Saint Gélase Ier
Pape (49 ème) de 492 à 496 (+ 496)
Il est originaire d'Afrique, né en Kabylie.
Il ne fut pape que durant quatre années, mais ses enseignements sur le péché originel, sur la double nature, humaine et divine, du Verbe et sur la primauté du Siège Apostolique ont marqué dans l'histoire de l’Église.
Une vingtaine de lettres authentiques, un sacramentaire qui regroupe les formules liturgiques de l’Église latine, un traité des deux natures en Jésus-Christ et une soixantaine de "canons" sont l'œuvre qu'il nous laisse.
Célèbre par sa doctrine et sa sainteté. Pour que l’unité de l’Église n’ait pas à souffrir de l’autorité impériale, il illustra le premier à fond les propriétés des deux pouvoirs et leur liberté réciproque; avec une extrême charité, poussé par les besoins des indigents, pour pouvoir soulager les pauvres, il mourut dans la plus grande pauvreté.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/115/Saint-Gelase-Ier.html
Saint Gélase I
On ignore à peu près tout de la vie de Gélase, qui n'est connue que par quelques passages du Liber Pontificalis et de Denys le Petit.
Gélase I est originaire d'Afrique du Nord et possède une très forte personnalité qu'il met au service de Félix III dont il est le principal collaborateur et dont il rédige toutes les lettres. La succession du défunt pape ne pose d'ailleurs aucun problème puisque Gélase I est élu le 1er mars 492, c'est-à-dire le jour même du décès de son prédécesseur.
Gélase I est célèbre par sa doctrine et sa sainteté. Pour que l'unité de l'Église n'ait pas à souffrir de l'autorité impériale, il illustra le premier à fond les propriétés des deux pouvoirs et leur liberté réciproque.
Avec une extrême charité, poussé par les besoins des indigents, pour pouvoir soulager les pauvres, il mourut dans la plus grande pauvreté le 21 novembre 496.
Si on ne connaît que peu sa biographie, les traités et nombreuses lettres qu'il a laissés permettent d'appréhender une partie de son action politique et pastorale.
Même si les positions fermes qu'il soutient dans la défense de la primauté du siège romain avaient déjà trouvé précédemment des défenseurs comme Ambroise de Milan ou Léon le Grand, c'est Gélase I que le Moyen Âge retiendra et dans ses textes que saint Grégoire VII (Ildebrando Aldobrandeschi di Soana, 1073-1085) puisera les arguments en faveur d'une théocratie pontificale qu'il appelle de ses vœux.
Gélase I est l'un des trois papes africains du catholicisme
©Evangelizo.org 2001-2016
SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&id=8415&fd=0
Saint Gélase 1er, un pape d’origine kabyle,
par l’Abbé
Vincent Serralda
La Saint Gelase est célébrée tous les 21 novembre
samedi 9 septembre 2006
Saint-Gélase 1er, 49ème pape, est né en Kabylie.
Il ne fut pape que durant quatre années, mais ses enseignements sur le péché originel, sur la double nature, humaine et divine, du Verbe et sur la primauté du Siège Apostolique ont marqué dans l’histoire de l’Eglise.
Une vingtaine de lettres authentiques, un sacramentaire qui regroupe les formules liturgiques de l’Eglise latine, un traité des deux natures en Jésus-Christ et une soixantaine de " canons " sont l’œuvre qu’il nous laisse.
Le pape Gélase 1er interdit les fêtes "Lupercales" en 496, fêtes romaines de printemps consacrées au dieu Pan, dieu des bergers d’Arcadie et les remplaça par la commémoration du martyr de Saint Valentin qui devint la fête des amoureux.
Gélase fait carrière dans le clergé de Rome et devient même le conseiller, d’ailleurs écouté, du pape Félix III.
Il lui succède sur la chaise de Saint Pierre le 1er mars 492. Le début de la renaissance du droit canonique peut être fixé à l’élection de Saint-Gélase 1er.
Dès les premiers temps de son pontificat, il manifeste la haute conscience qu’il a de ses droits et de ses devoirs. Sa prudence et sa fermeté dans le gouvernement de l’Eglise, son activité de théologien et d’écrivain, le font remarquer entre tous ses prédécesseurs de la seconde moitié du VIè siècle, et ses mérites font évoquer Saint-Léon 1er le Grand (461).
De Tertullien, il a le goût de la controverse et aussi les talents, la verve et la vigueur. Il est intraitable par devoir et par nature. Gélase affirme avec noblesse les droits du pouvoir spirituel dans une lettre à Anastase, empereur de Byzance : "il y a, auguste empereur, deux pouvoirs principaux pour régir le monde : l’autorité sainte des pontifs et la puissance royale. Des deux, celle des prêtres est d’autant plus importante qu’ils doivent, dans le jugement divin, rendre compte au Seigneur des rois eux-mêmes".
C’est ainsi que ce Berbère rétablit l’ascendant du Pape devant l’autorité des empereurs, non seulement dans son temps, mais aussi pour les siècles à venir.
A la différence de Saint-Léon, il ne parle pas d’union
des pouvoirs, et la pensée gélasienne s’explique sans doute par la personnalité
de son auteur.
Les Hérésies sont là
Cependant, politiquement et religieusement, les temps sont difficiles.
Sous la conduite de Théodoric les Ostrogoths viennent de s’établir en Italie et Rome obéit à un prince arien.
En Occident les sectes renaissent de leurs cendres. L’Hénotique, cet abus de pouvoir de l’empereur Zénon de Constantinople, qui prétendait régenter la foi et qui voilait l’enseignement du concile de Nicée sur la divinité et la nature humaine du Christ, continue d’être en vigueur.
Ramener l’Église d’Orient à l’unité romaine,
Maintenir partout l’intégrité du dogme, l’indépendance de l’Eglise, la pureté des moeurs chrétiennes,
Tenir tête aux Byzantins insoumis, aux hérétiques et aux demeurants du paganisme, telle est la tâche assumée par le pape Gélase avec un zèle infatigable.
Sans relâche, pendant un règne d’un peu plus de quatre ans, Gélase écrit des livres, tient des synodes en 495 et 496, enseigne, reprend, veille sur la discipline ecclésiastique.
Il laissera après lui le modèle d’un Pape savant, administrateur, zélé et pieux. Ses lettres reflètent sa physionomie avec un particulier éclat. Leur nombre reste exceptionnellement élevé pour la brève durée de son pontificat. On en compte pas moins de quarante-trois auxquelles s’ajoutent quarante-neuf fragments ou témoignages de lettres perdues, puis vingt-neuf autres lettres ou fragments nouveaux qui seront ensuite découverts dans un manuscrit du British Museum à Londres, et publiés en 1885 à Leipzig. Ce sont, pour la plupart, de courts billets, d’une forme élégante et concise, qu’on dirait imités des lettres familières des anciens.
Certaines se rapportent aux affaires de l’Illyricum
qui, relevant de l’Empire d’Orient pour les questions civiles, est alors
rattaché au Saint-Siège pour l’administration ecclésiastique. D’autres
concernent la discipline du clergé et, bien qu’elles visent des circonstances
particulières, elles se trouvent applicables d’une manière générale.
Un travailleur acharné
Un bref regard sur quelques-unes des directives de Gélase suffit à nous montrer l’ampleur de son action, à laquelle se joint un souci particulier du détail :
- interdiction faite aux évêques de se rendre à la cour de Ravenne sans l’autorisation pontificale ; de réclamer des clercs d’autres diocèses ; instauration d’un contrôle pontifical strict de la gestion temporelle des évêques ;
- jugement des prélats dilapidateurs auxquels un administrateur est imposé, ainsi qu’aux évêchés en vacance de siège. Rappel des évêques d’Italie et de Sardaigne au respect de la hiérarchie.
- Défense renouvelée aux clercs de se livrer au commerce, de se marier, impossibilité à ceux insuffisament instruits d’être promus à l’ordre supérieur ; détermination du nombre de diacres selon l’importance de chaque ville (3, 5 ou 7) ;
- approbation par l’évêque du postulant aux ordres, alors que l’on procédait souvent par acclamation du peuple, et prescription au clergé d’effectuer lui-même l’enquête préalable.
Droit assuré aux clercs, victime d’une sanction de leur évêque, de s’adresser directement au Pape. Interdiction aux diacres de consacrer la Sainte Hostie, pratique introduite sous les persécutions, et aux prêtres de conférer le sacerdoce sous peine d’excommunication.
L’évêque seul également peut donner la Confirmation, réconcilier les pénitents, imposer le voile aux vierges consacrées ou aux veuves, consacrer une nouvelle église. - Déclaration contre l’exclusion perpétuelle des pénitents et des excommuniés qui sont invités à introduire dans l’année leur demande de pardon et de réintégration.
Prescription faite à toute personne qui érige une église nouvelle de la doter d’une terre dont les revenus serviront à subvenir à ses besoins de la manière suivante : un quart pour l’évêque, un quart pour les pauvres et les voyageurs, un quart pour les clercs, un quart pour les bâtiments et hospices. Cette pratique durera jusqu’au début du VII-1 siècle.
Chaque fondation doit recevoir nécessairement l’autorisation du Pape. Rappel aux femmes de leur incapacité à remplir une fonction sacrée. A la correspondance il faut joindre les nombreux traités, commencés sous le règne de ses prédécesseurs, qui traitent du schisme de l’évêque Acace, du pélagianisme, de la fête païenne des luperçales, toujours célébrée à Rome, et que Gélase supprime. En ce qui concerne Acace, son parti semblait diminuer la parfaite divinité du Christ et voulait faire rentrer les hérétiques dans l’Église en demandant à la foi commune de célébrer le Christ, non en sa divinité substancielle, mais seulement en sa ressemblance avec le Père Éternel. Et Gélase de répondre avec l’Évangile que Jésus est Dieu, tout comme le Père Éternel. Comme ses devanciers, il professe la doctrine de Saint-Augustin dans les questions de la grâce, sans insister sur les problèmes de la prédestination et des diverses efficacités de la grâce divine. Gélase déclare risible la prétention de Constantinople à une autorité religieuse égale à celle de Rome. Il rappelle la primauté romaine sur toute la chrétienté et sur tous les sièges épiscopaux : "Ce n’est pas par des décisions des conciles que l’Église de Rome a été mise au-dessus des autres Églises, mais elle a obtenu cette primauté par la parole du Seigneur, notre Sauveur, dans l’Évangile :Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. Le premier siège de l’apôtre Pierre est donc l’Église romaine !". Après avoir ainsi proclamé le droit divin de la primauté pontificale, il soutient partout, avec la plus grande énergie, que le Pape est qualifié pour juger seul tous les évêques, y compris les patriarches, sans le concours d’un concile, sans avoir à tenir compte de décisions conciliaires, et sans qu’il puisse être fait appel de son jugement. Donc le Pape, quelle que soit sa dignité ou son indignité personnelle, ne peut jamais être soumis à un tribunal humain. Il distingue les bons et les mauvais conciles. Les premiers se reconnaissent par leur conformité aux Écritures, à la doctrine des Pères de l’Église, ainsi qu’aux règles ecclésiastiques reçues par toute l’Église. Notons enfin que, dans le domaine de la liturgie, les oraisons gélasiennes contiennent le texte le plus ancien sur l’Assomption de la Vierge. Saint-Gélase 1er meurt, après quatre ans et demi de gouvernement, le 19 novembre 496. Nombreux sont ses ouvrages qui n’ont hélas pas survécu.
Abbé Vincent Serralda
GÉLASE Ier saint (mort en 496) pape (492-496)
Pape de 492 à 496, Gélase défendit vigoureusement la
primauté du Siège apostolique lors du schisme d'Acace de Constantinople,
conséquence de la politique ecclésiastique de l'empereur Zénon. Il combattit
le pélagianisme,
les manichéens, les survivances païennes (les Lupercales), et maintint
fermement la discipline ecclésiastique. Beaucoup de ses décisions passèrent
dans les collections canoniques ultérieures. Une lettre à l'empereur Anastase
affirme clairement la distinction et l'indépendance mutuelle de l'Église et de
l'Empire. Outre ses Lettres, on a de lui des traités théologiques, en
particulier un livre Contre Eutychès et Nestorius sur les deux
natures du Christ.
