mardi 14 août 2012

Saint MAXIMILIEN-MARIE KOLBE, prêtre franciscain conventuel, fondateur de la Milice de Marie Immaculée et martyr

San Massimiliano Maria Kolbe

Fr.Maximilian Kolbe, 1940

日本語マクシミリアノ・コルベ神父

« De nos jours, le plus grand poison est l'indifférence, qui trouve ses victimes non seulement parmi les bourgeois mais aussi parmi les religieux » 

Saint Maximilien-Marie Kolbe


Saint Maximilien Kolbe

Frère mineur, martyr, fondateur de la Milice de l'Immaculée (+ 1941)

Il naît à Lodz en Pologne. Il entre à 16 ans chez les Franciscains conventuels de Lvov. En 1917, alors qu'il est encore étudiant, il fonde avec quelques frères "la Milice de l'Immaculée", mouvement marial au service de l'Eglise et du monde. 

Prêtre en 1918, il enseigne la philosophie et l'histoire. Dès 1922, il fonde un mensuel pour diffuser la pensée de la Milice et, un peu plus tard, il crée un centre de vie religieuse et apostolique appelé "la Cité de l'Immaculée". En 1930, il se rend au Japon où il fonde encore une autre "Cité". Maximilien est très soucieux de la diffusion de la pensée religieuse par les moyens modernes, les medias. Il rentre définitivement en Pologne en 1936.

Fait prisonnier en 1939, battu, libéré, puis de nouveau arrêté en février 1941, il est déporté au camp d'Auschwitz en mai. A la suite d'une évasion, dix prisonniers sont condamnés à mourir de faim enfermés dans un bunker. Parmi eux, un père de famille. Maximilien s'offre de mourir à sa place. On lui demande "Qui es-tu ?" - "Prêtre catholique". Il meurt dans le bunker, le dernier après avoir aidé ses compagnons dans la patience, la paix et le réconfort. Le père de famille sera présent au jour de la canonisation du P. Kolbe à Rome.

Sur le site Internet du Vatican, 10 octobre 1982, Place Saint-Pierre, canonisation de Massimiliano Maria Kolbe, O.F.M.Conv. (1894-1941) Photo - Biographie [ItalienPolonais] et lire le Discours aux Missionnaires de l'Immaculée - Père Kolbe (19 juin 2000)

Mémoire de saint Maximilien-Marie Kolbe, prêtre franciscain conventuel et martyr. Fondateur de la Milice de Marie immaculée, il fut déporté pendant la seconde guerre mondiale dans différents lieux d’internement, pour finir au camp d’extermination d’Auschwitz, près de Cracovie, où il se livra aux bourreaux à la place d’un co-détenu, en 1941, achevant ainsi sa vie d’apostolat comme un sacrifice de charité et un exemple de fidélité à Dieu et aux hommes.

Martyrologe romain

Que notre amour se manifeste particulièrement quand il s’agit d’accomplir des choses qui ne nous sont pas agréables. Pour progresser dans l’amour de Dieu, en effet, nous ne connaissons pas de livre plus beau et plus vrai que Jésus-Christ crucifié.

Saint Maximilien Kolbe - Lettre à un ami

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1669/Saint-Maximilien-Kolbe.html

San Massimiliano Maria Kolbe

Maximilian Kolbe in 1936


Saint Maximilien-Marie Kolbe

Prêtre, confesseur,

Apôtre de l'Immaculée Conception

(1884-1941)

Raymond Kolbe naquit à Pabjanice, en Pologne, petite cité alors dépendante de la Russie des Tsars. Doué d'un naturel vif, spontané et têtu, il lui arrivait souvent de mettre la patience de sa maman à l'épreuve. A l'âge de dix ans, un jour qu'il s'adressait à sa Mère du ciel après une nouvelle étourderie, la Vierge lui apparut et lui présenta deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le martyre. Comme Elle l'invitait à choisir, sa générosité le poussa à choisir les deux. Dès ce moment, le privilégié de Marie prit cette généreuse décision: «Je deviendrai meilleur de jour en jour.» Et en effet, le petit Raymond ne fut plus le même. L'élu de la Vierge rêvait déjà du martyre et en parlait avec effusion: Marie avait canalisé cette énergie bouillonnante.

A l'âge de 13 ans, Raymond entre au couvent St-François, à Lemberg, et y fait profession sous le nom de Maximilien-Marie. En 1912, il sort de Russie déguisé en paysan, poursuit ses études à l'université Grégorienne de Rome, et fonde la Milice de l'Immaculée qui constituera l'idée et l'oeuvre maîtresse de toute sa vie. Les sept premiers Chevaliers d'avant-garde se consacrent à Marie Immaculée le 17 octobre 1917. Ces dévoués serviteurs de la Vierge affronteront tous les ennemis de Dieu et de l'Eglise, particulièrement les suppôts de la franc-maçonnerie en Italie, en Pologne, et dans le monde entier.

L'apostolat extérieur du Père Kolbe débute en Pologne, en janvier 1922, par la fondation du mensuel intitulé: Le Chevalier de l'Immaculée. En 1930, saint Maximilien-Marie part implanter une seconde Cité de Marie au Japon, près de Nagasaki. Deux ans plus tard, les Indes reçoivent le missionnaire de la Vierge dont le labeur demeure apparemment infécond à cause de sa santé ruinée par la tuberculose. Rappelé en Pologne où il doit reprendre la direction de sa première Cité, le Père Kolbe continue de se dépenser à la cause du règne de Marie avec un quart de poumon seulement.

Son action évangélisatrice embrasse tous les moyens d'apostolat: la parole, la diffusion de milliers de médailles miraculeuses, la presse, le cinéma, le théâtre, la radio, l'avion, etc... «Mais par-dessus tout, disait-il à ses frères, le bon exemple, la prière, la souffrance voulue par amour, voilà l'action par excellence. Notre plus grande mission est de montrer dans la vie pratique ce que doit être le Chevalier de l'Immaculée.»

La deuxième guerre mondiale le trouve à la tête de la plus importante organisation catholique de publications dans toute la Pologne. Avec une patience et une soumission aussi héroïque qu'admirable, saint Maximilien-Marie Kolbe accepta l'entière destruction de son oeuvre par les Nazis. Condamné aux travaux forcés dans le camp de mort d'Auschwitz, il fut un rayon de soleil pour les prisonniers. En 1941, la veille de la fête de l'Assomption le Saint mourut dans le bunker de la faim, après avoir offert sa vie pour sauver celle d'un brave père de famille condamné à mort.

Voici, glanée dans ses écrits spirituels, sa recette de sainteté: «v égale V. C'est la formule qu'il donne et explique longuement. En peu de mots, elle signifie: «Si je veux ce que Dieu veut, je serai un saint.»

Tiré de la notice biographique sur une image de saint Maximilien-Marie Kolbe, aux éditions Magnificat. Et un résumé O.D.M. -- Cortège Marial, par les Frères Maristes, 2e édition, 1954

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_maximilien-marie_kolbe.html

San Massimiliano Maria Kolbe


Vraie grandeur

Pense souvent au fait que toute ta grandeur, toute ta sainteté et toute ta dignité dépendent uniquement de l’accomplissement de la volonté de Dieu ; le reste : la bonne réputation, les richesses, les plaisirs, les activités, les conversions, les prières, les pénitences et même le martyre ne sont rien, ils sont une perte de temps, un péché, s’ils sont en dehors de la volonté de Dieu. Abandonne-toi complètement à Dieu et tu seras heureux. Contemple donc le crucifix. Rends-toi semblable à lui. Fixe ce que tu dois faire pendant les vacances, pour ne pas vagabonder tout seul pendant tout ce temps. Mets à profit chaque instant : établis un bon horaire. Sois simple comme un enfant, mais avec prudence : d’une façon absolue, avec Dieu, avec la Sainte Vierge, avec les représentants de Dieu, c’est-à-dire les supérieurs ; avec sens critique, à l’égard des hommes, [en les considérant justement] comme des hommes. Utilise tous les moyens que Dieu t’indiquera pour atteindre la perfection et tu seras vraiment serein et heureux. Aime Dieu pour Dieu lui-même et souffre et travaille pour lui dans le calme et l’amour, avec toujours plus de paix et d’amour. Aime Dieu, aime-le dans les faits, donne-lui toi-même, tout le monde et toute chose, sois toujours avec lui parce que lui aussi agit ainsi.

St Maximilien-Marie Kolbe

Frère mineur polonais, ordonné à Rome en 1918, Maximilien-Marie Kolbe († 1941) est mort à Auschwitz, après avoir donné sa vie en échange de celle d’un père de famille. / Carnets spirituels, Paris, Lethielleux, 1981, p. 56-58.

SOURCE : https://fr.aleteia.org/daily-prayer/lundi-16-aout/meditation-de-ce-jour-1/

San Massimiliano Maria Kolbe


DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II

DANS LA CHAPELLE CONSACRÉE AU BIENHEUREUX MAXIMILIEN KOLBE 

18 février 1979


Chers Frères et Sœurs,

Je suis heureux de pouvoir, au terme de la célébration eucharistique en l'église paroissiale Saint-Grégoire-le-Grand à Pian due Torri, adresser un cordial et bienveillant salut également à vous, jeunes gens, travailleurs et fidèles qui, pour vos rencontres liturgiques et sacramentelles, vous réunissez en cette chapelle complémentaire de la Magliana, joliment consacrée au Bienheureux Maximilien Kolbe, mon vénéré compatriote.

Je vous remercie sincèrement pour l'enthousiasme avec lequel vous m'avez accueilli en ce lieu de culte et, surtout, pour le fervent esprit de foi avec lequel vous le fréquentez.

Je vous exprime également ma paternelle satisfaction pour le choix significatif de votre Protecteur que le grand et toujours regretté Pape Paul VI a défini comme "une image lumineuse pour notre génération" (Exh. Gaudete in Domino). Comme vous le savez, durant les épreuves les plus tragiques qui ensanglantèrent notre époque, le Bienheureux Kolbe s'offrit spontanément à la mort pour sauver un frère, pour lui un inconnu (François Gajownicek), un innocent condamné à mort à titre de représailles à la suite de l'évasion d'un prisonnier du camp de concentration d'Osviecim. L'héroïque martyr fut condamné à mourir de faim; le 14 août 1941, il rendit sa belle âme à Dieu, après avoir assisté et réconforté ses compagnons de malheur.

Humble et doux fils de Saint François et Chevalier amoureux de Marie Immaculée, il parcourut les voies du monde, de la Pologne à l'Italie et au Japon, faisant du bien à tous, à l'exemple du Christ qui "a passé en faisant le bien" (Ac 10, 38). Jésus, Marie et François furent ses trois grands amours, c'est-à-dire le secret de sa charité: "Seul l'amour est créateur répétait-il à tous ceux qui 1'abordaient. C'est cette expression qui, comme une lampe, illumina toute sa vie. Ce fut cet idéal supérieur, ce devoir primordial de tout chrétien authentique, qui lui fit surmonter le caractère cruel et violent de sa terrible épreuve, et donner le merveilleux témoignage de son amour fraternel et du pardon accordé à ses persécuteurs.

Puissent l'exemple et l'aide du Bienheureux Maximilien Kolbe nous mener nous aussi au véritable amour désintéressé, chrétien, envers tous les frères, dans un monde où la haine et la vengeance ne cessent de morceler la coexistence humaine.

Invoquant sur vous sa protection et le sourire de la Vierge Immaculée, je vous bénis tous, et avec vous, vos familles, vos parents et vos amis.

© Copyright 1979 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1979/february/documents/hf_jp-ii_spe_19790218_magliana.html

o. Korneli Czupryk i o. Maksymilian Kolbe przed wyjazdem do Japonii w 1933 roku


BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 13 août 2008

Celui qui prie ne perd jamais l'espérance, 

les témoignages d'Edith Stein et de Maximilien Marie Kolbe 

 

Chers frères et sœurs!

De retour de Bressanone, où j'ai pu passer une période de repos, je suis content de vous rencontrer et de vous saluer, chers habitants de Castel Gandolfo, et vous pèlerins qui êtes venus aujourd'hui me rendre visite. Je voudrais encore une fois remercier ceux qui m'ont accueilli et ont veillé sur mon séjour en montagne. Ce furent des jours de détente sereine, au cours desquels je n'ai cessé de rappeler au Seigneur tous ceux qui s'en remettent à mes prières. Et ils sont vraiment très nombreux tous ceux qui m'écrivent en me demandant de prier pour eux. Ils m'expriment leurs joies, mais aussi leurs inquiétudes, leurs projets de vie, ainsi que les problèmes familiaux et professionnels, les attentes et les espoirs qu'ils portent dans leur cœur, avec les angoisses liées aux incertitudes que l'humanité vit en ce moment. Je peux assurer que je me souviens de tous et de chacun, en particulier lors de la célébration quotidienne de la Messe et de la récitation du Rosaire. Je sais bien que le premier service que je peux rendre à l'Eglise et à l'humanité est précisément celui de la prière, parce qu'en priant je place entre les mains du Seigneur avec confiance le ministère qu'il m'a lui-même confié, avec le destin de toute la communauté ecclésiale et civile.

Celui qui prie ne perd jamais l'espérance, même lorsqu'il en vient à se trouver dans des situations difficiles voire humainement désespérées. C'est ce que nous enseigne la Sainte Ecriture et ce dont témoigne l'histoire de l'Eglise. Combien d'exemples, en effet, pourrions nous apporter de situations où ce fut véritablement la prière qui soutint le chemin des saints et du peuple chrétien! Parmi les témoignages de notre époque je voudrais citer celui de deux saints dont nous célébrons ces jours-ci la mémoire:  Thérèse Bénédicte de la Croix, Edith Stein, dont nous avons célébré la fête le 9 août, et Maximilien Marie Kolbe, que nous célébrerons demain, 14 août, veille de la solennité de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. Tous deux ont conclu leur vie terrestre par le martyre dans le camp d'Auschwitz. Apparemment leurs existences pourraient être considérées comme un échec, mais c'est précisément dans leur martyre que resplendit l'éclair de l'Amour, qui vainc les ténèbres de l'égoïsme et de la haine. A saint Maximilien Kolbe sont attribuées les paroles suivantes qu'il aurait prononcées en pleine fureur de la persécution nazie:  "La haine n'est pas une force créatrice:  seul l'amour en est une". Et il apporta une preuve héroïque de l'amour en s'offrant généreusement en échange de l'un de ses compagnons de prison, une offrande qui culmina par sa mort dans le bunker de la faim, le 14 août 1941.

Edith Stein, le 6 août de l'année suivante, à trois jours de sa fin dramatique, approchant des consœurs du monastère de Echt, en Hollande, leur dit:  "Je suis prête à tout. Jésus est ici aussi au milieu de nous, jusqu'à présent j'ai pu très bien prier et j'ai dit de tout mon cœur:  "Ave, Crux, spes unica"". Des témoins qui parvinrent à échapper à l'horrible massacre racontèrent que Thérèse Bénédicte de la Croix, tandis qu'elle revêtait l'habit carmélitain, avançait consciemment vers sa mort, elle se distinguait par son comportement empli de paix, par son attitude sereine et par des manières calmes et attentives aux nécessités de tous. La prière fut le secret de cette sainte copatronne de l'Europe, qui "même après être parvenue à la vérité dans la paix de la vie contemplative, dut vivre jusqu'au bout le mystère de la Croix" (Lettre apostolique Spes aedificandi, Enseignements de Jean-Paul II, XX, 2, 1999, p. 511).

"Ave Maria!":  ce fut la dernière invocation sur les lèvres de saint Maximilien Marie Kolbe tandis qu'il tendait le bras à celui qui le tuait par une injection d'acide phénique. Il est émouvant de constater comment le recours humble et confiant à la Vierge est toujours une source de courage et de sérénité. Alors que nous nous préparons à célébrer la solennité de l'Assomption, qui est l'une des célébrations mariales les plus chères à la tradition chrétienne, nous renouvelons notre consécration à Celle qui depuis le Ciel veille à tout instant sur nous avec un amour maternel. Tel est en effet ce que nous disons dans la prière familière du "Je vous salue Marie", en lui demandant de prier pour nous "aujourd'hui et à l'heure de notre mort".

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Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le groupe des jeunes collégiens de Draguignan, ainsi que les Petites Sœurs de Jésus qui se préparent à émettre leurs vœux perpétuels dans l’esprit du Bienheureux Charles de Foucauld. Que votre pèlerinage auprès du tombeau des Apôtres Pierre et Paul soit pour vous l’occasion de raffermir votre attachement au Christ et à son Église et de renforcer votre esprit missionnaire. Que Dieu vous bénisse !

© Copyright 2008 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080813.html

San Massimiliano Maria Kolbe

Witraże kościoła św. Krzysztofa we Wrocławiu


Biographie de St Maximilien Kolbe

Un jour de 1915, à Rome, un homme d'âge mûr vocifère devant frère Maximilien Kolbe contre le Pape et l'Église. Le jeune franciscain engage la discussion. «Je m'y entends, jouvenceau! Je suis docteur en philosophie», s'exclame l'inconnu. «Et moi aussi», riposte le petit frère de vingt et un ans qui en paraît seize. Stupéfait, l'homme change de ton. Alors patiemment, avec une inexorable logique, le frère reprend un à un les arguments de son interlocuteur et les retourne contre lui. «Vers la fin de la discussion, raconte un témoin, le mécréant se tut. Il semblait profondément réfléchir». Qui est donc cet apôtre ardent, décrit par le Pape Paul VI comme un «type d'homme auquel nous pouvons conformer notre art de vivre, lui reconnaissant le privilège de l'apôtre Paul de pouvoir dire au peuple chrétien: Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ (1 Co 11, 1)»?

Les deux couronnes

Raymond Kolbe, le futur saint Maximilien (canonisé par le Pape Jean-Paul II, le 10 octobre 1982), est né le 7 janvier 1894 de modestes tisserands polonais. Son père est très doux, un peu taciturne. Sa mère, Marie, est énergique et travailleuse. Outre deux enfants morts en bas âge, le foyer compte trois garçons, François, Raymond et Joseph. Raymond est violent, indépendant, entreprenant et têtu. D'un naturel vif et primesautier, il éprouve souvent la patience de sa mère qui s'écrie un jour: «Mon pauvre enfant, que deviendras-tu?»

La réprimande provoque chez le petit une véritable conversion. Il devient sage et obéissant. La maman s'aperçoit qu'il disparaît souvent derrière l'armoire où se trouve un petit autel de Notre-Dame de Czestochowa. Là, il prie et pleure. «Voyons, Raymond, lui demande sa mère, pourquoi pleures-tu comme une fille? - Lorsque vous m'avez dit: "Raymond, que deviendras-tu?" j'ai eu beaucoup de peine et je suis allé demander à la Sainte Vierge ce que je deviendrai... La Sainte Vierge m'est apparue, en tenant deux couronnes, l'une blanche et l'autre rouge. Elle m'a regardé avec amour et m'a demandé laquelle je choisissais; la blanche signifie que je serai toujours pur et la rouge que je mourrai martyr. J'ai répondu: "Je choisis les deux!"»

L'âme de l'enfant conserve depuis cette rencontre un amour indéfectible pour la Sainte Vierge. La lecture des écrits de saint Louis-Marie Grignion de Montfort lui apprend que «Dieu veut révéler et découvrir Marie, le chef-d'oeuvre de ses mains, dans ces derniers temps Marie doit briller, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce» (Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge). Il donne sa vie à la Sainte Vierge. La consécration mariale est un don d'amour qui offre toute la personne et qui la lie à l'Immaculée. «De même que l'Immaculée est à Jésus, à Dieu, de même chaque âme va être par Elle et en Elle à Jésus, à Dieu, et cela beaucoup mieux que sans Elle», écrira saint Maximilien. «L'Église catholique a toujours affirmé que l'imitation de la Vierge Marie, non seulement ne détourne pas de l'effort pour suivre fidèlement le Christ, mais qu'elle le rend plus aimable et plus aisé» (Paul VI, Exhortation apostolique Signum Magnum, 13 mai 1967, n. 8).

Attiré par Marie, Raymond Kolbe embrasse la vie religieuse. Le 4 septembre 1910, il revêt l'habit franciscain, et prend pour nom "frère Maximilien Marie". À l'automne 1912, ses supérieurs l'envoient à l'université grégorienne de Rome. Ses études ne le détournent pas de son idéal de sainteté: il veut procurer à Dieu la plus grande gloire possible. «la gloire de Dieu consiste dans le salut des âmes. Le salut des âmes et la parfaite sanctification de celles-ci, déjà rachetées à grand prix par la mort de Jésus en croix, en commençant naturellement par notre âme, est donc notre noble idéal». Mais la voie du salut se trouve dans l'accomplissement de la volonté de Dieu. Aussi le jeune frère écrit-il à sa mère: «Je ne vous souhaiterai ni la santé, ni la prospérité. Pourquoi? Parce que je voudrais vous souhaiter mieux que cela, quelque chose de tellement bon que Dieu lui-même ne saurait vous souhaiter mieux: qu'en toutes choses la volonté de ce très bon Père se fasse en vous, maman, que vous sachiez en toutes choses accomplir la volonté de Dieu! C'est tout ce que je puis vous souhaiter de mieux».

Sauver toutes les âmes

Puissante contre le mal, Notre-Dame est victorieuse du démon. Aussi, frère Maximilien fonde-t-il la "Mission de l'Immaculée" sur cette parole de Dieu au serpent (le diable): Elle (la Sainte Vierge) t'écrasera la tête (Gn 3, 15 - Vulgate). Le saint relie cette prophétie divine à l'affirmation de la liturgie: «Par vous seule, ô Marie, ont été vaincues toutes les hérésies». Le but de son oeuvre est d'obtenir «la conversion des pécheurs, hérétiques, schismatiques, etc., et particulièrement des francs-maçons; et la sanctification de tous les hommes sous la direction et par l'intermédiaire de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée». Dans son ardeur, il désire la conversion de tous les pécheurs, car le saint ne dira jamais «sauver des âmes», mais «toutes les âmes». Ce désir correspond au dessein de Dieu. Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle (Jn 3, 16). C'est Dieu qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils en victime de propitiation pour nos péchés (1 Jn 4, 10). Il est la victime offerte pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier (1 Jn 2, 2).

Les membres de la "Mission" feront l'offrande totale d'eux-mêmes à la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée, comme instruments dans ses mains, et porteront la Médaille Miraculeuse. Ils réciteront, une fois par jour, la prière suivante: «Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous et pour tous ceux qui n'ont pas recours à Vous, plus particulièrement pour les francs-maçons et pour tous ceux qui vous sont recommandés».

Christianiser la culture

La santé de frère Maximilien n'est pas robuste. Malgré cela, il s'adonne avec courage aux études, passe brillamment ses examens et devient, en 1915, docteur en philosophie. Quatre ans plus tard, il obtient, avec le même succès, un doctorat en théologie. Entre temps, il a reçu l'ordination sacerdotale le 28 avril 1918. Il envisage sa formation intellectuelle dans le but d'instruire le prochain et de contribuer ainsi au salut des âmes.

Son désir est de «faire servir tout progrès à la gloire de Dieu», c'est-à-dire de christianiser la culture moderne. «Les problèmes nouveaux et les recherches suscitées par le progrès du monde moderne, déclare, de nos jours, le Concile Vatican II, seront étudiés très soigneusement. On saisira plus profondément comment la foi et la raison s'unissent pour atteindre l'unique vérité... De la sorte, se réalisera comme une présence publique, durable et universelle, de la pensée chrétienne dans tout l'effort intellectuel vers la plus haute culture; et les étudiants de ces instituts (écoles supérieures, universités et facultés) seront formés à devenir des hommes éminents par leur science, prêts à assumer les plus lourdes tâches dans la société, en même temps que témoins de la foi dans le monde» (Gravissimum educationis, 10).

Mais le saint doit expérimenter que le bien ne se fait pas sans la croix. En effet, comme le rappelle sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, «seule la souffrance enfante les âmes». Vers la fin de 1919, on l'envoie à Zakopane, dans un sanatorium où les secours religieux font défaut. Bien que malade, il entreprend un difficile apostolat auprès de ses compagnons, à l'aide de médailles miraculeuses. Il gagne les coeurs et les esprits un à un et fait si bien qu'on l'invite à donner des conférences. L'apôtre de Marie n'attendait que cela. Beaucoup d'incrédules se convertissent.

Le poison de l'indifférence

Puis, le Père inaugure une série de "causeries apologétiques", sur l'existence de Dieu et la divinité du Christ. L'amour qu'il manifeste pour la vérité transparaît dans une lettre écrite à son frère Joseph: «De nos jours, le plus grand poison est l'indifférence, qui trouve ses victimes non seulement parmi les bourgeois mais aussi parmi les religieux, à des degrés divers, bien entendu». «Tous les chrétiens, dit le Pape Pie XII, devraient avoir, autant que possible, une instruction religieuse profonde et organique. Il serait, en effet, dangereux de développer toutes les autres connaissances et de laisser le patrimoine religieux sans changement, tel qu'il était dans la première enfance. Nécessairement incomplet et superficiel, il serait étouffé, et peut-être détruit, par la culture areligieuse et par les expériences de la vie adulte, comme en témoignent tous ceux dont la foi fit naufrage pour des doutes demeurés dans l'ombre, des problèmes restés sans solution. Comme il est nécessaire que le fondement de la foi soit rationnel, une étude suffisante de l'apologétique devient indispensable» (24 mars 1957).

