SAINT SOTER et SAINT CAÏUS
Papes et Martyrs
Saint Soter fut le successeur du Pape Anicet. Il naquit à Fundi, ville de l'Italie méridionale. On sait peu de chose sur sa vie.
Il déploya une ardente charité pour les Églises qui souffraient de la persécution. Il subvenait, par des aumônes, aux nécessités des chrétiens exilés pour la foi et n'oubliait pas les indigents des provinces. Il accueillait, avec la tendresse d'un père, les étrangers qui venaient à Rome, et leur prodiguait toutes les consolations qui étaient en son pouvoir.
Il se montra intrépide défenseur de la foi contre les hérésies, en particulier contre celle des Montanistes, qui se répandait alors partout. Il écrivit aux évêques d'Italie une lettre où il traite de la foi en Jésus-Christ. Il ordonna aussi que, le Jeudi Saint, tous les fidèles recevraient le corps du Christ, hors ceux qui en seraient empêchés par quelque grave péché, et déclara que les serments faits contre la justice ne devaient pas être gardés.
Il siégea sur la chaire pontificale trois ans, onze mois et dix-huit jours. Il fut enveloppé dans la cruelle persécution qui s'éleva sous Marc-Aurèle et reçut la couronne du martyre (177). Il fut enseveli dans le cimetière appelé plus tard de Calliste. Il avait, selon la coutume de ses prédécesseurs, ordonné, au mois de décembre, dix-huit prêtres, neuf diacres et onze évêques pour les divers lieux.
L'histoire nous a transmis peu de chose sur la vie du Pape Caïus. Il était né en Dalmatie et appartenait à la famille de Dioclétien. Ce fut un Pontife d'une rare prudence et d'une vertu courageuse.
La persécution contre les chrétiens sévissait alors dans toute sa fureur: les fidèles, pour s'y soustraire, étaient obligés de se tenir cachés dans les cavernes et les tombeaux. Saint Caïus mit tout son zèle à confirmer dans la foi les serviteurs de Jésus-Christ. Il conseilla au patricien Chromatius de recevoir dans sa villa les fidèles qui voudraient échapper aux bourreaux et alla les y visiter afin de soutenir leur courage. Ce fut alors qu'il fit diacres Marc et Marcellin, qu'il éleva leur père Tranquillin à la prêtrise et établit Sébastien défenseur de l'Église.
Il ordonna que, dans l'Église, avant de monter à l'épiscopat, on passerait par les degrés des ordres et rangs de portier, de lecteur, d'exorciste, d'acolyte, de sous-diacre, de diacre et de prêtre.
Afin d'éviter lui-même les cruautés de Dioclétien, il se tint caché quelques temps dans une caverne; mais, huit ans plus tard, il remporta la couronne du martyre avec son frère Gabinus, après avoir siégé douze ans, quatre mois et cinq jours. Il avait ordonné vingt-cinq prêtres, huit diacres et cinq évêques. Il fut enseveli au cimetière de Calliste.
D'après le P. Giry, Vie des Saints, Victor Palme, 1875, p. 203-205.
Sts Soter et Caius, papes et martyrs
Selon le Liber Pontificalis, Soter mourut le 22 avril mais sans avoir subi le martyr. Tous les martyrologes maintiennent cette date, et à partir de celui de Sergius II (844-847), lui donne le titre de martyr.
L’Épitaphe du Pape Gaius indique sa déposition le 22 avril. Il est au martyrologe hiéronymien à cette date.
Leur fête n’apparaît qu’au XIIe siècle dans le calendrier.
Leçons des Matines avant 1960
Quatrième leçon. Soter, né à Fondi en Campanie, décréta que les vierges consacrées ne toucheraient pas les vases sacrés ni les pales, et qu’elles n’encenseraient pas dans l’Église. Il statua aussi qu’en la Cène du Seigneur, tous les fidèles recevraient le corps du Christ, excepté ceux qui en seraient empêchés pour une faute grave. Soter siégea sur la chaire "pontificale trois ans onze mois et dix-huit jours. Il reçut la couronne du martyre sous l’empereur Marc-Aurèle, et fut enseveli dans le cimetière appelé cimetière de Calixte, après avoir, selon la coutume de ses prédécesseurs, ordonné au mois de décembre dix-huit prêtres et neuf Diacres, et sacré onze Évêques pour divers lieux.
Cinquième leçon. Caïus était dalmate, et de la famille de l’empereur Diode-tien. Il ordonna que, dans l’Église, avant d’être élevé à l’épiscopat, on passerait par divers degrés d’ordre et d’honneur : ceux de Portier, de Lecteur, d’Exorciste, d’Acolyte, de Sous-Diacre, de Diacre et de Prêtre. Fuyant la cruauté dont Dioclétien usait envers les chrétiens, il se tint caché quelque temps dans une caverne ; mais huit ans plus tard, il parvint à la couronne du martyre avec son frère Gabinus, après avoir siégé douze ans quatre mois et cinq jours, et après avoir ordonné au mois de décembre, vingt-cinq Prêtres, huit Diacres et sacré cinq Évêques. Caïus fut enseveli dans le cimetière de- Calixte, le dix des calendes de mai. Urbain Villa fait revivre sa mémoire dans Rome, et réparer son église qui tombait en ruines, honorant cette église d’un Titre et d’une Station, et l’enrichissant des reliques du saint Pape.
Deux Papes martyrs croisent aujourd’hui leurs palmes sur le Cycle. Soter souffrit pour le Christ au deuxième siècle, et Caïus au troisième ; cent années les séparent, et l’énergie de la foi, la fidélité au divin dépôt ; se retrouvent les mêmes. Quelle société humaine a jamais produit des siècles entiers de héros ? La nôtre est fondée sur ce dévouement traditionnel qui se prouve par le sang. Nos chefs n’ont pas voulu laisser aux soldats le monopole du sacrifice ; les trente premiers successeurs de Pierre ont payé de leur vie l’honneur du pontificat. Quel trône que celui de notre divin Ressuscité entouré de tous ces rois revêtus de la pourpre triomphale ! Soter fut le successeur immédiat d’Anicet, dont nous avons honoré la mémoire il y a peu de jours. Le temps nous a dérobé la connaissance de ses actions. Un trait seulement est arrivé jusqu’à nous. Eusèbe nous a conservé un fragment d’une lettre de saint Denys, évêque de Corinthe, dans laquelle il remercie notre saint pontife des largesses qu’il a envoyées aux fidèles de cette Église qui souffraient d’une famine. Une lettre apostolique accompagnait ces aumônes, et saint Denys atteste qu’on la lisait dans l’assemblée des fidèles, avec celle que saint Clément avait adressée à la môme Église au siècle précédent. La charité des pontifes romains s’est toujours unie à leur fidélité à conserver le dépôt de la foi. Quant à Caius. il fut enlevé dans la terrible tempête suscitée par Dioclétien contre l’Église, et ses gestes occupent à peine quelques lignes dans les annales de Rome chrétienne. Nous ne serons donc pas étonnés de trouver tant de concision dans le récit liturgique que l’Église consacre à ces deux Papes martyrs.
