Sainte Catherine Tekakwitha
Jeune Indienne du Québec qui accéda à la foi et fut baptisée un jour de Pâques. Se consacrant tout entière au Seigneur, elle dut subir de nombreuses et multiples persécutions. Elle mourut le 17 avril 1680.
Sainte Kateri Tekakwitha
Indienne (+ 1680)
Kateri est la première sainte indienne du continent nord-américain. Elle est née d'une mère algonquine chrétienne et d'un père agnier (Les Algonquins, les Agniers - ou Iroquois - et les Hurons étaient des tribus des Indiens d'Amérique du Nord) en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York), où les saints Isaac Jogues, René Goupil et Jean de la Lande avaient versé leur sang pour la foi. Fille de chef, elle refusa d'être mariée et convertit celui qu'elle devait épouser.
Après bien des péripéties, elle trouve refuge à la mission jésuite Saint-François-Xavier sur le Saint-Laurent. Là elle mènera une vie de prière et de travail exemplaire. Elle y mourra en 1680.
En savoir plus sur le site des jésuites
Tekakwitha. Née en 1656 à Ossernenon (USA), elle était fille d'un chef mohawh et d'une algonquine catholique, baptisée et éduquée par des missionnaires français. La variole la priva à quatre ans de sa famille, et elle-même resta défigurée et handicapée des suites de l'infection. Adoptée par un parent chef d'une tribu voisine, elle affermit sa foi et fut baptisée par un missionnaire à l'âge de vingt ans. Marginalisée et menacée par sa famille, qui ne comprenait pas sa conversion, elle échappa à leur persécution et fonda à Kahnawake une communauté d'indiens chrétiens, vivant dans la prière, la pénitence et le soin des malades. Elle mourut en 1680, invoquant Jésus, après avoir fait vœu de chasteté l'année précédente. La tradition affirme que ses cicatrices disparurent pour faire place à un beau visage, et qu'à son enterrement de nombreux malades furent guéris. Son procès en canonisation fut ouvert en 1884, Pie XII la proclama vénérable en 1943 et Jean-Paul II bienheureuse en 1980 (fête le 14 juillet). Elle occupe une place particulière dans la dévotion des amérindiens catholiques du Canada et des Etats-Unis. (VIS 20111220)
Kateri Tekakwitha (1656-1680), laïque, béatifiée le 22 juin 1980: Le Lys des Agniers. (diocèse d'Edmundston)
21 octobre 2012 - canonisation à Rome de Jacques Berthieu, Pedro Calungsod, Giovanni Battista Piamarta, Maria Carmen Sallés y Barangueras, Marianne Cope, Kateri Tekakwitha, Anna Schäffer - Livret de la célébration avec biographies en plusieurs langues.
Un internaute canadien nous signale:
"Elle est décédée le 17 avril 1680, et sa fête dans le calendrier des saints et bienheureux du Canada est fixée au 17 avril."
À Sault dans le Québec, en 1680, la bienheureuse Catherine Tekakwitha, vierge.
Née dans une tribu indienne, baptisée le jour de Pâques, elle offrit à Dieu la
virginité qu’elle s’était appliquée à conserver avant d’être chrétienne, même
si elle fut en butte à des menaces et à de multiples vexations.
Martyrologe romain
"Qui est-ce qui m'apprendra ce qu'il y a de plus agréable à Dieu afin que je le fasse?"
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9934/Sainte-Kateri-Tekakwitha.html
"Lily of the Mohawks" Statue/Shrine at Our Lady of Czestochowa Roman Catholic Church, Turners Falls, MA
Sainte Kateri Tekakwitha
Vierge amérindienne
(† 1680)
Le 17 avril 1680, dans un
petit village indien de la Nouvelle-France, Kateri Tekakwitha, une humble
vierge iroquoise, mourait en odeur de sainteté. Elle avait 24 ans et n'était
baptisée que depuis 4 ans.
Née d'un père païen et
d'une mère chrétienne, Kateri devint orpheline à l'âge de 4 ans, suite à une
épidémie de petite vérole qui, sans l'emporter elle-même, lui laissa une
infirmité aux yeux, des marques au visage et une faiblesse générale. Un de ses
oncles l'adopta.
Toute jeune encore, bien
que vivant en plein milieu païen, Kateri manifestait des dispositions d'âme
très exceptionnelles; elle semblait "naturellement chrétienne".
Intelligente, aimable,
adroite dans les ouvrages d'art et de luxe, Kateri avait en plus un amour du
travail très rare chez la femme indienne. Mais ce qu'on ne pouvait comprendre
en elle, c'était son amour inné pour la pureté, le silence et la solitude. On ne
la vit jamais assister aux réunions publiques, aux jeux, aux spectacles, aux
repas et autres divertissements populaires si fréquents dans ces milieux
païens.
À 12 ans, ses parents
adoptifs décidèrent de la marier. Elle refusa net et, par la suite, s'obstina
dans son refus. Quel scandale! Tout le monde se moqua d'elle et, à partir de ce
jour, elle fut durement persécutée.
Dieu envoya des
missionnaires au village de Kateri; la jeune iroquoise les rencontra par des
circonstances providentielles. Elle écoutait avec avidité leurs instructions,
pensait souvent à ce Jésus qui rend les coeurs si bons et les visages si
lumineux; elle rêvait de recevoir le Baptême afin d'être chrétienne comme sa
mère. Ce grand jour arriva pour elle le 18 avril 1676; elle avait 20 ans.
Déjà magnifiquement
préparée par la pratique des vertus, la prière, le sacrifice et la ténacité
dans la lutte pour le bien, Kateri fut encore fortifiée par la grâce du Baptême
qui lui donna le courage de monter jusqu'au Calvaire.
Nous ne pouvons relater
ici toutes les souffrances de la sainte enfant. Qu'il suffise de dire qu'à un
moment donné, son existence devint si pénible et les attaques contre sa foi si
intenses, qu'avec l'autorisation du missionnaire, Kateri décida de s'enfuir de
son village et alla se réfugier à la mission du Sault, près de Montréal. C'est
dans cet oasis de ferveur chrétienne qu'elle fut accueillie à bras ouverts.
C'est là que se perfectionna sa vertu.
Elle était avide de
souffrances. La Passion du Sauveur enflammait son amour et stimulait son
énergie. Elle passait des heures en prière, soit au pied du Saint-Sacrement,
soit dans la solitude d'un bois.
Encore au Sault, une de
ses parentes la pressa de se marier. Tout fut inutile. Elle préférait souffrir
les railleries, les privations plutôt que d'y consentir.
Bien plus, elle sollicita
du missionnaire la grâce de faire voeu de virginité, tout comme les religieuses
qu'elle visita un jour à Ville-Marie. Cette faveur lui fut enfin accordée le 25
mars 1679. Kateri devenait la première vierge Indienne de la Nouvelle-France.
Jésus, dont elle était désormais l'épouse, Jésus au Tabernacle, Jésus au
Saint-Sacrifice, Jésus dans son coeur par la Sainte Communion, c'était sa vie,
son ravissement.
Après bien des maladies
et infirmités, Kateri s'éteignit saintement. Ces quelques lignes ne sont qu'un
aperçu très sommaire de sainte Kateri. Sa biographie est disponible aux
Éditions Magnificat.
Revue Magnificat, avril
1980, p. 73
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_kateri_tekakwitha.html
Statue de Sainte Kateri Tekakwitha, Cathedral Basilica of St. Francis of Assisi, Santa Fe, New Mexico
Statue de Sainte Kateri Tekakwitha, Cathedral Basilica of St. Francis of Assisi, Santa Fe, New Mexico
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT
XVI
Place Saint-Pierre
Dimanche 21 octobre 2012
Le Fils de l’homme est
venu pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude (cf. Mc
10,45)
Vénérés frères,
Chers frères et sœurs !
Aujourd’hui l’Église
écoute une nouvelle fois ces paroles de Jésus prononcées sur la route de
Jérusalem, où devait s’accomplir son mystère de passion de mort et de
résurrection. Ce sont des paroles qui contiennent le sens de la mission du
Christ sur la terre, marquée par son immolation, par sa donation totale. En ce
troisième dimanche d’octobre, où l’on célèbre la Journée Missionnaire Mondiale,
l’Église les écoute avec une particulière attention et ravive sa conscience
d’être tout entière dans un indéfectible état de service de l’homme et de
l’Évangile, comme Celui qui s’est offert lui-même jusqu’au sacrifice de sa vie.
J’adresse mon cordial
salut à vous tous qui remplissez la Place Saint-Pierre, en particulier aux
délégations officielles et aux pèlerins venus pour fêter les sept nouveaux
saints. Je salue affectueusement les Cardinaux et les Évêques qui participent
ces jours-ci à l’Assemblée synodale sur la Nouvelle Évangélisation. La
coïncidence entre cette Assise et la Journée Missionnaire est heureuse ; et la
Parole de Dieu que nous avons écouté se révèle éclairante pour les deux.
Celle-ci montre le style de l’évangélisateur, appelé à témoigner et annoncer le
message chrétien en se conformant à Jésus-Christ et en suivant sa vie. Ceci
vaut aussi bien pour la mission ad gentes, que pour la nouvelle évangélisation
dans les régions de vieille chrétienté.
Le Fils de l’homme est
venu pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude (cf. Mc 10,45)
Ces paroles ont constitué
le programme de vie des sept Bienheureux, que l’Église inscrit solennellement
aujourd’hui au rang glorieux des Saints. Avec un courage héroïque, ceux-ci ont
dépensé leur existence dans une totale consécration à Dieu et dans un généreux
service à leurs frères. Ce sont des fils et des filles de l’Église, qui ont
choisi la vie du service en suivant le Seigneur. La sainteté dans l’Église a toujours
sa source dans le mystère de la Rédemption, qui est préfiguré par le prophète
Isaïe dans la première lecture : le Serviteur du Seigneur est le Juste qui «
justifiera les multitudes en s’accablant lui-même de leurs fautes » (Is 53,
11). Ce Serviteur est Jésus-Christ, crucifié, ressuscité et vivant dans la
gloire. La canonisation d’aujourd’hui représente une confirmation éloquente de
cette mystérieuse réalité salvifique. La tenace profession de foi de ces sept
généreux disciples du Christ, leur conformation au Fils de l’Homme resplendit
aujourd’hui dans toute l’Église.
Jacques Berthieu, né en
1838, en France, fut très tôt passionné de Jésus-Christ. Durant son ministère
de paroisse, il eut le désir ardent de sauver les âmes. Devenu jésuite, il
voulait parcourir le monde pour la gloire de Dieu. Pasteur infatigable dans
l’île Sainte Marie puis à Madagascar, il lutta contre l’injustice, tout en
soulageant les pauvres et les malades. Les Malgaches le considéraient comme un
prêtre venu du ciel, disant : Vous êtes notre « père et mère ! » Il se fit tout
à tous, puisant dans la prière et dans l’amour du Cœur de Jésus la force
humaine et sacerdotale d’aller jusqu’au martyre en 1896. Il mourut en disant :
« Je préfère mourir plutôt que renoncer à ma foi ». Chers amis, que la vie de
cet évangélisateur soit un encouragement et un modèle pour les prêtres, afin
qu’ils soient des hommes de Dieu comme lui ! Que son exemple aide les nombreux
chrétiens persécutés aujourd’hui à cause de leur foi ! Puisse en cette Année de
la foi, son intercession porter des fruits pour Madagascar et le continent
africain ! Que Dieu bénisse le peuple malgache !
Pedro Calungsod est
né vers l’année 1654, dans l’archipel des Visayas aux Philippines. Son amour
pour le Christ l’a poussé à se former comme catéchiste auprès des jésuites
missionnaires qui y vivaient. En 1668, avec d’autres jeunes catéchistes, il
accompagna le Père Diego Luis de San Vitores aux Îles Mariannes pour
évangéliser le peuple Chamorro. La vie y était dure et les missionnaires
devaient faire face aux persécutions provoquées par des jalousies et des
calomnies. Pedro, cependant, faisait preuve d’une grande foi et charité et il
continuait à catéchiser ses nombreux convertis, témoignant du Christ par une
vie authentique, dédiée à l’Évangile. Son plus grand désir était de gagner des
âmes au Christ, ce qui renforça sa détermination d’accepter le martyr. Il
mourut le 2 avril 1672. Des témoignages rapportent que Pedro aurait pu fuir
pour sa sécurité mais qu’il choisit de rester aux côtés du Père Diego. Le
prêtre put donner l’absolution à Pedro avant d’être lui-même tué. Que cet
exemple et ce témoignage courageux de Pedro Calungsod inspire le cher peuple
des Philippines à annoncer avec courage le Royaume et à gagner des âmes à Dieu
!
Jean-Baptiste Piamarta,
prêtre du diocèse de Brescia, fut un grand apôtre de la charité et de la
jeunesse. Il percevait l’exigence d’une présence culturelle et sociale du
catholicisme dans le monde moderne, c’est pourquoi il se consacra à l’élévation
chrétienne, morale et professionnelle des nouvelles générations, illuminé par
une vigueur pleine d’humanité et de bonté. Animé d’une confiance inébranlable
en la Providence divine et par un profond esprit de sacrifice, il affronta des
difficultés et souffrances pour donner vie à plusieurs œuvres apostoliques,
parmi lesquelles : l’institut des Artigianelli, la maison d’édition Queriniana,
la congrégation masculine de la Sainte Famille de Nazareth et la congrégation
des Humbles Servantes du Seigneur. Le secret de sa vie intense et active réside
dans les longues heures qu’il consacrait à la prière. Quand il était surchargé
de travail, il augmentait son temps de rencontre cœur à cœur avec le Seigneur.
Il préférait les haltes devant le Saint Sacrement, méditant la passion, la mort
et la résurrection du Christ pour y puiser la force spirituelle et repartir à
la conquête du cœur des personnes, surtout des jeunes, pour les reconduire aux
sources de la vie à travers des initiatives pastorales toujours nouvelles.
« Seigneur, que ton amour
soit sur nous, comme notre espoir est en toi ». Avec ces paroles, la liturgie
nous invite à faire nôtre cet hymne au Dieu créateur et provident, en acceptant
son dessein sur nos vies. Ainsi l’a fait María del Carmelo Sallés y
Barangueras, religieuse née en 1848 à Vic en Espagne. Voyant son espérance
comblée après de nombreuses épreuves, et devant le progrès de la Congrégation
des Religieuses Conceptionnistes Missionnaires de l’Enseignement, qu’elle a
fondée en 1892, elle a pu chanter avec la Mère de Dieu : « Son amour s’étend
d’âge en âge sur ceux qui le craignent ». Confiée à la Vierge Immaculée, son
œuvre éducatrice se poursuivit en donnant des fruits abondants pour la
jeunesse, grâce au don généreux de ses filles, qui, comme elle, se confient à
Dieu qui peut tout.
J’en viens maintenant
à Marianne Cope, née en 1838, à Heppenheim, en Allemagne. Elle avait un an
seulement, quand elle fut emmenée aux États-Unis. En 1862, elle entra dans le
Tiers Ordre Régulier de Saint-François à Syracuse, New-York. Plus tard, devenue
Supérieure Générale de sa congrégation, Mère Marianne, suivit volontiers
l’appel à soigner les lépreux d’Hawaï après le refus de nombreuses autres
personnes. Avec six de ses sœurs, elle alla diriger elle-même l’hôpital à Oahu,
fondant ensuite l’hôpital Malulani à Maui et ouvrant une maison pour les jeunes
filles dont les parents étaient lépreux. Cinq ans après, elle accepta
l’invitation à ouvrir une maison pour femmes et jeunes filles sur l’île même de
Molokai, s’y rendant courageusement elle-même et mettant ainsi effectivement
fin à ses contacts avec le monde extérieur. Elle s’y occupa du Père Damien,
déjà connu pour son travail héroïque auprès des lépreux, le soignant jusqu’à sa
mort et elle prit la direction de son œuvre auprès des hommes lépreux. À une
époque où l’on pouvait faire bien peu pour soulager les souffrances de cette
terrible maladie, Marianne Cope fit preuve de l’amour le plus élevé, de courage
et d’enthousiasme. Elle est un exemple lumineux et énergique de la fine fleur
de la tradition des sœurs infirmières catholiques et de l’esprit de son
bien-aimé saint François.
Kateri Tekakwitha est
née en 1656 dans l’actuel État de New-York, d’un père mohawk et d’une mère
algonquine chrétienne qui lui donna le sens de Dieu. Baptisée à l’âge de 20
ans, et pour échapper à la persécution, elle se réfugia à la Mission Saint
François Xavier, près de Montréal. Là, elle travailla, partageant les coutumes
des siens, mais en ne renonçant jamais à ses convictions religieuses jusqu’à sa
mort, à l’âge de 24 ans. Dans une vie tout ordinaire, Kateri resta fidèle à
l’amour de Jésus, à la prière et à l’Eucharistie quotidienne. Son but était de
connaître et de faire ce qui est agréable à Dieu. Kateri nous impressionne par
l’action de la grâce dans sa vie en l’absence de soutiens extérieurs, et par
son courage dans sa vocation si particulière dans sa culture. En elle, foi et
culture s’enrichissent mutuellement ! Que son exemple nous aide à vivre là où
nous sommes, sans renier qui nous sommes, en aimant Jésus ! Sainte Kateri,
protectrice du Canada et première sainte amérindienne, nous te confions le
renouveau de la foi dans les Premières Nations et dans toute l’Amérique du Nord
! Que Dieu bénisse les Premières Nations !
Jeune, Anna Schäffer,
de Mindelstetten, voulait entrer dans une congrégation missionnaire. Née dans
d’humbles conditions, elle chercha comme domestique à gagner la dot nécessaire
pour pouvoir entrer au couvent. Dans cet emploi, elle eut un accident grave
avec des brulures inguérissables aux pieds, qui la cloueront au lit pour le
reste de ses jours. C’est ainsi que la chambre de malade se transforma en
cellule conventuelle, et la souffrance en service missionnaire. Tout d’abord
elle se révolta contre son destin, mais ensuite, elle comprit que sa situation
était comme un appel plein d’amour du Crucifié à le suivre. Fortifiée par la
communion quotidienne elle devint un intercesseur infatigable par la prière, et
un miroir de l’amour de Dieu pour les nombreuses personnes en recherche de conseil.
Que son apostolat de la prière et de la souffrance, de l’offrande et de
l’expiation soit pour les croyants de sa terre un exemple lumineux ! Puisse son
intercession fortifier l’apostolat chrétien hospitalier dans son agir plein de
bénédictions !
Chers frères et sœurs !
