Saint François Fernandez de Capillas
Dominicain,
martyr en Chine (✝ 1648)
Ce fut
exactement le 15 janvier 1648 que les Tartares Mandchous, ayant envahi la
région du Fujian et s'étant montrés hostiles au christianisme, tuèrent le
Bienheureux François Fernández de Capillas, prêtre de l'Ordre des Frères
Prêcheurs. Après l'avoir emprisonné et torturé, ils le décapitèrent pendant
qu'il récitait avec d'autres les mystères douloureux du Rosaire. (source: site du Vatican)
Premier martyr chrétien en terre chinoise, il fut béatifié en 1909 par saint Pie X avec quatorze autres martyrs chinois et canonisé, le 1er octobre 2000, par Jean-Paul II avec saint Augustin Zhao Rong pendant le jubilé.
À Fu’an dans la province de Fujian en Chine, l’an 1648, saint François Fernandez de Capillas, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et martyr. Après avoir porté le nom du Christ aux îles Philippines et dans le Sud de la Chine, lors de la persécution des Tartares, il fut mis en prison, maintenu longtemps captif, torturé de diverses manières, et enfin décapité, devenant le premier martyr de la Chine.
Martyrologe
romain
Saint François Fernandez, op
François Fernandez de Capillas naquit près de Valence, le 14 août 1607. A
dix-sept ans, il entra dans l' Ordre des Frères prêcheurs dominicains, prenant
l'habit au couvent Saint-Paul de Valladolid. Puis il partit comme missionnaire
à Manille, dans les Philippines qui appartenaient à la couronne d' Espagne.
Il y fut ordonné prêtre en 1631 et resta une décennie à prêcher et à évangéliser. Il avait une réputation de religieux ascétique et zélé et fit de nombreuses conversions. En 1642, il obtint enfin la permission tant désirée d' aller prêcher en Chine. Il devait reprendre l' apostolat de Fou-Kien, puis aller à Fokan, Moyang et Ting-Ten.
Mais en 1644, la dynastie des Ming fut renversée au profit de celle des Tsing (ou Qing), des Mandchous qui étaient hostiles aux prédicateurs chrétiens. Dans les premiers jours de décembre 1647, alors qu' il revenait de Fokan où il avait administré l' extrême-onction à un malade, le Père Fernandez fut arrêté. Insulté et calomnié, il fut condamné à la torture.
A moitié mort, il fut emprisonné en attendant son procès et sa condamnation à mort. Il édifia les autres prisonniers.
Il fut décapité, le 15 janvier 1648, à Fokan, devenant ainsi le premier martyr chrétien en terre chinoise.
Il y fut ordonné prêtre en 1631 et resta une décennie à prêcher et à évangéliser. Il avait une réputation de religieux ascétique et zélé et fit de nombreuses conversions. En 1642, il obtint enfin la permission tant désirée d' aller prêcher en Chine. Il devait reprendre l' apostolat de Fou-Kien, puis aller à Fokan, Moyang et Ting-Ten.
Mais en 1644, la dynastie des Ming fut renversée au profit de celle des Tsing (ou Qing), des Mandchous qui étaient hostiles aux prédicateurs chrétiens. Dans les premiers jours de décembre 1647, alors qu' il revenait de Fokan où il avait administré l' extrême-onction à un malade, le Père Fernandez fut arrêté. Insulté et calomnié, il fut condamné à la torture.
A moitié mort, il fut emprisonné en attendant son procès et sa condamnation à mort. Il édifia les autres prisonniers.
Il fut décapité, le 15 janvier 1648, à Fokan, devenant ainsi le premier martyr chrétien en terre chinoise.
Il fut béatifié en 1909 par saint Pie X avec quatorze autres martyrs chinois et canonisé, le 1er octobre 2000, par Jean-Paul II.
SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/tag/saints%20hispaniques/
Saint François Fernandez de Capillas, martyr
Ce fut
exactement le 15 janvier 1648 que les Tartares Mandchous, ayant envahi la
région du Fujian et s'étant montrés hostiles au christianisme, tuèrent saint
François Fernández de Capillas, prêtre de l'Ordre des Frères Prêcheurs qui,
après avoir porté le nom du Christ aux îles Philippines l’avait annoncé dans le
Sud de la Chine. Après l'avoir emprisonné et torturé, ils le décapitèrent
pendant qu'il récitait avec d'autres les mystères douloureux du Rosaire.
