SAINT CÉLESTIN
Pape
(mort en 432)
À la mort du Pape saint Boniface, on élut à l'unanimité Célestin, romain de naissance et proche parent de l'empereur Valentinien. Le nouveau Pontife gouverna l'Église pendant dix ans avec une sollicitude et une prudence admirables.
"Ma vigilance pastorale, écrivait-il, n'est point bornée par les lieux; elle s'étend à tous les pays où l'on adore Jésus-Christ." En exerçant cette vigilance, il avait surtout à coeur le salut des âmes: "Accordez l'absolution, écrivait-il à quelques évêques, à tous ceux qui la demanderont sincèrement à l'article de la mort: la contrition dépend moins du temps que du coeur."
Mais ce qui mit en relief le zèle et l'autorité du grand Pontife, ce fut la manière dont il combattit l'hérésie de Nestorius, patriarche de Constantinople. Ce malheureux, voyant sa doctrine condamnée par les orientaux, se tourna vers l'Occident, et il écrivit à Rome deux lettres où il déguisait ses sentiments sous des expressions captieuses.
Célestin, prévenu en même temps par saint Cyrille d'Alexandrie, assembla un concile à Rome; on y examina les écrits de Nestorius, et on condamna ses blasphèmes contre l'unité de personne en Jésus-Christ. Le Pape nomma Cyrille son commissaire en Orient, et il le revêtit de toute son autorité pour agir en son nom. L'hérésiarque refusant de se soumettre, on convoqua le concile d'Éphèse. Cette assemblée, présidée par les légats de Célestin, à la tête desquels se trouvait Cyrille, excommunia Nestorius et le déposa.
Une autre question s'éleva dans les Gaules: quelques-uns y attaquaient la doctrine de saint Augustin sur la nécessité de la grâce. Le Pape prit la défense du grand évêque d'Hippone, dans une lettre écrite aux évêques de ce pays.
"Nos prédécesseurs, disait-il, l'ont toujours regardé comme un des plus grands Docteurs de l'Église; sa mémoire ne pourra plus être flétrie par les clameurs de quelques-uns. Il suffit de savoir et de croire que l'enseignement traditionnel des Apôtres attribue à la grâce de Jésus-Christ aussi bien le commencement que la fin de nos oeuvres. Nul catholique ne peut s'écarter de cette règle."
Pour étouffer dans la Grande-Bretagne les semences du pélagianisme, il chargea saint Germain, évêque d'Auxerre, et saint Loup, évêque de Troyes, de préserver ce pays du danger qui le menaçait. Ce fut aussi Célestin qui envoya saint Pallade prêcher l'Évangile aux Scots, et saint Patrice, aux Irlandais. Après un règne de dix ans, ce grand Pape mourut le 1er août 432. L'église Sainte-Praxède possède une partie de ses reliques.
Frères des Écoles Chrétiennes 1932, Vie des Saints, p. 151-152
À la mort du Pape saint Boniface, on élut à l'unanimité Célestin, romain de naissance et proche parent de l'empereur Valentinien. Le nouveau Pontife gouverna l'Église pendant dix ans avec une sollicitude et une prudence admirables.
"Ma vigilance pastorale, écrivait-il, n'est point bornée par les lieux; elle s'étend à tous les pays où l'on adore Jésus-Christ." En exerçant cette vigilance, il avait surtout à coeur le salut des âmes: "Accordez l'absolution, écrivait-il à quelques évêques, à tous ceux qui la demanderont sincèrement à l'article de la mort: la contrition dépend moins du temps que du coeur."
Mais ce qui mit en relief le zèle et l'autorité du grand Pontife, ce fut la manière dont il combattit l'hérésie de Nestorius, patriarche de Constantinople. Ce malheureux, voyant sa doctrine condamnée par les orientaux, se tourna vers l'Occident, et il écrivit à Rome deux lettres où il déguisait ses sentiments sous des expressions captieuses.
Célestin, prévenu en même temps par saint Cyrille d'Alexandrie, assembla un concile à Rome; on y examina les écrits de Nestorius, et on condamna ses blasphèmes contre l'unité de personne en Jésus-Christ. Le Pape nomma Cyrille son commissaire en Orient, et il le revêtit de toute son autorité pour agir en son nom. L'hérésiarque refusant de se soumettre, on convoqua le concile d'Éphèse. Cette assemblée, présidée par les légats de Célestin, à la tête desquels se trouvait Cyrille, excommunia Nestorius et le déposa.
Une autre question s'éleva dans les Gaules: quelques-uns y attaquaient la doctrine de saint Augustin sur la nécessité de la grâce. Le Pape prit la défense du grand évêque d'Hippone, dans une lettre écrite aux évêques de ce pays.
"Nos prédécesseurs, disait-il, l'ont toujours regardé comme un des plus grands Docteurs de l'Église; sa mémoire ne pourra plus être flétrie par les clameurs de quelques-uns. Il suffit de savoir et de croire que l'enseignement traditionnel des Apôtres attribue à la grâce de Jésus-Christ aussi bien le commencement que la fin de nos oeuvres. Nul catholique ne peut s'écarter de cette règle."
Pour étouffer dans la Grande-Bretagne les semences du pélagianisme, il chargea saint Germain, évêque d'Auxerre, et saint Loup, évêque de Troyes, de préserver ce pays du danger qui le menaçait. Ce fut aussi Célestin qui envoya saint Pallade prêcher l'Évangile aux Scots, et saint Patrice, aux Irlandais. Après un règne de dix ans, ce grand Pape mourut le 1er août 432. L'église Sainte-Praxède possède une partie de ses reliques.
Frères des Écoles Chrétiennes 1932, Vie des Saints, p. 151-152
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_celestin.html
Saint Célestin I (422-432)
Il fut l'ami de saint Augustin.
Il démontra un grand intérêt pour les missions en Écosse et en Irlande, d'après l'œuvre de Paladius et de saint Patrick.
Saint Célestin I (422-432)
Il fut l'ami de saint Augustin.
Il démontra un grand intérêt pour les missions en Écosse et en Irlande, d'après l'œuvre de Paladius et de saint Patrick.
SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_03.htm
Saint Célestin Ier
Pape
(43 ème) de 422 à 432 (✝ 432)
Il avait grand
souci des responsabilités de sa charge et nous le voyons intervenir auprès des
Églises de Gaule, d'Afrique et de Provence. Il soutint
Cyrille d'Alexandrie dans son opposition à Nestorius et
condamna le patriarche de Constantinople. Le concile d'Ephèse marquera
l'affaiblissement de Rome devant Alexandrie. Mais le pape saint Célestin fera
toujours rappel de l'autorité romaine en matière doctrinale.
(27 juillet au martyrologe romain) À Rome, au cimetière de Priscille, sur la voie Salarienne, en 432, saint Célestin Ier, pape. Désireux de défendre la foi de l’Église et d’étendre ses frontières, il institua, le premier, l’épiscopat en Grande Bretagne et en Irlande et, avec son accord, le Concile d’Éphèse salua, contre Nestorius, la bienheureuse Marie du titre de Mère de Dieu.
Martyrologe
romain
SAINT CELESTIN
Nothing is known of his early history except that he was a Roman and that his father's name was Priscus. He is said to have lived for a time at Milan with St. Ambrose; the first notice, however, concerning him that is known is in a document of St. Innocent I, in the year 416, where he is spoken of as Celestine the Deacon. In 418 St. Augustine wrote to him (Epist., lxii) in very reverential language. He succeeded St. Boniface I as pope, 10 Sept., 422 (according to Tillemont, though the Bollandists say 3 Nov.), and died 26 July, 432, having reigned nine years, ten months, and sixteen days. In spite of the troublous times at Rome, he was elected without any opposition, as is learned from a letter of St. Augustine (Epist., cclxi), written to him shortly after his elevation, in which the great doctor begs his assistance in composing his difficulties with Antonius, Bishop of Fessula in Africa. A strong friendship seems to have existed between Celestine and Augustine, and after the death of the latter in 430, Celestine wrote a long letter to the bishops of Gaul on the sanctity, learning and zeal of the holy doctor, and forbade all attacks upon his memory on the part of the Semipelagians, who under the leadership of the famous ascetic, John Cassian, were then beginning to gain influence. Though his lot was cast in stormy times, for the Manichæans, Donatists, Noviatians, and Pelagians were troubling the peace of the Church, while the barbarian hordes were beginning their inroads into the heart of the empire, Celestine's firm but gentle character enabled him to meet successfully all the exigencies of his position. We see him everywhere upholding the rights of the Church and the dignity of his office. In this he was aided by Placidia, who, in the name of her youthful son, Valentinian III, banished from Rome the Manichæans and other heretics who were disturbing the peace. Celestine not only excluded Coelestius, the companion and chief disciple of Pelagius, from Italy, but procured the further condemnation of the sect from the Council of Ephesus, while through his instrumentality St. Germanus of Auxerre and St. Lupus of Troyes, who had been sent to Britain in 429, the native land of Pelagius, by the Gallic bishops, succeeded in extirpating the error from its native soil.
A firm upholder of the ancient canons, we find Celestine writing to the bishops of Illyria, bidding them observe the canons and their old allegiance to the Bishop of Thessalonica, the papal vicar, without whom they are not to consecrate any bishop or hold any council. He also writes to the Bishops of Vienne and Narbonne, whom he warns to keep the ancient canons, and, in accordance with the warning of his predecessor, to resist the pretensions of the See of Arles. Moreover they must not refuse to admit to penance those who desire it at the moment of death; bishops, too, must not dress as monks, and severe action is to be taken against a certain Daniel, a monk from the Orient who had been the cause of serious disorders in the Church of Gaul. To the Bishops of Apulia and Calabria he writes that the clergy must not remain ignorant of the canons, neither are the laity to be advanced to the episcopate over the heads of the clergy, nor is the popular will, no matter how strong, to be humoured in this matter — populus docendus non sequendus. Moreover he threatens severe penalties for future transgressors. In upholding the rights of the Roman Church to hear and decide appeals from all quarters, he came for a time into conflict with the great Church of Africa (see Apiarius). The African bishops, however, through manifesting some warmth, never called into question the Divine supremacy of the Holy See, their very language and actions expressed its fullest recognition; their complaints were directed rather against the sometimes indiscreet use of the papal prerogative. The last years of the pontificate of Celestine were taken up with the struggle in the East over the heresy of Nestorius (see Nestorius; Cyril of Alexandria; Ephesus, Council of). Nestorius who had become Bishop of Constantinople in 428 at first gave great satisfaction, as we learn from a letter addressed to him by Celestine. He soon aroused suspicions of his orthodoxy by receiving kindly the Pelagians banished from Rome by the pope, and shortly after, rumours of his heretical teaching concerning the twofold personality of Christ reaching Rome, Celestine commissioned Cyril, Bishop of Alexandria, to investigate and make a report. Cyril having found Nestorius openly professing his heresy sent a full account to Celestine, who in a Roman synod (430), having solemnly condemned the errors of Nestorius, now ordered Cyril in his name to proceed against Nestorius, who was to be excommunicated and deposed unless within ten days he should have made in writing a solemn retractation of his errors. In letters written the same day to Nestorius, to the clergy and people of Constantinople, and to John of Antioch, Juvenal of Jerusalem, Rufus of Thessalonica, and Flavian of Philippi, Celestine announces the sentence passed upon Nestorius and the commission given to Cyril to execute it. At the same time he restored all who had been excommunicated or deprived by Nestorius. Cyril forwarded the papal sentence and his own anathema to Nestorius. The emperor now summoned a general council to meet at Ephesus. To this council Celestine sent as legates, Arcadius, and Projectus, bishops, and Philippus, a priest, who were to act in conjunction with Cyril. However, they were not to mix in discussion but were to judge the opinions of the others. Celestine in all his letters assumes his own decision as final, Cyril and the council, "compelled by the sacred canons and the letters of Our Most Holy Father, Celestine, Bishop of the Roman Church."
