Bolesława Lament obraz beatyfikacyjny i jego autor Zbigniew Kotyłło Zdjecie z Mszy beatyfikacyjnej w Białymstoku z udziałem Jana Pawła
Bienheureuse Bolesława Lament
Fondatrice de la Congrégation de la Sainte
Famille (+ 1946)
Martyrologe romain
"tous pour la plus grande gloire de Dieu"
Tablica upamiętniająca Bolesławę Lament w Bazylice
katedralnej św. Michała i św. Floriana w Warszawie
Bolesława Maria Lament naît à
Łowiczu (Pologne) le 3 juillet 1862,
première de huit enfants. Son père était Marcina Lament, sa mère Łucji
Cyganowska.
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Mais après neuf années, juste avant de prononcer les vœux solennels, elle eut une crise profonde : elle n'avait plus la certitude de sa vocation dans cette Congrégation, au point qu'elle la quitta pour rentrer chez elle à Łowiczu, dans l'intention de rejoindre un monastère cloîtré, dès que possible ; mais sur le conseil de son confesseur, elle choisit plutôt les œuvres d'assistance auprès des sans-logis, activité qu'elle poursuivit à Varsovie, quand sa famille s'y transféra ; là, pour vivre, elle ouvrit avec sa petite sœur Maria un atelier de couture.
A l'automne de 1907, en compagnie des six sœurs de la communauté d'alors, Bolesława se déplaça à Saint-Pétersbourg, où elle déploya une large activité d'instruction et d'éducation, dédiée surtout aux jeunes, et dès 1913 elle pouvait étendre cette activité en Finlande, en ouvrant à Wyborg un collège pour jeunes filles.
Il y eut ensuite d'autres maisons dans l'archidiocèse de Vilnius et le diocèse de Pinsk ; en 1935, il y avait jusqu'à 33 maisons un peu partout en Pologne, et même une à Rome.
En 1941, ce fut la paralysie complète : sa vie devint plus ascétique encore, tandis qu'elle communiquait de précieux conseils aux consœurs.
Le Congrégation des Sœurs Missionnaires de la Sainte Famille se répandit largement en Pologne, en Russie, en Zambie, en Lybie, aux Etats-Unis, à Rome.
Source principale : nouvl.evangelisation.free.fr/ (« Rév. x gpm »).
Sanktuarium bł.
Bolesławy Lament w Białymstoku ul. Stołeczna
Blessed sanctuary Bolesława Lament in Białystok
BOLESLAWA MARIA LAMENT
Vierge et Fondatrice, Bienheureuse
1862-1946
Boleslawa Maria Lament nacquit à Lowicz (Pologne) le 3
juillet 1862, première de huit enfants. Son père était Martin Lament, sa mère
Lucia Cyganowska. Encore petite, elle eut la douleur d'assister à la mort de
deux petites sœurs, Elena et Léocodia, ainsi que du petit frère Martin. Après
avoir fréquenté l'école primaire et le collège, elle alla à Varsovie dans une
école d'arts et métiers, où elle obtint le diplôme de tailleur. De retour à
Lowicz elle ouvrit un atelier de couture avec sa sœur Stanislawa. Pendant tout
ce temps, elle vivait une vie intérieure intense, profondément marquée de
spiritualité.
En 1884, elle décida d'entrer dans la Congrégation de
la Famille de Marie, qui était en train de s'organiser à Varsovie,
clandestinement à cause des persécutions tsaristes. C'était une sœur pleine de
zèle ; elle se distinguait particulièrement dans la prière, le recueillement,
le sérieux et la fidélité avec laquelle elle remplissait toutes ses tâches.
Après le noviciat et les vœux simples, elle travailla comme maîtresse de
couture, enseignante et éducatrice en différentes maisons de la Congrégation,
disséminées dans l'empire russe.
Mais après neuf années, juste avant de prononcer les
vœux solennels, elle eut un crise profonde : elle n'avait plus la certitude de
sa vocation dans cette Congrégation, au point qu'elle la quitta pour rentrer
chez elle à Lowicz, dans l'intention de rejoindre un monastère cloîtré, dès que
possible ; mais sur le conseil de son confesseur, elle choisit plutôt les
œuvres d'assistance auprès des sans-logis, activité qu'elle poursuivit à
Varsovie, quand sa famille s'y transféra ; là, pour vivre, elle ouvrit
avec sa petite sœur Marie un atelier de couture.