Saints Pontifes, vous êtes du nombre de ceux qui ont traversé la grande tribulation, et qui ont passé par l’eau et par le feu pour aborder au rivage de l’éternité. La pensée de Jésus vainqueur de la mort soutenait votre courage ; vous saviez que les gloires delà Résurrection ont succédé aux angoisses de la Passion. Immolés comme Jésus pour votre troupeau, vous nous avez appris par votre exemple que la vie et les intérêts de ce monde ne doivent compter pour rien, quand il s’agit de confesser la foi. Armez-nous de ce courage. Le Baptême nous a enrôlés dans la milice du Christ ; la Confirmation nous a donné l’Esprit de force : nous devons donc être prêts pour les combats. Saints Pontifes, nous ignorons si nos temps sont appelés à voir l’Église exposée à la persécution sanglante ; quoi qu’il advienne, nous avons à lutter avec nous-mêmes, avec l’esprit du monde, avec les démons ; soutenez-nous par vos prières. Vous avez été les pères de la chrétienté ; la charité pastorale qui vous anima ici-bas vit toujours dans vos cœurs. Protégez-nous, et rendez-nous fidèles à tous les devoirs qui nous lient au souverain Maître dont vous avez soutenu la cause.
Station du « titulus Gaii »
Ces deux Papes furent inscrits fort tardivement dans le Calendrier romain. Cependant la mention du nom de saint Caïus (+ 22 avril 296) dans les Depositiones Episcoporum de Philocalus où il est inscrit à cette date, témoigne de la dévotion qu’avaient pour lui les fidèles.
Sous son vocable s’élevait autrefois un titulus fort célèbre, près de l’église de Sainte-Susanne et des Thermes de Dioclétien. Urbain VIII voulut en faire revivre le souvenir par la construction d’une autre petite église, détruite elle aussi aujourd’hui.
Une antique tradition à laquelle fait écho la Passion de sainte Susanne, veut que cette martyre ait été la nièce du pape Caïus et la fille du prêtre Gabin, frère du Pontife. Ce texte ajoute : Caii episcopi domus beati Gabini domui iuncta erat, atque ex illo tempore Christianorum statio deputata est in duabus aedibus, usque in hodiernum. Factum est hoc Romae, in regione sexta, apud Vicum Mamurri, ante Sallustii forum. Ainsi parlent les Actes, qui sont généralement exacts quant aux données topographiques.
Le pape Caïus ne mourut pas de mort violente — « confessor » dit la première rédaction du Liber Pontificalis — et il fut enseveli dans la nécropole de Callixte, en une crypte grandiose ornée de colonnes de marbre. De Rossi a retrouvé des fragments de son épitaphe :
Eusèbe mentionne une lettre écrite vers 170 par le pape Soter (166-175 ?) à Denis, évêque de Corinthe, et à laquelle celui-ci répondit par une missive où on lisait ces paroles mémorables : « Aujourd’hui nous avons célébré le saint jour du Seigneur, et nous y avons lu votre lettre que désormais nous lirons toujours pour notre édification, comme celle qui nous fut écrite précédemment par Clément [1]. »
Harnack a cru pouvoir reconnaître cette lettre du pape Soter dans ce qu’on appelle la deuxième épître aux Corinthiens, jadis attribuée à Clément, mais cette hypothèse n’a pas été admise.
Selon une notice de l’auteur du Praedestinatus (Ve siècle), le pape Soter aurait écrit aussi un ouvrage contre les Montanistes, mais ce témoignage est accueilli avec réserve. Le pape Soter fut enseveli au Vatican, selon l’usage de ses prédécesseurs.
La messe [2] est du Commun des Martyrs : Sancti tui, sauf la première lecture tirée de l’Apocalypse (XIX, 1-9), qui, avec ses Alléluia, s’adapte si bien au cycle pascal. Au ciel, les martyrs jouissent déjà des prémices du nouveau royaume messianique et, associés au Christ dans les triomphes, comme ils le furent dans les tourments, ils célèbrent la fête nuptiale de l’Agneau avec l’Église. Sans cesse ils répètent le cantique sacré : « Amen. Alléluia. » Amen se rapporte à la vision béatifique qui couronne leur foi ; Alléluia est l’hymne de leur cœur reconnaissant.
La collecte est celle du Commun de plusieurs Martyrs Pontifes : « Que les mérites de vos bienheureux martyrs et pontifes Soter et Caïus nous protègent, Seigneur, et que leur intercession accompagne nos humbles prières. »
Voilà ce qui se fait au ciel et ce que nous ferons nous aussi pendant toute l’éternité. Nous contemplerons ce que sur la terre nous avons cru, et par notre « Amen » dans la lumière de la gloire, nous scellerons la profession de foi que nous avons émise dans le temps. De cela nous exulterons et nous rendrons d’ardentes actions de grâces au Seigneur : Alléluia. Mais ce sera un remerciement éternel, comme éternelle sera également notre communion. Saint Jean compare cette vraie « Eucharistie » d’alléluia aux vapeurs d’un encens parfumé qui remplissent toute l’éternité : Et fumus eius ascendit in omnia saecula saeculorum, puisque dans le ciel la possession de Dieu ne nous manquera jamais, comme jamais ne cessera sa louange.
[1] Eus., Hist. Eccl., IV, 23, P. G., xx, col. 390.
[2] Avant 1942.
Je suis la véritable vigne, vous êtes les sarments.
Saint Soter. -Il fut pape de 166-175. Il succéda à saint Anicet. Il mourut martyr. Il fut célèbre par sa bonté pour les confesseurs de la foi condamnés aux mines. Quand il fut monté sur la chaire de Saint-Pierre, il défendit aux vierges consacrées à Dieu de toucher aux vases sacrés et aux pales ; il leur défendit de porter les encensoirs dans l’église. C’est lui, aussi, qui prescrivit aux fidèles de recevoir le corps du Seigneur le Jeudi-Saint, à l’exception de ceux qui devaient s’abstenir de la communion à cause de péchés graves.
Saint Caius. — Il fut pape de 283-296. Il était proche parent de Dioclétien. Pour se conserver aux fidèles, il demeura longtemps caché, sans quitter Rome. D’ordinaire, il se cachait dans les catacombes où il célébrait les saints mystères et convertit beaucoup de païens. Il établit qu’on devait suivre les degrés suivants jusqu’à l’Ordre de l’épiscopat : l’Ordre des portiers, des lecteurs, des exorcistes, des acolytes, des sous-diacres, des diacres, des prêtres. Il ne mourut pas de mort violente. Il fut enterré dans la catacombe de saint Callixte, le 23 avril. Sainte Suzanne était sa nièce. Le pape Urbain VIII fit revivre son souvenir à Rome ; il restaura son église détruite, l’éleva à la dignité de station et l’enrichit de ses reliques.
La messe (Si diligis). — Nos deux papes ont vécu à l’ère des grandes persécutions. C’est en prévision de ces luttes et de celles qui devaient suivre jusqu’à la fin des temps que Jésus a promis à Pierre l’indéfectibilité de l’Église. Si le juste vit de la foi, les puissances de l’enfer chercheront, à toutes les époques, à ébranler cette foi. Il pourra y avoir des défections individuelles dans le troupeau, mais son pasteur et l’ensemble des brebis demeureront fidèles grâce à une assistance spéciale : le pasteur est assuré de l’infaillibilité dans la transmission de la doctrine ; quant aux brebis, elles ne pourront prétendre appartenir à l’Église que si elles adhèrent à son enseignement ; l’autorité du chef rejettera celles qui auront failli, de façon à maintenir toujours le corps sain. Merveilleuse disposition de la sagesse divine, dont notre messe répète comme à plaisir la formule : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les puissances de l’enfer ne prévaudront pas contre elle ». En français, la correspondance des termes est moins nette qu’en araméen, où il est dit : « Tu es Képha et sur ce képha... ». A l’époque des persécutions, la tactique des Césars païens consistait à tenter d’obtenir un reniement de la foi. Nos deux papes ont « confessé » cette foi au prix de leur sang et ont ainsi contribué à confirmer leurs frères, selon la consigne du Sauveur à Pierre. Leur exemple continue à produire ses effets et maintenant encore il y a des chrétiens qui savent donner leur sang pour le Christ-Roi, comme on le voyait naguère au Mexique. Si nous ne sommes pas menacés par les pouvoirs publics, nous pouvons l’être par les puissances occultes de l’erreur dans l’intime de notre conscience. L’Église sollicite l’intercession de nos deux papes pour nous aider à demeurer fidèlement attachés à Pierre.
http://www.introibo.fr/22-04-Sts-Soter-et-Caius-papes-et#nh1Sts Soter et Caius, papes et martyrs
Selon le Liber Pontificalis, Soter mourut le 22 avril mais sans avoir subi le martyr. Tous les martyrologes maintiennent cette date, et à partir de celui de Sergius II (844-847), lui donne le titre de martyr.
