Bienheureuse Sára Salkaházi
Religieuse martyre à
Budapest (✝ 1944)
Sara, professeur
talentueuse, écrivain et journaliste, entra dans la congrégation des Sœurs de
l'assistance en 1929, y découvrant les problèmes sociaux avec une attention
particulière envers les pauvres, les marginaux et les persécutés. Elle donna sa
vie pour les juifs persécutés durant la seconde guerre mondiale. Les sœurs
sauvèrent plus de 1000 vies pendant cette période.
...Sœur Sára était directrice des Collèges des Filles Ouvrières. Consciente du danger menaçant, le 14 septembre 1943 elle demande à ses supérieurs l’autorisation de pouvoir offrir sa vie en sacrifice, écrit le journal catholique hongrois 'Magyar Kurír'. L’offrande de sa vie se réalise le 27 décembre 1944: sœur Sára cachait des persécutés au collège des ouvrières dans la maison, au n.3 de la rue Bokréta, à Budapest. C’est là que, ayant été dénoncée, sœur Sára sera arrêtée et emmenée par les hommes armés du pouvoir fasciste, avec la catéchiste Vilma Bernovits et quelques persécutés. Ils seront fusillés le soir même près du Danube gelé, au pied du Pont de la Liberté, à Budapest.
Béatifiée à Budapest en Hongrie (1ère béatification en Hongrie depuis 900 ans) par le cardinal Beter Erdö, primat de Hongrie, sous Benoît XVI, le 17 septembre 2006.
(Église catholique en Guyane française - saint de la semaine du 27 décembre 2010 écrit par Line Alcide dit Claudel)
Bienheureuse Sára Salkaházi
Religieuse et martyre
Sára Salkaházi naît le 11 mai 1899 à Kassa (Kosice,
Haute-Hongrie, actuellement en Slovaquie).
Elle lutte contre
l’idéologie fasciste avec ses capacités d’écrivain. Au cours de la Seconde
Guerre mondiale, l’Institut des Sœurs de l’Assistance, dont elle fait partie,
accueille les persécutés dans ses maisons, sauvant environ mille personnes,
dont environ cent personnes doivent la vie à Sœur Sára qui était directrice des
Collèges des Filles Ouvrières.
Consciente du danger
menaçant, le 14 septembre 1943 elle demande à ses supérieurs l’autorisation de
« pouvoir offrir sa vie en sacrifice », écrit le journal catholique
hongrois Magyar Kurír.
L’offrande de sa vie se
réalise le 27 décembre 1944 : sœur Sára cachait des persécutés au collège des
ouvrières dans la maison, au n. 3 de la rue Bokréta, à Budapest. C’est là que,
ayant été dénoncée, sœur Sára sera arrêtée et emmenée par les hommes armés du
pouvoir fasciste, avec la catéchiste Vilma Bernovits et quelques persécutés.
Ils seront fusillés le soir même près du Danube gelé, au pied du Pont de la
Liberté, à Budapest.
Béatifiée à
Budapest (1ère béatification en Hongrie depuis 900 ans) par le cardinal Beter
Erdő, primat de Hongrie, sous Benoît XVI, le
17 septembre 2006.
Pour
un approfondissement biographique, lire :
©Evangelizo.org
©Evangelizo.org 2001-2017
Une religieuse dans la
tourmente nazie – sauver les Juifs, un devoir chrétien.
Un exemple à suivre, partout où des gens sont
injustement traités.
27 décembre
Bse Sára Salkaházi, religieuse slovaque et martyre. Sára Salkaházi, de l’institut
des sœurs de l’Assistance, est née le 11 mai 1899 à Kassa (Kosice,
Haute-Hongrie, actuellement en Slovaquie).
Elle étudia pour devenir professeur. Dans la salle de
classe, elle apprit les problèmes sociaux grâce à ses élèves, elle se mit à les
publier dans des articles de journaux.
Pour élargir son horizon et faire l’apprentissage de ce
que veut dire la discrimination, Elle devint apprentie relieur, et on lui
donna le travail le plus dur et le plus sale. Elle apprit ce métier, puis s’en
alla travailler dans une boutique de mode, tout en continuant à écrire des
articles de journaux.
Elle devient membre du Parti socialiste chrétien et
travailla comme éditrice dans le journal de ce parti, se focalisant sur les
problèmes sociaux des femmes.
Après être entrée en contact avec les Sœur du Service
Social, elle ressenti un fort appel à les rejoindre en tant que société
religieuse active aujourd’hui aux Etats-Unis, Canada, Mexico, Taiwan et aux
Philippines. Les sœurs de cette nouvelle congrégation, fondée en 1923 par
Margit Slachta, dévouée aux causes de charité, de société et des femmes,
étaient réticentes à accueillir cette femme, journaliste à succès et fumant
comme un pompier. Elle ne fut pas acceptée par leur maison mère de Budapest.
Sara décida alors, à contre cœur, d’arrêter de fumer – avec beaucoup de
difficultés.
Et fut finalement acceptée à l’âge de 30 ans, en 1929. Elle
choisit comme devise la réplique d’Isaïe : « Me voici,
envoie-moi ! » Son premier poste fut dans sa ville natale de
Kassa (incorporée à la Tchécoslovaquie à la fin de la guerre) pour organiser le
travail de charité catholique. Puis elle fut envoyée à Komarom, pour le même
travail. De plus, elle écrivait, éditait et publiait un journal catholique des
femmes, dirigeait une librairie, supervisait un foyer pour les pauvres et
enseignait.
Les évêques de Slovaquie lui confièrent l’organisation
d’un mouvement national des filles. Elle commença alors à donner des cours de
responsables et à publier des manuels. En une seule année, elle reçut 15
missions différentes, allant de la cuisine à l’enseignement dans un Centre de
formation sociale, ce qui l’épuisa physiquement et spirituellement. Quand
plusieurs novices quittèrent la société, Sára aussi pensa s’en aller, particulièrement
parce que ses supérieurs ne voulaient pas qu’elle renouvelle ses vœux
temporaires (Elle était estimée « indigne ») ni qu’elle porte l’habit
pendant un an. Ces décisions la heurtèrent profondément.
