samedi 1 avril 2017

Bienheureux GIUSEPPE GIROTTI, prêtre dominicain et martyr

Bienheureux Giuseppe Girotti

Prêtre dominicain italien martyr à Dachau (+ 1945)

Giuseppe Girotti (1905-1945), prêtre et bibliste italien profès de l'Ordre des Frères prédicateurs, tué en haine de la foi à Dachau, en Allemagne en 1945 (décret du 28 mars 2013) Béatifié le 26 avril 2014 à Alba.

Il est né à Alba en Italie le 19 juillet 1905 dans une famille modeste... Brillant dans ses études, plein de vitalité et très gai de caractère, il entre au séminaire dominicain de Chieri et est ordonné prêtre le 3 août 1930. Il se spécialise dans l'interprétation des Ecritures Sacrées à l’Angelicum à Rome et à l’Ècole biblique de Jérusalem, puis se consacre à l’enseignement au séminaire théologique dominicain de Turin.

Tenu en haute estime pour sa vaste culture, il aimait exercer le ministère sacerdotal aussi parmi les pauvres et les humbles, plus spécialement à l’hospice des 'Pauvres Vieux'. Puis vinrent les années de souffrance et les épreuves, acceptées avec humilité: on l’empêcha d’enseigner et il fut transféré au Couvent Saint Dominique dans le centre de Turin. Il continua cependant ses recherches dans le domaine biblique, alors qu’il intensifiait l’exercice de son activité caritative.

Tout ce que je fais, je ne le fais que pour la charité, disait-il avec candeur.

Après le 8 septembre 1943, avec l'occupation allemande et la naissance de la République Sociale Italienne, Giuseppe Girotti est au centre d’un vaste réseau de soutien en faveur des juifs, pour lesquels il est animé d’une affinité culturelle mûrie au cours des années de son séjour à Jérusalem et développée ultérieurement avec ses études bibliques, et il s’engage à trouver des cachettes sûres et des faux papiers.

Il est arrêté pour son activité contraire aux lois fascistes et nazies... Il est emprisonné à Turin. Malgré les efforts de son prieur pour le faire libérer, il est transféré d’abord à Milan, puis au camp de Gries à Bolzano et enfin, le 5 octobre 1944, à Dachau. Selon le témoignage de don Angelo Dalmasso, un autre prêtre qui a partagé sa détention, Girotti s’y distinguait par sa générosité envers les autres détenus, pour son attitude ouverte et comme 'porteur de la Parole de Dieu'. Il tombe malade et il est transporté à l’infirmerie.

C’est là que le 1er avril 1945, le jour de Pâques, il meurt avant d’avoir atteint l’âge de quarante ans; sur sa couchette ses compagnons écrivirent: 'Ici dormait Saint Giuseppe Girotti'.

Il a été déclaré 'Juste parmi les nations' par l'Etat d'Israël pour son action en faveur des Juifs durant la Shoah.

A lire:

Giuseppe Girotti - ordre des prêcheurs (dominicains)

Un ancien élève de l’Ecole en voie de béatification par le pape François! - Ecole biblique de Jérusalem

Beatificazione di Padre Giuseppe Girotti (en italien)

Diocesi di Alba (en italien): Un bel gesto di papa Francesco par Giacomo Lanzetti, évêque du diocèse d'Alba.

" 'L'Église a été et sera toujours l’unique refuge pour l’humanité, l'amour et la miséricorde; refuge de la vérité, des principes de la juste raison, de la civilisation... Or cette mission extraordinaire de l'Église, dans le gravissime moment de l'histoire présente, ne peut pas être menée parfaitement à terme si les fidèles du Christ restent divisés'. Ce sont des mots simples et profonds, un héritage pour le XXIe siècle"

Ainsi prêchait à Dachau, dans l’univers concentrationnaire, Giuseppe Girotti, un Dominicain arrêté pour avoir caché des Juifs, l’un des nouveaux martyrs du XXe siècle ... (site de l'AIM, Alliance InterMonastères)

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12797/Bienheureux-Giuseppe-Girotti.html

Le Bx Giuseppe Girotti: dominicain, bibliste, martyr du nazisme

Publié le 1 Mai 2014

Un frère prêcheur

Le père GIUSEPPE GIROTTI est né Alba (CN) le 19 juillet 1905 d’une famille modeste. A treize ans il aspirait déjà au sacerdoce et il put réaliser son vœu en entrant au Séminaire dominicain de Chieri. Brillant dans ses études, plein de vitalité et très gai de caractère, il fit sa profession religieuse en 1923 à "La Quercia", près de Viterbe, et le 3 août 1930 il fut ordonné prêtre à Chieri. Il se spécialisa dans l'interprétation des Ecritures Sacrées à l’Angelicum et à l’Ècole biblique de Jérusalem, où il fut élève du serviteur de Dieu Marie-Joseph Lagrange. Il en sort en 1934 avec le titre académique de "prolita in Sacra Scriptura". Il se consacra à l’enseignement des Ecritures Sacrées au séminaire théologique dominicain de Turin (S. Maria delle Rose). La publication d’un ample commentaire sur les livres Sapientiaux et le prophète Isaïe fut le fruit de ses études approfondies.

Tenu en haute estime pour sa vaste culture, il aimait exercer le ministère sacerdotal aussi parmi les pauvres et les humbles, plus spécialement à l’hospice des "Pauvres Vieux", à côté de son couvent de Santa Maria delle Rose (Turin). Puis vinrent les années de souffrance et les épreuves, acceptées avec humilité : on l’empêcha d’enseigner et il fut transféré au Couvent Saint Dominique dans le centre historique de Turin. Il continua cependant ses recherches dans le domaine biblique, alors qu’il intensifiait l’exercice de son activité caritative.

Tout ce que je fais, je ne le fais que pour la charité, disait-il avec candeur, en laissant entrevoir sa progression constante dans la vertu caritative.

Soutien aux Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale

Après le 8 septembre 1943, avec l'occupation allemande et la naissance de la République Sociale Italienne, Girotti est au centre d’un vaste réseau de soutien en faveur des juifs, pour lesquels il est animé d’une affinité culturelle mûrie au cours des années de son séjour à Jérusalem et développée ultérieurement avec ses études bibliques. C’est dans ce sens que l’on doit comprendre ses expressions "porteurs de la Parole de Dieu" et "grands frères" se référant aux juifs, pour qui, en ces temps de persécution et de souffrance, il s’engage à trouver des cachettes sûres et des faux papiers.

Il est arrêté pour son activité contraire aux lois fascistes et nazies - trahi par un espion qui, feignant d’être un partisan blessé, se fit transporter dans une villa de Cavoretto où se cachait le professeur juif Giuseppe Diena le 29 aoȗt 1944. Il est emprisonné à Turin dans la prison Le Nuove. Malgré les efforts de son prieur pour le faire libérer, il est transféré d’abord à Milan à la prison de San Vittore, puis au camp de Gries à Bolzano et enfin, le 5 octobre 1944, à Dachau. Selon le témoignage de don Angelo Dalmasso, un autre prêtre qui a partagé sa détention dans le camp d’extermination bavarois, Girotti s’y distinguait par sa générosité envers les autres détenus, pour son attitude ouverte et comme "porteur de la Parole de Dieu". Enfermé dans la baraque 26, où sont amassés un millier d’ecclésiastiques -au lieu des 180 prévus- il tombe malade et il est transporté à l’infirmerie.

C’est là que le 1 avril 1945, le jour de Pâques, il meurt avant d’avoir atteint l’âge de quarante ans, peut-être "aidé" par une piqûre d’essence comme c’était habituel dans le camp ; sur sa couchette ses compagnons écrivirent : « Ici dormait Saint Giuseppe Girotti».

Juste parmi les nations et bienheureux

En 1988, le processus de canonisation commença auprès de la curie de Turin et le 27 mars 2013 le Pape François autorisa le décret de béatification.

Le 14 février 1995, cinquante ans après sa mort, il reçut une médaille à la mémoire comme juste parmi les nations, une reconnaissance de la part de l’Etat d’Israël à tous ceux qui se sont prodigués pour sauver des juifs pendant l’holocauste.

Son nom est inscrit dans l’ordre officiel et un arbre a été planté en son honneur dans l’avenue des justes à Yad Vashem, à Jérusalem.

Sa béatification a eu lieu à Alba le 26 avril 2014.

Sa mémoire liturgique a été fixée au 1er avril, jour de sa "naissance au Ciel".

D'après www.op.org

'L'Église a été et sera toujours l’unique refuge pour l’humanité, l'amour et la miséricorde; refuge de la vérité, des principes de la juste raison, de la civilisation... Or cette mission extraordinaire de l'Église, dans les moments très graves de l'histoire présente que nous vivons, ne peut pas être menée parfaitement à terme si les fidèles du Christ restent divisés'.

Propos tenus par le Bienheureux Giuseppe Gioritti à Dachau

SOURCE : http://www.montesinos.fr/2014/05/le-bx-giuseppe-girotti-dominicain-bibliste-martyr-du-nazisme.html

La Béatification de GIUSEPPE GIROTTI

Le mercredi 27 mars 2013, le Saint Père François a reçu en Audience le Card. Angelo Amato, Préfet de la Congrégation des Causes des Saints. Au cours de l’Audience le  Souverain Pontif a autorisé la Congrégation à Promulguer le Décret sur le martyre du Serviteur de Dieu Giuseppe Girotti, Prêtre profès de l’Ordre des Frères Prédicateurs.

Le père GIUSEPPE GIROTTI était né Alba (CN) le 19 juillet 1905 d’une famille modeste, mais estimée pour sa laboriosité et sa bonté d’âme. A treize ans  il aspirait déjà au sacerdoce et il put réaliser son vœu en entrant au Séminaire dominicain de Chieri (TO). Brillant dans ses études, plein de vitalité et très gai de caractère, il fit sa profession religieuse en 1923 à "La Quercia", près  de Viterbe, et le 3 août 1930 il fut ordonné prêtre à Chieri. Il se spécialisa dans l'interprétation des Ecritures Sacrées à l’Angelicum et à  l’Ècole biblique de Jérusalem, où il fut élève du serviteur de Dieu Marie-Joseph Lagrange. Il en sort en 1934 avec le titre académique de "prolita in Sacra Scriptura". Il se consacra à l’enseignement des Ecritures Sacrées au séminaire théologique dominicain de Turin (S. Maria delle Rose). La publication d’un ample commentaire sur les livres Sapientiaux et le prophète Isaïe fut le fruit de ses études approfondies.

