mercredi 6 avril 2016

Bienheureux ZEFIRINO AGOSTINI, prêtre et fondateur de la Congrégation des Ursulines Filles de Marie Immaculée


Bienheureux Zéphyrin Agostini

Prêtre fondateur des Ursulines Filles de Marie Immaculée (+ 1896)

Prêtre fondateur des Ursulines Filles de Marie Immaculée pour l'éducation de la jeunesse défavorisée.

"Il y a 150 ans (le 1er novembre 1856), la petite 'semence' de la famille religieuse des Sœurs Ursulines, Filles de Marie Immaculée (F.M.I), était jetée par la divine Providence dans le terrain de la paroisse des Saints Nazaro et Celso, à Vérone (Italie). Par la grâce du Seigneur et le zèle infatigable du curé, le bienheureux Zefirino Agostini, ainsi que par la générosité de quelques jeunes filles de l’Oratoire marial, cette semence initiale s’est peu à peu transformée en une petite plante, puis un grand arbre, qui déploie actuellement ses racines bien au-delà de l’Italie.

Les Ursulines Filles de Marie Immaculée sont nées suite à un projet du bienheureux don Zefirino Agostini (1813 - 1896), lequel était très soucieux de répondre aux besoins de son peuple, en particulier des jeunes filles du quartier de 'Veronetta', vaste territoire très peuplé, caractérisé par une forte immigration de familles en quête de travail."

(source: Église catholique romaine à Genève)

Zéphyrin ou Zephirin Agostini (1813-1896) Béatifié le 25 octobre 1998 par Jean-Paul II (homélie en anglais - en italien )

À Vérone en Vénétie, l’an 1896, le bienheureux Zéphyrin Agostini, prêtre, qui se consacra au ministère de la prédication, à la catéchèse et à la formation chrétienne, chercha de toutes les façons à œuvrer pour la jeunesse, les pauvres et les malades, et fonda pour eux la Congrégation des Ursulines Filles de Marie immaculée.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11574/Bienheureux-Zephyrin-Agostini.html

Bienheureux Zéphyrin AGOSTINI

Nom: AGOSTINI

Prénom: Zéphyrin (Zefirino)

Pays: Italie

Naissance: 1813

Mort: 06.04.1896

Etat: Prêtre - Fondateur

Note: Diocèse de Vérone. Fondateur des Ursulines Filles de Marie-Immaculée

Béatification: 25.10.1998  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 6 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1998 n.43 p.3

Réf. dans la Documentation Catholique: 1998 n.21 p.1049

Notice

Don Zéfirin (Zefirino) Agostini est né en 1813. Malgré les innombrables difficultés qu'il a rencontrées dans sa vie, il ne perdit jamais courage. Il nous apparaît aujourd'hui comme un témoin humble et solide de l'Évangile, au cours d'une période féconde pour l'Église de Vérone, durant la deuxième moitié du 19e siècle. Sa foi fut solide, son œuvre caritative efficace et son esprit sacerdotal ardent. L'amour du Seigneur le soutint dans son apostolat consacré aux plus pauvres, et notamment à l'éducation chrétienne des jeunes filles les plus indigentes. Il avait parfaitement compris l'importance primordiale de la femme dans l'assainissement de la société et son rôle d'éducatrice pour inculquer les valeurs de liberté, d'honnêteté et de charité. Il fonda les "Ursulines Filles de Marie Immaculée". Il leur faisait cette recommandation: "Que les jeunes filles pauvres soient l'objet le plus cher de vos soins et de vos attentions. Sensibilisez leurs esprits, éduquez leurs cœurs à la vertu et sauvez leurs âmes du contact pestiféré avec le monde corrompu". (Cf homélie de béatification du 25.10,1998). Il mourut en 1895.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0435.htm

ZEFIRINO AGOSTINI

Prêtre, Fondateur, Bienheureux

(1813-1896)

Zefirino Agostini naquit à Verona, Italie, le 24 septembre 1813. Les études théologiques terminés dans le Séminaire diocésain, a reçu l’ordination sacerdotal le 11 mars 1837, et initia son ministère comme Vicaire coopérateur dans la Paroisse des saints Nazaire et Celse et comme Assistent de l'Oratoire des jeunes et de la catéchèse. Il exerça aussi la fonction de Vice-chancelier de la Curie et accompagna l'Évêque de Vérone dans plusieurs visites pastorales.

En 1845 il fut nommé curé de la vaste paroisse des saints Nazaire et Celse, charge que le Père Agostini exerça pendant 51 ans avec un infatigable zèle pastoral en vue de la sanctification des âmes.

Au cours de toutes ces années d’apostolat intense, les difficultés n’ont pas manqué : trois guerres ― 1848, 1859 et 1866 ― pendant lesquelles il se préoccupa du soin des nombreux blessés et, en 1855 l’épidémie de choléra dont furent victimes beaucoup de ses paroissiens, malgré les soins prodigués par le bon et actif pasteur.

Sa vie sacerdotale se caractérisa encore comme fondateur, non point à la suite d’une option programmée, mais à cause d’une série de circonstances qui l’amenèrent à réaliser les desseins de Dieu. En effet, pour pouvoir bénéficier d’une aide pastorale, spécialement auprès de la population féminine, il eût recours à des instituts religieux déjà existants, comme les Filles de la Charité Connossienne. Mais il n’obtînt pas le succès escompté, ce qui le mena à prendre d’autres initiatives plus aptes à mener à bien ses projets concernant la promotion de la jeunesse féminine.

Partant de l’Oratoire pour les jeunes qu’il animait lui-même selon l’idéal de sainte Angèle Mérici, il fit naître un groupe de collaborateurs qui s’occupa de l’École de charité pour les jeunes. À partir de 1860 certaines de ces collaboratrices commencèrent une vie en communauté, et le Père Zefirino Agostini les confia aux soins des Sœurs de Marie Enfant. Ce ne fut que plus tard, en 1869, que, convaincu de la pérennité de l’œuvre il donna à celle-ci une physionomie propre, en s’inspirant de l’œuvre de saint Angèle Mérici.

Le Père Agostini fut chargé, en cette année 1869 de reconstituer dans le diocèse la “Compagnie de Sainte-Ursule” et là encore il mit tout en œuvre pour constituer un groupe de jeunes capables de lui venir en aide dans l’apostolat paroissial. Cette semence germa petit à petit et, avec l’aide de Dieu, il en est sortie la Congrégation des Sœurs Ursulines Fille de Marie immaculée, chargées de l’apostolat envers le prochain et particulièrement auprès des jeunes.

La mission de fondateur ne diminua en rien son zèle en tant que curé de paroisse, mais fut cause, par contre, d’un certain nombre de problèmes économiques et d’un surcroît de travail. Mais cela ne l’empêcha pas de continuer avec le même zèle son ministère paroissial, intensifiant la catéchèse, l’assistance caritative et la formation chrétienne des âmes qui lui avait été confiées. Ses notes manuscrites ― esquisses d’homélies, de sermons et de directives spirituelles ― témoignent de ce zèle infatigable dans la propagation de la Parole divine et de l’orientation spirituelle de tous, surtout les séminaristes et même des prêtres qui avaient recours à lui pour des exercices spirituels.

Le père Zefirino Agostini, retourna à la Maison du Père le 6 avril 1896, âgé de 83 ans, laissant derrière lui l’exemple à suivre d’une vie toute consacrée à Dieu et aux âmes et un “patrimoine” spirituel à propager, non seulement en Italie, mais dans tous l’univers catholique.

La Congrégation des Cœurs Ursulines Filles de Marie Immaculée, qu’il avait fondée, a des maisons dans divers pays, outre l’Italie :

Madagascar, Suisse, Amérique Latine ― Uruguay dès 1965, Brésil depuis 1979 et Paraguay dès 1992.

Leur mission reste toujours la même, celle prônée par leur fondateur : l’instruction de la jeunesse féminine.

Le Père Zefirino Agostini fut béatifié par le Pape Jean-Paul II, le 25 octobre 1998, place Saint-Pierre, à Rome.

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/zefirino_agostini.htm

Bienheureux Zefirino Agostini

Zefirino Agostini est né à Vérone le 24 septembre 1813. 

Appelé à la vie sacerdotale, il se distingua au Séminaire par la piété et la réussite dans les études.

Après son ordination sacerdotale, le 11 mars 1837, il se dédia tout de suite, corps et âme, à son ministère, comme vicaire dans sa Paroisse de S. Nazaro et Celso. 

Celle-ci fut confiée à sa cure pastorale de Curé le 29 juin 1845, où il est resté jusqu'à sa mort. À l'exemple du Christ, Bon Pasteur,il se consacra aux laissés-pour-compte de son milieu, spécialement les jeunes filles de sa Paroisse. 

Il fut aidé par ses premières collaboratrices qui prendront le nom d'Ursulines Filles de Marie Immaculée, en 1869. 

Fondateur de la Compagnie de Sainte Ursule à Vérone,il proposa à ses filles Angèle Merici, comme mère et modèle d'éducatrice sainte.Il leur recommanda d'être des héritières attentives et fidèles de son esprit dans l'éducation humaine et chrétienne des jeunes. 

Il mourut le 6 avril 1896, à 83 ans.

Le 25 octobre 1998, le Pape Jean Paul II l'a proclamé "Bienheureux", dans la Basilique de Saint Pierre à Rome.

SOURCE : vocations-reims.cef.fr/monbiograf/120.html

Zefirino Agostini

1813-1896

Aîné des deux enfants de Antonio Agostini et Angela Frattini, Zefirino naquit à Verona le 24 septembre, baptisé quatre jours après. Monsieur Agostini était médecin et bon chrétien.

Zefirino fit de bonnes études au Grand séminaire et fut ordonné prêtre en 1837.

Nommé vicaire dans sa propre paroisse des Saints-Nazaire-et-Celse, il reçut aussi la charge de vice-chancelier de l’évêché et accompagna fréquemment l’évêque dans ses tournées pastorales ; puis il fut curé de la même paroisse à partir de 1845, jusqu’à la mort.

Cette période fut lourde à cause des guerres qui travaillaient l’Italie (en 1848, 1859 et 1866) et aussi à cause de la grande épidémie de choléra de 1855.

Pour l’assister dans son activité pastorale, surtout en direction de la jeunesse féminine, il s’entoura de pieuses personnes qui voulaient travailler dans l’esprit de sainte Angela Merici, fondatrice des Ursulines (voir au 27 janvier). Peu à peu ces personnes en vinrent à vivre en communauté, et devinrent, sous l’inspiration de don Zefirino, les Ursulines Filles de Marie Immaculée.

Ce fut bien sûr une responsabilité supplémentaire pour don Zefirino, qui continua à se dépenser de toutes ses forces pour répandre la Parole de Dieu.

Il mourut le 6 avril 1896, et fut béatifié en 1998.

SOURCE : http://www.samuelephrem.eu/article-zefirino-agostini-116058461.html

ZEFIRINO AGOSTINI

Prêtre, Fondateur, Bienheureux

(1813-1896)

 Zefirino Agostini naquit à Verona, Italie, le 24 septembre 1813. Les études théologiques terminés dans le Séminaire diocésain, a reçu l’ordination sacerdotal le 11 mars 1837, et initia son ministère comme Vicaire coopérateur dans la Paroisse des saints Nazaire et Celse et comme Assistent de l'Oratoire des jeunes et de la catéchèse. Il exerça aussi la fonction de Vice-chancelier de la Curie et accompagna l'Évêque de Vérone dans plusieurs visites pastorales.

En 1845 il fut nommé curé de la vaste paroisse des saints Nazaire et Celse, charge que le Père Agostini exerça pendant 51 ans avec un infatigable zèle pastoral en vue de la sanctification des âmes.

Au cours de toutes ces années d’apostolat intense, les difficultés n’ont pas manqué : trois guerres ― 1848, 1859 et 1866 ― pendant lesquelles il se préoccupa du soin des nombreux blessés et, en 1855 l’épidémie de choléra dont furent victimes beaucoup de ses paroissiens, malgré les soins prodigués par le bon et actif pasteur.

Sa vie sacerdotale se caractérisa encore comme fondateur, non point à la suite d’une option programmée, mais à cause d’une série de circonstances qui l’amenèrent à réaliser les desseins de Dieu. En effet, pour pouvoir bénéficier d’une aide pastorale, spécialement auprès de la population féminine, il eût recours à des instituts religieux déjà existants, comme les Filles de la Charité Connossienne. Mais il n’obtînt pas le succès escompté, ce qui le mena à prendre d’autres initiatives plus aptes à mener à bien ses projets concernant la promotion de la jeunesse féminine.

Partant de l’Oratoire pour les jeunes qu’il animait lui-même selon l’idéal de sainte Angèle Mérici, il fit naître un groupe de collaborateurs qui s’occupa de l’École de charité pour les jeunes. À partir de 1860 certaines de ces collaboratrices commencèrent une vie en communauté, et le Père Zefirino Agostini les confia aux soins des Sœurs de Marie Enfant. Ce ne fut que plus tard, en 1869, que, convaincu de la pérennité de l’œuvre il donna à celle-ci une physionomie propre, en s’inspirant de l’œuvre de saint Angèle Mérici.

Le Père Agostini fut chargé, en cette année 1869 de reconstituer dans le diocèse la “Compagnie de Sainte-Ursule” et là encore il mit tout en œuvre pour constituer un groupe de jeunes capables de lui venir en aide dans l’apostolat paroissial. Cette semence germa petit à petit et, avec l’aide de Dieu, il en est sortie la Congrégation des Sœurs Ursulines Fille de Marie immaculée, chargées de l’apostolat envers le prochain et particulièrement auprès des jeunes.

La mission de fondateur ne diminua en rien son zèle en tant que curé de paroisse, mais fut cause, par contre, d’un certain nombre de problèmes économiques et d’un surcroît de travail. Mais cela ne l’empêcha pas de continuer avec le même zèle son ministère paroissial, intensifiant la catéchèse, l’assistance caritative et la formation chrétienne des âmes qui lui avait été confiées. Ses notes manuscrites ― esquisses d’homélies, de sermons et de directives spirituelles ― témoignent de ce zèle infatigable dans la propagation de la Parole divine et de l’orientation spirituelle de tous, surtout les séminaristes et même des prêtres qui avaient recours à lui pour des exercices spirituels.