En 1894, une ennième épidémie de choléra lui enleva
son père, en lui ajoutant de nouvelles charges et responsabilités familiales ;
elle prit chez elle sa mère et son frère Stéphane, de treize ans, qui
fréquentait le collège à Varsovie et désirait être prêtre. Mais en 1900, le
jeune Stéphane mourait à son tour ; devant son cercueil, Boleslawa promit de
revenir à la vie religieuse.
En octobre 1905, avec Leocidia Gorczynska et Lucia
Czechowska, avec l'aide du père jésuite Félix Wiercinski, Boleslawa donna
naissance à la Congrégation appelée "Société de la Sainte Famille",
qui ensuite prit le nom de "Sœurs Missionnaires de la Sainte
Famille", dont la première supérieure fut Boleslawa.
A l'automne de 1907, en compagnie des six sœurs de la
communauté d'alors, Boleslawa se déplaça à Saint-Pétersbourg, où elle déploya
une large activité d'instruction et d'éducation, dédiée surtout aux jeunes, et
dès 1913 elle pouvait étendre cette activité en Finlande, en ouvrant à Wyborg
un collège pour jeunes filles.
Il y eut ensuite d'autres maisons dans l'archidiocèse
de Vilnius et le diocèse de Pinsk ; en 1935, il y avait jusqu'à 33 maisons un
peu partout en Pologne, et même une à Rome.
Dans l'homélie de béatification, le Serviteur de Dieu
Jean-Paul II souligna qu'elle "faisait avancer l'œuvre au milieu de
constantes contrariétés ; par deux fois elle vit disparaître l'entier
patrimoine de la congrégation qu'elle avait fondée ; il lui arriva souvent,
ainsi qu'à ses consœurs, de travailler en souffrant la faim, et sans même avoir
une maison à elles ; dans ces moments, son réconfort était la devise ignacienne
bien connue : Tout pour la plus grande gloire de Dieu."
"Boleslawa vécut avec profonde douleur les
lacérations portées à l'unité de l'Eglise, dit encore le même Jean-Paul II : le
but principal de sa vie et de la Congrégation qu'elle avait fondée, devint l'unité
de l'Eglise, et spécialement là où la division se faisait sentir avec davantage
d'acuité. Elle n'épargnait rien pourvu qu'elle pût contribuer au rapprochement
entre catholiques et orthodoxes, "pour que, disait-elle, tous nous nous
aimions et que nous ne fassions qu'un".
En 1935, mère Boleslawa Maria Lament décida de
renoncer à la charge de Supérieure Générale pour de graves motifs de santé et,
en accord avec la nouvelle Supérieure, elle se retira à Bialystok ; là, malgré
son âge et sa pénible maladie, elle s'employa à ouvrir des écoles, des asiles,
un hospice pour dames seules et une cantine pour les chômeurs.
En 1941, ce fut la paralysie complète : sa vie devint
plus ascétique encore, tandis qu'elle communiquait de précieux conseils aux
consœurs.
Elle mourut saintement à Bialystok le 29 janvier 1946
à 84 ans ; sa dépouille fut transférée au couvent de Ratow, et ensevelie dans
la crypte de l'église Saint-Antoine.
Le Congrégation des Sœurs Missionnaires de la Sainte
Famille se répandit largement en Pologne, en Russie, en Zambie, en Lybie, aux
Etats-Unis, à Rome.
