Saint Sabas le Goth
Martyr (+ 372)
Martyr, dans l'actuelle Roumanie.
Les historiens ne sont pas d'accord, les uns en font un soldat, d'autres un officier, d'autres enfin un simple barbare. Mais tous s'accordent à ce qu'il ait été goth et qu'il paya de sa vie d'être l'un des rares chrétiens dans un peuple majoritairement païen à cette époque. Son existence est prouvée par une lettre de saint Basile.
En Cappadoce, l’an 372, saint Sabas le Goth, martyr. Alors qu’Athanaric, roi
des Goths, poursuivait les chrétiens, parce qu’il refusait les aliments immolés
aux idoles, il subit de cruels tourments et fut jeté dans un fleuve, le
troisième jour après la célébration de la Pâque.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/959/Saint-Sabas-le-Goth.html
Martyr
(334-372)
Saint Sabas avait
embrassé la religion chrétienne dès sa jeunesse, et il conçut tant d'estime
pour la perfection, qu'il en fit le but unique de sa vie. Élevé au milieu du
peuple barbare des Goths, presque entièrement païen à cette époque, il sut
échapper aux dangers d'un tel milieu et se conserver juste et pur au milieu de
la corruption, pénitent au milieu de la licence.
Il empêcha, par son
courage et au péril de ses jours, les chrétiens persécutés de sauver leur vie
grâce à une supercherie qui consistait à manger de la viande prétendument
offerte aux idoles, mais non offerte en réalité.
Quelques habitants de son
bourg, afin d'éviter les persécutions, voulaient jurer qu'il n'y avait pas un
chrétien parmi eux; mais Sabas s'écria: "Que personne ne jure pour moi,
car je suis chrétien." Peu de temps après, Sabas fut saisi pendant la nuit
par les ennemis de la religion de Jésus-Christ, arraché de son lit, jeté sur
des épines en feu et meurtri à coups de bâtons.
Le lendemain, on lui
présenta ainsi qu'à un autre prêtre, prisonnier avec lui, des viandes offertes
aux idoles. Tous les deux répondirent qu'on pouvait plutôt les mettre à mort.
Un des bourreaux enfonça son javelot dans la poitrine de Sabas; par miracle, le
javelot ne laissa aucune trace ni ne causa aucune douleur au martyr: "Vous
avez cru me tuer, dit-il au barbare, mais je vous affirme que je n'ai rien
senti; votre instrument a été pour moi comme un flocon de laine
inoffensif."
Loin d'être touchés du
prodige, les persécuteurs le menaçaient de le jeter dans le fleuve voisin:
"Soyez béni, Seigneur, s'écria-t-il, et que le nom de Votre Fils
Jésus-Christ soit béni dans tous les siècles!" Les soldats du tyran
voulaient le renvoyer; mais Sabas leur dit: "Faites ce qui vous est
ordonné." Ils le prirent donc et le jetèrent dans le fleuve. Sabas n'était
âgé que de trente-huit ans. Son corps, retiré du fleuve, fut laissé sur le
rivage pour devenir la proie des bêtes féroces; mais il demeura intact, fut
enlevé par les fidèles et reçut une sépulture honorable.
Abbé L. Jaud, Vie
des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
SOURCE : https://sanctoral.com/fr/saints/saint_sabas_le_goth.html
Saint Procopius| and Saint
Sabbas|.
Istanbul: Museo di San Salvatore in Chora (Kariye
Cami) - Parecclesion (cappella funeraria). Affresco con St. Procopius
e Saba il Goto. Foto di: Giovanni Dall'Orto, 29-5-2006.
Saint SABAS
L'Église des Goths à
l'Église de Cappadoce, et à tous les chrétiens de l'Église catholique, la
miséricorde, la paix et la charité de Dieu, le Père, et de son Fils
Notre-Seigneur Jésus-Christ. Cette parole de saint Pierre est très véritable De
quelque nation que soit un homme, s'il craint Dieu, et s'il aime la justice, il
est agréable à Dieu. Cette parole, disons-nous, a été accomplie en la personne
de saint Sabas, illustre par sa vertu, plus illustre par son martyre. Car
étant Goth de nation, né dans une terre barbare, élevé et nourri au milieu
d'une nation perverse, il sut toutefois se former sur les plus grands saints,
et il cultiva avec tant de soin et d'application toutes les vertus, qu'il
brillait parmi ses compatriotes comme une étoile dans une nuit obscure. Il
avait embrassé la religion chrétienne dès sa première jeunesse, et il conçut
pour la piété une estime si sincère, qu'il s'étudia toute sa vie à l'acquérir
dans toute sa perfection, se formant autant qu'il pouvait sur Jésus-Christ
même, qu'il se proposa toujours pour modèle. Et parce que toutes choses
réussissent par un effet de la bonté de Dieu, à l'avantage de ceux qui
l'aiment, Sabas, après avoir combattu contre les puissances de l'enfer, et
contre les maux de la vie, victorieux des uns et des autres, mérita de
remporter le prix dû à sa valeur et à sa persévérance. Ce serait donc en
quelque sorte vouloir dérober à Dieu sa propre gloire, que de supprimer celle
de son serviteur; et envier aux siècles à venir un grand sujet d'éducation, que
d'ensevelir dans le silence la mémoire de Sabas et de ses vertus. C'est ce qui
nous a engagé à mettre par écrit celles qui ont le plus éclaté durant sa vie,
et qui ont le plus contribué à rendre sa mort glorieuse. Sa foi fut pure sans
aucun mélange d'erreur son obéissance fut prompte sans précipitation sa douceur
fut humble sans bassesse. Il avait une éloquence naturelle, que l'art n'avait
ni cultivée ni polie son discours avait de la force, quoique négligé et sans
affectation sa science n'avait pas moins de profondeur que d'étendue. Affable
envers tout le monde, mais avec dignité véritable, intrépide, et sans
ménagements pour les ennemis de sa religion modeste, parlant peu, d'une humeur
paisible, mais vif pour tout ce qui regardait les intérêts de Dieu se plaisant
à chanter ses louanges dans l'église, prenant soin d'y maintenir l'ordre, et
procurant de tout son pouvoir la propreté des ornements et la décoration des
autels. Sans attache aux biens de la fortune, sobre, chaste, évitant d'avoir
aucun entretien avec des femmes, persuadé que tout commerce avec le sexe,
quelque innocent qu'il paraisse, peut avoir des suites très dangereuses.
Passant les jours et les nuits dans la prière, et toute sa vie dans les
exercices continuels d'une pénitence sérieuse fuyant la vaine gloire, portant
tout le monde à l'amour de la vertu par ses paroles et par ses exemples
s'acquittant avec une grande fidélité des devoirs de son état; enfin, joignant
à tant de vertus un désir ardent de glorifier Jésus-Christ, l'ayant confessé
généreusement par trois fois, et ayant scellé par son sang sa troisième
confession.
Les principaux d'entre les Goths et leurs magistrats étaient païens ils
entreprirent de détruire la religion chrétienne dans la Gothie. La persécution
commença par obliger les fidèles à manger des viandes offertes aux idoles.
