Saint Nersès
Évêque arménien (✝ v. 373)
Élu patriarche d'Arménie en 364, il restaure les institutions créées par ses
prédécesseurs et couvre l'Arménie d'hospices. Il meurt le 25 juillet 373,
empoisonné par ordre du roi d'Arménie Pap, à qui il avait reproché ses
désordres.
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10378/Saint-Nerses.html
Saint Nerses le grand :
Il est né en l’an 329
dans la famille royale. Il fut éduqué à Césarée et l’on peut dire que Grégoire
de Nysse et Grégoire de Naziance furent ses camarades de classe. Il se maria et
fut veuf très tôt. Il entra alors dans la vie monastique. Il fut ordonné évêque
de Césarée et devint le catholicos en 353. Il organisa en Arménie de nombreux
monastères et de nombreux services pour les pauvres, les orphelins et les
malades.
LE MARTYRE DE SAINT NERSES,
CATHOLICOS D'ARMÉNIE
fêté le 20 novembre
A KHAKH, CANTON D'ÉGÉGHIATZ, AVANT L'ANNÉE 374
Le
pontife des Arméniens, Nersès, renouvela tout ce qui était détruit dans le pays
des Arméniens. Se chargeant de consoler, de nourrir et de surveiller les
pauvres, il accueillait en même temps les lépreux. Il construisit partout des
églises, restaurant celles qui avaient été démolies, en y rétablissant l'ordre
renversé. Ici, il édifiait le peuple et l'affermissait dans la foi; là il le
reprenait et le châtiait. Il accomplit beaucoup de miracles, de grands prodiges
et des guérisons merveilleuses. Sévère dans tout ce qui concernait la religion,
quand il bénissait quelqu'un, sa bénédiction produisait son effet; quand il
maudissait quelqu'un, il était maudit. Il multiplia le nombre des serviteurs de
Dieu sur tous les points du territoire d'Arménie, en instituant des évêques
dans chaque canton, et en se réservant pour lui la surveillance générale et la
juridiction, qu'il exerça jusqu'à ses derniers jours.
Saint
Nersès, pontife des Arméniens, ne cessait de réprimander souvent le roi Bab, en
présence même de témoins. A cause de la multitude de ses péchés, il lui
interdit non seulement l'entrée de l'église, mais aussi l'approche du
vestibule. Il lui adressait des reproches continuels et lui infligeait des
pénitences. Nersès croyait, par ce moyen, mettre un terme aux actes abominables
du roi, et pensait le faire rentrer dans la voie de son propre salut; aussi ne
cessait-il de lui inspirer la pensée du repentir. Il lui faisait des citations
de l'Écriture sainte, lui rappelant les châtiments éternels qui l'attendaient au
jugement dernier, afin qu'il se rendît sage et meilleur, en vue de progresser
dans les voies de la justice et de prendre quelque soin des oeuvres saintes.
Le roi
Bab, non seulement ne prêta pas l'oreille à ces exhortations, mais au contraire
il s'arma contre Nersès d'une haine implacable, et il n'attendait que le moment
favorable pour le tuer, et cela sans déguiser ses projets. Par crainte de
l'empereur des Grecs, il n'osa pas exécuter ce meurtre contre Nersès, ni même
se permettre de l'injurier publiquement. Du reste, aucun habitant de son
royaume, et aucun soldat de son armée n'aurait consenti à accomplir un tel
forfait, car Nersès était un homme sur qui les regards de tous les Arméniens
étaient tournés, à cause de ses oeuvres équitables, de sa vie sainte, de son
administration animée d'un esprit de paix, et surtout à cause des prodiges
qu'il accomplissait en face de tous, ce qui le faisait regarder comme un ange
du ciel. Cependant, le roi nourrissait toujours une haine implacable contre lui
et cherchait tous les moyens de le faire périr, quoiqu'il n'osât point en
parler, attendu que ses troupes l'auraient massacré. Tout le monde recourait
aux prières de Nersès, qui était aimé généralement des grands et des petits,
des personnes notables et des hommes de basse extraction, des nobles et des
gens du peuple.
