Saint Amable de Riom
Prêtre en Auvergne (+ v.
475)
ou Aimable.
Curé de la ville de Riom
dans le Puy de Dome, dans le centre de la France, Dieu lui avait donné, selon
son compatriote, Grégoire de Tours, un
pouvoir de guérison. L'on dit même qu'un jour, faute d'une patère, il accrocha
son manteau à un rayon de soleil. Faute de trouver où poser sa vie en ce monde,
nous pouvons la poser sur la lumière divine.
Il est fêté en Auvergne
puisqu'il aurait été chantre à la cathédrale de Clermont, puis prêtre de
paroisse. L'histoire qui peut être plus sûre de son existence, est moins
certaine de tout ce qu'on lui a fait vivre par la suite. Il est également fêté
le 13 juin et le 1er novembre.
"Grégoire de Tours,
appelé le père de l’histoire, écrit en parlant de ce prêtre de Riom qui sera
proclamé bienheureux par la voix du peuple après sa mort en 475: 'Il exista
dans la province d’Arverne un certain Amabilis d’une admirable sainteté. Il
était prêtre du bourg de Riom et excellait par ses grandes vertus. On dit qu’il
commanda souvent aux serpents.' Par ailleurs, cet historien, venu prier dans
l’église bâtie par Amable, fut le témoin oculaire de deux miracles."
(source: La fête de Saint Amable - Notre
Dame des Sources au pays Riomois dans le diocèse de Clermont)
Autres liens:
- Basilique Saint-Amable
à Riom, diocèse de Clermont.
- Dans la chapelle
axiale, on retrouve une châsse de saint Amable datant de 1814. (Ville
de Riom)
- ...décédé en 475, il
continua même dans la mort à accomplir des miracles. D'après la légende, on
l'associait souvent à la lutte contre le démon et à l'éloignement du feu et des
serpents. Une fois enseveli dans la cathédrale de Clermont, il aurait conservé
ses pouvoirs fabuleux. Son corps est rapatrié vers 640 dans le nouveau chœur de
l'église Saint-Benigne de Riom par Saint Gal, archidiacre de Clermont.
Changeant de nom à cette occasion, l'église Saint-Benigne ne fut désormais
connue que sous le nom de Saint-Amable. Attirant une foule de pélerins, le
tombeau, qui se trouvait dans la crypte, permettait au curé du village de
maintenir le culte des reliques. (Archipicture)
À Riom en Auvergne, au Ve
siècle, saint Amable, prêtre.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2167/Saint-Aimable-de-Riom.html
Saint Amable
d’Auvergne
Saint patron de Riom
(Puy-de-Dôme)
Fête le 1er novembre
Église de France
† en Auvergne 475
Autre mention : 18
octobre
[Amabilis] Amable
d’Auvergne ou de Riom ou Aimable
Originaire du
Puy-de-Dôme, saint Amable vécut au Ve siècle et fut chantre à la cathédrale de
Clermont puis prêtre d’une des premières paroisses rurales de la Gaule, à Riom.
Évangélisateur de Riom, dans le Puy-de-Dôme, il aurait, dit-on, débarrassé la
région des serpents, c’est-à-dire, symboliquement des païens. Il est invoqué
contre le feu et les serpents.
SOURCE : http://www.martyretsaint.com/amable-dauvergne/
Saint AMABLE
D'après son compatriote auvergnat, Grégoire de Tours, il avait le pouvoir d'exterminer les serpents, de délivrer les possédés, et il lui arriva même, faute de patère, d'attacher son manteau à un rayon de soleil. décédé en 475, il continua même dans la mort à accomplir des miracles. D'après la légende, on l'associait souvent à la lutte contre le démon et à l'éloignement du feu et des serpents.
- La fleur des
Saints Omer Englebert-
À sa naissance Le nom Amable lui fut donné par une inspiration de Dieu. Il fut
élevé dans la piété par ses parents. Ils ne voulurent pas l'appliquer aux
armes, ni le laisser aller à la guerre, de peur que cela corrompit l'innocence
de ses moeurs par le commerce des gens du siècle. Ils le firent étudier aux
lettres saintes. Il y prie goût, et fit de si grands progrès en peu de temps
dans la science, du salut et dans la crainte et l'amour, de Dieu, que, quoique
son corps fût sur la terre, toute son âme, ses pensées et ses désirs étaient au
ciel. les jeux et les divertissements pour lesquelles les autres enfants de son
âge avait tant d'ardeur et de passion ne firent aucune impression sur son coeur
il s'est retirait comme dans une solitude intérieur. Étant plus grand, il
s'observait sans cesse et était attentif sur soi et en garde contre le démon,
craignant toujours qu'il ne le perça de quelqu'une de ses flèches empoisonnées.