Mais Sára accepta ces épreuves et décida dans son Cœur
de rester fidèle à sa vocation pour l’amour de Celui qui l’avait appelée. Sa
fidélité fut récompensée et elle reçut la permission de renouveler ses vœux
quelque temps plus tard; Elle voulait partir en mission, en Chine ou au Brésil,
mais l’arrivée de la Deuxième Guerre mondiale fit qu’il lui était impossible de
quitter le pays. Au lieu de cela donc, elle travailla comme professeur social
et administrateur en Haute-Hongrie et Sub-Carpates (qui avait été part
également de la Hongrie jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale.
Elle fit ses vœux solennels en 1940. Comme directrice
nationale du Mouvement Catholique des Filles travailleuses, sœur Sára
construisit le premier collège hongrois des femmes au travail, près du lac
Balaton. A Budapest, elle ouvrit des maisons pour les jeunes travailleuses et
organisa des cours de formation. Pour protester contre l’idéologie montante du
nazisme, sœur Sára changea son dernier nom pour le rendre plus “hongrois”
"Salkaházi". Alors que le Parti nazi hongrois se renforçait et
commença à persécuter les Juifs, les Sœurs du Service Social offrirent des
refuges. Sœur Sára ouvrit les Foyers de jeunes travailleuses pour eux, dans
lesquels, même dans les situations les plus désespérées, elle arrivait à
soulager les anxieux et les découragés.
Comme si ses jours n’étaient pas suffisamment occupés,
elle écrivit une pièce de théâtre sur la vie de Sainte Marguerite de Hongrie,
canonisée le 19 novembre 1943. La première séance, en mars 1944, fut aussi la
dernière parce que les troupes allemandes occupèrent la Hongrie ce jour même et
supprimèrent aussitôt cette production religieuse. La vie de Sainte Marguerite
a sans doute donné l’inspiration à Sœur Sára de s’offrir elle-même comme
victime pour le salut et la protection des ses consœurs du Service Social. Pour
cela, elle avait besoin de la permission de ses supérieures, qui lui fut
finalement accordée ; à cette époque, elles seules connaissaient son
offrande personnelle.
Entre temps, elle continua de cacher de nouveaux
groupes de réfugiés dans ses différents foyers, dans des conditions de plus en
plus dangereuses. Leur procurer de la nourriture et les biens de première
nécessité devenait plus compliqué chaque jour, en raison du système de cartes
de rationnement et des raids aériens fréquents ; Cependant, on attribue à
sœur Sára le salut de 100 vies juives, 1 000 en tout pour la communauté.
Le siège russe de Budapest commença à Noël 1944.
Le matin du 27 décembre, Soeur Sára donna une fois
encore une méditation à ses consœurs. Son sujet : le martyre ! Pour
elle, cela allait devenir réalité le jour-même. Avant midi, Soeur Sára et une
autre sœurs revenaient à pied d’un des foyers de jeunes filles. Elles pouvaient
déjà voir, à distance, des Nazis armés se tenant devant leur maison. Soeur Sára
avait le temps de fuir. Mais elle décida que sa place était, comme directrice,
dans sa maison. Au moment d’entrer dans la maison, elle fut accompagnée en bas
dans le refuge antiaérien, où les Nazis étaient déjà en train de vérifier les
papiers des 150 résidents.
Environ 10 d’entre eux étaient des refugiés avec de
faux papiers. Quelques uns apparurent suspects et furent emmenés dans le
ghetto, tant que les personnes en responsabilités devaient donner des
déclarations au quartier général nazi avant d’être relâchés. Comme elle était
conduite, Soeur Sára réussit à pénétrer dans la chapelle et à s’agenouiller
rapidement devant l’autel, mais ses ravisseurs la tirèrent dehors.
Un des nazis suggéra : « pourquoi ne les
finissons-nos pas directement dans le jardin ? »Mais un autre dit
« Non” Cette même nuit, un groupe de gens fut conduit pas les
agents du régime pro-nazi des Croix Fléchées sur le rive du Danube. Sœur Sára
étaient parmi eux. Comme ils étaient alignés, elle s’agenouilla et fit le signe
de la croix avant qu’une balle ne la chavire. Son corps dénudé et ceux de ses
compagnons furent jetés dans la rivière. Les autres sœurs attendirent
anxieusement le retour de sœur Sára. Un jeune du voisinage leur apporta la
nouvelle de la fusillade le jour suivant. Il semble que le Seigneur ait accepté
le sacrifice de sœur Sára, parce qu’aucune autre Soeur de la communauté ne fut
inquiétée.
Chaque année, le 27 décembre, au jour anniversaire de
son martyre, les sœurs du Service Social tiennent un mémorial aux chandelles
sur la rive du Danube pour sœur Sára Salkaházi. L’offrande volontaire de leur
première martyre, non seulement avant de nombreux Juifs mais également la
communauté religieuse. « Elle
lutte contre l’idéologie fasciste avec ses capacités d’écrivain. Au cours de la
deuxième guerre mondiale, l’Institut des Sœurs de l’Assistance accueille les
persécutés dans ses maisons, sauvant environ mille personnes, dont environ cent
personnes doivent la vie à Sœur Sára qui était directrice des Collèges des
Filles Ouvrières. Consciente du danger menaçant, le 14 septembre 1943 elle
demande à ses supérieurs l’autorisation de pouvoir offrir sa vie en sacrifice », écrit le journal catholique
hongrois « Magyar Kurír ». « L’offrande
de sa vie se réalise le 27 décembre 1944 : sœur Sára cachait des persécutés au
collège des ouvrières dans la maison, au n. 3 de la rue Bokréta, à Budapest.
C’est là que, ayant été dénoncée, sœur Sára sera arrêtée
et emmenée par les hommes armés du pouvoir fasciste, avec la catéchiste Vilma
Bernovits et quelques persécutés. Ils seront fusillés le soir même près du
Danube gelé, au pied du Pont de la Liberté, à Budapest ». Béatifiée à Budapest en Hongrie (1ère béatification en Hongrie depuis 900
ans) par le cardinal Beter Erdö, primat de Hongrie, sous Benoît XVI, le 17
septembre 2006.