Cependant,
le roi Bab s'était déclaré l'ennemi irréconciliable du grand pontife Nersès, de
cet homme de Dieu, qui le reprenait toujours sur l'énormité de ses péchés. Il
ne voulait ni se corriger, ni marcher dans le sentier droit; mais comme il
était fatigué de s'entendre réprimander sans cesse par Nersès, il conçut le
projet de faire mourir le grand pontife de Dieu. Ne pouvant le faire
ouvertement, il feignit de se repentir, en priant le saint homme de lui imposer
une pénitence. Il l'invita à venir dans son palais situé dans le bourg de
Khakh, dans le canton d'Égéghiatz, où il prépara un souper à l'homme de Dieu,
en le faisant asseoir sur le siège royal. C'était comme un commencement de la
pénitence qu'il allait s'imposer dès ce moment, pour se purifier de ses péchés.
L'ayant
fait asseoir à sa table, le roi se leva lui-même de son siège et alla présenter
à l'homme de Dieu, à Nersès, la coupe et l'acide empoisonnés. A peine Nersès
avait-il vidé la coupe qu'il comprit la perfidie du roi et dit : "Sois
béni, Seigneur Dieu, pour m'avoir jugé digne de vider cette coupe et de subir
pour toi cette mort que j'ai tant désirée dès mon enfance! J'accepte cette
coupe de salut, j'invoque le Nom du Seigneur, car moi aussi je vais participer
dorénavant à l'héritage des saints dans la lumière. - O roi, maintenant c'est à
toi que je m'adresse : n'était-il pas en ton pouvoir de me faire tuer
ouvertement ? car personne ne pouvait t'en empêcher; personne ne pouvait
arrêter ton bras au moment de l'accomplissement de ton forfait. - Mais,
Seigneur, pardonne-lui le crime qu'il vient de commettre sur ma personne,
reçois l'âme de ton serviteur, Toi qui es le refuge de tous les affligés et le
dispensateur de tous les biens!"
Après
avoir ainsi parlé, Nersès se leva et rentra dans sa demeure. Tous les grands
satrapes arméniens, le sbarabed Mouschegh, Haïr le martbed, enfin ceux qui
avaient assisté à cette scène, quittant le palais du roi, suivirent Nersès dans
sa demeure. Rentré chez lui, Nersès, relevant son manteau, montra aux
assistants la tache bleu foncé, grande comme un gâteau, qui se dessinait à
l'endroit de son coeur. Aussitôt les satrapes, pour le sauver, se hâtèrent de
lui présenter l'antidote contre le poison meurtrier, mais il refusa de le
prendre, et le rejeta en disant : "C'est le plus grand bien qui m'arrive,
car je meurs pour avoir surveillé l'accomplissement des préceptes du Christ.
Vous savez bien vous-mêmes que tout ce que je vous ai dit a été dit
publiquement, et cela a été toujours mon unique désir. Je suis content du sort
qui me réunit aux élus, et c'est avec joie que j'embrasse mon héritage! Oh!
avec quelle joie je vais quitter bientôt ce monde pervers et impie!" Ayant
parlé de la sorte, Nersès leur donna des conseils, et pria tous les assistants
d'avoir soin d'eux-mêmes et de garder les commandements du Seigneur.
Après
cela, un sang caillé commença à lui sortir de la bouche ce qui dura presque
deux heures. Il se mit en prière et, fléchissant le genou, il pria Dieu de
pardonner à son meurtrier. Il pria ensuite pour tous les hommes, pour les
présents et les absents, pour les dignes et les indignes, même pour les
inconnus. Après avoir terminé sa prière, il éleva ses bras et ses yeux vers le
ciel, en disant : "Seigneur Jésus Christ, reçois mon âme!" Ayant
achevé ces mots, il rendit l'esprit. Alors les serviteurs de l'Église, ayant à
leur tête l'évêque Faustus, le maître des offices Dertadz, le sbarabed
Mouschegh, Haïr le martbed et tous les nobles du camp royal, prirent le corps
de saint Nersès, de cet homme de Dieu, et le transportèrent du village de
Khakh, où le crime avait été commis, dans son propre bourg de Thil, avec des
torches allumées et avec une grande pompe, en récitant des psaumes et des
prières. Le corps n'était pas encore enseveli, quand on vit arriver le roi Bab
qui l'enveloppa et le mit dans le sépulcre des martyrs. Cependant le roi Bab
faisait semblant de ne rien comprendre, comme s'il était complètement étranger
a la mort de Nersès.