Ces nouveaux Saints, divers par leur origine, leur langue, leur nation et leur
condition sociale, sont unis les uns aux autres et avec l’ensemble du Peuple de
Dieu dans le mystère de salut du Christ, le Rédempteur. Avec eux, nous aussi
réunis ici avec les Pères synodaux venus de toutes les parties du monde, avec
les paroles du Psalmiste, proclamons au Seigneur que « notre secours et
bouclier, c’est lui », et invoquons-le : « Sur nous soit ton amour, Seigneur,
comme notre espoir est en toi » (Ps 32, 20 ; 22). Que le témoignage des
nouveaux Saints, de leur vie généreusement offerte par amour du Christ, parle
aujourd’hui à toute l’Église, et que leur intercession la consolide et la
soutienne dans sa mission d’annoncer l’Évangile au monde entier.
© Copyright 2012 - Libreria Editrice Vaticana
LA BIENHEUREUSE KATERI TEKAKWITHA
KATERI TEKAKWITHA est née
en 1656 à Auriesville (New York) d'une mère algonquine chrétienne et d'un père
agnier. De nos jours, mentionner les noms d'Innocent XI, pape à cette époque,
et du marquis de Tracy, lieutenant général du roi de France en Amérique de 1665
à 1667, ferait sourire vos amis, mais le souvenir de Kateri demeure.
En 1660, une épidémie de petite vérole lui enleva ses père, mère et petit
frère. La petite échappa à la mort, mais la maladie lui laissa la vue affaiblie
et le visage grêlé.
Avec les autres survivants, elle s'installa un peu à l'ouest de son village
natal et plus tard sur la rive nord de la Mohawk. Dès l'âge où les jeunes
Indiennes pensaient aux fiançailles, son oncle, un des chefs du village ainsi
que ses tantes lui cherchèrent un mari convenable.
Consternation des siens: elle ne voulut épouser aucun des prétendants. Bientôt
gronda la colère, ses parents usèrent de ruse et de force pour la fléchir, rien
n'y fit. Son seul désir: recevoir le baptême.
Le baptême de Tekakwitha
En 1675, Jacques de Lamberville, jésuite, prit la direction de la Mission
Saint-Pierre, de Gandaouagué. La jeune fille lui confia le secret de son cœur :
devenir chrétienne ! Cependant. le P. de Lamberville, tout en admirant sa
simplicité et sa foi, l'obligea de suivre la voie ordinaire des catéchumènes.
Six mois plus tard, le dimanche de Pâques1676, le missionnaire la baptisa. Elle
avait vingt ans. Ce fut un grand jour au village. La petite chapelle regorgea
de monde. Douce et charitable, Kateri s'était gagné l'affection de tous.
Son nouveau nom
Jusqu'alors, on l'appelait Tekakwitha. Au baptême elle reçut le nom de
Catherine, en iroquois Kateri. Née à Ossernenon (Auriesville), où les saints
Isaac Jogues, René Goupil et Jean de la Lande avaient versé leur sang pour la
foi, elle reçut le baptême à Gandaouagué (Fonda).
Sa fuite au Canada
Au cours de l'automne 1677, pour éviter la persécution, elle s'évada de son
canton agnier pour aller vivre à la Mission Saint-François-Xavier, sur le
Saint-Laurent. Le P. de Lamberville lui confia une lettre pour le P. Jacques
Frémin, supérieur: "C'est un trésor que nous vous donnons, écrivit-il,
comme vous le connaîtrez bientôt. Gardez-le donc bien..." Le P. Frémin se
rendit vite compte qu'elle était bel et bien un trésor. Sa douceur inaltérable,
son humilité sans fanfreluches, sa bonté foncière, sa bonne humeur et même un
certain humour gagnèrent rapidement le cœur de toute la population.
Chaque matin à quatre heures et ensuite à sept heures, elle assistait à la
sainte messe. En tout elle était aussi fidèle que les étoiles du firmament. Par
ignorance, cependant, elle se laissait aller à des mortifications excessives
jusqu'à ce que son confesseur lui ait enjoint de les modérer. Il avait bien
compris, pourtant, que ces pénitences étaient le fruit de son amour très vif
pour le Seigneur Jésus, pour sa sainte Mère et pour son prochain, quel qu'il
fût. Elle faisait ses délices de la prière, surtout devant le Saint Sacrement:
à cette époque, les églises étaient ouvertes à tout venant. Détail intéressant,
jamais elle ne se livrait à la contemplation quand, dans sa cabane ou aux
champs de maïs, le travail lui incombait.
Quelques mois après son arrivée, le jour de Noël 1677, on permit à Kateri de
faire sa première Communion. Dès lors, elle progressa comme le cerf qui se hâte
vers les sources d'eau vive. Cette jeune Amérindienne illettrée parvint même
ici-bas à ce que les théologiens nomment "l'union divine". Avec
quelques amies, elle songea alors à fonder une communauté de religieuses indigènes,
mais son directeur spirituel, persuadé qu'elle était trop jeune dans la foi
pour une fondation de cette sorte, l'en dissuada. Il ne faut pas se surprendre
qu'environ quarante ans plus tard, sa biographie traduite en espagnol facilita
l'établissement des premières clarisses indiennes au Mexique, parmi lesquelles
une descendante de l'empereur Montezuma.
Le 25 mars 1679, le P. Frémin permit à Kateri Tekakwitha de prononcer privément
le vœu de virginité et de se consacrer à Notre-Dame qu'elle aimait éperdument.
Sa sainte mort
Au début de 1680, sa santé qui n'avait jamais été florissante s'altéra
davantage à la suite d'une course avec des compagnes à Laprairie, quelques
milles en aval du Saint-Laurent, par un jour froid à pierre fendre. Le mardi de
la Semaine Sainte, elle reçut le saint Viatique. On a retenu son regret que la
seule robe qu'elle possédait ne fût pas convenable, à son avis, pour accueillir
son Bien-Aimé. Le lendemain, elle ne s'opposa pas au départ de ses compagnes
pour la cueillette du bois de chauffage et les assura qu'elle ne mourrait pas
avant leur retour. Il en fut ainsi. Un peu après trois heures, en murmurant:
"Jésus, Marie", elle alla à la rencontre du Seigneur. Elle avait
environ vingt-quatre ans. En moins d'un quart d'heure son visage devint d'une
beauté à ravir les missionnaires et tous les siens.
Grâce à son intercession, partout à travers la Nouvelle-France, les Indiens et
les colons commencèrent presque aussitôt à obtenir du Ciel des faveurs, voire
des miracles. Faudrait-il s'étonner alors que des biographies de la
Bienheureuse Kateri Tekakwitha aient paru en quatorze langues différentes.
Ainsi se perpétua son souvenir à travers le monde. Le 3 janvier 1943, S.S. Pie
XII la déclara "Vénérable", proclamant qu'elle avait héroïquement
pratiqué les vertus chrétiennes. De tous côtés on continua d'implorer son aide.
En 1980, tricentenaire de son entrée en Paradis, le pape Jean-Paul II décida
que le temps était enfin venu de l'élever au rang des Bienheureux de la sainte
Église.
Cause de Kateri, C.P. 70, Kahnawaké, QCJ0L 1B0, Canada
PRIÈRE
pour la Canonisation de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha
DIEU, qui, parmi les multiples merveilles de ta grâce dans le nouveau monde, as
fait fleurir sur les rives de la Mohawk et du Saint-Laurent le pur et tendre
Lys, Kateri Tekakwitha, daigne nous accorder la grâce que nous te demandons par
son intercession; afin que cette petite amante de Jésus et de sa croix soit
élevée au rang des Saints par notre Mère la sainte Église et nous attire plus
vivement à l'imitation de son innocence et de sa foi. Par le même Jésus-Christ
Notre-Seigneur. Amen.
Réciter le Notre Père et le Je te salue Marie, une fois, et le Gloire soit au
Père, trois fois.
lmprimatur:= BERNARD HUBERT,Évêque de Saint-Jean-de-Québec
Le Vice-PostulateurCentre Kateri, C.P. 70 Kahnawaké (Québec) J0L lB0
Kateri
Tekakwitha, fondatrice de l'Église du Canada
Sanctuaire
de Kahnawake
SOURCE : http://maranatha.mmic.net/Kateri.html
Kateri
Tekakwitha -
Peinture
à l'huile par le père Claude Chauchetière S.J. (1690)
Photo :
Diocèse de Saint-Jean-Longueuil
TEKAKWITHA (Tekaouïta,
Tagaskouïta, Tegakwitha), Kateri (baptisée Catherine), première
Autochtone d’Amérique du Nord canonisée par l’Église catholique, née d’une
Algonquine et d’un Agnier en 1656, à Ossernenon (Auriesville, N. Y.), décédée
près de Montréal en 1680.
La mère de Tekakwitha,
élevée par des colons français de Trois-Rivières et chrétienne, avait été
capturée vers 1653. C’est peu de temps après qu’elle avait été choisie pour
épouse par un Agnier. En 1660, elle fut emportée par la petite vérole avec son
mari et son dernier-né. La jeune Tekakwitha faillit mourir aussi, le
visage grêlé et fortement atteinte aux yeux. Elle fut recueillie par son oncle,
le premier capitaine de la bourgade, ennemi déclaré de la foi chrétienne.
À l’automne de 1666, M.
de Prouville de
Tracy, à la tête d’une expédition punitive, descendit de Québec et brûla les
agglomérations du canton agnier avec toutes leurs provisions. Sous le nom de
Gandaouagué, on reconstruisit Ossernenon de l’autre côté de la rivière des
Hollandais (Mohawk), un peu à l’ouest de l’ancien emplacement. Après cette
défaite, les Agniers implorèrent la paix et demandèrent des missionnaires. On
leur envoya les pères Jacques Frémin,
Jacques Bruyas* et
Jean Pierron, et
les donnés Charles Boquet et
François Poisson, qui arrivèrent à Gandaouagué en septembre 1667. Durant les
trois jours que dura leur halte, Tekakwitha dut s’occuper des Jésuites, dont la
piété et les manières affables l’impressionnèrent.
À maintes reprises, les
membres de sa parenté voulurent la forcer de se marier, ce qu’elle refusait
toujours, à leur grand mécontentement. Il n’y a pas de quoi se surprendre de ce
refus, puisque les deux tiers de la population de Gandaouagué se composaient
d’Algonquins et de Hurons chrétiens qui avaient sans doute parlé à Tekakwitha des
Ursulines de Québec et de la vie religieuse.
C’est en 1675 que le père
Jacques de Lamberville*,
jésuite, entra pour la première fois dans sa cabane. Elle lui exposa son désir
de recevoir le baptême. La cérémonie eut lieu le jour de Pâques 1676, et la
jeune femme reçut le prénom de Catherine, que l’on transformerait en celui de
Kateri.
Sa conversion lui valut
une véritable persécution. On menaça même de la tuer. Dans toutes ces épreuves,
le père de Lamberville lui conseilla de prier sans relâche et d’aller vivre au
saut Saint-Louis (rapides de Lachine). À l’automne de 1677, avec l’aide de
trois néophytes amérindiens, elle réussit à s’enfuir.
C’est à la mission
Saint-François-Xavier que Kateri Tekakwitha s’est définitivement formée au
christianisme. Anastasie Tegonhatsiongo, autrefois l’amie de sa mère à
Ossernenon, lui servit de guide spirituel. Plus tôt qu’à l’ordinaire pour les
convertis, on lui accorda, à cause de ses qualités exceptionnelles, de faire sa
première communion dès Noël 1677. En outre, malgré son jeune âge, on l’admit,
au printemps de 1678, dans la Confrérie de la Sainte-Famille.
Les lignes de force de la
spiritualité de Kateri Tekakwitha étaient une extraordinaire pureté d’âme et de
corps, et une charité efficace à l’égard de tous. Cette laïque vécut
intégralement l’existence de sa nation, au village comme aux grandes chasses
hivernales. Ce n’est qu’en 1678, moins de deux ans avant sa mort, qu’elle cessa
d’accompagner les siens à la recherche du gibier ; à cette époque,
l’emprise de l’Eucharistie était devenue tellement puissante sur elle qu’au
risque de pâtir de la faim, elle ne voulait plus être éloignée de l’église pendant
de longs mois. Même dans le milieu fervent de la mission, elle dut subir de
grandes épreuves, en particulier de fausses accusations. Plus tard, ses
calomniateurs ont été les premiers à la louer.
Kateri Tekakwitha aurait
voulu fonder une communauté de religieuses amérindiennes, mais le père de
Lamberville l’en dissuada. Le 25 mars 1679, fête de l’Annonciation, on lui
permit de prononcer privément le vœu perpétuel de virginité. On comprend que la
postérité l’ait surnommée le Lys des Agniers.
Elle se livrait à de
douloureuses mortifications, qu’elle modéra, d’ailleurs, sur l’ordre de son
directeur. Cet esprit de pénitence, elle le dissimulait de son mieux, aimait la
plaisanterie et riait de bon cœur.
Toujours de santé
médiocre, Kateri se sentit gravement atteinte dès le début de 1680. Le mardi de
la Semaine sainte, elle reçut le viatique. Le lendemain, 17 avril, à peine âgée
de 24 ans, elle expira très doucement en prononçant les noms de Jésus et de
Marie.
Après sa mort, le
père Cholenec* s’aperçut
que les traits de Kateri, marqués par la petite vérole, s’étaient
merveilleusement embellis. À la suite de faveurs signalées obtenues par son
intercession, naquit bientôt une profonde dévotion envers elle. En 1688, Mgr de
Saint-Vallier [La
Croix*], deuxième évêque de Québec, la nommait « la Geneviève du
Canada », thème que Chateaubriand devait exploiter dans Les Natchez.
En 1744, le père de Charlevoix* écrivait
qu’elle était « universellement regardée comme la Protectrice du
Canada ». Kateri Tekakwitha a été déclarée vénérable le 3 janvier 1943,
puis bienheureuse le 22 juin 1980, avant d’être canonisée le 21 octobre 2012.
La dévotion qu’on lui porte s’est répandue au Canada, aux États-Unis et à
travers le monde. Chaque année, des pèlerins se rendent à Auriesville et à la
mission Saint-François-Xavier de Caughnawaga, où l’on conserve ses reliques.
Depuis sa mort, Kateri
Tekakwitha a fait l’objet de nombreuses biographies en plusieurs langues.
Charlevoix, Histoire
de la N.-F.— Claude Chauchetière, La vie de la Bienheureuse Catherine
Tegakouita dite à présent la Saincte Sauvagesse [...] (Manate, 1887).—
Pierre Cholenec, Catherine Tegahkouita, la sainte sauvagesse (Beauceville,
1914) ; BRH, XX (1914) : 26–32, 61–64, 99–103, 134–136,
168.— JR (Thwaites).— The Positio on the virtues of the servant of
God, Katharine Tekakwitha (New York, 1940).— Positio super virtutibus
servae Dei, Catherinae Tekakwitha (Rome, 1940).— Guy Boulizon, La
Croix chez les Indiens (Montréal, 1958).— G. C. Bouvier, Kateri
Tekakwitha, La Plus Belle Fleur épanouie au bord du Saint-Laurent (Montréal,
1939).— Edward-Xavier Evans, The literature relative to Katheri
Tekakwitha, BRH, XLVI (1940) : 193–209, 241–255.— Édouard
Lecompte, Une Vierge iroquoise, Catherine Tekakwitha, le lis des
bords de la Mohawk et du Saint-Laurent, 1656–1680 (Montréal, 1930).— R.
Rumilly, Kateri Tekakwitha, Le Lys de la Mohawk ; la fleur du
Saint-Laurent (Paris, 1934).— Justin C. Steurer, The impact of
Katherine Tekakwitha on American spiritual life (Washington, D.C., 1957).—
E. H. Walworth, Life and times of Kateri Tekakwitha (Albany, N.Y.,
1926).
Bibliographie de la version révisée :
Arch. de l’Archidiocèse de Québec, « Sainte Kateri
Tekakwitha » : archivesacrq.org/biographies/saints-et-bienheureux-du-canada/sainte-kateri-tekakwitha (consulté
le 9 mars 2018).— L’Encyclopédie canadienne, « Sainte Kateri (Kateri
Tekakwitha) » : encyclopediecanadienne.ca/fr/article/sainte-kateri-kateri-tekakwitha (consulté
le 9 mars 2018).— Le Saint-Siège, « Homélie du pape Benoît
XVI : place Saint-Pierre, dimanche 21 octobre
2012 » : w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2012/documents/hf_ben-xvi_hom_20121021_canonizzazioni.html (consulté
le 18 sept. 2015).
© 1966–2024 Université
Laval/University of Toronto
Source principale : dsjl.org/saintekateri/(« Rév. x gpm »).
Kateri Tekakwitha ou la foi édifiante d’une jeune
orpheline
Aliénor Goudet - Publié le 17/04/21
La première sainte amérindienne a profondément marqué
le cœur de ses semblables par sa bonté et son abnégation. Kateri Tekakwitha
(1656-1680) demeure un exemple d’humilité incomparable. Sa foi débordante était
perceptible dès sa petite enfance.
Canada, 1662. Le soleil n’est pas encore levé à
Ossernenon, petit village mohawks. Les Agniers sont pour la plupart encore
endormis. Pourtant, une petite silhouette quitte sa cabane sur la pointe des
pieds. Un panier sur sa petite tête, Clarté du Ciel se dirige vers la sortie du
village. Les quelques guerriers qui gardent l’entrée la regardent d’un œil
mauvais. Ce n’est pourtant qu’une enfant de 6 ans. La petite vérole qui a
emporté ses parents et son petit frère l’a défigurée. Ce visage grêlé et un
boitillement constant lui ont valu le surnom de “Tekakwitha”, qui signifie
“celle qui avance avec hésitation”. Mais ce n’est pas cela qui lui vaut les
regards méprisants de ses pairs.
– Où vas-tu comme ça, boiteuse ? demande sèchement
l’un d’entre eux.
– Bonjour guerriers, répond-t-elle poliment. Je vais à
la rivière laver les nouvelles peaux pour ma tante.
Les deux hommes se consultent d’un regard méfiant et
la petite retient son souffle. Après quelques instants, ils la laissent se
diriger vers la forêt où se trouve la rivière. Une fois hors de vue, la
fillette se hâte. Il n’y a pas de temps à perdre. Elle sera punie si elle
arrive en retard pour préparer le repas du matin. Elle arrive près du grand
chêne où est dissimulé son trésor : une petite croix de bois.
Une foi sans faille
Tekakwitha se met à genoux et fait son signe de croix.
Elle récite quelques prières et raconte à Jésus ses misères. Parce qu’elle est
chrétienne, les enfants du village lui tirent les cheveux et la bousculent. Les
adultes lui donnent toutes les tâches ingrates et elle travaille du matin au
soir. Mais comme d’habitude elle finit sa prière en disant :
– Je les pardonne parce que toi tu pardonnes tout.
Ces moments de solitudes font le bonheur de la petite
indienne. Car la foi de Tekakwitha, celle que sa chère maman lui a transmise,
ne l’a jamais quittée. Pour cela, les autres de sa tribu la méprisent et son
oncle lui interdit de prier. Alors elle s’isole le plus souvent possible pour
parler à Jésus, son seul ami. Celui qui lui accorde tout. Patience, miséricorde
et force.
