mercredi 8 août 2012

NOTRE-DAME des NEIGES / SANTA MARIA AD NIVES / NOSTRA SIGNORA DELLA NEVE (5 août)


NOTRE-DAME des NEIGES

(366)

Sous le pontificat du Pape Libère, il y avait à Rome un patricien du nom de Jean, marié à une dame de haute naissance. Ils n'avaient pas d'enfant. Déjà bien avancés en âge, ils résolurent, à défaut d'héritiers, de léguer tous leurs biens à la très Sainte Vierge. Ils prièrent avec une ferveur nouvelle, multiplièrent leurs jeûnes et leurs bonnes oeuvres, dans le but d'apprendre de la Reine du Ciel Elle-même comment Elle voulait que leur fortune fût employée.

Le 5 août 366, Elle leur apparut en songe séparément et leur dit que la Volonté de Son divin Fils et la Sienne était que leurs biens fussent employés à la construction d'une église sur le mont Exquilin, au lieu qu'ils trouveraient, le matin, couvert de neige. Les deux saints époux, à leur réveil, se communiquèrent leurs révélations, furent remplis de joie en voyant qu'elles se confirmaient l'une l'autre, et allèrent aussitôt trouver le Pape pour l'informer de ce que Dieu leur avait fait connaître.

Libère, qui avait eu un songe semblable, ne douta point que ce fût un prodige céleste. Il fit assembler le clergé et le peuple et marcha en procession vers le lieu indiqué, pour constater la réalité de cette merveille. Le patricien Jean et sa femme suivirent le cortège, et, quand la procession fut arrivée sur la colline, on aperçut un emplacement couvert de neige, sur une étendue de terrain suffisante pour bâtir une vaste église.

L'édifice fut bâti aux frais des deux époux, avec une grande magnificence, et on lui donna le nom de Sainte-Marie-des-Neiges, à cause du miracle qui en signala l'origine; ensuite on la nomma basilique de Libère, en souvenir du Pape sous le pontificat duquel elle fut commencée; plus tard, elle reçut le nom de Sainte-Marie-de-la-Crèche, parce que les restes précieux de la crèche qui avait servi de berceau au Sauveur du monde y furent apportés de Bethléem et s'y conservent encore dans une châsse d'argent.

Aujourd'hui l'église de Sainte-Marie-des-Neiges porte le nom de Sainte-Marie-Majeure, parce qu'elle est, tant par sa beauté que par son antiquité, la première des nombreuses églises dédiées, à Rome, sous l'invocation de Marie. Après la basilique incomparable de Saint-Pierre et celle de Latran, la plus vénérable de toutes par son ancienneté, Sainte-Marie-Majeure est une des plus splendides églises de Rome.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

SOURCE : https://sanctoral.com/fr/saints/notre-dame_des_neiges.html

Masolino da Panicale, Papa Liberio traccia il perimetro della Basilica di Santa Maria Maggiore sulla neve (1428-1429), tempera su tavola; Napoli, Museo e Gallerie Nazionali di Capodimonte

Masolino da Panicale  (1383–1447). Fondazione della basilica di Santa Maria Maggiore, Santa Maria Maggiore Altarpiece, 114 x 76,  National Museum of Capodimonte, Naples


L'origine de la dévotion à Notre-Dame des Neiges

Une des plus anciennes dévotions mariales d’Occident : Rome, IVe siècle

L’origine de la dévotion à Notre-Dame des Neiges remonte au IVe siècle. Suite au miracle de la neige sur le mont Esquilin un 5 août, à Rome, fut construite la première basilique en l’honneur de Notre-Dame en Occident : Ste Marie-Majeure, longtemps nommée Notre-Dame aux Neiges.                    

Notre-Dame des Neiges  conquit le cœur de notre père fondateur dès sa jeunesse. Il voyait en elle la première de cordée qui nous guide et nous soutient dans l’ascension spirituelle vers la sainteté.

Il reliait aussi cette appellation au Cœur Immaculé de Marie, infiniment pur, totalement disponible à l’action de Dieu. Par la consécration au Cœur immaculé, nous sommes soutenus dans le beau combat olympique de la pureté du corps mais aussi et surtout de l’âme.

Elle est en effet notre Médiatrice des grâces !

« Puisons les grâces dans le cœur pur de la sainte Mère de Jésus ! » (Mère M.Augusta)

Nommé curé de Saint-Pierre-de-Colombier, notre Père fondateur fit ériger la statue de Notre-Dame des Neiges, promise par les paroissiennes en remerciement de la protection du village lors de la débâcle allemande.

C’est le jour de la bénédiction de cette statue, le 15 décembre 1946, que Mgr Couderc évêque de Viviers, comprit la nécessité d’autoriser la fondation de la Famille Missionnaire de Notre-Dame.

SOURCE : https://fmnd.org/Qui-sommes-nous/Devotion-a-ND-des-Neiges/Origine-de-la-devotion

Jacopo Zucchi, Il miracolo della neve, 1573-1575. Musei Vaticani, Pinacoteca, Sala XI.


Notre-Dame des Neiges

Aujourd'hui Sainte-Marie-Majeure, à Rome

Présentation

Fête saint : 05 Août

Temps de lecture : 3 min.

Date : 366

Pape : Saint Damase

Empereur : Valentinien Ier

Hagiographie

Il y a à Rome trois églises patriarcales où le Pape officie à certaines fêtes ; ce sont les basiliques de Saint-Jean de Latran, de Saint-Pierre et de Sainte Marie-Majeure. Cette dernière est ainsi appelée, parce qu’elle est, tant pour sa dignité que pour son antiquité, la première des églises dédiées, à Rome, sous l’invocation de la sainte Vierge. Elle est encore appelée Notre-Dame des Neiges, d’une tradition populaire qui porte qu’elle fut fondée et dotée sous le pontificat de Libère, dans le IVe siècle, par le patrice Jean, qui avait eu une vision où la Mère de Dieu lui était apparue, et auquel le ciel avait désigné le lieu où il fallait la bâtir, en permettant qu’il se trouvait, miraculeusement couvert de neige le 5 août. L’église dont nous parlons est, après celle de Lorette, le lieu du monde le plus célèbre par la dévotion des fidèles pour l’auguste Mère de Dieu. On y vient de toute la chrétienté pour implorer le secours de la Vierge, toute-puissante par son intercession, et l’on y a souvent obtenu de Dieu des grâces signalées.

L’Église, dès les premiers temps du christianisme, n’a jamais cessé d’exhorter ses enfants à réclamer la protection de la sainte Vierge, et de leur représenter cette dévotion comme un des moyens les plus efficaces d’opérer leur salut. 1°. L’Église veut que nous conjurions le Seigneur d’écouter nos prières par l’entremise de celle dont sa bonté a daigné se servir pour se donner lui-même à nous dans le mystère de l’Incarnation. 2°. Elle nous invite à appeler Marie, Mère de grâce et de miséricorde, et à mettre en elle notre confiance, afin qu’aidés de ses mérites, nous obtenions plus facilement de son Fils les secours qui nous sont nécessaires.

Pureté de la sainte Vierge

Au reste, quoique le miracle des neiges, et ensuite la dédicace du temple bâti au lieu même où elles étaient tombées, soient le véritable sujet de la solennité d’aujourd’hui, il ne faut pas, néanmoins, douter que l’intention de l’Église ne soit aussi d’honorer la pureté virginale de notre incomparable Reine, figurée et représentée par ces neiges. Cette pureté est si grande et si admirable, qu’il n’y en a point dans toutes les créatures, et au-dessous de celle de Dieu, qui lui puisse être comparée. En effet, bien que la sainte Écriture, en parlant des Anges et des cieux, nous assure qu’ils sont exposés à la lumière infinie du regard de Dieu, l’Époux céleste nous fait connaître qu’il n’en est pas ainsi de Marie, et qu’il n’y a nulle tache, nul défaut et nulle imperfection en elle : Et macula non est in te. Saint Bernard dit que l’innocence et la pureté des Anges ne peut approcher de la sienne. Saint Thomas, dans l’opuscule VIII, assure la même chose, et sur le chapitre 1er des Sentences, il ajoute que Dieu a pu produire une créature qui fût si pure, que nulle autre créature ne pût jamais monter plus haut, et que Notre-Dame a été telle.

Sa pureté consiste, premièrement, en ce que son corps a été exempt de toute sorte de souillure et de corruption, par la plus excellente et la plus parfaite virginité qui ne fût jamais et que l’on puisse concevoir après celle de Jésus-Christ, son Fils unique ; secondement, en ce que son âme a été exempte de toute tache de péché, n’en ayant jamais ni contracté, ni commis, ni pu commettre aucun, non point par nature comme Notre-Seigneur, mais par l’abondance de sa grâce, dans laquelle elle était confirmée, et par la singulière protection de Dieu ; troisièmement, en ce que son cœur a été parfaitement détaché de toute créature et attaché inséparablement à Dieu seul, en quoi consiste la sublime pureté de l’esprit, puisque c’est le mélange des choses créées qui nous souille et nous corrompt, et que c’est, au contraire, l’union avec le premier principe et notre fin dernière qui nous purifie et nous sanctifie.

Oraison

Accordez, Seigneur, nous vous en supplions, et nous qui sommes vos serviteurs, une santé perpétuelle de corps et d’esprit ; et, par l’intercession de la bienheureuse Marie, toujours vierge, délivrez nous des afflictions présentes, et faites-nous jouir un jour des joies éternelles. Par J.-C. N.-S. Ainsi soit-il.