Le
meurtre du saint patriarche Nersès, commis par le roi Bab, plongea le pays entier
dans une profonde tristesse. Tous les habitants de l'Arménie disaient entre eux
: "La gloire de l'Arménie s'en est allée, puisque le juste de Dieu a été
enlevé à notre pays!" Les princes et les satrapes disaient également :
"C'en est fait, notre pays est perdu : c'est en vain que le sang du juste
a été répandu, d'autant plus que c'est pour Dieu que Nersès a été tué". Le
sbarabed des Arméniens, Mouschegh, disait de son côté : "Le sang du saint
de Dieu a été versé sans raison. Dorénavant je ne puis plus marcher contre les
ennemis ni diriger ma lance contre qui que ce soit. Je sais d'avance que Dieu
nous a déjà abandonnés, que nous sommes abattus, et que nous ne pouvons plus
relever nos têtes. Maintenant nous ne remporterons plus de triomphes sur nos
ennemis; je le sais bien, car la victoire nous venait de la prière de celui qui
a été tué et de ceux de sa race." Tous les habitants de la maison de
Thorgom, tous ceux qui parlaient l'arménien, les nobles comme les paysans, d'un
côté à l'autre du pays, déploraient amèrement cette perte.
Quoique
Bab, roi des Arméniens, eût déjà tué le patriarche Nersès, cependant il ne se
contenta pas de sa mort, car il cherchait à détruire entièrement tout l'ordre
établi dans l'Église par Nersès. Animé d'un esprit de vengeance, il ordonna
ouvertement de fermer les asiles destinés aux veuves et aux orphelins, que
Nersès avait construits dans plusieurs cantons du pays et de démolir les
monastères de filles, fondés par ce dernier dans les bourgs de plusieurs
cantons et qui étaient entourés de murailles flanquées de tours. Le pontife
arménien avait construit ces monastères pour qu'ils pussent recevoir dans leur
enceinte les filles de tout le royaume, afin qu'elles s'adonnassent au jeûne et
à la prière, en recevant leur nourriture ou des habitants du pays ou de leurs
parents. Bab fit démolir tous ces monastères et livra les religieuses à la
prostitution.
Dans
chaque bourg, Nersès avait construit un hospice que les habitants d'alentour
étaient obligés de pourvoir de vivres. La surveillance des malades et des
pauvres, dans ces hospices, était confiée à la sollicitude de gens dévoués, et
à ceux qui avaient la crainte de Dieu et la foi dans le jugement universel et
l'avènement du Christ. En détruisant ces établissements, le roi fit chasser de
leurs emplois les surveillants désignés par Nersès pour avoir soin des
indigents et des malheureux, et en même temps il publia un édit dans tout le
royaume, en vertu duquel les pauvres pouvaient aller tendre la main et mendier
partout, et il faisait défense à tous de leur porter dorénavant quoi que ce fût
dans les hospices. C'était aussi un usage établi par les anciens, de donner au
clergé les fruits et les dîmes; cependant le roi Bab défendit a chacun de se
conformer à cet usage.
Du temps
du patriarche Nersès, personne dans tout le pays des Arméniens n'osait répudier
sa femme, qui avait porté le voile ou la couronne du mariage béni par le
prêtre; c'était une chose à laquelle personne n'eût osé arrêter sa pensée. De
son vivant, personne ne se permettait de pleurer un mort avec désespoir et
d'une manière interdite par les règles ecclésiastiques; personne n'osait faire
entendre des lamentations et des cris de douleur. A la cérémonie des
funérailles, on versait seulement des larmes, on entendait réciter les psaumes
et les prières, et on ne voyait que des torches ou des cierges allumés. Mais,
après la mort de Nersès, chacun eut la permission du roi d'abandonner sa femme;
il y eut même des cas où un homme changea dix fois de femme; en un mot,
l'impiété devint générale en ce temps-là. On faisait les obsèques des morts en
poussant de grandes lamentations, accompagnées de trompettes, de guitares, de
harpes et de danses. Les femmes et les hommes ayant les bras ornés de
bandelettes, le visage bariolé de diverses couleurs, se tenant les uns devant
les autres et battant des mains, se livraient à des danses abominables et
monstrueuses. Du temps de Nersès, dans tout le territoire de l'Arménie, on ne
voyait nulle part les pauvres mendier, car tout le monde avait soin de leur
porter tout ce dont ils avaient besoin dans leurs asiles mêmes, de sorte qu'ils
étaient pourvus abondamment de tout ce qui leur était nécessaire. Après la mort
de ce pontife, s'il arrivait à quelqu'un de procurer du repos aux pauvres, il
encourait de graves punitions, d'après l'ordre du roi.