Le vénérable Jean-Paul II, durant son voyage apostolique en Pologne, proclama bienheureuse Boleslawa Marie Lament, le 5 juin 1991.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/boleslawa_maria_lament.htm
Sanktuarium bł. Bolesławy Lament w Białymstoku ul. Stołeczna
Blessed sanctuary Bolesława Lament in Białystok
Blessed Boleslawa
Maria Lament
- 29 January 1946 in Bialystok, Podlaskie, Poland of natural causes
- buried in the crypt under the church of Saint Anthony at the convent of Ratowo, Poland
- 22 January 1991 by Pope John Paul II (decree on heroic virtues)
Stacja 6 Męki Pańskiej przy sanktuarium bł. Bolesławy Lament w Białymstoku
Durante la sua fanciullezza, ebbe il dolore di assistere alla morte delle sorelline Elena e Leocadia e del fratellino Martino, si era in un tempo in cui la mortalità infantile decimava i bambini, riducendo i membri di molte famiglie numerose; la piccola Boleslava fu segnata irrimediabilmente da queste esperienze dolorose.
Dopo le scuole elementari e il ginnasio, Boleslava andò a Varsavia in una scuola d’arti e mestieri, dove conseguì il diploma di sarta; ritornata a Lowicz aprì una sartoria insieme alla sorella Stanislava, intanto viveva una vita interiore, profondamente legata alla spiritualità.
E a 22 anni, nel 1884, decise di entrare nella “Congregazione della Famiglia di Maria”, che si andava organizzando a Varsavia in clandestinità, a causa delle persecuzioni zariste.
Era una suora zelante, che si distingueva per il dono della preghiera, del raccoglimento, della serietà e della fedeltà con cui compiva i suoi doveri. Dopo il noviziato e la professione dei voti semplici, lavorò come maestra di sartoria, insegnante ed educatrice in diverse Case della Congregazione, sparse nel territorio dell’Impero Russo.
Ma dopo nove anni, prima di pronunciare i voti solenni, ebbe una profonda crisi che non la faceva sentire più sicura della propria vocazione in quella congregazione, pertanto la lasciò, ritornando nella sua casa di Lowicz con l’intento, appena possibile, di entrare in una clausura; con il consiglio del suo confessore, optò poi per le opere di assistenza per i senza tetto, attività che continuò anche a Varsavia, quando la famiglia vi si trasferì; qui per sostenersi aprì un laboratorio di sartoria con la sorella minore Maria.
Ben presto le fu affidata la direzione di un dormitorio per i senza tetto, che la vide impegnata a mettere ordine nella vita etica e religiosa dei suoi assistiti.
Li preparava a ricevere i Sacramenti, visitava quelli ammalati nelle loro povere case o rifugi, si occupava dei bambini; nel 1894 l’ennesima epidemia di colera le portò via il padre, caricandola di altre responsabilità familiari; prese con sé la madre e il fratello Stefano tredicenne, che a Varsavia frequentava il ginnasio e che intendeva farsi prete.
Entrò nel Terz’Ordine Francescano e poi si mise in contatto col frate cappuccino beato Onorato Kozminski (1829-1916), fondatore di diverse congregazioni religiose, che lavoravano nella clandestinità, a causa degli eventi politici che interessavano la Polonia in quel tempo.
Ancora una volta la morte colpì nella sua famiglia nel 1900, prendendosi il giovane fratello Stefano; davanti alla sua bara, Boleslava Lament promise di ritornare alla vita della religiosa; e due anni dopo padre Onorato le fece conoscere una signora giunta dalla Bielorussia, alla ricerca di suore per dirigere il Terz’Ordine e una Casa educativa a Mogilev sul Dniepr.
Boleslava avvertiva l’urgenza di stabilire rapporti e contatti, per indurre gli ortodossi a riunirsi con la Chiesa Cattolica e nel contempo aiutare la popolazione cattolica affinché si conservasse fedele, senza cedere alle difficoltà sorte sotto il regime zarista, pertanto accettò e nel 1903 partì per Mogilev in Bielorussia, una città di circa 40.000 abitanti.
All’inizio abitò presso Leocadia Gorczynska, che dirigeva un laboratorio di tessitura, per far apprendere un mestiere alle ragazze di famiglie povere; poi Boleslava Lament prese in affitto una casa in legno e prese ad adattarla a sartoria.
Ammirata per l’operosità di Boleslava, Leocadia Gorczynska decise di andare ad abitare con lei; alle due donne si aggiunse poi Lucia Czechowska; a questo punto Boleslava cominciò a pensare di fondare una Congregazione, rigorosamente religiosa, dedita all’apostolato fra gli ortodossi.
