jeudi 20 avril 2017

Bienheureuse CHIARA (CLAIRE) BOSATTA, vierge religieuse

Bienheureuse Claire Bosatta

Religieuse des Filles de Sainte Marie de la Divine Providence ( 1887)


Dina Bosatta est née en 1858 dans la province de Côme, elle prend le nom de Claire à son entrée chez les Filles de Sainte Marie de la Divine Providence en 1878.

béatifiée le 21 avril 1991 à Rome par Jean-Paul II - homélie en italien.

Sites de Filles de sainte Marie de la Providence (en anglais) - (en italien).

À Pianello, dans le pays de Côme en Lombardie, l’an 1887, la bienheureuse Claire Bosatta, vierge, qui, avec l’aide de saint Louis Guanella, fonda la Petite Maison de la divine Providence.


Martyrologe romain




châsse de Claire Bosatta, Santuario del Sacro Cuore di Gesù, Como


Bienheureuse Claire BOSATTA

Nom: BOSATTA
Prénom: Dina
Nom de religion: Claire (Chiara)

Pays: Italie
Naissance: 27.05.1858  (Province de Côme)
Mort: 20.04.1887

Etat: Religieuse
Note: Des Filles de Sainte Marie de la Divine Providence.

Béatification: 21.04.1991  à Rome  par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 20 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1991 n.16 & 17
Réf. dans la Documentation Catholique: 1991 p.564

Dina Bosatta

1858-1887
 
Née le 27 mai 1858 à Pianello del Lario (Côme, Italie-nord) de Alessandro Bosatta (un producteur de soie) et de Rosa Mazzucchi, Dina était la sœur de Marcellina Bosatta. Elle avait aussi un frère.

Elle fut très vite orpheline de son père, qui mourut d’un infarctus à quarante-sept ans, en 1861. La Maman confia la soierie à son fils aîné, et la petite Dina à sa grande sœur, qui avait quinze ans. 

Dina reçut la Confirmation en 1868, et la Première communion l’année suivante.

Dina dut d’abord se contenter de l’enseignement que donnait le brave curé de Pianello chaque dimanche après-midi ; en contre-partie, elle lui rendait des services à la cuisine et à la sacristie.

Puis elle fut confiée aux Filles de la Charité (Canossiennes) de Gravedona Lario. Elle pensait entrer en religion chez elles, et commença le noviciat à Côme. Mais Dina, qui avait une faible constitution, se montrait trop introvertie, trop refermée sur elle-même et semblait plutôt destinée à une vie plus contemplative. Elle revint dans son pays, assez découragée.

Elle se lia, avec sa sœur Marcellina, à l’œuvre fondée par leur curé pour assister les vieillards et l’enfance abandonnée, l’hospice du Sacré-Cœur. Marcellina l’aida à dépasser son «blocage» et Dina put s’occuper avec fruits de l’instruction des petites filles. Elle y montra un zèle admirable pendant sept années.

A la mort de ce bon prêtre, arriva en 1881 don Luigi Guanella (voir au 24 octobre), qui donna un nouvel élan à l’œuvre : les pieuses femmes qui y travaillaient purent se consacrer, et Dina prit le nom de Chiara (Claire). Elle qui était si timide, fut chargée de la formation spirituelle des autres Sœurs et, comme telle, considérée comme co-fondatrice des Filles de Marie de la Providence, dont la devise était In omnibus caritas, en toutes choses l’amour du prochain.

Chiara n’était pas seulement maîtresse des novices : elle fut active à la paroisse auprès des enfants et des jeunes, et auprès des malades. Entre 1881 et 1882, elle rejoignit les Sœurs canossiennes de Gravedona, où elle pensait suivre une formation pour le diplôme d’enseignante de premier degré, qui était alors obligatoire. Mais le ministre de la culture retira cette obligation et Chiara resta dans cet hospice jusqu’en juillet, avant de revenir à Pianello, où on l’attendait : elle fut tour à tour infirmière, enseignante, formatrice de couture et broderie, et représentante de l’hôpital.