Dieu le rendit aimable à tout le monde par la douceur de ses moeurs. Dieu
l'honora lui-même d'un amour tout particulier. il disait à Dieu dans ses
prières. O Dieu, qui avez voulu qu'on m'appelle Aimable, faites que je le
devienne en vous aimant sincèrement. Faites qu'un esprit impur ne fouille point
celui que votre divin Esprit a purifié par le Baptême. Me voici arrivé à cet
âge d'adolescence où les passions sensuelles et les mouvements de la chair ont
accoutumé de plonger l'âme dans l'impudicité et dans l'amour des volupté basses
et honteuses, et à la dégoûter de celles que vous nous Commandez d'aimer, mais
fortifiez moi Seigneur, contre l'amorce de tels plaisirs et ne me donnez du
goût que pour la beauté de la Vérité et de la sagesse. Non content de prier, il
travaillait à amortir en lui l'activité des passions par la frugalité et la
sobriété. A cette vertu qui tempère les mouvements de la chair, il ajoutait une
charité ardente envers Dieu et le prochain. Il s'éleva au Sacerdoce après avoir
passé par tous les Ordres inférieurs que les saints Canons ordonnent d'exercer
avant qu'on prenne la Prêtrise. Ce fut pour desservir la Cure du Territoire de
Riom qu'il fut ordonné Prêtre. Il s'en acquitta avec toute la vigilance et
l'application imaginable, partant les jours et les nuits en prières, et
n'interrompant jamais un si saint exercice que pour survenir aux besoins
temporels et spirituels de ses ouailles. Il remédiait aux premiers par de
larges aumônes, et des libéralités continuelles; et il pourvoyait aux féconds
par des exhortations vives et animées. Il entraînait tout le monde par ses
exemples et ses instructions à l'amour et à l'imitation de Jésus-Christ. On
remarque de lui un beau mot. Il disait, que la charité qui n'augmente pas à
chaque moment sa chaleur, la perd et que tout Chrétien qui cesse de croître en
amour pour Jésus-Christ, s'attiédit, et devient froid. Dans le temps qu'il fut
fait Curé de Riom, il y avait dans cette Ville une Chapelle dédiée aux saints
Martyrs Gervais et Protais. On dit que ce fut la première qu'on éleva en
Auvergne à ces illustres Martyrs et ce n'était pas une petite gloire pour cette
Ville d'avoir été la première qui le fait signalée dans leur culte. Il la
visitait souvent dans le temps même qu'il était Chantre de la Cathédrale, et y
passait les journées entières en prières. Ce fut ce qui obligea Saint Prix, qui
était évêque d'Auvergne de ce temps là, de lui donner tout ce qui était de sa
dépendance dans le territoire de Riom en pur don; Il s'en servit pour y bâtir
des Églises. Il commença par une Église Baptismale qu'il dédia à st-Jean
Baptiste. Ce fût là qu'il baptisa les catéchumènes. Il édifia une autre église
plus grande, dans laquelle il est aujourd'hui enterré qu'il consacra en
l'honneur du martyr Saint Bénigne. Il enrichit cette dernière Église de
plusieurs Reliques de Saints qu'il apporta de divers endroits du monde, où il
voyagea. Il eut soin de leur faire rendre les honneurs qui leur étaient dus et
de les placer dans des lieux décents et bien orné. C'est à ces Reliques
précieuses qu'il attribuait le miracle continuel qui dure encore aujourd'hui, à
savoir qu'aucun Serpent n'approchait de l'enceinte de notre Ville, ou tout au
moins ne saurait y vivre, ou faire mal à personne s'il en approche. Amable
allant à Rome et se sentant brûlé par les ardeurs du Soleil jusqu'à ne pouvoir
souffrir son manteau sur les épaules, un rayon de Soleil lui rendit, par ordre
de Dieu, L'office d'un bon serviteur et soutint en l'air l'un et L'autre
pendant le chemin. À Rome, brûlant d'envie d'avoir des Reliques de quelques-uns
de ces bienheureux Martyrs qui y avaient scellé leur foi par leur sang, et ne
sachant à qui s'adresser pour en avoir, il eut recours à son protecteur et
consolateur ordinaire Jésus-Christ. L'ayant prié avec larmes de lui en faire
recouvrer, il fut un jour agréablement: surpris de voir descendre du haut du
Ciel, un Ange qui lui en apporta dans une petite Caisse, et lui tint ce
discours. O trop heureux ami et serviteur de Dieu, qui devez être un jour notre
collègue dans le Ciel, recevez de la main d'un ange avec qui vous ferez, après
la mort, associé dans le Ciel, ce riche présent que Jésus-Christ vous a envoyé
et que vous lui avez demandé avec tant d'ardeur. Je vous félicite du grand don
qu'il vous fait et encore plus de la grâce que je sait qu'il doit vous faire un