Poté attuarla con l’aiuto del gesuita padre Felice Wiercinski, che contribuì direttamente alla fondazione; nell’ottobre 1905 le tre donne diedero inizio alla nuova congregazione, detta “Società della S. Famiglia”, che in seguito cambiò denominazione in “Suore Missionarie della Sacra Famiglia”, la cui prima superiora fu Boleslava.
Nell’autunno del 1907, Boleslava con le sei suore della comunità di allora, si trasferì a Pietroburgo, dove sviluppò una vasta attività istruttiva ed educativa, dedicata soprattutto ai giovani, e già nel 1913 poteva estendere la sua attività in Finlandia, aprendo un collegio per ragazze a Wyborg.
A Pietroburgo svolse un’intensa attività catechistica, educativa ed assistenziale nei quartieri più poveri, si sforzò di creare le condizioni per un autentico e sociale ecumenismo, per approfondire la reciproca comprensione e benevolenza fra le allieve e le loro famiglie, che erano differenti per nazionalità e religione.
In questo contesto di ecumenismo, prese a pensare di istituire nella Congregazione un ramo separato di suore di rito orientale.
La vita della sua Istituzione non fu facile, dovette superare le difficoltà frapposte dalla politica religiosa zarista, poi a quelle scaturite dalla Prima Guerra Mondiale e dalle persecuzioni del Movimento insurrezionalista Bolscevico, che s’impadronì del potere in Russia, con la “Rivoluzione d’Ottobre” del 1917; pertanto nel 1921 fu costretta a lasciare la Russia e ritornare in Polonia, con l’intenzione di riprendere le attività a Pietroburgo, quando le circostanze lo avessero permesso.
Tutto questo procurò enormi perdite materiali, oltre l’annullamento delle sue aspirazioni; anche in Polonia trovò una situazione preoccupante; la Congregazione viveva in povertà, ma madre Boleslava Lament con la sua grande fede, si affidò totalmente alla volontà di Dio e man mano furono superati quell’insieme di circostanze e condizionamenti sociali e politici.
Per alcuni mesi, diresse il lavoro delle suore nella Wolynia, nel 1922 fondò una nuova Casa nella Pomerania nei territori Orientali della Polonia, dove la popolazione era povera e per la maggior parte di religione ortodossa.
A partire dal 1924, cominciò ad aprire altre Case nell’archidiocesi di Vilna e nella diocesi di Pinsk, e nel 1935 queste Case diventarono 33 sparse un po’ in tutta la Polonia e una perfino a Roma.
Nel 1925, madre Boleslava si recò a Roma per ottenere l’approvazione pontificia della Congregazione delle “Suore Missionarie della Sacra Famiglia”, ma la pratica si arenò per mancanza di chiarezza sui compiti delle suore, divise in due rami, apostolato-insegnamento e conduzione domestica delle Case.
Nel 1935, madre Boleslava Maria Lament, decise di rinunciare alla carica di Superiora Generale per gravi motivi di salute e d’accordo con la nuova Superiora, si ritirò a Bialystok, dove pur essendo anziana e gravemente ammalata, si dedicò ad aprire scuole, asili, ospizio per le donne sole, una mensa per i disoccupati.
La Seconda Guerra Mondiale portò nuove difficoltà all’anziana madre Boleslava, compreso le minacce naziste; fu costretta a mutare le forme di attività, adattandole ai bisogni del tempo. Nel 1941 fu colpita dalla paralisi e si dedicò ad una vita più ascetica, trasmettendo preziosi consigli alle consorelle.
Morì santamente a Bialystok il 29 gennaio 1946, ad 84 anni; la sua salma fu portata nel convento di Ratow e sepolta nella cripta sotto la Chiesa di S. Antonio.
La Congregazione delle “Suore Missionarie della Sacra Famiglia”, si diffuse ampiamente in Polonia, Russia, Zambia, Libia, U.S.A:, Roma.
Il 5 giugno 1991, Boleslava Maria Lament, è stata proclamata beata da papa Giovanni Paolo II a Bialystok, durante il suo viaggio apostolico in Polonia.