L’Épitaphe du Pape Gaius indique sa déposition le 22 avril. Il est au martyrologe hiéronymien à cette date.
Leur fête n’apparaît qu’au XIIe siècle dans le calendrier.
Leçons des Matines avant 1960
Quatrième leçon. Soter, né à Fondi en Campanie, décréta que les vierges consacrées ne toucheraient pas les vases sacrés ni les pales, et qu’elles n’encenseraient pas dans l’Église. Il statua aussi qu’en la Cène du Seigneur, tous les fidèles recevraient le corps du Christ, excepté ceux qui en seraient empêchés pour une faute grave. Soter siégea sur la chaire "pontificale trois ans onze mois et dix-huit jours. Il reçut la couronne du martyre sous l’empereur Marc-Aurèle, et fut enseveli dans le cimetière appelé cimetière de Calixte, après avoir, selon la coutume de ses prédécesseurs, ordonné au mois de décembre dix-huit prêtres et neuf Diacres, et sacré onze Évêques pour divers lieux.
Cinquième leçon. Caïus était dalmate, et de la famille de l’empereur Diode-tien. Il ordonna que, dans l’Église, avant d’être élevé à l’épiscopat, on passerait par divers degrés d’ordre et d’honneur : ceux de Portier, de Lecteur, d’Exorciste, d’Acolyte, de Sous-Diacre, de Diacre et de Prêtre. Fuyant la cruauté dont Dioclétien usait envers les chrétiens, il se tint caché quelque temps dans une caverne ; mais huit ans plus tard, il parvint à la couronne du martyre avec son frère Gabinus, après avoir siégé douze ans quatre mois et cinq jours, et après avoir ordonné au mois de décembre, vingt-cinq Prêtres, huit Diacres et sacré cinq Évêques. Caïus fut enseveli dans le cimetière de- Calixte, le dix des calendes de mai. Urbain Villa fait revivre sa mémoire dans Rome, et réparer son église qui tombait en ruines, honorant cette église d’un Titre et d’une Station, et l’enrichissant des reliques du saint Pape.
Dom Guéranger, l’Année Liturgique
Deux Papes martyrs croisent aujourd’hui leurs palmes sur le Cycle. Soter souffrit pour le Christ au deuxième siècle, et Caïus au troisième ; cent années les séparent, et l’énergie de la foi, la fidélité au divin dépôt ; se retrouvent les mêmes. Quelle société humaine a jamais produit des siècles entiers de héros ? La nôtre est fondée sur ce dévouement traditionnel qui se prouve par le sang. Nos chefs n’ont pas voulu laisser aux soldats le monopole du sacrifice ; les trente premiers successeurs de Pierre ont payé de leur vie l’honneur du pontificat. Quel trône que celui de notre divin Ressuscité entouré de tous ces rois revêtus de la pourpre triomphale ! Soter fut le successeur immédiat d’Anicet, dont nous avons honoré la mémoire il y a peu de jours. Le temps nous a dérobé la connaissance de ses actions. Un trait seulement est arrivé jusqu’à nous. Eusèbe nous a conservé un fragment d’une lettre de saint Denys, évêque de Corinthe, dans laquelle il remercie notre saint pontife des largesses qu’il a envoyées aux fidèles de cette Église qui souffraient d’une famine. Une lettre apostolique accompagnait ces aumônes, et saint Denys atteste qu’on la lisait dans l’assemblée des fidèles, avec celle que saint Clément avait adressée à la môme Église au siècle précédent. La charité des pontifes romains s’est toujours unie à leur fidélité à conserver le dépôt de la foi. Quant à Caius. il fut enlevé dans la terrible tempête suscitée par Dioclétien contre l’Église, et ses gestes occupent à peine quelques lignes dans les annales de Rome chrétienne. Nous ne serons donc pas étonnés de trouver tant de concision dans le récit liturgique que l’Église consacre à ces deux Papes martyrs.
Saints Pontifes, vous êtes du nombre de ceux qui ont traversé la grande tribulation, et qui ont passé par l’eau et par le feu pour aborder au rivage de l’éternité. La pensée de Jésus vainqueur de la mort soutenait votre courage ; vous saviez que les gloires delà Résurrection ont succédé aux angoisses de la Passion. Immolés comme Jésus pour votre troupeau, vous nous avez appris par votre exemple que la vie et les intérêts de ce monde ne doivent compter pour rien, quand il s’agit de confesser la foi. Armez-nous de ce courage. Le Baptême nous a enrôlés dans la milice du Christ ; la Confirmation nous a donné l’Esprit de force : nous devons donc être prêts pour les combats. Saints Pontifes, nous ignorons si nos temps sont appelés à voir l’Église exposée à la persécution sanglante ; quoi qu’il advienne, nous avons à lutter avec nous-mêmes, avec l’esprit du monde, avec les démons ; soutenez-nous par vos prières. Vous avez été les pères de la chrétienté ; la charité pastorale qui vous anima ici-bas vit toujours dans vos cœurs. Protégez-nous, et rendez-nous fidèles à tous les devoirs qui nous lient au souverain Maître dont vous avez soutenu la cause.
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Station du « titulus Gaii »
Ces deux Papes furent inscrits fort tardivement dans le Calendrier romain. Cependant la mention du nom de saint Caïus (+ 22 avril 296) dans les Depositiones Episcoporum de Philocalus où il est inscrit à cette date, témoigne de la dévotion qu’avaient pour lui les fidèles.
Sous son vocable s’élevait autrefois un titulus fort célèbre, près de l’église de Sainte-Susanne et des Thermes de Dioclétien. Urbain VIII voulut en faire revivre le souvenir par la construction d’une autre petite église, détruite elle aussi aujourd’hui.
Une antique tradition à laquelle fait écho la Passion de sainte Susanne, veut que cette martyre ait été la nièce du pape Caïus et la fille du prêtre Gabin, frère du Pontife. Ce texte ajoute : Caii episcopi domus beati Gabini domui iuncta erat, atque ex illo tempore Christianorum statio deputata est in duabus aedibus, usque in hodiernum. Factum est hoc Romae, in regione sexta, apud Vicum Mamurri, ante Sallustii forum. Ainsi parlent les Actes, qui sont généralement exacts quant aux données topographiques.
Le pape Caïus ne mourut pas de mort violente — « confessor » dit la première rédaction du Liber Pontificalis — et il fut enseveli dans la nécropole de Callixte, en une crypte grandiose ornée de colonnes de marbre. De Rossi a retrouvé des fragments de son épitaphe :
Eusèbe mentionne une lettre écrite vers 170 par le pape Soter (166-175 ?) à Denis, évêque de Corinthe, et à laquelle celui-ci répondit par une missive où on lisait ces paroles mémorables : « Aujourd’hui nous avons célébré le saint jour du Seigneur, et nous y avons lu votre lettre que désormais nous lirons toujours pour notre édification, comme celle qui nous fut écrite précédemment par Clément [1]. »
Harnack a cru pouvoir reconnaître cette lettre du pape Soter dans ce qu’on appelle la deuxième épître aux Corinthiens, jadis attribuée à Clément, mais cette hypothèse n’a pas été admise.