SOURCE : https://www.laviedessaints.com/notre-dame-des-neiges/

Matthias Grünewald  (1480–1528), Fondazione della basilica di Santa Maria Maggiore /Establishment of the Santa Maria Maggiore in Rome, 1517-1519, 179 x 91, Augustinermuseum, Freiburg im Breisgau


Histoire de Notre Dame des neiges devenue La Basilique Sainte-Marie-Majeur. Rome.

08/09/2020

NOTRE-DAME des NEIGES

Sous le pontificat du Pape Libère, il y avait à Rome un patricien du nom de Jean, marié à une dame de haute naissance. Ils n'avaient pas d'enfant. Déjà bien avancés en âge, ils résolurent, à défaut d'héritiers, de léguer tous leurs biens à la très Sainte Vierge. Ils prièrent avec une ferveur nouvelle, multiplièrent leurs jeûnes et leurs bonnes oeuvres, dans le but d'apprendre de la Reine du Ciel Elle-même comment Elle voulait que leur fortune fût employée.

Le 5 août 366, Elle leur apparut en songe séparément et leur dit que la Volonté de Son divin Fils et la Sienne était que leurs biens fussent employés à la construction d'une église sur le mont Exquilin, au lieu qu'ils trouveraient, le matin, couvert de neige. Les deux saints époux, à leur réveil, se communiquèrent leurs révélations, furent remplis de joie en voyant qu'elles se confirmaient l'une l'autre, et allèrent aussitôt trouver le Pape pour l'informer de ce que Dieu leur avait fait connaître.

Libère, qui avait eu un songe semblable, ne douta point que ce fût un prodige céleste. Il fit assembler le clergé et le peuple et marcha en procession vers le lieu indiqué, pour constater la réalité de cette merveille. Le patricien Jean et sa femme suivirent le cortège, et, quand la procession fut arrivée sur la colline, on aperçut un emplacement couvert de neige, sur une étendue de terrain suffisante pour bâtir une vaste église.

L'édifice fut bâti aux frais des deux époux, avec une grande magnificence, et on lui donna le nom de Sainte-Marie-des-Neiges, à cause du miracle qui en signala l'origine; ensuite on la nomma basilique de Libère, en souvenir du Pape sous le pontificat duquel elle fut commencée; plus tard, elle reçut le nom de Sainte-Marie-de-la-Crèche, parce que les restes précieux de la crèche qui avait servi de berceau au Sauveur du monde y furent apportés de Bethléem et s'y conservent encore dans une châsse d'argent.

Aujourd'hui l'église de Sainte-Marie-des-Neiges porte le nom de Sainte-Marie-Majeure, parce qu'elle est, tant par sa beauté que par son antiquité, la première des nombreuses églises dédiées, à Rome, sous l'invocation de Marie. Après la basilique incomparable de Saint-Pierre et celle de Latran, la plus vénérable de toutes par son ancienneté, Sainte-Marie-Majeure est une des plus splendides églises de Rome.

La Basilique Sainte Marie Majeure de Rome.

En août 356 la Vierge apparaît au Pape Libère et lui demande de construire une église, qui lui sera dédiée, à l'endroit où il aura neigé durant la nuit.

Le 5 août, au matin, une procession se dirige vers la colline de l'Esquilin indiquée par la Vierge pour y découvrir un espace recouvert de neige. Le Pape Libère construisit un premier édifice à cet emplacement...

Sainte Marie Majeure, est l'une des 4 basiliques majeures de Rome, faisant partie des 7 églises de pèlerinage.

La basilique Sainte Marie Majeure actuelle est le fruit de nombreuses transformation réalisées au cours du temps, du Vème au XVIIème siècle.

Aux parties les plus anciennes, sont ajoutées l'abside et le transept au XIIIème siècle, suivi de la construction du grand campanile en 1377.

Les alentours sont aménagés à la fin du XVIème et au début du XVIIème siècle. C'est à cette époque que l'obélisque, provenant du mausolée d'Auguste, et que la colonne provenant de la basilique de Maxence, sont transférés sur les places de l'Esquilin (à l'arrière de la basilique) et sur la place Sainte Marie Majeure.

Les XVIème et XVIIème siècles sont eux aussi riches en transformations avec l'ajout de chapelles et la construction des deux façades baroques.

La façade principale, sur la place Sainte Marie Majeure, comprend une très belle loggia pour les bénédictions papales. Des mosaïques du XIVème siècle ornent l'intérieur de la loggia, accessibles moyennant une obole...

L'intérieur, bien que modifié au fil du temps, garde un aspect proche des origines. La nef centrale est bordée de 40 colonnes ioniques, la séparant des nefs latérales lui donnant l'aspect typique des basiliques antiques.

Les nombreuses mosaïques de la basilique sont exceptionnelles.

Les plus anciennes, du Vème siècle sont situées dans la nef centrale dans de petits compartiments entre le haut des colonnes et les fenêtres. Elles illustrent des scènes de l'ancien testament, à gauche la genèse et à droite l'exode. Celles de l'arc triomphal, elles aussi du Vème siècle, illustrent des scènes de l'enfance du Christ.

La mosaïque de l'abside, plus récente, date de la fin du XIIIème siècle illustre le couronnement de la Vierge et en-dessous, la dormition de la Vierge. Pour en savoir plus sur l'histoire du couronnement de la Vierge.

Le superbe plafond à caissons est du XVème siècle et a été doré grâce à l'or des Amériques, don du roi d'Espagne.

Les deux chapelles méritent votre attention. La première en forme de croix grecque, dite chapelle Sixtine abrite le tombeau du Pape Sixte Quint (représenté agenouillé) et de Pie V (trônant).

Au centre un tabernacle de bronze doré soutenu par des anges surmonte une chapelle souterraine contenant les reliques de la crèche de Bethléem.

Mêlant les styles paléochrétien, roman, baroque et Renaissance, la basilique Sainte-Marie-Majeure date du 5ème siècle et est dédiée à la Vierge Marie. Elle fait partie de quatre basiliques majeures de Rome et abrite la première crèche en pierre.

La basilique Sainte Marie Majeure à Rome est située sur la colline de l'Esquilin au sud de la gare de Termini dans le quartier moderne de Rome.

Une apparition miraculeuse

La basilique est aussi appelée Sainte-Marie-aux-Neiges. Selon la légende, le pape Libère vit la Vierge Marie en songe lui demandant de construire une basilique à l'endroit où la neige tomberait le lendemain, en plein mois d'août, d'où son emplacement sur la colline de l'Esquilin.

L'histoire contredit la légende et donne la paternité de la basilique au pape Sixte III au 5ème siècle. Par la suite, de nombreux papes y entreprirent des travaux de remaniement. L'abside et le transept datent du 13ème siècle, de même que le campanile roman. Deux chapelles sont annexées à l'édifice aux 16ème et 17ème siècles.

La visite de la basilique Sainte Marie Majeure

La façade principale, de style baroque, comprend une élégante loggia à trois arches décorée de mosaïques. Cinq portes donnent accès à l'intérieur de la basilique, dont la Porte Sainte.

L'intérieur de la basilique est composé d'une nef centrale et de deux nefs latérales séparées par des colonnes ioniques de marbre et de granit. En levant les yeux, on peut admirer des mosaïques du 5ème siècle illustrant des scènes de la Genèse et de l'Exode.

Le plafond à caissons date de la période Renaissance tandis que le sol est réalisé en marbre et décoré de motifs géométriques dans le style cosmatesque. En approchant du maître-autel, on remarque un haut baldaquin ouvragé abritant des reliques ainsi que des fresques illustrant le Couronnement de la Vierge.

La basilique abrite également deux chapelles richement décorées. La chapelle Sixtine, à droite, date du 16ème siècle et est surmontée d'une coupole décorée de fresques. Elle accueille les restes du pape Sixte V. La chapelle Pauline, à gauche, date du début du 17ème siècle. Elle abrite un retable de la Vierge à l'enfant ainsi que le tombeau de Pauline Bonaparte, la soeur de Napoléon.

La basilique Sainte Marie Majeure à Rome est située sur la colline de l'Esquilin au sud de la gare de Termini.

La Basilique Papale de Ste Marie Majeure

La Basilique de Sainte Marie Majeure, située sur le sommet du col Esquilin, est une des quatre Basiliques patriarcales de Rome et est la seule qui ait conservée les structures paléochrétiennes. La tradition veut que fut la Vierge à indiquer et inspirer la construction de sa demeure sur l'Esquilin. En apparaissant dans un rêve au patricien Jean et au pape Liberio, elle demanda la construction d'une église en son honneur, dans un lieu qu'elle aurait miraculeusement indiqué. Le matin du 5 août, le col Esquilin apparut couvert de neige. Le pape traça le périmètre de la nouvelle église et Jean pourvut à son financement. De cette église il n'y a, à ce jour, aucun vestige mis en evidence par le fouilles, si pas un pas du Liber Pontificalis où on affirme que le pape Liberio "Fecit basilicam nomini suo iuxta Macellum Liviae". Même les récentes fouilles sous l'actuelle basilique, ont permis de mettre même à jour d'importants vestiges archéologiques comme le superbe calendrier du II-III siècle apr. J.C. ainsi que les restes des murs romains partiellement visibles lors de la visite du musée, mais rien de l'ancienne construction. Le clocher, de style roman de la renaissance, de 75 mètres de hauteur, est le plus haut de Rome. Il a été construit par Grégoire XI lors de son retour d'Avignon à Rome au sommet de celui-ci on été installées cinq cloches. L'une d'elle, la "dispersée", répète chaque soir a vingt-et-un heures, par un son unique, l'appel à tous les fidèles. En passant par le portique, sur la droite, se trouve la statue de Philippe IV d'Espagne, bienfaiteur de la Basilique. L'esquis de l'œuvre, qui a été réalisée par Girolamo Lucenti au XIII siècle, est de Gian Lorenzo Bernini.

