lundi 30 janvier 2017

Bienheureux BRONISLAW MARKIEWICZ, prêtre salésien et fondateur des Congrégations de Saint Michel Archange



Bienheureux Bronisław Markiewicz

Prêtre polonais, fondateur de la Congrégation de Saint Michel Archange (+ 1912)

Bronisław Markiewicz (1842-1912)

prêtre, fondateur de la Congrégation de Saint Michel Archange, dont les membres sont plus connus sous le nom de "Michaëlites" et qui, depuis l'an 2000, fait partie de la Famille Salésienne.

La Congrégation de Saint Michel Archange a été fondée en Galicie en 1897 par le Père Markiewicz, ancien salésien de Don Bosco polonais, et approuvée en 1921.

Né en 1842 en Pologne, après une période de questionnement, il entre au séminaire et est ordonné prêtre en 1867.

En 1885, il part en Italie pour rejoindre les salésiens et y rencontre Saint Jean Bosco.

En plus de son travail pastoral, il se consacre à l'éducation des démunis et des orphelins. Il fonde alors les Congrégations de Saint Michel Archange pour l'éducation des plus pauvres.

"29 janvier 1912: 'Entrée dans la vie' du bienheureux Bronislaw Markiewicz, prêtre, fondateur des Congrégations de Saint Michel Archange, dont la communauté des sœurs du 5 rue de Paris, à Joinville. Il disait, dans l'un de ses enseignements: 'Vous devez engager sans cesse votre corps, tous vos sens et vos inclinations, dans le service de Dieu, en combattant pour sa gloire, jour et nuit, toute votre vie jusqu'à la mort'." (paroisse de Joinville - communauté de religieuses Michaëlites)

Béatifié le 19 juin 2005

Les rites de béatification du 19 juin 2005 ont été présidés, à Varsovie, par le Card. Jòzef Glemp, Archevêque diocésain et Primat de Pologne.

Biographie sur le site du Vatican.

Michaëlites - site officiel - en polonais

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12512/Bienheureux-Bronis%26%23322%3Baw-Markiewicz.html

Bienheureux Bronislaw MARKIEWICZ

Nom: MARKIEWICZ

Prénom: Bronislaw

Nom de religion: Bronislaw

Pays: Pologne

Naissance: 13.07.1842  à Pruchnik (Pologne)

Mort: 29.01.1912  à Miejsce Piastowe

Etat: Prêtre – Salésien - Fondateur

Note: Prêtre le 15.09.1867. Ministère auprès des pauvres, spécialement des enfants, dans l’esprit de Don Bosco. Fonde les Pères de saint Michel archange, puis les Sœurs de saint Michel archange.

Béatification: 19.06.2005  par Benoît XVI

Cérémonie à Varsovie présidée par le Card. Jozef Glemp, Primat de Pologne

Homélie de Mgr Jozef Michalik, archevêque de Przemysl des Latins, président de la Conférence épiscopale polonaise

Canonisation

Fête: 29 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2005 n.26 p.1.6-8

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Bronislaw Markiewicz naît en 1842 à Pruchnik près de Jaroslaw en Galicie (Pologne). C’est une famille de la petite bourgeoisie Son père est maire de la localité. Bronislaw est le 6ème de 11 enfants. Son éducation est très chrétienne. Il passe une enfance heureuse, mais la Galicie connaît à l’époque une grande pauvreté. Il y a des mendiants dans la rue et des gens meurent de faim. A l’école, le climat est hostile à l’Église et Bronislaw est un moment ébranlé dans sa foi, mais il se ressaisit vite. A la fin de ses études secondaires, il entre au Grand Séminaire de Przemysl, siège de l’archidiocèse des latins. Le 15 septembre 1867, il est ordonné prêtre, en même temps que Jean Sébastien Pelczar 2 (canonisé par Jean Paul II en 2003) qui deviendra plus tard son évêque. Il commence son ministère paroissial comme vicaire, puis curé. En même temps, il s’occupe des pauvres et fait des distributions de nourriture gratuite à tous les nécessiteux. Il s’intéresse particulièrement aux garçons pauvres. Pour mieux servir les enfants, il fait des études de pédagogie, de psychologie et d’histoire à l’université de Lviv (ou Léopoli) et de Cracovie. Il continue son ministère paroissial, puis il est nommé au séminaire comme professeur et ensuite préfet, sans cesser de s’occuper des pauvres ; il lutte aussi contre le fléau de l’alcoolisme qui sévit en Pologne. Il écrit un jour ces paroles prophétiques au sujet de sa patrie : « Notre terre est abondamment baignée du sang des martyrs et des héros tombés pour la foi. Ce sang pesa sur la balance de la justice divine. En considération de celui-ci et des prières de nos saints, malgré l’indignité et la misère d’un grand nombre d’entre nous, le Seigneur a accordé à beaucoup de nos compatriotes, et il leur accordera encore, des grâces extraordinaires. Et ces derniers, à travers leurs œuvres et leurs actions, rendront célèbre le nom de la Pologne parmi les nations, plus que ne l’ont fait les victoires de Grunwald, de Choczim et de Vienne (contre les chevaliers Teutoniques en1410 et les Turcs en 1673 et 1683). Ce seront des victoires de l’esprit (...) non plus grâce à l’épée de nos héros, mais avec la puissance de la parole, de la littérature et l’exemple édifiant de la vie chrétienne. » Il faut se rappeler qu’à cette époque (1875), la Pologne était soumise au joug de plusieurs nations étrangères et luttait pour ne pas perdre son identité, notamment culturelle. Le Père Bronislaw écrit encore en vrai prophète : « Polonais, le Très-Haut nous aimés plus que d’autres nations, il a permis que règne cette oppression sur vous, afin que, purifiés de vos péchés, vous deveniez un modèle pour les autres nations…Et votre élévation de la part de Dieu sera plus haute lorsque vous donnerez au monde un Grand Pape » (‘La lutte non sanglante’).

Son amour pour les enfants pauvres le pousse vers la vie religieuse. Il se rend en Italie, près de Turin, avec le vif désir d’entrer dans un Institut religieux voué à l’éducation et à la formation de la jeunesse. Il entre chez les Salésiens où vit encore le saint fondateur, don Bosco et peu de temps avant sa mort il a la joie de faire ses vœux entre ses mains, le 25 mars 1887. A cette grâce s’ajoute celle de faire connaissance de deux autres Salésiens qui seront béatifiés: don Rua, le successeur de don Bosco (béatifié par Paul VI en 1972), et un compatriote, Auguste Czartoryski (Béatifié par Jean Paul II en 2004). Mais, épuisé par le travail et aussi par le changement de climat, il tombe tuberculeux et risque de mourir. S’ensuit une longue période de soins et de convalescence. Après six ans de séjour en Italie, il revient dans sa patrie. Il est nommé curé à Miejsce Piastowe et s’engage dans le service des jeunes. Il crée un orphelinat et des ateliers assurant un toit et une formation pour plusieurs centaines d’entre eux. Bref, il a le souci de s’occuper d’eux non seulement au point de vue spirituel mais humain. Il dit : « Je voudrais recueillir des millions de garçons délaissés, de tous les peuples, les nourrir gratuitement et habiller leur corps et leur esprit. » Il projette de créer une congrégation pour s’occuper des jeunes à la manière de don Bosco ; il pense à lui donner le nom de : « Société de tempérance et de travail » (1898). ‘Tempérance’, parce qu’il songe à l’alcoolisme ; il crée un magazine qui porte aussi ce nom. Il veut placer son oeuvre sous la protection de saint Michel. Ainsi naissent deux instituts : Les Pères de saint Michel archange, puis les Sœurs de saint Michel archange. Son évêque Mgr Pelczar accueille favorablement son œuvre en 1902, mais il rencontre beaucoup de difficultés. Cependant il prédit que sa congrégation sera reconnue après sa mort. Il fonde un deuxième orphelinat à Pawlikowice en 1903, qui héberge bientôt 400 enfants. Épuisé par ses austérités et par son dévouement sans bornes, il meurt en 1912 à Miejsce Piastowe âgé de 69 ans. Sa congrégation est reconnue comme il l’avait prédit : pour les hommes en 1921, et pour les femmes en 1928..