Et elle souhaite de tout son cœur le retour des Robes-Noirs. Les conflits entre les colons français et les tribus iroquoises les ont chassés. Mais ce sont eux qui ont présenté Jésus à la maman de Tekakwitha. Ces jésuites auraient tant de choses à lui apprendre… Mais le soleil est déjà presque entièrement levé. Alors Tekakwitha termine sa prière et s’en va laver les peaux.
Lire aussi :La belle histoire de Jake, le garçon que sainte Katéri a guéri
deux fois
La providence à la rescousse
Sa prière est exaucée. Les missionnaires jésuites
reviennent rapidement s’installer aux abords du village pour servir les colons
comme les autochtones. Malgré l’interdiction de sa famille, Tekakwitha se rend
à la messe et au catéchisme en cachette. Lorsqu’elle a 12 ans, on veut la
marier, mais elle refuse. Le seul époux qu’elle désire, c’est le Christ. Pour
cela, elle est encore plus malmenée. Mais elle ne se plaint jamais et pardonne
toujours.
Sa modestie et son courage finissent par assouplir les
cœurs endurcis de ses semblables. Son oncle accepte qu’elle pratique sa foi. Et
le matin de Pâques 1676, elle reçoit le baptême des mains du jésuite Jacques de
Lamberville (1641-1710). C’est là qu’elle prend le nom Kateri en l’honneur de
sainte Catherine de Sienne.
Malgré son grand bonheur, elle craint toujours qu’on
lui interdise de pratiquer sa foi. En 1677, elle décide de s’enfuir vers la
Prairie, une mission située près du fleuve Saint-Laurent. Là, elle trouve de
nombreux amis iroquois convertis. Elle peut enfin librement finir son éducation
chrétienne et faire sa première communion.
Quelques années plus tard, elle demande à entrer dans
la confrérie de la Sainte-Famille pour se consacrer officiellement à son époux
du ciel. Les missionnaires, émerveillés par sa piété de toujours, ne peuvent
refuser. Kateri prononce ses vœux le 25 mars 1679.
Kateri Tekakwitha s’éteint le 17 avril 1680, après une vie bien courte mais pleine de service envers autrui. On rapporte que c’est son intercession qui empêche les conflits dans la région, car son tombeau effraye les envahisseurs autochtones. Elle est canonisée par Benoît XVI le 21 octobre 2012.
Lire aussi :Shauit : amérindien, reggaeman et catholique
Lire aussi :Des jésuites restituent des terres aux Sioux
Statue
de Sainte Kateri Tekakwitha,
Saint
John Neumann Catholic Church, Sunbury, Ohio
Also
known as
Catherine Tekakwitha
Lily of the Mohawks
Protectress of Canada
Tegakouita
Tegakwitha
25 March on
some calendars
Profile
Daughter of a Christian Algonquin woman captured
by Iroquois and married to
a non-Christian Mohawk chief. Orphaned during
a smallpox epidemic, which left her with a scarred face and impaired
eyesight. Converted and baptized in 1676 by Father Jacques
de Lamberville, a Jesuit missionary. Shunned and
abused by relatives for her faith.
Escaped through 200 miles of wilderness to the Christian Native
American village of Sault-Sainte-Marie. Took a vow of chastity in 1679.
Known for spirituality and austere lifestyle. Miracle worker.
Her grave became a pilgrimage site
and place of miracles for Christian Native
Americans and French colonists.
First Native
American proposed for canonization,
her cause was started in 1884 under Pope Leo
XIII. The Tekakwitha Conference, an international association of Native
American Catholics and
those in ministry with them, was named for her.
Born
1656 at
Osserneon (Auriesville), modern New
York, USA
17 April 1680 at
Caughnawaga, Canada of
natural causes
3 January 1943 by Pope Pius
XII
22 June 1980 by Pope John
Paul II
21
October 2012 by Pope Benedict
XVI
the canonization miracle involved
the cure of
a boy suffering
from a flesh-eating bacteria
people
ridiculed for their piety
Gallup, New
Mexico, diocese of
Hearst-Moosonee,
Ontario, diocese of
Saint-Paul,
Alberta, diocese of
Novena
to Blessed Kateri Tekakwitha
Storefront
Additional
Information
Holweck’s
American Martyrology
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Kateri Tekakwitha (Saints You Should Know Series), by
Margaret R. Bunson, Matthew E. Bunson
other
sites in english
Basilica of the National Shrine of the Immaculate Conception
Catholic Exchange: How She Can Inspire Us All
Catholic Exchange: Lily of the Mohawks
Catholic Exchange: The Saint Who Ran Towards God
Catholic News Service: Pope extols Native American saint as
model for responding to God’s call
Dictionary
of Canadian Biography
Global Sisters Report: Q and A with Sister Kateri Mitchell,
part of the miracle attributed to Saint Kateri Tekakwitha
images
audio
American Catholic
History Podcast
video
ebooks
The Life and Times
of Kateri Tekakwitha, by Ellen H. Walworth
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
Readings
“Kateri Tekakwitha was
born in today’s New York state in sixteen fifty-six to a Mohawk father and a
Christian Algonquin mother who gave to her a sense of the living God. She was
baptized at twenty years of age and, to escape persecution, she took refuge in
Saint Francis Xavier Mission near Montreal. There she worked, faithful to the
traditions of her people, although renouncing their religious convictions until
her death at the age of twenty-four. Leading a simple life, Kateri remained
faithful to her love for Jesus, to prayer and to daily Mass. Her greatest wish
was to know and to do what pleased God. She lived a life radiant with faith and
purity. Kateri impresses us by the action of grace in her life in spite of the
absence of external help and by the courage of her vocation, so unusual in her
culture. In her, faith and culture enrich each other! May her example help us
to live where we are, loving Jesus without denying who we are. Saint Kateri,
Protectress of Canada and the first native American saint, we Entrust to you
the renewal of the faith in the first nations and in all of North America! May
God bless the first nations!” – Pope Benedict
XVI canonization homily
for Saint Kateri
MLA
Citation
“Saint Kateri
Tekakwitha“. CatholicSaints.Info. 16 April 2024. Web. 17 April 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-kateri-tekakwitha/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-kateri-tekakwitha/
Kateri
Kateri Tekakwitha, known as the “Lily of the Mohawks” was born in 1656 of an
Algonquin mother and (Kanienke’ha) Mohawk father in Ossernenon in the Mohawk
Valley, now known as Auriesville, New York.
She dedicated her life to God and on was declared “Venerable” in 1943 by Pope
Pius XII.
On June 22, 1980, Kateri Tekakwitha was beatified by Pope John Paul II and
declared “BLESSED KATERI TEKAKWITHA”.
On December 19, 2011 Pope Benedict XVI announced the canonization of Kateri
Tekakwitha. He signed a decree approving a miracle attributed to Kateri for
saving the life of a young boy, Jake Finkbonner who suffered from a flesh eating
disease. The official date for her canonization is October 21, 2012 in Rome
Italy.
Many people share their personal miracles with Kateri, how their family members
were cured, how a special favour was granted. Their faith in her and their
thankfulness for her intercession needs no words, their faces say it all.
SOURCE : http://kateritekakwitha.net/kateri/
Blessed Kateri Tekakwitha
(Also known as Catherine Tegakwitha/Takwita.)
Known as the "Lily
of the Mohawks", and the "Genevieve of New
France" an Indian virgin of the Mohawk tribe, born according
to some authorities at the Turtle Castle of Ossernenon,
according to others at the village of Gandaouge, in 1656; died at Caughnawaga, Canada,
17 April, 1680. Her mother was a Christian Algonquin who
had been captured by the Iroquois and saved from
a captive's fate by the father of Tekakwitha, to whom she
also bore a son. When Tekakwitha was about four years old, her parents and
brother died of small-pox, and the child was adopted by her aunts and
an uncle who had become chief of the Turtle clan. Although small-pox had marked
her face and seriously impaired her eyesight and her manner was reserved and
shrinking, her aunts began when she was yet very young to
form marriage projects for her, from which, as she grew older, she
shrank with great aversion. In 1667 the Jesuit missionaries Fremin, Bruyas,
and Pierron,
accompanying the Mohawk deputies who had been to Quebec to conclude
peace with the French, spent three days in the lodge of Tekakwitha's
uncle. From them she received her first knowledge of Christianity,
but although she forthwith eagerly accepted it in her heart she did not at that
time ask to be baptized.
Some time later the Turtle clan moved to the north bank of the Mohawk
River, the "castle" being built above what is now the town
of Fonda. Here in the midst of scenes of carnage, debauchery, and idolatrous frency Tekakwitha
lived a life of remarkable virtue, at heart not only aChristian but
a Christian virgin,
for she firmly and often, with great risk to herself, resisted all efforts to
induce her to marry. When she was eighteen, Father Jacques de
Lamberville arrived to take charge of the mission which included the
Turtle clan, and from him, at her earnest request, Tekakwitha
received baptism.
Thenceforth she practised her religion unflinchingly in the face of
almost unbearable opposition, till finally her uncle's lodge ceased to be a
place of protection to her and she was assisted by some Christian Indians to
escape to Caughnawaga on the St. Laurence. Here she lived in the
cabin of Anastasia Tegonhatsihonga, a Christian Indian woman,
her extraordinary sanctity impressing
not only her own people but the French and the missionaries. Her mortifications were
extreme, and Chauchtiere says that she had attained the
most perfect union with God inprayer.
Upon her death devotion to her began immediately to be manifested by
her people. Many pilgrims visit
her grave in Caughnawaga where a monument to her memory was
erected by the Rev. Clarence Walworth in 1884; and Councils of Baltimore and Quebec have petitioned for
her canonization.
[On 22 June 1980,
she was beatified by
Pope John Paul II; her feast
day is celebrated on 14 July. — Ed.]
Kelly, Blanche Mary. "Blessed Kateri Tekakwitha." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 14. New York: Robert Appleton
Company, 1912. 14 Jul.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/14471a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Mary and Joseph P. Thomas. In
memory of Eugene LaBombard.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. July 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/14471a.htm
Statue dédiée à sainte Kateri Tekakwitha (première amérindienne d'Amérique du Nord à être canonisée) dans l'église de Kamouraska, province de Québec, Canada
HOMILY OF HIS HOLINESS POPE BENEDICT XVI
Saint Peter's Square
Sunday, 21 October 2012
The Son of Man came to serve, and to give his life as a ransom for many (cf.
Mk 10:45)
Dear Brother Bishops,
Dear brothers and sisters!
Today the Church listens again to these words of Jesus, spoken by the Lord
during his journey to Jerusalem, where he was to accomplish the mystery of his
passion, death and resurrection. They are words which enshrine the meaning of
Christ’s mission on earth, marked by his sacrifice, by his total self-giving.
On this third Sunday of October, on which we celebrate World Mission Sunday,
the Church listens to them with special attention and renews her conviction
that she should always be fully dedicated to serve mankind and the Gospel,
after the example of the One who gave himself up even to the sacrifice of his
life.
I extend warm greetings to all of you who fill Saint Peter’s Square, especially
the official delegations and the pilgrims who have come to celebrate the seven
new saints. I greet with affection the Cardinals and Bishops who, during these
days, are taking part in the Synodal Assembly on the New Evangelization. The
coincidence between this ecclesiastical meeting and World Mission Sunday is a
happy one; and the word of God that we have listened to sheds light on both
subjects. It shows how to be evangelizers, called to bear witness and to
proclaim the Christian message, configuring ourselves to Christ and following
his same way of life. This is true both for the mission ad Gentes and for the
new evangelization in places with ancient Christian roots.
The Son of Man came to serve, and to give his life as a ransom for many (cf. Mk
10:45)
These words were the blueprint for living of the seven Blessed men and women
that the Church solemnly enrols this morning in the glorious ranks of the
saints. With heroic courage they spent their lives in total consecration to the
Lord and in the generous service of their brethren. They are sons and daughters
of the Church who chose a life of service following the Lord. Holiness always
rises up in the Church from the well-spring of the mystery of redemption, as
foretold by the prophet Isaiah in the first reading: the Servant of the Lord is
the righteous one who “shall make many to be accounted as righteous; and he
shall bear their iniquities” (Is 53:11); this Servant is Jesus Christ,
crucified, risen and living in glory. Today’s canonization is an eloquent
confirmation of this mysterious saving reality. The tenacious profession of
faith of these seven generous disciples of Christ, their configuration to the
Son of Man shines out brightly today in the whole Church.
Jacques Berthieu, born in 1838 in France, was passionate about Jesus Christ at
an early age. During his parish ministry, he had the burning desire to save
souls. Becoming a Jesuit, he wished to journey through the world for the glory
of God. A tireless pastor on the island of Sainte Marie, then in Madagascar, he
struggled against injustice while bringing succour to the poor and sick. The
Malagasies thought of him as a priest come down from heaven, saying, You are
our “father and mother!” He made himself all things to all men, drawing from
prayer and his love of the sacred heart of Jesus the human and priestly force
to face martyrdom in 1896. He died, saying “I prefer to die rather than
renounce my faith”. Dear friends, may the life of this evangelizer be an
encouragement and a model for priests that, like him, they will be men of God!
May his example aid the many Christians of today persecuted for their faith! In
this Year of Faith, may his intercession bring forth many fruits for Madagascar
and the African Continent! May God bless the Malagasy people!
Pedro Calungsod was born around the year 1654, in the Visayas region of
the Philippines. His love for Christ inspired him to train as a catechist with
the Jesuit missionaries there. In 1668, along with other young catechists, he
accompanied Father Diego Luís de San Vitores to the Marianas Islands in order
to evangelize the Chamorro people. Life there was hard and the missionaries
also faced persecution arising from envy and slander. Pedro, however, displayed
deep faith and charity and continued to catechize his many converts, giving
witness to Christ by a life of purity and dedication to the Gospel. Uppermost
was his desire to win souls for Christ, and this made him resolute in accepting
martyrdom. He died on the April 2nd 1672. Witnesses record that Pedro could
have fled for safety but chose to stay at Father Diego’s side. The priest was
able to give Pedro absolution before he himself was killed. May the example and
courageous witness of Pedro Calungsod inspire the dear people of the
Philippines to announce the Kingdom bravely and to win souls for God!
Giovanni Battista Piamarta, priest of the Diocese of Brescia, was a great
apostle of charity and of young people. He raised awareness of the need for a
cultural and social presence of Catholicism in the modern world, and so he
dedicated himself to the Christian, moral and professional growth of the
younger generations with an enlightened input of humanity and goodness.
Animated by unshakable faith in divine providence and by a profound spirit of
sacrifice, he faced difficulties and fatigue to breathe life into various
apostolic works, including the Artigianelli Institute, Queriniana Publishers,
the Congregation of the Holy Family of Nazareth for men, and for women the
Congregation of the Humble Sister Servants of the Lord. The secret of his
intense and busy life is found in the long hours he gave to prayer. When he was
overburdened with work, he increased the length of his encounter, heart to
heart, with the Lord. He preferred to pause before the Blessed Sacrament,
meditating upon the passion, death and resurrection of Christ, to gain
spiritual fortitude and return to gaining people’s hearts, especially the
young, to bring them back to the sources of life with fresh pastoral
initiatives.
“May your love be upon us, O Lord, as we place all our hope in you” (Ps 32:22).
With these words, the liturgy invites us to make our own this hymn to God,
creator and provider, accepting his plan into our lives. María Carmelo
Sallés y Barangueras, a religious born in Vic in Spain in 1848, did just so.
Filled with hope in spite of many trials, she, on seeing the progress of the
Congregation of the Conceptionist Missionary Sisters of Teaching, which she
founded in 1892, was able to sing with the Mother of God, “His mercy is on
those who fear him from generation to generation” (Lk 1:50). Her educational
work, entrusted to the Immaculate Virgin Mary, continues to bear abundant fruit
among young people through the generous dedication of her daughters who, like
her, entrust themselves to God for whom all is possible.
I now turn to Marianne Cope, born in 1838 in Heppenheim, Germany. Only one
year old when taken to the United States, in 1862 she entered the Third Order
Regular of Saint Francis at Syracuse, New York. Later, as Superior General of
her congregation, Mother Marianne willingly embraced a call to care for the
lepers of Hawaii after many others had refused. She personally went, with six
of her fellow sisters, to manage a hospital on Oahu, later founding Malulani
Hospital on Maui and opening a home for girls whose parents were lepers. Five
years after that she accepted the invitation to open a home for women and girls
on the island of Molokai itself, bravely going there herself and effectively
ending her contact with the outside world. There she looked after Father Damien,
already famous for his heroic work among the lepers, nursed him as he died and
took over his work among male lepers. At a time when little could be done for
those suffering from this terrible disease, Marianne Cope showed the highest
love, courage and enthusiasm. She is a shining and energetic example of the
best of the tradition of Catholic nursing sisters and of the spirit of her
beloved Saint Francis.
Kateri Tekakwitha was born in today’s New York state in 1656 to a Mohawk
father and a Christian Algonquin mother who gave to her a sense of the living
God. She was baptized at twenty years of age and, to escape persecution, she
took refuge in Saint Francis Xavier Mission near Montreal. There she worked,
faithful to the traditions of her people, although renouncing their religious
convictions until her death at the age of twenty-four. Leading a simple life,
Kateri remained faithful to her love for Jesus, to prayer and to daily Mass.
Her greatest wish was to know and to do what pleased God. She lived a life radiant
with faith and purity.
Kateri impresses us by the action of grace in her life in spite of the absence
of external help and by the courage of her vocation, so unusual in her culture.
In her, faith and culture enrich each other! May her example help us to live
where we are, loving Jesus without denying who we are. Saint Kateri,
Protectress of Canada and the first native American saint, we entrust to you
the renewal of the faith in the first nations and in all of North America! May
God bless the first nations!
Anna Schaeffer, from Mindelstetten, as a young woman wished to enter a
missionary order. She came from a poor background so, in order to earn the
dowry needed for acceptance into the cloister, she worked as a maid. One day
she suffered a terrible accident and received incurable burns on her legs which
forced her to be bed-ridden for the rest of her life. So her sick-bed became
her cloister cell and her suffering a missionary service. She struggled for a
time to accept her fate, but then understood her situation as a loving call
from the crucified One to follow him. Strengthened by daily communion, she
became an untiring intercessor in prayer and a mirror of God’s love for the
many who sought her counsel. May her apostolate of prayer and suffering, of
sacrifice and expiation, be a shining example for believers in her homeland,
and may her intercession strengthen the Christian hospice movement in its
beneficial activity.