The last official act of Celestine, the sending of St. Patrick to Ireland, perhaps surpasses all the rest in its far-reaching consequences for good. He had already sent (431) Palladius as bishop to the "Scots [i.e. Irish] believing in Christ." But Palladius son abandoned Ireland and died the year following in Britain. St. Patrick, who had previously been refused, now received the long-coveted commission only a few days before the death of Celestine, who thus becomes a sharer in the conversion of the race that in the next few centuries was to accomplish such vast works by its countless missionaries and scholars in the conversion and civilization of the barbarian world. In the local affairs of the Roman Church, Celestine manifested great zeal. He restored and embellished the church of Santa Maria in Trastevere, which had suffered from the Gothic pillage of Rome, also the church of St. Sabina, besides decorating the Cemetery of St. Priscilla with paintings of the Council Ephesus. The precise date of his death is uncertain. His feast is kept in the Latin Church on 6 April, the day on which his body was placed in the Catacombs of St. Priscilla whence it was transferred in 820 by Pope St. Paschal I to the church of Sta Prassede, though the cathedral of Mantua likewise claims his relics. In the Greek Church where he is highly honoured for his condemnation of Nestorius, his feast falls on 8 April.
The extant writings of St. Celestine consist of sixteen letters, the contents of many of which have been indicated above, and a fragment of a discourse on Nestorianism delivered in the Roman Synod of 430. The "Capitula Coelestini", the ten decisions on the subject of grace which have played such a part in the history of Augustinianism, are no longer attributed to his authorship. For centuries they were affixed as an integral part to his letter to the Bishops of Gaul, but at present are considered as most probably the work of St. Prosper of Aquitaine. Anastasius Bibliothecarius attributes to him several other constitutions but with little authority. Doubtful also is the statement of the "Liber Pontificalis" that Celestine added the Introit to the Mass.
Sources
Sancti Celestini Epistolae et Decreta, P.L., L; Acta ss., X; Hefele,
History of the Councils, II, III; Duchesne, Liber Pontificalis, I; Grisar,
Geschichte Roms und der Papste im Mittelalter (Freiburg im Br., 1898), I ;
Cardinal de Noris, Historia Pelagiana; Tillemont, Mémoires pour servir a l'
histoire ecclesiastique, XIV; Natalis Alexander, Historia Ecclesiastica, ed.
Roncaglia-Mansi, IX; Mansi, Sacrorum Conciliorum Amplissima Collectio, IV;
Rivington, The Roman Primacy.
Murphy, John F.X. "Pope St. Celestine
I." The Catholic Encyclopedia. Vol. 3. New York:
Robert Appleton Company, 1908. 5 Apr. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/03477c.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent
by William D. Neville.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. November 1, 1908.
Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal
Farley, Archbishop of New York.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/03477c.htm
Celestine I, Pope (RM)
Born in Campania, Italy; died at Rome, July 27, 432; feast day formerly on July 27 and/or August 1. Saint Celestine was a deacon in Rome when he was elected pope on September 20, 422, to succeed Saint Boniface. He was a staunch supporter of Saint Germanus of Auxerre in the fight against Pelagianism, and a friend of Saint Augustine with whom he corresponded, and which demonstrates that the bishop of Rome was the central authority even at that early date.
Augustine exhorts Celestine not to fall under the spell of Bishop Antony of Fussala, who had been convicted by a council at Numidia of tyranny and violence against his flock. Augustine was particularly concerned because he had originally nominated Antony for episcopal consecration. Antony appealed to Celestine's predecessor, who, unaware of the decision of the synod, pressed for Antony's reinstatement. The matter was not fully settled at Boniface's death, but at Augustine's urging, Celestine deposed the unseemly prelate.
Celestine also wrote to the bishops of Vienne and Narbonne in Gaul to correct several abuses, and ordered, among other things, that absolution should never be refused to the dying who sincerely asked for it. He stated that repentance does not depend on timing but rather on the heart. In the beginning of this letter he says: "By no limits of place is my pastoral vigilance confined: it extends itself to all places where Christ is adored."
After receiving two artful letters from Patriarch Nestorius of Constantinople, and further information from Patriarch Saint Cyril of Alexandria regarding the errors proposed by the first, Celestine convened a council in Rome, in 430, to condemn Nestorianism. He threatened Nestorius with excommunication if he did not desist from his heretical teaching. In 431, Celestine sent three legates to and appointed Cyril president of the General Council of Ephesus, which formally condemned the heresy.
Saint Prosper of Aquitaine recorded that, acting on Saint Palladius's suggestion, Celestine sent Saint Germanus of Auxerre to Britain in 429 to deal with Pelagianism there. He also wrote a treatise against semi-Pelagianism and, in 431, sent Palladius to Ireland to evangelize that people. Some scholars think that Celestine may also have sent Patrick there, but this is unlikely.
Saint Celestine was buried in the cemetery of Priscilla in a tomb decorated with paintings representing the Council of Ephesus. Later his relics were translated into the church of Saint Praxedes. His ancient original epitaph testifies that he was an excellent bishop, honored and beloved of every one, who for the sanctity of his life now enjoys the sight of Jesus Christ, and the eternal honors of the saints; however, very little is known of person named Celestine (Attwater, Benedictines, Delaney, Husenbeth).
In art, Saint Celestine is a pope with a dove, dragon, and flame (Roeder).
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/063.html
Alla morte del papa S. Bonifacio (+442), fu concordemente chiamato a succedergli dal clero e dai fedeli benché in quel tempo fosse ancora forte il partito dell'antipapa Eulalio (1419), sostenuto dai seguaci del monaco bretone Pelagio e del suo discepolo Celestio. Appena eletto al Sommo Pontificato, Celestino I intraprese con vigore la restaurazione dottrinale e disciplinare della Chiesa. A Roma impose la chiusura delle chiese dei seguaci dell'antipapa Novaziano che, nel secolo III, si sera opposto alla riconciliazione dei lapsi con la Chiesa. Fece restaurare la basilica di Santa Maria in Trastevere, costruita da papa S. Giulio I, che era rimasta danneggiata durante l'assedio di Alarico (410), re dei Visigoti, e la consacrò dotandola di ricchi doni. Con l'aiuto di Pietro, sacerdote dell'Illirico, sul colle Aventino fece costruire, al posto di un più antico edificio sacro, la basilica di Santa Sabina (425).
Il concilio di Sardica (343), oggi Sofia (Bulgaria), convocato dagli imperatori d'oriente e d'occidente per ristabilire l'unità di fede e la pace nella Chiesa, aveva tutelato il diritto che hanno i fedeli di appellare alla Santa Sede. Celestino I lo difese energicamente a costo di incorrere talora in errori, come quando accolse gli appelli di Antonio, eletto da S. Agostino vescovo di Fussala (Numidia) e poi interdetto a causa delle sue esazioni, e di Apiario, prete di Sicca Veneria, il quale, quando era scomunicato per le sue gravi colpe, ricorreva abitualmente a Roma.
I vescovi africani non temettero di mandare una lettera al pontefice per scongiurarlo di non accogliere con soverchia condiscendenza coloro che dall'Africa facevano ricorso a lui, di tenere conto di alcuni privilegi locali in proposito, e di non autorizzare i delegati romani a chiedere l'aiuto delle autorità civili per fare eseguire le sentenze pontificie.
A parte questi inconvenienti, con le sue decretali Celestino I tracciò sapienti norme. Riconobbe la preminente dignità delle chiese di Alessandria d'Egitto e di Antiochia; sostenne i diritti del Vicariato papale di Tessalonica (Salonicco), eretto per tutto l'Illirico benché soggetto a Costantinopoli; difese Felice, vescovo diApollonia, presso i colleghi della suddetta regione; richiamò i vescovi della Gallia Narbonese e Viennese all'osservanza delle leggi riguardanti le elezioni episcopali; condannò alcuni abusi in cui taluni erano incorsi, come quello di portare il mantello e la cintura alla maniera dei monaci e di permettere che certi sacerdoti si rifiutassero di assolvere i moribondi che ne facevano richiesta; riprese i vescovi delle Puglie e della Calabria perché alcune loro comunità pretendevano di presentare alle sedi vescovili candidati provenienti dal laicato, anziché dal clero.
Con non minore zelo Celestino I tutelò la purezza della fede contro gli errori che in quel tempo serpeggiavano in occidente e in oriente. Con la sua azione vigorosa riuscì a cacciare i capi pelagiani dall'Europa e combatterli fino nella lontana Gran Bretagna, dove mandò in missione S. Germano, vescovo di Auxerre (+429), con suo nipote S. Lupo, vescovo di Troyes, e nell'Irlanda, alla quale diede il primo vescovo, S. Palladio.
A lui subentrò (342) S. Patrizio, che ne fu l'apostolo per eccellenza, fino alla morte (461). A proposito di Giuliano, erudito vescovo di Eclano (Benevento), ribellatosi alla condanna del Concilio Cartaginese XVI contro i seguaci di Pelagio, e a proposito di altri vescovi, seguaci dell'eresiarca, rifugiatisi a Costantinopoli, il papa rispose alle insistenti sollecitazioni del patriarca Nestorio ricordandogli che quella eresia era già stata condannata. Evidentemente alludeva all'accettazione delle condanne papali del pelagianesimo da parte di Attico (425), penultimo predecessore di lui nella sede costantinopolitana. S. Prospero d'Aquitania, profondo conoscitore del pensiero di S. Agostino, benché laico, informò Celestino I che nella Gallia, Giovanni Cassiano (+435) e i monaci dell'abbazia di San Vittore da lui fondata a Marsiglia, riguardo alla grazia e alla predestinazione sostenevano idee semipelagiane.
Male interpretando il pensiero di S. Agostino, i seguaci di Pelagio insegnavano che il peccato commesso da Adamo nocque a lui solo; che i bambini nascono senza il peccato originale che l'uomo può evitare il male e acquistare la visione beatifica con le sue sole forze sole naturali; che non esiste l'intrinseca grazia divina, del resto non necessaria; che la redenzione non è rigenerazione dell'uomo mediante la grazia, ma piuttosto un appello ad una vita più alta da acquistarsi con le proprie forze. I semipelagiani invece insegnavano che non si richiede la grazia ad iniziare la fede e la santificazione, ma solo a completare l'una e l'altra; che Dio concede la grazia secondo i nostri meriti e le nostre disposizioni positive a riceverla; che la perseveranza finale è frutto dei nostri meriti.
Il 15 maggio 431 Celestino I prese le difese di S. Agostino, morto l'anno precedente, scrivendo ai vescovi della Gallia: "Agostino è restato costantemente in comunione con noi e non è mai stato sfiorato dall'ombra di un sospetto. La sua scienza era così eminente che diversi miei predecessori lo computavano già tra i migliori dottori". E invitò quei vescovi a proibire che "certi preti, i quali suscitano controversie disordinate, predichino con tanta ostinazione cose contrarie alla verità".