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0706.htm



Blessed Bronislaw Markiewicz

Memorial

29 January

30 January on some calendars

Profile

Sixth of the eleven children of John Markiewicz and Marianna Gryziecka; his father was the mayor of Pruchnik, Poland. Raised in a pious family, but at one point nearly lost his faith due to the anti-Church atmosphere of his schoolSeminarian at Przemysl in 1863Ordained in the diocese of Przemysl for Latins on 15 September 1867Parish priest at Harta and the cathedral of Przemysl for six years. Studied at the University of Leopoli and University of Cracow. Parish priest at Gac in 1875Parish priest at Blazowa in 1877Taught pastoral theology at the seminary at Przemysl in 1882.

Joined the Salesians near TurinItaly in November 1885, making his final vows on 25 March 1887. Spiritual student of Saint John Bosco. Contracted tuberculosis in 1889, and nearly died. Returned to Poland on 23 March 1892 where he served as parish priest at Miejsce Piastowe and began a concerted effort at youth ministry. Started a trade school for poor and orphaned boys, and soon had hundreds of children in his care. Founded the Society of Moderation and Work in 1898 to work with youth based on the spirituality of Saint John Bosco; the associated magazine Moderation and Work began publication on 16 July 1898. Opened an orphanage in Pawlikowice which soon had over 400 residents. The endless work finally broke his health, and at age 69 he lost his battle with consumption.

Born

13 July 1842 at Pruchnik, archdiocese of Przemysl dei Latini, Poland

Died

29 January 1912 at Miejsce Piastowe, Poland of complications related to tuberculosis

Venerated

2 July 1994 by Pope John Paul II

Beatified

19 June 2005 by Pope Benedict XVI

recognition celebrated by Cardinal Jozef Glemp in Pilsudski Square, WarsawPoland

Additional Information

other sites in english

Cradio

Hagiography Circle

Vatican

images

Santi e Beati

video

YouTube PlayList

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed Bronislaw Markiewicz“. CatholicSaints.Info. 2 October 2021. Web. 19 March 2022. <https://catholicsaints.info/blessed-bronislaw-markiewicz/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-bronislaw-markiewicz/

BRONISLAO MARKIEWICZ (1842-1912)

Bronislao Markiewicz, the sixth of the eleven children of John Markiewicz, City Mayor, and Marianna Gryziecka, was born on the 13th of July 1842 in Pruchnik, Poland, in the present day Archdiocese of Przemyśl dei Latini. In his family home, he received a solid religious formation. Nonetheless, during his secondary studies in Przemyśl he experienced a certain wavering in the faith due, in large part, to the strong anti-religious atmosphere which dominated the school. However, he succeeded in overcoming this in a relatively short period, once again finding peace and serenity.

Feeling a call from God to the priesthood, the young Bronislao entered the major seminary of Przemyśl in 1863 after having received the Maturity diploma. Upon completion of the regular course of study he was ordained to the priesthood on September 15, 1867. Following six years of pastoral wok as a parochial vicar in the Parish of Harta and the Cathedral of Przemyśl, seeking to become better equipped to work with youth, he studied pedagogy, philosophy and history for two years in the Universities of Leopoli and Cracow. In 1875 he was named pastor at Gac and in 1877 pastor at Błażowa. In 1882 he was entrusted a teaching position in pastoral theology and the Major Seminary of Przemyśl           

Hearing a call to the religious life, he left for Italy in the month of November 1885 and joined the Salesians where he had the joy of meeting Saint John Bosco before whom he professed religious vows on March 25, 1887.

As a Salesian he carried out the various tasks assigned to him by his superiors, which he sought to accomplish with dedication and zeal. Due to the austerity of the lifestyle and the change of climate, Fr. Bronislao fell gravely ill with consumption in 1889, to the point of having been considered close to death. Having recovered from his illness, he convalesced in Italy until March 23, 1892 when, with the permission of his Superiors, he returned to Poland where he assumed the assignment of Pastor at Miejsce Piastowe, in Przemyśl his native Diocese.

In addition to his ordinary pastoral activity, Father dedicated himself, in the Spirit of St John Bosco, to the formation of poor and orphaned youth. He opened an institute in which he offered his students both material and spiritual support preparing them for life with a professional formation in the schools around the institute itself.  To carry on his work, he decided in 1897 to found two new religious congregations based on the spirituality of St. John Bosco, adapting his rules to reflect their own Charism. Once again received among the clergy of the Diocese of Przemyśl, Father Markiewicz continued his work as Pastor and Director of the Society (erected in 1898) which he named Temperance and Work,  seeking to obtain its approbation as a religious institute. The approbation was granted a few years after his death: in 1921 for the male branch and in 1928 for the female branch.

With the approval and blessing of his bishop Saint Joseph Sebastian Pelczar, Fr. Bronislao continued his activity forming youth and abandoned and orphaned children. He was assisted by collaborators to whose preparation and formation he himself always contributed. Already at Miejce Piastowe he had offered a home and formation to hundreds of children giving of himself totally for them. Always desiring to do more for them, in the month of August of 1903, Fr. Markiewicz opened a new house in Pawlikowice, near Cracow, where over 400 orphans found a house and the possibility for spiritual and professional formation.

His total dedication to children, his heroic self-denial and the enormous work he accomplished, quickly exhausted the strength of Fr. Markiewicz,. undermining his health, which was already greatly compromised from his illness in Italy. All of this led rather rapidly to the end of his earthly pilgrimage which came on January 29, 1912.

Both before and after his death he was considered an extraordinary man. As the fame of the sanctity of Bronislao Markiewicz continued to constantly increase, the Superiors of both religious institutes of St Michael the Archangel, founded by him, asked the Bishop of Przemyśl to initiate the process of beatification of their founder, which began in 1958. Having completed the procedure for the Cause, on July 2, 1994 in the presence of his Holiness John Paul II, the decree of heroic virtue  was promulgated and ten years later on Dec 20th 2004 the decree of the Miracle performed by God through the intercession of  Fr. Bronislao was promulgated, thus opening the way for his beatification.    

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_markiewicz_en.html

Founder - Father Bronislaw Markiewicz

The Congregation was founded by Blessed, Father Bronisław Markiewicz. Born on 13th July 1842 in Pruchnik near Jarosław (south-eastern Poland), he was a priest of the Przemyśl Diocese, and was a revered churchman recognised for his spirit of sacrifice. He was also professor of the local Major Seminary. From the very beginning of his priestly life, he was particularly sensitive towards the religious, moral, and material negligence of children and youth and to the misery of simple people. He spoke strongly against the national vices of the Polish nation. In his opinion the solution of social problems depended upon the proper education of young people and on changing the moral climate of the whole society.

Following the divine voice, he went to Italy and became a follower of Saint John Bosco. After seven years, in 1892, he returned to Poland and was put in charge of the parish in Miejsce Piastowe (south-eastern Poland). In addition to his pastoral work, he provided a widespread educational system, which not only included academics but also dealt with the spiritual and physical growth of the children, in the houses established by him. He soon thought of founding a new religious congregation.

On 23rd September 1923, he petitioned the Bishop of Przemyśl and the Pope to allow him to found the Congregation of St. Michael the Archangel. In spite of intensive efforts on his part, Father Markiewicz did not live to witness its approval and died on 29th January 1912. On 29th September 1921, Adam Stefan Sapieha, Bishop of Krakow, issued the Erecting Decree of the Congregation. On 15th June 1966, the Congregation w as affirmed under papal law. The beatification took place in Warsaw on June 19, 2005.

