immaculatae, Crusade of Mary Immaculate) devoted to the conversion of
sinners, opposition to freemasonry (which was virulently anti–Catholic),
to spread use and devotion to the Miraculous
Medal (which they wore as their habit),
and devotion to Our Lady as
the path to Christ.
During this period of
work in Rome,
Brother Maximilian was stricken with tuberculosis;
it nearly killed him,
and left him in frail health for
the rest of his life. He was ordained a priest on 28 April 1918 in Rome at
age 24. He earned his Doctor of Theology degree
on 22
July 1922;
his insights into Marian theology echo
today through their influence on Vatican
II.
Father Maximilian
returned to Poland on 29 July 1919 to teach history
in the Krakow seminary.
He had to take a medical leave from 10 August 1920 to 28 April 1921 to
be treated for tuberculosis at
the hospital at
Zakopane in the Tatra Mountains of southern Poland.
In January 1922 he
began publication of the magazine Knight of the
Immaculate with the aim to fight religious apathy; by 1927 the
magazine had a press run of 70,000 per issue. Max was forced to take another
medical leave from 18
September 1926 to 13 April 1927,
but the work continued. The friaries in which he was based were not large
enough for his work, and in 1927 Polish Prince Jan
Drucko-Lubecki gave him land at Teresin near Warsaw.
There he founded a new monastery of
Niepokalanów, the City of the Immaculate which was consecrated
on 8
December 1927.
At its peak the Knight of the Immaculate had
a press run of 750,000 copies a month. A junior seminary was
started on the grounds in 1929.
In 1935 the
house began printing a
daily Catholic newspaper, The
Little Daily with a press run of 137,000 on work days, 225,000 on Sundays
and holy days.
Not content with his work
in Poland,
Maximilian and four brothers left for Japan in 1930.
Within a month of their arrival, penniless and knowing no Japanese, Maximilian
was printing a Japanese version
of the Knight; the magazine, Seibo no Kishi grew to a
circulation of 65,000 by 1936.
In 1931 he
founded a monastery in
Nagasaki, Japan comparable
to Niepokalanów. It survived the war, including the atomic bombing, and serves
today as a center of Franciscan work
in Japan.
In mid-1932 Max
left Japan for
Malabar, India where
he founded a third Niepokalanów house. However, due to a lack of manpower, it
did not survive.
Poor
health forced him to curtail his missionary work
and return to Poland in 1936.
On 8
December 1938,
Niepokalanów started its own radio station. By 1939 the monastery housed
a religious community of nearly 800 men, the largest in the world in its day,
and was completely self-sufficient including medical facilities and
a fire
brigade staffed by the religious brothers.
Father Max
was arrested with
several of his brothers on 19
September 1939,
less than three weeks into the Nazi invasion
of Poland.
Others at the monastery were
briefly exiled,
but the prisoners were
released on 8 December 1939,
and the men returned to their work. Back at Niepokalanów, Kolbe continued
his priestly ministry.
The brothers housed
3,000 Polish refugees,
two-thirds of whom were Jewish, and continued their publication work, including
materials considered anti-Nazi.
For this work the presses were
shut down, the congregation suppressed, the brothers dispersed, and Maximilian
was imprisoned in
Pawiak prison in Warsaw, Poland on 17
February 1941.
On 28 May 1941 he
was transferred to the Auschwitz concentration camp in occupied Poland and
branded as prisoner 16670.
He was assigned to a special work group staffed by priests and
supervised by especially vicious and abusive guards.
His calm dedication to the faith brought
him the worst jobs available, and more beatings than anyone else. At one point
he was beaten, lashed, and left for dead.
The prisoners managed
to smuggle him into the camp hospital where
he spent his recovery time hearing confessions.
When he returned to the camp, Maximilian ministered to other prisoners,
including conducting Mass and
delivering communion using
smuggled bread and wine.
In July 1941 there
was an escape from the camp. Camp protocol, designed to make the prisoners guard each
other, required that ten men be slaughtered in retribution for each
escaped prisoner.
Francis Gajowniczek, a married man
with young children,
was chosen to die for
the escape. Maximilian volunteered to take his place, and died as
he had always wished – in service.
Born
7 January 1894 at
Zdunska Wola, Poland as Raymond
Kolbe
14 August 1941 by lethal
carbonic acid injection after three weeks of starvation
and dehydration at the Auschwitz death camp in Nazi-occupied Poland
body burned in the ovens
and ashes scattered
some relics have
been preserved and distributed by the friars at
Niepokalanów, Poland
30 January 1969 by Pope Paul
VI (decree of heroic
virtues)
17 October 1971 by Pope Paul
VI
his beatification miracles include
the July 1948 cure
of intestinal tuberculosis of
Angela Testoni, and August 1950 cure
of calcification of the arteries/sclerosis of Francis Ranier
10 October 1982 by Pope John
Paul II
declared a martyr of
charity
Additional
Information
Book
of Saints, by Father Lawrence
George Lovasik, S.V.D.
Pope Benedict XVI: General Audience, 13 August 2008
Rule
of Life for Those Consecrated to the Immaculate Virgin, by Saint Maximilian
Kolbe
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Christian
Biographies, by James Keifer
David
Gooderson: Kolbe’s Gift
Pastoral Center for English Speakers: First Class Relics of
Saint Maximilian Kolbe
Pope Saint John Paul II: Homily at the Brzezinka
Concentration Camp, 7 June 1979
Priest
Hero of a Death Camp, by Mary Craig
Saint
Luke Productions: Maximilian, Saint of Auschwitz
Sam Guzman: Saint Maximilian Kolbe’s Rule of Life
images
audio
SaintCast: interview with Auschwitz survivor Tadeusz
Raznikiewicz who saw the last days of Saint Maximilian
video
T J
Berden: Inside Saint Maximilian’s Cell
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Martirologio Romano, 2005 edition
Readings
Kolbe is the patron saint
of our difficult century. – Pope John
Paul II
Courage, my sons, Don’t
you see that we are leaving on a mission? They pay our fare in the bargain.
What a piece of good luck! The thing to do now is to pray well in order to win
as many souls as possible. Let us, then, tell the Blessed Virgin that we are
content, and that she can do with us anything she wishes. – Saint Maximilian
Kolbe
The most deadly poison of
our times is indifference. And this happens, although the praise of God should
know no limits. Let us strive, therefore, to praise Him to the greatest extent
of our powers. – Saint Maximilian
Kolbe
For Jesus Christ I am
prepared to suffer still more. – Saint Maximilian
Kolbe
No one in the world can
change Truth. What we can do and should do is to seek truth and to serve it
when we have found it. The real conflict is the inner conflict. Beyond armies
of occupation and the hecatombs of extermination camps, there are two
irreconcilable enemies in the depth of every soul: good and evil, sin and love.
And what use are the victories on the battlefield if we ourselves are defeated
in our innermost personal selves? – Saint Maximilian
Kolbe in the last issue of the Knight
MLA
Citation
“Saint Maximilian
Kolbe“. CatholicSaints.Info. 17 May 2024. Web. 14 August 2025. <https://catholicsaints.info/saint-maximilian-kolbe/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maximilian-kolbe/
Siedlęcin,
kościół pw. Matki Boskiej Nieustającej Pomocy, św. Maksymilian Kolbe
Saint Maximilian Kolbe
Saint Maximilian Kolbe (January
8, 1894–August 14, 1941), also known as Maksymilian or Massimiliano Maria Kolbe
and “Apostle of Consecration to Mary,” born as Rajmund Kolbe, was a Polish
Conventual Franciscan friar who volunteered to die in place of a stranger in
the Nazi concentration camp of Auschwitz in Poland.
Kolbe, the son of a
Polish family with partial German origin, was born in 1894 in Zduńska Wola, at
that time part of Russian Empire, as the second son of Juliusz Kolbe and
Marianna Kolbe (née Dąbrowska). His parents moved to Pabianice, where they
worked first as weavers, then ran a bookstore. Later, in 1914, his father
joined Józef Piłsudski’s Polish Legions and was captured by the Russians for
fighting for the independence of a partitioned Poland.
In 1907, Kolbe and his
elder brother Franciszek decided to join the Conventual Franciscan Order. They
illegally crossed the border between Russia and Austria-Hungary and joined the
Conventual Franciscan junior seminary in Lwów. In 1910, Kolbe was allowed to
enter the novitiate. He professed his first vows in 1911, adopting the name
Maximilian, and the final vows in 1914, in Rome, adopting the names Maximilian
Maria, to show his veneration of the Blessed Virgin Mary.
In 1912, he was sent to
Kraków, and, in the same year, to Rome, where he studied philosophy, theology,
mathematics, and physics. He took a great interest in astrophysics and the
prospect of space flight. While in Rome he designed an airplane-like
spacecraft, similar in concept to the eventual space shuttle, and attempted to
patent it. He earned a doctorate in philosophy in 1915 at the Pontifical
Gregorian University, and the doctorate in theology in 1919 at the Pontifical
University of St. Bonaventure. During his time as a student, he witnessed
vehement demonstrations against Popes St. Pius X and Benedict XV by the
Freemasons in Rome and was inspired to organize the Militia Immaculata, or Army
of Mary, to work for conversion of sinners and the enemies of the Catholic
Church through the intercession of the Virgin Mary. In 1918, he was ordained a
priest. In the conservative publications of the Militia Immaculatae, he
particularly condemned Freemasonry, Communism, Zionism, Capitalism and
Imperialism.
In 1919, he returned to
the newly independent Poland, where he was very active in promoting the
veneration of the Immaculate Virgin Mary, founding and supervising the
monastery of Niepokalanów near Warsaw, a seminary, a radio station, and several
other organizations and publications. Between 1930 and 1936, he took a series
of missions to Japan, where he founded a monastery at the outskirts of
Nagasaki, a Japanese paper, and a seminary. The monastery he founded remains
prominent in the Roman Catholic Church in Japan. Kolbe decided to build the
monastery on a mountain side that, according to Shinto beliefs, was not the
side best suited to be in tune with nature. When the atomic bomb struck Nagasaki,
Kolbe’s monastery was saved because the blast of the bomb hit the side of the
mountain that the monastery was not located on, the said side took the main
blow of the blast. Had Kolbe built the monastery on the side of mountain he was
advised to choose, his work and all of his fellow monks would have been
destroyed.
During the Second World
War, in the friary, Kolbe provided shelter to refugees from Greater Poland,
including 2,000 Jews whom he hid from Nazi persecution in his friary in
Niepokalanów. He was also active as a radio amateur, with Polish call letters
SP3RN, vilifying Nazi activities through his reports.
On February 17, 1941, he
was arrested by the German Gestapo and imprisoned in the Pawiak prison, and, on
May 25, was transferred to Auschwitz I as prisoner #16670.
In July 1941, a man from
Kolbe’s barracks had vanished, prompting SS-Hauptsturmführer Karl Fritzsch, the
Lagerführer (i.e., the camp commander), to pick 10 men from the same barracks
to be starved to death in Block 11 (notorious for torture), in order to deter
further escape attempts. (The man who had disappeared was later found drowned
in the camp latrine.) One of the selected men, Franciszek Gajowniczek, cried
out, lamenting his family, and Kolbe volunteered to take his place.
During the time in the
cell, he led the men in songs and prayer. After three weeks of dehydration and
starvation, only Kolbe was still alive. Finally he was executed with an
injection of carbolic acid.
Kolbe is one of ten
20th-century martyrs from across the world who are depicted in statues above
the Great West Door of Westminster Abbey, London. He was canonized by Pope John
Paul II on 10 October 1982, in the presence of Gajowniczek.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-maximilian-kolbe/
Museum
of St. Maximilian Kolbe, opened in August 1998
Museo
di san Massimiliano Kolbe, aperto nel agosto 1998
Muzeum
w Niepokalanowie, poświęcone o. Maksymilianowi, otwarte w sierpniu 1998 r.
Maximilian Mary Kolbe
(RM)
Born at Zdunska Wola
(near Lodz), Poland, in 1894; died at Auschwitz (near Cracow), August 14, 1941;
beatified by Pope Paul VI in 1971; canonized in 1982 by Pope John Paul II.
"Pray that my love
will be without limits."
--Saint Maximilian Kolbe
in his last letter to his mother.
Maxilian Kolbe was the
son of Franciscan tertiaries, who were impoverished weavers. He entered the
minor seminary at Lwow in 1907 and became a Franciscan in 1910. When their
children were grown, his parents followed their natural inclinations and
separated to become religious. His mother first entered the Benedictines and
later became a Felician lay sister. His father was a Franciscan until he left
the order to run a bookstore at the Our Lady's shrine at Czestochowa. At the beginning
of World War I, he enlisted with Palsudski's patriots, was wounded by the
Russians, and hanged as a traitor to Mother Russia in 1914 at the age of 43.
Maximilian studied in
Rome, where he was ordained in 1919. Upon being diagnosed with tuberculosis, he
returned to Poland and took up the teaching of ecclessial history in a
seminary. After he came close to dying of the disease, he became even more
zealous. He founded a militant sodality and a magazine of apologetics for
Christians. When he moved the antiquated presses from Cracow to Grodno
circulation increased to 45,000. New machinery was installed, which was run
solely by priests and lay brothers. Following another attack of tuberculosis,
Maximilian re-established the presses near Warsaw at Niepokalanow. Here Kolbe
founded a Franciscan community that combined prayer, poverty, and the
production of a daily and weekly newspaper using the latest technology.
As unlikely as it may
seem, Kolbe's next act was the founding of a Franciscan community at Nagasaki,
Japan. In 1936, he was recalled to Niepokalanow as the superior over 762
friars. When the Germans invaded Poland in 1939, Kolbe sent most of the
brothers home with the warning that they should not join the underground
resistance. Those that remained were interned, released, and returned to the
monastery, which had become a refugee camp for 3,000 Poles and 1,500 Jews. The
remaining friars continued to publish newspapers critical of the Third Reich.
In 1940, the Nazis
established a concentration camp at Oswiecim in southern Poland--Auschwitz.
Prisoner #16670, a Catholic priest named Maximilian Kolbe, who had refused
German citizenship, was arrested on February 17, 1941, on the charge that he
was a journalist, publisher, and intellectual. The Gestapo officers who seized
Maxilian and four other brothers were amazed at how little food was prepared
for the brothers. They were sent to Auschwitz in May 1941.
Priests in Auschwitz were
especially vilified. They were given the job of moving loads of logs and were
beaten when their strength gave way under the heavy work. One of the savage
guards once horsewhipped Kolbe 50 times and left him for dead in a wood. The
saint recovered some of his strength, and continued to comfort his fellow
prisoners, insisting that everything, even sufferings, came to an end, and the
way to glory was through the cross.
Father Kolbe also
undertook the task of moving the bodies of the tortured. Throughout his
internment, he continued his priestly ministry: hearing confessions in unlikely
places and smuggling in bread and wine for covert Masses. He was conspicuous
for his compassion towards those even less fortunate than himself.
One day a prisoner
escaped, which meant that men from the same bunker must be selected to die. In
reprisal the prison guards chose ten men, whom they planned to starve to death.
One was a married Polish sergeant named Francis Gajowniczek. Maximilian Kolbe
begged the camp commandant to let him take Gajowniczek's place, "I am a
Catholic priest. I wish to die for that man." The request was granted.
"I am," argued the 47-year-old priest, "old and useless; he has
a wife and children" Maximilian Kolbe comforted each one in the death
chamber of Cell 18 as they prepared to die with dignity by prayers, Psalms, and
the example of Christ's Passion. Two weeks later only four were left alive and
Maximilian alone was still fully conscious. His guards could scarcely bear the
saint's composure, and they speeded his end by injecting him with phenol.
Although Maximilian Kolbe
had been a brilliant scientist, mathematician, and religious journalist, he is
remembered for this last act of charity. Kolbe was epitomized the Polish
religious and the many unsung heroes of the concentration camps. Pope John Paul
II, previously archbishop of Cracow, canonized Father Kolbe in the presence of
the sergeant whose life had been saved (Bentley, Farmer).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0814.shtml
Drewniana
rzeźba św. Maksymiliana Kolbego w Wiślicy
The
wooden sculpture of Saint Maximilian Mary Kolbe in Wiślica
Ritratto ligneo di Kolbe a Wiślica
Saint
Maximilian Mary Kolbe: A Rule of Life for Those Consecrated to the Immaculate
Virgin
It is my duty to be a
saint and a great saint.
For the glory of God, I
must save myself and all souls, present and future, through the Immaculate.
Before anything else flee
not only from mortal but also from deliberate venial sin.
Do not permit that evil
remain without reparation and destruction, that good be without fruit or
increase.
Let your rule be
obedience, the will of God through the Immaculate, I am nothing but an
instrument.
Think of what you are
doing. Do not be concerned about anything else, whether bad or good.
Preserve order, and order
will preserve you.
Peaceful and benevolent
action.
Preparation – Action –
Conclusion.
Remember that you belong
exclusively, unconditionally, absolutely, irrevocably to the Immaculate:
Whoever you are, whatever you have or can, whatever you do (thoughts, words,
action) and endure (pleasant, unpleasant, indifferent things) belong to the
Immaculate. Consequently, may she dispose of them according to Her will (and
not yours). In the same way it belongs to Her all your intentions; therefore,
may she transform them, add others, take them away, as She likes (in fact, She
does not offend justice).
You are an instrument in
Her hand, therefore do only what She wants; accept everything like a child to
his own mother, trust Her in everything.Take an interest about Her, Her
veneration, Her things and let Her take care of you and your loved ones.