En 1927, le Père Maximilien fonde la cité mariale franciscaine de Niepokalanow (littéralement: la cité de l'Immaculée). Tout y est consacré à Marie. Nombreux sont ceux qui demandent leur admission au noviciat, au point que le couvent comptera jusqu'à mille religieux. «À Niepokalanow, dit le Père, nous vivons d'une idée fixe, si l'on peut s'exprimer ainsi, volontairement choisie et aimée: l'Immaculée!» La presse, dont l'influence ne cesse de grandir, lui apparaît comme un terrain privilégié d'apostolat. Il lance, en vue de l'évangélisation, la revue "Le Chevalier de l'Immaculée", qui devient bientôt la plus importante publication de Pologne. En 1939, son tirage atteindra un million d'exemplaires.

«Savez-vous le japonais?»

Loin d'être l'unique objectif du Père Maximilien, la Pologne n'est qu'un tremplin. Trois ans à peine après la fondation de Niepokalanow, il rencontre, dans un train, des étudiants japonais. La conversation s'engage et le Père offre des médailles miraculeuses. En échange, les étudiants lui donnent de petits éléphants en bois qui leur servent de fétiches. Depuis ce temps, le saint ne cesse de penser à la grande pitié de ces âmes sans Dieu. Aussi se présente-t-il, un beau jour, chez son provincial et lui demande-t-il la permission d'aller au Japon pour y fonder un Niepokalanow japonais. «Avez-vous de l'argent? demande le Père provincial - Non. - Savez-vous le japonais? - Non. - Avez-vous, du moins, des amis là-bas, quelque appui? - Pas encore, mais j'en trouverai, avec la grâce de Dieu»..

Toutes les autorisations obtenues, le Père part en 1930 avec quatre frères pour le Japon. À force de travail, d'audace, de prières et de confiance en l'Immaculée, ils parviennent à créer la "Mugenzai no Sono", textuellement: le jardin de l'Immaculée. Deux ans après la fondation au Japon, le Père Maximilien s'embarque pour fonder aux Indes. Aux prises avec de grosses difficultés, il prie sainte Thérèse de Lisieux: n'avait-il pas convenu avec elle, jadis à Rome, qu'il prierait chaque jour pour sa canonisation, mais qu'en retour elle serait patronne de ses oeuvres? Sainte Thérèse honore le contrat. Tous les obstacles tombent comme par enchantement. Mais, exténué et miné par la fièvre, l'apôtre de Marie Immaculée doit rentrer en Pologne, en 1936.

L'amour ou le péché

Septembre 1939: la guerre s'abat sur le pays. Saint Maximilien s'adonne, avec plus d'ardeur que jamais à l'apostolat. «Si le bien consiste en l'amour de Dieu et en tout ce qui jaillit de l'amour, le mal, dans son essence, est une négation de l'amour», lit-on dans la publication de son dernier article. Voilà le vrai conflit. Au fond de chaque âme, il y a ces deux adversaires: le bien et le mal, l'amour et le péché. Saint Augustin a exprimé ce conflit en ces termes: « Deux amours ont fait deux cités: l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu a fait la cité terrestre; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi a fait la cité céleste» (Cité de Dieu, XIV, 28).

Le 17 février 1941, des policiers de la Gestapo se saisissent du Père et de quatre autres frères qu'ils emmènent d'abord à la prison de Pawiak à Varsovie. Le Père y est violemment frappé en tant que religieux et prêtre. Il écrit à ses enfants restés à Niepokalanow: «L'Immaculée, Mère très aimante, nous a toujours entourés de tendresse et veillera toujours Laissons-nous conduire par Elle, de plus en plus parfaitement où qu'elle veuille et quel que soit son bon plaisir, afin que, remplissant nos devoirs jusqu'au bout, nous puissions, par amour, sauver toutes les âmes». Quelques jours plus tard, le Père Kolbe est transféré au camp d'Auschwitz.

Bientôt hospitalisé, à la suite des sévices endurés, il confesse à longueur de nuits, malgré l'interdiction et la menace de représailles. Il sait convertir en bien le mal lui-même, et explique un jour à un malade: «La haine n'est pas une force créatrice. Seul l'amour est créateur. Ces douleurs ne nous feront pas plier, mais elles doivent nous aider, toujours davantage, à être forts. Elles sont nécessaires, avec d'autres sacrifices, pour que ceux qui resteront après nous soient heureux». Il fait partager à ses compagnons l'expérience du mystère pascal, où la souffrance vécue dans la foi se transforme en joie. «Le paradoxe de la condition chrétienne éclaire singulièrement celui de la condition humaine: ni l'épreuve ni la souffrance ne sont éliminées de ce monde, mais elles prennent un sens nouveau dans la certitude de participer à la Rédemption opérée par le Seigneur et de partager sa gloire» (Paul VI, Exhortation Apostolique sur la joie chrétienne, 9 mai 1975).

Travailler des deux mains

À la fin de juillet 1941, un prisonnier du bloc 14, celui du Père Maximilien, s'est évadé. Le chef de camp avait prévenu que, pour chaque évadé, dix hommes seraient condamnés à mourir de faim et de soif. Un des malheureux désignés pour la mort s'écrie: «Oh! ma pauvre femme et mes enfants que je ne reverrai plus!» Alors, au milieu de ses camarades interdits, le Père Maximilien se fraie un chemin et sort des rangs. «Je voudrais mourir à la place d'un de ces condamnés», et il désigne celui qui vient de se lamenter. «Qui es-tu?» demande le chef. «Prêtre catholique», répond le Père. Car c'est comme prêtre catholique qu'il veut donner sa vie. L'officier, stupéfait, garde un moment le silence puis accepte l'héroïque proposition.

Dans le bloc de la mort, les geôliers se rendent compte qu'il se passe quelque chose de nouveau. Au lieu des cris de détresse habituels, ce sont des chants qu'ils entendent. La présence du Père Maximilien a changé l'atmosphère de l'affreuse cellule. Le désespoir a fait place à une aspiration pleine d'espérance, d'acceptation et d'amour, vers le ciel, vers la Mère de Miséricorde. À la veille de l'Assomption, seul le Père Maximilien est pleinement conscient. Au moment où les gardes entrent pour l'achever, il est en prière. Voyant la seringue, il tend lui-même son bras décharné à la piqûre mortelle.

De son vivant, saint Maximilien Kolbe aimait à répéter: «Sur cette terre, nous ne pouvons travailler que d'une seule main, car de l'autre nous devons bien nous cramponner pour ne point tomber nous-mêmes. Mais au Ciel, ce sera différent! Point de danger de glisser, de tomber! Alors nous travaillerons bien plus encore, de nos deux mains!» Nous lui demandons d'intercéder pour vous et pour tous ceux qui vous sont chers, vivants et défunts, auprès de la Vierge Immaculée et de saint Joseph.

San Massimiliano Maria Kolbe

Pomnik św. Maksymiliana w Pabianicach przy kościele św. Mateusza


Acte de consécration à l'immaculée

Daignez recevoir ma louange, ô Vierge bénie ! Immaculée Conception, Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très-aimante, à qui Dieu a voulu confier tout l'ordre de la miséricorde, me voici à vos pieds, moi, pauvre pécheur. Je vous en supplie, acceptez mon être tout entier comme votre bien et votre propriété. Agissez en moi selon votre volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité. Disposez avant tout de moi comme vous le désirez, pour que se réalise enfin ce qui est dit de vous : La Femme écrasera la tête du serpent et aussi : Vous seule vaincrez les hérésies dans le monde entier. Qu'en vos mains immaculées, si riches de miséricorde, je devienne un instrument de votre amour, capable de ranimer et d'épanouir pleinement tant d'âmes tièdes ou égarées. Ainsi s'étendra sans fin le règne du Coeur divin de Jésus. Vraiment, votre seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la grâce jaillit du Coeur divin de Jésus sur nous tous, en passant par vos mains maternelles.

Saint Maximilen-Marie Kolbe

SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/08/14.php

San Massimiliano Maria Kolbe

Basilica of Niepokalanów - the monument of St. Maximilian Kolbe in the front of the basilica

Italiano: Basilica di Niepokalanów - pomnik św. Maksymiliana Kolbego na placu przed kościołem


Saint Maximilien-Marie Kolbe, prêtre et martyr au camp d'extermination d'Auschwitz (1884-1941)

Prêtre, confesseur, apôtre de l'Immaculée Conception et martyr à Auschwitz...

Il était un frère franciscain conventuel polonais, qui s'est offert à la place d'un père de famille dans le camp de concentration nazi à Auschwitz I. Pendant son enfance, il a eu une vision de la Vierge de Czestochowa. La Vierge lui apparut et lui présenta deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le martyre. Comme Elle l'invitait à choisir, sa générosité le poussa à choisir les deux. Dès ce moment, le privilégié de Marie prit cette généreuse décision : « Je deviendrai meilleur de jour en jour ». L'âme de l'enfant conserve depuis cette rencontre un amour indéfectible pour la Sainte Vierge. La lecture des écrits de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort lui apprend que « Dieu veut révéler et découvrir Marie, le chef-d'oeuvre de ses mains, dans ces derniers temps Marie doit briller, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce » (Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge). Il donne sa vie à la Sainte Vierge. « De même que l'Immaculée est à Jésus, à Dieu, de même chaque âme va être par Elle et en Elle à Jésus, à Dieu, et cela beaucoup mieux que sans Elle », écrira Saint Maximilien. Il décide par la suite de devenir prêtre. Entré au séminaire dans son adolescence, il est ordonné le 28 avril 1918. En 1917, il avait fondé la Milice de la Vierge Immaculée. Les sept premiers Chevaliers d'avant-garde se consacrent à Marie Immaculée le 17 octobre 1917. Ces dévoués serviteurs de la Vierge affronteront tous les ennemis de Dieu et de l'Eglise, particulièrement les suppôts de la franc-maçonnerie en Italie, en Pologne, et dans le monde entier. Ils réciteront une fois par jour la prière suivante : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous et pour tous ceux qui n'ont pas recours à Vous, plus particulièrement pour les francs-maçons et pour tous ceux qui vous sont recommandés ».

Sur la même lancée, il crée en janvier 1922 le journal Le Chevalier de l'Immaculée. En août 1927, il fonde Niepokalanow, « la cité de l'Immaculée », près de Varsovie. Il y met en place une maison d'édition et une station de radio (il était lui même radioamateur sous l'indicatif SP3RN), toutes deux destinées à promouvoir la vénération de la Vierge. En 1939, sa fraternité fournit l'abri à des réfugiés polonais, y compris des juifs. Le 17 février 1941, il est arrêté par la Gestapo, et transféré en mai dans le camp d'Auschwitz I, sous le matricule 16670. En juillet 1941, un homme disparaît dans le bloc 14, où se trouve le père Kolbe. Aussitôt, les nazis sélectionnent dix hommes de la même baraque et les condamnent à mourir de faim. Un des malheureux désignés pour la mort s'écrie : « Oh ! ma pauvre femme et mes enfants que je ne reverrai plus ! ». Alors, au milieu de ses camarades interdits, le Père Maximilien se fraie un chemin et sort des rangs. « Je voudrais mourir à la place d'un de ces condamnés », et il désigne celui qui vient de se lamenter. « Qui es-tu ? » demande le chef. « Prêtre catholique », répond le Père. L'officier, stupéfait, garde un moment le silence puis accepte l'héroïque proposition. Il est exécuté d'une injection de phénol dans le bras qu’il tend lui-même à la veille de l’Assomption et son corps est brûlé dans un four crématoire le 15 août, Solennité de l’Assomption. François Gajowniczek, le père de famille qui sera sauvé par Saint Maximilien décèdera en 1995.

Saint Maximilien a été béatifié le 17 octobre 1971 par Paul VI et canonisé le 10 octobre 1982 comme martyr par Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II. Il est un des Saints patrons du XXe siècle, des électriciens, des radioamateurs, des journalistes, des prisonniers politiques et des toxicomanes.

SOURCE : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-11418095.html

San Massimiliano Maria Kolbe

Kamienna Góra, kościół pw. śś. Piotra i Pawła, św. Maksymilian Kolbe


Qui est saint Maximilien KOLBE ?

Le Père Maximilien Kolbe est né à Zdunska Wola, près de Lodz en Pologne, en janvier 1894.

• Entré en 1907 au séminaire des Franciscains Conventuels, il fut envoyé à Rome pour y poursuivre ses études ecclésiastiques.

Alors qu'il était encore étudiant, il fonda avec quelques frères la MISSION DE L'IMMACULÉE en vue de sanctifier le monde entier avec l'aide de la Vierge Immaculée.

Ordonné prêtre en 1918 et revenu en Pologne, il commença son apostolat à l'aide d'une revue, ' Le Chevalier de l'Immaculée '.

En 1927, il fonda un ' Couvent-Maison d'édition ' confié à Marie : Niepokalanów (Cité de l'Immaculée), centre de vie religieuse et de diverses formes d'apostolat, où plusieurs centaines de religieux vivaient dans une pauvreté de vie vraiment franciscaine, mais travaillaient sur les machines les plus perfectionnées.

Désireux de communiquer l'amour de l'Immaculée à tous, il partit pour le Japon, où il fonda une institution semblable (Mugenzai no Sono).

De retour en Pologne, en 1936, il fut emprisonné pour la première fois en 1939 par les allemands.

Arrêté définitivement le 17 février 1941, il fut enfermé dans le camp d'Auschwitz. Il y vécut parmi les privations et les persécutions, illuminant de foi, d'espérance et de charité ce lieu de mort et de haine, jusqu'au jour où il s'offrit pour mourir dans le bunker de la faim à la place d'un père de famille.

Après avoir soutenu tous ses compagnons, il fut tué par une injection de phénol le 14 août 1941. Son corps fut brûlé au four crématoire le lendemain, fête de l'Assomption.

Paul VI l'a déclaré ' bienheureux ' le 17 octobre 1971.

Jean-Paul II l'a déclaré ' saint ', comme martyr, le 10 octobre 1982.

Ce même pape a présenté plusieurs fois saint Maximilien comme protecteur de ce siècle difficile, parce que toute sa vie fut marquée par un profond esprit missionnaire. En effet, le Mouvement qu'il a fondé (la Mission de l'Immaculée) n'a d'autre but que de ' rendre au Christ le monde entier par l'Immaculée ', et toute son œuvre éditoriale et journalistique ne visait qu'à permettre au plus grand nombre possible de personnes de redécouvrir leur mission de baptisés dans le monde.

Jean-Paul II l'a aussi voulu comme exemple pour notre société à cause du témoignage héroïque de sérénité et d'amour qu'il a vécu aux heures les plus sombres de la barbarie destructrice.

' Seul l'amour est une force de création ', disait saint Maximilien à ses compagnons de malheur, les invitant par là à faire face à la haine avec la force de l'amour. 

Jésus n'avait-il pas dit : ' Il n' y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime ' ?

SOURCE : http://www.immaculee.org/page.php?id=43

San Massimiliano Maria Kolbe

Martyrs sur la façade de la Westminster Abbey à Londres : Maximilian KolbeManche Masemola et Janani Luwum


SAINT MAXIMILIEN-MARIE KOLBE Prêtre, confesseur, apôtre de l’Immaculée Conception (1884-1941) 

Une vie sous le signe de l’Immaculée

Il y a ce que l’on sait déjà et qui pourtant nous émerveille toujours : le choix que fit l’enfant, âgé de 12 ans : Marie lui apparut, tenant 2 couronnes, l’une blanche, l’une rouge, symbolisant la pureté et le martyr. Et il choisit les deux. 

Né dans la Pologne occupée par la Russie des Tsars, Raymond Kolbe finira sa vie dans la Pologne occupée par les Nazi…Mais entre temps, il prépare sa " couronne rouge" par la "couronne blanche" et son horizon s’élargit au monde entier. Cet élargissement passe par la vocation franciscaine : il prend le nom de Maximilien-Marie. Son entrée chez les franciscains fut déterminée…par la vocation peu commune de ses parents : Ils ont confiés leurs enfants aux franciscains et une fois les 2 fils élevés, ils viennent annoncer qu’ils ont décidé d’un commun accord de consacrer totalement à Dieu le restant de leurs jours, le père chez les franciscains de Cracovie, la mère chez les bénédictines de Lwow. Raymond qui hésitait à rester dans le monde comprend cela comme un appel pour lui aussi et devient frère Maximilien-Marie. 

Et fait tout par Marie. Création de la Milice de l’Immaculée…avec sept amis. Fondation du mensuel : " Le Chevalier de l’Immaculée"…avec quelques machines ultra-modernes. Car il sait que Marie élargira tout ce qu’il fait aux dimensions du monde. Quand à lui, sa santé est précaire, mais il évangélise sans cesse. Jusqu’à, lorsqu’il le faut, entrer par la fenêtre lorsque l’on le chasse par la porte ! Non pas au sens figuré, mais au sens propre, il l’a fait une fois, et peut-être plus, mais cette fois-là, il a été remarqué passant par la fenêtre pour continuer une conversation qui espérons-le, a abouti à une conversion. Rien n’arrêtait au sens propre comme au sens figuré cet évangélisateur passionné. 

"L’Immaculée fut l’inspirtrice de toute sa vie. C’est à elle qu’il confia son amour du Christ et son désir de martyr. Dans le mystère de l’Immaculée Conception se révéla devant les yeux de son âme le monde merveilleux et surnaturel de la Grâce divine offerte à l’homme" [1

En 1930, il part implanter sa seconde cité de Marie au Japon, celle-là même qui se trouve sur les côteaux de Nagasaki. il avait tout simplement rencontré des japonais dans le train, leur avait distribué des médailes de la rue du bac et ensuite, enthousiaste, avait demandé la permission de partir évangélisé le Japon. Son supérieur, n’y croyant pas trop, n’avait pensé interdire le projet…« Avez-vous de l’argent ? demande le Père provincial - Non. - Savez-vous le japonais ? - Non. - Avez-vous, du moins, des amis là-bas, quelque appui ? - Pas encore, mais j’en trouverai, avec la grâce de Dieu ».. 

Pour la construction de sa cité de l’Immaculée,, en Japonais " Mugenzai no sono", littéralement " Le Jardin de l’Immaculée" Kolbe précise la disposition et le lieu avec une confiance en Marie toute prophétique : éloignée juste ce qu’il faut du centre, la Cité ne sera pas détruite par la bombe atomique. 

"La foi et les oeuvres de toute la vie du père Maximilien montrent qu’il considérait sa coopération avec la grâce divine comme une bataille sous sous la bannière de l’Immaculée Conception. Cette caractéristique mariale est particulièrement exprimée dans la vie et la sainteté du père Kolbe. Tout son apostolat, aussi bien dans sa patrie que dans les missions était similairement placé sous ce signe. En Pologne et au Japon les centres de cet apostolat étaient spécialement les cités de l’Immaculée-Niepokolanow en Pologne et Mugenzai no Sono au Japon." [2

Il revient en Pologne en 1936 après être passé par l’Inde… En 1938, la cité de l’Immaculée de Pologne comporte 800 membres dont 622 frères et postulants, 13 prêtres et 122 séminaristes. Ce couvent ultra moderne et tout-à-fait franciscain publie la revue le " Chevalier de l’Immaculée" à un million d’exemplaires et les 7 premiers membres de la Milice de l’Immaculée étaient devenus…700 000 ! 

Il se confie à Thérèse de Lisieux avec laquelle il a conclu un pacte depuis longtemps, priant chaque jour pour sa canonisation. ( En 1925) En retour elle est la patronne de ses oeuvres. 

Son apostolat extrêmement varié, de la distribution de milliers de médailles de la rue du Bac, aux journaux, en passant par le cinéma…et surtout la sainteté personnelle, est stoppé par les Nazi. Il avait souffert d’être démis de ses fonctions par ses supérieurs, de voir aussi ses frères remettre en cause le rôle de l’Immaculée dans la mission au Japon et les dissenssions internes se répandre, il souffrit aussi d’être livré aux Nazi par un ancien frère qu’il avait dû renvoyer pour traffic d’argent. Cependant, il eut le temps de confier à ses frères, avant son arrestation, qu’il avait la certitude du Ciel et que cette grâce lui avait été faite au Japon. Il encourageait chacun encore et toujours à l’amour de l’Immaculée. 

Il meurt dans le bunker de la faim, ayant pris la place d’un père de famille, le 14 aout 1941 à Auschwitz. 

" Le père Maximilien Kolbe, lui-même prisonnier du camp de concentration, défendit dans ce lieu de mort le droit d’un homme innocent à la vie. Le père Kolbe défendit son droit à la vie, déclarant qu’il était prêt à aller à la mort à la place de cet homme qui était père de famille et parce que sa vie étaient nécéssaires pour les siens. En cela, le père Maximilien-Marie Kolbe réaffirma le droit exclusif du Créateur sur toute vie humaine innocente. Il a porté témoignage au Christ et à l’Amour. Car l’Apôtre Jean écrit : " Nous reconnaissons l’amour à cela, qu’il est mort pour nous. Et nous devrions donner nos vies pour nos frères" ( I Jean 3 : 16) [3

Avec neuf autres, il fut conduit au bunker de la mort. La Providence permit qu’un prisonnier polonais y fut employé par les geôliers. Grâce à lui, nous savons ce que fut la mort de Maximilien Kolbe. Voici son récit : 

« Je faisais alors office de secrétaire et d’interprète dans ce souterrain. En repensant à l’attitude sublime que cet homme héroïque a eue en face de la mort, à l’étonnement des gardes de la Gestapo eux-mêmes, je me souviens encore avec précision des derniers jours de sa vie. (…) 

« Les dix prisonniers du bloc 14, furent contraints de se déshabiller entièrement, devant le bloc où se trouvaient déjà environ vingt autres victimes d’un précédent “ procès ”. Les nouveaux arrivants furent emmenés dans une cellule séparée. En refermant, les gardes ricanèrent : “ vous vous dessécherez comme des tulipes ! ” 

« Depuis ce jour-là, ils n’eurent plus aucune nourriture. Chaque jour, les gardes faisaient les visites de contrôle et ordonnaient d’emporter les cadavres de ceux qui étaient morts dans la nuit. 

« De la cellule où se trouvaient les malheureux, on entendait chaque jour des prières récitées à haute voix, le chapelet et des chants religieux, auxquels les prisonniers des autres cellules se joignaient. Quand les gardes étaient absents, je descendais dans le souterrain pour parler avec eux et les réconforter. Les prières ferventes et les hymnes à la Vierge se diffusaient dans tout le souterrain. J’avais l’impression d’être à l’église. Le P. Maximilien commençait, et tous les autres répondaient. Quelquefois ils étaient si plongés dans leurs prières qu’ils ne s’apercevaient pas que les gardes arrivaient pour la visite habituelle ; finalement, ce sont les cris de ceux-ci qui les faisaient taire. 

« Quand on ouvrait les cellules, les pauvres malheureux sanglotaient et imploraient un morceau de pain et un peu d’eau, ce qu’on leur refusait. Si l’un des plus forts s’approchait de la porte, il recevait aussitôt des coups de pied au ventre, et en retombant en arrière sur le ciment il se tuait, ou bien on l’abattait. (…) 

« Le P. Maximilien Kolbe se comportait héroïquement, il ne demandait rien et ne se plaignait de rien ; il encourageait les autres, persuadait les prisonniers que le fugitif serait retrouvé et eux-mêmes libérés. 

« Comme ils étaient déjà très affaiblis, ils récitaient les prières à voix basse. À chaque visite, tandis qu’ils étaient presque tous déjà étendus sur le sol, on voyait le P. Maximilien debout, ou à genoux au milieu, et son regard serein se posait sur les arrivants. Les gardes savaient qu’il s’était proposé lui-même, ils savaient aussi que tous ceux qui mouraient avec lui étaient innocents, c’est pourquoi ils avaient du respect pour le P. Kolbe et se disaient entre eux : “ Ce prêtre est tout à fait un homme d’honneur. Jusqu’à présent nous n’en avons pas eu un comme lui ”. » (…) 

« À la fin de la troisième semaine il en resta seulement quatre, parmi lesquels le P. Kolbe. Les autorités trouvaient que cela se prolongeait trop, on avait besoin de la cellule pour d’autres victimes. 

« C’est pourquoi un jour (le 14 août), on fit à chacun une piqûre intraveineuse de poison au bras gauche. Le P. Kolbe priait, et de lui-même il tendit son bras au bourreau. Ne pouvant supporter ce spectacle, je prétendis que j’avais du travail au bureau, et je sortis. 