jour de jouir de sa gloire. Continuez de le louer sur terre par l'organe de
votre belle voix d'une manière sensible et corporelle, comme nous autres Anges
le louons par l'ardeur de notre amour dans la Jérusalem céleste d'une manière
toute spirituelle et intelligible. L'ange, après avoir dit ces mots, se retira
et laissa Amable dans un transport de joie tel qu'on peut l'imaginer plutôt par
l'esprit que le représenter par le discours. Il embrasse les précieuses et
divines Reliques. Il leur donne mille et mille baisers. Il les prend et les
élève sur ses deux mains avec foi, reconnaissance et amour. il revient en
Auvergne. Son premier foin à son arrivée fut de mettre ces précieuses, Reliques
dans l'Église neuve de saint Bénigne qu'il avait fait bâtir. Dieu en autorisa
le culte aussitôt par de fréquents miracles qu'il y fit, et qu'il continue tous
les jours d'y faire : car aussitôt que le feu a pris dans une Maison de
Riom, ou de la Campagne voisine, on y apporte ces saintes Reliques, et en même
temps le feu tombe et s'éteint, et cesse de brûler ce qu'il avait entamé. Rien
n'était si édifiant et si digne de Dieu, que la dévotion avec laquelle il y
célébrait le saint Sacrifice et disait la Messe Paroissiale. On le voyait
quelques-fois tout baigné de larmes à l'Autel. D'autres fois son visage
paraissait tout en feu, et la tête toute rayonnante, comme le Soleil. Rien
n'égala jamais sa charité pour les pauvres : il avait étouffé de bonne
heure en lui l'amour des richesses, qui est, selon l'expression de saint Paul,
la racine de tout les maux. il donnait généralement tout ce qu'il avait aux
nécessiteux de sa Paroisse. Il se nourrissait de jeûnes. Insensible à ses
propres maux, il n'était touché que de ceux d'autrui. Il ne reposait jamais
plus agréablement que lorsqu'au lieu de dormir il passait les nuits en prière.
Les mortifications du corps au ne gâtaient rien de la douceur et de la gaité
ordinaire de son esprit. Plus doux qu'un petit agneau, et plus simple qu'un
enfant, il ne laissait pas dans l'occasion d'être plus prudent que les
Serpents, selon le précepte du Seigneur. Il n'avait d'autre parole à la bouche
que celle-ci: Dieu soit loué. Il possédait éminemment le don et le talent de la
parole. Rien n'était si merveilleux que de l'entendre prêcher. Les peuples
couraient en foule de toutes parts à ses Sermons, Des flots d'auditeurs
inondaient les Églises ou il annonçait la parole de vie. Il se faisait
craindre des uns, aimer des autres, respecter et admirer par tout le
monde ; persuasif, il fit des reproches aux méchants de leurs désordres.
Il donnât des instructions aux gens de bien pour leur apprendre les moyens de
se conserver dans la justice et d'éviter le péché. Non content de paître ses
ouailles du pain de la parole, il attira la grâce de Dieu sur elles par la
prière levant sans cesse ses mains pures vers Dieu pour le conjurer de regarder
son peuple d'un œil de miséricorde et de répandre sur lui les plus grandes
faveurs. Il passa toute sa vie dans des austérités extraordinaires, portant
toujours le cilice et la haire sous ses habits. Il ne voulut jamais relâcher
ces austérités jusqu'à sa mort. Il vieillit dans ces exercices. Bien loin que
l'austérité de sa pénitence abrégea ses jours, comme naturellement elle devait
faire, il en vécut au contraire plus longtemps, Il parvint par une extrême
vieillesse. Mais vint le jour heureux, que Dieu lui révéla qu'il voulait
l'appeller à lui et le faire entrer dans la joie et dans la possession de ces
biens ineffables, après lesquels il avait si longtemps soupiré. Il en apprit la
nouvelle avec une joie, qui est au dessus de l'imagination : et ne pouvant
la contenir plus longtemps au dedans de lui-même, après en avoir rendu de très
humble actions de grâces à Dieu, il en alla faire part à ses amis et à son
peuple. Il assembla d'abord quelques-uns de ses plus chers disciples en secret,
leur apprit ce que Dieu lui avait révélé : les exhorta à persévérer dans
la discipline et la manière de vivre qu'il leur avait fait observer de son
vivant, leur recommanda sur toutes choses l'union et la concorde ; et tout
embrasé de l'amour de la Jérusalem céleste qu'il touchait (pour ainsi dire) des
pieds et des mains, il leur tint ce discours. "La paix, mes enfants, la
paix, et la charité fraternelle. C'est la l'essence de toutes les vertus
Chrétiennes. Par elle vous acquerrez aisément cette autre vertu, sans laquelle