Au centre, la grande porte en bronze réalisée par Ludovico Pogliaghi en 1949, avec des épisodes de la vie de la Vierge, des prophètes, des Évangélistes et quatre femmes que dans l'Ancien Testament préfigureront la Vierge. À gauche la Porte Sainte, bênie par Jean Paul II le 8 décembre du 2001, portée à son accomplissement par le sculpteur Luigi Mattei et offerte à la basilique des Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Au centre le Christ renaissant, le modèle represente l'homme au Suaire, qui apparaît à Marie, représentée comme la Salus Populi Romani. En haut à gauche l'Annonciation au puits, épisode tiré de l'Évangile apocryphe, à droite la Pentecôte. En bas dans le côté gauche,le Concile d'Éphèse, qui établit Marie comme THEOTÒKOS, à droite le Concile du Vatican II qui la voulut Mater Ecclesiae. Les armes de Jean Paul II et sa devise sont représentées dans la partie haute, les deux du bas appartiennent au Cardinal Furno, archiprêtre de la Basilique, et de l'ordre du Saint-Sepulcre. L'actuelle basilique remonte au V siècle apr.J.C. Sa construction est liée au Concile d'Éphèse du 431 apr.J.C. qui ploclamât Marie Theotòkos, Mère de Dieu, voulu et financié par Sixte III, Évêque de Rome. En entrant, on est impressionné devant l'étendue de sa splendeur, de ses marbres et la richesse des décorations; l'effet monumental et grandiose est surtout dû à la forme de la structure de celle-ci et à l'harmonie régnant dans les éléments de son architecture.

Construite en suivant les canones du "rythme elégant" de Vitruve, la basilique est divisée en trois nefs par deux files de précieuses colonnes sur lesquelles court un artistique ensemble ininterrompu vers l'abside de deux arcs réalisés à la construction de la Chapelle Sixtine et Paoline. Entre les colonnades et le plafond, les murs à l'origine ajourés par des grandes fenêtres, à ce jour seul la moitié a été conserve en état, les autres ont été murées. Aujourd'hui, par les fenêtres existantes, on peut admirer des fresques qui représentent l"Histoire de la vie de Marie". Au-dessus des fenêtres et des fresques, une frise en bois décoré d'exquises entailles représentants une série de taureaux chevauchées d'amours s'unissant au cadre du plafond. Les taureaux sont le symbole des Borgia et les armes de Callixte III et Alexandre VI, les deux papes Borgia, se détachent au centre du plafond. Il n'est pas bien clair de ce que fut la contribution de Callixte III à la réalisation de cette œuvre, certes celui qui la réalisa fut Alexandre VI, il y posa son empreinte lorsqu'il était encore archiprêtre de la Basilique: le plafond fut dessiné par Giuliano de Sangallo et complété par son frère Antonio.

La tradition veut que la dorure ait été réalisée avec la premier arrivée d'or provenant d'Amérique offert par Isabelle et Ferdinand d'Espagne à Alexandre VI. A nos pieds s'étant comme un merveilleux tapis le plancher en mosaïque réalisée par les maîtres marbriers Cosma et offert à Eugène III au XII siècle, par Scoto Paparoni et son fils Jean, deux nobles romains. L'harmonie de Sainte Marie Majeure est due en particulier aux splendides mosaïques de la nef du V siècle, voulue de Sixte III se développant le long de la nef central et sur l'arc de triomphe. Les mosaïques de la nef centrale reprennent quatre cycles d'Histoire Sacrée, dans leurs ensemble les protagonistes de celles-ci sont Abraham, Jacob, Moïse et Josué, qui veulent témoigner de la promesse de Dieu au peuple Hébreu d'une terre et son aide à la rejoindre. Le récit, qui ne suit pas un ordre chronologique, se developpe sur le mur de gauche prés de l'arc de triomphe avec le sacrifice sanglant de Melchisedek, roi-prêtre. Sur ce panneau ressort fortement l'influence iconographique romaine. Melchisedek, représenté dans une pose d'offrant, et Abraham, en toge sénatoriale, rappellent le groupe equestre du Marc-Auréle.

Les panneaux suivants illustrent des épisodes de la vie d'Abraham antérieurs au premier panneau. Cela, a fait croire que chaque panneau était fin en soi, cela jusqu'à ce qu'une étude plus approfondie des mosaïques est arrivè à la conclusion que la décoration fut étudiée et voulue. Le panneau avec Melchisedek sert à raccorder les mosaïques de la nef avec ceux de l'arc de trionphe où est recomptée l'enfance du Christ roi et prêtre. Ensuite est entamé le récit sur Abraham, personnage le plus important de l'Ancien Testament, celui auquel Dieu promet une "nation grande et puissante"; avec Jacob, à qui Dieu confirme la promesse faite à Abraham; que Moïsè va libérer le peuple de l'esclavage dans lequel il était né en le rendant "peuple élu"; avec Josuè qui le mènera en terre promise. Le chemin se termine avec deux panneaux, réalisés et peints en fresque au temps des restaurations voulues par le Cardinal Pinelli, qui représentent David qui mène l'Arche de l'Alliance à Jérusalem et le Temple de Jerusalem édifié par Salomon. Il est dans la lignée de David qui naîtra Christ, l'enfance duquel est illustré et tiré à travers les épisodes de l'Évangile apocryphe, dans l'arc de triomphe. En 1995 Jean Hajnal a réalisé un nouveau vitraille dans la rosace de la façade principale. Elle représente l'affirmation du Concile du Vatican II, où Marie, elevée fille de Sion, represente l'anneau de conjonction entre l'Église du Vieux Testament, représentée par le candélabre à sept branches, et du Nouveau, symbolisée par le calice de l'Eucharistie. L'arc de triomphe se compose de quatre registres: en haut à gauche l'Annonciation, dans laquelle Marie est vêtue comme une princesse romaine, avec en main le fuseau avec lequel elle tisse le voile en pourpre destiné au temple dont elle était la servante. Le récit se poursuit avec l'annonce à Joseph, l'adoration des rois Mages et le massacre des innocents. Sur ce panneau il est presque obligatoire d'observer la figure avec le manteau bleu qui donne les épaules aux autres femmes: elle est Sainte Elisabeth qui fuit avec St. Jean dans ses bras.

À droite la présentation au Temple, la fuite en Egypte, la rencontre de la Sacrée Famille avec Afrodisio, le gouverneur de la ville de Sotine. Selon un Évangile apocryphe, lorsque Jésus arrive fugitif à Sotine, en Egypte, les 365 idoles du capitolium tombent. Afrodisio terrifié par le prodige en se rappelant la fin du Pharaon, va avec son armée à la rencontre de la Sacrée Famille et adore l'Enfant en lui reconnaissant la divinité. Le dérnier panneau représente les Mages en presence de Hérode. Aux pieds de l'arc les deux villes de Betléem à gauche et de Jérusalem à droite. Si Betléem est le lieu où Jésus naît et où se produit sa première Épiphanie, Jerusalem est la ville où il y meurt et ressuscite (est un lien avec la crainte de l'apocalypse de sa venue définitive à la fin des temps, mis en évidence par le trône vide au centre de l'arc, trône ou s'appuient Pierre et Paul, le premier appelé par Jesus Christ à répandre la "Bonne nouvelle" entre les hébreux, l'autre entre les Gentils et les païens). Tous ensemble formeront l'Église dont Pierre est guide et Sixte III son successeur. Puisque tel est comme "episcopus plebi Dei" revient à lui de mener le peuple de Dieu vers Jérusalem céleste. Au XIII siècle Nicolas IV, premier Pape franciscain, décide d'abattre l'abside originale et de construire l'actuel en la reculant de quelque mètre, en tirant entre elle et l'arc un transept pour le choeur. La décoration de l'abside fut exécutée par le franciscain Jacopo Torriti et les travaux furent payés par les Cardinaux Jacques et Pierre Colonna. La mosaïque de Torriti se divise en deux parties distinctes: dans la cavité absidale il y a le couronnement de la Vierge, dans la bande au dessous sont représentés les instants les plus importants de sa vie. Au centre de la cavité, renfermés dans un grand cercle, Christ et Marie sont assis sur un grand trône représenté comme un divan oriental. Le Fils pose sur le chef de la Mère la couronne ornée de pierres précieuses. Dans cette mosaïque Marie n'est pas vue seulement comme la Mère, mais plutôt comme l'Église Mère, épouse du Fils. À leurs pieds le soleil et la lune, et au tour choeurs d'anges adorant auxquels viennent s'ajouter St. Pierre, St. Paul, St. François d'Assisi et le pape Nicolas IV à gauche Jean-Baptiste, Jean-Évangéliste, Saint'Antoine et le donateur Cardinal Colonna à droite. Dans le reste de l'abside une décoration à des racèmes bourgeonne à partir de deux troncs posés à l'extrême droite et à l'extrême gauche de la mosaïque. Dans la bande qui se trouve à la base de l'abside les scènes de la vie de la Vierge sont disposés à droite et à gauche du "Dormitio" placés vraiment sous le Couronnement. Ce mode de décrire la mort de la Vierge est typique de l'imagerie byzantines, mais il se répandit également en Occident après les Croisades. La Vierge est étendue sur le lit et, pendant que les anges se prépare à enlever de la vue des Apôtres stupéfait son corps, Jesus Christ prend dans ses bras son "âme" blanche, attendue au ciel. Torriti enrichit la scène avec deux petites figures franciscaines et d'un laïque avec le béret du XIII siècle.