Le Décret de Gélase est une compilation privée
du vie siècle (Gaule ? Italie ?), qui reprend des documents
remontant à l'époque du pape Damase (382) — une déclaration sur l'Esprit saint,
la liste (canon) des Livres saints, une déclaration sur la primauté romaine et
les sièges patriarcaux — et qui y ajoute la liste des conciles œcuméniques et
une liste des livres à recevoir ou à écarter (De libris recipiendis et non
recipiendis), liste qui est, en quelque sorte, le premier Index de
l'Église !
Pierre Thomas CAMELOT, « GÉLASE Ier saint (mort en 496) pape (492-496) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 21 novembre 2016. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/gelase-ier/
Gélase Ier
Gélase est d'origine berbère (Kabyle) de la tribu des Djelass, que les historiens localisent dans l'actuelle Algérie, tantôt à Mila, dans le Constantinois, tantôt à Béni Yefrène (sud de Mostaganem) ou à Béni Saf (nord de Tlemcen). Mais, comme il l'affirme lui-même, en 494, dans sa lettre à l'empereur Anastase (Ep. XII, n. 1), il est "né Romain".
Avant son élection comme pape, le 1er mars 492, Gélase est le secrétaire de son prédécesseur, Félix III (ou II), avec lequel il élabore des textes ecclésiastiques.
A l’époque de l'élection de Gélase, Odoacre et Théodoric se disputent l’Italie, il sait néanmoins conserver une sorte d’indépendance avec les chefs barbares, tolérants en matière religieuse, bien qu’ils soient ariens.
Au milieu de l’écroulement de l’Empire romain et de la dévastation de l’Italie, Gélase continue imperturbablement de s’occuper de querelles théologiques.
Il lutte contre le paganisme (particulièrement contre les Lupercales, en instaurant, en 494, la fête de la Chandeleur en mémoire de la présentation de Jésus-Christ au temple et de la purification de la Vierge et la Saint-Valentin.
Il combat le schisme d’Acace et l’hérésie pélagienne.
Il chasse de l’Eglise les hérétiques manichéens et combat les eutychéens.
Il excommunie Euphémius, patriarche de Constantinople, qui n’a pas voulu rayer des diptyques le nom de son prédécesseur (Acace) excommunié par décret romain.
Il condamne le millénarisme.
C’est un des premiers papes à affirmer la primauté de la papauté sur le pouvoir temporel : en 494, il écrit à l'empereur Anastase une lettre dans laquelle il formule le principe qui doit inspirer les relations entre la papauté et l'empire.
Gélase, qui porte le titre de Summus pontifex, rappelle la primauté romaine sur tous les sièges épiscopaux et sur les conciles généraux de l’Eglise : « Ce n’est pas par des décisions des conciles que l’Église de Rome a été mise au-dessus des autres Églises, mais elle a obtenu cette primauté par la parole du Seigneur, notre Sauveur, dans l’Évangile : Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. Le premier siège de l’apôtre Pierre est donc l’Église romaine ! »
Il modifie les rites liturgiques et ordonne que le pain et le vin soient utilisés dans la célébration de l’eucharistie.
C’est un des auteurs les plus éminents de son époque ; nombre de ses lettres ont été conservées et on lui doit divers traités théologiques, en particulier un livre Contre Eutychès et Nestorius sur les deux natures du Christ.
La tradition lui attribue la rédaction d'une partie d'un sacramentaire compilé au VIe siècle, le Décret gélasien (Decretum Gelasianum), qui reprend des documents remontant à l'époque du pape Damase, une déclaration sur l'Esprit saint, la liste (canon) des Livres saints, une déclaration sur la primauté romaine et les sièges patriarcaux, et y ajoute la liste des conciles œcuméniques et une liste des livres à recevoir ou à écarter (De libris recipiendis et non recipiendis), liste qui est, en quelque sorte, le premier Index de l'Église 1. Il n'a pu être l'auteur du sacramentaire (livre contenant les prières de la messe propres au célébrant), compilé à Chelles entre 628 et 731, qui porte son nom et qui reprend les changements introduits dans la liturgie par ses soins : Liber sacramentorum Romanae ecclesiae appelé Sacramentarium Gelasianum (Sacramentaire gélasien).
Renommé par sa piété et ses vertus, Gélase Ier a reçu le titre de saint bien qu’il n’eût pas fait l’objet d’une canonisation particulière. Il est fêté le 21 novembre.
"Il ne fut pape que durant quatre années, mais ses enseignements sur le péché originel, sur la double nature, humaine et divine, du Verbe et sur la primauté du Siège Apostolique ont marqué dans l'histoire de l'Eglise. Une vingtaine de lettres authentiques, un sacramentaire qui regroupe les formules liturgiques de l'Eglise latine, un traité des deux natures en Jésus-Christ et une soixantaine de "canons" sont l'œuvre qu'il nous laisse [...] Pour que l’unité de l’Église n’ait pas à souffrir de l’autorité impériale, il illustra le premier à fond les propriétés des deux pouvoirs et leur liberté réciproque ; avec une extrême charité, poussé par les besoins des indigents, pour pouvoir soulager les pauvres, il mourut dans la plus grande pauvreté." 2
492. 1er mars, élection du pape. 8 mai, apparition de l’archange Michel sur le mont Gargano, près de Sipontum (aujourd’hui San Angelo), dans le royaume de Naples 6.
493. A Soissons, mariage de Clovis et de Clotilde, fille du roi des Burgondes.
494. Sabas devient le supérieur de tous les moines de Palestine. Gélase fait parvenir à l'empereur Anastase une lettre (Duo sunt...) dans laquelle il formule le principe qui doit inspirer les relations entre la papauté et l'empire : « Il y a, auguste empereur, deux pouvoirs principaux pour régir le monde : l’autorité sainte des pontifes et la puissance royale. Des deux, celle des prêtres est d’autant plus importante qu’ils doivent, dans le jugement divin, rendre compte au Seigneur des rois eux-mêmes. Votre pieuse majesté ne pourra donc qu'en conclure que personne, en aucun temps, sous aucun prétexte humain, ne pourra jamais se dresser contre la fonction absolument unique de cet homme que le précepte du Christ lui-même a placé à la tête de tous et que la Sainte Église reconnaît comme son chef. » 3
495. 13 mars, concile à Rome. 3 mai, à Rome, le synode des évêques soutient le pape qui refuse que l’empereur monophysite Anastase Ier le Silenciaire (+ 518) établisse le monophysisme 4.
496. Dans un célèbre concile tenu à Rome, le pape, donnant le catalogue des livres (Decretum Gelasianum, ndlr) que les fidèles pouvaient lire sans danger et avec profit, et de ceux qu'ils devaient éviter, signale parmi ces derniers certains Actes de saint Georges (de Cappadoce, ndlr), comme rédigés par un écrivain hérétique et inepte, et défend d'en faire usage 5. 19 ou 21 novembre, mort du pape Gélase.
Vers 496. Clovis et ses Francs saliens mènent plusieurs campagnes contre les Alamans qui occupent la Franche-Comté et une partie de la Suisse (Clovis les rejettera au-delà de Rhin vers 506) ; la date précise de la bataille de Zülpich (au sud de Cologne), anciennement Tolbiac (nom gaulois), reste indéterminée ; selon l’historien du VIe siècle Grégoire de Tours, Clovis, en pleine déroute, fait le vœu de se convertir à "Jésus que Clotilde (son épouse) proclame fils du Dieu vivant" si la victoire lui est accordée (Clotilde est une princesse burgonde, convertie au catholicisme sous l’influence de l’évêque de Vienne, Avit) ; par ailleurs, nombre de Francs ont déjà adopté le catholicisme au contact des populations gallo-romaines soumises depuis les débuts du règne de Clovis ; de son côté, celui-ci a marqué à plusieurs reprises sa déférence pour une religion pratiquée par la majeure partie des élites des populations vaincues ; cette conversion, qui aboutira au baptême de Clovis, est donc autant une stratégie politique qu’un choix personnel. Selon Grégoire de Tours, tous les évêques de Gaule (dont surtout Rémi l’évêque de Reims + 533) et le pape se rallient au roi franc.
Notes
1 Pierre Thomas Camelot, Encyclopædia Universalis 2007
2 http://nominis.cef.fr/contenus/saint/115/Saint-Gelase-Ier.html
3 Wikipedia
4 Chronique de l'humanité. J. Legrand SA. Ed. Chronique. 1986
5
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/paques/paques02/saints/038.htm
6 Selon la légende, des bouviers, cherchant un taureau qu’ils avaient perdu, le trouvèrent les cornes embarrassées dans une caverne. Pour faire sortir l’animal de sa retraite, on lança vers lui une flèche, mais la flèche se retourna à mi-chemin contre celui qui l’avait tirée. Ce fait extraordinaire remplit d’une telle crainte les bouviers, qu’ils n’osèrent plus s’approcher de la caverne. L’évêque de Siponte ordonna 3 jours de jeûne et de prières publiques. Trois jours après, saint Michel apparut à l’évêque, déclarant que, par cet événement, il avait voulu indiquer que cet endroit était sous sa protection, et que Dieu voulait qu’on y bâtît une église consacrée sous son nom et en l’honneur de tous les anges. Trente ans plus tard, le pape Boniface II consacrait l’église dédiée à saint Michel sur le mont Gargano, église qui est devenue le rendez-vous de nombreux pèlerinages, et où se sont opérés de grands miracles. L’archange aurait défendu en personne la ville de Sipontum contre une attaque des habitants de Naples, alors païens. Le prodige du mont Gargano s’est renouvelé, en 708, sur les côtes de Bretagne où, là aussi, sur le Mont appelé d’abord Tombe et Gargan (devenu depuis le Mont Saint-Michel) : l’archange apparut et demanda l’édification d’un oratoire.
Auteur : Jean-Paul Coudeyrette
Référence publication : Compilhistoire ; toute reproduction à but non lucratif est autorisée.
Date de mise à jour : 25/10/2016
SOURCE : http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/GelaseIer.htm
San Michele all'Adige (Trentino) - Chiesa di San
Michele - Scultura raffigurante san Gelasio I
San Michele all'Adige (Trentino, Italy) - Saint
Michael church - Sculpture portraying saint Gelasius I
Profile
Son of an African immigrant named
Valerius. Priest. Pope.
Known for his learning, charity,
and sense of justice. Opposed the Acacian and Manichaean heresies.
Came into conflict with the Patriarch of Constantinople over
supremacy in Alexandria, Egypt and Antioch.
Suppressed many of the Roman pagan festivals,
and ordered the reception of the Eucharist under both species, settling the
argument of the proper form for Communion. Wrote for
liturgical sacramentaries,
and some of his work appears in the Leonine Sacramentary.
Born
Papal Ascension
21
November 496 at Rome, Italy of
natural causes
Additional Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
images
audio
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
MLA Citation
“Pope Saint Gelasius I“. CatholicSaints.Info. 13
August 2020. Web. 20 November 2021.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-gelasius-i/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-gelasius-i/
Gelasius I, Liber Chronicarum
Pope St. Gelasius I
Died at Rome, 19 Nov., 496. Gelasius, as he himself states in his letter to the Emperor Anastasius (Ep. xii, n. 1), was Romanus natus. The assertion of the "Liber Pontificalis" that he was natione Afer is consequently taken by many to mean that he was of African origin, though Roman born. Others, however, interpreting natione Afer as "African by birth", explain Romanus natus as "born a Roman citizen". Before his election as pope, 1 March, 492, Gelasius had been much employed by his predecessor, Felix II (or III), especially in drawing up ecclesiastical documents, which has led some scholars to confuse the writings of the two pontiffs.