Non minore energia il santo pontefice dimostrò contro l'eresia di Nestorio, convinto com'era che il popolo è da ammaestrarsi, non da seguirsi. Il patriarca di Costantinopoli affermava l'integrità della natura umana di Cristo, ma non riusciva ad immaginare una natura completa esistente che non fosse persona, vale a dire soggetto autonomo di esistenza e di attività. Quindi, come doveva ammettere una persona divina in Gesù, così Gli attribuiva anche una persona umana. Essendo le due persone naturali indipendenti l'una dall'altra, tanto nell'esistenza quanto nelle azioni, la loro unione non poteva essere ontologico-ipostatica, ma psicologico-morale, che consiste nel pieno accordo fra le due volontà in Cristo e nella comunione delle azioni, in quanto una delle persone liberamente si serve dell'azione dell'altra. Quest'armonia delle volontà e la comunione delle azioni che ne nasce, sono i costitutivi della persona composta di Cristo. Ne consegue che non c'è la mutua attribuzione delle proprietà della natura umana e della natura divina in Cristo: Dio non è nato, non è stato crocifisso e non è morto; Maria SS. non è madre di Dio se non impropriamente, perché generò non già la divinità, ma quell'uomo che venne assunto dal Verbo divino. Ammette però uno scambio delle proprietà, limitato alla persona composta di Cristo, alla quale possono riferirsi gli attributi divini e umani: non l'uomo, ma il Verbo è Figlio di Dio, come non il Verbo, ma Cristo è figlio di Maria. Nestorio, non contento di predicare simili errori, mandava un po' ovunque i suoi sermoni e scriveva lettere su lettere a Celestino I per informarlo delle lotte che fervevano nella sua chiesa bizantina. Il papa, non potendo rivolgersi per consiglio ad Agostino a causa dell'invasione dei Vandali, interpellò Cassiano il quale non tardò a rispondergli che era sfavorevole alle idee di Nestorio.
Tuttavia chi ne scoprì il punto debole fu S. Cirillo di Alessandria il quale aveva un concetto molto preciso dell'unità personale di Cristo. La polemica arse tra loro due finché Cirillo espose a Celestino I i pericoli che correva la fede in oriente e gli chiese una sentenza di condanna. Il papa radunò a Roma un sinodo (430), condannò gli errori di Nestorio e gl'impose di ritrattarsi formalmente per scritto entro dieci giorni pena la deposizione.
La sentenza fu affidata a Cirillo quale rappresentante del papa. Questi cercò di distaccare la corte di Teodosio II da Nestorio, ma non vi riuscì. Dovette anzi accettare la convocazione di un concilio ecumenico ad Efeso, se non voleva cadere in disgrazia dell'imperatore. Il vescovo di Alessandria vi comparve (431) con un bei numero di amici compatti e agguerriti contro l'eresia. I Legati romani non arrivarono in tempo all'apertura del concilio, drillo, che aveva fretta di concludere, considerandosi ancora rappresentante del papa, si credete in diritto di presiederlo. Nestorio fu invitato a prendervi parte, ma non comparve. Fu allora esaminata la lettera con cui Celestino I incaricava Cirillo di deporre Nestorio e i dodici anatematismi del sinodo tenuto ad Alessandria contro le false teorie di lui. La sua dottrina fu esaminata e giudicata in base ad alcune dichiarazioni e omelie dell'imputato.
L'eresiarca fu condannato e deposto e, in seguito, esiliato. I suoi beni furono confiscati e i suoi libri bruciati. I vescovi del concilio vennero accompagnati alle loro case con torce accese, mentre tutta la città si illuminava a festa. All'arrivo dei Legati pontifici il concilio tenne le sue ultime sessioni. Gli inviati del papa, che avevano avuto istruzione di affidarsi a Cirillo, sottoscrissero la sentenza contro Nestorio e ne informarono Celestino I. Avevano voluto che la decisione del concilio romano fosse considerata definitiva "ben sapendo che Pietro è alla testa della fede comune e di tutti gli apostoli". Il papa nelle lettere dirette nel 432 ai padri conciliari, all'imperatore, al nuovo patriarca Massimiliano, al clero e al popolo di Costantinopoli, espresse tutta la sua esultanza per il trionfo della verità sull'errore, e indicò come dovevano essere trattati Nestorio e i suoi seguaci.
Il concilio di Efeso non riportò la pace nella chiesa orientale. Le passioni umane che entrarono nella controversia nestoriana, e lo stato imperfetto della formulazione teologica del dogma dell'unione ipostatica, protrassero ancora a lungo la lotta fra gli avversar! e gli amici del deposto patriarca. Celestino I morì il 27 luglio 432 e fu sepolto a Roma nel cimitero di Priscilla. S. Pasquale (+824) ne fece trasportare le reliquie nella basilica di Santa Prassede, che lui aveva fatto ricostruire e adornare di splendidi mosaici.
Autore: Guido Pettinati
Celestine I, Pope (RM)
Born in Campania, Italy; died at Rome, July 27, 432; feast day formerly on July 27 and/or August 1. Saint Celestine was a deacon in Rome when he was elected pope on September 20, 422, to succeed Saint Boniface. He was a staunch supporter of Saint Germanus of Auxerre in the fight against Pelagianism, and a friend of Saint Augustine with whom he corresponded, and which demonstrates that the bishop of Rome was the central authority even at that early date.
Augustine exhorts Celestine not to fall under the spell of Bishop Antony of Fussala, who had been convicted by a council at Numidia of tyranny and violence against his flock. Augustine was particularly concerned because he had originally nominated Antony for episcopal consecration. Antony appealed to Celestine's predecessor, who, unaware of the decision of the synod, pressed for Antony's reinstatement. The matter was not fully settled at Boniface's death, but at Augustine's urging, Celestine deposed the unseemly prelate.
Celestine also wrote to the bishops of Vienne and Narbonne in Gaul to correct several abuses, and ordered, among other things, that absolution should never be refused to the dying who sincerely asked for it. He stated that repentance does not depend on timing but rather on the heart. In the beginning of this letter he says: "By no limits of place is my pastoral vigilance confined: it extends itself to all places where Christ is adored."
After receiving two artful letters from Patriarch Nestorius of Constantinople, and further information from Patriarch Saint Cyril of Alexandria regarding the errors proposed by the first, Celestine convened a council in Rome, in 430, to condemn Nestorianism. He threatened Nestorius with excommunication if he did not desist from his heretical teaching. In 431, Celestine sent three legates to and appointed Cyril president of the General Council of Ephesus, which formally condemned the heresy.
Saint Prosper of Aquitaine recorded that, acting on Saint Palladius's suggestion, Celestine sent Saint Germanus of Auxerre to Britain in 429 to deal with Pelagianism there. He also wrote a treatise against semi-Pelagianism and, in 431, sent Palladius to Ireland to evangelize that people. Some scholars think that Celestine may also have sent Patrick there, but this is unlikely.
Saint Celestine was buried in the cemetery of Priscilla in a tomb decorated with paintings representing the Council of Ephesus. Later his relics were translated into the church of Saint Praxedes. His ancient original epitaph testifies that he was an excellent bishop, honored and beloved of every one, who for the sanctity of his life now enjoys the sight of Jesus Christ, and the eternal honors of the saints; however, very little is known of person named Celestine (Attwater, Benedictines, Delaney, Husenbeth).
In art, Saint Celestine is a pope with a dove, dragon, and flame (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0406.shtml
St. Celestine, Pope and Confessor
HE was a native of Rome, and held a distinguished place among the clergy
of that city, when, upon the demise of Pope Boniface, he was chosen to succeed
him, in September, 422, by the wonderful consent of the whole city, as St.
Austin writes. That father congratulated him upon his exaltation, and conjured
him, by the memory of St. Peter, who abhorred all violence and tyranny, not to
patronize Antony, bishop of Fussala, who had been convicted of those crimes,
and on that account condemned in a council of Numidia, to make satisfaction to
those whom he had oppressed by rapine and extortion. This Antony was a young
man, and was formerly a disciple of St. Austin, by whom he had been recommended
to the episcopal dignity. This promotion made him soon forget himself, and lay
aside his virtuous dispositions: and falling, first by pride, he abandoned
himself to covetousness and other passions. St. Austin, fearing lest by the
share he had in his promotion his crimes would be laid to his own charge, was
of all others the most zealous and active to see them checked. Antony had
gained his primate, the metropolitan of Numidia, who presided in the council by
which he was condemned. Hoping also to surprise the pope by his artful
pretences, he appealed to Rome. Boniface seeing the recommendation of his
primate, wrote to the bishops of Numidia, requiring them to reinstate him in
his see, provided he had represented matters as they truly were. Antony
returning to Fussala, threatened the inhabitants that, unless they consented to
receive him as their lawful bishop, in compliance with the orders of the
apostolic see, he would call in the imperial troops and commissaries to compel
them. Pope Boniface dying, St. Austin informed St. Celestine of these
proceedings, who finding Antony fully convicted of the crimes with which he was
charged, confirmed the sentence of the council of Numidia, and deposed him.
“From these letters, that were written by the Africans on this occasion,” says
Mr. Bower, 1 “it appears, that the bishops of Rome used in those days to send some of
their ecclesiastics into Africa, to see the sentences which they had given
executed there; and that those ecclesiastics came with orders from the court
for the civil magistrates to assist them, where assistance should be required.”
St. Celestine wrote to the bishops of Illyricum, confirming the archbishop of
Thessalonica, vicar of the apostolic see in those parts. To the bishops of the
provinces of Vienne and Narbonne in Gaul, he wrote, to correct several abuses,
and ordered, among other things, that absolution or reconciliation should never
be refused to any dying sinner, who sincerely asked it; for repentance depends
not so much on time, as on the heart. In the beginning of this letter he says:
“By no limits of place, is my pastoral vigilance confined: it extendeth itself
to all places where Christ is adored.” He received two letters from Nestorius,
bishop of Constantinople, in which his heresy was artfully couched; also an
information from St. Cyril, patriarch of Alexandria, concerning his errors.
Wherefore he assembled a synod at Rome, in 430, in which the writings of that
heresiarch were examined, and his blasphemies in maintaining in Christ a divine
and a human person were condemned. The pope denounced an excommunication
against him, if he did not repent of his errors within ten days after the
sentence should be notified to him, and wrote to St. Cyril, commissioning him,
in his name, and by the authority of his see, to execute the same. 2 Nestorius remaining obstinate, a general council was convened at
Ephesus, to which St. Celestine sent three legates from Rome, Arcadius and
Projectus, bishops, and Philip, priest, with instructions to join themselves to
St. Cyril. He also sent a letter to the council, in which he said that he had
commissioned his legates to see executed what had been already decreed by him
in his council at Rome. He exhorts the fathers to charity, so much recommended
by the apostle St. John, “whose relics,” as he writes, “were there the object
of their veneration.” 3 This letter was read in the council with great acclamations. The synod
was held in the great church of the Blessed Virgin, on the 22nd of June, 431:
in the first session one hundred and ninety-eight bishops were present. St.
Cyril sat first as president, 4 in the name of St. Celestine. 5 Nestorius refused to appear, though in the city; and showing an excess
of madness and obstinacy, was excommunicated and deposed. It cost the zeal of
the good pope much more pains to reconcile the Oriental bishops with St. Cyril;
which, however, was at length effected. Certain priests in Gaul continued still
to cavil at the doctrine of St. Austin, concerning the necessity of divine
grace. St. Celestine therefore wrote to the bishops of Gaul, ordering such
scandalous novelties to be repressed; highly extolling the piety and learning
of St. Austin, whom his predecessors had honoured among the most deserving and
eminent doctors of the church, and whose character rumour could never asperse
nor suspicion tarnish. 6 Being informed that one Agricola, the son of a British bishop called Severianus,
who had been married before he was raised to the priesthood, had spread the
seeds of the Pelagian heresy in Britain, he sent thither, in quality of his
vicar, St. Germanus of Auxerre, whose zeal and conduct happily prevented the
threatening danger. 7 He also sent St. Palladius, a Roman, to preach the faith to the Scots,
both in North-Britain and in Ireland. Many authors of the life of St. Patrick
say, that apostle likewise received his commission to preach to the Irish from
St. Celestine, in 431. This holy pope died on the 1st of August, in 432, having
sat almost ten years. He was buried in the cemetery of Priscilla, which, to
testify his respect for the council of Ephesus, he had ornamented with
paintings, in which that synod was represented. His remains were afterward
translated into the church of St. Praxedes. His ancient original epitaph
testifies that he was an excellent bishop, honoured and beloved of every one,
who for the sanctity of his life now enjoys the sight of Jesus Christ, and the
eternal honours of the saints. The same is the testimony of the Roman
Martyrology on this day. See
Tillemont, t. 14. p. 148. Ceillier, t. 13. p. 1.