Tenu en haute estime pour sa vaste culture, il aimait exercer le ministère sacerdotal aussi parmi les pauvres et les humbles, plus spécialement à l’hospice des "Pauvres Vieux", à côté de son couvent de Santa Maria delle Rose (Turin). Puis vinrent les années de souffrance et les épreuves, acceptées avec humilité : on l’empêcha d’enseigner et il fut transféré au Couvent Saint Dominique dans le centre historique de Turin. Il continua cependant ses recherches dans le domaine biblique, alors qu’il intensifiait l’exercice de son activité caritative.

Tout ce que je fais, je ne le fais que pour la charité, disait-il avec candeur, en laissant entrevoir sa progression constante dans la vertu caritative.

Après le 8 septembre 1943, avec l'occupation allemande et la naissance de la République Sociale Italienne, Girotti est au centre d’un vaste réseau de soutien en faveur des juifs, pour lesquels il est animé d’une affinité culturelle mûrie au cours des années de son séjour à Jérusalem et développée ultérieurement avec ses études bibliques. C’est dans ce sens que l’on doit comprendre ses expressions "porteurs de la Parole de Dieu" et "grands frères" se référant aux juifs, pour qui, en ces temps de persécution et de souffrance, il s’engage à trouver des cachettes sûres et des faux papiers.

Il est arrêté pour son activité contraire aux lois fascistes et nazies - trahi par un espion qui, feignant d’être un partisan blessé, se fit transporter dans une villa de Cavoretto où se cachait le professeur juif Giuseppe Diena le 29 aoȗt 1944. Il est emprisonné à Turin dans la prison Le Nuove.  Malgré les efforts de son prieur pour le faire libérer, il est transféré d’abord à Milan à la prison de San Vittore, puis au camp de Gries à Bolzano et enfin, le 5 octobre 1944, à Dachau. Selon le témoignage de don Angelo Dalmasso, un autre prêtre qui a partagé sa détention dans le camp d’extermination bavarois, Girotti s’y distinguait par sa générosité envers les autres détenus, pour son attitude ouverte et comme "porteur de la Parole de Dieu". Enfermé dans la baraque 26, où sont amassés un millier d’ecclésiastiques -au lieu des 180 prévus- il tombe malade et il est transporté à l’infirmerie.

C’est là que le 1 avril 1945, le jour de Pâques, il meurt avant d’avoir atteint l’âge de quarante ans, peut-être "aidé" par une piqûre d’essence comme c’était habituel dans le camp ; sur sa couchette ses compagnons écrivirent : « Ici dormait Saint Giuseppe Girotti».

En 1988, le processus de canonisation commença auprès de la curie de Turin et le 27 mars 2013 le Pape François autorisa le décret de béatification.

Le 14 février 1995, cinquante ans après sa mort, il reçut une médaille à la mémoire comme juste parmi les nations, une reconnaissance de la part de l’Etat d’Israël à tous ceux qui  se sont prodigués pour sauver des juifs pendant l’holocauste.

Son nom est inscrit dans l’ordre officiel et un arbre a été planté en son honneur dans l’avenue des justes à Yad Vashem, à Jérusalem.

La béatification est prévue à Alba au printemps 2014.

La Postulation générale

SOURCE : http://www.op.org/fr/content/la-beatification-de-giuseppe-girotti

Journée de commémoration de l’Holocauste – 27 janvier 2020

Une figure de proue : le Bienheureux Giuseppe Girotti, O.P.

La Journée de commémoration de l’Holocauste, qui sera célébrée le 27 janvier 2020, a été établie par les Nations Unies grâce à la résolution 60/7 du 1er novembre 2005. L’importance de cette date est due au fait qu’elle commémore les victimes de l’Holocauste, les lois raciales et tous ceux qui ont risqué et donné leur vie pour protéger les personnes persécutées. En ce jour de commémoration, notre Ordre se doit d’évoquer l’un de nos frères bien-aimés, Giuseppe Girotti, qui a été tué par les nazis dans le camp de concentration de Dachau.

Né à Alba (Cuneo) le 19 juillet 1905, il entra au Collège dominicain de Chieri en 1918, où il prit plus tard l’habit religieux en 1923. La même année, le 15 octobre, il fit profession dans l’Ordre des Prêcheurs et fut ordonné prêtre le 3 août 1930. L’année suivante, ayant obtenu un Lectorat de Théologie Sacrée, ses supérieurs décidèrent de l’envoyer à l’École Biblique de Jérusalem nouvellement créée, sous l’égide de Joseph Marie Lagrange et d’autres illustres chercheurs bibliques.

Après avoir obtenu une licence en sciences bibliques en 1934 devant la Commission Biblique Pontificale, le P. Girotti est rentré en Italie et a commencé ses conférences sur l’Ecriture Sainte au centre d’études dominicain de Santa Maria delle Rose à Turin et au Collège des Missionnaires de la Consolata. Il a exercé son ministère sacerdotal, plus particulièrement envers les nécessiteux, parmi les pauvres et les humbles, en particulier à la maison des personnes âgées pauvres appelée l’Ospizio dei Poveri Vecchi.

A la mort du P. Marco Sales en 1937, le P. Girotti fut chargé de poursuivre le travail inachevé du dominicain sur le commentaire de la Sainte Bible. Il a accepté, et l’a fait avec un grand dévouement qui provenait de sa préparation minutieuse, de son expérience d’enseignement et de sa facilité naturelle d’assimilation et d’explication. En 1838, le P. Girotti publia son commentaire sur le livre de la Sagesse et en 1941 sur les livres attribués au prophète Isaïe ; deux publications remarquables, dans lesquelles le jeune auteur alliait les qualités de clarté et de pragmatisme du P. Sales. Il a su associer la précision et la profondeur de la critique et l’exégèse moderne.

Mais même le travail du P. Girotti devait rester inachevé. Le prieur du couvent de Saint Dominique, à Turin, remarqua que le Père Girotti, surtout après le jour de l’armistice, le 8 septembre 1943, arrivait au couvent chargé de colis, à plusieurs reprises pendant la nuit, se justifiant en disant : « Tout ce que je fais est seulement pour la charité ». Pendant la guerre, il aidait, en particulier les Juifs qui étaient persécutés à cause des lois raciales. Parmi eux, il y avait la nièce du Rabbin Deangeli de Rome qui décida de l’accompagner en Suisse. En chemin, ils furent cachés par le médecin Giuseppe Diena à Cavoretto, et c’est ainsi qu’ils furent découverts et arrêtés le 29 août 1944. Le professeur Diena fut déporté à Flossemburg où il fut tué le 2 mars 1945; le P. Girotti, lui, fut tué lors de la fête de la Pâque de la Résurrection, le 1er avril 1945, à Dachau, où il fut interné précisément à cause de l’aide qu’il avait dispensée. Il avait alors 39 ans. La nouvelle s’est répandue. Sur le rebord de son lit, une main anonyme écrivit : Saint Giuseppe Girotti.

Le 14 février 1995, l’Etat d’Israël a décidé d’honorer Giuseppe Girotti qui, pendant la période de l’Holocauste en Europe, a risqué sa vie pour sauver les Juifs persécutés, lui donnant l’honneur de Juste parmi les Nations. L’Eglise a reconnu le témoignage du P. Giuseppe Girotti et le 26 avril 2014, il a été déclaré bienheureux, dans la cathédrale d’Alba, sa ville natale.

Saint Père, nous vous remercions pour les dons de la charité et de la science qui ont inspiré au bienheureux Giuseppe Girotti le sacrifice de sa vie pour autrui. Aide-nous aussi à vivre l’Évangile, et à chérir ta Parole par de bonnes œuvres. Par son intercession, nous vous prions de nous accorder la grâce …, et de bien vouloir le glorifier ici-bas, afin qu’il devienne un guide pour nous tous. Nous vous le demandons par le Christ, notre Seigneur qui est le chemin, la vérité et la vie. Amen.

Le P. Massimo Negrelli, O.P.

Promoteur des causes des Saints pour la Province Saint Dominique en Italie

SOURCE : https://www.op.org/journee-de-commemoration-de-lholocauste-27-janvier-2020/?lang=fr

Beato Giuseppe Girotti

Stolperstein für Giuseppe Girotti

Pietre d'inciampo a Torino


Blessed Giuseppe Girotti

Memorial

1 April

Profile

Dominican priest, making his religious profession in 1923 and being ordained on 3 August 1930Studied at the École Biblique in JerusalemTaught scriptural studies at the Dominican Theological Seminary at TurinItalyArrested by Nazi authorities on 19 August 1944 for arranging hideouts and escape routes for Jews, and shuffled from one concentration camp to another before his death. He spent his time ministering to other prisonersMartyr.

Born

19 July 1905 in Alba, Cuneo, Italy

Died

1 April 1945 in concentration camp at Dachau, Oberbayern, Germany

Venerated

27 March 2013 by Pope Francis

Beatified

26 April 2014 by Pope Francis

beatification recognition was celebrated at the Cathedral of San Lorenzo, Alba, Cuneo, Italy, presided by Cardinal Angelo Amato

Additional Information

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Deon

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MLA Citation

“Blessed Giuseppe Girotti“. CatholicSaints.Info. 2 April 2024. Web. 1 May 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-giuseppe-girotti/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-giuseppe-girotti/

Concentration-Camp Martyr Beatified

Father Girotti Remembered for His Help in Saving Jewish Lives

MAYO 06, 2014 00:00

ZENIT STAFFARCHIVES

Father Giuseppe Girotti, martyred in Dachau concentration camp at the age of 40 because of his efforts to assist the Jews, has been beatified in Alba, Italy.

According to the current English edition of L’Osservatore Romano, the April 26 beatification of the Dominican exegete was conducted by Cardinal Severino Poletto, Turin’s retired archbishop.

Coverage of the beatification was eclipsed by the canonization of Saints John XXIII and John Paul II the next morning.

Israel’s Holocaust memorial, Yad Vashem, declared Girotti a “Righteous Among the Nations” in 1995. The title is given only to non-Jews who risked their lives during the Holocaust to save them from extermination by the Nazis.