Saint Francisco Fernández de Capillas
« Protomartyr de la Chine »
Fête le 15 janvier
O.P.
Baquerín de Campos, Valladolid, 11 août 1607 – † Fuan, Fujian, 15 janvier
1648
Béatifié le 2 mai 1909
Canonisé le 1er octobre 2000 par le pape Jean Paul II
Le Pape reçut, à partir de 1943, 57 lettres de postulation ou des requêtes
de canonisation en faveur du Protomartyr de la Chine, le Bienheureux dominicain
Francisco Fernández de Capillas (mort en 1648). Elles provenaient d’évêques, de
conférences épiscopales et d’ordres religieux d’Espagne, du Portugal, des
Philippines, de Chine et de Taïwan. Ce fut exactement le 15 janvier 1648 que
les Tartares Mandchous, ayant envahi la région du Fujian et s’étant montrés
hostiles au christianisme, tuèrent le Bienheureux François Fernández de
Capillas, prêtre de l’Ordre des Frères Prêcheurs. Après l’avoir emprisonné et torturé,
ils le décapitèrent pendant qu’il récitait avec d’autres les mystères
douloureux du Rosaire. Le Bienheureux François Fernández de Capillas a été
reconnu par le Saint Siège comme le « premier martyr » de la Chine
(« Premier missionnaire dominicain martyr en Chine »).
SOURCE : http://www.martyretsaint.com/francisco-fernandez-de-capillas/
Blessed Francis Ferdinand de Capillas, OP M (AC)
Born in Vacherim de Campos or Palencia (Valencia?), Spain, 1608; died 1648;
beatified by Pope Pius X in 1909 and proclaimed the Proto-Martyr of China. The
17th century was a period of great missionary activity. Many martyrs shed their
blood on distant shores. Dominicans and Jesuits contributed a great share to
the blood of martyrs. Among this glorious company, the Dominican Francis de Capillas
has become the type and exemplar of them.
Nothing is known of his
childhood. He entered the Dominicans at Valladolid at age 17. The Spain of his
youth was still ringing with the missionary zeal of Saints Louis Bertrand,
Philip de las Casas, and Francis Xavier; the report of the martyrdom of
Alphonsus Navarette (June 1), in Japan, was news at the time. Perhaps the
bravery of these men helped to fire the young Francis with apostolic longing,
for he volunteered for the Philippine mission while he was a deacon. At age 23
(1631) he left Spain and was ordained in Manila. Here, at the gateway to the
Orient, the Dominicans had founded a university in 1611, and the city teemed
with missionaries travelling throughout the Orient.
The young priest labored
for 10 years in the province of Cagayan, the Philippines, where heat, insects,
disease, and paganism leagued against the foreigner to make life very hard. But
it was not hard enough for Francis. He begged for a mission field that was
really difficult; perhaps, like many of the eager young apostles of that time,
he was hoping for an assignment in Japan, where the great persecution was
raging. He was sent to Fukien, China, where he worked uneventfully for some
years. Then a Tartar invasion put his life in jeopardy. He was captured by a
band of Tartars and imprisoned as a spy.
Francis, like his Master,
was subjected to a mock trial. Civil, military, and religious officials
questioned him, and they accused him of everything from political intrigue to
witchcraft. He was charged with disregarding ancestor worship, and, finally,
since they could "find no cause in him," he was turned over to the
torturers.
He endured the cruel
treatment of these men with great courage. Seeing his calmness, the magistrates
became curious about his doctrines. They offered him wealth, power, and
freedom, if he would renounce his faith, but he amazed and annoyed them by
choosing to suffer instead. They varied the tortures with imprisonment, and he
profitably used the time to convert his jailor and fellow prisoners. Even the
mandarin visited him in prison, asking Francis if he would renounce his faith
or would he prefer to suffer more. Being told that he was glad to suffer for
Christ, the mandarin furiously ordered that he be scourged again "so he
would have even more to be glad about."