Sára Salkaházi (1899-1944)
Martyr, Member of the Sisters of Social Service
Teacher, bookbinder, milliner, journalist: this
was the resume of Sára
Salkaházi when she applied to
join the Sisters of Social Service, a Hungarian religious society that today is
also active in the United States, Canada, Mexico, Taiwan and the Philippines.
The Sisters of that new congregation, founded
in 1923 by Margit Slachta and devoted to charitable, social and women's causes,
were reluctant to accept this chain-smoking, successful woman journalist, and
she was at first turned away from their Motherhouse in Budapest. But 16 years
later, she became the Society's first martyr, at the hands of the Nazis.
Fun-loving and intelligent, Sára was born into
a well-to-do family at Kassa-Kosice, Upper Hungary, now Slovak territory, on 11
May 1899. She studied to become a teacher. In the classroom, she learned
through her students about the social problems of the poor, which she
publicized via newspaper articles.
To widen her horizon and experience first-hand
what discrimination meant, Sára became a bookbinder's apprentice, where she was
given the hardest and dirtiest work. She learned that trade, then went to work
in a millinery shop, all the while continuing to write articles for newspapers.
She became a member of the Christian Socialist
Party and then worked as editor of that party's newspaper, focusing on women's
social problems.
After she had come into contact with the
Sisters of Social Service, Sára felt a strong call to join them. Following her
initial rebuff, she quit smoking - with great difficulty - and was admitted to
the Society at age 30, in 1929. She chose as her motto Isaiah's "Here I
am! Send me!" (Is 6: 8b).
Her first assignment was to her native Kassa
(which at the end of World War I had been incorporated into Czechoslovakia) to
organize the work of Catholic Charities; subsequently, she was sent to Komarom,
for the same task.
In addition, she wrote, edited and published a
Catholic women's journal, managed a religious bookstore, supervised a shelter
for the poor and taught.
The Bishops of Slovakia then entrusted her with
the organization of the National Girls' Movement. She thus began giving
leadership courses and publishing manuals.
In one year alone, she received 15 different
assignments, from cooking to teaching at the Social Training Centre, all of
which exhausted her physically and spiritually. When several novices left the
Society, Sára also considered leaving, especially since her superiors would not
allow her to renew her temporary vows (she was deemed "unworthy"),
nor permit her to wear the habit for a year. These decisions hurt her deeply.
But Sára accepted these hardships and made up
her mind to remain faithful to her calling for the sake of the One who called
her. Her faithfulness paid off as she received permission to renew her vows
some time later.
She wanted to go to the missions, to China or
Brazil, but the outbreak of World War II made it impossible to leave the
country. She worked instead as a social lecturer and administrator in Upper
Hungary and Sub-Carpathia (which had also been part of Hungary until the end of
World War l), and took her final vows in 1940.
As national director of the Catholic Working
Girls' Movement, Sister Sára built the first Hungarian college for working
women, near Lake Balaton. In Budapest, she opened Homes for working girls and
organized training courses.
To protest the rising Nazi ideology Sister Sára
changed her last name to the more Hungarian-sounding "Salkaházi".
As the Hungarian Nazi Party gained strength and
also began to persecute the Jews, the Sisters of Social Service provided safe
havens. Sister Sára opened the Working Girls' Homes to them where, even in the
most stressful situations, she managed to cheer up the anxious and discouraged.
As if her days were not busy enough, she
managed to write a play on the life of St Margaret of Hungary, canonized on 19
November 1943. The first performance, in March 1944, was also the last, since
German troops occupied Hungary that very day and immediately suppressed this
religious production.
The life of St Margaret may have provided the
inspiration for Sister Sára to offer herself as a victim-soul for the safety
and protection of her fellow-Sisters of Social Service. For this, she needed
the permission of her superiors, which was eventually granted. At the time,
they alone knew about her self-offering.
Meanwhile, she kept hiding additional groups of
refugees in the various Girls' Homes, under increasingly dangerous
circumstances. Providing them with food and supplies became more and more
complicated every day, given the system of ration cards and the frequent air
raids. Nevertheless, Sister Sára herself is credited with the saving of 100
Jewish lives, and her Community, with saving 1,000.
The Russian siege of Budapest began on
Christmas 1944. On the morning of 27 December, Sister Sára still delivered a
meditation to her fellow-Sisters. Her topic? Martyrdom! For her, it would
become a reality that very day.
Before noon, Sister Sára and another Sister
were returning on foot from a visit to another Girls' Home. They could already
see in the distance, armed Nazis standing in front of the house. Sister Sára
had time to get away, but she decided that, being the director, her place was
at this Home.
Upon entering the house, she too was
accompanied down into the air raid shelter where the Nazis were already
checking the papers of the 150 residents. About 10 of them were refugees with
false papers. Some were declared suspicious and were to be taken to the ghetto,
while those in charge would have to "give statements at Nazi headquarters
before being released".
As she was led out, Sister Sára managed to step
into the chapel and quickly genuflected before the altar, but her captors
dragged her away. One of the Nazis suggested, "Why don't we finish them
off here in the yard?". But another gestured, "No".
That night, a group of people was driven by
agents of the pro-Nazi Arrow Cross regime to the Danube Embankment. Sister Sára
was among them. As they were lined up, she knelt and made the Sign of the Cross
before a bullet mowed her down. Her stripped corpse and those of her companions
were thrown into the river.
The other Sisters anxiously awaited Sister
Sára's return. A youngster from the neighbourhood brought them news of the
shooting the following day. It seems that the Lord had accepted Sister Sára's
sacrifice, because none of the other Sisters of her Community was harmed.