Du temps
de Nersès, dans tout le pays des Arméniens, l'exercice du culte se faisait dans
les églises avec la plus grande pompe, et le nombre des saints serviteurs de
l'autel était considérable. Alors on célébrait partout et toujours la mémoire
des saints martyrs devant une affluence considérable du peuple; la
considération dont on entourait les évêques dans toutes les provinces de
l'Arménie allait croissant, les institutions monastiques florissaient en
général dans les lieux habités et inhabités. Tout cela fut oublié et détruit
après la mort de Nersès.
Du temps
du pontificat de Nersès, dans toutes les provinces de l'Arménie, dans les
campagnes et dans les villages, des hospices et des hôpitaux avaient été
construits au moyen des aumônes et de la charité envers les pauvres, les
affligés, les étrangers, les outragés et les voyageurs. Saint Nersès avait
désigné des surveillants pour leur procurer des vivres de différents lieux.
Après sa mort, le roi Bab abolit tout cela et foula aux pieds l'honneur dû à
l'Église; car toutes les règles qui y étaient établies par le patriarche, étant
rejetées par lui, allaient tomber dans l'oubli. Après sa sortie de ce monde,
plusieurs provinces d'Arménie et bon nombre de leurs habitants retournèrent à
l`ancien culte des dieux, et, avec le consentement du roi Bab, ils dressèrent
des idoles dans plusieurs endroits, car il n'y avait personne qui leur inspirât
quelque crainte ou qui pût les réprimander. Chacun faisait sans pudeur ce que
bon lui semblait. On avait même dressé plusieurs statues qu'on adorait
ouvertement.
En outre,
le roi Bab réunit au fisc les terres que le roi Tiridate, du vivant du grand
pontife Grégoire l'Illuminateur, avait concédées au profit de l'Église, dans
tout le pays des Arméniens. Des sept terres appartenant à l'Église, il en donna
cinq au fisc, et n'en laissa que deux à l'Église. Dans chaque village dépendant
de ces terres, il institua deux prêtres et autant de diacres, dont les frères
et les fils étaient obligés d'entrer au service du roi. En agissant ainsi, il
croyait insulter à la mémoire de Nersès qu'il haïssait d une haine invétérée,
et se vengeait ainsi des morts en tyrannisant les vivants. Il ne songeait pas
qu'il marchait ainsi à la perdition. A cette époque, l'ordre de l'Église et le
culte allaient en s'affaiblissant dans tout le pays des Arméniens.
SOURCE : http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/martyrs/novembre/nerses.htm
Saint Nerses the Great
- 19 November
- 25
July on some calendars
Profile
Educated at Cappadocia. Married
a princess of the Mamikonian family. Father of Saint
Isaac the Great. Catholicos in 353.
When some of his proposed reforms displeased King Arshak III, Nerses was exiled until recalled in 369
by King Pap – who murdered him by poisoning 4 years later.
Catholicos St. Nersess the Great
St. Nersess was an Armenian Catholicos (Patriarch) who lived
in the 4th century and was the great-grandson of St. Gregory the
Illuminator. His father, Athenogenes, and his uncle, Bab, who were next
in line for the succession to the Throne of St. Gregory, were laymen and
had no desire to become priests. As professional soldiers, they showed no
inclination to spirituality and their worldly behavior convinced the Armenian
bishops that neither of them were suitable for the position of chief bishop.
Therefore, the
church turned its attention to Nersess, the son of Athenogenes, to assume the
position. St. Nersess had spent his youth in Caesarea where he married
Sanducht, (presumably the daughter of King Diran) and they had a son, who later
became the renowned catholicos , St. Sahag the Parthian, grandfather of St.
Vartan Mamigonian. St. Nersess was a courtier and served as
chamberlain of King Arshag II.
However, despite his
secular background, St. Nersess was a pious Christian. His connection with St.
