« De nos jours, le plus grand poison est l'indifférence, qui trouve ses victimes non seulement
parmi les bourgeois mais aussi parmi les religieux » (Saint Maximilien-Marie Kolbe)
Saint Maximilien-Marie Kolbe
Prêtre, confesseur,
Apôtre de l'Immaculée Conception
(1884-1941)
Raymond Kolbe naquit à Pabjanice, en Pologne, petite cité alors dépendante de la Russie des Tsars. Doué d'un naturel vif, spontané et têtu, il lui arrivait souvent de mettre la patience de sa maman à l'épreuve. A l'âge de dix ans, un jour qu'il s'adressait à sa Mère du ciel après une nouvelle étourderie, la Vierge lui apparut et lui présenta deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le martyre. Comme Elle l'invitait à choisir, sa générosité le poussa à choisir les deux. Dès ce moment, le privilégié de Marie prit cette généreuse décision: «Je deviendrai meilleur de jour en jour.» Et en effet, le petit Raymond ne fut plus le même. L'élu de la Vierge rêvait déjà du martyre et en parlait avec effusion: Marie avait canalisé cette énergie bouillonnante.
A l'âge de 13 ans, Raymond entre au couvent St-François, à Lemberg, et y fait profession sous le nom de Maximilien-Marie. En 1912, il sort de Russie déguisé en paysan, poursuit ses études à l'université Grégorienne de Rome, et fonde la Milice de l'Immaculée qui constituera l'idée et l'oeuvre maîtresse de toute sa vie. Les sept premiers Chevaliers d'avant-garde se consacrent à Marie Immaculée le 17 octobre 1917. Ces dévoués serviteurs de la Vierge affronteront tous les ennemis de Dieu et de l'Eglise, particulièrement les suppôts de la franc-maçonnerie en Italie, en Pologne, et dans le monde entier.
L'apostolat extérieur du Père Kolbe débute en Pologne, en janvier 1922, par la fondation du mensuel intitulé: Le Chevalier de l'Immaculée. En 1930, saint Maximilien-Marie part implanter une seconde Cité de Marie au Japon, près de Nagasaki. Deux ans plus tard, les Indes reçoivent le missionnaire de la Vierge dont le labeur demeure apparemment infécond à cause de sa santé ruinée par la tuberculose. Rappelé en Pologne où il doit reprendre la direction de sa première Cité, le Père Kolbe continue de se dépenser à la cause du règne de Marie avec un quart de poumon seulement.
Son action évangélisatrice embrasse tous les moyens d'apostolat: la parole, la diffusion de milliers de médailles miraculeuses, la presse, le cinéma, le théâtre, la radio, l'avion, etc... «Mais par-dessus tout, disait-il à ses frères, le bon exemple, la prière, la souffrance voulue par amour, voilà l'action par excellence. Notre plus grande mission est de montrer dans la vie pratique ce que doit être le Chevalier de l'Immaculée.»
La deuxième guerre mondiale le trouve à la tête de la plus importante organisation catholique de publications dans toute la Pologne. Avec une patience et une soumission aussi héroïque qu'admirable, saint Maximilien-Marie Kolbe accepta l'entière destruction de son oeuvre par les Nazis. Condamné aux travaux forcés dans le camp de mort d'Auschwitz, il fut un rayon de soleil pour les prisonniers. En 1941, la veille de la fête de l'Assomption le Saint mourut dans le bunker de la faim, après avoir offert sa vie pour sauver celle d'un brave père de famille condamné à mort.
Voici, glanée dans ses écrits spirituels, sa recette de sainteté: «v égale V. C'est la formule qu'il donne et explique longuement. En peu de mots, elle signifie: «Si je veux ce que Dieu veut, je serai un saint.»
Tiré de la notice biographique sur une image de saint Maximilien-Marie Kolbe, aux éditions Magnificat. Et un résumé O.D.M. -- Cortège Marial, par les Frères Maristes, 2e édition, 1954
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_maximilien-marie_kolbe.html
Saint Maximilien Kolbe
Frère mineur, martyr, fondateur de la Milice de
l'Immaculée (+ 1941)
Il naît à Lodz en Pologne. Il entre à 16 ans chez les
Franciscains conventuels de Lvov. En 1917, alors qu'il est encore étudiant, il
fonde avec quelques frères "la Milice de l'Immaculée", mouvement
marial au service de l'Eglise et du monde.
Prêtre en 1918, il enseigne la philosophie et
l'histoire. Dès 1922, il fonde un mensuel pour diffuser la pensée de la Milice
et, un peu plus tard, il crée un centre de vie religieuse et apostolique appelé
"la Cité de l'Immaculée". En 1930, il se rend au Japon où il fonde
encore une autre "Cité". Maximilien est très soucieux de la diffusion
de la pensée religieuse par les moyens modernes, les medias. Il rentre
définitivement en Pologne en 1936.
Fait prisonnier en 1939, battu, libéré, puis de
nouveau arrêté en février 1941, il est déporté au camp d'Auschwitz en mai. A la
suite d'une évasion, dix prisonniers sont condamnés à mourir de faim enfermés
dans un bunker. Parmi eux, un père de famille. Maximilien s'offre de mourir à
sa place. On lui demande "Qui es-tu ?" - "Prêtre
catholique". Il meurt dans le bunker, le dernier après avoir aidé ses
compagnons dans la patience, la paix et le réconfort. Le père de famille sera
présent au jour de la canonisation du P. Kolbe à Rome.
Sur le site Internet du Vatican, 10 octobre 1982,
Place Saint-Pierre, canonisation de Massimiliano Maria Kolbe, O.F.M.Conv.
(1894-1941) Photo - Biographie [Italien, Polonais] et
lire le Discours
aux Missionnaires de l'Immaculée - Père Kolbe (19 juin 2000)
Mémoire de saint Maximilien-Marie Kolbe, prêtre
franciscain conventuel et martyr. Fondateur de la Milice de Marie immaculée, il
fut déporté pendant la seconde guerre mondiale dans différents lieux
d’internement, pour finir au camp d’extermination d’Auschwitz, près de
Cracovie, où il se livra aux bourreaux à la place d’un co-détenu, en 1941,
achevant ainsi sa vie d’apostolat comme un sacrifice de charité et un exemple
de fidélité à Dieu et aux hommes.
Martyrologe romain
Que notre amour se manifeste particulièrement quand il
s’agit d’accomplir des choses qui ne nous sont pas agréables. Pour progresser
dans l’amour de Dieu, en effet, nous ne connaissons pas de livre plus beau et
plus vrai que Jésus-Christ crucifié.
Saint Maximilien Kolbe - Lettre à un ami
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1669/Saint-Maximilien-Kolbe.html
Vraie grandeur
Pense souvent au fait que toute ta grandeur, toute ta
sainteté et toute ta dignité dépendent uniquement de l’accomplissement de la
volonté de Dieu ; le reste : la bonne réputation, les richesses, les
plaisirs, les activités, les conversions, les prières, les pénitences et même
le martyre ne sont rien, ils sont une perte de temps, un péché, s’ils sont en
dehors de la volonté de Dieu. Abandonne-toi complètement à Dieu et tu seras heureux.
Contemple donc le crucifix. Rends-toi semblable à lui. Fixe ce que tu dois
faire pendant les vacances, pour ne pas vagabonder tout seul pendant tout ce
temps. Mets à profit chaque instant : établis un bon horaire. Sois simple
comme un enfant, mais avec prudence : d’une façon absolue, avec Dieu, avec
la Sainte Vierge, avec les représentants de Dieu, c’est-à-dire les
supérieurs ; avec sens critique, à l’égard des hommes, [en les considérant
justement] comme des hommes. Utilise tous les moyens que Dieu t’indiquera pour
atteindre la perfection et tu seras vraiment serein et heureux. Aime Dieu pour
Dieu lui-même et souffre et travaille pour lui dans le calme et l’amour, avec
toujours plus de paix et d’amour. Aime Dieu, aime-le dans les faits, donne-lui
toi-même, tout le monde et toute chose, sois toujours avec lui parce que lui
aussi agit ainsi.
St Maximilien-Marie Kolbe
Frère mineur polonais, ordonné à Rome en 1918,
Maximilien-Marie Kolbe († 1941) est mort à Auschwitz, après avoir donné sa vie
en échange de celle d’un père de famille. / Carnets spirituels, Paris,
Lethielleux, 1981, p. 56-58.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/daily-prayer/lundi-16-aout/meditation-de-ce-jour-1/
Saint Maximilien-Marie Kolbe, prêtre et martyr au camp d'extermination d'Auschwitz (1884-1941)
Prêtre, confesseur, apôtre de l'Immaculée Conception et martyr à Auschwitz...
Il était un frère franciscain conventuel polonais, qui s'est offert à la place d'un père de famille dans le camp de concentration nazi à Auschwitz I. Pendant son enfance, il a eu une vision de la Vierge de Czestochowa. La Vierge lui apparut et lui présenta deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le martyre. Comme Elle l'invitait à choisir, sa générosité le poussa à choisir les deux. Dès ce moment, le privilégié de Marie prit cette généreuse décision : « Je deviendrai meilleur de jour en jour ». L'âme de l'enfant conserve depuis cette rencontre un amour indéfectible pour la Sainte Vierge. La lecture des écrits de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort lui apprend que « Dieu veut révéler et découvrir Marie, le chef-d'oeuvre de ses mains, dans ces derniers temps Marie doit briller, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce » (Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge). Il donne sa vie à la Sainte Vierge. « De même que l'Immaculée est à Jésus, à Dieu, de même chaque âme va être par Elle et en Elle à Jésus, à Dieu, et cela beaucoup mieux que sans Elle », écrira Saint Maximilien. Il décide par la suite de devenir prêtre. Entré au séminaire dans son adolescence, il est ordonné le 28 avril 1918. En 1917, il avait fondé la Milice de la Vierge Immaculée. Les sept premiers Chevaliers d'avant-garde se consacrent à Marie Immaculée le 17 octobre 1917. Ces dévoués serviteurs de la Vierge affronteront tous les ennemis de Dieu et de l'Eglise, particulièrement les suppôts de la franc-maçonnerie en Italie, en Pologne, et dans le monde entier. Ils réciteront une fois par jour la prière suivante : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous et pour tous ceux qui n'ont pas recours à Vous, plus particulièrement pour les francs-maçons et pour tous ceux qui vous sont recommandés ».
Sur la même lancée, il crée en janvier 1922 le journal Le Chevalier de l'Immaculée. En août 1927, il fonde Niepokalanow, « la cité de l'Immaculée », près de Varsovie. Il y met en place une maison d'édition et une station de radio (il était lui même radioamateur sous l'indicatif SP3RN), toutes deux destinées à promouvoir la vénération de la Vierge. En 1939, sa fraternité fournit l'abri à des réfugiés polonais, y compris des juifs. Le 17 février 1941, il est arrêté par la Gestapo, et transféré en mai dans le camp d'Auschwitz I, sous le matricule 16670. En juillet 1941, un homme disparaît dans le bloc 14, où se trouve le père Kolbe. Aussitôt, les nazis sélectionnent dix hommes de la même baraque et les condamnent à mourir de faim. Un des malheureux désignés pour la mort s'écrie : « Oh ! ma pauvre femme et mes enfants que je ne reverrai plus ! ». Alors, au milieu de ses camarades interdits, le Père Maximilien se fraie un chemin et sort des rangs. « Je voudrais mourir à la place d'un de ces condamnés », et il désigne celui qui vient de se lamenter. « Qui es-tu ? » demande le chef. « Prêtre catholique », répond le Père. L'officier, stupéfait, garde un moment le silence puis accepte l'héroïque proposition. Il est exécuté d'une injection de phénol dans le bras qu’il tend lui-même à la veille de l’Assomption et son corps est brûlé dans un four crématoire le 15 août, Solennité de l’Assomption. François Gajowniczek, le père de famille qui sera sauvé par Saint Maximilien décèdera en 1995.
Saint Maximilien a été béatifié le 17 octobre 1971 par Paul VI et canonisé le 10 octobre 1982 comme martyr par Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II. Il est un des Saints patrons du XXe siècle, des électriciens, des radioamateurs, des journalistes, des prisonniers politiques et des toxicomanes.
SOURCE :
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-11418095.html
DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II
DANS LA CHAPELLE CONSACRÉE AU BIENHEUREUX MAXIMILIEN KOLBE
18 février 1979
Chers Frères et Sœurs,
Je suis heureux de pouvoir, au terme de la célébration
eucharistique en l'église paroissiale Saint-Grégoire-le-Grand à Pian due Torri,
adresser un cordial et bienveillant salut également à vous, jeunes gens,
travailleurs et fidèles qui, pour vos rencontres liturgiques et sacramentelles,
vous réunissez en cette chapelle complémentaire de la Magliana, joliment
consacrée au Bienheureux Maximilien Kolbe, mon vénéré compatriote.
Je vous remercie sincèrement pour l'enthousiasme avec lequel
vous m'avez accueilli en ce lieu de culte et, surtout, pour le fervent esprit
de foi avec lequel vous le fréquentez.
Je vous exprime également ma paternelle satisfaction pour le
choix significatif de votre Protecteur que le grand et toujours regretté Pape
Paul VI a
défini comme "une image lumineuse pour notre génération" (Exh.
Gaudete in Domino). Comme vous le
savez, durant les épreuves les plus tragiques qui ensanglantèrent notre époque,
le Bienheureux Kolbe s'offrit spontanément à la mort pour sauver un frère, pour
lui un inconnu (François Gajownicek), un innocent condamné à mort à titre de
représailles à la suite de l'évasion d'un prisonnier du camp de concentration
d'Osviecim. L'héroïque martyr fut condamné à mourir de faim; le 14 août 1941,
il rendit sa belle âme à Dieu, après avoir assisté et réconforté ses compagnons
de malheur.