Au dessous de la "Dormitio" le Pape Benoît XIV placera la merveilleuse "Nativité de Christ" de Mancini. Entre les piliers ioniens sous les mosaïques, l'architecte Fuga a placé les bas-reliefs exécutés par Mino del Reame représentant la Naissance de Jésus, le miracle de la neige et la fondation de la basilique par le Pape Libère, la Présentation de Marie et l'Adoration des Mages.

Toujours œuvre de Fuga est le baldaquin qui domine l'autel central devant lequel on trouve la Confession , voulue par Pie IX et réalisé par Vespignani, où est placé le reliquaire de la crèche. Le reliquaire est en cristal, en forme de berceau, et contient des pièces de bois que la tradition affirme appartenir à la Crèche sur laquelle fut déposé Jésus Enfant. Il fut exécuté par Valadier et offert à l'ambassadrice du Portugal.

La statue de Pie IX, le pape du dogme de l'Immaculée Conception est œuvre d'Ignazio Jacometti et fut placée dans l'hypogée selon la volonté de Léon XIII.

Le Pavement

En entrant dans la Basilique on reste admiratif devant la particularité du pavement en mosaïque due aux maîtres marbriers Cosma connus comme "cosmateschi" (sièc. XIII).

Chapelle Cesi

Voulue par le Cardinal Paul Émile Cesi et par son frère Frédéric fut réalisée au tour de 1560 et l'auteur reste inconnu, on retient toutefois que celle-ci fut projetée par Guidetto Guidetti, en collaboration avec Jacques della Porta.

Regina Pacis

La statue de la Regina Pacis,(commandée par Benoît XV en remerciement pour la fin de la première guerre mondiale), a été réalisée par Guido Galli. Sur le visage de la Vierge, séance en trône "Regina Pacis et Sovrana dell'universo", se remarque un sens de tristesse.

La Cappella Sforza

Á coté de l'entrée deux lapidaires rappellent que la chapelle fut réalisée en remerciement au cardinal Guide Ascanio Sforza de Santafiora, archiprêtre de la basilique, et son frère, le cardinal Alexandre Sforza Cesarini, qui en soigna la décoration exécutée en 1573. Selon le Vasari, l'auteur et projecteur a été Michel-Ange Buonarroti, qui nous a laissé deux de ses œuvres où il est bien visible l'originale plante avec ses ellipses sur les côtés et un vain rectangulaire qui accueille l'autel. Les portraits insérés dans les monuments funèbres et le retable d'autel (1573) ont été attribuées à Gerolamo Siciolante de Sermoneta (1521-1580), au début de sa carrière il fut fortement influencé par les maniérisme des artistes romains comme Perin del Vaga, en suite amateur d'un classicisme archaïsant, naturaliste et intellectuellement mature. La table carrée sur l'autel est de Siciolante et représente l'Engagement de la Vierge, l' aboutissement des ses plans est bien organisée pour passer sans secousses de l'ambiance terrain à celui de céleste, où figure Marie assise, discrète en prière.

Tombe de Bernini

"La Noble famille du Bernin attend ici la Résurrection". Face à la grandeur du génie du Bernin, on est quelque peu déçu en constatant la simplicité de la plaque tombale d'un des plus grands artistes du 600.

La crèche

En face de l'autel de l'Hypogée, face à la statue de Pie IX et sous ses armes, est conservée et gardée précieusement une célèbre relique, communément appelée "Sacré Berceau". Elle s'offre à la vue des fidèles dans sa précieuse urne ovale de cristal et d'argent, réalisée par Valadier et placée sur l'autel du même nom.

La crèche d'Arnolfo di Cambio

L'image sentimentale et spirituelle de la reconstruction d'une "Crèche" en souvenir d'un événement vénéré, a ses origines en 432 quand le Pape Sixte III (432/40) créa dans la basilique primitive une "Grotte de la Nativité" semblable à celle de Bethléem. Les nombreux pélerins qui revinrent de Terre Sainte à Rome, portèrent en don de précieux fragments du Bois du berceau sacré (cunabulum) aujourd'hui conservés dans le reliquaire doré de la Confession.

De nombreux pontifes eurent à coeur, dans les siècles suivants, la grotte sacrée de Sixte III, jusqu'à ce que le Pape Nicolas IV en 1288 commanda à Arnolfo di Cambio une représentation sculptée de la "Nativité".

Nombreux furent les remaniements et les changements dans la Basilique et quand le Pape Sixte Quint (1585/90) voulut ériger dans la nef droite une grande chapelle dite du Saint Sacrement ou Sixtine, il commanda en 1590 à l'architecte Domenico Fontana de transférer sans la démolir l'antique "Grotte de la Nativité" avec les éléments survivants sculptés par Arnolfo di Cambio.

Les trois Mages avec des vêtements et des chaussures élégants, en style gothique rude, et Saint Joseph admirent stupéfaits et respectueux le miracle de l'enfant dans les bras de la Madone (de P. Olivieri) réchauffés par le boeuf et l'âne. 

Adresse : Piazza di S. Maria Maggiore, 42, 00100 Roma RM, Italie

Horaires d'ouverture : De 7h à 18h45.

Prix d'entrée : Entrée gratuite. 

SOURCE : https://le-coeur-immacule-de-marie.webnode.fr/l/histoire-de-notre-dame-des-neiges/

Estandarte de la Hermandad del Rosario de María Santísima de las Nieves y Santa Teresa de Jesús Doctora de la Iglesia. Iglesia de Santa María la Blanca. Sevilla, Andalucía, España.


Dédicace de Sainte-Marie-Majeure : le miracle de la neige en été

Angélique Provost - publié le 05/08/17

Le 5 août, l'Église fête la dédicace de Sainte-Marie-Majeure (Santa Maria Maggiore), à Rome. Elle est, après la basilique de Saint-Pierre et celle du Latran, la plus ancienne et somptueuse basilique romaine, d’où son nom de « Majeure ». Cependant, elle possède un autre nom, et une histoire des plus singulières...

En l’an 356, sous le pontificat du pape Libère, vit à Rome un pieux notable prénommé Jean. Son grand malheur, et celui de sa femme, est de ne pas avoir de descendance. Les années passant et leur espérance de nouveau-né n’étant pas exaucée, ils se résignent et, en signe d’acceptation de la volonté divine, offrent tout ce qu’ils possèdent à la Vierge Marie. Avec cela, ils redoublent de piété, de jeûne, de prières, afin de mieux discerner la volonté de Dieu pour leur existence, et la nature du don qu’Il attend d’eux.

Puis un jour, le miracle se produit : Marie répond à leur piété filiale en se manifestant dans un songe. Elle vient leur signifier sa volonté : elle attend d’eux qu’ils œuvrent à la construction d’une église à sa louange. « Ainsi voulait-elle être instituée leur héritière », dit le bréviaire du jour. Elle devra se trouver sur le mont Esquilin, et afin qu’il n’y ait pas de doute possible sur l’emplacement que la mère de Dieu avait choisi, elle décide de le leur indiquer par une chute de neige. Rien de miraculeux ? Au détail près que tout ceci a lieu dans la nuit du 4 au 5 août, en plein pays méditerranéen !

Au réveil Jean et de sa femme échangent leurs songes, et sont heurtés par leur exacte similitude. Ils s’empressent alors de se rendre au lieu dit, et là où se trouve désormais la basilique Sainte-Marie-Majeure, ils voient un manteau de neige, résistant au soleil.

Un songe partagé par le pape

Conscients dès lors que c’est bien là une intervention divine et pas seulement un rêve, ils décident aussitôt d’aller à la rencontre du pape pour lui faire part des faits. Celui-ci n’est pas même surpris, puisque la Sainte Vierge avait pris soin de lui apparaître dans le même songe, la même nuit. Peuple et clergé sont alors assemblés en procession jusqu’au lieu du miracle où chacun découvre, avec une joie et un étonnement sans nom, une couche de neige dont les dimensions ne sont ni plus grandes, ni plus petites que celles d’une vaste église.

Les travaux débutent peu de temps après, aux frais de Jean et de sa femme, selon les plans que nous lui connaissons aujourd’hui. Elle est alors baptisée Sancta Maria ad Nives, Sainte-Marie aux Neiges. Elle a par la suite plusieurs noms : basilique de Libère, puis Sainte-Marie de la Crèche, en raison du somptueux reliquaire qu’elle possède encore et qui contient les restes de ce qui servit de premier berceau au Sauveur du monde, qui furent rapportés de Bethléem. Elle prend enfin le nom de Sainte-Marie-Majeure, comme un titre de gloire mérité par son ancienneté et sa splendeur indéniable.

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2017/08/05/dedicace-de-sainte-marie-majeure-le-miracle-de-la-neige-en-ete/

Sainte-Marie-Majeure: la « neige » dédiée au « cœur généreux du pape François »

38e édition de l’initiative de Cesare Esposito

AOÛT 05, 2021 15:49ANITA BOURDINMARIEROME

La manifestation autour de la commémoration du miracle de la « neige » pour la Dédicace de Sainte-Marie-Majeure est dédiée cette année au pape François, indique Radio Vatican, ce 5 août 2021.

A  la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, de la neige artificielle tombe en la fête de la dédicace de la basilique, de 21h à 24 h. Cette tradition commémorant un miracle datant du IVe siècle.

Cette neige artificielle – créée par Cesare Esposito en 1983 – évoque le « miracle de la neige » qui s’est produit dans la nuit du 4 au 5 août 358, là où se dresse le monument marial. Lors de cette célébration à l’intérieur de Sainte-Marie-Majeure et sur le parvis, les Romains se confient à l’icône de Marie « Salut du peuple romain ».