Le père Zefirino Agostini, retourna à la Maison du Père le 6 avril 1896, âgé de 83 ans, laissant derrière lui l’exemple à suivre d’une vie toute consacrée à Dieu et aux âmes et un “patrimoine” spirituel à propager, non seulement en Italie, mais dans tous l’univers catholique.

La Congrégation des Cœurs Ursulines Filles de Marie Immaculée, qu’il avait fondée, a des maisons dans divers pays, outre l’Italie :

Madagascar, Suisse, Amérique Latine ― Uruguay dès 1965, Brésil depuis 1979 et Paraguay dès 1992.

Leur mission reste toujours la même, celle prônée par leur fondateur : l’instruction de la jeunesse féminine.

Le Père Zefirino Agostini fut béatifié par le Pape Jean-Paul II, le 25 octobre 1998, place Saint-Pierre, à Rome.

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/zefirino_agostini.htm

Blessed Zefirino Agostini

Also known as

Zephyrinus Agostini

Memorial

6 April

Profile

Oldest son of Antonio Agostini, a physician, and Agela Frattini; his father died when Zefirino was very young. Ordained on 11 March 1837Curateyouth minister and catechist at Saint Nazarius church for 8 years.

Assigned as priest to a very poor parish in 1845. Established after-school programs for girls, religious instruction for mothers, and education for women. Initiated excited devotion to Saint Angela Merici among his female parishioners, and founded the Pious Union of Sisters Devoted to Saint Angela Merici whose rule was approved by Bishop Ricabona in 1856. On 2 November 1856, he opened his first charitable school for poor girls. After 1860 some of the local women who worked at the school chose community life; Father Agostini prepared the first rule for the community, and on 24 September 1869 the first twelve Ursulines made their profession. On 18 November 1869, they founded the Congregation of Ursulines, Daughters of Mary Immaculate.

Born

24 September 1813 at VeronaItaly

Died

6 April 1896 at VeronaItaly of natural causes

Venerated

22 January 1991 by Pope John Paul II (promulgation of decree on heroic virtues)

Beatified

25 October 1998 by Pope John Paul II

Patronage

Congregation of Ursulines, Daughters of Mary Immaculate

Pious Union of Sisters Devoted to Saint Angela Merici

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

other sites in english

Hagiography Circle

L’Osservatore Romano

Wikipedia

images

Wikimedia Commons

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

Wikipedia

fonti in italiano

Santi e Beati

Wikipedia

Readings

Do not be dismayed by toil or suffering, nor by the meager fruit of your labours. Remember that God rewards not according to results, but effort. – Blessed Zefirino, 1874

MLA Citation

“Blessed Zefirino Agostini“. CatholicSaints.Info. 18 February 2023. Web. 7 April 2023. <http://catholicsaints.info/blessed-zefirino-agostini/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-zefirino-agostini/

MASS FOR THE BEATIFICATION OF: 


ZEFIRINO AGOSTINI, 

ANTÔNIO DE SANT'ANNA GALVÃO, 

FAUSTINO MIGUEZ AND THEODORE GUÉRIN

HOMILY OF JOHN PAUL II

Sunday, 25 October 1998


1. “The lowly will hear me and be glad” (Ps 33 [34]:3).

With these words today’s liturgy invites us to rejoice as we give thanks to the Lord for the gift of these new blesseds. The Church’s joy is expressed in the song of praise that the assembly lifts to heaven. Yes, let the lowly hear and be glad as they consider what God accomplishes in the lives of his faithful servants. The Church, which is the “People of the lowly”, hears and rejoices because in these members, enrolled among the blessed, she sees a reflection of the heavenly Father’s merciful love. At this liturgy let us make our own the inspired words of Jesus: “Blessed are you, Father, Lord of heaven and earth; you have revealed to little ones the mysteries of the kingdom” (Gospel acclamation).

The “little ones”: how different is human logic from the divine! The “little ones”, according to the Gospel, are those who know they are God’s creatures and shun all presumption: they expect everything from the Lord and so are never disappointed. This is the basic attitude of the believer: faith and humility are inseparable. Proof of this is the witness given by the new blesseds: Zefirino Agostini, Antônio de Sant’Anna Galvão, Faustino Míguez and Theodore Guérin. The greater a person’s faith, the “littler” he feels, in the image of Jesus Christ, who, “though he was in the form of God, ... emptied himself” (Phil 2:6-7) and came among men as their servant.

2. The new blesseds are examples for us to imitate and witnesses to follow. Their lives show that the strength of little ones is prayer, as this Sunday’s word of God emphasizes. The saints and blesseds are first of all men and women of prayer: they bless the Lord at all times, his praise is ever in their mouth; they cry out and the Lord hears them, and from all their distress he rescues them, as the responsorial psalm reminds us (cf. Ps 33 [34]:2, 18). Their prayer pierces the clouds, is ceaseless and untiring, and never rests until the Most High responds (cf. Sir 35:16-18).

The prayerful power of spiritual men and women is always accompanied by a deep sense of their own limitations and unworthiness. It is faith, not presumption, that nurtures the courage and fidelity of Christ’s disciples. Like the Apostle Paul, they know that the Lord has reserved a crown of righteousness for those who await his appearing with eager longing (cf. 2 Tm 4:8).

3. “The Lord stood by me and gave me strength” (2 Tm 4:17).

These words of the Apostle to Timothy certainly apply to Fr Zefirino Agostino, who never lost heart despite countless difficulties. He stands before us today as a humble, steadfast witness to the Gospel in the latter half of the 19th century, a fruitful period for the Church in Verona. His faith was steadfast, his charitable work effective, and ardent was the priestly spirit that distinguished him.

The love of the Lord spurred him in his apostolate to the poor, especially in the Christian education of girls, particularly the most needy. He understood well the important role women play in the rehabilitation of society by teaching the values of freedom, honesty and charity.

He advised the Ursulines, his spiritual daughters: “Poor girls: let them be the favourite object of your care and attention. Awaken their minds, teach their hearts virtue and save their souls from malignant contact with the wicked world” (Scritti alle Orsoline, 289). May his example strongly encourage those who honour him today as blessed and invoke him as their protector.

4. “The Lord stood by me and gave me strength to proclaim the word fully” (2 Tm 4:17).

This message of St Paul to Timothy is well reflected in the life of Friar Antônio de Sant’Anna Galvão, who fulfilled his religious consecration by dedicating himself with love and devotion to the afflicted, the suffering and the slaves of his era in Brazil.

Let us thank God for the continual blessings granted through the powerful evangelizing influence which the Holy Spirit has exercised in so many souls down to our day through Friar Galvão. His authentically Franciscan faith, evangelically lived and apostolically spent in serving his neighbour, will be an encouragement to imitate this “man of peace and charity”. His mission of founding “Recolhimentos” dedicated to Our Lady and to Providence still bears astounding fruit: he was a fervent adorer of the Eucharist, a teacher and defender of Gospel charity, a wise spiritual director for many souls and a defender of the poor. May Mary Immaculate, whose “son and everlasting slave” Friar Galvão considered himself, enlighten the hearts of the faithful and awaken in them a hunger for God and a commitment to serving his kingdom through their own witness of authentic Christian life.

5. “He who humbles himself will be exalted” (Lk 18:14). These words of Jesus which we have heard in the Gospel are fulfilled as the Piarist priest, Faustino Míguez, is raised to the glory of the altars. By renouncing his own ambitions, the new blessed followed Jesus the Teacher and dedicated his life to teaching children and young people in the style of St Joseph Calasanz. As an educator, his goal was the formation of the whole person. As a priest, he continually sought the holiness of souls. As a scientist, he was able to alleviate sickness by freeing humanity from physical suffering. In school and the street, in the confessional and the laboratory, Fr Faustino Míguez was the very image of Christ, who welcomes, pardons and gives life.

A “man of the people and for the people”, everything and everyone were his concern. Thus, he observed the conditions of ignorance and marginalization in which women lived, whom he regarded as the “soul of the family and the most important part of society”. To guide them from their childhood years on the path of human and Christian advancement, he founded the Calasanctian Institute of the Divine Shepherdess for the education of girls in religion and the arts.

His shining example, an interweaving of prayer, study and apostolate, continues today in the witness of his daughters and of the many teachers who courageously and joyfully work to imprint the image of Jesus on the minds and hearts of young people.

6. “The Lord stood by me and gave me strength to proclaim the word fully” (2 Tm 4:17). In these words to Timothy, St Paul looks back across the years of his apostolic ministry and affirms his hope in the Lord in the face of adversity.

The words of the Apostle were engraved on Mother Theodore Guérin’s heart when she left her native France in 1840 with her five companions to face the uncertainties and dangers of the frontier territory of Indiana. Her life and work were always guided by the sure hand of Providence, in which she had complete confidence. She understood that she must spend herself in God’s service, seeking always his will. Despite initial difficulties and misunderstandings, and subsequent crosses and afflictions, she felt deeply that God had blessed her Congregation of the Sisters of Providence, giving it growth and forging a union of hearts among its members. In the congregation’s schools and orphanages, Mother Theodore’s witness led many young boys and girls to know the loving care of God in their lives.

Today she continues to teach Christians to abandon themselves to the providence of our heavenly Father and to be totally committed to doing what pleases him. The life of Bl. Theodore Guérin is a testimony that everything is possible with God and for God. May her spiritual daughters and all who have experienced her charism live the same spirit today.

7. Dear brothers and sisters who have come from various parts of the world for this festive celebration, I warmly greet you and thank you for your presence!

May the witness offered by the new blesseds encourage us to advance generously on the way of the Gospel. By looking at those who found favour with God because of their humble submission to his will, may our spirit feel moved to follow the Gospel with patient and constant generosity.

“He whose service is pleasing to the Lord will be accepted, and his prayer will reach to the heavens” (Sir 35:16). Here is the great lesson which our brothers and sister offer us: to honour, love and serve God with our whole life, always knowing that “everyone who exalts himself will be humbled, but he who humbles himself will be exalted” (Lk 18:14).

May God generously open the treasures of his mercy to all: he who “hears the cry of the oppressed” (Sir 35:13); who “is close to the broken-hearted” (Ps 33 [34]:19); who rescues the poor “from all their distress” (Ps 33 [34]:18); who gives satisfaction to the just and affirms the right (cf. Sir 35:18).

May the Virgin Mary, Queen of All Saints, obtain the gift of humility and fidelity for us and for every believer, so that our prayer may always be genuine and pleasing to the Lord.

Amen.

© Copyright 1998 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/1998/documents/hf_jp-ii_hom_25101998_beat.html

BL. ZEFIRINO AGOSTINI, the elder of two sons, was born on 24 September 1813 in Verona, Italy, to Antonio Agostini and Angela Frattini. Their father was a doctor and they grew up in a true Christian family. He was baptized an 28 September 1813 in the Church of Sts Nazarius and Celsus, which would later become his place of work.

After his father's death they were raised by their mother, whose wisdom and gentleness would make a lasting impression on Zefirino. Zefirino wanted to be a priest; he attended the local schools and studied philosophy at the seminary as a day student, always showing love for his vocation and attention to the problems of his time. He was ordained on 11 March 1837 by Bishop Grasser of Verona and celebrated his first Mass in St Nazarius Church. Here he was a curate for eight years, in charge of the boys' recreational programme and the teaching of Christian doctrine.

In 1845 he was named parish priest. Given its size, poverty and problems, some said his acceptance of this post was "truly heroic". With deep devotion to God and ardent love for his people, Fr Agostini could accept people and their sufferings with a fatherly heart and discern the signs of the times with prophetic vision. His first commitment was to find time for the Lord and cultivate familiarity with him in daily prayer.

His openness to God produced an ardent apostolic zeal, which made him tirelessly attentive to all his parishioners. Among his many activities for the poor and needy, he showed his concern for the education of women by establishing an after-school programme for girls and attending to the religious instruction of their mothers. The moral and material poverty of young girls prompted him to take a special interest in them. He discovered St Angela Merici and her ideals. He spoke enthusiastically about her to young women and celebrated her feast-day as early as 1855. The Holy Spirit and the need to rescue and educate girls spurred him to accept an offer made by three young members of the after-school programme to devote themselves, like St Angela, to the neediest.

After patient waiting and much prayer, Fr Agostini realized that following St Angela's example was the Lord's will. Trusting in Providence, although he lacked the means, he succeeded in founding the Pious Union of Sisters Devoted to St Angela Merici. Their rule was approved by Bishop Ricabona in 1856. That same year, on 2 November, he opened his first charitable school for poor girls. The first women to assist him lived with their families. After 1860 some chose community life and Fr Agostini prepared the first rule for the Ursuline community, which was approved that year. On 24 September 1869 the first 12 Ursulines made their profession; on 18 November, the Congregation of Ursulines, Daughters of Mary Immaculate was founded. Some continued to help in the parish while living at home.

Fr Agostini cared for all with respect seeking nothing but God's will and the good of souls. Those who knew him described him as humble and persevering full of pastoral zeal. In 1874 he made revealing remark to his sisters: "Do no be dismayed by toil or suffering, nor by the meager fruit of your labours. Remember that God rewards not according to results, but effort". He worked tirelessly for the glory of God, irresistibly drawn to the crucified Lord. He died on 6 April 1896.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20190126075842/http://www.ewtn.com/library/mary/bios98.htm#AGOSTINI

Blessed Zefirino Agostini (AC)

Born in Verona, Italy, September 24, 1813; died there on April 6, 1896; beatified October 24, 1998.

Blessed Zefirino was the elder son of the physician Antonio Agostini and his wife Angela Frattini. Upon the death of the pious Antonio, the two boys were raised by their mother with a gentleness and wisdom that left its mark on the souls of her children and led Zefirino to his priestly vocation.

Following his ordination on March 11, 1837, at the hands of Bishop Grasser of Verona, Zefirino was assigned to the poor parish of Saint Nazarius, where he had been baptized on September 28, 1813. The first eight years he had responsibility for teaching the catechism and running the recreational program for boys.