Selon une notice de l’auteur du Praedestinatus (Ve siècle), le pape Soter aurait écrit aussi un ouvrage contre les Montanistes, mais ce témoignage est accueilli avec réserve. Le pape Soter fut enseveli au Vatican, selon l’usage de ses prédécesseurs.
La messe [2] est du Commun des Martyrs : Sancti tui, sauf la première lecture tirée de l’Apocalypse (XIX, 1-9), qui, avec ses Alléluia, s’adapte si bien au cycle pascal. Au ciel, les martyrs jouissent déjà des prémices du nouveau royaume messianique et, associés au Christ dans les triomphes, comme ils le furent dans les tourments, ils célèbrent la fête nuptiale de l’Agneau avec l’Église. Sans cesse ils répètent le cantique sacré : « Amen. Alléluia. » Amen se rapporte à la vision béatifique qui couronne leur foi ; Alléluia est l’hymne de leur cœur reconnaissant.
La collecte est celle du Commun de plusieurs Martyrs Pontifes : « Que les mérites de vos bienheureux martyrs et pontifes Soter et Caïus nous protègent, Seigneur, et que leur intercession accompagne nos humbles prières. »
Voilà ce qui se fait au ciel et ce que nous ferons nous aussi pendant toute l’éternité. Nous contemplerons ce que sur la terre nous avons cru, et par notre « Amen » dans la lumière de la gloire, nous scellerons la profession de foi que nous avons émise dans le temps. De cela nous exulterons et nous rendrons d’ardentes actions de grâces au Seigneur : Alléluia. Mais ce sera un remerciement éternel, comme éternelle sera également notre communion. Saint Jean compare cette vraie « Eucharistie » d’alléluia aux vapeurs d’un encens parfumé qui remplissent toute l’éternité : Et fumus eius ascendit in omnia saecula saeculorum, puisque dans le ciel la possession de Dieu ne nous manquera jamais, comme jamais ne cessera sa louange.
[1] Eus., Hist. Eccl., IV, 23, P. G., xx, col. 390.
[2] Avant 1942.
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
Je suis la véritable vigne, vous êtes les sarments.
Saint Soter. -Il fut pape de 166-175. Il succéda à saint Anicet. Il mourut martyr. Il fut célèbre par sa bonté pour les confesseurs de la foi condamnés aux mines. Quand il fut monté sur la chaire de Saint-Pierre, il défendit aux vierges consacrées à Dieu de toucher aux vases sacrés et aux pales ; il leur défendit de porter les encensoirs dans l’église. C’est lui, aussi, qui prescrivit aux fidèles de recevoir le corps du Seigneur le Jeudi-Saint, à l’exception de ceux qui devaient s’abstenir de la communion à cause de péchés graves.
Saint Caius. — Il fut pape de 283-296. Il était proche parent de Dioclétien. Pour se conserver aux fidèles, il demeura longtemps caché, sans quitter Rome. D’ordinaire, il se cachait dans les catacombes où il célébrait les saints mystères et convertit beaucoup de païens. Il établit qu’on devait suivre les degrés suivants jusqu’à l’Ordre de l’épiscopat : l’Ordre des portiers, des lecteurs, des exorcistes, des acolytes, des sous-diacres, des diacres, des prêtres. Il ne mourut pas de mort violente. Il fut enterré dans la catacombe de saint Callixte, le 23 avril. Sainte Suzanne était sa nièce. Le pape Urbain VIII fit revivre son souvenir à Rome ; il restaura son église détruite, l’éleva à la dignité de station et l’enrichit de ses reliques.
La messe (Si diligis). — Nos deux papes ont vécu à l’ère des grandes persécutions. C’est en prévision de ces luttes et de celles qui devaient suivre jusqu’à la fin des temps que Jésus a promis à Pierre l’indéfectibilité de l’Église. Si le juste vit de la foi, les puissances de l’enfer chercheront, à toutes les époques, à ébranler cette foi. Il pourra y avoir des défections individuelles dans le troupeau, mais son pasteur et l’ensemble des brebis demeureront fidèles grâce à une assistance spéciale : le pasteur est assuré de l’infaillibilité dans la transmission de la doctrine ; quant aux brebis, elles ne pourront prétendre appartenir à l’Église que si elles adhèrent à son enseignement ; l’autorité du chef rejettera celles qui auront failli, de façon à maintenir toujours le corps sain. Merveilleuse disposition de la sagesse divine, dont notre messe répète comme à plaisir la formule : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les puissances de l’enfer ne prévaudront pas contre elle ». En français, la correspondance des termes est moins nette qu’en araméen, où il est dit : « Tu es Képha et sur ce képha... ». A l’époque des persécutions, la tactique des Césars païens consistait à tenter d’obtenir un reniement de la foi. Nos deux papes ont « confessé » cette foi au prix de leur sang et ont ainsi contribué à confirmer leurs frères, selon la consigne du Sauveur à Pierre. Leur exemple continue à produire ses effets et maintenant encore il y a des chrétiens qui savent donner leur sang pour le Christ-Roi, comme on le voyait naguère au Mexique. Si nous ne sommes pas menacés par les pouvoirs publics, nous pouvons l’être par les puissances occultes de l’erreur dans l’intime de notre conscience. L’Église sollicite l’intercession de nos deux papes pour nous aider à demeurer fidèlement attachés à Pierre.
Saint Soter
Pape (12 ème) de 166 à 175 et martyr (✝ 175)
Sa vie et son oeuvre ne nous sont pratiquement pas connues. Eusèbe de Césarée cite une lettre de lui aux chrétiens de Corinthe qui montre la sollicitude de la communauté romaine envers tous les chrétiens malheureux. Elle fut lue publiquement. Il fixa la fête de Pâques au dimanche suivant le 14ème jour du mois de Nisan, ce qui provoqua de nombreuses querelles. Il n'est pas sûr qu'il soit mort martyr.
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1021/Saint-Soter.html
Saint Soter (166-175)
Ce pape naquit à Fondi (Lacio). Il envoya de l’aide matérielle à l’Église et à la communauté chrétienne de Corinthe, victime d’une persécution violente.
Il fut le premier à imprimer le caractère du sacrement au mariage.
SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_01.htm
Soter, Pope (RM)
Born at Fondi (near Gaeta), Italy; died 174. After the death of Pope Anicetus in the middle of the 2nd century, Soter was elected to this danger-fraught office about 166-167. His influence was widespread, partly because of his charity (known from a letter of Bishop Saint Dionysius of Corinth), his personal kindness, and especially his care for those who had been persecuted for their faith by being deported to the mines and prisons.
This kindliness did not mean that Pope Soter looked kindly on error. During his pontificate, a number of Christians, known as Montanists, were preaching that the heavenly Jerusalem would soon descend near Pepuza, a town in Phrygia. These Montanists condemned their fellow-Christians as far too lax: they did not fast enough, it was alleged; they should never marry again if one partner had died; they did not prophesy enough, for they lacked the gift of the Holy Spirit.
The movement was dividing the Church and causing violent quarrels among the faithful. Soter did not hesitate to condemn its leaders, sending round an encyclical outlining their errors.
