Médaillon
de la frise des papes à Saint-Paul-hors-les-Murs. Il s'agit d'une mosaïque
représentant Anastase II, 50e pape de l'Église catholique (224 novembre 496-19
novembre 498). Il fait partie de la série de médaillons voulue par Grégoire XVI
destinée à remplacer ceux de l'ancienne basilique après l'incendie de 1823.
Saint Anastase II
Pape (50 ème) de 496 à
498 (+ 498)
Son pontificat ne dura
que deux ans et fut très controversé parce qu'il se montra conciliant à l'égard
du patriarche de Constantinople qui louvoyait entre la foi catholique et celle
des monophysites. Diffamé par les plus intransigeants, Anastase a même été
placé en enfer par la Divine Comédie de Dante. Quelques calendriers
le citent cependant comme digne de sainteté.
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9180/Saint-Anastase-II.html
Saint Anastase II
Pape de 496 à 498
Fête le 19 novembre
† 19 novembre 498
Autre mention : 8
septembre
Son pontificat ne dura
que deux ans, de 496 à 498. A la suite de son attitude très conciliante dans le
schisme acacien à Constantinople, il fut diffamé par les intransigeants. Ainsi,
son souvenir a été très noirci pendant plusieurs siècles, ce qui amena Dante à
mettre ce pontife en enfer. Plusieurs calendriers, cependant, le citent comme
saint, le 8 septembre. Malgré cela, Anastasius II a été enterré à Saint-Pierre
de Rome.
SOURCE : http://www.martyretsaint.com/anastase-ii/
Saint Anastase II
(496-498)
Il était natif de Rome.
Il fit plusieurs
concessions à Église d’Orient, ce qui lui valut beaucoup d’inimitiés, aussi
bien du simple peuple que de la part du clergé, qui le taxa d’hérésiarque.
SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_04.htm
Anastase II, pape
Anastase est Romain, fils
d’un prêtre nommé Pierre.
Pontificat du 28 novembre
496 au 19 novembre 498 (+).
Anastase II cherche à
ramener les ariens au
sein de l'Église.
Dans une Lettre aux
évêques de Gaule, en 498, il rejette le traducianisme corporel et affirme que
le créatianisme ne remet pas en cause la transmission du péché originel, car
Dieu crée les âmes à partir de celle d'Adam.
Saint Anastase II est
fêté le 19 novembre.
"Son pontificat
(...) fut très controversé parce qu'il se montra conciliant à l'égard du
patriarche de Constantinople qui louvoyait entre la foi catholique et celle
des monophysites.
Diffamé par les plus intransigeants, Anastase a même été placé en enfer par
la Divine Comédie de Dante. Quelques calendriers le citent cependant
comme digne de sainteté." 2
496. 24 novembre,
élection du pape. 25 décembre, jour de Noël, à Reims (selon Grégoire de Tours ;
date incertaine, en tous cas dans la période allant de 496 à 506 ; la papauté a
retenu 496 et Jean-Paul
II est venu célébrer à Reims, en 1996, le 1500ème anniversaire du baptême
de Clovis), l'évêque Rémy (+533) baptise Clovis et 3 000 soldats 1 ;
Avit, évêque de Vienne, écrit à Clovis : « Votre foi est notre victoire ».
497. Au printemps,
Anastase envoie au roi ostrogoth Théodoric, dont il reconnaît l'autorité, les
insignes impériaux d'occident. Pour l'empire d'Orient, Jean le Scythe achève la
pacification de l'Isaurie après 30 ans de troubles ; les meneurs, Longin, frère
de Zénon, et Athénodore, sont décapités et leurs têtes exposées à
Constantinople.
498. L'évêque de Tours
Verus est exilé à Toulouse par les Wisigoths pour sa collaboration avec les
Francs. Clovis occupe Bordeaux ; pour tenter d'instaurer la paix entre le roi
franc et le roi wisigoth, l'Ostrogoth Théodoric organisera une rencontre entre
Clovis et Alaric II sur une île de la Loire, près d'Amboise, vers 500. 19
novembre, mort du pape. 22 novembre, début du pontificat de Symmaque (fin
en 514). ; l'antipape
Laurent est élu le même jour avec le soutien du sénateur Festus.