« Le garde et le bourreau partis, je revins à la cellule, et j’y trouvai le P. Kolbe assis, appuyé au mur, les yeux ouverts, la tête inclinée sur le côté gauche (c’était son attitude habituelle). Son visage était calme, beau, et rayonnant. (…) » 

Ricciardi conclut : « Le P. Maximilien mourut le 14 août 1941, veille de la solennité de l’Assomption, cette entrée dans la gloire de celle qu’il appelait “ Petite Mère ”. « Son pauvre corps lui-même, martyrisé, consumé, nu, parut ce jour-là comme transfiguré et lumineux. (…) “ Quand j’ouvris la porte de fer, il avait cessé de vivre ; mais il me paraissait vivant. Le visage était radieux, d’une manière insolite, les yeux grands ouverts et fixés sur un point. Tout le visage était comme en extase. Ce spectacle, je ne l’oublierai jamais. ” » (…) 

Une théologie mariale qui mérite d’être connue !

Quelques heures avant son arrestation, il écrit, le 17 février 1941 : " Immaculée Conception : ces mots sont sortis de la bouche même de l’Immaculée ; donc ils doivent montrer de la façon la plus précise et la plus essentielle qui elle est" [4] Le père Manteau-Bonamy précise que Maximilien Kolbe avait toujours été saisi par la déclaration de la Vierge Marie à Lourdes. [5] le père Kolbe écrit : " A la soudaine demande : " Qui est l’Immaculée ? il n’est pas possible de donner une réponse complète, car cela dépasse l’intelligence humaine…elle est la Mère de Dieu et se déclare l’Immaculée. Dieu en se manifestant à Moïse, dit de Lui-même : " je suis celui qui suis", c’est-à-dire l’existence même. La Vierge Marie, à la demande de Bernadette, répond : " Je suis l’Immaculée Conception". Voilà la définition de l’Immaculée. [6] A partir de cette définition de l’Immaculée, Kolbe permet de comprendre le lien entre la conception incréée, qui est l’Esprit saint, et la Conception créée, qui est Marie. 

Il faut croire que c’est une partie du message marial de Maximilien, car ses derniers écrits avant son arrestation expliquent ces points théologiques, avec une grande clarté : " la Troisième personne de la Sainte Trinité n’est pas incarnée. Mais notre mot humain, " épouse", n’arrive pas à exprimer la réalité du rapport de la Vierge Marie avec l’Esprit Saint. On peut affirmer que l’Immaculée est, en un certain sens, " l’incarnation" de l’Esprit-Saint. En elle, c’est l’Esprit Saint que nous aimons, et par elle, le Fils. Le Saint Esprit est très peu connu" ( Conférence du 5 février 1941, quelques jours avant son arrestation) [7

Maximilien Kolbe a bien conscience que Marie n’est pas Dieu, mais qu’elle est le chef d’oeuvre de Dieu. Sa théologie mariale anticipe celle du concile Vatican II, en mettant en lumière le rôle de l’Esprit Saint dans la conception Immaculée : 

" Cette union entre la Vierge et l’Esprit Saint est si inexprimable, mais si parfaite, que le Saint Esprit agit uniquement par Marie, son épouse. D’où elle est médiatrice de toutes les grâces du Saint Esprit. Et du fait que chaque grâce est le don de Dieu le Père par le Fils et le Saint Esprit, il s’ensuit qu’il n’y a pas de grâces qui ne soient la propriété de l’Immaculée, qui ne lui soient données pour qu’elle en dispose librement. ( 28 Juillet 1935 : lettre au frère Salezy Mikolajczyk) 

Dans l’esprit du concile Vatican II et de la déclaration sur la place de Marie dans l’Eglise, Kolbe, avec le vocabulaire de son temps, voit bien en Jésus l’unique Médiateur, et montre bien que Marie, loin de faire écran entre Jésus et nous, est au contraire celle qui nous guide vers Lui. N’est-ce pas depuis toujours son attitude : " faites tout ce qu’Il vous dira" ; Maximilien-Marie Kolbe, Martyr de l’Amour, l’a vécu aussi bien dans ses écrits que dans sa vie. 

Voici, glanée dans ses écrits spirituels, sa recette de sainteté : « v égale V. C’est la formule qu’il donne et explique longuement. En peu de mots, elle signifie : « Si je veux ce que Dieu veut, je serai un saint. » 

Martyr de la Charité

" La mort de Maximilien, un signe de victoire 

La mort de Maximilien Molbe est devenue un signe de victoire. Ce fut une victoire sur tout mépris systématique et sur toute haine envers l’homme et ce qui est divin en l’homme, une victoire comme celle gagnée par notre Seigneur sur le Calvaire. 

"Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande" ( Jean-15:14) L’Eglise accepte ce signe de victoire-gagnée par le pouvoir rédempteur du Christ-avec révérence et gratitude. Elle cherche à discerner son éloquence avec humilité et amour ; 

Comme toujours lorsque l’Eglise proclame la sainteté de ses fils et de ses filles, comme aussi dans le cas présent, elle cherche à agir avec toute l’exactitude et la responsabilité requises, cherchant dans tous les aspects de la vie et de la mort du Serviteur de Dieu. 

Et tout autant l’Eglise doit être attentive, quand elle lit les signes de sainteté donnés par Dieu dans son Serviteur, à ne pas laisser échapper sa pleine signification et son message ultime. Et donc, en jugeant la cause du Bienheureux Maximilien Kolbe même après sa béatification, il était nécessaire de prendre en considération beaucoup de voix du peuple de Dieu- surtout nos Frères dans l’épiscopat de Pologne et d’Allemagne-qui ont demandé que Maximilien Kolbe soit proclamé un Saint Martyr. 

Devant l’éloquence de la vie et de la mort du bienheureux Maximilien, il est impossible de ne pas reconnaître ce qui semble constituer l’élément principal et essentiel du signe donné par Dieu à l’Eglise et au monde par sa mort. 

Est-ce que cette mort- affrontée spontanément, pour l’amour de l’homme-ne constitue pas un accomplissement particulier des mots du Christ ? cette mort ne fait-elle pas de Maximilien particulièrement ressemblant au Christ- le Modèle de tous les Martyrs- qui donne sa vie sur la Croix pour ses frères ? Cette mort ne possède-t-elle pas une éloquence particulière et profonde pour notre époque ? Cette mort ne constitue-t-elle pas un témoignage particulièrement authentique de l’Eglise dans le monde moderne ? 

Donc, en vertu de mon autorité apostolique, je décrète que Maximilien Marie Kolbe- qui après sa béatification était vénéré comme Confesseur de la Foi, soit désormais aussi vénéré comme un Martyr. 

" Précieuse aux yeux du Seigneur est la mort de ses fidèles !" Amen [8

Un autre bienheureux, le père Jerzy Popielluzko, béatifié par Benoît XVI en 2010, s’incrira dans cette lignée…Il portait sur lui sans cesse le chapelet offert par le pape Jean-Paul II en encouragement pour son combat et ne put sortir de Pologne en 1982 lors de la canonisation de son héros et compatriote Maximilien, ce qui fut une souffrance pour lui, car les autorités lui avaient refusé son visa. Kolbe était pour lui le modèle de l’homme libre spirituellement malgré l’emprisonnement. Jerzy avait choisi le séminaire de Varsovie, d’après sa maman, parce qu’il était proche de Niepokolanow, et souvent, Jerzy avait emmené ses amis visiter la Cité de l’Immaculée. Il avait repris à son compte la devise de Kolbe : " Pour rester des hommes libres, nous devons vivre dans la vérité". [9

Popielluzco aurait aimé se rendre sur la place Saint Pierre à cette occasion, mais les évènements politiques en Pologne à l’époque faisaient de lui déjà la cible de la police d’état qui l’assassinera dans des conditions effroyables en 1984, en sanction de ses " messes pour la patrie" dans lesquelles ce jeune prêtre de 38 ans redonnait espoir aux Polonais privés de liberté. Martyr comme Kolbe, Popieluzsco rejoint le père Kolbe spirituellement…ainsi que Jean-Paul II. 

Notes

[1] Jean-paul II, sermon pour la canonisation de Maximilien Kolbe. 

[2] Jean-paul II, sermon pour la canonisation de Maximilien Kolbe. 

[3] Jean-paul II, sermon pour la canonisation de Maximilien Kolbe. 

[4] Entretiens spirituels Inédits, Lethellieux, oeuvre de la Grotte, Lourdes, préface de H-M Manteau-Bonamy, op. page 8 

[5] ibidem p 8 

[6] "( 26 Juillet 1939, Conf ;) 

[7] Ibidem p 12, commentaires du p. Manteau-Bonamy 

[8] Jean-paul II, sermon pour la canonisation de Maximilien Kolbe. 

[9] G Sikorska, vie et mort de Jerzy Popieluszco, Cerf, 1985 p 28 

SOURCE : http://www.saintjosephduweb.com/Maximilien-Kolbe-fete-le-14-Aout-Sa-theologie-mariale_a102.html

San Massimiliano Maria Kolbe

Francobollo tedesco dedicato alla memoria di Kolbe

Maximilian Kolbe (1894–1941). Graphics by Knoblauch

Ausgabepreis: 40 Pfennig

First Day of Issue / Erstausgabetag: 25. Mai 1973

Michel-Katalog-Nr: 771


Saint Maximilian Kolbe

Also known as

Apostle of Consecration to Mary

Maksymilian Maria

Massimiliano Maria Kolbe

Maximilian Mary Kolbe

Rajmund Kolbe

Raymond Kolbe

prisoner 16670

Memorial

14 August

Profile

Saint Max was born as Raymond Kolbe, the second of three sons born to a poor, pious Catholic family in Russian occupied Poland. His parents, both Franciscan lay tertiaries, worked at home as weavers. His father, Julius, later ran a religious book store, then enlisted in the army of Pilsudski, fighting for Polish independence from Russia; he was hanged by the Russians as a traitor in 1914. Raymond’s mother, Marianne Dabrowska, later became a Benedictine nun. His brother Alphonse became a priest.

Raymond was known as a mischievous child, sometimes considered wild, and a trial to his parents. However, in 1906 at Pabianice, Poland at the age of twelve, around the time of his first Communion, he received a vision of the Virgin Mary that changed his life.

I asked the Mother of God what was to become of me. Then she came to me holding two crowns, one white, the other red. She asked if I was willing to accept either of these crowns. The white one meant that I should persevere in purity, and the red that I should become a martyr. I said that I would accept them both. – Saint Maximilian

Raymond entered the Franciscan junior seminary in Lwów, Poland in 1907 where he excelled in mathematics and physics. For a while he considered abandoning the priesthood for the military, but eventually relented to the call to religious life, and on 4 September 1910 he became a novice in the Conventual Franciscan Order at age 16. He took the name Maximilian, made his first vows on 5 September 1911, his final vows on 1 November 1914.

He studied philosophy at the Jesuit Gregorian College in RomeItaly from 1912 to 1915, and theology at the Franciscan Collegio Serafico in Rome from 1915 to 1919. On 16 October 1917, while still in seminary, he and six friends founded the Immaculata Movement (Militia Immaculatae, Crusade of Mary Immaculate) devoted to the conversion of sinners, opposition to freemasonry (which was virulently antiCatholic), to spread use and devotion to the Miraculous Medal (which they wore as their habit), and devotion to Our Lady as the path to Christ.

During this period of work in Rome, Brother Maximilian was stricken with tuberculosis; it nearly killed him, and left him in frail health for the rest of his life. He was ordained a priest on 28 April 1918 in Rome at age 24. He earned his Doctor of Theology degree on 22 July 1922; his insights into Marian theology echo today through their influence on Vatican II.

Father Maximilian returned to Poland on 29 July 1919 to teach history in the Krakow seminary. He had to take a medical leave from 10 August 1920 to 28 April 1921 to be treated for tuberculosis at the hospital at Zakopane in the Tatra Mountains of southern Poland. In January 1922 he began publication of the magazine Knight of the Immaculate with the aim to fight religious apathy; by 1927 the magazine had a press run of 70,000 per issue. Max was forced to take another medical leave from 18 September 1926 to 13 April 1927, but the work continued. The friaries in which he was based were not large enough for his work, and in 1927 Polish Prince Jan Drucko-Lubecki gave him land at Teresin near Warsaw. There he founded a new monastery of Niepokalanów, the City of the Immaculate which was consecrated on 8 December 1927. At its peak the Knight of the Immaculate had a press run of 750,000 copies a month. A junior seminary was started on the grounds in 1929. In 1935 the house began printing a daily Catholic newspaper, The Little Daily with a press run of 137,000 on work days, 225,000 on Sundays and holy days.

Not content with his work in Poland, Maximilian and four brothers left for Japan in 1930. Within a month of their arrival, penniless and knowing no Japanese, Maximilian was printing a Japanese version of the Knight; the magazine, Seibo no Kishi grew to a circulation of 65,000 by 1936. In 1931 he founded a monastery in Nagasaki, Japan comparable to Niepokalanów. It survived the war, including the atomic bombing, and serves today as a center of Franciscan work in Japan.

In mid-1932 Max left Japan for Malabar, India where he founded a third Niepokalanów house. However, due to a lack of manpower, it did not survive.

Poor health forced him to curtail his missionary work and return to Poland in 1936. On 8 December 1938, Niepokalanów started its own radio station. By 1939 the monastery housed a religious community of nearly 800 men, the largest in the world in its day, and was completely self-sufficient including medical facilities and a fire brigade staffed by the religious brothers.

Father Max was arrested with several of his brothers on 19 September 1939, less than three weeks into the Nazi invasion of Poland. Others at the monastery were briefly exiled, but the prisoners were released on 8 December 1939, and the men returned to their work. Back at Niepokalanów, Kolbe continued his priestly ministry. The brothers housed 3,000 Polish refugees, two-thirds of whom were Jewish, and continued their publication work, including materials considered anti-Nazi. For this work the presses were shut down, the congregation suppressed, the brothers dispersed, and Maximilian was imprisoned in Pawiak prison in WarsawPoland on 17 February 1941.

On 28 May 1941 he was transferred to the Auschwitz concentration camp in occupied Poland and branded as prisoner 16670. He was assigned to a special work group staffed by priests and supervised by especially vicious and abusive guards. His calm dedication to the faith brought him the worst jobs available, and more beatings than anyone else. At one point he was beaten, lashed, and left for dead. The prisoners managed to smuggle him into the camp hospital where he spent his recovery time hearing confessions. When he returned to the camp, Maximilian ministered to other prisoners, including conducting Mass and delivering communion using smuggled bread and wine.

In July 1941 there was an escape from the camp. Camp protocol, designed to make the prisoners guard each other, required that ten men be slaughtered in retribution for each escaped prisoner. Francis Gajowniczek, a married man with young children, was chosen to die for the escape. Maximilian volunteered to take his place, and died as he had always wished – in service.

Born

7 January 1894 at Zdunska Wola, Poland as Raymond Kolbe

Died

14 August 1941 by lethal carbonic acid injection after three weeks of starvation and dehydration at the Auschwitz death camp in Nazi-occupied Poland

body burned in the ovens and ashes scattered

some relics have been preserved and distributed by the friars at Niepokalanów, Poland

Venerated

30 January 1969 by Pope Paul VI (decree of heroic virtues)

Beatified

17 October 1971 by Pope Paul VI

his beatification miracles include the July 1948 cure of intestinal tuberculosis of Angela Testoni, and August 1950 cure of calcification of the arteries/sclerosis of Francis Ranier

Canonized

10 October 1982 by Pope John Paul II

declared a martyr of charity

Patronage

against drug addiction

drug addicts

families

imprisoned people

journalists

political prisoners

prisoners

pro-life movement

Storefront

hand painted medals

Additional Information

Book of Saints, by Father Lawrence George Lovasik, S.V.D.

Pope Benedict XVI: General Audience, 13 August 2008

Rule of Life for Those Consecrated to the Immaculate Virgin, by Saint Maximilian Kolbe

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Acta Sanctorum

Aleteia

America Needs Fatima

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Christian Biographies, by James Keifer

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David Gooderson: Kolbe’s Gift

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Niepokalanów Monastery

Pastoral Center for English Speakers: First Class Relics of Saint Maximilian Kolbe

Pope Saint John Paul II: Homily at the Brzezinka Concentration Camp, 7 June 1979

Pray More Novenas

Priest Hero of a Death Camp, by Mary Craig

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Saint Luke Productions: Maximilian, Saint of Auschwitz

Saints for Sinners

Saints Stories for All Ages

Sam Guzman: Saint Maximilian Kolbe’s Rule of Life

Stephen Hepburn

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Martirologio Romano2005 edition

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Santo del Giorno

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Readings

Kolbe is the patron saint of our difficult century. – Pope John Paul II

Courage, my sons, Don’t you see that we are leaving on a mission? They pay our fare in the bargain. What a piece of good luck! The thing to do now is to pray well in order to win as many souls as possible. Let us, then, tell the Blessed Virgin that we are content, and that she can do with us anything she wishes. – Saint Maximilian Kolbe

The most deadly poison of our times is indifference. And this happens, although the praise of God should know no limits. Let us strive, therefore, to praise Him to the greatest extent of our powers. – Saint Maximilian Kolbe

For Jesus Christ I am prepared to suffer still more. – Saint Maximilian Kolbe

No one in the world can change Truth. What we can do and should do is to seek truth and to serve it when we have found it. The real conflict is the inner conflict. Beyond armies of occupation and the hecatombs of extermination camps, there are two irreconcilable enemies in the depth of every soul: good and evil, sin and love. And what use are the victories on the battlefield if we ourselves are defeated in our innermost personal selves? – Saint Maximilian Kolbe in the last issue of the Knight

MLA Citation

“Saint Maximilian Kolbe“. CatholicSaints.Info. 17 May 2024. Web. 14 August 2025. <https://catholicsaints.info/saint-maximilian-kolbe/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maximilian-kolbe/

San Massimiliano Maria Kolbe

Siedlęcin, kościół pw. Matki Boskiej Nieustającej Pomocy, św. Maksymilian Kolbe


Saint Maximilian Kolbe 

Saint Maximilian Kolbe (January 8, 1894–August 14, 1941), also known as Maksymilian or Massimiliano Maria Kolbe and “Apostle of Consecration to Mary,” born as Rajmund Kolbe, was a Polish Conventual Franciscan friar who volunteered to die in place of a stranger in the Nazi concentration camp of Auschwitz in Poland.

Kolbe, the son of a Polish family with partial German origin, was born in 1894 in Zduńska Wola, at that time part of Russian Empire, as the second son of Juliusz Kolbe and Marianna Kolbe (née Dąbrowska). His parents moved to Pabianice, where they worked first as weavers, then ran a bookstore. Later, in 1914, his father joined Józef Piłsudski’s Polish Legions and was captured by the Russians for fighting for the independence of a partitioned Poland.

In 1907, Kolbe and his elder brother Franciszek decided to join the Conventual Franciscan Order. They illegally crossed the border between Russia and Austria-Hungary and joined the Conventual Franciscan junior seminary in Lwów. In 1910, Kolbe was allowed to enter the novitiate. He professed his first vows in 1911, adopting the name Maximilian, and the final vows in 1914, in Rome, adopting the names Maximilian Maria, to show his veneration of the Blessed Virgin Mary.

In 1912, he was sent to Kraków, and, in the same year, to Rome, where he studied philosophy, theology, mathematics, and physics. He took a great interest in astrophysics and the prospect of space flight. While in Rome he designed an airplane-like spacecraft, similar in concept to the eventual space shuttle, and attempted to patent it. He earned a doctorate in philosophy in 1915 at the Pontifical Gregorian University, and the doctorate in theology in 1919 at the Pontifical University of St. Bonaventure. During his time as a student, he witnessed vehement demonstrations against Popes St. Pius X and Benedict XV by the Freemasons in Rome and was inspired to organize the Militia Immaculata, or Army of Mary, to work for conversion of sinners and the enemies of the Catholic Church through the intercession of the Virgin Mary. In 1918, he was ordained a priest. In the conservative publications of the Militia Immaculatae, he particularly condemned Freemasonry, Communism, Zionism, Capitalism and Imperialism.

In 1919, he returned to the newly independent Poland, where he was very active in promoting the veneration of the Immaculate Virgin Mary, founding and supervising the monastery of Niepokalanów near Warsaw, a seminary, a radio station, and several other organizations and publications. Between 1930 and 1936, he took a series of missions to Japan, where he founded a monastery at the outskirts of Nagasaki, a Japanese paper, and a seminary. The monastery he founded remains prominent in the Roman Catholic Church in Japan. Kolbe decided to build the monastery on a mountain side that, according to Shinto beliefs, was not the side best suited to be in tune with nature. When the atomic bomb struck Nagasaki, Kolbe’s monastery was saved because the blast of the bomb hit the side of the mountain that the monastery was not located on, the said side took the main blow of the blast. Had Kolbe built the monastery on the side of mountain he was advised to choose, his work and all of his fellow monks would have been destroyed.

During the Second World War, in the friary, Kolbe provided shelter to refugees from Greater Poland, including 2,000 Jews whom he hid from Nazi persecution in his friary in Niepokalanów. He was also active as a radio amateur, with Polish call letters SP3RN, vilifying Nazi activities through his reports.

On February 17, 1941, he was arrested by the German Gestapo and imprisoned in the Pawiak prison, and, on May 25, was transferred to Auschwitz I as prisoner #16670.

In July 1941, a man from Kolbe’s barracks had vanished, prompting SS-Hauptsturmführer Karl Fritzsch, the Lagerführer (i.e., the camp commander), to pick 10 men from the same barracks to be starved to death in Block 11 (notorious for torture), in order to deter further escape attempts. (The man who had disappeared was later found drowned in the camp latrine.) One of the selected men, Franciszek Gajowniczek, cried out, lamenting his family, and Kolbe volunteered to take his place.

During the time in the cell, he led the men in songs and prayer. After three weeks of dehydration and starvation, only Kolbe was still alive. Finally he was executed with an injection of carbolic acid.

Kolbe is one of ten 20th-century martyrs from across the world who are depicted in statues above the Great West Door of Westminster Abbey, London. He was canonized by Pope John Paul II on 10 October 1982, in the presence of Gajowniczek.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-maximilian-kolbe/

San Massimiliano Maria Kolbe

Museum of St. Maximilian Kolbe, opened in August 1998

Museo di san Massimiliano Kolbe, aperto nel agosto 1998

Muzeum w Niepokalanowie, poświęcone o. Maksymilianowi, otwarte w sierpniu 1998 r.


Maximilian Mary Kolbe (RM)

Born at Zdunska Wola (near Lodz), Poland, in 1894; died at Auschwitz (near Cracow), August 14, 1941; beatified by Pope Paul VI in 1971; canonized in 1982 by Pope John Paul II.

"Pray that my love will be without limits." 

--Saint Maximilian Kolbe in his last letter to his mother.

Maxilian Kolbe was the son of Franciscan tertiaries, who were impoverished weavers. He entered the minor seminary at Lwow in 1907 and became a Franciscan in 1910. When their children were grown, his parents followed their natural inclinations and separated to become religious. His mother first entered the Benedictines and later became a Felician lay sister. His father was a Franciscan until he left the order to run a bookstore at the Our Lady's shrine at Czestochowa. At the beginning of World War I, he enlisted with Palsudski's patriots, was wounded by the Russians, and hanged as a traitor to Mother Russia in 1914 at the age of 43.

Maximilian studied in Rome, where he was ordained in 1919. Upon being diagnosed with tuberculosis, he returned to Poland and took up the teaching of ecclessial history in a seminary. After he came close to dying of the disease, he became even more zealous. He founded a militant sodality and a magazine of apologetics for Christians. When he moved the antiquated presses from Cracow to Grodno circulation increased to 45,000. New machinery was installed, which was run solely by priests and lay brothers. Following another attack of tuberculosis, Maximilian re-established the presses near Warsaw at Niepokalanow. Here Kolbe founded a Franciscan community that combined prayer, poverty, and the production of a daily and weekly newspaper using the latest technology.

As unlikely as it may seem, Kolbe's next act was the founding of a Franciscan community at Nagasaki, Japan. In 1936, he was recalled to Niepokalanow as the superior over 762 friars. When the Germans invaded Poland in 1939, Kolbe sent most of the brothers home with the warning that they should not join the underground resistance. Those that remained were interned, released, and returned to the monastery, which had become a refugee camp for 3,000 Poles and 1,500 Jews. The remaining friars continued to publish newspapers critical of the Third Reich.

In 1940, the Nazis established a concentration camp at Oswiecim in southern Poland--Auschwitz. Prisoner #16670, a Catholic priest named Maximilian Kolbe, who had refused German citizenship, was arrested on February 17, 1941, on the charge that he was a journalist, publisher, and intellectual. The Gestapo officers who seized Maxilian and four other brothers were amazed at how little food was prepared for the brothers. They were sent to Auschwitz in May 1941.

Priests in Auschwitz were especially vilified. They were given the job of moving loads of logs and were beaten when their strength gave way under the heavy work. One of the savage guards once horsewhipped Kolbe 50 times and left him for dead in a wood. The saint recovered some of his strength, and continued to comfort his fellow prisoners, insisting that everything, even sufferings, came to an end, and the way to glory was through the cross.