Recognize that everything you have comes from Her and nothing from you. All the
fruits of your activities depend on the union with Her, in the same way as She
is an instrument of the divine mercy. O Immaculate, my life (every moment of
it), my death (where, when and how) and my eternity belongs totally to you. Of
everything You do whatever You like.
Pomnik św. Maksymiliana Kolbe przy kościele MB Ostrobramskiej w Chrzanowie
Having returned from
Bressanone where I was able to spend a restful period, I am glad to meet with
you and greet you, dear inhabitants of Castel Gandolfo, and you, pilgrims who
have come to visit me today. I would like once again to thank all those who
welcomed me and looked after me during my stay in the mountains. They were days
of serene relaxation during which I continuously commended to the Lord all
those who entrust themselves to my prayer. Those who write to me asking me to
pray for them are truly numerous. They tell me of their joys but also their
worries, their plans and their family and work problems, the expectations and
hopes that they carry in their hearts, together with their apprehensions
connected with the uncertainties that humanity is living at the present time. I
can assure them that I remember each and every one, especially during the daily
celebration of Holy Mass and the recitation of the Rosary. I know well that the
principal service I can render to the Church and to humanity is, precisely,
prayer, for in praying I confidently place in the Lord’s hands the ministry
that he himself has entrusted to me, together with the future of the entire
ecclesial and civil communities.
Those who pray never lose
hope, even when they find themselves in a difficult and even humanly hopeless
plight. Sacred Scripture teaches us this and Church history bears witness to
this.
In fact, how many
examples we could cite of situations in which it was precisely prayer that
sustained the journey of Saints and of the Christian people! Among the
testimonies of our epoch I would like to mention the examples of two Saints
whom we are commemorating in these days: Teresa Benedicta of the Cross, Edith
Stein, whose feast we celebrated on 9 August, and Maximilian Mary Kolbe, whom
we will commemorate tomorrow, on 14 August, the eve of the Solemnity of the
Assumption of the Blessed Virgin Mary. Both ended their earthly life with
martyrdom in the concentration camp of Auschwitz. Their lives might seem to
have been a defeat, but it is precisely in their martyrdom that the brightness
of Love which dispels the gloom of selfishness and hatred shines forth. The
following words are attributed to Saint Maximilian Kolbe, who is said to have
spoken them when the Nazi persecution was raging: “Hatred is not a creative
force: only love is creative”. And heroic proof of his love was the generous
offering he made of himself in exchange for a fellow prisoner, an offer that
culminated in his death in the starvation bunker on 14 August 1941.
On 6 August the following
year, three days before her tragic end, Edith Stein approaching some Sisters in
the monastery of Echt, in the Netherlands, said to them: “I am ready for
anything. Jesus is also here in our midst. Thus far I have been able to pray
very well and I have said with all my heart: “Ave, Crux, spes unica'”.
Witnesses who managed to escape the terrible massacre recounted that while
Teresa Benedicta of the Cross, dressed in the Carmelite habit, was making her
way, consciously, toward death, she distinguished herself by her conduct full
of peace, her serene attitude and her calm behaviour, attentive to the needs of
all. Prayer was the secret of this Saint, Co-Patroness of Europe, who, “Even
after she found the truth in the peace of the contemplative life, she was to
live to the full the mystery of the Cross” (Apostolic Letter Spes Aedificandi).
“Hail Mary!” was the last
prayer on the lips of Saint Maximilian Mary Kolbe, as he offered his arm to the
person who was about to kill him with an injection of phenolic acid. It is
moving to note how humble and trusting recourse to Our Lady is always a source
of courage and serenity. While we prepare to celebrate the Solemnity of the
Assumption, which is one of the best-loved Marian feasts in the Christian
tradition, let us renew our entrustment to her who from Heaven watches over us
with motherly love at every moment. In fact, we say this in the familiar prayer
of the Hail Mary, asking her to pray for us “now and at the hour of our death”.
Maximilian
Kolbe kurz vor seiner Verhaftung
Maximilien
Kolbe peu avant son arrestation
San Massimiliano Maria
(Rajmund) Kolbe Sacerdote francescano, martire
Zduńska Wola, Polonia, 8
gennaio 1894 - Auschwitz, Polonia, 14 agosto 1941
Massimiliano Maria Kolbe
nasce nel 1894 a Zdunska-Wola, in Polonia. Entra nell'ordine dei francescani e,
mentre l'Europa si avvia a un secondo conflitto mondiale, svolge un intenso
apostolato missionario in Europa e in Asia. Ammalato di tubercolosi, Kolbe dà
vita al «Cavaliere dell'Immacolata», periodico che raggiunge in una decina
d'anni una tiratura di milioni di copie. Nel 1941 è deportato ad Auschwitz. Qui
è destinato ai lavori più umilianti, come il trasporto dei cadaveri al
crematorio. Nel campo di sterminio Kolbe offre la sua vita di sacerdote in
cambio di quella di un padre di famiglia, suo compagno di prigionia. Muore
pronunciando «Ave Maria». Sono le sue ultime parole, è il 14 agosto 1941.
Giovanni Paolo II lo ha chiamato «patrono del nostro difficile secolo». La sua
figura si pone al crocevia dei problemi emergenti del nostro tempo: la fame, la
pace tra i popoli, la riconciliazione, il bisogno di dare senso alla vita e
alla morte. (Avvenire)
Etimologia: Massimiliano
= composto di Massimo e Emiliano (dal latino)
Emblema: Palma
Martirologio Romano:
Memoria di san Massimiliano Maria (Raimondo) Kolbe, sacerdote dell’Ordine dei
Frati Minori Conventuali e martire, che, fondatore della Milizia di Maria
Immacolata, fu deportato in diversi luoghi di prigionia e, giunto infine nel
campo di sterminio di Auschwitz vicino a Cracovia in Polonia, si consegnò ai
carnefici al posto di un compagno di prigionia, offrendo il suo ministero come
olocausto di carità e modello di fedeltà a Dio e agli uomini.
Famiglia e primi anni
Rajmund Kolbe nacque l’8 gennaio1894 a Zduńska Wola, nella Polonia centrale, e
fu battezzato lo stesso giorno nella chiesa parrocchiale dell’Assunta. I suoi
genitori, Mariann Dabrowska e Juliusz Kolbe, erano ferventi cristiani: il
padre, inoltre, era un patriota che mal sopportava la divisione della Polonia
di allora in tre parti, dominate da Russia,Germania e Austria. Dei cinque figli
che ebbero, rimasero in vita solo Franciszek, Rajmund e Josef.
A causa delle scarse risorse finanziarie, solo il primogenito poté frequentare la scuola, mentre Rajmund cercò di imparare qualcosa tramite un prete e poi con il farmacista del paese. Avvertì i primi segni della vocazione religiosa quando, mentre pregava nella chiesa di San Matteo a Pabianice (dove la famiglia si era trasferita poco dopo la sua nascita), gli apparve la Vergine Maria, che gli porgeva due corone di fiori, una di gigli e una di rose rosse, simboli della verginità e del martirio: lui le prese entrambe.
Il 18 agosto 1907 ricevette la Cresima nella chiesa parrocchiale di Santa Maria
Assunta a Zduńska Wola.
Allievo dei Frati Minori Conventuali
Non molto lontano, a Leopoli, si stabilirono i Frati Minori Conventuali, i quali proposero ai Kolbe di accogliere nel loro Seminario minore i primi due figli, perché vi compissero gli studi. Consci che nella zona russa, dove risiedevano,non avrebbero potuto, a causa del regime imperante, dare un indirizzo e una formazione intellettuale e cristiana ai propri ragazzi, accondiscesero.
Libera ormai della cura dei figli e col consenso del marito, nel 1907, Mariann si ritirò presso le Suore Benedettine di Leopoli; nel 1913 passò alle Suore Feliciane di Cracovia, come terziaria. Juliusz Kolbe, invece, dimorò per qualche tempo nel convento di San Francesco a Cracovia, prima di combattere per la patria; probabilmente fu ucciso dai russi.
Anche il terzo figlio, Josef, dopo un periodo in un pensionato benedettino,
entrò fra i francescani col nome di padre Alfonso.
Da Rajmund a padre Massimiliano Maria
Franciszek e Rajmund passarono entrambi nel noviziato francescano: il primo in seguito, ne uscì, dedicandosi alla carriera militare. Prese parte alla prima guerra mondiale e scomparve in un campo di concentramento.
Rajmund, invece, comprese che per corrispondere al volere di Dio su di lui doveva diventare francescano conventuale. Il 4 settembre 1910, con l’ingresso in noviziato, assunse il nome di fra Massimiliano; un anno dopo, il 5 settembre 1911, emise la professione semplice.
Dopo il noviziato fu inviato a Roma, per proseguire la sua formazione: dal 1912
dimorò quindi presso il Collegio Serafico Internazionale. In occasione della
professione solenne, il 1° novembre 1914, aggiunse al nome che già portava
quello di Maria. Nel 1915 si laureò in filosofia all’Università Gregoriana.
La Milizia dell’Immacolata
Nel corso del suo soggiorno, mentre giocava a palla in aperta campagna, fra Massimiliano cominciò a perdere sangue dalla bocca: fu l’inizio della tubercolosi che, tra alti e bassi, l’accompagnò per tutta la vita.
Intanto, mentre consolidava la propria formazione, si era reso conto di dover
operare per la difesa del Regno di Dio, sotto la protezione di Maria
Immacolata. Sapeva di vivere in tempi influenzati dal Modernismo e dalla
massoneria e forieri di totalitarismi sia di destra che di sinistra. Così, dopo
aver ottenuto il permesso dei superiori, la sera del 16 ottobre 1917 diede
vita, con altri sei compagni, alla “Milizia di Maria Immacolata” (in sigla,
MI), che aveva come scopo "Rinnovare ogni cosa in Cristo attraverso
l’Immacolata".
Ordinazione sacerdotale e primi tempi del ministero
Il 28 aprile 1918 fra Massimiliano venne ordinato sacerdote nella chiesa di Sant’Andrea della Valle e celebrò la Prima Messa il giorno successivo, a Sant’Andrea delle Fratte: avvenne proprio all’altare presso il quale, nel 1842, Alphonse Ratisbonne aveva avuto l’apparizione della Vergine Maria che segnò l’inizio della sua conversione. Nel 1919, laureandosi in teologia, concluse il suo periodo romano.
Ritornato in Polonia, a Cracovia, pur essendo laureato a pieni voti, era praticamente
inutilizzabile nell’insegnamento o nella predicazione: a causa della malferma
salute, infatti, non poteva parlare a lungo. Per questo motivo, ottenuti i
permessi dei superiori e del vescovo, si dedicò interamente alla Milizia
dell’Immacolata, raccogliendo numerose adesioni fra religiosi del suo Ordine,
professori e studenti dell’Università, professionisti e contadini.
«Il Cavaliere dell’Immacolata»
Alternando al ministero lunghi periodi nel sanatorio di Zakopane, a causa della tubercolosi che avanzava, padre Massimiliano Maria diede inizio, nel 1922, alla pubblicazione della rivista ufficiale «Rycerz Niepokalanej» («Il Cavaliere dell’Immacolata»), per alimentare lo spirito e la diffusione della Milizia.
Impiantò l’officina per la stampa del giornale con vecchi macchinari a Grodno,
a 600 km da Cracovia, dove era stato trasferito. Con suo stesso stupore,
si rese conto di attirare molti giovani, desiderosi di condividere quella vita
francescana; nel contempo, la tiratura della stampa aumentava sempre più.
Intanto, il 2 ottobre 1922, Il cardinale vicario della diocesi di Roma approvò
canonicamente la MI come “Pia Unione”.
Niepokalanów
Cinque anni dopo, nel 1927, diede inizio alla costruzione di un nuovo convento nei pressi di Varsavia, grazie alla donazione di un terreno da parte del conte Lubecki: gli diede il nome di Niepokalanów (“Città dell’Immacolata”).
Quello che avvenne negli anni successivi ha del miracoloso: dalle prime capanne
si passò ad edifici in mattoni; dalla vecchia stampatrice si passò alle moderne
tecniche di stampa e composizione; dai pochi operai ai 762 religiosi di dieci
anni dopo. «Il Cavaliere dell’Immacolata», cui si aggiunsero altri sette
periodici, raggiunse la tiratura di milioni di copie.
In Giappone
Con l’ardente desiderio di espandere il suo Movimento mariano oltre i confini polacchi e sempre con il permesso dei superiori, si recò in Giappone dove, dopo le prime incertezze, poté fondare il convento di Mugenzai no Sono (“Giardino dell’Immacolata”) a Nagasaki. Il 24 maggio 1930 aveva già una tipografia e si spedivano le prime diecimila copie di «Mugenzai no seibo no kishi»,«Il Cavaliere dell’Immacolata» in lingua giapponese. In questa città si rifugeranno gli orfani di Nagasaki, dopo l’esplosione della prima bomba atomica.
Dal 29 maggio al 24 luglio 1932 si recò a Ernakulam, sulla costa occidentale
dell’India, per verificare la possibilità di costruire un terzo convento, poi
tornò a Nagasaki.
Il rientro in Polonia
Per poter essere curato, fu richiamato in Polonia a Niepokalanów, che era diventata nel frattempo una vera cittadina operosa intorno alla stampa dei vari periodici, tutti di elevata tiratura. Con i 762 religiosi c’erano anche 127 seminaristi. Padre Massimiliano Maria venne nominato padre guardiano di Niepokalanów nel 1936 e confermato in quell’incarico dopo tre anni.
L’8 dicembre 1939 diede vita a una nuova modalità di diffusione del suo
messaggio, inaugurando la stazione radio SP3RN (Stazione Polacca 3 Radio
Niepokalanów), della quale aprì personalmente le trasmissioni.
La prima prigionia
Ormai la Seconda Guerra Mondiale era alle porte: padre Kolbe, presago della propria fine e di quella della sua opera, preparò a questo i suoi confratelli. Dopo l’invasione del 1° settembre 1939, infatti, i nazisti ordinarono lo scioglimento di Niepokalanów. A tutti i religiosi che partivano, spargendosi per il mondo, egli raccomandava: «Non dimenticate l’amore». Rimasero circa 40 frati, che trasformarono la città in un luogo di accoglienza per feriti, ammalati e profughi.
Il 19 settembre 1939 i tedeschi deportarono il piccolo gruppo rimasto nel campo di concentramento di Amtitz in Germania. Furono inaspettatamente liberati l’8 dicembre, dopo aver cercato di cogliere la prigionia come occasione di testimonianza.
Ritornati a Niepokalanów,ripresero la loro attività di assistenza per circa
3500 rifugiati, di cui 1500 ebrei. Durò solo qualche mese: i rifugiati furono
dispersi o catturati. Lo stesso padre Kolbe, dopo aver rifiutato di prendere la
cittadinanza tedesca per salvarsi, venne rinchiuso il 17 febbraio 1941 nella
prigione Pawiak a Varsavia, insieme a quattro confratelli: padre Giustino
Nazim, padre Urbano Cieolak, padre Pio Bartosik e padre Antonin Bajewski
(questi ultimi due beatificati il 13 giugno 1999).
Nel campo di Auschwitz
Dopo aver subito maltrattamenti dalle guardie del carcere, indossò abiti civili, perché il saio francescano li adirava moltissimo. Il 28 maggio fu trasferito al campo di sterminio di Oświęcim(Auschwitz), dove ricevette il numero di matricola 16670.
Condivise la sorte e le sofferenze di molti altri prigionieri e, come essi, fu
addetto ai lavori più umilianti, come il trasporto dei cadaveri al
crematorio.La sua dignità di sacerdote e uomo retto, che sopportava, consolava
e perdonava, fece commentare un testimone così: «Kolbe era un principe in mezzo
a noi».
Il martirio
Alla fine di luglio fu trasferito al Blocco 14, dove i prigionieri erano addetti alla mietitura nei campi. Uno di loro riuscì a fuggire: secondo l’inesorabile legge del campo, dieci prigionieri vennero destinati al cosiddetto bunker della fame nel Blocco 13, condannati a morire senza prendere cibo. Padre Kolbe si offrì in cambio di uno dei prescelti, Franciszek Gajowniczek,padre di famiglia e militare nell’esercito polacco, dichiarando di essere un sacerdote cattolico.
La disperazione che s’impadronì di quei poveri disgraziati, rinchiusi nel bunker, venne attenuata e trasformata in preghiera comune, guidata da padre Kolbe. Gradualmente si rassegnarono alla loro sorte: morirono man mano, mentre le loro voci oranti si riducevano ad un sussurro.
Dopo quattordici giorni, il 14 agosto 1941, non tutti erano morti: rimanevano solo quattro ancora in vita, fra cui padre Massimiliano Maria. A quel punto le SS decisero, dato che la cosa andava troppo per le lunghe, di accelerare la loro fine con una iniezione endovenosa di fenolo. Il francescano tese il braccio pronunciando le sue ultime parole: «Ave Maria».
L’indomani il suo corpo venne bruciato nel forno crematorio e le sue ceneri si
mescolarono a quelle di tanti altri condannati.
La beatificazione
La storia della sua vita e l’eroismo con cui morì resero padre Massimiliano Maria Kolbe molto famoso in tutto il mondo. L’autorità della Chiesa ha quindi vagliato attentamente le prove in merito a partire dal 12 marzo 1959, quando, durante il Concistoro pubblico, venne esposta in presenza del Papa san Giovanni XXIII la sua causa di beatificazione: fu introdotta il 16 marzo 1960, ma non per indagare il martirio, bensì l’eroicità delle virtù. Il 23 settembre 1961 fu quindi aperto il processo apostolico nella diocesi di Padova, cui si aggiunse quello nella diocesi di Cracovia; vennero convalidati il 6 giugno 1964.