In 1845, he was named pastor. Although the parish was large and poor, Father Agostini never allowed his fatherly heart to be overcome by its problems. He knew that his first priority was to develop his relationship with God through personal prayer because God was the source of his joy and power to do good.

God filled Father Agostini with apostolic zeal. He established an after-school program for girls and catechetical instruction for their mothers. To inspire women, he held up the ideal of Saint Angela Merici and celebrated her feast. Three young women followed that inspiration and devoted themselves to the neediest in the community.

Realizing that this was indeed God's will, Father Agostini founded the Pious Union of Sister Devoted to Saint Angela Merici, even though he lacked the means to support them. Their rule was approved by Bishop Ricabona in 1856 and the first charitable school was opened in November. The first women who assisted him in this endeavor continued to live with their families until after 1860 when Father Agostini wrote a rule that was approved for the first Ursuline community. On September 24, 1869, the first twelve Ursuline Daughters of Mary Immaculate made their professions. They had the option of living in community or with their families.

Father Agostini's humility and trust in the providence of God was revealed clearly in his 1874 statement to the sisters: "Do not be dismayed by toil or suffering, nor by the meager fruit of your labors. Remember that God rewards not according to results, but effort" (L'Observattore Romano).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0406.shtml

Quote of the Day – 6 April – Saturday of the Fourth week of Lent, Year C and the Memorial of Blessed Zefirino Agostini (1813-1896)

Do not be dismayed by toil or suffering,
nor by the meagre fruit of your labours.
Remember that God rewards,
not according to results but effort.

Blessed Zefirino, 1874

POSTED INSAINT OF THE DAY

Saint of the Day – 6 April – Blessed Zefirino Agostini (1813-1896)

Posted on April 6, 2019

Saint of the Day – 6 April – Blessed Zefirino Agostini (1813-1896) Priest, Apostle of the Poor and Founder of the Pious Union of Sisters Devoted to Saint Angela Merici and the Ursuline Sisters of the Daughters of Mary Immaculate of which orders he is the Patron.

Blessed Zefirino Agostini was born in Verona, Italy on 24 September 1813.   He was the oldest son of his parents, his father was a physician, who died when Zefirino was very young.

Blessed Zefirino commenced his studies for the priesthood at the age of eighteen and was Ordained on 11 March 1837.    He was then and was assigned to a very poor parish in Verona.   There he established an after-school programs for girls, religious education for mothers and education for women.

He began a devotion to Saint Angela Merici for the female parishioners and founded the Pious Union of Sisters Devoted to Saint Angela Merici whose rule was approved by Bishop Ricabona in 1856.

On All Souls Day of that same year, he opened his first charitable school of poor girls.  In 1860, local women who worked in the school chose community life and Father Agostini prepared the first rule for the community and on 24 September 1869, the first 12 Ursulines made their profession.   On 18 November 1869, they founded the Congregation of Ursulines, Daughters of Mary Immaculate.

Father Agostini died on 6 April 1869 in Verona, Italy of natural causes.   His order received diocesan approval on 24 June 1923 while the papal decree of praise of Pope Pius XI was issued on 14 March 1932 and full papal approval for the institute came on 3 April 1940 from Pope Pius XII during World War II.   The order now operates in places such as Switzerland and Benin and as of 2005 has 628 religious in 78 houses.

He was Beatified on 25 October 1998 by St Pope John Paul II, after approval of the required miracle.   At the Beatification St John Paul said:

“The Lord stood by me and gave me strength” (2 Tm 4:17).

“These words of the Apostle to Timothy certainly apply to Fr Zefirino Agostino, who never lost heart despite countless difficulties.   He stands before us today as a humble, steadfast witness to the Gospel in the latter half of the 19th century, a fruitful period for the Church in Verona.   His faith was steadfast, his charitable work effective and ardent was the priestly spirit that distinguished him.

The love of the Lord spurred him in his apostolate to the poor, especially in the Christian education of girls, particularly the most needy.   He understood well the important role women play in the rehabilitation of society by teaching the values of freedom, honesty and charity.

He advised the Ursulines, his spiritual daughters:  “Poor girls, let them be the favourite object of your care and attention.   Awaken their minds, teach their hearts virtue and save their souls from malignant contact with the wicked world” (Scritti alle Orsoline, 289).   May his example strongly encourage those who honour him today as blessed and invoke him as their protector.”

SOURCE : https://anastpaul.com/category/saint-of-the-day/page/124/

SANTA MESSA PER LA BEATIFICAZIONE DI QUATTRO SERVI DI DIO: 


ZEFIRINO AGOSTINI, ANTÔNIO DE SANT'ANNA GALVÃO,
FAUSTINO MIGUEZ E THEODORE GUÉRIN

OMELIA DEL SANTO PADRE GIOVANNI PAOLO II

Domenica, 25 ottobre 1998


1. "Ascoltino gli umili e si rallegrino" (Sal 33,3).

Con queste parole, l'odierna liturgia ci invita alla gioia, mentre rendiamo grazie al Signore per il dono dei nuovi Beati. La gioia della Chiesa si esprime nel canto di lode, che l'assemblea innalza verso il cielo. Sì, gli umili ascoltino e si rallegrino considerando le opere che Iddio compie nella vita dei suoi servi fedeli. La Chiesa, che è il "Popolo degli umili", ascolta e si rallegra, perché in questi suoi membri, annoverati fra i Beati, vede riflesso l'amore misericordioso del Padre celeste. Con la liturgia, facciamo nostre le parole ispirate di Gesù: "Benedetto sei tu, Padre, Signore del cielo e della terra, perché ai piccoli hai rivelato i misteri del regno dei cieli" (Canto al Vangelo).

I "piccoli": quanto diversa è la logica degli uomini rispetto a quella divina! I "piccoli", secondo il Vangelo, sono le persone che, sapendo di essere creature di Dio, rifuggono da ogni presunzione: ripongono ogni loro attesa nel Signore e per questo mai restano deluse. Questo è l'atteggiamento fondamentale del credente: fede e umiltà sono inscindibili. Ne è prova anche la testimonianza resa dai nuovi Beati: Zefirino Agostini, Antonio de Sant'Anna Galvão, Faustino Míguez e Theodore Guerin. Più una persona è grande nella fede e più si sente "piccola", ad immagine di Cristo Gesù, il quale, "pur essendo di natura divina ... spogliò se stesso" (Fil 2,6-7) e venne tra gli uomini come loro servo.

2. I nuovi Beati sono per noi esempi da imitare e testimoni da seguire. Essi hanno confidato in Dio. La loro esistenza dimostra che la forza dei piccoli è la preghiera, come mette in luce la Parola di Dio dell'odierna Domenica. I Santi, i Beati sono anzitutto uomini e donne di preghiera: benedicono il Signore in ogni tempo, sulla loro bocca vi è sempre la sua lode; gridano e il Signore li ascolta, li salva da tutte le loro angosce, come ci ha ricordato il Salmo responsoriale (cfr Sal 33,2.18). La loro preghiera penetra le nubi, è incessante, non si stanca e non viene meno, finché l'Altissimo non sia intervenuto (cfr Sir 35,16-18).

La potenza orante degli uomini e delle donne spirituali si accompagna sempre in essi con il sentimento vivo della propria limitatezza e indegnità. E' la fede, e non la presunzione, che alimenta nei discepoli di Cristo il coraggio e la fedeltà. Essi, come l'apostolo Paolo, sanno che il Signore riserva la corona di giustizia per quanti attendono con amore la sua manifestazione (cfr 2 Tm 4,8).

3. “Il Signore mi è stato vicino e mi ha dato forza” (2 Tm 4, 17).

Queste parole dell’Apostolo a Timoteo ben si applicano a Don Zefirino Agostini, il quale, pur tra innumerevoli difficoltà, non si perse mai d’animo. Egli ci viene presentato oggi come umile e saldo testimone del Vangelo nel fecondo periodo della Chiesa veronese del secondo Ottocento. Salda fu la sua fede, efficace la sua azione caritativa e ardente lo spirito sacerdotale che lo contraddistinse.

L’amore del Signore lo sospinse nel suo apostolato rivolto ai più poveri, ed in particolare all’educazione cristiana delle fanciulle, specialmente più bisognose. Egli aveva ben compreso l'importanza della donna quale protagonista del risanamento della società, nei suoi ruoli di educatrice ai valori della libertà, dell’onestà e della carità.

Raccomandava alle Orsoline, sue figlie spirituali: “Le fanciulle povere: siano esse il più caro oggetto delle vostre cure, delle vostre attenzioni. Sensibilizzate le loro menti, educate a virtù il loro cuore, salvatene le anime dal pestifero contatto del mondo perverso” (Scritti alle Orsoline, 289). Possa il suo esempio costituire un valido incoraggiamento per quanti oggi l’onorano come Beato e l’invocano come protettore.

4. «O Senhor me assistiu e me deu forças, para que, por meu intermédio, a mensagem do Evangelho fosse plenamente proclamada» (2 Tim 4,17).

As palavras de S. Paulo refletem bem a vida do Frei Antônio de Sant'Ana Galvão, que quis corresponder à própria consagração religiosa, dedicando-se com amor e devotamento aos aflitos, aos doentes e aos escravos da sua época no Brasil.

Demos graças a Deus pelos contínuos benefícios outorgados pelo poderoso influxo evangelizador que o Espírito Santo deu vida até hoje em tantas almas através do Frei Galvão. Sua fé genuinamente franciscana, evangelicamente vivida e apostolicamente gasta no serviço ao próximo, servirá de estímulo para o imitar como «homem da paz e da caridade». A missão de fundar os Recolhimentos dedicados à Nossa Senhora e à Providência continua produzindo frutos surpreendentes: ardoroso adorador da Eucaristia, mestre e defensor da caridade evangélica, prudente conselheiro da vida espiritual de tantas almas e defensor dos pobres. Que Maria Imaculada, de quem Frei Galvão se considerava como «filho e perpétuo escravo», ilumine os corações dos fiéis e desperte neles a fome de Deus até à entrega a serviço do Reino, mediante o próprio testemunho de vida autenticamente cristã.

5. «El que se humilla será enaltecido» (Lc 18,14). Al elevar a la gloria de los altares al sacerdote escolapio Faustino Míguez se cumplen estas palabras de Jesús que hemos escuchado en el evangelio. El nuevo Beato, renunciando a sus propias ambiciones, siguió a Jesús Maestro y consagró su vida a la enseñanza de la infancia y la juventud, al estilo de San José de Calasanz. Como educador, su meta fue la formación integral de la persona. Como sacerdote, buscó sin descanso la santidad de las almas. Como científico, quiso paliar la enfermedad liberando a la humanidad que sufre en el cuerpo. En la escuela y la calle, en el confesionario y el laboratorio, el Padre Faustino Míguez fue siempre transparencia de Cristo, que acoge, perdona y anima.

«Hombre del pueblo y para el pueblo», nada ni nadie le fue ajeno. Por eso constata la situación de ignorancia y marginación en la que vive la mujer, a la que considera el «alma de la familia y la parte más interesante de la sociedad». Con el fin de guiarla desde su infancia por el camino de la promoción humana y cristiana, funda el Instituto Calasancio de Hijas de la Divina Pastora, para la educación de las niñas en la piedad y las letras.

Su ejemplo luminoso, entretejido de oración, estudio y apostolado, se prolonga hoy en el testimonio de sus hijas y de tantos educadores que trabajan con denuedo e ilusión para grabar la imagen de Jesús en la inteligencia y el corazón de la juventud.

6. “The Lord stood by me and gave me strength to proclaim the word fully” (2 Tim 4:17). In these words to Timothy, Saint Paul looks back across the years of his apostolic ministry and affirms his hope in the Lord in the face of adversity.

The words of the Apostle were engraved on Mother Theodore Guerin’s heart when she left her native France in 1840 with her five companions to face the uncertainties and dangers of the frontier territory of Indiana. Her life and work were always guided by the sure hand of Providence, in which she had complete confidence. She understood that she must spend herself in God’s service, seeking always his will. Despite initial difficulties and misunderstandings, and subsequent crosses and afflictions, she felt deeply that God had blessed her Congregation of the Sisters of Providence, giving it growth and forging a union of hearts among its members. In the Congregation’s schools and orphanages, Mother Theodore’s witness led many young boys and girls to know the loving care of God in their lives.

Today she continues to teach Christians to abandon themselves to the providence of our Heavenly Father and to be totally committed to doing what pleases him. The life of Blessed Theodore Guerin is a testimony that everything is possible with God and for God. May her spiritual daughters and all who have experienced her charism live the same spirit today.

7. Carissimi Fratelli e Sorelle, convenuti da varie parti del mondo per questa festosa Celebrazione, vi saluto cordialmente e vi ringrazio per la vostra presenza!

La testimonianza offerta dai nuovi Beati sia per noi un incoraggiamento a proseguire con generosità sulla strada del Vangelo. Guardando a loro che hanno trovato grazia presso Dio per la loro umile sottomissione alla sua volontà, possa il nostro spirito sentirsi sospinto a seguire il Vangelo con paziente e costante generosità.

"Chi venera Dio sarà accolto con benedizione e la sua preghiera giungerà fino alle nubi" (Sir 35,16). Ecco la grande lezione che questi nostri fratelli ci offrono: onorare, amare e servire Iddio con tutta la vita, consapevoli sempre che "chi si esalta sarà umiliato e chi si umilia sarà esaltato" (Lc 18,14).

Apra Iddio a tutti con larghezza i tesori della sua misericordia: Egli, che "ascolta proprio la preghiera dell'oppresso" (Sir 35,13); che "è vicino a chi ha il cuore ferito" (Sal 33,19); che salva i poveri "da tutte le loro angosce" (Sal 33,18); che rende soddisfazione ai giusti e ristabilisce l'equità (cfr Sir 35,18).

La Vergine Maria, Regina di tutti i Santi, ottenga per noi e per ogni credente il dono dell'umiltà e della fedeltà, perché la nostra preghiera sia sempre autentica e gradita al Signore.

Amen.