l'écriture dit, qu'on ne verra jamais Dieu ; je veux dire la sainteté du
corps et de l'esprit. Pour vous exciter à vous y rendre parfaits, jetez les
yeux sur les Saints qui nous ont précédé, et sur la vie des saints Pères, qui
nous ont frayés le chemin au Ciel, ils se regardaient tous comme étrangers sur
la terre n'y voulaient pas établir une cité permanente, mais ils soupiraient de
tout leur cœur après celle dont Dieu, est le Souverain Architecte. "
Ensuite, il monta en Chaire, et parla aux assistant d'une manière touchante, et
édifiante de la vanité et le néant des choses du monde, sur la félicité de
l'autre vie, sur la grandeur de l'éternité des biens futurs, et sur le Royaume
de Dieu, quand il vint à l'endroit de son discours, où il découvrit la
révélation, dont Dieu l'avait honoré, et ou il leur dit que dans un moment il
les allait quitter pour toujours, et que l'heure de sa mort et de la
dissolution de son corps était venue, pour lors les larmes coulèrent en grande
abondance des yeux de tous ses Paroissiens. On n'entendit de toutes parts que
des cris et des lamentations de gens désolés, et abandonnés à la dernière
douleur. De son côté, quelque ravi de joie qu'il fut, d'aller jouir de Dieu, il
ne put retenir les larmes en voyant celles que l'affection de son peuple lui
faisait répandre à son sujet et les ayant consolés le mieux qu'il pût, après
les avoir conjuré de ne pas s'opposer à son bonheur, il leur donna à tous la
bénédiction et le dernier baiser de paix. Cela renouvela leur douleur, et ils
lui dirent en prenant congé de lui dans l'amertume de leur cœur: nous sentons,
très saint Père, et cher Pasteur, la grande perte que nous allons faire. Vous
aviez accoutumé d'arroser les prairies altérées de nos âmes par les eaux de la
doctrine céleste, et vous ne cessiez de nous instruire de nos devoirs et de
nous expliquer les douceurs du Royaume de Dieu. Nous vous écoutions tous avec
autant de plaisir que de docilité. Vos prédications nous charmaient et nous
enlevaient. Elles nous paraissaient plus douces et plus agréables à notre goût,
que le miel le plus excellent. Tels furent à peu près les discours de ce peuple
affligé, et les derniers adieux qu'ils firent à leur Pasteur. Au sortir de
l'Église la fièvre prie à saint Amable. Le mal augmentant de plus en plus, il
sentit ses forces diminuer. Il demanda à recevoir le Viatique, qui lui fut
apporté sur le champ. il le reçût avec de grands sentiments de piété et de
religion. Il souffrait cependant de très-grandes douleurs de corps ; mais
non content de celles que la maladie lui faisait souffrir, il s'en procura
encore de nouvelles par un esprit de pénitence. S'étant fait coucher sur la
dure, dans le cilice et dans la cendre, Ce fut dans cet état qu'il rendit son
âme à Dieu, ayant eu auparavant le bonheur incomparable de voir venir à lui une
grande partie des Citoyens de la Jérusalem céleste qui l'invitaient comme leur
collègue et le compagnon de leurs travaux et à venir jouir avec eux des mêmes
biens, dont ils jouissaient. On l'entendit chanter à voix basse le sacré
Alélluila, et l'Hymne de joie. Dieu opéra un grand nombre de miracles à son
tombeau touchant son le tombeau, tous les malades étaient guéris, de quelque
nature de maladies qu'ils fussent atteint. On peut même dire que ceux qui
firent plus d'honneur à son convoi furent les Démons ; car ils sortirent
publiquement du corps des possédés qu'on apporta auprès de celui au Saint,
hurlants et criants qu'Amable leur faisait souffrir d'étranges peines et les
chassait par la puissance du corps de ceux où ils avaient acquis depuis
longtemps un domicile et un établissement paisible. Il ne faut pas s'attendre
que je fasse ici une longue énumération de tous les miracles qui font arrivés
au tombeau de saint Amable, depuis le jour de sa mort. Cela ferait presque
infini, et ils ne font pas tous venus à notre connaissance. En voici seulement
quelques-uns. Un Duc d'Auvergne, nommé Victorius, passant un jour près du
Tombeau du Saint, refusa de descendre de cheval et venir avec les Fidèles qui y
accouraient de toutes parts, rendre ses devoirs à ses cendres sacrées. Mais son
cheval plus sage et plus éclairé que son Maître, s'arrêta tout court, quelque
fougueux qu'il fut de sa nature. Sans s'émouvoir, non plus que s'il avait été
d'airain et de bronze, de tous les coups d'éperon et de fouet qu'il lui donna