Notes
1 Grégoire de Tours,
dans son Histoire des Francs, raconte : « Alors la reine mande en cachette
saint Rémi, évêque de la ville de Reims, le priant d’instruire le roi de la
parole du salut. Le prêtre, l’ayant fait venir en secret, commença à le
persuader de croire au vrai Dieu, créateur du ciel et de la terre, et de
renoncer aux idoles qui ne peuvent lui être utiles ni à lui ni aux autres. Mais
le roi lui dit : « Je t’ai écouté de bonne grâce, très saint père, cependant il
reste une chose : le peuple qui m’est fidèle n’entend pas abandonner ses dieux
; mais je vais lui parler conformément à ta parole. » Il retourna donc parmi
les siens et, avant même qu’il eût pris la parole, devancé par la puissance
divine, le peuple entier s’écria d’une seule voix : « Les dieux mortels, nous
les repoussons, pieux roi, et nous sommes prêts à suivre le Dieu immortel que
prêche Rémi. » On annonce la nouvelle au prélat qui, rempli d’une grande joie,
ordonna de préparer la cuve. Les places sont ornées d’étoffes de couleur, les
églises sont décorées de tentures blanches ; le baptistère est préparé, les
parfums sont répandus, les cierges brillent, exhalant leur odeur. Tout le
temple du baptistère est inondé de l’odeur divine et le Seigneur comble les
assistants d’une telle grâce qu’ils se croient transportés parmi les parfums du
Paradis. Ce fut le roi qui le premier demanda à être baptisé par le pontife.
Nouveau Constantin, il s’avance vers la cuve baptismale pour effacer le mal
d’une vieille lèpre et se purifier dans l’eau nouvelle des souillures sordides
contractées d’ancienneté. Quand il y fut entré pour le baptême, le saint de
Dieu l’interpella en ces termes éloquents : « Courbe humblement la tête,
Sicambre ; adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré. » Saint Rémi
était un évêque non seulement d’une science remarquable, particulièrement versé
dans l’étude de la rhétorique, mais aussi d’une sainteté si éminente qu’il
égalait saint Sylvestre par ses vertus. Il existe aujourd’hui un livre de sa
vie qui raconte qu’il a ressuscité un mort. Ainsi le roi, ayant confessé Dieu tout-puissant
dans la Trinité, fut baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et
oint du saint chrême par le signe de la croix du Christ ».
2 http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9180/Saint-Anastase-II.html
Auteur : Jean-Paul
Coudeyrette
SOURCE : http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/AnastaseII.html
Illustration
extraite de Chevalier Artaud de Montor, The Lives and Times of the
Popes (1842),
New York: The Catholic Publication Society of
America, 1911
Profile
Worked for the conversion of King Clovis
of the Franks,
and of all his people. Condemned Traducianism. Pope at
the time of the schism of
Acacius, Patriarch of Constantinople; Anastaius insisted on the removal of
Acacius’s name from diptychs, but recognized the validity of his sacramental
acts, an attitude that displeased the Romans to the point that Anastasius was
accused of heresy.
The reputation lasted so long that Dante portrayed
him in Hell in The Divine Comedy.
Born
Papal Ascension
19 November 498 of
natural causes
Additional
Information
other
sites in english
images
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Pope Anastasius
II“. People of the Faith. CatholicSaints.Info.
18 November 2019. Web. 31 May 2024. <https://catholicsaints.info/pope-anastasius-ii/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-anastasius-ii/
New
Catholic Dictionary – Pope Anastasius II
Article
(496-498) He caused the
name of Acacius, Patriarch of Constantinople, to be removed from the tablets of
the Church, although recognizing the validity of his sacramental acts; and
condemned Traducianism.
MLA
Citation
“Pope Anastasius
II”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
18 November 2019. Web. 31 May 2024.
<https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-anastasius-ii/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-anastasius-ii/
Pope Anastasius II
A native of Rome, elected 24
Nov., 496; d. 16 Nov., 498. His congratulatory letter to Clovis,
on the occasion of the latter's conversion is
now deemed a forgery of
the seventeenth century (J. Kavet, Bibl. de l ec. des Chartres, 1885, XLVI,
258-59). He insisted in the removal from the diptychs of
the name of Acacius, Patriarch of Constantinople,
but recognized the validity of his sacramental acts, an
attitude that displeased the Romans. He also condemned Traducianism.