© Copyright 1998 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1998/documents/hf_jp-ii_hom_25101998_beat.html

Beato Zefirino Agostini Sacerdote e fondatore

6 aprile

Verona, 24 settembre 1813 - Verona, 6 aprile 1896

Il beato Zefirino Agostini nasce a Verona il 24 settembre 1813. A 18 anni entra in seminario. Viene ordinato sacerdote nel 1837 e trascorre i primi otto anni di sacerdozio nella parrocchia natia. Nel 1845 diventa parroco nella parrocchia dei Santi Nazario e Celso. Da subito intuisce l'importanza delle associazioni laicali e nel 1856 promuove il sodalizio delle «Sorelle devote di Sant'Angela», perché lo coadiuvasse nell'educazione della gioventù femminile. Dal 1860 alcune di queste collaboratrici cominciarono a fare vita comune. Nove anni più tardi Agostini volle dare a quest'opera un profilo più preciso, ispirandosi alla spiritualità di sant'Angela Merici. Nasceva così la congregazione delle «Orsoline di Maria Immacolata». Muore il 6 aprile 1896 a Verona. È stato beatificato il 25 ottobre 1998. (Avvenire)

Martirologio Romano: A Verona, beato Zefirino Agostini, sacerdote, che si dedicò al ministero della predicazione, alla catechesi e alla formazione cristiana e con ogni mezzo si prese cura dei giovani, dei poveri e dei malati, fondando per il loro bene anche la Congregazione delle Orsoline Figlie di Maria Immacolata.

La cattolica Verona, fucina per tutto l’Ottocento di santi, beati, venerabili e servi di Dio, quasi tutti fondatori di Istituti religiosi, assistenziali e di formazione; annovera ancora un altro degno figlio, il beato Zefirino Agostini, che nacque a Verona il 24 settembre 1813. 

Rimasto orfano di padre quando non aveva ancora un anno, fu allevato dalla sola madre Angela Frattini insieme agli altri fratelli. 

Passò l’infanzia e la fanciullezza presso i nonni paterni a Terrossa (VR), dove imparò a leggere e scrivere; poi frequentò le scuole presso il ginnasio municipale di Verona; a 18 anni dando seguito alla sua vocazione per il sacerdozio, entrò nel Seminario vescovile della diocesi, per proseguire negli studi, avendo come insegnante anche il servo di Dio Nicola Mazza (1790-1865). 

Fu ordinato sacerdote l’11 marzo 1837 da mons. Giuseppe Grasser, vescovo di Verona; trascorse i primi otto anni di sacerdozio nella parrocchia natia, dal 1837 al 1845, dedicandosi con zelo all’istruzione del catechismo e all’assistenza dei giovani dell’oratorio. 

Nel contempo lavorava anche in Curia con diligenza e precisione, come stretto collaboratore dei vescovi Grasser e Mutti. Il 29 giugno 1845 prese possesso della parrocchia dei SS. Nazario e Celso, da parecchi anni priva di parroco e lì rimase fino alla morte. 

Tutti i campi della pastorale parrocchiale, furono curati con zelo, in particolare la predicazione, la catechesi, i sacramenti della confessione e dell’Eucaristia; aveva il dono del consiglio giusto e della prudenza. Con intuito pastorale promosse le associazioni laicali dedite alla formazione spirituale e all’apostolato: come gli Oratori per la gioventù, la Confraternita della Dottrina Cristiana e del SS. Sacramento, la Pia Associazione delle Madri Cristiane, il Comitato Parrocchiale e nel 1856 il Sodalizio delle “Sorelle Devote di S. Angela”, perché lo coadiuvasse nell’educazione della gioventù femminile. 

Dal 1860 alcune di queste collaboratrici cominciarono a fare vita comune, ma il parroco Agostini non era ancora convinto di una nuova Istituzione; contattò per lo scopo le Suore di Maria Bambina e le Figlie della Carità Canossiane. Solo dal 1869 maturò il convincimento di dover sostenere quest’opera e darle una fisionomia che egli prese dal pensiero di Sant’Angela Merici; infatti in quell’anno don Zefirino Agostini ebbe l’incarico dal vescovo Luigi di Canossa, futuro cardinale, di ricostruire in diocesi la Compagnia di S. Orsola, a cui lui conformò anche il piccolo gruppo che aveva iniziato la vita in comune e che poi si sviluppò come Congregazione delle “Orsoline di Maria Immacolata”, di cui elaborò la Regola; fu riconosciuto come fondatore e padre spirituale della nascente Istituzione e direttore generale delle Orsoline della diocesi. 

Si delinearono così fin dall’inizio, le due distinte vie, in cui camminavano per lo stesso scopo, le discepole dell’Agostini: le interne con vita in comune, le esterne viventi nelle rispettive famiglie. 

Nonostante questi grandi impegni, non trascurò mai l’opera del parroco pastore di anime e anche i fedeli non scissero mai la figura del parroco da quella del fondatore, infatti quando nominavano le Orsoline, le chiamavano: “le suore dell’arciprete”; quando compì 50 anni di ministero parrocchiale, ricevé gli elogi pubblici del vescovo e dei suoi superiori, che ebbero tutti parole di stima per lui e per la fama di santità, che egli godette in vita presso i contemporanei. 

Fu chiamato anche a predicare esercizi spirituali a seminaristi, a ordinandi, e a sacerdoti, come apprezzato maestro e guida nella vita spirituale. Per tutto questo il beato Zefirino Agostini, sacerdote per vocazione, parroco per missione, fondatore per provvidenziale occasione, offre un esempio ammirevole di vita sacerdotale e di apostolato parrocchiale, di servizio della parola di Dio e di opera di formazione alla vita cristiana. 

Le suore Orsoline per la loro specifica missione, sono abilitate ad aiutare le giovani a superare le difficoltà che si oppongono alla crescita umana e cristiana e dovunque esse arrivano, appena è possibile, sorge una scuola, quale mezzo efficace per evangelizzare ed elevare la qualità della vita dei giovani e quindi della comunità. Il fondatore Agostini aggiunge all’intuizione di s. Angela Merici, il valore comunitario della testimonianza e della missione compiuta insieme, dice: ”Ciascuna di voi, sposa di Gesù Cristo, ha per compagne altre spose di Cristo e perciò dovete stimarvi ed amarvi come sorelle… la carità fraterna deve essere il vincolo che vi unisce e il segnale che vi distingue”.

Don Zefirino morì il 6 aprile 1896 a Verona e la sua salma riposa nella cappella della casa-madre delle Orsoline Figlie di Maria Immacolata. È stato beatificato da papa Giovanni Paolo II il 25 ottobre 1998.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91256

Infanzia e prima giovinezza

Zefirino Agostini, al Battesimo Zefirino Eusebio Policarpo, nacque a Verona il 24 settembre 1813, secondogenito di Antonio Ottavio Agostini e Angela Frattini. Suo padre morì il 14 marzo 1814: come medico, era stato chiamato a prestare soccorso ai feriti della battaglia di Caldiero, tra le truppe napoleoniche e quelle austriache, ma aveva contratto il colera. Zefirino e suo fratello Urbano vennero quindi allevati dalla madre, ma passarono l’infanzia e la fanciullezza presso i nonni paterni a Terrossa, in provincia di Verona.

Zefirino frequentò poi il Ginnasio Municipale di San Sebastiano a Verona. A diciott’anni, però, scelse di frequentare il liceo del Seminario Vescovile, come studente esterno. Come professore di matematica, meccanica e storia ebbe don Nicola Mazza (Venerabile dal 2013).

Verso il sacerdozio

Prima della vestizione clericale, i suoi superiori chiesero il parere del parroco di San Paolo in Campo Marzio a Verona, don Stefano Barrai, che l’aveva seguito nell’adolescenza e nella prima giovinezza. Ottenuto un giudizio molto positivo, l’11 novembre ricevette l’abito ecclesiastico e nell’autunno 1833 iniziò i corsi teologici.

Fu ordinato sacerdote l’11 marzo 1837 da monsignor Giuseppe Grasser, vescovo di Verona. Celebrò la Prima Messa solenne nella parrocchia dei Santi Nazaro e Celso, nel cui territorio risiedeva la sua famiglia, il 19 marzo 1837, Domenica delle Palme.

Gli inizi del suo ministero

Trascorse i primi otto anni di sacerdozio come assistente nella parrocchia natia, dal 1837 al 1845, dedicandosi con zelo all’istruzione del catechismo e all’assistenza dei giovani dell’oratorio. Contemporaneamente lavorava come coadiutore di Curia (una sorta di vice-cancelliere) con diligenza e precisione, come stretto collaboratore di monsignor Grasser e del suo successore, monsignor Pietro Aurelio Mutti.

La parrocchia dei Santi Nazaro e Celso era da parecchi anni priva di parroco a causa della vastità del suo territorio e della scarsità di risorse, fattori che scoraggiavano molti sacerdoti. Don Zefirino si rese quindi disponibile ad assumerne la guida: il 29 giugno 1845 compì il suo ingresso solenne come nuovo parroco.

Curò tutti i campi della pastorale parrocchiale, in particolare la predicazione, la catechesi, i sacramenti della confessione e dell’Eucaristia; aveva il dono del consiglio giusto e della prudenza. Con intuito pastorale promosse le associazioni laicali dedite alla formazione spirituale e all’apostolato, come gli Oratori per la gioventù, la Confraternita della Dottrina Cristiana e del Santissimo Sacramento, la Pia Associazione delle Madri Cristiane e il Comitato Parrocchiale.

L’idea di una “scuola di carità”

Nel 1854, durante una riunione con alcune collaboratrici dell’Oratorio Mariano, parlò loro di sant’Angela Merici e della sua passione per l’educazione di bambine e ragazze, grazie alla quale aveva dato vita, nella Brescia del quindicesimo secolo, alla Compagnia di Sant’Orsola.

Poco tempo dopo, tre giovani, Fiorenza Quaranta, Anna Rubinelli e Maria Bollezzoli, gli parlarono: volevano organizzare una “scuola di carità” per le ragazze povere della parrocchia. Don Zefirino cercò di scoraggiarle, dato che servivano anzitutto fondi economici che lui non aveva, ma loro non cedettero. Contattò le Figlie della Carità Canossiane, tra le poche congregazioni che continuavano a essere operanti dopo l’Unità d’Italia, ma senza esito.

A quel punto, invitò le tre giovani a pregare e lo fece lui stesso. In quel modo, riconobbe che non doveva frenare il volere di Dio. Il 23 ottobre 1856 il vescovo approvò il regolamento, scritto da don Zeffirino stesso, della “Pia Unione delle Sorelle di Sant’Angela”. La “scuola di carità” fu aperta il 2 novembre successivo: la prima scolara si chiamava Angela, come la protettrice della Pia Unione.

Il collegio e le “sorelle interne”

Col tempo cominciarono ad arrivare non solo allieve, ma anche nuove collaboratrici. Dal 1860 alcune di esse cominciarono a fare vita comune presso Casa Astori, dove si era aperto un collegio vero e proprio. Don Zefirino le denominò “sorelle interne” e cominciò a seguirle più intensamente, pur non trascurando le collaboratrici esterne che vivevano in famiglia.

Non era però totalmente convinto di dover avviare una congregazione religiosa, dato che lo Stato unitario scoraggiava la formazione di nuove realtà simili. Prese quindi contatto con le Suore di Maria Bambina, col proposito di affidare a loro l’opera educativa.

La Compagnia delle Orsoline di Maria Immacolata

Nel 1869, però, don Zefirino ebbe l’incarico dal vescovo di Verona, monsignor Luigi di Canossa, futuro cardinale, di ricostruire in diocesi la Compagnia di Sant’Orsola com’era stata pensata da sant’Angela: un’associazione di donne che, non vestendo un abito religioso, vivessero i consigli evangelici restando nel mondo.

Il 21 giugno 1869 il vescovo eresse canonicamente la Compagnia nella parrocchia dei Santi Nazaro e Celso: le “Sorelle Devote di Sant’Angela” diventavano così la Compagnia delle Orsoline di Maria Immacolata. L’aggiunta è probabilmente dovuta alla proclamazione del dogma dell’Immacolata Concezione, avvenuta appena cinque anni prima.

Don Zefirino fu riconosciuto come fondatore e padre spirituale e venne nominato direttore generale delle Orsoline della diocesi. Il 24 settembre 1869 il vescovo ammise alla vestizione e alla professione religiosa quarantasette sorelle interne. La loro superiora designata fu madre Fiorenza Quaranta. Maria Bollezzoli, invece, passò tra le Pie Madri della Nigrizia fondate da monsignor Daniele Comboni (canonizzato nel 2003), diventandone la prima superiora generale.

La loro missione specifica

La missione specifica delle Orsoline di Maria Immacolata doveva essere aiutare le giovani a superare le difficoltà che si opponevano alla loro crescita umana e cristiana. Il fondatore aggiunse all’intuizione di sant’Angela il valore comunitario della testimonianza e della missione compiuta insieme.

Così le incoraggiava: «Ciascuna di voi, sposa di Gesù Cristo, ha per compagne altre spose di Cristo e perciò dovete stimarvi ed amarvi come sorelle… la carità fraterna deve essere il vincolo che vi unisce e il segnale che vi distingue».

«Le moneghe de l’ansiprete»

Nonostante questi grandi impegni, don Zefirino non trascurò mai l’opera del pastore di anime. La formazione dei fedeli, la predicazione e la catechesi furono i suoi impegni maggiori: per farsi capire meglio seguiva i suggerimenti di monsignor Innocenzo Liruti, che aveva incoraggiato i sacerdoti veronesi a usare il dialetto.

Anche i parrocchiani non scissero mai la figura del parroco da quella del fondatore: infatti, quando nominavano le Orsoline, le chiamavano «le moneghe de l’ansiprete», ossia «le suore dell’arciprete».

Fondatore e parroco, ma anche formatore nella vita spirituale

In occasione del cinquantesimo anniversario del suo ingresso come parroco, ricevette gli elogi pubblici del vescovo e dei suoi superiori. Fu chiamato anche a predicare esercizi spirituali a seminaristi, a ordinandi, e a sacerdoti, come apprezzato maestro e guida nella vita spirituale.