Secondo la legislazione del tempo in materia delle cause dei Santi e il Canone 2101 dell’allora Codice di Diritto Canonico, non si poteva procedere con la discussione sull’eroicità delle virtù del candidato agli altari prima che fossero passati cinquant’anni dalla sua morte. Tuttavia, dietro richiesta comune dei vescovi polacchi e tedeschi, il Beato Paolo VI accordò la dispensa il 13 novembre 1965. Il decreto con cui padre Kolbe otteneva il titolo di Venerabile venne dunque autorizzato il 30 gennaio 1969.
Sempre per la legislazione dell’epoca, occorrevano due miracoli per la
beatificazione: indagati nelle rispettive sedi, vennero ufficialmente
riconosciuti il 14 giugno 1971. Il 17 ottobre successivo, proprio nel giorno in
cui si ricordava l’anniversario di fondazione della MI e nel corso del Sinodo
dei vescovi sul sacerdozio ministeriale, papa Paolo VI dichiarava Beato padre
Massimiliano Maria.
La canonizzazione come martire della carità
Sette anni dopo, ad Assisi, il primo Pontefice polacco, san Giovanni Paolo II, definiva informalmente il Beato Massimiliano Maria Kolbe “patrono del nostro difficile secolo”. Ripeté quell’affermazione nell’omelia della Messa presso il campo di concentramento di Auschwitz-Birkenau del 7 giugno 1979.
La grande stima che nutriva per lui gli fece quindi accogliere favorevolmente
un’altra richiesta dell’episcopato tedesco e polacco: che venisse venerato come
martire. Così, il 10 ottobre 1982, in piazza San Pietro, poté ufficialmente
dichiararlo Santo “per testimonium caritatis heroicis”, ossia “in base
all’eroica testimonianza della carità”. Inoltre, si tratta del primo santo che
visse il martirio durante il regime nazista.
L’eredità spirituale
L’insegnamento di san Massimiliano Maria Kolbe è stato recepito e continuato nella Chiesa anzitutto dalla Milizia dell’Immacolata, che nell’80° anniversario di fondazione, il 16 ottobre 1997, è stata riconosciuta associazione pubblica internazionale di fedeli. Oggi, a cent’anni dai suoi inizi, è presente nei cinque continenti, in 46 paesi, con 27 Centri Nazionali e numerose Sedi. Il totale dei membri iscritti si aggira sui quattro milioni. Anche il Cavaliere dell'immacolata è diffuso in più lingue e in tutto il mondo. Anche le due Città dell’Immacolata in Polonia e in Giappone sono ancora operative.
Inoltre un suo confratello, padre Luigi Faccenda, ricevette l’impegno di occuparsi della MI a Bologna,dopo la seconda guerra mondiale. Dopo aver riconosciuto che alcune ragazze iscritte intendevano vivere la consacrazione a Dio seguendo la spiritualità mariana e missionaria propria del Santo, fondò l’11 ottobre 1954 l’Istituto Secolare Missionarie dell’Immacolata Padre Kolbe, che ha ottenuto l’approvazione pontificia il 25 marzo 1992.
Infine, negli anni successivi al Concilio Vaticano II, padre Stefano Maria
Manelli ha dato l’avvio ai Francescani dell’Immacolata, approvati a livello
pontificio nel 1990. Questa famiglia religiosa, che comprende frati, suore e
laici, riconosce in padre Kolbe un modello per la propria azione
evangelizzatrice al servizio della Vergine Maria.
Il culto
Con decreto del 25 marzo 1983, la Sacra Congregazione per i Sacramenti e il Culto Divino ha stabilito che la memoria liturgica di san Massimiliano Maria Kolbe, già fissata al 14 agosto, giorno della sua nascita al Cielo, diventasse obbligatoria per la Chiesa universale.
I suoi resti mortali, come detto, sono stati ridotti in cenere e dispersi, ma la sua cella nel campo di Auschwitz è diventata meta di pellegrinaggio.
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini
Patrono degli obiettori di coscienza contrari alla guerra e dei radioamatori, è un eroe dei nostri tempi. Raimondo Kolbe nasce nel 1894 a Zdunska-Wola (Polonia). Quando ha dodici anni sogna la Madonna che gli mostra una corona di fiori rossi (il martirio) e un’altra di fiori bianchi (la purezza) e gli dice di sceglierne una. Lui le abbraccia tutte e due. Studia filosofia e teologia a Roma e a vent’anni viene ordinato sacerdote dei frati francescani. Ora si chiama Fra Massimiliano Maria. Il suo sogno è convertire più persone possibili. E lo fa con i nuovi mezzi di comunicazione di massa disponibili: la stampa e la radio (lui stesso diventa radioamatore).
Costruisce le “Città di Maria” in Polonia e in Giappone, a Nagasaki, durante un suo viaggio in Oriente: conventi dotati di tipografia, abitati da frati che vivono seguendo il Vangelo, dove viene stampato e distribuito il giornale Cavaliere dell’Immacolata con una tiratura di vari milioni di copie. Fonda anche l’associazione “Milizia di Maria Immacolata” per divulgare l’amore di Dio e della Madonna.
Durante la Seconda guerra mondiale, per aver aiutato molti ebrei perseguitati a nascondersi e per il suo rifiuto a collaborare con il regime nazista, viene deportato ad Auschwitz. Dopo un viaggio allucinante, rinchiuso in un vagone bestiame senza acqua né cibo, Massimiliano arriva nel campo di concentramento, viene spogliato di tutto e vestito con un’uniforme a strisce. Qui la vita è molto dura. Non ha più nemmeno un nome e diventa un numero tatuato sul braccio e cucito sulla giacca: 16670. Si lavora tutto il giorno e il cibo è pochissimo. Si muore di fame, di malattia o dalla fatica.
Un giorno fugge dalla sua baracca un prigioniero. La punizione arriva spietata. I prigionieri sono costretti a stare in piedi per ore sotto il sole cocente e dieci di loro, scelti a caso, dovranno pagare con la vita. All’improvviso il silenzio terrificante viene interrotto da un uomo che piange e urla disperato. Non vuole morire perché ha moglie e figli. È un soldato polacco, Franciszeck Gajowniczek (sopravvissuto ad Auschwitz e tornato dalla sua famiglia). Massimiliano Kolbe si offre al suo posto e, stranamente, lo scambio viene accettato. Così il buon sacerdote si ritrova rinchiuso nel famigerato bunker dove le vittime vengono fatte morire di fame e di sete. Dopo due settimane il frate francescano, l’unico cosciente, e quattro compagni sono ancora vivi. Vengono uccisi con una iniezione il 14 agosto 1941. Le ultime parole di Kolbe rivolte al suo carnefice sono: «L’amore crea, l’odio non serve a nulla!».
Autore: Mariella Lentini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/34050
Lewa
nawa im św. Maksymiliana Kolbe w kościele franciszkanów w Sanoku. Ołtarz
Maksymiliana Kolbe z obrazem tego świętego, namalowanym przez Bronisława
Naczasa.
OMELIA DI
PAOLO VI
Domenica, 17 ottobre 1971
Massimiliano Maria Kolbe,
Beato. Che cosa vuol dire? Vuol dire che la Chiesa riconosce in lui una figura
eccezionale, un uomo in cui la grazia di Dio e l’anima di lui si sono così
incontrate da produrre una vita stupenda, nella quale chi bene la osserva scopre
questa simbiosi d’un duplice principio operativo, il divino e l’umano,
misterioso l’uno, sperimentabile l’altro, trascendente ma interiore l’uno,
naturale l’altro ma complesso e dilatato, fino a raggiungere quel singolare
profilo di grandezza morale e spirituale che chiamiamo santità, cioè perfezione
raggiunta sul parametro religioso, che, come si sa, corre verso le altezze
infinite dell’Assoluto. Beato dunque vuol dire degno di quella venerazione,
cioè di quel culto permissivo, locale e relativo, che implica l’ammirazione
verso chi ne è l’oggetto per qualche suo insolito e magnifico riflesso dello
Spirito santificante. Beato vuol dire salvo e glorioso. Vuol dire cittadino del
cielo, con tutti i segni peculiari del cittadino della terra; vuol dire fratello
e amico, che sappiamo ancora nostro, anzi più che mai nostro, perché
identificato come membro operoso della comunione dei Santi, la quale è quel
corpo mistico di Cristo, la Chiesa vivente sia nel tempo che nell’eternità;
vuol dire avvocato perciò, e protettore nel regno della carità, insieme con
Cristo «sempre vivo da poter intercedere per noi (Hebr. 7, 25; cfr. Rom. 8,
34); vuol dire finalmente campione esemplare, tipo di uomo, al quale possiamo
uniformare la nostra arte di vivere, essendo a lui, al beato, riconosciuto il
privilegio dell’apostolo Paolo, di poter dire al popolo cristiano: «siate
imitatori di me, come io lo sono di Cristo» (1 Cor. 4, 16; 11, 1; Phil. 3, 17;
cfr. 1 Thess. 3, 7).
VITA ED OPERE DEL NUOVO
BEATO
Così possiamo da oggi
considerare Massimiliano Kolbe, il nuovo beato. Ma chi è Massimiliano Kolbe?
Voi lo sapete, voi lo
conoscete. Così vicino alla nostra generazione, così imbevuto della esperienza
vissuta di questo nostro tempo, tutto si sa di lui. Forse pochi altri processi
di beatificazione sono documentati come questo. Solo per la nostra moderna
passione della verità storica leggiamo, quasi in epigrafe, il profilo
biografico di Padre Kolbe, dovuto ad uno dei suoi più assidui studiosi.
«Il P. Massimiliano Kolbe
nacque a Zdusnka Wola, vicino a Lodz, l’otto gennaio 1894. Entrato nel 1907 nel
Seminario dei Frati Minori Conventuali, fu inviato a Roma per continuare gli
studi ecclesiastici nella Pontificia Università Gregoriana e nel “Seraphicum”
del suo Ordine.
Ancora studente, ideò
un’istituzione, la Milizia della Immacolata. Ordinato sacerdote il 28 aprile
1918 e tornato in Polonia cominciò il suo apostolato mariano, specialmente con
la pubblicazione mensile Rycerz Niepokalanej (il Cavaliere della Immacolata),
che raggiunse il milione di copie nel 1938.
Nel 1927 fondò la
Niepokalanbw (Città dell’Immacolata), centro di vita religiosa e di diverse
forme di apostolato. Nel 1930 partì per il Giappone, ove fondò un’altra simile
istituzione.
Tornato definitivamente
in Polonia si dedicò interamente alla sua opera, con diverse pubblicazioni
religiose. La seconda guerra mondiale lo sorprese a capo del più imponente
complesso editoriale della Polonia.
Il 19 settembre 1939 fu
arrestato dalla Gestapo, che lo deportò prima a Lamsdorf (Germania), poi nel
campo di concentramento preventivo di Amtitz. Rilasciato il giorno 8 dicembre
1939, tornò a Niepokalanow, riprendendo l’attività interrotta. Arrestato di
nuovo nel 1941 fu rinchiuso nel carcere di Pawiak, a Varsavia, e poi deportato
nel campo di concentramento di Oswiecim (Auschwitz).
Avendo offerta la vita al
posto di uno sconosciuto condannato a morte, quale rappresaglia per la fuga
d’un prigioniero, fu rinchiuso in un Bunker per morirvi di fame. Il 14 agosto
1941, vigilia dell’Assunta, finito da una iniezione di veleno, rendeva la sua
bell’anima R Dio, dopo aver assistito e confortato i suoi compagni di sventura.
Il suo corpo fu cremato» (Padre Ernesto Piacentini, O.F.M. Conv.).
IL CULTO DELL'IMMACOLATA
CONCEZIONE
Ma m una cerimonia come
questa il dato biografico scompare nella luce delle grandi linee maestre della
figura sintetica del nuovo Beato; e fissiamo per un istante lo sguardo su
queste linee, che lo caratterizzano e lo consegnano alla nostra memoria.
Massimiliano Kolbe è
stato un apostolo del culto alla Madonna, vista nel suo primo, originario,
privilegiato splendore, quello della sua definizione di Lourdes : l’Immacolata
Concezione. Impossibile disgiungere il nome, l’attività, la missione del Beato
Kolbe da quello di Maria Immacolata. È lui che istituì la Milizia
dell’Immacolata, qui a Roma, ancora prima d’essere ordinato Sacerdote, il 16
ottobre 1917. Ne possiamo oggi commemorare l’anniversario. È noto come l’umile
e mite Francescano, con incredibile audacia e con straordinario genio
organizzativo, sviluppò l’iniziativa e fece della devozione alla Madre di
Cristo, contemplata nella sua veste solare (Cfr. Apoc. 12, 1) il punto focale
della sua spiritualità, del suo apostolato, della sua teologia. Nessuna
esitazione trattenga la nostra ammirazione, la nostra adesione a questa
consegna che il nuovo Beato ci lascia in eredità e in esempio, come se anche
noi fossimo diffidenti d’una simile esaltazione mariana, quando due altre
correnti teologiche e spirituali, oggi prevalenti nel pensiero e nella vita
religiosa, quella cristologica e quella ecclesiologica, fossero in competizione
con quella mariologica. Nessuna competizione. Cristo, nel pensiero del Kolbe,
conserva non solo il primo posto, ma l’unico posto necessario e sufficiente,
assolutamente parlando, nell’economia della salvezza; né l’amore alla Chiesa e
alla sua missione è dimenticato nella concezione dottrinale o nella finalità
apostolica del nuovo Beato. Anzi proprio dalla complementarietà subordinata
della Madonna, rispetto al disegno cosmologico, antropologico, soteriologico di
Cristo, Ella deriva ogni sua prerogativa, ogni sua grandezza.
Ben lo sappiamo. E Kolbe,
come tutta la dottrina, tutta la liturgia e tutta la spiritualità cattolica,
vede Maria inserita nel disegno divino, come «termine fisso d’eterno
consiglio», come la piena di grazia, come la sede della Sapienza, come la
predestinata alla Maternità di Cristo, come la regina del regno messianico
(Luc. 1, 33) e nello stesso tempo l’ancella del Signore, come l’eletta a
offrire all’Incarnazione del Verbo la sua insostituibile cooperazione, come la
Madre dell’uomo-Dio, nostro Salvatore, «Maria è Colei mediante la quale gli
uomini arrivano a Gesù, e Colei mediante la quale Gesù arriva agli uomini» (L.
BOUYER, Le trône de la Sagesse, p. 69).
Non è perciò da
rimproverare il nostro Beato, né la Chiesa con lui, per l’entusiasmo che è
dedicato al culto della Vergine; esso non sarà mai pari al merito, né al
vantaggio d’un tale culto, proprio per il mistero di comunione che unisce Maria
a Cristo, e che trova nel Nuovo Testamento una avvincente documentazione; non
ne verrà mai una «mariolatria», come non mai sarà oscurato il sole dalla luna;
né mai sarà alterata la missione di salvezza propriamente affidata al ministero
della Chiesa, se questa saprà onorare in Maria una sua Figlia eccezionale e una
sua Madre spirituale. L’aspetto caratteristico, se si vuole, ma per sé punto
originale, della devozione, della «iperdulia», del Beato Kolbe a Maria è
l’importanza ch’egli vi attribuisce in ordine ai bisogni presenti della Chiesa,
all’efficacia della sua profezia circa la gloria del Signore e la
rivendicazione degli umili, alla potenza della sua intercessione, allo
splendore della sua esemplarità, alla presenza della sua materna carità. Il
Concilio ci ha confermati in queste certezze, ed ora dal cielo Padre Kolbe ci
insegna e ci aiuta a meditarle e a viverle.
Questo profilo mariano
del nuovo Beato lo qualifica e lo classifica fra i grandi santi e gli spiriti
veggenti, che hanno capito, venerato e cantato il mistero di Maria.
TRAGICO E SUPERNO EPILOGO
Poi il tragico e sublime
epilogo della vita innocente e apostolica di Massimiliano Kolbe. A questo è
principalmente dovuta la glorificazione che oggi la Chiesa celebra dell’umile,
mite, operoso religioso, alunno esemplare di S. Francesco e cavaliere
innamorato di Maria Immacolata. Il quadro della sua fine nel tempo è così
orrido e straziante, che preferiremmo non parlarne, non contemplarlo mai più,
per non vedere dove può giungere la degradazione inumana della prepotenza che
si fa dell’impassibile crudeltà su esseri ridotti a schiavi indifesi e
destinati allo sterminio il piedistallo di grandezza e di gloria; e furono
milioni codesti essere sacrificati all’orgoglio della forza e alla follia del
razzismo. Ma bisogna pure ripensarlo questo quadro tenebroso per potervi
scorgere, qua e là, qualche scintilla di superstite umanità. La storia non
potrà, ahimé!, dimenticare questa sua pagina spaventosa. E allora non potrà non
fissare lo sguardo esterrefatto sui punti luminosi che ne denunciano, ma
insieme ne vincono l’inconcepibile oscurità. Uno di questi punti, e forse il
più ardente e il più scintillante è la figura estenuata e calma di Massimiliano
Kolbe. Eroe calmo e sempre pio e sospeso a paradossale e pur ragionata fiducia.
Il suo nome resterà fra i grandi, svelerà quali riserve di valori morali
fossero giacenti fra quelle masse infelici, agghiacciate dal terrore e dalla
disperazione. Su quell’immenso vestibolo di morte, ecco aleggiare una divina e
imperitura parola di vita, quella di Gesù che svela il segreto del dolore
innocente: essere espiazione, essere vittima, essere sacrificio, e finalmente
essere amore: «Non vi è amore più grande che quello di dare la propria vita per
i propri amici» (Io. 15, 13). Gesù parlava di sé nell’imminenza della sua
immolazione per la salvezza degli uomini. Gli uomini sono tutti amici di Gesù,
se almeno ascoltano la sua parola. Padre Kolbe realizzò, nel fatale campo di Oswiecim,
la sentenza dell’amore redentore. A duplice titolo.