Cette année, la 38e édition de l’évocation du miracle de « Notre Dame des Neiges » sera dédiée au « cœur généreux du pape François ». Le créateur et architecte Cesare Esposito, a même adressé une lettre au pape François l’invitant à suivre l’événement qui aura lieu ce jeudi à 21h00 (heure italienne), et à assister à l’évocation du Vierge, « qu’elle devienne un symbole d’espérance et d’amour pour tous les fidèles et pour la ville »: c’est ce que rapporte l’agence Adnkronos.

Le pape lui-même se rend régulièrement à Sainte-Marie-Majeure pour honorer la Vierge Marie – en apportant des fleurs – et se confier à elle: son pontificat (dès le 14 mars 2015), ses voyages (au départ et au retour), le monde (lors du début de la pandémie en mars 2020) et pour la remercier pour son opération (le 14 juillet, en quittant l’hôpital et avant de rentrer au Vatican).

Selon la légende, représentée dans la Chapelle Pauline – où l’on vénère l’icône – une chute de neige, en août, sur cette colline de l’Esquilin, aurait indiqué au pape Libère l’emplacement où construire cette basilique dédiée à la Mère de Dieu.

C’est le Frère Bartholomée de Trente, savant du XIIIe siècle, qui rapporte l’origine de ce miracle. Une nuit d’été, deux Romains, le vieux patricien Jean et le pape Libère (352-366), font le même songe : la Vierge Marie leur demande la construction d’une église en son honneur, là où il trouveront de la neige.

Le pape Libère et Jean découvrent que leur rêve est devenu réalité sur le Cispius, la partie septentrionale de la colline de l’Esquilin, la plus élevée et la plus étendue des sept collines de Rome : au mois d’août, torride à Rome, la colline est couverte d’un tapis de neige. « Sur la neige encore intacte », note le frère Bartholomée, le pape Libère « marqua le tracé de la nouvelle église qui fut édifiée aux frais du patricien et de son épouse ».

Soixante-dix ans plus tard, c’est le pape Sixte III (432-440) qui fit construire sur l’église du pape Libère la structure de la basilique actuelle de Sainte-Marie-Majeure, pour célébrer le dogme de la maternité divine de Marie – Theotokos -, que le concile d’Éphèse venait d’approuver en 431.

AOÛT 05, 2021 15:49MARIEROME

Anita Bourdin

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Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

SOURCE : https://fr.zenit.org/2021/08/05/sainte-marie-majeure-la-neige-dediee-au-coeur-genereux-du-pape-francois/

Agaete (Gran Canaria). Iglesia de la Concepción (1875) - Stained glass window showing Our Lady of the Snow in Puerta de las Nieves.

Agaete (Gran Canaria). Iglesia de la Concepciòn (1875) - Buntglasfenster mit Maria Schnee aus Puerta de las Nieves.


Our Lady of the Snow

Also known as

Dedicatio Sanctæ Mariæ ad Nives

Santa Maria Maggiore

Madonna della Neve

Maria SS. Ausiliatrice

Memorial

5 August

Profile

feast that commemorates the dedication of the church of Santa Maria Maggiore on the Esquiline Hill in RomeItaly. The church was originally built by Pope Liberius, and was known as the Basilica Liberii or Liberiana. It was restored by Pope Sixtus III, and dedicated to Our Lady. From that time on it was known as Basilica S. Mariæ or Mariæ Majoris. Since the seventh century it was known also as Maria ad Præsepe.

The appellation ad Nives (of the snow) originated a few hundred years later, as did also the legend which gave this name to the church. The legend says that during the pontificate of Liberius, the Roman patrician John and his wife, who were without heirs, made a vow to donate their possessions to Our Lady. They prayed that she might make known to them how they were to dispose of their property in her honour. During the night of 5 August, snow fell on the summit of the Esquiline Hill. In obedience to a vision which they had the same night, the couple built a basilica in honour of Our Lady on the spot which was covered with snow. From the fact that no mention whatever is made of this alleged miracle until a few hundred years later, not even by Sixtus III in his eight-lined dedicatory inscription, it would seem that the legend has no historical basis.

Originally the feast was celebrated only at Santa Maria Maggiore. In the fourteenth century it was extended to all the churches of Rome, and finally it was made a universal feast by Pope Pius V. Pope Clement VIII raised it from a feast of double rite to double major. The Mass is the common one for feasts of the Blessed Virgin; the office is also the common one of the Blessed Virgin, with the exception of the second Nocturn, which is an account of the alleged miracle. The congregation, which Pope Benedict XIV instituted for the reform of the Breviary in 1741, proposed that the reading of the legend be struck from the Office, and that the feast should again receive its original name, Dedicatio Sanctæ Mariæ.

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San Marco in Lamis

Susa

Torre Annunziata

Buenos AiresArgentina

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Additional Information

Catholic Encyclopedia

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Lives of the Saints, by Father Francis Xavier Weninger

New Catholic Dictionary

Pictorial Lives of the Saints

Saints and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie CormierO.P.

Short Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly

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MLA Citation

“Our Lady of the Snow“. CatholicSaints.Info. 31 August 2022. Web. 31 January 2023. <https://catholicsaints.info/our-lady-of-the-snow/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/our-lady-of-the-snow/

Francisco Henriques  (fl. tra il 1500 e il 1518 circa ). Nossa Senhora das Neves, 1508-1511 circa, olio su tavola, 178 x 130, Museo nazionale d'arte antica, Lisbona


Our Lady of the Snow

("Dedicatio Sanctæ Mariæ ad Nives").

A feast celebrated on 5 August to commemorate the dedication of the church of Santa Maria Maggiore on the Esquiline Hill in Rome. The church was originally built by Pope Liberius (352-366) and was called after him "Basilica Liberii" or "Liberiana". It was restored by Pope Sixtus III (432-440) and dedicated to Our Lady. From that time on it was known as "Basilica S. Mariæ" or "Mariæ Majoris"; since the seventh century it was known also as "Maria ad Præsepe". The appellation "ad Nives" (of the snow) originated a few hundred years later, as did also the legend which gave this name to the church. The legend runs thus: During the pontificate of Liberius, the Roman patrician John and his wife, who were without heirs, made a vow to donate their possessions to Our lady. They prayed to her that she might make known to them in what manner they were to dispose of their property in her honour. On 5 August, during the night, snow fell on the summit of the Esquiline Hill and, in obedience to a vision which they had the same night, they built a) basilica, in honour of Our Lady, on the spot which was covered with snow. From the fact that no mention whatever is made of this alleged miracle until a few hundred years later, not even by Sixtus III in his eight-lined dedicatory inscription [edited by de Rossi, "Inscript. Christ.", II, I (Rome, 1888), 71; Grisar (who has failed to authenticate the alleged miracle), "Analecta Romana", I (Rome, 1900), 77; Duchesne, "Liber Pontificalis", I (Paris, 1886), 235; Marucchi, "Eléments d'archéologie chrétienne", III (Paris and Rome, 1902), 155, etc.] it would seem that the legend has no historical basis. Originally the feast was celebrated only at Sta Maria Maggiore; in the fourteenth century it was extended to all the churches of Rome and finally it was made a universal feast by Pius VClement VIII raised it from a feast of double rite to double major. The mass is the common one for feasts of the Blessed Virgin; the office is also the common one of the Bl. Virgin, with the exception of the second Nocturn, which is an account of the alleged miracle. The congregation, which Benedict XIV instituted for the reform of the Breviary in 1741, proposed that the reading of the legend be struck from the Office and that the feast should again receive its original name, "Dedicatio Sanctæ Mariæ".

Sources

Analecta Juris Pontificii, XXIV (Rome, 1885), 915; HOLWECK, Fasti Mariani (Freiburg, 1892), 164-6.

Ott, Michael. "Our Lady of the Snow." The Catholic Encyclopedia. Vol. 11. New York: Robert Appleton Company, 1911. 31 Jan. 2023 <http://www.newadvent.org/cathen/11361c.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Joseph C. Meyer.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. February 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/11361c.htm

August 5

The Dedication of St. Mary ad Nives

THERE are in Rome three patriarchal churches, in which the pope officiates on different festivals, and at one of which he always resides when in the city. These are the Basilics of St. John Lateran, St. Peter’s on the Vatican hill, and St. Mary Major. 1 This last is so called because it is, both in antiquity and dignity, the first church in Rome among those that are dedicated to God in honour of the Virgin Mary. The name of the Liberian Basilic was given it, because it was founded in the time of Pope Liberius, in the fourth century; it was consecrated under the title of the Virgin Mary, by Sixtus III., about the year 435. 2 It is also called St. Mary ad Nives, or at the snow, from a popular tradition, that the Mother of God chose this place for a church under her invocation by a miraculous snow that fell upon this spot in summer, and by a vision in which she appeared to a patrician named John, who munificently founded and endowed this church in the pontificate of Liberius. The same Basilic has sometimes been known by the name of St. Mary ad Præsepe, from the holy crib or manger of Bethlehem, in which Christ was laid at his birth. It resembles an ordinary manger, is kept in a case of massy silver, and in it lies an image of a little child, 3 also of silver. On Christmas-day the holy manger is taken out of the case, and exposed. It is kept in a sumptuous subterraneous chapel in this church. It is well known how much this holy relic excited the devotion of St. Jerom, St. Paula, and others, when it remained yet at Bethlehem. 4

This church is, at least next to Loretto, the most famous place in the whole world for the devotion of the faithful to the Mother of God. They here assemble with great fervour from many parts of Christendom, to unite their suffrages together in praising God for the mercies he has shown to this holy Virgin, and through her to the whole world; and in imploring her patronage and intercession. Supplications which are public and general are most honourable to God and powerful in obtaining his mercy. To say nothing of the precious relics of many saints which are there deposited, and the many great graces which, by the joint prayers of the faithful, have been there obtained for the whole Church; this circumstance alone suffices particularly to recommend the sanctity of this, and other such venerable churches beyond all that could set off the temple of Solomon in the Jewish law.