Nel febbraio 1877 fu tra i promotori dei Comitati Parrocchiali dell’Opera dei Congressi, l’organismo che stava riorganizzando la presenza dei laici cattolici italiani. Infine, era persuaso che le donne del popolo, specialmente le madri, fossero l’anima della famiglia e della società.

Gli ultimi anni e la morte

Continuò a tenere incontri di formazione per loro fino al novembre 1895, anche se, l’anno prima, aveva avuto una polmonite. Si riprese a fatica e provò a tornare alle sue normali attività, ma nel marzo 1896 ebbe nuovamente disturbi al cuore e ai reni.

Si aggravò ai primi di aprile: gli fu portato il Viatico e, il 3 aprile, ricevette l’Unzione degli Infermi. Ai suoi parrocchiani lasciò un’ultima raccomandazione, come testamento spirituale: «Amatevi a vicenda!».
Morì il 6 aprile 1896, verso le 8.30, a Verona. La sua salma fu posta nel sepolcro degli iscritti alla Società di Mutuo Soccorso dei Sacerdoti, di cui era membro. Nel 1948 le Orsoline Figlie di Maria Immacolata cercarono di ritrovare i suoi resti, ma appresero che erano stati trasferiti nell’ossario comune della stessa edicola della sua iniziale sepoltura.

Lo sviluppo della congregazione

Alla morte del fondatore, le Orsoline di Maria Immacolata erano poche e sprovviste di mezzi. Col tempo, però, arrivarono altre vocazioni e furono aperte nuove comunità. Appena le figlie di don Zeffirino arrivavano in qualche località, la loro prima opera era avviare una scuola. Così fecero a Verona, Ferrara, Roma, Chieti, Milano, Trieste, Reggio Emilia.

Le sorelle «interne» ed «esterne» lavorarono di comune accordo fino al 18 maggio 1902, domenica di Pentecoste. Ormai la dimensione comunitaria della vita religiosa era diventata predominante per le prime, ormai sempre più simili a una congregazione religiosa, così venne decisa la separazione.

Il 24 giugno 1923 le «interne» vennero erette in congregazione di diritto diocesano, col nome di Suore Orsoline Figlie di Maria Immacolata, comunemente note come Orsoline di Verona. Il 14 marzo 1932 ebbero il pontificio decreto di lode, seguito, il 3 aprile 1940, dall’approvazione definitiva da parte della Santa Sede.

Nel 1960, anno centenario dalla fondazione, venne avviata la prima comunità in terra di missione, precisamente nel Madagascar. Seguirono le case in Svizzera, Uruguay, Paraguay, Brasile, Burkina Faso, Cile e Togo.

L’inizio della causa di beatificazione e canonizzazione e la traslazione dei resti mortali

Negli anni 1966–‘67, a Verona, si svolse il processo ordinario della sua causa di beatificazione e canonizzazione. Anche per questa ragione, le Suore Orsoline decisero di tentare nuovamente la ricerca dei suoi resti mortali, avvalendosi delle più recenti tecniche scientifiche.

La procedura fu effettuata nei mesi di aprile e maggio 1966: da essa emerse che gli unici resti ossei riconducibili a don Zefirino erano quelli del teschio. Vennero quindi traslati il 17 maggio 1967 nella chiesa di S. Angela della Casa madre delle Suore Orsoline Figlie di Maria Immacolata, precisamente nell’abside, a circa due metri dal suolo per evitare l’umidità.

Il riconoscimento delle virtù eroiche

Il 17 aprile 1985 si tenne la riunione dei Consultori Storici della Congregazione delle Cause dei Santi, in quanto la causa, iniziata settant’anni dopo la morte di don Zefirino, era considerata antica o storica. Due anni dopo, venne presentata la “Positio super virtutibus”, completata nel 1984.

Il 16 gennaio 1990, i Consultori Teologi della Congregazione delle Cause dei Santi si pronunciarono a favore della dichiarazione dell’eroicità delle sue virtù. Analogo parere positivo venne dalla riunione dei cardinali e dei vescovi della stessa Congregazione, il 6 novembre 1990. Il 22 gennaio 1991, alla presenza del Papa san Giovanni Paolo II, venne promulgato il decreto con cui don Zefirino veniva dichiarato Venerabile.

Il 3 dicembre 1993, al termine dei restauri della chiesa di Sant’Angela, i suoi resti ossei vennero nuovamente traslati in un’apposita cappella, sempre all’interno della chiesa di Sant’Angela, anche in vista della beatificazione.

Il miracolo per la beatificazione

Come possibile miracolo per ottenere la sua beatificazione fu esaminato il caso di madre Maria Pierina Scarmiglian, delle suore Orsoline Figlie di Maria Immacolata. Nell’autunno 1983 fu colpita da ipertensione endocranica molto grave con manifestazioni neurologiche che richiedevano un intervento chirurgico urgente.

La religiosa, missionaria in Madagascar, rientrò in Italia il 1° gennaio 1984: venne subito ricoverata nel reparto di Neurochirurgia dell’Ospedale di Borgo Trento a Verona. Il 4 e il 13 gennaio le furono praticate due TAC, che confermarono l’esistenza di una neoplasia cranica, grave ma operabile.

Il 14 gennaio le Suore Orsoline di tutte le comunità iniziarono una novena, chiedendo espressamente l’intercessione del fondatore per la loro consorella. Il 23 gennaio, ultimo giorno della novena, era anche il giorno che precedeva l’intervento a cui doveva essere sottoposta madre Maria Pierina. Tuttavia, gli esami clinici preparatori accertarono la scomparsa della malattia.

Dopo alcuni mesi di convalescenza, madre Maria Pierina tornò in Madagascar, dove rimase fino al 1989, quando venne richiamata in Italia come consigliera generale e maestra delle novizie. Successivamente venne eletta superiora generale. Ricoprì tale incarico dal 1995 al 2013.

Il riconoscimento del miracolo e la beatificazione

La Consulta Medica della Congregazione delle Cause dei Santi, 24 aprile 1997  si pronunciò circa l’impossibilità di spiegare scientificamente la presunta guarigione di madre Maria Pierina. Il 23 gennaio 1998 venne riconosciuta la natura straordinaria della guarigione di Madre M. Pierina Scarmignan.

Il 6 aprile 1998, a centodue anni dalla morte del loro fondatore, le Suore Orsoline Figlie di Maria Immacolata ebbero la conferma che la guarigione di madre Maria Pierina era un vero miracolo ottenuto per sua intercessione, tramite il decreto promulgato da san Giovanni Paolo II.

Lo stesso Pontefice beatificò don Zefirino e altri tre candidati agli altari il 25 ottobre 1998, a Roma, fissando la sua memoria liturgica, per la diocesi di Verona e l’Istituto da lui fondato, al 24 settembre, giorno del suo compleanno.

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91256

IL NOSTRO FONDATORE

“Arciprete è stanco?”

“Tutt’altro, ricomincerei di nuovo…”

“Dio può tutto, preghiera, preghiera”

Queste brevi affermazioni di don Zefirino ci dicono con quale spirito abbia operato nella sua vita: instancabile nel servire il Signore con la certezza che solo dall’orazione assidua proviene la forza per la fedeltà e solo il Signore porta a compimento l’opera iniziata, come dice il Salmo 137.

Nato a Verona il 24 settembre 1813, secondogenito di Angela Frattini e di Antonio Ottavio Agostini, visse dapprima nella zona dell’attuale Parrocchia di S. Paolo in Campo Marzio e poi in quella dei Santi Nazaro e Celso: di quest’ultima, ordinato sacerdote nel 1837, fu dapprima collaboratore e poi parroco dal 1845 fino alla santa morte, il 24 settembre 1896.

Fu educato soprattutto dalla brava mamma dato che a circa sei mesi di età perse il padre: era medico e contrasse una malattia curando i feriti dopo la battaglia di Caldiero nel 1814.

Compi studi regolari e con profitto e a 18 anni decise di continuare in Seminario, purvivendo da esterno nella sua casa.

Ponderato nei giudizi, brillante nell’oratoria, dedito con passione evangelica alla cura delle anime, si rese conto presto che la gioventù femminile era quella più bisognosa di aiuti e cercò collaborazione.

Istituì in parrocchia l’Oratorio femminile (quello maschile era già avviato e vi prestavano il loro aiuto dei sacerdoti) e desiderò da subito imprimervi lo spirito di S.Angela Merici avendo conosciuto a Desenzano delle giovani della Compagnia di S.Orsola che vivevano in famiglia secondo la Regola della santa vissuta tra la fine del 1400 e l’inizio 1500.

Si può anche definire il parroco della carità: si prendeva cura di ogni situazione e cercava di provvedere o di far provvedere con sollecitudine paterna.

Già nel 1856 ebbe la gioia di alcune collaboratrici, che poi saranno le Orsoline Figlie di Maria Immacolata e potè così anche iniziare la scuola di carità.

Dedito alla predicazione, si preparava con rigorosa cura e con assidua preghiera. Il suo nobile esempio sia di sprone ad operare il bene per amore di Dio.

SOURCE : https://www.orsolinefmi.it/la-congregazione/zefirino/

Autentico maestro di vita cristiana

Zefirino Agostini, 

presbitero, fondatore delle Orsoline Figlie di Maria Immacolata

ANGELO ORLANDI

Zefirino Agostini viene qualificato con i tre appellativi: sacerdote, parroco e fondatore, che ben delineano la sua vita e la sua opera. Vi si può aggiungere anche la qualifica di maestro di vita cristiana. Sono queste caratteristiche che hanno fondato la stima e la fama di santità presso i fedeli, hanno suscitato la fiducia a ricorrere alla sua intercessione, e dalle quali ha preso le mosse l'indagine e l'esame da parte della Chiesa intorno alla sua vita e alle sue virtù.

Zefirino Agostini ascese al sacerdozio con un cammino che possiamo dire normale, in forza di una scelta certamente ben ponderata assistita dal consiglio e dall'approvazione dei suoi educatori e in modo speciale dal suo parroco di san Paolo in Campo Marzio, don Stefano Barrai, che ne diede testimonianza al momento in cui il giovane si apprestava a prendere l'abito ecclesiastico per divenire sacerdote. Infatti il giovane Agostini sotto la guida di don Barrai aveva trascorso la sua adolescenza e prima giovinezza, nella parrocchia di san Paolo, per ritornare poi in quella dei santi Nazaro e Celso, dove era nato il 24 settembre 1813. Ebbe la formazione scolastica ginnasiale nel Ginnasio Municipale di san Sebastiano a Verona e quella filosofica e teologica nel Seminario Vescovile di Verona fino al sacerdozio nel marzo del 1837.

Cominciò il suo ministero come assistente nella sua parrocchia dei santi Nazaro e Celso, con l'incarico di curare l'oratorio dei giovani e la catechesi. Nello stesso tempo ebbe anche il compito di coadiutore di Curia, in effetti una specie di vice-cancelliere vescovile e in alcuni momenti vero e proprio cancelliere nel corso delle visite pastorali di Mons. Pietro Aurelio Mutti. Accanto a questi compiti il giovane sacerdote spese le sue energie di mente e di cuore con grande zelo in numerose predicazioni, a cui si preparava stendendo diligentemente i discorsi e le istruzioni, di cui restano copiosi manoscritti. Nel 1845 assunse il compito di parroco della sua vasta parrocchia dei santi Nazaro e Celso; si trattava di una cura impegnativa per ampiezza di territorio, per numero di abitanti in condizioni difficili anche perché la parrocchia era economicamente sprovvista di benefici e di risorse. Don Agostini non si ritrasse di fronte alle difficoltà e per 51 anni tenne il suo posto con energia ed instancabile laboriosità, intessendo le sue giornate di intensa preghiera, di ministero della penitenza, di visite agli ammalati, di catechesi alle varie categorie ed età dei suoi parrocchiani. Non mancarono nel corso di tanti anni i momenti difficili e dolorosi, come quelli delle tre guerre (1848, 1859, 1866), quando dovette prodigarsi nella cura dei feriti, e quelli delle epidemie, tra cui ebbe particolare rilevanza il colera del 1855. Ma quello che si nota in lui è la straordinaria fedeltà e lo straordinario impegno nei suoi compiti e nelle attività che aveva intrapreso. Valga come esempio il fatto che egli tenne puntualmente le istruzioni alle madri cristiane fino a pochi mesi dalla morte, precisamente fino al novembre del 1895, benché fosse già afflitto da acciacchi non lievi. La gente lo sentiva vivamente come il suo parroco, anche se aveva dato vita ad una nuova istituzione: «le moneghe de l'ansiprete» dicevano, sottolineando che lui prima di tutto era il parroco.

Divenne anche fondatore, non per una scelta programmata, ma per una serie di circostanze, che non possiamo non dire disegno della Divina Provvidenza. Infatti, il suo primo progetto per avere aiuti all'azione pastorale, specialmente per la popolazione femminile, fu quello di rivolgersi ad istituti già esistenti, come le Figlie della Carità Canossiane. Ma non avendo avuto successo in questo tentativo, si adattò ad accogliere quelle occasioni che gli si presentarono. Dall'oratorio femminile da lui animato nell'ideale di sant'Angela Merici sorse un gruppo di collaboratrici per la scuola di carità delle fanciulle e dal 1860 alcune di quelle collaboratrici cominciarono a far vita comune. Ma don Agostini non era ancora convinto di una nuova istituzione, tanto che prese contatto con le Suore di Maria Bambina, con l'intenzione di affidare l'opera a loro. Solo più tardi nel 1869, maturò il convincimento di dover sostenere l'opera e darvi una fisionomia, che egli prese da sant'Angela Merici. Infatti in quella data don Agostini ebbe dal Vescovo Mons. Luigi di Canossa, futuro Cardinale, l'incarico di ricostruire in diocesi la Compagnia di sant'Orsola e in questo ambito si mosse anche per formare il piccolo gruppo che aveva iniziato la vita comune e che poi si sviluppò come congregazione delle Orsoline Figlie di Maria Immacolata. Ma questa missione di fondatore non eclissò mai la sua figura di parroco: comportò per lui oneri economici e maggiori impegni, ma non sottrasse nulla al ministero parrocchiale. Zefirino Agostini nell'esplicare i suoi compiti sacerdotali, parrocchiali e anche di fondatore, si prodigò in un intenso lavoro formativo, in una puntuale e assidua catechesi, per la quale non esitava ad usare il dialetto per farsi capire dal popolino (suggerimento dato già dal Vescovo Innocenzo Liruti nel 1809), in una interminabile serie di istruzioni e predicazioni, fatto di cui danno documentazione i suoi manoscritti. Fu chiamato anche a predicare esercizi spirituali a seminaristi, a ordinandi e a sacerdoti, come apprezzato maestro e guida nella vita spirituale. Per tutto questo Agostini, sacerdote per vocazione, parroco per missione, fondatore per provvidenziale occasione offre un esempio ammirevole di vita sacerdotale e di apostolato parrocchiale, di servizio della parola di Dio e di opera di formazione alla vita cristiana.