En 1884, les Canossiennes (qui, on s’en souvient, l’avaient écartée quand elle avait dix-huit ans), la rappelèrent pour diriger des travaux d’embellissement dans leur église. Elle pensait venu le moment de re-solliciter son admission chez elles, mais don Guanella eut la claire inspiration de lui dire que sa place était à Pianello, à l’hospice du Sacré-Cœur. 

Il y avait là tout un monde de Religieuses, postulantes, orphelines, vieillards, malades, mourants aussi… sans oublier la catéchèse des filles et les soins aux malades.

Cela ne suffisait pas. Chiara fut envoyée dans une école de Dongo, sur le lac de Côme, pour remplacer une institutrice. Elle y alla chaque jour à pied, exposée parfois aux moqueries des passants. Ce qui la soutint, fut son amour de l’obéissance, par laquelle Dieu lui donna beaucoup de grâces.

Don Guanella avait un frère, Lorenzo, qui voulait ouvrir une Citadelle de la Charité à Ardenno, et où le rejoignit Chiara. Elle devait se partager entre Ardenno et Pianello. Puis don Guanella put louer une maison à Côme, qu’il appela la Petite Maison de la Divine Providence. Ce fut encore Chiara qui fut appelée à diriger cette fondation, la future maison-mère de l’œuvre de don Guanella.

Celui-ci finit par transformer sa petite communauté en congrégation des Filles de Marie de la Providence.

Chiara fut frappée par beaucoup d’épreuves et de tentations intérieures ; elle se sentit coupable, une voix intérieure l’accusait. Cela dura plusieurs années, sans que personne ne s’aperçut de rien, sinon qu’on pouvait supposer qu’elle souffrait de sa faible constitution.

A l’automne 1886, la mauvaise saison fut la cause de plusieurs maladies parmi les patients. On manquait de couvertures et Chiara donna la sienne à une vieille dame. Elle en contracta une broncho-pneumonie, et une forte irritation des voies respiratoires, qui aboutirent à une phtisie généralisée.

Revenue à Pianello, elle dut garder le lit pendant cinq mois, et offrit sa vie pour la conversion des pécheurs et l’avenir de l’Œuvre. Le médecin lui conseilla de ne plus quitter son Pianello natal ; elle s’établit dans la cure de Pianello. La maladie empira et elle mourut saintement le 20 avril 1887, à vingt-neuf ans.

Elle a été béatifiée en 1991, gratifiée du titre de martyre de la charité, que lui donna le pape dans son homélie.

Blessed Chiara Bosatta

Also known as
  • Clare
  • Dina
Profile

Daughter of Alexander Bosatta and Rosa Mazzocchi. Her father was a silk manufacturer, and died when the girl was still young. She studied with the Daughters of Charity at age 13. Began a novitiate in the Canossians but felt that their charism was not what she was called to do. She returned home, and with her sister joined the Daughters of Mary and worked at a charity hospice, serving neglected elderly people and children. Teacher to the children at the hospice. Co-founded the Daughters of Saint Mary of Providence with her sister and Saint Luigi Guanella; she took the name Chiara. Worked at the spiritual formation of the sisters.

Born


Blessed Clare Bosatta was beatified by St. John Paul II on April 21, 1991. On April 20th we celebrate her feast day. Twenty-six years ago we were delightedly surprised by the Holy Father’s decision to beatify our Sister Clare. In expectation of the celebration of the event we lived intensely a period of great enthusiasm in order to acquire a deeper knowledge of our Sister’s holiness and, as from the day of her beatification, we have certainly experienced her protection as well as her encouragement to deepen our knowledge of her message and to imitate her example.


As the years have passed, she has become ever more familiar to us and has enabled us to better understand the holiness and spirituality of St. Louis Guanella. Indeed, we might say that her beatification gave a further impetus to promoting our Founder’s canonization. There is no doubt that Blessed Clare contributed with her prayers from heaven to ensure that Fr. Guanella was declared a Saint. We know that Blessed Clare had a crucial influence on the Founder’s journey to sainthood. Still today, those who kneel before their urns at the Shrine of the Sacred Heart in Como cannot but receive that holy incentive to integrate hard-working charity with the contemplation of the sources from which the grace of our activity comes. May the memory of Sr. Clare’s beatification revive in all of us gratitude to the Lord for our holy origins. Faithfulness to living their spirit and putting it into practice will increase our faith and love.