Gregory the Illuminator impressed the royal magnates who held council with the
king and they advised the king to persuade St. Nersess to become the spiritual
leader of Armenia. A humble man by nature, St. Nersess refused their
proposal, feeling unworthy of such an honor. The king dismissed his arguments
and insisted that St. Nersess immediately be ordained
deacon, then priest, and ultimately chief bishop or
Catholicos. He was ordained by Archbishop Eusebius of Caesarea in 353
A.D.
St. Nersess's patriarchate
marked a new era in Armenian history. Previously, the Church had been
identified, primarily, with royal family and noblemen; St. Nersess now
brought the Church into a closer relationship with its people. St. Nersess
immediately undertook his duties of chief bishop, renovating old churches,
founding new ones, and tending to the spiritual needs of his flock. In the
early days of Christianity in Armenia, however, many of the people
were not strong in their Christian practices. To that end, St. Nersess
held a council of bishops in Ashdishad and introduced a number of reforms
regarding divine worship, laws on marriage, and fast days in order to make the
beliefs of the church more uniform.
St. Nerses also
became known for his concern for moral purity and preserving the sanctity of
marriage and family life. He built schools and hospitals, orphanages, shelters
for the poor and the lepers, and he urged his people to maintain these
institutions. Thus, St. Nersess has been described by many as the founder
of Christian charity in Armenia and recognized as the clergyman who
established the Church's role as the guardian of the Armenian people in
its spiritual, social, and educational aspects.
As a leader, St.
Nersess also participated in the political life of his country and was among
King Arshag's chief advisors during the period 353-359 A.D. However, King
Arshag's adherence to the religious policy (Arianism) of his ally, the
Roman emperor, a policy which conflicted with St. Nersess' Christian
Orthodox beliefs, necessitated removal of St. Nersess. He was exiled for
nine years. When he returned, King Bab, Arshag's son,
reigned. The friction between them intensified during the next few years.
The religious
differences, as well as St. Nersess's condemnation of King Bab's moral
depravity, are cited as reasons for St. Nersess' sudden, untimely
death. At the king's order, St. Nersess was poisoned in 373 A.D. He was
buried in Til, near the tomb of his great uncle St. Arisdages. A
cathedral built over the original grave site was destroyed in the 7th century.
While the exact site is unknown, relics were discovered and distributed
in the 13th century between the church in Erzinjan and the nearby village of
Kee, where the Monastery of Dirashen stood. Another monastery near Til,
Chukhdag Hayrabedats, also claimed to have discovered relics of St.
Nersess in the second half of the 7th century.
Nerses I
Surnamed "the
Great". Died 373. Born of
the royal stock, he spent his youth in Caesarea
where he married Sanducht, a Mamikonian
princess. After the death of his wife, he was appointed chamberlain to King
Arshak of Armenia. A few years later, having entered the ecclesiastical state, he was elected
catholicos, or patriarch,
in 353. His patriarchate marks a new era in Armenian history.
Till then the Church had been more or less identified
with the royal family and the nobles; Nerses brought it into closer connection
with the people. At the Council
of Ashtishat he promulgated numerous laws on marriage,
fast days, and Divine worship.
He built schools and hospitals, and sent monks throughout the land to preach the Gospel.
Some of these reforms drew upon him the king's displeasure, and he was exiled,
probably to Edessa. Upon the accession of King Bab
(369) he returned to his see. Bab
proved a dissolute and unworthy ruler and Nerses
forbade him entrance to the church.
Under the pretence of seeking a reconciliation, Bab
having invited Nerses to his table poisoned him.
Sources
LANGLOIS,
Collection des historiens de l'Armenie,
II (Paris, 1869); ORMANIAN; L'église
armenienne, son histoire, sa doctirne, son regime, sa dicipline, sa liturgie,
sa litterature, son présent (Paris, 1910); HEFELE, Hist. of the Councils of the Church, IV (tr. CLARK, Edinburgh,
1895); SUKIAS SOMAL, Quadro della storia
letteraria di Armenia (Venice, 1829); WEBER, Die kathol. Kirche in Armenien (Freiburg, 1903); TER-MINASSIANTZ, Die armenische Kirche in ihren Beziehungen
zu den syrischen Kirchen bis zum Ende des 13 Jahrhunderts (Leipzig, 1904);
NEUMANN, Versuch einer Gesch. der armen.