Attualità di un carisma basato sulla formazione della persona

Don Zefirino Agostini, pastore di una vasta e povera Parrocchia della Verona del secondo Ottocento, di fronte alle molteplici situazioni di difficoltà, scelse di impostare la sua opera sacerdotale soprattutto sulla formazione. Per questo fu instancabile educatore e catechista, con la vita e con le opere, animate da fede e da zelo di carità non comuni.

Tutto egli indirizzava a formare la persona, perché convinto che solo da una mente illuminata e da un cuore retto si può sviluppare il bene che dà senso alla vita. Egli ebbe una premura particolare per la gioventù che vedeva sbandata ed esposta a gravi pericoli che la minacciavano da ogni parte. Don Agostini riteneva che la sua azione personale non fosse sufficientemente adatta a raggiungere la gioventù femminile, per la quale reputava necessario l'impegno educativo della donna, in particolare della donna consacrata.

Agli inizi della sua vita sacerdotale, egli venne provvidenzialmente a contatto con la spiritualità e la figura di s. Angela Merici e tale conoscenza lo determinerà fortemente nella fondazione delle Orsoline FMI e nella scelta di quello che sarebbe stato lo «specifico» del loro carisma.

Nel 1856 Don Zefirino Agostini diede vita al primo nucleo di consacrate secondo lo spirito mericiano: le «Sorelle Devote di s. Angela Merici», accogliendo la disponibilità di alcune giovani che desideravano collaborare con il Parroco, imitando S. Angela Merici per organizzare «una scuola di carità», per l'opera educativa della catechesi e dell'Oratorio vespertino domenicale. Sono questi gli inizi della Congregazione delle Orsoline FMI, che affonda le sue radici carismatiche nel ceppo mericiano, ma che si svilupperà con una forte impronta ecclesiale, ricevuta quale eredità dal suo Fondatore.

La proposta di Angela Merici (1474 circa - 1540) era quella di donarsi al Signore con amore sponsale ed unico, rimanendo al di fuori delle mura del monastero, vivendo nella propria famiglia e condividendo con essa la fatica del lavoro quotidiano. La fecondità apostolica, secondo l'intuizione di s. Angela, doveva soprattutto derivare dalla testimonianza della vita.

La catechesi e l'insegnamento sarebbero stati assunti più tardi dalle sue figlie per un processo di contingenze storiche.

Don Agostini raccoglie tutta l'eredità mericiana nella sua ricchezza, ma adattandola ai bisogni della Chiesa e del suo tempo, alle diverse situazioni, secondo quanto lo Spirito dà a lui di cogliere e di far vivere, soprattutto in vista di una missione in favore delle giovani.

Lo afferma chiaramente nell'«Avvertenza alle Regole», che consegna alle sue Orsoline: «Non si propone qui l'osservanza precisa e letterale della Regola di s. Angela, ma un'osservanza che ne possegga intero lo spirito e questo, per il conseguimento dello stesso fine, ma confacente alle diverse circostanze e alle possibilità familiari e personali di ciascuna» (Cfr Sc r. p. 241).

C'è un momento nello sviluppo dell'Istituzione di Don Agostini nel quale la luce ed il dono dello Spirito si fanno più chiari ed evidenti: è il momento in cui il carisma assume una propria ed originale connotazione. Erano trascorsi 12 anni da quel primo congregarsi che, oltre alle prime tre, aveva riunito altre giovani dell'Oratorio Mariano per il bene della loro Parrocchia: si era nel 1868. Don Zefirino Agostini sentiva che ciò che stava avvenendo nella sua Parrocchia ed in alcune Diocesi d'Italia era «ammirabile consiglio della Provvidenza, la quale aveva risuscitato lo spirito della gloriosissima s. Angela Merici, Fondatrice delle Orsoline, per il bene della gioventù, in tempi non dissimili dai suoi». Egli intuiva che, per dar vita alla nuova Istituzione, il Signore Iddio lo aveva spinto, quasi per forza, a piantare la nuova vigna ed a superare tutte le difficoltà, fidando solo in Lui. «Iddio mirava fin d'allora (1856) a far sorgere le Orsoline Figlie di Maria Immacolata» «come ferventi seguaci e collaboratrici all'opera di s. Angela per la cristiana educazione delle fanciulle» (Cfr Sc r. p. 144), dirà, con la certezza che gli veniva dal sentire la presenza e l'opera di Dio in quello che stava facendo: ricostituire, in Verona, la Compagnia delle Orsoline.

A queste Orsoline Don Agostini, in nome di Maria Immacolata, Madre della Chiesa riunita nel Cenacolo con gli Apostoli, affida l'incarico di essere apostole con la specifica missione di fare «tutto il bene possibile» al prossimo e segnatamente alle giovani (Cfr Sc r. p. 193). La missione apostolica che Egli affidava deriva dall'essere spose di Cristo e quindi anche madri. La verginità, se è vera, diventa feconda maternità spirituale. L'autentica Orsolina è colei che, con zelo di carità e oblatività genera anime a Cristo, attraverso un servizio sereno, semplice, generoso; è colei che si sente «coadiutrice di Cristo», umile strumento per la sola sua gloria. La vera Orsolina si impegnerà ad «essere santa di mente, di cuore, di corpo» cioè consacrata al Signore attraverso la pratica dei Consigli Evangelici di castità, povertà, obbedienza e tutta dedita al bene delle fanciulle (Cfr Sc r. p. 145). «Essere sante ed aiutare altri a santificarsi, vivendo una vita evangelica radicale nel mondo», è il mandato che Don Agostini consegna alle Orsoline di tutti i tempi, da realizzare nelle modalità proprie della vita religioso-apostolica. Alle Orsoline FMI Don Agostini affidava in modo particolare la gioventù femminile della Parrocchia, le giovani da formare alla vita: «Gesù vi ha distinto e chiamato a servirlo con maggior perfezione, affidando alle vostre mani le cose più care che egli abbia di sua proprietà, vale a dire tante anime da coltivare ed educare per Lui... Sì, tanto vuol dire l'essere voi figlie e discepole della gloriosa s. Angela Merici» (Cfr Sc r. p. 117).

L'«apertura» missionaria della Congregazione religiosa

M. PIERINA SCARMIGNAN - Superiora Generale

Zelo ardente e pietà profonda resero straordinario il suo ordinario operare per il Regno del Signore e gli diedero il coraggio di iniziare cose nuove, destinate a fiorire nella Chiesa per il mondo. Lasciandosi guidare dalla provvidenza, come egli stesso ebbe a dire, gettò il seme di una nuova famiglia religiosa, che sarebbe divenuta la Congregazione delle Suore Orsoline Figlie di Maria Immacolata. Spinto dalla desolante realtà, di abbandono e di miseria anche morale, in cui erano lasciate le bambine della sua parrocchia, sentì il bisogno di un aiuto che lo affiancasse nell'azione delicata ed urgente della formazione di queste giovani donne. Aveva la chiara convinzione che anche il futuro di una società migliore era legato alla statura morale della donna, alla sua saggezza di madre cristiana.

Le Orsoline di Verona, nate per la missione educativa che don Agostini ha loro consegnato, sono presenti oggi, oltre che in Italia, in Madagascar, in Uruguay, Svizzera, Brasile, Paraguay e Burkina Faso. Il loro servizio apostolico, contrassegnato, fin dall'inizio, da una infaticabile generosità e offerto con uno stile di vita semplice, umile e gioioso, ha raggiunto numerose Diocesi italiane fino all'estremo sud della Locride. Alla morte di Don Zefirino Agostini le Orsoline erano poche e con pochi mezzi, ma «nelle mani dell'Onnipotente e Misericordioso Signore... il grano di senape anche se piccolo e dispregevole, fecondato però dalle grazie celesti nel campo di Dio... poté crescere e moltiplicarsi...». Infatti il dono di numerose vocazioni offrì alla Congregazione la possibilità di una capillare presenza pastorale-educativa in tante piccole comunità parrocchiali (80 nel 1990) ed in alcune grandi scuole a Verona, Ferrara, Roma, Chieti, Milano, Trieste, Reggio Emilia dove sono state, lungo lo scorrere degli anni, come le sognava don Agostini: tutte per Dio e per i fratelli, vere madri spirituali ed autentiche educatrici perché strettamente unite a Cristo con una alleanza nuziale.

Nel 1960, anno nel quale l'Istituto celebrava i suoi cento anni di vita, il primo gruppetto di Orsoline varcava i confini dell'Italia verso il Madagascar. Era quella l'espressione del nostro grazie al Signore per i suoi tanti doni elargiti alla nostra Congregazione, un grazie che si è fatto impegno di condivisione e di solidarietà, grazie che è divenuto rinnovata disponibilità allo Spirito che chiama nelle sue svariate mediazioni. E se «l'ideale missionario non è sbocciato improvvisamente fra noi perché molte Orsoline già lavoravano da anni nei paesi più isolati, ignorati e poveri delle zone depresse dell'Italia», tuttavia la realizzazione di questo ideale, progressiva e oculata, ha dato alla nostra Congregazione un respiro più ampio, quello della Chiesa universale ed uno zelo apostolico, nella nostra missione educativa, più grande, capace di andare oltre i confini «di casa», di assumere colori diversi e di esprimersi in lingue nuove.

Ed allora, mentre la Congregazione cercava di esprimersi al meglio nel clima conciliare italiano degli anni sessanta, allargava anche il suo sguardo ed il suo cuore di «madre e di educatrice di giovani» ad altri Paesi. In Madagascar, dopo un inserimento nella Diocesi di Tananarive (1960), seguì quello nelle Diocesi di Tamatave (1976), di Fianarantsoa (1986), di Tsiroanomandidy (1988), di Antsirabe (1990), di Tuléar (1997) con la progressiva erezione di dodici comunità, tutte impegnate nell'opera educativa scolastico-parrocchiale, e il Noviziato (1973).

Nel 1964 si formò una piccola comunità a Basilea (Svizzera) tutta dedita al servizio degli emigrati italiani. Nel 1965 lo «sguardo» dello zelo missionario della Congregazione si rivolse verso l'America Latina. Il primo Paese fu l'Uruguay dove attualmente le Orsoline lavorano nelle Diocesi di Montevideo, Las Piedras e Tacuarembò. Nel 1979 fu il tempo di un entusiasmante inserimento nella Chiesa brasiliana: prima nello Stato di Rio Grande do Sul, nelle Diocesi di Passo Fundo e di Frederico Wesphalen, e successivamente nello Stato del Mato Grosso del Nord, nelle Diocesi di Barra do Garças e di Guiratinga ed ultimamente nello Stato del Paraná, nella Diocesi di Cascavel. In tutte queste giovani comunità (3 nell'Uruguay e 7 nel Brasile) l'impegno apostolico delle Orsoline è quello diretto alla formazione umana e cristiana della gioventù dei bairos e dei barrios poveri, nelle parrocchie e cappelle, nelle scuole e nei gruppi giovanili. Anche qui la passione educativa e lo zelo per il Regno di Dio distingue l'Orsolina. Con il suo tipico stile di vita semplice, umile e gioioso si è inserita in questo mondo latino-americano, solida delle sue radici carismatiche, aperta e disponibile ad essere parte integrante di questa cultura. Infine, in questi ultimi anni (1992), la Congregazione, guidata da quel «filo misterioso» della Provvidenza di Dio, che già aveva guidato don Agostini, iniziò la sua opera educativa in Paraguay, nella Diocesi di Juan Bautista e in Burkina Faso, nella Diocesi di Bobo Dioulasso... e dove, un giorno, lo Spirito ci condurrà. Realtà di notevole importanza, decisiva per la vitalità del carisma e della missione apostolica che lo esprime, fu, in ogni Paese, l'arrivo graduale e progressivo di giovani a far parte della nostra Famiglia Religiosa. E, se la presenza di alcune sorelle italiane garantisce la continuità con le «radici storiche» della Congregazione, la presenza delle sorelle malgasce, uruguaiane, brasiliane, paraguaiane... garantisce l'arduo processo di inculturazione del carisma. Le giovani infatti che attualmente si trovano nei rispettivi Noviziati (Italia, Madagascar, Brasile, Uruguay) sono impegnate a formarsi per essere «solide» religiose Orsoline.

La miracolosa guarigione di una suora dovuta alla sua intercessione

ROLANDO ZERA

Il Decreto approvato dal Santo Padre riconosce che, grazie all'intercessione di questo Parroco, il Signore ha concesso a Suor Pierina Scarmignan, attuale Superiora Generale delle Suore Orsoline F.M.I. l'inestimabile dono del miracolo. Nell'autunno 1983, la Suora, allora missionaria in Madagascar, era stata colpita da grave patologia cerebrale: una «ipertensione endocranica molto grave con manifestazioni neurologiche che richiedevano un intervento chirurgico urgente», come fu diagnosticato dai medici di Antananarivo. Dietro loro suggerimento Suor M. Pierina rientrò in Italia il 1° gennaio 1984 e, subito, venne ricoverata nel reparto di Neurochirurgia dell'Ospedale di Borgo Trento in Verona. Due TAC del cranio, eseguite rispettivamente il 4 e il 13 gennaio, confermarono la gravità della patologia al neurochirurgo che si dichiarò disponibile ad un immediato intervento al cervello.