Epitaph of the Blessed Founder in St. Michael's Church. Our founder also gave the beginning to the Michaelite Sisters.

SOURCE : http://www.michaelites.ca/congregation/founder-father-bronislaw-markiewicz.html

Ołtarz w prawej nawie Sanktuarium św. Michała Archanioła w Miejscu Piastowym.


Beato Bronislao Bonaventura Markiewicz Sacerdote

30 gennaio

Pruchnik (Galizia, Polonia), 13 luglio 1842 - Miejsce Piastowe, Podkarpackie (Polonia), 29 gennaio 1912

Sacerdote polacco, entrò tra i salesiani a Torino ed emise i voti perpetui nelle mani di San Giovanni Bosco. Tornato in Polonia decise di fondare la Congregazione di San Michele Arcangelo. “Tutto per Maria”, motto presente nella vita di tanti santi della Chiesa, esercitò un’influenza particolare anche nell’arco di tutta la vita di Padre Bronislao Bonaventura. Dichiarato Venerabile da Giovanni Paolo II il 2 luglio 1994, il cardinale Jozef Glemp lo ha beatificato il 19 giugno 2005, dando lettura della Lettera Apostolica del papa Benedetto XVI.

Formatosi nell’ideale salesiano dei primi tempi, portò in Polonia l’opera sociale di S. Giovanni Bosco; staccatosi per incomprensioni dall’Opera Salesiana, fondò nella sua Patria due Congregazioni religiose per l’educazione della gioventù povera e abbandonata.

Bronislao Markiewicz nacque a Pruchnik (diocesi di Przemysl) in Polonia, il 13 luglio 1842, sesto degli 11 figli del borgomastro della città; cresciuto con principi religiosi, perse la fede durante gli studi liceali a Przemysl, ma la sua solida base cattolica permise di recuperarla qualche anno più tardi.

A 21 anni, nel 1863 entrò nel Seminario diocesano di Przemysl e dopo l’itinerario di studi necessari, fu ordinato sacerdote il 15 settembre 1867.

Le sue prime esperienze e i primi incarichi furono in diocesi; viceparroco a Harta e nella cattedrale cittadina, parroco di Gacz e di Blazowa. Ma dando seguito al suo desiderio di dedicarsi alla formazione della gioventù, volle perfezionarsi negli studi di pedagogia e filosofia, frequentando il biennio 1873-1875, presso le Università di Leopoli e di Cracovia; ma fu interrotto perché richiamato in diocesi dal Vicario.

In seguito il suo ministero si esplicò in vari incarichi; insegnante di teologia morale in seminario, prefetto dei chierici, confessore e cappellano delle suore benedettine e carmelitane, assessore concistoriale, giudice e censore ecclesiastico.

Nel 1885 a 43 anni ci fu la svolta della sua vita, volendo far parte di una congregazione dedita principalmente all’educazione della gioventù abbandonata e povera, decise di entrare fra i salesiani.

Si recò a Torino Valdocco, dove fu accolto dal fondatore s. Giovanni Bosco (1815-1888) e dopo il noviziato emise i voti nelle sue mani il 25 marzo 1887.

Espresse il desiderio di ritornare in Polonia con altri connazionali e con il salesiano principe Augusto Czartoryski (1858-1893) oggi Beato, per fondarvi una Casa salesiana per l’educazione dei giovani poveri, ma non fu appoggiato dai superiori.

Altri incarichi gli furono affidati nel triennio successivo; assistente dei chierici a S. Benigno Canavese; professore di storia della teologia morale a Valsalice; confessore nell’Ospizio S. Giovanni Evangelista a Torino; insegnante privato del principe Czartoryski; cappellano delle “Figlie di Maria Ausiliatrice” a Bordighera; confessore e assistente nella cartiera salesiana di Mathi (Torino).

Negli anni 1889-1890, si ammalò gravemente per il diverso clima e per la debolezza derivante dalle sue mortificazioni, ritenendolo in pericolo di vita, il successore di don Bosco, il beato Michele Rua, lo fece rientrare in Polonia, come parroco di Miejsce Piastowe, diocesi di Przemysl (1892).

L’aria natia lo fece ristabilire presto e prese ad organizzare una Casa per l’educazione della gioventù povera ed abbandonata, denominandola: “Casa don Bosco”.

Colpito dalle trasformazioni sociali nel mondo, che facevano seguito alla pubblicazione del “Manifesto” di Carlo Marx, padre Bronislao Markiewicz si convinse che il futuro della Chiesa e degli Istituti religiosi, sarebbe dipeso dall’osservanza della massima di s. Giovanni Bosco: “Il lavoro e la temperanza faranno fiorire”.

Quindi egli si pose sullo stesso piano della povera gente della parrocchia di Miejsce Piastowe con cui viveva. Da Torino gli furono inviati come aiuto due salesiani polacchi, Pietro Sikora e Francesco Trawinski e un italiano Abele Ghilardini; ma ben presto sorsero incomprensioni per il diverso modo di vivere, più mitigato e vicino alla classe media a Torino, più povero e sofferto in Polonia.

Ci furono delle tensioni nel gruppo dei salesiani e don Sikora accusò don Bronislao presso i Superiori; nel 1897 don Rua inviò in Polonia come ispettore don Mosè Veronesi, per una visita canonica, nonostante ciò don Bronislao non abbandonò le sue idee, anzi prese a chiamarsi “salesiano di stretta osservanza”.

Tutto questo fu disapprovato dal Capitolo Generale dei Salesiani, tenutosi a Torino il 19 dicembre 1897, che cancellò don Bronislao Markiewicz dai membri dell’Istituto Salesiano.

Ancora nel 1898 gli fu proibito di chiamarsi salesiano e di denominare il suo orfanotrofio “Casa don Bosco”. Allora il sacerdote fondò l’associazione “Temperanza e Lavoro”, dalla quale nasceranno poi due Congregazioni intitolate a S. Michele Arcangelo, dedite all’educazione della gioventù povera.

In pratica organizzò una nuova ramificazione salesiana, godendo dell’appoggio del vescovo di Przemysl, mons. Solecki, ma defunto questi, il successore mons. Pelczar non riconobbe l’Istituto.

Seguirono per don Bronislao anni difficili, anche i tentativi di riconciliazione promossi dal Superiore Generale dei salesiani don Rua, non ebbero esito favorevole; per ubbidienza al suo vescovo licenziò tutti i suoi collaboratori e si mise ad organizzare ritiri spirituali e a sviluppare lavori artigianali, tra cui la tipografia per la stampa diocesana; fu anche considerato un radicale e un disobbediente.

Consumato dall’intenso lavoro, addolorato dalle incomprensioni e delusioni padre Bronislao Markiewicz morì nella sua parrocchia di Miejsce Piastowe il 29 gennaio 1912.

Il Signore benedisse i suoi sforzi e intenzioni e le sue fondazioni crebbero come numero di membri, ricevendo la Congregazione maschile di S. Michele Arcangelo (Micheliti) l’approvazione ecclesiastica il 29 settembre 1921 e quella femminile il 15 agosto 1928.

Le Case sono 25 in Polonia, con missioni in Nuova Guinea, in Paraguay, nella Repubblica Dominicana, nello Zaire, in Canada, Germania, Austria, Italia, Libia, Camerun.

