NOTRE-DAME des NEIGES
(366)
Sous le pontificat du Pape Libère, il y avait à Rome un patricien du nom de Jean, marié à une dame de haute naissance. Ils n'avaient pas d'enfant. Déjà bien avancés en âge, ils résolurent, à défaut d'héritiers, de léguer tous leurs biens à la très Sainte Vierge. Ils prièrent avec une ferveur nouvelle, multiplièrent leurs jeûnes et leurs bonnes oeuvres, dans le but d'apprendre de la Reine du Ciel Elle-même comment Elle voulait que leur fortune fût employée.
Le 5 août 366, Elle leur apparut en songe séparément et leur dit que la Volonté de Son divin Fils et la Sienne était que leurs biens fussent employés à la construction d'une église sur le mont Exquilin, au lieu qu'ils trouveraient, le matin, couvert de neige. Les deux saints époux, à leur réveil, se communiquèrent leurs révélations, furent remplis de joie en voyant qu'elles se confirmaient l'une l'autre, et allèrent aussitôt trouver le Pape pour l'informer de ce que Dieu leur avait fait connaître.
Libère, qui avait eu un songe semblable, ne douta point que ce fût un prodige céleste. Il fit assembler le clergé et le peuple et marcha en procession vers le lieu indiqué, pour constater la réalité de cette merveille. Le patricien Jean et sa femme suivirent le cortège, et, quand la procession fut arrivée sur la colline, on aperçut un emplacement couvert de neige, sur une étendue de terrain suffisante pour bâtir une vaste église.
L'édifice fut bâti aux frais des deux époux, avec une grande magnificence, et on lui donna le nom de Sainte-Marie-des-Neiges, à cause du miracle qui en signala l'origine; ensuite on la nomma basilique de Libère, en souvenir du Pape sous le pontificat duquel elle fut commencée; plus tard, elle reçut le nom de Sainte-Marie-de-la-Crèche, parce que les restes précieux de la crèche qui avait servi de berceau au Sauveur du monde y furent apportés de Bethléem et s'y conservent encore dans une châsse d'argent.
Aujourd'hui l'église de Sainte-Marie-des-Neiges porte le nom de Sainte-Marie-Majeure, parce qu'elle est, tant par sa beauté que par son antiquité, la première des nombreuses églises dédiées, à Rome, sous l'invocation de Marie. Après la basilique incomparable de Saint-Pierre et celle de Latran, la plus vénérable de toutes par son ancienneté, Sainte-Marie-Majeure est une des plus splendides églises de Rome.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
SOURCE : https://sanctoral.com/fr/saints/notre-dame_des_neiges.html
Masolino da Panicale, Papa
Liberio traccia il perimetro della Basilica di Santa Maria
Maggiore sulla neve (1428-1429),
tempera su tavola; Napoli, Museo e Gallerie Nazionali di Capodimonte
Masolino da Panicale (1383–1447).
Fondazione della basilica di Santa Maria Maggiore, Santa Maria
Maggiore Altarpiece, 114 x 76, National
Museum of Capodimonte, Naples
L'origine de la dévotion
à Notre-Dame des Neiges
Une des plus anciennes
dévotions mariales d’Occident : Rome, IVe siècle
L’origine de la dévotion
à Notre-Dame des Neiges remonte au IVe siècle. Suite au miracle de la neige sur
le mont Esquilin un 5 août, à Rome, fut construite la première basilique en
l’honneur de Notre-Dame en Occident : Ste Marie-Majeure, longtemps nommée
Notre-Dame aux Neiges.
Notre-Dame des
Neiges conquit le cœur de notre père fondateur dès sa jeunesse. Il voyait
en elle la première de cordée qui nous guide et nous soutient dans l’ascension
spirituelle vers la sainteté.
Il reliait aussi cette
appellation au Cœur Immaculé de Marie, infiniment pur, totalement disponible à
l’action de Dieu. Par la consécration au Cœur immaculé, nous sommes soutenus
dans le beau combat olympique de la pureté du corps mais aussi et surtout
de l’âme.
Elle est en effet notre
Médiatrice des grâces !
« Puisons les grâces
dans le cœur pur de la sainte Mère de Jésus ! » (Mère M.Augusta)
Nommé curé de
Saint-Pierre-de-Colombier, notre Père fondateur fit ériger la statue de
Notre-Dame des Neiges, promise par les paroissiennes en remerciement de la
protection du village lors de la débâcle allemande.
C’est le jour de la
bénédiction de cette statue, le 15 décembre 1946, que Mgr Couderc évêque de
Viviers, comprit la nécessité d’autoriser la fondation de la Famille
Missionnaire de Notre-Dame.
SOURCE : https://fmnd.org/Qui-sommes-nous/Devotion-a-ND-des-Neiges/Origine-de-la-devotion
Jacopo Zucchi, Il miracolo della neve, 1573-1575. Musei Vaticani, Pinacoteca, Sala XI.
Notre-Dame des Neiges
Aujourd'hui
Sainte-Marie-Majeure, à Rome
Présentation
Fête saint : 05 Août
Temps de lecture : 3 min.
Date : 366
Pape : Saint Damase
Empereur : Valentinien
Ier
Hagiographie
Il y a à Rome trois
églises patriarcales où le Pape officie à certaines fêtes ; ce sont les
basiliques de Saint-Jean de Latran, de Saint-Pierre et
de Sainte Marie-Majeure. Cette dernière est ainsi appelée,
parce qu’elle est, tant pour sa dignité que pour son antiquité, la première des
églises dédiées, à Rome, sous l’invocation de la sainte Vierge. Elle est encore
appelée Notre-Dame des Neiges, d’une tradition populaire qui porte qu’elle
fut fondée et dotée sous le pontificat de Libère, dans le IVe siècle,
par le patrice Jean, qui avait eu une vision où la Mère de Dieu lui était
apparue, et auquel le ciel avait désigné le lieu où il fallait la bâtir, en permettant
qu’il se trouvait, miraculeusement couvert de neige le 5 août. L’église dont
nous parlons est, après celle de Lorette, le lieu du monde le plus célèbre par la dévotion
des fidèles pour l’auguste Mère de Dieu. On y vient de toute la chrétienté pour
implorer le secours de la Vierge, toute-puissante par son intercession, et l’on
y a souvent obtenu de Dieu des grâces signalées.
L’Église, dès les premiers
temps du christianisme, n’a jamais cessé d’exhorter ses enfants à réclamer la
protection de la sainte Vierge, et de leur représenter cette dévotion
comme un des moyens les plus efficaces d’opérer leur salut. 1°. L’Église
veut que nous conjurions le Seigneur d’écouter nos prières par l’entremise de
celle dont sa bonté a daigné se servir pour se donner lui-même à nous dans le
mystère de l’Incarnation. 2°. Elle nous invite à appeler Marie, Mère de
grâce et de miséricorde, et à mettre en elle notre confiance, afin qu’aidés de
ses mérites, nous obtenions plus facilement de son Fils les secours qui nous
sont nécessaires.
Pureté de la sainte
Vierge
Au reste, quoique
le miracle des neiges, et ensuite la dédicace du temple bâti au lieu
même où elles étaient tombées, soient le véritable sujet de la solennité
d’aujourd’hui, il ne faut pas, néanmoins, douter que l’intention de l’Église ne
soit aussi d’honorer la pureté virginale de notre incomparable Reine,
figurée et représentée par ces neiges. Cette pureté est si grande et si
admirable, qu’il n’y en a point dans toutes les créatures, et au-dessous de
celle de Dieu, qui lui puisse être comparée. En effet, bien que la sainte
Écriture, en parlant des Anges et des cieux, nous assure qu’ils sont
exposés à la lumière infinie du regard de Dieu, l’Époux céleste nous
fait connaître qu’il n’en est pas ainsi de Marie, et qu’il n’y a nulle tache,
nul défaut et nulle imperfection en elle : Et macula non est in te. Saint
Bernard dit que l’innocence et la pureté des Anges ne peut approcher de la
sienne. Saint
Thomas, dans l’opuscule VIII, assure la même chose, et sur le chapitre 1er
des Sentences, il ajoute que Dieu a pu produire une créature qui fût
si pure, que nulle autre créature ne pût jamais monter plus haut, et que Notre-Dame a
été telle.
Sa pureté consiste,
premièrement, en ce que son corps a été exempt de toute sorte de souillure et
de corruption, par la plus excellente et la plus parfaite virginité qui ne fût
jamais et que l’on puisse concevoir après celle de Jésus-Christ, son Fils
unique ; secondement, en ce que son âme a été exempte de toute tache de péché,
n’en ayant jamais ni contracté, ni commis, ni pu commettre aucun, non point par
nature comme Notre-Seigneur, mais par l’abondance de sa grâce, dans laquelle
elle était confirmée, et par la singulière protection de Dieu ; troisièmement,
en ce que son cœur a été parfaitement détaché de toute créature et attaché
inséparablement à Dieu seul, en quoi consiste la sublime pureté de
l’esprit, puisque c’est le mélange des choses créées qui nous souille et nous
corrompt, et que c’est, au contraire, l’union avec le premier principe et notre
fin dernière qui nous purifie et nous sanctifie.
Oraison
Accordez, Seigneur, nous
vous en supplions, et nous qui sommes vos serviteurs, une santé perpétuelle de
corps et d’esprit ; et, par l’intercession de la bienheureuse Marie, toujours
vierge, délivrez nous des afflictions présentes, et faites-nous jouir un jour
des joies éternelles. Par J.-C. N.-S. Ainsi soit-il.
SOURCE : https://www.laviedessaints.com/notre-dame-des-neiges/
Matthias Grünewald (1480–1528), Fondazione
della basilica di Santa Maria Maggiore /Establishment of the Santa Maria
Maggiore in Rome, 1517-1519, 179 x 91, Augustinermuseum, Freiburg im Breisgau
Histoire de Notre Dame
des neiges devenue La Basilique Sainte-Marie-Majeur. Rome.