Quelques Gentils, qui avaient des parents chrétiens, les voulant sauver, leur
faisaient présenter, par les ministres des faux dieux qu'ils avaient gagnés,
des viandes communes et qui n'avaient point été immolées. Sabas, ayant appris
la chose, non seulement refusa de toucher aux viandes offertes, mais,
paraissant en public, il protesta hautement que si quelque chrétien mangeait de
ces viandes supposées, il n'était plus chrétien. Et il empêcha par ce moyen
plusieurs chrétiens de donner imprudemment dans les piéges du démon. Cela ne
plut pas à ceux qui avaient inventé cette tromperie qu'ils croyaient innocente
ils trouvaient Sabas trop sévère et trop scrupuleux ils le chassèrent du bourg
où il demeurait, mais quelque temps après ils le rappelèrent.
La persécution ayant recommencé et un commissaire du roi étant venu au bourg de
Sabas pour y faire une perquisition des chrétiens, quelques habitants offrirent
de jurer sur les victimes, que dans tout le bourg il n'y avait pas un seul
chrétien. Mais Sabas se montrant une seconde fois, et s'approchant de ceux qui
voulaient faire ce serment « Que personne, dit-il, «ne jure pour moi, car je
suis chrétien'); le commissaire d'Athanaric ne laissa pas d'ordonner que le
serment serait fait. Sur quoi les principaux habitants ayant fait cacher leurs
parents qui faisaient profession du christianisme, jurèrent que dans tout le
bourg il n'y avait qu'un seul chrétien. Le commissaire ordonna que ce chrétien
comparût, et Sabas se présenta hardiment. Le commissaire demanda à ceux qui
l'environnaient ce que cet homme pouvait avoir de bien on lui répondit qu'il ne
possédait autre chose que l'habit qu'il portait ce qu'entendant, le commissaire
ne fit pas grand cas de lui, disant qu'un homme de cette sorte était sans
importance, et qu'il ne pouvait nuire. Il le laissa aller sans lui dire autre
chose. La persécution s'étant rallumée pour la troisième fois vers la fête de
Pâques, Sabas songea comment et en quel lieu il pourrait célébrer ce saint jour.
Il lui vint en pensée d'aller trouver un prêtre de sa connaissance, nommé
Guttica, qui demeurait dans une autre ville. Mais s'étant mis en chemin, il
rencontra un homme d'une taille extraordinaire et d'un aspect vénérable, qui
l'arrêta et lui dit « Retournez d'où vous êtes parti, et célébrez la fête avec
le prêtre Sansale ». Sabas répondit « Le prêtre dont vous parlez n'est pas au
bourg où il demeure ordinairement a. Il est vrai que Sansale en était sorti et
s'était réfugié dans la Romanie, pour s'y mettre à couvert de la persécution
mais il y était retourné depuis à cause de la fête de Pâques; et c'est ce que
Sabas ignorait. Ainsi, sans vouloir déférer à l'avis de cet inconnu, il se
mettait en devoir de poursuivre son chemin, lorsque tout à coup il tomba une si
grande quantité de neige du côté où il voulait aller, quoique l'air n'y eût
aucune disposition, que la terre en fut couverte à une telle hauteur, qu'il fut
impossible à Sabas de passer outre. Ce prodige lui ouvrit les yeux, et lui fit
connaître que la volonté de Dieu était qu'il retournât chez lui, et qu'il y fit
la pâque avec le prêtre Sansale. Il retourna en même temps sur ses pas, en
rendant grâces à Dieu. Et étant venu plein de joie trouver Sansale, il lui
raconta, et à plusieurs autres fidèles, ce qui venait de lui arriver. Ils
célébrèrent tous ensemble la grande fête de Pâques. Mais trois jours après la
fête, Atharide, fils de Rotheste, qui avait en ces quartiers-là une petite
souveraineté, entra à l'improviste avec une troupe de brigands dans le bourg où
demeurait saint Sabas. Us allèrent d'abord au logis du prêtre Sansale, le
surprirent comme il dormait sans se douter de rien, et l'ayant lié, ils le
jetèrent dans un chariot. A l'égard de Sabas, l'ayant arraché de son lit, ils
le traînèrent tout nu parmi des épines, où ils avaient mis le feu, le frappant
sans cesse et lui meurtrissant tout le corps à coups de fouet et de bâton, tant
était grande la rage dont ces hommes impitoyables étaient animés contre les
serviteurs de Dieu. Mais elle exerça la foi et la patience de Sabas d'une
manière extraordinaire car le jour ayant paru, et le Saint voulant glorifier
Dieu, parla de cette sorte à ses persécuteurs « Ne m'avez-vous pas fait marcher
les pieds nus par des lieux tout couverts de ronces et tout semés d'épines
voyez si mes pieds ont la moindre égratignure; venez, touchez mon corps, y
trouvez-vous une seule contusion, après tous les coups que vous m'avez donnés ?
Eux, n'apercevant en effet sur sa chair aucune marque de leur cruauté, bien
loin d'être touchés d'un miracle si évident, n'en furent que plus envenimés
contre notre Saint. Ils lui mirent sur les épaules un des essieux du chariot
ils y attachèrent ses deux mains. Ils prirent ensuite l'autre essieu, où ils
lui lièrent les pieds, les écartant avec violence et les tirant de toute leur
force pour les faire aller jusqu'aux extrémités de l'essieu. En cet état ils le
poussèrent rudement, et le renversèrent sur la place, où ils le tourmentèrent
une partie de la nuit.
Mais ses bourreaux s'étant endormis, une femme survint, qui le détacha il ne
songea point à se sauver mais, restant au même lieu, il aidait cette femme à
préparer le déjeuner pour quelques domestiques. Le cruel Atharide, s'étant
réveillé au point du jour, lui fit lier les mains derrière le dos, et ordonna
de le suspendre ainsi à une poutre du logis. Il y était depuis peu de temps,
lorsque des gens d'Atharide arrivèrent, portant des viandes qui avaient été
immolées aux idoles. « Voici, dirent-ils à saint Sabas et au prêtre, « ce que
le grand Atharide vous envoie, afin que vous en mangiez, et que par là vous
mettiez votre vie à couvert ». Le prêtre répondit « Nous ne mangerons point de
ces viandes cela ne nous est pas permis. Vous pouvez donc dire à Atharide qu'il
peut nous faire attacher à une croix, ou nous faire mourir par tel autre genre
de supplice qu'il voudra ». Le bienheureux Sabas ajouta « Qui est celui qui
nous envoie ces viandes? » Ces hommes répondirent a C'est le seigneur Atharide
». « Il n'y a que Dieu », répliqua Sabas, « qui doive être appelé proprement
Seigneur, car il l'est du ciel et de la terre. A l'égard de ces viandes que
vous nous présentez, elles sont impures et profanes comme celui qui nous les
envoie ». Ce discours de Sabas mit si fort en colère un des esclaves d'Atharide,
qu'il lui porta en même temps la pointe de son javelot dans le corps. Tous ceux
qui étaient là crurent que le coup avait percé de part en part mais le Saint,
surmontant par sa vertu la douleur que lui- devait causer sa blessure,
s'adressant à celui qui la lui avait faite « Vous avez cru », lui dit-il, «
m'avoir tué je vous assure que je n'ai pas senti plus de mal que si vous
m'aviez jeté un flocon de laine contre la poitrine » Et il y a de l'apparence
qu'il n'exagérait pas, puisqu'on effet il ne jeta aucun cri lorsqu'il fut
frappé, et, ce qui est plus merveilleux, c'est qu'il ne parut point que son
corps eût été entamé en aucun endroit, le javelot, quoique lancé avec raideur,
ne lui ayant pas même effleuré la peau.