Every year, on 27 December, the anniversary of
her martyrdom, the Sisters of Social Service hold a candlelight memorial
service on the Danube Embankment for Sister Sára Salkaházi. The voluntary
offering of their first martyr saved not only many persecuted Jews, but also
her Religious Community.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20060917_salkahazi_en.html
Blessed Sára Salkaházi
Also
known as
- Sára
Schalkház
Profile
Second of three children born to Leopold and Klotild Salkahaz, hotel owners. Herfather died when Sara was two. Her
brother described her as “a tomboy with a strong will and a mind of her own;
when it came to play she would always join the boys in their games or tug of
war”. She began writing plays as a teenager, and at the same time developed a deep prayer life. She received a
degree and taught elementaryschool for a year, but gave it
up to work as a bookbinder. She began writing again, and was active in the Hungarian literary world. Journalist. Member of the leadership of the National Christian Socialist Party
of Czechoslovakia, and editor of the Party newspaper.
Sara was engaged to be married, but broke it off when she
realized a call to a different life. Joined theSisters of Social Service in 1929, making her vows in 1930. Worked at the Catholic
Charities Office in Kosice,Slovakia. Supervised charity efforts, taught religion, lectured, continued to write, and she organized groups of lay women to help with the Church‘s social work. Organized a national Catholic Women’s Association.
Sara worked herself to complete exhaustion; seeing this, her supervisors
refused to allow her to take her final vows in the Sisters. However, Sara lived
the rest of her life with self-imposed restrictions as though she had taken vows.
In 1941 she was assigned to be
national director of the Hungarian
Catholic Working Women’s Movementwhich had about 10,000 members across the
country, and edited its magazine. Wrote against Nazism. She continued her social work with the poor and the displaced, and
started hostels to provide safe housing for working single women, and as a place to hide Jews and others being sought
by the Nazis. Started vocationalschools, leadership classes for working lay people, and retreat centers for them. On 27 December 1944 Nazissurround the Working
Women’s Hostel, 4 Bokréta-Street, Budapest, looking for Jews. When Sára
arrived, she immediately introduced herself as being in charge of the house.
She and five others were taken by theNazis to the Danube, stripped
naked, and murdered; the Sisters saved more than 1,000 people.
Born
- shot on 27 December 1944 by members of the Arrow Cross Party on the banks of the River Danube
in Budapest,Hungary
- body
thrown into the Danube
- 17 September 2006 by Pope Benedict XVI at Budapest, Hungary
- first non-aristocrat Hungarian to be beatified
Beata Sara Salkahazi Vergine e martire
Kassa-Kosice, Repubblica Slovacca, 11
maggio 1899 - Budapest, Ungheria, 27 dicembre 1944
Sara
Salkahazi, religiosa professa dell’Istituto delle Suore dell’Assistenza, nacque
l’11 maggio 1899 a Kassa-Kosice, in terra allora ungherese ed oggi in
territorio slovacco, e fu uccisa in odio alla sua opera di difesa degli ebrei
il 27 dicembre 1944 a Budapest (Ungheria). La rapidissima causa di
canonizzazione sul suo conto, avviata con il nulla osta della Santa Sede in
data 14 dicembre 1996, ha portato in soli dieci anni al riconoscimento del suo
martirio “in odium fidei” il 28 aprile 2006, passo necessario per la sua
beatificazione senza la necessità di un miracolo avvenuto per sua
intercessione. La cerimonia di beatificazione è stata celebrata a Budapest il
17 settembre 2006.
Mentre le truppe d’assalto sovietiche dell’Armata
rossa nella loro travolgente offensiva sul Fronte orientale cingevano d’assedio
Budapest in un sanguinoso combattimento senza esclusione di colpi nel tentativo
di accerchiare la Wehrmacht, il 27 dicembre 1944, nella capitale ungherese
avvolta da una gelida caligine invernale, un drappello del movimento
crocefrecciato filonazista e antisemita capeggiato da Ferenc Szálasi, in
seguito ad una spregevole delazione della diciassettenne Erzsébet Dömötör, con
un blitz a sorpresa faceva improvvisamente irruzione nella casa delle Suore del
Servizio Sociale – una congregazione religiosa fondata appena cinque anni
prima, il 12 maggio 1923, da Margit Slachta che si proponeva di promuovere
opere caritative e sociali a beneficio delle donne, dei bambini e delle
famiglie bisognose – situata al civico 3 di via Bokréta e, senza tanti
convenevoli, arrestarono la direttrice, sr. Sára Salkaházi, ed altre sei
persone ivi rifugiate.
Ma procediamo con ordine e facciamo un passo indietro per capire chi era, in
realtà, Sára Salkaházi e quali furono i motivi che portarono al suo arresto.
Secondogenita di Leopold e Klotild Stiller, venne alla luce l’11 maggio 1899 a
Kassa – l’odierna cittadina slovacca di Košice – una delle più eleganti città
ungheresi sulle propaggini orientali dei monti metalliferi di Gömör-Szepes,
dove il nonno era proprietario di un rinomato hotel. Dopo aver conseguito il
diploma di maestra presso l’istituto delle Orsoline di Kassa, visto che con
l’avvento del nuovo regime in seguito alla dissoluzione dell’Impero
Austro-Ungarico sancito con la firma del trattato di pace di Trianon, era
praticamente impossibile ottenere un insegnamento perché si rifiutava di
giurare fedeltà al governo cecoslovacco, non si tirò indietro davanti a nessun
tipo di lavoro e per un anno svolse, dapprima le mansioni di impiegata presso
l’ufficio del Grand Hotel Schalkhaz, e poi – considerato lo stipendio piuttosto
esiguo – ai principi di gennaio del 1920, iniziò il suo apprendistato presso il
laboratorio del rilegatore Pintér. Proprio in quegli anni cominciò a coltivare
la passione per la scrittura e, dopo essere riuscita ad ottenere la tessera di
giornalista, a partire dal 1926, divenne redattrice dell’organo ufficiale del
Partito Nazionale dei Socialisti Cristiani cecoslovacchi NÉP, impegnandosi
attivamente come membro della direzione del partito soprattutto nel settore che
si occupava delle questioni sociali che riguardavano le donne, tanto da
diventare ben presto portavoce degli operai e di tutti coloro che non potevano
rivendicare i propri diritti.