Walking towards holiness together, as Fr. Guanella, Sr. Clare and all the good people of God did will reinforce communion and collaboration among the people of God. We also want to renew our commitment of spreading the devotion to Blessed Clare and to ask our Blessed for her intercession so that her holiness may be proposed to the entire Christian world with her canonization. St. Louis Guanella loved Sr. Clare. In the beginning he was puzzled by Sr. Clare’s religious life style. He had an inspiration that Sr. Clare was a mystic. Fr. Guanella was moved to intensely study the works of St. Theresa of Avila. From then on, he understood that Sr. Clare was a saint and a mystic. She was the “little flower” of Guanellian spirituality.

Fr. Guanella wrote a biography of Blessed Clare. It is available at the St. Louis Center upon request.
Prayer for the Intercession of Blessed Clare Bosatta

O Jesus, Savior of the lowly, who made Blessed Clare Bosatta shine through the spirit of sacrifice, by rendering her an untiring apostle of Your Gospel among the poor; teach us her total abandonment in Divine Providence, her love of prayer, her patience in suffering, and her spirit of dedication to the most needy. Grant us, through her intercession, the grace … that we ask you for trustingly through Christ our Lord. Amen!

Our Father … Hail Mary … Glory Be … Blessed Clare, intercede for us!



Beata Chiara Bosatta Vergine


Pianello Lario (Como), 27 maggio 1858 - Pianello, 20 aprile 1887

La breve vita di Chiara Bosatta, al secolo Dina, fu segnata dall'incontro con il beato Luigi Guanella. Avvenne quando lei era già avviata alla vita religiosa. Infatti la giovane - nata a Pianello Lario, nel Comasco, nel 1858 - dopo aver lavorato nelle filande della seta era entrata nelle Canossiane, ma era poi tornata a casa. Sull'esempio di una sorella aveva poi aderito alle Pia Unione delle Figlie di Maria, legata al carisma delle Orsoline, prendendo il nome di Chiara. Morto il parroco del paese, che aveva dato vita al sodalizio, subentrò don Guanella, il quale trasformò la Pia Unione in una congregazione, le Figlie di Santa Maria della Provvidenza. Nel 1886 suor Chiara andò a Como per occuparsi di anziane bisognose e giovani operaie. Ammalatasi di tisi, fu riportata a casa, dove morì nel 1887. È venerata insieme a don Guanella nel santuario del Sacro Cuore a Como. È beata dal 1991. (Avvenire)
Martirologio Romano: A Pianello sul lago di Como, beata Chiara (Dina) Bosatta, vergine, che, con l’aiuto del beato Luigi Guanella, fondò la Piccola Casa della Divina Provvidenza.

Nata a Pianello Lario (Como) il 27 maggio 1858, ultima di 11 fratelli, fu chiamata Dina. A tre anni, rimasta orfana di padre, un piccolo industriale della seta, la bambina fu presto avviata ai lavori della filanda. Ma la sorella Marcellina convinse i fratelli a lasciarla andare all'Istituto delle Madri Canossiane di Gravedona (1871), perché proseguisse gli studi, prestandosi contemporaneamente ai servizi domestici. Vi trascorse 6 anni che lasciarono una traccia assai profonda (1871-77). Dina ammirava la vita delle suore, ne maturò lo spirito, visse giorni di fervida pietà. Si credette chiamata alla vita religiosa, conforme al programma di S. Maddalena di Canossa che proclamava: “Dio solo!”. Le canossiane erano lusingate di accoglierla nel loro noviziato di Como. Per il suo carattere timido e riservato, incline al silenzio e alla contemplazione, più che all'azione, fu giudicata non idonea per quell'istituto e ritornò in famiglia. 