Dear brothers and sisters, these new saints, different in origin, language,
nationality and social condition, are united among themselves and with the
whole People of God in the mystery of salvation of Christ the Redeemer. With
them, we too, together with the Synod Fathers from all parts of the world,
proclaim to the Lord in the words of the psalm that he “is our help and our
shield” and we invoke him saying, “may your love be upon us, O Lord, as we
place all our hope in you” (Ps 32:20.22). May the witness of these new saints,
and their lives generously spent for love of Christ, speak today to the whole
Church, and may their intercession strengthen and sustain her in her mission to
proclaim the Gospel to the whole world.
© Copyright 2012 - Libreria Editrice Vaticana
Statue of the Blessed Kateri Tekakwitha at Mission San Buenaventura. Behind it is the Holy Cross School.
Blessed Kateri Tekawitha
(AC)
Born in Osserneon (Auriesville), New York, United States, in 1656; died at
Caughnawaga, Canada, on April 17, 1680; declared venerable by Pope Pius XII;
beatified in 1980 by Pope John Paul II; feast day formerly April 17; Memorial
in the U.S.
Kateri was the daughter of a Christian Algonquin woman who was captured by Iroquois and married to a pagan Mohawk chieftain. Kateri was orphaned when her family died during a smallpox epidemic. The disease also left her with a pocked face and impaired eyesight, yet she had an inner vision that was 20-20.
When Kateri was converted and baptized in 1676 by Father Jacques de Lamberville, a Jesuit missionary, she was shunned by her relatives and became the subject of abuse to the point that she afraid for her life due to their disapproval of her new religion. She ran away from the village in 1677 and travelled through 200 miles of wilderness to the Christian Indian village of Sault-Sainte-Marie near Montreal, Canada.
Kateri made her First Communion on Christmas that year and took a vow of chastity in 1679. She became known for her spirituality and austere lifestyle, and miracles were attributed to her. She was called the "Lily of the Mohawks."
After her death at Caughnawaga, Canada, her grave became a pilgrimage site and place of many miracles for Christian Native Americans and French colonists. She was the first Native American proposed for canonization (Delaney, White).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0714.shtml
Sainte Kateri Tekakwitha, vitrail, Basilique Notre-Dame de Montréal, Montréal, Québec, Canada
TEKAKWITHA (Tekaouïta,
Tagaskouïta, Tegakwitha), Kateri (baptized Catherine), the first
North American indigenous person to be canonized by the Roman Catholic Church;
b. 1656 at Ossernenon (Auriesville, N.Y.), daughter of an Algonkin
and a Mohawk; d. 1680 near Montreal.
Tekakwitha’s Algonkin
mother, a Christian who had been brought up by French settlers at
Trois-Rivières, had been captured about 1653. Shortly afterwards she had been
chosen by a Mohawk to be his wife. In 1660 she was carried off by smallpox,
along with her husband and her last-born child. Young Tekakwitha, whose face
was pock-marked and whose eyes were badly affected, almost died too. She was
taken in by her uncle, the first chieftain of the village and a declared enemy
of the Christian faith.
In the autumn of
1666 Prouville de
Tracy came down from Quebec at the head of a punitive expedition and burned the
centres of population of the Mohawk canton with all their stores. Ossernenon
was rebuilt under the name of Gandaouagué, on the other side of the Mohawk
River (Rivière des Hollandais), a little to the west of the former site. After
this defeat the Mohawks begged for peace and asked for missionaries. They were
sent Fathers Jacques Frémin,
Jacques Bruyas*,
and Jean Pierron,
and the donnés Charles Boquet and
François Poisson, who arrived at Gandaouagué in September 1667. During the
three days that they stayed there, Tekakwitha had to take care of the Jesuits,
whose piety and courteous manners impressed her.
On several occasions her
relatives tried to make her marry, but she always refused, to their great
displeasure. There is nothing surprising in this refusal, since two-thirds of
the population of Gandaouagué was composed of Christian Algonkins and Hurons
who had undoubtedly spoken to Tekakwitha about the Ursulines of Quebec and the
religious life.
In 1675 Father Jacques
de Lamberville*,
a Jesuit, entered her lodge for the first time. She revealed to him her desire
to receive baptism. The ceremony took place on Easter Day, 1676, and the young
woman was given the name Catherine, which would be modified to Kateri.
Her conversion brought
upon her a veritable persecution. She was even threatened with death. Amidst
all these trials Father Lamberville advised her to pray unremittingly and to go
to live at the Saint-Louis (Lachine) rapids. In the autumn of 1677, with the
aid of three indigenous neophytes, she succeeded in fleeing.
It was at the
Saint-François-Xavier mission that Kateri Tekakwitha definitely prepared
herself for the Christian life. Anastasie Tegonhatsiongo, who had formerly been
her mother’s friend at Ossernenon, acted as her spiritual guide. Because of her
exceptional qualities she was allowed to take her first communion by Christmas
of 1677, sooner than was usual for converts. In addition, in the spring of 1678
she was received into the Confrérie de la Sainte-Famille, despite her youth.
The strength of Kateri
Tekakwitha’s spirituality lay in an extraordinary purity of body and soul and
an efficacious charity towards all. This laywoman lived in full the life of her
people, in the village as on the great winter hunts. Not until 1678, less than
two years before her death, did she cease to accompany her people in their search
for game; at this time the Eucharist had taken such a powerful hold upon her
that, even at the risk of suffering hunger, she no longer wished to be away
from the church for long months. Even in the fervent environment of the mission
she had to endure great trials, in particular false accusations. Later her
slanderers were the first to praise her.
Kateri Tekakwitha would
have liked to found a community of indigenous nuns, but Father Lamberville
persuaded her to give up the idea. On 25 March 1679, on the feast of the
Annunciation, she was permitted to take in private the vow of perpetual
chastity. It is easy to understand why posterity named her the Lily of the
Mohawks.
She used to submit
herself to painful mortifications, which she moderated on her director’s order.
She concealed this penitential spirit to the best of her ability; she liked
jokes and would laugh heartily.
Kateri, whose health had
always been mediocre, became aware at the beginning of 1680 that she was
seriously ill. On the Tuesday of Holy Week she received the last sacrament. The
next day, 17 April, at barely 24 years of age, she passed away very easily
while uttering the names of Jesus and Mary.
After her death
Father Cholenec* observed
that Kateri’s features, which had been marked by smallpox, had become
remarkably beautiful. In consequence of conspicuous favours obtained through
her intercession, there soon sprang up a strong devotion to her. In 1688
Bishop Saint-Vallier [La Croix*],
the second bishop of Quebec, called her “the Geneviève of Canada,” a theme that
Chateaubriand was to develop in Les Natchez. In 1744 Father Charlevoix* wrote
that she was “universally regarded as the Protectress of Canada.” Kateri
Tekakwitha was named venerable on 3 Jan. 1943 and then blessed on
22 June 1980, before being canonized on 21 Oct. 2012. Devotion to her
has spread to Canada, the United States, and throughout the world. Each year
pilgrims travel to Auriesville and to the Saint-François-Xavier mission at
Caughnawaga, where her relics are preserved.
Since her death Kateri
Tekakwitha has been the subject of numerous biographies in several languages.
Charlevoix, Histoire,
I. Claude Chauchetière, La vie de la bienheureuse Catherine
Tegakouita dite à présent la saincte sauvagesse (Manate, 1887). Pierre
Cholenec, “Catherine Tegahkouita, la sainte sauvagesse,” BRH, XX (1914),
26–32, 61–64, 99–103, 134–36, 168; Catherine Tegahkouita, la sainte
sauvagesse (Beauceville, 1914). JR (Thwaites). The Positio
on Katharine Tekakwitha. Positio super virtutibus servae Dei Catherinae
Tekakwitha.
Guy Boulizon, La croix
chez les Indiens (Montréal, 1958). G.-C. Bouvier, Kateri
Tekakwitha: La plus belle fleur épanouie au bord du Saint-Laurent (Montréal,
1939). E.-X. Evans, “The literature relative to Katheri Tekakwitha,” BRH,
XLVI (1940), 193–209, 241–55. Édouard Lecompte, Une vierge iroquoise,
Catherine Tekakwitha: Le lis des bords de la Mohawk et du Saint-Laurent,
1656–1680 (Montréal, 1930). Robert Rumilly, Kateri Tekakwitha, le lys
de la Mohawk, la fleur du Saint-Laurent (Paris, 1934).
J. C. Steurer, The impact of Katharine Tekakwitha on American
spiritual life (Washington, D.C., 1957). E. H. Walworth, Life
and times of Kateri Tekakwitha (Albany, N.Y., 1926).
Revisions based on:
Arch. de l’Archidiocèse de Québec, “Sainte Kateri Tekakwitha”: archivesacrq.org/biographies/saints-et-bienheureux-du-canada/sainte-kateri-tekakwitha (consulted
9 March 2018). Canadian encyclopedia, “Saint Kateri (Kateri
Tekakwitha)”: thecanadianencyclopedia.ca/en/article/tekakwitha-kateri (consulted
9 March 2018). The Holy See, “Homily of His Holiness Pope Benedict XVI,
Sunday 21 Oct. 2012”: w2.vatican.va/content/benedict-xvi/en/homilies/2012/documents/hf_ben-xvi_hom_20121021_canonizzazioni.html (consulted
18 Sept. 2015).
© 1966–2024 University
of Toronto/Université Laval
Notes
This biography was first
published with terms that were regarded as appropriate at the time and are now
considered offensive. These terms have been amended.
SOURCE : http://www.biographi.ca/en/bio/tekakouitha_1F.html
Santa Caterina Tekakwitha Vergine
Osserneon (Auriesville),
New York, 1656 - Caughnawaga, Canada, 17 aprile 1680
Kateri Caterina
Takakwitha è la prima santa pellerossa d'America. La sua breve vita (1656-1680)
fu segnata dalla diversità. Era, infatti, figlia di una coppia mista: padre
irochese pagano e madre algonchina cristiana. Poi venne sfigurata dal vaiolo.
Battezzata ad Albany da missionari francesi, scappò in Canada per sfuggire alle
ire dei parenti pagani. Qui visse nella preghiera e morì all'età di soli
24 anni. Beatificata da Giovanni Paolo II il 22 giugno 1980 ed infine
canonizzata da Benedetto XVI il 21 ottobre 2012.
Martirologio Romano: A
Sault nel Québec in Canada, beata Caterina Tekakwitha, vergine, che, nata tra
gli Indiani nativi del luogo, fu battezzata nel giorno di Pasqua e, benché
perseguitata da molte minacce e da vessazioni, offrì a Dio quella purezza che
quando non era ancora divenuta cristiana si era già impegnata a conservare.
A quattro anni la beata rimase orfana. Il vaiolo scoppiato nel 1660 le aveva distrutto la famiglia e le aveva deturpato il volto attorno agli occhi. Venne accolta nella capanna di un suo zio paterno, nel villaggio di Gandaouagué, costruito dopo l'epidemia, dove crebbe ritirata e serena, dedita alle faccende domestiche, con un'anima naturalmente cristiana. Quando doveva uscire dalla capanna per andare a fare legna nella foresta o ad attingere acqua alla sorgente vicina, si avvolgeva in un ampio scialle dal colore cremisi per difendere gli occhi malati dalla viva luce del sole. Nelle ore di riposo, paga della compagnia delle zie e di una sorella adottiva, confezionava piccoli utensili domestici con le fibre delle radici o le cortecce degli alberi. Essendo assai ricercati, rappresentavano una fonte non indifferente di guadagno per la famiglia che l'ospitava. Più tardi imparerà a tramutare la pelle dell'alce e del bufalo in graziose borsette, e ad arabescare di cento disegni le grandi sciarpe dei guerrieri e dei cacciatori.
Tekakwitha crebbe senza scuola e senza studio, amante soltanto della solitudine e del lavoro, ma la grazia di Dio la condusse per vie misteriose alla pratica eroica di tutte le virtù, specialmente di quella più sconosciuta agli Indiani, la castità.
Nel 1667 gli Irochesi si erano finalmente decisi a stringere un patto di amicizia con il Canada, dal 1632 divenuto una provincia della Francia, dopo la guerra condotta contro di loro nel 1666 e terminata con la distruzione di tutti i villaggi della vallata del Mohawk. Intermediari di pace furono tre missionari gesuiti decisi a evangelizzare quei selvaggi anche a costo della vita come in precedenza avevano fatto i loro confratelli: 8. Renato Gouspil (+1642), S. Isacco Jogues (+1646) e S. Giovanni de-la-Lande (+1646). I tre "vestenera", P. Giacomo Frémin, P. Giovanni Bruyas e P. Giovanni Pierron furono accolti nella grande capanna dello zio di Tekakwitha, capo del nuovo villaggio chiamato Caughnawaga. Nel breve tempo della loro sosta essi parlarono alla santa fanciulla di Dio e del suo infinito amore per gli uomini. L'anima di lei ne rimase conquisa per sempre tanto che crebbe con una invincibile ripugnanza, sconosciuta alla sua gente, per la vita matrimoniale.
Per accrescere il benessere della famiglia le vecchie zie della beata non vedevano l'ora di darla in sposa a qualche gagliardo cacciatore. Alla proposta, la fanciulla impallidì, e non l'accettò sia perché era ancora troppo giovane e sia perché non intendeva contrarre matrimonio. Le zie, anziché darsi per vinte, sperarono di giungere al fidanzamento con la sorpresa e l'inganno. Scelsero il fidanzato, stabilirono il giorno dell'incontro ufficiale d'accordo con i parenti, e incominciarono a circuire l'orfana con insolite cortesie. Una sera la invitarono a sedere vicino al fuoco, al posto della zia più anziana. Frattanto la capanna cominciava ad affollarsi di invitati recanti sorrisi e regali. Ad un certo momento entrò anche il giovane prescelto, guardò la fanciulla a lui predestinata, si accostò incerto al focolare, fece cenno di sedersi accanto a Tekakwitha, ma costei, intuito il piano strategico delle zie, confusa e rossa in viso, si alzò di scatto e fuggì fuori della capanna sospirando: "Mio Dio, salvami da chi mi vorrebbe sua sposa. Prendilo Tu il candido giglio della mia verginità. E’ tuo, e tuo sarà per sempre". La beata non rivarcò la soglia della capanna se non quando fu deserta, ma dovette subire un trattamento molto duro da parte di coloro che non comprendevano le sue aspirazioni.
La perseguitata trovò conforto nel frequentare la cappella che nel villaggio aveva eretta il P. Giovani Pierron in onore di San Pietro. Essendo costui pittore delineava in tanti quadri i principali misteri della fede, e li spiegava ai selvaggi come poteva non essendo ancora padrone della lingua. Diversi bambini e alcuni adulti ricevettero il battesimo. Anche la beata lo desiderava ardentemente, ma lo zio non ne volle sapere. Diverse famiglie cattoliche per vivere in pace la loro fede si erano trasferite in Canada, a Salto San Luigi, sulla riva del San Lorenzo, nella missione di San Francesco Saverio, eretta dai Gesuiti per l'evangelizzazione degli Uroni e degli Algonchini.
Nel 1670 nella direzione della missione al P. Pierron successe il P. Francesco Boniface il quale, conoscendo bene la lingua degli autoctoni, moltiplicò le conversioni. Alla sua morte (+1674) giunse a sostituirlo, dalla Francia, il P. Giacomo de . Egli per trentasette anni sarà l'apostolo degli Irochesi. Nella primavera del 1675, approfittando dell'assenza degli uomini e delle donne dalle capanne, dalla mattina alla sera, a motivo delle semine, si recò qua e là per confortare i malati e visitare i bambini. Non era mai entrato nella capanna dello zio di Tekakwitha perché lo sapeva contrario al missionario, ma quel giorno una voce misteriosa lo spinse a varcarne la soglia. La beata, ormai diciannovenne, ne fu felice. Narrò al ministro di Dio la sua triste storia, gli parlò della sua irriducibile contrarietà al matrimonio e gli espresse la brama che sentiva del battesimo. Il P. Giacomo ne rimase commosso fino alle lacrime. Non si sarebbe mai sognato difatti di trovare nella capanna di un suo fiero avversario un'anima così misteriosamente segnata dalla grazia. Il battesimo alla casta giovane fu differito quasi di un anno per le dolorose defezioni di cui i missionari erano consci. Il "Giglio dei Mohawks" divenne figlia di Dio il 16-4-1676, solennità di Pasqua, attorniata dai pellerossa adorni delle loro penne variopinte che si alzavano alte a raggiera attorno alle loro fronti. Lo zio non vi si era opposto a condizione che la nipote non abbandonasse il villaggio. Le era stato imposto il nome di Caterina.
Da quel giorno la beata trascorse la sua vita tra il lavoro e la preghiera, la capanna e la chiesa. Non sapendo né leggere, né scrivere, con grande semplicità e fiducia ricorreva al missionario in ogni dubbio e difficoltà, e il ministro di Dio la rassicurava, l'incoraggiava e le indicava la maniera migliore per progredire nella virtù. Nei giorni di festa, Caterina rimaneva più a lungo nella chiesetta del villaggio invece di andare con gli zii a lavorare nei campi o nella foresta, ma costoro, avidi come erano di guadagno, cominciarono a maltrattarla, a considerarla una fannullona. a negarle persino, in quei giorni, il cibo necessario. Caterina resistette incrollabile ai nemici della sua fede come in precedenza aveva resistito ai nemici della sua verginità. Contro di lei le zie assoldarono i monelli del villaggio perché la insultassero e la prendessero a sassate al grido di "cristiana" quando, mattina e sera, usciva dalla povera chiesetta intessuta di cortecce d'alberi. La giovane, pur di rimanere fedele a Cristo, avrebbe versato con gioia il proprio sangue. Anche lo zio infierì contro di lei. Un giorno incaricò persino un giovane di penetrare nella capanna quando la nipote era sola, e di minacciarla di morte facendole roteare una scure sopra il capo. Sperava, in quel modo, di costringerla a ritornare pagana, ma la beata disse senza scomporsi all'aggressore: "Eccomi pronta. Puoi togliermi la vita, ma non la fede".
Gli zii erano decisi a riuscire nei loro perversi intenti anche a costo di fare ricorso all'arma della calunnia. Nell'inverno del 1677, il capo di Caughnawaga partì con la famiglia per la grande caccia nella foresta di Saratoga. La zia più vecchia, che vedeva, nel comportamento molto riservato della nipote, un rimprovero alla sua vita pagana, le pose gli occhi addosso per coglierla in qualche fallo e umiliarla. Un giorno Caterina, parlando del vecchio zio con alcuni cacciatori, dimenticò di aggiungervi il titolo "mio padre" secondo le usanze degli indiani. Bastò questo alla perfida vecchia per pensare a una tresca tra la nipote e lo zio. Al termine della caccia ella corse dal missionario e accusò la nipote di tale misfatto, ma il "vestenera", al corrente della preconcetta ostilità della delatrice, la congedò senza darle credito. Interrogò in seguito l'accusata, ma la fanciulla, inorridita solo al pensiero di un simile peccato, dichiarò che mai aveva macchiato la purezza del suo giglio.