Soter may have died a martyr's death (Benedictines, Bentley, Delaney, Encyclopedia).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0422.shtml
Pope Saint Soter (died 174) was the Bishop of Rome, succeeding Pope St. Anicetus, during the latter half of the 2nd Century with his pontificate, according to the Annuario Pontificio, beginning between 162 and 168 then ending between 170 and 177. Although his name is derived from the Greek word “σωτήρ” (sōtēr), meaning a “saviour” or “deliverer”, he was born in Fondi, Campania, Italy. Soter is known for declaring that marriage was valid only as a sacrament blessed by a priest and he also formally inaugurated Easter as an annual festival in Rome.
Saint Soter’s feast day is celebrated on 22 April, as is that of Saint Caius. The Roman Martyrology, the official list of recognized saints, references Soter: “At Rome, Saint Soter, Pope, whom Dionysius of Corinth praises for his outstanding charity towards needy exiled Christians who came to him, and towards those who had been condemned to the mines.”
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/pope-st-soter/
St. Soter, Pope and Martyr
ST. SOTER was raised to the papacy upon the death of St. Anicetus, in 173. By the sweetness of his discourses, he comforted all persons with the tenderness of a father, and assisted the indigent with liberal alms, especially those who suffered for the faith. He liberally extended his charities, according to the custom of his predecessors, to remote churches, particularly to that of Corinth, to which he addressed an excellent letter, as St. Dionysius of Corinth testifies in his letter of thanks, who adds that his letter was found worthy to be read for their edification on Sundays at their assemblies to celebrate the divine mysteries, together with the letter of St. Clement, pope. St. Soter vigorously opposed the heresy of Montanus, and governed the church to the year 177. See Eusebius, from whose ecclesiastical history these few circumstances are gleaned. In the Martyrologies this pope is styled a martyr.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/221.html
Nato a Fondi, in Campania ma attualmente in provincia di Latina, da famiglia di origine greca, fu sempre molto attento nel mantenere stretti rapporti con i cristiani residenti al di là del mare Adriatico (nda : già considerata Chiesa Cristiana d'Oriente), anche attraverso opere caritatevoli.
Non è escluso che già all'epoca si fosse presentata la possibilità di una opinione diversa circa l'interpretazione del pensiero teologico di Cristo, ovvero l'embrione di uno scisma.... che purtroppo accadrà successivamente.
Sotero, cercò comunque di mantenere unita la comunione della fede cristiana, nonostante il tallone di un imperatore come Marco Aurelio.
Sotto il suo pontificato emersero idee eretiche "montaniste" (nda: eresia frigia, di radice gallica che ricondussero il pensiero al suo precursore - Montano, di origine ebraica ... e quindi alla nuova Gerusalemme che discesa dal cielo si sarebbe dovuta insediare ad oriente di "filadelfia" ... - palestina - . Prime predicatrici di questo pensiero furono Masimilla e Priscilla/Prisca).
Il pontefice costituì per contro un ordine diaconale femminile, anche per rispettare riti greci di più antica memoria e con essi salvaguardare il pensiero cristiano.
Le sue spoglie sembra siano state dapprima sepolte accanto alle spoglie di Pietro, poi trasportate nelle catacombe di San Callisto, sotto il papato di Sergio II traslate nella chiesa di San Silvestro a Roma. Successivamente da San Silvestro alla chiesa di San Sisto e poi in parte disperse fino a finire a Toledo.
Autore: Franco Prevato
April 22
St. Soter, Pope and Martyr
ST. SOTER was raised to the papacy upon the death of St. Anicetus, in 173. By the sweetness of his discourses, he comforted all persons with the tenderness of a father, and assisted the indigent with liberal alms, especially those who suffered for the faith. He liberally extended his charities, according to the custom of his predecessors, to remote churches, particularly to that of Corinth, to which he addressed an excellent letter, as St. Dionysius of Corinth testifies in his letter of thanks, who adds that his letter was found worthy to be read for their edification on Sundays at their assemblies to celebrate the divine mysteries, together with the letter of St. Clement, pope. St. Soter vigorously opposed the heresy of Montanus, and governed the church to the year 177. See Eusebius, from whose ecclesiastical history these few circumstances are gleaned. In the Martyrologies this pope is styled a martyr.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/221.html
San Sotere (o Sotero) Papa
m. 175
Fu Papa
dal 166 al 175. Nato a Fondi, in Campania ma attualmente in provincia di
Latina, da famiglia di origine greca, fu sempre molto attento nel mantenere
stretti rapporti con i cristiani residenti al di là del mare Adriatico. Non è
escluso che già all'epoca si fosse presentata la possibilità di una opinione
diversa circa l'interpretazione del pensiero teologico di Cristo, ovvero
l'embrione di uno scisma, che purtroppo accadrà successivamente. Sotere (o
Sotero), cercò comunque di mantenere unita la comunione della fede cristiana,
nonostante il tallone di un imperatore come Marco Aurelio. Sotto il suo
pontificato emersero idee eretiche montaniste. Il pontefice costituì per contro
un ordine diaconale femminile, anche per rispettare riti greci di più antica memoria
e con essi salvaguardare il pensiero cristiano. Le sue spoglie sembra siano
state dapprima sepolte accanto alle spoglie di Pietro, poi trasportate nelle
catacombe di San Callisto e, sotto il papato di Sergio II, traslate nella
chiesa di San Silvestro a Roma. Successivamente da San Silvestro alla chiesa di
San Sisto e poi in parte disperse fino a finire a Toledo. (Avvenire)
Martirologio
Romano: A Roma, san Sotéro, papa, del quale san Dionigi di Corinto celebra
l’egregia carità per i fratelli, poveri pellegrini, afflitti dalla miseria o
condannati ai lavori forzati.
Proclamato
santo in qualche epoca, ora il suo nome non compare più nel Calendario
Universale.
Nato a Fondi, in Campania ma attualmente in provincia di Latina, da famiglia di origine greca, fu sempre molto attento nel mantenere stretti rapporti con i cristiani residenti al di là del mare Adriatico (nda : già considerata Chiesa Cristiana d'Oriente), anche attraverso opere caritatevoli.
Non è escluso che già all'epoca si fosse presentata la possibilità di una opinione diversa circa l'interpretazione del pensiero teologico di Cristo, ovvero l'embrione di uno scisma.... che purtroppo accadrà successivamente.
Sotero, cercò comunque di mantenere unita la comunione della fede cristiana, nonostante il tallone di un imperatore come Marco Aurelio.
Sotto il suo pontificato emersero idee eretiche "montaniste" (nda: eresia frigia, di radice gallica che ricondussero il pensiero al suo precursore - Montano, di origine ebraica ... e quindi alla nuova Gerusalemme che discesa dal cielo si sarebbe dovuta insediare ad oriente di "filadelfia" ... - palestina - . Prime predicatrici di questo pensiero furono Masimilla e Priscilla/Prisca).
Il pontefice costituì per contro un ordine diaconale femminile, anche per rispettare riti greci di più antica memoria e con essi salvaguardare il pensiero cristiano.
Le sue spoglie sembra siano state dapprima sepolte accanto alle spoglie di Pietro, poi trasportate nelle catacombe di San Callisto, sotto il papato di Sergio II traslate nella chiesa di San Silvestro a Roma. Successivamente da San Silvestro alla chiesa di San Sisto e poi in parte disperse fino a finire a Toledo.
Autore: Franco Prevato
Saint Caius (283-296)
Né en Dalmatie, il était le neveu de l’empereur Dioclétien.
Il fut martyrisé sous l’ordre de l’empereur Maximien.
SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_02.htm
We have little definite information about Pope St. Caius. Iit was said that he was a relative of the Emperor Diocletian and was also an uncle of an unidentified holy Susanna. He also made up the final structure of the lower orders. The information is not verifiable, but seems to preclude his martyrdom, because – on the threshold of Peter from 283 to 296 – he died before the Diocletian persecution was unleashed.
Né en Dalmatie, il était le neveu de l’empereur Dioclétien.
Il fut martyrisé sous l’ordre de l’empereur Maximien.
SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_02.htm
We have little definite information about Pope St. Caius. Iit was said that he was a relative of the Emperor Diocletian and was also an uncle of an unidentified holy Susanna. He also made up the final structure of the lower orders. The information is not verifiable, but seems to preclude his martyrdom, because – on the threshold of Peter from 283 to 296 – he died before the Diocletian persecution was unleashed.
Legend has it that Caius was born in the Dalmatian city of Salona (nda: Solin is about 5 km NE of Split), to a noble family related to the Roman emperor Diocletian.
Pope Caius was consecrated on December 17, 283. However, during his pontificate, the anti-repression was much attenuated. There were concessions for the construction of new churches and the expansion of cemeteries.
At the same time, on the home front, heresies multiplied. The last in chronological order was that of “Mitra” (nda: manicheistic type of heresy, of Asian origin, for which God assumed the heavenly contrast of light and of darkness).
His remains were first placed in the cemetery of San Callisto, in 1631, in what was his house in Rome, which then became a church. In 1880, when the church was demolished to build the Ministry of War, in via XX settembre, his relics were transferred to the chapel of the Barberini family.
Caius and Soter, Saints and Popes
They have their feast together on 22 April, on which day they appear in most of the martyrologies, though Notker and a few others give Soter on the 21st and Caius on the 19th or 21st.
Soter
was pope for eight years, c. 167 to 175 (Harnack prefers 166-174). We possess a
fragment of an interesting letter addressed to him by St. Dionysius of Corinth, who writes: "From the
beginning it has been your custom to do good to
all the brethren in many ways, and to send alms to many churches in every city, refreshing the poverty of those who sent requests, or giving
aid to the brethren in the mines, by the almswhich you have had the habit of giving from old, Romans keeping up the traditional custom of the Romans; which your blessed Bishop Soter has not only preserved, but has even
increased, by providing the abundance which he has sent to the saints, and by further
consoling with blessed words with brethren who came to him,
as a loving father his children."
"Today, therefore, we have kept the holy Lord's day, on which we have read your
letter, which we shall always have to read and be admonished, even as the former letter
which was written to us by the ministry of Clement."
(Eusebius, Church History IV.24) The letter which Soter had written in the name of his church is lost, though Harnack and others
have attempted to identify it with the so-called"Second
Epistle of Clement" (see CLEMENT
OF ROME). The reverence for the pope's paternal letter is to be noticed. The traditional generosity of the Roman
Church is again referred to by St.
Dionysius of Alexandria toPope Dionysius in the middle of the third century,
and Eusebius says it still continued in his time. Nothing further is known of this pope.
Caius
was pope for twelve years, four months, and seven days, from 17 December, 283, to
22 April, 296, according to the Liberian catalogue (Harnack, Chronol., I, 155, after Lipsius and Lightfoot); Eusebius is wrong in giving him fifteen years. He is mentioned in the
fourth-century "Depositio Episcoporum" (therefore not as amartyr): X kl maii Caii in Callisti. He was buried in the chapel of the popes in that cemetary. Nothing
whatever is known of his life. He lived in the time of peace before the last
great persecution.
Sources
Soter
is said by the fifth-century writer known as PRÆDESTINATUS (c. xxvi) to have
written a book against the Montanists; he adds that Tertullian wrote against
Pope Soter and Apollonius. As we know (JEROME, Illustrious Men 40) that Tertullian wrote
against Apollonius in his lost De Ecstasi, this may be true; see HARNACK, Gesch. der altchristlich.
Lit., I, 589; ZAHN, Forschungen (1893), V, 49. On Caius in later Acts of Saints see TILLEMONT, IV; Acta SS., 14 April;
BECILLUS, Acta S. Caii P. et M. (Rome, 1628). The false decretals attributed to
these two popes will be found in the collections of councils, in COUSTANT,
MIGNE, HINSCHIUS, etc. On a lette attributed to Caius by the Malabar
Christians, see ROUTH, Reliq. Sacrae, II, 158,
and HARNACK, op. cit., 777.
Chapman, John. "Caius and Soter, Saints and Popes." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 3. New York: Robert Appleton Company, 1908. 23 Apr. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/03144c.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Matthew Reak.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. November 1, 1908. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of
New York.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/03144c.htm
Died c. 296. All that is known about Saint Caius has come to us through unreliable tradition. It is said that Pope Caius was a Dalmatian and a relative of Emperor Diocletian. December 17, 283, he became pope. During the tranquil initial years of his pontificate, Caius decreed that bishops must be priests before consecration to the episcopacy. He is honored as a martyr because of his sufferings: During Diocletian's persecution of Christians, he fled and was forced to live for eight years in concealment in a cave or the catacombs. The degree of unreliability of this tradition is demonstrated by the fact that the Diocletian persecution did not begin until six or seven years after his death (Attwater2, Benedictines, Delaney, Encyclopedia).
Saint Caius is portrayed in art wearing the papal tiara with Saint Nereus. He is venerated in Dalmatia and Venice (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0422.shtml
April 22
St. Caius, Pope and Martyr
HE succeeded St. Eutychian in the apostolic see, in 283. The church then enjoyed a calm, but was soon afterwards disturbed by a tumultuous persecution for two years, on the death of Carinus. St. Caius encouraged St. Sebastian and the other martyrs and confessors. However, to preserve himself for his flock, he withdrew for a time to avoid the fury of the storm. The ancient pontificals say he was of Dalmatia, and related to the emperor Dioclesian. Having sat twelve years, four months, and seven days, he died on the 21st of April, 296, and was interred on the 22nd, on which day his name is honoured in the Liberian Calendar. His sufferings obtained him the title of martyr, as Orsi takes notice. 1
What had not these primitive saints to suffer not only from the persecutions of infidel princes and magistrates, but also from the ignorance, stupidity, jealousy, and malice of many whom they laboured daily to gain to Christ, and from the manifold trials and dangers of so many souls in their dear flock whom they bore in their hearts, and whose sufferings they felt much more severely than their own! We are not to be surprised.—These were so many special effects of a most tender love and mercy in Him by whose providence these trials were sent them; they were the steps by which their souls were raised to the summit of perfect virtue. We perhaps daily meet with domestic persecutions and contradictions, and look upon them as obstacles to our progress in the way of perfection, as thorns in our road. They may, indeed, be called thorns, but they produce and guard the sweetest and most beautiful flowers of virtue. It is owing to our sloth, cowardice, and impatience; it is our fault if they are hindrances of what they are designed by God to advance and perfect in our souls. Virtues exercised in prosperity, which are fair to the eye, and applauded by men, are usually false or superficial. A perpetual spring would produce only leaves and flowers, and bring no fruit to maturity. To understand the incomparable value and merit of the little crosses of which we are so apt to complain, we must not lose sight of the saints. Those Christian heroes, of whom the world was not worthy, all suffered, and were persecuted many ways. These crosses both purchased and ensured to them their greatest crowns.