Atharide apprit ce miracle sans en être touché il résolut, au contraire, de se
défaire du Saint sans différer davantage. Il renvoya le prêtre Sansale, et fit
conduire Sabas sur le bord du fleuve Mussée pour y être jeté. Le Martyr ne
voyant point Sansale, et se souvenant du précepte du Seigneur, qui veut que
nous aimions notre prochain comme nous-mêmes, demanda aux soldats où était le
prêtre. Et quel péché a-t-il commis, ajouta-t-il, pour ne pas mourir avec moi ?
Ils lui répondirent : « Ce n'est pas là votre affaire ! ». Alors il s'écria
dans un saint transport « Soyez béni, Seigneur, et que le nom de votre Fils,
Jésus-Christ, soit béni aussi dans tous les siècles. Amen. Vous permettez, ô
mon Dieu, que l'infortuné Atharide se condamne lui-même à une mort éternelle,
pendant qu'il me procure une vie qui ne finira jamais. C'est ainsi, Seigneur,
qu'il vous plaît d'en user avec vos serviteurs ». Cependant les soldats qui le
conduisaient se disaient l'un à l'autre « Ferons-nous mourir cet homme ? Il est
innocent laissons-le aller Atharide n'en saura rien ». Mais le bienheureux
Sabas leur dit « A quoi sert tout ce badinage ? Faites ce qui vous est ordonné.
Vous ne voyez pas ce que je vois Voilà ceux qui doivent recevoir mon âme et la
conduire au séjour de la gloire, qui n'attendent pour cela que le moment
qu'elle sortira de mon corps a. Les soldats le prirent donc et le précipitèrent
dans le fleuve. Lorsqu'il fut au fond, ils lui enfoncèrent dans l'estomac
l'essieu qu'ils lui avaient attaché au cou. Ainsi, mourant par l'eau et par le
bois, il exprima, par ce double genre de supplice, le véritable symbole du
salut des hommes, la Croix et le Baptême. Il n'était âgé que de 38 ans. Son
martyre arriva le cinquième jour de la première semaine après Pâques, et le
jour de devant les Ides d'avril, sous l'empire de Valentinien et de Valens, et
le consulat de Modeste et d'Arinthée (12 avril 372).
On retira le corps de l'eau, et on le laissa sur le rivage sans sépulture, mais
sans que les bêtes osassent toutefois en approcher, les frères le gardant nuit
et jour, jusqu'à ce que l'illustre Junius Soranus, duc de Scythie et grand
serviteur de Dieu, l'eût fait enlever par des personnes fidèles qu'il envoya
exprès sur les lieux pour le lui apporter dans la Romanie. Depuis, voulant
gratifier son pays d'un don si précieux, il l'envoya à l'église de Cappadoce,
du consentement de celle de la Romanie, et par une disposition particulière de
la providence de Dieu, qui répand ses grâces et ses bienfaits sur ceux qui le
craignent et qui espèrent en lui. « Ne manquez donc pas, nos très chers frères,
de lui offrir le divin sacrifice le jour que le saint Martyr a été couronne
faites-le savoir aux autres fidèles, afin que tous ceux qui composent l'Église
catholique et apostolique, se réjouissant saintement dans le Seigneur, unissent
leurs voix pour le louer et le bénir. Saluez de notre part tous les Saints.
Ceux qui souffrent avec nous pour la foi vous saluent. Gloire, honneur,
puissance, majesté soient à celui qui, par sa bonté et le secours de sa grâce,
peut nous couronner dans le ciel, où il règne avec son Fils unique et le
Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Amen.
SOURCE : P. Giry : Les petits Bollandistes : vies des saints. T. IV.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/sabas_le_goth.htm
Saint SABAS
Né de race gothique et vivant en Gothie dans un milieu corrompu, il a tellement
su ressembler aux saints et il a comme eux honoré le Christ par la pratique de
toutes les vertus qu'il a brillé dans le monde comme un astre. Ayant embrassé
le christianisme dès l'enfance, il s'imposa un idéal de perfection et voulut le
réaliser au moyen de la science du Christ.
Comme tout concourt à l'avantage de ceux qui aiment Dieu, il obtint la
récompense due à sa vocation sublime par une lutte vaillante contre l'ennemi,
sa force contre les traverses de cette vie et la paix qu'il sut conserver avec
tout le monde. Il n'est pas permis de le taire, maintenant qu'il est allé se
reposer en Dieu, afin d'en garder la mémoire et de réconforter les âmes pieuses
; nous devons donc entreprendre le récit de ses hauts faits.
Il fut donc orthodoxe dans la foi, empressé à remplir les devoirs de la
justice, doux, pieux, plus savant que disert, pacifique à l'égard de tous,
véridique, ennemi de l'idolâtrie, modeste et - ce qui convient bien aux humbles
- soumis, parlant sans jactance, doux, incliné à tout ce qui était bon;
psalmodiant à l'église, dont il prenait grand soin, méprisant la fortune et les
biens, dont il n'usait que dans la mesure du nécessaire, sobre, réservé en
toute occasion, particulièrement dans le commerce avec les femmes, jeûnant et
priant chaque jour, étranger à la vaine gloire, stimulant tout le monde à
l'adoption d'une vie pure, pratiquant les vertus de son état, évitant les
contradictions, observant enfin une foi sans compromis, celle qui fait ses
oeuvres par la charité, et s'entretenant toujours familièrement avec Dieu. Il
se montra, non en passant, mais souvent, avant son martyre, le vigoureux
défenseur de la piété.
Les princes et les juges de Gothie ayant commencé à poursuivre les chrétiens
qu'ils voulaient contraindre à manger les mets offerts aux idoles, quelques
païens s'entendirent pour qu'on présentât aux chrétiens qui étaient de leur
parenté des viandes qui passeraient pour avoir été immolées aux idoles,
quoiqu'il n'en fût rien ; ce stratagème sauverait leurs parents et bernerait
les persécuteurs.
À cette nouvelle, le bienheureux Sabas refusa non seulement de prendre sa part
de ces mets défendus, mais il s'avança au milieu de l'assemblée et dit : "
Celui qui mange de ces viandes cesse d'être chrétien ", et ainsi il mit en
garde afin que tous ne tombassent dans le piège du démon ; mais ceux qui
avaient imaginé la ruse en prirent occasion de le faire expulser de la ville ;
ils le rappelèrent plus tard.
Une nouvelle persécution étant déclarée, plusieurs païens de la ville qui
offraient des sacrifices voulurent jurer que leur cité ne contenait aucun
chrétien; mais cette fois encore Sabas vint tranquillement au milieu de
l'assemblée et dit :
" Que personne ne jure en ce qui me concerne, car je suis chrétien."
Lorsque le persécuteur fut sur les lieux, les susdits païens mirent leurs
parents à l'abri et jurèrent que la ville ne renfermait qu'un seul chrétien.
Le prince impie se le fit amener ; c'était Sabas. Quand il fut présent, le
prince questionna les assistants sur la fortune de Sabas. " Il n'a,
dit-on, que ses habits ", ce qui lui valut le mépris du juge : "
Celui qui est en pareil équipage, dit-il, ne peut être ni utile ni dangereux
", et il le fit relâcher.
Une grande persécution fut ensuite provoquée en Gothie par les méchants, et
comme la fête de Pâques était proche, Sabas voulut se rendre dans une autre
ville chez le prêtre Gatthica, afin de célébrer ce saint jour. Sur la route, il
vit un homme de haute taille et d'un aspect magnifique et vénérable qui lui dit
:
" Retourne sur tes pas et rends-toi chez le prêtre Sansala.