Note 2. Authoritate
tecum nostræ sedis adscitâ, nostrâ vice usus hanc exequêris sententiam.
Note
3. Cujus reliquias præsentes veneramini, ep. ad
Conc. 1159.
Note 6. Ep. 21. ad Gallos.
Note 7. Vice suà, S. Prosp. in Chron.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives of the Saints. 1866.
San Celestino I Papa
† 27 luglio 432
(Papa dal 10/09/422 al 27/07/432)
Fu in relazione con Sant'Agostino fin dal 390. Fu eletto papa nel 422. Il suo
pontificato fu molto attivo. Oltre restaurare in numerose basilica, tra cui
Santa Maria in Trastevere, e costruire la basilica di Santa Sabina, difese il
diritto della Sede Apostolica di ricevere appelli da parte di tutti fedeli.
Prese ferma posizione in difesa della purezza della fede contro gli errori di
Pelagio e Nestorio. Contro quest'ultimo agì con grande energia e
determinazione. Nel Concilio di Roma del 430 lo condannò imponendogli di
sconfessare i suoi errori. Mandò, un anno dopo, alcuni suoi legati al Concilio
di Efeso, indetto dall'imperatore per risolvere definitivamente la questione,
con l'ordine di salvaguardare i diritti della Sede Apostolica e di attenersi
alle decisioni di San Cirillo. Nell’817 il suo corpo fu collocato nella
basilica di Santa Prassede e parte di esso, pare, a Mantova.
Etimologia: Celestino = venuto
dal cielo, dal latino
Martirologio Romano: A Roma nel
cimitero di Priscilla sulla via Salaria, san Celestino I, papa, che, solerte
nel difendere la Chiesa e nel dilatarne i confini, per primo istituì
l’episcopato in Inghilterra e in Irlanda e diede il suo sostegno al Concilio di
Efeso nel salutare la beata Maria come Madre di Dio in opposizione a Nestorio.
Giustamente viene considerato come il martello del nestorianesimo. Secondo il Liber Pontificalis, preziosa raccolta delle vite
dei papi dal secolo VI al secolo IX, Celestino, figlio di Prisco, nacque nella
Campania, non sappiamo in quale anno. Pare che fosse parente dell'imperatore
Valentiniano III (+455). Eletto diacono della Chiesa di Roma, fin dal 390 fu in
relazione con S. Agostino, vescovo di Ippona (Africa). Il papa S. Innocenzo I
(+417), sembra che lo abbia gratificato dell'affettuoso titolo di "figlio
mio", mentre gli esponeva alcune difficoltà sorte a proposito di Decenzio,
vescovo di Gubbio (Perugia).
Alla morte del papa S. Bonifacio (+442), fu concordemente chiamato a succedergli dal clero e dai fedeli benché in quel tempo fosse ancora forte il partito dell'antipapa Eulalio (1419), sostenuto dai seguaci del monaco bretone Pelagio e del suo discepolo Celestio. Appena eletto al Sommo Pontificato, Celestino I intraprese con vigore la restaurazione dottrinale e disciplinare della Chiesa. A Roma impose la chiusura delle chiese dei seguaci dell'antipapa Novaziano che, nel secolo III, si sera opposto alla riconciliazione dei lapsi con la Chiesa. Fece restaurare la basilica di Santa Maria in Trastevere, costruita da papa S. Giulio I, che era rimasta danneggiata durante l'assedio di Alarico (410), re dei Visigoti, e la consacrò dotandola di ricchi doni. Con l'aiuto di Pietro, sacerdote dell'Illirico, sul colle Aventino fece costruire, al posto di un più antico edificio sacro, la basilica di Santa Sabina (425).
Il concilio di Sardica (343), oggi Sofia (Bulgaria), convocato dagli imperatori d'oriente e d'occidente per ristabilire l'unità di fede e la pace nella Chiesa, aveva tutelato il diritto che hanno i fedeli di appellare alla Santa Sede. Celestino I lo difese energicamente a costo di incorrere talora in errori, come quando accolse gli appelli di Antonio, eletto da S. Agostino vescovo di Fussala (Numidia) e poi interdetto a causa delle sue esazioni, e di Apiario, prete di Sicca Veneria, il quale, quando era scomunicato per le sue gravi colpe, ricorreva abitualmente a Roma.
I vescovi africani non temettero di mandare una lettera al pontefice per scongiurarlo di non accogliere con soverchia condiscendenza coloro che dall'Africa facevano ricorso a lui, di tenere conto di alcuni privilegi locali in proposito, e di non autorizzare i delegati romani a chiedere l'aiuto delle autorità civili per fare eseguire le sentenze pontificie.
A parte questi inconvenienti, con le sue decretali Celestino I tracciò sapienti norme. Riconobbe la preminente dignità delle chiese di Alessandria d'Egitto e di Antiochia; sostenne i diritti del Vicariato papale di Tessalonica (Salonicco), eretto per tutto l'Illirico benché soggetto a Costantinopoli; difese Felice, vescovo diApollonia, presso i colleghi della suddetta regione; richiamò i vescovi della Gallia Narbonese e Viennese all'osservanza delle leggi riguardanti le elezioni episcopali; condannò alcuni abusi in cui taluni erano incorsi, come quello di portare il mantello e la cintura alla maniera dei monaci e di permettere che certi sacerdoti si rifiutassero di assolvere i moribondi che ne facevano richiesta; riprese i vescovi delle Puglie e della Calabria perché alcune loro comunità pretendevano di presentare alle sedi vescovili candidati provenienti dal laicato, anziché dal clero.
Con non minore zelo Celestino I tutelò la purezza della fede contro gli errori che in quel tempo serpeggiavano in occidente e in oriente. Con la sua azione vigorosa riuscì a cacciare i capi pelagiani dall'Europa e combatterli fino nella lontana Gran Bretagna, dove mandò in missione S. Germano, vescovo di Auxerre (+429), con suo nipote S. Lupo, vescovo di Troyes, e nell'Irlanda, alla quale diede il primo vescovo, S. Palladio.
A lui subentrò (342) S. Patrizio, che ne fu l'apostolo per eccellenza, fino alla morte (461). A proposito di Giuliano, erudito vescovo di Eclano (Benevento), ribellatosi alla condanna del Concilio Cartaginese XVI contro i seguaci di Pelagio, e a proposito di altri vescovi, seguaci dell'eresiarca, rifugiatisi a Costantinopoli, il papa rispose alle insistenti sollecitazioni del patriarca Nestorio ricordandogli che quella eresia era già stata condannata. Evidentemente alludeva all'accettazione delle condanne papali del pelagianesimo da parte di Attico (425), penultimo predecessore di lui nella sede costantinopolitana. S. Prospero d'Aquitania, profondo conoscitore del pensiero di S. Agostino, benché laico, informò Celestino I che nella Gallia, Giovanni Cassiano (+435) e i monaci dell'abbazia di San Vittore da lui fondata a Marsiglia, riguardo alla grazia e alla predestinazione sostenevano idee semipelagiane.
Male interpretando il pensiero di S. Agostino, i seguaci di Pelagio insegnavano che il peccato commesso da Adamo nocque a lui solo; che i bambini nascono senza il peccato originale che l'uomo può evitare il male e acquistare la visione beatifica con le sue sole forze sole naturali; che non esiste l'intrinseca grazia divina, del resto non necessaria; che la redenzione non è rigenerazione dell'uomo mediante la grazia, ma piuttosto un appello ad una vita più alta da acquistarsi con le proprie forze. I semipelagiani invece insegnavano che non si richiede la grazia ad iniziare la fede e la santificazione, ma solo a completare l'una e l'altra; che Dio concede la grazia secondo i nostri meriti e le nostre disposizioni positive a riceverla; che la perseveranza finale è frutto dei nostri meriti.
Il 15 maggio 431 Celestino I prese le difese di S. Agostino, morto l'anno precedente, scrivendo ai vescovi della Gallia: "Agostino è restato costantemente in comunione con noi e non è mai stato sfiorato dall'ombra di un sospetto. La sua scienza era così eminente che diversi miei predecessori lo computavano già tra i migliori dottori". E invitò quei vescovi a proibire che "certi preti, i quali suscitano controversie disordinate, predichino con tanta ostinazione cose contrarie alla verità".
Non minore energia il santo pontefice dimostrò contro l'eresia di Nestorio, convinto com'era che il popolo è da ammaestrarsi, non da seguirsi. Il patriarca di Costantinopoli affermava l'integrità della natura umana di Cristo, ma non riusciva ad immaginare una natura completa esistente che non fosse persona, vale a dire soggetto autonomo di esistenza e di attività. Quindi, come doveva ammettere una persona divina in Gesù, così Gli attribuiva anche una persona umana. Essendo le due persone naturali indipendenti l'una dall'altra, tanto nell'esistenza quanto nelle azioni, la loro unione non poteva essere ontologico-ipostatica, ma psicologico-morale, che consiste nel pieno accordo fra le due volontà in Cristo e nella comunione delle azioni, in quanto una delle persone liberamente si serve dell'azione dell'altra. Quest'armonia delle volontà e la comunione delle azioni che ne nasce, sono i costitutivi della persona composta di Cristo. Ne consegue che non c'è la mutua attribuzione delle proprietà della natura umana e della natura divina in Cristo: Dio non è nato, non è stato crocifisso e non è morto; Maria SS. non è madre di Dio se non impropriamente, perché generò non già la divinità, ma quell'uomo che venne assunto dal Verbo divino. Ammette però uno scambio delle proprietà, limitato alla persona composta di Cristo, alla quale possono riferirsi gli attributi divini e umani: non l'uomo, ma il Verbo è Figlio di Dio, come non il Verbo, ma Cristo è figlio di Maria. Nestorio, non contento di predicare simili errori, mandava un po' ovunque i suoi sermoni e scriveva lettere su lettere a Celestino I per informarlo delle lotte che fervevano nella sua chiesa bizantina. Il papa, non potendo rivolgersi per consiglio ad Agostino a causa dell'invasione dei Vandali, interpellò Cassiano il quale non tardò a rispondergli che era sfavorevole alle idee di Nestorio.
Tuttavia chi ne scoprì il punto debole fu S. Cirillo di Alessandria il quale aveva un concetto molto preciso dell'unità personale di Cristo. La polemica arse tra loro due finché Cirillo espose a Celestino I i pericoli che correva la fede in oriente e gli chiese una sentenza di condanna. Il papa radunò a Roma un sinodo (430), condannò gli errori di Nestorio e gl'impose di ritrattarsi formalmente per scritto entro dieci giorni pena la deposizione.
La sentenza fu affidata a Cirillo quale rappresentante del papa. Questi cercò di distaccare la corte di Teodosio II da Nestorio, ma non vi riuscì. Dovette anzi accettare la convocazione di un concilio ecumenico ad Efeso, se non voleva cadere in disgrazia dell'imperatore. Il vescovo di Alessandria vi comparve (431) con un bei numero di amici compatti e agguerriti contro l'eresia. I Legati romani non arrivarono in tempo all'apertura del concilio, drillo, che aveva fretta di concludere, considerandosi ancora rappresentante del papa, si credete in diritto di presiederlo. Nestorio fu invitato a prendervi parte, ma non comparve. Fu allora esaminata la lettera con cui Celestino I incaricava Cirillo di deporre Nestorio e i dodici anatematismi del sinodo tenuto ad Alessandria contro le false teorie di lui. La sua dottrina fu esaminata e giudicata in base ad alcune dichiarazioni e omelie dell'imputato.