Litter. (Leipzig, 1836); FINK; Gesch. der armen. litter. in Gesch. der christl. litter. des Orients (Leipzig,
1907); AZARIAN, Ecclesiae Armeniae traditio
de Romani Pontificis primatu iurisdictionis et inerrabili magisterio (Rome,
1870); CHAMICH, Hist. of Armenia,
(Calcutta, 1827).
Vaschalde, Arthur Adolphe. "Nerses I-IV." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 10. New York: Robert Appleton Company, 1911. 19 Nov. 2016
<http://www.newadvent.org/cathen/10754a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to the
Poor Souls in Purgatory.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur.
+John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
San Narsete (Nerses) I il Parto
Katholicos degli Armeni
IV secolo
San
Narses I il Grande fu un Catholicos armeno (o Patriarca) che visse nel IV
secolo. Fu padre di un altro catholicos, San Sahak I. Appartenente alla stirpe
reale che aveva visto tra i suoi componenti San Gregorio Illuminatore,
trascorse la sua gioventù a Cesarea dove sposò Sanducht, una principessa
mamiconianea. Dopo la morte della moglie fu nominato cavaliere da Re Arshak II
e, pochi anni più tardi, entrò nella gerarchia ecclesiastica. Fu eletto
catholicos nel 353. Il suo patriarcato segnò una nuova era nella storia
dell'Armenia. Fino ad allora infatti la Chiesa era stata identificata con la
famiglia reale e la nobiltà; Narses la portò a un più stretto contatto con le
credenze e gli usi del popolo armeno. Durante il Concilio di Ashtishat (354)
promulgò infatti numerose leggi riguardanti il matrimonio, i giorni di festa e
il culto divino. Costruì inoltre scuole e ospedali, inviando monaci per tutto
il paese a predicare il Vangelo a quella parte di popolazione più indigente.
Alcune di queste riforme, per il loro carattere "popolare",
provocarono la reazione del Re che decise di esiliarlo a Edessa. Nonostante
l'allontanamento forzato continuò ad intrattenere rapporti con il Regno armeno,
tanto che si suppone abbia svolto il ruolo di ambasciatore a Costantinopoli per
assicurare all'imperatore l'appoggio dello Stato Armeno nella guerra contro i
Persiani. A seguito della salita al trono del nuovo Re, l'ariano Pap (369)
Narses tornò al proprio trono patriarcale. A causa dei comportamenti del nuovo
Re, considerati dal patriarca dissoluti e indegni, Narses proibì lui l'entrata
in chiesa. Con il pretesto di una riconciliazione, nel 373, Pap invitò il
patriarca al suo tavolo, avvelenandolo. Viene venerato come santo dalla Chiesa
ortodossa armena e da quella cattolica, che lo venera il 19 novembre.
Discendente
dalla famiglia di s. Gregorio Illuminatore e nipote di s. Iusik, Narsete
nacque ca. l'a. 330 da Athanagines, figlio di Iusik e da Bambish, figlia del re
armeno Tiran. Dopo avere ricevuto un'educazione corrispondente al suo stato
principesco, frequentò le scuole elleniche di Cesarea. Sposato con la figlia
del principe Vardan Mamikonian, Sahaktucht, ebbe un figlio che chiamò Sahak, il
futuro grande Katholicos santo. Dopo tre anni, mortagli la
moglie, Narsete ritornò in patria dove fu assunto dal re come suo camerlengo.