IL SACERDOTE, «ALTER
CHRISTUS»
Chi non ricorda
l’episodio incomparabile? «Sono un sacerdote cattolico», egli disse offrendo la
propria vita alla morte - e quale morte! - per risparmiare alla sopravvivenza
uno sconosciuto compagno di sventura, già designato per la cieca vendetta. Fu
un momento grande: l’offerta era accettata. Essa nasceva dal cuore allenato al
dono di sé, come naturale e spontanea quasi come una conseguenza logica del
proprio Sacerdozio. Non è un Sacerdote un «altro Cristo»? Non è stato Cristo
Sacerdote la vittima redentrice del genere umano? Quale gloria, quale esempio
per noi Sacerdoti ravvisare in questo nuovo Beato un interprete della nostra
consacrazione e della nostra missione! Quale ammonimento in quest’ora
d’incertezza nella quale la natura umana vorrebbe tal volta far prevalere i
suoi diritti sopra la vocazione soprannaturale al dono totale a Cristo in chi è
chiamato alla sua sequela! E quale conforto per la dilettissima e nobilissima
schiera compatta e fedele dei buoni Preti e Religiosi, che, anche nel legittimo
e lodevole intento di riscattarla dalla mediocrità personale e dalla
frustrazione sociale, così concepiscono la loro missione: sono Sacerdote
cattolico, perciò io offro la mia vita per salvare quella degli altri! Sembra
questa la consegna che il Beato lascia particolarmente a noi, ministri della
Chiesa di Dio, e analogamente a quanti di essa ne accettano Io Spirito.
FIGLIO DELLA NOBILE E
CATTOLICA POLONIA
E a questo titolo
sacerdotale un altro si aggiunge; un altro comprovante che il sacrificio del
Beato aveva la sua motivazione in una amicizia: egli era Polacco. Come Polacco
era condannato a quell’infausto «Lager», e come Polacco egli scambiava la sua
sorte con quella a cui il connazionale Francesco Gajownicek era destinato; cioè
subiva la pena crudele e mortale in vece di lui. Quante cose sorgono nell’animo
a ricordo di questo aspetto umano, sociale ed etnico della morte volontaria di
Massimiliano Kolbe, figlio lui pure della nobile e cattolica Polonia! Il
destino storico di sofferenza di questa Nazione pare documentare in questo caso
tipico ed eroico la vocazione secolare del Popolo Polacco a trovare nella
comune passione la sua coscienza unitaria, la sua missione cavalleresca alla
libertà raggiunta nella fierezza del sacrificio spontaneo dei suoi figli, e la
lo8ro prontezza a darsi gli uni per gli altri per il superamento della loro
vivacità in una invitta concordia, il suo carattere indelebilmente cattolico che
lo sigilla membro vivente e paziente della Chiesa universale, la sua ferma
convinzione che nella prodigiosa, ma sofferta protezione della Madonna è il
segreto della sua rinascente floridezza, sono raggi iridescenti che si
effondono dal novello martire della Polonia e fanno risplendere l’autentico
volto fatidico di questo Paese, e ci fanno invocare dal Beato suo tipico eroe
la fermezza nella fede, l’ardore nella carità, la concordia, la prosperità e la
pace di tutto il suo Popolo. La Chiesa e il mondo ne godranno insieme. Così
sia.
SOURCE : http://www.vatican.va/holy_father/paul_vi/homilies/1971/documents/hf_p-vi_hom_19711017_it.html
Lunedì, 11 ottobre 1982
1. Saluto cordialmente e
con grande gioia i connazionali riuniti in questa aula, provenienti sia dalla
Patria, sia dall’emigrazione. In voi, cari fratelli e sorelle, saluto anche la
Polonia, quella situata lungo la Vistola e quella sparsa in tutto il mondo. È
un grande avvenimento, una solenne circostanza che ci ha riuniti qui. Ieri
abbiamo partecipato, insieme con una grande folla degli abitanti della città
eterna e dei pellegrini venuti da diversi Paesi d’Europa e del mondo, alla
canonizzazione del padre Massimiliano, martire di Oswiecim. Oggi desidero nella
nostra comunità familiare meditare, almeno brevemente, quale significato abbia
per noi tutti la canonizzazione del nostro Connazionale.
Dico “tutti”, avendo in
mente non solo i presenti qui, in questo momento, ma, nello stesso tempo, quei
milioni che si trovano in Polonia, i quali in modo particolare vivono
l’importanza dell’avvenimento compiuto ieri in piazza san Pietro, e, in certo
senso, si identificano con esso in maniera speciale.
Le canonizzazioni dei
figli e delle figlie della terra polacca hanno avuto sempre una loro eloquenza
storica, non solo a Roma, ma soprattutto in Polonia.
Sappiamo quale
avvenimento fu, sullo sfondo della Polonia dei Piast del XIII secolo, la
canonizzazione di san Stanislao. Certamente vi sono ancora tra di voi molte
persone che, come me, ricordano l’ultima canonizzazione “polacca”, la
canonizzazione di sant’Andrea Bobola, nel 1938. A questo susseguirsi millenario
si aggiunge oggi la figura nuova, insolita, la figura a misura del secolo e
dell’epoca.
Do quindi il benvenuto e
il saluto a tutti coloro ai quali è stato dato di unirsi alla canonizzazione di
san Massimiliano Kolbe. Saluto in modo particolare i miei fratelli
nell’Episcopato.
Saluto il Cardinale
Giovanni Krol, Arcivescovo di Philadelphia, negli Stati Uniti d’America; il
Cardinale Wladyslaw Rubin, Prefetto della Sacra Congregazione per le Chiese
Orientali; il Cardinale Franciszek Macharski, Arcivescovo-metropolita di
Cracovia; l’Arcivescovo Luigi Poggi, Nunzio Apostolico con incarichi speciali;
l’Arcivescovo Andrea Deskur, Presidente della Pontificia Commissione per le
Comunicazioni Sociali. Do il benvenuto e il saluto agli Arcivescovi-Metropoliti
di Wroclaw e di Poznan e all’Arcivescovo Segretario della Conferenza Episcopale
Polacca, come pure a tutti i Vescovi polacchi provenienti dalla “Polonia”.
Saluto i fratelli sacerdoti e le Famiglie religiose maschili e femminili. In
modo particolare do il benvenuto e il saluto alla Famiglia e ai confratelli di
san Massimiliano e a tutti i figli e figlie spirituali di san Francesco. Saluto
e do il benvenuto alle Delegazioni degli Atenei Cattolici in Polonia e alle
altre Delegazioni diocesane e religiose.
Saluto la Delegazione
Governativa della Repubblica Popolare di Polonia. La ringrazio per essere
intervenuta alla canonizzazione di Massimiliano Kolbe.
Saluto cordialmente tutti
i nostri Ospiti.
Siamo tutti profondamente
toccati dall’eloquenza del fatto che alle celebrazioni della
canonizzazione non è potuto venirel’Arcivescovo Joseph Glemp, Primate
di Polonia. Insieme con lui viviamo profondamente il problema, che lo ha
costretto a rimanere a Varsavia, guidato dal senso dei doveri pastorali e delle
responsabilità di Primate. Non nascondiamo pure che lo stesso problema,
sintomatico per l’attuale situazione nella Patria, tocca profondamente ed
impressiona tutti noi. Si tratta (e qui mi servo ancora una volta delle parole
del Metropolita di Cracovia) che “non vada perduto alcunché di quello che è
grande e giusto, di quello che è nato nel corso dei due ultimi anni, e grazie
al quale oggi ci sentiamo più che mai padroni di questa terra” (Discorso in
occasione dell’incoronazione dell’Immagine della Madonna di Ploki, 12 settembre
1982).
2. San Massimiliano Maria
Kolbe è figlio di quella terra, della terra polacca. In modo
particolare possiamo pensare a lui come al “nostro” santo. Egli è nato nel
grande ambiente del lavoro polacco; è entrato nell’Ordine dei Francescani in
terra polacca; da quella terra è partito per le missioni in Giappone e ritornò
a quella terra, al suo Niepokalanow, all’avvicinarsi della seconda guerra
mondiale; su quella terra ha condiviso la sorte di tanti connazionali nel corso
degli orribili anni 1939-1945.
Quando come Metropolita
di Cracovia ho voluto offrire ai Vescovi partecipanti al Sinodo del 1971
(durante il quale Paolo VI ha annoverato tra i Beati il padre Massimiliano)
qualche sua reliquia, non ho potuto dare altro che soltanto un granello della
terra polacca preso da Oswiecim, della terra dei martiri. Tutto il resto
era stato divorato dal fuoco dei forni crematori.
Padre Massimiliano
crescendo dalla terra polacca, nello stesso tempo metteva in essa le radici,
nella società, nelle Nazioni, di cui viveva il patrimonio spirituale, di cui
parlava la lingua, di cui considerava con tutta la sua persona l’esperienza
storica. Il nuovo Santo è profondamente iscritto nella storia polacca del XX
secolo, nella storia della Nazione e della Chiesa. La sua santità cresce
insieme a questa storia; da essa, in un certo senso, attinge il suo particolare
“materiale”. In diverse tappe, ma particolarmente in quella tappa decisiva che
si è svolta nei mesi di occupazione del 1941, nel campo di concentramento in
Oswiecim, e soprattutto nei giorni dalla fine di luglio al 14 agosto di
quell’anno. La definitiva “materia” della santità del Martire si trova lì, e
per sempre viene legata con quel periodo della storia, e con quella terribile
prova degli uomini. Di quegli uomini, alcuni vivono ancora e sono tra di noi, e
a loro rivolgo un saluto particolare, lo rivolgo ai prigionieri del campo di
concentramento di Auschwitz e di altri campi. Tra loro saluto il signor
Franciszek Gajowniczek, un personaggio strettamente legato a padre
Massimiliano.
Si può quindi dire che
quella di padre Massimiliano è santità costruita del materiale specificamente
“polacco”? Penso che si può e si deve dire così. La terra polacca
dovrebbe raccogliere questo frutto, che ha restituito maturo al cielo.
Questo è il frutto particolare del “tempo suo”, a cui guardano i secoli passati
e che, nello stesso tempo, apre l’avvenire. In questo frutto noi ricordiamo la
storia delle generazioni, la testimonianza che ha lasciato ai suoi nipoti e
pronipoti. Se la storia della Nazione si spiega anche con il contributo dei
santi, che esse hanno dato, allora la storia della Polonia nel XX secolo non la
si può capire senza la figura del padre Massimiliano, martire di Oswiecim.
3. Tuttavia, mediante
questa figura si aprono davanti a noi orizzonti universali. Non soltanto
perché la Chiesa, che proclama Massimiliano Santo, è “cattolica” ossia
“universale”, ma anche a motivo di ciò che costituisce “la materia” della sua
santità. Ho detto prima che questa “materia” è polacca, e adesso devo costatare
che essa è, insieme, profondamente “umana”. È presa dalla storia dell’uomo e
dell’umanità nel nostro secolo. È legata alle esperienze di diverse
Nazioni, prima di tutto sul Continente europeo.
Lo si può facilmente
costatare, mettendo il piede nel campo di Oswiecim, presso il grande monumento
delle vittime. In quante lingue sono le iscrizioni, che parlano di coloro che
lì hanno sofferto i terribili tormenti e, alla fine, hanno subìto la morte?
Difatti la santità di Massimiliano Kolbe è stata costruita, in definitiva,
dalla stessa “materia”. Così dunque, alle basi di questa santità si trova la
grande,profondamente dolorosa causa umana. Si può dire che dal cuore stesso di
questa causa, Dio Immortale e Signore della storia umana tira fuori le perenni
testimonianze, perché esse rimangano nella storia della umanità anche come “i
segni dei tempi”.
In tal modo la figura di
Massimiliano rimane una testimonianza dell’epoca ed appartiene ai “segni
dei tempi”. Questa difficile e tragica epoca contrassegnata da un orribile
avvilimento della dignità umana, ha fatto nascere a Oswiecim il suo segno
salvifico. L’amore si è dimostrato più potente della morte, più potente del
sistema antiumano. L’amore dell’uomo ha riportato la sua vittoria lì, dove
sembravano trionfare l’odio e il disprezzo dell’uomo. In questa vittoria
dell’amore di Oswiecim si è fatta presente in modo particolare la vittoria del
Golgota. Gli uomini hanno vissuto la morte del loro compagno di prigionia non
come ancora un’ulteriore sconfitta dell’uomo, ma come il segno salvifico: segno
del nostro tempo, del nostro secolo.
4. La Chiesa rilegge il
significato di tali segni. In ciò consiste il suo legame con la storia
dell’umanità: degli uomini e delle nazioni. Ieri essa ha riletto, sino alla
fine, il significato del segno di Oswiecim, che Massimiliano Kolbe costituì con
la sua morte di martire. La Chiesa ha riletto questo segno con una profonda
venerazione e commozione, sentenziando la santità del Martire di Oswiecim. I
santi sono nella storia per costituire i permanenti punti di riferimento,
sullo sfondo del divenire dell’uomo e del mondo. Ciò che si manifesta in essi è
duraturo, intramontabile. Testimonia della eternità. Da questa testimonianza
l’uomo attinge, sempre di nuovo, la coscienza della sua vocazione e la
sicurezza dei destini. In tale direzione i santi guidano la Chiesa e l’umanità.
A queste guide spirituali si aggiunge oggi san Massimiliano, il nostro
connazionale, in cui l’uomo contemporaneo scopre una mirabile “sintesi” delle
sofferenze e delle speranze della nostra epoca.
Vi è in questa
sintesi plasmata dalla vita e dalla morte del Martire, un appello
evangelico di una grande limpidezza e potenza: guardate di che cosa è
capace l’uomo, che si è affidato assolutamente a Cristo per l’Immacolata! Ma in
questa sintesi, vi è anche unammonimento profetico. È un grido indirizzato
all’uomo, alla società, all’umanità, ai sistemi responsabili della vita
dell’uomo e delle società: quest’odierno Santo è uscito dal centro stesso
dell’umiliazione dell’uomo per l’uomo, dell’umiliazione della sua dignità,
della crudeltà e dello sterminio. Questo Santo grida quindi, con tutta la
sintesi del suo martirio, per il coerente rispetto dei diritti dell’uomo e
anche delle Nazioni poiché, infatti, fu figlio della Nazione, i cui diritti
sono stati terribilmente violati.
5. Molteplice è
l’eloquenza della canonizzazione di ieri. Vi auguro, venerati e cari fratelli e
sorelle, che, ritornando in Patria o negli altri Paesi in cui vivete, portiate
con voi questa eloquenza, che penetriate in essa con il pensiero e con il
cuore. Ve lo auguro.
E auguro anche alla mia
Patria e auguro alla Chiesa in Polonia che san Massimiliano Kolbe, Cavaliere
dell’Immacolata, Martire di Oswiecim, diventi per noi tutti mediatore dinanzi a
Colui che è il Signore del secolo futuro; che diventi anche il testimone
quotidiano di ciò che è grande e giusto, e grazie a cui la vita umana sulla
terra è degna dell’uomo e diventa, mediante la grazia salvatrice, degna di Dio
stesso.
Permettetemi di
aggiungere alcuni pensieri, sorti già in questa Aula, che non sono entrati nel
contesto del discorso, ma che vanno espressi. Prima di tutto, quando stavo
passando in mezzo all’Aula Paolo VI, mi sono ricordato un altro passaggio: in
questo stesso luogo, in mezzo ai pellegrini polacchi dalla patria e
dall’emigrazione riuniti qui nel 1971, passò Paolo VI, accompagnato dai
Cardinali polacchi di allora: Cardinale Stefan Wyszynski Primate di Polonia,
Cardinale Jan Król di Filadelfia, venuto pure oggi, e infine colui che
pronuncia queste parole.
È mia abitudine di
entrare in contatto, quando passo qui durante le udienze generali, con le
persone che stanno lungo le transenne e almeno salutarle personalmente.
In questa occasione ho
sentito dirmi tante cose: prima di tutto assicurazioni di preghiere per me.
Perciò voglio cordialmente ringraziare tutti e ciascuno. Ho sentito pure molte
richieste di benedizione per le famiglie, per le persone, per le parrocchie. Mi
rendo conto che soltanto in piccola parte ho potuto rispondere ad esse
personalmente, poiché lungo le transenne più o meno vicino stanno centinaia e
migliaia di persone. Desidero rispondere, cari fratelli e sorelle, a tutte le
vostre richieste e intenzioni con le quali ciascuno di voi è venuto e
assicurarvi che le prendo tutte nel mio cuore e le faccio oggetto delle mie
preghiere dinanzi a Dio.
E, infine, passando così
in mezzo all’Aula, ho sentito e notato molte lacrime. Non è bene vedere i
connazionali che vengono con le lacrime negli occhi alla canonizzazione del
loro Santo, poiché queste non erano lacrime di gioia. Ad esse si aggiungevano
talvolta le parole che erano come un grido, un grido proveniente non soltanto
da questa sala, ma da lontano. E perciò voglio rispondere a queste grida
mediante voi che siete qui presenti. Voglio rispondere a coloro che mancano qui
e, soprattutto, alle persone internate e in prigione.