L'eresiarca fu condannato e deposto e, in seguito, esiliato. I suoi beni furono confiscati e i suoi libri bruciati. I vescovi del concilio vennero accompagnati alle loro case con torce accese, mentre tutta la città si illuminava a festa. All'arrivo dei Legati pontifici il concilio tenne le sue ultime sessioni. Gli inviati del papa, che avevano avuto istruzione di affidarsi a Cirillo, sottoscrissero la sentenza contro Nestorio e ne informarono Celestino I. Avevano voluto che la decisione del concilio romano fosse considerata definitiva "ben sapendo che Pietro è alla testa della fede comune e di tutti gli apostoli". Il papa nelle lettere dirette nel 432 ai padri conciliari, all'imperatore, al nuovo patriarca Massimiliano, al clero e al popolo di Costantinopoli, espresse tutta la sua esultanza per il trionfo della verità sull'errore, e indicò come dovevano essere trattati Nestorio e i suoi seguaci.
Il concilio di Efeso non riportò la pace nella chiesa orientale. Le passioni umane che entrarono nella controversia nestoriana, e lo stato imperfetto della formulazione teologica del dogma dell'unione ipostatica, protrassero ancora a lungo la lotta fra gli avversar! e gli amici del deposto patriarca. Celestino I morì il 27 luglio 432 e fu sepolto a Roma nel cimitero di Priscilla. S. Pasquale (+824) ne fece trasportare le reliquie nella basilica di Santa Prassede, che lui aveva fatto ricostruire e adornare di splendidi mosaici.
Autore: Guido Pettinati
CELESTINO I, santo
di Franco Gori - Enciclopedia dei Papi (2000)
Fu
eletto il 10 settembre 422, rapidamente e senza contestazioni. Ben poco si
conosce della sua vita precedente. Il Liber pontificalis lo dice figlio di un
certo Prisco e originario della Campania.
In un frammento di sermone tramandato da Arnobio il Giovane (Conflictus II, 13,
9-16), C. allude ad una sua permanenza a Milano,
ove dice di avere sentito cantare in un giorno di Natale l'inno ambrosiano
Veni, redemptor gentium. A C. pare che si riferisca papa Innocenzo I nella lettera a Decenzio di
Gubbio del 19 marzo 416 (ep. 25, 11, in P.L., XX, col. 560) e, verosimilmente,
è lui il destinatario dell'ep. 192 di Agostino, databile alla fine del 418.
C. si dedicò con grande impegno
all'affermazione dell'autorità della Sede romana, come nessun altro papa prima
di lui. Per i vescovi di Roma,
tra la fine del IV secolo e l'inizio del V, il primato della loro Sede su tutte
le Chiese d'Occidente era incontestabile e basato su un fondamento storico
specifico, che si aggiungeva alla considerazione, anch'essa storica, su cui si
voleva fondato il primato sulla Chiesa universale: la Sede di Roma - si
argomentava - non solo eredita dal principe degli apostoli, che l'ha fondata,
l'autorità su tutta la Chiesa, ma in Occidente è l'unica sede di origine apostolica,
mentre le altre Chiese sono state fondate da inviati della Chiesa romana
(Innocenzo I, ep. 25, 2, in P.L., XX, col. 252). I predecessori di C. avevano
spesso ribadito il loro diritto, e lo avevano esercitato soprattutto in materie
disciplinari delicate, quali erano, per esempio, le norme che regolavano
l'elezione dei vescovi e l'esercizio del potere giudiziario ecclesiastico nelle
province. L'affermazione del primato da parte di C. fu vigorosa, sia in ambito
disciplinare che dottrinale. La crisi nestoriana (428-431) gli offrì
l'occasione per rivendicare con forza al successore di Pietro il ruolo di custode supremo della
fede della Chiesa universale. In verità nel corso del 429 sia Nestorio che
il suo antagonista Cirillo di Alessandria lo
interpellarono, ciascuno per ottenerne l'appoggio per la propria causa, ma né
l'uno né l'altro intendeva con ciò riconoscergli un diritto di primazia sulla
Chiesa universale. Invece C. si sentì investito della questione nestoriana
proprio quale detentore della suprema autorità nella Chiesa, e questa funzione
intese esercitare quando nel 430 fece conoscere agli Orientali la sua sentenza
contro Nestorio, e quando nel 431 inviò tre delegati al concilio di Efeso "perché
prendano parte a quanto si tratti ed eseguano quello che da noi sia stato in
precedenza stabilito" (ep. ad synodum, in Acta Conciliorum
Oecumenicorum, I, 2, p. 24, r. 28). Successivamente C. espresse la certezza che
la sconfitta di Nestorio fosse da attribuire al suo intervento di medico che
aveva reciso con i ferri chirurgici un membro infetto: "san Pietro non
abbandonò un malato così grave" (ep. ad Constantinopolitanos, ibid., p.
94, r. 25). In realtà i legati papali giunsero a Efeso quando il concilio aveva
già sanzionato la condanna di Nestorio sotto le pressioni di Cirillo, che aveva
fatto leggere e approvare la propria lettera dogmatica a Nestorio (ibid., I, 1,
1, pp. 25-8), non quella di Celestino. Solo in una successiva sessione fu letta
la lettera di C. a Nestorio (ibid., I, 2, pp. 7-12), verosimilmente su
richiesta dei legati papali. Di fatto l'Oriente non era disposto a tributare al
vescovo di Roma niente di più dell'onore che meritava l'antica prestigiosa Sede
apostolica, e niente di più la Sede romana era in grado di ottenere. Roma
pretendeva invece di estendere in Occidente un effettivo potere giurisdizionale
anche fuori d'Italia, scontrandosi con forti resistenze in specie in Africa e
in Gallia.
Un caso di attrito fra le Chiese
di Roma e d'Africa sotto il pontificato di C. è documentato nell'ep. 209 di
Agostino al medesimo papa (423). Qualche anno prima Agostino aveva deciso di
dare un vescovo alla grossa borgata di Fussala, che aveva abbandonato il
donatismo per tornare in seno alla Chiesa cattolica e che non poteva essere
agevolmente governata da Ippona a
motivo della distanza. Venuto meno il candidato prescelto, Agostino dovette
ripiegare su un giovane, Antonino, che diede prova di grande avidità, tanto che
gli abitanti del luogo lo denunciarono. Essendo stato rimosso per la sentenza
di un concilio provinciale, Antonino si appellò a Roma, riuscendo anche ad
ottenere l'appoggio del primate di Numidia,
che inviò a Roma una lettera commendatizia. Il predecessore di C., Bonifacio,
rimandò assolto Antonino senza interpellare Agostino. Questi fu turbato dalla decisione romana e fece ricorso a
C., divenuto nel frattempo papa, con una lettera vibrante d'emozione, ove si
assumeva le proprie responsabilità per l'accaduto, ma difendeva la legittimità
della sentenza emessa dal tribunale africano, dichiarando di volersi dimettere
dall'episcopato, se Roma non avesse riveduto la decisione sul caso. Non si sa
come la vicenda si concluse, ma è da credere che C., che era in buoni rapporti
personali con Agostino, abbia accolto la richiesta.
Un analogo episodio ebbe per
protagonista Apiario, presbitero di Sicca Veneria della provincia d'Africa
Proconsolare, che per la sua condotta fu scomunicato dal proprio vescovo. Si
appellò a Roma, contro gli statuti della Chiesa d'Africa che vietavano tali
appelli. Papa Zosimo, che invece intendeva riaffermare il diritto della
Sede romana di ricevere ricorsi da tutte le Chiese d'Occidente, accolse
l'appello e fece riaccompagnare Apiario in Africa da una legazione capeggiata
da Faustino di Potenza Picena,
che avrebbe dovuto ribadire ai vescovi d'Africa le prerogative di Roma, secondo
il papa sancite a Nicea. I vescovi africani riuniti in concilio
a Cartagine (419) obiettarono che i
documenti niceni da loro posseduti non contenevano tali disposizioni. Tuttavia,
su proposta di Agostino, il concilio accolse, per deferenza, la richiesta del
vescovo di Roma, ma si riservò di chiedere alle sedi orientali (Costantinopoli, Antiochia e
Alessandria) copie autentiche degli atti di Nicea. Apiario fu assolto, ma
successivamente si attirò una nuova scomunica. Di nuovo si recò a Roma, ove
papa C. lo accolse con manifestazioni di gioia, e di nuovo lo fece
riaccompagnare in Africa da una legazione guidata dal medesimo Faustino di
Potenza Picena. Ma questa volta Apiario, messo alle strette dalle contestazioni
dei giudici africani, confessò le proprie malefatte. A Faustino non restò che
chiedere scusa e tornarsene a Roma. Aurelio di Cartagine e altri vescovi, a
nome del concilio di Cartagine (424-425), espressero a C. con parole pungenti
il disappunto dei vescovi africani per l'accaduto, e sottolinearono che i
documenti del concilio di Nicea, nel frattempo giunti dalle sedi orientali, e
inviati in copia anche a Roma, nulla contenevano circa il diritto della Sede
romana di ricevere i ricorsi di chierici o vescovi condannati in provincia, e
in effetti il diritto di appello alla Sede romana era stato sancito non dal
concilio di Nicea, ma dal concilio di Serdica (canoni
3 e 3b); riaffermarono poi il valore degli statuti della Chiesa d'Africa, e
dichiararono la loro opposizione alla pratica romana di inviare legati in
provincia, perché estranea agli statuti e alla tradizione della Chiesa, e
introdotta come riprovevole imitazione della prassi propria del potere politico
(lettere del concilio di Cartagine a C., in Concilia Africae, pp. 169-72).
I rapporti di C. con le Chiese
della Gallia furono negativamente condizionati da una difficile situazione
creata da papa Zosimo, che aveva imprudentemente ceduto alle pretese di Patroclo,
vescovo di Arles, attribuendo alla sua sede una sorta di
primato su tutta la Gallia, che avrebbe reso travagliati non solo i rapporti di
Arles con Roma, ma anche con le altre sedi metropolitane transalpine. Patroclo
esercitò con sempre maggiore invadenza i poteri che gli erano stati conferiti
da Roma. Nel 425 la sua autorità fu anche rafforzata dall'attribuzione di
privilegi politici da parte di Galla Placidia,
che cercava di acquisire l'appoggio della sede di Arles per ristabilire il
controllo imperiale sulla Gallia meridionale non ancora caduta in mano ai Goti.
Nel 426 Patroclo fu assassinato, ma non venne meno il ruolo preminente di
Arles, i cui vescovi concentrarono nelle proprie mani potere sia politico che
ecclesiastico, e accentuarono la propria indipendenza dalla Sede romana. Di
fatto C. si trovò di fronte ad uno scisma. Si aggiunga che i successori di
Patroclo, Onorato ed Ilario, diedero una propria impronta al governo delle loro
Chiese. Essi erano monaci provenienti dal monastero di Lérins, di cui Onorato
era stato fondatore. Animati da forte spirito ascetico vollero promuovere una
riforma della disciplina ecclesiastica ispirandosi al rigorismo monastico. In
conformità a tale orientamento sceglievano i vescovi non tra i chierici formati
in seno a quelle Chiese, ma tra i monaci che in genere erano laici, oppure
facevano cadere la loro scelta su persone straniere. L'intrapresa riformatrice
diede anche maggior spinta all'invadenza di Arles nelle questioni
ecclesiastiche della Gallia. Ma nel 428 accadde un fatto che offrì a C.
occasione di intervenire e di far sentire l'autorità di Roma. Un certo Daniele,
presumibilmente un monaco, che in Oriente aveva commesso misfatti
particolarmente turpi, si era rifugiato ad Arles. Contro di lui dall'Oriente
pervenne a Roma una documentata denuncia. C. inviò ad Arles un suddiacono con
la richiesta che l'accusato fosse inviato a Roma per il processo. Non solo la
richiesta rimase inascoltata, ma Daniele fu addirittura nominato vescovo. Lo
sdegno di C. è espresso nella lettera ai vescovi delle province viennese e
narbonense del 28 luglio 428 (P.L., L, coll. 429-36), nella quale, tra l'altro,
si dichiarano decaduti dalla dignità episcopale coloro che avevano promosso
l'illecita ordinazione: in particolare l'indignazione del papa era rivolta
contro il vescovo di Arles, che all'epoca doveva essere Onorato. C. formula
nella lettera anche un'aspra critica delle "presuntuose novità"
introdotte in Gallia dai monaci vescovi. Essi esibivano il loro rigorismo
ascetico nei modi esteriori del vivere e anche nella foggia del vestito (erano
detti "palliati" per il mantello monastico che portavano). E volevano
imporre anche ai fedeli questo stile di vita tutto esteriore, che sostituiva le
antiche consuetudini della Chiesa fondate sulla valorizzazione delle
disposizioni interiori del cristiano. C. giudica tale riforma come
"superstizione", perché esalta il senso letterale delle Sacre
Scritture e ne ignora il significato spirituale. La lettera è la riprova della
costante diffidenza della Sede romana per le correnti rigoriste riformatrici
sostenute dall'ascetismo monastico, che soleva muoversi ai margini
dell'istituzione e della tradizione ecclesiastica.