Francis was finally condemned, as it says in the breviary, as "the
leader of the traitors," these being (presumably) the rebel army that was
besieging the city. The official condemnation is stated in those words: "After
long suffering, he was finally beheaded and so entered into the presence of the
Master, who likewise suffered and died under a civil sentence"
(Benedictines, Dorcy).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0115.shtml
Saint Francis Ferdinand de Capillas
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-francis-ferdinand-de-capillas/
Saint Francis Ferdinand de Capillas
- 15 January
- 28 September (as one of the Martyrs of China)
- 6 November (as one of the Dominican Martyrs of the Far East)
Profile
Joined the Dominicans in Valladolid, Spain. Ordained in Manila, Philippines in 1631. Missionary and parish priest in Cagayan, Philippines. Missionary to China for several years. He made so many converts in Fu-kien that local officials arrested him as a spy. Accused of espionage, political intrigue,
witchcraft, disregarding ancestor worship and anything else they could think
of, and then tortured; he converted several of his jailers to Christianity. Considered the proto-martyr of the Martyrs of China.
Born
- beheaded on 15 January 1648 in Fu’an, Fujian, China
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-francis-ferdinand-de-capillas/
Saint Francisco Fernandez de Capillas,
Protomartyr of China
Baquerin dos
Campos (Valencia), August 14, 1607 – Fogan (China), January 15, 1648
Francis Fernandez de Capillas is protomartyr of
missionaries in China, the glory and pride of the Dominicans.
Born in Baquerin dos Campos, in the diocese of
Valencia on August 14, 1607, at 17 he entered the Order of Preachers, wearing
the dress in the convent of S. Paul in Valladolid; yet a deacon he left to do
missionary work in the Philippines, landing in Manila.
Here he remained for a decade working hard
alongside missionaries and being ordained a priest in 1631; his field of
apostolate was the district of Cagayan (Luzon), in which he was able to gather
a great flourishing of conversions.
An apostolic soul and at the same ascetic, he was
able to join zeal to an extraordinary spirit of penance, he took his short rest
stendendosi over a wooden cross and willingly not defended by the bites of
insects infesting the region.
He considered that time spent in the Philippines,
as a period of preparation for the mission in China, which was granted in 1642.
But in 1644 the Chinese Ming dynasty, took over
the Manchu Tartars, who were hostile to missionaries and immediately began to
persecute Christians.
In early December 1647, Father Francis was
captured while returning from Fogan, where he had gone to administer the
sacraments to a sick person. Insulted and slandered passed by a court to
another, he suffered the torture of malleolus (ie make the walk between two
asticelle in order to move the bones).
He was scourged, repeatedly blooded, enduring the
tortures without cries of pain, so that judges and torturers were surprised at
the end. He was moved almost dying in a prison where they locked up those
condemned to death.
He was involved in the travel and destination to
another missionary who returned via Formosa, to resume the apostolate begun in
Fukien; father Francis Fernandez de Capillas undertook with all its might to
evangelize the region, picking off handsomely in the cities of Fogan , and
Ting-Moyang ten.
His conduct was uplifting, and aroused the
admiration of others sentenced to death and prison guards themselves, who were
allowed past the foods do not die of hunger.
On January 15, 1648 Father Francis was sentenced
to death on charges of disseminating false doctrines and religious sobillato
for the people against the rulers.
His death sentence, by decapitation, was carried
out at Fogan the same day, he was thus the first martyr of the vast Chinese
empire.
He was beatified by Pope s. Pius X, May 2 in 1909
along with 14 Chinese faithful martyrs and canonized together with 120 martyrs
of China on October 1, 2000 by Pope John Paul II, and their collective memory
is on July 9, while the liturgical celebration of St. Francis Fernandez de
capillas is January 15.
SOURCE: Santi e Beati
Memorial day: January 15th
Profile
The 17th century was a period of great missionary
activity. Many martyrs shed their blood on distant shores. Dominicans and
Jesuits contributed a great share to the blood of martyrs. Among this glorious
company, the Dominican Francis de Capillas has become the type and exemplar of
them.