- Mais Sansala est absent, dit Sabas."
Il s'était enfui en effet devant la persécution et s'était réfugié sur le
territoire romain ; cependant la fête de Pâques l'avait mené chez lui, ce que
Sabas ignorait et qui explique sa réponse; il continua donc sa route vers la
demeure de Gatthica. Comme il ne se conformait pas à l'indication donnée par le
grand inconnu, soudain, quoiqu'il fît beau temps alors, il tomba une telle
tempête de neige que la route devint impraticable et Sabas ne put continuer. Il
comprit à l'instant que Dieu s'opposait à son voyage et le voulait voir
retourner auprès du prêtre Sansala. Il rendit grâces et rebroussa chemin.
Arrivé chez Sansala, il lui raconta, ainsi qu'à d'autres, son aventure.
Ils célébrèrent ensemble la Pâque. Dans le cours de la troisième nuit qui
suivait la fête, Atharid, fils de Rothest, conformément à l'édit des méchants,
envahit la ville avec une grande troupe de gens sans aveu et, saisissant le
prêtre endormi dans sa maison, il le fit garrotter, ainsi que Sabas, qu'on
avait arrêté tout nu dans son lit. On mit le prêtre dans un chariot. Quant à
Sabas, on le mena parmi les buissons d'épines récemment brûlés, nu comme
lorsqu'il sortit du ventre de sa mère ; on le lia et le flagella avec des
verges et des bâtons, ce qui montre à quel point ils étaient cruels et féroces
à l'égard des serviteurs de Dieu.
Mais la patience et la foi du juste triomphèrent de la brutalité de ses
ennemis. À l'aube, il rendit grâces à Dieu et dit à ses bourreaux :
" Ne m'avez-vous pas conduit nu et sans chaussures dans des terrains
difficiles et semés de ronces ? Regardez si mes pieds sont blessés et si mon
corps porte la trace des coups que vous m'avez donnés."
Ils ne virent en effet aucune ecchymose ; alors enlevant l'essieu du chariot,
ils le lui mirent sur les épaules et attachèrent ses mains aux extrémités ; ils
attachèrent de même ses pieds à un autre essieu et, le jetant par-dessus les
essieux, ils l'étendirent sur le dos ; enfin ils ne le laissèrent pas avant que
la plus grande partie de la nuit ne fût écoulée. Mais pendant que les
surveillants dormaient, une femme qui s'était levée de nuit afin de préparer à
manger aux ouvriers, coupa ses liens. Une fois délivré, il demeura sur place
sans inquiétude, avec cette femme, et il l'aidait de son mieux. Quand le jour
parut, le cruel Atharid, mis au courant de ce qui s'était passé, lui fit lier
les mains et suspendre à la poutre de la maison.
Peu de temps après arrivèrent des envoyés d'Atharid, apportant des mets offerts
aux idoles, qui dirent à Sabas et au prêtre :
" L'illustre Atharid vous envoie ceci afin que vous mangiez et vous
sauviez de la mort.
- Nous n'en mangerons pas, dit le prêtre. Cela nous est défendu. Engagez
Atharid à nous faire plutôt crucifier ou tuer de toute autre façon.
- Qui envoie cela ? dit Sabas .
- Le seigneur Atharid.
- Il n'y a qu'un seul Seigneur, c'est Dieu, qui est dans le ciel. Ces mets de
perdition sont impurs et profanes, comme Atharid lui-même qui les a
envoyés."
Un des serviteurs, mis en colère par cette réponse, tordit sur le saint la
pointe de son javelot avec tant de fureur que tous les assistants crurent qu'il
allait mourir sur le coup. Mais Sabas, dominant la douleur par la sainteté, lui
dit :
" Croiras-tu maintenant que j'ai soutenu ton choc ? Mais sache que tu ne
m'as pas plus endolori que si tu m'avais jeté un peloton de laine."
Ce qui confirma ses paroles fut son attitude, car il ne cria pas, ni même,
ainsi qu'on fait lorsqu'on souffre, il ne gémit pas et on ne vit nulle trace de
violence sur son corps.
Sur le rapport qui fut fait de tout cela à Atharid, il donna l'ordre de mettre
à mort Sabas. Les bourreaux, ayant renvoyé le prêtre Sansala, amenèrent Sabas
sur la berge du Mussovo, afin de l'y noyer. Le bienheureux, se rappelant
l'ordre du Seigneur et n'aimant pas son prochain moins que lui-même demanda :
" Pourquoi ne pas tuer le prêtre avec moi, quel péché a-t-il donc commis ?
- Cela ne te regarde pas, lui répondit-on."
Alors Sabas s'écria dans la joie de l'Esprit-Saint :
" Tu es béni, Seigneur, et le Nom de ton Fils soit loué pendant les
siècles. Amen. Atharid s'est condamné et livré lui-même à la mort éternelle,
mais il m'a envoyé à la vie qui n'a pas de fin. Telle est ta Volonté dans tes
serviteurs, Seigneur Dieu."
Tandis qu'on le conduisait mourir, il ne cessa de louer Dieu, ne jugeant pas
comparables les misères de cette vie avec la gloire future qui est révélée aux
saints. En arrivant sur la rive, les bourreaux se dirent entre eux :
" Pourquoi ne renvoyons-nous pas cet innocent ? Atharid en saura-t-il
jamais rien ?"
Sabas leur dit :
" Vous badinez ; faites ce qui vous est commandé. Je vois ce qui vous est
caché. Voici que m'attendent ceux qui doivent m'introduire dans la
gloire."
Alors on le mena jusqu'au fleuve. Lui louait Dieu et rendait grâces (ce qu'il
ne cessa de faire jusqu'à la fin). On lui attacha une pierre au cou et on le
précipita. Sa mort par l'eau et le bois fut ainsi un symbole exact du salut.
Sabas avait trente-huit ans. Il mourut le cinquième jour de la semaine pascale,
c'est-à-dire la veille des ides d'avril, sous le règne de Valens et Valentinien
et sous le consulat de Modeste et Arintheus.
Les bourreaux retirèrent de l'eau son cadavre et le laissèrent sans sépulcre.
Mais ni les bêtes féroces, ni les oiseaux de proie n'y touchèrent. Des fidèles
le gardèrent, et le glorieux gouverneur de la Scythie, Junius Soranus,
adorateur du vrai Dieu, ayant envoyé des gens sûrs, le fit transporter en terre
romaine et, voulant faire bénéficier sa patrie de ce trésor, de ce fruit
illustre par sa foi, l'envoya en Cappadoce, conformément au désir des prêtres
et à la Volonté de Dieu, qui donne sa Grâce à ceux qui Le craignent. C'est pour
cela que, le jour où le martyr fut couronné, offrez le sacrifice et rappelez
tout ceci aux frères, afin que, se réjouissant dans toute l'Église catholique
et apostolique, ils louent le Seigneur, qui Se choisit ses serviteurs.
On représente saint Sabas suspendu par un doigt à un arbre, car ses actes
disent qu'on lui tira violemment les mains et les pieds ; tenant en main un
fagot d'épines pour rappeler qu'il fut traîné au milieu des ronces ; plongé
dans l'eau. Il est spécialement honoré par les catholiques de Roumanie et en
particulier par ceux de Valachie.