08/09/2020
NOTRE-DAME des NEIGES
Sous le pontificat du
Pape Libère, il y avait à Rome un patricien du nom de Jean, marié à une dame de
haute naissance. Ils n'avaient pas d'enfant. Déjà bien avancés en âge, ils
résolurent, à défaut d'héritiers, de léguer tous leurs biens à la très Sainte
Vierge. Ils prièrent avec une ferveur nouvelle, multiplièrent leurs jeûnes et
leurs bonnes oeuvres, dans le but d'apprendre de la Reine du Ciel Elle-même
comment Elle voulait que leur fortune fût employée.
Le 5 août 366, Elle leur
apparut en songe séparément et leur dit que la Volonté de Son divin Fils et la
Sienne était que leurs biens fussent employés à la construction d'une église
sur le mont Exquilin, au lieu qu'ils trouveraient, le matin, couvert de neige.
Les deux saints époux, à leur réveil, se communiquèrent leurs révélations,
furent remplis de joie en voyant qu'elles se confirmaient l'une l'autre, et
allèrent aussitôt trouver le Pape pour l'informer de ce que Dieu leur avait
fait connaître.
Libère, qui avait eu un
songe semblable, ne douta point que ce fût un prodige céleste. Il fit assembler
le clergé et le peuple et marcha en procession vers le lieu indiqué, pour
constater la réalité de cette merveille. Le patricien Jean et sa femme
suivirent le cortège, et, quand la procession fut arrivée sur la colline, on
aperçut un emplacement couvert de neige, sur une étendue de terrain suffisante
pour bâtir une vaste église.
L'édifice fut bâti aux
frais des deux époux, avec une grande magnificence, et on lui donna le nom de
Sainte-Marie-des-Neiges, à cause du miracle qui en signala l'origine; ensuite
on la nomma basilique de Libère, en souvenir du Pape sous le pontificat duquel
elle fut commencée; plus tard, elle reçut le nom de Sainte-Marie-de-la-Crèche,
parce que les restes précieux de la crèche qui avait servi de berceau au
Sauveur du monde y furent apportés de Bethléem et s'y conservent encore dans
une châsse d'argent.
Aujourd'hui l'église de
Sainte-Marie-des-Neiges porte le nom de Sainte-Marie-Majeure, parce qu'elle
est, tant par sa beauté que par son antiquité, la première des nombreuses
églises dédiées, à Rome, sous l'invocation de Marie. Après la basilique
incomparable de Saint-Pierre et celle de Latran, la plus vénérable de toutes
par son ancienneté, Sainte-Marie-Majeure est une des plus splendides églises de
Rome.
La Basilique Sainte Marie Majeure de Rome.
En août 356 la Vierge
apparaît au Pape Libère et lui demande de construire une église, qui lui sera
dédiée, à l'endroit où il aura neigé durant la nuit.
Le 5 août, au matin, une
procession se dirige vers la colline de l'Esquilin indiquée par la Vierge pour
y découvrir un espace recouvert de neige. Le Pape Libère construisit un premier
édifice à cet emplacement...
Sainte Marie Majeure, est
l'une des 4 basiliques majeures de Rome, faisant partie des 7 églises de
pèlerinage.
La basilique Sainte Marie
Majeure actuelle est le fruit de nombreuses transformation réalisées au cours
du temps, du Vème au XVIIème siècle.
Aux parties les plus
anciennes, sont ajoutées l'abside et le transept au XIIIème siècle, suivi de la
construction du grand campanile en 1377.
Les alentours sont
aménagés à la fin du XVIème et au début du XVIIème siècle. C'est à cette époque
que l'obélisque, provenant du mausolée d'Auguste, et que la colonne provenant
de la basilique de Maxence, sont transférés sur les places de l'Esquilin (à
l'arrière de la basilique) et sur la place Sainte Marie Majeure.
Les XVIème et XVIIème siècles sont eux aussi riches en transformations avec l'ajout de chapelles et la construction des deux façades baroques.
La façade principale, sur
la place Sainte Marie Majeure, comprend une très belle loggia pour les
bénédictions papales. Des mosaïques du XIVème siècle ornent l'intérieur de la
loggia, accessibles moyennant une obole...
L'intérieur, bien que
modifié au fil du temps, garde un aspect proche des origines. La nef centrale
est bordée de 40 colonnes ioniques, la séparant des nefs latérales lui donnant
l'aspect typique des basiliques antiques.
Les nombreuses mosaïques
de la basilique sont exceptionnelles.
Les plus anciennes, du
Vème siècle sont situées dans la nef centrale dans de petits compartiments
entre le haut des colonnes et les fenêtres. Elles illustrent des scènes de
l'ancien testament, à gauche la genèse et à droite l'exode. Celles de l'arc
triomphal, elles aussi du Vème siècle, illustrent des scènes de l'enfance du
Christ.
La mosaïque de l'abside,
plus récente, date de la fin du XIIIème siècle illustre le couronnement de la
Vierge et en-dessous, la dormition de la Vierge. Pour en savoir plus sur l'histoire
du couronnement de la Vierge.
Le superbe plafond à
caissons est du XVème siècle et a été doré grâce à l'or des Amériques, don du
roi d'Espagne.
Les deux chapelles
méritent votre attention. La première en forme de croix grecque, dite chapelle
Sixtine abrite le tombeau du Pape Sixte Quint (représenté agenouillé) et de Pie
V (trônant).
Au centre un tabernacle de bronze doré soutenu par des anges surmonte une chapelle souterraine contenant les reliques de la crèche de Bethléem.
Mêlant les styles paléochrétien, roman, baroque et Renaissance, la basilique Sainte-Marie-Majeure date du 5ème siècle et est dédiée à la Vierge Marie. Elle fait partie de quatre basiliques majeures de Rome et abrite la première crèche en pierre.
La basilique Sainte
Marie Majeure à Rome est située sur la colline de l'Esquilin au
sud de la gare de Termini dans le quartier moderne de Rome.
Une apparition
miraculeuse
La basilique est aussi
appelée Sainte-Marie-aux-Neiges. Selon la légende, le pape Libère vit la
Vierge Marie en songe lui demandant de construire une basilique à l'endroit où
la neige tomberait le lendemain, en plein mois d'août, d'où son emplacement sur
la colline de l'Esquilin.
L'histoire contredit la légende et donne la paternité de la basilique au pape Sixte III au 5ème siècle. Par la suite, de nombreux papes y entreprirent des travaux de remaniement. L'abside et le transept datent du 13ème siècle, de même que le campanile roman. Deux chapelles sont annexées à l'édifice aux 16ème et 17ème siècles.
La visite de la basilique
Sainte Marie Majeure
La façade
principale, de style baroque, comprend une élégante loggia à trois arches
décorée de mosaïques. Cinq portes donnent accès à l'intérieur de la basilique,
dont la Porte Sainte.
L'intérieur de la basilique est composé d'une nef centrale et de deux nefs latérales séparées par des colonnes ioniques de marbre et de granit. En levant les yeux, on peut admirer des mosaïques du 5ème siècle illustrant des scènes de la Genèse et de l'Exode.
Le plafond à
caissons date de la période Renaissance tandis que le sol est réalisé en
marbre et décoré de motifs géométriques dans le style cosmatesque. En
approchant du maître-autel, on remarque un haut baldaquin ouvragé abritant
des reliques ainsi que des fresques illustrant le Couronnement de la
Vierge.
La basilique abrite également deux chapelles richement décorées. La chapelle Sixtine, à droite, date du 16ème siècle et est surmontée d'une coupole décorée de fresques. Elle accueille les restes du pape Sixte V. La chapelle Pauline, à gauche, date du début du 17ème siècle. Elle abrite un retable de la Vierge à l'enfant ainsi que le tombeau de Pauline Bonaparte, la soeur de Napoléon.
La basilique Sainte Marie
Majeure à Rome est située sur la colline de l'Esquilin au sud de la gare de
Termini.
La Basilique Papale de
Ste Marie Majeure
La Basilique de Sainte Marie Majeure, située sur le sommet du col Esquilin, est une des quatre Basiliques patriarcales de Rome et est la seule qui ait conservée les structures paléochrétiennes. La tradition veut que fut la Vierge à indiquer et inspirer la construction de sa demeure sur l'Esquilin. En apparaissant dans un rêve au patricien Jean et au pape Liberio, elle demanda la construction d'une église en son honneur, dans un lieu qu'elle aurait miraculeusement indiqué. Le matin du 5 août, le col Esquilin apparut couvert de neige. Le pape traça le périmètre de la nouvelle église et Jean pourvut à son financement. De cette église il n'y a, à ce jour, aucun vestige mis en evidence par le fouilles, si pas un pas du Liber Pontificalis où on affirme que le pape Liberio "Fecit basilicam nomini suo iuxta Macellum Liviae". Même les récentes fouilles sous l'actuelle basilique, ont permis de mettre même à jour d'importants vestiges archéologiques comme le superbe calendrier du II-III siècle apr. J.C. ainsi que les restes des murs romains partiellement visibles lors de la visite du musée, mais rien de l'ancienne construction. Le clocher, de style roman de la renaissance, de 75 mètres de hauteur, est le plus haut de Rome. Il a été construit par Grégoire XI lors de son retour d'Avignon à Rome au sommet de celui-ci on été installées cinq cloches. L'une d'elle, la "dispersée", répète chaque soir a vingt-et-un heures, par un son unique, l'appel à tous les fidèles. En passant par le portique, sur la droite, se trouve la statue de Philippe IV d'Espagne, bienfaiteur de la Basilique. L'esquis de l'œuvre, qui a été réalisée par Girolamo Lucenti au XIII siècle, est de Gian Lorenzo Bernini.