Arrested in August 1944, Father Girotti had suffered “deep and total humiliation” at Dachau, L’Osservatore Romano reported.

Dachau, located about 10 miles northwest of Munich in southern Germany, was the first regular concentration camp established by the National Socialist (Nazi) Government.

Although the exact number of those killed there will never be known, the number of prisoners incarcerated there between 1933 and 1945 exceeded 188,000, the website of the US Holocaust Memorial Museum claims. (D.C.L.)

Concentration-Camp Martyr Beatified | ZENIT - English

SOURCE : https://zenit.org/2014/05/06/concentration-camp-martyr-beatified/

Girotti Giuseppe

Girotti, Father Giuseppe Father Giuseppe Girotti, born in Alba (Cuneo), in 1905, was a renowned professor of theology, and graduate of the Ecole Biblique in Jerusalem. He taught in the Dominican Theological Seminary of Turin, S. Maria delle Rose and among his publications are commentaries to Isaiah and Ecclesiastes. After September 8, 1943, he dedicated his efforts to the rescue of many Jews in Turin. Risking his life, Girotti acted according to his values and religious beliefs, arranging safe hideouts and organizing escape routes from the country. Emma De Benedetti (later Weil) knew Father Girotti before the war. Her parents lived near him in Alba. During the war, he helped Emma and her mother find refuge in a convent in Turin; they stayed there for several months. He also provided a false identity card for Emma’s father. Emma saved a postcard from her mother dated May 15, 1944, in which she wrote that she was hiding in a convent under the protection of Father Girotti. According to Emma, thanks to his connections, in several instances Girotti was able to warn Jews in time so that they were able to run away. There were others, too, who were helped in the same way, among them Salvatore Fubini, a lawyer from Turin. One day, following a denunciation, Father Girotti was caught in the middle of transferring a wounded Jewish partisan to the house of Prof. Diena. He was arrested on August 29, 1944, and imprisoned in Turin in Le Nuove. He was transferred to San Vittore in Milan, then to Bolzano camp, and finally to Dachau, where he was murdered on Easter Day, April 1, 1945. A biography about him was written by Valerio Morello, Morire Per I “Fratelli Maggiori” (1988). On February 14, 1995, Yad Vashem recognized Father Giuseppe Girotti as Righteous Among the Nations.

Girotti Giuseppe (1905 - 1945 )

Last Name - Girotti

First Name - Giuseppe

Name Title - PROF. DR.

Date of Birth - 1905

Date of Death - 01/04/1945

Fate : deported ; imprisoned ; murdered

Nationality - ITALY

Religion - ROMAN CATHOLIC

Gender - Male

Profession - MONK ; PRIEST ; THEOLOGIAN

Item ID : 4043699

Recognition Date: 14/02/1995

Ceremony Place: Milan, Italy

Commemoration: Wall of Honor

Ceremony In Yad Vashem : No

File Number : M.31.2/6025

SOURCE : https://collections.yadvashem.org/en/righteous/4043699


Beato Giuseppe Girotti Sacerdote domenicano, martire

1 aprile

Alba, Cuneo, 19 luglio 1905 – Dachau, Germania, 1 aprile 1945

Era in fiamme l’Europa in quegli anni per la "grande guerra". Ad Alba (Cuneo), tra vicolo Rossetti e la piazza dallo stesso nome, c’era spesso un gruppo di ragazzi che giovavano rumorosi. Uno di loro – quello che sembrava il loro leader – si chiamava Giuseppe Girotti. Gli amici lo chiamavano "Beppe", in dialetto. Giocavano "da matti", ma di tanto in tanto, Giuseppe alzava gli occhi a guardare la croce svettante sul campanile romanico del duomo vicino: là dentro, la presenza di Gesù lo attirava come una calamita.

"Beppe, il capo"

Presso l’altare del duomo, Beppe andava ogni giorno a servire la S. Messa al suo parroco, buono e austero, e ai sacerdoti che passavano a celebrare, anche prestissimo, quando su Alba non spuntava ancora il giorno. A servire la Messa, portava anche i suoi amici, coetanei o più piccoli, insegnava loro le cerimonie, come un piccolo apostolo della Liturgia.

Gli altri lo stimavano e gli volevano bene, perché aveva cuore buono e largo come un mare. Lui da parte sua amava tutti, ma quando c’era da difendere i più deboli, come i suoi fratellini Giovanni e Michele, sapeva "cazzottare" a dovere i compagni che facevano "i furbi". Lo chiamavano Beppe il capo.

Serviva anche il Vescovo, quando attorniato dai canonici, "pontificava" in duomo: il Vescovo allora si chiamava Mons. Francesco Re e dall’alto della sua statura si chinava a volte a dare una carezza a quel bambino dagli occhi intelligenti e dal ciuffo sbarazzino sulla fronte.

Un po’ alla volta, gli nacque in cuore un grande desiderio: "Voglio farmi prete". Lo disse al parroco, il quale gli promise un posto in Seminario, ma il posto non c’era mai. Beppe era solito frequentare anche la cappella delle Monache Domenicane di Alba e lì, da loro aveva sentito parlare con devozione di san Domenico di Guzman, "il dolce Spagnolo nostro" che aveva percorso l’Europa a predicare Gesù Cristo-Verità.

Giuseppe Girotti era nato il 19 luglio 1905 da umili genitori e ora, a 13 anni, voleva realizzare la sua vocazione. Un giorno, capitò a Alba un Padre Domenicano a predicare in duomo. Beppe ascoltò il bianco frate e volle parlargli. Gli aprì il cuore e gli disse il suo desiderio di diventare sacerdote. Il frate gli parlò chiaro: "Ma perché non vieni da noi?". Beppe rispose: "Ma io vengo subito, basta che mi lasci andare a dirlo alla mamma". (Tra parentesi: un suo compagno di giochi e di servizio all’altare, circa 70 anni dopo, mi raccontò che a volte dopo la Messa servita insieme, lui e Beppe salivano sul campanile e lassù "davanti a tutta Alba sotto il nostro sguardo, imparammo a fumare insieme una sigaretta!").

Il 5 gennaio 1919, Beppe entrò felice nel Collegio domenicano di Chieri (Torino) per iniziare gli studi. Il 30 settembre 1922, vestiva il bianco abito di san Domenico, diventando fra Giuseppe Girotti. Dopo il noviziato a "La Quercia" (Viterbo), professava i voti la prima volta il 15 ottobre 1923. Seguirono gli studi filosofici e teologici nello Studentato di Chieri. Era intelligentissimo, sempre buono come un fratello, pronto a dare una mano a tutti, son estrema generosità, lieto della gioia dei figli di Dio.

Il 3 agosto 1930, vigilia di san Domenico, Padre Giuseppe Girotti era ordinato sacerdote a Chieri da Mons. Giacinto Scapardini, domenicano, Vescovo di Vigevano: sacerdote di Cristo per sempre.

Professore

I superiori lo mandarono a Roma a seguire corsi di teologia all’Angelicum. Aveva già conseguito a S. Maria delle Rose, in Torino, il titolo di "Lettore" che lo abilitava a insegnare nelle scuole dell’Ordine. Quindi, il suo provinciale, P. Ibertis, soprannominato "Napoleone" per il suo stile "decisionista" e la piccola statura, lo inviò a Gerusalemme, a frequentare l’Ecole Biblique, fondata e diretta ancora da P. Joseph Lagrange, biblista, maestro domenicano coltissimo e esemplare.

Allievo prediletto dell’insigne studiosi, P. Girotti visse anni felici, pieni di studi intensi e di preghiera estatica nei luoghi di Gesù e di Maria. Nel 1934, era "prolita", dottore in Scienze Bibliche. Immediatamente fu destinato a insegnare Sacra Scrittura nello "Studium" domenicano di S. Maria delle Rose a Torino. I suoi 40 allievi lo amavano subito come un fratello maggiore che – come ricorda il P. Giacinto Bosco, suo allievo di quei tempo – "non si dava mai pace finché non avesse fatto tutto il possibile per aiutare chi lo cercava".

Seguirono, nel 1936, la pubblicazione de I libri sapienziali da lui commentati, e nel 1942, Isaia commentato da P. G. Girotti, dedicato alla Madonna il 20 giugno, festa a Torino della Consolata. Due poderosi volumi che dimostrano l’enorme cultura biblica, storica, teologica del giovane esegeta. Risalta, in particolare, nel primo volume, il luminoso ritratto di Gesù, il Verbo di Dio, somma Sapienza del Padre, come viene profetizzato proprio dai Sapienziali, di Gesù, l’Amato cercato dall’amata, nel Cantico dei Cantici. Nel secondo volume – "Isaia" – è splendida la figura del Servo di Jahvé, Gesù appassionato, e crocifisso e morte sulla croce, che emerge nella contemplazione di P. Girotti, al momento dei Canti del Servo sofferente in particolare Is. 53. Molto intelligente la risposta che P. Girotti dà a coloro che parlano, senza fondamento, di "tre profeti diversi" raccolti sotto lo stesso nome di Isaia, solo per la differenza di stile: in realtà, c’è un solo Isaia, come insegna la Tradizione giudaica e cristiana, come c’è un solo Dante Alighieri, se pure con tre stili diversi, come appare nell’Inferno, nel Purgatorio e nel Paradiso, le tre "cantiche" dell’unica Divina Commedia, opera dello stesso sommo Poeta! E poi, spiega sempre il prof. Girotti, "occorre credere al soprannaturale, al miracolo, alla profezia e come interventi di Dio, e non negarlo, come fanno i modernisti!".

In una parola: due grossi volumi – un vero tesoro possederli – che erano il primo saggio del grande biblista che sarebbe diventato, se la sua vita fosse stata un po’ più lunga, come Lagrange, Sales, Vaccari Spadafora… per citare solo alcuni nomi illustri.

In quel periodo ebbe molto da soffrire. Nel 1938, fu allontanato dall’insegnamento e mandato nel convento di S. Domenico a Torino. P. Giuseppe, non aprì bocca, simile al "Servo di Jahvé" del cap. 53 di Isaia, che lui spiegava sempre con accenti commossi. Quando P. Cordovani, Da Roma, conobbe il torto che gli era stato fatto, commentò: "Queste sono le prove che formano i santi".