SOURCE : http://www.religion-orthodoxe.com/article-saint-sabas-le-goth-martyr-372-71528023.html
Also
known as
Sabas the Goth
Saba…
Sabbas…
Sava…
Savo…
Savva…
Profile
Goth. Lector in
a church in what is now Romania. Captured by
heathen Goths, he refused to eat food that had been sacrificed to idols. He
and several others were martyed for
this.
Born
334 in
an area of modern Wallachia, Romania
tortured
to death on 12 April 372
body tied to a stone and
thrown into the river Mussovo
relics recovered
by Saint Sansala
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Sabas the
Lector“. CatholicSaints.Info. 13 April 2021. Web. 30 March 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-sabas-the-lector/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-sabas-the-lector/
Book of Saints –
Sabas and Others
(Sabbas) (April
12) (Saints) Martyrs (4th
century) Saint Sabas
was a Christian soldier in
the army of
Athanaric, King of
the Ostro-Goths, who ruled over the country north of the Danube, now known
as Roumania.
In a local persecution he
boldly confessed Christ before his judges and, after being put to the torture,
was cast into a river and left to drown (A.D. 372).
He is highly honoured among the Greeks; and with him are commemorated several
other brave Christians,
victims of the same persecution.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “Sabas
and Others”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
6 April 2017. Web. 30 March 2023.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-sabas-and-others/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-sabas-and-others/
Short
Lives of the Saints – Saint Sabas, Martyr
Saint Sabas was a
Christian Goth, at a time when the greater part of his fellow-countrymen were
pagans. A prince of his nation, named Athanaric, having suffered defeat at the
arms of the Romans, revenged himself in turn upon his Christian subjects. Sabas
was counselled to sacrifice to the false gods; but he preferred death to
apostasy. After long and agonizing tortures, during which he remained
heroically inflexible, the blessed martyr was heard to cry out, “It is enough,
complete your cruel butchery!” This so exasperated the pagans that they hurled
him headlong into a river, whence he was drawn out dead. This occurred about
the year 372.
God hath marked each
sorrowing day,
And numbered every secret tear,
And heaven’s long age of bliss shall pay
For all His children suffer here.
– William Cullen Bryant
Favorite Practice – An
heroic fidelity to sacred convictions.
MLA
Citation
Eleanor Cecilia Donnelly.
“Saint Sabas, Martyr”. Short
Lives of the Saints, 1910. CatholicSaints.Info.
13 April 2021. Web. 30 March 2023.
<https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saint-sabas-martyr/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saint-sabas-martyr/
Sabas the Goth M &
Comp. MM (RM)
(also known as Sabbas)
Died 372. The account of
the martyrdom of Saint Sabas was recorded in a letter soon after his death at
the hands of a Gothic ruler north of the Danube. Saint Jerome tells us that
King Athanaric of the Goths began persecuting Christians in his tribe about
370. Sabas, converted to Christianity in his youth, was lector to the priest
Sansala, apparently at Targoviste in modern Romania.
We are told that Sabas
exemplified the Christian virtues of obedience and humility, and that he loved
to sing the divine praises in church and decorate the altar. His desire for
chastity was so great that he refrained from even speaking to women unless it
was absolutely necessary. Most of all, Sabas loved the truth.
Sabas denounced the
practice of some Christians of pretending to eat meat offered to pagan gods
though in reality it had not been sacrificed to the gods by arrangement with
some officers. He said that they had renounced the faith by their pretense. For
this, he was forced into exile but later was allowed to return.
During another
persecution the following year, some Christians swore that there were no
Christians among them. Sabas loudly proclaimed his Christianity. After his
first arrest, he was released as an insignificant fellow, owning nothing but
the clothes on his back, 'who can do us neither good nor harm.'
Just before Easter 372,
the persecution was renewed. Atharidus and his troops broke into the lodgings
of the sleeping Sansala, bound him, and threw him on a cart. They pulled Sabas
out of bed without allowing him to dress and dragged the modest saint naked
over thorns and briars, forcing him along with whips and staves. At daybreak
Sabas said to his persecutors: "Have not you dragged me, quite naked, over
rough and thorny grounds? Observe whether my feet are wounded, or whether the
blows you gave me have made any impression on my body." His body bore no
bruises or abrasions, which enraged his tormentors, causing them to rack him on
a make- shift devise.
Sabas refused an
opportunity to escape when the mistress of the house in which they were lodged
overnight, untied him. He spent the rest of the night helping the woman to
dress victuals for the family.
The next day he was hung
upon a beam of the house, and offered and refused meats that had been
sacrificed to idols. One of Atharidus's slaves struck the point of his javelin
against the saint's breast with such violence that all present believed Sabas
had been killed. But he was unharmed. At this, Atharidus declared that Sansala
should be dismissed, but Sabas must be drowned.
On the banks of the
river, the officers wanted to let him go. Overhearing them, Sabas asked why
they were so dilatory in obeying their orders? Then he continued, "I see
what you cannot: I see persons on the other side of the river ready to receive
my soul, and conduct it to the seat of glory: they only wait the moment in
which it will leave my body."
Thereupon he was tied to
a pole and held down in the Buzau (Mussovo) River until he was dead; 'This
death by wood and water,' says the correspondent, 'was an exact symbol of man's
salvation,' i.e., symbols of baptism and the cross. When he was dead, they drew
his body out of the water, and left it unburied: but the Christians of the
place guarded it from birds and beasts of prey.
Junius Soranus, duke of
Scythia, a man who feared God, sent the body to Cappadocia. A letter was sent
with these relics from the church of Gothia to that of Cappadocia governed by
Saint Basil, which contains an account of the martyrdom of Sabas, and concludes
thus: "Wherefore offering up the holy sacrifice on the day whereon the
martyr was crowned, impart this to our brethren, that the Lord may be praised
throughout the Catholic and Apostolic Church for thus glorifying his
servants."
About 50 other Christians
were martyred during this same persecution and are honored today (Attwater,
Attwater2, Benedictines, Delaney, Encyclopedia, Husenbeth).
In art, Saint Sabas is
pictured suspended by his fingers from a fig tree, or being thrown into a river
(Roeder). Click here to view an anonymous icon at Hilandar monastery, Mt.
Athos, or an anonymous Russian icon of Saints Sava and Symeon of Serbia. He is
venerated in Romania (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0412.shtml
Église Saint-Nicolas de Densuș (roumain : Biserica Sfântul Nicolae) du village transylvain de Densuș, Județ de Hunedoara, région du Haţeg, Roumanie, VIIe siècle (https://www.paroisselimogne.fr/post/saint-sabas-le-goth)
The Densuş Church from Hunedoara County, Romania was built in the VIIth century with additions made in the XIIIth century. Some materials used are from the Dacian Sarmizegetusa fortress. It is on the site of a IInd century Roman temple.
From his authentic acts
contained in a letter, written by the Church of Gothia to that of Cappadocia,
of which St. Basil was then the chief light; and penned, in all appearance, by
St. Aschollus, bishop of Thessalonica, at that time subject to the Goths.
A.D. 372.
THE FAITH of Christ
erected its trophies not only over the pride and sophistry of the heathen
philosophers, and the united power of the Roman empire, but also over the kings
of barbarous infidel nations; who, though in every other thing the contrast of
the Romans, and enemies to their name, yet vied with them in the rage with
which they sought, by every human stratagem, and every invention of cruelty, to
depress the cross of Christ: by which the finger of God was more visible in the
propagation of his faith. Even among the Goths, his name was glorified by the
blood of martyrs. Athanaric, king of the Goths, 1 in
the year 370, and according to St. Jerom, raised a violent persecution against
the Christians among them. The Greeks commemorate fifty-one martyrs who
suffered in that nation. The two most illustrious are SS. Nicetas and Sabas.