The young priest labored for 10 years in the province of Cagayan, the Philippines, where heat, insects, disease, and paganism leagued against the foreigner to make life very hard. But it was not hard enough for Francis. He begged for a mission field that was really difficult; perhaps, like many of the eager young apostles of that time, he was hoping for an assignment in Japan, where the great persecution was raging. He was sent to Fukien, China, where he worked uneventfully for some years. Then a Tartar invasion put his life in jeopardy. He was captured by a band of Tartars and imprisoned as a spy.
Francis, like his Master, was subjected to a mock trial. Civil, military, and religious officials questioned him, and they accused him of everything from political intrigue to witchcraft. He was charged with disregarding ancestor worship, and, finally, since they could "find no cause in him," he was turned over to the torturers.
He endured the cruel treatment of these men with great courage. Seeing his calmness, the magistrates became curious about his doctrines. They offered him wealth, power, and freedom, if he would renounce his faith, but he amazed and annoyed them by choosing to suffer instead. They varied the tortures with imprisonment, and he profitably used the time to convert his jailor and fellow prisoners. Even the mandarin visited him in prison, asking Francis if he would renounce his faith or would he prefer to suffer more. Being told that he was glad to suffer for Christ, the mandarin furiously ordered that he be scourged again "so he would have even more to be glad about."
Francis was finally condemned, as it says in the breviary, as "the leader of the traitors," these being (presumably) the rebel army that was besieging the city. The official condemnation is stated in those words: "After long suffering, he was finally beheaded and so entered into the presence of the Master, who likewise suffered and died under a civil sentence" (Benedictines, Dorcy).
Born:1608 in Old Castile, Spain
Died: Martyred in January 15, 1640 in China
Beatified: May 2,1909 by Pope Pius X
Prayers/Commemorations
First
Vespers:
Ant.
This is a martyr indeed, who for the name of Christ shed his blood; who neither
feared the threats of judges, nor sought the glory of earthly dignity,
but has joyously come to the the heavenly kingdom.
V. Pray
for us, Blessed Francis.
R. That
we may be worthy of the promises of Christ.
Lauds:
Ant.
Let him that would come after Me de deny himself, take up his cross and follow
Me.
V. A
crown of gold is on his head.
R.
Signed with the sign of sanctity.
Second
Vespers:
Ant.
This is he for the law of his God delivered himself to death. He did not
hesitate to die; he was slain by the wicked and lives forever with Christ: he
followed the Lamb and has received the palm.
V. Pray
for us, Blessed Francis
R. That
we may be made worthy of the promises of Christ.
Prayer:
Let us
Pray: O God, who didst
strengthen with wonderful constancy the faith of Thy Blessed martyr, Francis,
grant propitiously to Thy church, that aided by his prayer it may deserve to
celebrate in all places new triumphs of faith. Through Christ our Lord. Amen.
SOURCE : http://www.willingshepherds.org/Dominican%20Saints%20I.html#Francis Capillas
San Francesco Fernandez de Capillas
Sacerdote domenicano, martire
Baquerin de Campos (Palencia), 14 agosto 1607 –
Fogan (Cina), 15 gennaio 1648
Nato a
Baquerín de Campos, nella diocesi di Palencia, vestì l'abito domenicano a 17
anni nel convento di s. Paolo a Valladolid. Ancora diacono partì per le
Filippine e di qui - dopo un decennio di ministero sacerdotale - passò in Cina.
Prodigò nella provincia di Fo-Kìen ogni sua energia per la diffusione del
Vangelo. I magnifici risultati della sua attività gli meritarono l'odio dei
tartari. Caduto nelle loro mani presso Fuan, rifiutò di apostatare la fede e fu
sottoposto a raffinate torture, che sopportò con letizia per amore di Cristo.
Il 15 gennaio, la decapitazione coronò l'ideale missionario vagheggiato sin
dall'infanzia: la Chiesa ebbe così il primo martire dell'impero cinese.