On his election to the papacy, Gelasius at once showed his strength of character and his lofty conception of his position by his firmness in dealing with the adherents of Acacius (see ACACIUS, PATRIARCH OF CONSTANTINOPLE). Despite all the efforts of the otherwise orthodox patriarch, Euphemius of Constantinople, and the threats and wiles by which the Emperor Anastasius tried to obtain recognition from the Apostolic See, Gelasius, though hard-pressed by difficulties at home, would make no peace that compromised in the slightest degree the rights and honor of the Chair of Peter. The constancy with which he combated the pretensions, lay and ecclesiastical, of the New Rome; the resoluteness with which he refused to allow the civil or temporal pre-eminence of a city to determine its ecclesiastical rank; the unfailing courage with which he defended the rights of the "second" and the "third" sees, Alexandria and Antioch, are some of the most striking features of his pontificate. It has been well said that nowhere at this period can be found stronger arguments for the primacy of Peter's See than in the works and writings of Gelasius. He is never tired of repeating that Rome owes its ecclesiastical princedom not to an oecumenical synod nor to any temporal importance it may have possessed, but to the Divine institution of Christ Himself, Who conferred the primacy over the whole Church upon Peter and his successors. (Cf. especially his letters to Eastern bishops and the decretal on the canonical and apocryphal books.) In his dealing with the emperor he is at one with the great medieval pontiffs. "There are two powers by which chiefly this world is ruled: the sacred authority of the priesthood and the authority of kings. And of these the authority of the priests is so much the weightier, as they must render before the tribunal of God an account even for the kings of men." Gelasius's pontificate was too short to effect the complete submission and reconciliation of the ambitious Church of Byzantium. Not until Hormisdas (514-23) did the contest end in the return of the East to its old allegiance. Troubles abroad were not the only occasions to draw out the energy and strength of Gelasius. The Lupercalia, a superstitious and somewhat licentious vestige of paganism at Rome, was finally abolished by the pope after a long contest. Gelasius's letter to Andromachus, the senator, covers the main lines of the controversy.
A stanch upholder of the old traditions, Gelasius nevertheless knew when to make exceptions or modifications, such as his decree obliging the reception of the Holy Eucharist under both kinds. This was done as the only effective way of detecting the Manichæans, who, though present in Rome in large numbers, sought to divert attention from their hidden propaganda by feigning Catholicism. As they held wine to be impure and essentially sinful, they would refuse the chalice and thus be recognized. Later, with the change of conditions, the old normal method of receiving Holy Communion under the form of bread alone returned into vogue. To Gelasius we owe the ordinations on the ember days (Ep. xv), as well as the enforcement of the fourfold division of all ecclesiastical revenues, whether income from estates or voluntary donations of the faithful, one portion for the poor, another for the support of the churches and the splendour of Divine service, a third for the bishop, and the fourth for the minor clergy. Though some writers ascribe the origin of this division of church funds to Gelasius, still the pontiff speaks of it (Ep. xiv, n. 27) as dudum rationabiliter decretum, having been for some time in force. Indeed, Pope Simplicius (475, Ep. i, n. 2) imposed the obligation of restitution to the poor and the Church upon a certain bishop who had failed in this duty; consequently it must have been already regarded as at least a custom of the Church. Not content with one enunciation of this charitable obligation, Gelasius frequently inculcates it in his writings to bishops. For a long time the fixing of the Canon of the Scriptures was attributed to Gelasius, but it seems now more probably the work of Damasus (367-85). As Gelasius, however, in a Roman synod (494), published his celebrated catalogue of the authentic writings of the Fathers, together with a list of apocryphal and interpolated works, as well as the proscribed books of the heretics (Ep. xlii), it was but natural to prefix to this catalogue the Canon of the Scriptures as determined by the earlier Pontiff, and thus in the course of time the Canon itself came to be ascribed to Gelasius. In his zeal for the beauty and majesty of Divine service, Gelasius composed many hymns, prefaces, and collects, and arranged a standard Mass-book, though the Missal that has commonly gone by his name, the "Sacramentarium Gelasianum", belongs properly to the next century. How much of it is the work of Gelasius is still a moot question. Though pope but for four years and a half, he exerted a deep influence on the development of church polity, of the liturgy and ecclesiastical discipline. A large number of his decrees have been incorporated into the Canon Law.
In his private life Gelasius was above all conspicuous for his spirit of prayer, penance, and study. He took great delight in the company of monks, and was a true father to the poor, dying empty-handed as a result of his lavish charity. Dionysius Exiguus in a letter to his friend, the priest Julian (P.L., LXVII, 231), gives a glowing account of Gelasius as he appeared to his contemporaries.
As a writer Gelasius takes high rank for his period. His style is vigorous and elegant, though occasionally, obscure. Comparatively little of his literary work has come down to us, though he is said to have been the most prolific writer of all the pontiffs of the first five centuries. There are extant forty-two letters and fragments of forty-nine others, besides six treatises, of which three are concerned with the Acacian schism, one with the heresy of the Pelagians, another with the errors of Nestorius and Eutyches, while the sixth is directed against the senator Andromachus and the advocates of the Lupercalia. The best edition is that of Thiel.
The feast of St. Gelasius is kept on 21 Nov., the anniversary of his interment, though many writers give this as the day of his death.
Sources
P.L., LIX, 9-191; CXXVIII, 439; CXXIX, 1210; THIEL, Epistolae Romanorum Pontificum Genuinae (Braunsberg, 1868), I, 285-613, 21-82; JAFFE, Regesta Pontificum Romanorum (Berlin), I, 53-60; DUCHESNE, Le Liber Pontificalis (Paris, 1886) I, 254-257; GRISAR, Geschichte Roms und der Papst eim Mittelalter, I, 452-457, passim; THOENES, De Gelasio I Papa (Wiesbaden, 1873); Roux, Le Pape Gélase (Bordeaux-Paris, 1880). For the Sacramentary of Gelasius see PROBST, Die ältesten römischen Sacramentarien und Ordines (Munster, 1892); BISHOP, The Earliest Roman Mass-book in Dublin Review (Octoher, 1894); WILSON. The Gelasian Sacramentary (Oxford, 1894): WILSON, A Classified Index to the Leonine, Gelasian and Gregorian Sacramentaries (Cambridge, 1890); also P.L., LXXIV, 1049.
Murphy, John F.X. "Pope St. Gelasius I." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 21 Nov. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/06406a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Joseph E. O'Connor.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06406a.htm
Raffigurazione di papa Gelasio I nel portone
della basilica dei Santi Gervasio e
Protasio di Rapallo, città metropolitana di Genova in Liguria.
Gelasius I, Pope (RM)
Born in Rome; died there on November 21, 496. Born in Rome the son of an African named Valerius, Pope Gelasius I, ruled the papal see from 492 to 496. Prior to his elevation on March 1, 492, he had been secretary to the two previous popes (Saint Felix II and Saint Simplicius), and as a pope he still liked to dash off letters in his own hand--many of which still exist.
Although he governed the Church for only four years, eight months, and 18 days, he showed himself a vigorous, active, and capable pontiff--in fact, one of the greatest in a century of great popes-- and a great Christian. According to Dionysius Exiguus, Gelasius was known for his holiness, justice, charity to the poor, and learning. Facundus of Hermione wrote a few years after the pope's death, "He was famous over the whole world for his learning, and the sanctity of his life."
Gelasius ordered the reception of the Eucharist in both forms, thus opposing the Manichaeans, who preached that wine was impure and sinful. Among many rules which he established for the ministers of the church, Gelasius declares that its revenues are to be exactly divided into four parts: one is for the bishop, another for his clergy, the third for the poor, and the fourth for building. He also attempted to suppress simony
He tried to compile a trustworthy list of saints and martyrs. He drew up a compendium of the important decrees of the synods of the church, not only including western ones but incorporating judgments of eastern synods where he thought them relevant. Gennadius tells us that Gelasius composed many sacred hymns, but these have been lost. The Decretum de libris . . . , listing the canonical books of the Bible, also long attributed to him, is no longer credited to him.
Although he is not the author of the Gelasian Sacramentary, published in Rome in 1680 from a 900-year-old manuscript, it probably contains many of the reforms he researched and instituted. Among other things found in the ancient sacramentary are the solemn veneration of the cross on Good Friday; the reservation of the Eucharist offered on Holy Thursday for communion on Good Friday; the blessing of the holy oils, the anointing, and other ceremonies used at baptism; blessing of holy water; prayers for entering new houses and other blessings; several Masses for the feasts of saints, expressing their invocation, and the veneration of their relics; votive Masses for travelers, for obtaining charity and other virtues, for marriage with the nuptial benediction, for birthdays, for the sick, and for the dead.
Gelasius was convinced that the supreme power of earth was the Church. This he saw summed up in the power of the papacy. Alongside the papacy, the role of the Byzantine emperor was nothing.
Gelasius made little attempt to heal the split between Rome and the East, started when Acacius was Patriarch of Constantinople (471- 489) and ended only in 518. His aim was different: to assert the superiority of the bishop of Rome over the patriarch of Constantinople. In fact, soon after his election, Gelasius ran into difficulties with Euphemius, patriarch of Constantinople, over the matter of the Acacian heresy when Euphemius refused to remove Acacius's name from the diptychs (registers of dead bishops named at the altar) in the churches of his see. (The name of Acacius was erased from the diptychs in 518 by Patriarch John of Constantinople.)
Saint Gelasius also defended the rights of the patriarchates of Alexandria and Antioch against the encroachments of Constantinople and eloquently defended the rights of the Church against Emperor Anastasius in a famous letter to the emperor.
In his day, as the pope realized, Christianity remained only superficial among many converts. For instance, each February Christians still celebrated the feast of Lupercalia in honor of the Roman god Pan. Through it they hoped to influence for good the animal and vegetable world. Gelasius vigorously tried to suppress it, publicly writing a refutation of a senator named Andromachus who supported the rites (Against Andromachus) (Benedictines, Bentley, Delaney, Encyclopedia, Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1121.shtml
November 21
St. Gelasius, Pope and Confessor
POPE FELIX II. or, as he is often styled, III. died on the 25th of February, in 492, and soon after Gelasius, of an African family, but a native of Rome, was ordained bishop of that city. He governed the church four years, eight months, and eighteen days. This pope was a very learned man, and very skilful and knowing in the customs and usages of the church; and is extolled for the purity of his manners, his extraordinary humility, temperance, austerity of life, and liberality to the poor, for whose sake he kept himself always poor, as Dionysius Exiguus, who died before the year 556, tells us. 1 Facundus of Hermione, who wrote within a few years after his death, says: “He was famous over the whole world for his learning, and the sanctity of his life.” 2 To his other great virtues he joined a love of order and discipline, with an uncommon prudence and courage. Upon his accession to the pontifical chair, he refused to send letters of communion to Euphemius, bishop of Constantinople, because he refused to expunge out of the dyptics (or register of orthodox bishops deceased, who were named at the altar) the name of Acacius, one of his late predecessors, who, indeed, never rejected the council of Chalcedon, but had shown too much condescension to his master, the emperor, in favouring the Eutychians, and in living in communion with Peter, the notorious, most artful Eutychian usurper of the see of Alexandria, and other ringleaders of that sect. Euphemius, who after the short episcopacy of Fravitas, had succeeded Acacius, was a zealous Catholic, and was afterwards banished for his faith by the emperor Anastasius, and died at Ancyra, in 515. His name is placed by the Greeks in their Calendar; and Natalis Alexander shows that neither he nor his successor Macedonius were schismatics; for though the popes refused them the usual public tokens of communion, this was not an excommunication, much less was it extended to their subjects, as Bower and some other notorious slanderers pretend. This the Bollandists also prove by the like examples of St. Flavian of Antioch and St. Elias of Jerusalem, named in the Roman Martyrology. This intermission of the tokens of communion was, however, a mark of displeasure, as when in our days the popes have addressed their commissions to neighbouring prelates, not to certain diocesans in France, who were suspected of favouring the Jansenists, or on other accounts. This interruption of the usual marks of communion between the see of Rome and the principal sees in the East, continued till, by order of the orthodox emperor Justin, in 518, John, patriarch of Constantinople, and the rest made satisfaction to Hormisdas by erasing the name of Acacius.