This latter was by birth a Goth, converted to the faith in his youth, and a
faithful imitator of the obedience, mildness, humility, and other virtues of
the apostles. He was affable to all men, yet with dignity; a lover of truth, an
enemy to all dissimulation or disguise, intrepid, modest, of few words, and a
lover of peace; yet zealous and active. To sing the divine praises in the
church, and to adorn the altars, was his great delight. He was so scrupulously
chaste, that he shunned all conversation with women, except what was
indispensable. He often spent whole days and nights in prayer, and devoted his
whole life to the exercises of penance: flying vain glory, and by words and
example inducing others to a love of virtue, he burned with an ardent desire,
in all things to glorify Jesus Christ. The princes and magistrates of Gothia
began, in 370, to persecute the Christians, by compelling them to eat meats
which had been sacrificed to idols, out of a superstitious motive, as if they
were sanctified. Some heathens who had Christian relations, desiring to save
them, prevailed upon the king’s officers to present them common meats which had
not been offered to the idols. Sabas condemned this impious collusion, and not
only refused to eat such meats, but protested aloud that whoever should eat
them would be no longer a Christian, having by that scandalous compliance
renounced his faith. Thus he hindered many from falling into that snare of the
devil, but displeased others, who banished him from his town, though they some
time after recalled him home. The next year the persecution was renewed, and a
commissary of the king arrived at St. Sabas’s town in search of Christians.
Some of the inhabitants offered to swear on the victims that there were no
Christians in the place. Sabas appeared, and stepping up to those who were
going to take that oath, said: “Let no man swear for me: for I am a Christian.”
Notwithstanding this, the commissary ordered the oath to be tendered. Therefore
the principal men of the city hid the other Christians, and then swore that
there was but one Christian in their town. The commissary commanded that he
should appear. Sabas boldly presented himself. The commissary asked the
by-standers what wealth he had: and being told he had nothing besides the
clothes on his back, the commissary despised him, saying: “Such a fellow can do
us neither good nor harm.”
The persecution was
renewed with much greater fury in 372, before Easter. Sabas considered how he
could celebrate that solemnity, and for this purpose set out to go to a priest
named Gouttica in another city. Being on the road, he was admonished by God to
return, and keep the festival with the priest Sansala. He did so, and on the
third night after Atharidus, son of one that enjoyed a petty sovereignty in
that country, entered the town, and with an armed troop suddenly broke into the
lodgings of Sansala, surprised him asleep, bound him, and threw him on a cart.
They pulled Sabas out of bed without suffering him to put on his clothes, and
dragged him naked as he was over thorns and briers, forcing him along with
whips and staves. When it was day, Sabas said to his persecutors: “Have not you
dragged me, quite naked, over rough and thorny grounds? Observe whether my feet
are wounded, or whether the blows you gave me have made any impression on my
body:” and indeed they could not perceive any the least marks. The persecutors
being enraged, for want of a rack, took the axle-tree of a cart, laid it upon
his neck, and stretching out his hands, fastened them to each end. They
fastened another in like manner to his feet, and in this situation they
tormented him a considerable part of the following night. When they were gone
to rest, the woman of the house in which they lodged untied him: but he would
not make his escape, and spent the remainder of that night in helping the woman
to dress victuals for the family. The next day Atharidus commanded his hands to
be tied, and caused him to be hung upon a beam of the house, and soon after
ordered his servants to carry him and the priest certain meats that had been
offered to idols, which they refused to eat, and Sabas said: “This pernicious
meat is impure and profane, as is Atharidus himself who sent it.” One of the
slaves of Atharidus, incensed at these words, struck the point of his javelin
against the saint’s breast with such violence, that all present believed he had
been killed. But St. Sabas said: “Do you think you have slain me? Know, that I
felt no more pain than if the javelin had been a lock of wool.” Atharidus,
being informed of these particulars, gave orders that he should be put to
death. Wherefore, having dismissed the priest Sansala, his companion, they carried
away St. Sabas in order to throw him into the Musæus. 2 The
martyr, filled with joy in the Holy Ghost, blessed and praised God without
ceasing for thinking him worthy to suffer for his sake. Being come to the river
side, the officers said one to another: “Why don’t we let this man go? He is
innocent; and Atharidus will never know anything of the matter.” St. Sabas,
overhearing them, asked them why they trifled, and were so dilatory in obeying
their orders? “I see,” said he, “what you cannot: I see persons on the other
side of the river ready to receive my soul, and conduct it to the seat of
glory: they only wait the moment in which it will leave my body.” Hereupon they
threw him into the river, praising God to the last: and by the means of the
axle-tree they had fastened about his neck, they strangled him in the water. He
therefore suffered martyrdom, say the acts, by water and wood, the symbols of
baptism and the cross: which happened on the 12th of April, Valentinian and
Valens being emperors, in 372. After this the executioners drew his body out of
the water, and left it unburied: but the Christians of the place guarded it
from birds and beasts of prey. Junius Soranus, duke of Scythia, a man who
feared God, carried off the body, which he sent into his country, Cappadocia.
With these relics was sent a letter from the church of Gothia to that of
Cappadocia, which contains an account of the martyrdom of St. Sabas, and
concludes thus: “Wherefore offering up the holy sacrifice on the day whereon
the martyr was crowned, impart this to our brethren, that the Lord may be praised
throughout the Catholic and Apostolic Church for thus glorifying his servants.”
Thus the acts, which were sent to the church of Cappadocia, together with the
relics of St. Sabas. 3 Both
the Greek and Latin Martyrologies mention this martyr.
The martyrs despised
torments and death, because the immense joys of heaven were always before their
eyes. If they made a due impression upon our souls, we should never be slothful
in the practice of virtue. When an ancient monk complained of being weary of
living in close solitude, his abbot said to him: “This weariness clearly proves
that you have neither the joys of heaven nor the eternal torments of the damned
before your eyes: otherwise no sloth or discouragement could ever seize your
soul.” St. Austin gives the following advice: “Not only think of the road
through which thou art travelling, but take care never to lose sight of the
blessed country in which thou art shortly to arrive. Thou meetest here with
passing sufferings, but will soon enjoy everlasting rest. In order to labour
with constancy and cheerfulness, consider the reward. The labourer would faint
in the vineyard, if he were not cheered by the thought of what he is to
receive. When thou lookest up at the recompense, everything thou doest or
sufferest will appear light, and no more than a shadow: it bears no manner of
proportion with what thou art to receive for it. Thou wilt wonder that so much
is given for such trifling pains.” 4
Note
1. That barbarous people, who swarmed originally from Gothland in
Sweden, passed first into Pomerania, where Tacitus places them; thence to the
borders of the Palus Mæotis, where Caracalla checked their inroads by a victory
over them in 215. Yet they extended themselves along the Danube, and into
Thrace and Greece, and by their furious incursions were to the Roman empire the
most troublesome swarm of the whole northern hive, till they overthrew the
empire of the West, erecting on its ruins the kingdoms of the Ostrogoths, or
eastern Goths, in Italy, and of the Visigoths, or western Goths, in the
southern parts of France and in Spain. The Goths began to receive the light of
the faith about the reign of Valerian, from certain priests and other captives,
whom, in their inroads, they had carried away out of Galatia and Cappadocia,
and who, by healing their sick and preaching the gospel, converted several
among them, as Sozomen (b. 2, c. 6,) and Philostorgius (b. 2, c. 5,) relate.