Humble et doux fils de Saint François et Chevalier amoureux
de Marie Immaculée, il parcourut les voies du monde, de la Pologne à l'Italie
et au Japon, faisant du bien à tous, à l'exemple du Christ qui "a passé en
faisant le bien" (Ac 10,
38). Jésus, Marie et François furent ses trois grands amours, c'est-à-dire le
secret de sa charité: "Seul l'amour est créateur répétait-il à tous ceux
qui 1'abordaient. C'est cette expression qui, comme une lampe, illumina toute
sa vie. Ce fut cet idéal supérieur, ce devoir primordial de tout chrétien
authentique, qui lui fit surmonter le caractère cruel et violent de sa terrible
épreuve, et donner le merveilleux témoignage de son amour fraternel et du
pardon accordé à ses persécuteurs.
Puissent l'exemple et l'aide du Bienheureux Maximilien Kolbe
nous mener nous aussi au véritable amour désintéressé, chrétien, envers tous
les frères, dans un monde où la haine et la vengeance ne cessent de morceler la
coexistence humaine.
Invoquant sur vous sa protection et le sourire de la Vierge
Immaculée, je vous bénis tous, et avec vous, vos familles, vos parents et vos
amis.
© Copyright 1979 - Libreria Editrice Vaticana
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 13 août 2008
Celui qui prie ne perd jamais l'espérance,
les témoignages d'Edith Stein et de Maximilien Marie
Kolbe
Chers frères et sœurs!
De retour de Bressanone, où j'ai pu passer une période
de repos, je suis content de vous rencontrer et de vous saluer, chers habitants
de Castel Gandolfo, et vous pèlerins qui êtes venus aujourd'hui me rendre
visite. Je voudrais encore une fois remercier ceux qui m'ont accueilli et ont
veillé sur mon séjour en montagne. Ce furent des jours de détente sereine, au
cours desquels je n'ai cessé de rappeler au Seigneur tous ceux qui s'en
remettent à mes prières. Et ils sont vraiment très nombreux tous ceux qui
m'écrivent en me demandant de prier pour eux. Ils m'expriment leurs joies, mais
aussi leurs inquiétudes, leurs projets de vie, ainsi que les problèmes
familiaux et professionnels, les attentes et les espoirs qu'ils portent dans
leur cœur, avec les angoisses liées aux incertitudes que l'humanité vit en ce
moment. Je peux assurer que je me souviens de tous et de chacun, en particulier
lors de la célébration quotidienne de la Messe et de la récitation du Rosaire.
Je sais bien que le premier service que je peux rendre à l'Eglise et à
l'humanité est précisément celui de la prière, parce qu'en priant je place
entre les mains du Seigneur avec confiance le ministère qu'il m'a lui-même
confié, avec le destin de toute la communauté ecclésiale et civile.
Celui qui prie ne perd jamais l'espérance, même
lorsqu'il en vient à se trouver dans des situations difficiles voire
humainement désespérées. C'est ce que nous enseigne la Sainte Ecriture et ce
dont témoigne l'histoire de l'Eglise. Combien d'exemples, en effet, pourrions
nous apporter de situations où ce fut véritablement la prière qui soutint le
chemin des saints et du peuple chrétien! Parmi les témoignages de notre époque
je voudrais citer celui de deux saints dont nous célébrons ces jours-ci la
mémoire: Thérèse Bénédicte de la Croix, Edith Stein, dont nous avons
célébré la fête le 9 août, et Maximilien Marie Kolbe, que nous célébrerons
demain, 14 août, veille de la solennité de l'Assomption de la Bienheureuse
Vierge Marie. Tous deux ont conclu leur vie terrestre par le martyre dans le
camp d'Auschwitz. Apparemment leurs existences pourraient être considérées
comme un échec, mais c'est précisément dans leur martyre que resplendit
l'éclair de l'Amour, qui vainc les ténèbres de l'égoïsme et de la haine. A
saint Maximilien Kolbe sont attribuées les paroles suivantes qu'il aurait
prononcées en pleine fureur de la persécution nazie: "La haine n'est
pas une force créatrice: seul l'amour en est une". Et il apporta une
preuve héroïque de l'amour en s'offrant généreusement en échange de l'un de ses
compagnons de prison, une offrande qui culmina par sa mort dans le bunker de la
faim, le 14 août 1941.
Edith Stein, le 6 août de l'année suivante, à trois
jours de sa fin dramatique, approchant des consœurs du monastère de Echt, en
Hollande, leur dit: "Je suis prête à tout. Jésus est ici aussi au
milieu de nous, jusqu'à présent j'ai pu très bien prier et j'ai dit de tout mon
cœur: "Ave, Crux, spes unica"". Des témoins qui parvinrent
à échapper à l'horrible massacre racontèrent que Thérèse Bénédicte de la Croix,
tandis qu'elle revêtait l'habit carmélitain, avançait consciemment vers sa
mort, elle se distinguait par son comportement empli de paix, par son attitude
sereine et par des manières calmes et attentives aux nécessités de tous. La
prière fut le secret de cette sainte copatronne de l'Europe, qui "même
après être parvenue à la vérité dans la paix de la vie contemplative, dut vivre
jusqu'au bout le mystère de la Croix" (Lettre apostolique Spes
aedificandi, Enseignements de Jean-Paul II, XX, 2, 1999, p. 511).
"Ave Maria!": ce fut la dernière
invocation sur les lèvres de saint Maximilien Marie Kolbe tandis qu'il tendait
le bras à celui qui le tuait par une injection d'acide phénique. Il est
émouvant de constater comment le recours humble et confiant à la Vierge est
toujours une source de courage et de sérénité. Alors que nous nous préparons à
célébrer la solennité de l'Assomption, qui est l'une des célébrations mariales
les plus chères à la tradition chrétienne, nous renouvelons notre consécration
à Celle qui depuis le Ciel veille à tout instant sur nous avec un amour
maternel. Tel est en effet ce que nous disons dans la prière familière du "Je
vous salue Marie", en lui demandant de prier pour nous "aujourd'hui
et à l'heure de notre mort".
****
Je salue cordialement les pèlerins de langue
française, en particulier le groupe des jeunes collégiens de Draguignan, ainsi
que les Petites Sœurs de Jésus qui se préparent à émettre leurs vœux perpétuels
dans l’esprit du Bienheureux Charles de Foucauld. Que votre pèlerinage auprès
du tombeau des Apôtres Pierre et Paul soit pour vous l’occasion de raffermir
votre attachement au Christ et à son Église et de renforcer votre esprit
missionnaire. Que Dieu vous bénisse !
© Copyright 2008 - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080813.html
o. Korneli Czupryk i o. Maksymilian Kolbe przed wyjazdem do Japonii w
1933 roku
Qui est saint Maximilien KOLBE ?
Le Père Maximilien Kolbe est né à Zdunska Wola,
près de Lodz en Pologne, en janvier 1894.
• Entré en 1907 au séminaire des Franciscains
Conventuels, il fut envoyé à Rome pour y poursuivre ses études ecclésiastiques.
• Alors qu'il était encore étudiant, il fonda avec
quelques frères la MISSION DE L'IMMACULÉE en vue de sanctifier
le monde entier avec l'aide de la Vierge Immaculée.
• Ordonné prêtre en 1918 et revenu en Pologne, il
commença son apostolat à l'aide d'une revue, ' Le Chevalier de
l'Immaculée '.
• En 1927, il fonda un ' Couvent-Maison
d'édition ' confié à Marie : Niepokalanów (Cité de
l'Immaculée), centre de vie religieuse et de diverses formes d'apostolat, où
plusieurs centaines de religieux vivaient dans une pauvreté de vie vraiment
franciscaine, mais travaillaient sur les machines les plus perfectionnées.
• Désireux de communiquer l'amour de l'Immaculée à
tous, il partit pour le Japon, où il fonda une institution semblable (Mugenzai
no Sono).
• De retour en Pologne, en 1936, il fut emprisonné
pour la première fois en 1939 par les allemands.
Arrêté définitivement le 17 février 1941, il fut enfermé dans le camp d'Auschwitz.
Il y vécut parmi les privations et les persécutions, illuminant de foi,
d'espérance et de charité ce lieu de mort et de haine, jusqu'au jour où il
s'offrit pour mourir dans le bunker de la faim à la place d'un père de famille.
Après avoir soutenu tous ses compagnons, il fut tué par une injection de phénol
le 14 août 1941. Son corps fut brûlé au four crématoire le lendemain, fête
de l'Assomption.
• Paul VI l'a déclaré ' bienheureux ' le
17 octobre 1971.
• Jean-Paul II l'a déclaré ' saint ',
comme martyr, le 10 octobre 1982.
Ce même pape a présenté plusieurs fois saint
Maximilien comme protecteur de ce siècle difficile, parce que toute sa vie fut
marquée par un profond esprit missionnaire. En effet, le Mouvement qu'il a
fondé (la Mission de l'Immaculée) n'a d'autre but que de ' rendre au
Christ le monde entier par l'Immaculée ', et toute son œuvre éditoriale et
journalistique ne visait qu'à permettre au plus grand nombre possible de
personnes de redécouvrir leur mission de baptisés dans le monde.
Jean-Paul II l'a aussi voulu comme exemple pour
notre société à cause du témoignage héroïque de sérénité et d'amour qu'il
a vécu aux heures les plus sombres de la barbarie destructrice.
' Seul l'amour est une force de
création ', disait saint Maximilien à ses compagnons de
malheur, les invitant par là à faire face à la haine avec la force de
l'amour.
Jésus n'avait-il pas dit : ' Il n' y a
pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime ' ?
SAINT MAXIMILIEN-MARIE KOLBE Prêtre, confesseur, apôtre de
l’Immaculée Conception (1884-1941)
Une vie sous le signe de
l’Immaculée
Il y a ce
que l’on sait déjà et qui pourtant nous émerveille toujours : le choix que
fit l’enfant, âgé de 12 ans : Marie lui apparut, tenant 2 couronnes, l’une
blanche, l’une rouge, symbolisant la pureté et le martyr. Et il choisit les
deux.
Né dans
la Pologne occupée par la Russie des Tsars, Raymond Kolbe finira sa vie dans la
Pologne occupée par les Nazi…Mais entre temps, il prépare sa " couronne
rouge" par la "couronne blanche" et son horizon s’élargit au
monde entier. Cet élargissement passe par la vocation franciscaine : il
prend le nom de Maximilien-Marie. Son entrée chez les franciscains fut
déterminée…par la vocation peu commune de ses parents : Ils ont confiés
leurs enfants aux franciscains et une fois les 2 fils élevés, ils viennent annoncer
qu’ils ont décidé d’un commun accord de consacrer totalement à Dieu le restant
de leurs jours, le père chez les franciscains de Cracovie, la mère chez les
bénédictines de Lwow. Raymond qui hésitait à rester dans le monde comprend cela
comme un appel pour lui aussi et devient frère Maximilien-Marie.
Et fait
tout par Marie. Création de la Milice de l’Immaculée…avec sept amis. Fondation
du mensuel : " Le Chevalier de l’Immaculée"…avec quelques
machines ultra-modernes. Car il sait que Marie élargira tout ce qu’il fait aux
dimensions du monde. Quand à lui, sa santé est précaire, mais il évangélise
sans cesse. Jusqu’à, lorsqu’il le faut, entrer par la fenêtre lorsque l’on le
chasse par la porte ! Non pas au sens figuré, mais au sens propre, il l’a
fait une fois, et peut-être plus, mais cette fois-là, il a été remarqué passant
par la fenêtre pour continuer une conversation qui espérons-le, a abouti à une
conversion. Rien n’arrêtait au sens propre comme au sens figuré cet
évangélisateur passionné.
"L’Immaculée
fut l’inspirtrice de toute sa vie. C’est à elle qu’il confia son amour du
Christ et son désir de martyr. Dans le mystère de l’Immaculée Conception se
révéla devant les yeux de son âme le monde merveilleux et surnaturel de la
Grâce divine offerte à l’homme" [
1]
En 1930,
il part implanter sa seconde cité de Marie au Japon, celle-là même qui se
trouve sur les côteaux de Nagasaki. il avait tout simplement rencontré des
japonais dans le train, leur avait distribué des médailes de la rue du bac et
ensuite, enthousiaste, avait demandé la permission de partir évangélisé le
Japon. Son supérieur, n’y croyant pas trop, n’avait pensé interdire le
projet…« Avez-vous de l’argent ? demande le Père provincial - Non. -
Savez-vous le japonais ? - Non. - Avez-vous, du moins, des amis là-bas,
quelque appui ? - Pas encore, mais j’en trouverai, avec la grâce de
Dieu »..
Pour la
construction de sa cité de l’Immaculée,, en Japonais " Mugenzai no
sono", littéralement " Le Jardin de l’Immaculée" Kolbe précise
la disposition et le lieu avec une confiance en Marie toute prophétique :
éloignée juste ce qu’il faut du centre, la Cité ne sera pas détruite par la
bombe atomique.
"La
foi et les oeuvres de toute la vie du père Maximilien montrent qu’il
considérait sa coopération avec la grâce divine comme une bataille sous sous la
bannière de l’Immaculée Conception. Cette caractéristique mariale est
particulièrement exprimée dans la vie et la sainteté du père Kolbe. Tout son
apostolat, aussi bien dans sa patrie que dans les missions était similairement
placé sous ce signe. En Pologne et au Japon les centres de cet apostolat
étaient spécialement les cités de l’Immaculée-Niepokolanow en Pologne et
Mugenzai no Sono au Japon." [
2]
Il
revient en Pologne en 1936 après être passé par l’Inde… En 1938, la cité de
l’Immaculée de Pologne comporte 800 membres dont 622 frères et postulants, 13
prêtres et 122 séminaristes. Ce couvent ultra moderne et tout-à-fait
franciscain publie la revue le " Chevalier de l’Immaculée" à un
million d’exemplaires et les 7 premiers membres de la Milice de l’Immaculée
étaient devenus…700 000 !
Il se
confie à Thérèse de Lisieux avec laquelle il a conclu un pacte depuis
longtemps, priant chaque jour pour sa canonisation.( En 1925) En retour elle
est la patronne de ses oeuvres.