pour le faire marcher, il demeura inébranlable jusqu'à ce que le Duc qui était
monté dessus, en fut descendu et fut allé rendre ses respects au Saint, et
révérer par un culte religieux ses précieuses Reliques. Un autre s'étant
parjuré devant le même Tombeau, Ayant pris à témoin le Saint qui y était enseveli,
de la vérité de ce qu'il disait, quoique ce qu'il disait fût faux, devint tout
à coup perclus du bras et de la main qu'il avait étendue vers le Tombeau, ce
qui l'ayant confondu et fait rentrer en lui-même, l'obligea d'avouer tout haut
son crime et de confesser qu'il avait souillé sa langue par un parjure. Alors
son bras fut guéri et reprit tout à coup le mouvement et la vie qu'il avait
perdue. Il est de notoriété publique, et ou L'a vu souvent arriver, que
lorsqu'en mangeant, ou en buvant, ou en dormant la bouche ouverte, on a avalé
du poison ou quelque petite bête venimeuse, on en guérit infailliblement si on
vient prier au tombeau du saint. Le malade sent de grandes envies de vomir, et
ne peut, ou n'ose pas le faire, comme s'il voulait marquer par là qu'il
appréhende de salir par son venin et par les vomissements un lieu aussi sacré
et aussi respectable que celui, ou repose le corps de saint Amable. il avertie
par là ses amis de le transporter hors de l'enceinte des murailles de l'église
et il n'en est pas dehors qu'il vomie aussitôt tout ce qu'il a de venimeux dans
les entrailles.
La
Vie de Saint Amable Iustus (Archipresbyter), Pierre V. Faydit 1702
SOURCE : https://gloria.tv/article/nxBa8eTBR8mH2hwjEFTTDs1vp
La Dévotion à Saint
Amable
Une protection sûre
contre le feu
Notice sur Saint Amable,
prêtre
Saint Amable naquit vers
le commencement du Ve siècle, de parents très nobles et très pieux, dans la
grande ville de Riom, en Auvergne. Ce grand Saint méprisait l'avantage d'une
naissance illustre et n'estimait de véritable noblesse que celle d'avoir été
fait enfant de Dieu par le Saint Baptême. Toute occupés de l'éducation d'un
fils qui leurs était si cher et qui leurs donnait de si riches espérances, ses
parents le mirent sous la conduite du pasteur de la paroisse. La principale
occupation de celui-ci fut de faire bien comprendre à cet enfant que de porter
le jour du Seigneur dès sa jeunesse est une grâce singulière, la plus parfaite
fidélité, la plus exacte correspondance. L'aimable disciple mettait à profit
toutes les leçons d'un si digne maître, vivant éloigné du monde, et
s'appliquant à la pratique de toutes les vertus. Celle qu'il étudia avec le
plus de soin fut l'humilité. Comme cette excellente vertu avait été le principe
de sa sainte retraite, elle en fut aussi le premier fruit. De cette tige
céleste, la crainte de Dieu prit naissance dans son cœur. Sa vigilance était
une suite de cette crainte; il veillait sans cesse sur lui-même et sur toutes
ses actions, de peur de donner prise au démon qui met tout en oeuvre pour nous
perdre.
Étant humble d'une humilité intérieure et véritable, il était par conséquent extrêmement doux, car la douceur est la campagne inséparable du cœur humble. On ne pouvait le rabaisser, vu qu'il était dans sa propre estime, au dessous de toute idée désavantageuse; il ne se fâchait de rien, ne s'aigrissait contre personne et gardait la douceur envers tout le monde. La simplicité qui se trouve toujours où est l'humilité, lui faisait croire tout le bien qu'on disait des autres, appréhender pour lui-même jusqu'au apparences du mal et marcher constamment en la sainte présence de Dieu. Or, ceci comprend tout: marcher avec Dieu, c'est se conduire par son esprit en toutes choses, c'est l'avoir toujours présent par la Foi, et régler toutes ses actions sur sa Volonté. Saint Amable, étant dès lors un sujet tout formé pour la religion, fut appelé par son évêque au ministère de l'Église, et les habitants de Riom l'obtinrent pour Curé de leur paroisse. Il n'entra dans cette sublime fonction qu'avec un saint tremblement, et s'adonna plus que jamais à la pratique de l'humilité. Mais plus il tâchait de se dérober aux yeux des hommes, plus Dieu prenait plaisir à le manifester, car le bruit des miracles opérés par son intercession le trahissait partout; il éteignit plusieurs embrasements qui menaçaient la ville d'un incendie général. Outre le domaine sur le feu, qui lui est spécial, il reçut encore deux pouvoirs miraculeux: chasser le démon du corps des possédés et commander aux serpents.