Nel 350 Arshak, figlio di Tiran, succedeva al padre sul trono del regno armeno,
e cominciava a ristabilire l'ordine fra i principi, affidando a ciascuno il
proprio ufficio ed il posto che gli competeva per successione; Tiran, infatti,
aveva usurpato tutti i loro diritti. In questa occasione anche i principi chiesero al re
di ristabilire alla sede katholicossale, com'era consuetudine, un discendente
della famiglia di s. Gregorio. Il re acconsenti alla proposta e, d'accordo con
i principi e con il popolo, scelse il camerlengo reale, il giovane Narsete che
Fausto (Storia, IV, 3) descrive: « Di statura alta e di una bellezza
eccezionale, ma nel medesimo tempo timoroso di Dio ed osservante dei precetti
divini, sapiente e modesto, caritatevole e misericordioso, casto e sobrio nella
vita coniugale, ed esemplare nel servizio militare ». Saputo dell'acclamazione
popolare e del beneplacito del re, Narsete rifiutò l'elezione e per convincerli,
cominciò ad accusarsi di peccati che non aveva mai commesso. Il popolo,
incredulo, si assunse tutta la responsabilità di quei peccati, mentre il re,
per troncare la questione, prese la spada dalle sue mani e gli tagliò la
chioma. Quindi i vescovi armeni, su invito del re, si radunarono in un sinodo
per eleggerlo canonicamente Katholicos dell'Armenia; poi lo inviarono a Cesarea
per l'ordinazione sacerdotale e la consacrazione episcopale, accompagnato da
otto principi e da una parata militare, come era consuetudine dai tempi di s.
Gregorio.
Fausto afferma che a Cesarea Narsete fu consacrato dal metropolita Eusebio, e
la data di tale consacrazione, come risulta dall'analisi dei dati storici,
sarebbe il 353. A quest'epoca, però, secondo la Series Episcoporum pubblicata
dal Gams, il metropolita di Cesarea era Dianeo (341-362); tuttavia in un
documento armeno antico, che riporta la serie dei vescovi di Cesarea
dall'inizio fino ai tempi di Elladio, troviamo notato per Eusebio: « Questi
consacrò Nerses e rimase sulla sede per anni 19 ». Quindi essendo nota la data della
morte di Eusebio (370), quella dell'inizio della sua carriera, secondo il
documento, dovrebbe essere l'anno 352; tutto ciò, unito ad altri dati,
confermerebbe come data di consacrazione di Narsete l'anno 353.
Dopo il ritorno alla sua sede episcopale, Narsete convocò un sinodo i cui Atti
non ci sono pervenuti, ma di cui Fausto ha conservato un riassunto: Narsete
ordinò la costruzione di ospedali e di ospizi per i lebbrosi e per tutti i
poveri della città che dovevano essere ricoverati in questi luoghi e mantenuti
dalla carità dei fedeli; vietò sotto severe pene l'usanza superstiziosa di
piangere i morti secondo i riti pagani; decretò leggi per regolare il
matrimonio cristiano e la vita coniugale; inflisse pene contro tutti i vizi e i
delitti. Esortò inoltre il re, i principi e tutti coloro che esercitavano
l'autorità, ad essere miti verso i propri sudditi, e a non gravarli di tasse
eccessive. Ai sudditi ordinò di rendere perfetta obbedienza e fedeltà alle
autorità. Infine istituì in diversi luoghi scuole di lingua greca e siriaca,
per l'educazione della gioventù ed in particolare degli ecclesiastici.
Fausto loda l'ordine e la prosperità della Chiesa armena ai tempi di Narsete e
scrive: « Ai suoi tempi le chiese godevano della pace e tutti i vescovi erano
circondati di rispetto in tutta l'Armenia; le chiese erano colme di pompa e di
magnificenza; il clero aumentava di numero, ed egli costruiva in tutto il paese
nuove chiese e monasteri per i monaci. Egli stesso liberò molti dalla
schiavitù; aiutava le vedove e gli orfani, ed ogni giorno ospitava molti poveri
alla sua tavola. Benché avesse istituito ospizi per i poveri e gli indigenti,
accettava nel suo palazzo chiunque venisse a chiedere aiuto, ed egli stesso li
lavava, li ungeva e distribuiva loro il cibo » (Storia, IV, 4). Con
l'istituzione degli ospizi e dei lebbrosari iniziò nell'Armenia quell'opera
sociale che doveva continuare nei secoli seguenti a cura della Chiesa armena. Tutti i fedeli erano invitati ad aiutare queste opere; anzi, furono emanati
anche canoni penali, che infliggevano come pena l'aiuto in denaro o in lavoro a
questi ospizi. L'organizzazione
fondata da Narsete è quindi una delle prime del genere che s'incontrano nella
storia.
Come capo della Chiesa armena, aveva anche compiti nella vita civile e politica
del regno; infatti a lui era affidato il tribunale. Il re stesso lo mandò alla
corte di Bisanzio per trattare con l'imperatore. La sua prima missione fu, nel
354, presso l'imperatore Costanzo II, con il quale stipulò un trattato di alleanza.