La notizia si diffuse immediatamente nella Congregazione e il 14 gennaio le Suore Orsoline tutte iniziarono una Novena per chiedere al Venerabile don Zefirino Agostini, loro Fondatore, di intercedere presso Dio la guarigione della Consorella. Il 23 gennaio, al termine della Novena, gli esami clinici preparatori dell'intervento chirurgico, programmato per il giorno successivo, accertarono la scomparsa di ogni traccia del male. Suor Pierina era perfettamente guarita, tanto che, dopo alcuni mesi di doverosa convalescenza, l'8 novembre ritornò alla sua missione in Madagascar, dove rimase fino al 1989 quando, eletta consigliera generale, rientrò in Italia, dove le fu affidato anche l'incarico di maestra delle novizie. Nel frattempo aveva termine il processo canonico per il riconoscimento delle virtù eroiche del fondatore; processo che, iniziato in diocesi di Verona nel 1966, si concluse a Roma, quando, il 22 gennaio 1991, in Vaticano, il relativo decreto fu proclamato alla presenza del Santo Padre. Fra le numerose grazie attribuite all'intercessione del Fondatore, si rivolse allora l'attenzione alla guarigione di Suor M. Pierina.

Su di essa, nel 1992 fu istruito a Verona regolare processo Apostolico allo scopo di raccogliere la prova testimoniale, documentale e peritale del presunto miracolo. Trasmessi a Roma, gli Atti processuali furono attentamente vagliati dalla speciale Consulta medica che, riunitasi in Vaticano il 24 aprile del 1997, giunse alla seguente conclusione: «La guarigione rapida, completa e duratura, di Suor Pierina Scarmignan, da processo espansivo endocranico a localizzazione parietale destra, causa di grave ed acuta ipertensione endocranica con modalità non spiegabile scientificamente». Circa un anno dopo lo speciale congresso dei teologi consultori e la congregazione plenaria dei Cardinali, rispettivamente il 23 gennaio e il 1° aprile 1998, riconoscevano miracolosa la guarigione, operata da Dio per l'intercessione del Venerabile Servo di Dio Zefirino Agostini.

Il valore comunitario della testimonianza

CLEMENTE MICHELONI

La Suora Orsolina, per la sua specifica missione, è abilitata ad aiutare le giovani a superare le difficoltà che si oppongono alla crescita umana e cristiana. Uno degli aspetti più significativi ed urgenti della formazione delle giovani sembra essere quello dell'educazione al discernimento che permette scelte libere di fronte alle proposte guidate e martellate dai mass media o proposte dalla forza del gruppo.

Il Venerabile Fondatore direbbe di non agire mai «per capriccio; ma di affidarsi a Dio, che non farà mai mancare la sua luce e la sua forza, se invocato umilmente. Il Venerabile Fondatore, a cui premeva formare la mente ed il cuore della gioventù, sollecitava a «dirozzare le menti» e ad «educare a virtù il cuore» (Scr. p. 209), convinto che la cultura è veicolo e strumento per la formazione integrale. Così la scuola ha sempre avuto nella Congregazione una funzione educativa ed evangelizzante. E ancora oggi, dovunque arriva la missionaria Orsolina, appena è possibile, sorge una scuola, quale mezzo efficace per evangelizzare ed elevare la qualità della vita dei giovani e quindi della comunità. Il Fondatore, Don Agostini, aggiunge alla intuizione mericiana, il valore comunitario della testimonianza e della missione compiuta insieme.

La missione apostolica avrà maggior efficacia se compiuta con la forza che viene dalla carità fraterna. «Ciascuna di voi, sposa di Gesù Cristo, ha per Compagne altrettante spose di Cristo e perciò dovete stimarvi ed amarvi come Sorelle; (...) la carità fraterna deve essere il vincolo che vi unisce ed il segnale che vi distingue» (Sc r. p. 10). C'è bisogno di veder realizzata una vita di vera comunione fraterna, proprio oggi, mentre i rapporti umani si fanno sempre più difficili e problematici, soprattutto quando non sono sostenuti dai valori e dalle virtù cristiane.

La missione richiede capacità di paziente amore: «Dalla croce Gesù esclamò: “Ho sete”: Egli aveva sete delle anime. Per questo nel Vangelo lo vediamo tutto intento ad aiutare, a istruire, a perdonare. Ai suoi Apostoli dice: “Come il Padre ha mandato me, così io mando voi... andate, insegnate”. Sorelle, Cristo ha chiamato anche voi a questo fine e da ciò vuole conoscere il vostro amore e vi dice: “se mi amate, non dirò digiunate, flagellatevi, ma salvatemi anime» (Cfr Sc r. p. 114). «Un bicchiere di acqua fresca non perde la sua mercede. Quale mercede santificare, preservare salvare anime per il Signore, che la stima la più preziosa di tutte le sue opere. La grazia di Gesù Cristo vi aiuti, o Sorelle, ad essere tutte, tutte infiammate dal fuoco di sì beato zelo» (Scr. p. 115).

S. Angela Merici aveva promesso alle sue figlie che il seme gettato per ispirazione dello Spirito Santo avrebbe conservato una perenne fecondità: «La Regola è stata piantata dalla santa sua mano ed Egli, il Signore, non abbandonerà la Compagnia finché il mondo durerà». Lo aveva lasciato scritto nel suo Testamento (Legato XI). E il Venerabile Agostini è convinto che il Signore stesso ha voluto piantare la vigna della Congregazione, Lui stesso la guiderà e l'assisterà sempre.

La vitalità dell'intuizione mericiana è legata al progetto di Dio e alla potenza del suo Spirito; tale vitalità, le ha permesso di varcare i secoli e incarnarsi in molteplici «forme storiche», le quali, se fedeli al dono dello Spirito, conserveranno la stessa efficacia e la stessa perennità. Solo non deve mancare la fedeltà dinamica, l'adattabilità, la flessibilità nelle situazioni sempre nuove, incontrate anche dalla Congregazione Orsolina dell'Agostini nel suo diffondersi nel mondo e nel tempo. La capacità, insita nel carisma mericiano, di adattarsi ai tempi ed alle diverse realtà, rende possibile all'Orsolina offrire la novità del Vangelo sia alle giovani di diversa cultura, a cui viene inviata come missionaria, sia accogliendo con carità là dove si trova ad operare, condividendo con esse il tesoro inestimabile che alberga nel cuore: Gesù Cristo Salvatore e Sposo.

SOURCE : http://www.paginecattoliche.it/modules.php?name=News&file=article&sid=459

MISA DE BEATIFICACIÓN DE CUATRO SIERVOS DE DIOS

HOMILÍA DE SU SANTIDAD JUAN PABLO II

Domingo 25 de octubre de 1998

1. «Que los humildes escuchen y se alegren» (Sal 33, 3). Con estas palabras, la liturgia de hoy nos invita a la alegría, a la vez que damos gracias al Señor por el don de los nuevos beatos. La alegría de la Iglesia se expresa en el canto de alabanza que la asamblea eleva al cielo. Sí, que los humildes escuchen y se alegren, considerando las obras que Dios realiza en la vida de sus siervos fieles. La Iglesia, que es el «pueblo de los humildes», escucha y se alegra, porque en estos miembros suyos, incluidos entre los beatos, ve reflejado el amor misericordioso del Padre celestial. Con la liturgia hacemos nuestras las palabras inspiradas de Jesús: «Bendito seas, Padre, Señor del cielo y de la tierra, porque has revelado los secretos del Reino a los pequeños» (Aleluya).

Los «pequeños»: ¡cuán diferente es la lógica de los hombres con respecto a la divina! Los «pequeños», según el Evangelio, son las personas que, reconociéndose como criaturas de Dios, huyen de toda presunción: ponen toda su esperanza en el Señor y por eso jamás se quedan defraudadas. Ésta es la actitud fundamental del creyente: la fe y la humildad son inseparables. Lo prueba también el testimonio que dieron los nuevos beatos: Ceferino Agostini, Antonio de Santa Ana Galvão, Faustino Míguez y Teodora Guerin. Cuanto más grande es una persona en la fe, tanto más se siente «pequeña», a imagen de Cristo Jesús, que, «siendo de condición divina (...), se despojó de sí mismo» (Flp 2, 6-7), y vino a los hombres como su servidor.

2. Los nuevos beatos son para nosotros ejemplos que debemos imitar y testigos que debemos seguir. Confiaron en Dios. Su existencia demuestra que la fuerza de los pequeños es la oración, como pone de relieve la palabra de Dios de este domingo. Los santos, los beatos son, ante todo, hombres y mujeres de oración: bendicen al Señor en todo momento, en su boca está siempre su alabanza; gritan y el Señor los escucha, los libra de sus angustias, como nos ha recordado el Salmo responsorial (cf. Sal 33, 2. 18). Su oración atraviesa las nubes, es incesante; no descansan y no cejan, hasta que el Altísimo los atiende (cf. Si 35, 16-18).

La fuerza de la oración de los hombres y mujeres espirituales va acompañada siempre por la profunda conciencia de su limitación y de su indignidad. La fe, y no la presunción, alimenta la valentía y la fidelidad de los discípulos de Cristo. Como el apóstol Pablo, saben que el Señor reserva la corona de justicia para cuantos esperan con amor su manifestación (cf. 2 Tm 4, 8).

3. «El Señor me ayudó y me dio fuerzas» (2 Tm 4, 17).

Estas palabras del Apóstol a Timoteo se aplican muy bien a don Ceferino Agostini, que, a pesar de numerosas dificultades, jamás se desanimó. Se nos presenta hoy como humilde y firme testigo del Evangelio, en el fecundo período de la Iglesia veronesa de fines del siglo XIX. Fue firme su fe, eficaz su acción caritativa y ardiente el espíritu sacerdotal que lo caracterizó.

El amor del Señor lo impulsó en su apostolado dirigido a los más pobres y, en particular, a la educación cristiana de las muchachas, especialmente las más necesitadas. Había comprendido muy bien la importancia de la mujer como protagonista de la renovación de la sociedad, en su papel de educadora en los valores de la libertad, de la honradez y de la caridad.

A las ursulinas, sus hijas espirituales, recomendaba: «Las muchachas pobres sean el objeto más preciado de vuestra solicitud y de vuestras atenciones. Sensibilizad su mente, educad su corazón en la virtud, y salvad su alma del pestífero contacto con el mundo perverso» (Escritos a las ursulinas, 289). Que su ejemplo constituya un aliciente para cuantos hoy lo honran como beato y lo invocan como protector.

4. «El Señor me ayudó y me dio fuerzas para anunciar íntegro el mensaje» (2 Tm 4, 17).

Estas palabras de san Pablo a Timoteo reflejan muy bien la vida de fray Antonio de Santa Ana Galvão, que quiso responder a su consagración religiosa dedicándose con amor y devoción a los afligidos, a los enfermos y a los esclavos de su época en Brasil.

Demos gracias a Dios por los continuos beneficios otorgados mediante la fuerza evangelizadora que el Espíritu Santo ha infundido hasta hoy en tantas almas, a través de fray Galvão. Su fe genuinamente franciscana, vivida evangélicamente y gastada apostólicamente al servicio del prójimo, servirá de estímulo para imitarlo como «hombre de paz y de caridad». La misión de fundar los Retiros dedicados a Nuestra Señora y a la Providencia sigue produciendo frutos sorprendentes: fue fervoroso adorador de la Eucaristía, maestro y defensor de la caridad evangélica, consejero prudente de la vida espiritual de tantas almas y defensor de los pobres. Que María Inmaculada, de quien fray Galvão se consideraba «hijo y esclavo perpetuo», ilumine el corazón de los fieles y suscite en ellos el hambre de Dios, hasta la entrega al servicio del Reino, mediante su testimonio de vida auténticamente cristiana.

5. «El que se humilla será enaltecido» (Lc 18, 14). Al elevar a la gloria de los altares al sacerdote escolapio Faustino Míguez se cumplen estas palabras de Jesús que hemos escuchado en el evangelio. El nuevo beato, renunciando a sus propias ambiciones, siguió a Jesús Maestro y consagró su vida a la enseñanza de la infancia y la juventud, al estilo de san José de Calasanz. Como educador, su meta fue la formación integral de la persona. Como sacerdote, buscó sin descanso la santidad de las almas. Como científico, quiso paliar la enfermedad liberando a la humanidad que sufre en el cuerpo. En la escuela y la calle, en el confesionario y el laboratorio, el padre Faustino Míguez fue siempre transparencia de Cristo, que acoge, perdona y anima.

«Hombre del pueblo y para el pueblo », nada ni nadie le fue ajeno. Por eso constata la situación de ignorancia y marginación en la que vive la mujer, a la que considera el «alma de la familia y la parte más interesante de la sociedad». Con el fin de guiarla desde su infancia por el camino de la promoción humana y cristiana, funda el Instituto Calasancio de Hijas de la Divina Pastora, para la educación de las niñas en la piedad y las letras.

Su ejemplo luminoso, entretejido de oración, estudio y apostolado, se prolonga hoy en el testimonio de sus hijas y de tantos educadores que trabajan con denuedo e ilusión para grabar la imagen de Jesús en la inteligencia y el corazón de la juventud.

6. «El Señor me ayudó y me dio fuerzas para anunciar íntegro el mensaje» (2 Tm 4, 17).

Con estas palabras dirigidas a Timoteo, san Pablo recuerda los años de su ministerio apostólico y confirma su esperanza en el Señor frente a la adversidad.

Las palabras del Apóstol se grabaron en el corazón de la madre Teodora Guerin cuando, en el año 1840, con sus cinco compañeras, abandonó su tierra natal, Francia, para afrontar las incertidumbres y los peligros del territorio fronterizo de Indiana. Su vida y su obra estuvieron guiadas siempre por la mano segura de la Providencia, en la que tenía plena confianza. Comprendió que debía consagrarse al servicio de Dios, tratando siempre de cumplir su voluntad. A pesar de las dificultades e incomprensiones iniciales y de los sucesivos sufrimientos y aflicciones, sintió profundamente que Dios bendecía su congregación de Hermanas de la Providencia, haciéndola crecer y creando una unión de corazones entre sus miembros. En las escuelas y los orfanatos de la congregación, el testimonio de la madre Teodora hizo que numerosos muchachos y muchachas experimentaran en su vida la protección amorosa de Dios.