Da quel giorno Caterina comprese che il villaggio non offriva più sicurezza ne per la sua virtù, né per la sua fede. Con il concorso del missionario da quel momento pensò alla fuga nella missione di Salto San Luigi, dove avrebbe potuto vivere, in pace, nella capanna della sua sorella adottiva che colà si era trasferita e ora desiderava averla con sé. Suo angelo tutelare nella fuga fu un fiero irochese, della tribù degli Oneidas. Dopo la conversione costui era diventato, in qualità di catechista, un prezioso collaboratore dei missionari. Ogni tanto organizzava spedizioni apostoliche nelle vallate irochesi in compagnia di altri due cristiani tra cui il marito della sorella adottiva di Caterina. Nel 1677 era capitato proprio a Caughnawaga. Venuto a conoscenza delle persecuzioni odiose alle quali era sottoposta la giovane, al termine del suo giro missionario la prese con sé nella canoa. All'alba di quel giorno lo zio si trovava nel vicino Fort-Orange per affari con gli inglesi. Appena costui ne ebbe sentore, imbracciò furente il fucile, saltò nel suo canotto e inseguì i fuggitivi. Li raggiunse nel cuore della foresta, ma non riuscì a mettere le mani sulla nipote perché, al suo apparire, il cognato che la seguiva con una fucilata l'aveva avvertita dell'imminente pericolo, ed ella era riuscita a nascondersi in un groviglio di liane.
A Salto San Luigi, ai confini tra il Canada e Stati Uniti, Caterina fu avviata alla santità dal P. Pietro Cholenec, superiore della missione, e dal P. Claudio Chauchetière, suo collaboratore. Quella località veniva chiamata pure "Villaggio della preghiera" per la serietà con cui le varie tribù degli irochesi, degli uroni e degli algonchini si davano all'orazione e ad ogni opera buona. Caterina non poteva desiderare un ambiente migliore. Nella lettera di presentazione al P. Cholenec, il P. Giacomo diceva: "Caterina Tekakwitha viene a Salto San Luigi. Vi prego di volervi interessare della sua direzione. Conoscerete presto il dono che vi facciamo; è un tesoro".
La giovane fu ospitata subito nella capanna della sorella adottiva, dove trovò pure Anastasia, la dolce amica della sua mamma e la più autorevole cristiana del villaggio, fuggita anche lei per gli stessi motivi dalla valle del Mohawks. La gioia di Caterina raggiunse il colmo. Ne parlava quasi estasiata ai missionari, motivo per cui prese subito con ardore a praticare quanto di edificante vedeva compiere dagli altri. In breve tempo si distinse talmente tra le giovani della missione che tutti, francesi e indiani, l'ammirarono. Il vaiolo le aveva deturpato il viso, la poca salute l'aveva resa esile e quasi diafana, eppure da lei si sprigionava un fascino che incantava. I suoi sorrisi erano sempre molto luminosi.
A Salto San Luigi Caterina condusse una vita apparentemente semplice, senza estasi e senza visioni. Invece la sua unione con Dio fu totale e continua. Ogni mattina e ogni sera si recava nella povera chiesetta della missione per attingere dalla grazia divina la luce e la forza necessario per più ardue ascensioni. Durante il giorno continuava la sua preghiera nel silenzio della capanna, mentre lavorava nei campi o ascoltava il fruscio degli alberi nella foresta, mentre si beava al profumo dei fiori o alla contemplazione della grande croce solitaria che dominava la riva del fiume. Una cosa ancora le mancava, l'incontro con lo sposo dell'anima sua nella Comunione. Caterina vi si preparò vivendo e lavorando in compagnia di Anastasia, visitando e aiutando i malati, consolando gli afflitti. Attestò il P. Cholenec che " non poteva soffrire che si parlasse bene di lei, Allora fuggiva o con un lembo del suo scialle si copriva, per rossore, il volto pudico".
Nel villaggio la beata esercitava un meraviglioso ascendente su tutti gli indiani, ma in modo speciale sui bambini. Preoccupata del loro avvenire cristiano, faceva festa quando li incontrava per le viuzze del villaggio. Per tutti aveva un sorriso, una carezza, una buona parola. I missionari, consci dell'incostanza degli indiani, non li ammettevano alla prima comunione se non dopo molti anni di prove. Per dare ai battezzati un'idea altissima dell'Eucaristia la stessa condotta tennero con Tekakwitha. Per il suo primo incontro con Dio scelsero la solennità del Natale 1677. Quando quel sospirato momento venne, ne pianse di gioia. Affermò il P. Cholenec; "Da quel giorno ella pareva più creatura del cielo che della terra, tanto restò piena di Dio e del suo amore". Ebbe in seguito la felicità di comunicarsi sovente, ma lo fece sempre con tanta devozione che le donne più devote cercavano di mettersi accanto a lei per infervorarsi nello spirito.
Nell'inverno del 1678 anche Caterina, per dovere di giustizia, si inoltrò nella foresta per la grande caccia. Colà, prima del lavoro, si ritirava lungo le rive del ruscello vicino, dove le querce intrecciavano i loro rami a forma di arcata, e sostava a lungo in preghiera davanti alla rozza croce che aveva intagliato sul tronco di un vecchio abete. Chiudeva le sue devozioni con una dura disciplina. Durante la giornata prendeva parte ai lavori del gruppo, e quando la conversazione delle compagne si faceva più rumorosa, ella le incitava a cantare qualche inno imparato nella chiesetta della missione. C'era però chi la spiava con occhi torbidi e lei lo ignorava.
All'inizio della primavera del 1678 i cacciatori avevano già fatto ritorno con le loro famiglie al villaggio per le semine e per la celebrazione della Pasqua. Era la prima volta che Caterina vi prendeva parte e faceva la sua seconda comunione tra un profluvio di lacrime. Alla meditazione fatte dai missionari sulla Passione del Signore ella sentì crescere in sé il misterioso desiderio della sofferenza. Cercò di soddisfarlo in mille maniere. Per la vita sempre più edificante che conduceva, i missionari le permisero di iscriversi all'Associazione della Santa Famiglia che il primo vescovo di Québec, il B. Francesco Montmorency-Laval (+1708), aveva approvata.
Il desiderio della beata di soffrire sempre di più per amore del Signore fu presto appagato. Durante la grande caccia, una donna, gelosa del marito, aveva guardato con sospetto le uscite di Caterina dalla capanna all'alba, e le prolungate veglie di lei al termine del giorno. Una notte suo marito, avendo dovuto durante il giorno inseguire a lungo un cervo, ritornò stanco alla capanna. Invece di andare a coricarsi accanto alla moglie, si era sdraiato e addormentato sul primo giaciglio che nel buio aveva trovato: quello poco lontano da Caterina. Un'altra volta, parlando di una canoa che aveva preparato nella foresta per il ritorno nel villaggio, l'uomo aveva detto che Tekakwitha l'avrebbe aiutato a trasportarla fuori di là perché era molto abile e caritatevole. Alla donna gelosa non occorse altro per pensare a una tresca del marito con Caterina. Si presentò quindi al missionario e li accusò di azioni disoneste. Il missionario, costernato, chiamò a sé la fanciulla, le manifestò l'atroce accusa, ma il "Giglio dei Mohawks", pur con lo schianto in cuore, fissò serena il missionario, e poi con voce sicura gli disse: "Non ho nulla da rimproverarmi",
Essendo sola la mondo, non stupisce che Caterina sentisse come tutti il bisogno dell'amicizia. Ne contrasse una con una irochese trentenne, Tegaiaguenta. Il P. Bruyas l'aveva battezzata con il nome di Maria Teresa, ma ella cominciò a vivere secondo gli insegnamenti della fede soltanto dopo la morte per fame del marito durante una grande caccia. Ai piedi della croce, davanti alla quale Caterina amava prolungare le sue preghiere, si narrarono le loro tristi vicende, e proposero di vivere spiritualmente unite nella preghiera comune e nella penitenza.
Sull'avvenire di Caterina, la sorella adottiva credeva di potersi arrogare qualche diritto di decisione. Essendo contrario alle usanze delle giovani irochesi il rimanere sempre zitelle, cominciò anche lei a farle proposte di matrimonio. Se fosse rimasta sola al mondo chi si sarebbe preso cura di lei? Il P. Cholenec, al quale la beata si era rivolta, le raccomandò di pregare e di riflettere bene prima di prendere una decisione, essendo lei sola responsabile del suo avvenire. Caterina accolse l'invito ma, siccome continuava a provare una invincibile avversione per il matrimonio, sia alla sorella adottiva e sia al missionario dichiarò che, a costo della miseria e della fame, sarebbe stata per sempre soltanto la sposa di Gesù!
Alla scuola dei missionari Caterina crebbe pure nella devozione alla Madonna. In Lei era certa di trovare una potente difesa alla sua purezza, virtù ignorata dai selvaggi. Quando ne parlava si stringeva fortemente al petto il rosario che portava sempre appeso al collo come un prezioso monile. Da buona figlia di Maria lo recitava ogni giorno, con le Litanie Lauretane talora persino con i piedi affondati nella neve. Ogni sabato onorava Maria SS. con speciali preghiere e mortificazioni. Meritò così il 25 marzo 1679 di consacrare pubblicamente e perpetuamente a Dio il candore della sua verginità.
Fino alla morte Caterina conservò intatta la sua innocenza battesimale, pregando e facendo penitenza. Aveva capito alla perfezione le parole di Gesù: "Chi vuole venire dietro di me rinneghi se stesso, prenda la sua croce e mi segua". Sentì ella il fascino della sofferenza pensando ai dolori del Figlio di Dio e ai gravi disordini ai quali si abbandonavano ovunque gli indiani. Nella ricerca delle mortificazioni era assecondata dall'amica Maria Teresa, un tempo apostata. Personalmente Caterina doveva riparare soltanto piccole vanità della prima giovinezza: capelli ben ravviati, abiti più appariscenti, ninnoli e fronzoli al collo e ai polsi.
Caterina aveva iniziato segretamente la vita di mortificazione fin dalla fanciullezza, ma nella missione canadese la volle inasprire. Digiunava ogni mercoledì e sabato. Sovente il nutrimento, già scarso, lo rendeva insipido con la cenere. Attorno ai fianchi portava una specie di fascia intessuta di punte di ferro, e talora si buttava sui fasci di spine da lei raccolte lungo le siepi. Ogni sabato, con la sua amica, prima di andarsi a confessare dal P. Cholenec, si ritirava in una capanna, fuori del villaggio, per pregare e farsi dare una dura disciplina sulle spalle con un fascio di verghe. Tra le lacrime la beata sospirava: "O Gesù, misericordia, pietà!". Due giorni dopo la morte apparirà alla vecchia Anastasia con una croce tra le mani e le dirà: "Mamma, guarda questa croce quanto è bella! Essa fu la mia felicità per tutta la vita. Oh, quanto desidero che tutti l'amino come io l'amai!".
Già fino dal marzo del 1679 Caterina aveva incominciato a deperire, forse in seguito a tante penitenze che non sempre i missionari riuscivano a moderare. In uno sforzo supremo continuò a frequentare la chiesetta, a lavorare nella capanna, e a praticare la mortificazione. Nell'inverno del 1680 rimase immobile nel suo lettuccio e assorta in profonda meditazione. Fu assistita dal P. Chauchetière il quale, a sollievo dell'inferma che amava tanto l'innocenza dei bambini, ogni tanto si faceva accompagnare dai fanciulli ai quali faceva il catechismo. Due mesi prima di morire disse al missionario che sarebbe andata in paradiso nella settimana santa. Quando le fu portato il viatico fu lieta di poterlo ricevere con la candidissima veste di seta che la sua amica le aveva imprestato. Morì, assistita dal P. Cholenec, invocando i nomi di Gesù e di Maria il mercoledì santo 17 aprile 1680, come aveva predetto ad alcune donne dell’Associazione della Santa Famiglia.
La salma verginale di Caterina non fu posta in una povera corteccia di albero, avvolta in una coperta, secondo il costume indiano, ma in una cassa di legno, dono di due francesi. Oltre che ad Anastasia, l'angelica fanciulla apparve pure al P. Chauchetière e all'intima sua amica. Sulla sua tomba cominciarono ad accorrere indiani e francesi da ogni parte, persino da Montreal e da Québec. Per intercessione di lei i miracoli si moltiplicarono.
Le reliquie della vergine pellerossa, poste in una cassetta di ebano, dal 1719
sono custodite dai Padri Gesuiti a Caughnawaga, nella diocesi di Albany. Pio
XII ne riconobbe l'eroicità delle virtù il 3 gennaio 1943 e Giovanni Paolo II
la beatificò il 22 giugno 1980.
Autore: Guido Pettinati
Statue
of Saint Kateri Tekakwitha, Saint John Neumann Catholic Church, Sunbury, Ohio
Kateri è la prima beata pellerossa d’America a salire agli onori degli altari, primo fiore d’innocenza cristiana. Nacque presso Fort Orange, odierna Albany nel 1656 da genitori di due etnie diverse, il padre irochese pagano e la madre algonchina cristiana.
Nel 1660 scampò all’epidemia di vaiolo che però le lasciò il volto sfigurato e una grave menomazione alla vista, segni che le procurarono una vita sociale difficile fra la sua gente. Rimasta ben presto orfana fu presa con sé da uno zio con l’incarico di aiutare la moglie nel governo della casa, il suo nome Tekakwitha le fu dato perché significa “colei che mette le cose in ordine”.
Negli Stati Uniti è ricordata il 14 luglio.Giunta in età da marito respinse proposte di matrimonio, nel 1675 alcuni missionari cattolici francesi del Canada, giunsero nel suo villaggio, la loro conoscenza e la religione che professavano, l’affascinarono al punto che circa un anno dopo ricevé nel giorno di Pasqua del 1676 il santo Battesimo, le fu imposto il nome di Kateri (Caterina).
Per sfuggire alle ire dello zio pagano dovette riparare nella Missione di s. Francesco Saverio a Sault presso Montreal, dove ricevé la Santa Comunione e iniziò una vita di preghiera e straordinaria pietà. Senza trascurare le funzioni religiose e gli obblighi verso la famiglia che l’ospitava, Kateri si isolava spesso nella foresta a pregare, recitava il santo Rosario al mattino nel grande freddo del Canada, girando intorno alla propria campagna coltivata a mais, completando le sue orazioni nella piccola cappella del villaggio.
Il 25 marzo 1679 fece voto di perpetua verginità, sottoponendosi a pesanti penitenze. Distrutta dalla malattia e dai patimenti, morì il 17 aprile 1680 a soli 24 anni; dopo la sua morte scomparvero dal viso i segni del vaiolo.
E’ stata beatificata il 22 giugno 1980 da papa Giovanni Paolo II.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/49325
SANTA MESSA PER LA
PROCLAMAZIONE DI CINQUE NUOVI BEATI
OMELIA DEL SANTO PADRE
GIOVANNI PAOLO II
San Pietro, 22 giugno
1980
“Lodate il Signore perché
è buono: perché eterna è la sua misericordia!” (Sal 135 [136], 1).
1. Questo esaltante
invito del salmista ad unirci tutti nella glorificazione di Dio, per la sua
infinita bontà e misericordia, oggi la Chiesa tutta lo accoglie, colma di
traboccante letizia perché può inchinarsi a venerare cinque suoi figli
innalzati agli onori degli altari mediante la beatificazione e, nello stesso
tempo, può presentarli alla imitazione dei fedeli ed alla ammirazione del
mondo: essi sono un gesuita, “apostolo del Brasile“, Giuseppe De Anchieta; una
mistica missionaria, Maria Dell’Incarnazione (Guyart); un terziario francescano
fondatore della congregazione betlemita, Pietro De Betancur; un Vescovo,
Francesco De Montmorency-Laval; e una giovane vergine pellerossa, Caterina
Tekakwitha.
In essi Dio ha profuso la
sua bontà e la sua misericordia, arricchendoli della sua grazia; li ha amati
con un amore paterno, ma esigente, che prometteva solo prove e sofferenze; li
ha invitati e chiamati alla santità eroica; li ha strappati dalle loro patrie
di origine e li ha inviati in altre terre ad annunciare, in mezzo ad indicibili
fatiche e difficoltà, il messaggio del Vangelo. Due sono figli della Spagna,
due della Francia, una è nata nella zona che oggi corrisponde allo Stato di New
York e ha trascorso poi il resto della sua vita nel Canada. Come Abramo essi,
ad un certo punto della loro vita, hanno sentito - suadente, misteriosa,
imperiosa - la voce di Dio: “Vattene dal tuo paese, dalla tua patria e dalla
casa di tuo padre, verso il paese che io ti indicherò” (Gen 12, 1). Hanno
obbedito, con una disponibilità umanamente inspiegabile e sono andati in zone
sconosciute, non per cercare ricchezze e glorie mondane, non per fare della
propria vita un’avventura interessante, ma semplicemente per annunciare ai loro
contemporanei che Dio è amore, che Gesù di Nazaret è il Messia e il Signore, il
Figlio di Dio incarnato, il supremo salvatore e redentore ed il definitivo
liberatore dell’uomo, di ogni uomo, di tutto l’uomo.
Le loro vicende terrene
si sono svolte complessivamente nell’arco di circa 150 anni, tra il 1534 e il
1680: un periodo caratterizzato da complessi fenomeni sociali, politici,
culturali, economici, e, nel campo ecclesiale, tra l’altro, dal Concilio di
Trento e dalla istituzione da parte di Gregorio XV, nel 1622, della
congregazione “de Propaganda Fide”, che ha animato il grandioso risveglio e
l’incontenibile slancio missionario della Chiesa nell’epoca moderna.
2. E um incansável e
genial missionário é José De Anchieta, que aos dezessete anos, diante da imagem
da Santa Virgem Maria na Catedral de Coimbra, fez voto de virgindade perpétua e
decide dedicar-se ao serviço de Deus. Tendo ingressado na Companhia de Jesus,
parte para o Brasil no ano de 1553 onde, na missão de Piratininga, empreende
múltiplas atividades pastorais com o escopo de aproximar e ganhar para Cristo
os índios das florestas virgens. Ele ama com imenso afeto os seus irmãos
“Brasís”, participa de sua vida, aprofunda-se nos seus costumes e compreende
que sua conversão à fé cristã deve ser preparada, ajudada e consolidada por um
apropriado trabalho de civilização, para a sua promoção inumana. Seu zelo
ardente o move a realizar inúmeras viagens, cobrindo distâncias imensas, em
melo a grandes perigos. Mas a oração continua, a mortificação constante, a
caridade fervente, a bondade paternal, a união intima com Deus, a devoção
filial à Virgem Santísima - que ele celebra em um longo poema de elegantes
versos latinos - dão a este grande filho de Santo Inácio uma força
sobre-humana, especialmente quando deve defender contra as injustiças dos dores
os seus irmãos indígenas. Para eles compõe um catecismo, adaptado à sua
mentalidade e que contribuiu grandemente para a sua cristianização. Por tudo
isto ele bem mereceu o título de “Apóstolo do Brasil”.