Au centre, la grande porte en bronze réalisée par Ludovico Pogliaghi en 1949,
avec des épisodes de la vie de la Vierge, des prophètes, des Évangélistes et
quatre femmes que dans l'Ancien Testament préfigureront la Vierge. À gauche la
Porte Sainte, bênie par Jean Paul II le 8 décembre du 2001, portée à son
accomplissement par le sculpteur Luigi Mattei et offerte à la basilique des
Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Au centre le Christ renaissant,
le modèle represente l'homme au Suaire, qui apparaît à Marie, représentée comme
la Salus Populi Romani. En haut à gauche l'Annonciation au puits, épisode tiré
de l'Évangile apocryphe, à droite la Pentecôte. En bas dans le côté gauche,le Concile
d'Éphèse, qui établit Marie comme THEOTÒKOS, à droite le Concile du Vatican II
qui la voulut Mater Ecclesiae. Les armes de Jean Paul II et sa devise sont
représentées dans la partie haute, les deux du bas appartiennent au Cardinal
Furno, archiprêtre de la Basilique, et de l'ordre du Saint-Sepulcre. L'actuelle
basilique remonte au V siècle apr.J.C. Sa construction est liée au Concile
d'Éphèse du 431 apr.J.C. qui ploclamât Marie Theotòkos, Mère de Dieu, voulu et
financié par Sixte III, Évêque de Rome. En entrant, on est impressionné devant
l'étendue de sa splendeur, de ses marbres et la richesse des décorations;
l'effet monumental et grandiose est surtout dû à la forme de la structure de
celle-ci et à l'harmonie régnant dans les éléments de son architecture.
Construite en suivant les
canones du "rythme elégant" de Vitruve, la basilique est divisée en
trois nefs par deux files de précieuses colonnes sur lesquelles court un
artistique ensemble ininterrompu vers l'abside de deux arcs réalisés à la construction
de la Chapelle Sixtine et Paoline. Entre les colonnades et le plafond, les murs
à l'origine ajourés par des grandes fenêtres, à ce jour seul la moitié a été
conserve en état, les autres ont été murées. Aujourd'hui, par les fenêtres
existantes, on peut admirer des fresques qui représentent l"Histoire de la
vie de Marie". Au-dessus des fenêtres et des fresques, une frise en bois
décoré d'exquises entailles représentants une série de taureaux chevauchées
d'amours s'unissant au cadre du plafond. Les taureaux sont le symbole des
Borgia et les armes de Callixte III et Alexandre VI, les deux papes Borgia, se
détachent au centre du plafond. Il n'est pas bien clair de ce que fut la
contribution de Callixte III à la réalisation de cette œuvre, certes celui qui
la réalisa fut Alexandre VI, il y posa son empreinte lorsqu'il était encore
archiprêtre de la Basilique: le plafond fut dessiné par Giuliano de Sangallo et
complété par son frère Antonio.
La tradition veut que la
dorure ait été réalisée avec la premier arrivée d'or provenant d'Amérique
offert par Isabelle et Ferdinand d'Espagne à Alexandre VI. A nos pieds s'étant
comme un merveilleux tapis le plancher en mosaïque réalisée par les maîtres
marbriers Cosma et offert à Eugène III au XII siècle, par Scoto Paparoni et son
fils Jean, deux nobles romains. L'harmonie de Sainte Marie Majeure est due en
particulier aux splendides mosaïques de la nef du V siècle, voulue de Sixte III
se développant le long de la nef central et sur l'arc de triomphe. Les
mosaïques de la nef centrale reprennent quatre cycles d'Histoire Sacrée, dans
leurs ensemble les protagonistes de celles-ci sont Abraham, Jacob, Moïse et
Josué, qui veulent témoigner de la promesse de Dieu au peuple Hébreu d'une
terre et son aide à la rejoindre. Le récit, qui ne suit pas un ordre
chronologique, se developpe sur le mur de gauche prés de l'arc de triomphe avec
le sacrifice sanglant de Melchisedek, roi-prêtre. Sur ce panneau ressort
fortement l'influence iconographique romaine. Melchisedek, représenté dans une
pose d'offrant, et Abraham, en toge sénatoriale, rappellent le groupe equestre
du Marc-Auréle.
Les panneaux suivants
illustrent des épisodes de la vie d'Abraham antérieurs au premier panneau.
Cela, a fait croire que chaque panneau était fin en soi, cela jusqu'à ce qu'une
étude plus approfondie des mosaïques est arrivè à la conclusion que la
décoration fut étudiée et voulue. Le panneau avec Melchisedek sert à raccorder
les mosaïques de la nef avec ceux de l'arc de trionphe où est recomptée
l'enfance du Christ roi et prêtre. Ensuite est entamé le récit sur Abraham,
personnage le plus important de l'Ancien Testament, celui auquel Dieu promet
une "nation grande et puissante"; avec Jacob, à qui Dieu confirme la
promesse faite à Abraham; que Moïsè va libérer le peuple de l'esclavage dans
lequel il était né en le rendant "peuple élu"; avec Josuè qui le
mènera en terre promise. Le chemin se termine avec deux panneaux, réalisés et
peints en fresque au temps des restaurations voulues par le Cardinal Pinelli,
qui représentent David qui mène l'Arche de l'Alliance à Jérusalem et le Temple
de Jerusalem édifié par Salomon. Il est dans la lignée de David qui naîtra
Christ, l'enfance duquel est illustré et tiré à travers les épisodes de
l'Évangile apocryphe, dans l'arc de triomphe. En 1995 Jean Hajnal a réalisé un
nouveau vitraille dans la rosace de la façade principale. Elle représente
l'affirmation du Concile du Vatican II, où Marie, elevée fille de Sion,
represente l'anneau de conjonction entre l'Église du Vieux Testament, représentée
par le candélabre à sept branches, et du Nouveau, symbolisée par le calice de
l'Eucharistie. L'arc de triomphe se compose de quatre registres: en haut à
gauche l'Annonciation, dans laquelle Marie est vêtue comme une princesse
romaine, avec en main le fuseau avec lequel elle tisse le voile en pourpre
destiné au temple dont elle était la servante. Le récit se poursuit avec
l'annonce à Joseph, l'adoration des rois Mages et le massacre des innocents.
Sur ce panneau il est presque obligatoire d'observer la figure avec le manteau
bleu qui donne les épaules aux autres femmes: elle est Sainte Elisabeth qui
fuit avec St. Jean dans ses bras.
À droite la présentation
au Temple, la fuite en Egypte, la rencontre de la Sacrée Famille avec
Afrodisio, le gouverneur de la ville de Sotine. Selon un Évangile apocryphe,
lorsque Jésus arrive fugitif à Sotine, en Egypte, les 365 idoles du capitolium
tombent. Afrodisio terrifié par le prodige en se rappelant la fin du Pharaon,
va avec son armée à la rencontre de la Sacrée Famille et adore l'Enfant en lui
reconnaissant la divinité. Le dérnier panneau représente les Mages en presence
de Hérode. Aux pieds de l'arc les deux villes de Betléem à gauche et de
Jérusalem à droite. Si Betléem est le lieu où Jésus naît et où se produit sa
première Épiphanie, Jerusalem est la ville où il y meurt et ressuscite (est un
lien avec la crainte de l'apocalypse de sa venue définitive à la fin des temps,
mis en évidence par le trône vide au centre de l'arc, trône ou s'appuient
Pierre et Paul, le premier appelé par Jesus Christ à répandre la "Bonne
nouvelle" entre les hébreux, l'autre entre les Gentils et les païens).
Tous ensemble formeront l'Église dont Pierre est guide et Sixte III son
successeur. Puisque tel est comme "episcopus plebi Dei" revient à lui
de mener le peuple de Dieu vers Jérusalem céleste. Au XIII siècle Nicolas IV,
premier Pape franciscain, décide d'abattre l'abside originale et de construire
l'actuel en la reculant de quelque mètre, en tirant entre elle et l'arc un
transept pour le choeur. La décoration de l'abside fut exécutée par le
franciscain Jacopo Torriti et les travaux furent payés par les Cardinaux
Jacques et Pierre Colonna. La mosaïque de Torriti se divise en deux parties
distinctes: dans la cavité absidale il y a le couronnement de la Vierge, dans
la bande au dessous sont représentés les instants les plus importants de sa
vie. Au centre de la cavité, renfermés dans un grand cercle, Christ et Marie
sont assis sur un grand trône représenté comme un divan oriental. Le Fils pose
sur le chef de la Mère la couronne ornée de pierres précieuses. Dans cette
mosaïque Marie n'est pas vue seulement comme la Mère, mais plutôt comme
l'Église Mère, épouse du Fils. À leurs pieds le soleil et la lune, et au tour
choeurs d'anges adorant auxquels viennent s'ajouter St. Pierre, St. Paul, St.
François d'Assisi et le pape Nicolas IV à gauche Jean-Baptiste,
Jean-Évangéliste, Saint'Antoine et le donateur Cardinal Colonna à droite. Dans
le reste de l'abside une décoration à des racèmes bourgeonne à partir de deux
troncs posés à l'extrême droite et à l'extrême gauche de la mosaïque. Dans la
bande qui se trouve à la base de l'abside les scènes de la vie de la Vierge
sont disposés à droite et à gauche du "Dormitio" placés vraiment sous
le Couronnement. Ce mode de décrire la mort de la Vierge est typique de
l'imagerie byzantines, mais il se répandit également en Occident après les
Croisades. La Vierge est étendue sur le lit et, pendant que les anges se
prépare à enlever de la vue des Apôtres stupéfait son corps, Jesus Christ prend
dans ses bras son "âme" blanche, attendue au ciel. Torriti enrichit
la scène avec deux petites figures franciscaines et d'un laïque avec le béret
du XIII siècle.