Nella medesima lettera C. torna
sull'argomento della penitenza in punto di morte, che in Gallia, anche per la
linea rigorista sostenuta dai monaci, continuava ad essere negata. Si adduceva
la ragione che il penitente non avrebbe avuto la possibilità di compiere le
opere di penitenza che solitamente la Chiesa gli imponeva per un certo periodo,
prima di riammetterlo nella comunione. A Roma già da qualche tempo il
rifiuto della penitenza "in extremis" era stato considerato contrario
allo spirito evangelico. All'inizio del V
secolo infatti perdurava la tendenza rigorista tradizionale, ma cresceva la
spinta per un atteggiamento più indulgente. In questo conflitto era già
intervenuto papa Innocenzo, nel 405, con la lettera in cui, rispondendo ad un
preciso quesito di Esuperio di Tolosa,
spiegava perché la Chiesa aveva giustamente deciso di concedere ai morenti la
penitenza e il viatico (P.L., XX, col. 498). C. si esprime con severità
maggiore di chi disperi della misericordia di Dio (cfr. ibid., L, col. 432A), e
ricorda che Gesù ha accolto il pentimento del ladrone morente in croce. Nel 452
Leone Magno dovrà ancora insistere con i vescovi della Gallia per convincerli a
concedere la penitenza e la comunione "in extremis", riprendendo gli
stessi argomenti di C. (cfr. ep. 108, 2, in ibid., LIV, col. 1012A). Ciò
nonostante, Fausto di Riez alla fine del V secolo sarà ancora sostenitore della
linea rigorista.
In Gallia l'ordinazione
episcopale dei monaci, che erano laici, era avvenuta in violazione di una
norma, sancita dal concilio di Serdica (343, canone 8), che vietava l'accesso
dei laici all'episcopato. Il canone nel corso del IV secolo fu praticamente
ignorato (basti pensare all'elezione di Ambrogio di Milano), ma i predecessori
di C. (Siricio, Innocenzo, Zosimo) lo avevano ribadito. Il
"curriculum" ecclesiastico per C. è una prova della preparazione del
candidato al compito di vescovo e una garanzia per le Chiese contro brutte
sorprese. La regola, secondo la quale "dev'essere prima discepolo chiunque
desidera essere maestro" (P.L., L, col. 433A), vale anche, e soprattutto,
per il difficile compito dell'episcopato. Su questo punto la lettera di C. alle
Chiese delle province viennese e narbonense afferma la necessità di una
specifica formazione ecclesiastica. Di più, secondo C., il vescovo deve essere
preferibilmente scelto fra i chierici della medesima Chiesa, cosicché più
facilmente possa ottenere il necessario consenso del clero e
del popolo che dovrà governare. Riaffermando la condizione di tale consenso, il
papa intendeva erigere un ostacolo al ripetersi di ordinazioni di stranieri o
di laici e, quindi, di monaci, e ribadire la distinzione fra lo stato di vita
monastico e l'ufficio episcopale. C. respinge, poi, con fermezza la pretesa di
primato della sede di Arles, e riafferma l'autorità di ogni metropolita entro i
confini tradizionali delle province ecclesiastiche, condannando ogni tentativo
di usurpazione dei diritti altrui (ibid., col. 434B).
La lettera ai vescovi dell'Apulia
e della Calabria (21 luglio 429, ibid., col. 436)
ribadisce il divieto ai laici di accedere all'episcopato. In quelle regioni vi
era l'urgenza, non di frenare l'invadenza dei monaci, ma più semplicemente la
necessità di rimarcare la distinzione nella Chiesa tra chierici e laici, onde
evitare che i secondi prevaricassero sui primi. Il rischio infatti era che un
candidato laico tentasse di accedere alla carica di vescovo facendo leva su un
favore popolare conquistato con metodi demagogici. Il divieto di scegliere
candidati estranei al "curriculum" degli ordini ecclesiastici è
esteso da C., oltre l'episcopato, al chiericato, per impedire che un laico
potesse per questa via diventare vescovo.
Negli ultimi anni del pontificato
di C. le Chiese della Gallia meridionale erano turbate, oltre che dalle
questioni di cui si è detto, dalla disputa teologica sul tema della grazia.
Anche su questo punto esercitava la sua influenza il monachesimo, che vedeva
nella dottrina agostiniana della predestinazione la negazione dell'ascesi
cristiana, che era la ragione stessa del monachesimo. La reazione a Marsiglia e
in Provenza era sostenuta da alcuni presbiteri che attaccavano le ultime opere
di Agostino sulla predestinazione bollandole di eresia. Due laici, Prospero
d'Aquitania e Ilario (del secondo si sa ben poco), che erano stati in
corrispondenza con Agostino e parteggiavano per lui, trovandosi in difficoltà
nel fronteggiare la reazione contro Agostino, fecero ricorso a Roma per
sollecitare un intervento di C. in difesa della memoria del vescovo di Ippona,
che doveva essere morto da poco (28 agosto 430). Il papa intervenne con la
lettera ai vescovi delle Gallie (ibid., coll. 430-36). Il tono del documento è energico,
come si conveniva ad un papa impegnato ad affermare, particolarmente nei
confronti della Gallia, il suo diritto di primazia, ma il contenuto non era
quello che Prospero e Ilario si attendevano. Nell'insieme sembra preoccuparsi
più della pace interna delle Chiese di Gallia, del rispetto della disciplina
ecclesiastica e delle prerogative dei vescovi che della questione sollevata dai
due seguaci di Agostino. C. biasima la predicazione di taluni presbiteri, ma
soprattutto biasima quei vescovi che la tollerano e lasciano che i presbiteri
svolgano il compito della predicazione per il quale non hanno adeguata
preparazione teologica. Sui contenuti della predicazione si esprime in modo che
è sorprendentemente generico in rapporto al severo tono accusatorio, e in
relazione alla denuncia certamente non generica che Prospero e Ilario avevano
fatto al vescovo di Roma, nella quale è da credere che avranno rappresentato
quella predicazione come pelagiana. Così facendo il papa evita di lasciarsi
coinvolgere nella controversia dottrinale. Precisamente i suoi ammonimenti sono
rivolti più che ai presbiteri erranti, ai vescovi, che avrebbero dovuto
vegliare sulla predicazione della retta dottrina: gli importa soprattutto di
far sentire ai vescovi della Gallia il peso della sua superiore autorità.
Quanto ai presbiteri, che predicano una dottrina erronea sulla grazia, C. si
limita ad osservare genericamente che le loro novità sono contrarie alla
verità. Ai vescovi ricorda che è loro proprio il compito del magistero e che essi
hanno, particolarmente in campo dottrinale, autorità sui presbiteri. Poi
considera l'ipotesi che i vescovi i quali non adempiono, come dovrebbero, il
compito di insegnare siano proprio quelli che sono stati eletti tra i laici in
violazione delle disposizioni canoniche, e dunque senza adeguata formazione.
Così, in un certo senso, l'intervento di C., diretto al vescovo Venerio di
Marsiglia e ad altri vescovi della regione, si riannoda con quello in
precedenza rivolto contro la politica ecclesiastica della sede di Arles. Quale
sia l'argomento specifico sotteso alla lettera lo si deduce da due elementi. C.
dice che è stato mosso a scrivere dalla denuncia portata a Roma da Prospero e
da Ilario, che, si sapeva, erano convinti assertori della dottrina agostiniana.
Poi, al termine della lettera, esprime un elogio di Agostino, che è stato
successivamente recepito come una sorta di approvazione ufficiale della sua
dottrina sulla grazia nella Chiesa. In realtà la lettera concede assai meno di quanto
Prospero ed Ilario avevano sperato di ottenere. Il
loro ricorso a Roma mirava a sollecitare un'esplicita condanna degli oppositori
della dottrina agostiniana su grazia e predestinazione. Qualsiasi lettore non
avvertito sulle taciute ragioni della lettera resterebbe disorientato, non
comprendendo quale dottrina C. vuole condannare e quale difendere. Lo stesso
Prospero più tardi nella sua opera contro Giovanni
Cassiano si vedrà costretto a difendere il vero senso della
lettera (Contra collatorem 21, 3, in P.L., LI, col. 272B). Ed è non meno
sorprendente che il papa punti il dito solo contro alcuni anonimi presbiteri su
una questione che stava arroventando il clima religioso in Provenza. Non sono
menzionati i monasteri di S. Vittore e
di Lérins, coinvolti nella disputa, e le personalità di rilievo, come Cassiano
e Vincenzo di Lérins, che prendevano posizione contro Agostino. Si capisce che
C. era pronto a difendere la memoria di Agostino, ma non precisamente la sua
dottrina sui temi della grazia e della predestinazione. La prudenza romana
sulla ormai trascorsa controversia pelagiana si replicava a proposito della
conseguente questione predestinazionista. Quanto il papa non volle precisare in
questa lettera ai vescovi delle Gallie fu aggiunto in appendice, più tardi,
probabilmente dal medesimo Prospero. Nella tradizione manoscritta infatti il
testo della lettera è seguito dai cosiddetti Capitula Caelestini, una serie di
proposizioni sul tema della grazia a favore della dottrina agostiniana,
estrapolate dagli scritti dei predecessori di C. o da documenti conciliari. Il
testo non è autentico, cioè non è di C., ma è stato ritenuto tale fino a tempi
recenti ed ha avuto un'importanza fondamentale nella storia del dibattito
teologico in tema di grazia e libero arbitrio.
Secondo Prospero d'Aquitania, C.
nei confronti del pelagianesimo fu davvero coerente con l'atteggiamento dei
suoi predecessori. Lo dimostrerebbe la sua condotta verso Celestio, il maggiore
degli esponenti pelagiani dopo Pelagio, allorché tentò di approfittare della
nuova situazione politica, determinata dall'usurpazione di Giovanni (423-425),
per ottenere la revoca della scomunica che lo aveva colpito: "Caelestium,
quasi non discusso negotio audientiam postulantem, totius Italiae finibus
iussit extrudi: adeo et praecessorum suorum statuta et decreta synodalia
inviolabiliter servanda censebat ut quod semel meruerat abscindi, nequaquam
admitteret rectractari" (Prospero, Contra collatorem 21, 2, in P.L., LI,
col. 271B). Secondo il testo, il papa avrebbe ordinato di espellere dall'Italia
Celestio, che gli aveva chiesto udienza, in coerenza con le decisioni dei suoi
predecessori, e questa notizia è ritenuta attendibile, anche se non vi sono
conferme. Prospero informa sia nel Contra collatorem (21, 2) che nel Chronicon,
ad a. 429, di un'altra iniziativa antipelagiana presa da C., allorché avrebbe
mandato in Britannia il vescovo di Auxerre,
Germano, con lo scopo di combattere l'eresia che vi si stava diffondendo. Anche
questa notizia è credibile, sebbene la Vita Germani narri un po' diversamente
di un concilio della Gallia che avrebbe dato mandato a Germano e a Lupo di Troyes di
occuparsi della Chiesa della Britannia. Secondo il medesimo Prospero (Chronicon,
ad a. 431, e Contra collatorem 21, 2), C. avrebbe anche inviato in Irlanda il
primo vescovo dell'isola, Palladio. Per Prospero (Contra collatorem 21, 2) e per
Arnobio il Giovane (Praedestinatus 1,
89) fu merito dell'intervento di C. al fianco di Cirillo di Alessandria
l'eliminazione dell'eresia nestoriana.