Desidero rispondere a chi
in qualsiasi forma sta soffrendo in terra polacca e desidero rivolgermi, da
questo posto, alle autorità della Repubblica Popolare Polacca, chiedendo loro
che non ci siano più queste lacrime. La società polacca, la mia nazione non
merita di essere indotta alle lacrime di disperazione e di abbattimento ma
merita di avere un futuro migliore. Desidero infine rispondere alle parole del
Cardinale metropolita di Cracovia circa il punto in cui egli ha ricordato il
mio pellegrinaggio in patria per il giubileo di Jasna Góra. Desidero
ancora una volta affermare che ritengo questo pellegrinaggio come un mio
sacrosanto dovere e lo ritengo, malgrado tutto, un mio diritto in quanto
Vescovo di Roma e in quanto polacco. E perciò continuo ad esprimere la speranza
che saranno create le condizioni necessarie per questo pellegrinaggio,
conformemente alla grande millenaria dignità della nostra Nazione.
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Editrice Vaticana
BENEDETTO XVI
UDIENZA GENERALE
Cari fratelli e sorelle!
Rientrato da Bressanone,
dove ho potuto trascorrere un periodo di riposo, sono contento di incontrare e
salutare voi, cari abitanti di Castel Gandolfo, e voi, pellegrini, che siete
venuti quest’oggi a farmi visita. Vorrei ancora una volta ringraziare quanti mi
hanno accolto e hanno vegliato sul mio soggiorno in montagna. Sono stati giorni
di serena distensione, durante i quali non ho cessato di ricordare al Signore quanti
si affidano alle mie preghiere. E sono veramente tantissimi quelli che mi
scrivono chiedendo di pregare per loro. Mi manifestano le loro gioie, ma anche
le loro preoccupazioni, i loro progetti di vita, ma pure i problemi familiari e
di lavoro, le attese e le speranze che portano in cuore, insieme alle angustie
connesse alle incertezze che l’umanità sta vivendo in questo momento. Posso
assicurare che per tutti e per ciascuno ho uno ricordo, specialmente nella
quotidiana celebrazione della Santa Messa e nella recita del Santo Rosario. So
bene che il primo servizio che posso rendere alla Chiesa e all’umanità è
proprio quello della preghiera, perché pregando pongo nelle mani del Signore
con fiducia il ministero che Lui stesso mi ha affidato, insieme alle sorti
dell’intera comunità ecclesiale e civile.
Chi prega non perde mai
la speranza, anche quando venisse a trovarsi in situazioni difficili e persino
umanamente disperate. Questo ci insegna la Sacra Scrittura e questo testimonia
la storia della Chiesa. Quanti esempi, in effetti, potremmo recare di
situazioni in cui è stata proprio la preghiera a sostenere il cammino dei santi
e del popolo cristiano! Tra le testimonianze della nostra epoca vorrei citare
quella di due santi la cui memoria facciamo in questi giorni: Teresa Benedetta
della Croce, Edith Stein, la cui festa abbiamo celebrato il 9 di agosto, e
Massimiliano Maria Kolbe che ricorderemo domani, 14 agosto, vigilia della
solennità dell’Assunzione della Beata Vergine Maria. Entrambi hanno concluso
con il martirio la loro vicenda terrena nel lager di Auschwitz. Apparentemente
le loro esistenze potrebbero essere ritenute una sconfitta, ma proprio nel loro
martirio risplende il fulgore dell’Amore che vince le tenebre dell’egoismo e
dell’odio. A san Massimiliano Kolbe vengono attribuite le seguenti parole che
egli avrebbe pronunciato nel pieno furore della persecuzione nazista: “L’odio
non è una forza creativa: lo è solo l’amore”. E dell’amore fu eroica prova la
generosa offerta che egli fece di sé in cambio di un suo compagno di prigionia,
offerta culminata nella morte nel bunker della fame, il 14 agosto del 1941.
Edith Stein, il 6 agosto
dell’anno successivo, a tre giorni dalla sua drammatica fine, avvicinando
alcune consorelle del monastero di Echt, in Olanda, ebbe a dire loro: “Sono
pronta a tutto. Gesù è anche qui in mezzo a noi. Finora ho potuto pregare
benissimo e ho detto con tutto il cuore: “Ave, Crux, spes unica”. Testimoni che
riuscirono a fuggire dall’orribile massacro raccontarono che Teresa Benedetta
della Croce, mentre vestita dell’abito carmelitano avanzava cosciente verso la
morte, si distingueva per il suo comportamento pieno di pace e per il suo
atteggiamento sereno e per il comportamento calmo e attento alle necessità di
tutti. La preghiera fu il segreto di questa Santa compatrona d’Europa, che
“anche dopo essere approdata alla verità nella pace della vita contemplativa,
dovette vivere fino in fondo il mistero della Croce” (Lettera Apostolica Spes
aedificandi,: Insegnamenti di Giovanni Paolo II, XX, 2, 1999 pag.511).
“Ave Maria!”: fu l’ultima
invocazione sulle labbra di san Massimiliano Maria Kolbe mentre porgeva il
braccio a colui che lo uccideva con un’iniezione di acido fenico. È commovente
costatare come il ricorso umile e fiducioso alla Madonna sia sempre sorgente di
coraggio e di serenità. Mentre ci prepariamo a celebrare la solennità
dell’Assunzione, che è una delle ricorrenze mariane più care alla tradizione
cristiana, rinnoviamo il nostro affidamento a Colei che dal Cielo veglia con
amore materno su di noi in ogni momento. Questo in effetti noi diciamo nella
familiare preghiera dell’Ave Maria, chiedendoLe di pregare per noi “adesso e
nell’ora della nostra morte”.
Saluti:
Je salue cordialement les
pèlerins de langue française, en particulier le groupe des jeunes collégiens de
Draguignan, ainsi que les Petites Sœurs de Jésus qui se préparent à émettre
leurs vœux perpétuels dans l’esprit du Bienheureux Charles de Foucauld. Que
votre pèlerinage auprès du tombeau des Apôtres Pierre et Paul soit pour vous
l’occasion de raffermir votre attachement au Christ et à son Église et de
renforcer votre esprit missionnaire. Que Dieu vous bénisse !
I am happy to welcome the
young Irish pilgrims from Kildare and Leighlin who are with us this morning. My
warm greeting also goes to the Heisei Youth group from Japan. Upon all the
English-speaking pilgrims, including those from Guam, Canada and the United
States, I cordially invoke God’s blessings of joy and peace.
Ganz herzlich grüße ich
die deutschsprachigen Pilger und Besucher hier in Castel Gandolfo. In diesen
Tagen verbringen viele Menschen ihren wohlverdienten Urlaub. Dieser kann nur
dann gut und wirklich erfüllt sein, wenn der Mensch die Beziehungen zu den
Mitmenschen und vor allem auch zu Gott, unserem Schöpfer, nicht außer acht
läßt; denn das Leben ist seinem Wesen nach Beziehung. – Der gütige Gott schenke
euch in dieser Ferienzeit eine echte Gemeinschaft untereinander und eine gute
Erholung!
Saludo cordialmente a los
peregrinos de lengua española. Os invito a contemplar con fervor el testimonio
de San Maximiliano María Kolbe. Siguiendo sus huellas, acoged con humildad la
Palabra de Jesucristo, meditadla cada día y llevadla a la práctica con valentía
y constancia. A ejemplo suyo también, poneos bajo el dulce amparo de la Virgen
María, rezando el Santo Rosario y confiando siempre en su amor de Madre. Que
Dios os bendiga.
Desejo saudar,
cordialmente o grupo da Universidade Católica Portuguesa de Lisboa, e a
tripulação do Navio-Escola «Brasil» da Marinha brasileira, aos quais faço votos
de que levem deste encontro a lembrança que a vossa vida tem como objetivo
servir, com caridade cristã, os cidadãos da vossa Pátria, pelas rotas da paz,
da solidariedade e da fraternidade! Com estes votos, de todo coração abençoo a
vós e às vossas famílias, bem como a todos os peregrinos de língua portuguesa
aqui presentes.
Saluto in lingua polacca:
Serdecznie pozdrawiam
pielgrzymów z Polski. Jutro przypada wspomnienie św. Maksymiliana Marii
Kolbego. Jego heroiczny akt miłości i męczeńska śmierć będzie zawsze znakiem
zwycięstwa Bożej mocy i ludzkiej szlachetności nad bezmiarem zła. Przez jego
wstawiennictwo prosimy o dar pokoju na świecie. Niech Bóg błogosławi wam i
waszym rodzinom.
Traduzione italiana:
Saluto cordialmente i
pellegrini provenienti dalla Polonia. Domani cade la memoria di S. Massimiliano
Maria Kolbe. Il suo eroico atto d’amore e la morte di martire sarà sempre segno
del trionfo della potenza di Dio e della nobiltà dell’uomo sull’immensità del
male. Per la sua intercessione chiediamo il dono della pace nel mondo. Dio
benedica voi e le vostre famiglie.
* * *
Rivolgo, inoltre, un
cordiale saluto ai pellegrini di lingua italiana, in particolare alle Suore
di San Giovanni Battista e alle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e
Maria (Ravasco), che stanno celebrando in questi giorni i rispettivi Capitoli
generali. Care sorelle vi assicuro il mio orante ricordo affinché possiate
rinnovare quotidianamente la dimensione oblativa della vostra vita
nell’esercizio fedele delle virtù evangeliche. Saluto altresì il gruppo
degli animatori delle parrocchie della città di Vittoria.
Saluto, infine, i
giovani, i malati e gli sposi novelli. Cari amici, la luce di Cristo, illumini
sempre la vostra vita e la renda feconda di bene. Grazie a voi tutti. Ancora
una buona settimana. Buona festa dell’Assunta!
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la Comunicazione
SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080813.html
Kamień
pamiątowy we wsi Gawrych-Ruda.
Massimiliano Maria Kolbe
(1894-1941)
Beatificazione:
- 17 ottobre 1971
- Papa Paolo VI
Canonizzazione:
- 10 ottobre 1982
- Papa Giovanni
Paolo II
- Piazza San Pietro
Ricorrenza:
- 14 agosto
Articolo di Vatican News in occasione dell'ottantesimo
anniversario della morte
Sacerdote dell’Ordine dei
Frati Minori Conventuali e martire, che, fondatore della Milizia di Maria
Immacolata, fu deportato in diversi luoghi di prigionia e, giunto infine nel
campo di sterminio di Auschwitz vicino a Cracovia in Polonia, si consegnò ai carnefici
al posto di un compagno di prigionia, offrendo il suo ministero come olocausto
di carità e modello di fedeltà a Dio e agli uomini
"Rinnovare ogni cosa
in Cristo attraverso l’Immacolata"
Rajmund Kolbe nacque
a Zdunska-Wola (Lodz) nella Polonia centrale, l'8 gennaio 1894 e fu battezzato
lo stesso giorno. La famiglia si trasferì poi a Pabianice dove Raimondo
frequentò le scuole primarie, avvertì un misterioso invito della B. Vergine
Maria ad amare generosamente Gesù e sentì i primi segni della vocazione
religiosa e sacerdotale.
Nel 1907 Raimondo venne
accolto nel Seminario dei Frati Minori Conventuali di Leopoli, dove frequentò
gli studi secondari e più chiaramente comprese che per corrispondere alla vocazione
divina doveva consacrarsi a Dio nell'Ordine francescano. Il 4 settembre 1910
incominciò il noviziato col nome di fra Massimiliano, e il 5 settembre 1911
emise la professione semplice.
Per proseguire la sua
formazione religiosa e sacerdotale fu trasferito a Roma, dove dimorò dal 1912
al 1919, presso il "Collegio Serafico Internazionale" dell'Ordine.
Qui fra Massimiliano continuò ad assimilare quelle virtù religiose che già lo
rivelavano un degno ed esemplare figlio di S. Francesco, e lo preparavano a diventare
un autentico sacerdote di Cristo. Emise la professione solenne il 1° novembre
1914 col nome di Massimiliano Maria. Conseguì nel 1915 la laurea in filosofia,
e nel 1919 quella in teologia. Ordinato sacerdote il 28 aprile 1918 celebrava
la Prima Messa nel giorno successivo nella Chiesa di S. Andrea delle Fratte,
all'altare che ricorda l'Apparizione della Vergine Immacolata ad Alfonso
Ratisbonne.
Una formazione spirituale
soda e sicura aveva aperto lo spirito di fra Massimiliano ad una acuta
penetrazione e profonda contemplazione del mistero di Cristo. Come i teologi
francescani egli ama contemplare nel piano salvifico di Dio la Volontà del
Padre il quale per mezzo del Figlio e nello Spirito Santo crea. santifica e
salva un mondo in cui il Verbo Incarnato e Redentore costituisce il punto
finale dell'amore di Dio che si comunica e il punto di convergenza dell'amore
delle creature che a Dio si riferiscono; e nello stesso disegno di Dio ama
contemplare la presenza di Maria Immacolata che sta al vertice della
partecipazione e della collaborazione rispetto alla Incarnazione Redentrice e
all'azione santificante dello Spirito. Si sentiva inoltre fortemente e
responsabilmente inserito nella storia e nella vita della Chiesa, come in
quella del suo Ordine Francescano; e ardeva del desiderio di operare alla
edificazione e difesa del Regno di Dio, sotto il patrocinio di Maria
Immacolata, e di impegnare i confratelli ad un rinnovato filiale e cavalleresco
servizio alla Madre di Dio.
Questi sentimenti di fede
e propositi di zelo, che Massimiliano sintetizza nel motto: " Rinnovare
ogni cosa in Cristo attraverso l'Immacolata ", stanno alla base della
istituzione della " Milizia di Maria Immacolata " (M.I.), cui aveva
dato statuto e vita il 16 ottobre 1917; come pure costituiscono il fermento che
animerà tutta la vita spirituale e apostolica del P. Massimiliano, fino al suo
martirio di carità.
Nel 1919 P. Massimiliano
è di nuovo in Polonia dove, nonostante le difficoltà di una grave malattia che
lo costringe a prolungate degenze nel sanatorio di Zakopane, si dedica con
ardore all'esercizio del ministero sacerdotale e alla organizzazione della M.I.
Nel 1919 a Cracovia ottiene il consenso dell'Arcivescovo a stampare la "
Pagella di iscrizione " alla M.I. e può reclutare fra i fedeli i primi
militi dell'Immacolata. Nel 1922 dà inizio alla pubblicazione di " Rycerz
Niepokalanej " (Il Cavaliere dell'Immacolata), Rivista ufficiale della
M.I.; mentre a Roma il Cardinale Vicario approva canonicamente la M.I. come
" Pia Unione ". In seguito la M.I. troverà adesioni sempre più
numerose tra sacerdoti, religiosi e fedeli di molte nazioni, attratti dal
programma del Movimento mariano e dalla fama di santità del fondatore.
In Polonia intanto P.
Massimiliano ottiene di poter costituire nel Convento di Grodno un centro
editoriale autonomo che gli consente di pubblicare con più proficua redazione e
diffusione "Il Cavaliere " per "portare l'Immacolata nelle case,
affinché le anime avvicinandosi a Maria ricevano la grazia della conversione e
della santità ".
È una esperienza di vita
spirituale e apostolica che dura cinque anni e prepara la programmazione di
un'altra. impresa. Nel 1927 P. Kolbe dà inizio alla costruzione, nei pressi di
Varsavia, di un Convento-città, che chiamerà "NIEPOKALANÓW" (Città
dell'Immacolata). Fin dagli inizi Niepokalanów assunse la fisionomia di una
autentica " Fraternità francescana " per l'importanza primaria data
alla preghiera, per la testimonianza di vita evangelica e la alacrità del
lavoro apostolico. I frati, formati e guidati da P. Massimiliano vivono in
conformità alla Regola di S. Francesco nello spirito della consacrazione
all'Immacolata, e collaborano tutti nella attività editoriale e nell'uso di
altri mezzi di comunicazione sociale per l'incremento del Regno di Cristo e la
diffusione della devozione alla Beata Vergine. Ben presto Niepokalanów diventa
perciò un importante e fecondo centro vocazionale che accoglie i sempre più
numerosi aspiranti alla vita francescana nei suoi seminari, e un centro
editoriale che pubblica in aumentata tiratura: " Il Cavaliere ",
altre riviste per giovani e ragazzi e altre opere di divulgazione e formazione
cristiana.
Da Niepokalanów, come già
da Roma, lo sguardo di P. Kolbe spazia sul mondo spinto dall'amore verso Cristo
e Maria. " Per l'Immacolata al cuore di Gesù, ecco la nostra parola
d'ordine... e poiché la consacrazione di Niepokalanów è incondizionata, così
essa non esclude l'ideale missionario... Non desideriamo infatti consacrare
soltanto noi stessi all'Immacolata, ma vogliamo che tutte le anime del mondo si
consacrino a Lei ". Nel 1930 P. Kolbe, missionario di Cristo e di Maria,
parti per l'Estremo Oriente. Nel mese di aprile approdò in Giappone e raggiunse
Nagasaki, dove, accolto benevolmente dal Vescovo, dono armena un mese era in
grado di pubblicare in lingua giapponese " Il Cavaliere dell'Immacolata
". Fu poi costruito sulle vendici del monte Hicosan alla periferia di
Nagasaki un nuovo Convento-città che prese il nome di " Mugenzai no Sono
" (Giardino dell'Immacolata), e in cui P. Kolbe organizzò e formò la nuova
comunità francescana missionaria. sul tino di quella di Niepokalanów. I
risultati si rivelarono presto assai confortanti. Si moltiplicavano conversioni
e battesimi, e tra i giovani battezzati maturavano vocazioni religiose e
sacerdotali, per cui anche Mugenzai no Sono divenne fecondo centro vocazionale
e sede di un noviziato e di un seminario filosofico-teologico. L'attività
editoriale arrivò a pubblicare " Il Cavaliere ", con una tiratura di
50.000 copie e in una redazione perfezionata che il Vescovo di Nagasaki
riconobbe corrispondente "alla mentalità dei Giapponesi fino a destare
entusiasmo e favorevoli consensi, e fino ad arrivare a seminare nei cuori
pagani l'ammirazione prima, e poi l'amore verso l'Immacolata, e a chiamarli e
condurli alla vera fede".