Dottissimo e poliglotta, con il cuore semplice come un bambino, andava ogni giorno a esercitare il suo ministero sacerdotale tra i poveri e i vecchi dell’Ospizio davanti al suo convento, parlando e confessando in piemontese. Ciò che per lui contava al di sopra di tutto era amare Gesù, in se stesso, nell’Eucaristia, e poi nei poveri e nei sofferenti. Al "San Domenico", si accingeva a commentare Geremia e a pubblicare studi sul monachesimo.

Ma non rimase a lungo senza cattedra. Lo chiamarono a insegnare Sacra Scrittura all’Istituto dei Missionari della Consolata: tanta gioia nel cuore tra i suoi chierici, futuri annunciatori del Vangelo ai popoli pagani, in Africa. Ora, P. Giuseppe aveva provato sulla sua pelle e sul suo cuore che cos’è il "Getsemani" che prepara a salire il Calvario.

Fratello

Era scoppiata la 2ª guerra mondiale. I sacerdoti cattolici, mobilitati dal Santo padre, il Venerabile Pio XII, si fecero missionari di amore fino all’eroismo, sulle orme del Pontefice di Roma. Hitler puntava alla soppressione degli Ebrei e di coloro che riteneva nemici del "Reich", nei suoi lager orrendi. P. Giuseppe Girotti, come moltissimi preti, si buttò nella carità al servizio dei fratelli più abbandonati e in pericolo. "Tutto quello che faccio – si scusò con il suo Priore, perché non riusciva più a seguire gli orari della sua Comunità – è solo per la carità. Che cosa fece o tentò di fare in difesa degli Ebrei e di quanti erano perseguitati, solo Dio lo sa.

La sua azione "clandestina" venne scoperta e il 29 agosto 1944 venne arrestato dai tedeschi e rinchiuso alle "Nuove" di Torino, a S. Vittore a Milano, quindi in campo di concentramento a Bolzano. Poi sul carro bestiame: destinazione Dachau. Al giovane sacerdote, don Dalmasso, suo compagno di prigionia, disse: "Oggi è il 7 ottobre, festa della Madonna del Rosario… e diremo tanti rosari. Io da buon domenicano devo rosariare con una certa solennità".

Il 9 ottobre 1944, sera, pioveva fine e gelido a Dachau. P. Girotti e molti altri preti deportati iniziavano le ultime stazioni della loro Via Crucis. Unica certezza: condividere nel dolore e nella pace il mistero della Crocifissione e della morte di Cristo, sotto lo sguardo dolce e consolante di Maria SS.ma la Mater dolorosa del Calvario. Nell’ambiente orribile, dove il camino fumava per i cadaveri cremati, si doveva solo lavorare in modo disumano e subire le umiliazioni più atroci. P. Giuseppe, dimentico di se stesso, testimoniava l’amore di Gesù e lo donava a piene mani. Sempre disponibile ad ascoltare, a assolvere, si privava della sua piccola porzione di cibo per soccorrere i più giovani.

Da qualche tempo i preti prigionieri (Dachau era il campo di concentramento dei preti!), alle 4 del mattino, a piedi scalzi, si radunavano in uno stanzone che serviva da cappella. Uno di loro celebrava la S. Messa per tutti, gli altri ricevevano la Comunione. P. Giuseppe, fortificato da Gesù eucaristico, sapeva di andare incontro alla morte, ma sorrideva mestamente e pregava di continuo per resistere e infondere fiducia. Tra i preti che diventarono suoi amici a Dachau vi erano P. Manziana (diventerà Vescovo di Crema), Mons. Beran (diventerà Vescovo di Praga e i comunisti lo faranno prigioniero, un’altra volta), il domenicano Padre Roth e molti altri.

L’inverno era gelido a Dachau. P. Giuseppe in quel gelo mortale, diceva: "Dobbiamo prepararci a morire, ma serenamente, con le lampade accese e la letizia dei santi. Anche sotto le sferzate degli aguzzini, pregava e pregava: il suo cuore, in quell’orgia dell’odio e della morte, si dilatava in un rapporto sempre intenso con Gesù. Il Natale 1944, fu quasi sereno. P. Girotti tenne due conferenze sulle virtù teologali e un mese dopo, nel gennaio 1945, tenne un discorso in latino, durate l’ottavario di preghiere per l’unità dei cristiani: Un invito forte ai dissidenti a ritornare all’ovile della Chiesa Cattolica, unica Chiesa di Cristo; ai cattolici, a vivere in eroismo la Verità che affermano di possedere e possiedono.

Martire

Nel campo infuriava il tifo. Pulci, pidocchi, sporcizia e crudeltà. Ridotto a scheletro vivente, o si vedeva con il rosario ino, in preghiera ala Maona. Il 19 marzo 1945, celebrò l’ultima volta la festa del Sano c tan amava, come suo patrono: S. Giuseppe, di cui si proponeva, se fosse tornato a casa, di scrivere "una vita popolare".

Lo trasportarono in infermeria. Là si andava per morire. Qualcuno riuscì a portargli spesso la Comunione. Era "un cadavere" che sapeva ancora consolare e assolvere chi gli si avvicinava. Un compagno di lager – Edmond Michelet, futuro ministro di Charles De Gaulle in Francia – un giorno scriverà di lui: "Un giovane domenicano dalla figura angelica che con i suoi grandi occhi neri invocava Gesù-Viatico per la Vita eterna".

Il 1° aprile 1945, era Pasqua di risurrezione. Si sparse la voce nel lager che P. Giuseppe era morto. Si disse che era stato finito con una iniezione di benzina: una morte simile a quella di S. Massimiliano Kolbe e del beato Tito Bransdma. Aveva 39 anni. Lo seppellirono con un mucchio di duecento cadaveri, perché il forno non funzionava più. Al fondo del suo giaciglio rimasto vuoto, una mano amica scrisse:

"San Giuseppe Girotti".

La sua causa di beatificazione-canonizzazione è in corso alla Congregazione della Cause dei Santi a Roma. Biblista e dottore: ardens in studio Verbi divini. Fratello degli ultimi e martire per la carità, perché innamoratissimo di Cristo, il Servo sofferente di Jahvé, l’Agnus Dei che toglie il peccato del mondo.

Autore: Paolo Risso

Giuseppe Girotti nacque ad Alba (Cuneo) culla di tante figure di venerabili e fondatori, il 19 luglio 1905 da umile ma stimata famiglia. A 13 anni entrò nel seminario domenicano di Chieri (TO) per soddisfare la sua vocazione religiosa e lì nel 1930 fu ordinato sacerdote, l’anno successivo si laureò in teologia a Torino. 

Si specializzò presso la celebre “Ecole Biblique” di Gerusalemme e poi si dedicò all’insegnamento della Sacra Scrittura nel Seminario Teologico domenicano di ‘S. Maria delle Rose’ di Torino e nel contempo nel Collegio dei Missionari della Consolata. 

Nel 1937, pubblicò il VI volume dell’Antico Testamento dedicato ai Libri della Sapienza; continuando il commento alla Sacra Bibbia iniziato dal domenicano padre Marco Sales, morto nel 1936. 

Nel 1942 pubblicò il VII volume sul Libro di Isaia; nei due volumi profuse tutta la sua profondità di studi, esposti con chiarezza apprezzata. Stimato per la sua vasta cultura, amava esercitare il ministero sacerdotale anche tra la povera gente, specie nell’Ospizio dei “Poveri Vecchi”, vicino al suo convento. 

Estese la sua pratica della carità cristiana agli ebrei, durante la persecuzione antisemita della Seconda Guerra Mondiale. In campo religioso e politico era un anticonformista, fu quindi colpito dalla sospensione dall’insegnamento e sorvegliato dal regime fascista. 

Per la sua opera a favore degli ebrei, il 29 agosto 1944 fu catturato e deportato in Germania nel campo di concentramento di Dachau, dopo essere stato detenuto a ‘Le Nuove’ di Torino, ‘S. Vittore’ a Milano ed a Bologna. 

In quel campo, alla periferia di Monaco, stette sei mesi, sottoposto ai maltrattamenti tipici di quei campi, sopportati con umiltà, pazienza e mansuetudine, vivificati dalla preghiera e dallo studio della Parola di Dio. 

Per questo fu ammirato dagli altri religiosi e dai ministri di altre Confessioni religiose, prigionieri come lui; gli stenti e le violenze patite lo portarono alla morte a quasi 40 anni, nello stesso campo di Dachau, il giorno di Pasqua 1° aprile 1945, fra il rimpianto e la venerazione di tutti i deportati, i quali lo considerarono subito un santo. 

Nel 1988, presso la Curia di Torino iniziò il Processo di beatificazione con indagine sul martirio del padre domenicano Giuseppe Girotti, tali atti proseguono presso la Congregazione per le Cause dei Santi a Roma.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91403

Beatificazione di Padre Giuseppe Girotti

È stato beatificato sabato 26 aprile ad Alba padre Giuseppe Girotti o.p., sacerdote dell’Ordine dei Predicatori (Domenicani).

La cerimonia è iniziata alle 15.30 e si è svolta tra la Cattedrale di San Lorenzo e piazza Duomo: hanno partecipato migliaia di persone ed è stato allestito un maxischermo di fronte alla Cattedrale.

Il Santo Padre Francesco ha inviato come suo delegato il cardinale il card. Severino Poletto, Arcivescovo emerito dell’Arcidiocesi di Torino.

Il 27 marzo 2013 papa Francesco ha autorizzato la Congregazione delle cause dei Santi a promulgare il decreto riguardante il martirio di padre Giuseppe Girotti o.p. (Ordine dei Predicatori, cioè Domenicani), uno dei 1.500 preti morti nel lager di Dachau.

Il Processo di beatificazione iniziò nel 1988, presso la Curia di Torino.

Padre Girotti, nato ad Alba (Cuneo) il 19 luglio 1905, durante la resistenza a Torino aiutò e salvò la vita di partigiani ed ebrei; venne catturato dai fascisti e morì martire nel campo di concentramento di Dachau (Germania), il 1 aprile 1945.