Father Kolbe also undertook the task of moving the bodies of the tortured. Throughout his internment, he continued his priestly ministry: hearing confessions in unlikely places and smuggling in bread and wine for covert Masses. He was conspicuous for his compassion towards those even less fortunate than himself.

One day a prisoner escaped, which meant that men from the same bunker must be selected to die. In reprisal the prison guards chose ten men, whom they planned to starve to death. One was a married Polish sergeant named Francis Gajowniczek. Maximilian Kolbe begged the camp commandant to let him take Gajowniczek's place, "I am a Catholic priest. I wish to die for that man." The request was granted. "I am," argued the 47-year-old priest, "old and useless; he has a wife and children" Maximilian Kolbe comforted each one in the death chamber of Cell 18 as they prepared to die with dignity by prayers, Psalms, and the example of Christ's Passion. Two weeks later only four were left alive and Maximilian alone was still fully conscious. His guards could scarcely bear the saint's composure, and they speeded his end by injecting him with phenol.

Although Maximilian Kolbe had been a brilliant scientist, mathematician, and religious journalist, he is remembered for this last act of charity. Kolbe was epitomized the Polish religious and the many unsung heroes of the concentration camps. Pope John Paul II, previously archbishop of Cracow, canonized Father Kolbe in the presence of the sergeant whose life had been saved (Bentley, Farmer).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0814.shtml

San Massimiliano Maria Kolbe

Drewniana rzeźba św. Maksymiliana Kolbego w Wiślicy

The wooden sculpture of Saint Maximilian Mary Kolbe in Wiślica

Ritratto ligneo di Kolbe a Wiślica


Saint Maximilian Mary Kolbe: A Rule of Life for Those Consecrated to the Immaculate Virgin

It is my duty to be a saint and a great saint.

For the glory of God, I must save myself and all souls, present and future, through the Immaculate.

Before anything else flee not only from mortal but also from deliberate venial sin.

Do not permit that evil remain without reparation and destruction, that good be without fruit or increase.

Let your rule be obedience, the will of God through the Immaculate, I am nothing but an instrument.

Think of what you are doing. Do not be concerned about anything else, whether bad or good.

Preserve order, and order will preserve you.

Peaceful and benevolent action.

Preparation – Action – Conclusion.

Remember that you belong exclusively, unconditionally, absolutely, irrevocably to the Immaculate: Whoever you are, whatever you have or can, whatever you do (thoughts, words, action) and endure (pleasant, unpleasant, indifferent things) belong to the Immaculate. Consequently, may she dispose of them according to Her will (and not yours). In the same way it belongs to Her all your intentions; therefore, may she transform them, add others, take them away, as She likes (in fact, She does not offend justice).

You are an instrument in Her hand, therefore do only what She wants; accept everything like a child to his own mother, trust Her in everything.Take an interest about Her, Her veneration, Her things and let Her take care of you and your loved ones. Recognize that everything you have comes from Her and nothing from you. All the fruits of your activities depend on the union with Her, in the same way as She is an instrument of the divine mercy. O Immaculate, my life (every moment of it), my death (where, when and how) and my eternity belongs totally to you. Of everything You do whatever You like. 

– Saint Maximilian Kolbe

SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-maximilian-mary-kolbe-a-rule-of-life-for-those-consecrated-to-the-immaculate-virgin/

San Massimiliano Maria Kolbe

Pomnik św. Maksymiliana Kolbe przy kościele MB Ostrobramskiej w Chrzanowie


General Audience of Pope Benedict XVI, 13 August 2008 – Saint Edith Stein and Saint Maximilian Mary Kolbe

Having returned from Bressanone where I was able to spend a restful period, I am glad to meet with you and greet you, dear inhabitants of Castel Gandolfo, and you, pilgrims who have come to visit me today. I would like once again to thank all those who welcomed me and looked after me during my stay in the mountains. They were days of serene relaxation during which I continuously commended to the Lord all those who entrust themselves to my prayer. Those who write to me asking me to pray for them are truly numerous. They tell me of their joys but also their worries, their plans and their family and work problems, the expectations and hopes that they carry in their hearts, together with their apprehensions connected with the uncertainties that humanity is living at the present time. I can assure them that I remember each and every one, especially during the daily celebration of Holy Mass and the recitation of the Rosary. I know well that the principal service I can render to the Church and to humanity is, precisely, prayer, for in praying I confidently place in the Lord’s hands the ministry that he himself has entrusted to me, together with the future of the entire ecclesial and civil communities.

Those who pray never lose hope, even when they find themselves in a difficult and even humanly hopeless plight. Sacred Scripture teaches us this and Church history bears witness to this.

In fact, how many examples we could cite of situations in which it was precisely prayer that sustained the journey of Saints and of the Christian people! Among the testimonies of our epoch I would like to mention the examples of two Saints whom we are commemorating in these days: Teresa Benedicta of the Cross, Edith Stein, whose feast we celebrated on 9 August, and Maximilian Mary Kolbe, whom we will commemorate tomorrow, on 14 August, the eve of the Solemnity of the Assumption of the Blessed Virgin Mary. Both ended their earthly life with martyrdom in the concentration camp of Auschwitz. Their lives might seem to have been a defeat, but it is precisely in their martyrdom that the brightness of Love which dispels the gloom of selfishness and hatred shines forth. The following words are attributed to Saint Maximilian Kolbe, who is said to have spoken them when the Nazi persecution was raging: “Hatred is not a creative force: only love is creative”. And heroic proof of his love was the generous offering he made of himself in exchange for a fellow prisoner, an offer that culminated in his death in the starvation bunker on 14 August 1941.

On 6 August the following year, three days before her tragic end, Edith Stein approaching some Sisters in the monastery of Echt, in the Netherlands, said to them: “I am ready for anything. Jesus is also here in our midst. Thus far I have been able to pray very well and I have said with all my heart: “Ave, Crux, spes unica'”. Witnesses who managed to escape the terrible massacre recounted that while Teresa Benedicta of the Cross, dressed in the Carmelite habit, was making her way, consciously, toward death, she distinguished herself by her conduct full of peace, her serene attitude and her calm behaviour, attentive to the needs of all. Prayer was the secret of this Saint, Co-Patroness of Europe, who, “Even after she found the truth in the peace of the contemplative life, she was to live to the full the mystery of the Cross” (Apostolic Letter Spes Aedificandi).

“Hail Mary!” was the last prayer on the lips of Saint Maximilian Mary Kolbe, as he offered his arm to the person who was about to kill him with an injection of phenolic acid. It is moving to note how humble and trusting recourse to Our Lady is always a source of courage and serenity. While we prepare to celebrate the Solemnity of the Assumption, which is one of the best-loved Marian feasts in the Christian tradition, let us renew our entrustment to her who from Heaven watches over us with motherly love at every moment. In fact, we say this in the familiar prayer of the Hail Mary, asking her to pray for us “now and at the hour of our death”.

SOURCE : http://catholicsaints.info/general-audience-of-pope-benedict-xvi-13-august-2008-saint-edith-stein-and-saint-maximilian-mary-kolbe/

San Massimiliano Maria Kolbe

Maximilian Kolbe kurz vor seiner Verhaftung

Maximilien Kolbe peu avant son arrestation


San Massimiliano Maria (Rajmund) Kolbe Sacerdote francescano, martire

14 agosto

Zduńska Wola, Polonia, 8 gennaio 1894 - Auschwitz, Polonia, 14 agosto 1941

Massimiliano Maria Kolbe nasce nel 1894 a Zdunska-Wola, in Polonia. Entra nell'ordine dei francescani e, mentre l'Europa si avvia a un secondo conflitto mondiale, svolge un intenso apostolato missionario in Europa e in Asia. Ammalato di tubercolosi, Kolbe dà vita al «Cavaliere dell'Immacolata», periodico che raggiunge in una decina d'anni una tiratura di milioni di copie. Nel 1941 è deportato ad Auschwitz. Qui è destinato ai lavori più umilianti, come il trasporto dei cadaveri al crematorio. Nel campo di sterminio Kolbe offre la sua vita di sacerdote in cambio di quella di un padre di famiglia, suo compagno di prigionia. Muore pronunciando «Ave Maria». Sono le sue ultime parole, è il 14 agosto 1941. Giovanni Paolo II lo ha chiamato «patrono del nostro difficile secolo». La sua figura si pone al crocevia dei problemi emergenti del nostro tempo: la fame, la pace tra i popoli, la riconciliazione, il bisogno di dare senso alla vita e alla morte. (Avvenire)

Etimologia: Massimiliano = composto di Massimo e Emiliano (dal latino)

Emblema: Palma

Martirologio Romano: Memoria di san Massimiliano Maria (Raimondo) Kolbe, sacerdote dell’Ordine dei Frati Minori Conventuali e martire, che, fondatore della Milizia di Maria Immacolata, fu deportato in diversi luoghi di prigionia e, giunto infine nel campo di sterminio di Auschwitz vicino a Cracovia in Polonia, si consegnò ai carnefici al posto di un compagno di prigionia, offrendo il suo ministero come olocausto di carità e modello di fedeltà a Dio e agli uomini.

Famiglia e primi anni

Rajmund Kolbe nacque l’8 gennaio1894 a Zduńska Wola, nella Polonia centrale, e fu battezzato lo stesso giorno nella chiesa parrocchiale dell’Assunta. I suoi genitori, Mariann Dabrowska e Juliusz Kolbe, erano ferventi cristiani: il padre, inoltre, era un patriota che mal sopportava la divisione della Polonia di allora in tre parti, dominate da Russia,Germania e Austria. Dei cinque figli che ebbero, rimasero in vita solo Franciszek, Rajmund e Josef.

A causa delle scarse risorse finanziarie, solo il primogenito poté frequentare la scuola, mentre Rajmund cercò di imparare qualcosa tramite un prete e poi con il farmacista del paese. Avvertì i primi segni della vocazione religiosa quando, mentre pregava nella chiesa di San Matteo a Pabianice (dove la famiglia si era trasferita poco dopo la sua nascita), gli apparve la Vergine Maria, che gli porgeva due corone di fiori, una di gigli e una di rose rosse, simboli della verginità e del martirio: lui le prese entrambe.

Il 18 agosto 1907 ricevette la Cresima nella chiesa parrocchiale di Santa Maria Assunta a Zduńska Wola.

Allievo dei Frati Minori Conventuali

Non molto lontano, a Leopoli, si stabilirono i Frati Minori Conventuali, i quali proposero ai Kolbe di accogliere nel loro Seminario minore i primi due figli, perché vi compissero gli studi. Consci che nella zona russa, dove risiedevano,non avrebbero potuto, a causa del regime imperante, dare un indirizzo e una formazione intellettuale e cristiana ai propri ragazzi, accondiscesero. 

Libera ormai della cura dei figli e col consenso del marito, nel 1907, Mariann si ritirò presso le Suore Benedettine di Leopoli; nel 1913 passò alle Suore Feliciane di Cracovia, come terziaria. Juliusz Kolbe, invece, dimorò per qualche tempo nel convento di San Francesco a Cracovia, prima di combattere per la patria; probabilmente fu ucciso dai russi.

Anche il terzo figlio, Josef, dopo un periodo in un pensionato benedettino, entrò fra i francescani col nome di padre Alfonso.

Da Rajmund a padre Massimiliano Maria

Franciszek e Rajmund passarono entrambi nel noviziato francescano: il primo in seguito, ne uscì, dedicandosi alla carriera militare. Prese parte alla prima guerra mondiale e scomparve in un campo di concentramento.

Rajmund, invece, comprese che per corrispondere al volere di Dio su di lui doveva diventare francescano conventuale. Il 4 settembre 1910, con l’ingresso in noviziato, assunse il nome di fra Massimiliano; un anno dopo, il 5 settembre 1911, emise la professione semplice.

Dopo il noviziato fu inviato a Roma, per proseguire la sua formazione: dal 1912 dimorò quindi presso il Collegio Serafico Internazionale. In occasione della professione solenne, il 1° novembre 1914, aggiunse al nome che già portava quello di Maria. Nel 1915 si laureò in filosofia all’Università Gregoriana.

La Milizia dell’Immacolata

Nel corso del suo soggiorno, mentre giocava a palla in aperta campagna, fra Massimiliano cominciò a perdere sangue dalla bocca: fu l’inizio della tubercolosi che, tra alti e bassi, l’accompagnò per tutta la vita.

Intanto, mentre consolidava la propria formazione, si era reso conto di dover operare per la difesa del Regno di Dio, sotto la protezione di Maria Immacolata. Sapeva di vivere in tempi influenzati dal Modernismo e dalla massoneria e forieri di totalitarismi sia di destra che di sinistra. Così, dopo aver ottenuto il permesso dei superiori, la sera del 16 ottobre 1917 diede vita, con altri sei compagni, alla “Milizia di Maria Immacolata” (in sigla, MI), che aveva come scopo "Rinnovare ogni cosa in Cristo attraverso l’Immacolata".

Ordinazione sacerdotale e primi tempi del ministero

Il 28 aprile 1918 fra Massimiliano venne ordinato sacerdote nella chiesa di Sant’Andrea della Valle e celebrò la Prima Messa il giorno successivo, a Sant’Andrea delle Fratte: avvenne proprio all’altare presso il quale, nel 1842, Alphonse Ratisbonne aveva avuto l’apparizione della Vergine Maria che segnò l’inizio della sua conversione. Nel 1919, laureandosi in teologia, concluse il suo periodo romano.

Ritornato in Polonia, a Cracovia, pur essendo laureato a pieni voti, era praticamente inutilizzabile nell’insegnamento o nella predicazione: a causa della malferma salute, infatti, non poteva parlare a lungo. Per questo motivo, ottenuti i permessi dei superiori e del vescovo, si dedicò interamente alla Milizia dell’Immacolata, raccogliendo numerose adesioni fra religiosi del suo Ordine, professori e studenti dell’Università, professionisti e contadini.

«Il Cavaliere dell’Immacolata» 

Alternando al ministero lunghi periodi nel sanatorio di Zakopane, a causa della tubercolosi che avanzava, padre Massimiliano Maria diede inizio, nel 1922, alla pubblicazione della rivista ufficiale «Rycerz Niepokalanej» («Il Cavaliere dell’Immacolata»), per alimentare lo spirito e la diffusione della Milizia.

Impiantò l’officina per la stampa del giornale con vecchi macchinari a Grodno, a 600 km da Cracovia, dove era stato trasferito. Con suo stesso stupore, si rese conto di attirare molti giovani, desiderosi di condividere quella vita francescana; nel contempo, la tiratura della stampa aumentava sempre più. Intanto, il 2 ottobre 1922, Il cardinale vicario della diocesi di Roma approvò canonicamente la MI come “Pia Unione”.

Niepokalanów

Cinque anni dopo, nel 1927, diede inizio alla costruzione di un nuovo convento nei pressi di Varsavia, grazie alla donazione di un terreno da parte del conte Lubecki: gli diede il nome di Niepokalanów (“Città dell’Immacolata”).

Quello che avvenne negli anni successivi ha del miracoloso: dalle prime capanne si passò ad edifici in mattoni; dalla vecchia stampatrice si passò alle moderne tecniche di stampa e composizione; dai pochi operai ai 762 religiosi di dieci anni dopo. «Il Cavaliere dell’Immacolata», cui si aggiunsero altri sette periodici, raggiunse la tiratura di milioni di copie.

In Giappone

Con l’ardente desiderio di espandere il suo Movimento mariano oltre i confini polacchi e sempre con il permesso dei superiori, si recò in Giappone dove, dopo le prime incertezze, poté fondare il convento di Mugenzai no Sono (“Giardino dell’Immacolata”) a Nagasaki. Il 24 maggio 1930 aveva già una tipografia e si spedivano le prime diecimila copie di «Mugenzai no seibo no kishi»,«Il Cavaliere dell’Immacolata» in lingua giapponese. In questa città si rifugeranno gli orfani di Nagasaki, dopo l’esplosione della prima bomba atomica.

Dal 29 maggio al 24 luglio 1932 si recò a Ernakulam, sulla costa occidentale dell’India, per verificare la possibilità di costruire un terzo convento, poi tornò a Nagasaki.

Il rientro in Polonia 

Per poter essere curato, fu richiamato in Polonia a Niepokalanów, che era diventata nel frattempo una vera cittadina operosa intorno alla stampa dei vari periodici, tutti di elevata tiratura. Con i 762 religiosi c’erano anche 127 seminaristi. Padre Massimiliano Maria venne nominato padre guardiano di Niepokalanów nel 1936 e confermato in quell’incarico dopo tre anni.

L’8 dicembre 1939 diede vita a una nuova modalità di diffusione del suo messaggio, inaugurando la stazione radio SP3RN (Stazione Polacca 3 Radio Niepokalanów), della quale aprì personalmente le trasmissioni.

La prima prigionia

Ormai la Seconda Guerra Mondiale era alle porte: padre Kolbe, presago della propria fine e di quella della sua opera, preparò a questo i suoi confratelli. Dopo l’invasione del 1° settembre 1939, infatti, i nazisti ordinarono lo scioglimento di Niepokalanów. A tutti i religiosi che partivano, spargendosi per il mondo, egli raccomandava: «Non dimenticate l’amore». Rimasero circa 40 frati, che trasformarono la città in un luogo di accoglienza per feriti, ammalati e profughi.

Il 19 settembre 1939 i tedeschi deportarono il piccolo gruppo rimasto nel campo di concentramento di Amtitz in Germania. Furono inaspettatamente liberati l’8 dicembre, dopo aver cercato di cogliere la prigionia come occasione di testimonianza.

Ritornati a Niepokalanów,ripresero la loro attività di assistenza per circa 3500 rifugiati, di cui 1500 ebrei. Durò solo qualche mese: i rifugiati furono dispersi o catturati. Lo stesso padre Kolbe, dopo aver rifiutato di prendere la cittadinanza tedesca per salvarsi, venne rinchiuso il 17 febbraio 1941 nella prigione Pawiak a Varsavia, insieme a quattro confratelli: padre Giustino Nazim, padre Urbano Cieolak, padre Pio Bartosik e padre Antonin Bajewski (questi ultimi due beatificati il 13 giugno 1999).

Nel campo di Auschwitz

Dopo aver subito maltrattamenti dalle guardie del carcere, indossò abiti civili, perché il saio francescano li adirava moltissimo. Il 28 maggio fu trasferito al campo di sterminio di Oświęcim(Auschwitz), dove ricevette il numero di matricola 16670.

Condivise la sorte e le sofferenze di molti altri prigionieri e, come essi, fu addetto ai lavori più umilianti, come il trasporto dei cadaveri al crematorio.La sua dignità di sacerdote e uomo retto, che sopportava, consolava e perdonava, fece commentare un testimone così: «Kolbe era un principe in mezzo a noi».

Il martirio

Alla fine di luglio fu trasferito al Blocco 14, dove i prigionieri erano addetti alla mietitura nei campi. Uno di loro riuscì a fuggire: secondo l’inesorabile legge del campo, dieci prigionieri vennero destinati al cosiddetto bunker della fame nel Blocco 13, condannati a morire senza prendere cibo. Padre Kolbe si offrì in cambio di uno dei prescelti, Franciszek Gajowniczek,padre di famiglia e militare nell’esercito polacco, dichiarando di essere un sacerdote cattolico.

La disperazione che s’impadronì di quei poveri disgraziati, rinchiusi nel bunker, venne attenuata e trasformata in preghiera comune, guidata da padre Kolbe. Gradualmente si rassegnarono alla loro sorte: morirono man mano, mentre le loro voci oranti si riducevano ad un sussurro.

Dopo quattordici giorni, il 14 agosto 1941, non tutti erano morti: rimanevano solo quattro ancora in vita, fra cui padre Massimiliano Maria. A quel punto le SS decisero, dato che la cosa andava troppo per le lunghe, di accelerare la loro fine con una iniezione endovenosa di fenolo. Il francescano tese il braccio pronunciando le sue ultime parole: «Ave Maria». 

L’indomani il suo corpo venne bruciato nel forno crematorio e le sue ceneri si mescolarono a quelle di tanti altri condannati.

La beatificazione

La storia della sua vita e l’eroismo con cui morì resero padre Massimiliano Maria Kolbe molto famoso in tutto il mondo. L’autorità della Chiesa ha quindi vagliato attentamente le prove in merito a partire dal 12 marzo 1959, quando, durante il Concistoro pubblico, venne esposta in presenza del Papa san Giovanni XXIII la sua causa di beatificazione: fu introdotta il 16 marzo 1960, ma non per indagare il martirio, bensì l’eroicità delle virtù. Il 23 settembre 1961 fu quindi aperto il processo apostolico nella diocesi di Padova, cui si aggiunse quello nella diocesi di Cracovia; vennero convalidati il 6 giugno 1964. 

Secondo la legislazione del tempo in materia delle cause dei Santi e il Canone 2101 dell’allora Codice di Diritto Canonico, non si poteva procedere con la discussione sull’eroicità delle virtù del candidato agli altari prima che fossero passati cinquant’anni dalla sua morte. Tuttavia, dietro richiesta comune dei vescovi polacchi e tedeschi, il Beato Paolo VI accordò la dispensa il 13 novembre 1965. Il decreto con cui padre Kolbe otteneva il titolo di Venerabile venne dunque autorizzato il 30 gennaio 1969.

Sempre per la legislazione dell’epoca, occorrevano due miracoli per la beatificazione: indagati nelle rispettive sedi, vennero ufficialmente riconosciuti il 14 giugno 1971. Il 17 ottobre successivo, proprio nel giorno in cui si ricordava l’anniversario di fondazione della MI e nel corso del Sinodo dei vescovi sul sacerdozio ministeriale, papa Paolo VI dichiarava Beato padre Massimiliano Maria.

La canonizzazione come martire della carità

Sette anni dopo, ad Assisi, il primo Pontefice polacco, san Giovanni Paolo II, definiva informalmente il Beato Massimiliano Maria Kolbe “patrono del nostro difficile secolo”. Ripeté quell’affermazione nell’omelia della Messa presso il campo di concentramento di Auschwitz-Birkenau del 7 giugno 1979.

La grande stima che nutriva per lui gli fece quindi accogliere favorevolmente un’altra richiesta dell’episcopato tedesco e polacco: che venisse venerato come martire. Così, il 10 ottobre 1982, in piazza San Pietro, poté ufficialmente dichiararlo Santo “per testimonium caritatis heroicis”, ossia “in base all’eroica testimonianza della carità”. Inoltre, si tratta del primo santo che visse il martirio durante il regime nazista.

L’eredità spirituale

L’insegnamento di san Massimiliano Maria Kolbe è stato recepito e continuato nella Chiesa anzitutto dalla Milizia dell’Immacolata, che nell’80° anniversario di fondazione, il 16 ottobre 1997, è stata riconosciuta associazione pubblica internazionale di fedeli. Oggi, a cent’anni dai suoi inizi, è presente nei cinque continenti, in 46 paesi, con 27 Centri Nazionali e numerose Sedi. Il totale dei membri iscritti si aggira sui quattro milioni. Anche il Cavaliere dell'immacolata è diffuso in più lingue e in tutto il mondo. Anche le due Città dell’Immacolata in Polonia e in Giappone sono ancora operative.

Inoltre un suo confratello, padre Luigi Faccenda, ricevette l’impegno di occuparsi della MI a Bologna,dopo la seconda guerra mondiale. Dopo aver riconosciuto che alcune ragazze iscritte intendevano vivere la consacrazione a Dio seguendo la spiritualità mariana e missionaria propria del Santo, fondò l’11 ottobre 1954 l’Istituto Secolare Missionarie dell’Immacolata Padre Kolbe, che ha ottenuto l’approvazione pontificia il 25 marzo 1992.

Infine, negli anni successivi al Concilio Vaticano II, padre Stefano Maria Manelli ha dato l’avvio ai Francescani dell’Immacolata, approvati a livello pontificio nel 1990. Questa famiglia religiosa, che comprende frati, suore e laici, riconosce in padre Kolbe un modello per la propria azione evangelizzatrice al servizio della Vergine Maria.

Il culto

Con decreto del 25 marzo 1983, la Sacra Congregazione per i Sacramenti e il Culto Divino ha stabilito che la memoria liturgica di san Massimiliano Maria Kolbe, già fissata al 14 agosto, giorno della sua nascita al Cielo, diventasse obbligatoria per la Chiesa universale.

I suoi resti mortali, come detto, sono stati ridotti in cenere e dispersi, ma la sua cella nel campo di Auschwitz è diventata meta di pellegrinaggio.

Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini

Patrono degli obiettori di coscienza contrari alla guerra e dei radioamatori, è un eroe dei nostri tempi. Raimondo Kolbe nasce nel 1894 a Zdunska-Wola (Polonia). Quando ha dodici anni sogna la Madonna che gli mostra una corona di fiori rossi (il martirio) e un’altra di fiori bianchi (la purezza) e gli dice di sceglierne una. Lui le abbraccia tutte e due. Studia filosofia e teologia a Roma e a vent’anni viene ordinato sacerdote dei frati francescani. Ora si chiama Fra Massimiliano Maria. Il suo sogno è convertire più persone possibili. E lo fa con i nuovi mezzi di comunicazione di massa disponibili: la stampa e la radio (lui stesso diventa radioamatore).