Note 1. T. 3, l. 8, n. 46, p. 500. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/222.html
Caius, pope
Caius (3). Pope from Dec. 17 (16?) A.D. 283 (9 or 10 days after the death of his predecessor Eutychianus), to Apr. 22, A.D. 296, i.e. for 12 years 4 months 1 week (Pontifical, Bucher, p. 272), but only for 11 years according to Anastasius (c. 24) and to most Latins, and for 15 years according to Eusebius, who speaks of him as a contemporary (H. E. vii. 32; Chron. 284). He is probably the same as Caius the deacon, imprisoned with pope Stephen, A.D. 257 (Anastas. c. 24). Just as he was raised to the chair, the stern old Roman Carus died mysteriously in a thunderstorm in the East, and his profligate son Carinus succeeded to the empire at Rome. These events would seem to make a persecution, such as is assigned to this period by various martyr Acts, not in itself improbable, and though the Acts in question are untrustworthy (see Tillemont, iv. 565), we are hardly justified in taking Eusebius for a witness to the contrary, as far as concerns the West. The probability is confirmed by the delay of the funeral of Eutychianus till July 25, 284 (v. Rossi, ii. 378). The persecution is not represented as general, but as aimed at a few obnoxious devotees, and Caius does not appear as leading, accompanying, or inciting them, but only as exercising a fatherly supervision. Probably the persecution continued for some time under Diocletian. The early Pontifical, as well as Anastasius, makes Caius of Dalmatian origin and cousin to this emperor. The Acts of St. Susanna confirm this, but are untrustworthy (Till. iv. 760). Caius is said in the early Pontifical to have avoided persecution by hiding in the crypts. During his latter years the Church must have enjoyed peace. He is said by Anastasius to have established the 6 orders of usher, reader, exorcist, subdeacon, deacon, and presbyter, as preliminary stages necessary before attaining the episcopate, and also to have divided Rome into regions assigned to the deacons. He is said to have sent Protus and Januarius on a mission to Sardinia (Mart. Rom. Baron. Oct. 25). He died in peace according to the 6th-cent. Pontifical, and is not called a martyr by any one earlier than Bede and Anastasius. He was succeeded by Marcellinus. A decretal is ascribed to him. From a confusion between the calends of March and of May in the Mart. Hieron., Rabanus assigns his death, and Notker his burial, to Feb. 20 (Rossi, ii. 104). His commemoration on July 1 in the Mart. Hieron. is unexplained (ib. p. 105). He was the last of the 12 popes buried in the crypt of Sixtus, in the cemetery of Callistus (ib. p. 105). He is therefore mentioned again, Aug. 9, at which date a copy of the inscription set up by Sixtus III. was placed in the margin of the ancient martyrology (ib. pp. 33–46).
[E.B.B.]
SOURCE`: http://www.ccel.org/ccel/wace/biodict.html?term=Caius,%20pope
ST. CAIUS
283 - 296 AD
If an account of the martyrdom of St. Susanna were correct, there would be a very interesting fact about Pope St. Caius--that he was a relative of the terrible persecutor, Diocletian. But scholars give small credit to the account of the martyrdom of St. Susanna. It is true that the "Liber Pontificalis" confirms this relationship of Caius with Diocletian, but the "Liber Pontificalis" pretty clearly leaned on the unhistorical account of St. Susanna for its information.
There is little information available on Pope St. Caius except that given by the "Liber Pontificalis." The accounts of popes and acts of the martyrs were quite probably destroyed when Diocletian made a determined effort to do away with all Christian writings.
St. Caius was a Dalmatian, the son of Caius. He decreed that before a man could be bishop, he must first be porter, reader, exorcist, acolyte, subdeacon, deacon, and priest. He also divided the districts of Rome among the deacons.
When the persecution of Diocletian began to rage, so we are told, St. Caius took refuge in the catacombs and died there a confessor. But actually the persecution of Diocletian did not even begin until six or seven years after the death of St. Caius. It is true that during the pontificate of Caius, Diocletian ascended the imperial throne, but at first the great organizer was anything but hostile to the Christians.
At this period, however, work on the catacombs was pushed vigorously. New galleries were excavated and small churches built over them.
St. Caius died in 296 and was buried in the Cemetery of Calixtus. His tombstone has been pieced together. The feast of St. Caius together with that of Pope St. Soter is celebrated on April 22.
SOURCE : http://www.cfpeople.org/Books/Pope/popep28.htm
Su Papa Caio (come su Papa Sotere che viene ricordato sempre oggi) abbiamo poche notizie certe. Di lui si diceva che fosse parente di Diocleziano e fosse altresì zio di una non meglio identificata santa Susanna. A lui inoltre si faceva risalire la definitiva strutturazione degli ordini inferiori all'episcopato. Ma sono notizie non verificabili, mentre sembra da escludere il suo martirio, perché - sul soglio di Pietro dal 283 al 296 - morì prima che Diocleziano scatenasse, nel 303, la persecuzione. (Avvenire)
Fu consacrato papa il 17 dicembre 283. Comunque, durante il suo pontificato le repressioni anticristiane furono di gran lunga attenuate. Vi furono concessioni per la costruzione di nuove chiese e l'ampliamento dei cimiteri.
Nel contempo sul "fronte interno" si moltiplicarono le eresie. L'ultima in ordine cronologico fu quella di "Mitra" (nda: eresia di tipo manicheistico, di provenienza asiatica, per la quale Dio assumeva in se la contrapposizione celeste della luce e delle tenebre).
Morì il 22 aprile del 296. Contrastata è la sua santificazione ed il suo martirio, anche per il fatto che Diocleziano scatenò le persecuzioni solo nel 303.
Le sue spoglie furono deposte prima nel cimitero di San Callisto, nel 1631 in quella che fu la sua casa in Roma e trasformata in chiesa. Nel 1880, quando la chiesa fu demolita per costruirvi il "Ministero della Guerra" di via XX settembre, le reliquie furono traslate nella cappella della famiglia Barberini.
Autore: Franco Prevato
Lorenzo de Monaco. Martyre de Saint Caïus
Caius, Pope M (RM)Died c. 296. All that is known about Saint Caius has come to us through unreliable tradition. It is said that Pope Caius was a Dalmatian and a relative of Emperor Diocletian. December 17, 283, he became pope. During the tranquil initial years of his pontificate, Caius decreed that bishops must be priests before consecration to the episcopacy. He is honored as a martyr because of his sufferings: During Diocletian's persecution of Christians, he fled and was forced to live for eight years in concealment in a cave or the catacombs. The degree of unreliability of this tradition is demonstrated by the fact that the Diocletian persecution did not begin until six or seven years after his death (Attwater2, Benedictines, Delaney, Encyclopedia).
Saint Caius is portrayed in art wearing the papal tiara with Saint Nereus. He is venerated in Dalmatia and Venice (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0422.shtml
April 22
St. Caius, Pope and Martyr
HE succeeded St. Eutychian in the apostolic see, in 283. The church then enjoyed a calm, but was soon afterwards disturbed by a tumultuous persecution for two years, on the death of Carinus. St. Caius encouraged St. Sebastian and the other martyrs and confessors. However, to preserve himself for his flock, he withdrew for a time to avoid the fury of the storm. The ancient pontificals say he was of Dalmatia, and related to the emperor Dioclesian. Having sat twelve years, four months, and seven days, he died on the 21st of April, 296, and was interred on the 22nd, on which day his name is honoured in the Liberian Calendar. His sufferings obtained him the title of martyr, as Orsi takes notice. 1
What had not these primitive saints to suffer not only from the persecutions of infidel princes and magistrates, but also from the ignorance, stupidity, jealousy, and malice of many whom they laboured daily to gain to Christ, and from the manifold trials and dangers of so many souls in their dear flock whom they bore in their hearts, and whose sufferings they felt much more severely than their own! We are not to be surprised.—These were so many special effects of a most tender love and mercy in Him by whose providence these trials were sent them; they were the steps by which their souls were raised to the summit of perfect virtue. We perhaps daily meet with domestic persecutions and contradictions, and look upon them as obstacles to our progress in the way of perfection, as thorns in our road. They may, indeed, be called thorns, but they produce and guard the sweetest and most beautiful flowers of virtue. It is owing to our sloth, cowardice, and impatience; it is our fault if they are hindrances of what they are designed by God to advance and perfect in our souls. Virtues exercised in prosperity, which are fair to the eye, and applauded by men, are usually false or superficial. A perpetual spring would produce only leaves and flowers, and bring no fruit to maturity. To understand the incomparable value and merit of the little crosses of which we are so apt to complain, we must not lose sight of the saints. Those Christian heroes, of whom the world was not worthy, all suffered, and were persecuted many ways. These crosses both purchased and ensured to them their greatest crowns.