Au dessous de la "Dormitio" le Pape Benoît XIV placera la merveilleuse "Nativité de Christ" de Mancini. Entre les piliers ioniens sous les mosaïques, l'architecte Fuga a placé les bas-reliefs exécutés par Mino del Reame représentant la Naissance de Jésus, le miracle de la neige et la fondation de la basilique par le Pape Libère, la Présentation de Marie et l'Adoration des Mages.
Toujours œuvre de Fuga est le baldaquin qui domine l'autel central devant lequel on trouve la Confession , voulue par Pie IX et réalisé par Vespignani, où est placé le reliquaire de la crèche. Le reliquaire est en cristal, en forme de berceau, et contient des pièces de bois que la tradition affirme appartenir à la Crèche sur laquelle fut déposé Jésus Enfant. Il fut exécuté par Valadier et offert à l'ambassadrice du Portugal.
La statue de Pie IX, le pape du dogme de l'Immaculée Conception est œuvre
d'Ignazio Jacometti et fut placée dans l'hypogée selon la volonté de Léon XIII.
Le Pavement
En entrant dans la Basilique on reste admiratif devant la particularité du
pavement en mosaïque due aux maîtres marbriers Cosma connus comme
"cosmateschi" (sièc. XIII).
Chapelle Cesi
Voulue par le Cardinal Paul Émile Cesi et par son frère Frédéric fut réalisée
au tour de 1560 et l'auteur reste inconnu, on retient toutefois que celle-ci
fut projetée par Guidetto Guidetti, en collaboration avec Jacques della Porta.
Regina Pacis
La statue de la Regina Pacis,(commandée par Benoît XV en remerciement pour la fin de la première guerre mondiale), a été réalisée par Guido Galli. Sur le visage de la Vierge, séance en trône "Regina Pacis et Sovrana dell'universo", se remarque un sens de tristesse.
La Cappella Sforza
Á coté de l'entrée deux lapidaires rappellent que la chapelle fut réalisée en remerciement au cardinal Guide Ascanio Sforza de Santafiora, archiprêtre de la basilique, et son frère, le cardinal Alexandre Sforza Cesarini, qui en soigna la décoration exécutée en 1573. Selon le Vasari, l'auteur et projecteur a été Michel-Ange Buonarroti, qui nous a laissé deux de ses œuvres où il est bien visible l'originale plante avec ses ellipses sur les côtés et un vain rectangulaire qui accueille l'autel. Les portraits insérés dans les monuments funèbres et le retable d'autel (1573) ont été attribuées à Gerolamo Siciolante de Sermoneta (1521-1580), au début de sa carrière il fut fortement influencé par les maniérisme des artistes romains comme Perin del Vaga, en suite amateur d'un classicisme archaïsant, naturaliste et intellectuellement mature. La table carrée sur l'autel est de Siciolante et représente l'Engagement de la Vierge, l' aboutissement des ses plans est bien organisée pour passer sans secousses de l'ambiance terrain à celui de céleste, où figure Marie assise, discrète en prière.
Tombe de Bernini
"La Noble famille du Bernin attend ici la Résurrection". Face à la
grandeur du génie du Bernin, on est quelque peu déçu en constatant la
simplicité de la plaque tombale d'un des plus grands artistes du 600.
La crèche
En face de l'autel de l'Hypogée, face à la statue de Pie IX et sous ses armes,
est conservée et gardée précieusement une célèbre relique, communément appelée
"Sacré Berceau". Elle s'offre à la vue des fidèles dans sa précieuse
urne ovale de cristal et d'argent, réalisée par Valadier et placée sur l'autel
du même nom.
La crèche d'Arnolfo di Cambio
L'image sentimentale et spirituelle de la reconstruction d'une "Crèche" en souvenir d'un événement vénéré, a ses origines en 432 quand le Pape Sixte III (432/40) créa dans la basilique primitive une "Grotte de la Nativité" semblable à celle de Bethléem. Les nombreux pélerins qui revinrent de Terre Sainte à Rome, portèrent en don de précieux fragments du Bois du berceau sacré (cunabulum) aujourd'hui conservés dans le reliquaire doré de la Confession.
De nombreux pontifes eurent à coeur, dans les siècles suivants, la grotte sacrée de Sixte III, jusqu'à ce que le Pape Nicolas IV en 1288 commanda à Arnolfo di Cambio une représentation sculptée de la "Nativité".
Nombreux furent les remaniements et les changements dans la Basilique et quand
le Pape Sixte Quint (1585/90) voulut ériger dans la nef droite une grande
chapelle dite du Saint Sacrement ou Sixtine, il commanda en 1590 à l'architecte
Domenico Fontana de transférer sans la démolir l'antique "Grotte de la
Nativité" avec les éléments survivants sculptés par Arnolfo di Cambio.
Les trois Mages avec des
vêtements et des chaussures élégants, en style gothique rude, et Saint Joseph
admirent stupéfaits et respectueux le miracle de l'enfant dans les bras de la
Madone (de P. Olivieri) réchauffés par le boeuf et l'âne.
Adresse : Piazza di S. Maria Maggiore, 42, 00100 Roma RM, Italie
Horaires d'ouverture : De 7h à 18h45.
Prix d'entrée : Entrée gratuite.
SOURCE : https://le-coeur-immacule-de-marie.webnode.fr/l/histoire-de-notre-dame-des-neiges/
Estandarte
de la Hermandad del Rosario de María Santísima de las Nieves y Santa Teresa de
Jesús Doctora de la Iglesia. Iglesia de Santa María la Blanca. Sevilla,
Andalucía, España.
Dédicace de
Sainte-Marie-Majeure : le miracle de la neige en été
Angélique
Provost - publié le 05/08/17
Le 5 août, l'Église fête
la dédicace de Sainte-Marie-Majeure (Santa Maria Maggiore), à Rome. Elle est,
après la basilique de Saint-Pierre et celle du Latran, la plus ancienne et
somptueuse basilique romaine, d’où son nom de « Majeure ». Cependant, elle
possède un autre nom, et une histoire des plus singulières...
En l’an 356, sous le
pontificat du pape Libère, vit à Rome un pieux notable prénommé Jean. Son grand
malheur, et celui de sa femme, est de ne pas avoir de descendance. Les années
passant et leur espérance de nouveau-né n’étant pas exaucée, ils se résignent
et, en signe d’acceptation de la volonté divine, offrent tout ce qu’ils
possèdent à la Vierge Marie. Avec cela, ils redoublent de piété, de jeûne, de
prières, afin de mieux discerner la volonté de Dieu pour leur existence, et la
nature du don qu’Il attend d’eux.
Puis un jour, le miracle
se produit : Marie répond à leur piété filiale en se manifestant dans un songe.
Elle vient leur signifier sa volonté : elle attend d’eux qu’ils œuvrent à la
construction d’une église à sa louange. « Ainsi voulait-elle être instituée
leur héritière », dit le bréviaire du jour. Elle devra se trouver sur le mont
Esquilin, et afin qu’il n’y ait pas de doute possible sur l’emplacement que la
mère de Dieu avait choisi, elle décide de le leur indiquer par une chute de neige.
Rien de miraculeux ? Au détail près que tout ceci a lieu dans la nuit du 4 au 5
août, en plein pays méditerranéen !
Au réveil Jean et de sa
femme échangent leurs songes, et sont heurtés par leur exacte similitude. Ils
s’empressent alors de se rendre au lieu dit, et là où se trouve désormais la
basilique Sainte-Marie-Majeure, ils voient un manteau de neige, résistant au
soleil.
Un songe partagé par le
pape
Conscients dès lors que
c’est bien là une intervention divine et pas seulement un rêve, ils décident
aussitôt d’aller à la rencontre du pape pour lui faire part des faits. Celui-ci
n’est pas même surpris, puisque la Sainte Vierge avait pris soin de lui
apparaître dans le même songe, la même nuit. Peuple et clergé sont alors
assemblés en procession jusqu’au lieu du miracle où chacun découvre, avec une
joie et un étonnement sans nom, une couche de neige dont les dimensions ne sont
ni plus grandes, ni plus petites que celles d’une vaste église.
Les travaux débutent peu
de temps après, aux frais de Jean et de sa femme, selon les plans que nous lui
connaissons aujourd’hui. Elle est alors baptisée Sancta Maria ad Nives,
Sainte-Marie aux Neiges. Elle a par la suite plusieurs noms : basilique de
Libère, puis Sainte-Marie de la Crèche, en raison du somptueux reliquaire
qu’elle possède encore et qui contient les restes de ce qui servit de premier
berceau au Sauveur du monde, qui furent rapportés de Bethléem. Elle prend enfin
le nom de Sainte-Marie-Majeure, comme un titre de gloire mérité par son
ancienneté et sa splendeur indéniable.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2017/08/05/dedicace-de-sainte-marie-majeure-le-miracle-de-la-neige-en-ete/
Sainte-Marie-Majeure: la
« neige » dédiée au « cœur généreux du pape François »
38e édition de
l’initiative de Cesare Esposito
AOÛT 05, 2021 15:49ANITA BOURDINMARIE, ROME
La manifestation autour
de la commémoration du miracle de la « neige » pour la Dédicace de
Sainte-Marie-Majeure est dédiée cette année au pape François, indique Radio
Vatican, ce 5 août 2021.
A la basilique
Sainte-Marie-Majeure à Rome, de la neige artificielle tombe en la fête de la
dédicace de la basilique, de 21h à 24 h. Cette tradition commémorant un miracle
datant du IVe siècle.
Cette neige artificielle
– créée par Cesare Esposito en 1983 – évoque le « miracle de la neige » qui
s’est produit dans la nuit du 4 au 5 août 358, là où se dresse le monument
marial. Lors de cette célébration à l’intérieur de Sainte-Marie-Majeure et sur
le parvis, les Romains se confient à l’icône de Marie « Salut du peuple romain
».