Costruisce le “Città di Maria” in Polonia e in Giappone, a Nagasaki, durante un suo viaggio in Oriente: conventi dotati di tipografia, abitati da frati che vivono seguendo il Vangelo, dove viene stampato e distribuito il giornale Cavaliere dell’Immacolata con una tiratura di vari milioni di copie. Fonda anche l’associazione “Milizia di Maria Immacolata” per divulgare l’amore di Dio e della Madonna.

Durante la Seconda guerra mondiale, per aver aiutato molti ebrei perseguitati a nascondersi e per il suo rifiuto a collaborare con il regime nazista, viene deportato ad Auschwitz. Dopo un viaggio allucinante, rinchiuso in un vagone bestiame senza acqua né cibo, Massimiliano arriva nel campo di concentramento, viene spogliato di tutto e vestito con un’uniforme a strisce. Qui la vita è molto dura. Non ha più nemmeno un nome e diventa un numero tatuato sul braccio e cucito sulla giacca: 16670. Si lavora tutto il giorno e il cibo è pochissimo. Si muore di fame, di malattia o dalla fatica.

Un giorno fugge dalla sua baracca un prigioniero. La punizione arriva spietata. I prigionieri sono costretti a stare in piedi per ore sotto il sole cocente e dieci di loro, scelti a caso, dovranno pagare con la vita. All’improvviso il silenzio terrificante viene interrotto da un uomo che piange e urla disperato. Non vuole morire perché ha moglie e figli. È un soldato polacco, Franciszeck Gajowniczek (sopravvissuto ad Auschwitz e tornato dalla sua famiglia). Massimiliano Kolbe si offre al suo posto e, stranamente, lo scambio viene accettato. Così il buon sacerdote si ritrova rinchiuso nel famigerato bunker dove le vittime vengono fatte morire di fame e di sete. Dopo due settimane il frate francescano, l’unico cosciente, e quattro compagni sono ancora vivi. Vengono uccisi con una iniezione il 14 agosto 1941. Le ultime parole di Kolbe rivolte al suo carnefice sono: «L’amore crea, l’odio non serve a nulla!».

Autore: Mariella Lentini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/34050

San Massimiliano Maria Kolbe

Lewa nawa im św. Maksymiliana Kolbe w kościele franciszkanów w Sanoku. Ołtarz Maksymiliana Kolbe z obrazem tego świętego, namalowanym przez Bronisława Naczasa.


SOLENNE BEATIFICAZIONE 

DI PADRE MASSIMILIANO MARIA KOLBE

OMELIA DI

PAOLO VI

Domenica, 17 ottobre 1971


Massimiliano Maria Kolbe, Beato. Che cosa vuol dire? Vuol dire che la Chiesa riconosce in lui una figura eccezionale, un uomo in cui la grazia di Dio e l’anima di lui si sono così incontrate da produrre una vita stupenda, nella quale chi bene la osserva scopre questa simbiosi d’un duplice principio operativo, il divino e l’umano, misterioso l’uno, sperimentabile l’altro, trascendente ma interiore l’uno, naturale l’altro ma complesso e dilatato, fino a raggiungere quel singolare profilo di grandezza morale e spirituale che chiamiamo santità, cioè perfezione raggiunta sul parametro religioso, che, come si sa, corre verso le altezze infinite dell’Assoluto. Beato dunque vuol dire degno di quella venerazione, cioè di quel culto permissivo, locale e relativo, che implica l’ammirazione verso chi ne è l’oggetto per qualche suo insolito e magnifico riflesso dello Spirito santificante. Beato vuol dire salvo e glorioso. Vuol dire cittadino del cielo, con tutti i segni peculiari del cittadino della terra; vuol dire fratello e amico, che sappiamo ancora nostro, anzi più che mai nostro, perché identificato come membro operoso della comunione dei Santi, la quale è quel corpo mistico di Cristo, la Chiesa vivente sia nel tempo che nell’eternità; vuol dire avvocato perciò, e protettore nel regno della carità, insieme con Cristo «sempre vivo da poter intercedere per noi (Hebr. 7, 25; cfr. Rom. 8, 34); vuol dire finalmente campione esemplare, tipo di uomo, al quale possiamo uniformare la nostra arte di vivere, essendo a lui, al beato, riconosciuto il privilegio dell’apostolo Paolo, di poter dire al popolo cristiano: «siate imitatori di me, come io lo sono di Cristo» (1 Cor. 4, 16; 11, 1; Phil. 3, 17; cfr. 1 Thess. 3, 7).

VITA ED OPERE DEL NUOVO BEATO

Così possiamo da oggi considerare Massimiliano Kolbe, il nuovo beato. Ma chi è Massimiliano Kolbe?

Voi lo sapete, voi lo conoscete. Così vicino alla nostra generazione, così imbevuto della esperienza vissuta di questo nostro tempo, tutto si sa di lui. Forse pochi altri processi di beatificazione sono documentati come questo. Solo per la nostra moderna passione della verità storica leggiamo, quasi in epigrafe, il profilo biografico di Padre Kolbe, dovuto ad uno dei suoi più assidui studiosi.

«Il P. Massimiliano Kolbe nacque a Zdusnka Wola, vicino a Lodz, l’otto gennaio 1894. Entrato nel 1907 nel Seminario dei Frati Minori Conventuali, fu inviato a Roma per continuare gli studi ecclesiastici nella Pontificia Università Gregoriana e nel “Seraphicum” del suo Ordine.

Ancora studente, ideò un’istituzione, la Milizia della Immacolata. Ordinato sacerdote il 28 aprile 1918 e tornato in Polonia cominciò il suo apostolato mariano, specialmente con la pubblicazione mensile Rycerz Niepokalanej (il Cavaliere della Immacolata), che raggiunse il milione di copie nel 1938.

Nel 1927 fondò la Niepokalanbw (Città dell’Immacolata), centro di vita religiosa e di diverse forme di apostolato. Nel 1930 partì per il Giappone, ove fondò un’altra simile istituzione.

Tornato definitivamente in Polonia si dedicò interamente alla sua opera, con diverse pubblicazioni religiose. La seconda guerra mondiale lo sorprese a capo del più imponente complesso editoriale della Polonia.

Il 19 settembre 1939 fu arrestato dalla Gestapo, che lo deportò prima a Lamsdorf (Germania), poi nel campo di concentramento preventivo di Amtitz. Rilasciato il giorno 8 dicembre 1939, tornò a Niepokalanow, riprendendo l’attività interrotta. Arrestato di nuovo nel 1941 fu rinchiuso nel carcere di Pawiak, a Varsavia, e poi deportato nel campo di concentramento di Oswiecim (Auschwitz).

Avendo offerta la vita al posto di uno sconosciuto condannato a morte, quale rappresaglia per la fuga d’un prigioniero, fu rinchiuso in un Bunker per morirvi di fame. Il 14 agosto 1941, vigilia dell’Assunta, finito da una iniezione di veleno, rendeva la sua bell’anima R Dio, dopo aver assistito e confortato i suoi compagni di sventura. Il suo corpo fu cremato» (Padre Ernesto Piacentini, O.F.M. Conv.).

IL CULTO DELL'IMMACOLATA CONCEZIONE

Ma m una cerimonia come questa il dato biografico scompare nella luce delle grandi linee maestre della figura sintetica del nuovo Beato; e fissiamo per un istante lo sguardo su queste linee, che lo caratterizzano e lo consegnano alla nostra memoria.

Massimiliano Kolbe è stato un apostolo del culto alla Madonna, vista nel suo primo, originario, privilegiato splendore, quello della sua definizione di Lourdes : l’Immacolata Concezione. Impossibile disgiungere il nome, l’attività, la missione del Beato Kolbe da quello di Maria Immacolata. È lui che istituì la Milizia dell’Immacolata, qui a Roma, ancora prima d’essere ordinato Sacerdote, il 16 ottobre 1917. Ne possiamo oggi commemorare l’anniversario. È noto come l’umile e mite Francescano, con incredibile audacia e con straordinario genio organizzativo, sviluppò l’iniziativa e fece della devozione alla Madre di Cristo, contemplata nella sua veste solare (Cfr. Apoc. 12, 1) il punto focale della sua spiritualità, del suo apostolato, della sua teologia. Nessuna esitazione trattenga la nostra ammirazione, la nostra adesione a questa consegna che il nuovo Beato ci lascia in eredità e in esempio, come se anche noi fossimo diffidenti d’una simile esaltazione mariana, quando due altre correnti teologiche e spirituali, oggi prevalenti nel pensiero e nella vita religiosa, quella cristologica e quella ecclesiologica, fossero in competizione con quella mariologica. Nessuna competizione. Cristo, nel pensiero del Kolbe, conserva non solo il primo posto, ma l’unico posto necessario e sufficiente, assolutamente parlando, nell’economia della salvezza; né l’amore alla Chiesa e alla sua missione è dimenticato nella concezione dottrinale o nella finalità apostolica del nuovo Beato. Anzi proprio dalla complementarietà subordinata della Madonna, rispetto al disegno cosmologico, antropologico, soteriologico di Cristo, Ella deriva ogni sua prerogativa, ogni sua grandezza.

Ben lo sappiamo. E Kolbe, come tutta la dottrina, tutta la liturgia e tutta la spiritualità cattolica, vede Maria inserita nel disegno divino, come «termine fisso d’eterno consiglio», come la piena di grazia, come la sede della Sapienza, come la predestinata alla Maternità di Cristo, come la regina del regno messianico (Luc. 1, 33) e nello stesso tempo l’ancella del Signore, come l’eletta a offrire all’Incarnazione del Verbo la sua insostituibile cooperazione, come la Madre dell’uomo-Dio, nostro Salvatore, «Maria è Colei mediante la quale gli uomini arrivano a Gesù, e Colei mediante la quale Gesù arriva agli uomini» (L. BOUYER, Le trône de la Sagesse, p. 69).

Non è perciò da rimproverare il nostro Beato, né la Chiesa con lui, per l’entusiasmo che è dedicato al culto della Vergine; esso non sarà mai pari al merito, né al vantaggio d’un tale culto, proprio per il mistero di comunione che unisce Maria a Cristo, e che trova nel Nuovo Testamento una avvincente documentazione; non ne verrà mai una «mariolatria», come non mai sarà oscurato il sole dalla luna; né mai sarà alterata la missione di salvezza propriamente affidata al ministero della Chiesa, se questa saprà onorare in Maria una sua Figlia eccezionale e una sua Madre spirituale. L’aspetto caratteristico, se si vuole, ma per sé punto originale, della devozione, della «iperdulia», del Beato Kolbe a Maria è l’importanza ch’egli vi attribuisce in ordine ai bisogni presenti della Chiesa, all’efficacia della sua profezia circa la gloria del Signore e la rivendicazione degli umili, alla potenza della sua intercessione, allo splendore della sua esemplarità, alla presenza della sua materna carità. Il Concilio ci ha confermati in queste certezze, ed ora dal cielo Padre Kolbe ci insegna e ci aiuta a meditarle e a viverle.

Questo profilo mariano del nuovo Beato lo qualifica e lo classifica fra i grandi santi e gli spiriti veggenti, che hanno capito, venerato e cantato il mistero di Maria.

TRAGICO E SUPERNO EPILOGO

Poi il tragico e sublime epilogo della vita innocente e apostolica di Massimiliano Kolbe. A questo è principalmente dovuta la glorificazione che oggi la Chiesa celebra dell’umile, mite, operoso religioso, alunno esemplare di S. Francesco e cavaliere innamorato di Maria Immacolata. Il quadro della sua fine nel tempo è così orrido e straziante, che preferiremmo non parlarne, non contemplarlo mai più, per non vedere dove può giungere la degradazione inumana della prepotenza che si fa dell’impassibile crudeltà su esseri ridotti a schiavi indifesi e destinati allo sterminio il piedistallo di grandezza e di gloria; e furono milioni codesti essere sacrificati all’orgoglio della forza e alla follia del razzismo. Ma bisogna pure ripensarlo questo quadro tenebroso per potervi scorgere, qua e là, qualche scintilla di superstite umanità. La storia non potrà, ahimé!, dimenticare questa sua pagina spaventosa. E allora non potrà non fissare lo sguardo esterrefatto sui punti luminosi che ne denunciano, ma insieme ne vincono l’inconcepibile oscurità. Uno di questi punti, e forse il più ardente e il più scintillante è la figura estenuata e calma di Massimiliano Kolbe. Eroe calmo e sempre pio e sospeso a paradossale e pur ragionata fiducia. Il suo nome resterà fra i grandi, svelerà quali riserve di valori morali fossero giacenti fra quelle masse infelici, agghiacciate dal terrore e dalla disperazione. Su quell’immenso vestibolo di morte, ecco aleggiare una divina e imperitura parola di vita, quella di Gesù che svela il segreto del dolore innocente: essere espiazione, essere vittima, essere sacrificio, e finalmente essere amore: «Non vi è amore più grande che quello di dare la propria vita per i propri amici» (Io. 15, 13). Gesù parlava di sé nell’imminenza della sua immolazione per la salvezza degli uomini. Gli uomini sono tutti amici di Gesù, se almeno ascoltano la sua parola. Padre Kolbe realizzò, nel fatale campo di Oswiecim, la sentenza dell’amore redentore. A duplice titolo.

IL SACERDOTE, «ALTER CHRISTUS»

Chi non ricorda l’episodio incomparabile? «Sono un sacerdote cattolico», egli disse offrendo la propria vita alla morte - e quale morte! - per risparmiare alla sopravvivenza uno sconosciuto compagno di sventura, già designato per la cieca vendetta. Fu un momento grande: l’offerta era accettata. Essa nasceva dal cuore allenato al dono di sé, come naturale e spontanea quasi come una conseguenza logica del proprio Sacerdozio. Non è un Sacerdote un «altro Cristo»? Non è stato Cristo Sacerdote la vittima redentrice del genere umano? Quale gloria, quale esempio per noi Sacerdoti ravvisare in questo nuovo Beato un interprete della nostra consacrazione e della nostra missione! Quale ammonimento in quest’ora d’incertezza nella quale la natura umana vorrebbe tal volta far prevalere i suoi diritti sopra la vocazione soprannaturale al dono totale a Cristo in chi è chiamato alla sua sequela! E quale conforto per la dilettissima e nobilissima schiera compatta e fedele dei buoni Preti e Religiosi, che, anche nel legittimo e lodevole intento di riscattarla dalla mediocrità personale e dalla frustrazione sociale, così concepiscono la loro missione: sono Sacerdote cattolico, perciò io offro la mia vita per salvare quella degli altri! Sembra questa la consegna che il Beato lascia particolarmente a noi, ministri della Chiesa di Dio, e analogamente a quanti di essa ne accettano Io Spirito.

FIGLIO DELLA NOBILE E CATTOLICA POLONIA

E a questo titolo sacerdotale un altro si aggiunge; un altro comprovante che il sacrificio del Beato aveva la sua motivazione in una amicizia: egli era Polacco. Come Polacco era condannato a quell’infausto «Lager», e come Polacco egli scambiava la sua sorte con quella a cui il connazionale Francesco Gajownicek era destinato; cioè subiva la pena crudele e mortale in vece di lui. Quante cose sorgono nell’animo a ricordo di questo aspetto umano, sociale ed etnico della morte volontaria di Massimiliano Kolbe, figlio lui pure della nobile e cattolica Polonia! Il destino storico di sofferenza di questa Nazione pare documentare in questo caso tipico ed eroico la vocazione secolare del Popolo Polacco a trovare nella comune passione la sua coscienza unitaria, la sua missione cavalleresca alla libertà raggiunta nella fierezza del sacrificio spontaneo dei suoi figli, e la lo8ro prontezza a darsi gli uni per gli altri per il superamento della loro vivacità in una invitta concordia, il suo carattere indelebilmente cattolico che lo sigilla membro vivente e paziente della Chiesa universale, la sua ferma convinzione che nella prodigiosa, ma sofferta protezione della Madonna è il segreto della sua rinascente floridezza, sono raggi iridescenti che si effondono dal novello martire della Polonia e fanno risplendere l’autentico volto fatidico di questo Paese, e ci fanno invocare dal Beato suo tipico eroe la fermezza nella fede, l’ardore nella carità, la concordia, la prosperità e la pace di tutto il suo Popolo. La Chiesa e il mondo ne godranno insieme. Così sia.

SOURCE : http://www.vatican.va/holy_father/paul_vi/homilies/1971/documents/hf_p-vi_hom_19711017_it.html

San Massimiliano Maria Kolbe


DISCORSO DI GIOVANNI PAOLO II 
AI PELLEGRINI POLACCHI CONVENUTI A ROMA
PER LA CANONIZZAZIONE DI PADRE MASSIMILIANO KOLBE

Lunedì, 11 ottobre 1982


1. Saluto cordialmente e con grande gioia i connazionali riuniti in questa aula, provenienti sia dalla Patria, sia dall’emigrazione. In voi, cari fratelli e sorelle, saluto anche la Polonia, quella situata lungo la Vistola e quella sparsa in tutto il mondo. È un grande avvenimento, una solenne circostanza che ci ha riuniti qui. Ieri abbiamo partecipato, insieme con una grande folla degli abitanti della città eterna e dei pellegrini venuti da diversi Paesi d’Europa e del mondo, alla canonizzazione del padre Massimiliano, martire di Oswiecim. Oggi desidero nella nostra comunità familiare meditare, almeno brevemente, quale significato abbia per noi tutti la canonizzazione del nostro Connazionale.

Dico “tutti”, avendo in mente non solo i presenti qui, in questo momento, ma, nello stesso tempo, quei milioni che si trovano in Polonia, i quali in modo particolare vivono l’importanza dell’avvenimento compiuto ieri in piazza san Pietro, e, in certo senso, si identificano con esso in maniera speciale.

Le canonizzazioni dei figli e delle figlie della terra polacca hanno avuto sempre una loro eloquenza storica, non solo a Roma, ma soprattutto in Polonia.

Sappiamo quale avvenimento fu, sullo sfondo della Polonia dei Piast del XIII secolo, la canonizzazione di san Stanislao. Certamente vi sono ancora tra di voi molte persone che, come me, ricordano l’ultima canonizzazione “polacca”, la canonizzazione di sant’Andrea Bobola, nel 1938. A questo susseguirsi millenario si aggiunge oggi la figura nuova, insolita, la figura a misura del secolo e dell’epoca.

Do quindi il benvenuto e il saluto a tutti coloro ai quali è stato dato di unirsi alla canonizzazione di san Massimiliano Kolbe. Saluto in modo particolare i miei fratelli nell’Episcopato.

Saluto il Cardinale Giovanni Krol, Arcivescovo di Philadelphia, negli Stati Uniti d’America; il Cardinale Wladyslaw Rubin, Prefetto della Sacra Congregazione per le Chiese Orientali; il Cardinale Franciszek Macharski, Arcivescovo-metropolita di Cracovia; l’Arcivescovo Luigi Poggi, Nunzio Apostolico con incarichi speciali; l’Arcivescovo Andrea Deskur, Presidente della Pontificia Commissione per le Comunicazioni Sociali. Do il benvenuto e il saluto agli Arcivescovi-Metropoliti di Wroclaw e di Poznan e all’Arcivescovo Segretario della Conferenza Episcopale Polacca, come pure a tutti i Vescovi polacchi provenienti dalla “Polonia”. Saluto i fratelli sacerdoti e le Famiglie religiose maschili e femminili. In modo particolare do il benvenuto e il saluto alla Famiglia e ai confratelli di san Massimiliano e a tutti i figli e figlie spirituali di san Francesco. Saluto e do il benvenuto alle Delegazioni degli Atenei Cattolici in Polonia e alle altre Delegazioni diocesane e religiose.

Saluto la Delegazione Governativa della Repubblica Popolare di Polonia. La ringrazio per essere intervenuta alla canonizzazione di Massimiliano Kolbe.

Saluto cordialmente tutti i nostri Ospiti.

Siamo tutti profondamente toccati dall’eloquenza del fatto che alle celebrazioni della canonizzazione non è potuto venirel’Arcivescovo Joseph Glemp, Primate di Polonia. Insieme con lui viviamo profondamente il problema, che lo ha costretto a rimanere a Varsavia, guidato dal senso dei doveri pastorali e delle responsabilità di Primate. Non nascondiamo pure che lo stesso problema, sintomatico per l’attuale situazione nella Patria, tocca profondamente ed impressiona tutti noi. Si tratta (e qui mi servo ancora una volta delle parole del Metropolita di Cracovia) che “non vada perduto alcunché di quello che è grande e giusto, di quello che è nato nel corso dei due ultimi anni, e grazie al quale oggi ci sentiamo più che mai padroni di questa terra” (Discorso in occasione dell’incoronazione dell’Immagine della Madonna di Ploki, 12 settembre 1982).

2. San Massimiliano Maria Kolbe è figlio di quella terra, della terra polacca. In modo particolare possiamo pensare a lui come al “nostro” santo. Egli è nato nel grande ambiente del lavoro polacco; è entrato nell’Ordine dei Francescani in terra polacca; da quella terra è partito per le missioni in Giappone e ritornò a quella terra, al suo Niepokalanow, all’avvicinarsi della seconda guerra mondiale; su quella terra ha condiviso la sorte di tanti connazionali nel corso degli orribili anni 1939-1945.

Quando come Metropolita di Cracovia ho voluto offrire ai Vescovi partecipanti al Sinodo del 1971 (durante il quale Paolo VI ha annoverato tra i Beati il padre Massimiliano) qualche sua reliquia, non ho potuto dare altro che soltanto un granello della terra polacca preso da Oswiecim, della terra dei martiri. Tutto il resto era stato divorato dal fuoco dei forni crematori.

Padre Massimiliano crescendo dalla terra polacca, nello stesso tempo metteva in essa le radici, nella società, nelle Nazioni, di cui viveva il patrimonio spirituale, di cui parlava la lingua, di cui considerava con tutta la sua persona l’esperienza storica. Il nuovo Santo è profondamente iscritto nella storia polacca del XX secolo, nella storia della Nazione e della Chiesa. La sua santità cresce insieme a questa storia; da essa, in un certo senso, attinge il suo particolare “materiale”. In diverse tappe, ma particolarmente in quella tappa decisiva che si è svolta nei mesi di occupazione del 1941, nel campo di concentramento in Oswiecim, e soprattutto nei giorni dalla fine di luglio al 14 agosto di quell’anno. La definitiva “materia” della santità del Martire si trova lì, e per sempre viene legata con quel periodo della storia, e con quella terribile prova degli uomini. Di quegli uomini, alcuni vivono ancora e sono tra di noi, e a loro rivolgo un saluto particolare, lo rivolgo ai prigionieri del campo di concentramento di Auschwitz e di altri campi. Tra loro saluto il signor Franciszek Gajowniczek, un personaggio strettamente legato a padre Massimiliano.

Si può quindi dire che quella di padre Massimiliano è santità costruita del materiale specificamente “polacco”? Penso che si può e si deve dire così. La terra polacca dovrebbe raccogliere questo frutto, che ha restituito maturo al cielo. Questo è il frutto particolare del “tempo suo”, a cui guardano i secoli passati e che, nello stesso tempo, apre l’avvenire. In questo frutto noi ricordiamo la storia delle generazioni, la testimonianza che ha lasciato ai suoi nipoti e pronipoti. Se la storia della Nazione si spiega anche con il contributo dei santi, che esse hanno dato, allora la storia della Polonia nel XX secolo non la si può capire senza la figura del padre Massimiliano, martire di Oswiecim.

3. Tuttavia, mediante questa figura si aprono davanti a noi orizzonti universali. Non soltanto perché la Chiesa, che proclama Massimiliano Santo, è “cattolica” ossia “universale”, ma anche a motivo di ciò che costituisce “la materia” della sua santità. Ho detto prima che questa “materia” è polacca, e adesso devo costatare che essa è, insieme, profondamente “umana”. È presa dalla storia dell’uomo e dell’umanità nel nostro secolo. È legata alle esperienze di diverse Nazioni, prima di tutto sul Continente europeo.

Lo si può facilmente costatare, mettendo il piede nel campo di Oswiecim, presso il grande monumento delle vittime. In quante lingue sono le iscrizioni, che parlano di coloro che lì hanno sofferto i terribili tormenti e, alla fine, hanno subìto la morte? Difatti la santità di Massimiliano Kolbe è stata costruita, in definitiva, dalla stessa “materia”. Così dunque, alle basi di questa santità si trova la grande,profondamente dolorosa causa umana. Si può dire che dal cuore stesso di questa causa, Dio Immortale e Signore della storia umana tira fuori le perenni testimonianze, perché esse rimangano nella storia della umanità anche come “i segni dei tempi”.

In tal modo la figura di Massimiliano rimane una testimonianza dell’epoca ed appartiene ai “segni dei tempi”. Questa difficile e tragica epoca contrassegnata da un orribile avvilimento della dignità umana, ha fatto nascere a Oswiecim il suo segno salvifico. L’amore si è dimostrato più potente della morte, più potente del sistema antiumano. L’amore dell’uomo ha riportato la sua vittoria lì, dove sembravano trionfare l’odio e il disprezzo dell’uomo. In questa vittoria dell’amore di Oswiecim si è fatta presente in modo particolare la vittoria del Golgota. Gli uomini hanno vissuto la morte del loro compagno di prigionia non come ancora un’ulteriore sconfitta dell’uomo, ma come il segno salvifico: segno del nostro tempo, del nostro secolo.