Negli anni 1958-61 si svolsero i primi processi informativi per la causa della sua beatificazione, e il 19 giugno 2005 è stato proclamato Beato, con Lettera Apostolica di papa Benedetto XVI, letta e pubblicata in Polonia dal cardinale primate di Varsavia Josef Glemp, secondo le nuove norme per le beatificazioni, in vigore dal maggio 2005.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92191


Beato Bronislao Bonaventura Markiewicz Sacerdote e fondatore

30 gennaio

Pruchnik, Polonia, 13 luglio 1842 - Miejsce Piastowe, Polonia, 29 gennaio 1912

Bronisław Markiewicz nacque a Pruchnik, oggi in Polonia, il 13 luglio 1842. Ordinato sacerdote nel 1867, si dedicò al ministero pastorale in diverse località e fu insegnante nel Seminario della diocesi di Przemyśl dei Latini. Desideroso di una vita ancora più dedicata a Dio e all’infanzia abbandonata, partì per l’Italia, dove conobbe la Società Salesiana: professò i voti religiosi nel 1887 nelle mani del fondatore, san Giovanni Bosco. Tornato in Polonia per ragioni di salute, si stabilì a Miejsce Piastowe e si dedicò alla formazione professionale e umana dei giovani e dei ragazzi. A causa di alcune incomprensioni, dovette lasciare i Salesiani, ma continuò la propria opera educativa: fondò quindi la Società Temperanza e Lavoro, da cui in seguito sorse la Congregazione di San Michele Arcangelo, composta da un ramo maschile e da uno femminile. Morì nella parrocchia di Miejsce Piastowe il 29 gennaio 1912. È stato beatificato il 19 giugno 2005, sotto il pontificato di papa Benedetto XVI. I suoi resti mortali sono venerati nella casa madre della Congregazione di San Michele Arcangelo, a Miejsce Piastowe.

I primi anni e la vocazione

Bronisław Markiewicz (al Battesimo, Bronisław Bonawentura) nacque a Pruchnik, all’epoca territorio dell’Impero Austro-Ungarico e oggi in Polonia, parte della diocesi di Przemyśl dei Latini, il 13 luglio 1842. Era il sesto degli undici figli di Jan Markiewicz, borgomastro della città, e di sua moglie Marianna Gryziecka.

Cresciuto con principi religiosi, perse la fede durante gli studi liceali a Przemyśl, ma la sua solida base cattolica permise di recuperarla qualche anno più tardi. A ventuno anni, nel 1863, entrò nel Seminario diocesano di Przemyśl. Dopo l’itinerario di studi necessari, fu ordinato sacerdote il 15 settembre 1867.

Prime esperienze nel ministero

Le sue prime esperienze e i primi incarichi furono quelli di viceparroco a Harta e nella cattedrale di Przemyśl, poi di parroco a Gać e a Błażowa. In un secondo momento, per dare seguito al suo desiderio di dedicarsi alla formazione della gioventù, volle perfezionarsi negli studi di pedagogia e filosofia. Per questo frequentò il biennio 1873-1875, presso le Università di Leopoli e di Cracovia, ma fu interrotto perché richiamato in diocesi dal Vicario.

In seguito il suo ministero si esplicò in vari incarichi: insegnante di teologia morale in seminario, prefetto dei chierici, confessore e cappellano delle suore benedettine e carmelitane, assessore concistoriale, giudice e censore ecclesiastico.

L’incontro coi Salesiani e con san Giovanni Bosco

Nel 1885, volendo far parte di una congregazione dedita principalmente all’educazione della gioventù abbandonata e povera, decise di partire per l’Italia. Giunto a Roma, conobbe alcuni Salesiani e scelse di seguirli.

Si recò a Torino Valdocco, dove fu accolto dal fondatore don Giovanni Bosco (canonizzato nel 1934). Dopo il noviziato, emise i voti nelle sue mani, il 25 marzo 1887. Espresse il desiderio di ritornare in Polonia con altri connazionali per fondarvi una Casa salesiana per l’educazione dei giovani poveri, ma non fu appoggiato dai superiori.

Altri incarichi gli furono affidati nel triennio successivo: assistente dei chierici a San Benigno Canavese; professore di storia della teologia morale a Valsalice; confessore nell’Ospizio San Giovanni Evangelista a Torino; insegnante privato del novizio Augusto Czartoryski, di nobile famiglia polacca (è stato beatificato nel 2004); cappellano delle Figlie di Maria Ausiliatrice a Bordighera; confessore e assistente nella cartiera salesiana di Mathi (Torino).

Il ritorno in Polonia

Negli anni 1889-1890, si ammalò gravemente per il diverso clima e per la debolezza derivante dalle sue mortificazioni. Ritenendolo in pericolo di vita, nel 1892 il primo successore di don Bosco, don Michele Rua (beatificato nel 1972), lo fece rientrare in Polonia, come parroco di Miejsce, in diocesi di Przemyśl.
L’aria natia lo fece ristabilire presto. Don Bronisław organizzò una casa per l’educazione della gioventù povera ed abbandonata, denominandola «Casa Don Bosco». In più, combatté il vizio dell’alcolismo e osteggiò l’usura, che nel villaggio erano molto praticate. Cambiò nome al villaggio in Miejsce Piastowe, che vuol dire «dove si accudiscono i bambini».

Da Torino gli furono inviati come aiuto due salesiani polacchi, Piotr Sikora e Franciszek Trawinski, e un italiano, Abele Ghilardini. Tuttavia, ben presto sorsero incomprensioni per il diverso modo di vivere: più mitigato e vicino alla classe media a Torino, più povero e sofferto in Polonia. Ci furono delle tensioni nel gruppo dei salesiani: don Sikora accusò don Bronisław presso i superiori.

L’arrivo di Anna Kaworek

Il 25 febbraio 1894 arrivò a Miejsce Piastowe una ragazza di ventidue anni, Anna Kaworek, desiderosa di consacrarsi a Dio. La sua prima impressione fu molto deludente: quello non le sembrava un vero convento.

Dopo otto mesi, chiese a don Bronisław di poter tornare a casa in visita e, con l’occasione, di andare a piedi al santuario di Monte Sant’Anna. Tornò certa che quella al servizio dei bisognosi fosse davvero la sua vocazione.

L’uscita dai Salesiani

Nel 1897 don Rua inviò in Polonia come visitatore don Mosè Veronesi, che impose pratiche non corrispondenti allo stile di vita polacco e ai mezzi a disposizione. Don Bronisław cercò di spiegarsi, anche coi superiori di Torino, ma alla fine obbedì pur non abbandonando le proprie idee: per questo si definiva «salesiano di stretta osservanza».

Dopo aver a lungo pregato e chiesto consiglio, nel settembre 1897 decise di lasciare la Società Salesiana per fondare una nuova congregazione, che avesse però come base la Regola di don Bosco. Nel Capitolo Generale dei Salesiani, tenutosi a Torino il 19 dicembre 1897, don Bronisław fu cancellato dai membri della Società Salesiana. Ancora nel 1898 gli fu proibito di chiamarsi salesiano e di denominare il suo orfanotrofio «Casa Don Bosco».

La Società Temperanza e Lavoro

Allora il sacerdote fondò la Società Temperanza e Lavoro, basandosi su una massima di don Bosco: «Il lavoro e la temperanza faranno fiorire». Colpito dalle trasformazioni sociali nel mondo, che facevano seguito alla pubblicazione del «Manifesto» di Karl Marx, don Bronisław era infatti convinto che il futuro della Chiesa e degli Istituti religiosi sarebbe dipeso dall’osservanza di quei due elementi.

Per lui, la temperanza era un punto fondamentale per i veri credenti, perché comportava «il rinnegamento di sé stesso insieme alla lotta contro tutte le tentazioni». Il lavoro, invece, era interpretato sotto tre aspetti: il lavoro spirituale, per mantenersi nella vita di grazia; il lavoro intellettuale, ossia quello nella scuola; il lavoro fisico, comandato da Dio dopo la caduta del primo uomo.

Come patrono della nuova realtà scelse san Michele arcangelo, da sempre considerato nella Chiesa difensore contro il demonio e il male. Amava spesso ripetere: «Vorrei raccogliere milioni di ragazzi abbandonati, di tutti i popoli, nutrirli gratuitamente e vestire il loro corpo e il loro spirito».