A Pianello Lario il parroco don Carlo Coppini aveva nel frattempo messo insieme un gruppetto di giovani: la Pia Unione delle Figlie di Maria, sotto la protezione di s. Orsola e s. Angela Merici (10 luglio 1871), ed aveva invitato ad entrarvi la sorella di Dina, Marcellina, che ne divenne superiora; con alcune di quelle fu possibile al parroco inaugurare (ottobre 1873) un provvidenziale ospizio per vecchi e bambini abbandonati. Dina entrò con fatica nella pia casa della quale non conosceva molto, ma che vedeva immersa in una grande attività per le bambine, le anziane e per aiutare i bisognosi del paese, mentre lei avrebbe preferito una casa tutta dedicata alla preghiera e alla contemplazione. Il 27 ottobre 1878 emise la professione, prendendo il nome di Chiara. Nel luglio 1881 morì il parroco e gli succedette il beato don Luigi Guanella.

Nell'anno scolastico 1881-82 Dina completò la preparazione al diploma di maestra elementare, senza poter dare gli esami. Quindi, stabilitasi nell'ospizio di Pianello, attese all'educazione delle orfanelle con squisitezza materna e guidava la formazione delle postulanti e delle prime novizie. Il b. Luigi Guanella si dedicò alla trasformazione della Pia Unione delle Orsoline in una congregazione col titolo di Figlie di S. Maria della Provvidenza. Si dedicava anche alla formazione delle suore e fu direttore spirituale di suor Chiara, guidandola sulle vie della contemplazione più alta, specialmente della passione di Cristo, e impegnandola nel servizio della carità verso i più bisognosi.

Il beato Luigi Guanella, su invito di don Lorenzo Guanella, suo fratello e prevosto ad Ardenno (Sondrio), avviò in quella parrocchia un'opera nella quale si alternarono suor Marcellina e suor Chiara, con un'altra suora. Fu un'esperienza che preparò suor Chiara al passaggio dell'istituzione da Pianello a Como (1886). Suor Chiara divenne subito il centro propulsore e amorevole di quella casa: delle suore, delle postulanti, delle ospiti, delle anziane bisognose, delle ragazze operaie in città. Nell'autunno 1886 si ammalò di etisia polmonare. Sperando che l'aria nativa le potesse giovare, fu trasportata a Pianello, dove morì il 20 aprile 1887. Lo stesso beato Guanella promosse l'apertura della causa di beatificazione di suor Chiara. Il processo informativo fu aperto a Como nel 1912; fu beatificata il 21 aprile 1991 da papa Giovanni Paolo II. Il suo corpo è venerato nel Santuario del S.Cuore in Como, accanto a quello del Beato Luigi Guanella.



Autore: Piero Pellegrini



GIORNATA MONDIALE DI PREGHIERA PER LE VOCAZIONI 

E BEATIFICAZIONE DI TRE RELIGIOSE: ANNUNCIATA COCCHETTI, 
MARIE-THÉRÈSE HAZE E CHIARA BOSATTA


OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Basilica Vaticana - Domenica, 21 aprile 1991


Nel nome di Gesù Cristo il Nazareno” (At 4, 10).

1. Desideriamo oggi ritornare su queste parole di Pietro. Le prendiamo dalla lettura degli Atti degli Apostoli. L’Apostolo si rivolge “ai capi del popolo e agli anziani” (cf. At 4, 8), testimoniando la risurrezione di Cristo. Proprio nel suo nome sta innanzi a loro un uomo sano, prima storpio fin dalla nascita. Egli ha ottenuto la salute nel nome di questo Cristo - dice Pietro - “che voi avete crocifisso e che Dio ha risuscitato dai morti” (At 4, 10).

“Questo Gesù è . . . la testata d’angolo . . . non vi è, infatti, altro nome dato agli uomini sotto il cielo nel quale sia stabilito che possiamo essere salvati” (At 4, 11-12).

Nel nome di Gesù Cristo crocifisso e risorto la Chiesa si rallegra oggi per la glorificazione di tre nuove Beate:

Annunciata Cocchetti, 


Marie-Thérèse Haze 

e Chiara Bosatta.


Le nuove Beate sono state salvate con la forza della grazia della Croce di Cristo e della sua Risurrezione.

2. L’amore grande del Padre, che consente a noi di chiamarci suoi figli, non cessa di suscitare nella Chiesa il desiderio di continuare l’opera di Cristo nella ricerca delle pecore e nel ricondurle sotto la guida dell’unico Pastore, affinché ascoltino la sua voce e diventino gregge del suo pascolo.