Cette année, la 38e
édition de l’évocation du miracle de « Notre Dame des Neiges » sera
dédiée au « cœur généreux du pape François ». Le créateur et architecte Cesare
Esposito, a même adressé une lettre au pape François l’invitant à suivre
l’événement qui aura lieu ce jeudi à 21h00 (heure italienne), et à assister à
l’évocation du Vierge, « qu’elle devienne un symbole d’espérance et d’amour
pour tous les fidèles et pour la ville »: c’est ce que rapporte l’agence
Adnkronos.
Le pape lui-même se rend
régulièrement à Sainte-Marie-Majeure pour honorer la Vierge Marie – en
apportant des fleurs – et se confier à elle: son pontificat (dès le 14 mars
2015), ses voyages (au départ et au retour), le monde (lors du début de la
pandémie en mars 2020) et pour la remercier pour son opération (le 14 juillet,
en quittant l’hôpital et avant de rentrer au Vatican).
Selon la légende,
représentée dans la Chapelle Pauline – où l’on vénère l’icône – une chute de
neige, en août, sur cette colline de l’Esquilin, aurait indiqué au pape Libère
l’emplacement où construire cette basilique dédiée à la Mère de Dieu.
C’est le Frère
Bartholomée de Trente, savant du XIIIe siècle, qui rapporte l’origine de ce
miracle. Une nuit d’été, deux Romains, le vieux patricien Jean et le pape
Libère (352-366), font le même songe : la Vierge Marie leur demande la
construction d’une église en son honneur, là où il trouveront de la neige.
Le pape Libère et Jean
découvrent que leur rêve est devenu réalité sur le Cispius, la partie
septentrionale de la colline de l’Esquilin, la plus élevée et la plus étendue
des sept collines de Rome : au mois d’août, torride à Rome, la colline est
couverte d’un tapis de neige. « Sur la neige encore intacte », note le frère
Bartholomée, le pape Libère « marqua le tracé de la nouvelle église qui fut
édifiée aux frais du patricien et de son épouse ».
Soixante-dix ans plus
tard, c’est le pape Sixte III (432-440) qui fit construire sur l’église du pape
Libère la structure de la basilique actuelle de Sainte-Marie-Majeure, pour
célébrer le dogme de la maternité divine de Marie – Theotokos -, que le concile
d’Éphèse venait d’approuver en 431.
AOÛT 05, 2021 15:49MARIE, ROME
Anita Bourdin
Journaliste française
accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org.
Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme
(Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat
en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.
Agaete
(Gran Canaria). Iglesia de la Concepción (1875) - Stained glass window showing
Our Lady of the Snow in Puerta de las Nieves.
Agaete
(Gran Canaria). Iglesia de la Concepciòn (1875) - Buntglasfenster mit Maria
Schnee aus Puerta de las Nieves.
Also
known as
Dedicatio Sanctæ Mariæ ad
Nives
Santa Maria Maggiore
Madonna della Neve
Maria SS. Ausiliatrice
Profile
A feast that
commemorates the dedication of the church of Santa Maria Maggiore on
the Esquiline Hill in Rome, Italy.
The church was originally built by Pope Liberius,
and was known as the Basilica Liberii or Liberiana. It was
restored by Pope Sixtus
III, and dedicated to Our Lady. From
that time on it was known as Basilica S. Mariæ or Mariæ Majoris.
Since the seventh
century it was known also as Maria ad Præsepe.
The appellation ad
Nives (of the snow) originated a few hundred years later, as did also the
legend which gave this name to the church. The legend says that during the
pontificate of Liberius, the Roman patrician John and his wife, who were
without heirs, made a vow to donate their possessions to Our Lady.
They prayed that
she might make known to them how they were to dispose of their property
in her honour.
During the night of 5 August,
snow fell on the summit of the Esquiline Hill. In obedience to a vision which
they had the same night, the couple built a basilica in
honour of Our
Lady on the spot which was covered with snow. From the fact that no
mention whatever is made of this alleged miracle until a few hundred years
later, not even by Sixtus III in his eight-lined dedicatory inscription, it
would seem that the legend has no historical basis.
Originally the feast was
celebrated only at Santa Maria Maggiore. In the fourteenth
century it was extended to all the churches of Rome,
and finally it was made a universal feast by Pope Pius
V. Pope Clement
VIII raised it from a feast of
double rite to double major. The Mass is
the common one for feasts of
the Blessed
Virgin; the office is also the common one of the Blessed Virgin,
with the exception of the second Nocturn, which is an account of the
alleged miracle.
The congregation, which Pope Benedict
XIV instituted for the reform of the Breviary in 1741,
proposed that the reading of the legend be struck from the Office, and that
the feast should
again receive its original name, Dedicatio Sanctæ Mariæ.
in Italy
Additional
Information
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Lives
of the Saints, by Father Francis
Xavier Weninger
Saints and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie
Cormier, O.P.
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Our Lady of the
Snow“. CatholicSaints.Info. 31 August 2022. Web. 31 January 2023.
<https://catholicsaints.info/our-lady-of-the-snow/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/our-lady-of-the-snow/
Francisco Henriques (fl. tra il
1500 e il 1518 circa ). Nossa Senhora das Neves, 1508-1511 circa, olio su
tavola, 178 x 130, Museo nazionale d'arte antica, Lisbona
Our Lady of the Snow
("Dedicatio Sanctæ
Mariæ ad Nives").
A feast celebrated on 5
August to commemorate the dedication of the church of Santa Maria Maggiore
on the Esquiline Hill in Rome. The church was
originally built by Pope
Liberius (352-366) and was called after him "Basilica
Liberii" or "Liberiana". It was restored by Pope Sixtus III (432-440)
and dedicated to Our
Lady. From that time on it was known as "Basilica S. Mariæ" or
"Mariæ Majoris"; since the seventh century it was known also as
"Maria ad Præsepe". The appellation "ad Nives" (of the snow)
originated a few hundred years later, as did also the legend which gave this
name to the church. The legend runs thus: During the pontificate of Liberius, the Roman
patrician John and his wife, who were without heirs, made a vow to donate their
possessions to Our
lady. They prayed to
her that she might make known to them in what manner they were to dispose of
their property in
her honour. On 5
August, during the night, snow fell on the summit of the Esquiline Hill and, in
obedience to a vision which they had the same night, they built a) basilica,
in honour of Our Lady, on the spot
which was covered with snow. From the fact that no mention whatever is made of
this alleged miracle until
a few hundred years later, not even by Sixtus III in his
eight-lined dedicatory inscription [edited by de Rossi, "Inscript.
Christ.", II, I (Rome, 1888), 71; Grisar (who has failed to authenticate
the alleged miracle),
"Analecta Romana", I (Rome, 1900), 77; Duchesne, "Liber
Pontificalis", I (Paris, 1886), 235; Marucchi, "Eléments
d'archéologie chrétienne", III (Paris and Rome, 1902), 155, etc.]
it would seem that the legend has no historical basis. Originally the feast was
celebrated only at Sta Maria Maggiore; in the fourteenth century it was
extended to all the churches of Rome and finally it
was made a universal feast by Pius V. Clement VIII raised
it from a feast of double rite to double major. The mass is the common one for
feasts of the Blessed
Virgin; the office is also the common one of the Bl. Virgin, with the
exception of the second Nocturn, which is an
account of the alleged miracle. The
congregation, which Benedict
XIV instituted for the reform of the Breviary in 1741,
proposed that the reading of the legend be struck from the Office and that the
feast should again receive its original name, "Dedicatio Sanctæ
Mariæ".
Sources
Analecta Juris
Pontificii, XXIV (Rome, 1885), 915; HOLWECK, Fasti Mariani (Freiburg, 1892),
164-6.
Ott,
Michael. "Our Lady of the Snow." The Catholic Encyclopedia. Vol.
11. New York: Robert Appleton Company, 1911. 31 Jan.
2023 <http://www.newadvent.org/cathen/11361c.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Joseph C. Meyer.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. February 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/11361c.htm
The Dedication of St. Mary ad Nives
THERE are in Rome three patriarchal churches, in
which the pope officiates on different festivals, and at one of which he always
resides when in the city. These are the Basilics of St. John Lateran, St.
Peter’s on the Vatican hill, and St. Mary Major. 1 This
last is so called because it is, both in antiquity and dignity, the first
church in Rome among those that are dedicated to God in honour of the Virgin
Mary. The name of the Liberian Basilic was given it, because it was founded in
the time of Pope Liberius, in the fourth century; it was consecrated under the
title of the Virgin Mary, by Sixtus III., about the year 435. 2 It
is also called St. Mary ad Nives, or at the snow, from a popular
tradition, that the Mother of God chose this place for a church under her
invocation by a miraculous snow that fell upon this spot in summer, and by a
vision in which she appeared to a patrician named John, who munificently
founded and endowed this church in the pontificate of Liberius. The same
Basilic has sometimes been known by the name of St. Mary ad
Præsepe, from the holy crib or manger of Bethlehem, in which Christ was
laid at his birth. It resembles an ordinary manger, is kept in a case of massy
silver, and in it lies an image of a little child, 3 also
of silver. On Christmas-day the holy manger is taken out of the case, and
exposed. It is kept in a sumptuous subterraneous chapel in this church. It is
well known how much this holy relic excited the devotion of St. Jerom, St.
Paula, and others, when it remained yet at Bethlehem. 4
This church is, at least next to Loretto, the most
famous place in the whole world for the devotion of the faithful to the Mother
of God. They here assemble with great fervour from many parts of Christendom,
to unite their suffrages together in praising God for the mercies he has shown
to this holy Virgin, and through her to the whole world; and in imploring her
patronage and intercession. Supplications which are public and general are most
honourable to God and powerful in obtaining his mercy. To say nothing of the
precious relics of many saints which are there deposited, and the many great
graces which, by the joint prayers of the faithful, have been there obtained
for the whole Church; this circumstance alone suffices particularly to
recommend the sanctity of this, and other such venerable churches beyond all
that could set off the temple of Solomon in the Jewish law.