Su Padre Girotti così si è espresso S.E.R. Mons. Giacomo Lanzetti, Vescovo di Alba:

«Un “uomo” dai forti tratti di carattere e profondamente figlio del suo tempo, ma pari-menti completamente dedito allo studio della Parola di Dio ed alla pratica della carità; il tutto nella ricerca, non facile né gratuita, di una sintesi vitale, tra umanità e Vangelo, tra studio e impegno, tra fede e vita».

SOURCE : https://www.op.org/journee-de-commemoration-de-lholocauste-27-janvier-2020/?lang=fr

Beato Giuseppe Girotti

Gedenktafel für Giuseppe Girotti


Giuseppe Girotti

(1905-1945)

Beatificazione:

- 26 aprile 2014

- Papa  Francesco

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 1 aprile

Religioso domenicano, sacerdote professo dell’Ordine dei Frati Predicatori e martire, morto in odium fidei nel lager di Dachau, in Germania. Ridotto a scheletro vivente, lo si vedeva con il rosario in mano, "un cadavere" che sapeva ancora consolare e assolvere chi gli si avvicinava

"Un giovane domenicano dalla figura angelica che con i suoi grandi occhi neri invocava Gesù-Viatico per la Vita eterna" (Edmond Michelet, compagno di lager e futuro ministro di Charles De Gaulle in Francia)

Sacerdote a 25 anni, Giuseppe Girotti, nato ad Alba (Cuneo) da famiglia poverissima il 19 luglio 1905, vivace nel carattere e brillante nell’intelletto, dopo gli studi biblici a Gerusalemme e a Roma, docente di sacra scrittura a Torino, sempre caritatevole verso gli ultimi, viene sospeso dall’insegnamento nel 1939, si adopera in ogni modo per aiutare gli ebrei e finisce arrestato e deportato a Dachau, dove sopravvive tra umiliazioni e sofferenze per soli sei mesi, morendo forse per un’iniezione letale nell’infermeria del lager, il primo aprile del 1945. 

Il suo ministero non si esaurì sulla "cattedra" perché padre Girotti aveva una grande sensibilità sociale: volentieri e con generosità si impegnava nel servizio dei più bisognosi e presso l’Ospizio dei Poveri Vecchi di Torino e in varie altre attività caritative. Con la piega che presero poi gli eventi della Seconda Guerra mondiale, padre Girotti divenne animatore e organizzatore di una vasta rete di aiuti a favore degli ebrei: si ingegnò per trovare nascondigli sicuri per tanti di loro, ma anche il modo di avere documenti di identità con la possibilità di espatriare.

Per questa sua attività umana e cristiana, che faceva per carità - così diceva spesso - padre Girotti venne arrestato alla fine del mese di agosto del 1944: imprigionato prima a Torino, poi a Milano, a Bolzano, e infine è stato portato nel campo di sterminio di Dachau, in Baviera. Lì ha vissuto veramente un calvario, che culminò nel lavoro che fu costretto a svolgere - dal mattino alla sera - sotto ogni tipo di intemperie.

Anche in queste tappe di una personale via crucis, padre Girotti si distinse per la sua generosità nei confronti degli altri detenuti. Ammalatosi, fu ricoverato in infermeria, dove il 1° aprile 1945 terminò il suo cammino terreno: forse fu ucciso con una iniezione di benzina o forse morì per il completo deperimento in seguito agli stenti e alle violenze subite. I compagni di cella, sulla sua cuccetta, scrissero: “San Giuseppe Girotti”.

Il suo percorso di vita e soprattutto la sua vicinanza agli ebrei ottennero il pubblico riconoscimento da parte dello Stato di Israele, che nel 1995 gli conferì la medaglia come “Giusto tra le Nazioni” e un albero venne piantato in suo onore nel Viale dei Giusti a Gerusalemme.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/giuseppe-girotti.html

Padre GIUSEPPE GIROTTI o.p.

Un domenicano in un campo di sterminio.

sacerdote

Alba (CN) 1905 – Dachau 1945

Padre GIUSEPPE GIROTTI nacque ad Alba (CN) il 19 luglio 1905 da famiglia umile, ma stimata per laboriosità e buon cuore. A tredici anni potè realizzare la sua aspirazione al sacerdozio entrando nel Seminario domenicano di Chieri (TO). Brillante negli studi, vivace e assai allegro di carattere, nel 1923 emise la professione religiosa a "La Quercia", presso Viterbo, e il 3 agosto 1930 venne ordinato sacerdote a Chieri.

Si specializzò presso la celebre "Ècole Biblique" di Geruselemme, e si dedicò all'insegnamento della Sacra Scrittura nel seminario teologico domenicano di Torino (S.Maria delle Rose). Frutto dei suoi approfonditi studi fu la pubblicazione d un ampio commento ai libri Sapienziali e al profeta Isaia.

Stimato per la vasta cultura, amava esercitare il ministero sacerdotale anche tra la gente povera e umile, specialmente nell'0spizio dei "Poveri Vecchi", vicino al suo convento... Ma giunsero gli anni della sofferenze e della prova, accettata nell'umiltà: venne privato dell'insegnamento e trasferito in un'altra comunità nel centro storico di Torino. Tuttavia continuò le sue ricerche in campo biblico, mentre intensificò l'esercizio della sua attività benefica.

Tutto quello che faccio è solo per la carità, disse candidamente una volta, lasciando do intravedere il suo continuo progresso nella virtù di carità.

Scoppiata la guerra, si prodigò nell'assistere i bisognosi e non esitò a soccorrere particolamente gli ebrei perseguitati. Per questo venne arrestato il 29 agosto 1944 e le tappe principali della sua tremenda via crucis furono: Le Nuove (TO), San Vittore (MI), Bolzano e infine Dachau in Germania.

Tra gli stenti di quel campo, alla periferia di Monaco, si notarono: umiltà, semplicità, preghiera, conforto degli altri, spirito di sacrificio e grande altruismo, guidati da inesauribile carità; traeva forza e vigore dall'Eucaristia e dalla Sacra Scrittura, che p.Girotti continuava ad approfondire e a proporre ai compagni di prigionia, anche nel campo di sterminio.

Il suo olocausto si compì il giorno di Pasqua, 1 aprile 1945, tra comune rimpianto e venerazione.

Nel 1988 è cominciato presso la Curia di Torino il Processo di canonizzazione, continuato con un'indagine sul martirio; ora tutto il materiale è a Roma, presso la Congregazione per le Cause dei Santi.

Un'utile biografia è quella di VALERIO MORELLO, Morire "per i fratelli maggiori". ESD, Bologna 1988.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20070806234242/http://www.domenicani.it/Santi_e_sante/girotti.htm

P. Giuseppe Girotti

Una vita per i “portatori della Parola di Dio”

Così Padre Giuseppe Girotti, domenicano, chiamava i suoi fratelli “maggiori”, gli ebrei.

Come in vita operò nella discrezione e nel silenzio, a volte forzato, così anche dopo la sua morte a Dachau, sembra continuare il suo umile nascondimento. Pochi sanno di lui, eppure il suo nome nel 1995, 50° anniversario della sua morte, viene dichiarato a Gerusalemme “Giusto fra le genti”.

Il “Giusto fra le genti” è la stessa persona che fu arrestata nel “44 a  tradimento per aver aiutato il “nemico” di quel periodo storico così turbolento.

Ma chi è questo domenicano nato ad Alba il 19 luglio 1905, vissuto tra Chieri e Torino, dopo aver profondamente studiato la Parola dapprima all’Angelicum a Roma, quindi  presso la celebre scuola Biblica di Gerusalemme, finendo la sua breve, ma quanto intensa vita nel lager di Dachau il giorno di Pasqua del 1 aprile 1945?

Debbo limitarmi a tre caratteristiche che possono illuminare almeno in parte la sua poliedrica e ricca personalità: uno studioso appassionato della Parola di Dio che trasmetteva con ardore nell’insegnamento; un uomo che sembra essere “dono di sé” fino a dare la propria vita per i poveri e i perseguitati; un frate fuori dagli schemi , ma profeta di riforme provocate Concilio. Era scherzoso, fraterno, ogni aiuto passava prima del silenzio regolare e portava l’ abito non sempre con la dovuta austerità; aveva un esprimersi un po’ canzonatorio che a volte dava la possibilità di credere che volesse irridere certi antichi modi di fare che non potevano, secondo lui ed altri, irretire la libertà domenicana.

E’ sempre stato capace di sorridere alla vita anche nel dolore e nelle umiliazioni più grandi. Giorno dopo giorno attingeva forza dalla sua fedele cristallina, purificata nel silenzio di una obbedienza spesso dolorosa. Forti amicizie furono il suo sostegno per seguire il suo Maestro fino a Gerusalemme, che per Padre Giuseppe si chiamerà Dachau: lì la sua vita si consuma come un cero pasquale. Ascoltiamo la testimonianza di un sacerdote missionario, un tempo suo allievo: “Nei miei passaggi in convento a S. Domenico di Torino, durante le ferie, mi chiedeva sempre del denaro per i suoi poveri”.

E poveri per P. Girotti era ogni persona si trovasse in difficoltà sia per privazione materiale o perché braccata solo per la sua razza e religione: il grande dolore che la guerra ovunque,diffondeva trovava in Padre Guiuseppe un’eco eco di compassione che altro non era che l’attualizzazione di quella propria a S. Domenico. Era innamorato della Parola e la sua vasta cultura non inaridiva il suo cuore, anzi la Parola incarnata era il segreto di quella affermazione spesso detta per scusarsi dell’ennesimo ritardo in convento: “Tutto quello che faccio è solo per carità” e i suoi occhi brillavano di interiore letizia.

Non entro nei dettagli dei difficili anni di incomprensione con le diverse autorità del suo ordine: era un momento storico – politico difficile per tutti. Anche ai più alti responsabili pareva che disciplina e osservanza ferree dessero tono e sicurezza all’Ordine. Mi preme ricordare, però, come, qualche decennio dopo, subito dopo il Concilio Vaticano II°, il Maestro dell’Ordine Aniceto Fernadez riformasse le varie Province proprio nella linea del “pericoloso e insubordinato gruppo” del Girotti. “E’ così che si fanno i santi”, affermerà il Cardinale Pizzardo.