P. Kolbe, autentico
apostolo di Maria, avrebbe voluto fondare altre " Città dell'Immacolata
" in varie altre parti del mondo; ma nel 1936 dovette ritornare in Polonia
per riprendere la guida di Niepokalanów, e per essere, secondo i disegni di
Dio, testimone dell'amore di Cristo e di Maria di fronte al mondo nella
terribile ora incombente.
Negli anni 1936-39
Niepokalanów raggiunse il massimo sviluppo della sua attività vocazionale ed
editoriale. P. Kolbe, ricco delle nuove esperienze acquisite in Giappone, si
dedica non solo a impartire una intensa formazione spirituale alle numerose
vocazioni che continuamente affluiscono, ma anche a curare la efficiente
organizzazione dell'apostolato stampa. Circa 800 frati, consacrati
all'Immacolata sono intenti alla redazione, alla stampa e alla diffusione di
libri, opuscoli e periodici tra i quali: " Il Cavaliere ", con
tiratura di 750.000 e talvolta 1.000.000 di copie, e il "Piccolo
Giornale", che raggiunge le 130.000 copie nei giorni feriali e 250.000
copie nei giorni festivi. Nel frattempo il P. Massimiliano ha l'opportunità di
dedicarsi anche a completare l'organizzazione della M.I. ormai diffusa nel
mondo; ricorre nel 1937 il Ventennale di fondazione e il P. Kolbe lo commemora
a Roma, dove nel mese di febbraio getta le basi per la creazione di una "
Direzione Generale M.I. ". Nel settembre del 1939 ha inizio la tragica
serie delle prove di sangue che il P. Kolbe aveva in certo modo intravisto. Una
folle ideologia antiumana e anticristiana spinge forze brutali a invadere la
Polonia e perpetrare stragi e oppressioni inaudite; e la persecuzione si
abbatte anche su Niepokalanów dove è rimasto solo un ridotto numero di frati.
P. Massimiliano affronta la situazione con eroica fermezza e carità.
Egli accoglie nel
convento profughi, feriti, deboli, affamati, scoraggiati, cristiani ed ebrei,
ai quali offre ogni conforto spirituale e materiale. Il 19 di settembre la
Polizia nazista procede alla deportazione del piccolo gruppo dei frati di Niepokalanów
presso il campo di concentramento di Amtitz in Germania, dove il P.
Massimiliano animò i fratelli a trasformare la prigione in una missione di
testimonianza. Poterono tutti rientrare liberi a Niepokalanów nel mese di
dicembre, e riprendere un certo ritmo di attività nonostante le devastazioni
subite dai vari reparti.
La nuova autorità
amministrativa imposta dal nazismo conosce assai bene la potenza spirituale
cristiana che Niepokalanów rappresenta ed esercita in Polonia contro ogni forma
di ingiustizia e di errore; e conosce inoltre le ferme intenzioni che animano i
frati cavalieri di Maria Immacolata, perché ha sentito direttamente dal P.
Kolbe questa dichiarazione: " Siamo pronti a dare la vita per i nostri
ideali ". La Gestapo però ricorrerà all'inganno per incriminare P.
Massimiliano.
Arrestato il 17 febbraio
1941 P. Massimiliano fu rinchiuso nel carcere di Pawiak dove subì le prime
torture dalle guardie naziste; e il 28 maggio fu trasferito al campo di
concentramento di Oswiipcim, tristemente famoso. La presenza del P. Kolbe nei
vari blocchi del campo della morte fu quella del sacerdote cattolico testimone
della fede, pronto a dare la vita per gli altri, quella del religioso
francescano testimone evangelico di carità e messaggero di pace e di bene per i
fratelli, quella del cavaliere di Maria Immacolata che all'amore della Madre
divina affida tutti gli uomini. Coinvolto nelle stesse sofferenze inflitte a
tante vittime innocenti, egli prega e fa pregare, sopporta e perdona, illumina
e fortifica nella fede, assolve peccatori e infonde speranza.
Era pronto al dono
supremo cui aveva aspirato fin dagli anni giovanili dando alla sua carità
questa dimensione evangelica: "Da te ipsum aliis = Amor"; lo compì
con estremo slancio di amore quando liberamente si offrì a prendere il posto di
un fratello prigioniero condannato insieme ad altri nove per ingiusta
rappresaglia, a morire di fame. Nel bunker della morte il P. Massimiliano fece
risuonare con la preghiera il canto della vita redenta che non muore, il canto
dell'amore che è l'unica forza creatrice, il canto della vittoria promessa alla
fede in Cristo.
Il 14 agosto 1941,
vigilia della festa della Assunzione di Maria SS., la ferocia inumana e
anticristiana stroncò la sua esistenza terrena con una iniezione di acido
fenico. La Vergine Immacolata, che gli aveva offerto in vita la corona della
santità lo attendeva in cielo per offrirgli quella della gloria.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/massimiliano-maria-kolbe.html
San
Francesco all'Immacolata, Messina
BENEDIKT XVI.
GENERALAUDIENZ
Mittwoch, 13. August 2008
Liebe Brüder und
Schwestern!
Nach meiner Rückkehr aus
Brixen, wo ich einige erholsame Tage verbringen konnte, freue ich mich über
diese Begegnung mit euch. Ich grüße euch, liebe Bewohner von Castel Gandolfo,
und euch, liebe Pilger, die ihr mich heute hier besuchen kommt. Erneut möchte
ich allen danken, die mich freundlich aufgenommen und den reibungslosen Ablauf
meines Aufenthaltes in den Bergen gewährleistet haben. Es waren Tage der Ruhe
und Entspannung, in denen ich nicht aufgehört habe, dem Herrn all jene
anzuempfehlen, die sich meinen Gebeten anvertrauen. Und es sind wirklich sehr
viele, die mir schreiben und mich bitten, für sie zu beten. Sie teilen mir ihre
Freuden mit, aber auch ihre Sorgen, ihre Lebenspläne, ihre Probleme in der
Familie und am Arbeitsplatz, die Erwartungen und Hoffnungen, die sie im Herzen
tragen, sowie ihre Ängste im Hinblick auf die Ungewißheiten, denen die
Menschheit in diesem Moment ausgesetzt ist. Ich kann euch zusichern, daß ich
eines jeden einzelnen gedenke, vor allem in der täglichen Feier der heiligen Messe
und im Gebet des Rosenkranzes. Ich weiß, daß der erste Dienst, den ich der
Kirche und der Menschheit erweisen kann, im Gebet besteht. Im Gebet lege ich
nämlich vertrauensvoll jenes Amt in die Hände des Herrn, das er selbst mir
anvertraut hat, zusammen mit den Geschicken der gesamten kirchlichen und
zivilen Gemeinschaft.
Wer betet, wird nie die
Hoffnung verlieren, auch wenn er sich in schwierigen und, menschlich
betrachtet, aussichtslosen Situationen befindet. Dies lehrt uns die Heilige
Schrift und dies bezeugt uns die Geschichte der Kirche. Wie viele Beispiele
ließen sich anführen für Situationen, in denen gerade das Gebet den Heiligen
und dem christlichen Volk auf ihrem Weg Halt gegeben hat! Unter den Zeugnissen
unserer Zeit möchte ich jene beiden Heiligen erwähnen, deren Gedenktage wir in
diesen Tagen feiern: Teresia Benedicta a Cruce, Edith Stein, deren Fest wir am
9. August begangen haben, und Maximilian Maria Kolbe, dessen wir morgen, am
Vortag des Hochfestes der Aufnahme der allerseligsten Jungfrau Maria in den
Himmel, gedenken werden. Beide haben ihr irdisches Leben im Konzentrationslager
Auschwitz mit dem Martyrium beschlossen. Ihr Leben könnte als Niederlage
erscheinen, doch gerade in ihrem Martyrium erstrahlt der Glanz jener Liebe, die
alle Finsternis des Egoismus und des Hasses überwindet. Dem hl. Maximilian
Kolbe werden folgende Worte zugeschrieben, die er angesichts der damals
wütenden nationalsozialistischen Verfolgung gesagt haben soll: »Der Haß ist
niemals eine kreative Kraft, das kann allein die Liebe sein.« Und ein
heroischer Beweis dieser Liebe war die hochherzige Hingabe seiner selbst an
Stelle eines Mithäftlings. Diese Selbsthingabe fand ihren Höhepunkt in seinem
Tod im Hungerbunker am 14. August 1941.
Am 6. August des
nachfolgenden Jahres sagte Edith Stein drei Tage vor ihrem dramatischen
Lebensende zu einigen Mitschwestern im holländischen Kloster Echt: »Ich bin auf
alles gefaßt. Jesus ist auch hier mitten unter uns. Bisher konnte ich sehr gut
beten und aus vollem Herzen ausrufen: ›Ave, Crux, spes unica‹«. Zeugen, die dem
schrecklichen Massaker entkommen konnten, erzählten, daß Teresia Benedicta a
Cruce, mit dem Gewand einer Karmelitin bekleidet, dem Tod selbstbewußt
entgegenging. Sie unterschied sich dabei durch ihre friedvolle Haltung, ihre
Gelassenheit und ihr ruhiges und aufmerksames Verhalten gegenüber den
Bedürfnissen all ihrer Mitmenschen. Das Gebet war das eigentliche Geheimnis
dieser heiligen Mitpatronin Europas, die »auch nachdem sie im Frieden des
kontemplativen Lebens bei der Wahrheit angekommen war, das Geheimnis des
Kreuzes bis zum Letzten leben [mußte]« (Apostolisches Schreiben Spes
aedificandi; in O.R. dt., Nr. 42, 15.10.1999, S. 8,8).
»Ave Maria!«: diese
letzte Anrufung hatte der hl. Maximilian Kolbe auf den Lippen, als er
demjenigen, der ihn mit einer Phenol-Injektion töten sollte, den Arm
entgegenstreckte. Es ist bewegend festzustellen, wie die demütige und
vertrauensvolle Zuflucht zur Muttergottes stets eine Quelle des Mutes und der
inneren Ruhe ist. Während wir uns auf die Feier des Hochfestes Mariä
Himmelfahrt vorbereiten, das in der christlichen Tradition eines der beliebtesten
Marienfeste ist, erneuern wir unsere Weihe an jene Frau, die vom Himmel aus mit
mütterlicher Liebe unablässig über uns wacht. Dies bringen wir in dem uns so
vertrauten Gebet des »Gegrüßet seist du, Maria« zum Ausdruck, in dem wir sie
anflehen, für uns zu bitten »jetzt und in der Stunde unseres Todes«.
Ganz herzlich grüße ich
die deutschsprachigen Pilger und Besucher hier in Castel Gandolfo. In diesen
Tagen verbringen viele Menschen ihren wohlverdienten Urlaub. Dieser kann nur
dann gut und wirklich erfüllt sein, wenn der Mensch die Beziehungen zu den
Mitmenschen und vor allem auch zu Gott, unserem Schöpfer, nicht außer acht
läßt; denn das Leben ist seinem Wesen nach Beziehung. – Der gütige Gott schenke
euch in dieser Ferienzeit eine echte Gemeinschaft untereinander und eine gute
Erholung!
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Szczebrzeszyn. Kościół św. Katarzyny
BENEDICTO XVI
AUDIENCIA GENERAL
Queridos hermanos y
hermanas:
Al regresar de
Bressanone, donde he pasado un período de descanso, me alegra encontrarme con
vosotros y saludaros, queridos habitantes de Castelgandolfo, y con vosotros,
peregrinos que habéis venido hoy a visitarme. Quiero dar las gracias una vez
más a cuantos me han acogido y han velado por mi permanencia en la montaña. Han
sido días de distensión serena, durante los cuales no he cesado de recordar al
Señor a cuantos se encomiendan a mis oraciones. Y son realmente muchísimos los
que me escriben pidiendo que ore por ellos. Me manifiestan sus alegrías, pero
también sus preocupaciones, sus proyectos de vida, sus problemas familiares y
de trabajo, las expectativas y las esperanzas que llevan en el corazón, así
como las angustias unidas a las incertidumbres que la humanidad está viviendo
en este momento. Puedo asegurar que para todos y cada uno tengo un recuerdo,
especialmente en la celebración diaria de la santa misa y en el rezo del santo
rosario. Sé bien que el primer servicio que puedo hacer a la Iglesia y a la
humanidad es precisamente el de la oración, porque al rezar pongo confiado en
las manos del Señor el ministerio que él mismo me ha encomendado, junto con el
destino de toda la comunidad eclesial y civil.
Quien ora no pierde nunca
la esperanza, aun cuando se llegue a encontrar en situaciones difíciles e
incluso humanamente desesperadas. Esto nos enseña la sagrada Escritura y de
esto da testimonio la historia de la Iglesia. En efecto, ¡cuántos ejemplos
podríamos citar de situaciones en las que precisamente la oración ha sido la
que ha sostenido el camino de los santos y del pueblo cristiano! Entre los
testimonios de nuestra época quiero citar el de dos santos cuya memoria
celebramos en estos días: Teresa Benedicta de la Cruz, Edith Stein, cuya fiesta
celebramos el 9 de agosto, y Maximiliano María Kolbe al que recordaremos
mañana, 14 de agosto, vigilia de la solemnidad de la Asunción de la
Bienaventurada Virgen María. Ambos concluyeron su vida terrena con el martirio
en el campo de concentración de Auschwitz. Aparentemente su existencia se
podría considerar una derrota, pero precisamente en su martirio resplandece el
fulgor del amor que vence las tinieblas del egoísmo y del odio. A san
Maximiliano Kolbe se le atribuyen las siguientes palabras que habría
pronunciado en el pleno furor de la persecución nazi: "El odio no es una
fuerza creativa: lo es sólo el amor". El generoso ofrecimiento que hizo de
sí en cambio de un compañero de prisión, ofrecimiento que culminó con la muerte
en el búnker del hambre, el 14 de agosto de 1941, fue una prueba heroica de
amor.
Edith Stein, el 6 de
agosto del año sucesivo, tres días antes de su dramático fin, acercándose a
algunas hermanas del monasterio de Echt, en Holanda, les dijo: "Estoy
preparada para todo. Jesús está también aquí en medio de nosotras. Hasta ahora
he podido rezar muy bien y he dicho con todo el corazón: Ave, Crux, spes
unica". Testigos que lograron escapar de la horrible masacre contaron
que Teresa Benedicta de la Cruz mientras, vestida con el hábito carmelitano,
avanzaba consciente hacia la muerte, se distinguía por su porte lleno de paz,
por su actitud serena y por su comportamiento tranquilo y atento a las necesidades
de todos. La oración fue el secreto de esta santa copatrona de Europa, que
"aun después de haber alcanzado la verdad en la paz de la vida
contemplativa, debió vivir hasta el fondo el misterio de la cruz" (Juan
Pablo II, carta apostólica Spes
aedificandi, 1 de octubre de 1999, n. 8: L'Osservatore
Romano, edición en lengua española, 8 de octubre de 1999, p. 16).
"Ave Maria!":
fue la última invocación salida de los labios de san Maximiliano María Kolbe
mientras ofrecía su brazo al que lo mataba con una inyección de ácido fénico.
Es conmovedor constatar que acudir humilde y confiadamente a la Virgen es
siempre fuente de valor y serenidad. Mientras nos preparamos a celebrar la
solemnidad de la Asunción, que es una de las fiestas marianas más arraigadas en
la tradición cristiana, renovemos nuestra confianza en Aquella que desde el
cielo vela con amor materno sobre nosotros en todo momento. Esto es lo que
decimos en la oración familiar del avemaría, pidiéndole que ruegue por nosotros
"ahora y en la hora de nuestra muerte".
Saludos
Saludo cordialmente a los
peregrinos de lengua española. Os invito a contemplar con fervor el testimonio
de San Maximiliano María Kolbe. Siguiendo sus huellas, acoged con humildad la
Palabra de Jesucristo, meditadla cada día y llevadla a la práctica con valentía
y constancia. A ejemplo suyo también, poneos bajo el dulce amparo de la Virgen
María, rezando el Santo Rosario y confiando siempre en su amor de Madre. Que
Dios os bendiga.
(En portugués)
Saludo cordialmente al grupo de la Universidad católica portuguesa de Lisboa y
a la tripulación del buque-escuela "Brasil", de la marina brasileña,
a los cuales deseo que se lleven de este encuentro la enseñanza de que vuestra
vida tenga como objetivo servir, con caridad cristiana, a los ciudadanos de vuestra
patria por los caminos de la paz, la solidaridad y la fraternidad. Con estos
deseos, os bendigo de todo corazón a vosotros y a vuestras familias, así como a
todos los peregrinos de lengua portuguesa aquí presentes.
(A los peregrinos polacos)
Mañana se celebra la memoria de san Maximiliano María Kolbe. El acto de amor
heroico y la muerte del mártir será siempre signo del triunfo de la fuerza de
Dios y la nobleza del hombre sobre la inmensidad del mal. Pidamos por su
intercesión el don de la paz en el mundo. Que Dios os bendiga a vosotros y a
vuestras familias.
(En italiano)
A las Religiosas de San
Juan Bautista y a las Hijas de los Sagrados Corazones de Jesús y de María
(Instituto Ravasco)
Queridas hermanas, os
aseguro mi recuerdo en la oración para que cada día renovéis la dimensión
oblativa de vuestra vida en el ejercicio fiel de las virtudes evangélicas.