In effetti quest'ultima è la
vicenda più rilevante del pontificato di Celestino. Nestorio, chiamato
nell'aprile del 428 da Antiochia a reggere la sede patriarcale di
Costantinopoli per volontà di Teodosio II, un po' per il suo carattere forte,
un po' per l'estraneità all'ambiente costantinopolitano, non ebbe una buona
accoglienza nella capitale. Le difficoltà si aggravarono quando prima alcuni
suoi fedelissimi e poi lo stesso patriarca contestarono in alcune omelie il
titolo di Madre di Dio (theotókos) che tradizionalmente la pietà
popolare attribuiva a Maria. L'opposizione cercò di organizzarsi e di mettere
sotto accusa Nestorio. Questi con l'aiuto dell'imperatore poté fronteggiare la
ribellione, ma ormai lo scisma era nell'aria ed è probabile, anche se non si
dispone di documentazione, che i suoi avversari abbiano cercato appoggio a Roma
e ad Alessandria. Nestorio decise allora di fare un passo presso la Sede
romana, non tanto per chiedere sostegno, quanto per prevenire un'eventuale
presa di posizione ostile di C., che sapeva, o supponeva, essere già stato
informato dei fatti (si pensa che tra gli informatori del papa a Costantinopoli
vi fosse Mario Mercatore). La sua prima lettera al papa
(Acta Conciliorum Oecumenicorum, I, 2, pp. 12-4) si apre sul caso di quattro
vescovi occidentali scomunicati e deposti con l'accusa di pelagianesimo, i
quali si erano rifugiati a Costantinopoli per appellarsi all'imperatore.
Nestorio, la cui decisione di dare ospitalità a questi vescovi suscitava grande
irritazione a Roma, chiede informazioni sui vescovi condannati dalla Sede
romana per poter decidere il da farsi. Alla richiesta di chiarimenti fa
seguire, come una sorta di contropartita, una relazione sulla controversia
dottrinale in atto a Costantinopoli, precisamente su quello che egli riteneva
essere l'errore cristologico dei suoi avversari, con uno scambio di
informazioni e un'implicita proposta di collaborazione alla pari fra i vescovi
delle due capitali per risolvere i problemi interni di ciascuno.
C. lasciò senza risposta la
lettera di Nestorio, che è dell'inizio del 429. Nell'autunno del medesimo anno
un messo di Nestorio portò a Roma una seconda lettera dal contenuto analogo:
medesima richiesta di informazioni sui rifugiati pelagiani, medesima denuncia
della dottrina cristologica di stampo ariano e apollinarista dei suoi
antagonisti, tra i quali ormai comprendeva, senza nominarlo, anche Cirillo di
Alessandria, intervenuto nella disputa. Anche questa seconda lettera restò
senza replica. C., per capire di che cosa esattamente si discuteva in Oriente,
avviò contatti con Alessandria. Nella primavera del 430 Cirillo di Alessandria,
dopo aver inviato a Nestorio una prima e una seconda lettera, con le quali gli
contestava la gravità dell'errore dottrinale che egli andava predicando a
Costantinopoli, e che aveva cercato di diffondere anche nei monasteri d'Egitto
facendovi circolare i suoi sermoni, decise di rompere gli indugi e inviò a C.
una denuncia dell'eresia nestoriana con relativa documentazione. Il patriarca
di Alessandria ricorda il fallimento dei suoi tentativi epistolari di far
recedere Nestorio dalle sue posizioni; dice di aver accantonato l'idea di inviargli
una lettera sinodale di scomunica per evitare una rottura definitiva, ma che
ritiene vana qualsiasi speranza di un suo ravvedimento. A prova della
radicalizzazione della posizione nestoriana Cirillo riferisce l'episodio del
vescovo Doroteo che, durante una celebrazione liturgica, alla presenza di
Nestorio, aveva gridato l'anatema contro i difensori di Maria Madre di Dio (theotókos).
Un episodio che a Roma - Cirillo lo sapeva bene - avrebbe suscitato profonda
emozione. Nestorio, secondo Cirillo, è un superbo, che predica questa dottrina
solo contro tutti, contro la tradizione dei Padri, contro la fede professata da
tutte le altre Chiese. L'eretico va fermato. Ma Cirillo, prima di agire,
attende la risposta di Roma, vuol essere sicuro del suo appoggio. Anzi, invita
C. a comunicare il suo giudizio anche ai vescovi della Macedonia e
dell'Oriente, di modo che Nestorio sia completamente isolato.
Ma Cirillo non si affida solo
alla lettera: si preoccupa di pubblicizzare nell'ambiente romano la
pericolosità dell'eresia nestoriana. Se ne dovrà occupare il diacono Posidonio,
latore della missiva. Per questo Cirillo gli consegna un biglietto con
istruzioni, una traccia per una più dettagliata e allarmata relazione orale da
fare al papa e ai personaggi influenti della Sede romana. Il biglietto si
chiude con la narrazione di un episodio, destinato ad accrescere l'irritazione
del papa: vi si dice che Celestio - il pelagiano, cacciato dall'Italia da C.
medesimo, secondo la testimonianza di Prospero - ciaa Costantinopoli dà man
forte a Nestorio contro i suoi oppositori (ibid., I, 1, 7, p. 171, rr. 31 ss.).
La lettera di denuncia di Cirillo
era corredata da un dossier di
testi che dovevano documentare al papa l'eresia di Nestorio, mentre un
fascicolo di documenti era stato mandato a Roma anche da Nestorio. Il dossier allestito
da Cirillo era composto di sermoni nestoriani e di testi ortodossi dei
"Padri": il loro confronto dava forma ai capi d'accusa contro
Nestorio. Per il loro rilievo e l'importanza della precisione terminologica
tali testi furono mandati a Roma in traduzione latina eseguita ad Alessandria
per volontà di Cirillo, che intendeva così facilitare la lettura del dossier.
C. nella lettera di risposta a Cirillo confermerà la ricezione degli allegati
(ibid., I, 2, p. 5), una copia dei quali fu consegnata da C., per il tramite
del diacono Leone, a Giovanni Cassiano, che se ne servì per redigere una
relazione sulla dottrina di Nestorio. Un confronto dettagliato fra le citazioni
di testi di Nestorio nel De incarnatione di Giovanni Cassiano e quelle nel Conflictus di
Arnobio il Giovane dà la possibilità di conoscerne meglio la composizione.
Questa raccolta di documenti è importante perché ha influenzato le opinioni di
Giovanni Cassiano e di Arnobio, i giudizi di C. e di Leone Magno, e più in
generale ha orientato l'opinione degli Occidentali su Nestorio.
Il tono allarmato della denuncia
del patriarca di Alessandria, le informazioni giunte a Roma da Costantinopoli e
il giudizio contenuto nella relazione di Cassiano sui documenti nestoriani
convinsero C. che Nestorio era veramente un eretico bestemmiatore perché negava
la divina maternità di Maria e la divinità di Cristo, e propugnava la dottrina
dei due Figli. C. dunque decise di intervenire e agli inizi di agosto del 430 riunì
un concilio romano. Nel sermone che vi pronunciò (ne ha conservato un frammento
Arnobio il Giovane, Conflictus II, 13, 9-16), invocava contro l'eresia
nestoriana l'autorità dei grandi dottori occidentali: Ambrogio di Milano,
Ilario, Damaso. Il concilio approvò una sentenza di condanna in cui si sanciva
che, se Nestorio non avesse ritrattato per iscritto la sua dottrina entro dieci
giorni dalla notifica, sarebbe stato scomunicato e deposto. Per gli adempimenti
C. si affidò a Cirillo, al quale diede mandato di agire in sua vece. Al diacono
Posidonio in partenza per tornare ad Alessandria il papa affidò il 10 agosto
430 una lettera per Cirillo con la sentenza contro Nestorio (Acta Conciliorum
Oecumenicorum, I, 2, pp. 5-6), una lettera per il medesimo Nestorio che Cirillo
avrebbe dovuto fargli pervenire insieme alla sentenza (ibid., pp. 7-12), e
lettere a vari destinatari orientali, vescovi e clero delle sedi più importanti
(ibid., pp. 15-22), che vennero così informati delle decisioni della Sede
romana. Finalmente il 10 agosto 430 C. risponde alle due lettere di Nestorio,
per il tramite di Cirillo. Si scusa per il ritardo (la prima lettera di
Nestorio è dell'inizio del 429!), che attribuisce alla difficoltà di reperire
un traduttore. In realtà il papa attendeva di avere un quadro preciso di quanto
stava accadendo in Oriente. Dice di aver ricevuto con grande gioia buone
notizie sul conto di Nestorio al momento della sua elezione alla cattedra di
Costantinopoli, e di aver avuto la certezza che egli sarebbe stato degno
successore degli illustri suoi predecessori, ma che le speranze iniziali erano
state smentite sia dalle lettere e dagli scritti inviati a Roma da Nestorio sia
dalle informazioni giunte da Alessandria. Il quadro che il papa fa della
personalità di Nestorio è fosco, i suoi giudizi sono pesanti. Per evitare la
scomunica, Nestorio dovrà dimostrare il proprio ravvedimento al suo avversario,
il patriarca di Alessandria, al quale il papa ha delegato il compito di
eseguire la sentenza. La lettera affronta anche il caso dei pelagiani
rifugiatisi a Costantinopoli. Anche su questo punto Nestorio è colpevole, per aver
dato asilo a persone che erano state scomunicate in Occidente, ben sapendo che
i suoi predecessori avevano solidarizzato con Roma sulla questione pelagiana. La lettera insinua che l'atteggiamento di Nestorio verso
costoro non sia dovuto a mancanza di informazioni, ma faccia parte di una
manovra antiromana. Colpisce in questa lettera, dai toni molto aspri, la
personalizzazione della questione nestoriana. Pochi e assai vaghi sono gli
accenni alla dottrina cristologica. Il dito è continuamente puntato sulla
persona di Nestorio e sulla sua funzione di corrotto e di corruttore.
Probabilmente C. era consapevole della difficoltà che gli Occidentali in genere
ed egli stesso avevano di comprendere con precisione concetti e dottrine che la
controversia orientale metteva in campo. Ma la ragione principale, che lo tiene
lontano dal merito della questione, è probabilmente di principio. Il vescovo di
Roma, in forza del suo primato, interviene nella controversia orientale come
sommo custode della fede tradizionale della Chiesa. Non è ammesso discutere di
una dottrina che è eredità apostolica, sulla quale il successore di Pietro ha
il compito di vigilare. La colpa dell'eretico è precisamente di insegnare una
dottrina nuova che sovverte la tradizione. C. ripete spesso nelle lettere agli
Orientali che Nestorio è un "disputator" che mette in discussione la
fede tradizionale della Chiesa. Per C. la fede piena, chiara e intoccabile
della tradizione è quella del simbolo apostolico, che a Roma si credeva formula
degli apostoli in senso proprio. Questa "fides", che il successore di
Pietro ha specifico mandato di custodire e che non ammette né aggiunte né
omissioni, è stata violata dall'eretico: "plene etenim et manifeste
tradita [fides] ab apostolis nobis nec augmentum nec imminutionem
requirit" (ep. ad Nestorium 7, ibid., I, 2, p. 9). La detrazione operata
da Nestorio riguardava evidentemente le parole del simbolo "natus de spiritu
sancto et Maria virgine": egli infatti rifiutava di ammettere che del
Figlio di Dio si possa dire che è nato da Maria. Ma se Cristo, Figlio di Maria,
non è il medesimo che è anche Figlio di Dio, come può essere salvatore? C.
tocca velocemente la questione cristologica, ma non è l'interesse speculativo
per la dottrina che lo muove, bensì sono le conseguenze sul piano soteriologico
che lo turbano, trattandosi del fondamento della propria speranza: "agitur
ut mihi totius spei meae causa tollatur" (ep. ad Nestorium 12, ibid., p.