4. La Chiesa rilegge il significato di tali segni. In ciò consiste il suo legame con la storia dell’umanità: degli uomini e delle nazioni. Ieri essa ha riletto, sino alla fine, il significato del segno di Oswiecim, che Massimiliano Kolbe costituì con la sua morte di martire. La Chiesa ha riletto questo segno con una profonda venerazione e commozione, sentenziando la santità del Martire di Oswiecim. I santi sono nella storia per costituire i permanenti punti di riferimento, sullo sfondo del divenire dell’uomo e del mondo. Ciò che si manifesta in essi è duraturo, intramontabile. Testimonia della eternità. Da questa testimonianza l’uomo attinge, sempre di nuovo, la coscienza della sua vocazione e la sicurezza dei destini. In tale direzione i santi guidano la Chiesa e l’umanità. A queste guide spirituali si aggiunge oggi san Massimiliano, il nostro connazionale, in cui l’uomo contemporaneo scopre una mirabile “sintesi” delle sofferenze e delle speranze della nostra epoca.

Vi è in questa sintesi plasmata dalla vita e dalla morte del Martire, un appello evangelico di una grande limpidezza e potenza: guardate di che cosa è capace l’uomo, che si è affidato assolutamente a Cristo per l’Immacolata! Ma in questa sintesi, vi è anche unammonimento profetico. È un grido indirizzato all’uomo, alla società, all’umanità, ai sistemi responsabili della vita dell’uomo e delle società: quest’odierno Santo è uscito dal centro stesso dell’umiliazione dell’uomo per l’uomo, dell’umiliazione della sua dignità, della crudeltà e dello sterminio. Questo Santo grida quindi, con tutta la sintesi del suo martirio, per il coerente rispetto dei diritti dell’uomo e anche delle Nazioni poiché, infatti, fu figlio della Nazione, i cui diritti sono stati terribilmente violati.

5. Molteplice è l’eloquenza della canonizzazione di ieri. Vi auguro, venerati e cari fratelli e sorelle, che, ritornando in Patria o negli altri Paesi in cui vivete, portiate con voi questa eloquenza, che penetriate in essa con il pensiero e con il cuore. Ve lo auguro.

E auguro anche alla mia Patria e auguro alla Chiesa in Polonia che san Massimiliano Kolbe, Cavaliere dell’Immacolata, Martire di Oswiecim, diventi per noi tutti mediatore dinanzi a Colui che è il Signore del secolo futuro; che diventi anche il testimone quotidiano di ciò che è grande e giusto, e grazie a cui la vita umana sulla terra è degna dell’uomo e diventa, mediante la grazia salvatrice, degna di Dio stesso.

Permettetemi di aggiungere alcuni pensieri, sorti già in questa Aula, che non sono entrati nel contesto del discorso, ma che vanno espressi. Prima di tutto, quando stavo passando in mezzo all’Aula Paolo VI, mi sono ricordato un altro passaggio: in questo stesso luogo, in mezzo ai pellegrini polacchi dalla patria e dall’emigrazione riuniti qui nel 1971, passò Paolo VI, accompagnato dai Cardinali polacchi di allora: Cardinale Stefan Wyszynski Primate di Polonia, Cardinale Jan Król di Filadelfia, venuto pure oggi, e infine colui che pronuncia queste parole.

È mia abitudine di entrare in contatto, quando passo qui durante le udienze generali, con le persone che stanno lungo le transenne e almeno salutarle personalmente.

In questa occasione ho sentito dirmi tante cose: prima di tutto assicurazioni di preghiere per me. Perciò voglio cordialmente ringraziare tutti e ciascuno. Ho sentito pure molte richieste di benedizione per le famiglie, per le persone, per le parrocchie. Mi rendo conto che soltanto in piccola parte ho potuto rispondere ad esse personalmente, poiché lungo le transenne più o meno vicino stanno centinaia e migliaia di persone. Desidero rispondere, cari fratelli e sorelle, a tutte le vostre richieste e intenzioni con le quali ciascuno di voi è venuto e assicurarvi che le prendo tutte nel mio cuore e le faccio oggetto delle mie preghiere dinanzi a Dio.

E, infine, passando così in mezzo all’Aula, ho sentito e notato molte lacrime. Non è bene vedere i connazionali che vengono con le lacrime negli occhi alla canonizzazione del loro Santo, poiché queste non erano lacrime di gioia. Ad esse si aggiungevano talvolta le parole che erano come un grido, un grido proveniente non soltanto da questa sala, ma da lontano. E perciò voglio rispondere a queste grida mediante voi che siete qui presenti. Voglio rispondere a coloro che mancano qui e, soprattutto, alle persone internate e in prigione.

Desidero rispondere a chi in qualsiasi forma sta soffrendo in terra polacca e desidero rivolgermi, da questo posto, alle autorità della Repubblica Popolare Polacca, chiedendo loro che non ci siano più queste lacrime. La società polacca, la mia nazione non merita di essere indotta alle lacrime di disperazione e di abbattimento ma merita di avere un futuro migliore. Desidero infine rispondere alle parole del Cardinale metropolita di Cracovia circa il punto in cui egli ha ricordato il mio pellegrinaggio in patria per il giubileo di Jasna Góra. Desidero ancora una volta affermare che ritengo questo pellegrinaggio come un mio sacrosanto dovere e lo ritengo, malgrado tutto, un mio diritto in quanto Vescovo di Roma e in quanto polacco. E perciò continuo ad esprimere la speranza che saranno create le condizioni necessarie per questo pellegrinaggio, conformemente alla grande millenaria dignità della nostra Nazione.

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SOURCE : https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/speeches/1982/october/documents/hf_jp-ii_spe_19821011_pellegrini-polacchi.html


BENEDETTO XVI

UDIENZA GENERALE

Palazzo Apostolico di Castel Gandolfo

Mercoledì, 13 agosto 2008

Cari fratelli e sorelle!

Rientrato da Bressanone, dove ho potuto trascorrere un periodo di riposo, sono contento di incontrare e salutare voi, cari abitanti di Castel Gandolfo, e voi, pellegrini, che siete venuti quest’oggi a farmi visita. Vorrei ancora una volta ringraziare quanti mi hanno accolto e hanno vegliato sul mio soggiorno in montagna. Sono stati giorni di serena distensione, durante i quali non ho cessato di ricordare al Signore quanti si affidano alle mie preghiere. E sono veramente tantissimi quelli che mi scrivono chiedendo di pregare per loro. Mi manifestano le loro gioie, ma anche le loro preoccupazioni, i loro progetti di vita, ma pure i problemi familiari e di lavoro, le attese e le speranze che portano in cuore, insieme alle angustie connesse alle incertezze che l’umanità sta vivendo in questo momento. Posso assicurare che per tutti e per ciascuno ho uno ricordo, specialmente nella quotidiana celebrazione della Santa Messa e nella recita del Santo Rosario. So bene che il primo servizio che posso rendere alla Chiesa e all’umanità è proprio quello della preghiera, perché pregando pongo nelle mani del Signore con fiducia il ministero che Lui stesso mi ha affidato, insieme alle sorti dell’intera comunità ecclesiale e civile.

Chi prega non perde mai la speranza, anche quando venisse a trovarsi in situazioni difficili e persino umanamente disperate. Questo ci insegna la Sacra Scrittura e questo testimonia la storia della Chiesa. Quanti esempi, in effetti, potremmo recare di situazioni in cui è stata proprio la preghiera a sostenere il cammino dei santi e del popolo cristiano! Tra le testimonianze della nostra epoca vorrei citare quella di due santi la cui memoria facciamo in questi giorni: Teresa Benedetta della Croce, Edith Stein, la cui festa abbiamo celebrato il 9 di agosto, e Massimiliano Maria Kolbe che ricorderemo domani, 14 agosto, vigilia della solennità dell’Assunzione della Beata Vergine Maria. Entrambi hanno concluso con il martirio la loro vicenda terrena nel lager di Auschwitz. Apparentemente le loro esistenze potrebbero essere ritenute una sconfitta, ma proprio nel loro martirio risplende il fulgore dell’Amore che vince le tenebre dell’egoismo e dell’odio. A san Massimiliano Kolbe vengono attribuite le seguenti parole che egli avrebbe pronunciato nel pieno furore della persecuzione nazista: “L’odio non è una forza creativa: lo è solo l’amore”. E dell’amore fu eroica prova la generosa offerta che egli fece di sé in cambio di un suo compagno di prigionia, offerta culminata nella morte nel bunker della fame, il 14 agosto del 1941.

Edith Stein, il 6 agosto dell’anno successivo, a tre giorni dalla sua drammatica fine, avvicinando alcune consorelle del monastero di Echt, in Olanda, ebbe a dire loro: “Sono pronta a tutto. Gesù è anche qui in mezzo a noi. Finora ho potuto pregare benissimo e ho detto con tutto il cuore: “Ave, Crux, spes unica”. Testimoni che riuscirono a fuggire dall’orribile massacro raccontarono che Teresa Benedetta della Croce, mentre vestita dell’abito carmelitano avanzava cosciente verso la morte, si distingueva per il suo comportamento pieno di pace e per il suo atteggiamento sereno e per il comportamento calmo e attento alle necessità di tutti. La preghiera fu il segreto di questa Santa compatrona d’Europa, che “anche dopo essere approdata alla verità nella pace della vita contemplativa, dovette vivere fino in fondo il mistero della Croce” (Lettera Apostolica Spes aedificandi,: Insegnamenti di Giovanni Paolo II, XX, 2, 1999 pag.511).

“Ave Maria!”: fu l’ultima invocazione sulle labbra di san Massimiliano Maria Kolbe mentre porgeva il braccio a colui che lo uccideva con un’iniezione di acido fenico. È commovente costatare come il ricorso umile e fiducioso alla Madonna sia sempre sorgente di coraggio e di serenità. Mentre ci prepariamo a celebrare la solennità dell’Assunzione, che è una delle ricorrenze mariane più care alla tradizione cristiana, rinnoviamo il nostro affidamento a Colei che dal Cielo veglia con amore materno su di noi in ogni momento. Questo in effetti noi diciamo nella familiare preghiera dell’Ave Maria, chiedendoLe di pregare per noi “adesso e nell’ora della nostra morte”.

Saluti:

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le groupe des jeunes collégiens de Draguignan, ainsi que les Petites Sœurs de Jésus qui se préparent à émettre leurs vœux perpétuels dans l’esprit du Bienheureux Charles de Foucauld. Que votre pèlerinage auprès du tombeau des Apôtres Pierre et Paul soit pour vous l’occasion de raffermir votre attachement au Christ et à son Église et de renforcer votre esprit missionnaire. Que Dieu vous bénisse !

I am happy to welcome the young Irish pilgrims from Kildare and Leighlin who are with us this morning. My warm greeting also goes to the Heisei Youth group from Japan. Upon all the English-speaking pilgrims, including those from Guam, Canada and the United States, I cordially invoke God’s blessings of joy and peace.

Ganz herzlich grüße ich die deutschsprachigen Pilger und Besucher hier in Castel Gandolfo. In diesen Tagen verbringen viele Menschen ihren wohlverdienten Urlaub. Dieser kann nur dann gut und wirklich erfüllt sein, wenn der Mensch die Beziehungen zu den Mitmenschen und vor allem auch zu Gott, unserem Schöpfer, nicht außer acht läßt; denn das Leben ist seinem Wesen nach Beziehung. – Der gütige Gott schenke euch in dieser Ferienzeit eine echte Gemeinschaft untereinander und eine gute Erholung!

Saludo cordialmente a los peregrinos de lengua española. Os invito a contemplar con fervor el testimonio de San Maximiliano María Kolbe. Siguiendo sus huellas, acoged con humildad la Palabra de Jesucristo, meditadla cada día y llevadla a la práctica con valentía y constancia. A ejemplo suyo también, poneos bajo el dulce amparo de la Virgen María, rezando el Santo Rosario y confiando siempre en su amor de Madre. Que Dios os bendiga.

Desejo saudar, cordialmente o grupo da Universidade Católica Portuguesa de Lisboa, e a tripulação do Navio-Escola «Brasil» da Marinha brasileira, aos quais faço votos de que levem deste encontro a lembrança que a vossa vida tem como objetivo servir, com caridade cristã, os cidadãos da vossa Pátria, pelas rotas da paz, da solidariedade e da fraternidade! Com estes votos, de todo coração abençoo a vós e às vossas famílias, bem como a todos os peregrinos de língua portuguesa aqui presentes.

Saluto in lingua polacca:

Serdecznie pozdrawiam pielgrzymów z Polski. Jutro przypada wspomnienie św. Maksymiliana Marii Kolbego. Jego heroiczny akt miłości i męczeńska śmierć będzie zawsze znakiem zwycięstwa Bożej mocy i ludzkiej szlachetności nad bezmiarem zła. Przez jego wstawiennictwo prosimy o dar pokoju na świecie. Niech Bóg błogosławi wam i waszym rodzinom.

Traduzione italiana:

Saluto cordialmente i pellegrini provenienti dalla Polonia. Domani cade la memoria di S. Massimiliano Maria Kolbe. Il suo eroico atto d’amore e la morte di martire sarà sempre segno del trionfo della potenza di Dio e della nobiltà dell’uomo sull’immensità del male. Per la sua intercessione chiediamo il dono della pace nel mondo. Dio benedica voi e le vostre famiglie.

* * *

Rivolgo, inoltre, un cordiale saluto ai pellegrini di lingua italiana, in particolare alle Suore di San Giovanni Battista e alle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria (Ravasco), che stanno celebrando in questi giorni i rispettivi Capitoli generali. Care sorelle vi assicuro il mio orante ricordo affinché possiate rinnovare quotidianamente la dimensione oblativa della vostra vita nell’esercizio fedele delle virtù evangeliche. Saluto altresì il gruppo degli animatori delle parrocchie della città di Vittoria.

Saluto, infine, i giovani, i malati e gli sposi novelli. Cari amici, la luce di Cristo, illumini sempre la vostra vita e la renda feconda di bene. Grazie a voi tutti. Ancora una buona settimana. Buona festa dell’Assunta!

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La Santa Sede

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080813.html

San Massimiliano Maria Kolbe

Kamień pamiątowy we wsi Gawrych-Ruda.


Massimiliano Maria Kolbe

(1894-1941)

Beatificazione:

- 17 ottobre 1971

- Papa  Paolo VI

 Celebrazione

Canonizzazione:
- 10 ottobre 1982

- Papa  Giovanni Paolo II

- Piazza San Pietro

 Celebrazione

Ricorrenza:
- 14 agosto

Articolo di Vatican News in occasione dell'ottantesimo anniversario della morte

Sacerdote dell’Ordine dei Frati Minori Conventuali e martire, che, fondatore della Milizia di Maria Immacolata, fu deportato in diversi luoghi di prigionia e, giunto infine nel campo di sterminio di Auschwitz vicino a Cracovia in Polonia, si consegnò ai carnefici al posto di un compagno di prigionia, offrendo il suo ministero come olocausto di carità e modello di fedeltà a Dio e agli uomini

"Rinnovare ogni cosa in Cristo attraverso l’Immacolata"

Rajmund Kolbe nacque a Zdunska-Wola (Lodz) nella Polonia centrale, l'8 gennaio 1894 e fu battezzato lo stesso giorno. La famiglia si trasferì poi a Pabianice dove Raimondo frequentò le scuole primarie, avvertì un misterioso invito della B. Vergine Maria ad amare generosamente Gesù e sentì i primi segni della vocazione religiosa e sacerdotale.

Nel 1907 Raimondo venne accolto nel Seminario dei Frati Minori Conventuali di Leopoli, dove frequentò gli studi secondari e più chiaramente comprese che per corrispondere alla vocazione divina doveva consacrarsi a Dio nell'Ordine francescano. Il 4 settembre 1910 incominciò il noviziato col nome di fra Massimiliano, e il 5 settembre 1911 emise la professione semplice.

Per proseguire la sua formazione religiosa e sacerdotale fu trasferito a Roma, dove dimorò dal 1912 al 1919, presso il "Collegio Serafico Internazionale" dell'Ordine. Qui fra Massimiliano continuò ad assimilare quelle virtù religiose che già lo rivelavano un degno ed esemplare figlio di S. Francesco, e lo preparavano a diventare un autentico sacerdote di Cristo. Emise la professione solenne il 1° novembre 1914 col nome di Massimiliano Maria. Conseguì nel 1915 la laurea in filosofia, e nel 1919 quella in teologia. Ordinato sacerdote il 28 aprile 1918 celebrava la Prima Messa nel giorno successivo nella Chiesa di S. Andrea delle Fratte, all'altare che ricorda l'Apparizione della Vergine Immacolata ad Alfonso Ratisbonne.

Una formazione spirituale soda e sicura aveva aperto lo spirito di fra Massimiliano ad una acuta penetrazione e profonda contemplazione del mistero di Cristo. Come i teologi francescani egli ama contemplare nel piano salvifico di Dio la Volontà del Padre il quale per mezzo del Figlio e nello Spirito Santo crea. santifica e salva un mondo in cui il Verbo Incarnato e Redentore costituisce il punto finale dell'amore di Dio che si comunica e il punto di convergenza dell'amore delle creature che a Dio si riferiscono; e nello stesso disegno di Dio ama contemplare la presenza di Maria Immacolata che sta al vertice della partecipazione e della collaborazione rispetto alla Incarnazione Redentrice e all'azione santificante dello Spirito. Si sentiva inoltre fortemente e responsabilmente inserito nella storia e nella vita della Chiesa, come in quella del suo Ordine Francescano; e ardeva del desiderio di operare alla edificazione e difesa del Regno di Dio, sotto il patrocinio di Maria Immacolata, e di impegnare i confratelli ad un rinnovato filiale e cavalleresco servizio alla Madre di Dio.

Questi sentimenti di fede e propositi di zelo, che Massimiliano sintetizza nel motto: " Rinnovare ogni cosa in Cristo attraverso l'Immacolata ", stanno alla base della istituzione della " Milizia di Maria Immacolata " (M.I.), cui aveva dato statuto e vita il 16 ottobre 1917; come pure costituiscono il fermento che animerà tutta la vita spirituale e apostolica del P. Massimiliano, fino al suo martirio di carità.

Nel 1919 P. Massimiliano è di nuovo in Polonia dove, nonostante le difficoltà di una grave malattia che lo costringe a prolungate degenze nel sanatorio di Zakopane, si dedica con ardore all'esercizio del ministero sacerdotale e alla organizzazione della M.I. Nel 1919 a Cracovia ottiene il consenso dell'Arcivescovo a stampare la " Pagella di iscrizione " alla M.I. e può reclutare fra i fedeli i primi militi dell'Immacolata. Nel 1922 dà inizio alla pubblicazione di " Rycerz Niepokalanej " (Il Cavaliere dell'Immacolata), Rivista ufficiale della M.I.; mentre a Roma il Cardinale Vicario approva canonicamente la M.I. come " Pia Unione ". In seguito la M.I. troverà adesioni sempre più numerose tra sacerdoti, religiosi e fedeli di molte nazioni, attratti dal programma del Movimento mariano e dalla fama di santità del fondatore.

In Polonia intanto P. Massimiliano ottiene di poter costituire nel Convento di Grodno un centro editoriale autonomo che gli consente di pubblicare con più proficua redazione e diffusione "Il Cavaliere " per "portare l'Immacolata nelle case, affinché le anime avvicinandosi a Maria ricevano la grazia della conversione e della santità ".

È una esperienza di vita spirituale e apostolica che dura cinque anni e prepara la programmazione di un'altra. impresa. Nel 1927 P. Kolbe dà inizio alla costruzione, nei pressi di Varsavia, di un Convento-città, che chiamerà "NIEPOKALANÓW" (Città dell'Immacolata). Fin dagli inizi Niepokalanów assunse la fisionomia di una autentica " Fraternità francescana " per l'importanza primaria data alla preghiera, per la testimonianza di vita evangelica e la alacrità del lavoro apostolico. I frati, formati e guidati da P. Massimiliano vivono in conformità alla Regola di S. Francesco nello spirito della consacrazione all'Immacolata, e collaborano tutti nella attività editoriale e nell'uso di altri mezzi di comunicazione sociale per l'incremento del Regno di Cristo e la diffusione della devozione alla Beata Vergine. Ben presto Niepokalanów diventa perciò un importante e fecondo centro vocazionale che accoglie i sempre più numerosi aspiranti alla vita francescana nei suoi seminari, e un centro editoriale che pubblica in aumentata tiratura: " Il Cavaliere ", altre riviste per giovani e ragazzi e altre opere di divulgazione e formazione cristiana.

Da Niepokalanów, come già da Roma, lo sguardo di P. Kolbe spazia sul mondo spinto dall'amore verso Cristo e Maria. " Per l'Immacolata al cuore di Gesù, ecco la nostra parola d'ordine... e poiché la consacrazione di Niepokalanów è incondizionata, così essa non esclude l'ideale missionario... Non desideriamo infatti consacrare soltanto noi stessi all'Immacolata, ma vogliamo che tutte le anime del mondo si consacrino a Lei ". Nel 1930 P. Kolbe, missionario di Cristo e di Maria, parti per l'Estremo Oriente. Nel mese di aprile approdò in Giappone e raggiunse Nagasaki, dove, accolto benevolmente dal Vescovo, dono armena un mese era in grado di pubblicare in lingua giapponese " Il Cavaliere dell'Immacolata ". Fu poi costruito sulle vendici del monte Hicosan alla periferia di Nagasaki un nuovo Convento-città che prese il nome di " Mugenzai no Sono " (Giardino dell'Immacolata), e in cui P. Kolbe organizzò e formò la nuova comunità francescana missionaria. sul tino di quella di Niepokalanów. I risultati si rivelarono presto assai confortanti. Si moltiplicavano conversioni e battesimi, e tra i giovani battezzati maturavano vocazioni religiose e sacerdotali, per cui anche Mugenzai no Sono divenne fecondo centro vocazionale e sede di un noviziato e di un seminario filosofico-teologico. L'attività editoriale arrivò a pubblicare " Il Cavaliere ", con una tiratura di 50.000 copie e in una redazione perfezionata che il Vescovo di Nagasaki riconobbe corrispondente "alla mentalità dei Giapponesi fino a destare entusiasmo e favorevoli consensi, e fino ad arrivare a seminare nei cuori pagani l'ammirazione prima, e poi l'amore verso l'Immacolata, e a chiamarli e condurli alla vera fede".

P. Kolbe, autentico apostolo di Maria, avrebbe voluto fondare altre " Città dell'Immacolata " in varie altre parti del mondo; ma nel 1936 dovette ritornare in Polonia per riprendere la guida di Niepokalanów, e per essere, secondo i disegni di Dio, testimone dell'amore di Cristo e di Maria di fronte al mondo nella terribile ora incombente.

Negli anni 1936-39 Niepokalanów raggiunse il massimo sviluppo della sua attività vocazionale ed editoriale. P. Kolbe, ricco delle nuove esperienze acquisite in Giappone, si dedica non solo a impartire una intensa formazione spirituale alle numerose vocazioni che continuamente affluiscono, ma anche a curare la efficiente organizzazione dell'apostolato stampa. Circa 800 frati, consacrati all'Immacolata sono intenti alla redazione, alla stampa e alla diffusione di libri, opuscoli e periodici tra i quali: " Il Cavaliere ", con tiratura di 750.000 e talvolta 1.000.000 di copie, e il "Piccolo Giornale", che raggiunge le 130.000 copie nei giorni feriali e 250.000 copie nei giorni festivi. Nel frattempo il P. Massimiliano ha l'opportunità di dedicarsi anche a completare l'organizzazione della M.I. ormai diffusa nel mondo; ricorre nel 1937 il Ventennale di fondazione e il P. Kolbe lo commemora a Roma, dove nel mese di febbraio getta le basi per la creazione di una " Direzione Generale M.I. ". Nel settembre del 1939 ha inizio la tragica serie delle prove di sangue che il P. Kolbe aveva in certo modo intravisto. Una folle ideologia antiumana e anticristiana spinge forze brutali a invadere la Polonia e perpetrare stragi e oppressioni inaudite; e la persecuzione si abbatte anche su Niepokalanów dove è rimasto solo un ridotto numero di frati. P. Massimiliano affronta la situazione con eroica fermezza e carità.

Egli accoglie nel convento profughi, feriti, deboli, affamati, scoraggiati, cristiani ed ebrei, ai quali offre ogni conforto spirituale e materiale. Il 19 di settembre la Polizia nazista procede alla deportazione del piccolo gruppo dei frati di Niepokalanów presso il campo di concentramento di Amtitz in Germania, dove il  P. Massimiliano animò i fratelli a trasformare la prigione in una missione di testimonianza. Poterono tutti rientrare liberi a Niepokalanów nel mese di dicembre, e riprendere un certo ritmo di attività nonostante le devastazioni subite dai vari reparti.