Pope Gelasius in several epistles, 3 and in his Roman council, strenuously asserts the supremacy of his see, founded in the words of Christ to St. Peter, which see from the beginning has had the care of all the churches over the world, and from which lies no appeal to any other church. Amongst many rules which he lays down for the ministers of the church, he declares that its revenues are to be exactly divided into four parts, whereof one is for the bishop, another for his clergy, the third for the poor, and the fourth for the fabric. 4 Andromachus, a Roman senator, and many others attempted to restore the Lupercalia, which were riotous feasts and diversions in honour of the god Pan, which Gelasius had abolished. He enforced his prohibition by a treatise on that subject, entitled, against Andromachus. This holy pope laboured with great zeal to extirpate the Pelagian heresy, and several abuses which prevailed in the Marca of Ancona, especially simony: and he severely forbade ecclesiastics to traffic. The Manichees who concealed themselves in Rome, he detected by commanding all to receive the communion in both kinds, because those heretics abstained from the cup, reputing wine impure. This their affectation was a long time unobserved, and they received the sacrament from the Catholics, as we learn from St. Leo, 5 in the year 443. They continued this practice until the prohibition of Gelasius, in 496, who justly calls the division which they made upon a superstitious motive, sacrilegious. 6 His very prohibition (which ceased by disuse when that heresy was abolished) suffices to demonstrate that the use of one or both kinds was then promiscuous and at discretion, which many instances of that and preceding ages demonstrate. Gennadius informs us, that Pope Gelasius composed sacred hymns in imitation of St. Ambrose; but these are now lost. 7 It is manifest from the letters of St. Innocent I. St. Celestine and St. Leo, that the Church of Rome had a written Order of the mass before Gelasius. This doubtless was the basis of his Sacramentary, which was printed at Rome in 1680, from a manuscript copy nine hundred years old, by the care of Thomasi, a Theatin, afterwards cardinal. 8 In it occur the solemn veneration of the cross on Good Friday, and the reservation of the particle of the eucharist offered the foregoing day for the communion that day; the blessing of the holy oils, the anointing and other ceremonies used at baptism; blessing of holy water; prayers for entering new houses, &c., several masses for the feasts of saints, expressing their invocation, and the veneration of their relics; votive masses for travellers, for obtaining charity and other virtues; for marriage with the nuptial benediction, for birth-days, for the sick, for the dead, &c. In 494, Pope Gelasius held at Rome a council of seventy bishops, in which he published his famous decree, containing a list of the canonical books of scripture then universally received; another of orthodox fathers; and a third of apocryphal books, which are of two classes: some forgeries, as the Acts of St. George, &c. others genuine and useful in many things, but containing some falsity or error, and to be read with caution, or at least excluded the canon of scriptures. 9 This great pope’s manner of writing is elegant and noble; but sometimes obscure and perplexed. He died in 496, on the 21st of November, on which day his name occurs in the Roman Martyrology, and those of Bede, Usuard, &c. See the works of St. Gelasius, and the councils: Anastasius, in Pontificali ap Muratori, t. 3, p. 122. Ceillier, t. 15, p. 288.
Note 1. Ep. Nuncupat. ad Julian. [back]
Note 2. Facund. Hermian. contra Mocian. p. 566. [back]
Note 3. Ep. 4, p. 1169. Ep. 8, p. 1185. [back]
Note 4. Ep. 9. [back]
Note 5. S. Leo, Serm. 4, de Quadr. t. 1, p. 217. [back]
Note 6. De Consecr. dist. 2, c. 12. [back]
Note 7. Amongst the works of Pope Gelasius, the treatise On the Bond of an Anathema, was written to show that Acacius could not be absolved from excommunication after his death. The book On Two Natures in Christ, against the Nestorians and Eutychians, which some have ascribed to Gelasius of Cyzicus, or another of Cæsarea, seems most probably the work of this pope, as F. Labbe shows, (De Scriptor. Eccl. t. 1, p. 342.)
Philip Buonamici, in his most elegant and polite dialogue De claris Pontificiarum literarum scriptoribus, ad Bened. XIV. at Rome, 1753, commends the letters of Leo I., Felix III., Gelasius I., and Symmachus as superior to other compositions of their age in strength, gravity, and elegance. This author complains that to see the dignity of the holy see degraded by a half-Latin style in an important decree or letter to some prince, raised his indignation more than if he had seen Corregio’s magnificent Night covered with dirt, and trodden under foot. This Night is the famous picture of the Nativity, in which all is dark except the divine infant, which casts a very strong bright light, in contrast with the beautiful night. The original is at Reggio, not at Parma, as some have said, but even copies have some degree of this excellence. [back]
Note 8. Published also by Mabillon, and lastly by Muratori in Liturg. veter. [back]
Note 9. See his decree De libris sacris et Apocryphis in Gratian’s collection; and more correctly in Fontanini’s Appendix to Antiquit. Hortæ, and after him in Mansi’s supplem. Conc. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume XI: November. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/11/213.html
Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879.
Papst Gelasius unterschied zwischen den Rollen Kaiser und Papst. Diese Unterscheidung hatte erhebliche Auswirkung auf das Mittelalter, bis hin zur Deutung der Zweischwerterlehre. Heidelberger Schwabenspiegelhandschrift (Heidelberg, Universitätsbibliothek, Cod. Pal. Germ. 167, fol. 18r). Scan aus Bernd Schneidmüller, Stefan Weinfurter, Michael Matheus, Alfried Wieczorek (Hrsg.): Die Päpste. Amt und Herrschaft in Antike, Mittelalter und Renaissance. Regensburg 2016, S. 138
GELASIO I, santo
di Rajko Bratož - Enciclopedia dei Papi (2000)
Gelasio I, santo
Figlio di un Valerio, stando a una non del tutto
affidabile notizia del Liber
pontificalis, sarebbe stato "natione Afer".
Egualmente equivoca è, d'altra parte, l'indicazione
relativa alla propria origine che lo stesso G. dà in un passo di una sua
lettera all'imperatore Anastasio I, nel quale afferma: "sicut Romanus
natus Romanum principem amo […] et sicut Christianus […]" (Epistolae
Romanorum Pontificum genuinae 12, 1). L'espressione può infatti alludere tanto
a una sua origine propriamente romana, quanto alla sua appartenenza allo
"Stato" romano o alla sua cosciente adesione alle tradizioni e alla
cultura dell'Impero romano e cristiano.
Quando fu eletto a succedere a papa Felice
III (morto tra il 25 febbraio e il 1° marzo 492) faceva parte
del clero romano,
nel cui seno aveva percorso tutta la sua carriera sino a raggiungere i circoli
direttivi del patriarchio lateranense quale segretario e confidente del papa,
come suggeriscono i più antichi documenti del pontificato di Felice III. Consacrato
il 1° marzo 492, resse la Sede apostolica per quasi cinque anni impegnandosi in
un'intensa e incisiva attività, che ebbe importanti ripercussioni nella storia
della Chiesa.
Nel quadro della controversia religiosa connessa con
lo scisma cosiddetto di Acacio si volse innanzitutto a meglio definire i
rapporti con l'Impero e il patriarcato di Costantinopoli,
proseguendo la politica decisa e intransigente di Felice III. Oltre a rimanere
fermo nella condanna del defunto patriarca costantinopolitano Acacio,
pronunciata solennemente nel 484, si mantenne riservato sia nei suoi contatti
col secondo successore di quello, Eufemio (490-496), che tergiversava tra
ortodossia e adesione allo scisma acaciano, sia nei confronti della politica
religiosa perseguita dall'imperatore Anastasio I. Poiché G. osservava un
atteggiamento di estrema prudenza nei confronti del governo imperiale e del
patriarca di Costantinopoli, fu quest'ultimo a muoversi per primo: desideroso
di giungere a una riconciliazione con Roma, Eufemio indirizzò a
G. una lettera ove, oltre a esprimere gli auguri al nuovo papa, offriva una
soluzione di compromesso. In essa Eufemio, pur dichiarando di accettare le
decisioni del concilio di Calcedonia e
di ripudiare quindi la formula di fede, viziata di monofisismo, contenuta
nell'Henotikon (sino ad allora al centro della politica religiosa bizantina),
insisteva per impedire che i nomi di Acacio e degli altri più autorevoli
monofisiti venissero radiati dai dittici della Chiesa costantinopolitana.
La risposta di G. (492) a questa lettera fu di netto
rifiuto: con toni ironici e, a tratti, con alterigia respinse in una missiva le
proposte del patriarca, al quale chiese di troncare del tutto con le posizioni
da lui sino a quel momento assunte in campo dottrinale.
La lettera manifesta non soltanto la superiorità morale
di G. rispetto al patriarca, ma ribadisce particolarmente il primato di Roma
nella gerarchia ecclesiastica. Gli avvenimenti successivi all'ascesa al soglio
pontificio di G. (e quelle, di poco anteriori, di Anastasio al trono e di
Eufemio alla cattedra costantinopolitana) avrebbero provato che, con l'avvento
di nuovi protagonisti a Bisanzio e a
Roma, la controversia non si sarebbe sopita.
Dopo la vittoria di Teoderico su Odoacre ai primi di
marzo del 493, una delegazione del Senato romano, capeggiata dal "magister
officiorum" Probo Fausto Niger, partì per
Costantinopoli per ottenere, secondo i desideri di Teoderico, il riconoscimento
per quest'ultimo del titolo di re in Italia. Anche nel suo
secondo anno di pontificato G. non si mostrò desideroso di riallacciare i
rapporti con l'imperatore, anzi inviò al capo della delegazione senatoria a
Costantinopoli un'ampia lettera, in cui respingeva come privi di fondamento gli
argomenti addotti dall'imperatore e dal patriarca per risolvere il conflitto
religioso che separava le Chiese occidentali da quelle orientali, e tornava a
sottolineare il primato di Roma sulle altre sedi patriarcali - Alessandria, Antiochia,
Costantinopoli - in quanto il papa è "beati Petri vicarius" e Roma è
"sedes beati Petri apostoli". A Fausto faceva inoltre sapere che non
era autorizzato a trattare materie ecclesiastiche, lo sconsigliava di avere
contatti coi "non corrigentes" e gli augurava un sollecito ritorno a
Roma. Un atteggiamento di costante rifiuto di qualsiasi rapporto con gli
aderenti allo scisma acaciano espresse anche nella lettera al senatore
Giovanni. Al loro ritorno Fausto e i suoi colleghi riferirono al papa che
grande era stato il disappunto dell'imperatore per il suo comportamento e per
la mancata ripresa dei buoni rapporti tra la Sede apostolica e Costantinopoli.
Solo nel 494 G., che peraltro era in buoni rapporti col Senato e il re
Teoderico, inviò all'imperatore un'ampia lettera, in cui esordiva spiegando
puntualmente i motivi dell'atteggiamento da lui sino ad allora tenuto nei
confronti dell'autorità imperiale e proseguiva esponendo la sua teoria dei
"due poteri", destinata a diventare famosa.
Nel mondo ("mundus") romano e
cristiano vi sono due "poteri": quello spirituale ("auctoritas sacrata
pontificum") e quello temporale ("regalis potestas"),
fermo restando che nel reciproco rapporto il primo è più importante
("gravius est pondus sacerdotum"), in quanto i titolari del potere
spirituale debbono rispondere davanti al tribunale divino anche dell'operato
dei sovrani temporali. L'imperatore ha, è vero, il potere temporale sul genere
umano, ma deve comunque sottomettersi, non comandare, al potere spirituale
("religionis ordo").
Nel campo secolare i "religionis antistites" debbono sottomettersi
alle leggi dell'Impero, ma chi regge quest'ultimo deve rispettare il potere
spirituale se vuole redimersi. Condizione perché i contrasti si plachino è
l'unità religiosa basata sull'ortodossia: "una est Christiana fides, quae
est catholica". Se la Chiesa universale è travagliata da contrasti, ciò è
dovuto al fatto che non viene tenuta nel debito conto la Sede apostolica,
custode dell'ortodossia e della tradizione degli apostoli.
G. espose ancora più chiaramente la sua concezione dei
rapporti tra potere sacro e potere temporale nel Tractatus IV, il cosiddetto
Gelasii Tomus: i decreti imperiali che si riferiscono al campo ecclesiastico e
che contrastano con le disposizioni della Sede apostolica sono nulli. Allo
stesso modo non ha validità alcuna quanto - decisioni conciliari comprese - non
è stato accolto dalla Chiesa romana.
Del resto G. precisò il suo pensiero sull'argomento in
numerose lettere, alcune delle quali anteriori al suo avvento al pontificato
(cfr. Epistolae Romanorum Pontificum genuinae 1, 10: l'imperatore è figlio
della Chiesa, non suo sacerdote; le cose della Chiesa sono regolate dai
sacerdotes e non dai rappresentanti del potere temporale). In particolare,
nella lettera del 493 indirizzata a Fausto, affermava che nella sfera
ecclesiastica il potere supremo è detenuto dalla Sede apostolica; a sostegno di
ciò, nella famosa lettera del 495 ai vescovi di Dardania, ricordava sette casi
del secolo precedente in cui i sovrani temporali si erano sottomessi al potere
spirituale: il primo è la condanna, da parte di Ambrogio, dell'imperatore
Teodosio e la penitenza da questo solennemente compiuta nella cattedrale
milanese, nel Natale del 390.