Fu questo il desiderio costante ed intenso della Beata Annunciata Cocchetti, Fondatrice delle Suore di Santa Dorotea di Cemmo, in Val Camonica, in diocesi di Brescia.

Colpita dalla predicazione delle missioni al popolo e dal programma apostolico di uno zelante sacerdote, Don Luca Passi, iniziatore della Pia Opera di Santa Dorotea, decise di dedicare la propria vita al bene delle anime, applicando nella sua opera educativa il metodo della “correzione fraterna secondo il Vangelo”. “Amerò Dio con tutto il cuore, perché egli fu il primo ad amarmi”, fu questo il programma che ispirò tutta la sua fervida vita spirituale. Espresse il suo amore a Dio e alle giovani con una pietà soda; con una fedeltà a tutta prova; con un’ascesi robusta, che le faceva superare le difficoltà incontrate lungo l’arco della sua giornata. Le prime esperienze giovanili nell’oratorio e nella scuola di Rovato fecero di lei una saggia educatrice, alimentando la passione per la formazione umana e cristiana delle giovani, secondo lo spirito del Vangelo. L’azione educativa, mediante la scuola e le iniziative parrocchiali, divenne, così, nella vita di Annunciata Cocchetti la maniera concreta di far imitare Cristo, Pastore delle anime. Anch’essa le cercò, le condusse all’unità nella Chiesa, ne fece delle donne e maestre di vigorosa personalità cristiana, affinché divenissero, a loro volta, fermento e testimonianza dell’infinito amore di Dio. “Fatevi sante - è questo il testamento spirituale lasciato alle sue figlie - facendo del bene alle giovani a voi affidate”.

3. “Quale grande amore ci ha dato il Padre” (1 Gv 3, 1).

Madre Marie-Thérèse Haze ha saputo accogliere questo amore, ha saputo rispondergli giornalmente. Ha conosciuto la prova, ma, vicino a Nostra Signora dei Dolori, contemplava continuamente il Cuore di Cristo, trafitto sulla Croce, per la salvezza del mondo. Mostrando la via alle sue sorelle, ha potuto dire “che un cuore travagliato diventa il trono della grazia” (cf. Articuli a post., 89). La presenza del Redentore nel Santo Sacramento era per lei una sorgente costante di sottomissione serena alla volontà di Dio, di saggezza per dirigere la sua azione, di coraggio per cominciare numerose fondazioni.

Nell’umiltà dell’Incarnazione, nella generosità dell’amore che ci fa tutti “figli di Dio” (1 Gv 3, 2), le Suore della Croce trovano un esempio per mettersi al servizio del prossimo più povero. La Beata Marie-Thérèse le invita a mettere in opera l’appello evangelico a servire Cristo nella persona dei membri del suo Corpo più deboli e più sofferenti. Questa ispirazione segue quella di Pietro, che proclama, dopo la guarigione dell’infermo, che la salvezza viene dal Signore, crocifisso e risuscitato: “Non vi è infatti altro nome dato agli uomini sotto il cielo nel quale è stabilito che possiamo essere salvati” (At 4, 12). A modo suo, Marie-Thérèse seguiva la lezione degli Apostoli, per il suo desiderio ardente di aprire gli animi alla gioia e alla fede, quando alleviava le sofferenze del corpo, e attraverso la sua passione per l’educazione religiosa dei più diseredati.

In questa domenica pasquale, rendiamo grazie con il discepolo diletto che ci guida nella speranza: “Quando il Figlio di Dio si manifesterà, noi saremo simili a lui, perché lo vedremo così come egli è” (1 Gv 3, 2). La figura di Marie-Thérèse Haze e la sua testimonianza di fedeltà instancabile ci fanno scoprire la bellezza dei figli di Dio, illuminati dalla grazia e trasformati dall’amore del Salvatore.

4. Quale grande amore ci ha dato il Padre, che sa suscitare nelle anime la capacità di ripetere i gesti del Buon Pastore che dà la vita per la salvezza del mondo!