La nuova autorità amministrativa imposta dal nazismo conosce assai bene la potenza spirituale cristiana che Niepokalanów rappresenta ed esercita in Polonia contro ogni forma di ingiustizia e di errore; e conosce inoltre le ferme intenzioni che animano i frati cavalieri di Maria Immacolata, perché ha sentito direttamente dal P. Kolbe questa dichiarazione: " Siamo pronti a dare la vita per i nostri ideali ". La Gestapo però ricorrerà all'inganno per incriminare P. Massimiliano.

Arrestato il 17 febbraio 1941 P. Massimiliano fu rinchiuso nel carcere di Pawiak dove subì le prime torture dalle guardie naziste; e il 28 maggio fu trasferito al campo di concentramento di Oswiipcim, tristemente famoso. La presenza del P. Kolbe nei vari blocchi del campo della morte fu quella del sacerdote cattolico testimone della fede, pronto a dare la vita per gli altri, quella del religioso francescano testimone evangelico di carità e messaggero di pace e di bene per i fratelli, quella del cavaliere di Maria Immacolata che all'amore della Madre divina affida tutti gli uomini. Coinvolto nelle stesse sofferenze inflitte a tante vittime innocenti, egli prega e fa pregare, sopporta e perdona, illumina e fortifica nella fede, assolve peccatori e infonde speranza.

Era pronto al dono supremo cui aveva aspirato fin dagli anni giovanili dando alla sua carità questa dimensione evangelica: "Da te ipsum aliis = Amor"; lo compì con estremo slancio di amore quando liberamente si offrì a prendere il posto di un fratello prigioniero condannato insieme ad altri nove per ingiusta rappresaglia, a morire di fame. Nel bunker della morte il P. Massimiliano fece risuonare con la preghiera il canto della vita redenta che non muore, il canto dell'amore che è l'unica forza creatrice, il canto della vittoria promessa alla fede in Cristo.

Il 14 agosto 1941, vigilia della festa della Assunzione di Maria SS., la ferocia inumana e anticristiana stroncò la sua esistenza terrena con una iniezione di acido fenico. La Vergine Immacolata, che gli aveva offerto in vita la corona della santità lo attendeva in cielo per offrirgli quella della gloria.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/massimiliano-maria-kolbe.html

San Massimiliano Maria Kolbe

San Francesco all'Immacolata, Messina


BENEDIKT XVI.

GENERALAUDIENZ

Mittwoch, 13. August 2008


Liebe Brüder und Schwestern!

Nach meiner Rückkehr aus Brixen, wo ich einige erholsame Tage verbringen konnte, freue ich mich über diese Begegnung mit euch. Ich grüße euch, liebe Bewohner von Castel Gandolfo, und euch, liebe Pilger, die ihr mich heute hier besuchen kommt. Erneut möchte ich allen danken, die mich freundlich aufgenommen und den reibungslosen Ablauf meines Aufenthaltes in den Bergen gewährleistet haben. Es waren Tage der Ruhe und Entspannung, in denen ich nicht aufgehört habe, dem Herrn all jene anzuempfehlen, die sich meinen Gebeten anvertrauen. Und es sind wirklich sehr viele, die mir schreiben und mich bitten, für sie zu beten. Sie teilen mir ihre Freuden mit, aber auch ihre Sorgen, ihre Lebenspläne, ihre Probleme in der Familie und am Arbeitsplatz, die Erwartungen und Hoffnungen, die sie im Herzen tragen, sowie ihre Ängste im Hinblick auf die Ungewißheiten, denen die Menschheit in diesem Moment ausgesetzt ist. Ich kann euch zusichern, daß ich eines jeden einzelnen gedenke, vor allem in der täglichen Feier der heiligen Messe und im Gebet des Rosenkranzes. Ich weiß, daß der erste Dienst, den ich der Kirche und der Menschheit erweisen kann, im Gebet besteht. Im Gebet lege ich nämlich vertrauensvoll jenes Amt in die Hände des Herrn, das er selbst mir anvertraut hat, zusammen mit den Geschicken der gesamten kirchlichen und zivilen Gemeinschaft.

Wer betet, wird nie die Hoffnung verlieren, auch wenn er sich in schwierigen und, menschlich betrachtet, aussichtslosen Situationen befindet. Dies lehrt uns die Heilige Schrift und dies bezeugt uns die Geschichte der Kirche. Wie viele Beispiele ließen sich anführen für Situationen, in denen gerade das Gebet den Heiligen und dem christlichen Volk auf ihrem Weg Halt gegeben hat! Unter den Zeugnissen unserer Zeit möchte ich jene beiden Heiligen erwähnen, deren Gedenktage wir in diesen Tagen feiern: Teresia Benedicta a Cruce, Edith Stein, deren Fest wir am 9. August begangen haben, und Maximilian Maria Kolbe, dessen wir morgen, am Vortag des Hochfestes der Aufnahme der allerseligsten Jungfrau Maria in den Himmel, gedenken werden. Beide haben ihr irdisches Leben im Konzentrationslager Auschwitz mit dem Martyrium beschlossen. Ihr Leben könnte als Niederlage erscheinen, doch gerade in ihrem Martyrium erstrahlt der Glanz jener Liebe, die alle Finsternis des Egoismus und des Hasses überwindet. Dem hl. Maximilian Kolbe werden folgende Worte zugeschrieben, die er angesichts der damals wütenden nationalsozialistischen Verfolgung gesagt haben soll: »Der Haß ist niemals eine kreative Kraft, das kann allein die Liebe sein.« Und ein heroischer Beweis dieser Liebe war die hochherzige Hingabe seiner selbst an Stelle eines Mithäftlings. Diese Selbsthingabe fand ihren Höhepunkt in seinem Tod im Hungerbunker am 14. August 1941.

Am 6. August des nachfolgenden Jahres sagte Edith Stein drei Tage vor ihrem dramatischen Lebensende zu einigen Mitschwestern im holländischen Kloster Echt: »Ich bin auf alles gefaßt. Jesus ist auch hier mitten unter uns. Bisher konnte ich sehr gut beten und aus vollem Herzen ausrufen: ›Ave, Crux, spes unica‹«. Zeugen, die dem schrecklichen Massaker entkommen konnten, erzählten, daß Teresia Benedicta a Cruce, mit dem Gewand einer Karmelitin bekleidet, dem Tod selbstbewußt entgegenging. Sie unterschied sich dabei durch ihre friedvolle Haltung, ihre Gelassenheit und ihr ruhiges und aufmerksames Verhalten gegenüber den Bedürfnissen all ihrer Mitmenschen. Das Gebet war das eigentliche Geheimnis dieser heiligen Mitpatronin Europas, die »auch nachdem sie im Frieden des kontemplativen Lebens bei der Wahrheit angekommen war, das Geheimnis des Kreuzes bis zum Letzten leben [mußte]« (Apostolisches Schreiben Spes aedificandi; in O.R. dt., Nr. 42, 15.10.1999, S. 8,8).

»Ave Maria!«: diese letzte Anrufung hatte der hl. Maximilian Kolbe auf den Lippen, als er demjenigen, der ihn mit einer Phenol-Injektion töten sollte, den Arm entgegenstreckte. Es ist bewegend festzustellen, wie die demütige und vertrauensvolle Zuflucht zur Muttergottes stets eine Quelle des Mutes und der inneren Ruhe ist. Während wir uns auf die Feier des Hochfestes Mariä Himmelfahrt vorbereiten, das in der christlichen Tradition eines der beliebtesten Marienfeste ist, erneuern wir unsere Weihe an jene Frau, die vom Himmel aus mit mütterlicher Liebe unablässig über uns wacht. Dies bringen wir in dem uns so vertrauten Gebet des »Gegrüßet seist du, Maria« zum Ausdruck, in dem wir sie anflehen, für uns zu bitten »jetzt und in der Stunde unseres Todes«.

Ganz herzlich grüße ich die deutschsprachigen Pilger und Besucher hier in Castel Gandolfo. In diesen Tagen verbringen viele Menschen ihren wohlverdienten Urlaub. Dieser kann nur dann gut und wirklich erfüllt sein, wenn der Mensch die Beziehungen zu den Mitmenschen und vor allem auch zu Gott, unserem Schöpfer, nicht außer acht läßt; denn das Leben ist seinem Wesen nach Beziehung. – Der gütige Gott schenke euch in dieser Ferienzeit eine echte Gemeinschaft untereinander und eine gute Erholung!

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Der Heilige Stuhl

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San Massimiliano Maria Kolbe

Szczebrzeszyn. Kościół św. Katarzyny


BENEDICTO XVI

AUDIENCIA GENERAL

Palacio pontificio de Castelgandolfo

Miércoles 13 de agosto de 2008

Queridos hermanos y hermanas:

Al regresar de Bressanone, donde he pasado un período de descanso, me alegra encontrarme con vosotros y saludaros, queridos habitantes de Castelgandolfo, y con vosotros, peregrinos que habéis venido hoy a visitarme. Quiero dar las gracias una vez más a cuantos me han acogido y han velado por mi permanencia en la montaña. Han sido días de distensión serena, durante los cuales no he cesado de recordar al Señor a cuantos se encomiendan a mis oraciones. Y son realmente muchísimos los que me escriben pidiendo que ore por ellos. Me manifiestan sus alegrías, pero también sus preocupaciones, sus proyectos de vida, sus problemas familiares y de trabajo, las expectativas y las esperanzas que llevan en el corazón, así como las angustias unidas a las incertidumbres que la humanidad está viviendo en este momento. Puedo asegurar que para todos y cada uno tengo un recuerdo, especialmente en la celebración diaria de la santa misa y en el rezo del santo rosario. Sé bien que el primer servicio que puedo hacer a la Iglesia y a la humanidad es precisamente el de la oración, porque al rezar pongo confiado en las manos del Señor el ministerio que él mismo me ha encomendado, junto con el destino de toda la comunidad eclesial y civil.

Quien ora no pierde nunca la esperanza, aun cuando se llegue a encontrar en situaciones difíciles e incluso humanamente desesperadas. Esto nos enseña la sagrada Escritura y de esto da testimonio la historia de la Iglesia. En efecto, ¡cuántos ejemplos podríamos citar de situaciones en las que precisamente la oración ha sido la que ha sostenido el camino de los santos y del pueblo cristiano! Entre los testimonios de nuestra época quiero citar el de dos santos cuya memoria celebramos en estos días: Teresa Benedicta de la Cruz, Edith Stein, cuya fiesta celebramos el 9 de agosto, y Maximiliano María Kolbe al que recordaremos mañana, 14 de agosto, vigilia de la solemnidad de la Asunción de la Bienaventurada Virgen María. Ambos concluyeron su vida terrena con el martirio en el campo de concentración de Auschwitz. Aparentemente su existencia se podría considerar una derrota, pero precisamente en su martirio resplandece el fulgor del amor que vence las tinieblas del egoísmo y del odio. A san Maximiliano Kolbe se le atribuyen las siguientes palabras que habría pronunciado en el pleno furor de la persecución nazi: "El odio no es una fuerza creativa: lo es sólo el amor". El generoso ofrecimiento que hizo de sí en cambio de un compañero de prisión, ofrecimiento que culminó con la muerte en el búnker del hambre, el 14 de agosto de 1941, fue una prueba heroica de amor.

Edith Stein, el 6 de agosto del año sucesivo, tres días antes de su dramático fin, acercándose a algunas hermanas del monasterio de Echt, en Holanda, les dijo: "Estoy preparada para todo. Jesús está también aquí en medio de nosotras. Hasta ahora he podido rezar muy bien y he dicho con todo el corazón: Ave, Crux, spes unica". Testigos que lograron escapar de la horrible masacre contaron que Teresa Benedicta de la Cruz mientras, vestida con el hábito carmelitano, avanzaba consciente hacia la muerte, se distinguía por su porte lleno de paz, por su actitud serena y por su comportamiento tranquilo y atento a las necesidades de todos. La oración fue el secreto de esta santa copatrona de Europa, que "aun después de haber alcanzado la verdad en la paz de la vida contemplativa, debió vivir hasta el fondo el misterio de la cruz" (Juan Pablo II, carta apostólica Spes aedificandi, 1 de octubre de 1999, n. 8: L'Osservatore Romano, edición en lengua española, 8 de octubre de 1999, p. 16).

"Ave Maria!": fue la última invocación salida de los labios de san Maximiliano María Kolbe mientras ofrecía su brazo al que lo mataba con una inyección de ácido fénico. Es conmovedor constatar que acudir humilde y confiadamente a la Virgen es siempre fuente de valor y serenidad. Mientras nos preparamos a celebrar la solemnidad de la Asunción, que es una de las fiestas marianas más arraigadas en la tradición cristiana, renovemos nuestra confianza en Aquella que desde el cielo vela con amor materno sobre nosotros en todo momento. Esto es lo que decimos en la oración familiar del avemaría, pidiéndole que ruegue por nosotros "ahora y en la hora de nuestra muerte".

Saludos

Saludo cordialmente a los peregrinos de lengua española. Os invito a contemplar con fervor el testimonio de San Maximiliano María Kolbe. Siguiendo sus huellas, acoged con humildad la Palabra de Jesucristo, meditadla cada día y llevadla a la práctica con valentía y constancia. A ejemplo suyo también, poneos bajo el dulce amparo de la Virgen María, rezando el Santo Rosario y confiando siempre en su amor de Madre. Que Dios os bendiga.

(En portugués)

Saludo cordialmente al grupo de la Universidad católica portuguesa de Lisboa y a la tripulación del buque-escuela "Brasil", de la marina brasileña, a los cuales deseo que se lleven de este encuentro la enseñanza de que vuestra vida tenga como objetivo servir, con caridad cristiana, a los ciudadanos de vuestra patria por los caminos de la paz, la solidaridad y la fraternidad. Con estos deseos, os bendigo de todo corazón a vosotros y a vuestras familias, así como a todos los peregrinos de lengua portuguesa aquí presentes.

(A los peregrinos polacos)

Mañana se celebra la memoria de san Maximiliano María Kolbe. El acto de amor heroico y la muerte del mártir será siempre signo del triunfo de la fuerza de Dios y la nobleza del hombre sobre la inmensidad del mal. Pidamos por su intercesión el don de la paz en el mundo. Que Dios os bendiga a vosotros y a vuestras familias.

(En italiano)

A las Religiosas de San Juan Bautista y a las Hijas de los Sagrados Corazones de Jesús y de María (Instituto Ravasco)

Queridas hermanas, os aseguro mi recuerdo en la oración para que cada día renovéis la dimensión oblativa de vuestra vida en el ejercicio fiel de las virtudes evangélicas.

Saludo por último a los jóvenes, a los enfermos y a los recién casados. Queridos amigos, que la luz de Cristo ilumine siempre vuestra vida y la haga fecunda en el bien. Gracias a todos vosotros. Una vez más, feliz semana y feliz fiesta de la Asunción.

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La Santa Sede

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San Massimiliano Maria Kolbe

Maksymilian Maria Kolbe - pomnikowa figura znajdująca się w tarnowskiej dzielnicy Mościce (artysta T. Sadowski, 1963), fragment kompozycji.


DISCURSO DO PAPA JOÃO PAULO II
 AOS PEREGRINOS DA POLÓNIA
VINDOS A ROMA PARA A CANONIZAÇÃO
DO PADRE MAXIMILIANO KOLBE

Segunda-feira, 11 de Outubro de 1982


1. Saúdo cordialmente e com grande alegria os compatriotas reunidos nesta sala, provenientes quer da Pátria, quer da emigração. Em vós, caros Irmãos e Irmãs, saúdo também a Polónia, a situada ao longo do Vistula e a espalhada em todo o mundo. É um grande acontecimento, uma solene circunstância que nos reuniu aqui. Ontem participámos, juntamente com uma grande multidão dos habitantes da Cidade Eterna e dos peregrinos vindos de diversos Países da Europa e do mundo, à canonização do Padre Maximiliano, mártir de Oswiecim. Hoje desejo, na nossa comunidade familiar, meditar, pelo menos brevemente, no significado que tem para nós todos a canonização do nosso Compatriota.

Digo "todos", tendo em mente não só os presentes aqui, neste momento, mas, ao mesmo tempo, aqueles milhões que se encontram na Polónia, os quais de modo particular vivem a importância do acontecimento verificado ontem na praça de São Pedro, e, em certo sentido, se identificam com ele de maneira especial.

As canonizações dos filhos e das filhas da terra polaca têm sempre tido uma sua eloquência histórica, não só em Roma, mas sobretudo na Polónia.

Sabemos que acontecimento foi, no cenário da Polónia dos Piast do século XIII, a canonização de Santo Estanislau. Certamente encontram-se ainda entre vós muitas pessoas que, como eu, recordam a última canonização "polaca", a canonização de Santo André Bobola, em 1938. A esta sucessão milenária acrescenta-se hoje a figura nova, insólita, a figura à medida do século e da época.

Dirijo pois as boas-vindas e uma saudação a todos aqueles a quem foi dado unir-se à canonização de São Maximiliano Kolbe. Saúdo de modo particular os meus Irmãos no Episcopado.

Saúdo o Cardeal John Krol, Arcebispo de Filadélfia, nos Estados Unidos da América; o Cardeal Wladislaw Rubin, Prefeito da Sagrada Congregação para as Igrejas Orientais; o Cardeal Franciszek Macharski, Arcebispo Metropolita de Cracóvia; o Arcebispo Luigi Poggi, Núncio Apostólico com encargos especiais; o Arcebispo Andrzej Deskur, Presidente da Pontifícia Comissão para as Comunicações Sociais. Dirijo as boas-vindas e uma saudação aos Arcebispos Metropolitas de Wroclaw e de Poznan e ao Arcebispo Secretário da Conferência Episcopal Polaca, como também a todos os Bispos polacos provenientes da "Polónia". Saúdo os Irmãos sacerdotes e as Famílias religiosas masculinas e femininas. De modo particular dirijo as boas-vindas e uma saudação à família e aos Irmãos de São Maximiliano e a todos os filhos e filhas espirituais de São Francisco. Dirijo as boas-vindas e uma saudação às Delegações dos Ateneus Católicos na Polónia e às outras Delegações diocesanas e religiosas.

Saúdo a Delegação Governativa da República Popular da Polónia. Agradeço-lhe haver intervindo na canonização de Maximiliano Kolbe.

Saúdo cordialmente todos os nossos Hóspedes.

Estamos todos profundamente sensibilizados com a eloquência do facto que às celebrações da canonização não pôde vir o Arcebispo Joseph Glemp, Primaz da Polónia. Juntamente com ele vivemos profundamente o problema, que o constrangeu a ficar em Varsóvia, levado pelo sentido dos deveres pastorais e das responsabilidades de Primaz. Não escondemos também que o mesmo problema, sintomático pela actual, situação da Pátria, choca profundamente e impressiona todos nós. Trata-se (e aqui sirvo-me mais uma vez das palavras do Metropolita de Cracóvia) de que "nada se perde do que é grande e justo, do que nasceu no curso dos dois últimos anos, e graças ao que hoje nos sentimos mais do que nunca donos desta terra" (Discurso por ocasião da coroação da Imagem de Nossa Senhora de Ploki, 12.9.1982).

2. São Maximiliano Maria Kolbe é filho daquela terra, da terra polaca. De modo particular podemos pensar nele como no "nosso" santo. Ele nasceu no grande ambiente do trabalho polaco; entrou para a Ordem dos Franciscanos em terra polaca; daquela terra partiu para as missões no Japão e voltou àquela terra, ao seu Niepokalanow, em proximidade da segunda guerra mundial; naquela terra compartilhou a sorte de tantos compatriotas no curso dos horríveis anos 1939-1945.

Quando como Metropolita de Cracóvia quis oferecer aos Bispos participantes no Sínodo de 1971 (durante o qual Paulo VI incluiu entre os Beatos o Padre Maximiliano) alguma relíquia sua, não pude dar mais que um grão da terra polaca trazido de Oswiecim, da terra dos mártires. Todo o resto tinha sido devorado pelo fogo dos fornos crematórios.

O Padre Maximiliano crescendo da terra polaca, ao mesmo tempo metia as raízes nela, na sociedade, nas Nações, de que vivia o património espiritual, de que falava a língua de que com toda a sua pessoa considerada a experiência histórica. O novo Santo está profundamente inscrito na história Polaca do século XX, na história da Nação e da Igreja.

A sua santidade cresce juntamente com esta história; dela, em certo sentido, haure o seu particular "material". Em diversas etapas, mas particularmente naquela etapa decisiva que se verificou nos meses da ocupação de 1941, no campo de concentração em Oswiecim, e sobretudo nos dias entre o fim de Julho e 14 de Agosto daquele ano. A definitiva "matéria" da santidade do Mártir encontra-se ali, e está ligada para sempre com aquele período da história e com aquela terrível prova dos homens. Daqueles homens, alguns ainda vivem e estão entre nós, e a eles dirijo uma saudação particular, dirijo-a aos prisioneiros do campo de concentração de Auschwitz e de outros campos. Entre eles saúdo o Senhor Franciszek Gajowniczek, personagem estreitamente ligada ao Padre Maximiliano.

Pode-se então dizer que a santidade do Padre Maximiliano é construída com o material especificamente "polaco"? Penso que se pode e se deve dizê-lo. A terra polaca haveria de recolher este fruto, que restituiu maduro ao céu. Este é o fruto particular do "seu tempo" para que olham os séculos passados e que, simultaneamente, abre o futuro. Neste fruto recordamos a história das gerações, o testemunho que deixou aos seus netos e bisnetos. Se a história da Nação se explica também com o contributo dos santos, que eles deram, então a história da Polónia no século XX não se pode compreender sem a figura do Padre Maximiliano, mártir de Oswiecim.

3. Todavia, mediante esta figura abrem-se diante de nós horizontes universais. Não só porque a Igreja, que proclama Maximiliano Santo, é "católica", ou seja "universal", mas também devido àquilo que é constitutivo "da matéria" da sua santidade. Disse antes que esta "matéria" é polaca, e agora devo constatar que ela é, ao mesmo tempo, profundamente "humana". É tirada da história do homem e da humanidade no nosso século. Está ligada às experiências de diversas Nações, antes de tudo no Continente europeu.

Pode-se facilmente constatá-lo, entrando no campo de Oswiecim, junto do grande monumento às vítimas. Em quantas línguas são as inscrições, que falam daqueles que ali sofreram os terríveis tormentos e, no fim, receberam a morte? De facto a santidade de Maximiliano Kolbe foi construída, em definitivo, pela mesma "matéria". Assim pois, nas bases desta santidade encontra-se a grande, profundamente dolorosa causa humana. Pode-se dizer que do coração mesmo desta causa Deus Imortal e Senhor da história humana recolhe os perenes testemunhos, para que eles permaneçam na história da humanidade também como "os sinais dos tempos".

Deste modo a figura de Maximiliano permanece um testemunho da época e pertence aos "sinais dos tempos". Esta difícil e trágica época caracterizada por um horrível aviltamento da dignidade humana, fez nascer em Oswiecim o seu sinal salvífico. O amor mostrou-se mais forte do que a morte, mais forte do que o sistema anti-humano. O amor do homem obteve a sua vitória ali, onde pareciam triunfar o ódio e o desprezo do homem. Nesta vitória do amor de Oswiecim tornou-se presente de modo particular a vitória do Gólgota. Os homens viveram a morte do seu companheiro de prisão não como uma ulterior derrota do homem, mas como o sinal salvífico: sinal do nosso tempo, do nosso século.

4. A Igreja relê o significado de tais sinais. Nisto consiste o seu laço com a história da humanidade: dos homens e das nações. Ontem releu, até ao fim, o significado do sinal de Oswiecim, que Maximiliano Kolbe constituiu com a sua morte de mártir. A Igreja releu este sinal com profunda veneração e comoção, decretando a santidade do Mártir de Oswiecim. Os santos estão na história para constituir os permanentes pontos de referência, no cenário do devir do homem e do mundo. O que neles se manifesta é duradouro, imperecível. Testemunha a eternidade. Deste testemunho o homem haure, sempre de novo, a consciência da sua vocação e a certeza dos destinos. Em tal direcção guiam os santos a Igreja e a humanidade. A estes guias espirituais acrescenta-se hoje São Maximiliano, o nosso compatriota, em quem o homem contemporâneo descobre uma "síntese" admirável dos sofrimentos e das esperanças da nossa época.

Há nesta síntese plasmada pela vida e pela morte do Mártir, um apelo evangélico de grande limpidez e força: vede de que é capaz o homem, que se entregou totalmente a Cristo pela Imaculada! Mas nesta síntese, há também uma advertência profética. É um brado dirigido ao homem, à sociedade, à humanidade, aos sistemas responsáveis da vida do homem e das sociedades: este Santo de hoje saiu do centro mesmo da humilhação do homem pelo homem, da humilhação da sua dignidade, da crueldade e do extermínio. Este Santo brada pois, com toda a síntese do seu martírio, pelo coerente respeito dos direitos do homem e também das Nações porque, de facto, foi filho da Nação, cujos direitos foram terrivelmente violados.