G. giudicò severamente la politica religiosa
dell'imperatore e del patriarca di Costantinopoli, come si ricava, ad esempio,
dalla lettera da lui inviata al vescovo africano Succonio che, rifugiatosi a
Costantinopoli per sfuggire alla persecuzione dei Vandali, aveva adeguato le
proprie convinzioni religiose a quelle degli ospiti scismatici. In essa il papa
esprime rammarico per la posizione assunta dal presule che pure, in precedenza,
aveva meritato il suo alto apprezzamento per il suo comportamento durante le
persecuzioni promosse dai Vandali nei confronti del clero cattolico africano.
Alla lotta contro l'eresia monofisita e lo scisma di Acacio da essa prodotto G.
dedicò diversi trattati.
In uno di essi (Tractatus 1) viene data una breve
storia del monofisismo dai concili di Efeso e di
Calcedonia al pontificato di Felice III (scomunica di Pietro, patriarca di
Alessandria e di quello di Costantinopoli Acacio). In un altro (Tractatus 3),
il più ampio e teologicamente meglio approfondito, tratta della teologia delle
due nature del Cristo e, citando a conclusione brani di quarantadue scritti
ortodossi, respinge il monofisismo e il nestorianesimo. In un altro ancora
(Tractatus 4), a carattere prevalentemente giuridico, presenta il punto di
vista della Sede apostolica per concludere con la teoria dei "due
poteri".
La politica di G. nei confronti delle Chiese dei Balcani occidentali
(Dalmazia,
vicariato di Tessalonica)
sottoposte alla giurisdizione della Sede apostolica, è espressione del suo
impegno nel conservare e rafforzare l'influsso di Roma su di esse.
Informato della diffusione dell'eresia pelagiana in
quelle regioni, sollecitò in una lettera, probabilmente del 493, il vescovo
salonitano Onorio a vigilanza e impegno. Durante i lavori preparatori per il
sinodo provinciale, che avrebbe dovuto riunire i presuli di quell'area, per il
tramite di una delegazione dalmata che faceva ritorno in patria, G. fece
pervenire a Onorio una lettera con le direttive per affrontare il
pelagianesimo, eresia che, diffusasi anche nell'Italia centrale e nella Gallia meridionale,
egli aveva combattuto in un suo ampio trattato (Tractatus 5). In seguito, per
coinvolgere le Chiese dalmate nella lotta contro lo scisma acaciano, G. inviò
una bolla ai vescovi di Dardania. G. si impegnò nel rinnovamento del vicariato
di Tessalonica che, in seguito allo scisma acaciano, aveva praticamente cessato
di esistere. Nella lettera ai vescovi di Dardania e Dalmazia del 493 esordiva
dicendo che si rivolgeva a loro solo dopo aver "ripreso il fiato"
dopo le continue guerre (fine della guerra tra Teoderico e Odoacre nella
primavera del 493) e proseguiva esortando i vescovi a opporsi decisamente alle
"tante eresie" dei Greci e specie alla più pericolosa, la monofisita.
Vegliassero per impedire agli eretici di diffondere la falsa dottrina nella
loro terra e curassero di divulgare la vera fede in quelle sottoposte alla loro
giurisdizione. In risposta, sei vescovi dardanici inviarono al pontefice una
lettera in cui assicuravano la loro fedeltà alla Sede apostolica e la loro
piena ortodossia; lo pregavano, infine, di inviare loro un legato col cui aiuto
rafforzare la retta dottrina e regolare la situazione locale secondo i desideri
del papa.
I suoi sforzi, mirati a restaurare l'autorità della
Chiesa di Roma nell'Illirico orientale, non si limitarono alla provincia latina
di Dardania. Nella lettera ai vescovi "per Dardaniam sive per
Illyricum" dell'estate del 494 G. esprimeva la propria soddisfazione per i
successi conseguiti sui monofisiti e tornava a sollecitare quei presuli
affinché vegliassero su quanto accadeva nelle loro diocesi e in quelle vicine.
Raccomandava prudenza nei rapporti col vescovo di Tessalonica e
contemporaneamente li informava di aver inviato una lettera dello stesso tenore
ai vescovi dalmati. Il documento che i presuli di Dardania gli inviarono in
risposta dovette turbare il papa, il quale in una lettera del 1° febbraio 495,
una delle più lunghe di G., pervenutaci in due redazioni, respingeva ogni
dubbio circa la giustezza della condanna di Acacio, compiuta non da un concilio
ma dallo stesso papa Felice III nel 484. Tornava quindi a ribadire l'assoluto
primato della Sede apostolica, che aveva per antico costume ("more
maiorum") diritto di condannare e assolvere anche in casi di mancata
convocazione di un sinodo e persino in contrapposizione con il decreto del
sinodo, quando questo fosse stato ingiusto, e riportava, a conferma, casi
concreti. Respingeva inoltre il principio del primato della cattedera
costantinopolitana, dovuto solo alla circostanza che essa era legata alla
capitale dell'Impero. Come nella lettera ad Anastasio, riconfermava la tesi di
un potere temporale subordinato all'autorità ecclesiastica portando, a conforto
di tale idea, una serie di esempi storici di sovrani che si erano sottomessi
all'autorità dei vescovi e, in specie, dei papi. Concludeva pregando i vescovi
di portare a conoscenza del contenuto della lettera sia i fedeli
dell'ortodossia cattolica, sia i seguaci di dottrine scismatiche ed eretiche: i
primi per rafforzarli nella fede, gli altri per fornire loro un utile
"antidoto". G. iniziò il suo pontificato proprio mentre era in atto
lo scontro tra Teoderico e Odoacre per il possesso dell'Italia, che provocò devastazioni
nella penisola e anche gravi danni nell'assetto ecclesiastico. Il pontefice
fece di tutto per alleviare gli effetti della guerra nella popolazione civile e
questi suoi sforzi dettero concreti risultati. La guerra aveva spossato
psichicamente il papa, che in varie lettere del 493 aveva ripetutamente fatto
menzione delle difficoltà che essa causava. Una volta che Teoderico si fu
consolidato al potere, insorsero problemi nei rapporti tra la Chiesa di Roma e
il nuovo regime, più sensibile di quello di Odoacre nel campo religioso. I
contatti con i Goti ariani e in particolare con Teoderico furono rari e per
niente difficili. Nella corrispondenza papale i Goti vengono menzionati di
rado, Teoderico compare quale destinatario di tre brevi missive papali, di cui
due sono semplici raccomandazioni, mentre la terza si riferisce alla soluzione
di una vertenza.
In questa lettera il papa insisteva sulla necessità
che le controversie ecclesiastiche fossero trattate, come per il passato, dalla
Sede apostolica piuttosto che dal tribunale regio. Anche nei suoi rapporti con
funzionari goti, in due lettere, difese le prerogative della giurisdizione
ecclesiastica richiamandosi alla corretta politica perseguita dal re.
Sebbene particolarmente sensibile alle manifestazioni
di eresia e ai residui di paganesimo persistenti nella popolazione
romano-italica, G. sembra aver inteso evitare un confronto diretto con
l'arianesimo allora diffuso sia tra i Goti, sia tra le altre genti germaniche
presenti nella penisola: nei suoi scritti a noi pervenuti non attacca mai le
istituzioni ecclesiastiche ariane sorte in Italia e nella stessa Roma. Dello
scritto in due volumi Adversus Arium, menzionato dal Liber pontificalis ma non
pervenuto, nulla si sa. Evidentemente, le due organizzazioni ecclesiastiche,
l'universale cattolico-romana e quella nazionale gotico-ariana, convivevano una
accanto all'altra senza che insorgessero forti contrasti, nonostante G.
ritenesse l'eresia un male peggiore delle devastazioni barbariche. Egli sembra
piuttosto aver indirizzato i propri sforzi a combattere altre correnti
ereticali, quali il pelagianesimo diffuso nella Gallia meridionale, in Italia e
in Dalmazia, nonché la persistenza di riti e pratiche pagane. L'espulsione da
Roma di una comunità di manichei è ricordata dal Liber pontificalis; nel
trattato diretto contro il senatore Andromaco G. si scaglia contro l'ancora
diffuso festeggiamento dei Lupercali.
Il principale impegno di G. nella sua opera pastorale
fu volto alla riforma della vita morale e religiosa delle popolazioni italiane,
e soprattutto del loro clero, e a eliminare le debolezze che più minacciavano
le Chiese del suo tempo: decadenza della disciplina, degrado morale,
scostumatezze, vizi, materialismo, ricerca dei piaceri mondani. Il papa già nel
493, in una lettera indirizzata ai vescovi del Piceno, attaccò aspramente il
degrado morale in cui versavano le loro Chiese. Nella primavera del 494 inviò
ai vescovi della Lucania, dell'Abruzzo e della Sicilia una
lettera in cui, sulla base dei decreti promulgati da precedenti sinodi, dettò
ventotto canoni di contenuto prevalentemente disciplinare miranti
all'eliminazione delle irregolarità e alla restaurazione dell'ordine nella
Chiesa.
Gli argomenti affrontati in questa lettera riguardano:
l'acuta penuria di presbiteri e il conseguente adeguamento della prassi
ecclesiale; i requisiti per la promozione al presbiterato di monaci e laici
(assenza di precedenti penali, libertà personale, integrità morale e fisica,
alfabetismo); gli obblighi di vita del presbitero (divieto di accettare denaro
in occasione del conferimento del battesimo e di svolgere attività di lucro;
comportamento di vita rispettoso dell'ordine sacro e degli obblighi
disciplinari e religiosi a esso inerenti); la competenza della Sede apostolica
nel controllo della disciplina ecclesiastica; le condizioni per
l'amministrazione del battesimo, per l'ordinazione sacerdotale e per la
monacazione; la condizione della donna all'interno della comunità ecclesiale;
l'amministrazione dei beni e dei redditi ecclesiastici; la dedicazione degli
edifici di culto che viene sottoposta al benestare del papa. Talune norme
contenute in questa lettera furono riprese da G. anche successivamente. Di
altre si valse per casi concreti; emanò poi norme, conservateci solo
frammentariamente, riguardanti lo status degli scomunicati, il furto di
inventari ecclesiastici, l'asilo ecclesiastico.
Del successo della politica di affermazione
dell'autorità della Sede apostolica sulle Chiese italiane perseguita da G. è
testimone Eugippio il quale, nella sua Vita di s. Severino,
l'apostolo del Norico, afferma che il corpo di quest'ultimo venne inumato
presso Napoli, "in castello Lucullano Gelasii Sedis Romanae pontificis
auctoritate". Dell'attenzione che G. ebbe in quegli anni per le Chiese
della Gallia transalpina sono testimonianza due lettere del 494.
Nella prima, diretta a Rustico, vescovo di Lione,
ringraziava i presuli di quella regione per l'appoggio che gli avevano e
avrebbero continuato a dare "circa impiissimi Acacii causam". Dal
tono della lettera sembra potersi ricavare che quei vescovi non stessero tutti
dalla sua parte. Nella seconda lettera, diretta a Eonio vescovo di Arles, esprimeva
benevolenza e simpatia per le Chiese della Gallia e invitava il suo
corrispondente a comunicarle ai "fratres et coepiscopi nostri per Gallias
constituti".
Il coronamento della politica di G. volta a rafforzare
l'autorità della Sede apostolica fu il sinodo di Roma del 13 marzo 495,
convocato per risolvere la questione del vescovo Miseno che, inviato a
Costantinopoli dal papa Felice III nel 483, aveva aderito alla dottrina di
Acacio. Al sinodo parteciparono quarantacinque vescovi e numerosi altri
chierici e laici. Di fronte a essi Miseno fece atto di contrizione e fu assolto
dal papa, che, al termine di un lungo discorso, venne acclamato per undici
volte "Vicarius Christi", appellativo che, per quanto si sa, fu usato
allora per la prima volta.