The church, which is always solicitous, by the mouths of her pastors, to instruct her children in the most powerful means of attaining to salvation, never ceases, from the primitive ages, strongly to excite them to make their most fervent assiduous addresses to the Mother of God, as a most efficacious means of working their sanctification. She teaches us earnestly to conjure Him who is the author of our being and of our salvation, to listen to her prayers for us; and humbly to remind Him that through her he bestowed himself upon us, and that for love of us he vouchsafed to be born of her, she always remaining a spotless virgin, 5 &c. She excites us to call her “the mother of grace and pity,” and to place a confidence in her mediation, that by it we shall more easily obtain from her Son, and through its merits, all graces. That Christian neglects a great means of succour who does not every day most earnestly recommend himself, and his particular difficulties and necessities in his main concern, to her intercession. To render our supplications the more efficacious, we ought to unite them in spirit to those of all fervent penitents and devout souls, in invoking this advocate for sinners. We ought to be ashamed not to appear among the foremost and the most ardent in our addresses, in proportion to our extreme necessities, and particular obligations.

Note 1. The pope’s three great palaces in Rome are the Lateran and the Vatican, (both contiguous to the two great churches of the same name,) and that of Monte Cavallo. This last is situated in the most healthful part of the city. When the pope resides at this palace, he dates all bulls, &c. at St. Mary Major. [back]

Note 2. See Anastasius in Liberius and Sixtus III. [back]

Note 3. Or bambino, to use the Italian word. [back]

Note 4. In this same church is the Borghesian chapel, the finest in all Rome, enriched with a picture of our Lady, which is said to have been painted by St. Luke. There is another picture of the Blessed Virgin kept in the church of the Dominicanesses in Rome, and others in other parts, which are ascribed to the same hand. They seem to be, at least, copies taken from some very ancient original, which might have been painted by St. Luke. Theodorus Lector, who flourished at Constantinople, in 518, relates (l. 1, p. 551,) that such a picture drawn by that evangelist was sent from Jerusalem to the Empress Pulcheria in the fifth age. When the Turks took Constantinople they stripped this picture of the rich frame and ornaments with which it was decorated, dragged it through the streets, and destroyed it. [back]

Note 5.

Memento, Rerum Conditor, &c.

Maria mater Gratiæ, Dulcis Parens Clementiæ, &c [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume VIII: August. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : https://www.bartleby.com/210/8/051.html

Weninger’s Lives of the Saints – The Dedication of Saint Mary Ad Nives

Article

The Catholic Church celebrates today the annual feast of the dedication of a very remarkable church at Rome, called Saint Mary Ad Nives – a Saint Mary of the Snow,” or “Saint Mary Major.” The origin of this church is as follows: In the middle of the fourth century, at the time of Pope Liberius, there resided at Rome a nobleman named John. Although rich in temporal goods, he was still wealthier in those which are not of this world, and his wife was his equal in birth, riches and virtue. They had been married many years without having been blessed with children, although they had often prayed to God for them. At last, they resigned themselves to the will of Providence, and resolved to employ all their wealth in honor of the Blessed Virgin, and make her heir to it, as they had always entertained great devotion for her.

They were, as yet, uncertain as to the manner in which they should carry out their intention. They both sought refuge in prayer and alms, begging the Blessed Virgin to teach them how they might best appropriate their possessions to her honor.

Mary, the Divine Mother, deigned to make her wishes known to them. Appearing to them both in the night, she told them to go, on the following day, which was the fifth of this month, to the Aisquiline mount, in Rome, and to build a church in her honor on the spot which they would find covered with snow. This, she added, would be more agreeable to her than anything else they could do. When they awoke next morning and told each other their dream or rather their vision, they were filled with inexpressible joy, and immediately repaired to Pope Liberius to hear his opinion on the subject As the Pope had had the same vision the same night, there was no longer reason to doubt the truth of the revelation. Assembling the clergy and people without delay, the Pontiff formed a procession to go to the appointed spot. When they arrived there, they saw, in truth, a place large enough for a church, covered with snow. All were greatly surprised at this, which they could not but consider a miracle, since it was in the midst of summer, on the fifth of August, when neither in Rome nor within many miles of it, any snow could naturally have fallen. The pious couple drew from this fact the greatest comfort, as it was an indication that the Almighty and the Blessed Virgin were pleased with their intention. Therefore, hesitating no longer, they forthwith made all the necessary preparations for building a magnificent temple. The building was begun and very soon completed. All that was needed for its erection, as well as for its maintenance, was joyfully furnished. Pope Liberius most solemnly consecrated the new temple; and all the faithful went to it to venerate the Queen of Heaven. At first, this church was called the Basilica, signifying a palace, or the Liberian Basilica, on account of its royal magnificence. It was also called Saint Mary ad Nives, for the reason mentioned above. Today it is known as the Saint Mary Major, or the Great, as it is the greatest of all the churches of Rome built in honor of the Blessed Virgin, on account of its origin, magnificence and rich endowment. It is also called Saint Mary ad Praesepe – Saint Mary of the Manger – because in one cf its chapels, the crib or manger, in which the new-born Saviour was placed by his virgin mother, is kept. Pope Gregory the Great, in 509, formed and led the great procession, celebrated in the annals of the church, to implore God, through the intercession of Mary, to avert the dreadful pestilence which ravaged Rome. Its fury somewhat abated, but as it was still in the city, the Pope, in the following year, formed a second procession, headed by the picture of the Blessed Virgin painted by Saint Luke, which is kept in the church of Saint Mary ad Nives. During the procession, the pestilence left all those houses by which the picture passed, until, at last, when the faithful dispersed, the whole city was free from the terrible scourge. Another miraculous event occurred during the procession, which must not be omitted. Angels were heard singing: “Rejoice, O Queen of Heaven, Alleluia. He whom you did deserve to bear. Alleluia! is risen as He said, Alleluia!” The holy Pope, prostrating himself with all the people, finished the angels’ hymn of praise with the words: “Pray for us to God, Alleluia!” When the procession had reached the Mausoleum, or tomb of the Emperor Adrian, the Pope saw upon its summit an angel sheathing his sword, as a sign that the wrath of the Almighty was appeased by the intercession of Mary, and that the pestilence which had so long ravaged the city, would disappear. The rejoicing of the people, and the devotion which was from that time shown to the miraculous picture of the Blessed Virgin, cannot be worthily described.

Practical Considerations

• Those who are not Catholics and who blame us for our veneration of the Queen of Heaven and for the churches built in her honor, may see by the origin of the church of Saint Mary ad Nives, how ancient this pious practice is, and how agreeable to God. The building of this celebrated church took place in the fourth century, at a time when Protestants themselves say that the Catholic Church was still the true Church of God Even at that re- mote period, Mary was venerated and churches were built in her honor. The church approved of it, and God confirmed it by special miracles. Who dares say that the Church of Christ erred, and that God himself confirmed that error by a miracle? Even in countries where the population has ceased to be Catholics, we find ancient churches which were built in honor of the Blessed Virgin. Surely, if all Catholics were silent on the subject, the very stones of these sacred edifices would prove the devotion of the early ages to the Divine Mother. Would any one dare to accuse the pious Christians, who built these churches, of having erred? This would be no less foolish than arrogant. Why then do they oppose the church of ancient date? My Catholic reader, take my advice, tet no one disconcert you in your devotion to the Queen of Heaven, and never become cold in her service.

MLA Citation

Father Francis Xavier Weninger, DD, SJ. “The Dedication of Saint Mary Ad Nives”. Lives of the Saints1876. CatholicSaints.Info. 25 March 2018. Web. 31 January 2023. <https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-the-dedication-of-saint-mary-ad-nives/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-the-dedication-of-saint-mary-ad-nives/


Pictorial Lives of the Saints – The Dedication of Saint Mary ad Nives

Article

There are in Rome three patriarchal churches, in which the Pope officiates on different festivals. These are the Basilics of Saint John Lateran, Saint Peter’s on the Vatican Hill, and Saint Mary Major. This last is so called because it is, both in antiquity and dignity, the first church in Rome among those that are dedicated to God in honor of the Virgin Mary. The name of the Liberian Basilic was given it because it was founded in the time of Pope Liberius, in the fourth century; it was consecrated, under the title of the Virgin Mary, by Sixtus III, about the year 435. It is also called Saint Mary ad Nives, or at the snows, from a popular tradition that the Mother of God chose this place for a church under her invoAugust cation by a miraculous snow that fell upon this spot in summer, and by a vision in which she appeared to a patrician named John, who munificently founded and endowed this church in the pontificate of Liberius. The same Basilic has sometimes been known by the name of Saint Mary ad Prcesepe, from the holy crib or manger of Bethlehem, in which Christ was laid at His birth. It resembles an ordinary manger, is kept in a case of massive silver, and in it lies an image of a little child, also of silver. On Christmas Day the holy manger is taken out of the case and exposed. It is kept in a sumptuous subterraneous chapel in this church.

Reflection – To render our supplications the more efficacious, we ought to unite them in spirit to those of all ferent penitents and devout souls, in invoking this advocate for sinners.