Son
apostolat extrêmement varié, de la distribution de milliers de médailles de la
rue du Bac, aux journaux, en passant par le cinéma…et surtout la sainteté
personnelle, est stoppé par les Nazi. Il avait souffert d’être démis de ses
fonctions par ses supérieurs, de voir aussi ses frères remettre en cause le
rôle de l’Immaculée dans la mission au Japon et les dissenssions internes se
répandre, il souffrit aussi d’être livré aux Nazi par un ancien frère qu’il
avait dû renvoyer pour traffic d’argent. Cependant, il eut le temps de confier
à ses frères, avant son arrestation, qu’il avait la certitude du Ciel et que
cette grâce lui avait été faite au Japon. Il encourageait chacun encore et
toujours à l’amour de l’Immaculée.
Il meurt
dans le bunker de la faim, ayant pris la place d’un père de famille, le 14 aout
1941 à Auschwitz.
" Le
père Maximilien Kolbe, lui-même prisonnier du camp de concentration, défendit
dans ce lieu de mort le droit d’un homme innocent à la vie. Le père Kolbe
défendit son droit à la vie, déclarant qu’il était prêt à aller à la mort à la
place de cet homme qui était père de famille et parce que sa vie étaient
nécéssaires pour les siens. En cela, le père Maximilien-Marie Kolbe réaffirma
le droit exclusif du Créateur sur toute vie humaine innocente. Il a porté
témoignage au Christ et à l’Amour. Car l’Apôtre Jean écrit : " Nous
reconnaissons l’amour à cela, qu’il est mort pour nous. Et nous devrions donner
nos vies pour nos frères" ( I Jean 3 : 16) [
3]
Avec neuf
autres, il fut conduit au bunker de la mort. La Providence permit qu’un
prisonnier polonais y fut employé par les geôliers. Grâce à lui, nous savons ce
que fut la mort de Maximilien Kolbe. Voici son récit :
« Je
faisais alors office de secrétaire et d’interprète dans ce souterrain. En
repensant à l’attitude sublime que cet homme héroïque a eue en face de la mort,
à l’étonnement des gardes de la Gestapo eux-mêmes, je me souviens encore avec précision
des derniers jours de sa vie. (…)
« Les
dix prisonniers du bloc 14, furent contraints de se déshabiller entièrement,
devant le bloc où se trouvaient déjà environ vingt autres victimes d’un
précédent “ procès ”. Les nouveaux arrivants furent emmenés dans une cellule
séparée. En refermant, les gardes ricanèrent : “ vous vous dessécherez
comme des tulipes ! ”
« Depuis
ce jour-là, ils n’eurent plus aucune nourriture. Chaque jour, les gardes
faisaient les visites de contrôle et ordonnaient d’emporter les cadavres de
ceux qui étaient morts dans la nuit.
« De
la cellule où se trouvaient les malheureux, on entendait chaque jour des
prières récitées à haute voix, le chapelet et des chants religieux, auxquels
les prisonniers des autres cellules se joignaient. Quand les gardes étaient
absents, je descendais dans le souterrain pour parler avec eux et les
réconforter. Les prières ferventes et les hymnes à la Vierge se diffusaient
dans tout le souterrain. J’avais l’impression d’être à l’église. Le P. Maximilien
commençait, et tous les autres répondaient. Quelquefois ils étaient si plongés
dans leurs prières qu’ils ne s’apercevaient pas que les gardes arrivaient pour
la visite habituelle ; finalement, ce sont les cris de ceux-ci qui les
faisaient taire.
« Quand
on ouvrait les cellules, les pauvres malheureux sanglotaient et imploraient un
morceau de pain et un peu d’eau, ce qu’on leur refusait. Si l’un des plus forts
s’approchait de la porte, il recevait aussitôt des coups de pied au ventre, et
en retombant en arrière sur le ciment il se tuait, ou bien on l’abattait. (…)
« Le
P. Maximilien Kolbe se comportait héroïquement, il ne demandait rien et ne se
plaignait de rien ; il encourageait les autres, persuadait les prisonniers
que le fugitif serait retrouvé et eux-mêmes libérés.
« Comme
ils étaient déjà très affaiblis, ils récitaient les prières à voix basse. À
chaque visite, tandis qu’ils étaient presque tous déjà étendus sur le sol, on
voyait le P. Maximilien debout, ou à genoux au milieu, et son regard serein se
posait sur les arrivants. Les gardes savaient qu’il s’était proposé lui-même,
ils savaient aussi que tous ceux qui mouraient avec lui étaient innocents,
c’est pourquoi ils avaient du respect pour le P. Kolbe et se disaient entre
eux : “ Ce prêtre est tout à fait un homme d’honneur. Jusqu’à présent nous
n’en avons pas eu un comme lui ”. » (…)
« À
la fin de la troisième semaine il en resta seulement quatre, parmi lesquels le
P. Kolbe. Les autorités trouvaient que cela se prolongeait trop, on avait besoin
de la cellule pour d’autres victimes.
« C’est
pourquoi un jour (le 14 août), on fit à chacun une piqûre intraveineuse de
poison au bras gauche. Le P. Kolbe priait, et de lui-même il tendit son bras au
bourreau. Ne pouvant supporter ce spectacle, je prétendis que j’avais du
travail au bureau, et je sortis.
« Le
garde et le bourreau partis, je revins à la cellule, et j’y trouvai le P. Kolbe
assis, appuyé au mur, les yeux ouverts, la tête inclinée sur le côté gauche
(c’était son attitude habituelle). Son visage était calme, beau, et rayonnant.
(…) »
Ricciardi
conclut : « Le P. Maximilien mourut le 14 août 1941, veille de la
solennité de l’Assomption, cette entrée dans la gloire de celle qu’il appelait
“ Petite Mère ”. « Son pauvre corps lui-même, martyrisé, consumé, nu,
parut ce jour-là comme transfiguré et lumineux. (…) “ Quand j’ouvris la porte
de fer, il avait cessé de vivre ; mais il me paraissait vivant. Le visage
était radieux, d’une manière insolite, les yeux grands ouverts et fixés sur un
point. Tout le visage était comme en extase. Ce spectacle, je ne l’oublierai
jamais. ” » (…)
Une théologie mariale qui mérite
d’être connue !
Quelques
heures avant son arrestation, il écrit, le 17 février 1941 : "
Immaculée Conception : ces mots sont sortis de la bouche même de
l’Immaculée ; donc ils doivent montrer de la façon la plus précise et la
plus essentielle qui elle est" [
4] Le
père Manteau-Bonamy précise que Maximilien Kolbe avait toujours été saisi par
la déclaration de la Vierge Marie à Lourdes. [
5] le
père Kolbe écrit : " A la soudaine demande : " Qui est
l’Immaculée ? il n’est pas possible de donner une réponse complète, car
cela dépasse l’intelligence humaine…elle est la Mère de Dieu et se déclare
l’Immaculée. Dieu en se manifestant à Moïse, dit de Lui-même : " je
suis celui qui suis", c’est-à-dire l’existence même. La Vierge Marie, à la
demande de Bernadette, répond : " Je suis l’Immaculée
Conception". Voilà la définition de l’Immaculée. [
6] A partir de cette définition de l’Immaculée,
Kolbe permet de comprendre le lien entre la conception incréée, qui est
l’Esprit saint, et la Conception créée, qui est Marie.
Il faut
croire que c’est une partie du message marial de Maximilien, car ses derniers
écrits avant son arrestation expliquent ces points théologiques, avec une
grande clarté : " la Troisième personne de la Sainte Trinité n’est
pas incarnée. Mais notre mot humain, " épouse", n’arrive pas à
exprimer la réalité du rapport de la Vierge Marie avec l’Esprit Saint. On peut
affirmer que l’Immaculée est, en un certain sens, " l’incarnation" de
l’Esprit-Saint. En elle, c’est l’Esprit Saint que nous aimons, et par elle, le
Fils. Le Saint Esprit est très peu connu" ( Conférence du 5 février 1941,
quelques jours avant son arrestation) [
7]
Maximilien
Kolbe a bien conscience que Marie n’est pas Dieu, mais qu’elle est le chef
d’oeuvre de Dieu. Sa théologie mariale anticipe celle du concile Vatican II, en
mettant en lumière le rôle de l’Esprit Saint dans la conception
Immaculée :
"
Cette union entre la Vierge et l’Esprit Saint est si inexprimable, mais si
parfaite, que le Saint Esprit agit uniquement par Marie, son épouse. D’où elle
est médiatrice de toutes les grâces du Saint Esprit. Et du fait que chaque
grâce est le don de Dieu le Père par le Fils et le Saint Esprit, il s’ensuit
qu’il n’y a pas de grâces qui ne soient la propriété de l’Immaculée, qui ne lui
soient données pour qu’elle en dispose librement. ( 28 Juillet 1935 :
lettre au frère Salezy Mikolajczyk)
Dans
l’esprit du concile Vatican II et de la déclaration sur la place de Marie dans
l’Eglise, Kolbe, avec le vocabulaire de son temps, voit bien en Jésus l’unique
Médiateur, et montre bien que Marie, loin de faire écran entre Jésus et nous,
est au contraire celle qui nous guide vers Lui. N’est-ce pas depuis toujours
son attitude : " faites tout ce qu’Il vous dira" ;
Maximilien-Marie Kolbe, Martyr de l’Amour, l’a vécu aussi bien dans ses écrits
que dans sa vie.
Voici,
glanée dans ses écrits spirituels, sa recette de sainteté : « v égale
V. C’est la formule qu’il donne et explique longuement. En peu de mots, elle
signifie : « Si je veux ce que Dieu veut, je serai un saint. »
Martyr de la Charité
" La mort de Maximilien, un signe de victoire
La mort de Maximilien Molbe est devenue un signe de victoire.
Ce fut une victoire sur tout mépris systématique et sur toute haine envers
l’homme et ce qui est divin en l’homme, une victoire comme celle gagnée par
notre Seigneur sur le Calvaire.
"Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande"
( Jean-15:14) L’Eglise accepte ce signe de victoire-gagnée par le pouvoir
rédempteur du Christ-avec révérence et gratitude. Elle cherche à discerner son
éloquence avec humilité et amour ;
Comme toujours lorsque l’Eglise proclame la sainteté de ses
fils et de ses filles, comme aussi dans le cas présent, elle cherche à agir
avec toute l’exactitude et la responsabilité requises, cherchant dans tous les
aspects de la vie et de la mort du Serviteur de Dieu.
Et tout autant l’Eglise doit être attentive, quand elle lit
les signes de sainteté donnés par Dieu dans son Serviteur, à ne pas laisser
échapper sa pleine signification et son message ultime. Et donc, en jugeant la
cause du Bienheureux Maximilien Kolbe même après sa béatification, il était
nécessaire de prendre en considération beaucoup de voix du peuple de Dieu-
surtout nos Frères dans l’épiscopat de Pologne et d’Allemagne-qui ont demandé
que Maximilien Kolbe soit proclamé un Saint Martyr.
Devant l’éloquence de la vie et de la mort du bienheureux
Maximilien, il est impossible de ne pas reconnaître ce qui semble constituer
l’élément principal et essentiel du signe donné par Dieu à l’Eglise et au monde
par sa mort.
Est-ce que cette mort- affrontée spontanément, pour l’amour
de l’homme-ne constitue pas un accomplissement particulier des mots du
Christ ? cette mort ne fait-elle pas de Maximilien particulièrement
ressemblant au Christ- le Modèle de tous les Martyrs- qui donne sa vie sur la
Croix pour ses frères ? Cette mort ne possède-t-elle pas une éloquence
particulière et profonde pour notre époque ? Cette mort ne
constitue-t-elle pas un témoignage particulièrement authentique de l’Eglise
dans le monde moderne ?
Donc, en vertu de mon autorité apostolique, je décrète que
Maximilien Marie Kolbe- qui après sa béatification était vénéré comme
Confesseur de la Foi, soit désormais aussi vénéré comme un Martyr.
" Précieuse aux yeux du Seigneur est la mort de ses
fidèles !" Amen [
8]
Un autre bienheureux, le père Jerzy Popielluzko, béatifié par
Benoît XVI en 2010, s’incrira dans cette lignée…Il portait sur lui sans cesse
le chapelet offert par le pape Jean-Paul II en encouragement pour son combat et
ne put sortir de Pologne en 1982 lors de la canonisation de son héros et
compatriote Maximilien, ce qui fut une souffrance pour lui, car les autorités
lui avaient refusé son visa. Kolbe était pour lui le modèle de l’homme libre
spirituellement malgré l’emprisonnement. Jerzy avait choisi le séminaire de
Varsovie, d’après sa maman, parce qu’il était proche de Niepokolanow, et
souvent, Jerzy avait emmené ses amis visiter la Cité de l’Immaculée. Il avait
repris à son compte la devise de Kolbe : " Pour rester des hommes
libres, nous devons vivre dans la vérité". [
9]
Popielluzco aurait aimé se rendre sur la place Saint Pierre à
cette occasion, mais les évènements politiques en Pologne à l’époque faisaient
de lui déjà la cible de la police d’état qui l’assassinera dans des conditions
effroyables en 1984, en sanction de ses " messes pour la patrie" dans
lesquelles ce jeune prêtre de 38 ans redonnait espoir aux Polonais privés de
liberté. Martyr comme Kolbe, Popieluzsco rejoint le père Kolbe
spirituellement…ainsi que Jean-Paul II.
Notes
[
1]
Jean-paul II, sermon pour la canonisation de Maximilien Kolbe.
[
2]
Jean-paul II, sermon pour la canonisation de Maximilien Kolbe.
[
3]
Jean-paul II, sermon pour la canonisation de Maximilien Kolbe.