L'impegno particolare posto da G. nella promozione
morale e culturale del clero e l'impulso da lui dato alle attività caritative e
sociali, in tempi per la Chiesa estremamente duri, sono sottolineati in modo
particolare dall'anonimo autore della sua Vita inserita nel Liber pontificalis,
il quale ricorda inoltre che egli fece erigere e dedicò personalmente almeno
tre nuove chiese in Roma e gli attribuisce il merito di aver ordinato trentadue
nuovi presbiteri per la diocesi romana e sessantasette vescovi "per
diversa loca". La Vita pone anche in evidenza l'opera svolta da G. come
autore in campo teologico e dottrinale, liturgico e pastorale, lodandone la cultura, la
capacità espressiva, le doti di polemista e ricordando, oltre che il trattato
Adversus Nestorium et Eutychem, anche altri suoi scritti a noi non pervenuti: i
due libri Adversus Arium, inni "ad modum beati Ambrosii", un
Sacramentarium, omelie ("orationes").
morì
a Roma il 21 novembre 496. Il suo corpo fu inumato nella basilica di S. Pietro.G.
fu senza dubbio il papa più importante del secolo e mezzo compreso tra il
pontificato di Leone
Magno e quello di Gregorio
Magno e influì in misura sostanziale
sulla teoria e sulla prassi del papato nel Medioevo grazie alla teoria dei
"due poteri" da lui elaborata, alla sua idea del primato del potere
spirituale su quello temporale, alla sua dottrina dell'assoluta supremazia
della Sede apostolica. Importante fu il suo contributo nel campo del diritto
canonico. Uomo di eccezionale energia, vicino per concezione e stile di vita
agli ideali dell'ascetismo, inflessibile e coerente, G. riuscì ad acquistarsi,
nel corso del suo breve pontificato, la stima e l'amore del popolo cristiano,
che, dopo la sua morte, non tardarono a trasformarsi in venerazione. La sua
memoria liturgica viene celebrata il 21 novembre.
Sotto il nome di G. vanno due importanti opere anonime compilate in realtà dopo la sua morte: il Decretum Gelasianum e il Sacramentarium Gelasianum. La prima è una raccolta di decretali (composta nell'Italia settentrionale o nella Gallia meridionale e attribuibile ai primi anni del sec. VI) riguardanti il primato della Sede romana nella gerarchia ecclesiastica e la canonicità dei concili dei secc. IV e V; essa contiene anche un elenco degli autori e delle opere ortodosse e un elenco delle opere non ortodosse e quindi proibite. La seconda (il cui titolo risale al sec. IX) è una raccolta di testi liturgici.
Gli scritti di G. sono stati pubblicati in P.L., LIX,
coll. 9-190; ibid., Supplementum, III, coll. 739-87; Epistolae
Romanorum Pontificum genuinae […], I, a cura di A. Thiel, Brunsbergae
1868, pp. 285-613; P. Ewald, Die Papstbriefe der Britischen Sammlung,
"Neues Archiv", 5, 1880, pp. 275-414, 503-96; Regesta Pontificum
Romanorum, a cura di Ph. Jaffé-G. Wattenbach-S. Loewenfeld-F. Kaltenbrunner-P.
Ewald, I, Lipsiae 1885, pp. 83-95; Epistolae Romanorum Pontificum ineditae,
a cura di S. Loewenfeld, ivi 1885; M.G.H., Auctores antiquissimi, XII, a
cura di Th. Mommsen-L. Traube, 1894, pp. 389-92; Collectio
Avellana, a cura di O. Guenther, Pragae-Vindobonae-Lipsiae 1895-98 (Corpus
Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum, 35, 1-2), pp. 225-29, 357-439,
453-68, 474-87, 774-90; Das Decretum Gelasianum de libris recipiendis et
non recipiendis, a cura di E. von Dobschütz, Leipzig 1912; Gélase Ier. Lettre
contre les Lupercales et dix-huit messes du Sacramentaire léonien, a cura di G.
Pomarès, Paris 1959 (Sources Chrétiennes, 65); Clavis Patrum Latinorum, a
cura di E. Dekkers, Steenbrugis 1995³, nrr. 1608 s., 1617, 1622, 1625, 1666-76.
Dionysius Exiguus, Epistula ad Iulianum presb.,
in Epistolae Romanorum Pontificum genuinae [...], pp. 286 s.
A. Roux, Le pape saint Gélase Ier, Paris 1880.
Le Liber pontificalis, a cura di L.
Duchesne, I, ivi 1886, pp. 255-57.
Ch.J. Hefele-H. Leclercq, Histoire des conciles
d'après les documents originaux, II, ivi 1908, pp. 940-45.
E. Caspar, Geschichte
des Papsttums, II, Tübingen 1933, pp. 44-81.
H. Koch, Gelasius im kirchenpolitischen Dienst
seiner Vorgänger, der Päpste Simplicius (468-483) und Felix III. (483-492),
"Sitzungsberichte der Bayerischen Akademie der Wissenschaften",
Phil.-hist. Klasse, 1935, nr. 6.
L. Knabe, Die gelasianische
Zweigewaltentheorie bis zum Ende des Investiturstreites, Berlin 1936.
G. Soranzo, I precedenti della cosiddetta
teoria gelasiana, "Rivista di Storia della Chiesa in Italia", 1,
1947, pp. 3-21.
F. Dvornik, Pope Gelasius and Emperor
Anastasius I., "Byzantinische Zeitschrift", 44, 1951, pp. 111-16.
W. Ensslin, Auctoritas und Potestas. Zur
Zweigewaltenlehre des Papstes Gelasius I., "Historisches Jahrbuch",
74, 1955, pp. 661-68.
R. Merkelbach, Zur Epistola papae Gelasii
adversum Andromachum, "Vigiliae Christianae", 10, 1955, pp. 176 s.
J.L. Nelson, Gelasius I's Doctrine of
Responsability: A Note, "The Journal of Theological Studies", 18,
1967, pp. 154-62.
G. Bardy, in Storia della Chiesa, a cura di
A. Fliche-V. Martin, IV, Torino 1972³, pp.
379-81, 422 s.
P. Charanis, Church and State in the Later
Roman Empire: The Religious Policy of Anastasius the First, 491-518, Tessalonike
1974², pp. 48-52.
A.W.J. Holleman, Pope Gelasius I and the
Lupercalia, Amsterdam 1974.
J. Taylor, The Early Papacy at Work:
Gelasius I (492-6), "The Journal of Religious History", 8,
1974-75, pp. 317-32.
M.H. Hoeflich, Gelasius I and Roman Law: One
Further Word, "The Journal of Theological Studies", 26, 1975, pp.
114-19.
S. Prete, La lettera di Gelasio I ai vescovi
del "Picenum" sul pelagianesimo (1° nov. 493), "Studia
Picena", 43, 1976, pp. 9-28.
G. Otranto, Due
epistole di papa Gelasio I (492-496) sulla comunità cristiana di Lucera,
"Vetera Christianorum", 14, 1977, pp. 122-37.
B. Altaner-A. Stuiber, Patrologie,
Freiburg-Basel-Wien 1978, pp. 462 s.
J. Moorhead, The Laurentian Schism: East and
West in the Roman Church, "Church History", 47, 1978, pp. 125-36.
W. Ullmann, Gelasius I. (492-496). Das
Papsttum an der Wende der Spätantike zum Mittelalter, Stuttgart 1981, ad
indices.
Ch. Pietri, La géographie de l'Illyricum
ecclésiastique et ses relations avec l'Église de Rome (Ve-VIe siècles), in Villes
et peuplement dans l'Illyricum protobyzantin, Rome 1984, pp. 21-59 (in partic.
pp. 38-41).
Eugippius, Vita sancti Severini, a cura di Ph.
Régerat, Paris 1991 (Sources Chrétiennes, 374), p. 294.
R. Bratož, Die frühchristliche Kirche in
Makedonien und ihr Verhältnis zu Rom, in Klassisches Altertum, Spätantike
und frühes Christentum, Würzburg 1993,
pp. 528-33.
I. König, Aus der Zeit Theoderichs des Großen, Darmstadt 1997,
pp. 141-43.
Dictionnaire de théologie catholique, VI, Paris 1915,
s.v., coll. 1179 s.
E.C., V, s.v., coll. 1980-83.
V. Monachino, Gelasio I, in B.S., VI, coll.
90-3.
Theologische Realenzyklopädie, XII, Berlin-New York 1984, s.v., pp.
273-76
P. Nautin, Gélase Ier, in D.H.G.E., XX,
coll. 283-94.
Lexikon des Mittelalters, IV, München-Zürich 1989,
s.v., col. 1197.
Lexikon für Theologie und Kirche, IV, Freiburg 1995,
s.v., coll. 401 s.
Lexikon des Mittelalters, IX, München-Zürich 1998,
s.v. Zweigewaltenlehre, Gelasianische, col. 720.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-gelasio-i_(Enciclopedia-dei-Papi)
GELASIO I, papa, santo
di Raiko Brato - Dizionario Biografico degli Italiani
- Volume 52 (1999)
GELASIO I, papa, santo. - Figlio di un Valerio, stando
a una non del tutto affidabile nota del Liber pontificalis della
Chiesa romana, sarebbe stato "natione Afer". Egualmente equivoca è,
d'altra parte, l'indicazione relativa alla propria origine, che lo stesso G. dà
in un passo di una sua lettera all'imperatore Anastasio I, nel quale afferma:
"sicut Romanus natus Romanum principem amo… et sicut Christianus…" (Thiel,
XII, 1). L'espressione può infatti alludere tanto a una sua origine
propriamente romana, quanto alla sua appartenenza allo "Stato" romano
o alla sua cosciente adesione alle tradizioni e alla cultura dell'impero romano
e cristiano. Quando fu eletto a succedere al papa Felice III (morto tra il 25
febbraio e il 1° marzo 492) faceva parte del clero romano, nel cui seno aveva
percorso tutta la sua carriera sino a raggiungere i circoli direttivi del
patriarchio lateranense quale segretario e confidente del papa, come
suggeriscono i più antichi documenti del pontificato di Felice III.
Consacrato il 1° marzo 492, resse la Sede apostolica
per quasi cinque anni impegnandosi in un'intensa e incisiva attività, che ebbe
importanti ripercussioni nella storia della Chiesa.
Nel quadro della controversia religiosa connessa con
lo scisma cosiddetto di Acacio si volse innanzitutto a meglio definire i
rapporti con l'Impero e il patriarcato di Costantinopoli, proseguendo la
politica decisa e intransigente di Felice III. Oltre a rimanere fermo nella
condanna del defunto patriarca costantinopolitano Acacio, pronunciata
solennemente nel 484, si mantenne riservato sia nei suoi contatti col secondo
successore di quello, Eufemio (490-496), che tergiversava tra ortodossia e
adesione allo scisma acaciano, sia nei confronti della politica religiosa
perseguita dall'imperatore Anastasio I. Poiché G. osservava un atteggiamento di
estrema prudenza nei confronti del governo imperiale e del patriarca di
Costantinopoli, fu quest'ultimo a compiere il primo passo: desideroso di
giungere a una riconciliazione con Roma, Eufemio indirizzò a G. una lettera in
cui, oltre a esprimere gli auguri al nuovo papa, offriva una soluzione di
compromesso.
In essa Eufemio, pur dichiarando di accettare le
decisioni del concilio di Calcedonia e di ripudiare quindi la formula di fede,
viziata di monofisismo, contenuta nell'Henotikon (sino ad allora al centro
della politica religiosa bizantina), insisteva affinché i nomi di Acacio e
degli altri più autorevoli monofisiti non venissero radiati dai dittici della
Chiesa costantinopolitana.
La risposta di G. (492) a questa lettera fu di netto
rifiuto: con toni ironici e, a tratti, con alterigia respinse in una missiva le
proposte del patriarca, al quale chiese di troncare del tutto con le posizioni
da lui sino a quel momento assunte in campo dottrinale.
La lettera manifesta non soltanto la superiorità
morale di G. rispetto al patriarca, ma ribadisce particolarmente il primato di
Roma nella gerarchia ecclesiastica. Gli avvenimenti successivi all'ascesa al
soglio pontificio di G. (e quelle, di poco anteriori, di Anastasio al trono e
di Eufemio alla cattedra costantinopolitana) avrebbero provato che, con
l'avvento di nuovi protagonisti a Bisanzio e a Roma, la controversia non si
sarebbe sopita.
Dopo la vittoria di Teodorico su Odoacre ai primi del
marzo del 493, una delegazione del Senato romano, capeggiata dal magister
officiorum Probo Fausto Niger, partì per Costantinopoli per ottenere,
secondo i desideri di Teodorico, il riconoscimento per quest'ultimo del titolo
di re in Italia. Anche nel suo secondo anno di pontificato G. non si mostrò
desideroso di riallacciare i rapporti con l'imperatore, anzi inviò al capo
della delegazione senatoria a Costantinopoli un'ampia lettera, in cui
respingeva come privi di fondamento gli argomenti addotti dall'imperatore e dal
patriarca per risolvere il conflitto religioso che separava le Chiese
occidentali da quelle orientali, e tornava a sottolineare il primato di Roma
sulle altre sedi patriarcali - Alessandria, Antiochia, Costantinopoli - in
quanto il papa è "beati Petri vicarius" e Roma è "sedes beati
Petri apostoli". A Fausto faceva inoltre sapere che non era autorizzato a
trattare materie ecclesiastiche, lo sconsigliava di avere contatti coi
"non corrigentes" e gli augurava un sollecito ritorno a Roma.