MLA Citation

John Dawson Gilmary Shea. “The Dedication of Saint Mary ad Nives”. Pictorial Lives of the Saints1922. CatholicSaints.Info. 13 December 2018. Web. 31 January 2023. <https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-the-dedication-of-saint-mary-ad-nives/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-the-dedication-of-saint-mary-ad-nives/

Fernão Gomes, Procissão de Nossa Senhora das Neves,Capela de Nossa Senhora das Neves (Funchal) - capela no Funchal, Madeira, Portugal


Saints and Saintly Dominicans – 5 August

Our Lady of the Snows

Under the pontificate of Liberius, a rich lord of Rome named John, deprived of the consolation of children, conceived the happy idea of coming to a mutual agreement with his wife to make the Blessed Virgin the heiress of their fortune. Mary, who always promptly, responds to the wishes of her devout clients, appeared to them, accepted the gift, and told them to build a church in her honor on the spot where they would find snow. The next day, notwithstanding the heat of August, snow lay on a part of the Esquiline. The pious couple, faithful to their promise, built there the beautiful basilica since called Saint Mary Major, as being superior in dignity to all the other sanctuaries of Mary. There is preserved, in a magnificent chapel on the Gospel side, the ancient picture of Mary, attributed to Saint Luke. In another side chapel on the Epistle side, is venerated the Crib of the Infant Jesus, close to which rests the body of Saint Pius V. The same great Pope attached the sons of Saint Dominic to the service of the basilica as Apostolic Penitentiaries. They serve Mary, they serve souls; and nothing could be more in conformity with their vocation (306).

Prayer

O my Queen and my Mother! I give myself entirely to thee as thine own possession – poor possession in itself, but thou canst make it rich and beautiful.

Practice

Work for the glory of Mary as if you were to have no other reward than that of honoring her. Is not that enougfh for your heart?

– taken from the book Saints and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie CormierO.P.

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-and-saintly-dominicans-5-august/

Agaete ( Gran Canaria ). Iglesia de la Concepción ( 1875 ) - Stained glass window showing Our Lady of the Snow in Puerta de las Nieves.

Agaete ( Gran Canaria ). Iglesia de la Concepciòn ( 1875 ) - Buntglasfenster mit Maria Schnee aus Puerta de las Nieves.


Short Lives of the Saints – Our Lady of the Snows

Entry

In the fourth century, during the pontificate of Pope Liberius, the Blessed Virgin appeared to a pious Christian of illustrious family in Rome, whose name was John, and directed him to build a church in a spot which she pointed out, signifying that, in proof of the reality of the revelation, snow would cover that site on the following night, which was the 5th of August. The church was founded, and bears the name of Our Lady of the Snows. It is known throughout Christendom as the church of Saint Mary Major; and within its hallowed walls is preserved the cradle wherein the Infant Jesus slumbered. Many illustrious pilgrims have journeyed to the spot from time to time to venerate this relic of the Holy Child, among whom may be mentioned the famous Saint Jerome.

Pure as the snows, we say. Ah! never flake
  Fell through the brooding air
  One half as fair
As Mary’s soul was made for Christ’s dear sake.
  Virgin immaculate!
The whitest whiteness of the Alpine snows,
Beside thy stainless spirit, dusky grows.

    – Eleanor Cecilia Donnelly

Favorite Practice – A tender devotion to the Purity of the Blessed Virgin Mary.

MLA Citation

Eleanor Cecilia Donnelly. “Our Lady of the Snows”. Short Lives of the Saints1910. CatholicSaints.Info. 18 April 2021. Web. 1 February 2023. <https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-our-lady-of-the-snows/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-our-lady-of-the-snows/

Dedication of St. Mary Major: Pope Liberius, St. Athanasius, and a miracle

Posted on 5 August 2014 by Fr. John Zuhlsdorf

Pope Liberius (352-366) was Bishop of Rome in difficult times.

In 350 the Emperor Constans was assassinated and Constantius became the sole Emperor by defeating Magnentius. Some bishops in the East who opposed St. Athanasius in Egypt appealed to Liberius to get involved with the Arian controversy in which Athanasius was embroiled.

The Arian heresy and controversy was raging. (Arians didn’t acknowledge Christ as consubstantial with the Father. Neither, apparently do liberals who rejected the new translation.) Liberius called a for a Synod in Rome, but the Synod came to nothing. Liberius then made an appeal to Constantius to call a council to be held at Aquileia.

Constantius had Athanasius condemned by both the Synod of Arles (353) and the Synod of Milan (355) and tried to win Liberius over to his side. When Liberius resisted, Constantius summoned Liberius to Milan and then exiled him to Bearea in Thrace. Liberius eventually acquiesced to Constantius once he was weakened from his sufferings in hardship and the Thracian cold.

St. Hilary of Poitier preserved letters of Pope St. Liberius attesting to what happened (Frag. Hist. 4,6).

Eventually Constantius let Liberius come out of his exile in Thrace. He went to Sirmium in 358 and then back to Rome. In Rome Felix II had taken over as bishop, but the people backed Liberius as the true Bishop of Rome.

Liberius had more than likely subscribed to the formula of Sirmium of 351 which was a “fundamentally” orthodox statement. Some Eastern bishops and “moderate” Arians met in the presence of Constantius to oppose Photinus. Photinus was condemned. Liberius did not subscribe to Sirmium 357, however. This meeting issued a pro-Arian statement. Nevertheless, St. Athanasius and St. Hilary and others considered Liberius to have erred gravely, but they were probably mistaken.

Granting that Liberius was weak and his pontificate was fraught with problems, partly of his own creation, Liberius seems to have been more sinned against than sinner.

Yes, Liberius did condemn Athanasius, that staunch defender of Nicaean faith against the heretic Arians. but he was forced under duress and perhaps even torture to give support to the Arians. Nevertheless, Liberius refused to subscribe to an obviously Arian formula of faith and instead signed on that, while not explicitly condemning Arianism, did support for the most part the Nicaean faith. Sometimes anti-Catholics will fling Liberius in our faces as an example of how the Pope cannot be thought to teach infallibly. SSPXers often invoke him and Athanasius as a way of justifying their disobedience to the Roman Pontiff.

Liberius, however, is a complex figure in difficult times and much of the “story” of his “fall” in weakness is not properly grasped.

After Constantius, the infamous Julian adopted a policy of toleration. Pope Liberius issued a letter to the bishops of Italy in 362 and a letter of reply to the bishops of the East in 366 which both affirmed the faith of the Council of Nicaea.

Pope Liberius is important to us today because of the feast we celebrate: the Dedication of St. Mary Major, known as the Liberian Basilica.

The Basilica is associated with Pope Liberius because of the famous story we all know about the miraculous snowfall on this day on the Esquiline Hill in Rome. Anyone who has been in Rome in August will not question that at a snowfall would be indeed a miracle. To give you an idea of how hot it is in Rome in August, the soles of a pair of my running shoes melted and the layers came apart.

In any event, the Basilica was completed by Pope Sixtus III and his archdeacon Leo (later Pope Leo I “the Great”). Here is what the Roman Martyrology says:

Dedicatio basilicae Sanctae Mariae, Romae in Exquilis conditae, quam in memoriam Concilii Ephesini, in quo Maria Virgo Dei Genetrix salutata est, Xystus papa Tertius plebi Dei obtulit….

The dedication of the basilica of Saint Mary founded in Rome on the Esquiline hill, which Sixtus III, Pope consecrated for God’s People as a memorial of the Council of Ephesus during which the Virgin Mary was hailed as Mother of God.

In the basilica you can see the great triumphal arch decorated with beautiful mosaics, having anti-Manichean themes, prepared and directed by the future Pope Leo I. On the summit of the curve of the arch you see the name of “Xystus Episcopus Plebi Dei” even to this day.

SOURCE : https://wdtprs.com/2014/08/dedication-of-st-mary-major-pope-liberius-st-athanasius-and-a-miracle-3/

Dedicazione della basilica di Santa Maria Maggiore

5 agosto - Memoria Facoltativa

Questa memoria è collegata alla dedicazione della basilica di santa Maria Maggiore sull'esquilino di Roma, che viene considerata il più antico santuario mariano d'Occidente. La eresse, sul precedente edificio liberiano, il papa Sisto III (432-440) dedicandola a Dio e intitolandola alla Vergine, proclamata solennemente dal concilio di Efeso (431) Madre di Dio. (Mess. Rom.)

Martirologio Romano: Dedicazione della basilica di Santa Maria Maggiore, innalzata a Roma sul colle Esquilino, che il papa Sisto III offrì al popolo di Dio in memoria del Concilio di Efeso, in cui Maria Vergine fu proclamata Madre di Dio.