The church, which is always solicitous, by the mouths
of her pastors, to instruct her children in the most powerful means of
attaining to salvation, never ceases, from the primitive ages, strongly to
excite them to make their most fervent assiduous addresses to the Mother of
God, as a most efficacious means of working their sanctification. She teaches
us earnestly to conjure Him who is the author of our being and of our
salvation, to listen to her prayers for us; and humbly to remind Him that
through her he bestowed himself upon us, and that for love of us he vouchsafed
to be born of her, she always remaining a spotless virgin, 5 &c.
She excites us to call her “the mother of grace and pity,” and to place a
confidence in her mediation, that by it we shall more easily obtain from her
Son, and through its merits, all graces. That Christian neglects a great means
of succour who does not every day most earnestly recommend himself, and his particular
difficulties and necessities in his main concern, to her intercession. To
render our supplications the more efficacious, we ought to unite them in spirit
to those of all fervent penitents and devout souls, in invoking this advocate
for sinners. We ought to be ashamed not to appear among the foremost and the
most ardent in our addresses, in proportion to our extreme necessities, and
particular obligations.
Note 1. The pope’s three great palaces in Rome are the Lateran
and the Vatican, (both contiguous to the two great churches of the same name,)
and that of Monte Cavallo. This last is situated in the most healthful part of
the city. When the pope resides at this palace, he dates all bulls, &c. at
St. Mary Major. [back]
Note
2. See Anastasius in Liberius and Sixtus III. [back]
Note 3. Or bambino, to use the Italian word. [back]
Note
4. In this same church is the Borghesian chapel, the
finest in all Rome, enriched with a picture of our Lady, which is said to have
been painted by St. Luke. There is another picture of the Blessed Virgin kept
in the church of the Dominicanesses in Rome, and others in other parts, which
are ascribed to the same hand. They seem to be, at least, copies taken from
some very ancient original, which might have been painted by St. Luke.
Theodorus Lector, who flourished at Constantinople, in 518, relates (l. 1, p.
551,) that such a picture drawn by that evangelist was sent from Jerusalem to
the Empress Pulcheria in the fifth age. When the Turks took Constantinople they
stripped this picture of the rich frame and ornaments with which it was
decorated, dragged it through the streets, and destroyed it. [back]
Note 5.
Memento, Rerum Conditor, &c.
Maria mater Gratiæ, Dulcis Parens Clementiæ, &c [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume
VIII: August. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : https://www.bartleby.com/210/8/051.html
Weninger’s Lives of the Saints – The
Dedication of Saint Mary Ad Nives
Article
The Catholic Church
celebrates today the annual feast of the dedication of a very remarkable church
at Rome, called Saint Mary Ad Nives – a Saint Mary of the Snow,” or “Saint Mary
Major.” The origin of this church is as follows: In the middle of the fourth
century, at the time of Pope Liberius, there resided at Rome a nobleman named
John. Although rich in temporal goods, he was still wealthier in those which
are not of this world, and his wife was his equal in birth, riches and virtue.
They had been married many years without having been blessed with children,
although they had often prayed to God for them. At last, they resigned
themselves to the will of Providence, and resolved to employ all their wealth
in honor of the Blessed Virgin, and make her heir to it, as they had always
entertained great devotion for her.
They were, as yet,
uncertain as to the manner in which they should carry out their intention. They
both sought refuge in prayer and alms, begging the Blessed Virgin to teach them
how they might best appropriate their possessions to her honor.
Mary, the Divine Mother,
deigned to make her wishes known to them. Appearing to them both in the night,
she told them to go, on the following day, which was the fifth of this month,
to the Aisquiline mount, in Rome, and to build a church in her honor on the
spot which they would find covered with snow. This, she added, would be more
agreeable to her than anything else they could do. When they awoke next morning
and told each other their dream or rather their vision, they were filled with
inexpressible joy, and immediately repaired to Pope Liberius to hear his
opinion on the subject As the Pope had had the same vision the same night,
there was no longer reason to doubt the truth of the revelation. Assembling the
clergy and people without delay, the Pontiff formed a procession to go to the
appointed spot. When they arrived there, they saw, in truth, a place large
enough for a church, covered with snow. All were greatly surprised at this,
which they could not but consider a miracle, since it was in the midst of
summer, on the fifth of August, when neither in Rome nor within many miles of
it, any snow could naturally have fallen. The pious couple drew from this fact
the greatest comfort, as it was an indication that the Almighty and the Blessed
Virgin were pleased with their intention. Therefore, hesitating no longer, they
forthwith made all the necessary preparations for building a magnificent
temple. The building was begun and very soon completed. All that was needed for
its erection, as well as for its maintenance, was joyfully furnished. Pope
Liberius most solemnly consecrated the new temple; and all the faithful went to
it to venerate the Queen of Heaven. At first, this church was called the
Basilica, signifying a palace, or the Liberian Basilica, on account of its
royal magnificence. It was also called Saint Mary ad Nives, for the reason
mentioned above. Today it is known as the Saint Mary Major, or the Great, as it
is the greatest of all the churches of Rome built in honor of the Blessed
Virgin, on account of its origin, magnificence and rich endowment. It is also
called Saint Mary ad Praesepe – Saint Mary of the Manger – because in one cf
its chapels, the crib or manger, in which the new-born Saviour was placed by
his virgin mother, is kept. Pope Gregory the Great, in 509, formed and led the
great procession, celebrated in the annals of the church, to implore God,
through the intercession of Mary, to avert the dreadful pestilence which
ravaged Rome. Its fury somewhat abated, but as it was still in the city, the
Pope, in the following year, formed a second procession, headed by the picture
of the Blessed Virgin painted by Saint Luke, which is kept in the church of
Saint Mary ad Nives. During the procession, the pestilence left all those
houses by which the picture passed, until, at last, when the faithful
dispersed, the whole city was free from the terrible scourge. Another
miraculous event occurred during the procession, which must not be omitted.
Angels were heard singing: “Rejoice, O Queen of Heaven, Alleluia. He whom you
did deserve to bear. Alleluia! is risen as He said, Alleluia!” The holy Pope,
prostrating himself with all the people, finished the angels’ hymn of praise
with the words: “Pray for us to God, Alleluia!” When the procession had reached
the Mausoleum, or tomb of the Emperor Adrian, the Pope saw upon its summit an
angel sheathing his sword, as a sign that the wrath of the Almighty was
appeased by the intercession of Mary, and that the pestilence which had so long
ravaged the city, would disappear. The rejoicing of the people, and the
devotion which was from that time shown to the miraculous picture of the
Blessed Virgin, cannot be worthily described.
Practical Considerations
• Those who are not
Catholics and who blame us for our veneration of the Queen of Heaven and for
the churches built in her honor, may see by the origin of the church of Saint
Mary ad Nives, how ancient this pious practice is, and how agreeable to God.
The building of this celebrated church took place in the fourth century, at a
time when Protestants themselves say that the Catholic Church was still the
true Church of God Even at that re- mote period, Mary was venerated and
churches were built in her honor. The church approved of it, and God confirmed
it by special miracles. Who dares say that the Church of Christ erred, and that
God himself confirmed that error by a miracle? Even in countries where the
population has ceased to be Catholics, we find ancient churches which were
built in honor of the Blessed Virgin. Surely, if all Catholics were silent on
the subject, the very stones of these sacred edifices would prove the devotion
of the early ages to the Divine Mother. Would any one dare to accuse the pious
Christians, who built these churches, of having erred? This would be no less
foolish than arrogant. Why then do they oppose the church of ancient date? My
Catholic reader, take my advice, tet no one disconcert you in your devotion to
the Queen of Heaven, and never become cold in her service.
MLA
Citation
Father Francis Xavier
Weninger, DD, SJ. “The Dedication of Saint Mary Ad Nives”. Lives of the Saints, 1876. CatholicSaints.Info.
25 March 2018. Web. 31 January 2023. <https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-the-dedication-of-saint-mary-ad-nives/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-the-dedication-of-saint-mary-ad-nives/
Pictorial Lives of the Saints – The
Dedication of Saint Mary ad Nives
Article
There are in Rome three
patriarchal churches, in which the Pope officiates on different festivals.
These are the Basilics of Saint John Lateran, Saint Peter’s on the Vatican
Hill, and Saint Mary Major. This last is so called because it is, both in
antiquity and dignity, the first church in Rome among those that are dedicated
to God in honor of the Virgin Mary. The name of the Liberian Basilic was given
it because it was founded in the time of Pope Liberius, in the fourth century;
it was consecrated, under the title of the Virgin Mary, by Sixtus III, about
the year 435. It is also called Saint Mary ad Nives, or at the snows,
from a popular tradition that the Mother of God chose this place for a church
under her invoAugust cation by a miraculous snow that fell upon this spot in
summer, and by a vision in which she appeared to a patrician named John, who
munificently founded and endowed this church in the pontificate of Liberius. The
same Basilic has sometimes been known by the name of Saint Mary ad Prcesepe,
from the holy crib or manger of Bethlehem, in which Christ was laid at His
birth. It resembles an ordinary manger, is kept in a case of massive silver,
and in it lies an image of a little child, also of silver. On Christmas Day the
holy manger is taken out of the case and exposed. It is kept in a sumptuous
subterraneous chapel in this church.
Reflection – To
render our supplications the more efficacious, we ought to unite them in spirit
to those of all ferent penitents and devout souls, in invoking this advocate
for sinners.
MLA
Citation
John Dawson Gilmary Shea.
“The Dedication of Saint Mary ad Nives”. Pictorial
Lives of the Saints, 1922. CatholicSaints.Info.