Gli inizi della nuova congregazione

Col tempo, tra i volontari che aiutavano nell’andamento della Società, che nel 1902 aveva ottenuto l’approvazione civile, si delinearono alcuni, sia uomini sia donne, che davano segni di una vocazione genuina. Basandosi sulle Costituzioni della Società Salesiana, don Bronisław iniziò a stendere le regole per la Congregazione di San Michele Arcangelo, nel suo ramo maschile e in quello femminile.

Il vescovo di Przemyśl, monsignor Łukasz Solecki, riaccolse don Bronisław nel clero della sua diocesi e appoggiò la sua nascente congregazione. Defunto questi, il successore monsignor Józef Sebastian Pelczar (canonizzato nel 2003) pose una serie di restrizioni, che di fatto permettevano solo di continuare ad accogliere i ragazzi abbandonati per fornire loro un’istruzione.

Anni difficili, ma la congregazione comincia a espandersi

Seguirono per don Bronisław anni difficili. Anche i tentativi di riconciliazione promossi da don Rua non ebbero esito favorevole. Per ubbidienza al suo vescovo licenziò tutti i suoi collaboratori e si mise a organizzare ritiri spirituali e a sviluppare lavori artigianali, tra cui la tipografia per la stampa diocesana.

Intanto, però, la sua opera veniva richiesta in altre zone della Polonia. Fu possibile insediare la prima comunità filiale nel mese di agosto del 1903 a Pawlikowice, vicino Cracovia, ma per qualche anno fu l’unica, a causa della mancanza di personale. Nel luglio 1904 un incendio distrusse la prima casa in legno, ma gli orfani furono subito fatti trasferire nella nuova casa in muratura.

Nel 1907 vennero realizzati nuovi laboratori e fu anche costruito un mulino, aperto alla gente dei dintorni. Una seconda filiale fu aperta nello stesso periodo a Leopoli. Per la sua attività benefica ottenne dall’imperatore Francesco Giuseppe la Croce al merito dell’Impero Austro-Ungarico.

La malattia e la morte

La mattina del 9 dicembre 1911, don Bronisław venne trovato disteso per terra, a causa di un malore sopraggiunto dopo una giornata molto faticosa. Grazie alle prime cure, poté riprendersi e celebrare la Messa. Tenne fede a tutti gli impegni che aveva assunto fino al 9 gennaio 1912, quando si mise a letto per non alzarsi più.

Riceveva ogni giorno la Comunione, spesso commuovendosi. Accolse le visite di quanti andavano da lui, invitandoli a fidarsi della Divina Provvidenza. Negli ultimi giorni, quasi con un testamento spirituale, raccomandò ai suoi figli e alle sue figlie l’umiltà e l’obbedienza alle autorità ecclesiastiche.

Nel tentativo di salvargli la vita, i medici lo sottoposero a un’operazione chirurgica, ma ebbe l’effetto contrario. Don Bronisław morì nella sua parrocchia di Miejsce Piastowe il 29 gennaio 1912, alle 9 di mattina.

La causa di beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche

Negli anni 1958-‘63, presso la diocesi di Przemyśl dei Latini, si è svolto il processo informativo per la sua causa di beatificazione. Il decreto di convalida del processo venne emesso il 23 febbraio 1990. Nello stesso anno venne consegnata la “Positio super virtutibus”.

Il 30 novembre 1993 i Consultori Teologi della Congregazione delle Cause dei Santi si pronunciarono a favore dell’eroicità delle virtù di don Bronisław. Il 12 aprile 1994 i cardinali e i vescovi membri della stessa Congregazione confermarono questo parere positivo.

Il 2 luglio 1994, quindi, il Papa san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto con cui don Bronislaw veniva dichiarato Venerabile.

Il miracolo per la beatificazione

Come possibile miracolo per ottenere la sua beatificazione è stato preso in esame il caso di padre Roman Wlodarczyk, della Congregazione di San Michele Arcangelo. Il 31 luglio 1994, mentre celebrava la Messa, cominciò ad avere disturbi nella parola e nella parte destra del corpo. Ricoverato il 2 agosto seguente al Policlinico Voivodale di Toruń, gli fu diagnosticata un’emiplegia destra con afasia motoria. Il 14 settembre venne trasferito nel reparto di riabilitazione dell’ospedale municipale della stessa città, ma le sue condizioni permanevano gravi, tranne l’afasia che era regredita.

Fin dal suo primo ricovero, sia lui, sia i confratelli, i medici, le suore infermiere e molti altri fedeli avevano cominciato a chiedere l’intercessione di don Bronisław. Il 23 settembre cominciò a migliorare gradualmente, riprendendo l’uso degli arti paralizzati. Il 21 ottobre fu dimesso: riusciva a camminare speditamente, anche se con l’ausilio di una stampella.

Il riconoscimento del miracolo e la beatificazione

L’inchiesta diocesana relativa all’asserito miracolo si è svolta negli anni 1996-’97 presso la diocesi di Toruń. Gli atti dell’inchiesta sono stati convalidati il 21 novembre 2003. La Consulta Medica della Congregazione delle Cause dei Santi, il 22 aprile 2004, si pronunciò a favore dell’inspiegabilità scientifica dell’accaduto, tanto più che erano trascorsi dieci anni e non si erano manifestati postumi invalidanti.

Nello stesso anno, i Consultori Teologi e i cardinali e i vescovi membri della stessa Congregazione confermarono il nesso tra la presunta guarigione e l’intercessione di don Bronisław. Il 20 dicembre 2004, infine, san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto con cui la guarigione di padre Roman Wlodarczyk era da ritenersi miracolosa e ottenuta grazie al suo padre fondatore.

La sua beatificazione avrebbe dovuto svolgersi il 24 aprile 2005, ma la morte del Papa e il successivo Conclave la fecero rimandare. Dopo l’elezione di papa Benedetto XVI come suo successore, è stata fissata una nuova data.

La beatificazione è quindi stata celebrata il 19 giugno 2005 in piazza Pidluski a Varsavia. Nella stessa celebrazione sono stati beatificati anche il martire don Władysław Findysz e don Ignacy Kłopotowski, fondatore delle Suore Loretane. A presiedere il rito, secondo le nuove norme per le beatificazioni in vigore dal maggio 2005, è stato il cardinal Józef Glemp, arcivescovo di Varsavia e Primate di Polonia, in qualità d’inviato del Santo Padre.

La memoria liturgica del nuovo Beato è stata fissata al 30 gennaio, il giorno successivo alla sua nascita al Cielo.

La Congregazione di San Michele Arcangelo oggi

Dopo la morte di don Bronisław, le sue fondazioni crebbero in numero di membri e di case. La Congregazione dei Padri di San Michele Arcangelo (Micheliti) ricevette l’approvazione ecclesiastica il 29 settembre 1921; quella femminile, le Suore di San Michele Arcangelo (Michelite), di cui madre Anna Kaworek (Venerabile dal 2019) divenne superiora generale, il 15 agosto 1928.

Le case sono 25 in Polonia, con missioni in Nuova Guinea, Australia, Paraguay, Argentina, Repubblica Dominicana, Canada, Svizzera, Germania, Austria, Bielorussia, Camerun. Nella casa madre di Miejsce Piastowe riposano i resti mortali del fondatore.

In Italia la presenza più significativa è presso la Basilica Santuario di San Michele a Monte Sant’Angelo, in cui i padri Micheliti e le suore Michelite prestano servizio pastorale dal 1996. Entrambe le congregazioni, dal 24 gennaio 2000, appartengono alla Famiglia Salesiana.

Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92191

BRONISLAO MARKIEWICZ (1842-1912)

Bronislao Markiewicz nacque il 13 luglio 1842 a Pruchnik in Polonia, nell’odierna arcidiocesi di Przemyśl dei Latini, sesto di undici figli di Giovanni Markiewicz, borgomastro della città, e Marianna Gryziecka. Ricevette, in seno alla famiglia, una solida formazione religiosa. Tuttavia, più tardi, nel periodo dei suoi studi ginnasiali a Przemyśl, sperimentò un certo vacillamento nella fede causato, in gran parte, dall'ambiente fortemente antireligioso che regnava nella scuola. Riuscì, però, a superarlo abbastanza presto riacquistando serenità e pace interiore.