10).
Cirillo ottenne così da Roma ben
più del semplice appoggio che aveva sperato e cercò di approfittarne. Ma
Teodosio II prese le difese del suo patriarca e, per fronteggiare l'alleanza
tra Roma e Alessandria, convocò un concilio a Efeso per la Pentecoste dell'anno
successivo (431). Nestorio da parte sua, sapendo che a Roma soprattutto lo
accusavano di negare il titolo di Maria theotókos, scrisse a C. una terza
lettera di tenore conciliante (novembre 430, ibid., I, 5, p. 182), con la
quale, pur mantenendo una rigida posizione nei confronti di Cirillo,
manifestava la sua disponibilità ad accettare il theotókos (Madre di Dio),
spiegando che, se egli preferisce usare l'attributo christotókos (Madre di
Cristo), è solo per mantenere le distanze da arianesimo e apollinarismo. Non
era facile per Nestorio spiegare ai fedeli di Roma che egli non aveva di mira
un titolo tradizionalmente riconosciuto a Maria, bensì discuteva della
sussistenza in Cristo di due nature.
Cirillo tornò a sondare le intenzioni
di C., per conoscere se era ancora deciso a perseguire Nestorio. La lettera non
è pervenuta, ma si ha la risposta del papa (ibid., I, 2, pp. 26-7), che
diplomaticamente esprime plauso per l'intervento dell'imperatore. Se un anno
prima C. aveva dato all'Alessandrino delega incondizionata per eseguire la
sentenza contro Nestorio, ora, dopo l'intervento dell'imperatore e
nell'imminenza del concilio, vuole attendere gli eventi, pur senza rinnegare
nulla del giudizio espresso. Il papa dice poi che non sarà personalmente
presente al concilio, ma assicura la sua spirituale partecipazione,
sottintendendo l'invio di delegati.
L'8 maggio 431 partirono i
delegati romani al concilio di Efeso. Ad essi C. affida una lettera per i
vescovi del concilio, un'altra per l'imperatore Teodosio II e un biglietto di
istruzioni per i delegati stessi. La lettera ai vescovi contiene una lunga
esortazione, del genere di quelle contenute nelle precedenti lettere agli
Orientali, a difendere la dottrina tramandata dagli apostoli. Di Nestorio non
parla. Solo accenna alla pretesa di sottoporre a giudizio colui che è giudice
del mondo. C., cioè, condanna il tentativo di sottoporre all'indagine del
ragionamento umano il mistero di Cristo uomo-Dio. È quanto la lettera
all'imperatore esprime in modo più esplicito: "[...] ne quid turbidae
novitati licere vestra mansuetudo permittat neve facultas aliqua his qui
divinae maiestatis potentiam in humanae disputationis rationem artare
contendunt [...] tribuatur" (ep. ad Theodosium, ibid., p. 25). C. vede
nella dottrina di Nestorio un approccio razionalistico alla fede, quasi questa
fosse un elaborato del pensiero umano, non un dato della tradizione apostolica.
Naturalmente il papa non trascura di dire all'imperatore che la pace della
Chiesa è fondamentale per la sicurezza dell'Impero, e che perciò l'eliminazione
dell'eresia nestoriana è nell'interesse di entrambe le istituzioni. La lettera
è importante perché è il primo documento ufficiale della Sede romana che
contiene chiari spunti per una teorizzazione dei rapporti fra papato e Impero,
visti, s'intende, dal punto di vista del papa. C. non contesta la decisione
dell'imperatore di convocare il concilio, ma non gli riconosce il diritto di
intervenire nel merito delle questioni, riguardo alle quali egli deve
rispettare il "divinum iudicium" che si esprime attraverso il
pontefice. Nel
biglietto di istruzioni (ibid.) due sono i criteri dettati ai legati. Primo: essi avrebbero dovuto prendere subito contatto con
Cirillo e concordare con lui la linea di condotta. Secondo: se vi fosse stata
discussione su punti della dottrina, sarebbero dovuti intervenire con la forza
dell'autorità che rappresentavano ("auctoritatem sedis apostolicae
custodiri debere mandamus"). Conclusosi il concilio il 31 ottobre 431 con
la deposizione di Nestorio, C. inviò in Oriente una serie di lettere di
congratulazione per tale esito a Teodosio II, a Massimiano nuovo patriarca di
Costantinopoli, al clero e al popolo di Costantinopoli, a Flaviano di Filippi e
al concilio medesimo (Acta Conciliorum Oecumenicorum, I, 2, pp. 88-101 e I, 1,
7, pp. 142 s.). I veri destinatari di quest'ultima si deve intendere che
fossero i nove vescovi delegati dal concilio che avevano provveduto
all'elezione, il 25 ottobre 431, del successore di Nestorio, e che subito ne
avevano dato informazione al papa. Tra l'altro, la lettera di C. contiene le
condizioni per la riammissione dei pelagiani che il concilio aveva anche
condannato, i quali, secondo C., avevano aderito alla dottrina nestoriana e
avevano riposto le loro speranze in un esito del concilio favorevole a
Nestorio.
Al pontificato di C. si
attribuisce l'introduzione della salmodia nella liturgia romana della messa,
prima della "missa fidelium", in aggiunta alle letture tratte dalle
epistole di Paolo e dal vangelo: il canto dei salmi era eseguito a cori
alternati da tutto il popolo. Veniva così recepito un uso che
in Oriente e a Milano, dal tempo di Ambrogio, era ormai una consuetudine. Decretò
la chiusura in Roma delle chiese tenute dai novaziani, i quali furono costretti
a radunarsi nelle case private (Socrate, Historia ecclesiastica VII, 11). Il Liber pontificalis non manca di menzionare i suoi
interventi in campo disciplinare e dottrinale, la cui documentazione, cioè le
sue lettere, era conservata nell'archivio della Sede romana.
Nella sfera dell'attività
edilizia il Liber
pontificalis (p. 230) ricorda che C., "post ignem Geticum"
(all'indomani cioè del Sacco di Alarico del 410), procedette ad una nuova
dedicazione della "basilica Iulii" (S. Maria in Trastevere) che fu
anche riccamente dotata di una cospicua suppellettile in argento (patene,
coppe, calici, candelabri, cantari) per il servizio liturgico. Ma l'iniziativa
di maggior rilievo (non ricordata nel Liber pontificalis) fu certamente la
costruzione della basilica di S. Sabina con la quale si inaugura la presenza
cristiana sul colle Aventino: un'aula a tre navate decorate con un fregio in
"opus sectile" (incrostazione marmorea) nella fascia soprastante le
colonne. Una imponente iscrizione musiva di enormi dimensioni (m 13 x 3) fu
collocata nella parte interna della parete d'ingresso. La superficie iscritta,
costituita da uno sfondo azzurro su cui si stagliano grandi lettere capitali dal
modulo perfettamente uniforme, è definita a sinistra e destra dalle allegorie
delle due "ecclesiae" (sotto forma di due donne tunicate e velate),
accompagnate dalle relative scritte didascaliche ("eclesia ex
circumcisione - eclesia ex / gentibus"), che recano ciascuna un grande
"codex" aperto, apparentemente rivolto alla lettura dei fedeli ma in
realtà pura convenzione dal momento che i segni grafici tracciati sui due
"codices" altro non sono che una indistinta successione di rettangolini
e lineette. L'iscrizione, una delle più solenni e funzionali esemplificazioni
dell'uso ideologico e propagandistico dell'epigrafia monumentale di apparato,
celebra il primato della Sede romana e della sua storica incarnazione nella
persona di Celestino. I moduli espressivi, solenni e magniloquenti quanto la
veste grafica, mostrano ormai l'acquisita conquista di un repertorio di
immagini e di figure funzionali all'esaltazione del ruolo sempre più emergente
della Roma cristiana: la Sede romana è "culmen apostolicum"; la figura
del vescovo di Roma rifulge in tutto il mondo;
il presbitero Pietro, cui C. affida l'esecuzione dei lavori, ben degno di
recare un nome tanto illustre quale quello di Pietro ("Illyrica de gente
Petrus, vir nomine tanto / dignus, ab exortu nutritus in aula"), è ricco
per i poveri, povero con se stesso e con il disprezzo dei beni mondani ha
meritato di sperare nella vita futura: "pauperibus locuples, sibi pauper,
qui bona vitae / praesentis fugiens meruit sperare futuram".
C. morì il 27 luglio (giorno in cui se ne
celebra la memoria liturgica) 432 e fu sepolto nella basilica di S. Silvestro
sulla via Salaria al di sopra del cimitero di
Priscilla come testimoniato dal Liber pontificalis ("qui etiam sepultus
est in cymiterio Priscillae, via Salaria, VIII id(us) april(es)", p. 230),
e come descritto con dovizia di particolari dall'itinerario Notitia ecclesiarum
(10): "Postea ascendes eadem [Salaria] via ad sancti Silvestri [...] et in
dextera parte Caelestinus papa [...]". Sulla scorta della lettera De
sacris imaginibus di Adriano I a Carlomagno ("Caelestinus papa proprium
suum coemeterium picturis decoravit") si apprende che già in vita C. aveva
provveduto a farsi allestire una degna sepoltura corredata da un apparato
decorativo ad affresco che doveva rappresentare una schiera di martiri ammessi
nella "regia coeli": a questa pittura, come esaurientemente
dimostrato da G.B. de Rossi (in senso contrario A. Ferrua),
si accompagnava un'iscrizione esametrica che riproponeva una sintesi degli
articoli di fede relativi alla persona del Cristo ("natum, passum,
ascendit in caelum; sedet ad dexteram Patris; iterum
venturus est iudicare vivos et mortuos") e, in particolare, riprendeva la
formula antinestoriana del concilio di Efeso che ribadiva la tesi delle due
nature: "natum passumque deum". Sulla sepoltura di C. fu posto un
elogio in versi (Inscriptiones Christianae urbis Romae. Nova series, I-X, a
cura di G.B. de Rossi et al., Romae-In Civitate Vaticana 1922-92: IX, nr.
24833) tutto impostato in proiezione escatologica che, come da prassi negli
"elogia" metrici tardoantichi, trova il suo fulcro espressivo nella
ripresa del motivo dualistico del corpo destinato alla terra e dell'anima
immediatamente ammessa alla gloria divina: "Corporis hic tumulus: requiescunt
ossa cinisque / nec perit hinc aliquid Domino caro cuncta resurgit. / Terrenum
nunc terra tegit, mens nescia mortis / vivit et aspectu fruitur bene conscia
Christi" (vv. 5-8); l'unico accenno retrospettivo sembra cogliersi nella
prima parte dell'"elogium" (vv. 1-4), in cui si sottolinea
implicitamente il largo seguito avuto da C. fin dalla sua elezione alla Sede
apostolica che, conseguita rapidamente e senza contestazioni, governò con il
consenso di tutti ("omni rexit populo"): "Praesul apostolicae
sedis venerabilis omni / quam rexit populo, decimum dum conderet annum, /
Caelestinus agens vitam migravit in illam / debita quae sanctis aeternos reddit honores".
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