Autore: Antonio Borrelli
Quante volte il Signore riesce a scrivere diritto sulle righe storte degli uomini: immaginate un ragazzo che studia per diventar prete, che dimostra segni inequivocabili di vocazione sacerdotale e per il quale mamma e sorelle fanno volentieri tanti sacrifici per aiutarlo a raggiungere questa meta. E poi pensate allo sconforto della famiglia, al naufragio di tanti progetti e all’inutilità di tanti sacrifici, se alla fine, sul più bello, questo ragazzo muore. Se non si impazzisce, perché la fede in simili circostanze sostiene, affiora almeno il bruciante interrogativo: “Perché, Signore?”. Se lo deve esser chiesto più di una volta anche la famiglia Lament, un tempo numerosa e già segnata dalla morte di tre bambini ancora in fasce. Boleslava, la primogenita degli otto fratelli, nasce in Polonia nel 1862; sopravvive al vaiolo, che però la rende quasi sorda, mentre contemporaneamente riesce a sviluppare un grande amore per i poveri. Tutto fa presagire in lei la vocazione religiosa, soprattutto la sua intensa unione con Dio; invece diventa una bravissima sarta, con tanto di laboratorio ed apprendiste, cui insegnare taglio e cucito. Ha un direttore spirituale, che le chiede obbedienza cieca in base alla spiritualità dell’epoca, e che un giorno le ordina di fare le valigie e di trasferire il laboratorio a Varsavia. Qui la fa incontrare con le Suore della Famiglia di Maria, che si dedicano all’istruzione degli orfani, ma clandestinamente, perché in questo periodo di occupazione zarista non è facile in Polonia professare la fede alla luce del sole. E Boleslava diventa una di loro, continuando ad insegnare un mestiere alle ragazze senza famiglia dovunque l’ubbidienza la manda, anche in Russia. Si vede che però non ha ancora deciso cosa fare “da grande”, perché alla vigilia dei voti perpetui esce dalla congregazione. Chi la conosce bene le raccomanda di non andare a chiudersi in un monastero di clausura, ma Boleslava questa volta fa di testa sua ed entra tra le Visitandine di Cracovia, dove resta poco perché davvero questa non è la sua strada. Torna così a Varsavia, ad insegnare cucito ed a continuare a chiedersi cosa il Signore voglia da lei, mentre Padre Onorato Kozminski (oggi beato), la guida spiritualmente e le affida la direzione di cinque dormitori pubblici per i barboni. Intanto papà muore di colera e lei fa venire a Varsavia la mamma e il fratello che vuole studiare da prete: forse, in questa vocazione così solida,. Boleslava cerca di compensare la sua, che ancora non ha trovato modo di esprimersi. Ma un brutto giorno il fratello muore nella Vistola, nel disperato ed eroico tentativo di salvare un compagno che sta annegando. Davanti alla sua bara, oltre allo strazio di sorella, Boleslava sente che il Signore ancora la chiama, come voce potente che le dice nell’intimo: “Io non voglio la sua, ma la tua vocazione”. Da quel momento le strade si appianano, in modo quasi insperato. Padre Onorato la mette in contatto con una ricca proprietaria terriera della Bielorussia che vuole avviare un’iniziativa di istruzione della gioventù povera. Nasce così, in assoluta semplicità e con l’affitto di una semplice casa di legno, per accogliere ed insegnare un mestiere alle prime giovani. Arrivano anche le prime collaboratrici, con le quali dà inizio alla sua congregazione: la suora mancata aveva la stoffa delle fondatrice e verso questo il Signore la spingeva. Nascono così le Missionarie della Sacra Famiglia, che, insieme al carisma originario, ereditano da lei anche la passione per l’unità dei cristiani, spingendosi ad operare anche tra protestanti e ortodossi. Madre Boleslava sa anche valutare i limiti che l’età le impone e a 70 anni suonati non solo si dimette da superiora generale, ma “sparisce” nel convento Bialystock, per non fare ombra a chi le succede. Qui muore il 29 gennaio 1946 e qui Giovanna Paolo II° la proclama beata nel 1991.
Autore: Gianpiero Pettiti