[
4]
Entretiens spirituels Inédits, Lethellieux, oeuvre de la Grotte, Lourdes,
préface de H-M Manteau-Bonamy, op. page 8
[
6]
"( 26 Juillet 1939, Conf ;)
[
7]
Ibidem p 12, commentaires du p. Manteau-Bonamy
[
8]
Jean-paul II, sermon pour la canonisation de Maximilien Kolbe.
[
9] G
Sikorska, vie et mort de Jerzy Popieluszco, Cerf, 1985 p 28
SOURCE : http://www.saintjosephduweb.com/Maximilien-Kolbe-fete-le-14-Aout-Sa-theologie-mariale_a102.html
Saint Maximilian Kolbe (January 8, 1894–August
14, 1941), also known as Maksymilian or Massimiliano Maria Kolbe and “Apostle
of Consecration to Mary,” born as Rajmund Kolbe, was a Polish Conventual
Franciscan friar who volunteered to die in place of a stranger in the Nazi
concentration camp of Auschwitz in Poland.
Kolbe, the son of a Polish family with partial German
origin, was born in 1894 in Zduńska Wola, at that time part of Russian Empire,
as the second son of Juliusz Kolbe and Marianna Kolbe (née Dąbrowska). His
parents moved to Pabianice, where they worked first as weavers, then ran a bookstore.
Later, in 1914, his father joined Józef Piłsudski’s Polish Legions and was
captured by the Russians for fighting for the independence of a partitioned
Poland.
In 1907, Kolbe and his elder brother Franciszek
decided to join the Conventual Franciscan Order. They illegally crossed the
border between Russia and Austria-Hungary and joined the Conventual Franciscan
junior seminary in Lwów. In 1910, Kolbe was allowed to enter the novitiate. He
professed his first vows in 1911, adopting the name Maximilian, and the final
vows in 1914, in Rome, adopting the names Maximilian Maria, to show his
veneration of the Blessed Virgin Mary.
In 1912, he was sent to Kraków, and, in the same year,
to Rome, where he studied philosophy, theology, mathematics, and physics. He
took a great interest in astrophysics and the prospect of space flight. While
in Rome he designed an airplane-like spacecraft, similar in concept to the
eventual space shuttle, and attempted to patent it. He earned a doctorate in
philosophy in 1915 at the Pontifical Gregorian University, and the doctorate in
theology in 1919 at the Pontifical University of St. Bonaventure. During his
time as a student, he witnessed vehement demonstrations against Popes St. Pius
X and Benedict XV by the Freemasons in Rome and was inspired to organize the
Militia Immaculata, or Army of Mary, to work for conversion of sinners and the
enemies of the Catholic Church through the intercession of the Virgin Mary. In
1918, he was ordained a priest. In the conservative publications of the Militia
Immaculatae, he particularly condemned Freemasonry, Communism, Zionism,
Capitalism and Imperialism.
In 1919, he returned to the newly independent Poland,
where he was very active in promoting the veneration of the Immaculate Virgin
Mary, founding and supervising the monastery of Niepokalanów near Warsaw, a
seminary, a radio station, and several other organizations and publications.
Between 1930 and 1936, he took a series of missions to Japan, where he founded
a monastery at the outskirts of Nagasaki, a Japanese paper, and a seminary. The
monastery he founded remains prominent in the Roman Catholic Church in Japan.
Kolbe decided to build the monastery on a mountain side that, according to
Shinto beliefs, was not the side best suited to be in tune with nature. When
the atomic bomb struck Nagasaki, Kolbe’s monastery was saved because the blast
of the bomb hit the side of the mountain that the monastery was not located on,
the said side took the main blow of the blast. Had Kolbe built the monastery on
the side of mountain he was advised to choose, his work and all of his fellow
monks would have been destroyed.
During the Second World War, in the friary, Kolbe
provided shelter to refugees from Greater Poland, including 2,000 Jews whom he
hid from Nazi persecution in his friary in Niepokalanów. He was also active as
a radio amateur, with Polish call letters SP3RN, vilifying Nazi activities
through his reports.
On February 17, 1941, he was arrested by the German
Gestapo and imprisoned in the Pawiak prison, and, on May 25, was transferred to
Auschwitz I as prisoner #16670.
In July 1941, a man from Kolbe’s barracks had
vanished, prompting SS-Hauptsturmführer Karl Fritzsch, the Lagerführer (i.e.,
the camp commander), to pick 10 men from the same barracks to be starved to
death in Block 11 (notorious for torture), in order to deter further escape
attempts. (The man who had disappeared was later found drowned in the camp
latrine.) One of the selected men, Franciszek Gajowniczek, cried out, lamenting
his family, and Kolbe volunteered to take his place.
During the time in the cell, he led the men in songs
and prayer. After three weeks of dehydration and starvation, only Kolbe was
still alive. Finally he was executed with an injection of carbolic acid.
Kolbe is one of ten 20th-century martyrs from across
the world who are depicted in statues above the Great West Door of Westminster
Abbey, London. He was canonized by Pope John Paul II on 10 October 1982, in the
presence of Gajowniczek.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-maximilian-kolbe/
Martyrs
sur la façade de la Westminster Abbey à Londres :
Maximilian Mary Kolbe
(RM)
Born at Zdunska Wola (near Lodz), Poland, in 1894; died at Auschwitz (near
Cracow), August 14, 1941; beatified by Pope Paul VI in 1971; canonized in 1982
by Pope John Paul II.
"Pray that my
love will be without limits."
--Saint Maximilian Kolbe in his last letter
to his mother.
Maxilian Kolbe was
the son of Franciscan tertiaries, who were impoverished weavers. He entered the
minor seminary at Lwow in 1907 and became a Franciscan in 1910. When their
children were grown, his parents followed their natural inclinations and
separated to become religious. His mother first entered the Benedictines and
later became a Felician lay sister. His father was a Franciscan until he left
the order to run a bookstore at the Our Lady's shrine at Czestochowa. At the
beginning of World War I, he enlisted with Palsudski's patriots, was wounded by
the Russians, and hanged as a traitor to Mother Russia in 1914 at the age of
43.
Maximilian studied
in Rome, where he was ordained in 1919. Upon being diagnosed with tuberculosis,
he returned to Poland and took up the teaching of ecclessial history in a
seminary. After he came close to dying of the disease, he became even more
zealous. He founded a militant sodality and a magazine of apologetics for
Christians. When he moved the antiquated presses from Cracow to Grodno
circulation increased to 45,000. New machinery was installed, which was run
solely by priests and lay brothers. Following another attack of tuberculosis,
Maximilian re-established the presses near Warsaw at Niepokalanow. Here Kolbe
founded a Franciscan community that combined prayer, poverty, and the
production of a daily and weekly newspaper using the latest technology.
As unlikely as it
may seem, Kolbe's next act was the founding of a Franciscan community at
Nagasaki, Japan. In 1936, he was recalled to Niepokalanow as the superior over
762 friars. When the Germans invaded Poland in 1939, Kolbe sent most of the
brothers home with the warning that they should not join the underground
resistance. Those that remained were interned, released, and returned to the
monastery, which had become a refugee camp for 3,000 Poles and 1,500 Jews. The
remaining friars continued to publish newspapers critical of the Third Reich.
In 1940, the Nazis
established a concentration camp at Oswiecim in southern Poland--Auschwitz.
Prisoner #16670, a Catholic priest named Maximilian Kolbe, who had refused
German citizenship, was arrested on February 17, 1941, on the charge that he
was a journalist, publisher, and intellectual. The Gestapo officers who seized
Maxilian and four other brothers were amazed at how little food was prepared
for the brothers. They were sent to Auschwitz in May 1941.
Priests in
Auschwitz were especially vilified. They were given the job of moving loads of
logs and were beaten when their strength gave way under the heavy work. One of
the savage guards once horsewhipped Kolbe 50 times and left him for dead in a
wood. The saint recovered some of his strength, and continued to comfort his
fellow prisoners, insisting that everything, even sufferings, came to an end,
and the way to glory was through the cross.
Father Kolbe also
undertook the task of moving the bodies of the tortured. Throughout his internment,
he continued his priestly ministry: hearing confessions in unlikely places and
smuggling in bread and wine for covert Masses. He was conspicuous for his
compassion towards those even less fortunate than himself.
One day a prisoner
escaped, which meant that men from the same bunker must be selected to die. In
reprisal the prison guards chose ten men, whom they planned to starve to death.
One was a married Polish sergeant named Francis Gajowniczek. Maximilian Kolbe
begged the camp commandant to let him take Gajowniczek's place, "I am a
Catholic priest. I wish to die for that man." The request was granted.
"I am," argued the 47-year-old priest, "old and useless; he has
a wife and children" Maximilian Kolbe comforted each one in the death
chamber of Cell 18 as they prepared to die with dignity by prayers, Psalms, and
the example of Christ's Passion. Two weeks later only four were left alive and
Maximilian alone was still fully conscious. His guards could scarcely bear the
saint's composure, and they speeded his end by injecting him with phenol.
Although Maximilian
Kolbe had been a brilliant scientist, mathematician, and religious journalist,
he is remembered for this last act of charity. Kolbe was epitomized the Polish
religious and the many unsung heroes of the concentration camps. Pope John Paul
II, previously archbishop of Cracow, canonized Father Kolbe in the presence of
the sergeant whose life had been saved (Bentley, Farmer).
Saint Maximilian Kolbe
Also known as
Apostle of Consecration to Mary
Maksymilian Maria
Massimiliano Maria Kolbe
Maximilian Mary Kolbe
Rajmund Kolbe
Raymond Kolbe
prisoner 16670
Memorial
14 August
Profile
Saint Max was born as Raymond Kolbe, the second
of three sons born to a poor,
pious Catholic family
in Russian occupied Poland.
His parents, both Franciscan lay tertiaries,
worked at home as weavers.
His father,
Julius, later ran a religious book store,
then enlisted in
the army of
Pilsudski, fighting for Polish independence
from Russia;
he was hanged by
the Russians as
a traitor in 1914.
Raymond’s mother,
Marianne Dabrowska, later became a Benedictine nun.
His brother Alphonse became a priest.
Raymond was known as a mischievous child,
sometimes considered wild, and a trial to his parents. However, in 1906 at
Pabianice, Poland at
the age of twelve, around the time of his first Communion,
he received a vision of
the Virgin
Mary that changed his life.
I asked the Mother
of God what was to become of me. Then she came to me holding two
crowns, one white, the other red. She asked if I was willing to accept either
of these crowns. The white one meant that I should persevere in purity, and the
red that I should become a martyr.
I said that I would accept them both. – Saint Maximilian
Raymond entered the Franciscan junior seminary in
Lwów, Poland in 1907 where
he excelled in mathematics and physics.
For a while he considered abandoning the priesthood for
the military,
but eventually relented to the call to religious life, and on 4
September 1910 he
became a novice in
the Conventual
Franciscan Order at age 16. He took the name Maximilian, made his
first vows on 5
September 1911,
his final vows on 1 November 1914.
He studied philosophy at
the Jesuit Gregorian
College in Rome, Italy from 1912 to 1915,
and theology at
the Franciscan Collegio
Serafico in Rome from 1915 to 1919.
On 16
October 1917,
while still in seminary,
he and six friends founded the Immaculata Movement (Militia
Immaculatae, Crusade of Mary Immaculate) devoted to the conversion of
sinners, opposition to freemasonry (which was virulently anti–Catholic),
to spread use and devotion to the Miraculous
Medal (which they wore as their habit),
and devotion to Our Lady as
the path to Christ.
During this period of work in Rome,
Brother Maximilian was stricken with tuberculosis;
it nearly killed him,
and left him in frail health for
the rest of his life. He was ordained a priest on 28 April 1918 in Rome at
age 24. He earned his Doctor of Theology degree
on 22
July 1922;
his insights into Marian theology echo
today through their influence on Vatican
II.
Father Maximilian
returned to Poland on 29 July 1919 to teach history
in the Krakow seminary.
He had to take a medical leave from 10 August 1920 to 28 April 1921 to
be treated for tuberculosis at
the hospital at
Zakopane in the Tatra Mountains of southern Poland.
In January 1922 he
began publication of the magazine Knight of the
Immaculate with the aim to fight religious apathy; by 1927 the
magazine had a press run of 70,000 per issue. Max was forced to take another
medical leave from 18
September 1926 to 13 April 1927,
but the work continued. The friaries in which he was based were not large
enough for his work, and in 1927 Polish Prince Jan
Drucko-Lubecki gave him land at Teresin near Warsaw.
There he founded a new monastery of
Niepokalanów, the City of the Immaculate which was consecrated
on 8
December 1927.
At its peak the Knight of the Immaculate had
a press run of 750,000 copies a month. A junior seminary was
started on the grounds in 1929.
In 1935 the
house began printing a
daily Catholic newspaper, The
Little Daily with a press run of 137,000 on work days, 225,000 on Sundays
and holy days.
Not content with his work in Poland,
Maximilian and four brothers left for Japan in 1930.
Within a month of their arrival, penniless and knowing no Japanese, Maximilian
was printing a Japanese version
of the Knight; the magazine, Seibo no Kishi grew to a
circulation of 65,000 by 1936.
In 1931 he
founded a monastery in
Nagasaki, Japan comparable
to Niepokalanów. It survived the war, including the atomic bombing, and serves
today as a center of Franciscan work
in Japan.
In mid-1932 Max
left Japan for
Malabar, India where
he founded a third Niepokalanów house. However, due to a lack of manpower, it
did not survive.
Poor
health forced him to curtail his missionary work
and return to Poland in 1936.
On 8
December 1938,
Niepokalanów started its own radio station. By 1939 the monastery housed
a religious community of nearly 800 men, the largest in the world in its day,
and was completely self-sufficient including medical facilities and
a fire
brigade staffed by the religious brothers.
Father Max
was arrested with
several of his brothers on 19
September 1939,
less than three weeks into the Nazi invasion
of Poland.
Others at the monastery were
briefly exiled,
but the prisoners were
released on 8 December 1939,
and the men returned to their work. Back at Niepokalanów, Kolbe continued
his priestly ministry.