Ritornò in patria riportando con sé i due nipoti del re Arshak, trattenuti
presso l'imperatore come ostaggi, e la figlia di un prefetto dei pretoriani,
Olimpia, come moglie per il re.
Ma la collaborazione tra Narsete e Arshak non durò a lungo, poiché quest'ultimo
seguiva nella vita privata e sociale soltanto i propri interessi, non dando
ascolto alle ammonizioni del vescovo. Il motivo fondamentale e decisivo della
rottura tra i due fu l'uccisione di Gnel, nipote dello stesso re, avvenuta nel
359. Narsete esortò il sovrano a desistere dal suo delitto, ma questi, non
solo non ritirò l'ordine dell'uccisione, ma prese anche la moglie della
vittima. Il vescovo allora lo scomunicò, ritirandosi dal suo ufficio. Arshak
elesse al suo posto Ciunak invitando i vescovi armeni a consacrarlo, ma, ad
eccezione di due, nessuno accettò l'invito. Ciunak, che non ebbe alcuna
giurisdizione ecclesiastica e si accontentò di accompagnare il re, non fu
preso in considerazione dai vescovi armeni i quali affidarono l'ufficio di
Narsete a Iussik che rappresentò la Chiesa armena nel sinodo di Antiochia
(364), come si legge tra i firmatari della lettera sinodale indirizzata
all'imperatore Gioviano (cf. Socrate, Hist. Eccl., III, 25).
Il ritiro di Narsete nei suoi possedimenti ad Ashtishat durò per tutto il
periodo del regno di Arshak, ma quando questi fu fatto prigioniero dal re
sassanide Shapuh, su invito dei principi armeni, che resistevano all'invasione
persiana, verso il 367 accettò di nuovo l'incarico. Tornò
allora a Costantinopoli per stringere amicizia coll'imperatore Valentiniano I
(364-375) e far incoronare il figlio di Arshak, Pap, re d'Armenia. L'imperatore accettò la proposta
impegnandosi ad aiutare il nuovo re. Tornato in patria dopo il felice esito
della missione, portò anche aiuti militari e potè assistere alla battaglia di
Zirav in cui gli armeni riportarono la vittoria ed il re Pap potè stabilirsi
sul suo trono.
Riprendendo il suo ufficio Narsete si dedicò interamente alla cura pastorale
del popolo. Partecipò anche ai sinodi provinciali di Cesarea: nel 372 troviamo
infatti il suo nome, con quello di altri due vescovi armeni, nella lettera del
sinodo di Cesarea, al quale presiedette s. Basilio (Basilio, Ep. 92).
Ma anche il re Pap, come suo padre, non voleva ascoltare le ammonizioni di
Narsete, anzi, risentito dei suoi rimproveri, lo fece avvelenare durante una
festa, alla quale lo aveva invitato col pretesto di voler riappacificarsi. Il
santo vescovo mori, nel 373, dopo essere ritornato al suo palazzo, circondato
dai suoi amici e dai suoi discepoli.
Gli storiografi moderni non concordano circa l'uccisione da parte del re
armeno, mentre il contemporaneo Fausto lo asserisce apertamente, né vi sono
motivi seri per negarlo. Non sono invece accettati l'esilio di Narsete da parte
dell'imperatore Valentiniano, con il quale avrebbe avuto una discussione
teologica circa l'arianesimo, e la sua partecipazione al concilio di
Costantinopoli nel 381, in quanto la sua morte è fissata al 373.
Narsete fu sepolto a Thil, nella chiesa del villaggio di Erzerum, ove erano già
stati sepolti tutti i suoi santi antenati e la tomba fu meta di pellegrinaggio
fino all'invasione araba (sec. VII). In questo periodo la chiesa fu distrutta e
non ci si curò più della tomba del santo fino al sec. XIII. Nel 1272, in
seguito ad una visione, furono trovate le sue reliquie e il vescovo della
diocesi, Sarkis, ordinò di costruire sul posto una chiesa a lui dedicata.
Questa chiesa fu anche, da allora in poi, la cattedrale della sede vescovile.
La Chiesa armena celebra la festa di Narsete nella settimana della quarta
domenica dopo Pentecoste.
Autore: Paolo
Ananian