Traduzione italiana
2. Un instancabile e
geniale missionario è José De Anchieta il quale a 17 anni, davanti alla
immagine della santa Vergine Maria nella cattedrale di Coimbra, fa voto di
verginità perpetua e decide di dedicarsi al servizio di Dio. Entrato nella
compagnia di Gesù parte per il Brasile nel 1553, da cui, nella missione di
Piratininga, intraprende molte attività pastorali con lo scopo di guadagnare a
Cristo gli indios delle foreste vergini. Ama con immenso affetto i suoi
fratelli “brasis”, partecipa alla loro vita, si immerge nei loro costumi e si
convince che la loro conversione alla fede deve essere preparata, aiutata e
consolidata da un appropriato lavoro di civilizzazione per la promozione umana.
Il suo ardente zelo lo muove a intraprendere innumerevoli viaggi, coprendo
immense distanze, in mezzo a grandi pericoli. Ma la predicazione continua, la
mortificazione costante, la fervente carità, la bontà paterna, la comunione
intima con Dio, la devozione filiale alla Vergine santissima che egli celebra
in un lungo poema di eleganti versi latini - dà a questo grande figlio di
sant’Ignazio una forza sovrumana, specialmente quando deve difendere i suoi
fratelli indigeni dalle ingiustizie dei colonizzatori. Per loro (gli indigeni)
compone un catechismo, adattato alla loro mentalità che contribuisce
grandemente alla loro cristianizzazione. Per tutto questo ben meritò il titolo
di “apostolo del Brasile”.
3. Nacido de familia
pobre, dedicada a la agricultura y a la ganadería, Pedro de Betancur tiene en
su vida un solo objetivo: llevar el mensaje cristiano a les “Indias
Occidentales”. A los 23 años deja SN patria y llega a Guatemala, enfermo, sin
recursos, solo, desconocido, convirtiéndose en el apóstol de los esclavos negros,
de los indios sometidos a trabajos inhumanos, de los emigrantes sin trabajo ni
seguridad, de los niños abandonados. El Hermano Pedro, animado por la caridad
de Cristo, se hizo todo para todos, en particular para los pequeños vagabundos
de cualquier raza y color, en favor de los cuales funda una escuela. Para los
enfermos pobres, despedidos de los hospitales pero todavía necesitados de ayuda
y asistencia, Pedro funda el primer hospital del mundo para convalecientes.
Muere a los 41 años de edad.
El Niño de Belén, en cuyo
nombre fundó la Congregación Betlemita, fue el tema asiduo de la meditación
espiritual del Beato, el cual en los pobres supo descubrir siempre el rostro de
“Jesús Niño”: por esto los amó con una delicada ternura, cuyo recuerdo sigue siempre
vivo en Guatemala.
Traduzione italiana
3. Nato da una povera
famiglia di contadini e allevatori, Pedro De Betancur ha nella sua vita un solo
obiettivo: portare il messaggio cristiano nelle “Indie occidentali”. A 23 anni
lascia il suo paese e giunge in Guatemala, malato, povero, solo e sconosciuto,
convertendosi nell’apostolo degli schiavi negri, degli indios sottoposti a
lavori inumani, degli emigranti, senza lavoro e senza sicurezza, dei bambini
abbandonati. Fratel Pedro, animato dalla carità di Cristo, si fece tutto a
tutti, in particolare per i piccoli vagabondi di tutte le razze e colori, in
favore dei quali fonda una scuola. Per i poveri ammalati, dimessi dagli
ospedali ma ancora bisognosi di aiuto e assistenza, Pedro fonda il primo
ospedale del mondo per i convalescenti. Muore a 41 anni.
Il Bambino di Betlemme,
in nome del quale fonda la congregazione Betlemita fu il tema assiduo della
meditazione del beato, il quale seppe scoprire nei poveri il volto di “Gesù
bambino”: per questo li amò con una delicata tenerezza, il cui ricordo rimane
vivo in Guatemala.
4. Marie de l’Incarnation
(Marie Guyart) a été justement appelée “Mère de l’Eglise catholique au Canada”.
A dix-sept ans, elle
épouse Claude Martin; à dix-huit ans elle est mère; à vingt ans, elle est déjà
votive. Marie refuse un second mariage que lui proposent ses parente et, à
trente-deux ans, elle entre au monastère des Ursulines de Tours. Dieu lui a
donné de comprendre la laideur du péché et le besoin de rédemption. Ayant une
profonde dévotion au Cœur de Jésus et méditant assidûment le mystère de
l’Incarnation, elle mûrit sa vocation missionnaire: “Mon corps était dans notre
monastère, écrira-t-elle dans son autobiographie, mais mon esprit ne pouvait
être enfermé. L’Esprit de Jésus me portait dans les Indes, au Japon, dans
l’Amérique, dans l’Orient, dans l’Occident, dans les parties du Canada et dans
les Hurons, et dans toute la terre habitable où il y avait des âmes
raisonnables que je voyais appartenir à Jésus-Christ”. En 1639, elle est au Canada.
Elle est la première Sœur française missionnaire. Son apostolat catéchétique en
faveur des indigènes est infatigable: elle compose un catéchisme dans la langue
des Hurons, un autre dans la langue des Iroquois, un troisième dans la langue
des Algonquins.
Ame profondément
contemplative, engagée cependant dans l’action apostolique, elle émet le vœu de
“chercher la plus grande gloire de Dieu en tout ce qui serait de plus grande
sanctification”, et en mai 1653, elle s’offre intérieurement en holocauste à Dieu
pour le bien du Canada.
Maîtresse de vie
spirituelle, au point que Bossuet l’a définie la “Thérèse du Nouveau Monde”, et
promotrice d’œuvres d’évangélisation, Marie de l’Incarnation unit en elle, de
manière admirable, la contemplation et l’action. En elle la femme chrétienne
s’est réalisée pleinement et avec un rare équilibre, dans ses divers états de
vie: épouse, mère, veuve, directrice d’entreprise, religieuse, mystique,
missionnaire, et cela toujours dans la fidélité au Christ, toujours en union
étroite avec Dieu.
Traduzione italiana
4. Maria
dell’Incarnazione (Marie Guyart) è stata giustamente chiamata “madre della
Chiesa cattolica in Canada”.
A diciassette anni, sposa
Claudio Marin; a diciotto anni è madre; a vent’anni è già vedova. Maria rifiuta
un secondo matrimonio che le propongono i parenti e, a trentadue anni, entra
nel monastero delle orsoline di Tours. Dio le ha dato di conoscere l’oscurità
del peccato e il bisogno della redenzione. Avendo una profonda devozione al
cuore di Gesù e meditando assiduamente il mistero dell’incarnazione, matura la
sua vocazione missionaria: “Il mio corpo era nel vostro monastero - scrive
nella sua autobiografia - ma il mio spirito non poteva essere rinchiuso. Lo
Spirito di Gesù mi portava nelle Indie, in Giappone, in America, in Oriente, in
Occidente, nelle zone del Canada e degli Hurons, e in tutta la terra abitata
dove ci sono delle anime ragionevoli che vedeva appartenere a Gesù Cristo”. Nel
1639, è in Canada. È la prima suora francese missionaria. Il suo apostolato
catechetico a favore degli indigeni è infaticabile: prepara un catechismo nella
lingua degli uroni, un altro nella lingua degli irochesi, un terzo nella lingua
degli algonchini.
Anima profondamente
contemplativa, impegnata però nell’azione apostolica, ella fa il voto di
“cercare la più grande gloria di Dio in tutto ciò che fosse di più grande
santificazione”, e nel maggio 1653, ella si offre interiormente in olocausto a
Dio per il bene del Canada.
Maestra di vita
spirituale, al punto che Bossuet l’ha definita la “Teresa del nuovo mondo”, e
promotrice di opere di evangelizzazione, Maria dell’Incarnazione unisce in sé,
in modo ammirevole, la contemplazione e l’azione. In lei la donna cristiana si
è realizzata pienamente e con un raro equilibrio, nei diversi stati della vita:
sposa, madre, vedova, direttrice di impresa, religiosa, mistica, missionaria, e
questo sempre nella fedeltà a Cristo, sempre in stretta unione con Dio.
5. François de
Montmorency-Laval, noble fils de la France, animé lui aussi du charisme
missionnaire, aurait pu aspirer aux carrières humaines les plus prometteuses,
mais il préféra correspondre généreusement à l’invitation du Christ qui
l’envoyait annoncer l’Evangile dans des contrées lointaines. Elu Vicaire
Apostolique dans la “Nouvelle France”, revêtu du caractère épiscopal, il
s’établit à Québec, et il se donne avec un zèle infatigable à l’expansion du
Règne de Dieu en réalisant la figure idéale de l’Evêque: il consacre aux
Indiens la première part de son ministère; il voyage sans arrêt à havers
l’immense région, la moitié du continent nord-américain; il fonde le séminaire
de Québec, qui deviendra ensuite l’“Université Laval”, l’une des premières
Universités catholiques des temps modernes; il s’occupe, avec un soin
particulier, des prêtres, des religieux et des religieuses; il obtient du
Saint-Siège l’institution à Paris d’un séminaire pour les “Missions
Etrangères”.
Marie de l’Incarnation
qui l’avait précédé au Canada vingt ans auparavant et qui est aujourd’hui
béatifiée avec lui, écrivait à son arrivée: “C’est un homme de grana mérite et
de vertu insigne; ce ne sont pas les hommes qui l’ont choisi; je dirai en toute
vérité qu’il vit comme un saint et comme un apôtre”.
Traduzione italiana
5. Francesco de
Montmorency-Laval, nobile figlio della Francia, animato anche lui del carisma
missionario, avrebbe potuto aspirare alle carriere umane più promettenti, ma
preferì corrispondere generosamente all’invito di Cristo che l’invitava ad
annunciare il Vangelo in paesi lontani. Eletto vicario apostolico nella “Nuova
Francia”, rivestito dal carisma episcopale, si stabilisce a Quebec, e si dà con
un infaticabile zelo all’espansione del regno di Dio realizzando la figura
ideale del Vescovo: consacra agli indiani la prima parte del suo ministero;
viaggia senza posa attraverso l’immensa regione, la metà del continente
nord-americano; fonda il seminario di Quebec, che diventerà in seguito
l’“Università Laval”, una delle prime università cattoliche dei tempi moderni,
si occupa, con premura particolare, dei preti, dei religiosi e delle religiose;
ottiene dalla santa Sede l’istituzione a Parigi di un seminario per le
“Missioni estere”.
Maria dell’Incarnazione
che l’aveva preceduto in Canada venti anni prima e che oggi è beatificata con
lui, scriveva al suo arrivo: “È un uomo di grande merito e di virtù insigne;
non sono gli uomini che l’hanno scelto; dirò in tutta verità che egli vive come
un santo e come un apostolo”.
6. This wonderful crown
of new Beati, God’s bountiful gift to his Church, is completed by the sweet,
frail yet strong figure of a young woman who died when she was only twenty-four
years old: Kateri Tekakwitha, the "Lily of the Mohawks", the Iroquois
maiden, who in seventeenth-century North America was the first to renew the
marvels of sanctity of Saint Scholastica, Saint Gertrude, Saint Catherine of
Siena, Saint Angela Merici and Saint Rose of Lima, preceding, along the path of
Love, her great spiritual sister: Therese of the Child Jesus.
She spent her short life
partly in what is now the State of New York and partly in Canada. She is a
kind, gentle and hardworking person, spending her time working, praying and
meditating. At the age of twenty she receives Baptism. Even when following her
tribe in the hunting seasons, she continues her devotions, before a rough cross
carved by herself in the forest. When her family urges her to marry, she
replies very serenely and calmly that she has Jesus as her only spouse. This
decision, in view of the social conditions of women in the Indian tribes at
that time, exposes Kateri to the risk of living as an outcast and in poverty.
It is a bold, unusual and prophetic gesture: on 25 March 1679, at the age of
twenty-three, with the consent of her spiritual director, Kateri takes a vow of
perpetual virginity, as far as we know the first time that this was done among
the North American Indians.
The last months of her
life are an ever cleaner manifestation of her solid faith, straight-forward
humility, calm resignation and radiant joy, even in the midst of terrible
sufferings. Her fast words, simple and sublime, whispered at the moment of
death, sum up, like a noble hymn, a life of purest charity: "Jesus, I love
you..."
Traduzione italiana
6. Questa bella corona di
nuovi beati, dono generoso di Dio alla sua Chiesa, è completata dalla dolce,
fragile ma forte figura di giovane donna che morì a soli ventiquattro anni di
età: Kateri Tekakwitha, il “giglio dei Mohawks”, la vergine irochese che nel
diciassettesimo secolo nel nord America fu la prima a rinnovare le meraviglie
di santità di santa Scolastica, santa Gertrude, santa Caterina da Siena, santa
Angela Merici e santa Rosa da Lima, precedendo lungo il sentiero dell’amore, la
sua grande sorella spirituale, Teresa del Bambino Gesù.
Passò la sua breve vita
parte in quello che ora è lo Stato di New York e parte in Canada. Era una
persona gentile, dolce e forte lavoratrice, che passava il suo tempo lavorando,
pregando e meditando. Ricevette il battesimo all’età di vent’anni. Anche mentre
seguiva la sua tribù nella stagione della caccia, continuava le sue devozioni,
davanti a una rozza croce scolpita da lei stessa nella foresta. Quando la sua
famiglia la invitò a sposarsi, lei replicò con grande serenità e calma di avere
Gesù come suo unico sposo. Questa decisione, considerando le condizioni sociali
della donna nelle tribù indiane, espose Kateri al rischio di vivere come una
paria e in povertà. Fu un audace, insolito e profetico gesto: il 25 marzo 1679,
all’età di ventitré anni, con il consenso del suo direttore spirituale, Kateri
pronunciò il voto di perpetua verginità; per quanto noi sappiamo fu la prima
volta che questo avvenne tra gli indiani del nord America.
L’ultimo mese della sua
vita è una sempre più chiara manifestazione della sua solida fede, schietta
umiltà, calma rassegnazione e gioia raggiante, anche in mezzo alle più
terribili sofferenze. Le sue ultime parole, semplici e sublimi, mormorate al
momento della morte, ricapitolano, come un nobile inno, una vita di purissima carità:
“Gesù, io ti amo”.
7. Pieni di commossa
letizia ringraziamo Dio che continua a dare generosamente alla Chiesa il dono
della santità, e ci chiniamo riverenti a venerare i nuovi beati e le nuove
beate di cui abbiamo brevemente tratteggiato la fisionomia spirituale;
ascoltiamo docili il messaggio, che ci rivolgono con la forza della loro
testimonianza. Veramente, mediante la fede i loro cuori si sono aperti con
generosità alla parola di Dio e sono diventati abitazione di Cristo, ed essi,
radicati e fondati nella carità, hanno raggiunto una particolare profondità di
conoscenza e di comprensione del misterioso disegno divino di salvezza, e hanno
conosciuto l’amore di Cristo che sorpassa ogni conoscenza (cf. Ef 3,
17-19). In questo giorno di gloria ci ricordano che noi tutti siamo invitati e
tenuti a perseguire la santità e la perfezione del nostro proprio stato
(cf. Lumen
Gentium, 42) e che la Chiesa, la quale vive nel tempo, per sua natura è
missionaria e deve seguire la stessa strada seguita da Cristo, la strada cioè
della povertà, dell’obbedienza, del servizio e del sacrificio di se stesso fino
alla morte (cf. Ad
Gentes, 1. 5).
O
Beati e Beate,
che oggi la Chiesa peregrinante
glorifica ed esalta,
dateci la forza
di imitare la vostra fede limpida,
quando ci troviamo nei momenti di tenebre;
la vostra serena speranza,
quando ci troviamo abbattuti dalle difficoltà;
la vostra ardente carità verso Dio,
quando siamo tentati di idolatrare le creature;
il vostro amore delicato verso i fratelli,
quando vorremmo chiuderci
nel nostro egoistico individualismo!
O Beati e Beate, benedite le vostre patrie,
quelle di origine
e quelle che vi furono donate da Dio,
come la “terra promessa” ad Abramo,
e che voi avete amato, evangelizzato, santificato!
O Beati e Beate,
benedite la Chiesa tutta, pellegrina
che attende la patria definitiva!
O Beati e Beate,
benedite il mondo,
che ha fame e sete di santità!
Beato Giuseppe de
Anchieta,
Beata Maria dell’Incarnazione,
Beato Pietro De Betancur
Beato Giuseppe De Montmorency-Laval,
Beata Caterina Tekakwitha, pregate per noi!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/caterina-tekakwitha.html
PER
LA CANONIZZAZIONE DEI BEATI:
MARIA
DEL MONTE CARMELO SALLÉS Y BARANGUERAS
OMELIA DEL SANTO PADRE
BENEDETTO XVI
Piazza San Pietro
Domenica, 21 ottobre 2012
Il Figlio dell’uomo è
venuto per servire e dare la propria vita in riscatto per molti (cfr Mc 10,45).
Venerati Fratelli,
cari fratelli e sorelle!
Oggi la Chiesa ascolta
ancora una volta queste parole di Gesù, pronunciate durante il cammino verso
Gerusalemme, dove si doveva compiere il suo mistero di passione, morte e
risurrezione. Sono parole che contengono il senso della missione di Cristo
sulla terra, segnata dalla sua immolazione, dalla sua donazione totale. In
questa terza domenica di ottobre, nella quale si celebra la Giornata
Missionaria Mondiale, la Chiesa le ascolta con particolare intensità e ravviva
la consapevolezza di essere tutta intera in perenne stato di servizio all’uomo
e al Vangelo, come Colui che ha offerto se stesso fino al sacrificio della
vita.
Rivolgo il mio saluto
cordiale a tutti voi, che riempite Piazza San Pietro, in particolare le
Delegazioni ufficiali e i pellegrini venuti per festeggiare i sette nuovi
Santi. Saluto con affetto i Cardinali e i Vescovi che in questi giorni stanno
partecipando all’Assemblea
sinodale sulla Nuova Evangelizzazione. E’ felice la coincidenza tra questa
Assise e la Giornata Missionaria; e la Parola di Dio che abbiamo ascoltato
risulta illuminante per entrambe. Essa mostra lo stile dell’evangelizzatore,
chiamato a testimoniare ed annunciare il messaggio cristiano conformandosi a
Gesù Cristo, seguendo la sua stessa vita. Questo vale sia per la
missione ad gentes, sia per la nuova evangelizzazione nelle regioni di
antica cristianità.
Il Figlio dell’uomo è
venuto per servire e dare la propria vita in riscatto per molti (cfr Mc 10,
45).