Hoy, sigue enseñando a los cristianos a abandonarse en manos de la providencia de nuestro Padre celestial y a esforzarse con todo empeño por hacer lo que le agrada. La vida de la beata Teodora Guerin testimonia que todo es posible con Dios y por Dios. Que sus hijas espirituales y todos los que han experimentado su carisma vivan ese mismo espíritu hoy.

7. Amadísimos hermanos y hermanas, que habéis venido de diversas partes del mundo para participar en esta solemne celebración, os saludo cordialmente y os agradezco vuestra presencia.

El testimonio que dieron los nuevos beatos nos aliente a proseguir con generosidad por el camino del Evangelio. Al contemplarlos a ellos, que hallaron gracia ante Dios por su humilde obediencia a su voluntad, nuestro espíritu se sienta impulsado a seguir el Evangelio con paciente y constante generosidad.

«Quien sirve a Dios, es aceptado, su plegaria sube hasta las nubes» (Si 35, 16). La gran lección que nos dan nuestros hermanos es ésta: honrar, amar y servir a Dios con toda nuestra vida, conscientes siempre de que «todo el que se enaltece será humillado y el que se humilla será enaltecido» (Lc, 18, 14).

Dios, que «escucha las súplicas del oprimido» (Si 35, 13); que «está cerca de los atribulados» (Sal 33, 19); que libra a los pobres «de sus angustias» (Sal 33, 18); y que recompensa a los justos y restablece la justicia (cf. Si 35, 18), abra a todos con generosidad los tesoros de su misericordia.

Que la Virgen María, Reina de todos los santos, nos obtenga a nosotros y a todos los creyentes el don de la humildad y de la fidelidad, para que nuestra oración sea siempre auténtica y agradable al Señor. Amén.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/es/homilies/1998/documents/hf_jp-ii_hom_25101998_beat.html

Ceferino Agostini, Beato

Presbítero y Fundador, 6 de abril

Por: Angelo Orlandi | Fuente: Ursulinas.net

Presbítero y Fundador de la Congregación de Ursulinas Hijas de María Inmaculada

Martirologio Romano: En Verona, en Italia, beato Ceferino Agostini, presbítero, que se dedicó al ministerio de la predicación, catequesis e instrucción cristiana, y trabajó para ayudar a la juventud, a los pobres y a los enfermos, instituyendo la Congregación de Ursulinas Hijas de María Inmaculada (1896).

Etimológicamente: Ceferino = Viento suave, es de origen latino.

Fecha de beatificación: 25 de octubre de 1998 por el Papa Juan Pablo II.

Breve Biografia

Ceferino Agostini nació en Verona el 24 de setiembre de 1813. Fue el mayor de los dos hijos del matrimonio formado por Antonio Agostini y Angela Frattini. Su padre era un buen cristiano, médico de profesión.

Ceferino fue bautizado el 28 de septiembre de 1813.

Llamado al sacerdocio, se distinguió en el Seminario por la piedad y el buen éxito en los estudios. Ordenado Sacerdote el 11 de marzo de 1837, se dedicó enseguida al ministerio como cooperador en su Parroquia de los Santos Nazario y Celso, fue nombrado Párroco de la misma el 29 de junio de 1845 y permaneció allí hasta la muerte.

Grabando en si mismo la imagen del Buen Pastor, dirigió su empeño hacia las personas más pobres y descuidadas, en particular hacia la juventud de su Parroquia, ayudado en esto por sus dos primeras colaboradoras, nombradas luego por él, en el año 1869, Ursulinas Hijas de María Inmaculada.

Fundador de la Compañía de Santa Úrsula en Verona, les indicó a sus hijas como madre y modelo de Santa educadora a Santa Ángela Merici; las quiso atentas y fieles herederas de su espíritu acerca de la educación humana y cristiana de la juventud.

Rico de virtudes murió el 6 de abril de 1896, a la edad de 83 años.

El 25 de octubre de 1998, en la Basílica de San Pedro, Juan Pablo II lo proclamaba "Beato" y establecía el 24 de setiembre día de su fiesta litúrgica.

SOURCE : http://es.catholic.net/op/articulos/34699/ceferino-agostini-beato.html#modal

HOMILIA DO PAPA JOÃO PAULO II
NA CONCELEBRAÇÃO EUCARÍSTICA
PARA A BEATIFICAÇÃO
DE QUATRO SERVOS DE DEUS

25 de Outubro de 1998 


1. «Ouçam os humildes e alegrem-se» (Sl 33, 3).

Com estas palavras, a liturgia hodierna convida-nos à alegria, enquanto rendemos graças ao Senhor pelo dom dos novos Beatos. A alegria da Igreja exprime-se no cântico de louvor, que a assembleia eleva ao céu. Sim, os humildes ouçam e se alegrem considerando as obras que Deus realiza na vida dos Seus servos fiéis. A Igreja, que é o «Povo dos humildes», escuta e alegra-se, porque nestes seus membros, incluídos entre os Beatos, vê reflectido o amor misericordioso do Pai celeste. Com a liturgia, fazemos nossas as palavras inspiradas de Jesus: «Bendito és Tu, Pai, Senhor do céu e da terra, porque aos pequeninos revelaste os mistérios do reino dos céus» (Aclamação ao Evangelho).

Os «pequeninos»: como é diferente a lógica dos homens em relação à divina! Os «pequeninos», segundo o Evangelho, são as pessoas que, sabendo ser criaturas de Deus, são avessas a qualquer presunção: colocam toda a sua expectativa no Senhor e por isso jamais se desiludem. Esta é a atitude fundamental do crente: fé e humildade são inseparáveis. Prova disto é também o testemunho prestado pelos novos Beatos: Zeferino Agostini, Antônio de Sant'Anna Galvão, Faustino Míguez e Teodora Guerin. Quanto mais uma pessoa é grande na fé tanto mais se sente «pequenina», à imagem de Cristo Jesus, o qual, «sendo de condição divina... Se despojou a Si mesmo » (Fl 2, 6-7) e veio ao meio dos homens como seu servo.

2. Para nós os novos Beatos são exemplos a imitar e testemunhas a seguir. Eles confiaram em Deus. A sua existência demonstra que a força dos pequeninos é a oração, como ressalta a Palavra de Deus deste Domingo. Os Santos, os Beatos são antes de tudo homens e mulheres de oração, bendizem o Senhor em todo o tempo, nos seus lábios há sempre louvor; bradam e o Senhor escuta-os, salva-os de todas as suas angústias, como nos recordou o Salmo responsorial (cf. Sl 33, 2.18). A sua oração penetra as nuvens, é incessante, não se cansa nem diminui, enquanto o Altíssimo não intervir (cf. Eclo 35, 16-18).

A força orante dos homens e das mulheres espirituais é sempre acompanhada pelo sentimento vivo da própria limitação e indignidade. É a fé, e não a presunção, que alimenta nos discípulos de Cristo a coragem e a fidelidade. Eles, como o apóstolo Paulo, sabem que o Senhor reserva a coroa da justiça para todos os que esperam com amor a Sua manifestação (cf. 2 Tm 4, 8).

3. «O Senhor assistiu-me e deu-me forças» (2 Tm 4, 17). Estas palavras do Apóstolo a Timóteo bem se aplicam ao Padre Zeferino Agostini o qual, embora entre inúmeras dificuldades, jamais perdeu a coragem. Ele é-nos apresentado hoje como humilde e firme testemunha do Evangelho no fecundo período da Igreja de Verona nos meados do século XIX. Sólida foi a sua fé, eficaz a sua acção caritativa e ardente o espírito sacerdotal que o distinguiu.

O amor do Senhor impeliu-o no seu apostolado voltado para os mais pobres, e em particular para a educação cristã das jovenzinhas, especialmente as mais necessitadas. Ele compreendeu bem a importância da mulher como protagonista do saneamento da sociedade, nos seus papéis de educadora para os valores da liberdade, da honestidade e da caridade.

Recomendava às Ursulinas, suas filhas espirituais: «As meninas pobres sejam o mais caro objecto dos vossos cuidados, das vossas atenções. Sensibilizai as suas mentes, educai para a virtude o seu coração, salvai as suas almas do funesto contacto do mundo perverso» (Scritti alle Orsoline, 289). Possa o seu exemplo constituir um válido encorajamento para quantos hoje o honram como Beato e o invocam como protector.

4. «O Senhor me assistiu e me deu forças, para que, por meu intermédio, a mensagem do Evangelho fosse plenamente proclamada» (2 Tm 4, 17).

Esta mensagem de S. Paulo a Timóteo reflete bem a vida do Frei Antônio de Sant'Anna Galvão, que quis corresponder à própria consagração religiosa, dedicando-se com amor e devotamento aos aflitos, aos doentes e aos escravos da sua época no Brasil.

Demos graças a Deus pelos contínuos benefícios outorgados pelo poderoso influxo evangelizador a que o Espírito Santo deu vida até hoje em tantas almas através do Frei Galvão. Sua fé genuinamente franciscana, evangelicamente vivida e apostolicamente gasta no serviço ao próximo, servirá de estímulo para o imitar como «homem da paz e da caridade ». A missão de fundar os Recolhimentos dedicados a Nossa Senhora e à Providência continua produzindo frutos surpreendentes: ardoroso adorador da Eucaristia, mestre e defensor da caridade evangélica, prudente conselheiro da vida espiritual de tantas almas e defensor dos pobres. Que Maria Imaculada, de quem Frei Galvão se considerava «filho e perpétuo escravo», ilumine os corações dos fiéis e desperte a fome de Deus até à entrega ao serviço do Reino, mediante o próprio testemunho de vida autenticamente cristã.

5. «Quem se humilha será exaltado» (Lc 18, 14). Ao elevar à glória dos altares o sacerdote escolápio Faustino Míguez, cumprem-se estas palavras de Jesus que escutámos no Evangelho. O novo Beato, renunciando às próprias ambições, seguiu Jesus Mestre e consagrou a sua vida à educação das crianças e dos jovens, conforme o estilo de São José de Calasanz. Como educador, a sua meta foi a formação integral da pessoa. Como sacerdote, buscou sem cessar a santidade das almas. Como cientista, quis aliviar a enfermidade libertando a humanidade que sofre no corpo. Na escola e na rua, no confessionário e no laboratório, o Padre Faustino Míguez foi sempre transparência de Cristo, que acolhe, perdoa e anima.

«Homem do povo e para o povo», nada nem ninguém lhe esteve alheio. Constatou a situação de ignorância e marginalização em que vivia a mulher, a quem considerava a «alma da família e a parte mais interessante da sociedade ». Com a finalidade de a guiar desde a infância pelo caminho da promoção humana e cristã, fundou o Instituto Calasanziano das Filhas da Divina Pastora, dirigido para a educação das meninas na piedade e nas letras.

O seu exemplo luminoso, entretecido de oração, estudo e apostolado, prolonga-se hoje no testemunho das suas filhas e de tantos educadores que trabalham com denodo e alegria, para gravar a imagem de Jesus na inteligência e no coração da juventude.

6. «O Senhor assistiu-me e deu-me força a fim de que a palavra fosse anunciada por mim e os gentios a ouvissem» (2 Tm 4, 17). Nestas palavras dirigidas a Timóteo, São Paulo olha para trás através dos anos do seu trabalho apostólico, e afirma a sua esperança no Senhor diante das adversidades. As palavras do Apóstolo estavam gravadas no coração da Madre Teodora Guerin quando deixou a França, terra natal, em 1840, com outras cinco companheiras, para enfrentar as incertezas e perigos do território de fronteira da Indiana. A sua vida e o seu trabalho foram sempre guiados pela mão segura da Providência, na qual depositava plena confiança. Tinha entendido que devia dedicar-se plenamente ao serviço de Deus, procurando sempre a Sua vontade. Apesar das dificuldades e incompreensões iniciais, e dos sucessivos sofrimentos e aflições, ela sentia profundamente que Deus havia abençoado a sua Congregação das Filhas da Providência, fazendo-a crescer e forjando a união dos corações entre os seus membros. Nas escolas e orfanatos da Congregação, o testemunho da Madre Teodora levou muitas jovens e moças a conhecerem a solicitude amorosa de Deus na própria vida.

Hoje, ela continua a ensinar aos cristãos a abandonarem-se à providência do nosso Pai celeste e a dedicarem-se totalmente a fazer aquilo que Lhe é agradável. A vida da Beata Teodora é um testemunho de que, com Deus e por Deus, tudo é possível. Oxalá as suas filhas espirituais e todos os que fizeram a experiência do seu carisma, vivam hoje aquele mesmo espírito!

7. Caríssimos Irmãos e Irmãs, vindos de várias partes do mundo para esta festiva Celebração, saúdo-vos cordialmente e agradeço a vossa presença!

O testemunho oferecido pelos novos Beatos seja para nós um encorajamento a prosseguirmos com generosidade pela estrada do Evangelho. Ao olhar para eles que encontraram graça junto de Deus pela humilde submissão à Sua vontade, possa o nosso espírito sentir-se impelido a seguir o Evangelho com paciente e constante generosidade.

«Aquele que adora a Deus com alegria será bem recebido, e a sua oração chegará até às nuvens» (Eclo 35, 16). Eis a grande lição que estes nossos irmãos nos oferecem: honrar, amar e servir a Deus com toda a vida, conscientes sempre de que «aquele que se exalta ser á humilhado, e quem se humilha será exaltado» (Lc 18, 14).

Deus abra a todos com liberalidade os tesouros da Sua misericórdia: Ele, que «ouve a oração do oprimido» (Eclo 35, 13); que «está perto dos aflitos do coração» (Sl 35, 19); que liberta os pobres «de todas as suas angústias» (ibid., v. 18), que dá satisfação aos justos e restabelece a equidade (cf. Eclo 35, 18). A Virgem Maria, Rainha de todos os Santos, obtenha para nós e para cada crente o dom da humildade e da fidelidade, a fim de que a nossa oração seja sempre autêntica e agradável ao Senhor.

Louvado seja Jesus Cristo!

   © Copyright 1998 - Libreria Editrice Vaticana

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/pt/homilies/1998/documents/hf_jp-ii_hom_25101998_beat.html