Emblema: Palma
Martirologio
Romano: Nella città di Fu’an nella provincia del Fujian in Cina, san Francesco
Fernández de Capillas, sacerdote dell’Ordine dei Predicatori e martire: dopo
avere portato il nome di Cristo nelle isole Filippine e nel Fujian, durante la
persecuzione dei Tartari fu qui gettato a lungo in carcere e infine decapitato.
La
presenza del Cristianesimo e segnatamente del Cattolicesimo, ha avuto sin dal
XII secolo, nel quale cominciò ad affacciarsi in Cina, degli alti e bassi e
purtroppo anche ricorrenti sanguinose persecuzioni, con centinaia di missionari
e migliaia di fedeli uccisi in odio alla fede cristiana.
Nei secoli XII e XIII, il Cristianesimo cominciò ad affermarsi nel vasto Impero cinese, ma con l’avvento al potere della dinastia dei Ming nel 1370, ci fu una battuta d’arresto e di cristianesimo non se ne parlò più fino alla fine del secolo XVI.
La ripresa dell’evangelizzazione si ebbe soprattutto con il gesuita Matteo Ricci (1552-1610) arrivato in Cina nel 1583, che con un fruttuoso apostolato fra i sapienti e i mandarini di Canton e di Nanchino, giunse il 4 gennaio 1601, ad entrare a Pechino e nel palazzo imperiale come letterato d’Occidente.
Con i suoi confratelli, padre Ricci si adattò per quanto possibile agli usi, costumi e mentalità cinesi, conseguendo uno splendido successo specie fra i notabili locali; i cristiani che nel 1584 erano appena tre, nel 1585 furono una ventina, nel 1605 un migliaio, nel 1608 più di duemila e nel 1610, anno della morte a Pechino del gesuita Matteo Ricci, erano più di 2500.
Le condizioni politiche continuarono ad essere favorevoli al cristianesimo, anche al tempo della dinastia Manciù (1644) e fino quasi alla morte dell’imperatore Kang-Hi, anche se nel 1648, in una isolata esplosione di violenza perse la vita il missionario domenicano san Francesco Fernandez de Capillas (1607-1648), protomartire della Cina, beatificato nel 1909 e canonizzato l’1-10-2000.
A seguito della questione dei riti cinesi e delle disposizioni provenienti dalla Santa Sede, l’imperatore Kang-Hi si inasprì, cominciando ad avversare i missionari cattolici, fino a bandirli dall’Impero aprendo così la via alle persecuzioni, che esplosero con i suoi successori.
Infatti nel 1724 l’imperatore Young-Cheng ordinò che si distruggessero le chiese e si scacciassero o arrestassero i missionari e si incarcerassero e decapitassero i cristiani; nel 1736-37 con Kien-Lung si proibì la predicazione della religione cristiana, furono esiliati tutti i missionari europei, uccidendone molti; rimasero a Pechino solo i Gesuiti francesi che godevano della fama di letterati, pittori, idraulici.
Bisogna dire che all’opera di evangelizzazione della Cina cooperarono, i Domenicani dal 1587, i Francescani dal 1590, gli Agostiniani dal 1680, i Lazzaristi dal 1711.
Nel 1747-48 si ebbero i cinque martiri domenicani Pietro Sanz, Francesco Serrano, Gioacchino Royo, Giovanni Alcober, Francesco Diaz.
Con la soppressione della Compagnia di Gesù nel 1773 da parte di papa Clemente XIV, le missioni cinesi decaddero quasi completamente nelle città, mentre eroicamente gli altri Ordini religiosi, dispersi nelle varie regioni dell’Impero, continuarono a lavorare con eroismo e con gravi difficoltà.
Nel 1799 si avevano in Cina tre diocesi e tre vicariati apostolici, ma l’imperatore Kia-King era apertamente ostile al cristianesimo, i cui seguaci erano a torto sospettati di simpatia verso i gruppi ribelli alla sua autorità, cioè l’associazione della ‘Regione Celeste’.
Anche con questo imperatore scoppiò una nuova e sanguinosa persecuzione in tutto l’Impero, che durò fino alla sconfitta cinese nella guerra dell’oppio nel 1842; la libertà di religione subentrò con il trattato di Pechino del 1860.