Un atteggiamento di costante rifiuto di qualsiasi
rapporto con gli aderenti allo scisma acaciano espresse anche nella lettera al
senatore Giovanni. Al loro ritorno Fausto e i suoi colleghi riferirono al
pontefice che grande era stato il disappunto dell'imperatore per il suo
comportamento e per la mancata ripresa dei buoni rapporti tra la Sede
apostolica e Costantinopoli.
Solo nel 494 G., che peraltro era in buoni rapporti
col Senato e il re Teodorico, inviò all'imperatore un'ampia lettera, in cui
esordiva spiegando puntualmente i motivi dell'atteggiamento da lui sino ad
allora tenuto nei confronti dell'autorità imperiale e proseguiva esponendo la
sua teoria dei due poteri, destinata a diventare famosa.
Nel mondo ("mundus") romano e cristiano vi
sono due "poteri": quello spirituale ("auctoritas sacrata
pontificum") e quello temporale ("regalis potestas"), fermo
restando che nel reciproco rapporto il primo è più importante ("gravius
est pondus sacerdotum"), in quanto i titolari del potere spirituale
debbono rispondere davanti al tribunale divino anche dell'operato dei sovrani
temporali. L'imperatore ha, è vero, il potere temporale sul genere umano, ma
deve comunque sottomettersi, non comandare, al potere spirituale
("religionis ordo"). Nel campo secolare i "religionis antistites"
debbono sottomettersi alle leggi dell'Impero, ma chi regge quest'ultimo deve
rispettare il potere spirituale se vuole redimersi. Condizione perché i
contrasti si plachino è l'unità religiosa basata sull'ortodossia: "una est
Christiana fides, quae est catholica". Se la Chiesa universale è
travagliata da contrasti, ciò è dovuto al fatto che non viene tenuta nel debito
conto la Sede apostolica, custode dell'ortodossia e della tradizione degli
apostoli.
G. espose ancora più chiaramente la sua concezione dei
rapporti tra potere sacro e potere temporale nel Tractatus IV, il
cosiddetto Gelasii tomus: i decreti imperiali che si riferiscono al campo
ecclesiastico e che contrastano con le disposizioni della Sede apostolica sono
nulli. Allo stesso modo non ha validità alcuna quanto - decisioni conciliari
comprese - non è stato accolto dalla Chiesa romana.
Del resto G. precisò il suo pensiero sull'argomento in
numerose lettere, alcune delle quali anteriori al suo avvento al pontificato.
Si veda, per es., Thiel 1, 10: l'imperatore è figlio della Chiesa, non suo
sacerdote; le cose della Chiesa sono regolate dai sacerdotes e non
dai rappresentanti del potere temporale. In particolare, nella lettera del 493
indirizzata a Fausto, affermava che nella sfera ecclesiastica il potere supremo
è detenuto dalla Sede apostolica; a sostegno di ciò, nella famosa lettera del
495 ai vescovi di Dardania, ricordava sette casi del secolo precedente in cui i
sovrani temporali si erano sottomessi al potere spirituale: il primo è la
condanna, da parte di Ambrogio, dell'imperatore Teodosio e la penitenza da
questo solennemente compiuta nella cattedrale milanese, nel Natale del 390.
G. giudicò severamente la politica religiosa
dell'imperatore e del patriarca di Costantinopoli, come si ricava, per esempio,
dalla lettera da lui inviata al vescovo africano Succonio che, rifugiatosi a
Costantinopoli per sfuggire alla persecuzione dei Vandali, aveva adeguato le
proprie convinzioni religiose a quelle degli ospiti scismatici.
In essa il papa esprime rammarico per la posizione
assunta dal presule che pure, in precedenza, aveva meritato il suo alto
apprezzamento per il suo comportamento durante le persecuzioni promosse dai
Vandali nei confronti del clero cattolico africano.
Alla lotta contro l'eresia monofisita e lo scisma di
Acacio da essa prodotto G. dedicò diversi trattati.
In uno di essi (Thiel, Tract.1) viene data una
breve storia del monofisismo dai concili di Efeso e di Calcedonia al
pontificato di Felice III (scomunica del patriarca alessandrino Pietro e del
patriarca costantinopolitano Acacio). In un altro (Id., Tract. 3 = Patr.
Lat. Suppl.), il più ampio e teologicamente meglio approfondito, tratta della
teologia delle due nature del Cristo e, citando a conclusione brani di 42
scritti ortodossi, respinge il monofisismo e il nestorianesimo. In un altro
ancora (Id., Tract. 4) a carattere prevalentemente giuridico,
presenta il punto di vista della Sede apostolica per concludere con la teoria
dei due poteri.
La politica di G. nei confronti delle Chiese dei
Balcani occidentali (Dalmazia, vicariato di Tessalonica) sottoposte alla
giurisdizione della Sede apostolica, è espressione del suo impegno nel
conservare e rafforzare l'influsso di Roma su di esse. Informato della
diffusione dell'eresia pelagiana in quelle regioni, sollecitò in una lettera,
probabilmente del 493, il vescovo salonitano Onorio a vigilanza e impegno.
Durante i lavori preparatori per il sinodo provinciale, che avrebbe dovuto
riunire i presuli di quell'area, per il tramite di una delegazione dalmata che
faceva ritorno in patria, G. fece pervenire a Onorio una lettera con le
direttive per affrontare il pelagianesimo, eresia che, diffusasi anche
nell'Italia centrale e nella Gallia meridionale, egli aveva combattuto in un
suo ampio trattato (Thiel, Tract. 5). In seguito, per coinvolgere le
Chiese dalmate nella lotta contro lo scisma acaciano, inviò una bolla ai
vescovi di Dardania.
G. si impegnò nel rinnovamento del vicariato di
Tessalonica che, in seguito allo scisma acaciano, aveva praticamente cessato di
esistere. Nella lettera ai vescovi di Dardania e Dalmazia del 493 esordiva
dicendo che si rivolgeva a loro solo dopo aver "ripreso il fiato"
dopo le continue guerre (fine della guerra tra Teodorico e Odoacre nella
primavera 493) e proseguiva esortando i vescovi a opporsi decisamente alle
"tante eresie" dei Greci e specie alla più pericolosa, la monofisita.
Vegliassero per impedire agli eretici di diffondere la falsa dottrina nella
loro terra e curassero di divulgare la vera fede nelle terre sottoposte alla
loro giurisdizione. In risposta, sei vescovi dardanici inviarono al pontefice
una lettera in cui assicuravano la loro fedeltà alla Sede apostolica e la loro
piena ortodossia; lo pregavano, infine, di inviare loro un suo legato col cui
aiuto rafforzare la retta dottrina e regolare la situazione locale secondo i
desideri del papa.
I suoi sforzi, mirati a restaurare l'autorità della
Chiesa di Roma nell'Illirico orientale, non si limitarono alla provincia latina
di Dardania. Nella lettera ai vescovi "per Dardaniam sive per
Illyricum" dell'estate del 494 G. esprimeva la propria soddisfazione per i
successi conseguiti sui monofisiti e tornava a sollecitare quei presuli
affinché vegliassero su quanto accadeva nelle loro diocesi e in quelle vicine.
Raccomandava prudenza nei rapporti col vescovo di Tessalonica e
contemporaneamente li informava di aver inviato una lettera dello stesso tenore
ai vescovi dalmati. Il documento che i presuli di Dardania gli inviarono in
risposta dovette turbare il papa, il quale in una lettera del 1° febbr. 495,
una delle più lunghe di G., pervenutaci in due redazioni, respingeva ogni
dubbio circa la giustezza della condanna di Acacio, compiuta non da un concilio
ma dallo stesso papa Felice III nel 484. Tornava quindi a ribadire l'assoluto
primato della Sede apostolica, che aveva more maiorum diritto di
condannare e assolvere anche in casi di mancata convocazione di un sinodo e
persino in contrapposizione con il decreto del sinodo, quando questo fosse
stato ingiusto, e riportava, a conferma, casi concreti. Respingeva inoltre il
principio del primato della cattedera costantinopolitana, dovuto solo alla
circostanza che essa era legata alla capitale dell'Impero. Come nella lettera
ad Anastasio, riconfermava la tesi di un potere temporale subordinato
all'autorità ecclesiastica portando, a conforto di tale idea, una serie di
esempi storici di sovrani che si erano sottomessi all'autorità dei vescovi e,
in specie, dei papi. Concludeva pregando i vescovi di portare a conoscenza del
contenuto della lettera sia i fedeli dell'ortodossia cattolica, sia i seguaci
di dottrine scismatiche ed eretiche: i primi per rafforzarli nella fede, gli
altri per fornire loro un utile "antidoto".
G. iniziò il suo pontificato proprio mentre era in
atto lo scontro tra Teodorico e Odoacre per il possesso dell'Italia, che
provocò devastazioni nella penisola e anche gravi danni nell'assetto
ecclesiastico. Il pontefice fece di tutto per alleviare gli effetti della
guerra nella popolazione civile e questi suoi sforzi dettero concreti
risultati. La guerra aveva spossato psichicamente il papa, che in varie lettere
del 493 aveva ripetutamente fatto menzione delle difficoltà che essa causava.
Una volta che Teodorico si fu consolidato al potere, insorsero problemi nei rapporti
tra la Chiesa di Roma e il nuovo regime, più sensibile di quello di Odoacre nel
campo religioso. I contatti con i Goti ariani e in particolare con Teodorico
furono rari e per niente difficili. Nella corrispondenza papale i Goti vengono
menzionati di rado, Teodorico compare quale destinatario di tre brevi missive
papali, di cui due sono semplici raccomandazioni, mentre la terza si riferisce
alla soluzione di una vertenza.
In questa lettera il papa insisteva sulla necessità
che le controversie ecclesiastiche fossero trattate, come per il passato, dalla
Sede apostolica piuttosto che dal tribunale regio. Anche nei suoi rapporti con
funzionari goti, in due lettere, difese le prerogative della giurisdizione
ecclesiastica richiamandosi alla corretta politica perseguita dal re.
Sebbene particolarmente sensibile alle manifestazioni
di eresia e ai residui di paganesimo persistenti nella popolazione
romano-italica, G. sembra aver inteso evitare un confronto diretto con
l'arianesimo allora diffuso sia tra i Goti, sia tra le altre genti germaniche
presenti nella penisola: nei suoi scritti a noi pervenuti non attacca mai le
istituzioni ecclesiastiche ariane sorte in Italia e nella stessa Roma. Dello
scritto in due volumi Adversus Arium, menzionato dal Liber pontificalis ma
a noi non pervenuto, nulla si sa. Evidentemente, le due organizzazioni
ecclesiastiche, l'universale cattolico-romana e quella nazionale gotico-ariana
convivevano una accanto all'altra senza che insorgessero forti contrasti,
nonostante G. ritenesse l'eresia un male peggiore delle devastazioni
barbariche. Egli sembra piuttosto aver indirizzato i propri sforzi a combattere
altre correnti ereticali, quali il pelagianesimo diffuso nella Gallia
meridionale, in Italia e in Dalmazia, nonché la persistenza di riti e di
pratiche pagane. L'espulsione da Roma di una comunità di manichei è ricordata
dal Liber pontificalis; nel trattato diretto contro il senatore Andromaco
G. si scaglia duramente contro l'ancora diffuso festeggiamento dei Lupercali.
Il principale impegno di G. nella sua opera pastorale
fu volto alla riforma della vita morale e religiosa delle popolazioni italiane,
e soprattutto del loro clero, e a eliminare le debolezze che più minacciavano
le Chiese del suo tempo: decadenza della disciplina, degrado morale,
scostumatezze, vizi, materialismo, ricerca dei piaceri mondani. Il pontefice
già nel 493, in una lettera indirizzata ai vescovi del Piceno, attaccò
aspramente il degrado morale in cui versavano le loro Chiese. Nella primavera
del 494 inviò ai vescovi della Lucania, dell'Abruzzo e della Sicilia una
lettera in cui, sulla base dei decreti promulgati da precedenti sinodi, dettò
28 canoni di contenuto prevalentemente disciplinare miranti all'eliminazione
delle irregolarità e alla restaurazione dell'ordine nella Chiesa.