Conseguito il diploma di maturità, il giovane Bronislao, nel 1863, entrò nel Seminario Maggiore di Przemyśl sentendosi chiamato da Dio al sacerdozio. Completato il regolare iter degli studi il 15 settembre 1867 venne ordinato sacerdote. Dopo sei anni di lavoro pastorale, in qualità di vicario, nella parrocchia di Harta e nel Duomo di Przemyśl, volendo prepararsi ancora di più per lavorare con la gioventù, studiò per due anni pedagogia, filosofia e storia nelle Università di Leopoli e di Cracovia. Nel 1875 venne nominato parroco a Gać e nel 1877 a Blażowa. Nel 1882 gli fu affidato l'insegnamento di teologia pastorale nel Seminario Maggiore di Przemyśl.

Sentendosi chiamato anche alla vita religiosa, nel mese di novembre del 1885, partì per l'Italia ed entrò tra i Salesiani avendo la gioia di incontrare San Giovanni Bosco nelle cui mani, il 25 marzo 1887, emise i voti religiosi.

Da salesiano svolse diversi incarichi affidatigli dai superiori e cercò di adempierli con dedizione e zelo. A causa dell'austerità di vita e della diversità di clima, nel 1889 P. Bronislao si ammalò gravemente di tisi, così da essere considerato prossimo alla morte. Ripresosi dalla malattia, fece la convalescenza, sempre in Italia, fino a quando, il 23 marzo 1892, con il permesso dei Superiori, rientrò in Polonia dove assunse l'incarico di parroco a Miejsce Piastowe, nella sua diocesi di origine Przemyśl.

Oltre all'attività parrocchiale ordinaria, Bronislao Markiewicz si dedicò, nello spirito di San Giovanni Bosco, alla formazione della gioventù povera e orfana. Per essa aprì a Miejsce Piastowe un Istituto, nel quale offriva ai suoi educandi sia il sostegno materiale che quello spirituale, preparandoli alla vita con la formazione professionale nelle scuole aperte presso l'Istituto stesso. Nel 1897 decise di fondare, a questo scopo, due nuove Congregazioni religiose basate sulla spiritualità di S. Giovanni Bosco adattando le sue regole alla specificità del proprio carisma. Accolto nuovamente tra il clero della diocesi di Przemyśl P. Markiewicz continuò l'attività di parroco e di direttore dell'Istituto (Società) cui diede il nome di Temperanza e Lavoro (1898), cercando di ottenere la sua approvazione come Congregazione religiosa, sotto la protezione di San Michele Arcangelo, con un ramo maschile e uno femminile. L’ approvazione venne concessa solo qualche anno dopo la sua morte: nel 1921 al ramo maschile e nel 1928 a quello femminile.

P. Bronislao continuò, sempre con l’approvazione e la benedizione del Vescovo, san Giuseppe Sebastiano Pelczar, la sua attività di formatore dei giovani e dei ragazzi orfani ed abbandonati, avvalendosi dell'aiuto di collaboratori alla cui preparazione e formazione contribuì sempre egli stesso. Già a Miejsce Piastowe egli aveva offerto la casa e la formazione a centinaia di ragazzi consumandosi per loro interamente. Desideroso di fare sempre di più in loro favore, nel mese di agosto del 1903, P. Markiewicz aprì una nuova casa a Pawlikowice, vicino a Cracovia, dove trovarono casa e possibilità di formazione spirituale e professionale più di 400 orfani.

La dedizione totale ai ragazzi, l’abnegazione eroica di se stesso, un lavoro immane da compiere, fecero esaurire ben presto le forze di P. Markiewicz minando la sua salute, già molto compromessa per i disturbi avuti in Italia. Tutto ciò lo condusse abbastanza rapidamente al termine del suo pellegrinaggio terreno, avvenuto il 29 gennaio 1912.

Sia prima sia dopo la morte, egli è stato considerato un uomo fuori del comune. Aumentando sempre più la fama di santità di P. Bronislao, i Superiori dei due Istituti religiosi di San Michele Arcangelo, da lui fondati, chiesero al Vescovo di Przemyśl di istruire il processo di beatificazione del loro Fondatore che ebbe inizio nel 1958. Completato l’intero iter della Causa, il 2 luglio 1994, alla presenza del Santo Padre Giovanni Paolo II, fu promulgato il decreto sull'eroicità delle virtù di P. Bronislao Markiewicz e dieci anni dopo, precisamente il 20 dicembre 2004, il decreto sul miracolo operato da Dio per l’intercessione di P. Bronislao. Era così aperta la strada per la sua beatificazione.

Sul filo delle numerose testimonianze e dei ricordi personali, ci piace sottolineare il grande amore che il Beato Markiewicz aveva per il Signore e per il prossimo, specialmente quello più povero, trascurato, abbandonato ed orfano a cui dedicò tutto se stesso. Era profondamente desideroso di accogliere un numero sempre maggiore di ragazzi e di offrire loro quel calore umano che ad essi tanto mancava. Questo profondo desiderio è espresso nelle sue parole: “Vorrei raccogliere milioni di ragazzi abbandonati, di tutti i popoli, nutrirli gratuitamente e vestire il loro corpo e il loro spirito”.

A questo imperativo dell’amore unito alla sua coraggiosa – considerati i tempi di allora – opzione per i poveri, rimase fedele fino alla morte accettando eroicamente tutte le conseguenze che scaturirono da tali scelte.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_markiewicz_it.html

BRONISLAUS MARKIEWICZ (1842-1912)

Bronislaus Markiewicz wurde am 13. Juli 1842 in Pruchnik in Polen, in der heutigen Erzdiözese Przemyśl der Lateiner, als sechstes von elf Kindern des Johannes Markiewicz, Bürgermeister der Stadt, und Marianna Gryziecka geboren. Im Schoß der Familie erhielt er eine gediegene religiöse Ausbildung. Dennoch machte er später während der Gymnasialjahre in Przemyśl eine Glaubenskrise durch, bedingt vor allem durch die stark religionsfeindliche Umgebung in der Schule. Es gelang ihm jedoch ziemlich rasch, diese zu überwinden und zur alten Gelöstheit und zum inneren Frieden zurückzufinden.

Nach der Reifeprüfung fühlte sich der junge Bronislaus von Gott zum Priestertum berufen und trat im Jahre 1863 ins Priesterseminar von Przemyśl ein. Nach regulärem Abschluß seiner Studien wurde er am 15. September 1867 zum Priester geweiht. Als Kaplan wirkte er 6 Jahre in der Pfarrei Harta und im Dom von Przemyśl, wollte sich dann jedoch noch besser für die Jugendarbeit vorbereiten und studierte zwei Jahre lang Pädagogik, Philosophie und Geschichte an den Universitäten von Leopolis und Krakau. 1875 wurde er zum Pfarrer von Gać, 1877 zum Pfarrer von Blażowa ernannt. Schließlich wurde ihm im Jahr 1882 der Unterricht der Pastoraltheologie im Priesterseminar von Przemyśl übertragen.

Da er sich jedoch auch für das Ordensleben interessierte, reiste er im November 1885 nach Italien, wo er bei den Salesianern eintrat, wobei er die Freude hatte, Don Bosco zu begegnen und in dessen Hände am 27. März 1887 Gelübde abzulegen.

Als Salesianer übernahm er verschiedene Aufgaben, die ihm seine Obern anvertrauten, und bemühte sich, diese mit Eifer und Hingabe zu erfüllen. Doch infolge des strengen Lebens und des andersartigen Klimas erkrankte Bronislaus 1889 ernsthaft an Schwindsucht, so daß er in Todesgefahr geriet. Nach überwundener Krankheit und nach einer Zeit der Erholung in Italien kehrte er am 23. März 1892 mit Erlaubnis seiner Obern nach Polen zurück und übernahm die Stelle des Pfarrers von Miejsce Piastowe in seiner Heimatdiözese Przemyśl.