Ci fermiamo qui con la storia del Cristianesimo in Cina, che continuò ad essere perseguitato nei decenni successivi, specie con i famosi violenti e sanguinari ‘Boxers’ nel 1900, sotto la protezione dell’imperatrice Tze-Hsi, e poi in epoca moderna con il regime maoista-comunista.
Francesco Fernandez de Capillas è il protomartire dei missionari in Cina, gloria e vanto dell’Ordine Domenicano.
Nacque a Baquerin dos Campos, diocesi di Valenza il 14 agosto 1607; a 17 anni entrò nell’Ordine dei Predicatori, vestendone l’abito nel convento di S. Paolo a Valladolid; ancora diacono partì missionario per le Filippine sbarcando a Manila.
Qui rimase per un decennio lavorando alacremente al fianco dei missionari e venendo ordinato sacerdote nel 1631; il suo campo di apostolato fu il distretto di Cagayan (Luzon), in cui poté raccogliere una meravigliosa fioritura di conversioni.
Anima apostolica e nel contempo ascetica, seppe congiungere allo zelo uno spirito di penitenza straordinaria, prendeva i suoi brevi riposi stendendosi sopra una croce di legno e volontariamente non si difendeva dalle punture degli insetti che infestavano la regione.
Egli considerò quegli anni trascorsi nelle Filippine, come un periodo di preparazione alla missione in Cina, che gli fu accordata nel 1642.
Fu associato nel viaggio e nella destinazione ad un altro missionario che ritornava via Formosa, a riprendere l’apostolato già iniziato nel Fukien; padre Francesco Fernandez de Capillas si impegnò con tutte le sue forze ad evangelizzare la regione, raccogliendo ottimi frutti nelle città di Fogan, Moyang e Ting-ten.
Ma nel 1644 alla dinastia cinese dei Ming, subentrò quella tartara dei Manciù, che ostili ai missionari presero subito a perseguitarli insieme ai fedeli cristiani.
Ai primi di dicembre del 1647, padre Francesco fu catturato mentre tornava da Fogan, dove si era recato ad amministrare i Sacramenti ad un infermo. Insultato e calunniato passò da un tribunale all’altro, subì la tortura dei malleoli (cioè stringere i piedi fra due asticelle, così da spostare le ossa).
Fu flagellato più volte a sangue, sopportando i tormenti senza grida di dolore, così da meravigliare giudici e torturatori, alla fine fu trasportato quasi moribondo in prigione dove erano rinchiusi i condannati a morte.
La sua condotta fu edificante, tale da suscitare l’ammirazione degli altri condannati a morte e degli stessi carcerieri, che permisero gli fosse passato del cibo per non farlo morire di fame.
Il 15 gennaio 1648 padre Francesco fu condannato a morte con l’accusa di aver diffuso false dottrine religiose e per aver sobillato il popolo contro i governanti.
La sentenza mediante decapitazione, fu eseguita a Fogan quel giorno stesso; la Chiesa ebbe così il primo martire del vasto Impero cinese.
Fu beatificato da papa s. Pio X il 2 maggio 1909 insieme a 14 fedeli cinesi martiri e canonizzato insieme a 120 martiri in Cina, il 1° ottobre 2000 da papa Giovanni Paolo II; la loro memoria collettiva è al 9 luglio, mentre la celebrazione liturgica di s. Francesco Fernandez de Capillas è al 15 gennaio.