Hence St. Basil (ep. 338, p. 330,) says, that the seeds of the gospel among the
Goths were brought from Cappadocia by the blessed Eutychius, a man of eminent
virtue, who, by the power of the Holy Ghost and his gifts, had softened the
hearts of those barbarians. St. Cyril of Jerusalem, (Cat. 16, n. 22,) in 343,
mentions the Goths and Sarmatians among the Christians who had bishops,
priests, monks, holy virgins, and martyrs. In the council of Nice, among the
subscriptions, we find that of Theophilus, bishop of Gothia. Ulphilas succeeded
Theophilus, and after his example, adhered to the council of Nice and the
Catholic faith, as Socrates (b. 2, c. 42,) and Sozomen (b. 6, c. 37,) expressly
affirm; “which was the faith of his ancestors,” says Theodoret, (b. 4, c. 33.)
He taught the Goths to write, invented their alphabet, and translated the Bible
into their language. In the year 374, St. Basil (ep. 164, p. 254,) still
commended the faith of the Goths. But Ulphilas being sent to Constantinople, in
376, to beg of the Emperor Valens certain lands in Thrace, was gained over by
Eudoxius and other crafty Arians, to embrace their heresy, and pervert the faith
of his countrymen, as Sozomen (b. 6, c. 37,) and Theodoret (b. 4, c. 33,)
testify. Athanaric, king of the Thervingian Goths, who bordered on the empire,
raised a bloody persecution against the Christians in 370. Fritigernes, king of
the western Goths, was at war with Athanaric, and being the weaker, in order to
engage the Emperor Valens to succour him, embraced the Christian religion and
the Arian heresy at the same time, by the means of Ulphilas. But the church,
under the persecutor Athanaric, remained yet untainted; and both the Latin and
Greek Church has always venerated the martyrs that suffered under him.
Moreover, the acts of St. Sabas were addressed to the churches of Cappadocia,
of which St. Basil was the metropolitan; and seem drawn up by St. Ascholius,
bishop of Thessalonica, a prelate closely linked with St. Athanasius, as St.
Basil assures us, (ep. 154, p. 243,) who also praised St. Ascholius (ep. 164,
p. 254,) for propagating the faith among barbarous nations, whilst Christian
princes sought by Arianism to destroy it. He also says, that one coming from
those parts preached up against the Arians the purity of the faith professed
there, (ep. 164, p. 254.) St. Ambrose extols their faith and zeal against
Arianism, together with their martyrdom, (in c. 2, Lucæ. p. 1294.) So does
Theodoret, (Hist. b. 4, c. 28, 30, 33.) St. Austin says, that the king of the
Goths persecuted the Christians with wonderful cruelty, when there were none
but Catholics in Gothia, (de civ. Dei, l. 18, c. 52.) This remark seemed
necessary to correct the mistake of certain modern English writers, who pretend
that the Goths embraced Christianity and Arianism at the same time.
Note
2. A river in Wallachia, now called Mussovo, which falls into the
Danube a little below Rebnik.
Note
3. It is supposed that this letter was penned by St. Ascholius, bishop
of Thessalonica, the capital of Macedonia: for St. Basil (ep. 164, p. 284,)
writing to St. Ascholius, thanks him for his account of the persecution, and of
the martyr’s triumph by water and wood. And again (ep. 165, p. 256,) thanks him
for the body of the martyr he had sent him, probably by the commission of Duke
Soranus, a relation of St. Basil, who had written to him (ep. 155, p. 244, ed.
Ben.) begging him to enrich his country with the relics of some martyrs in that
persecution.
Note
4. St. Aug. Conc. 2, on Ps. 36.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives of the
Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/121.html
St Sabas the Goth
April 12, 2009 by Mark Armitage
St Sabas (Sava) was a Goth (in the traditional sense
of that word) living in in Buzău river valley in the Wallachia
region of what is now Rumania. The Arian bishop Wulfilas had
preached Christianity among the Goths, and St Sabas was brought up a
Christian.
In 370 the Gothic King Athanaric (probably under the
influence of pagan priests) set about persecuting the Christian population and
insisting that they should eat meat offered to idols. Pagans
and Christians lived together in Wallachia, and were frequently connected by
ties of kinship and friendship, and many pagans sought to protect their
Christian friends and relations by offering them ordinary meat instead of meat
offered to idols (thereby respecting Christian consciences), and then
pretending to the authorities that the Christians had been obedient to the
King’s edict.
The whole question of
eating meat offered to idols is, of course, one that recurs in St Paul’s
epistles, in which Paul takes the line that it is completely harmless for
Christians to eat meat offered to idols, and that eating such meat in no way
implies participation in idolatry, but that Gentiles Christians should be
careful not to offend the sensibilities of converts from Judaism who might be
scandalized if food of this kind were served up.
In Late Antiquity the
situation was a little different – especially during times of persecution. In
such circumstances, to eat food offered to idols could very well appear as
complicity in the cult of the idol in question, and, in the context of a royal
edict to participate in pagan religion by consuming sacrificial meat, was
clearly incompatible with strict Christian observance.
The majority of
Gothic Christians in Wallachia seem to have regarded the compromise afforded by
their pagan friends as acceptable, and it is difficult to blame them for
viewing the matter in this practical fashion. Sabas, however, was a man blessed
with the zeal and clarity of vision of the true “confessor”, and believed that
it was the duty of the Christian to profess the true faith openly and
unreservedly without resorting to technicalities to escape the vocation to
martyrdom.
The persecution grew more
intense, Sabas was finally arrested along with a priest called Sapsal. They
were dragged naked into the street, and St Sabas was compelled to walk attached
to the back of a cart – still naked – over thorns and briars as the soldiers
beat him with switches and staves. When they reached the city next morning,
Sabas was found to be without injury, and announced to his oppressors “Look at
my body, and see whether there are any traces of the thorns or of your blows”.
Undeterred, the soldiers
proceeded to stretch Sabas on the axles of a cart and to spend the entire day
beating him (which must have been exhausting even for the soldiers, let alone
for the courageous Sabas). A
pious woman set him free during the night and took him into her home to help
with the housework, but the soldiers were not finished with him, and, when day
came, they located Sabas and suspended him from the lintel of the house,
taunting him with food offered to idols and pledging to release both Sabas and
the priest Sapsal if only they would consent to eat it.
Sapsal’s response to the soldiers was unequivocal: “We
would prefer that Atharid [the commander] crucify us, than to eat meat defiled
by devils”. Sabas asked who had sent the food, and, being told it
had been furnished by “Master Atharid”, replied with characteristic boldness:
“There is only one Master, God, who is in Heaven”. Duly enraged, one of the
servants stuck his spear into Sabas’s chest, but, impervious as ever to torture
and violence, Sabas pronounced that “your blow felt as if you had struck me
with soft wool”.
Reluctant to give up,
Atharid now decided that drowning might be the best policy, and had Sabas led
to the River Mussova (Buzău) for that purpose. The servants who were
entrusted with this task felt that Sabas was innocent and resolved to set him
free, but Sabas, filled with that disconcerting desire for martyrdom which we
find in the great martyrs of Late Antiquity from St Ignatius of Antioch onward,
insisted “do as you are commanded! For I see angels coming with glory to
receive my soul!”