Gli argomenti affrontati in questa lettera riguardano:
l'acuta penuria di sacerdoti e il conseguente adeguamento della prassi
ecclesiale; i requisiti per la promozione al presbiterato di monaci e laici
(assenza di precedenti penali, libertà personale, integrità morale e fisica,
alfabetismo); gli obblighi di vita del presbitero (divieto di accettare denaro
in occasione del conferimento del battesimo e di svolgere attività di lucro;
comportamento di vita rispettoso dell'ordine sacro e degli obblighi
disciplinari e religiosi a esso inerenti); la competenza della Sede apostolica
nel controllo della disciplina ecclesiastica; le condizioni per
l'amministrazione del battesimo, per l'ordinazione sacerdotale e per la
monacazione; la condizione della donna all'interno della comunità ecclesiale;
l'amministrazione dei beni e dei redditi ecclesiastici; la dedicazione degli
edifici di culto che viene sottoposta al benestare del papa.
Talune norme contenute in questa lettera furono
riprese da G. anche successivamente. Di altre si valse per casi concreti; emanò
poi norme, conservateci solo frammentariamente, riguardanti lo status degli
scomunicati, il furto di inventari ecclesiastici, l'asilo ecclesiastico.
Del successo della politica di affermazione dell'autorità
della Sede apostolica sulle Chiese italiane perseguita da G. è testimone
Eugippio il quale, nella sua Vita di s. Severino, l'apostolo del
Norico, afferma che il corpo di quest'ultimo venne inumato presso Napoli,
"in castello Lucullano Gelasii Sedis Romanae pontificis auctoritate".
Dell'attenzione che G. ebbe in quegli anni per le
Chiese della Gallia transalpina sono testimonianza due lettere del 494.
Nella prima, diretta a Rustico, vescovo di Lione,
ringraziava i presuli di quella regione per l'appoggio che gli avevano e
avrebbero continuato a dare "circa impiissimi Acacii causam". Dal
tono della lettera sembra potersi ricavare che quei vescovi non stessero tutti
dalla sua parte. Nella seconda, diretta a Eonio vescovo di Arles, esprimeva benevolenza
e simpatia per le Chiese della Gallia e invitava il suo corrispondente a
comunicarle ai "fratres et coepiscopi nostri per Gallias constituti".
Il coronamento della politica di G. volta a rafforzare
l'autorità della Sede apostolica fu il sinodo di Roma del 13 marzo 495,
convocato per risolvere la questione del vescovo Miseno che, inviato a
Costantinopoli dal papa Felice III nel 483, aveva aderito alla dottrina di
Acacio. Al sinodo parteciparono 45 vescovi e numerosi altri chierici e laici.
Di fronte a essi Miseno fece atto di contrizione e fu assolto dal papa, che, al
termine di un lungo discorso, venne acclamato per undici volte "Vicarius Christi",
appellativo che, per quanto ne sappiamo, fu usato allora per la prima volta.
L'impegno particolare posto da G. nella promozione
morale e culturale del clero e l'impulso da lui dato alle attività caritative e
sociali, in tempi per la Chiesa estremamente duri, sono sottolineati in modo
particolare dall'anonimo autore della sua Vita inserita nel Liber
pontificalis, il quale ricorda inoltre che egli fece erigere e dedicò
personalmente almeno tre nuove chiese in Roma e gli attribuisce il merito di
aver ordinato 32 nuovi presbiteri per la diocesi romana e 67 vescovi "per
diversa loca". La Vita pone anche in evidenza l'opera svolta da
G. come autore in campo teologico e dottrinale, liturgico e pastorale,
lodandone la cultura, la capacità espressiva, le doti di polemista e
ricordando, oltre che il trattato Adversus Nestorium et Eutychem, anche
altri suoi scritti a noi non pervenuti: i due libri Adversus Arium, inni
"ad modum beati Ambrosii", un Sacramentarium, omelie (orationes).
G. morì a Roma il 21 nov. 496. Il suo corpo fu inumato
nella basilica di S. Pietro.
G. fu senza dubbio il papa più importante del secolo e
mezzo compreso tra il pontificato di Leone Magno e quello di Gregorio Magno e
influì in misura sostanziale sulla teoria e sulla prassi del Papato nel Medioevo
grazie alla teoria "dei due poteri" da lui elaborata, alla sua idea
del primato del potere spirituale su quello temporale, alla sua dottrina
dell'assoluta supremazia della Sede apostolica. Importante fu il suo contributo
nel campo del diritto canonico.
Uomo di eccezionale energia, vicino per concezione e
stile di vita agli ideali dell'ascetismo, inflessibile e coerente, G. riuscì ad
acquistarsi, nel corso del suo breve pontificato, la stima, l'ammirazione e
l'amore del popolo cristiano, che, dopo la sua morte, non tardarono a
trasformarsi in venerazione. La sua festa veniva celebrata nella liturgia il 21
novembre.
Sotto il nome di G. vanno due importanti opere anonime
compilate dopo la sua morte: il Decretum Gelasianum e il Sacramentarium
Gelasianum. La prima è una raccolta di decretali (composta nell'Italia
settentrionale o nella Gallia meridionale e attribuibile ai primi del sec. VI)
riguardanti il primato della Sede romana nella gerarchia ecclesiastica e la
canonicità dei concili dei secoli IV e V; essa contiene anche un elenco degli
autori e delle opere ortodosse e un elenco delle opere non ortodosse e quindi
proibite. La seconda (il cui titolo risale al sec. IX) è una raccolta di testi
liturgici.
Gli scritti di G. sono stati pubblicati in Patr.
Lat., LIX, coll. 9-190; Supplementum, III, coll. 739-787; Epistolae
Romanorum pontificum…, I, a cura di A. Thiel, Brunsbergae 1868, pp. 285-613; P.
Ewald, Die Papstbriefe der Britischen Sammlung, in Neues Archiv, V
(1880), pp. 275-414, 503-596; Regesta pontificum Romanorum…, I, a cura di
Ph. Jaffé - G. Wattenbach, Lipsiae 1885, pp. 83-95; Epistulae Romanorum
pontificum ineditae, a cura di G. Löwenfeld, Leipzig 1885; Mon. Germ.
Hist., Auctores antiquissimi, XII, Berolini 1894, pp. 389-392; Epistolae
imperatorum, pontificum, aliorum inde ab anno 367 usque ad annum 553 datae,
Avellana quae dicitur collectio, a cura di O. Günther, in Corpus
scriptorum ecclesiasticorum Latinorum, XXXV, 1-2, Vindobonae-Pragae-Lipsiae
1895-98, pp. 225-229, 357-439, 453-468, 474-487, 774-790; Das Decretum
Gelasianum de libris recipiendis et non recipiendis, a cura di E. von
Dobschütz, Leipzig 1912; Gélase Ier, Lettre contre les Lupercales et
dix-huit messes du Sacramentaire léonien, a cura di G. Pomarès, in Sources
chrétiennes, LXV, Paris 1959; Clavis patrum Latinorum, a cura di E.
Dekkers - A. Gaar, Steenbrugge 1961, nn. 1608 s., 1617, 1622, 1625, 1666-1676.
Fonti e Bibl.: Liber pontificalis, LI, Gelasius,
in Le Liber pontificalis. Texte, introduction et commentaire, a cura di L.
Duchesne, Paris 1886, pp. 255-257; Dionysius Exiguus, Epistula ad Iulianum
presb., in Thiel, pp. 286 s.; Eugippius, Vita s. Severini, a cura di Ph.
Régerat, in Sources chrétiennes, CCCLXXIV, Paris 1991, p. 294; A.
Roux, Le pape saint Gélase Ier, Paris 1880; Ch.-J. Hefele - H. Leclercq, Histoire
des conciles, II, Paris 1908, pp. 940-945; P. Godet, Gélase Ier, in Dictionnaire
de théologie catholique, VI, Paris 1915, coll. 1179 s.; E. Caspar, Geschichte
des Papsttum von den Anfängen bis zur Höhe der Weltherrschaft, II, Tübingen
1933, pp. 44-81; H. Koch, Gelasius im kirchenpolitischen Dienst seiner
Vorgänger, der Päpste Simplicius (468-483) und Felix III. (483-492), in Sitzungsberichte
der Bayerischen Akademie der Wissenschaften, Phil.-hist. Klasse, VI (1935); L.
Knabe, Die gelasianische Zweigewaltentheorie bis zum Ende des
Investiturstreites, Berlin 1936; G. Soranzo, I precedenti della cosiddetta
teoria gelasiana, in Riv. di storia della Chiesa in Italia, I (1947), pp.
3-21; L. Spätling, G. I, papa, santo, in Enc. cattolica, V, Roma
1950, coll. 1980-1983; F. Dvornik, Pope Gelasius and emperor Anastasius I,
in Byzantinische Zeitschrift, XLIV (1951), pp. 111-116; W. Ensslin, Auctoritas
und Potestas. Zur Zweigewaltenlehre des Papstes Gelasius I., in Historisches
Jarhbuch, LXXIV (1955), pp. 661-668; R. Merkelbach, Zur Epistola papae
Gelasii adversum Andromachum, in Vigiliae christianae, X (1955), pp. 176
s.; V. Monachino, G. I papa, santo, in Bibliotheca sanctorum, VI,
Roma 1965, pp. 90-93; J.L. Nelson, Gelasius I. Doctrine of responsability,
in The Journal of theological studies, XVIII (1967), pp. 154-162; A.
Fliche - V. Martin, Storia della Chiesa, IV, Torino 1972, pp. 379-381, 422
s.; P. Charanis, Church and State in the later Roman empire. The religious
policy of Anastasius the First, 491-518, Thessaloniki 1974, pp. 48-52; J.
Taylor, The early Papacy at work: Gelasius I (492-496), in Journal of
religious history, VIII (1974-75), pp. 317-332; A.W.J. Hollemann, Pope
Gelasius I and the Lupercalia, Amsterdam 1974; H.M. Hoeflich, Gelasius I.
Doctrine and Roman law. One further word, in Journal of theological
studies, XXVI (1975), pp. 114-119; S. Prete, La lettera di G. I ai vescovi
del Picenum sul pelagianesimo, 1° nov. 493, in Studia Picena, IV (1976),
pp. 9-28; G. Otranto, Due epistole di papa G. I (492-496) sulla comunità
cristiana di Lucera, in Vetera christianorum, XIV (1977), pp. 122-137; B.
Altaner - A. Stuiber, Patrologie, Freiburg-Basel-Wien, 1978, pp. 462 s.;
J. Moorhead, The Laurentian schism. East and West in the Roman Church,
in Church history, XLVII (1978), pp. 126-136; W. Ullmann, Gelasius I.
(492-496). Das Papsttum an der Wende der Spätantike zum Mittelalter, Stuttgart
1981, ad indices; B. Moreton, Gelasius I., in Theologische Realenzyklopädie,
XII (1984), pp. 273-276; P. Nautin, Gélase Ier, in Dict. d'hist. et
de géogr. eccl., XX, Paris 1984, coll. 283-294; Ch. Pietri, La géographie
de l'Illyricum ecclésiastique et ses relations avec l'Église de Rome (Ve-VIe
siècles), in Villes et peuplement dans l'Illyricum protobyzantin, Rome
1984, pp. 21-59 (spec. pp. 38-41); R. Schieffer, Gelasius I., in Lexikon
des Mittelalters, IV, München-Zürich 1989, col. 1197; R. Bratož, Die
frühchristliche Kirche in Makedonien und ihr Verhältnis zu Rom, in Klassisches
Altertum, Spätantike und frühes Christentum, Würzburg 1993, pp. 528-533; M.
Spinelli, Gelasius I., in Lexikon für Theologie und Kirche, IV,
Freiburg im Br. 1995, coll. 401 s.; I. König, Aus der Zeit Theoderichs des
Großen, Darmstadt 1997, pp. 141-143; R. Schieffer, Zweigewaltenlehre,
Gelasianische, in Lexikon des Mittelalters, IX, München-Zürich 1998, col.
720.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/gelasio-i-papa-santo_(Dizionario-Biografico)