Fu proprio in questo ambiente che incominciò a prendere coscienza dei problemi
che affliggevano il mondo del lavoro tanto che, come vedremo in seguito,
saranno al centro anche delle sue principali attività tra le fila della
congregazione religiose nella quale entrerà a far parte. Nel corso di questi
anni, in particolare tra il 1918 ed il 1928, come rileva la sua amica
Elisabetta Forgách, inizia pian piano a percepire la sua vocazione. Difatti,
dopo una fugace storia d’amore con suo vecchio amico, capì che la sua strada era
ben altra. A schiarirle le idee ci pensarono alcune religiose della Società del
Servizio Sociale che ebbe la fortuna di conoscere nel 1928, le quali la
aiutarono a trovare le risposte alle domande che da alcuni anni ormai
tormentavano i suoi pensieri tanto che, dopo aver resistito a lungo, il 6
febbraio 1929 decise di voltare definitivamente pagina e lasciare Kassa per
trasferirsi a Budapest allo scopo di iniziare il suo periodo di noviziato
presso le Suore del Servizio Sociale. Dopo aver preso i primi voti solenni, la
domenica di Pentecoste del 1930, subito si fece notare per il suo carisma,
dedicandosi in diverse attività: dall’insegnamento alla supervisione delle
opere di carità, dall’organizzazione del lavoro della comunità all’attività
giornalistica a favore delle donne cattoliche, raggruppate poi in
un’associazione nazionale col beneplacito della Conferenza Episcopale Slovacca
che, il 3 marzo 1933, affiderà alle Suore Sociali l’organizzazione e il
controllo delle donne, nominando proprio suor Sàra Schalkházi moderatrice
nazionale. Quindi, durante la Pentecoste del 1940, facendo proprio il motto del
profeta Isaia: “Ecce ego, mi mitte” (Eccomi, manda me!), potrà pronunciare
finalmente la sua professione perpetua dedicandosi toto corde al servizio dei bisognosi.
Nel frattempo, il 30 agosto 1940, subito dopo la firma del secondo arbitrato di
Vienna, si profilava all’orizzonte un altro grave problema con cui le religiose
dovettero confrontarsi: la lotta contro l’antisemitismo. Il ritorno sotto
l’amministrazione militare ungherese della Transilvania e della Terra dei
Szekely aveva determinato, infatti, anche l’immediato dispiegamento dei
militari nazisti in quella zona i quali, l’8 novembre 1940, indussero le
autorità governative magiare a decretare l’espulsione di ben ventiquattro
famiglie ebree, costrette ad abbandonare rapidamente Csíkszereda in poche ore.
Due giorni dopo, visto che i Rumeni si rifiutavano di prenderli in consegna, su
ordine del comandante militare i gendarmi ungheresi, a piccoli gruppi, li
condussero oltre il confine russo da dove, tuttavia, poco dopo alcuni
riuscirono a rientrare clandestinamente e ad avvertire i loro congiunti, i
quali subito si rivolsero a suor Margit, come la signora Schultz Benőné, per
rintracciare la figlia, il genero e la nipote. Ad occuparsi di questa delicata
missione fu incaricata proprio suor Sára che, immediatamente, si recò da Técső
a Körösmező e, dopo varie peripezie, riuscì a parlare con un agente di polizia
il quale la rassicurò che li avevano presi in consegna i Russi e dopo qualche
giorno sarebbero stati rimessi in libertà. Il clima politico non prometteva
niente di buono, anzi, diventò sempre più difficile e pericoloso soprattutto
quando, il 19 marzo 1944, di fronte al rifiuto oppostogli dal reggente Miklós
Horthy di appoggiare le potenze dell’Asse accettando lo stazionamento di truppe
tedesche in Ungheria e un cambiamento di governo più compiacente alla politica
nazista, senza pensarci su due volte, Hitler decretò l’occupazione
dell’Ungheria mediante quella che fu definita in codice Operazione Margarethe.
Poi, dopo aver appreso delle trattative segrete per siglare l’armistizio con
l’Unione Sovietica intavolate dall’Ammiraglio Horthy il 15 ottobre 1944, ordinò
al colonnello Skorzeny di arrestarlo e affidare il governo magiaro nelle mani
più compiacenti del leader filo-tedesco del Partito delle Croci Frecciate
Ferenc Szálasi, il quale subito si fece notare per la sua crudeltà macchiandosi
dei più efferati delitti e per la deportazione di massa di migliaia di cittadini
di religione ebraica verso i lager nazisti. Di lì a poco, infatti, il Führer
nominò l’ambasciatore Edmund Veesenmayer plenipotenziario del Reich Tedesco in
Ungheria e Otto Winkelmann capo delle SS e della Polizia col preciso intento di
presiedere alla soluzione finale della popolazione ebraica ancora residente in
Ungheria. In questo clima arroventato dall’odio e dalla
violenza, con l’incalzare degli eventi, anche sr. Sára Salkaházi, con sprezzo
del pericolo e alto senso di umanità, seguendo l’esempio della consorella
Roza-Katalin Peitl – che aveva salvato la vita a più di 90 persone, tra cui il
dr. Szcucs Albertné, Szekely Zoltan, Sperak Jozsefné, Sandor Palné, Szekely
Otto, Lukin Laszloné e Hetenyi Varga Karoly – e della fondatrice sr. Margit Slachta
si prodigò con tutti i mezzi per aiutare i perseguitati, riuscendo a trarre in
salvo circa un centinaio di persone, tra donne e bambini, che nascose sotto
mentite spoglie nella casa madre di via Thökölyne nell’altra di via Bokréta 3 a
Budapest, di cui era direttrice, che aveva preso in affitto il 31 ottobre 1944
per offrire riparo ad oltre un centinaio di donne operaie, tra cui c’era anche
– travestita da suora – l’ebrea slovacca Mirjam Grosz (poi Shlomi) insieme al
figlio Menachem di appena quattro anni. Dopo l’avvento al potere del partito
dei Croce frecciati anche la villa sul lago Balaton che ospitava il primo
istituto popolare di insegnamento superiore per operaie, si riempì di profughi
offrendo asilo a più di trenta ebrei perseguitati. Qui, spesso la
religiosa si recava per infondere coraggio, provvedere al loro sostentamento e
interporre i suoi buoni uffici con le autorità al fine di indurle a più miti
consigli.