Queste parole hanno
costituito il programma di vita dei sette Beati che oggi la Chiesa iscrive
solennemente nella gloriosa schiera dei Santi. Con eroico coraggio essi hanno
speso la loro esistenza nella totale consacrazione a Dio e nel generoso
servizio ai fratelli. Sono figli e figlie della Chiesa, che hanno scelto la
vita del servizio seguendo il Signore. La santità nella Chiesa ha sempre la sua
sorgente nel mistero della Redenzione, che viene prefigurato dal profeta Isaia
nella prima Lettura: il Servo del Signore è il Giusto che «giustificherà molti,
egli si addosserà le loro iniquità» (Is 53,11); questo Servo è Gesù
Cristo, crocifisso, risorto e vivo nella gloria. L’odierna canonizzazione
costituisce un’eloquente conferma di tale misteriosa realtà salvifica. La
tenace professione di fede di questi sette generosi discepoli di Cristo, la
loro conformazione al Figlio dell’Uomo risplende oggi in tutta la Chiesa.
Jacques Berthieu, né
en 1838, en France, fut très tôt passionné de Jésus-Christ. Durant son
ministère de paroisse, il eut le désir ardent de sauver les âmes. Devenu
jésuite, il voulait parcourir le monde pour la gloire de Dieu. Pasteur
infatigable dans l’île Sainte Marie puis à Madagascar, il lutta contre
l’injustice, tout en soulageant les pauvres et les malades. Les Malgaches le
considéraient comme un prêtre venu du ciel, disant : Vous êtes notre ‘père et
mère’ ! Il se fit tout à tous, puisant dans la prière et dans l’amour du
Cœur de Jésus la force humaine et sacerdotale d’aller jusqu’au martyre en 1896.
Il mourut en disant : ‘Je préfère mourir plutôt que renoncer à ma foi’. Chers
amis, que la vie de cet évangélisateur soit un encouragement et un modèle pour
les prêtres, afin qu’ils soient des hommes de Dieu comme lui ! Que son exemple
aide les nombreux chrétiens persécutés aujourd’hui à cause de leur foi ! Puisse
en cette Année de la foi, son intercession porter des fruits pour Madagascar et
le continent africain ! Que Dieu bénisse le peuple malgache !
[Jacques Berthieu, nato
nel 1838, in Francia, fu ben presto conquistato da Gesù Cristo. Durante il suo
ministero in parrocchia, ebbe il desiderio ardente di salvare le anime.
Diventato gesuita, voleva percorrere il mondo per la gloria di Dio. Pastore infaticabile
nell’Isola Santa Maria e poi nel Madagascar, lottò contro l’ingiustizia, mentre
recava sollievo ai poveri e ai malati. I Malgasci lo consideravano come un
sacerdote venuto dal cielo, dicendo: Lei è il nostro ‘padre e madre’! Si fece
tutto a tutti, attingendo nella preghiera e nell’amore del Cuore di Gesù la
forza umana e sacerdotale di giungere fino al martirio nel 1896. Morì dicendo:
«Preferisco morire piuttosto che rinunciare alla mia fede». Cari amici, la vita
di questo evangelizzatore sia un incoraggiamento e un modello per i sacerdoti,
affinché siano uomini di Dio come lui! Il suo esempio aiuti i numerosi
cristiani oggi perseguitati a causa della fede! Possa la sua intercessione, in
questo Anno della fede, portare frutti per il Madagascar e il continente
africano! Dio benedica il popolo malgascio!]
Pedro Calungsod was
born around the year 1654, in the Visayas region of the Philippines. His love
for Christ inspired him to train as a catechist with the Jesuit missionaries
there. In 1668, along with other young catechists, he accompanied Father Diego
Luis de San Vitores to the Marianas Islands in order to evangelize the Chamorro
people. Life there was hard and the missionaries faced persecution arising from
envy and slander. Pedro, however, displayed deep faith and charity and
continued to catechize his many converts, giving witness to Christ by a life of
purity and dedication to the Gospel. Uppermost was his desire to win souls for
Christ, and this made him resolute in accepting martyrdom. He died on 2 April
1672. Witnesses record that Pedro could have fled for safety but chose to stay
at Father Diego’s side. The priest was able to give Pedro absolution before he
himself was killed. May the example and courageous witness of Pedro Calungsod
inspire the dear people of the Philippines to announce the Kingdom bravely and
to win souls for God!
[Pedro Calungsod nacque
intorno al 1654, nella regione di Visayas nelle Filippine. Il suo amore per
Cristo lo spinse a prepararsi per diventare catechista con i missionari Gesuiti
di quel luogo. Nel 1668, assieme ad altri giovani catechisti, accompagnò il P.
Diego Luis de San Vitores alle Isole Marianas per evangelizzare il popolo
Chamorro. La vita là era dura e i missionari soffrirono persecuzioni a causa di
invidie e calunnie. Pedro, però, dimostrò fede e carità profonde e continuò a
catechizzare i molti convertiti, dando testimonianza a Cristo mediante una vita
di purezza e di dedizione al Vangelo. Molto intenso era il suo desiderio di
guadagnare anime a Cristo, e ciò lo rese risoluto nell’accettare il martirio.
Morì il 2 aprile 1672. Testimoni raccontano che Pedro avrebbe potuto mettersi
in salvo ma scelse di rimanere al fianco di P. Diego. Il sacerdote ebbe modo di
dare l’assoluzione a Pedro prima di essere lui stesso ucciso. Possano l’esempio
e la coraggiosa testimonianza di Pedro Calungsod ispirare le care popolazioni
delle Filippine ad annunciare il Regno di Dio con forza e guadagnare anime a
Dio!]
Giovanni Battista
Piamarta, sacerdote della diocesi di Brescia, fu un grande apostolo della
carità e della gioventù. Avvertiva l’esigenza di una presenza culturale e
sociale del cattolicesimo nel mondo moderno, pertanto si dedicò all’elevazione
cristiana, morale e professionale delle nuove generazioni con la sua illuminata
carica di umanità e di bontà. Animato da fiducia incrollabile nella Divina
Provvidenza e da profondo spirito di sacrificio, affrontò difficoltà e fatiche
per dare vita a diverse opere apostoliche, tra le quali: l’Istituto degli
Artigianelli, l’Editrice Queriniana, la Congregazione maschile della Santa
Famiglia di Nazareth e la Congregazione delle Umili Serve del Signore. Il
segreto della sua intensa ed operosa vita sta nelle lunghe ore che egli
dedicava alla preghiera. Quando era oberato di lavoro, aumentava il tempo per
l’incontro, cuore a cuore, con il Signore. Preferiva le soste davanti al
santissimo Sacramento, meditando la passione, morte e risurrezione di Cristo,
per attingere forza spirituale e ripartire alla conquista del cuore della
gente, specie dei giovani, per ricondurli alle sorgenti della vita con sempre
nuove iniziative pastorali.
«Que tu misericordia,
Señor, venga sobre nosotros como lo esperamos de ti». Con estas palabras, la
liturgia nos invita a hacer nuestro este himno al Dios creador y providente,
aceptando su plan en nuestras vidas. Así lo hizo Santa María del Carmelo
Sallés y Barangueras, religiosa nacida en Vic, España, en mil ochocientos
cuarenta y ocho. Ella, viendo colmada su esperanza, después de muchos avatares,
al contemplar el progreso de la Congregación de Religiosas Concepcionistas
Misioneras de la Enseñanza, que había fundado en mil ochocientos noventa y dos,
pudo cantar junto a la Madre de Dios: «Su misericordia llega a sus fieles de
generación en generación». Su obra educativa, confiada a la Virgen Inmaculada,
sigue dando abundantes frutos entre la juventud a través de la entrega generosa
de sus hijas, que como ella se encomiendan al Dios que todo lo puede.
[«Donaci, Signore, il tuo
amore: in te speriamo». Con queste parole, la liturgia ci invita a fare nostro
questo inno a Dio creatore e provvidente, accettando il suo progetto nella
nostra vita. Così fece santa Maria del Carmelo Sallés y Barangueras, religiosa
nata a Vic, in Spagna, nel 1848. Ella, vedendo realizzata la sua speranza, dopo
molte vicissitudini, contemplando lo sviluppo della Congregazione delle
Religiose Concezioniste Missionarie dell’Insegnamento, che aveva fondato nel
1892, poté cantare insieme con la Madre di Dio: «Di generazione in generazione
la sua misericordia si stende su quelli che lo temono». La sua opera educativa,
affidata alla Vergine Immacolata, continua a portare frutti abbondanti in mezzo
alla gioventù mediante l’impegno generoso delle sue figlie, che come lei si
pongono nelle mani del Dio che tutto può.]
I now turn to Marianne
Cope, born in 1838 in Heppenheim, Germany. Only one year old when taken to the
United States, in 1862 she entered the Third Order Regular of Saint Francis at
Syracuse, New York. Later, as Superior General of her congregation, Mother
Marianne willingly embraced a call to care for the lepers of Hawaii after many
others had refused. She personally went, with six of her fellow sisters, to
manage a hospital on Oahu, later founding Malulani Hospital on Maui and opening
a home for girls whose parents were lepers. Five years after that she accepted
the invitation to open a home for women and girls on the island of Molokai
itself, bravely going there herself and effectively ending her contact with the
outside world. There she looked after Father Damien, already famous for his
heroic work among the lepers, nursed him as he died and took over his work
among male lepers. At a time when little could be done for those suffering from
this terrible disease, Marianne Cope showed the highest love, courage and
enthusiasm. She is a shining and energetic example of the best of the tradition
of Catholic nursing sisters and of the spirit of her beloved Saint Francis.
[Rivolgo ora lo sguardo a
Marianne Cope, nata nel 1838 ad Heppenheim, in Germania. Quando aveva un anno
soltanto fu portata negli Stati Uniti, e nel 1862 entrò nel Terz’Ordine
Regolare di san Francesco a Syracuse, New York. In seguito, come Superiora
Generale della sua Congregazione, Madre Marianne accolse di sua volontà una
chiamata a prendersi cura dei lebbrosi delle Hawaii, dopo che molti altri
avevano rifiutato. Si recò là con sei consorelle, per gestire un ospedale a
Oahu e successivamente fondare l’ospedale Malulani a Maui ed aprire una casa
per ragazze i cui genitori erano lebbrosi. Dopo cinque anni, accettò l’invito
ad aprire una casa per donne e ragazze nella stessa isola di Molokai,
coraggiosamente andandovi lei stessa ed in pratica terminando il proprio
contatto con il mondo esterno. Là si prese cura di padre Damiano, già famoso
per la sua eroica attività fra i lebbrosi, curandolo sino alla morte e
prendendone il posto fra i lebbrosi maschi. Quando ancora si poteva fare poco
per quanti soffrivano di questa terribile malattia, Marianne Cope dimostrò
l’amore, il coraggio e l’entusiasmo più alti. Ella è un luminoso e forte
esempio della migliore tradizione cattolica nell’accudire alle sorelle e dello
spirito del suo amato san Francesco.]
Kateri Tekakwitha was
born in today’s New York state in 1656 to a Mohawk father and a Christian Algonquin
mother who gave to her a sense of the living God. She was baptized at twenty
years of age and, to escape persecution, she took refuge in Saint Francis
Xavier Mission near Montreal. There she worked, faithful to the traditions of
her people, although renouncing their religious convictions until her death at
the age of twenty-four. Leading a simple life, Kateri remained faithful to her
love for Jesus, to prayer and to daily Mass. Her greatest wish was to know and
to do what pleased God.
[Kateri Tekakwitha nacque
nell’odierno stato di New York nel 1656 da padre Mohawk e da madre cristiana
algonchina, che le trasmise il senso del Dio vivente. Fu battezzata all’età di
vent’anni e, per fuggire dalle persecuzioni, si rifugiò nella missione di san
Francesco Saverio vicino a Montreal. Là lavorò, fedele alle tradizioni del suo
popolo - anche se rinunciò alle convinzioni religiose della sua gente - sino
alla morte all’età di 24 anni. Vivendo un’esistenza semplice, Kateri rimase
fedele al suo amore per Gesù, alla preghiera e alla Messa quotidiana. Il suo
più grande desiderio era conoscere Dio e fare ciò che a Lui piace.]
Kateri nous impressionne
par l’action de la grâce dans sa vie en l’absence de soutiens extérieurs, et
par son courage dans sa vocation si particulière dans sa culture. En elle, foi
et culture s’enrichissent mutuellement ! Que son exemple nous aide à vivre là
où nous sommes, sans renier qui nous sommes, en aimant Jésus ! Sainte Kateri,
protectrice du Canada et première sainte amérindienne, nous te confions le
renouveau de la foi dans les premières nations et dans toute
l’Amérique du Nord ! Que Dieu bénisse les premières nations !
[Kateri ci impressiona
per l’azione della grazia nella sua vita in assenza di sostegni esterni, e per
il coraggio nella vocazione tanto particolare nella sua cultura. In lei, fede e
cultura si arricchiscono a vicenda! Il suo esempio ci aiuti a vivere là dove
siamo, senza rinnegare ciò che siamo, amando Gesù! Santa Kateri, patrona del
Canada e prima santa amerinda, noi ti affidiamo il rinnovamento della fede
nelle prime nazioni e in tutta l’America del Nord! Dio benedica le prime
nazioni!]
Anna Schäffer aus
Mindelstetten wollte als Jugendliche in einen Missionsorden eintreten. Da sie
aus einfachen Verhältnissen stammte, versuchte sie die nötige Aussteuer für die
Aufnahme ins Kloster als Dienstmagd zu verdienen. In dieser Stellung erlitt sie
einen schweren Unfall mit unheilbaren Verbrennungen an den Beinen, der sie für
ihr ganzes weiteres Leben ans Bett fesselte. So wurde ihr das Krankenlager zur
Klosterzelle und das Leiden zum Missionsdienst. Sie haderte zunächst mit ihrem
Schicksal, verstand ihre Situation dann aber als einen liebevollen Ruf des
Gekreuzigten in seine Nachfolge. Gestärkt durch die tägliche Kommunion wurde
sie zu einer unermüdlichen Fürsprecherin im Gebet und zu einem Spiegel der
Liebe Gottes für viele Ratsuchende. Ihr Apostolat des Betens und des Leidens,
des Opferns und des Sühnens sei den Gläubigen in ihrer Heimat ein leuchtendes
Vorbild, ihre Fürbitte stärke die christliche Hospizbewegung in ihrem
segensreichen Wirken.
[Anna Schäffer di
Mindelstetten, da giovane, voleva entrare a far parte di un Ordine religioso
missionario. Essendo di modesta provenienza, cercò di guadagnare come domestica
la dote necessaria per essere accolta in convento. In questo lavoro ebbe un
grave incidente con ustioni inguaribili alle gambe, che la costrinsero al letto
per tutta la vita. Così, il letto di dolore diventò per lei cella conventuale e
la sofferenza costituì il suo servizio missionario. Inizialmente si lamentava
della propria sorte, ma poi giunse a interpretare la sua situazione come una
chiamata amorevole del Crocifisso a seguirLo. Confortata dalla Comunione
quotidiana, ella diventò un’instancabile strumento di intercessione nella
preghiera e un riflesso dell’amore di Dio per molte persone che cercavano il
suo consiglio. Possa il suo apostolato di preghiera e di sofferenza, di
sacrificio e di espiazione costituire un esempio luminoso per i fedeli nella
sua Patria, e la sua intercessione rafforzi il movimento cristiano di hospice
[centri di cure palliative per malati terminali] nel loro benefico servizio.]
Cari fratelli e sorelle!
Questi nuovi Santi, diversi per origine, lingua, nazione e condizione sociale,
sono uniti con l’intero Popolo di Dio nel mistero di salvezza di Cristo, il
Redentore. Insieme a loro, anche noi qui riuniti con i Padri sinodali venuti da
ogni parte del mondo, con le parole del Salmo proclamiamo al Signore che «egli
è nostro aiuto e nostro scudo», e lo invochiamo: «Su di noi sia il tuo amore,
Signore, come da te noi speriamo» (Sal 32,20-22). Possa la testimonianza
dei nuovi Santi, della loro vita generosamente offerta per amore di Cristo,
parlare oggi a tutta la Chiesa, e la loro intercessione possa rafforzarla e
sostenerla nella sua missione di annunciare il Vangelo al mondo intero.
© Copyright 2012 -
Libreria Editrice Vaticana
Saint Stephen, Martyr Roman Catholic Church (Chesapeake, Virginia) - stained glass, St. Kateri Tekakwitha
Kateri Tekakwitha
(1656 - 1680)
BEATIFICAZIONE:
- 22 giugno 1980
- Papa Giovanni
Paolo II
CANONIZZAZIONE:
- 21 ottobre 2012
- Papa Benedetto
XVI
- Piazza San Pietro
RICORRENZA:
Laica, vergine, indiana d’America, fu battezzata nel giorno di Pasqua e, benché perseguitata da molte minacce e da vessazioni, offrì a Dio quella purezza che quando non era ancora divenuta cristiana si era già impegnata a conservare
Il suo più grande desiderio era conoscere Dio e fare ciò che a Lui piace
VITA E VIRTU'
Santa Kateri Tekakwitha,
vergine indiana della tribù degli Agniers o Mohawks, degli Indiani Irochesi,
passò la prima parte della sua vita nel territorio che si trova adesso nello
stato di New York, Stati Uniti d’America, ed il resto nel Canada dove morì dopo
una vita di eroica virtù.
Nacque
nel 1656 da un indiano irochese pagano e da una algonquina piissima cristiana,
ambedue della tribù degli Indiani Agniers, dimoranti a Ossernenon (Auriesville)
nello stato di New York.
Gli
indiani della tribù della Santa erano i medesimi che nell’anno 1642 avevano
torturato e nel 1646 messo a morte S. Isacco Jogues.
La
madre aveva ricevuto una buona educazione cristiana fra i coloni francesi dei
Tre Fiumi nel Canada, dove, durante una guerra tra gli Algonquini e gli
Agniers, fu catturata da questi ultimi e presa in moglie da uno di essi. Ella
preservò la sua fede fino alla morte e desiderava il battesimo per i suoi
figli; ma, prima di poter procurar loro la grazia santificante, non essendovi
missionari tra gli Agniers, morì in un’epidemia di vaiolo col marito e col
figlio, lasciando la bambina orfana in età di quattro anni.
Anche
questa soffrì del medesimo morbo dei suoi genitori, ma guarì e fu curata dalle
sue zie e dallo zio, uno dei capi della tribù degli Agniers o Mohawks, la quale
cambiò insediamento tre volte durante l’infanzia e l’adolescenza di lei e
finalmente si accampò nella località ove attualmente è il paese di Fonda.
Dall’infanzia
la Kateri ebbe un carattere dolce. Era gentile e docile, industriosa e portata
alla virtù e al buon umore. Accudiva alle faccende di casa e mostrava molta
abilità nei lavori manuali delle giovanette indiane.