13 December 2018. Web. 31 January 2023.
<https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-the-dedication-of-saint-mary-ad-nives/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-the-dedication-of-saint-mary-ad-nives/
Fernão
Gomes, Procissão de Nossa Senhora das Neves,Capela de Nossa Senhora das Neves
(Funchal) - capela no Funchal, Madeira, Portugal
Saints and
Saintly Dominicans – 5 August
Under the pontificate of
Liberius, a rich lord of Rome named John, deprived of the consolation of
children, conceived the happy idea of coming to a mutual agreement with his
wife to make the Blessed Virgin the heiress of their fortune. Mary, who always
promptly, responds to the wishes of her devout clients, appeared to them,
accepted the gift, and told them to build a church in her honor on the spot
where they would find snow. The next day, notwithstanding the heat of August,
snow lay on a part of the Esquiline. The pious couple, faithful to their
promise, built there the beautiful basilica since called Saint Mary Major, as
being superior in dignity to all the other sanctuaries of Mary. There is
preserved, in a magnificent chapel on the Gospel side, the ancient picture of
Mary, attributed to Saint Luke. In another side chapel on the Epistle side, is
venerated the Crib of the Infant Jesus, close to which rests the body of Saint
Pius V. The same great Pope attached the sons of Saint Dominic to the service
of the basilica as Apostolic Penitentiaries. They serve Mary, they serve souls;
and nothing could be more in conformity with their vocation (306).
Prayer
O my Queen and my Mother!
I give myself entirely to thee as thine own possession – poor possession in
itself, but thou canst make it rich and beautiful.
Practice
Work for the glory of
Mary as if you were to have no other reward than that of honoring her. Is not
that enougfh for your heart?
– taken from the
book Saints
and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie
Cormier, O.P.
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-and-saintly-dominicans-5-august/
Agaete
( Gran Canaria ). Iglesia de la Concepción ( 1875 ) - Stained glass window
showing Our Lady of the Snow in Puerta de las Nieves.
Agaete
( Gran Canaria ). Iglesia de la Concepciòn ( 1875 ) - Buntglasfenster mit Maria
Schnee aus Puerta de las Nieves.
Short
Lives of the Saints – Our Lady of the Snows
Entry
In the fourth century,
during the pontificate of Pope Liberius, the Blessed Virgin appeared to a pious
Christian of illustrious family in Rome, whose name was John, and directed him
to build a church in a spot which she pointed out, signifying that, in proof of
the reality of the revelation, snow would cover that site on the following
night, which was the 5th of August. The church was founded, and bears the name
of Our Lady of the Snows. It is known throughout Christendom as the church of
Saint Mary Major; and within its hallowed walls is preserved the cradle wherein
the Infant Jesus slumbered. Many illustrious pilgrims have journeyed to the
spot from time to time to venerate this relic of the Holy Child, among whom may
be mentioned the famous Saint Jerome.
Pure as the snows, we
say. Ah! never flake
Fell through the brooding air
One half as fair
As Mary’s soul was made for Christ’s dear sake.
Virgin immaculate!
The whitest whiteness of the Alpine snows,
Beside thy stainless spirit, dusky grows.
– Eleanor Cecilia Donnelly
Favorite Practice
– A tender devotion to the Purity of the Blessed Virgin Mary.
MLA
Citation
Eleanor Cecilia Donnelly.
“Our Lady of the Snows”. Short
Lives of the Saints, 1910. CatholicSaints.Info.
18 April 2021. Web. 1 February 2023.
<https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-our-lady-of-the-snows/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-our-lady-of-the-snows/
Dedication of St. Mary Major: Pope Liberius, St.
Athanasius, and a miracle
Posted on 5 August 2014 by Fr. John Zuhlsdorf
Pope Liberius (352-366)
was Bishop of Rome in difficult times.
In 350 the Emperor
Constans was assassinated and Constantius became the sole Emperor by defeating
Magnentius. Some bishops in the East who opposed St. Athanasius in Egypt
appealed to Liberius to get involved with the Arian controversy in which
Athanasius was embroiled.
The Arian heresy and
controversy was raging. (Arians didn’t acknowledge Christ
as consubstantial with the Father. Neither, apparently do liberals
who rejected the new translation.) Liberius called a for a Synod in Rome, but
the Synod came to nothing. Liberius then made an appeal to Constantius to call
a council to be held at Aquileia.
Constantius had
Athanasius condemned by both the Synod of Arles (353) and the Synod of Milan
(355) and tried to win Liberius over to his side. When Liberius resisted, Constantius
summoned Liberius to Milan and then exiled him to Bearea in Thrace. Liberius
eventually acquiesced to Constantius once he was weakened from his sufferings
in hardship and the Thracian cold.
St. Hilary of Poitier
preserved letters of Pope St. Liberius attesting to what happened (Frag.
Hist. 4,6).
Eventually Constantius
let Liberius come out of his exile in Thrace. He went to Sirmium in 358 and
then back to Rome. In Rome Felix II had taken over as bishop, but the people
backed Liberius as the true Bishop of Rome.
Liberius had more than
likely subscribed to the formula of Sirmium of 351 which was a “fundamentally”
orthodox statement. Some Eastern bishops and “moderate” Arians met in the
presence of Constantius to oppose Photinus. Photinus was condemned. Liberius
did not subscribe to Sirmium 357, however. This meeting issued a pro-Arian
statement. Nevertheless, St. Athanasius and St. Hilary and others considered
Liberius to have erred gravely, but they were probably mistaken.
Granting that Liberius
was weak and his pontificate was fraught with problems, partly of his own
creation, Liberius seems to have been more sinned against than sinner.
Yes, Liberius did condemn
Athanasius, that staunch defender of Nicaean faith against the heretic Arians.
but he was forced under duress and perhaps even torture to give support to the
Arians. Nevertheless, Liberius refused to subscribe to an obviously Arian
formula of faith and instead signed on that, while not explicitly condemning
Arianism, did support for the most part the Nicaean faith. Sometimes
anti-Catholics will fling Liberius in our faces as an example of how the Pope
cannot be thought to teach infallibly. SSPXers often invoke him and Athanasius
as a way of justifying their disobedience to the Roman Pontiff.
Liberius, however, is a
complex figure in difficult times and much of the “story” of his “fall” in
weakness is not properly grasped.
After Constantius, the
infamous Julian adopted a policy of toleration. Pope Liberius issued a letter
to the bishops of Italy in 362 and a letter of reply to the bishops of the East
in 366 which both affirmed the faith of the Council of Nicaea.
Pope Liberius is
important to us today because of the feast we celebrate: the Dedication of
St. Mary Major, known as the Liberian Basilica.
The Basilica is
associated with Pope Liberius because of the famous story we all know about the
miraculous snowfall on this day on the Esquiline Hill in Rome. Anyone who has
been in Rome in August will not question that at a snowfall would be indeed a
miracle. To give you an idea of how hot it is in Rome in August, the soles
of a pair of my running shoes melted and the layers came apart.
In any event, the
Basilica was completed by Pope Sixtus III and his archdeacon Leo (later Pope
Leo I “the Great”). Here is what the Roman Martyrology says:
Dedicatio basilicae
Sanctae Mariae, Romae in Exquilis conditae, quam in memoriam Concilii Ephesini,
in quo Maria Virgo Dei Genetrix salutata est, Xystus papa Tertius plebi Dei
obtulit….
The dedication of the
basilica of Saint Mary founded in Rome on the Esquiline hill, which Sixtus III,
Pope consecrated for God’s People as a memorial of the Council of Ephesus
during which the Virgin Mary was hailed as Mother of God.
In the basilica you can
see the great triumphal arch decorated with beautiful mosaics, having
anti-Manichean themes, prepared and directed by the future Pope Leo I. On
the summit of the curve of the arch you see the name of “Xystus Episcopus Plebi
Dei” even to this day.
SOURCE : https://wdtprs.com/2014/08/dedication-of-st-mary-major-pope-liberius-st-athanasius-and-a-miracle-3/
Dedicazione della
basilica di Santa Maria Maggiore
5 agosto - Memoria Facoltativa
Questa memoria è
collegata alla dedicazione della basilica di santa Maria Maggiore
sull'esquilino di Roma, che viene considerata il più antico santuario mariano
d'Occidente. La eresse, sul precedente edificio liberiano, il papa Sisto III
(432-440) dedicandola a Dio e intitolandola alla Vergine, proclamata
solennemente dal concilio di Efeso (431) Madre di Dio. (Mess. Rom.)
Martirologio
Romano: Dedicazione della basilica di Santa Maria Maggiore, innalzata a
Roma sul colle Esquilino, che il papa Sisto III offrì al popolo di Dio in
memoria del Concilio di Efeso, in cui Maria Vergine fu proclamata Madre di Dio.