Insieme al vescovo di Győr Vilmos Apor, al cardinale József Mindszenty, al
console svizzero Carl Lutz ed a molti esponenti di spicco di altre ambasciate
presenti a Budapest, ispirati dall’attivismo del diplomatico svedese Raoul
Wallenberg e dall’italiano Giorgio Perlasca – che, il 30 novembre 1944, dopo la
partenza del capo della legazione spagnola Angel Sanz-Briz, con un’astuta messa
in scena era riuscito a spacciarsi per incaricato d’affari spagnolo – fu
allestita un’efficiente rete clandestina per sottrarre alla deportazione verso
i lager nazisti decine di migliaia di ebrei allora residenti a Budapest, grazie
ai numerosi documenti di protezione che ognuno di loro emisero su carta
intestata delle rispettive ambasciate e la costituzione di varie “case
protette” che, godendo del diritto di extraterritorialità, si rivelarono un
rifugio sicuro per molti ebrei braccati dai nazisti e dai loro sodali ungheresi
delle Croci Frecciate. In tal senso si mosse abilmente anche la nunziatura
apostolica della S. Sede che, grazie all’abnegazione profusa da mons. Angelo
Rotta e del suo segretario don Gennaro Verolino che, dopo aver espresso formale
protesta al governo ungherese per la deportazione degli ebrei, oltre alla
produzione di numerosi falsi certificati di battesimo, provvide a distribuire
loro, in meno di un anno, tra le 25.000 e le 30.000 “lettere di protezione”,
con le quali riuscirono a salvarsi perché sotto la protezione diretta dello
Stato della Città del Vaticano. Anche la casa madre delle Suore del Servizio
Sociale che sorgeva a Budapest in via Thököly godeva di questo privilegio.
Difatti, un giorno appena si presentarono i nazisti, la superiora sr. Margit
Slachta immediatamente contattò Raoul Wallenberg che, insieme all’ufficiale
dell’ambasciata svedese Valdemar Langlet ed al segretario del nunzio apostolico
don Gennaro Verolino, subito si recarono sul posto riuscendo a sventare ogni
pericolo e impedire la perquisizione.
Tuttavia, sapendo il grave rischio al quale consapevolmente si era esposta la
sua superiora, ospitando, fin dal 1942, all’interno della casa madre alcuni
rifugiati slovacchi, sr. Sára – che in
segno di protesta contro l’influenza nazista aveva fatto magiarizzare il suo
cognome Schalkhaz in Salkaházi – per impedire che i croce frecciati potessero
far del male a sr. Margit e alle altre sue consorelle, il 14 settembre 1943, aveva chiesto
ed ottenuto dai suoi superiori l’autorizzazione ad offrire il sacrificio della
propria vita «nel caso in cui dovesse avvenire la persecuzione della Chiesa e
quella della società e delle suore, […per] risparmiarle dalle minacce e dalle
torture». La cerimonia si svolse solennemente, in gran segreto, nella piccola
cappella della casa madre di via Thököly, dove trovarono rifugio per un certo
periodo di tempo, tra gli altri, anche la scultrice Erzsébet Schaártra, Fanni
Gyarmati moglie del celebre poeta ungherese di origini ebraiche Miklós Radnóti
– ucciso il 9 novembre 1944 dai croci frecciati – Jenő Heltai, Istvánt
Rusznyák, l’ottantaquattrenne attrice Emilia Márkus con suo marito Károly
Pulszky, Oszkárt Párdányi, il socialdemocratico Tibor Vágvölgyi e lo scultore
Tibor Vilt. Il pericolo, tuttavia, era sempre in agguato a causa dei numerosi
delatori che per qualche vile tornaconto personale erano disposti a tutto
denunciando le persone che le suore proteggevano. Difatti, i croce frecciati
avendo fiutato qualcosa di strano negli atteggiamenti di sr. Sára, si misero a
tallonarla per controllare ogni suo spostamento. Ma, grazie al suo savoir-faire
la giovane suora per un bel po’ riuscì a schivare ogni insidia, ingannando la
loro vigilanza, anche se era consapevole che in ogni momento correva il rischio
di essere scoperta e uccisa. Il sinistro presagio si materializzò come
accennato in precedenza, appena due giorni dopo il Natale, la mattina del 27
dicembre 1944, allorché un drappello di croce frecciati giunsero presso la casa
di via Bokréta nell’intento di acciuffare la direttrice sr. Sára Salkaházi insieme agli ebrei ivi rifugiati
così come era stato loro segnalato. Il turpe misfatto, in realtà, si consumò il
giorno precedente, quando la religiosa aveva confidato ad una delle due
cameriere, la giovane Erzsébet Dömötör, che aveva deciso di trasferirla in
un’altra casa, alle stesse condizioni di servizio perché, evidentemente, la sua
relazione con un soldato ungherese, che alloggiava insieme ai suoi commilitoni
proprio al piano di sopra della loro casa, poteva pregiudicare l’opera di
salvataggio che stava portando a termine nel più stretto riserbo. La ragazza lì
per lì non rispose nulla, ma poi spifferò tutto a Magdolna Borbàs – che in
precedenza aveva fatto parte della direzione di quella casa – la quale riuscì a
persuaderla che a quel punto, per salvaguardare il suo posto di lavoro, doveva
ad ogni costo denunciare la religiosa alle autorità magiare, rivelando l’opera
di salvataggio che svolgeva a beneficio degli ebrei. Detto fatto. La
ragazza non se lo fece ripetere la seconda volta e, per vendicarsi del torto
subito, la mattina del 27 dicembre, si recò presso il quartier generale delle
croci frecciate in Ferenc körút 41, per sporgere denuncia ai danni della
consorella, proprio mentre sr. Sàra, in compagnia di Edvige Jolsvai si stava
recando presso la casa di Liszt Ferenc 6 per predisporre il suo trasferimento
con la direttrice. Quindi, verso l’una, mentre stava rincasando, da un angolo
di via Mester, Edvige Jolsvai scorgendo da lontano una sentinella dei croce
frecciati appostata proprio davanti all’uscio, allarmata rivolgendosi all’amica
esclamò: «non vuoi tagliar la corda? Per poter continuare a sbrigare le cose.