Neben der gewöhnlichen Arbeit als Pfarrer widmete sich P. Bronislaus Markiewicz im Geiste des hl. Don Bosco der Ausbildung der armen und verwaisten Jugendlichen. Für sie öffnete er in Miejsce Piastowe ein Institut, in welchem er seinen Zöglingen materielle und geistliche Hilfe bot und sie durch gediegene Berufsausbildung in den im Institut selbst eröffneten Schulen auf das Leben vorbereitete. Im Jahre 1897 beschloß er, zu diesem Zweck zwei neue Kongregationen zu gründen, die auf der Spiritualität von Don Bosco aufbauten, wobei er dessen Ordensregel den Besonderheiten des eigenen Charismas anpaßte. Nachdem er ein weiteres Mal in den Klerus der Diözese Przemyśl aufgenommen wurde, verband P. Markiewicz die Arbeit als Pfarrer mit jener des Direktors des Instituts, dem er den Namen Mäßigung und Arbeit gab und das 1898 errichtet wurde. Er bemühte sich um dessen Anerkennung als Ordensinstitut unter dem Schutz des hl. Erzengels Michael, mit einem männlichen und einem weiblichen Zweig. Diese Anerkennung wurde erst im Jahre nach seinem Tode gewährt: 1921 für den männlichen Zweig, 1928 für den weiblichen.

Pater Bronislaus fuhr - immer mit dem Einverständnis und dem Segen seines Bischofs, des hl. Josef Sebastian Pelczar - mit seiner Tätigkeit als Erzieher der verwaisten und vernachlässigten Jugendlichen fort und bediente sich dabei der Hilfe von Mitarbeitern, für deren Vorbereitung und Ausbildung er selbst Sorge trug. Schon in Miejsce Piastowe hatte er für Hunderte von Jugendlichen Haus und Ausbildung bereitgestellt und sich restlos für sie eingesetzt. Im Bestreben, immer noch mehr für sie zu tun, eröffnete P. Markiewicz im August 1903 in Pawlikowice bei Krakau ein neues Haus für über 400 Waise, die dort auch geistliche und berufliche Ausbildung erhielten.

Der restlose Einsatz für die Jugendlichen, die heroische Selbstverleugnung, die überwältigende Arbeitslast verzehrten rasch die Kräfte von P. Markiewicz und bedrohten seine Gesundheit, die durch die Komplikationen in Italien bereits angeschlagen war. Sehr rasch führte ihn dies alles zum Ende seines irdischen Weges. Er verschied am 29. Januar 1912.

Vor wie nach seinem Tode wurde er als ein ganz außergewöhnlicher Menschen angesehen. Nachdem der Ruf der Heiligkeit von P. Bronislaus mehr und mehr sich verbreitete, entschlossen sich die Obern der beiden von ihm gegründeten Institute des hl. Erzengel Michael, vom Bischof von Przemyśl die Eröffnung des diözesanen Prozesses der Seligsprechung ihres Gründers zu erbitten, was dann im Jahre 1958 geschah. Nach erfolgreichem Abschluß des Seligsprechungsverfahrens wurde am 2. Juli 1994 in Anwesenheit des hl. Vaters Papst Johannes Paul II. das Dekret über den heroischen Grad der Tugenden von Pater Bronislaus Markiewicz veröffentlicht, und zehn Jahre später, am 20. Dezember 2000, das Dekret über das von Gott auf Fürsprache von P. Bronislaus erwirkte Wunder. Damit war der Weg für die Seligsprechung offen.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_markiewicz_ge.html

BRONISLAO MARKIEWICZ (1842-1912)

Bronislao Markiewicz nació el 13 de julio de 1842 en Pruchnik, Polonia, en la actual archidiócesis de Przemyśl de la Iglesia latina, sexto de once hijos de Juan Markiewicz, burgomaestre de la ciudad, y Marianna Gryziecka. Recibío en su familia una sólida formación religiosa. Más tarde, durante sus estudios clásicos en Przemyśl, experimentó una cierta vacilación en la fe debido, en gran parte, al ambiente fuertemente antirreligioso que reinaba en la escuela. Logró, sin embargo, superarla pronto recobrando serenidad y paz interior.

El joven Bronislao, conseguido el diploma de licenciatura y sintiéndose llamado por Dios al sacerdocio, en 1863, entró en el Seminario Mayor de Przemyśl. Al acabar los estudios, fue ordenado sacerdote el 15 de septiembre de 1867. Después de seis años de trabajo pastoral, en calidad de vicario, en la parroquia de Harta y en la Catedral de Przemyśl, con el deseo de prepararse aún más para trabajar con la juventud, estudió durante dos años pedagogía, filosofía e historia en la Universidad de Leópolis y de Cracovia. En 1875 fue nombrado párroco en Gac y en 1877 en Blazowa. En 1882 le fue confiada la enseñanza de teología pastoral en el Seminario Mayor de Przemyśl.

Sintiéndose llamado también a la vida religiosa, en el mes de noviembre de 1885, partió hacia Italia y entró en los Salesianos, donde tuvo la alegría de encontrar a San Juan Bosco, en cuyas manos hizo los votos religiosos el 25 de marzo de 1887.

 Como salesiano desarrolló diversos encargos confiados por sus Superiores y trató de realizarlos con dedicación y celo. Debido a la austeridad de vida y a la diversidad del clima, en 1889 P. Bronislao enfermó gravemente de tisis, estando al borde de la muerte. Recuperado de la enfermedad, transcurrió la convalecencia, siempre en Italia, hasta que, el 23 de marzo de 1892, con el permiso de sus Superiores, regresó a Polonia donde asume el encargo de párroco de Miejsce Piastowe, en la diócesis de origen Przemyśl.

Además de la actividad parroquial ordinaria, Padre Bronislao Markiewicz se dedicó, en el espíritu de San Juan Bosco, a la formación de la juventud pobre y huérfana. Para ella abrió en Miejsce Piastowe un Instituto, en el que ofrecía a sus educandos tanto ayuda material como espiritual, preparándolos para la vida con la formación profesional en las escuelas abiertas en el mismo Instituto. En 1897 decide fundar, con tal objetivo, dos nuevas Congregaciones religiosas basadas en la espiritualidad de San Juan Bosco, adaptando sus reglas a lo específico del propio carisma. Recibido nuevamente entre el clero de la diócesis de Przemyśl Padre Markiewicz continuó la actividad de párroco y de director del Instituto (Sociedad) al que puso por nombre Templanza y trabajo (erigido en 1898), tratando de obtener su aprobación como Congregación religiosa, bajo la protección de San Miguel Arcángel, con una rama masculina y otra femenina. La aprobación fue concedida sólo algún año después de su muerte: en 1921 a la rama masculina y en 1928 a la femenina.

Padre Bronislao continuó, siempre con la aprobación y la bendición del Obispo, san José Sebastián Pelczar, su actividad de formador de los jóvenes y de muchachos huérfanos y abandonados, sirviéndose de la ayuda de colaboradores a cuya preparación y formación contribuyó él mismo constantemente. Ya en Miejsce Piastowe había ofrecido casa y formación a centenares de muchachos dándose a ellos enteramente. Deseoso de hacer aún más en su favor, en el mes de agosto de 1903, P. Markiewicz abrió una nueva casa en Pawlikowice, cerca de Cracovia, donde encontraron casa y posibilidades de formación espiritual y profesional más de 400 huérfanos.

La dedicación total a los muchachos, la abnegación heroica de sí mismo, el trabajo enorme por realizar, llegaron a consumir bien pronto las fuerzas de Padre Markiewicz minando su salud, ya muy comprometida por las molestias sufridas en Italia. Todo ello le condujo rápidamente al final de su peregrinación terrena, acaecida el 29 de enero de 1912.