Monumenti di pietà mariana, a Roma, sono quelle stupende chiese, erette in gran parte sul medesimo luogo dove sorgeva qualche tempio pagano. Bastano pochi nomi, tra i cento titoli dedicati alla Vergine, per avere le dimensioni di questo mistico omaggio alla Madre di Dio: S. Maria Antiqua, ricavata dall'Atrium Minervae nel Foro romano; S. Maria dell'Aracoeli, sulla cima più alta del Campidoglio; S. Maria dei Martiri, il Pantheon; S. Maria degli Angeli, ricavata da Michelangelo dal "tepidarium" delle Terme di Diocleziano; S. Maria sopra Minerva, costruita sopra le fondamenta del tempio di Minerva Calcidica; e, più grande di tutte, come dice lo stesso nome, S. Maria Maggiore, la quarta delle basiliche patriarcali di Roma, detta inizialmente Liberiana, perché identificata con un antico tempio pagano, sulla sommità dell'Esquilino, che papa Liberio (352-366) adattò a basilica cristiana. Narra una tardiva leggenda che la Madonna, apparendo nella stessa notte del 5 agosto del 352 a papa Liberio e ad un patrizio romano, li avrebbe invitati a costruire una chiesa là dove al mattino avrebbero trovato la neve. Il mattino del 6 agosto una prodigiosa nevicata, ricoprendo l'area esatta dell'edificio, avrebbe confermato la visione, inducendo il papa e il ricco patrizio a metter mano alla costruzione del primo grande santuario mariano, che prese il nome di S. Maria "ad nives", della neve. Poco meno di un secolo dopo, papa Sisto III, per ricordare la celebrazione del concilio di Efeso (431) nel quale era stata proclamata la maternità divina di Maria, ricostruì la chiesa nelle dimensioni attuali. Di quest'opera rimangono le navate con le colonne e i trentasei mosaici che adornano la navata superiore. All'assetto attuale della basilica contribuirono diversi pontefici, da Sisto III che poté offrire "al popolo di Dio" il monumento "maggiore" al culto della beata Vergine (alla quale rendiamo appunto un culto di iperdulia cioè di venerazione maggiore a quello che attribuiamo agli altri santi), fino ai papi della nostra epoca. La basilica venne anche denominata S. Maria "ad praesepe", già prima del secolo VI, quando vi furono portate le tavole di un'antica mangiatoia, che la devozione popolare identificò con quella che accolse il Bambino Gesù nella grotta di Betlem. La celebrazione liturgica della dedicazione della basilica è entrata nel calendario romano soltanto nell'anno 1568.
Autore: Piero Bargellini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/28600
Antonello
Gagini, Statua Marmorea Madonna della neve, 1529, Santa Lucia del Mela
La Vergine Maria, oggetto
di iperdulia, è stata invocata in tutti i secoli cristiani, con tante
denominazioni legate alle sue virtù, al suo ruolo di corredentrice del genere
umano e come Madre di Gesù il Salvatore; inoltre alle sue innumerevoli
apparizioni, per i prodigi che si sono avverati con le sue immagini, per il
culto locale tributatole in tante comunità.
E per ogni denominazione ella è stata raffigurata con opere d’arte dei più grandi come dei più umili artisti, inoltre con il sorgere di tantissime chiese, santuari, basiliche, cappelle, ecc. a lei dedicate, si può senz’altro dire, che non c’è nel mondo cristiano un paese, una città, un villaggio, che non abbia un tempio o una cappella dedicata a Maria, nelle sue innumerevoli denominazioni.
Il titolo di Madonna della Neve, contrariamente a titoli più recenti come Madonna degli abissi marini, Madonna delle cime dei monti, Madonna delle grotte, ecc. quello di Madonna della Neve affonda le sue origini nei primi secoli della Chiesa ed è strettamente legato al sorgere della Basilica di S. Maria Maggiore in Roma.
Nel IV secolo, sotto il pontificato di papa Liberio (352-366), un nobile e ricco patrizio romano di nome Giovanni, insieme alla sua altrettanto ricca e nobile moglie, non avendo figli decisero di offrire i loro beni alla Santa Vergine, per la costruzione di una chiesa a lei dedicata.
La Madonna gradì il loro desiderio e apparve in sogno ai coniugi la notte fra il 4 e il 5 agosto, tempo di gran caldo a Roma, indicando con un miracolo il luogo dove doveva sorgere la chiesa.
Infatti la mattina dopo, i coniugi romani si recarono da papa Liberio a raccontare il sogno fatto da entrambi, anche il papa aveva fatto lo stesso sogno e quindi si recò sul luogo indicato, il colle Esquilino e lo trovò coperto di neve, in piena estate romana.
Il pontefice tracciò il perimetro della nuova chiesa, seguendo la superficie del terreno innevato e fece costruire il tempio a spese dei nobili coniugi.
Questa la tradizione, anche se essa non è comprovata da nessun documento; la chiesa fu detta ‘Liberiana’ dal nome del pontefice, ma dal popolo fu chiamata anche “ad Nives”, della Neve.
L’antica chiesa fu poi abbattuta al tempo di Sisto III (432-440) il quale in ricordo del Concilio di Efeso (431) dove si era solennemente decretata la Maternità Divina di Maria, volle edificare a Roma una basilica più grande in onore della Vergine, utilizzando anche il materiale di recupero della precedente chiesa.
In quel periodo a Roma nessuna chiesa o basilica raggiungeva la sontuosità del nuovo tempio, né l’imponenza e maestosità; qualche decennio dopo, le fu dato il titolo di Basilica di S. Maria Maggiore, per indicare la sua preminenza su tutte le chiese dedicate alla Madonna.
Nei secoli successivi la basilica ebbe vari interventi di restauro strutturali e artistici, fino a giungere, dal 1750 nelle forme architettoniche che oggi ammiriamo.
Dal 1568 la denominazione ufficiale della festa liturgica della Madonna della Neve, è stata modificata nel termine “Dedicazione di Santa Maria Maggiore” con celebrazione rimasta al 5 agosto; il miracolo della neve in agosto non è più citato in quanto leggendario e non comprovato.
Ma il culto per la Madonna della Neve, andò comunque sempre più affermandosi, tanto è vero che tra i secoli XV e XVIII ci fu la massima diffusione delle chiese dedicate alla Madonna della Neve, con l’instaurarsi di tante celebrazioni locali, che ancora oggi coinvolgono interi paesi e quartieri di città.
A Roma il 5 agosto, nella patriarcale Basilica di S. Maria Maggiore, il miracolo veniva ricordato, non so se ancora oggi si fa, con una pioggia di petali di rose bianche, cadenti dall’interno della cupola durante la solenne celebrazione liturgica.
Il culto come si è detto, ebbe grande diffusione e ancora oggi in Italia si contano ben 152 fra chiese, santuari, basiliche minori, cappelle, parrocchie, confraternite, intitolate alla Madonna della Neve.
Ogni regione ne possiede un buon numero, per lo più concentrate in zone dove la
neve non manca, fra le regioni primeggiano il Piemonte con 31, la Lombardia con
19, la Campania con 17. Non conoscendo usi, costumi e tradizioni dei tanti
paesi italiani che portano viva devozione alla Madonna della Neve, mi soffermo
solo a segnalare tre località dalla mia provincia di Napoli, il cui culto e
celebrazione è molto solenne, coinvolgendo la comunità dei fedeli anche in
grandi manifestazioni esterne e folcloristiche.
Basilica parrocchia di S. Maria della Neve, patrona del quartiere orientale di
Napoli chiamato Ponticelli, la cui devozione iniziò con la bolla di papa Leone
X del 22 maggio 1520.
L’antico santuario è stato proclamato Basilica Minore il 27 luglio 1988. Da più
di cento anni la solenne processione esterna è effettuata con un alto carro
(nel contesto della radicata tradizione napoletana delle macchine da festa),
alla cui sommità è posta la statua della Madonna.
Basilica Santuario Maria SS. della Neve in Torre Annunziata (Napoli). L’immagine
in terracotta bruna di tipo greco della veneratissima Madonna della Neve, è
custodita nella omonima Basilica Minore; essa ha origine con il rinvenimento a
mare, presso lo ‘scoglio di Rovigliano’, dell’immagine da parte di pescatori,
tra il XIV e XV secolo; le fu dato il nome di Santa Maria ad Nives, perché il
ritrovamento era avvenuto un 5 agosto.
La grande processione, che coinvolge tutta la popolosa città, inizia dal porto, dopo che la sacra immagine arriva dal mare con una barca, simulando l’originario rinvenimento.
I torresi, noti nel mondo per la lavorazione della pasta e per il lavoro degli
uomini nell’ambito marinaro, sono devotissimi della Madonna, che li liberò da
una delle violente eruzioni del Vesuvio, alle cui falde è adagiata Torre
Annunziata, il 22 ottobre 1822.
Collegiata di S. Maria Maggiore o della Neve di Somma Vesuviana (Napoli). La
Collegiata fu istituita con il titolo di S. Maria Maggiore verso l’anno 1600,
al posto di precedenti denominazioni della chiesa, risalenti al Medioevo.
Nella stessa Collegiata è attiva la Confraternita della Madonna della Neve, con confratelli e consorelle, lo Statuto è del 1° settembre 1762; ai confratelli spetta il compito di portare in processione la statua della Madonna.
Nel contesto delle manifestazioni esterne, c’è la “festa delle lucerne”, che si svolge ogni quattro anni nei giorni 3-4-5 agosto; le strade dell’antico borgo medioevale Casamale vengono invase da tanti telai di forme geometriche varie, su ciascuno dei quali sono poggiate circa 50 lucerne, così da dare l’impressione di un fiume sfavillante che percorre il borgo.
Ad accrescere l’effetto visivo, in fondo alla serie di figure geometriche, si colloca un grande specchio, che prolunga con il suo riflesso la suggestiva scia luminosa.
A questo si aggiungono delle zucche vuote illuminate internamente, delle vasche con oche vive, apparati di fiori con l’immagine della Madonna; al passaggio della statua della Vergine in processione, da terrazzi non visibili dalla strada, giungono dall’alto i canti-nenia di gruppi di donne.
Alla processione annuale prendono parte in costumi tipici, i cosiddetti “mesi
dell’anno” con l’ausilio di animali da trasporto, componendo con più persone,
le figurazioni che rappresentano lo scorrere dell’anno e le varie attività del
mondo contadino.
In molte zone d’Italia, in omaggio alla Madonna della Neve, si usa mettere alle
neonate i nomi di Bianca, Biancamaria, o più raro il nome Nives.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92099
Voir aussi : https://wdtprs.com/2016/08/5-august-dedication-of-st-mary-major-our-lady-of-the-snows/
https://www.newliturgicalmovement.org/2016/08/the-dedication-of-st-mary-major-2016.html