Entrerò io nella casa». Ma sr. Sàra replicò fermamente: «No, vengo anch’io!».
In effetti era accaduto che subito dopo la denuncia presentata dalla giovane
Erzsébet Dömötör, una pattuglia di 7-8 croce frecciati si era precipitata in
via Bokréta allo scopo di perquisire da cima a fondo l’intero stabile al termine
del quale erano riusciti a scovare le donne ebree nascoste nel rifugio
antiaereo. Poi, controllando meticolosamente le carte dei 150 ospiti, erano
riusciti a scoprire perfino che una decina di loro erano in possesso di
documenti falsi. A quel punto la compagna cercò invano di persuadere la giovane
suora a fuggire, ma lei con coraggio si avvicinò al gendarme il quale con un
tono minaccioso la costrinse a scendere nel rifugio dove il comandante stava
procedendo al controllo dei documenti dei rifugiati. Senza scomporsi più di
tanto gli si accostò e, dissimulando una certa meraviglia, esclamò: «Io sono la
responsabile della casa. Mi spiegate per favore di cosa si tratta?»
Fissando negli occhi la religiosa, incominciando a sospettare qualcosa, il
croce frecciato chiese spiegazioni sulla presenza di tutti quei documenti
ritrovati in una cassa, dopodiché, con un tono intimidatorio, indicando una
donna, aggiunse: «Lei è la direttrice – da quando questa donna si trova in
questa casa?». Suor Sàra obiettò dicendo che avevano «assunto tutti i
lavoratori alla fine di ottobre, così lei è venuta qualche giorno dopo». Ma il
gendarme non abboccò tant’è che subito la interruppe gridando: «Sta mentendo,
questa è una bugia! So tutto di lei!»
Fu a quel punto che la suora capì che per lei non c’era più nulla da fare
perché, ormai, la sua sorte era segnata. Difatti, dopo un pasto frugale, mentre
stava per essere condotta via dalle croci frecciate insieme alle altre sei
donne fermate, all’improvviso rivolta ad uno dei suoi aguzzini esclamò
perentoriamente: «Lasciatemi entrare qui per un breve istante!». Rapidamente
aprì la porta della cappella e prostrata davanti al tabernacolo, per qualche
minuto, si raccolse in una fervida preghiera stringendo forte il rosario fra le
sue mani finché il gendarme spazientito le intimò: «Basta! Vieni
immediatamente! Andiamo, potrai pregare ancora durante la notte!» e afferratala
brutalmente, col pretesto di farle firmare il verbale, e la condussero presso
il loro ufficio in Ferenc körút 41, insieme alla catechista Vilma Bernovits,
Béláné Fischer, Leontint Féderer, Róna Andornét, Jónás Magdolnát e un certo
Bátorinét con il figlio, Istvánnal Bátori, che alla fine, per fortuna,
riuscirono a farla franca dimostrando che non erano di origine ebraica. Da quel
momento in poi Sr. Sàra Salkaházi e le altre persone arrestate svanirono nel
nulla e di loro non si seppe più niente.
Le consorelle attesero invano il suo ritorno recitando i salmi per tutta la
notte, senza sapere che ormai, a loro insaputa, il sacrificio si era già
consumato. Il giorno successivo, infatti, come racconta nelle sue memorie
l’aspirante Leticia, al secolo Ilus Pozsegovits, appresero da un giovane croce
frecciato che abitava nei dintorni che sr. Sàra Salkaházi era stata giustiziata
all’imbrunire insieme agli altri prigionieri ebrei, dopo un processo sommario,
senza neanche una regolare sentenza, aggiungendo che si dovevano ritenere
«contente che non fosse toccato a noi». I particolari raccapriccianti del
martirio di sr. Sára, tuttavia, furono rivelati soltanto alcuni anni dopo, nel
corso del processo che si celebrò a Zugló nel 1967 nei confronti dei diciannove
aderenti al partito dei croce frecciati responsabili della tortura e del
massacro di tutte quelle persone innocenti. In tale circostanza, infatti, uno
degli imputati raccontò, con dovizia di particolari, che «durante quella notte
di fine dicembre, i prigionieri vennero trasportati a sera tarda davanti
all’edificio della dogana centrale e costretti a togliersi i vestiti di dosso I
poveri disgraziati stavano lì, sulla riva del fiume e sapevano che dovevano
morire. Alcuni si lamentavano ed imploravano la grazia. In quel momento – prima
che rimbombassero nell’aria gli spari del plotone d’esecuzione – una piccola
donna dai capelli neri e corti si girò con un’inspiegabile tranquillità d’animo
verso i suoi giustizieri, li guardò per un istante negli occhi, si inginocchiò
e, alzando gli occhi al cielo, si fece un ampio segno della croce». Fu questo
il suo ultimo gesto d’amore anche verso i suoi carnefici i quali,
evidentemente, non ancora paghi dello scempio commesso, trascinarono i loro
corpi ancora caldi sulla riva del Danubio e, senza alcun ritegno, afferrandoli
per i piedi e le braccia, li scaraventarono tra le onde alte che non li avrebbe
mai più restituiti. In virtù di questo esemplare gesto d’amore, nel 1969 sr.
Sára Salkaházi ha ricevuto da Yad Vashem il titolo di “Giusto tra le Nazioni”,
mentre il 17 settembre 2006 è stata innalzata agli onori degli altari dal
Primate d’Ungheria, card. Péter Erdő, in rappresentanza di Benedetto XVI,
proprio nel giorno in cui 78 anni prima aveva mosso il primo passo sulla strada
della sua vocazione.
Autore: Giovanni Preziosi
Fonte: Vatican Insider
I vari regimi totalitari del XX secolo hanno
mietuto nel continente europeo una schiera innumerevole di vittime, tra le
quali molti cristiani che di fronte a tante atrocità non esitarono comunque a
testimoniare la loro fede.