Monumenti di pietà mariana, a Roma, sono quelle stupende chiese, erette in gran parte sul medesimo luogo dove sorgeva qualche tempio pagano. Bastano pochi nomi, tra i cento titoli dedicati alla Vergine, per avere le dimensioni di questo mistico omaggio alla Madre di Dio: S. Maria Antiqua, ricavata dall'Atrium Minervae nel Foro romano; S. Maria dell'Aracoeli, sulla cima più alta del Campidoglio; S. Maria dei Martiri, il Pantheon; S. Maria degli Angeli, ricavata da Michelangelo dal "tepidarium" delle Terme di Diocleziano; S. Maria sopra Minerva, costruita sopra le fondamenta del tempio di Minerva Calcidica; e, più grande di tutte, come dice lo stesso nome, S. Maria Maggiore, la quarta delle basiliche patriarcali di Roma, detta inizialmente Liberiana, perché identificata con un antico tempio pagano, sulla sommità dell'Esquilino, che papa Liberio (352-366) adattò a basilica cristiana. Narra una tardiva leggenda che la Madonna, apparendo nella stessa notte del 5 agosto del 352 a papa Liberio e ad un patrizio romano, li avrebbe invitati a costruire una chiesa là dove al mattino avrebbero trovato la neve. Il mattino del 6 agosto una prodigiosa nevicata, ricoprendo l'area esatta dell'edificio, avrebbe confermato la visione, inducendo il papa e il ricco patrizio a metter mano alla costruzione del primo grande santuario mariano, che prese il nome di S. Maria "ad nives", della neve. Poco meno di un secolo dopo, papa Sisto III, per ricordare la celebrazione del concilio di Efeso (431) nel quale era stata proclamata la maternità divina di Maria, ricostruì la chiesa nelle dimensioni attuali. Di quest'opera rimangono le navate con le colonne e i trentasei mosaici che adornano la navata superiore. All'assetto attuale della basilica contribuirono diversi pontefici, da Sisto III che poté offrire "al popolo di Dio" il monumento "maggiore" al culto della beata Vergine (alla quale rendiamo appunto un culto di iperdulia cioè di venerazione maggiore a quello che attribuiamo agli altri santi), fino ai papi della nostra epoca. La basilica venne anche denominata S. Maria "ad praesepe", già prima del secolo VI, quando vi furono portate le tavole di un'antica mangiatoia, che la devozione popolare identificò con quella che accolse il Bambino Gesù nella grotta di Betlem. La celebrazione liturgica della dedicazione della basilica è entrata nel calendario romano soltanto nell'anno 1568.

Autore: Piero Bargellini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/28600

Antonello Gagini, Statua Marmorea Madonna della neve1529Santa Lucia del Mela


Madonna della Neve

5 agosto

La Vergine Maria, oggetto di iperdulia, è stata invocata in tutti i secoli cristiani, con tante denominazioni legate alle sue virtù, al suo ruolo di corredentrice del genere umano e come Madre di Gesù il Salvatore; inoltre alle sue innumerevoli apparizioni, per i prodigi che si sono avverati con le sue immagini, per il culto locale tributatole in tante comunità.

E per ogni denominazione ella è stata raffigurata con opere d’arte dei più grandi come dei più umili artisti, inoltre con il sorgere di tantissime chiese, santuari, basiliche, cappelle, ecc. a lei dedicate, si può senz’altro dire, che non c’è nel mondo cristiano un paese, una città, un villaggio, che non abbia un tempio o una cappella dedicata a Maria, nelle sue innumerevoli denominazioni.

Il titolo di Madonna della Neve, contrariamente a titoli più recenti come Madonna degli abissi marini, Madonna delle cime dei monti, Madonna delle grotte, ecc. quello di Madonna della Neve affonda le sue origini nei primi secoli della Chiesa ed è strettamente legato al sorgere della Basilica di S. Maria Maggiore in Roma.

Nel IV secolo, sotto il pontificato di papa Liberio (352-366), un nobile e ricco patrizio romano di nome Giovanni, insieme alla sua altrettanto ricca e nobile moglie, non avendo figli decisero di offrire i loro beni alla Santa Vergine, per la costruzione di una chiesa a lei dedicata.

La Madonna gradì il loro desiderio e apparve in sogno ai coniugi la notte fra il 4 e il 5 agosto, tempo di gran caldo a Roma, indicando con un miracolo il luogo dove doveva sorgere la chiesa.

Infatti la mattina dopo, i coniugi romani si recarono da papa Liberio a raccontare il sogno fatto da entrambi, anche il papa aveva fatto lo stesso sogno e quindi si recò sul luogo indicato, il colle Esquilino e lo trovò coperto di neve, in piena estate romana.

Il pontefice tracciò il perimetro della nuova chiesa, seguendo la superficie del terreno innevato e fece costruire il tempio a spese dei nobili coniugi.

Questa la tradizione, anche se essa non è comprovata da nessun documento; la chiesa fu detta ‘Liberiana’ dal nome del pontefice, ma dal popolo fu chiamata anche “ad Nives”, della Neve.

L’antica chiesa fu poi abbattuta al tempo di Sisto III (432-440) il quale in ricordo del Concilio di Efeso (431) dove si era solennemente decretata la Maternità Divina di Maria, volle edificare a Roma una basilica più grande in onore della Vergine, utilizzando anche il materiale di recupero della precedente chiesa.

In quel periodo a Roma nessuna chiesa o basilica raggiungeva la sontuosità del nuovo tempio, né l’imponenza e maestosità; qualche decennio dopo, le fu dato il titolo di Basilica di S. Maria Maggiore, per indicare la sua preminenza su tutte le chiese dedicate alla Madonna.

Nei secoli successivi la basilica ebbe vari interventi di restauro strutturali e artistici, fino a giungere, dal 1750 nelle forme architettoniche che oggi ammiriamo.

Dal 1568 la denominazione ufficiale della festa liturgica della Madonna della Neve, è stata modificata nel termine “Dedicazione di Santa Maria Maggiore” con celebrazione rimasta al 5 agosto; il miracolo della neve in agosto non è più citato in quanto leggendario e non comprovato.

Ma il culto per la Madonna della Neve, andò comunque sempre più affermandosi, tanto è vero che tra i secoli XV e XVIII ci fu la massima diffusione delle chiese dedicate alla Madonna della Neve, con l’instaurarsi di tante celebrazioni locali, che ancora oggi coinvolgono interi paesi e quartieri di città.

A Roma il 5 agosto, nella patriarcale Basilica di S. Maria Maggiore, il miracolo veniva ricordato, non so se ancora oggi si fa, con una pioggia di petali di rose bianche, cadenti dall’interno della cupola durante la solenne celebrazione liturgica.

Il culto come si è detto, ebbe grande diffusione e ancora oggi in Italia si contano ben 152 fra chiese, santuari, basiliche minori, cappelle, parrocchie, confraternite, intitolate alla Madonna della Neve.

Ogni regione ne possiede un buon numero, per lo più concentrate in zone dove la neve non manca, fra le regioni primeggiano il Piemonte con 31, la Lombardia con 19, la Campania con 17. Non conoscendo usi, costumi e tradizioni dei tanti paesi italiani che portano viva devozione alla Madonna della Neve, mi soffermo solo a segnalare tre località dalla mia provincia di Napoli, il cui culto e celebrazione è molto solenne, coinvolgendo la comunità dei fedeli anche in grandi manifestazioni esterne e folcloristiche.

Basilica parrocchia di S. Maria della Neve, patrona del quartiere orientale di Napoli chiamato Ponticelli, la cui devozione iniziò con la bolla di papa Leone X del 22 maggio 1520.

L’antico santuario è stato proclamato Basilica Minore il 27 luglio 1988. Da più di cento anni la solenne processione esterna è effettuata con un alto carro (nel contesto della radicata tradizione napoletana delle macchine da festa), alla cui sommità è posta la statua della Madonna.

Basilica Santuario Maria SS. della Neve in Torre Annunziata (Napoli). L’immagine in terracotta bruna di tipo greco della veneratissima Madonna della Neve, è custodita nella omonima Basilica Minore; essa ha origine con il rinvenimento a mare, presso lo ‘scoglio di Rovigliano’, dell’immagine da parte di pescatori, tra il XIV e XV secolo; le fu dato il nome di Santa Maria ad Nives, perché il ritrovamento era avvenuto un 5 agosto.

La grande processione, che coinvolge tutta la popolosa città, inizia dal porto, dopo che la sacra immagine arriva dal mare con una barca, simulando l’originario rinvenimento.

I torresi, noti nel mondo per la lavorazione della pasta e per il lavoro degli uomini nell’ambito marinaro, sono devotissimi della Madonna, che li liberò da una delle violente eruzioni del Vesuvio, alle cui falde è adagiata Torre Annunziata, il 22 ottobre 1822.

Collegiata di S. Maria Maggiore o della Neve di Somma Vesuviana (Napoli). La Collegiata fu istituita con il titolo di S. Maria Maggiore verso l’anno 1600, al posto di precedenti denominazioni della chiesa, risalenti al Medioevo.

Nella stessa Collegiata è attiva la Confraternita della Madonna della Neve, con confratelli e consorelle, lo Statuto è del 1° settembre 1762; ai confratelli spetta il compito di portare in processione la statua della Madonna.

Nel contesto delle manifestazioni esterne, c’è la “festa delle lucerne”, che si svolge ogni quattro anni nei giorni 3-4-5 agosto; le strade dell’antico borgo medioevale Casamale vengono invase da tanti telai di forme geometriche varie, su ciascuno dei quali sono poggiate circa 50 lucerne, così da dare l’impressione di un fiume sfavillante che percorre il borgo.

Ad accrescere l’effetto visivo, in fondo alla serie di figure geometriche, si colloca un grande specchio, che prolunga con il suo riflesso la suggestiva scia luminosa.

A questo si aggiungono delle zucche vuote illuminate internamente, delle vasche con oche vive, apparati di fiori con l’immagine della Madonna; al passaggio della statua della Vergine in processione, da terrazzi non visibili dalla strada, giungono dall’alto i canti-nenia di gruppi di donne.

Alla processione annuale prendono parte in costumi tipici, i cosiddetti “mesi dell’anno” con l’ausilio di animali da trasporto, componendo con più persone, le figurazioni che rappresentano lo scorrere dell’anno e le varie attività del mondo contadino.

In molte zone d’Italia, in omaggio alla Madonna della Neve, si usa mettere alle neonate i nomi di Bianca, Biancamaria, o più raro il nome Nives.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92099

Voir aussi : https://wdtprs.com/2016/08/5-august-dedication-of-st-mary-major-our-lady-of-the-snows/

https://www.newliturgicalmovement.org/2016/08/the-dedication-of-st-mary-major-2016.html