The brothers housed
3,000 Polish refugees,
two-thirds of whom were Jewish, and continued their publication work, including
materials considered anti-Nazi.
For this work the presses were
shut down, the congregation suppressed, the brothers dispersed, and Maximilian
was imprisoned in
Pawiak prison in Warsaw, Poland on 17
February 1941.
On 28 May 1941 he
was transferred to the Auschwitz concentration camp in occupied Poland and
branded as prisoner 16670.
He was assigned to a special work group staffed by priests and
supervised by especially vicious and abusive guards.
His calm dedication to the faith brought
him the worst jobs available, and more beatings than anyone else. At one point
he was beaten, lashed, and left for dead.
The prisoners managed
to smuggle him into the camp hospital where
he spent his recovery time hearing confessions.
When he returned to the camp, Maximilian ministered to other prisoners,
including conducting Mass and
delivering communion using
smuggled bread and wine.
In July 1941 there
was an escape from the camp. Camp protocol, designed to make the prisoners guard each
other, required that ten men be slaughtered in retribution for each
escaped prisoner.
Francis Gajowniczek, a married man
with young children,
was chosen to die for
the escape. Maximilian volunteered to take his place, and died as
he had always wished – in service.
Born
7 January 1894 at
Zdunska Wola, Poland as Raymond
Kolbe
Died
14 August 1941 by lethal
carbonic acid injection after three weeks of starvation
and dehydration at the Auschwitz death camp in Nazi-occupied Poland
body burned in the ovens and ashes scattered
some relics have
been preserved and distributed by the friars at
Niepokalanów, Poland
Venerated
30 January 1969 by Pope Paul
VI (decree of heroic
virtues)
Beatified
17 October 1971 by Pope Paul
VI
his beatification miracles include
the July 1948 cure
of intestinal tuberculosis of
Angela Testoni, and August 1950 cure
of calcification of the arteries/sclerosis of Francis Ranier
Canonized
10 October 1982 by Pope John
Paul II
declared a martyr of charity
Patronage
against
drug addiction
drug
addicts
families
imprisoned
people
journalists
political
prisoners
prisoners
pro-life
movement
Storefront
Little Drops of Water statuettes
Additional Information
Book
of Saints, by Father Lawrence
George Lovasik, S.V.D.
Pope Benedict XVI: General Audience, 13 August 2008
Rule
of Life for Those Consecrated to the Immaculate Virgin, by Saint Maximilian
Kolbe
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
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Kolbe is the patron saint of our difficult
century. – Pope John
Paul II
Courage, my sons, Don’t you see that we are leaving on
a mission? They pay our fare in the bargain. What a piece of good luck! The
thing to do now is to pray well in order to win as many souls as possible. Let
us, then, tell the Blessed Virgin that we are content, and that she can do with
us anything she wishes. – Saint Maximilian
Kolbe
The most deadly poison of our times is indifference.
And this happens, although the praise of God should know no limits. Let us
strive, therefore, to praise Him to the greatest extent of our
powers. – Saint Maximilian
Kolbe
For Jesus Christ I am prepared to suffer still
more. – Saint Maximilian
Kolbe
No one in the world can change Truth. What we can do
and should do is to seek truth and to serve it when we have found it. The real
conflict is the inner conflict. Beyond armies of occupation and the hecatombs
of extermination camps, there are two irreconcilable enemies in the depth of
every soul: good and evil, sin and love. And what use are the victories on the
battlefield if we ourselves are defeated in our innermost personal
selves? – Saint Maximilian
Kolbe in the last issue of the Knight
MLA Citation
“Saint Maximilian Kolbe“. CatholicSaints.Info. 30
March 2021. Web. 16 August 2021.
<http://catholicsaints.info/saint-maximilian-kolbe/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-maximilian-kolbe/
- It is my duty to be a saint and a great saint.
- For the glory of God, I must save myself and all
souls, present and future, through the Immaculate.
- Before anything else flee not only from mortal
but also from deliberate venial sin.
- Do not permit that evil remain without reparation
and destruction, that good be without fruit or increase.
- Let your rule be obedience, the will of God
through the Immaculate, I am nothing but an instrument.
- Think of what you are doing. Do not be concerned
about anything else, whether bad or good.
- Preserve order, and order will preserve you.
- Peaceful and benevolent action.
- Preparation – Action – Conclusion.
- Remember that you belong exclusively,
unconditionally, absolutely, irrevocably to the Immaculate: Whoever you
are, whatever you have or can, whatever you do (thoughts, words, action)
and endure (pleasant, unpleasant, indifferent things) belong to the Immaculate.
Consequently, may she dispose of them according to Her will (and not
yours). In the same way it belongs to Her all your intentions; therefore,
may she transform them, add others, take them away, as She likes (in fact,
She does not offend justice).
You are an
instrument in Her hand, therefore do only what She wants; accept everything
like a child to his own mother, trust Her in everything.Take an interest about
Her, Her veneration, Her things and let Her take care of you and your loved
ones. Recognize that everything you have comes from Her and nothing from you.
All the fruits of your activities depend on the union with Her, in the same way
as She is an instrument of the divine mercy. O Immaculate, my life (every
moment of it), my death (where, when and how) and my eternity belongs totally
to you. Of everything You do whatever You like.
Having returned from Bressanone where I was able to spend a restful
period, I am glad to meet with you and greet you, dear inhabitants of Castel
Gandolfo, and you, pilgrims who have come to visit me today. I would like once
again to thank all those who welcomed me and looked after me during my stay in
the mountains. They were days of serene relaxation during which I continuously
commended to the Lord all those who entrust themselves to my prayer. Those who
write to me asking me to pray for them are truly numerous. They tell me of
their joys but also their worries, their plans and their family and work
problems, the expectations and hopes that they carry in their hearts, together
with their apprehensions connected with the uncertainties that humanity is
living at the present time. I can assure them that I remember each and every
one, especially during the daily celebration of Holy Mass and the recitation of
the Rosary. I know well that the principal service I can render to the Church
and to humanity is, precisely, prayer, for in praying I confidently place in
the Lord’s hands the ministry that he himself has entrusted to me, together
with the future of the entire ecclesial and civil communities.
Those who pray never
lose hope, even when they find themselves in a difficult and even humanly
hopeless plight. Sacred Scripture teaches us this and Church history bears
witness to this.
In fact, how many
examples we could cite of situations in which it was precisely prayer that
sustained the journey of Saints and of the Christian people! Among the
testimonies of our epoch I would like to mention the examples of two Saints
whom we are commemorating in these days: Teresa Benedicta of the Cross, Edith
Stein, whose feast we celebrated on 9 August, and Maximilian Mary Kolbe, whom
we will commemorate tomorrow, on 14 August, the eve of the Solemnity of the
Assumption of the Blessed Virgin Mary. Both ended their earthly life with
martyrdom in the concentration camp of Auschwitz. Their lives might seem to
have been a defeat, but it is precisely in their martyrdom that the brightness
of Love which dispels the gloom of selfishness and hatred shines forth. The
following words are attributed to Saint Maximilian Kolbe, who is said to have
spoken them when the Nazi persecution was raging: “Hatred is not a creative
force: only love is creative”. And heroic proof of his love was the generous
offering he made of himself in exchange for a fellow prisoner, an offer that
culminated in his death in the starvation bunker on 14 August 1941.
On 6 August the
following year, three days before her tragic end, Edith Stein approaching some
Sisters in the monastery of Echt, in the Netherlands, said to them: “I am ready
for anything. Jesus is also here in our midst. Thus far I have been able to
pray very well and I have said with all my heart: “Ave, Crux, spes unica'”.
Witnesses who managed to escape the terrible massacre recounted that while
Teresa Benedicta of the Cross, dressed in the Carmelite habit, was making her
way, consciously, toward death, she distinguished herself by her conduct full
of peace, her serene attitude and her calm behaviour, attentive to the needs of
all. Prayer was the secret of this Saint, Co-Patroness of Europe, who, “Even
after she found the truth in the peace of the contemplative life, she was to
live to the full the mystery of the Cross” (Apostolic Letter Spes Aedificandi).
“Hail Mary!” was the
last prayer on the lips of Saint Maximilian Mary Kolbe, as he offered his arm
to the person who was about to kill him with an injection of phenolic acid. It
is moving to note how humble and trusting recourse to Our Lady is always a
source of courage and serenity. While we prepare to celebrate the Solemnity of
the Assumption, which is one of the best-loved Marian feasts in the Christian
tradition, let us renew our entrustment to her who from Heaven watches over us
with motherly love at every moment. In fact, we say this in the familiar prayer
of the Hail Mary, asking her to pray for us “now and at the hour of our death”.
SOLENNE BEATIFICAZIONE
DI PADRE MASSIMILIANO MARIA KOLBE
OMELIA DI
PAOLO VI
Domenica, 17 ottobre 1971
Massimiliano Maria Kolbe, Beato. Che cosa vuol dire? Vuol dire che la Chiesa riconosce in lui una figura eccezionale, un uomo in cui la grazia di Dio e l’anima di lui si sono così incontrate da produrre una vita stupenda, nella quale chi bene la osserva scopre questa simbiosi d’un duplice principio operativo, il divino e l’umano, misterioso l’uno, sperimentabile l’altro, trascendente ma interiore l’uno, naturale l’altro ma complesso e dilatato, fino a raggiungere quel singolare profilo di grandezza morale e spirituale che chiamiamo santità, cioè perfezione raggiunta sul parametro religioso, che, come si sa, corre verso le altezze infinite dell’Assoluto. Beato dunque vuol dire degno di quella venerazione, cioè di quel culto permissivo, locale e relativo, che implica l’ammirazione verso chi ne è l’oggetto per qualche suo insolito e magnifico riflesso dello Spirito santificante. Beato vuol dire salvo e glorioso. Vuol dire cittadino del cielo, con tutti i segni peculiari del cittadino della terra; vuol dire fratello e amico, che sappiamo ancora nostro, anzi più che mai nostro, perché identificato come membro operoso della comunione dei Santi, la quale è quel corpo mistico di Cristo, la Chiesa vivente sia nel tempo che nell’eternità; vuol dire avvocato perciò, e protettore nel regno della carità, insieme con Cristo «sempre vivo da poter intercedere per noi (Hebr. 7, 25; cfr. Rom. 8, 34); vuol dire finalmente campione esemplare, tipo di uomo, al quale possiamo uniformare la nostra arte di vivere, essendo a lui, al beato, riconosciuto il privilegio dell’apostolo Paolo, di poter dire al popolo cristiano: «siate imitatori di me, come io lo sono di Cristo» (1 Cor. 4, 16; 11, 1; Phil. 3, 17; cfr. 1 Thess. 3, 7).
VITA ED OPERE DEL NUOVO BEATO
Così possiamo da oggi considerare Massimiliano Kolbe, il nuovo beato. Ma chi è Massimiliano Kolbe?
Voi lo sapete, voi lo conoscete. Così vicino alla nostra generazione, così imbevuto della esperienza vissuta di questo nostro tempo, tutto si sa di lui. Forse pochi altri processi di beatificazione sono documentati come questo. Solo per la nostra moderna passione della verità storica leggiamo, quasi in epigrafe, il profilo biografico di Padre Kolbe, dovuto ad uno dei suoi più assidui studiosi.
«Il P. Massimiliano Kolbe nacque a Zdusnka Wola, vicino a Lodz, l’otto gennaio 1894. Entrato nel 1907 nel Seminario dei Frati Minori Conventuali, fu inviato a Roma per continuare gli studi ecclesiastici nella Pontificia Università Gregoriana e nel “Seraphicum” del suo Ordine.
Ancora studente, ideò un’istituzione, la Milizia della Immacolata. Ordinato sacerdote il 28 aprile 1918 e tornato in Polonia cominciò il suo apostolato mariano, specialmente con la pubblicazione mensile Rycerz Niepokalanej (il Cavaliere della Immacolata), che raggiunse il milione di copie nel 1938.
Nel 1927 fondò la Niepokalanbw (Città dell’Immacolata), centro di vita religiosa e di diverse forme di apostolato. Nel 1930 partì per il Giappone, ove fondò un’altra simile istituzione.
Tornato definitivamente in Polonia si dedicò interamente alla sua opera, con diverse pubblicazioni religiose. La seconda guerra mondiale lo sorprese a capo del più imponente complesso editoriale della Polonia.
Il 19 settembre 1939 fu arrestato dalla Gestapo, che lo deportò prima a Lamsdorf (Germania), poi nel campo di concentramento preventivo di Amtitz. Rilasciato il giorno 8 dicembre 1939, tornò a Niepokalanow, riprendendo l’attività interrotta. Arrestato di nuovo nel 1941 fu rinchiuso nel carcere di Pawiak, a Varsavia, e poi deportato nel campo di concentramento di Oswiecim (Auschwitz).
Avendo offerta la vita al posto di uno sconosciuto condannato a morte, quale rappresaglia per la fuga d’un prigioniero, fu rinchiuso in un Bunker per morirvi di fame. Il 14 agosto 1941, vigilia dell’Assunta, finito da una iniezione di veleno, rendeva la sua bell’anima R Dio, dopo aver assistito e confortato i suoi compagni di sventura. Il suo corpo fu cremato» (Padre Ernesto Piacentini, O.F.M. Conv.).
IL CULTO DELL'IMMACOLATA CONCEZIONE
Ma m una cerimonia come questa il dato biografico scompare nella luce delle grandi linee maestre della figura sintetica del nuovo Beato; e fissiamo per un istante lo sguardo su queste linee, che lo caratterizzano e lo consegnano alla nostra memoria.