Segno della carità di Dio fu anche la Beata Chiara Bosatta, discepola del Beato Luigi Guanella, e con lui partecipe del carisma della dedizione agli ultimi, nella piena e incrollabile fiducia nella Provvidenza divina.

Chiara ritenne per sé un dono della Provvidenza la formazione alla pietà ricevuta nella parrocchia e la chiamata a dedicarsi all’infanzia abbandonata ed agli anziani lasciati nella solitudine. Veramente provvidenziale fu per lei l’incontro con Don Guanella, alla cui scuola si rese disponibile per la realizzazione delle opere di assistenza spirituale e materiale fino alla consumazione delle sue energie, con l’ultima malattia, contratta proprio nel servizio ai sofferenti ed offerta come dono e sacrificio in favore dei più miseri.

Nella sua mitezza e fragilità, nella semplicità dei modi e nella delicatezza del tratto, Chiara nascondeva la forza indescrivibile di una carità veramente evangelica. Perciò “Iddio la condusse - come testimoniò il Beato Guanella, suo direttore spirituale - per la via delle anime forti, via aspra e per sé pericolosa, ma la guidò così che non ponesse piede in fallo. Ed ella non cadeva, perché si arrendeva con assoluta docilità alla mano che la guidava”.

5. L’attualità del messaggio di queste Beate sta nel fatto che hanno compiuto con amore le semplici azioni di ogni giorno, stando in continua sintonia con Dio e santificando così il quotidiano. Nella loro vita non ci sono stati fenomeni o gesti straordinari; straordinario, invece, è stato il loro modo di porsi in relazione con Dio, lasciando spazio a Lui in tutto il loro essere.

La loro umanità era affascinata dalla carità di Cristo, così da renderle solidali con la sofferenza dei poveri, nei quali vedevano splendere il volto di Cristo. In un mondo secolarizzato come il nostro, così povero di speranza, esse ci dicono con la loro vita che Dio è Padre, il quale ci ama e permette ogni cosa per il nostro bene. A chi rischia di naufragare nel mare dell’egoismo, esse propongono l’ideale della carità, della solidarietà e della condivisione; là dove non di rado viene a mancare il senso della vita, dono di Dio, esse ricordano la necessità del rispetto per la vita e la cura di essa, anche nelle situazioni di grande povertà umana. Le Beate, infine, dicono che la santità è possibile, è accessibile a tutti, purché si resti fedeli a Dio e fedeli all’uomo.

6. “Io sono il buon Pastore” (Gv 10, 11).

La quarta domenica di Pasqua, detta del Buon Pastore, è la domenica delle vocazioni sacerdotali. È, inoltre, la domenica della vocazione alla santità. “Il Buon Pastore conosce le sue pecore e le sue pecore lo conoscono, come il Padre conosce il Figlio e il Figlio il Padre” (Gv 10, 14-15).

La santità è il frutto di questa conoscenza che mette le radici nell’amore del Padre e del figlio. Il Figlio è buon Pastore perché offre la vita per le sue pecore (cf. Gv 10, 11).

Gesù aggiunge: “Nessuno mi toglie (questa vita), ma la offro da me stesso, poiché ho il potere di offrirla e il potere di riprenderla di nuovo” (Gv 10, 18).

Queste parole spiegano pienamente il mistero dell’amore del Padre e del Figlio. Gesù dice: “per questo il Padre mi ama: perché io offro la mia vita, per poi riprenderla di nuovo” (Gv 10, 17).

È, quindi, nel buon Pastore l’amore del Figlio per il Padre, e anche l’amore del Padre: l’amore eterno e rivelato nel tempo per mezzo dell’offerta della vita per le pecore: mediante il sacrificio pasquale.

Da questo amore siamo costantemente abbracciati.

Per questo amore siete accolte voi, e siete beate:

Annunciata, Marie-Thérèse e Chiara!

La Chiesa intera si rallegra oggi perché, mediante la risposta alla vocazione alla santità delle nuove Beate, ci fa partecipare più profondamente alla gioia pasquale del Buon Pastore.

“Celebrate il Signore, perché è buono; 


perché eterna è la sua misericordia” (Sal 118, 1). 

Amen!


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