Ma Giuseppe Girotti sempre rimase simile a se stesso: tutto di Cristo e tutto ai fratelli a costo di qualsiasi rischio interno o esterno. Quando, dopo essere sospeso dall’insegnamento allo Studium di Santa Maria delle rose a Torino, fu chiamato ad insegnare presso i futuri Missionari della Consolata. Vale la pena ascoltare almeno una testimonianza di un suo allievo missionario che senza esitazione afferma: “Un pozzo di scienza, al servizio della S. Scrittura di cui si presentava come divulgatore di uno spirito nuovo…. Il suo dire era piano, la sua scienza agguerrita e quando si lasciava prendere dall’ebraico e dal greco era troppo alto… Ma scendeva tosto, quasi se ne scusava, diceva:”Queste cose non fanno per voi che dovete andare in Africa ad annunciare il Vangelo”. E riprendeva la Parola di Dio come cibo, amore, vita.”

Pubblicò grandi opere di commento ad alcuni Libri della Sacra scrittura. Ne ricevette l’encomio persino dalla Santa Sede. Molto ci sarebbe da dire di questa vita apparentemente solo fatta di quotidianità, del più grande nascondimento. L’amore per i debole, già tanto sottolineato, fu l’amo incarcerarlo: un partigiano gravemente ferito richiedeva l’aiuto di una persona di fiducia: Girotti era quella giusta. Non occorreva altra motivazione ed ecco Padre Girotti nella macchina della morte che lo porterà al rifugio che lui stesso aveva procurato al prof. Diena.

Inutilmente e con grande dolore il suo Priore tentò ogni strada,finché era ancora in Italia, per ottenere la sua liberazione. Ma tutti sappiamo quanto aspro di vendetta fu quel triste periodo dopo l’armistizio del 1943.

Ma quale l’accusa per meritare una sì incommensurabile punizione. Leggiamo nei registri di Dachau: accusa: aiuto agli ebrei.

Anche nel lager si distinse per il suo entusiasta amore della Parola che continuava a commentare e predicare come poteva. Continuò la sua concreta carità privandosi molte volte del magro cibo per chi più giovane o meno ammalato di lui forse poteva farcela.

Nella baracca 26, riservata agli ecclesiastici erano 1090, 180 sarebbe stato il massimo…

Il lavoro nel Plantare minò definitivamente la sua salute. Morì forse “aiutato” da una venefica puntura come era abitudine (una bocca in meno da sfamare!) il giorno di Pasqua. Subito si sparse la voce della morte del domenicano “caro a tutti per la sua umiltà e modestia” come affermò nell’elogio funebre P. Leonard Roth il 3 aprile del 1945. Fanno eco a questa testimonianza le parole di un suo compagno di prigionia che lo ricorda come “il mite, umile e sereno P. Girotti …”

Elena Ascoli op (da “I Martedì” di Bologna)

SOURCE : https://domenicanecrsd.wordpress.com/figure/santioggi/padre-giuseppe-girotti/

A 65 anni dalla fine della 2ª guerra mondiale

«L’EMMANUELE» A DACHAU

Mauthausen, campo di concentramento tra Linz e Vienna. Nell’ottobre 1944, arriva l’ordine: tutti i preti a Dachau! A metà novembre, anche don Roberto Angeli, colà prigioniero, trasloca nel lager presso Monaco, a Dachau appunto. In due baracche, la 26 e la 28, erano stati concentrati 1500 sacerdoti, ammassati come sardine in una scatola, in situazioni bestiali. Anche lì, imperversava la spietata egemonia delle SS, mentre il gelo e la neve ghiacciate mordevano le povere membra di persone sempre più scarne.

Una piccola Ostia bianca

La mattina dell’8 dicembre 1944, festa di Maria SS.ma Immacolata, si accese nei preti deportati e in molti altri, una grande Luce. Nessuno la vide all’esterno, ma illuminò loro il cuore e li rifece sentire uomini, anzi molto più che uomini: sacerdoti quali essi erano.

In una di quelle baracche, la 26, c’era la cappella e vi si poteva celebrare la Messa. Sfidando le severe proibizioni, con rischio grave, uno dei preti della baracca 26 si portò al blocco di "quarantena", dove c’erano quelli giunti da poco tempo. Portava alcuni pacchetti di sigarette… Ma a ognuno diede l’Ostia consacrata.

Ecco: l’Ostia santa: era il dono più grande e più bello, infinito come Dio, Gesù Eucaristico, il Figlio di Dio. Così, molti di quei preti, dopo diversi mesi poterono ricevere la seconda prima Comunione, passeggiando al buio nel cortile di un lager.

Nessuno potrà descrivere ciò che essi provarono allora. Nel cielo tersissimo, c’era una seminata di stelle. In loro, una grande luce, la più grande che ci sia su questa terra: c’era Dio-con-noi, l’Emmanuele, il Signore Gesù, il "pio Pellicano", che nutre i suoi delle sue carni divine.

Quella mattino era anche la festa di Maria Immacolata, Madre di Dio e nostra Corredentrice.

Preti e anche numerosi laici nel lager di Dachau. Proprio la piccola SS.ma Ostia, Gesù Eucaristico, Sacerdote e Vittima, Pane di vita eterna, fece di loro dei capolavori di Dio.

Il 9 ottobre 1944, era giunto da Torino, deportato a Dachau, P. Giuseppe Girotti, domenicano, nato a Alba (CN) nel 1905, "colpevole" di aver aiutato e nascosto ebrei perseguitati, ispirandosi alle direttive del Venerabile Santo Padre Pio XII, come facevano, si può dire, tutti i confratelli sacerdoti. Allievo del grande P. Joseph Lagrange, alla Scuola Biblica di Gerusalemme, da cui era uscito del 1934 "prolita in Sacra Scrittura", tra i preti e i religiosi di Dachau, si distinse per la sua scienza biblica e teologica, la carità e la mitezza, la continua preghiera eucaristica e mariana.

Anche a lui, in misero stato di detenuto e messo in "quarantena", per imparare la terribile vita del lager, qualcuno portò spesso la Comunione eucaristica, affinché in Gesù trovasse luce e energia di cui aveva bisogno. Si spense il 1° aprile 1945, giorno di Pasqua, forse ucciso da un’iniezione di benzina. Sul suo giaciglio rimasto vuoto, un compagno che lo aveva conosciuto, scrisse: "S. Giuseppe Girotti". Di lui, è in corso la causa di beatificazione.

È già commovente quanto fin qui narrato, ma stupisce sapere che proprio a Dachau, in quei mesi terribili dall’autunno 1944 alla primavera 1945 – dunque 65 anni orsono – si realizzò quasi un convento di santi radunati casualmente (o provvidenzialmente?) insieme e diventati intensamente amici tra loro, in un campo di sterminio.

Nello stanzone-cappella era stata posta una statuetta lignea della Madonna con il Bambino Gesù in braccio. Ai suoi piedi, invocata come Nostra Signora di Dachau, si raccoglievano da soli o insieme, i detenuti, preti e laici, a invocarla "sorgente della nostra gioia" e "speranza dei disperati", nelle ore più cupe. Ed ella sorrideva a quei martiri.

Il primo di costoro era Mons. Giuseppe Beran, allora rettore del Seminario di Praga, poi Arcivescovo della stessa nobile città, quando sarà di nuovo imprigionato, dai comunisti, per lunghi anni. Un sacerdote forte, sereno, affabile e dolce come una madre.

Liberato dalla prigionia dei senza-Dio "falce e martello", per intervento di Papa Paolo VI, era solito dire: "Il mio nome, nella mia lingua significa "montone" e, voi lo sapete, è difficile vincere un montone". E aggiungeva: "Io sono prete, sono Vescovo, io amo tanto quei figlioli e prego per loro". I "figlioli", per la cui conversione a Cristo, egli pregava e offriva il Santo Sacrificio della Messa, erano i suoi aguzzini, nazisti o comunisti che fossero. Solo la Chiesa Cattolica ha uomini e preti così. Solo Gesù, l’Uomo-Dio, produce amici cos’: segno chiarissimo della divinità del Cattolicesimo e del Sacerdozio cattolico.

Papa Paolo VI lo fece Cardinale nel 1965, un vero martire come i suoi confratelli, il Beato Card. Stepinac, di Zagabria, e il Servo di Dio Card. Mindzenty, di Budapest. Morto a Roma nel 1967, oggi è in corso la causa di beatificazione.

Ordinazione clandestina

Un altro martire è Mons. Gabriel Piguet, Vescovo di Clermond-Ferrand, in Francia: coraggioso, sfidava con la vita e con la parola le SS, pur di essere sempre portatore di Cristo. Appena arrivato nel lager, lo privarono dell’Abito episcopale e lo ricoprirono con una tuta stracciata, così da farlo apparire un Cristo flagellato.

Tuttavia, colmo di Dio, anche nello sguardo dolce e fiero, incuteva soggezione ai suoi stessi aguzzini. Un giorno, qualcuno delle SS lo prese a schiaffi. Lui, senza scomporsi, rispose: "Che grande onore, oggi! Anche Gesù è stato schiaffeggiato e io come Lui. Non c’è discepolo più grande del suo Maestro". Le SS non ci capivano più, disorientati da un uomo così diverso da loro.

Il 18 dicembre 1944, Mons. Piguet ne fece "una grossa", senza che le SS se ne accorgessero. Circondato da decine di preti, ordinò sacerdote, un giovane diacono della diocesi di Munster, don Karl Leisner.

Questi, arrestato nel 1939 e, pieno di fede, in mezzo a sofferenze inaudite, teneva allegri i detenuti con la sua chitarra e distribuiva agli altri quanto riceveva da casa. Una giovanissima postulante delle Suore Scolastiche di Nostra Signora, a Monaco, Maria Imma Mack, 20 anni appena, che si recava spesso a comprare i fiori coltivati presso il campo di concentramento e intanto portava ogni settimana migliaia di ostie e il vino affinché i sacerdoti colà detenuti, potessero celebrare la S. Messa, ebbe l’incarico di recarsi dal Card. Michele Faulhaber, Arcivescovo di Monaco, a chiedergli l’autorizzazione per l’ordinazione di Karl Leirner il quale, bruciato dalla febbre, celebrò la sua 1ª Messo dopo l’ordinazione, il 26 dicembre 1944. Liberato all’arrivo degli americani, morirà il 12 agosto 1945, tra le braccia della mamma. E’ stato beatificato da Papa Giovanni Paolo II, nella sua visita in Germania, nel 1996.