Massimiliano Kolbe è stato un apostolo del culto alla Madonna, vista nel suo primo, originario, privilegiato splendore, quello della sua definizione di Lourdes : l’Immacolata Concezione. Impossibile disgiungere il nome, l’attività, la missione del Beato Kolbe da quello di Maria Immacolata. È lui che istituì la Milizia dell’Immacolata, qui a Roma, ancora prima d’essere ordinato Sacerdote, il 16 ottobre 1917. Ne possiamo oggi commemorare l’anniversario. È noto come l’umile e mite Francescano, con incredibile audacia e con straordinario genio organizzativo, sviluppò l’iniziativa e fece della devozione alla Madre di Cristo, contemplata nella sua veste solare (Cfr. Apoc. 12, 1) il punto focale della sua spiritualità, del suo apostolato, della sua teologia. Nessuna esitazione trattenga la nostra ammirazione, la nostra adesione a questa consegna che il nuovo Beato ci lascia in eredità e in esempio, come se anche noi fossimo diffidenti d’una simile esaltazione mariana, quando due altre correnti teologiche e spirituali, oggi prevalenti nel pensiero e nella vita religiosa, quella cristologica e quella ecclesiologica, fossero in competizione con quella mariologica. Nessuna competizione. Cristo, nel pensiero del Kolbe, conserva non solo il primo posto, ma l’unico posto necessario e sufficiente, assolutamente parlando, nell’economia della salvezza; né l’amore alla Chiesa e alla sua missione è dimenticato nella concezione dottrinale o nella finalità apostolica del nuovo Beato. Anzi proprio dalla complementarietà subordinata della Madonna, rispetto al disegno cosmologico, antropologico, soteriologico di Cristo, Ella deriva ogni sua prerogativa, ogni sua grandezza.
Ben lo sappiamo. E Kolbe, come tutta la dottrina, tutta la liturgia e tutta la spiritualità cattolica, vede Maria inserita nel disegno divino, come «termine fisso d’eterno consiglio», come la piena di grazia, come la sede della Sapienza, come la predestinata alla Maternità di Cristo, come la regina del regno messianico (Luc. 1, 33) e nello stesso tempo l’ancella del Signore, come l’eletta a offrire all’Incarnazione del Verbo la sua insostituibile cooperazione, come la Madre dell’uomo-Dio, nostro Salvatore, «Maria è Colei mediante la quale gli uomini arrivano a Gesù, e Colei mediante la quale Gesù arriva agli uomini» (L. BOUYER, Le trône de la Sagesse, p. 69).
Non è perciò da rimproverare il nostro Beato, né la Chiesa con lui, per l’entusiasmo che è dedicato al culto della Vergine; esso non sarà mai pari al merito, né al vantaggio d’un tale culto, proprio per il mistero di comunione che unisce Maria a Cristo, e che trova nel Nuovo Testamento una avvincente documentazione; non ne verrà mai una «mariolatria», come non mai sarà oscurato il sole dalla luna; né mai sarà alterata la missione di salvezza propriamente affidata al ministero della Chiesa, se questa saprà onorare in Maria una sua Figlia eccezionale e una sua Madre spirituale. L’aspetto caratteristico, se si vuole, ma per sé punto originale, della devozione, della «iperdulia», del Beato Kolbe a Maria è l’importanza ch’egli vi attribuisce in ordine ai bisogni presenti della Chiesa, all’efficacia della sua profezia circa la gloria del Signore e la rivendicazione degli umili, alla potenza della sua intercessione, allo splendore della sua esemplarità, alla presenza della sua materna carità. Il Concilio ci ha confermati in queste certezze, ed ora dal cielo Padre Kolbe ci insegna e ci aiuta a meditarle e a viverle.
Questo profilo mariano del nuovo Beato lo qualifica e lo classifica fra i grandi santi e gli spiriti veggenti, che hanno capito, venerato e cantato il mistero di Maria.
TRAGICO E SUPERNO EPILOGO
Poi il tragico e sublime epilogo della vita innocente e apostolica di Massimiliano Kolbe. A questo è principalmente dovuta la glorificazione che oggi la Chiesa celebra dell’umile, mite, operoso religioso, alunno esemplare di S. Francesco e cavaliere innamorato di Maria Immacolata. Il quadro della sua fine nel tempo è così orrido e straziante, che preferiremmo non parlarne, non contemplarlo mai più, per non vedere dove può giungere la degradazione inumana della prepotenza che si fa dell’impassibile crudeltà su esseri ridotti a schiavi indifesi e destinati allo sterminio il piedistallo di grandezza e di gloria; e furono milioni codesti essere sacrificati all’orgoglio della forza e alla follia del razzismo. Ma bisogna pure ripensarlo questo quadro tenebroso per potervi scorgere, qua e là, qualche scintilla di superstite umanità. La storia non potrà, ahimé!, dimenticare questa sua pagina spaventosa. E allora non potrà non fissare lo sguardo esterrefatto sui punti luminosi che ne denunciano, ma insieme ne vincono l’inconcepibile oscurità. Uno di questi punti, e forse il più ardente e il più scintillante è la figura estenuata e calma di Massimiliano Kolbe. Eroe calmo e sempre pio e sospeso a paradossale e pur ragionata fiducia. Il suo nome resterà fra i grandi, svelerà quali riserve di valori morali fossero giacenti fra quelle masse infelici, agghiacciate dal terrore e dalla disperazione. Su quell’immenso vestibolo di morte, ecco aleggiare una divina e imperitura parola di vita, quella di Gesù che svela il segreto del dolore innocente: essere espiazione, essere vittima, essere sacrificio, e finalmente essere amore: «Non vi è amore più grande che quello di dare la propria vita per i propri amici» (Io. 15, 13). Gesù parlava di sé nell’imminenza della sua immolazione per la salvezza degli uomini. Gli uomini sono tutti amici di Gesù, se almeno ascoltano la sua parola. Padre Kolbe realizzò, nel fatale campo di Oswiecim, la sentenza dell’amore redentore. A duplice titolo.
IL SACERDOTE, «ALTER CHRISTUS»
Chi non ricorda l’episodio incomparabile? «Sono un sacerdote cattolico», egli disse offrendo la propria vita alla morte - e quale morte! - per risparmiare alla sopravvivenza uno sconosciuto compagno di sventura, già designato per la cieca vendetta. Fu un momento grande: l’offerta era accettata. Essa nasceva dal cuore allenato al dono di sé, come naturale e spontanea quasi come una conseguenza logica del proprio Sacerdozio. Non è un Sacerdote un «altro Cristo»? Non è stato Cristo Sacerdote la vittima redentrice del genere umano? Quale gloria, quale esempio per noi Sacerdoti ravvisare in questo nuovo Beato un interprete della nostra consacrazione e della nostra missione! Quale ammonimento in quest’ora d’incertezza nella quale la natura umana vorrebbe tal volta far prevalere i suoi diritti sopra la vocazione soprannaturale al dono totale a Cristo in chi è chiamato alla sua sequela! E quale conforto per la dilettissima e nobilissima schiera compatta e fedele dei buoni Preti e Religiosi, che, anche nel legittimo e lodevole intento di riscattarla dalla mediocrità personale e dalla frustrazione sociale, così concepiscono la loro missione: sono Sacerdote cattolico, perciò io offro la mia vita per salvare quella degli altri! Sembra questa la consegna che il Beato lascia particolarmente a noi, ministri della Chiesa di Dio, e analogamente a quanti di essa ne accettano Io Spirito.
FIGLIO DELLA NOBILE E CATTOLICA POLONIA
E a questo titolo sacerdotale un altro si aggiunge; un altro comprovante che il sacrificio del Beato aveva la sua motivazione in una amicizia: egli era Polacco. Come Polacco era condannato a quell’infausto «Lager», e come Polacco egli scambiava la sua sorte con quella a cui il connazionale Francesco Gajownicek era destinato; cioè subiva la pena crudele e mortale in vece di lui. Quante cose sorgono nell’animo a ricordo di questo aspetto umano, sociale ed etnico della morte volontaria di Massimiliano Kolbe, figlio lui pure della nobile e cattolica Polonia! Il destino storico di sofferenza di questa Nazione pare documentare in questo caso tipico ed eroico la vocazione secolare del Popolo Polacco a trovare nella comune passione la sua coscienza unitaria, la sua missione cavalleresca alla libertà raggiunta nella fierezza del sacrificio spontaneo dei suoi figli, e la lo8ro prontezza a darsi gli uni per gli altri per il superamento della loro vivacità in una invitta concordia, il suo carattere indelebilmente cattolico che lo sigilla membro vivente e paziente della Chiesa universale, la sua ferma convinzione che nella prodigiosa, ma sofferta protezione della Madonna è il segreto della sua rinascente floridezza, sono raggi iridescenti che si effondono dal novello martire della Polonia e fanno risplendere l’autentico volto fatidico di questo Paese, e ci fanno invocare dal Beato suo tipico eroe la fermezza nella fede, l’ardore nella carità, la concordia, la prosperità e la pace di tutto il suo Popolo. La Chiesa e il mondo ne godranno insieme. Così sia.
SOURCE :
http://www.vatican.va/holy_father/paul_vi/homilies/1971/documents/hf_p-vi_hom_19711017_it.html
San Massimiliano Maria (Rajmund)
Kolbe Sacerdote francescano, martire
Zduńska Wola, Polonia, 8 gennaio 1894 - Auschwitz,
Polonia, 14 agosto 1941
Massimiliano
Maria Kolbe nasce nel 1894 a Zdunska-Wola, in Polonia. Entra nell'ordine dei
francescani e, mentre l'Europa si avvia a un secondo conflitto mondiale, svolge
un intenso apostolato missionario in Europa e in Asia. Ammalato di tubercolosi,
Kolbe dà vita al «Cavaliere dell'Immacolata», periodico che raggiunge in una
decina d'anni una tiratura di milioni di copie. Nel 1941 è deportato ad
Auschwitz. Qui è destinato ai lavori più umilianti, come il trasporto dei
cadaveri al crematorio. Nel campo di sterminio Kolbe offre la sua vita di
sacerdote in cambio di quella di un padre di famiglia, suo compagno di
prigionia. Muore pronunciando «Ave Maria». Sono le sue ultime parole, è il 14
agosto 1941. Giovanni Paolo II lo ha chiamato «patrono del nostro difficile
secolo». La sua figura si pone al crocevia dei problemi emergenti del nostro
tempo: la fame, la pace tra i popoli, la riconciliazione, il bisogno di dare
senso alla vita e alla morte. (Avvenire)
Etimologia:
Massimiliano = composto di Massimo e Emiliano (dal latino)
Emblema: Palma
Martirologio
Romano: Memoria di san Massimiliano Maria (Raimondo) Kolbe, sacerdote
dell’Ordine dei Frati Minori Conventuali e martire, che, fondatore della
Milizia di Maria Immacolata, fu deportato in diversi luoghi di prigionia e,
giunto infine nel campo di sterminio di Auschwitz vicino a Cracovia in Polonia,
si consegnò ai carnefici al posto di un compagno di prigionia, offrendo il suo
ministero come olocausto di carità e modello di fedeltà a Dio e agli uomini.
Famiglia
e primi anni
Rajmund Kolbe nacque l’8 gennaio1894 a Zduńska Wola, nella Polonia centrale, e
fu battezzato lo stesso giorno nella chiesa parrocchiale dell’Assunta. I suoi
genitori, Mariann Dabrowska e Juliusz Kolbe, erano ferventi cristiani: il
padre, inoltre, era un patriota che mal sopportava la divisione della Polonia
di allora in tre parti, dominate da Russia,Germania e Austria. Dei cinque figli
che ebbero, rimasero in vita solo Franciszek, Rajmund e Josef.
A causa
delle scarse risorse finanziarie, solo il primogenito poté frequentare la
scuola, mentre Rajmund cercò di imparare qualcosa tramite un prete e poi con il
farmacista del paese. Avvertì i primi segni della vocazione religiosa quando,
mentre pregava nella chiesa di San Matteo a Pabianice (dove la famiglia si era
trasferita poco dopo la sua nascita), gli apparve la Vergine Maria, che gli
porgeva due corone di fiori, una di gigli e una di rose rosse, simboli della
verginità e del martirio: lui le prese entrambe.
Il 18 agosto 1907 ricevette la Cresima nella chiesa parrocchiale di Santa Maria
Assunta a Zduńska Wola.
Allievo dei Frati Minori Conventuali
Non molto lontano, a Leopoli, si stabilirono i Frati Minori Conventuali, i
quali proposero ai Kolbe di accogliere nel loro Seminario minore i primi due
figli, perché vi compissero gli studi. Consci che nella zona russa, dove
risiedevano,non avrebbero potuto, a causa del regime imperante, dare un
indirizzo e una formazione intellettuale e cristiana ai propri ragazzi,
accondiscesero.
Libera ormai della cura dei figli e col consenso del marito, nel 1907, Mariann
si ritirò presso le Suore Benedettine di Leopoli; nel 1913 passò alle Suore
Feliciane di Cracovia, come terziaria. Juliusz Kolbe, invece, dimorò per
qualche tempo nel convento di San Francesco a Cracovia, prima di combattere per
la patria; probabilmente fu ucciso dai russi.
Anche il terzo figlio, Josef, dopo un periodo in un pensionato benedettino,
entrò fra i francescani col nome di padre Alfonso.
Da Rajmund a padre Massimiliano Maria
Franciszek e Rajmund passarono entrambi nel noviziato francescano: il primo in
seguito, ne uscì, dedicandosi alla carriera militare. Prese parte alla prima
guerra mondiale e scomparve in un campo di concentramento.
Rajmund, invece, comprese che per corrispondere al volere di Dio su di lui
doveva diventare francescano conventuale. Il 4 settembre 1910, con l’ingresso
in noviziato, assunse il nome di fra Massimiliano; un anno dopo, il 5 settembre
1911, emise la professione semplice.
Dopo il noviziato fu inviato a Roma, per proseguire la sua formazione: dal 1912
dimorò quindi presso il Collegio Serafico Internazionale. In occasione della
professione solenne, il 1° novembre 1914, aggiunse al nome che già portava
quello di Maria. Nel 1915 si laureò in filosofia all’Università Gregoriana.