Left with very little
choice (seeing that Sabas was as insistent on being martyred as Atharid was on
martyring him), the servants attached a large beam of wood to Sabas’s neck
(they must have realized by now that it was going to take quite a lot to kill
him), and cast him into the river.
St Sabas was martyred on
April 12, 372, at the age of thirty-eight, and his relics were brought to
Cappadocia where they were revered by St Basil the Great. His memorial is
celebrated in the Catholic Church on April 12th.
SOURCE : https://saintsandblesseds.wordpress.com/2009/04/12/st-sabas-the-goth/
Martyr Savva the Goth of
Wallachia
Commemorated on April 15
The Holy Martyr Savva, a
Goth, lived during the fourth century. At this time the Arian bishop Wulfilas
preached Christianity among the Goths, and Saint Savva was among those who were
baptized.
Saint Savva led a
virtuous life, devout, peaceful, temperate, simple, and quiet. He avoided
women, and spent all his days in prayer. He often sang in church and devoted
himself to its welfare, boldly preaching Christianity.
The Gothic princes and
judges, under the influence of the pagan priests, began a persecution against
the Christians and demanded that they eat meat offered to idols. Many of the
pagans, to save the lives of their friends and relatives who had accepted
Christianity, gave them ordinary meat instead of meat offered to idols.
Some Christians agreed to
such a ruse, but Saint Savva refused and declared that Christians ought to
confess their faith without dissimulation. After this, Saint Savva was driven
out by those who lived in his village, but they later asked him to return. When
the persecution of Christians had intensified, the fellow villagers of Saint
Savva decided to go to the judge and swear that there were no Christians among
them. Saint Savva declared, “Do not swear for me, because I am a Christian.”
The inhabitants then
swore that there was only one Christian in their village. On the judge’s
orders, Saint Savva was brought to him. The judge, seeing his poverty, decided
that he could neither help nor harm anyone, so he set him free.
Meanwhile, the
persecution continued. Soon, Atharid, one of the Gothic military commanders,
descended on the village during the Feast of Holy Pascha. Saint Savva was
preparing to greet the Great Feast with Bishop Guthik, but along the way an
angel returned him to his own village. The priest Sapsal had recently arrived
there from Greece. Soldiers arrested Sapsal and Saint Savva, whom they did not
even allow to get dressed.
The priest rode on a
cart, but Saint Savva had to walk naked behind the cart through the thorns, and
they beat him with rods and switches. The Lord preserved the martyr, so that in
the morning when they reached the city, Saint Savva said to his oppressors,
“Look at my body, and see whether there are any traces of the thorns or of your
blows.”
The soldiers were
astonished, seeing the martyr healthy and unharmed, without the slightest trace
of injury. Then they stretched Saint Savva on the axles of a cart, and they
beat him the whole day. During the night, a certain pious woman got up to
prepare food for the household, and seeing the martyr, she set him free. He
began to help her with the housework.
During the day, by
Atharid’s order, they suspended Saint Savva from the lintel of the house. They
placed meat offered to idols before him and the priest, offering to set them
free if they ate it. The priest Sapsal replied, “We would prefer that Atharid
crucify us, than to eat meat defiled by devils.”
Saint Savva asked, “Who
has sent this food?”
“Master Atharid,” the
servant replied.
“There is only one Master,
God, Who is in Heaven,” said the martyr. In anger one of the servants struck
Saint Savva in the chest with a spear. Everyone thought that the martyr was
dead, but the saint did not feel any pain. He said to the one who had struck
him, “Your blow felt as if you had struck me with soft wool.”
Atharid gave orders to
put Saint Savva to death. They left the priest Sapsal tied up, and led Saint
Savva to the River Mussova to drown him. Along the way the saint gave thanks to
God for allowing him to suffer for His Holy Name.
During all this the
servants said, “Why shouldn’t we free this innocent man? Atharid will not find
out if we free him.” Saint Savva heard them and cried out, “Do as you are
commanded! For I see angels coming with glory to receive my soul!” Then they
threw the martyr into the river, after they tied a large beam of wood to his
neck.
Saint Savva suffered on
April 12, 372, when he was thirty-eight years old. The executioners recovered
the body of the martyr and threw it on shore, but Christians later hid it.
Still later, one of the Scythian leaders, the Christian Junius Saran, brought
the relics of Saint Savva to Cappadocia, where they were reverently received by
Saint Basil the Great (January 1).
On June 20, 1992, the
Romanian Orthodox Church glorified the Holy Martyr Savva of Buzău. This was the
third canonization in its history, following those in 1517 and 1955-56.
The Romanian Orthodox
Church has established the annual Feast Day of Saint Savva as April 12th. His
Feast Day is on April 15 according to Slavic usage, but on April 18 in Greek
practice.
SOURCE : https://www.oca.org/saints/lives/2023/04/15/101105-martyr-savva-the-goth-of-wallachia
Święty
Saba, 1927, Żywoty Świętych Pańskich
Martyrdom
of Saint Saba, 1927, Żywoty Świętych Pańskich
San Saba il Goto Martire
m. Targoviste, Romania, 12 aprile 372
San Saba il Goto nel corso della persecuzione scatenata contro i cristiani dal re goto Atanarico, il 12 aprile 372, terzo giorno dopo la Pasqua, fu precipitato nel fiume Buzau presso Targoviste (Romania) dopo molte torture per aver rifiutato la carne offerta agli idoli.
Emblema: Palma
Martirologio Romano: In Cappadocia, nell’odierna Turchia, san Saba il Goto, martire, che, durante le persecuzioni scatenate contro i cristiani dal re dei Goti Atanarico, tre giorni dopo la celebrazione della Pasqua, essendosi rifiutato di mangiare le carni immolate agli idoli, dopo crudeli supplizi fu gettato nel fiume.
Nel 370 d.C., nell’antica Dacia, regione corrispondente all’attuale Romania, il capo dei goti intraprese una feroce persecuzione contro quei propri sudditi che professavano la fede cristiana. La Chiesa greca venera ben cinquantuno martiri goti di quel periodo, tra i quali i più celebri sono San Niceta (15 settembre) e San Saba, commemorato in data odierna dal Martyrologium Romanum.
Quando fu imposto ai cristiani di mangiare la carne che era stata offerta agli idoli, ci fu un accordo segreto con alcune autorità affinché tale carne fosse sostituita con altri cibi, cosicché essi potessero sostenere di aver rispettato il regio decreto. Saba si rifiutò però di prendere parte a questo inganno e denunciò pubblicamente l’accaduto. Fu allora esiliato, ma ben presto gli fu concesso di fare ritorno e poco dopo fu nuovamente coinvolto in una controversia con i suoi compagni cristiani. In questa nuova occasione non accettò di sostenere una dichiarazione giurata da ufficiali compiacenti secondo la quale non vi erano in città dei cristiani: “Nessuno giuri per me: io sono un cristiano!”. Nonostante ciò riuscì ad evitare la punizione, ma i due episodi rivelano con quanta riluttanza talvolta gli ufficiali locali perseguitassero per questioni politiche i loro concittadini.
Quando due anni dopo la persecuzione si riaccese, nel 372 Saba fu allora arrestato da alcuni soldati, cha a tal scopo erano stati inviati appositamente da un’altra regione. Dopo aver subito parecchie torture, fu infine giustiziato per annegamento nel fiume Buzau, probabilmente nei pressi di Targoviste, a nord ovest di Bucarest.
Autore: Fabio Arduino