Tra i pochi ungheresi morti in tali circostanze e già innalzati agli onori
degli altari troviamo Sara Salkahazi, nata l’11 maggio 1899 presso la città di
Kassa, oggi conosciuta come Kosice in territorio slovacco. In giovane età fu
impegnata in diverse attività: rilegatore, giornalista e redattore di un
giornale. Nel 1930 prese i voti nell’Istituto delle Suore dell’Assistenza. Il
motto della sua vita religiosa fu: “Alleluia! Ecce ego, mitte me!”, cioè
“Alleluia! Eccomi, manda me!”
Durante i mesi finali della seconda guerra mondiale si prodigò nell’aiuto agli
ebrei perseguitati, offrendo loro rifugio in un edificio di proprietà
dell’istituto religioso. Fu però prontamente segnalata alle autorità da alcune
spie ed i membri del partito ungherese filonazista non esitarono a procedere ad
un rastrellamento, fucilando a Budapest sul fiume Danubio Sara ed altre donne
ebree sue protette. Pochi istanti prima Sara fece il segno della croce,
testimoniando così la sua fede cristiana che l’aveva spinta alla caritatevole
accoglienza dei perseguitati di un altra religione. La religiosa condivise così
la medesima sorte che secoli prima era toccata a San Gerardo, primo vescovo ed
apostolo dell’Ungheria. Il suo corpo non fu mai rinvenuto, forse trasportato
più a valle dalle acque del grande fiume.
Suor Sára Salkaházi testimoniò sino all’estremo sacrificio “il modo in cui un
vero cristiano deve comportarsi in situazioni così tragiche”, sostiene il
Cardinale Péter Erdo, Arcivescovo di Esztergom-Budapest e Primate d’Ungheria,
che il 17 settembre 2006 ha proceduto alla beatificazione della religiosa
dinnanzi alla cattedrale di Santo Stefano nella capitale ungherese. La
rapidissima causa di canonizzazione sul suo conto, avviata con il nulla osta
della Santa Sede in data 14 dicembre 1996, ha portato infatti in soli dieci
anni al riconoscimento del suo martirio “in odium fidei” il 28 aprile 2006,
passo necessario per la sua beatificazione senza la necessità di un miracolo
avvenuto per sua intercessione.
Veramente commoventi e degni di nota sono alcuni passi dell’intervista
rilasciata dal primate ungherese al portale cattolico Zenit, ricchi di
testimonianza sulla vita della novella beata. Se ne riportano i passi più
salienti:
“Prima di tutto, Suor Sára è stata una donna molto moderna: giornalista nella
città di Kosice che appartenne all’Ungheria quando ella è nata e che poi entrò
a far parte della Cecoslovacchia; ha scritto per diversi giornali poi ha
scritto anche diversi pezzi di teatro e i suoi scritti sono pieni di
sensibilità umana ma anche pieni del pensiero cristiano. Attraverso questa sua
attività intellettuale si è aperta verso la vocazione ed ha deciso di dedicare
tutta la sua vita al servizio dei prossimi. E’ per questo che è entrata nella
società delle Suore Sociali che era una congregazione nuova in quel tempo e che
si occupava sopratutto del servizio dei poveri e dei malati.
Per quanto riguarda i poveri Suor Sára ha scoperto l’estrema necessità delle
donne nella società di allora, delle donne che erano costrette a lavorare, pur
avendo la famiglia da accudire, e che molto spesso vivevano in piena dipendenza
e miseria. Ha organizzato anche diverse case per donne in
situazione di crisi. Quindi un femminismo cristiano che caratterizzava il pensiero di questa
suora e anche la casa a Budapest dove è stata Superiora alla fine della sua
vita è stata una casa originalmente per le donne operaie e in questa casa hanno
poi nascosto tante donne di origine ebraica. Questa non è stata un’azione
isolata della Suor Sára ma anche organizzata centralmente di tutta la sua
congregazione. Era un’azione molto ben organizzata e molto rischiosa e per
questo Suor Sára in una dedicazione solenne, fatta nella cappella della
congregazione qui a Budapest, si è offerta come sacrificio della società per
salvare tutti gli altri. Infatti, dopo la sua morte nessun’altra suora è
rimasta massacrata, né dai nazisti e né dai comunisti che venivano
successivamente. E’ stata una storia veramente commovente già in quell’epoca,
ma una storia sulla quale sotto il comunismo si parlava relativamente poco. Inoltre
la causa di beatificazione è potuta cominciare soltanto dopo il cambiamento del
sistema. La sua vita era inserita armonicamente nella sua congregazione quindi
era un servizio sociale della persona umana perché oggi i grandi sistemi di
previsione sociale anche di sanità, se funzionano, non riescono a funzionare
come una volta anche nel mondo occidentale. Un’altra questione è che le
prestazioni che danno questi sistemi sono generalmente prestazioni materiali e
non direttamente personali, quindi i sistemi sono spersonalizzati, mentre
l’aiuto che cercavano di dare queste suore era sempre un aiuto personalissimo
che non calcolava soltanto la quantità degli alimenti distribuiti ma che
cercava di mettersi in contatto personale con i bisognosi. Anche questo, secondo
me, è un aspetto attualissimo della spiritualità cristiana. Io conosco
personalmente ancora delle signore che sono state salvate da Suor Sára oppure
dalle altre suore della sua congregazione. Per me la sua figura era sempre una
figura dei racconti degli anziani, se vogliamo una leggenda molto realistica,
una prova del fatto che i santi non sono delle persone lontane da noi, dalla
vita quotidiana, dalle nostre possibilità, ma che sono persone come noi che
semplicemente nelle circostanze persino banali della vita quotidiana riescono a
seguire con coerenza la volontà di Dio. E questa prontezza della persona riceve
poi la benedizione di Dio e in seguito alle nostre azioni semplici accadono dei
miracoli, avvenimenti che poi scuotono un’intera generazione e che lasciano il
loro ricordo per lunghissimo tempo, anche nella coscienza di una intera città o
di un intero popolo”.
Autore: Fabio Arduino