Note 1. T. 3, l. 8, n. 46, p. 500. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/222.html
Caius, pope
Caius (3). Pope from Dec. 17 (16?) A.D. 283 (9 or 10 days after the death of his predecessor Eutychianus), to Apr. 22, A.D. 296, i.e. for 12 years 4 months 1 week (Pontifical, Bucher, p. 272), but only for 11 years according to Anastasius (c. 24) and to most Latins, and for 15 years according to Eusebius, who speaks of him as a contemporary (H. E. vii. 32; Chron. 284). He is probably the same as Caius the deacon, imprisoned with pope Stephen, A.D. 257 (Anastas. c. 24). Just as he was raised to the chair, the stern old Roman Carus died mysteriously in a thunderstorm in the East, and his profligate son Carinus succeeded to the empire at Rome. These events would seem to make a persecution, such as is assigned to this period by various martyr Acts, not in itself improbable, and though the Acts in question are untrustworthy (see Tillemont, iv. 565), we are hardly justified in taking Eusebius for a witness to the contrary, as far as concerns the West. The probability is confirmed by the delay of the funeral of Eutychianus till July 25, 284 (v. Rossi, ii. 378). The persecution is not represented as general, but as aimed at a few obnoxious devotees, and Caius does not appear as leading, accompanying, or inciting them, but only as exercising a fatherly supervision. Probably the persecution continued for some time under Diocletian. The early Pontifical, as well as Anastasius, makes Caius of Dalmatian origin and cousin to this emperor. The Acts of St. Susanna confirm this, but are untrustworthy (Till. iv. 760). Caius is said in the early Pontifical to have avoided persecution by hiding in the crypts. During his latter years the Church must have enjoyed peace. He is said by Anastasius to have established the 6 orders of usher, reader, exorcist, subdeacon, deacon, and presbyter, as preliminary stages necessary before attaining the episcopate, and also to have divided Rome into regions assigned to the deacons. He is said to have sent Protus and Januarius on a mission to Sardinia (Mart. Rom. Baron. Oct. 25). He died in peace according to the 6th-cent. Pontifical, and is not called a martyr by any one earlier than Bede and Anastasius. He was succeeded by Marcellinus. A decretal is ascribed to him. From a confusion between the calends of March and of May in the Mart. Hieron., Rabanus assigns his death, and Notker his burial, to Feb. 20 (Rossi, ii. 104). His commemoration on July 1 in the Mart. Hieron. is unexplained (ib. p. 105). He was the last of the 12 popes buried in the crypt of Sixtus, in the cemetery of Callistus (ib. p. 105). He is therefore mentioned again, Aug. 9, at which date a copy of the inscription set up by Sixtus III. was placed in the margin of the ancient martyrology (ib. pp. 33–46).
[E.B.B.]
SOURCE`: http://www.ccel.org/ccel/wace/biodict.html?term=Caius,%20pope
ST. CAIUS
283 - 296 AD
If an account of the martyrdom of St. Susanna were correct, there would be a very interesting fact about Pope St. Caius--that he was a relative of the terrible persecutor, Diocletian. But scholars give small credit to the account of the martyrdom of St. Susanna. It is true that the "Liber Pontificalis" confirms this relationship of Caius with Diocletian, but the "Liber Pontificalis" pretty clearly leaned on the unhistorical account of St. Susanna for its information.
There is little information available on Pope St. Caius except that given by the "Liber Pontificalis." The accounts of popes and acts of the martyrs were quite probably destroyed when Diocletian made a determined effort to do away with all Christian writings.
St. Caius was a Dalmatian, the son of Caius. He decreed that before a man could be bishop, he must first be porter, reader, exorcist, acolyte, subdeacon, deacon, and priest. He also divided the districts of Rome among the deacons.
When the persecution of Diocletian began to rage, so we are told, St. Caius took refuge in the catacombs and died there a confessor. But actually the persecution of Diocletian did not even begin until six or seven years after the death of St. Caius. It is true that during the pontificate of Caius, Diocletian ascended the imperial throne, but at first the great organizer was anything but hostile to the Christians.
At this period, however, work on the catacombs was pushed vigorously. New galleries were excavated and small churches built over them.
St. Caius died in 296 and was buried in the Cemetery of Calixtus. His tombstone has been pieced together. The feast of St. Caius together with that of Pope St. Soter is celebrated on April 22.
SOURCE : http://www.cfpeople.org/Books/Pope/popep28.htm
San Caio
Papa
m. 296
(Papa dal
17/12/283 al 22/04/296)
Su Papa Caio (come su Papa Sotere che viene ricordato sempre oggi) abbiamo poche notizie certe. Di lui si diceva che fosse parente di Diocleziano e fosse altresì zio di una non meglio identificata santa Susanna. A lui inoltre si faceva risalire la definitiva strutturazione degli ordini inferiori all'episcopato. Ma sono notizie non verificabili, mentre sembra da escludere il suo martirio, perché - sul soglio di Pietro dal 283 al 296 - morì prima che Diocleziano scatenasse, nel 303, la persecuzione. (Avvenire)
Etimologia:
Caio = lieto, felice, dal latino
Martirologio
Romano: A Roma nel cimitero di Callisto sulla via Appia, deposizione di san
Gaio, papa, che, fuggito dalla persecuzione dell’imperatore Diocleziano, morì
confessore della fede.
La
leggenda vuole che Caio fosse nato nell'antica città dalmata di Salona (nda:
attuale Solin a circa 5 km, NE di Spalato), da nobile famiglia romana
imparentata con l'imperatore Diocleziano.
Fu consacrato papa il 17 dicembre 283. Comunque, durante il suo pontificato le repressioni anticristiane furono di gran lunga attenuate. Vi furono concessioni per la costruzione di nuove chiese e l'ampliamento dei cimiteri.
Nel contempo sul "fronte interno" si moltiplicarono le eresie. L'ultima in ordine cronologico fu quella di "Mitra" (nda: eresia di tipo manicheistico, di provenienza asiatica, per la quale Dio assumeva in se la contrapposizione celeste della luce e delle tenebre).
Morì il 22 aprile del 296. Contrastata è la sua santificazione ed il suo martirio, anche per il fatto che Diocleziano scatenò le persecuzioni solo nel 303.
Le sue spoglie furono deposte prima nel cimitero di San Callisto, nel 1631 in quella che fu la sua casa in Roma e trasformata in chiesa. Nel 1880, quando la chiesa fu demolita per costruirvi il "Ministero della Guerra" di via XX settembre, le reliquie furono traslate nella cappella della famiglia Barberini.
Autore: Franco Prevato