Sources
P.L., CXXVIII,
439-450; Lib. Pont. (ed. DUCHESNE), I, 258; HEMMER in Dict. de
Theol. Cath., I, 1163-64; THIEL, Epist.Rom. Pont. (1868), II,
82-85, 614-15.
"Pope Anastasius
II." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company,
1907. 19 Nov. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/01454d.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by W.S. French, Jr.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01454d.htm
496-498
Anastasius II is a
much-maligned pope. Misunderstood by his contemporaries, he has been abused by
medieval historians, and even placed in hell by Dante! Modern historical
research, however, has cleared the memory of this pope.
Anastasius II, a Roman,
was a man of kindly and peaceable disposition. Distressed at the continued
schism of Constantinople, he sent legates to the Emperor and messages of peace
to the Patriarch. He did not sacrifice principle. He continued to demand the
condemnation of the schismatic, Acacius. But the Romans seem to have
misunderstood this, and they began to grumble. Their indignation flamed higher
when they learned that Pope Anastasius had received back into communion
Archbishop Andrew of Thessalonica, who had been an ardent partisan of the
schismatic Acacius. They do not seem to have realized that Archbishop Andrew
had repented and had repudiated Acacius and returned to Catholic unity.
The confusion of the
Romans was caused perhaps at least partially by the indiscreet remarks of Photinus,
Andrew's legate to the Pope. At the same time the pro-Byzantine intrigues of
the Senator Festus caused the Romans to be intensely suspicious. All this
resulted in a good deal of bitterness on the part of Roman clergy and laity
against peace-loving Pope Anastasius.
Anastasius, however, was
unable to effect the reunion which he desired and was spared the necessity of
pacifying his disturbed Romans by his sudden death in 498.
The "Liber
Pontificalis" remarks that he was cut down by divine intervention; but
Duchesne regards this as a manifestation of party feeling rather than the
recording of cold history. There is no historical justification at all for the
horrible death dreamed up for him by the more imaginative chroniclers of the
Middle Ages.
While Pope Anastasius was
having his troubles, an event full of future significance took place in Gaul.
Clovis, the Frankish king, was baptized by St. Remigius.
SOURCE : http://www.catholicculture.org/culture/library/view.cfm?recnum=5823#anast2
Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Municipal Library of Trento
Sant' Anastasio II Papa
m. 19 novembre 498
(Papa dal 24/11/496 al
19/11/498)
Romano di origine,
combatté l'Arianesimo e ottenne la conversione di Clodoveo, re dei Franchi, che
venne battezzato la notte di Natale del 498 o 499.
Etimologia: Anastasio =
risorto, dal greco
Non si conoscono le
origini della famiglia, probabilmente greca (nda: anastasìs significa
resurrezione in greco) stabilitasi a Roma. Anastasio II fu consacrato papa il
24 novembre del 496.
Così come non risultano
molte altre notizie sul suo pontificato, del resto di breve durata se non
quelle nefaste per aver tentato una sorta di riconciliazione con gli eretici
monofistici con la riammissione alle sue funzioni il diacono di Tessalonico
Fotino, fervido seguace dell'idea monofisita.
La tradizione volle che
questo papa fosse così impopolare, diversamente dal suo predecessore che fosse
stato colpito dalla "maledizione divina" "nutu divinu percussus
est"
Lo stesso Dante
Alighieri, molti secoli dopo, finì per collocarlo nel canto XI, 6-9 dell'
Inferno della Divina Commedia:
" ci racostammo, in
dietro, ad un coperchio
d'un grand'avello, ov'io
vidi una scritta
che dice: "Anastasio
papa guardo,
lo qual trasse Fotin
della via dritta".
Sempre secondo la
tradizione la sua morte sarebbe stata simile a quella di Ario il quale, mentre
era intento alle sue funzioni corporali e fisiologiche perse tutte le viscere
che si sparsero sul terreno.
Questo sarebbe accaduto
il 19 novembre del 498. Le sue spoglie furono sepolte sul sagrato di San Pietro
ma il suo nome non comparì mai nè sul martirologio nè sul calendario
universale.
Il titolo di
"santo" gli viene attribuito in alcune liste di Romani Pontefici e da
qualche scrittore; tuttavia, come osservano i Bollandisti, il suo nome non si
trova in alcun Martirologio antico, nè esiste alcuna traccia di culto su di
lui.
Autore: Franco
Gonzato