In
principio, dato lo sfiguramento del viso e la sofferenza agli occhi causati dal
vaiolo, cercò la reclusione nella propria capanna che poco a poco imparò ad
amare perché le offriva il mezzo di evitare le riunioni oziose e i
chiacchiericci delle coetanee, come pure le feste della tribù che sotto più di
un aspetto avrebbero potuto offendere il suo innato pudore.
Quando
i suoi parenti cercarono con sotterfugi e con minacce di forzarla al
matrimonio, ella rifiutò e resistette. Soffrì con pazienza il cattivo
trattamento a cui fu sottoposta dai suoi familiari a causa della sua
opposizione e finalmente li vinse con la sua docilità e dolcezza.
La Santa, che all’età di
dieci anni aveva avuto qualche fuggevole contatto con i missionari cattolici,
desiderava il battesimo. Appena il missionario del suo villaggio, Padre Giacomo
de Lamberville, l’ebbe vista, fu edificato dalla sua vita e dalla ottima
testimonianza anche di coloro che detestavano la sua virtù. Perciò la preparò
al battesimo, che le conferì solennemente nel giorno di Pasqua 1676, col nome
di Kateri.
Soprattutto
dopo il battesimo la giovane pellerossa divenne un modello di pietà, carità,
umiltà, dolcezza e delle altre virtù cristiane. Per la sua fede ebbe a soffrire
il maltrattamento dei congiunti, i quali attribuivano alla pigrizia la sua
osservanza del riposo domenicale; ma ella sopportò con dolcezza scherzi,
invettive, minacce e false accuse di coloro, per i quali le sue virtù
risultavano essere un rimprovero.
Al
fine di preservare la giovane neofita dalla corruzione degli indiani e di
facilitarle il progresso nella virtù, P. Giacomo de Lamberville la inviò nella
fervente colonia di indiani cristiani, conosciuta come Missione di S. Francesco
Saverio, alla Prairie de la Madeleine, di fronte alla città di Montréal nel
Canada.
La
giovane riuscì a sfuggire alla furia dello zio e poté compiere incolume il
lungo e pericoloso viaggio alla Missione. I Missionari di San Francesco Saverio
considerarono l’arrivo della Santa come di un’inviata da Dio per edificare
tutti con la sua angelica vita.
Nella
nuova sede ebbe la fortuna di vivere sotto la protezione di una pia donna, la
quale l’aiutò a coltivare la sua vita cristiana. Dal suo arrivo alla Missione
fino alla sua morte ella cercò sempre il più perfetto ed il più gradito a Dio e
si sforzò di fare tutto per Lui, senza egoismo e con la massima riconoscenza.
Salvo
un solo inverno, quando Kateri andò con gli altri del villaggio alla caccia per
trovare nutrimento, ella passò tutto il suo tempo lavorando nella propria
capanna, pregando e prendendo parte alle pie conversazioni in un oratorio della
Croce presso il villaggio e nella chiesa. La sua pietà era così sicura che il
suo direttore le permise di comunicarsi il primo Natale dopo il suo arrivo al
Sault (1677), favore addirittura eccezionale poiché normalmente si usava
provare a lungo i neofiti indiani prima di ammetterli al sacramento
dell’eucarestia.
Anche
durante la stagione della caccia indiana la Kateri continuava i suoi
esercizi di pietà.
In
questo periodo, falsamente accusata da un’altra donna di aver peccato col
marito di lei, sopportò una tale accusa con tanta pazienza che anche i suoi
accusatori e coloro che in principio la credevano colpevole si pentirono della
loro colpa e riconobbero di averla calunniata. La sua virtù venne riconosciuta
da tutti ed ella fu ricevuta, benché giovanissima, nella Associazione della
Sacra Famiglia alla quale erano ammessi solo i più ferventi e i più anziani
tra gli Indiani.
Per
quanto riguarda la verginità, Kateri non volle cedere alle insistenze
della sorella adottiva e di una certa Anastasia, che le aveva fatto da madre,
le quali si sforzarono di farle abbracciare lo stato matrimoniale. Col consenso
del direttore (Padre Cholenec S.J.), e, benché consigliata dal medesimo di
considerare per tre giorni la questione del matrimonio, dichiarò dopo pochi
minuti di aver rinunziato a questo al fine di avere Gesù Cristo per suo unico
sposo.
Nel
prendere questa decisione sapeva di rischiare di vivere nella miseria, poiché
una ragazza indiana dipendeva dal marito per la casa e per il suo
sostentamento; ma ella era contenta di vivere povera per amore della verginità
e di Nostro Signore.
Il
direttore spirituale, conoscendola a fondo, era tanto convinto della sua
purezza, del suo amore per la verginità e della sua costanza che il 25 marzo
1679 le permise, dopo averle dato la santa Comunione, di impegnarsi con voto
di verginità perpetua, il primo atto di tal genere conosciuto tra gli Indiani
del Nord America.
Dopo
essersi in questo modo donata al Signore, la Santa rifiutò l’occasione di
andare con le compagne alla caccia durante l’inverno seguente, per restare
vicina alla chiesa e ricevere i sacramenti, benché il direttore spirituale
ritenesse necessario imporre un freno alla sua aspirazione a condurre una vita
sempre più austera e mortificata.
Nella
sua ultima e dolorosissima malattia, diede una prova sublime della eroicità
delle sue virtù ed in specie della sua fede, speranza, carità, umiltà,
dolcezza, pazienza, rassegnazione e gioia nelle sofferenze.
Era
tenuta in tal concetto di santità che i Missionari credettero opportuno di
portarle il santo Viatico nella sua capanna invece di trasportarla, come si
usava, alla chiesa per la sua ultima comunione. Kateri con grande pietà
ricevette gli ultimi sacramenti.
Le
parole che chiusero la sua vita furono «Gesù, ti amo». Ebbe conoscenza e
lucidità mentale fino alla morte, mostrando di capire le pie aspirazioni che le
erano suggerite. Si addormentò dolcemente nel Signore alle tre pomeridiane del
17 aprile 1680, mercoledì della Settimana Santa, all’età di appena 24 anni.
"ITER" DELLA
CAUSA
La
fama di santità di Kateri Tekakwitha era già una realtà al momento della
sua morte ed in seguito si diffuse rapidamente non solo fra i membri delle
tribù indiane del Nord America, ma anche fra i cristiani sia del Canada che
degli Stati Uniti, come pure di quelli dell’Europa dove venne propagata la
conoscenza di questa giovane vergine indiana. Essa si mantenne viva attraverso
i secoli e, con l’andare del tempo, si accrebbe ovunque.
a) In vista della
beatificazione
Negli
anni 1931-1932 fu istruito il Processo Ordinario Informativo sulla fama di
santità, sulle virtù in genere e sui miracoli della Serva di Dio, come pure il
Processo sul “non culto”.
La
Sessione dei Consultori storici ebbe luogo nel mese di giugno del 1938.
Il
15 maggio del 1939 venne firmato il Decreto sulla Introduzione della Causa.
Il
19 luglio 1939 venne emesso il Decreto di dispensa dal Processo Apostolico
sulla fama di santità.
La
Posizione sulle virtù venne redatta nel 1940 ed il 26 novembre 1940 ebbe luogo
la Congregazione Antepreparatoria, a cui fecero seguito la Congregazione
Preparatoria il 10 novembre 1941 e la Congregazione Generale sulle virtù il 9
giugno 1942,
Il
Decreto sulle virtù fu emesso il 3 gennaio 1943.
Negli
anni 1942 e 1945 si svolsero due Processi su presunti miracoli, rispettivamente
nelle Diocesi di Hamilton (Canada), e Marquette (USA). In seguito
furono compiuti tutti i passi necessari fino al Decreto di validità ed ai
Giudizi Medico-Legali: dopo di che non vi furono altri atti.
Il
25 maggio 1973 il Postulatore consegnò al Prefetto della Congregazione, una
Relazione nella quale avanzava la proposta di procedere alla beatificazione
di Kateri Tekakwitha sul fondamento degli antichi miracoli.
Il
23 agosto 1973, Papa Paolo VI diede disposizione che la questione venisse
sottoposta al giudizio dei Cardinali e, ottenuto parere favorevole, il 19
dicembre 1977 manifestò l’intenzione di procedere alla beatificazione con la
dispensa dai due miracoli, sul fondamento di una solida e provata esistenza
della “fama miraculorum”, trattandosi di una figura rilevante delle origini
della Chiesa dell’America del Nord.
Il
Sommo Pontefice Giovanni Paolo II, il 15 marzo 1980, concesse quindi la
dispensa della prova specifica dei miracoli e, dimostrata l’ampia e documentata
“fama dei miracoli”, celebrò il rito di beatificazione in San Pietro il 22
giugno 1980.
b) In vista della
canonizzazione
Nella
primavera del 2007 vennero trasmessi al Postulatore della Causa alcuni
documenti riguardanti un caso straordinario di guarigione del bambino Jacob
Finkbonner da “fascite necrotizzante facciale” verifìcatosi a Seattle (USA) ed
attribuita alla intercessione della Beata Kateri Tekakwitha.
Fu
presa la decisione di chiedere all’Arcivescovo di Seattle di svolgere una
Inchiesta Diocesana sul presunto miracolo.
Nel
frattempo l’Arcivescovo, di sua iniziativa, aveva lodevolmente provveduto ad
ottenere tutti i documenti medici riferentisi al caso, aveva preso contatto con
4 Medici specialisti, membri della “Craniofacial Surgical Team” del “Children’s
Hospital” di Seattle ed aveva chiesto loro di fornirgli tutte le dovute
informazioni sul caso. Dal settembre 2007 al maggio 2008 si istruì l’Inchiesta
Diocesana sul presunto miracolo nella Curia di Seattle.
Ad
essa fece seguito una Inchiesta Suppletiva che si svolse dal 28 agosto 2008 al
26 giugno 2009.
La
Congregazione delle Cause dei Santi riconobbe la loro validità giuridica con
decreto del 12 febbraio 2010.
La
Consulta Medica, riunitasi il 15 settembre 2011, si pronunciò all’unanimità
sulla “scientificamente inspiegabile” guarigione del bambino Jacob Finkbonner.
Il
Congresso dei Teologi, riunitosi il giorno 8 novembre 2011, ha riconosciuto che
l’inspiegabile guarigione è da attribuirsi ad un intervento divino tramite
l’intercessione della Beata Kateri Tekakwitha come conseguenza
dell’invocazione da parte dei fedeli.
I
Cardinali e Vescovi, nella Sessione Ordinaria del 13 dicembre 2011, hanno
giudicato il caso in oggetto come un vero miracolo, attribuito
all’intercessione della Beata.
Il
Sommo Pontefice Benedetto XVI ha autorizzato la Congregazione delle Cause dei
Santi a promulgare il relativo decretum super miraculo.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/caterina-tekakwitha.html
Kateri Tekakwitha at the St. Ignatius Mission in Montana.
Den hellige Kateri
Tekákwitha (1656-1680)
Minnedag: 17.
april
Den hellige Kateri
(Katarina) ble født som Tekákwitha [Tegakwitha, Tegakouita] i 1656 i landsbyen
Ossernenon (nå Auriesville) i Ny-Nederland, den nåværende staten New York i
USA. Det var samme sted som de hellige Isaak Jogues og Johannes de Lalande
hadde lidd martyrdøden i 1646. Navnet Tekákwitha betyr «hun som bringer ting i
orden». Hennes mor Kahenta [Tagaskouita] var en indianer fra stammen
algonkinerne som hadde blitt døpt i Three Rivers i Québec, men under et angrep
fra irokeserne ble hun tatt og fraktet til New York, hvor hun ble gift med en
hedensk høvding i skilpaddeklanen, som tilhørte mohawkene, en av stammene i
irokeser-konføderasjonen. Kateri regnes som mohawk etter sin fars stamme.
To barn ble født i dette
ekteskapet, men bare Tekákwitha overlevde, for hennes foreldre og hennes yngre
bror døde i en koppeepidemi i 1660, da Kateri var fire år gammel (farens og
brorens navn er ukjente - noen kaller faren Kenneronkwa). Kopper var en av de
sykdommene som de hvite brakte med seg til Amerika. Tekákwithas ansikt var
vansiret for alltid og synet var svekket på grunn av sykdommen. Hun ble
adoptert av to tanter og en onkel og vokste opp hos onkelen, som var blitt
skilpaddeklanens høvding. Selv om hun var vansiret av sykdommen, begynte
tantene fra hun var veldig ung å legge ekteskapsplaner for henne, noe hun fikk
stor aversjon mot etter hvert som hun ble eldre. Hun synes å ha avlagt et slags
løfte om ikke å gifte seg. Motivene bak denne beslutningen er ikke helt klare,
men den må ha vært sterk, for hun ble utsatt for et kraftig press. Det var ikke
noe i mohawkenes tradisjon som støttet hennes avgjørelse, for et liv i sølibat
var ikke holdt særlig høyt av de indianerne som ikke var kristnet.
I 1667 fulgte
jesuittmisjonærene Frémin, Bruyas og Pierrron de mohawkene som hadde vært i
Québec for å slutte fred med franskmennene, og de tilbrakte tre dager som
gjester hos Tekákwithas onkel. Av «svartkjolene», som indianerne kalte dem,
fikk hun sin første kjennskap til kristendommen, Men selv om hun ivrig
aksepterte den i sitt hjerte, ba hun ikke om å bli døpt på det tidspunktet. En
tid senere flyttet skilpaddeklanen til nordbredden av Mohawk River for å
begynne et nytt liv, og her levde hun et dydig liv midt blant scener av
blodbad, utskeielser og avgudsdyrkelse. I hjertet var hun ikke bare en kristen,
men også en kristen jomfru, for hun motsto bestemt og ofte med stor risiko alle
forsøk på å få henne til å gifte seg.
Det ble så ille at
jesuittmisjonæren rådet henne til å flykte til den kristne landsbyen
Caughnawaga (Sault-Sainte-Marie) ved St. Lawrence nær Montréal i Canada, hvor
hun fritt kunne praktisere sin religion. Etter å ha reist tretti mil kom hun
dit i oktober 1677, og nå var hun uhindret i stand til å følge sin timeplan med
bønner og askese. De neste tre årene levde hun et ytterst strengt liv i bønn og
bot og nestekjærlighet under rettledning av en jesuittisk åndelig veileder og
en eldre kvinne ved navn Anastasia Tegonhatsihonga. Hun tok seg av de gamle og
syke. Juledag 1677 mottok hun sin første hellige kommunion, og den 25. mars
1679 ga p. Frémin henne muligheten til å avlegge privat kyskhetsløfte.
Gradvis ble hennes helse
verre, og hun døde i Caughnawaga onsdag i den stille uke, den 17. april 1680
klokken tre om ettermiddagen, bare 24 år gammel. Hennes død førte til en stor
oppblomstring av den religiøse gløden blant de kristne indianerne. Hennes grav
ble et valfartsmål for kristne indianere og franske kolonister og et sted for
mange mirakler, bønnesvar og helbredelser. Hennes jesuittiske åndelige veileder
skrev om henne: «Hver morgen, vinter og sommer, var hun i vår kirke klokken
fire. Hun ba da sammenhengende i flere timer. Hvis vi spurte henne om hun
elsket Vårherre, var svaret: ‘Å pater, å pater’, og hun kunne ikke si mer. I
dødsøyeblikket hvisket hun: Jesos konoronkwa, ‘Jesus, jeg elsker deg’.»
Kateri Tekákwitha ble
kalt «Mohawkenes lilje», en lilje som ble vannet med blodet fra de franske
jesuittmisjonærene (se De
nordamerikanske martyrene). Hennes liv er særlig bemerkelsesverdig når man
leser beretningene om disse første misjonærenes martyrium. Når indianerne først
var blitt gjort rasende, behandlet de sine fiender med satanisk grusomhet.
Likevel oppdro Gud denne fromme ungjenta midt blant villskap og brutalitet. Hun
er også kjent som «Genovefa (Geneviève) av Ny-Frankrike».
Kateris saligkåringssak
ble åpnet i 1884-85 under pave Leo XIII (1878-1903). Den 3. januar 1943
anerkjente den ærverdige pave Pius XII (1939-58) hennes «heroiske dyder», noe
som ga henne tittelen Venerabilis, «Ærverdig». Hun ble saligkåret den 22.
juni 1980 i Roma av den salige pave Johannes Paul II (1978-2005)
som den første nordamerikanske indianer.
Den 19. desember 2011
undertegnet pave Benedikt XVI dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
godkjente et nytt mirakel på hennes forbønn, noe som åpnet for en snarlig
helligkåring. Hun ble helligkåret av paven den 21. oktober 2012 på
Petersplassen i Roma sammen med seks andre, de hellige Johannes Baptist
Piamarta (1841-1913), Jakob Berthieu SJ
(1838-96), Maria
Carmen Sallés y Barangueras (1848-1911), Marianne Cope (1838-1918), Pedro Calungsod (1654-72)
og Anna
Schäffer (1882-1925). 80 000 mennesker var til stede på plassen.
Hennes minnedag er
dødsdagen 17. april, men 25. mars og 14. juli (USA) nevnes også. Hun er et
forbilde for alle dem som blir avvist av sine egne eller er forfulgt på grunn
av sin trofasthet i å praktisere sin religion. Hennes relikvier oppbevares i
mohawkenes reservat i Kahnawake (tidligere Caughnawaga) i Quebec i Canada. Hun
var den første hellige fra en nordamerikansk indianerstamme (det vil si USA og
Canada), og katolske indianere har i mange år kjempet for hennes helligkåring.
Se en side med bilder av Kateri og en
annen side med bilder.
Kilder:
Attwater/Cumming, Lodi, Butler (IV), Benedictines, Delaney, Bunson,
Schauber/Schindler, Holböck (I), Resch (B1), Index99, KIR, CE, CSO, Patron
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oversettelse: p.
Per Einar Odden Opprettet: 3. februar 2004
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/ktekawit
Voir aussi : http://www.kateritekakwitha.org/kateri/macousine.htm
http://www.frontenac-ameriques.org/notre-association/breve/kateri-tekakwitha-est-maintenant
https://www.youtube.com/watch?v=Q-avAU1UVkA
https://www.youtube.com/watch?v=JryFRIxKWq0
https://www.youtube.com/watch?v=sH-Z7YEndYk
http://conservation.catholic.org/kateri.htm
http://www.jesuites.com/histoire/tekakwitha.htm
http://parisaints.blogspot.ca/2012/01/kateri-tekakwitha.html
http://www.marypages.com/KateriTekakwitha.htm
http://sacrosancta.blogspot.ca/2012/04/lily-of-mohawks.html
http://islandlife-inamonastery.blogspot.ca/2012/10/saint-kateri-tekakwitha-new-saint.html