La Milizia dell’Immacolata
Nel corso del suo soggiorno, mentre giocava a palla in aperta campagna, fra
Massimiliano cominciò a perdere sangue dalla bocca: fu l’inizio della
tubercolosi che, tra alti e bassi, l’accompagnò per tutta la vita.
Intanto, mentre consolidava la propria formazione, si era reso conto di dover
operare per la difesa del Regno di Dio, sotto la protezione di Maria
Immacolata. Sapeva di vivere in tempi influenzati dal Modernismo e dalla
massoneria e forieri di totalitarismi sia di destra che di sinistra. Così, dopo
aver ottenuto il permesso dei superiori, la sera del 16 ottobre 1917 diede
vita, con altri sei compagni, alla “Milizia di Maria Immacolata” (in sigla,
MI), che aveva come scopo "Rinnovare ogni cosa in Cristo attraverso l’Immacolata".
Ordinazione sacerdotale e primi tempi del ministero
Il 28 aprile 1918 fra Massimiliano venne ordinato sacerdote nella chiesa di
Sant’Andrea della Valle e celebrò la Prima Messa il giorno successivo, a
Sant’Andrea delle Fratte: avvenne proprio all’altare presso il quale, nel 1842,
Alphonse Ratisbonne aveva avuto l’apparizione della Vergine Maria che segnò
l’inizio della sua conversione. Nel 1919, laureandosi in teologia, concluse il
suo periodo romano.
Ritornato in Polonia, a Cracovia, pur essendo laureato a pieni voti, era
praticamente inutilizzabile nell’insegnamento o nella predicazione: a causa
della malferma salute, infatti, non poteva parlare a lungo. Per questo motivo,
ottenuti i permessi dei superiori e del vescovo, si dedicò interamente alla Milizia
dell’Immacolata, raccogliendo numerose adesioni fra religiosi del suo Ordine,
professori e studenti dell’Università, professionisti e contadini.
«Il Cavaliere dell’Immacolata»
Alternando al ministero lunghi periodi nel sanatorio di Zakopane, a causa della
tubercolosi che avanzava, padre Massimiliano Maria diede inizio, nel 1922, alla
pubblicazione della rivista ufficiale «Rycerz Niepokalanej» («Il Cavaliere
dell’Immacolata»), per alimentare lo spirito e la diffusione della Milizia.
Impiantò l’officina per la stampa del giornale con vecchi macchinari a
Grodno, a 600 km da Cracovia, dove era stato trasferito. Con suo stesso stupore, si rese
conto di attirare molti giovani, desiderosi di condividere quella vita
francescana; nel contempo, la tiratura della stampa aumentava sempre più.
Intanto, il 2 ottobre 1922, Il cardinale vicario della diocesi di Roma approvò
canonicamente la MI come “Pia Unione”.
Niepokalanów
Cinque anni dopo, nel 1927, diede inizio alla costruzione di un nuovo convento
nei pressi di Varsavia, grazie alla donazione di un terreno da parte del conte
Lubecki: gli diede il nome di Niepokalanów (“Città dell’Immacolata”).
Quello che avvenne negli anni successivi ha del miracoloso: dalle prime capanne
si passò ad edifici in mattoni; dalla vecchia stampatrice si passò alle moderne
tecniche di stampa e composizione; dai pochi operai ai 762 religiosi di dieci
anni dopo. «Il Cavaliere dell’Immacolata», cui si aggiunsero altri sette
periodici, raggiunse la tiratura di milioni di copie.
In Giappone
Con l’ardente desiderio di espandere il suo Movimento mariano oltre i confini
polacchi e sempre con il permesso dei superiori, si recò in Giappone dove, dopo
le prime incertezze, poté fondare il convento di Mugenzai no Sono (“Giardino
dell’Immacolata”) a Nagasaki. Il 24 maggio 1930 aveva già una tipografia e si
spedivano le prime diecimila copie di «Mugenzai no seibo no kishi»,«Il
Cavaliere dell’Immacolata» in lingua giapponese. In questa città si rifugeranno
gli orfani di Nagasaki, dopo l’esplosione della prima bomba atomica.
Dal 29 maggio al 24 luglio 1932 si recò a Ernakulam, sulla costa occidentale
dell’India, per verificare la possibilità di costruire un terzo convento, poi
tornò a Nagasaki.
Il rientro in Polonia
Per poter essere curato, fu richiamato in Polonia a Niepokalanów, che era
diventata nel frattempo una vera cittadina operosa intorno alla stampa dei vari
periodici, tutti di elevata tiratura. Con i 762 religiosi c’erano anche 127
seminaristi. Padre Massimiliano Maria venne nominato padre guardiano di
Niepokalanów nel 1936 e confermato in quell’incarico dopo tre anni.
L’8 dicembre 1939 diede vita a una nuova modalità di diffusione del suo
messaggio, inaugurando la stazione radio SP3RN (Stazione Polacca 3 Radio
Niepokalanów), della quale aprì personalmente le trasmissioni.
La prima prigionia
Ormai la Seconda Guerra Mondiale era alle porte: padre Kolbe, presago della
propria fine e di quella della sua opera, preparò a questo i suoi confratelli.
Dopo l’invasione del 1° settembre 1939, infatti, i nazisti ordinarono lo
scioglimento di Niepokalanów. A tutti i religiosi che partivano, spargendosi
per il mondo, egli raccomandava: «Non dimenticate l’amore». Rimasero circa 40
frati, che trasformarono la città in un luogo di accoglienza per feriti, ammalati
e profughi.
Il 19 settembre 1939 i tedeschi deportarono il piccolo gruppo rimasto nel campo
di concentramento di Amtitz in Germania. Furono inaspettatamente liberati l’8
dicembre, dopo aver cercato di cogliere la prigionia come occasione di
testimonianza.
Ritornati a Niepokalanów,ripresero la loro attività di assistenza per circa
3500 rifugiati, di cui 1500 ebrei. Durò solo qualche mese: i rifugiati furono
dispersi o catturati. Lo stesso padre Kolbe, dopo aver rifiutato di prendere la
cittadinanza tedesca per salvarsi, venne rinchiuso il 17 febbraio 1941 nella
prigione Pawiak a Varsavia, insieme a quattro confratelli: padre Giustino
Nazim, padre Urbano Cieolak, padre Pio Bartosik e padre Antonin Bajewski
(questi ultimi due beatificati il 13 giugno 1999).
Nel campo di Auschwitz
Dopo aver subito maltrattamenti dalle guardie del carcere, indossò abiti
civili, perché il saio francescano li adirava moltissimo. Il 28 maggio fu
trasferito al campo di sterminio di Oświęcim(Auschwitz), dove ricevette il
numero di matricola 16670.
Condivise la sorte e le sofferenze di molti altri prigionieri e, come essi, fu
addetto ai lavori più umilianti, come il trasporto dei cadaveri al
crematorio.La sua dignità di sacerdote e uomo retto, che sopportava, consolava
e perdonava, fece commentare un testimone così: «Kolbe era un principe in mezzo
a noi».
Il martirio
Alla fine di luglio fu trasferito al Blocco 14, dove i prigionieri erano
addetti alla mietitura nei campi. Uno di loro riuscì a fuggire: secondo
l’inesorabile legge del campo, dieci prigionieri vennero destinati al
cosiddetto bunker della fame nel Blocco 13, condannati a morire senza prendere
cibo. Padre Kolbe si offrì in cambio di uno dei prescelti, Franciszek
Gajowniczek,padre di famiglia e militare nell’esercito polacco, dichiarando di
essere un sacerdote cattolico.
La disperazione che s’impadronì di quei poveri disgraziati, rinchiusi nel
bunker, venne attenuata e trasformata in preghiera comune, guidata da padre
Kolbe. Gradualmente si rassegnarono alla loro sorte: morirono man mano, mentre
le loro voci oranti si riducevano ad un sussurro.
Dopo quattordici giorni, il 14 agosto 1941, non tutti erano morti: rimanevano
solo quattro ancora in vita, fra cui padre Massimiliano Maria. A quel punto le
SS decisero, dato che la cosa andava troppo per le lunghe, di accelerare la
loro fine con una iniezione endovenosa di fenolo. Il francescano tese il
braccio pronunciando le sue ultime parole: «Ave Maria».
L’indomani il suo corpo venne bruciato nel forno crematorio e le sue ceneri si
mescolarono a quelle di tanti altri condannati.
La beatificazione
La storia della sua vita e l’eroismo con cui morì resero padre Massimiliano
Maria Kolbe molto famoso in tutto il mondo. L’autorità della Chiesa ha quindi
vagliato attentamente le prove in merito a partire dal 12 marzo 1959, quando,
durante il Concistoro pubblico, venne esposta in presenza del Papa san Giovanni
XXIII la sua causa di beatificazione: fu introdotta il 16 marzo 1960, ma non
per indagare il martirio, bensì l’eroicità delle virtù. Il 23 settembre 1961 fu
quindi aperto il processo apostolico nella diocesi di Padova, cui si aggiunse
quello nella diocesi di Cracovia; vennero convalidati il 6 giugno 1964.
Secondo la legislazione del tempo in materia delle cause dei Santi e il Canone
2101 dell’allora Codice di Diritto Canonico, non si poteva procedere con la
discussione sull’eroicità delle virtù del candidato agli altari prima che
fossero passati cinquant’anni dalla sua morte. Tuttavia, dietro richiesta
comune dei vescovi polacchi e tedeschi, il Beato Paolo VI accordò la dispensa
il 13 novembre 1965. Il decreto con cui padre Kolbe otteneva il titolo di
Venerabile venne dunque autorizzato il 30 gennaio 1969.
Sempre per la legislazione dell’epoca, occorrevano due miracoli per la beatificazione:
indagati nelle rispettive sedi, vennero ufficialmente riconosciuti il 14 giugno
1971. Il 17 ottobre successivo, proprio nel giorno in cui si ricordava
l’anniversario di fondazione della MI e nel corso del Sinodo dei vescovi sul
sacerdozio ministeriale, papa Paolo VI dichiarava Beato padre Massimiliano
Maria.
La canonizzazione come martire della carità
Sette anni dopo, ad Assisi, il primo Pontefice polacco, san Giovanni Paolo II,
definiva informalmente il Beato Massimiliano Maria Kolbe “patrono del nostro
difficile secolo”. Ripeté quell’affermazione nell’omelia della Messa presso il
campo di concentramento di Auschwitz-Birkenau del 7 giugno 1979.
La grande stima che nutriva per lui gli fece quindi accogliere favorevolmente
un’altra richiesta dell’episcopato tedesco e polacco: che venisse venerato come
martire. Così, il 10 ottobre 1982, in piazza San Pietro, poté ufficialmente
dichiararlo Santo “per testimonium caritatis heroicis”, ossia “in base
all’eroica testimonianza della carità”. Inoltre, si tratta del primo santo che
visse il martirio durante il regime nazista.
L’eredità spirituale
L’insegnamento di san Massimiliano Maria Kolbe è stato recepito e continuato
nella Chiesa anzitutto dalla Milizia dell’Immacolata, che nell’80° anniversario
di fondazione, il 16 ottobre 1997, è stata riconosciuta associazione pubblica
internazionale di fedeli. Oggi, a cent’anni dai suoi inizi, è presente nei
cinque continenti, in 46 paesi, con 27 Centri Nazionali e numerose Sedi. Il
totale dei membri iscritti si aggira sui quattro milioni. Anche il Cavaliere
dell'immacolata è diffuso in più lingue e in tutto il mondo. Anche le due Città
dell’Immacolata in Polonia e in Giappone sono ancora operative.
Inoltre un suo confratello, padre Luigi Faccenda, ricevette l’impegno di
occuparsi della MI a Bologna,dopo la seconda guerra mondiale. Dopo aver
riconosciuto che alcune ragazze iscritte intendevano vivere la consacrazione a
Dio seguendo la spiritualità mariana e missionaria propria del Santo, fondò
l’11 ottobre 1954 l’Istituto Secolare Missionarie dell’Immacolata Padre Kolbe,
che ha ottenuto l’approvazione pontificia il 25 marzo 1992.
Infine, negli anni successivi al Concilio Vaticano II, padre Stefano Maria
Manelli ha dato l’avvio ai Francescani dell’Immacolata, approvati a livello
pontificio nel 1990. Questa famiglia religiosa, che comprende frati, suore e
laici, riconosce in padre Kolbe un modello per la propria azione
evangelizzatrice al servizio della Vergine Maria.
Il culto
Con decreto del 25 marzo 1983, la Sacra Congregazione per i Sacramenti e il
Culto Divino ha stabilito che la memoria liturgica di san Massimiliano Maria
Kolbe, già fissata al 14 agosto, giorno della sua nascita al Cielo, diventasse
obbligatoria per la Chiesa universale.
I suoi resti mortali, come detto, sono stati ridotti in cenere e dispersi, ma
la sua cella nel campo di Auschwitz è diventata meta di pellegrinaggio.
Autore: Antonio
Borrelli ed Emilia Flocchini
SOURCE :
http://www.santiebeati.it/dettaglio/34050
DISCORSO DI GIOVANNI PAOLO II
AI PELLEGRINI POLACCHI CONVENUTI A ROMA
PER LA CANONIZZAZIONE DI PADRE MASSIMILIANO KOLBE
Lunedì,
11 ottobre 1982
1. Saluto cordialmente e con grande
gioia i connazionali riuniti in questa aula, provenienti sia dalla Patria, sia
dall’emigrazione. In voi, cari fratelli e sorelle, saluto anche la Polonia,
quella situata lungo la Vistola e quella sparsa in tutto il mondo. È un grande
avvenimento, una solenne circostanza che ci ha riuniti qui. Ieri abbiamo
partecipato, insieme con una grande folla degli abitanti della città eterna e
dei pellegrini venuti da diversi Paesi d’Europa e del mondo, alla
canonizzazione del padre Massimiliano, martire di Oswiecim. Oggi desidero nella
nostra comunità familiare meditare, almeno brevemente, quale significato abbia
per noi tutti la canonizzazione del nostro Connazionale.