C’era pure un’altra stella: il polacco don Stefano Frelichowski. Anch’egli era stato arrestato nel 1939, due anni dopo la sua ordinazione perché fiero oppositore del nazismo. Nel lager di Dachau, aveva moltiplicato le sue energie per i più sofferenti. Nel febbraio 1945, contratto il tifo, morì a 32 anni, come un vero angelo in carne.

Le SS permisero che la sua salma, prima di essere buttata nel forno crematorio, fosse esposta alla venerazione dei compagni di prigionia che sfilarono a migliaia per dargli l’ultimo saluto tra lo sconcerto degli aguzzini. Oggi, da alcuni anni, lo veneriamo come il Beato Stefano Frelichowski"

Anche in quei medesimi giorni, era giunto a Dachau don Antonio Seghezzi, di Bergamo. Nell’Azione Cattolica, negli oratori, nelle parrocchie era stato uno stupendo educatore di giovani, alla luce di Gesù. Li aveva seguiti anche in montagna, dopo l’8 settembre 1943, senza far politica, ricco soltanto del suo ministero sacerdotale.

Ma accusato di essere "partigiano" e deportato a Dachau, testimoniò, in mezzo al lavoro bestiale cui era stato condannato, la sua sconfinata carità per i sofferenti, carità soprattutto di illuminazione di fede, di conforto evangelico, di ascolto di confessioni, con il perdono di Dio.

Si spense consumato dalla TBC il 21 maggio 1945, a Dachau, ormai libero, a soli 39 anni. Il suo Vescovo Mons. Bernareggi, lo definì "sacerdote splendente". Anche di lui, è in corso la causa di beatificazione.

La fila dei "santi all’inferno" di Dachau non è ancora finita. Ancora in quei giorni, c’era il salesiano cecoslovacco don Stefano Trochta; nato nel 1905 in Moravia, laureatosi all’Ateneo Salesiano di Roma, era un esemplare apostolo della gioventù, per cui era finito nell’elenco delle persone che i nazisti dovevano eliminare. Ma a Dachau, sebbene dovesse morire, non morì e, ritornato a casa, fu nominato dal venerabile Santo Padre Pio XII, Vescovo di Litomerice, quando la sua patria passò sotto la dittatura dei comunisti.

Mons. Trochta fu imprigionato un’altra volta. Liberato, per la fedeltà a Cristo, Papa Paolo VI lo elevò alla porpora cardinalizia nel 1973. Un anno dopo, il 6 aprile 1974, anche quest’altro martire andò incontro al premio. Non merita anche lui di essere elevato alla gloria degli altari?

La Messa, ogni giorno

C’erano pure dei laici tra questi amici di Gesù a Dachau: pensiamo a Edmond Michelet, uomo dal cuore di padre e madre, sempre vicino a ogni sofferente, anche per portar loro Gesù Eucaristico, quando il sacerdote non poteva arrivare, come ai tempi di S. Tarcisio e delle persecuzioni contro la Chiesa.

Sarà ministro nel governo di Chaban-Delmas, ai tempi di Charles De Gaulle, presidente della "grandeur" della Francia. Ma prima sposo e padre di famiglia. Si spegnerà ancora giovane il 10 ottobre 1970.

Questa "storia" singolare, se non fosse documentata, sarebbe incredibile: come è mai possibile questo miracolo di santità, in un campo di sterminio dove tutto deve servire a degradare, a imbestialire e a schiacciare l’uomo?

Lo spiega, don R. Angeli, uno dei preti là detenuti:

"Ci si riuniva nella baracca, adibita a cappella, quasi 800 sacerdoti. Un sacerdote iniziava la celebrazione della S. Messa e gli altri confratelli lo seguivano in silenzio, in preghiera. Facevano la S. Comunione, tutti. Pochi minuti dopo, affrontavano la solita vita di stenti, di lavoro sfibrante, di insulti, di percosse e delle più degradanti umiliazioni. Nel cuore però, custodivano una fiamma che nessuno poteva estinguere. Avevano la certezza che Gesù, l’Uomo-Dio, il Cristo vivo abitava nelle loro anime e nei loro cuori. La fede è davvero la più grande forza e Gesù Eucaristico è la Sorgente più alta della vita. Noi lo abbiamo sperimentato".

Sta qui, nella presenza meravigliosa e letificante dell’«Emmanuele», Gesù, Sacrificio e Pane di vita, il segreto della santità luminosa e eroica fiorita anche a Dachau. Conosciamo ancora altri "santi" di questa "fossa di leoni", di questo "inferno", ma ci fermiamo qui. È un raduno commovente di santi non in una chiesa o attorno a un Pontefice, come avviene spesso nella storia della Chiesa (la storia gloriosa della Chiesa, ricordate!), ma in un campo di sterminio. Ed è proprio per questo che rimane una cosa grande, eccezionale, da dire.

Quel lager grazie, al Santo Sacrificio della Messa, a Gesù il Vivente, non fu soltanto luogo di degradazione e di morte, ma si trasformò in un’oasi di santità, che è la più alta celebrazione della gloria di Dio e pure della gloria dell’uomo. Grazie alla S. Messa, anche un lager è diventato prova convincente e documento inoppugnabile che Gesù è il Figlio di Dio, il Crocifisso e il Vivente nella storia, e segno che il Cattolicesimo è la Verità assoluta ed eterna, feconda di vita come nessun altro può esserlo, la Verità, l’unica Verità cui deve aderire ogni uomo, oggi, per essere salvato e redento.

Paolo Risso, «L'Emmanuele» a Dachau, in l'Amore Misericordioso, LIII, CollevalenzaSantuario dell'Amore Misericordioso, febbraio 2012.

SOURCE : https://www.collevalenza.it/Riviste/2012/Riv0212/Riv0212_06.htm

Beato Giuseppe Girotti

Gedenktafel für den italienischen Dominikaner Giuseppe Girotti (1905–1945), seliggesprochen 2014, auf dem KZ-Friedhof am Leitenberg am nördlichen Stadtrand von Dachau. Die kleine Tafel befindet sich an der nördlichen Umfassungsmauer, unweit des Davidsstern-Monuments.

Beato Giuseppe Girotti

Gedenktafel für den italienischen Dominikaner Giuseppe Girotti (1905–1945), seliggesprochen 2014, auf dem KZ-Friedhof am Leitenberg am nördlichen Stadtrand von Dachau. Die kleine Tafel befindet sich an der nördlichen Umfassungsmauer, unweit des Davidsstern-Monuments.


Den salige Josef Girotti (1905-1945)

Minnedag:

1. april

Året etter ble han uteksaminert i teologi i Torino. Han gjorde det strålende i studiene, og han spesialiserte seg på tolkningen av Den hellige skrift ved dominikanernes universitet Angelicum i Roma og ved det berømte École Biblique i Jerusalem, hvor han var en elev av p. Marie-Joseph Lagrange. Hans avhandling ble publisert i 1934 og han ble tildelt den akademiske tittelen Prolita in Sacra Scrittura.

Deretter viet han seg til undervisning i Den hellige skrift på det dominikanske teologiske seminaret Santa Maria delle Rose i Torino og på samme tid ved Consolata-misjonærenes kollegium. I 1937 fortsatte han den Bibelkommentaren som var påbegynt av dominikanerpateren Marco Sales, som døde i 1936. Da publiserte han det sjette bindet i serien om Visdommens bok i Det gamle testamente. I 1942 utga han det syvende bindet om Jesajas bok i to bind, hvor han viste hele dybden av sine studier. Han var respektert for sine enorme kunnskaper, men han elsket også å utøve prestetjeneste blant de fattige, spesielt i hospitset for fattige eldre nær sitt kloster.

På det religiøse og politiske området var hans personlighet uavhengig, ukonvensjonell og ofte ironisk, noe som brakte ham i konflikt med de fascistiske myndighetene og under mistanke om modernisme fra sine overordnede, som i denne vanskelige perioden av historien mente at bare jerndisiplin kunne garantere at ordenen ble bevart. I alle fall fikk anklagene mot ham i 1939 det resultat at hans foredrag på det dominikanske seminaret ble suspendert og han selv ble fysisk fjernet ved å bli overført til klosteret San Domenico og begrenset til undervisning ved Consolata-misjonærenes kollegium.

Derfra ble han den 5. oktober 1944 deportert til Tyskland og konsentrasjonsleiren Dachau i Bayern, som hadde en spesiell avdeling for fengslede katolske geistlige. I denne leiren i utkanten av München satt han i seks måneder og ble utsatt for den mishandling som var typisk for disse leirene. Han bar sine lidelser med ydmykhet og tålmodighet, styrket av bønn og studium av Guds Ord. For dette ble han beundret av andre religiøse og prester fra andre religiøse konfesjoner som var fanger som ham.

Han ble plassert i brakke 26, som var bygd for 180 fanger, men hvor det var stablet inn tusen geistlige. Der ble han syk og ble innlagt på sykestuen. En epidemi som raste siden desember, tok livet av mange innsatte. P. Girotti kunne ikke lenger stå, det var tydelig at han hadde gått veldig ned i vekt, og i bena ble revmatiske smerter og hevelser verre og verre. Han ble brakt til sykestuen, hvor han ble diagnostisert med kreft. Hans siste ord som noen hørte, var fra Johannes’ åpenbaring: «Maranatha. Kom, Herre Jesus!» I tillegg førte de strabasene og volden han ble utsatt for, til hans død på sykestuen i Dachau på påskesøndag den 1. april 1945, nesten førti år gammel, formodentlig «hjulpet» av en sprøyte med bensin. Dette skjedde til stor sorg og ærbødighet fra alle deporterte, som umiddelbart anså ham som hellig, og på hans brisk skrev en ukjent hånd med blyant: «Her sov San Giuseppe Girotti». Loggen ved ankomst Dachau lyder: «Grunn til arrestasjon: han hjalp jødene». Han ble gravlagt i en felles grav i Leitenberg. Han var en av de 1500 prestene som døde i konsentrasjonsleiren Dachau.