Antes y después de su muerte, fue considerado un hombre fuera de lo común. Creciendo cada vez  más la fama de santidad de padre Bronislao, los Superiores de los dos Institutos religiosos de San Miquel Arcángel, fundados por él, pidieron al Obispo de Przemyśl formalizar el proceso de beatificación de su Fundador que tuvo inicio en 1958. Acabado el iter de la Causa, el 2 de julio de 1994, en presencia del Santo Padre Juan Pablo II, fue promulgado el decreto de heroicidad de las virtudes de Padre Bronislao Markiewicz y diez años después, precisamente el 20 de diciembre de 2004, el decreto sobre el milagro obrado por Dios por intercesión de Padre Bronislao. Se abría así el camino para su beatificación.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_markiewicz_sp.html


BRONISŁAW MARKIEWICZ (1842-1912)

Bronisław Markiewicz urodził się 13 lipca 1842 roku w Pruchniku,  na terenie obecnej Archidiecezji Przemyskiej jako szóste z jedenastu dzieci Jana Markiewicza, burmistrza miasta, i Marianny Gryzieckiej. W domu rodzinnym otrzymał bardzo staranną formację religijną. Pomimo tego nieco później, w okresie nauki w gimnazjum w Przemyślu, przeżył pewne załamanie w wierze spowodowane w znacznej mierze  silnym duchem antyreligijnym panującym w środowisku szkolnym. Owe młodzieńcze trudności w wierze udało mu się szybko przezwyciężyć odzyskując pogodę ducha i wewnętrzny pokój.

W 1863 roku, po uzyskaniu świadectwa dojrzałości, czując się powołany do kapłaństwa, młody Bronisław wstąpił do Wyższego Seminarium Duchownego w Przemyślu. Ukończywszy przewidziane studia, dnia 15 września 1867 roku  został wyświęcony na kapłana. Po sześciu latach pracy duszpasterskiej w charakterze wikariusza w Harcie i w Katedrze w Przemyślu, chcąc lepiej przygotować się do pracy z młodzieżą, studiował przez dwa lata pedagogikę, filozofię i historię na Uniwersytecie Jana Kazimierza we Lwowie i Uniwersytecie Jagiellońskim w Krakowie. W roku 1875 został mianowany proboszczem w miejscowości Gać a dwa lata później w Błażowej. W roku 1982 powierzono mu wykłady z teologii pastoralnej w Wyższym Seminarium Duchownym w Przemyślu.

Czując się powołanym do życia zakonnego, w listopadzie 1885 roku wyjechał do Włoch. Tutaj wstąpił do Zgromadzenia Salezjanów i w dniu 25 marca 1887 roku miał przywilej i radość złożyć śluby zakonne na ręce św. Jana Bosko. Jako Salezjanin wypełniał z oddaniem i gorliwością różne zadania powierzone mu przez przełożonych. Z powodu surowego trybu życia i odmienności klimatu Ks. Markiewicz zachorował na gruźlicę płuc. Stan jego zdrowia był tak ciężki, że uważano go za bliskiego śmierci. Powróciwszy szczęśliwie do zdrowia, odbywał rekonwalescencję we Włoszech aż do dnia 23 marca 1892 roku kiedy to, za zezwoleniem Przełożonych, powrócił do Polski by objąć funkcję proboszcza w Miejscu Piastowym.

Ksiądz Bronisław Markiewicz idąc za duchem Św. Jana Bosko, oprócz zwyczajnej działalności parafialnej, poświęcił się formowaniu młodzieży biednej i sierocej. Dla niej otworzył w Miejscu Piastowym Instytut wychowawczy, który zapewniał wychowankom pomoc materialną i duchową, przygotowując ich jednocześnie do przyszłego samodzielnego życia poprzez formację zawodową w szkołach działających przy tymże instytucie. W tym też celu zdecydował się w 1897 roku założyć dwa nowe Zgromadzenia zakonne oparte na duchowości i statutach opracowanych przez Św. Jana Bosko i dostosowanych do specyfiki swego szczególnego charyzmatu. Ks. Markiewicz, przyjęty ponownie do diecezji przemyskiej, wypełniał nadal obowiązki proboszcza i dyrektora Instytutu o nazwie „Towarzystwo Powściągliwość i Praca” (powstałego w 1898 roku), dla którego starał się o otrzymanie zatwierdzenia kościelnego jako zgromadzenia zakonnego. Zgromadzenia Św. Michała Archanioła zostały zatwierdzone po śmierci Założyciela: gałąź męska w 1921 a gałąź żeńska w 1928 roku.

Ks. Bronisław Markiewicz, za zgodą i błogosławieństwem swego Biskupa, Św. Józefa Sebastiana Pelczara, kontynuował działalność formacyjną młodzieży i dzieci opuszczonych i sierot, korzystając w tym dziele z pomocy współpracowników, do których przygotowania i formacji sam się przyczynił. W Miejscu Piastowym stworzył dom i zapewnił wychowanie setkom chłopców, poświęcając się dla nich bez reszty. W miesiącu sierpniu 1903 roku otworzył nową placówkę wychowawczą w Pawlikowicach koło Krakowa gdzie około 400 sierot znalazło dom wraz z możliwością formacji duchowej i zawodowej.

Całkowite poświęcenie się dzieciom, heroiczne zaparcie się samego siebie oraz ogrom pracy do wykonania, stosunkowo szybko przyczyniły się do wyczerpania sił ks. Markiewicza i do całkowitej utraty zdrowia, już i tak bardzo nadszarpniętego poprzez chorobę przebytą we Włoszech. Wszystko to doprowadziło do zakończenia jego pielgrzymki doczesnej, które nastąpiło dnia 29 stycznia 1912 roku. Tak za życia jak i po śmierci ks. Markiewicz uważany był za człowieka nadzwyczajnego. Zważywszy na fakt, że przekonanie o jego świętości ciągle wzrastało, Przełożeni obydwu Zgromadzeń Św. Michała Archanioła przez Niego założonych zwrócili się z prośbą do Biskupa Przemyskiego o rozpoczęcie procesu beatyfikacyjnego, którego pierwsza sesja odbyła się w 1958 roku. Po dopełnieniu wszystkich przewidzianych aktów prawnych, dnia 2 lipca 1994 roku, w obecności Ojca Świętego Jana Pawła II, został ogłoszony Dekret o heroiczności cnót ks. Markiewicza. Dziesięć lat później, tj. dnia 20 grudnia 2004 roku został promulgowany Dekret o cudzie zdziałanym przez Boga za wstawiennictwem Ks. Markiewicza, co otworzyło drogę do jego beatyfikacji.

W świadectwach  i wspomnieniach tych, którzy zetknęli się osobiście z błogosławionym Bronisławem, jest podkreślane w sposób szczególny jego wielkie umiłowanie Boga i bliźniego, zwłaszcza dzieci i młodzieży najbiedniejszej, zaniedbanej, opuszczonej i sierocej. Im poświęcił całego siebie przejawiając głębokie pragnienie przygarnięcia jak największej ich liczby i ofiarowania im ludzkiej życzliwości i dobroci, której odczuwali tak wielki brak. To pragnienie wyraził w słowach: „Chciałbym zebrać miliony dzieci i młodzieży z wszystkich krajów i narodów,  żywić ich za darmo i przyodziewać ich na duszy i na ciele”. Ks. Markiewicz pozostał wierny do końca życia temu nakazowi miłości połączonemu z odważną – jak na owe czasy – opcją na rzecz ubogich, przyjmując w sposób heroiczny wszystkie skutki jakie zeń wypływały.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_markiewicz_pl.html

Voir aussi : http://cradio.org.au/shows-and-audio/exclusive-to-cradio/saint-of-the-day/bl-bronislaw-markiewicz-2/