Dico “tutti”, avendo in mente non
solo i presenti qui, in questo momento, ma, nello stesso tempo, quei milioni
che si trovano in Polonia, i quali in modo particolare vivono l’importanza
dell’avvenimento compiuto ieri in piazza san Pietro, e, in certo senso, si
identificano con esso in maniera speciale.
Le canonizzazioni dei figli e delle
figlie della terra polacca hanno avuto sempre una loro eloquenza storica, non
solo a Roma, ma soprattutto in Polonia.
Sappiamo quale avvenimento fu,
sullo sfondo della Polonia dei Piast del XIII secolo, la canonizzazione di san
Stanislao. Certamente vi sono ancora tra di voi molte persone che, come me,
ricordano l’ultima canonizzazione “polacca”, la canonizzazione di sant’Andrea
Bobola, nel 1938. A questo susseguirsi millenario si aggiunge oggi la figura
nuova, insolita, la figura a misura del secolo e dell’epoca.
Do quindi il benvenuto e il saluto
a tutti coloro ai quali è stato dato di unirsi alla canonizzazione di san
Massimiliano Kolbe. Saluto in modo particolare i miei fratelli nell’Episcopato.
Saluto il Cardinale Giovanni Krol,
Arcivescovo di Philadelphia, negli Stati Uniti d’America; il Cardinale
Wladyslaw Rubin, Prefetto della Sacra Congregazione per le Chiese Orientali; il
Cardinale Franciszek Macharski, Arcivescovo-metropolita di Cracovia;
l’Arcivescovo Luigi Poggi, Nunzio Apostolico con incarichi speciali;
l’Arcivescovo Andrea Deskur, Presidente della Pontificia Commissione per le
Comunicazioni Sociali. Do il benvenuto e il saluto agli Arcivescovi-Metropoliti
di Wroclaw e di Poznan e all’Arcivescovo Segretario della Conferenza Episcopale
Polacca, come pure a tutti i Vescovi polacchi provenienti dalla “Polonia”.
Saluto i fratelli sacerdoti e le Famiglie religiose maschili e femminili. In
modo particolare do il benvenuto e il saluto alla Famiglia e ai confratelli di
san Massimiliano e a tutti i figli e figlie spirituali di san Francesco. Saluto
e do il benvenuto alle Delegazioni degli Atenei Cattolici in Polonia e alle
altre Delegazioni diocesane e religiose.
Saluto la Delegazione Governativa
della Repubblica Popolare di Polonia. La ringrazio per essere intervenuta alla
canonizzazione di Massimiliano Kolbe.
Saluto cordialmente tutti i nostri
Ospiti.
Siamo tutti profondamente toccati
dall’eloquenza del fatto che alle celebrazioni della canonizzazione non è potuto venirel’Arcivescovo
Joseph Glemp, Primate di
Polonia. Insieme con lui viviamo profondamente il problema, che lo ha
costretto a rimanere a Varsavia, guidato dal senso dei doveri pastorali e delle
responsabilità di Primate. Non nascondiamo pure che lo stesso problema,
sintomatico per l’attuale situazione nella Patria, tocca profondamente ed
impressiona tutti noi. Si tratta (e qui mi servo ancora una volta delle parole
del Metropolita di Cracovia) che “non vada perduto alcunché di quello che è
grande e giusto, di quello che è nato nel corso dei due ultimi anni, e grazie
al quale oggi ci sentiamo più che mai padroni di questa terra” (Discorso in occasione
dell’incoronazione dell’Immagine della Madonna di Ploki, 12 settembre 1982).
2. San Massimiliano Maria Kolbe è figlio di quella terra, della
terra polacca. In modo particolare possiamo pensare a lui come al “nostro” santo. Egli è nato nel grande ambiente del lavoro polacco; è
entrato nell’Ordine dei Francescani in terra polacca; da quella terra è partito
per le missioni in Giappone e ritornò a quella terra, al suo Niepokalanow,
all’avvicinarsi della seconda guerra mondiale; su quella terra ha condiviso la
sorte di tanti connazionali nel corso degli orribili anni 1939-1945.
Quando come Metropolita di Cracovia
ho voluto offrire ai Vescovi partecipanti al Sinodo del 1971 (durante il quale
Paolo VI ha annoverato tra i Beati il padre Massimiliano) qualche sua reliquia,
non ho potuto dare altro che soltanto un granello della terra polacca preso da
Oswiecim, della terra dei martiri. Tutto il resto era stato divorato dal fuoco dei forni
crematori.
Padre Massimiliano crescendo dalla
terra polacca, nello stesso tempo metteva in essa le radici, nella società,
nelle Nazioni, di cui viveva il patrimonio spirituale, di cui parlava la
lingua, di cui considerava con tutta la sua persona l’esperienza storica. Il
nuovo Santo è profondamente iscritto nella storia polacca del XX secolo, nella storia della Nazione e della
Chiesa. La sua santità cresce insieme a questa storia; da essa, in un certo
senso, attinge il suo particolare “materiale”. In diverse tappe, ma
particolarmente in quella tappa decisiva che si è svolta nei mesi di
occupazione del 1941, nel campo di concentramento in Oswiecim, e soprattutto
nei giorni dalla fine di luglio al 14 agosto di quell’anno. La definitiva
“materia” della santità del Martire si trova lì, e per sempre viene legata con
quel periodo della storia, e con quella terribile prova degli uomini. Di quegli
uomini, alcuni vivono ancora e sono tra di noi, e a loro rivolgo un saluto
particolare, lo rivolgo ai prigionieri del campo di concentramento di Auschwitz
e di altri campi. Tra loro saluto il signor Franciszek Gajowniczek, un
personaggio strettamente legato a padre Massimiliano.
Si può quindi dire che quella di
padre Massimiliano è santità costruita del materiale specificamente “polacco”?
Penso che si può e si deve dire così. La terra polacca dovrebbe raccogliere questo frutto, che
ha restituito maturo al cielo. Questo è il frutto particolare del “tempo suo”,
a cui guardano i secoli passati e che, nello stesso tempo, apre l’avvenire. In
questo frutto noi ricordiamo la storia delle generazioni, la testimonianza che
ha lasciato ai suoi nipoti e pronipoti. Se la storia della Nazione si spiega
anche con il contributo dei santi, che esse hanno dato, allora la storia della
Polonia nel XX secolo non la si può capire senza la figura del padre
Massimiliano, martire di Oswiecim.
3. Tuttavia, mediante questa figura
si aprono davanti a noi orizzonti
universali. Non soltanto perché la Chiesa, che proclama Massimiliano Santo,
è “cattolica” ossia “universale”, ma anche a motivo di ciò che costituisce “la
materia” della sua santità. Ho detto prima che questa “materia” è polacca, e
adesso devo costatare che essa è, insieme, profondamente “umana”. È presa dalla
storia dell’uomo e dell’umanità nel nostro secolo. È legata alle esperienze di diverse Nazioni,
prima di tutto sul Continente europeo.
Lo si può facilmente costatare,
mettendo il piede nel campo di Oswiecim, presso il grande monumento delle
vittime. In quante lingue sono le iscrizioni, che parlano di coloro che lì
hanno sofferto i terribili tormenti e, alla fine, hanno subìto la morte?
Difatti la santità di Massimiliano Kolbe è stata costruita, in definitiva,
dalla stessa “materia”. Così dunque, alle basi di questa santità si trova la
grande,profondamente dolorosa causa umana. Si può dire che dal cuore
stesso di questa causa, Dio Immortale e Signore della storia umana tira fuori
le perenni testimonianze, perché esse rimangano nella storia della umanità
anche come “i segni dei tempi”.
In tal modo la figura di
Massimiliano rimane una testimonianza dell’epoca ed appartiene ai “segni dei tempi”.
Questa difficile e tragica epoca contrassegnata da un orribile avvilimento
della dignità umana, ha fatto nascere a Oswiecim il suo segno salvifico.
L’amore si è dimostrato più potente della morte, più potente del sistema
antiumano. L’amore dell’uomo ha riportato la sua vittoria lì, dove sembravano
trionfare l’odio e il disprezzo dell’uomo. In questa vittoria dell’amore di
Oswiecim si è fatta presente in modo particolare la vittoria del Golgota. Gli
uomini hanno vissuto la morte del loro compagno di prigionia non come ancora
un’ulteriore sconfitta dell’uomo, ma come il segno salvifico: segno del nostro
tempo, del nostro secolo.
4. La Chiesa rilegge il significato
di tali segni. In ciò consiste il suo legame con la storia dell’umanità: degli
uomini e delle nazioni. Ieri essa ha riletto, sino alla fine, il significato
del segno di Oswiecim, che Massimiliano Kolbe costituì con la sua morte di
martire. La Chiesa ha riletto questo segno con una profonda venerazione e
commozione, sentenziando la santità del Martire di Oswiecim. I santi sono nella
storia per costituire i
permanenti punti di riferimento, sullo sfondo del divenire dell’uomo e del
mondo. Ciò che si manifesta in essi è duraturo, intramontabile. Testimonia
della eternità. Da questa testimonianza l’uomo attinge, sempre di nuovo, la
coscienza della sua vocazione e la sicurezza dei destini. In tale direzione i
santi guidano la Chiesa e l’umanità. A queste guide spirituali si aggiunge oggi
san Massimiliano, il nostro connazionale, in cui l’uomo contemporaneo scopre
una mirabile “sintesi” delle sofferenze e delle speranze della nostra epoca.
Vi è in questa sintesi plasmata dalla vita e dalla morte del
Martire, un appello evangelico di una grande limpidezza e potenza:
guardate di che cosa è capace l’uomo, che si è affidato assolutamente a Cristo
per l’Immacolata! Ma in questa sintesi, vi è anche unammonimento profetico.
È un grido indirizzato all’uomo, alla società, all’umanità, ai sistemi
responsabili della vita dell’uomo e delle società: quest’odierno Santo è uscito
dal centro stesso dell’umiliazione dell’uomo per l’uomo, dell’umiliazione della
sua dignità, della crudeltà e dello sterminio. Questo Santo grida quindi, con
tutta la sintesi del suo martirio, per il coerente rispetto dei diritti
dell’uomo e anche delle Nazioni poiché, infatti, fu figlio della Nazione, i cui
diritti sono stati terribilmente violati.
5. Molteplice è l’eloquenza della
canonizzazione di ieri. Vi auguro, venerati e cari fratelli e sorelle, che,
ritornando in Patria o negli altri Paesi in cui vivete, portiate con voi questa
eloquenza, che penetriate in essa con il pensiero e con il cuore. Ve lo auguro.
E auguro anche alla mia Patria e
auguro alla Chiesa in Polonia che san Massimiliano Kolbe, Cavaliere
dell’Immacolata, Martire di Oswiecim, diventi per noi tutti mediatore dinanzi a
Colui che è il Signore del secolo futuro; che diventi anche il testimone
quotidiano di ciò che è grande e giusto, e grazie a cui la vita umana sulla
terra è degna dell’uomo e diventa, mediante la grazia salvatrice, degna di Dio
stesso.
Permettetemi di aggiungere alcuni
pensieri, sorti già in questa Aula, che non sono entrati nel contesto del
discorso, ma che vanno espressi. Prima di tutto, quando stavo passando in mezzo
all’Aula Paolo VI, mi sono ricordato un altro passaggio: in questo stesso
luogo, in mezzo ai pellegrini polacchi dalla patria e dall’emigrazione riuniti
qui nel 1971, passò Paolo VI, accompagnato dai Cardinali polacchi di allora:
Cardinale Stefan Wyszynski Primate di Polonia, Cardinale Jan Król di
Filadelfia, venuto pure oggi, e infine colui che pronuncia queste parole.
È mia abitudine di entrare in
contatto, quando passo qui durante le udienze generali, con le persone che
stanno lungo le transenne e almeno salutarle personalmente.
In questa occasione ho sentito
dirmi tante cose: prima di tutto assicurazioni di preghiere per me. Perciò
voglio cordialmente ringraziare tutti e ciascuno. Ho sentito pure molte
richieste di benedizione per le famiglie, per le persone, per le parrocchie. Mi
rendo conto che soltanto in piccola parte ho potuto rispondere ad esse
personalmente, poiché lungo le transenne più o meno vicino stanno centinaia e
migliaia di persone. Desidero rispondere, cari fratelli e sorelle, a tutte le
vostre richieste e intenzioni con le quali ciascuno di voi è venuto e
assicurarvi che le prendo tutte nel mio cuore e le faccio oggetto delle mie
preghiere dinanzi a Dio.
E,
infine, passando così in mezzo all’Aula, ho sentito e notato molte lacrime. Non è bene vedere i connazionali che vengono con le lacrime
negli occhi alla canonizzazione del loro Santo, poiché queste non erano lacrime
di gioia. Ad esse si aggiungevano talvolta le parole che erano come un grido,
un grido proveniente non soltanto da questa sala, ma da lontano. E perciò
voglio rispondere a queste grida mediante voi che siete qui presenti. Voglio
rispondere a coloro che mancano qui e, soprattutto, alle persone internate e in
prigione.
Desidero rispondere a chi in
qualsiasi forma sta soffrendo in terra polacca e desidero rivolgermi, da questo
posto, alle autorità della Repubblica Popolare Polacca, chiedendo loro che non
ci siano più queste lacrime. La società polacca, la mia nazione non merita di
essere indotta alle lacrime di disperazione e di abbattimento ma merita di
avere un futuro migliore. Desidero infine rispondere alle parole del Cardinale
metropolita di Cracovia circa il punto in cui egli ha ricordato il mio
pellegrinaggio in patria per il giubileo di Jasna Góra. Desidero ancora una
volta affermare che ritengo questo pellegrinaggio come un mio sacrosanto dovere
e lo ritengo, malgrado tutto, un mio diritto in quanto Vescovo di Roma e in
quanto polacco. E perciò continuo ad esprimere la speranza che saranno create
le condizioni necessarie per questo pellegrinaggio, conformemente alla grande
millenaria dignità della nostra Nazione.
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