5. Multíplice é a eloquência da canonização de ontem. Desejo-vos, venerados e caros Irmãos e Irmãs, que, ao voltardes para a Pátria ou para os outros Países onde viveis, leveis convosco esta eloquência, que penetreis nela com o pensamento e com o coração. Desejo-vos isto.

E desejo também à minha pátria e desejo à Igreja na Polónia, que São Maximiliano Kolbe, Cavaleiro da Imaculada, Mártir de Oswieccim, se tome para todos nós mediador diante d'Aquele que é o Senhor do século futuro; que se torne também a testemunha quotidiana daquilo que é grande e justo, e graças ao que a vida humana sobre a terra é digna do homem e se torna, mediante a graça salvadora, digna de Deus mesmo.

Permiti-me que acrescente alguns pensamentos nascidos nesta Sala, que não reentravam no contexto do discurso, mas devem ser expressos. Antes de tudo, quando estava a passar ao centro da Sala Paulo VI, recordei-me de outra passagem: neste mesmo lugar, entre os peregrinos polacos da pátria e da emigração reunidos aqui em 1971, passou Paulo VI, acompanhado pelos Cardeais polacos de então: Cardeal Stefan Wyszynski, Primaz da Polónia, Cardeal Jan Krol de Filadélfia, vindo também hoje, e por fim aquele que pronuncia estas palavras.

Tenho o costume de entrar em contacto, quando passo aqui, durante as audiências gerais, com as pessoas que se encontram ao longo das transenas e de pelo menos as saudar pessoalmente.

Nesta ocasião ouvi dizerem-me muitas coisas: antes de tudo promessas de orações por mim. Portanto quero agradecer cordialmente a todos e a cada um de vós. Ouvi também muitos pedidos de bênção para as famílias, para as pessoas, para as paróquias. Dou-me conta de que só em pequena parte pude responder-lhes pessoalmente, porque ao longo das transenas mais ou menos próximas estão centenas e milhares de pessoas. Quero responder, caros Irmãos e Irmãs, a todos os vossos pedidos e intenções com as quais cada um de vós veio aqui, e assegurar-vos que os deponho todos no meu coração e os faço objecto das minhas orações diante de Deus.

E, por fim, ao passar no meio da Sala, vi e notei muitas lágrimas. Não está bem ver os compatriotas chegarem com as lágrimas nos olhos à canonização do seu Santo, porque estas não eram lágrimas de alegria. A elas juntavam-se às vezes as palavras que eram como um brado, um brado proveniente não só desta sala, mas de longe. E portanto desejo responder a estes brados mediante vós que estais aqui presentes. Desejo responder àqueles que não estão aqui e, sobretudo, às pessoas internadas e na prisão. Desejo responder a quem de qualquer forma está a sofrer em terra polaca e desejo dirigir-me, deste lugar, às autoridades da República Popular Polaca, pedindo-lhes que não haja mais estas lágrimas. A sociedade polaca, a minha nação não merece ser levada a lágrimas de desespero e de abatimento, mas é merecedora de ter um futuro melhor.

Desejo por fim responder às palavras do Cardeal Metropolita de Cracóvia no ponto em que ele recordava a minha peregrinação à pátria para o jubileu de Jasna Góra. Desejo mais uma vez afirmar que esta peregrinação a considero um meu dever sacrossanto e a considero, apesar de tudo, um meu direito enquanto Bispo de Roma e enquanto Polaco. E por isso continuo a exprimir a esperança de que serão criadas as condições necessárias para esta viagem, de acordo com a grande dignidade milenária da nossa Nação.

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A Santa Sé

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/pt/speeches/1982/october/documents/hf_jp-ii_spe_19821011_pellegrini-polacchi.html

San Massimiliano Maria Kolbe

Płaskorzeźba w drugim rzędzie od góry lewego skrzydła drzwi nawy głównej Bazyliki Katedralnej we Włocławku pierwsza z lewej przedstawia Św Maksymiliana Marię Kolbego


PAPA BENTO XVI

AUDIÊNCIA GERAL

Quarta-feira, 13 de Agosto de 2008

Edith Stein e Maximiliano Kolbe


Caros irmãos e irmãs

Tendo voltado de Bressanone, onde pude transcorrer um período de descanso, estou feliz por me encontrar convosco e por vos saudar, queridos habitantes de Castel Gandolfo, bem como a vós, peregrinos que hoje viestes visitar-me. Gostaria de agradecer mais uma vez a quantos me receberam e vigiaram sobre a minha estadia nas montanhas. Foram dias de tranquila distensão, durante os quais não cessei de recordar ao Senhor aqueles que se confiam às minhas orações. E são verdadeiramente numerosos os que me escrevem, pedindo para rezar por eles. Manifestam-me as suas alegrias, mas também as suas preocupações, os seus projectos de vida, mas inclusive os problemas na família e no trabalho, as expectativas e as esperanças que nutrem no seu coração, juntamente com as angústias ligadas às incertezas que a humanidade está a viver neste momento. Posso assegurar que me recordo de todos e de cada um, especialmente na celebração diária da Santa Missa e na recitação do Santo Rosário. Bem sei que o primeiro serviço que posso prestar à Igreja e à humanidade é precisamente a oração, porque rezando deposito nas mãos do Senhor com confiança o ministério que Ele mesmo me confiou, juntamente com a sorte de toda a comunidade eclesial e civil.

Quem reza nunca perde a esperança, mesmo quando se encontra em situações difíceis e até humanamente desesperadas. É isto que nos ensina a Sagrada Escritura e que testemunha a história da Igreja. Com efeito, quantos exemplos poderíamos oferecer, de situações em que foi precisamente a oração que sustentou o caminho dos santos e do povo cristão! Entre os testemunhos da nossa época, gostaria de citar o de dois santos, cuja memória festejamos nestes dias:  Teresa Benedita da Cruz, Edith Stein, cuja festa pudemos celebrar no dia 9 de Agosto, e Maximiliano Kolbe, que recordaremos amanhã, 14 de Agosto, vigília da solenidade da Assunção da Bem-Aventurada Virgem Maria. Ambos concluíram com o martírio a sua vicissitude terrestre, no lager de Auschwitz. Aparentemente, a sua existência poderia considerar-se uma derrota, mas precisamente no seu martírio resplandece o fulgor do Amor, que vence as trevas do egoísmo e do ódio. A São Maximiliano Kolbe são atribuídas as seguintes palavras, que ele teria pronunciado em pleno furor da perseguição nazista:  "O ódio não é uma força criativa:  é-o somente o amor". E do amor foi uma prova heróica a generosa oferta que ele fez de si mesmo em troca de um dos seus companheiros de prisão, oferta esta que culminou com a sua morte no bunker da fome, a 14 de Agosto de 1941.

Edith Stein, no dia 6 de Agosto do ano seguinte, três dias antes da morte dramática, aproximando-se de algumas religiosas do mosteiro de Echt, na Holanda, disse-lhes:  "Estou pronta para tudo. Jesus está também aqui no meio de nós. Até agora pude rezar muito bem, dizendo de todo o coração:  "Ave, Crux, spes unica"". Testemunhas que conseguiram fugir deste horrível massacre narraram que Teresa Benedita da Cruz, ao vestir o hábito carmelita, caminhava conscientemente rumo à morte, distinguindo-se pelo seu comportamento repleto de paz e pela sua atitude tranquila e pelo seu comportamento calmo e atento às necessidades de todos. A oração foi o segredo desta Santa, co-Padroeira da Europa, que "mesmo depois de ter alcançado a verdade na paz da vida contemplativa, teve que viver até ao fim o mistério da Cruz" (Carta Apostólica Spes aedificandi, em Insegnamenti di Giovanni Paolo II, XX, 2 [1999], pág. 511).

"Ave-Maria!":  esta foi a última invocação que brotou dos lábios de São Maximiliano Kolbe, estendendo o braço àquele que o matava com uma injecção de ácido fénico. É comovedor constatar que o recurso humilde e confiante a Nossa Senhora é sempre manancial de coragem e de serenidade. Enquanto nos preparamos para celebrar a solenidade da Assunção, que é uma das festas marianas mais queridas à tradição cristã, renovamos a nossa confiança naquela que, do Céu, vigia com amor maternal sobre nós em todos os momentos. Com efeito, é assim que rezamos na familiar prece da Ave-Maria, pedindo-lhe que interceda por nós "agora e na hora da nossa morte"

Saudação

Desejo saudar, cordialmente o grupo da Universidade Católica Portuguesa de Lisboa, e a tripulação do Navio-Escola «Brasil» da Marinha brasileira, aos quais faço votos de que levem deste encontro a lembrança que a vossa vida tem como objetivo servir, com caridade cristã, os cidadãos da vossa Pátria, pelas rotas da paz, da solidariedade e da fraternidade! Com estes votos, de todo coração abençoo a vós e às vossas famílias, bem como a todos os peregrinos de língua portuguesa aqui presentes.

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A Santa Sé

SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/pt/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080813.html

San Massimiliano Maria Kolbe

Maximilian Kolbe in 1936


DISCORSO DI GIOVANNI PAOLO II
AI PELLEGRINI POLACCHI CONVENUTI A ROMA
PER LA CANONIZZAZIONE DI PADRE MASSIMILIANO KOLBE

Lunedì, 11 ottobre 1982


1. Witam serdecznie i z wielką radością  zgromadzonych na tej auli Rodaków, zarówno z Ojczyzny, jak z Emigracji. Witam was i witam w was, drodzy Bracia i Siostry, Polskę znad Wisły i Polonię z całego świata. Wielkie jest wydarzenie i podniosła okoliczność, która nas tutaj zgromadza. Wczoraj uczestniczyliśmy w kanonizacji O. Maksymiliana, męczennika oświęcimskiego, wraz z wielką  rzeszą  mieszkańćow Wiecznego Miasta oraz pielgrzymów przybyłych z różnych krajów Europy i świata. Dziś pragniemy w naszej rodzimej wspólnocie rozważyć, bodaj krótko, jakie znaczenie ma ta kanonizacja naszego Rodaka dla nas wszystkich.

Mówię “wszystkich”, mają c na myśli nie Tylko obecnych w tej chwili, ale równocześnie owe miliony w Polsce, a także poza Polską , które w szczególny sposób przeżywają  doniosłość wczorajszego wydarzenia na placu Św. Piotra - które się z nim ponieką d szczególnie utożsamiają .

Kanonizacje synów lub córek polskiej ziemi miały zawsze swoją  historyczną  wymowę nie tylko w Rzymie, ale nade wszytko w Polsce. Wiemy, jakim wydarzeniem była na tle Polski piastowskiej XIII stulecia kanonizacja św. Stanisława. Jest jeszcze pośród nas zapewne dość sporo osób, które - podobnie jak ja - pamiętają  ostatnią  “polską ” kanonizację: św. Andrzeja Boboli w 1938 roku. Do tego milenijnego cią gu dołą cza się dzisiaj postać nowa, niezwykła, postać na miarę stulecia i epoki.

Witam więc i pozdrawiam wszystkich, którym dane było zgromadzić się na kanonizację św. Maksymiliana Kolbego. Witam w sposób szczególny moich Braci w biskupstwie. Pozdrawiam Kardynała Władysława Rubina, prefekta Świętej Kongregacji do spraw Kościołów Wschodnich; Kardynała Jana Króla, arcybiskupa Filadelfi w Stanach Zjednoczonych; Kardynała Franciszka Macharskiego, arcybiskupa-metropolitę krakowskiego; Arcybiskupa Luigi Poggi, nuncjusza apostolskiego do specjalnych poruczeń; Arcybiskupa Andrzeja Deskura, przewodniczą cego Papieskiej Komisji Środków Społecznego Przekazu. Pozdrawiam i witam arcybiskupów-metropolitów wrocławskiego, poznańskiego i Arcybiskupa z Warszawy, oraz wszystkich Biskupów z Polski i “Polonii”. Pozdrawiam Braci kapłanów oraz rodziny zakonne męskie i żeńskie. W sposób szczególny witam i pozdrawiam rodzinę i współbraci Świętego Maksymiliana oraz wszystkich duchowych synów i córki św. Franciszka. Witam i pozdrawiam Delegacię uczelni katolickich w Polsce oraz Delegacje diecezjalne i zakonne.

Witam Delegacię rzą dową  Polskiej Rzeczypospolitej Ludowej i dziękuję im za przybycie na kanonizację św. Maksymiliana.

Serdecznie witam wszystkich naszych Gości.

Jesteśmy wszyscy głęboko poruszeni wymową  faktu, że na uroczystości kanonizacyjne nie mógł przybyć Arcybiskup Józef Glemp, Prymas Polski. Razem z nim głęboko przeżywamy sprawę, która stała się powodem jego pozostania w Warszawie, w poczuciu pasterskich obowią zków i prymasowskiej odpowiedzialności. Nie ukrywamy też, że sama sprawa, symptomatyczna dla obecnej sytuacji w OjczyŸnie, głęboko dotyczy i przejmuje nas wszystkich. Chodzi o to (tu posłużę się raz jeszcze słowami Metropolity krakowskiego), “aby nie zginęło nic z tego, co wielkie, sprawiedliwe - to, co powstało w ostatnich dwóch latach, dzięki czemu czujemy się bardziej gospodarzami tej ziemi niż dawniej” (Kazanie podczas uroczystości koronacji obrazu Matki Boskiej w Płokach, 12 września 1982 r.).

2. Święty Maksymilian Maria Kolbe jest synem tej ziemi, polskiej ziemi. W szczególny sposób możemy o nim myśleć jako o “naszym” Świętym. Narodził się w wielkim środowisku polskiej pracy, wstą pił do franciszkanów na polskiej ziemi, z tej ziemi wyjeżdżal na misje do Japonii, do tej ziemi powrócił w obliczu zbliżają cej się drugiej wojny światowej - do swojego Niepokalanowa, na tej ziemi podziełi los tylu rodaków w cią gu straszliwych lat 1939-45.

Kiedy pragną łem ofiarować, jako Metropolita Krakowski, biskupom na Synodzie 1971 roku (podczas którego Paweł VI dokonał beatyfikacji O. Maksymiliana), jaką ś po Nim relikwię, nie mogłem dać nic innego, jak tylko grudkę polskiej ziemi z Oświęcimia, ziemi męczeńskiej. Wszystko inne strawił ogień krematorium.

Wyrastają c z polskiej ziemi, O. Maksymilian równocześnie wrastał w nią : wrastał w społeczeństwo, wrastał w naród, którego dziedzictwem duchowym żył, którego mową  mówił, którego doświadczenia dziejowe całym sobą  dzielił. Jest ten nowy Święty głęboko wpisany w historię Polski dwudziestego stulecia, w historię Narodu i Kościoła. Jego świętość rośnie wraz z tą  historią , z niej niejako czerpie swoje szczególne tworzywo: na różnych etapach, w szczególności jednakże na tym etapie decydują cym, który rozegrał się w okupacyjnych miesią cach roku 1941 w obozie koncentracyjnym w Oświęcimiu, a nade wszystko od ostatnich dni lipca do 14 sierpnia tego roku. Ostateczne tworzywo świętości Męczennika znalazło się tam - i na zawsze pozostaje zwią zane z tym okresem dziejów, i z tym straszliwym doświadczeniem ludzi. Spośród tych ludzi niektórzy jeszcze żyją  i są  tu pomiędzy nami; w szczególny sposób ich witam - więŸniów obozów koncentracyjnych, z Oświęcimia i innych miejsc. Wśród nich witam pana Franciszka Gajowniczka, którego postać jest tak ścisle zwią zana z postacią  Ojca Maksymiliana.

Czy można więc powiedzieć, że świętość Ojca Maksymiliana zbudowana jest ze specyficznie “polskiego” tworzywa? Myśłę, że można i trzeba tak powiedzieć. Ziemia polska winna zebrać ten owoc, który dojrzały oddała niebu. Jest to szczególny owoc “czasu swego”, na który patrzą  wieki minione - i który zarazem otwiera przyszłość. W owocu tym rozpoznajemy dzieje pokoleń, świadectwa, jakie pozostawiły wnukom i prawnukom. Jeżeli dzieje narodów tłumaczy się również wkładem świętych, których wydały, to dziejów Polski w XX stuleciu nie będzie można zrozumieć bez postaci O. Maksymiliana, męczennika z Oświęcimia.

3. Równocześnie jednak poprzez tę postać otwierają  się przed nami horyzonty uniwersalne. Nie tylko dlatego, że Kościół, który ogłasza Maksymiliana świętym, jest “katolicki”, czyli “powszechny” - ale również ze względu na to, co stanovi “tworzywo” jego świętości. Powiedziałem poprzednio, że jest to “tworzywo” polskie - a teraz muszę stwierdzić, że jest ono zarazem głeboko “człowiecze”. Jest wzięte z dziejów człowieka i ludzkości w naszym stuleciu. Jest zwią zane z doświadczeniem różnych narodów (przede wszystkim na kontynencie europejskim).

Można to łatwo stwierdzić, stają c w obozie oświęcimskim przy wielkim pomniku ofiar. W iluż językach napisy mówią  o tych, którzy tam cierpieli straszliwe katusze i na końcu ponieśli śmierć? To przecież z tego samego “tworzywa” została ostatecznie zbudowana świętość Maksymiliana Kolbego. Tak więc, u podłoża tej świętości leży wielka, głęboko nabolała sprawa ludzka. Można powiedzieć, że z samego serca tej sprawy wydobywa Bóg Nieśmiertelny i Pan ludzkich dziejów wiecznotrwałe świadectwa, aby pozostały one w dziejach ludzkości zarazem jako “znaki czasów”.

Tak więc postać św. Maksymiliana pozostaje świadectwem epoki i należy do “znaków czasu”. Ta trudna, tragiczna epoka, naznaczona straszliwym podeptaniem ludzkiej godności, zrodziła w Oświęcimiu swój zbawczy znak. Miłość okazała się potężniejsza od śmierci, potężniejsza od antyludzkiego systemu. Miłość człowieka odniosła swoje zwycięstwo tam, gdzie zdawała się tryumfować nienawiść i pogarda człowieka. W tym zwycięstwie miłości z Oświęcimia uobecniło się w jakiś szczególny sposób zwycięstwo z Golgoty. Ludzie przeżywali śmierć WspółwięŸnia nie jako jedną  jeszcze klęskę człowieka, ale jako zbawczy znak: znak naszego czasu, naszego stulecia.

4. Kościół odczytuje znaczenie takich znaków. Na tym polega jego więŸ z historią  ludzkości: ludzi i narodów. Wczoraj odczytał do końca znaczenie znaku z Oświęcimia, który ustanowił przez swoją  męczeńską  śmierć Maksymilian Kolbe. Kościoł odczytał ten znak z głęboką  czcią  i przejęciem, orzekają c o świętości Męczennika z Oświęcimia.

Święci są  w dziejach po to, ażeby stanowić trwałe punkty odniesienia na tle przemijania człowieka i świata. To, co się w nich wyraża, jest trwałe i nieprzemijają ce. Świadczy o wieczności. Z tego świadectwa stale na novo czerpie człowiek świadomość swego powołania i pewność przeznaczeń. W tym kierunku święci prowadzą  Kościół i ludzkość. Do tych duchowych przewodników dołą cza się dzisiaj popostać św. Maksymiliana, naszego rodaka, w którym człowiek współczesny odkrywa przedziwną  “syntezę” cierpień i nadziei naszej epoki.

Jest w tej syntezie, ukształtowanej życiem i śmiercią  Męczennika, ewangeliczne wezwanie o wielkiej przejrzystości i mocy: patrzcie, do czego zdolny jest człowiek, który bezwzględnie zaufał Chrystusowi przez Niepokalaną ! Ale jest w tej syntezie także prorocza przestroga. Jest wołanie skierowane do człowieka, do społeczeństwa, do ludzkości, do systemów odpowiedzialnych za życie człowieka i społeczeństw: ten dzisiejszy Święty wyszedł z samego centrum poniżenia człowieka przez człowieka, podeptania jego godności, okrucieństwa i eksterminacji. Ten Święty woła więc całą  syntezą  swojego męczeństwa o konsekwentne poszanowanie praw człowieka, a także praw narodu, bo przecież był synem narodu, którego prawa straszliwie pogwałcono.

5. Wieloraka jest wymowa wczorajszej kanonizacji. ¯yczę wam, czcigodni i drodzy Bracia i Siostry, abyście, wracają c do Ojczyzny, czy też do innych krajów waszego zamieszkania, zanieśli z sobą  tę wymowę, abyście w nią  wnikali myślą  i sercem. ¯yczę wam tego.

I życzę mojej OjczyŸnie, życzę Kościołowi w Polsce, ażeby święty Maksymilian Kolbe, rycerz Niepokalanej, męczennik oświęcimski, stał się dla nas wszystkich pośrednikiem wobec Tego, który jest Panem przyszłego wieku. Ażeby także stawał się codziennym świadkiem tego, co wielkie i sprawiedliwe, a przez co życie ludzkie na ziemi jest godne człowieka - i staje się przez moc zbawczej łaski godne Samego Boga.

Darujcie, że jeszcze coś dodam. Są  to myśli zrodzone już na tej auli; nie weszły w kontekst przemówienia, ale domagają  się wypowiedzenia. Przede wszystkim, kiedy przechodziłem środkiem auli imienia Pawła VI, przypomniałem sobie inne przejście, pośród pielgrzymów polskich z kraju i emigracji, zgromadzonych tutaj w tym samym miejscu w 1971 roku. Przejście Pawła VI, któremu towarzyszyli ówcześni polscy kardynałowie: kardynał Stefan Wyszyński Prymas Polski, kardynał Jan Król, jak i dzisiaj, i wreszcie mówią cy te słowa. Mam taki zwyczaj, że przechodzą c środkiem auli podczas audiencji generalnej staram się nawią zywać kontakt z osobami stoją cymi wzdłuż barier i przynajmniej z nimi osobiście się przywitać. Przy tej sposobności usłyszałem wiele różnych słów. Przede wszystkim zapewnienia o modlitwie za mnie, za co chcę najgoręcej podziękować wszystkim i każdemu. Usłyszałem także wiele próśb o błogosławieństwa: dla rodzin, dla osób, dla parafii. Zdaję sobie sprawę, że tylko małej czą stce tych próśb mogłem osobiście odpowiedzieć, bo przecież w mniejszej lub w większej odległości od barier porzą dkowych stoją  setki i tysią ce osób. Pragnę wam, drodzy Bracia i Siostry, odpowiedzieć na te wszystkie wasze prośby i intencje, z którymi każdy tu przyszedł, i powiedzieć, że biorę je wszystkie do serca i czynię przedmiotem mojej modlitwy przed Bogiem.

Wreszcie przechodzą c tak poprzez środek auli zauważyłem wiele łez. Nie jest dobrze, jeżeli rodacy przyjeżdżają  na kanonizacię swojego Rodaka ze łzami w oczach. Bo nie były to łzy radości. Nie były to łzy radości. Do nich dołą czały się czasem słowa, wołania. Wołania nie tylko z tej sali, wołania z daleka. I dlatego ja chcę odpowiedzieć na te wołania przez was, którzy tu jesteście. Chcę odpowiedzieć tym, których nie ma, a przede wszystkim tym, którzy znajdują  się w obozach internowanych, w więzieniach. Pragnę odpowiedzieć tym, którzy w jakikolwiek sposób cierpią  na ziemi polskiej, i pragnę zwrócić się z tego miejsca do władz Polskiej Rzeczypospolitej Ludowej z prośbą , ażeby nie było więcej tych łez. Społeczeństwo polskie, mój naród zasługuje nie na to, ażeby go pobudzać do łez rozpaczy i przygnębienia, ale na to, zeby tworzyć jego lepszą  przyszłość.

Pragnę wreszcie odpowiedzieć na słowa Księdza Kardynała Metropolity Krakowskiego w tym punkcie, kiedy przypomniał moją , pielgrzymkę do Ojczyzny w zwią zku z Jubileuszem Jasnogórskim. Pragnę raz jeszcze stwierdzić, że uważam tę pielgrzymkę za mój święty obowią zek, uważam również za moje, mimo wszystko, prawo. Jako Biskupa Rzymu i jako Polaka. I dlatego nadal wyrażam nadzieję, że zostaną  stworzone warunki potrzebne do tej pielgrzymki, stosownie do wielkiej godności naszego milenijnego Narodu. To tyle. Tyle myśli, które nawiedziły mnie od chwili, kiedy znalazłem się wśród was. Przyjmijcie je jako uzupełnienie do przemówienia wygłoszonego.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/pl/speeches/1982/october/documents/hf_jp-ii_spe_19821011_pellegrini-polacchi.html

The Story of St Maximilian Kolbe : http://www.ucatholic.com/videos/st-maximilian-kolbe-video/

Milizia dell'Immacolata, rivista fondata da San Massimiliano Kolbe : http://www.miliziaimmacolataitalia.it/

Voir aussi : http://fr.radiovaticana.va/news/2016/08/14/st_maximilien_kolbe,_un_martyr_lumineux_au_c%C5%93ur_de_la_barbarie_dauschwitz/1251372