Saludo por último a
los jóvenes, a los enfermos y a los recién
casados. Queridos amigos, que la luz de Cristo ilumine siempre vuestra
vida y la haga fecunda en el bien. Gracias a todos vosotros. Una vez más, feliz
semana y feliz fiesta de la Asunción.
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Maksymilian
Maria Kolbe - pomnikowa figura znajdująca się w tarnowskiej dzielnicy Mościce
(artysta T. Sadowski, 1963), fragment kompozycji.
Segunda-feira, 11 de
Outubro de 1982
1. Saúdo cordialmente e
com grande alegria os compatriotas reunidos nesta sala, provenientes quer da
Pátria, quer da emigração. Em vós, caros Irmãos e Irmãs, saúdo também a
Polónia, a situada ao longo do Vistula e a espalhada em todo o mundo. É um
grande acontecimento, uma solene circunstância que nos reuniu aqui. Ontem
participámos, juntamente com uma grande multidão dos habitantes da Cidade
Eterna e dos peregrinos vindos de diversos Países da Europa e do mundo, à canonização
do Padre Maximiliano, mártir de Oswiecim. Hoje desejo, na nossa comunidade
familiar, meditar, pelo menos brevemente, no significado que tem para nós todos
a canonização do nosso Compatriota.
Digo "todos",
tendo em mente não só os presentes aqui, neste momento, mas, ao mesmo tempo,
aqueles milhões que se encontram na Polónia, os quais de modo
particular vivem a importância do acontecimento verificado ontem na praça de
São Pedro, e, em certo sentido, se identificam com ele de maneira especial.
As canonizações dos
filhos e das filhas da terra polaca têm sempre tido uma sua eloquência
histórica, não só em Roma, mas sobretudo na Polónia.
Sabemos que acontecimento
foi, no cenário da Polónia dos Piast do século XIII, a canonização de Santo
Estanislau. Certamente encontram-se ainda entre vós muitas pessoas que, como
eu, recordam a última canonização "polaca", a canonização de Santo
André Bobola, em 1938. A esta sucessão milenária acrescenta-se hoje a figura
nova, insólita, a figura à medida do século e da época.
Dirijo pois as
boas-vindas e uma saudação a todos aqueles a quem foi dado unir-se à
canonização de São Maximiliano Kolbe. Saúdo de modo particular os meus Irmãos
no Episcopado.
Saúdo o Cardeal John
Krol, Arcebispo de Filadélfia, nos Estados Unidos da América; o Cardeal
Wladislaw Rubin, Prefeito da Sagrada Congregação para as Igrejas Orientais; o
Cardeal Franciszek Macharski, Arcebispo Metropolita de Cracóvia; o Arcebispo
Luigi Poggi, Núncio Apostólico com encargos especiais; o Arcebispo Andrzej Deskur,
Presidente da Pontifícia Comissão para as Comunicações Sociais. Dirijo as
boas-vindas e uma saudação aos Arcebispos Metropolitas de Wroclaw e de Poznan e
ao Arcebispo Secretário da Conferência Episcopal Polaca, como também a todos os
Bispos polacos provenientes da "Polónia". Saúdo os Irmãos sacerdotes
e as Famílias religiosas masculinas e femininas. De modo particular dirijo as
boas-vindas e uma saudação à família e aos Irmãos de São Maximiliano e a todos
os filhos e filhas espirituais de São Francisco. Dirijo as boas-vindas e uma
saudação às Delegações dos Ateneus Católicos na Polónia e às outras Delegações
diocesanas e religiosas.
Saúdo a Delegação
Governativa da República Popular da Polónia. Agradeço-lhe haver intervindo na
canonização de Maximiliano Kolbe.
Saúdo cordialmente todos
os nossos Hóspedes.
Estamos todos
profundamente sensibilizados com a eloquência do facto que às celebrações da
canonização não pôde vir o Arcebispo Joseph Glemp, Primaz da Polónia.
Juntamente com ele vivemos profundamente o problema, que o constrangeu a ficar
em Varsóvia, levado pelo sentido dos deveres pastorais e das responsabilidades
de Primaz. Não escondemos também que o mesmo problema, sintomático pela actual,
situação da Pátria, choca profundamente e impressiona todos nós. Trata-se (e
aqui sirvo-me mais uma vez das palavras do Metropolita de Cracóvia) de que
"nada se perde do que é grande e justo, do que nasceu no curso dos dois
últimos anos, e graças ao que hoje nos sentimos mais do que nunca donos desta
terra" (Discurso por ocasião da coroação da Imagem de Nossa Senhora de
Ploki, 12.9.1982).
2. São Maximiliano
Maria Kolbe é filho daquela terra, da terra polaca. De modo particular podemos
pensar nele como no "nosso" santo. Ele nasceu no grande ambiente do
trabalho polaco; entrou para a Ordem dos Franciscanos em terra polaca; daquela
terra partiu para as missões no Japão e voltou àquela terra, ao seu
Niepokalanow, em proximidade da segunda guerra mundial; naquela terra
compartilhou a sorte de tantos compatriotas no curso dos horríveis anos
1939-1945.
Quando como Metropolita
de Cracóvia quis oferecer aos Bispos participantes no Sínodo de 1971 (durante o
qual Paulo VI incluiu entre os Beatos o Padre Maximiliano) alguma relíquia sua,
não pude dar mais que um grão da terra polaca trazido de Oswiecim, da terra dos
mártires. Todo o resto tinha sido devorado pelo fogo dos fornos crematórios.
O Padre Maximiliano
crescendo da terra polaca, ao mesmo tempo metia as raízes nela, na sociedade,
nas Nações, de que vivia o património espiritual, de que falava a língua de que
com toda a sua pessoa considerada a experiência histórica. O novo Santo está
profundamente inscrito na história Polaca do século XX, na história
da Nação e da Igreja.
A sua santidade cresce
juntamente com esta história; dela, em certo sentido, haure o seu particular
"material". Em diversas etapas, mas particularmente naquela etapa
decisiva que se verificou nos meses da ocupação de 1941, no campo de
concentração em Oswiecim, e sobretudo nos dias entre o fim de Julho e 14 de
Agosto daquele ano. A definitiva "matéria" da santidade do Mártir
encontra-se ali, e está ligada para sempre com aquele período da história e com
aquela terrível prova dos homens. Daqueles homens, alguns ainda vivem e estão
entre nós, e a eles dirijo uma saudação particular, dirijo-a aos prisioneiros
do campo de concentração de Auschwitz e de outros campos. Entre eles saúdo o
Senhor Franciszek Gajowniczek, personagem estreitamente ligada ao Padre
Maximiliano.
Pode-se então dizer que a
santidade do Padre Maximiliano é construída com o material especificamente
"polaco"? Penso que se pode e se deve dizê-lo. A terra polaca haveria
de recolher este fruto, que restituiu maduro ao céu. Este é o fruto
particular do "seu tempo" para que olham os séculos passados e que,
simultaneamente, abre o futuro. Neste fruto recordamos a história das gerações,
o testemunho que deixou aos seus netos e bisnetos. Se a história da Nação se
explica também com o contributo dos santos, que eles deram, então a história da
Polónia no século XX não se pode compreender sem a figura do Padre Maximiliano,
mártir de Oswiecim.
3. Todavia, mediante esta
figura abrem-se diante de nós horizontes universais. Não só porque a
Igreja, que proclama Maximiliano Santo, é "católica", ou seja
"universal", mas também devido àquilo que é constitutivo "da
matéria" da sua santidade. Disse antes que esta "matéria" é
polaca, e agora devo constatar que ela é, ao mesmo tempo, profundamente
"humana". É tirada da história do homem e da humanidade no nosso
século. Está ligada às experiências de diversas Nações, antes de tudo no
Continente europeu.
Pode-se facilmente
constatá-lo, entrando no campo de Oswiecim, junto do grande monumento às
vítimas. Em quantas línguas são as inscrições, que falam daqueles que ali sofreram
os terríveis tormentos e, no fim, receberam a morte? De facto a santidade de
Maximiliano Kolbe foi construída, em definitivo, pela mesma
"matéria". Assim pois, nas bases desta santidade encontra-se a
grande, profundamente dolorosa causa humana. Pode-se dizer que do coração
mesmo desta causa Deus Imortal e Senhor da história humana recolhe os perenes
testemunhos, para que eles permaneçam na história da humanidade também como
"os sinais dos tempos".
Deste modo a figura de
Maximiliano permanece um testemunho da época e pertence aos "sinais
dos tempos". Esta difícil e trágica época caracterizada por um horrível
aviltamento da dignidade humana, fez nascer em Oswiecim o seu sinal
salvífico. O amor mostrou-se mais forte do que a morte, mais forte do que
o sistema anti-humano. O amor do homem obteve a sua vitória ali, onde pareciam
triunfar o ódio e o desprezo do homem. Nesta vitória do amor de Oswiecim
tornou-se presente de modo particular a vitória do Gólgota. Os homens viveram a
morte do seu companheiro de prisão não como uma ulterior derrota do homem, mas
como o sinal salvífico: sinal do nosso tempo, do nosso século.
4. A Igreja relê o
significado de tais sinais. Nisto consiste o seu laço com a história da
humanidade: dos homens e das nações. Ontem releu, até ao fim, o significado do
sinal de Oswiecim, que Maximiliano Kolbe constituiu com a sua morte de mártir.
A Igreja releu este sinal com profunda veneração e comoção, decretando a
santidade do Mártir de Oswiecim. Os santos estão na história para constituir
os permanentes pontos de referência, no cenário do devir do homem e do mundo. O
que neles se manifesta é duradouro, imperecível. Testemunha a eternidade. Deste
testemunho o homem haure, sempre de novo, a consciência da sua vocação e a
certeza dos destinos. Em tal direcção guiam os santos a Igreja e a humanidade.
A estes guias espirituais acrescenta-se hoje São Maximiliano, o nosso
compatriota, em quem o homem contemporâneo descobre uma "síntese"
admirável dos sofrimentos e das esperanças da nossa época.
Há nesta síntese plasmada
pela vida e pela morte do Mártir, um apelo evangélico de grande
limpidez e força: vede de que é capaz o homem, que se entregou totalmente a
Cristo pela Imaculada! Mas nesta síntese, há também uma advertência
profética. É um brado dirigido ao homem, à sociedade, à humanidade, aos
sistemas responsáveis da vida do homem e das sociedades: este Santo de hoje
saiu do centro mesmo da humilhação do homem pelo homem, da humilhação da sua
dignidade, da crueldade e do extermínio. Este Santo brada pois, com toda a
síntese do seu martírio, pelo coerente respeito dos direitos do homem e também
das Nações porque, de facto, foi filho da Nação, cujos direitos foram
terrivelmente violados.
5. Multíplice é a
eloquência da canonização de ontem. Desejo-vos, venerados e caros Irmãos e
Irmãs, que, ao voltardes para a Pátria ou para os outros Países onde viveis,
leveis convosco esta eloquência, que penetreis nela com o pensamento e com o
coração. Desejo-vos isto.
E desejo também à
minha pátria e desejo à Igreja na Polónia, que São Maximiliano Kolbe,
Cavaleiro da Imaculada, Mártir de Oswieccim, se tome para todos nós mediador
diante d'Aquele que é o Senhor do século futuro; que se torne também a
testemunha quotidiana daquilo que é grande e justo, e graças ao que a vida
humana sobre a terra é digna do homem e se torna, mediante a graça salvadora,
digna de Deus mesmo.
Permiti-me que acrescente
alguns pensamentos nascidos nesta Sala, que não reentravam no contexto do
discurso, mas devem ser expressos. Antes de tudo, quando estava a passar ao
centro da Sala Paulo VI, recordei-me de outra passagem: neste mesmo lugar,
entre os peregrinos polacos da pátria e da emigração reunidos aqui em 1971,
passou Paulo VI, acompanhado pelos Cardeais polacos de então: Cardeal Stefan Wyszynski,
Primaz da Polónia, Cardeal Jan Krol de Filadélfia, vindo também hoje, e por fim
aquele que pronuncia estas palavras.
Tenho o costume de entrar
em contacto, quando passo aqui, durante as audiências gerais, com as pessoas
que se encontram ao longo das transenas e de pelo menos as saudar pessoalmente.
Nesta ocasião ouvi
dizerem-me muitas coisas: antes de tudo promessas de orações por mim. Portanto
quero agradecer cordialmente a todos e a cada um de vós. Ouvi também muitos
pedidos de bênção para as famílias, para as pessoas, para as paróquias. Dou-me
conta de que só em pequena parte pude responder-lhes pessoalmente, porque ao
longo das transenas mais ou menos próximas estão centenas e milhares de
pessoas. Quero responder, caros Irmãos e Irmãs, a todos os vossos pedidos e
intenções com as quais cada um de vós veio aqui, e assegurar-vos que os deponho
todos no meu coração e os faço objecto das minhas orações diante de Deus.
E, por fim, ao passar no
meio da Sala, vi e notei muitas lágrimas. Não está bem ver os compatriotas
chegarem com as lágrimas nos olhos à canonização do seu Santo, porque estas não
eram lágrimas de alegria. A elas juntavam-se às vezes as palavras que eram como
um brado, um brado proveniente não só desta sala, mas de longe. E portanto desejo
responder a estes brados mediante vós que estais aqui presentes. Desejo
responder àqueles que não estão aqui e, sobretudo, às pessoas internadas e na
prisão. Desejo responder a quem de qualquer forma está a sofrer em terra polaca
e desejo dirigir-me, deste lugar, às autoridades da República Popular Polaca,
pedindo-lhes que não haja mais estas lágrimas. A sociedade polaca, a minha
nação não merece ser levada a lágrimas de desespero e de abatimento, mas é
merecedora de ter um futuro melhor.
Desejo por fim responder
às palavras do Cardeal Metropolita de Cracóvia no ponto em que ele recordava a
minha peregrinação à pátria para o jubileu de Jasna Góra. Desejo mais uma vez
afirmar que esta peregrinação a considero um meu dever sacrossanto e a
considero, apesar de tudo, um meu direito enquanto Bispo de Roma e enquanto
Polaco. E por isso continuo a exprimir a esperança de que serão criadas as
condições necessárias para esta viagem, de acordo com a grande dignidade
milenária da nossa Nação.
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Marię Kolbego
PAPA BENTO XVI
AUDIÊNCIA GERAL
Quarta-feira, 13 de
Agosto de 2008
Edith Stein e Maximiliano
Kolbe
Caros irmãos e irmãs
Tendo voltado de
Bressanone, onde pude transcorrer um período de descanso, estou feliz por me
encontrar convosco e por vos saudar, queridos habitantes de Castel Gandolfo,
bem como a vós, peregrinos que hoje viestes visitar-me. Gostaria de agradecer
mais uma vez a quantos me receberam e vigiaram sobre a minha estadia nas
montanhas. Foram dias de tranquila distensão, durante os quais não cessei de
recordar ao Senhor aqueles que se confiam às minhas orações. E são
verdadeiramente numerosos os que me escrevem, pedindo para rezar por eles.
Manifestam-me as suas alegrias, mas também as suas preocupações, os seus
projectos de vida, mas inclusive os problemas na família e no trabalho, as
expectativas e as esperanças que nutrem no seu coração, juntamente com as
angústias ligadas às incertezas que a humanidade está a viver neste momento.
Posso assegurar que me recordo de todos e de cada um, especialmente na
celebração diária da Santa Missa e na recitação do Santo Rosário. Bem sei que o
primeiro serviço que posso prestar à Igreja e à humanidade é precisamente a
oração, porque rezando deposito nas mãos do Senhor com confiança o ministério
que Ele mesmo me confiou, juntamente com a sorte de toda a comunidade eclesial
e civil.
Quem reza nunca perde a
esperança, mesmo quando se encontra em situações difíceis e até humanamente
desesperadas. É isto que nos ensina a Sagrada Escritura e que testemunha a
história da Igreja. Com efeito, quantos exemplos poderíamos oferecer, de
situações em que foi precisamente a oração que sustentou o caminho dos santos e
do povo cristão! Entre os testemunhos da nossa época, gostaria de citar o de
dois santos, cuja memória festejamos nestes dias: Teresa Benedita da
Cruz, Edith Stein, cuja festa pudemos celebrar no dia 9 de Agosto, e
Maximiliano Kolbe, que recordaremos amanhã, 14 de Agosto, vigília da solenidade
da Assunção da Bem-Aventurada Virgem Maria. Ambos concluíram com o martírio a
sua vicissitude terrestre, no lager de Auschwitz. Aparentemente, a
sua existência poderia considerar-se uma derrota, mas precisamente no seu
martírio resplandece o fulgor do Amor, que vence as trevas do egoísmo e do
ódio. A São Maximiliano Kolbe são atribuídas as seguintes palavras, que ele
teria pronunciado em pleno furor da perseguição nazista: "O ódio não
é uma força criativa: é-o somente o amor". E do amor foi uma prova
heróica a generosa oferta que ele fez de si mesmo em troca de um dos seus
companheiros de prisão, oferta esta que culminou com a sua morte no bunker da
fome, a 14 de Agosto de 1941.