Dieu ayant ainsi favorisé
ce saint pasteur de tant de grâces, toute ton application fut de lui en
témoigner sa reconnaissance. Quand il offrait le sacrifice redoutable de la
messe, la foi vive qui lui découvrait un Dieu présent sur nos autels, une terré
changée en ciel, le remplissait du plus ardent amour... mais quand il
considérait que ces grands mystères s'opéraient par le ministère d'un indigne
prêtre comme lui, son cœur se brisait de douleur et son visage paraissait tout
baigné de larmes. Ce saint prêtre, tout pénétré d'amour pour Notre-Seigneur
Jésus-Christ brûlait d'un feu semblable pour les membres de ce Divin Maître; il
Joignait l'aumône spirituelle à la corporelle, et il s'appliquait d'autant plus
a la première que les misères de l'âme sont plus à plaindre que celles du
corps. L'Évangile, qu'il méditait tous les jours lui avait appris que ceux-là
sont heureux qui pleurent maintenant, parce qu'ils seront consolés. Cette
divine parole l'animait puissamment et le faisait marcher avec joie dans la
voie étroite du salut. L'une des principales leçons qu'il donnait à ses
disciples et à son peuple était celle-ci: « Les chrétiens ne doivent
jamais laisser refroidir la charité dans leur cœur, mais l'y faire toujours
croitre. En égard au penchant continuel de l'homme vers, la créature, on doit
nécessairement renouveler dans son cœur l'amour de Dieu par des actes
fréquents, et empocher par ce moyen que la créature ne nous domine et ne
devienne le principal objet de nos actions en la préférant actuellement au
Créateur ».
Enfin, Dieu voulant
couronner une vie si sainte et si pleine, fit passer son serviteur Amable de
cette vie mortelle et laborieuse à la vie glorieuse et immortelle. Il était âgé
de 78 ans. Ayant eu avis de sa mort, il fit assembler ses disciples et les exhorta
à la pratique de la charité. « Tâchez, mes chers enfants, leur dit-il, de
vivre en paix avec tout le monde, et de conserver la sainteté, sans laquelle
vous ne sauriez voir Dieu. Travaillez à entretenir la charité, et l'unité d'un
même esprit par le lien de la paix, car Dieu met les pacifiques au nombre de
ses enfants ». Après leur avoir donné à tous le baiser de paix et sa
bénédiction, il les pria de s'en retourner dans leurs maisons. Puis, couvert
d'un cilice, couché sur la cendre, il reçut le Saint Viatique, et rendit de bon
cœur son âme à Celui qui la lui avait donné, en l'an 475.
On invoque Saint Amable
particulièrement contre les incendies, et cette dévotion parait très ancienne.
Nous lisons dans l'Épitre Dédicatoire de sa première vie écrite en 1701:
« Depuis plusieurs siècles, on a vu ses précieuses reliques éteindre le
feu le plus violent (…) Ce sont là les merveilles anciennes, et néanmoins
ordinaires de Saint Amable. Dans l'office de sa fête, composé en 1575, nous
voyons : à l'Hymne de Vêpres: « A la vue de ses saintes reliques, les
flammes s'éteignent ». Dans l'Hymne de Matines: « Vous commandez aux
éléments, ils vous obéissent. A votre voix la flamme est sans force. Les feux
violents et prêts à ravager notre ville ont respecté vos ordres; on les a vus,
plus d'une fois, avec étonnement, sentir la vertu de votre présence, et,
devenus dociles, ils se sont amortis aussitôt que Vous l'avez voulu. La foudre
même, prête à éclater, est forcée de céder à votre pouvoir et de vous obéir.
Lorsqu'une trop grande sécheresse, ou des pluies d'une trop longue durée
désolaient nos campagnes, vous avez délivré votre peuple de cette affliction où
il gémissait sous la main de Dieu (…) car alors vous faites tomber la pluie du
ciel, ou vous ramenez une agréable sérénité ». Répons de la 2e leçon :
« Vous êtes béni dans là ville, vous êtes béni dans les champs, et vos
reliques sont pleines de bénédictions. V. Vous nous ayez délivrés de la
violence de la flamme, dont nous étions environnés de toutes parts ».
Répons de la VIIe leçon: « On portait sur les malades les mouchoirs et les
tabliers qui avaient touché son sacré corps, et ils étaient guéris de leurs
infirmités... et les malins esprits sortaient des corps qu'ils
possédaient ». Hymne des Laudes: « Cette sainte poussière cachée sous
nos autels rend efficacement la santé aux malades, elle chasse et fait fuir les
bêtes furieuses, elle amortit la violence impétueuse des flammes ».
Collecte de la messe: « Les fidèles reconnaissent la grande puissance que
Dieu a donnée à son serviteur Amable contre les serpents et contre le feu, ces
deux grands fléaux dont il punissait dans le désert la révolte continuelle du
peuple Juif ».