Den 14. februar 1995, femti år etter hans død, fikk han minnemedaljen som «rettferdig blant nasjonene» som en anerkjennelse fra staten Israel til alle som har arbeidet for å berge jøder under Holocaust. Hans navn er innskrevet på den offisielle listen og det er plantet et tre til hans ære i De rettferdiges vei ved Yad Vashem i Jerusalem. I hans hjemby Alba er det allerede en gate oppkalt etter ham, og en forening som bærer hans navn, har viet til p. Giuseppe Girotti salen Giusti tra le nazioni i kulturhuset San Giuseppe.

I 1988 ble det i kurien i Torino startet en prosess for hans saligkåring med en undersøkelse av hans martyrium, og den fortsatte senere i Helligkåringskongregasjonen i Roma. Den 27. mars 2013 undertegnet pave Frans dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som anerkjente hans død som et martyrium in odium fidei – «av hat til troen», og han fikk dermed tittelen Venerabilis, «Ærverdig».

Han ble saligkåret av pave Frans den 26. april 2014 i katedralen San Lorenzo i Alba i provinsen Cuneo i regionen Piemonte i Nord-Italia. Som vanlig under dette pontifikatet ble seremonien ikke ledet av paven selv, men av hans personlige utsending, i dette tilfelle den 88-årige kardinal Giovanni Coppa, som selv ble født i Alba i provinsen Cuneo. Hans minnedag er dødsdagen 1. april.

Kilder: santiebeati.it, it.wikipedia.org, news.va - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden

Opprettet: 25. april 2014

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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/jgirotti

Beato JOSÉ GIROTTI (1905 - 1945).

(it.: Giuseppe Girotti).

El acrecentará. Añadido. Crecimiento.

Martirologio Romano: En el campo de concentración de Dachau, en Alemania, beato José Girotti, sacerdote profeso de la Orden de Predicadores y mártir.

Nació en Alba (Cuneo), en el seno de una humilde familia. A los 13 años entró en el seminario dominico de Chieri (Turín), para realizar su vocación religiosa, y en 1930 fue ordenado sacerdote. Al año siguiente se licenció en Teología en Turín. Hizo la especialidad en la célebre «Ecole Biblique» de Jerusalén, y luego se dedicó a la enseñanza de la Sagrada Escritura en el seminario teológico dominico de Santa María de las Rosas, de Turín, y al mismo tiempo en el Colegio de Misioneros de la Consolata.
En 1937 -continuando el “Comentario a la Sagrada Biblia” iniciado por el padre Marco Sales, OP, muerto en 1936- publicó el VI volumen del Antiguo Testamento, dedicado a los libros de Sabiduría. En 1942 publicó el VII volumen sobre el libro de Isaías. En los dos volúmenes volcó toda la profundidad de sus estudios, expuestos con apreciada claridad.

Estimado por su vasta cultura, amaba ejercitar el ministerio sacerdotal también entre los pobres, especialmente en el Hospicio de «Viejos Pobres», vecino a su convento. Extendió su práctica de la caridad cristiana a los judíos, durante la persecución antisemita de la II Guerra Mundial. En el campo religioso y político era un rebelde, fue incluso alcanzado por la suspensión del permiso de enseñanza, y supervisado por el régimen fascista.
Por sus obras a favor de los judíos, el 29 de agosto de 1944 fue capturado y deportado a Alemania al campo de concentración de Dachau, después de estar detenido en los centros «Le Nuove», de Turín, «S. Vittore», de Milán, y en Bolonia. En aquel campo, en la periferia de Munich, estuvo seis meses, sometido a los malos tratos típicos de esos campos, soportados con humildad, paciencia y mansedumbre, vivificados por la oración y por el estudio de la Palabra de Dios.

Por esto fue admirado por otros religiosos, y por ministros de otras confesiones religiosas, prisioneros como él; las penurias y violencia padecidas le llevaron a la muerte a los casi 40 años, en el propio campo de Dachau, el día 1 de abril de 1945, entre los lamentos y la veneración de todos los deportados, que lo consideraron inmediatamente santo.

En 1988 la curia de Turín comenzó el proceso indagatorio sobre el martirio. Este proceso culminó con la beatificación el 26 de abril de 2014, en la Catedral de San Lorenzo, en Alba, Cuneo, en una ceremonia presidida por el Cardenal Severino Poletti durante el pontificado del papa Francisco. 

SOURCE : https://hagiopedia.blogspot.com/2015/04/beato-jose-girotti-1905-1945.html

W sobotę beatyfikacja męczennika z Dachau

Kościół

W sobotę 26 kwietnia w mieście Alba w północno-zachodnich Włoszech urodzony w tym mieście kard. Giovanni Coppa ogłosi błogosławionym włoskiego dominikanina o. Józefa Girottiego, zamęczonego w niemieckim obozie koncentracyjnym Dachau.

Był on wybitnym biblistą, autorem artykułów i książek poświęconych Pismu Świętemu, a przy tym człowiekiem bardzo wrażliwym na krzywdę i niedolę ludzką. Właśnie za pomaganie Żydom w czasie II wojny światowej trafił do Dachau i tam zmarł w wyniku chorób i ogólnego wycieńczenia niemal tuż przed końcem wojny.

Józef (Giuseppe) Girotti urodził się 19 lipca 1905 w mieście Alba w prowincji Cuneo w Piemoncie, w ubogiej rodzinie. Mając 13 lat, poczuł w sobie powołanie do życia duchowego i wkrótce, pod wpływem kazania głoszonego w katedrze w swym mieście przez dominikanina, postanowił zostać duchowym synem św. Dominika. 5 stycznia 1919 Beppe, jak go powszechnie nazywano, rozpoczął naukę w kolegium dominikańskim w Chieri koło Turynu, 30 września 1922 przywdział biały habit Zakonu Kaznodziejskiego. Studiując filozofie i teologię, wyróżniał się dużą inteligencją i pobożnością, a przy tym miał pogodne usposobienie, cieszył się sympatią i przyjaźnią swych kolegów.

3 sierpnia 1930 przyjął w Chieri święcenia kapłańskie. Wkrótce potem rozpoczął dalsze studia na Papieskim Uniwersytecie św. Tomasza z Akwinu (Angelicum) w Rzymie, skąd jako lektor (mógł wówczas nauczać w szkołach dominikańskich) w 1930 wyjechał do Francuskiej Szkoły Biblijnej i Archeologicznej w Jerozolimie. Zaprzyjaźnił się tam z jej założycielem i dyrektorem, swym francuskim współbratem zakonnym o. Marie-Josephem Lagrangem (1855-1938), który wywarł na niego duży wpływ.

W 1934 o. Girotti powrócił do Włoch i zaczął wykładać Pismo Święte w studium dominikańskim w Turynie. Mimo młodego wieku cieszył się dużym autorytetem jako profesor i był bardzo lubiany przez uczniów. Jednocześnie prowadził ożywioną działalność naukową i publicystyczną, m.in. napisał głębokie komentarze do ksiąg mądrościowych i kilku innych Starego Testamentu, odznaczające się wielką erudycją, popartą znajomością wielu języków. Pisał również artykuły na tematy biblijne do czasopism fachowych.

W 1938 odsunięto go od nauczania i skierowano do klasztoru św. Dominika w Turynie. Główną przyczyną tej decyzji była jego jednoznaczna postawa antyfaszystowska. Przyszły błogosławiony przyjął tę zmianę w duchu posłuszeństwa. Działał wówczas jako duszpasterz, spowiadając wielu wiernych, opiekując się chorymi i osobami w starszym wieku w hospicjum naprzeciw swego klasztoru. Po kilku miesiącach powrócił jednak do pracy naukowej, tym razem jako wykładowca w Instytucie Misjonarzy Matki Bożej Pocieszenia (Consolata), kształcącym przyszłych misjonarzy do pracy w Afryce.

Tymczasem w 1939 wybuchła II wojna światowa, która początkowo nie dotknęła bezpośrednio zakonnika, wkrótce jednak - jak wielu innych księży - na prośbę Piusa XII włączył się w pomaganie Żydom, zagrożonym zagładą. O. Girotti czuł się do tego szczególnie powołany - i jako kapłan o wrażliwym sercu, i jako biblista, mający za sobą kilkuletni pobyt w Ziemi Świętej. Tak bardzo starał się pomagać potrzebującym, że nieraz nawet wracał do klasztoru już po zamknięciu go.

29 sierpnia 1944, w wyniku zdrady, został aresztowany przez Niemców i po pobytach w więzieniach w Turynie i Mediolanie oraz w obozie w Bolzano 9 października tegoż roku trafił do obozu koncentracyjnego w Dachau. Poznał tam wielu innych duchownych, zarówno włoskich, jak i z innych krajów, m.in. przyszłego arcybiskupa Pragi i kardynała Josefa Berana, przyszłego biskupa włoskiego Carlo Manzianę i innych. Pobyt w obozie, podczas ostrej zimy, okazał się zabójczy dla delikatnego organizmu niespełna 40-letniego zakonnika. Zmizerniał, osłabł, nie zaniedbywał jednak stałych modlitw i codziennego sprawowania Mszy św. Po raz ostatni odprawił ją 19 marca 1945 - w dniu swego patrona, będąc już ciężko chorym, po czym trafił do obozowego szpitala. Tam starał się jeszcze podtrzymywać na duchu innych, wkrótce jednak - na Wielkanoc 1 kwietnia 1945 - zmarł, prawdopodobnie dobity przez Niemców zastrzykiem z trucizną (jak św. Maksymilian Kolbe), nie mając jeszcze 40 lat.

W 1988 kuria metropolitalna w Turynie rozpoczęła jego proces beatyfikacyjny, a 27 marca 2013 papież Franciszek podpisał dekret zezwalający na beatyfikację włoskiego dominikanina. Warto jeszcze dodać, że 14 lutego 1995, w 50. rocznicę swej męczeńskiej śmierci, o. Girotti otrzymał pośmiertnie tytuł Sprawiedliwego wśród narodów świata, przyznany mu przez rząd Izraela za ratowanie Żydów w czasie wojny.

Zbliżająca się beatyfikacja będzie drugim tego rodzaju obrzędem w tym roku, a dwudziestym od początku obecnego pontyfikatu. W czasie dotychczasowych 19 ceremonii Kościół katolicki otrzymał 541 nowych błogosławionych.

SOURCE : https://deon.pl/kosciol/w-sobote-beatyfikacja-meczennika-z-dachau,295287