Edith Stein, no dia 6 de
Agosto do ano seguinte, três dias antes da morte dramática, aproximando-se de
algumas religiosas do mosteiro de Echt, na Holanda, disse-lhes:
"Estou pronta para tudo. Jesus está também aqui no meio de nós. Até agora
pude rezar muito bem, dizendo de todo o coração: "Ave, Crux,
spes unica"". Testemunhas que conseguiram fugir deste horrível
massacre narraram que Teresa Benedita da Cruz, ao vestir o hábito carmelita,
caminhava conscientemente rumo à morte, distinguindo-se pelo seu comportamento
repleto de paz e pela sua atitude tranquila e pelo seu comportamento calmo e
atento às necessidades de todos. A oração foi o segredo desta Santa,
co-Padroeira da Europa, que "mesmo depois de ter alcançado a verdade na
paz da vida contemplativa, teve que viver até ao fim o mistério da Cruz"
(Carta Apostólica Spes
aedificandi, em Insegnamenti di Giovanni Paolo II, XX, 2
[1999], pág. 511).
"Ave-Maria!":
esta foi a última invocação que brotou dos lábios de São Maximiliano Kolbe,
estendendo o braço àquele que o matava com uma injecção de ácido fénico. É
comovedor constatar que o recurso humilde e confiante a Nossa Senhora é sempre
manancial de coragem e de serenidade. Enquanto nos preparamos para celebrar a
solenidade da Assunção, que é uma das festas marianas mais queridas à tradição
cristã, renovamos a nossa confiança naquela que, do Céu, vigia com amor
maternal sobre nós em todos os momentos. Com efeito, é assim que rezamos na
familiar prece da Ave-Maria, pedindo-lhe que interceda por nós "agora e na
hora da nossa morte"
Saudação
Desejo saudar,
cordialmente o grupo da Universidade Católica Portuguesa de Lisboa, e a
tripulação do Navio-Escola «Brasil» da Marinha brasileira, aos
quais faço votos de que levem deste encontro a lembrança que a vossa vida tem
como objetivo servir, com caridade cristã, os cidadãos da vossa Pátria, pelas
rotas da paz, da solidariedade e da fraternidade! Com estes votos, de todo coração
abençoo a vós e às vossas famílias, bem como a todos os peregrinos de língua
portuguesa aqui presentes.
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SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/pt/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080813.html
Maximilian
Kolbe in 1936
Lunedì, 11 ottobre 1982
1. Witam serdecznie i z
wielką radością zgromadzonych na tej auli Rodaków, zarówno z Ojczyzny,
jak z Emigracji. Witam was i witam w was, drodzy Bracia i Siostry, Polskę znad
Wisły i Polonię z całego świata. Wielkie jest wydarzenie i podniosła okoliczność,
która nas tutaj zgromadza. Wczoraj uczestniczyliśmy w kanonizacji O.
Maksymiliana, męczennika oświęcimskiego, wraz z wielką rzeszą
mieszkańćow Wiecznego Miasta oraz pielgrzymów przybyłych z różnych krajów
Europy i świata. Dziś pragniemy w naszej rodzimej wspólnocie rozważyć, bodaj
krótko, jakie znaczenie ma ta kanonizacja naszego Rodaka dla nas wszystkich.
Mówię “wszystkich”, mają
c na myśli nie Tylko obecnych w tej chwili, ale równocześnie owe miliony w
Polsce, a także poza Polską , które w szczególny sposób przeżywają
doniosłość wczorajszego wydarzenia na placu Św. Piotra - które się z nim
ponieką d szczególnie utożsamiają .
Kanonizacje synów lub
córek polskiej ziemi miały zawsze swoją historyczną wymowę nie
tylko w Rzymie, ale nade wszytko w Polsce. Wiemy, jakim wydarzeniem była na tle
Polski piastowskiej XIII stulecia kanonizacja św. Stanisława. Jest jeszcze
pośród nas zapewne dość sporo osób, które - podobnie jak ja - pamiętają
ostatnią “polską ” kanonizację: św. Andrzeja Boboli w 1938 roku. Do tego
milenijnego cią gu dołą cza się dzisiaj postać nowa, niezwykła, postać na miarę
stulecia i epoki.
Witam więc i pozdrawiam
wszystkich, którym dane było zgromadzić się na kanonizację św. Maksymiliana
Kolbego. Witam w sposób szczególny moich Braci w biskupstwie. Pozdrawiam
Kardynała Władysława Rubina, prefekta Świętej Kongregacji do spraw Kościołów
Wschodnich; Kardynała Jana Króla, arcybiskupa Filadelfi w Stanach
Zjednoczonych; Kardynała Franciszka Macharskiego, arcybiskupa-metropolitę
krakowskiego; Arcybiskupa Luigi Poggi, nuncjusza apostolskiego do specjalnych
poruczeń; Arcybiskupa Andrzeja Deskura, przewodniczą cego Papieskiej Komisji
Środków Społecznego Przekazu. Pozdrawiam i witam arcybiskupów-metropolitów
wrocławskiego, poznańskiego i Arcybiskupa z Warszawy, oraz wszystkich Biskupów
z Polski i “Polonii”. Pozdrawiam Braci kapłanów oraz rodziny zakonne męskie i
żeńskie. W sposób szczególny witam i pozdrawiam rodzinę i współbraci Świętego
Maksymiliana oraz wszystkich duchowych synów i córki św. Franciszka. Witam i
pozdrawiam Delegacię uczelni katolickich w Polsce oraz Delegacje diecezjalne i
zakonne.
Witam Delegacię rzą
dową Polskiej Rzeczypospolitej Ludowej i dziękuję im za przybycie na
kanonizację św. Maksymiliana.
Serdecznie witam
wszystkich naszych Gości.
Jesteśmy wszyscy głęboko
poruszeni wymową faktu, że na uroczystości kanonizacyjne nie mógł przybyć
Arcybiskup Józef Glemp, Prymas Polski. Razem z nim głęboko przeżywamy sprawę,
która stała się powodem jego pozostania w Warszawie, w poczuciu pasterskich
obowią zków i prymasowskiej odpowiedzialności. Nie ukrywamy też, że sama
sprawa, symptomatyczna dla obecnej sytuacji w OjczyŸnie, głęboko dotyczy i
przejmuje nas wszystkich. Chodzi o to (tu posłużę się raz jeszcze słowami
Metropolity krakowskiego), “aby nie zginęło nic z tego, co wielkie,
sprawiedliwe - to, co powstało w ostatnich dwóch latach, dzięki czemu czujemy
się bardziej gospodarzami tej ziemi niż dawniej” (Kazanie podczas uroczystości
koronacji obrazu Matki Boskiej w Płokach, 12 września 1982 r.).
2. Święty Maksymilian
Maria Kolbe jest synem tej ziemi, polskiej ziemi. W szczególny sposób możemy o
nim myśleć jako o “naszym” Świętym. Narodził się w wielkim środowisku polskiej
pracy, wstą pił do franciszkanów na polskiej ziemi, z tej ziemi wyjeżdżal na
misje do Japonii, do tej ziemi powrócił w obliczu zbliżają cej się drugiej
wojny światowej - do swojego Niepokalanowa, na tej ziemi podziełi los tylu
rodaków w cią gu straszliwych lat 1939-45.
Kiedy pragną łem
ofiarować, jako Metropolita Krakowski, biskupom na Synodzie 1971 roku (podczas
którego Paweł VI dokonał beatyfikacji O. Maksymiliana), jaką ś po Nim relikwię,
nie mogłem dać nic innego, jak tylko grudkę polskiej ziemi z Oświęcimia, ziemi
męczeńskiej. Wszystko inne strawił ogień krematorium.
Wyrastają c z polskiej
ziemi, O. Maksymilian równocześnie wrastał w nią : wrastał w społeczeństwo,
wrastał w naród, którego dziedzictwem duchowym żył, którego mową mówił,
którego doświadczenia dziejowe całym sobą dzielił. Jest ten nowy Święty
głęboko wpisany w historię Polski dwudziestego stulecia, w historię Narodu i
Kościoła. Jego świętość rośnie wraz z tą historią , z niej niejako
czerpie swoje szczególne tworzywo: na różnych etapach, w szczególności jednakże
na tym etapie decydują cym, który rozegrał się w okupacyjnych miesią cach roku
1941 w obozie koncentracyjnym w Oświęcimiu, a nade wszystko od ostatnich dni
lipca do 14 sierpnia tego roku. Ostateczne tworzywo świętości Męczennika
znalazło się tam - i na zawsze pozostaje zwią zane z tym okresem dziejów, i z tym
straszliwym doświadczeniem ludzi. Spośród tych ludzi niektórzy jeszcze
żyją i są tu pomiędzy nami; w szczególny sposób ich witam -
więŸniów obozów koncentracyjnych, z Oświęcimia i innych miejsc. Wśród nich
witam pana Franciszka Gajowniczka, którego postać jest tak ścisle zwią zana z
postacią Ojca Maksymiliana.
Czy można więc
powiedzieć, że świętość Ojca Maksymiliana zbudowana jest ze specyficznie
“polskiego” tworzywa? Myśłę, że można i trzeba tak powiedzieć. Ziemia polska
winna zebrać ten owoc, który dojrzały oddała niebu. Jest to szczególny owoc
“czasu swego”, na który patrzą wieki minione - i który zarazem otwiera
przyszłość. W owocu tym rozpoznajemy dzieje pokoleń, świadectwa, jakie
pozostawiły wnukom i prawnukom. Jeżeli dzieje narodów tłumaczy się również
wkładem świętych, których wydały, to dziejów Polski w XX stuleciu nie będzie
można zrozumieć bez postaci O. Maksymiliana, męczennika z Oświęcimia.
3. Równocześnie jednak
poprzez tę postać otwierają się przed nami horyzonty uniwersalne. Nie
tylko dlatego, że Kościół, który ogłasza Maksymiliana świętym, jest
“katolicki”, czyli “powszechny” - ale również ze względu na to, co stanovi
“tworzywo” jego świętości. Powiedziałem poprzednio, że jest to “tworzywo”
polskie - a teraz muszę stwierdzić, że jest ono zarazem głeboko “człowiecze”.
Jest wzięte z dziejów człowieka i ludzkości w naszym stuleciu. Jest zwią zane z
doświadczeniem różnych narodów (przede wszystkim na kontynencie europejskim).
Można to łatwo
stwierdzić, stają c w obozie oświęcimskim przy wielkim pomniku ofiar. W iluż
językach napisy mówią o tych, którzy tam cierpieli straszliwe katusze i
na końcu ponieśli śmierć? To przecież z tego samego “tworzywa” została
ostatecznie zbudowana świętość Maksymiliana Kolbego. Tak więc, u podłoża tej świętości
leży wielka, głęboko nabolała sprawa ludzka. Można powiedzieć, że z samego
serca tej sprawy wydobywa Bóg Nieśmiertelny i Pan ludzkich dziejów
wiecznotrwałe świadectwa, aby pozostały one w dziejach ludzkości zarazem jako
“znaki czasów”.
Tak więc postać św.
Maksymiliana pozostaje świadectwem epoki i należy do “znaków czasu”. Ta trudna,
tragiczna epoka, naznaczona straszliwym podeptaniem ludzkiej godności, zrodziła
w Oświęcimiu swój zbawczy znak. Miłość okazała się potężniejsza od śmierci,
potężniejsza od antyludzkiego systemu. Miłość człowieka odniosła swoje
zwycięstwo tam, gdzie zdawała się tryumfować nienawiść i pogarda człowieka. W
tym zwycięstwie miłości z Oświęcimia uobecniło się w jakiś szczególny sposób
zwycięstwo z Golgoty. Ludzie przeżywali śmierć WspółwięŸnia nie jako
jedną jeszcze klęskę człowieka, ale jako zbawczy znak: znak naszego
czasu, naszego stulecia.
4. Kościół odczytuje
znaczenie takich znaków. Na tym polega jego więŸ z historią ludzkości:
ludzi i narodów. Wczoraj odczytał do końca znaczenie znaku z Oświęcimia, który
ustanowił przez swoją męczeńską śmierć Maksymilian Kolbe. Kościoł
odczytał ten znak z głęboką czcią i przejęciem, orzekają c o
świętości Męczennika z Oświęcimia.
Święci są w
dziejach po to, ażeby stanowić trwałe punkty odniesienia na tle przemijania
człowieka i świata. To, co się w nich wyraża, jest trwałe i nieprzemijają ce.
Świadczy o wieczności. Z tego świadectwa stale na novo czerpie człowiek
świadomość swego powołania i pewność przeznaczeń. W tym kierunku święci prowadzą
Kościół i ludzkość. Do tych duchowych przewodników dołą cza się dzisiaj
popostać św. Maksymiliana, naszego rodaka, w którym człowiek współczesny
odkrywa przedziwną “syntezę” cierpień i nadziei naszej epoki.
Jest w tej syntezie,
ukształtowanej życiem i śmiercią Męczennika, ewangeliczne wezwanie o
wielkiej przejrzystości i mocy: patrzcie, do czego zdolny jest człowiek, który
bezwzględnie zaufał Chrystusowi przez Niepokalaną ! Ale jest w tej syntezie
także prorocza przestroga. Jest wołanie skierowane do człowieka, do
społeczeństwa, do ludzkości, do systemów odpowiedzialnych za życie człowieka i
społeczeństw: ten dzisiejszy Święty wyszedł z samego centrum poniżenia
człowieka przez człowieka, podeptania jego godności, okrucieństwa i
eksterminacji. Ten Święty woła więc całą syntezą swojego męczeństwa
o konsekwentne poszanowanie praw człowieka, a także praw narodu, bo przecież
był synem narodu, którego prawa straszliwie pogwałcono.
5. Wieloraka jest wymowa
wczorajszej kanonizacji. ¯yczę wam, czcigodni i drodzy Bracia i Siostry,
abyście, wracają c do Ojczyzny, czy też do innych krajów waszego zamieszkania,
zanieśli z sobą tę wymowę, abyście w nią wnikali myślą i
sercem. ¯yczę wam tego.
I życzę mojej OjczyŸnie,
życzę Kościołowi w Polsce, ażeby święty Maksymilian Kolbe, rycerz Niepokalanej,
męczennik oświęcimski, stał się dla nas wszystkich pośrednikiem wobec Tego,
który jest Panem przyszłego wieku. Ażeby także stawał się codziennym świadkiem
tego, co wielkie i sprawiedliwe, a przez co życie ludzkie na ziemi jest godne
człowieka - i staje się przez moc zbawczej łaski godne Samego Boga.
Darujcie, że jeszcze coś
dodam. Są to myśli zrodzone już na tej auli; nie weszły w kontekst
przemówienia, ale domagają się wypowiedzenia. Przede wszystkim, kiedy
przechodziłem środkiem auli imienia Pawła VI, przypomniałem sobie inne
przejście, pośród pielgrzymów polskich z kraju i emigracji, zgromadzonych tutaj
w tym samym miejscu w 1971 roku. Przejście Pawła VI, któremu towarzyszyli
ówcześni polscy kardynałowie: kardynał Stefan Wyszyński Prymas Polski, kardynał
Jan Król, jak i dzisiaj, i wreszcie mówią cy te słowa. Mam taki zwyczaj, że
przechodzą c środkiem auli podczas audiencji generalnej staram się nawią zywać
kontakt z osobami stoją cymi wzdłuż barier i przynajmniej z nimi osobiście się
przywitać. Przy tej sposobności usłyszałem wiele różnych słów. Przede wszystkim
zapewnienia o modlitwie za mnie, za co chcę najgoręcej podziękować wszystkim i
każdemu. Usłyszałem także wiele próśb o błogosławieństwa: dla rodzin, dla osób,
dla parafii. Zdaję sobie sprawę, że tylko małej czą stce tych próśb mogłem
osobiście odpowiedzieć, bo przecież w mniejszej lub w większej odległości od
barier porzą dkowych stoją setki i tysią ce osób. Pragnę wam, drodzy
Bracia i Siostry, odpowiedzieć na te wszystkie wasze prośby i intencje, z
którymi każdy tu przyszedł, i powiedzieć, że biorę je wszystkie do serca i
czynię przedmiotem mojej modlitwy przed Bogiem.
Wreszcie przechodzą c tak
poprzez środek auli zauważyłem wiele łez. Nie jest dobrze, jeżeli rodacy
przyjeżdżają na kanonizacię swojego Rodaka ze łzami w oczach. Bo nie były
to łzy radości. Nie były to łzy radości. Do nich dołą czały się czasem słowa,
wołania. Wołania nie tylko z tej sali, wołania z daleka. I dlatego ja chcę
odpowiedzieć na te wołania przez was, którzy tu jesteście. Chcę odpowiedzieć
tym, których nie ma, a przede wszystkim tym, którzy znajdują się w
obozach internowanych, w więzieniach. Pragnę odpowiedzieć tym, którzy w
jakikolwiek sposób cierpią na ziemi polskiej, i pragnę zwrócić się z tego
miejsca do władz Polskiej Rzeczypospolitej Ludowej z prośbą , ażeby nie było
więcej tych łez. Społeczeństwo polskie, mój naród zasługuje nie na to, ażeby go
pobudzać do łez rozpaczy i przygnębienia, ale na to, zeby tworzyć jego
lepszą przyszłość.
Pragnę wreszcie
odpowiedzieć na słowa Księdza Kardynała Metropolity Krakowskiego w tym punkcie,
kiedy przypomniał moją , pielgrzymkę do Ojczyzny w zwią zku z Jubileuszem
Jasnogórskim. Pragnę raz jeszcze stwierdzić, że uważam tę pielgrzymkę za mój
święty obowią zek, uważam również za moje, mimo wszystko, prawo. Jako Biskupa
Rzymu i jako Polaka. I dlatego nadal wyrażam nadzieję, że zostaną
stworzone warunki potrzebne do tej pielgrzymki, stosownie do wielkiej
godności naszego milenijnego Narodu. To tyle. Tyle myśli, które nawiedziły mnie
od chwili, kiedy znalazłem się wśród was. Przyjmijcie je jako uzupełnienie do
przemówienia wygłoszonego.
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