Quelques exemples de la
protection de Saint Amable
Guillaume VII persécutait
Etienne, évêque de Clermont, et le poursuivait avec une armée formidable.
Celui-ci, le cœur percé de douleur, le visage prosterné contre terre, répandait
des torrents de larmes, il implorait de toute l'ardeur de son cœur le secours
du grand serviteur de Dieu Amable. « J'ai déjà ressenti plusieurs fois les
effets de votre puissante protection, (disait-il), vous ne me l'avez jamais
refusée... Vous n'êtes pas moins puissant aujourd'hui qu'autrefois pour me
délivrer de l'extrémité où je me trouve. J'espère que vous m'accorderez cette
grâce par le grand pouvoir que vous a communiqué Notre-Seigneur
Jésus-Christ ». A peine eut-il achevé cette prière que deux courriers
arrivèrent en toute hâte, et lui firent le-récit suivant: « Monseigneur,
aucun des vôtres n'a péri. Les ennemis ont avoué eux-mêmes que tous les traits
qu'ils décochaient portaient à faux, et qu'ils; se sentaient comme liés par un
pouvoir invisible. Un moment nous nous crûmes perdus sons ressources: Le feu,
que nous avions allumés pour fermer passage aux assiégeants, poussé tout-à-coup
par un vent furieux, se dirigea de notre côté et menaça de tout détruire. Les
ennemis poussaient des cris de joie, s'applaudissant de ce que les flammes leur
ouvraient un passage pour entrer dans le palais. Dans cette extrémité nous
implorâmes notre Saint protecteur. Un prêtre alla prendre dans l'église la
relique de Saint Amable et l'opposa A l'impétuosité des flammes. Aussitôt le
feu tourna toute sa furie contre les assiégeants, malgré le vent contraire; la
plupart furent consumés par les flammes, les autres durent prendre la
fuite ». (1060).
Dans la ville de Lyon,
sur les 2 heures du matin, le feu prit par accident dans une boutique où il y
avait beaucoup de matières combustibles. Grand nombre de personnes accoururent
pour porter secours; mais le vent était si fort qu'il n'y eut pas moyen de
maîtriser l'incendie, et un quartier, considérable de la ville menaçait ruine
complète. Dans un si grand désastre, où Je mal était sans remède, quelques
personnes dévotes, sachant qu'un bourgeois de la ville avait du suaire où le
corps de Saint Amable avait été enveloppé; allèrent frapper à sa porte, le
conjurèrent de se lever promptement et d'apporter la sainte relique qu'il
avait, pour apaiser la fureur des flammes. Le monsieur s'étant levé aussitôt, il
prit ce saint suaire, il le porta avec beaucoup de respect et de dévotion sur
le lieu de l'incendie, où, étant arrivé, il en coupa une petite portion qu'il
enveloppa dans du papier, et qu'il donna à un jeune homme, lequel voulut bien
hasarder sa vie en montant; sur le premier plancher pour le jeter en cet
endroit où était la plus grande violence du feu. A peine ce jeune homme eût-il
jeté ce morceau de linge, tout sec et combustible, qu'on vit au même instant ce
torrent de feu et de flammes le respecter, l'embrasement cesser aussitôt, et
s'éteindre si visiblement qu'au lieu de ces cris lamentables dont l'air
retentissait auparavant, on n'entendit retentir que des cris de joie par toute
la ville. Tout le peuple rendit à Dieu des actions de grâce et on fit dire des
messes en l'honneur du Saint. (7 décembre 1653).