Autore: Antonio Borrelli
Dovremmo andare a scuola da lui, tutte le volte che ci sentiamo i “salvatori della patria”,migliori degli altri, indispensabili al funzionamento del nostro gruppo o della nostra parrocchia. Perché questi sentimenti, a lui, erano del tutto sconosciuti, anzi, raccontano i suoi biografi, “timoroso che Dio, a cagione dei suoi peccati, non usasse misericordia ai villaggi ai quali era diretto, prima di entrarvi si prostrava con la faccia per terra e implorava da lui perdono e pietà”. Nasce nel 1607 a Baquerin de Campos, nei pressi di Palencia e a 16 anni entra dai Domenicani, nel convento di Valladolid. Alla vocazione religiosa si aggiunge quella missionaria: è ancora diacono quando parte in direzione di Manila, via Messico, e vi arriva dopo un anno di navigazione, giusto in tempo per essere ordinato prete il 5 giugno 1632. Difficile da capire, per noi, la sua spiritualità, figlia del tempo in cui vive: grandi penitenze, invocate, cercate, procurate, nella convinzione che esse soltanto sono il lasciapassare per la conversione delle anime. Qualche esempio? Dorme sì sul letto, ma al posto del materasso ha sistemato una ruvida croce di legno, sulla quale ogni sera si distende, cercando di prendere sonno. Anche il sassolino, penetrato un giorno nella sua scarpa, lo considera un dono di Dio e si guarda bene dal liberarsene, anche quando questo gli penetra nel piede; peccato che, una volta arrivato a destinazione, debba ricorrere alle cure del medico per stroncare un’infezione già in atto. E, a vergogna di noi, che cerchiamo le posizione più comoda per pregare, lui sta ginocchioni; ma non solo per pregare, anche per studiare, preparar le prediche e scrivere la corrispondenza, tanto che sulle sue ginocchia sono presenti due vistose calli che tradiscono la sua incomoda posizione. Altri tempi, evidentemente, ed altra mentalità, con forme penitenziali che non è proprio il caso di imitare. Per il resto, non è perfetto, proprio come noi, ma si sforza per diventarlo. I confratelli gli hanno affidato la cura dei malati indigeni nell’ospedale attiguo al convento di Tocolana: si trova a suo perfetto agio e tutti sono ammirati nel vederlo trasformarsi in inserviente, infermiere, cuoco e cameriere. Ebbene: tanto è disinvolto in ospedale nel passare da una mansione più umile all’altra, quanto si vergogna nel farsi vedere dai connazionali per strada, carico di piatti, di pentole e secchi. E’ un suo lato debole che cerca di vincere giorno per giorno e che ce lo fa sentire simpatico e maggiormente nostro fratello. Le conversioni non si contano, anche forse perchè “pagate” a così caro prezzo; oppure anche perché quel povero prete, pur di cercare un’anima o portare i sacramenti ad un morente, si sottopone a qualsiasi fatica, sempre disponibile di giorno e di notte. Ma sicuramente e prima di tutto, perché la vita di quel prete “parla”: se ne accorgono anche i non credenti, che tessono il suo miglior elogio quando dicono di lui: “E’ un Padre che non guarda né a destra né a sinistra”, quasi a sottolineare che non perde tempo neanche con gli occhi, tanto è concentrato nel suo ministero. E chi lo accompagna nei suoi spostamenti deve ammettere: “Quando cammina, non va, vola; e io non posso tenergli dietro nel viaggio”. E non sono sempre spostamenti facili perché, egli stesso scrive, “quando passiamo tra i buddisti essi non fanno che maledirci, trattandoci da ladroni stranieri, burlandoci e schernendoci. Talvolta raccolgono pietre, facendo atto di tirarcele, e talvolta ce le tirano di fatto”. Ma questo, evidentemente, è niente in confronto a quello che lo attende. Nel capitolo provinciale del 1641 aveva chiesto e ottenuto di andare missionario in Cina, pienamente cosciente del rischio che correva. Per sei anni lavora nella missione cinese di Fogan, dove il 13 novembre 1647 viene arrestato dal governo tartaro, su istigazione dei mandarini locali. Raffinatissime torture lo aspettano, perché “bestemmiatore degli dei e sollevatore del popolo”; ovviamente “grandi cose” gli vengono promesse se rinnega la religione cristiana. Le torture stancano prima i carnefici di lui, che è certamente sostenuto dalla forza di Dio, ma è anche allenato a sopportar sofferenze. Per liberarsi di lui devono tagliarli la testa il 15 gennaio 1648 con un colpo di scimitarra: è il primo martire della Cina. Beatificato 100 anni fa, Francesco Fernadez de Capillas è stato canonizzato da Giovanni Paolo II° il 1° ottobre 2000.
Autore: Gianpiero Pettiti