Le 9 juin 1699, entre 11
heures et minuit, temps auquel les Chartreux chantent Matines, le feu prit par
l'imprudence d'un valet à un de la salle basse de leur maison. Bientôt la
flamme se communiqua aux planchers, et sortant par les fenêtres comme d'une
fournaise, montait par dehors, jusqu'au toit du bâtiment. Dans un si grand
désastre, Dieu inspira Dom Coadjuteur d'avoir recours à Saint Amable, et
d'invoquer son Saint Nom. Il avait sur lui du ruban, qui avait été béni, et
avait touché ses reliques; i1 le, jeta dans l'incendie, et, dans le moment, la
vertu de cette relique produisit un si merveilleux effet que le feu s'éteignit
comme la flamme d'une chandelle que l'on éteint par le souffle, dont il ne reste
que la mèche fumante. Cet événement miraculeux réveilla les sentiments de
reconnaissance dans le cœur des bons Pères pour un pareil bienfait qu'ils
avaient reçu depuis quatre ou cinq ans par l'intercession du même saint; car le
feu ayant pris par accident à un bois appartenant à la maison de la Chartreuse,
Dom Procureur et Dom Coadjuteur étant accourus, accompagnés des domestiques de
la maison, ils se mirent tous ensemble en devoir de couper le chemin à la
flamme; mais, ayant reconnu que tous leurs efforts étaient rendus inutiles par
la furie de 1a flamme poussée par la violence du vent, et que tout ce pays de
bois, qui est de, plus de deux lieues d'étendue, était dans un péril évident
d'une destruction totale, sans qu'on pût par aucun moyen arrêter la marche de
la flamme, ces deux Religieux implorèrent le secours de Saint Amable; et
s'étant transportés en diligence aux deux extrémités de l'incendie, chacun jeta
de son côté dans le feu une portion du ruban bénit, et qui avait touché ses
sacrées reliques. Chose étonnante! La flamme ne passa point outre, et fut aussi
subitement arrêtée en ces deux extrémités, comme si ces deux portions de ruban
eussent été des barrières ou des torrents d'eau qui l'eussent empêchée de
passer. Le Père Prieur vint en cette ville, peu de jours après, célébrer la
messe en l'honneur de Saint Amable. Et, pour une plus ample reconnaissance, les
Religieux statuèrent, dans leur chapitre, de célébrer à l'avenir, tous les ans,
une messe conventuelle de l'office de Saint Amable. Fait en la maison de la
Chartreuse, à quatre lieues de Riom, le 12 juin 1700.
Prière à Saint Amable
Grand Saint, nous vous
supplions très humblement d'employer en notre faveur votre puissant crédit
auprès de Dieu. Vous délivrez les corps mortels de la puissance des démons;
éloignez de même ces malins esprits des âmes immortelles, afin qu'elles ne
succombent à aucune tentation et qu'elles courent sans cesse dans la voie des
commandements. Vous garantissez des flammes dévorantes les édifices matériels;
éteignez aussi dans les âmes, qui sont les temples du Saint Esprit, toute
ardeur impure et profane. Vous guérissez les corps de la morsure des serpents;
purgez les cœurs du fiel de la malice et du poison de l'envie. Ce sera par
votre secours, grand Saint Amable, que nous craindrons les serpents invisibles,
qui sont les péchés, et que nous les éviterons. Ce sera par vos prières que
nous foulerons aux pieds le Basilic de l'orgueil, le Lion de la colère, le
Dragon de la volupté, et que nous trouverons notre véritable joie en dieu seul,
qui fait les chastes délices de ceux qui l'aiment. Ainsi soit-il.
Permis d'imprimer
Edouard Chs, Ev. de
Montréal.
Montréal, 20 Juin 1881
Montréal
Imp. de La Minerve, 212
et 214 Rue Notre-Dame
1881
SOURCE : http://spiritualitechretienne.blog4ever.xyz/saint-amable-de-riom
Also
known as
Amabilis of Riom
Amabilis the Cantor
3 July (Eastern
calendar)
11 June on
some calendars
1
November on some calenders
Profile
Cantor in
the church of Saint Mary
at Clermont, France. Precentor of
the cathedral of Clermont. Parish priest in Riom, France.
475 of
natural causes
bishop listening
to an angel playing music
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Amabilis of
Auvergne“. CatholicSaints.Info. 27 January 2024. Web. 17 April 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-amabilis-of-auvergne/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-amabilis-of-auvergne/
Amabilis of Auvergne (of
Riom) (AC)
Died 475. It seems that
Amabilis was precentor of the cathedral at Clermont and afterwards parish
priest of Riom in Auvergne (Benedictines). Saint Amabilis is portrayed as a
bishop with an angel playing music to him. He is venerated at Auvergne and
Riom. Invoked against fire, snake-bite, poison, wild beasts, possession, and
madness (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1101.shtml
Sant' Amabile di Rium
Martirologio Romano: A
Riom in Aquitania, ora in Francia, sant’Amabile, sacerdote.
San Gregorio di Tours (De
gloria confessorum, in Migne, LXXI, coll. 852-53) ci informa che «fuit etiam in
supradicta Arverna urbe admirabilis sanctitatis Amabius quidam, vici
Ricomagensis presbiter, qui virtutibus magnis praecellens, saepe serpentibus
dicitur imperasse». Narra poi alcuni miracoli operati da Amabile, da uno dei
quali si ricava che egli visse prima del 485. Oltre che a Riom, di cui fu tra i
primi pastori, la sua festa fu celebrata l'11 giugno o il 18 o 19 ottobre in
tutta la diocesi di Clermont-Ferrand e, fuori di questa, a Ulzio, nella valle
di Susa. Il suo corpo, in un anno non determinabile, dopo il sec. X, fu
trasportato da Clermont a Riom, dove si trova ancora oggi.
Autore: Pietro Burchi
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/74370
Voir aussi : http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/juillet/amable.pdf
http://brayaud.canalblog.com/archives/2009/10/21/15518586.html