Bienheureuse
Marguerite Colonna
Ermite clarisse (+ 1284)
Elle fut très tôt orpheline et son éducation fut
confiée à ses frères qui acceptèrent qu'elle ne se marie pas et se consacre à
Dieu. Elle resta ainsi quelque temps dans la maison familiale, mais elle
supportait mal les fastueuses réceptions et les fêtes brillantes. Lorsqu'elle
eut atteint sa majorité, elle entra en possession de sa fortune, la distribua
aux pauvres et s'en alla frapper au monastère des clarisses d'Assise. Sa santé
ne lui permit pas d'y rester. Elle retourna dans une solitude(*) qu'elle avait
acquise près de Rome et la fille de la riche famille des Colonna devint
mendiante pour les pauvres. Soutenue, par la suite, grâce à l'un de ses frères
devenu prêtre et cardinal, elle supporta avec grande patience sept années de
grandes souffrances causées par un terrible ulcère, marquée ainsi en sa chair
par la passion du Christ.
(*) solitude=ermitage
À Castel San Pietro près de Palestrina dans le Latium,
en 1282, la bienheureuse Marguerite Colonna, vierge, qui préféra aux richesses
et aux plaisirs du siècle la pauvreté pour le Christ et le servit en faisant
profession de la Règle de sainte Claire.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9817/Bienheureuse-Marguerite-Colonna.html
MARGHERITA
COLONNA
RELIGIEUSE, BIENHEUREUSE
1255-1284
La bienheureuse Margherita
(Marguerite) naquit à Palestrina en 1255, fille de Oddone (Odon) Colonna et de
Mabilia Orsini, qui eurent deux autresenfants : Giovanni e Giacomo (Jean et
Jacques). Elle appartenait donc à deux familles romaines puissantes qui,
pendant plusieurs siècles, marquèrent l’histoire de la Ville Eternelle par des
phases successives de paix et de haine réciproque. Palestrina était la
place-forte de la famille. La richesse des nobles romains était liée aux
pontifes et aux charges ecclésiastiques : en ce qui concerne les Colonna au
temps de la Bienheureuse, il suffit de citer Giovanni (Jean), cardinal de
Sainte-Praxède en 1212 et légat du pape pendant la cinquième Croisade. C’est ce
dernier qui rapporta à Rome la colonne qui, selon la tradition, servit pour la
flagellation du Christ et qui, encore aujourd’hui, est conservée dans la
basilique romaine dont il était titulaire. Les années où vécut Margherita
furent pour l’Eglise des années difficiles et agitées : de 1268 à 1271, le
siège papal fut vacant, ce qui ne s’était jamais vu aussi longtemps dans
l’histoire. Cela faisait vingt années que le pape n’habitait plus à Rome. Des
conclaves interminables, des pontificats très brefs : le pouvoir du pontife, si
fondamental pour l’équilibre du monde chrétien, subissait l’antagonisme entre
la France (car Charles d’Anjou occupait beaucoup de régions d’Italie) et le
Saint Empire Romain Germanique.
Très tôt, Margherita et ses deux
frères furent orphelins. Tandis qu’on la destinait à un mariage prestigieux,
important pour les alliances nobiliaires, elle n’avait au contraire qu’une
préférence dans son cœur, demeurer l’épouse virginale de Jésus-Christ. Le 6
mars 1273, avec deux dames pieuses de sa maison, elle se retira à Castel San
Pietro (Château-Saint-Pierre), une colline qui domine Palestrina, près de
l’église de Santa Maria della Costa (Sainte-Marie-du-Littoral), pour suivre sa
vocation sur la trace du mouvement franciscain. François d’Assise était mort
depuis quarante-sept ans, Claire depuis seulement vingt ans : leur idéal de vie
fascinait un grand nombre de personnes de tout rang social.
Margherita reçut la rude bure, sous
laquelle elle mit un cilice. Elle commença des jeûnes et des pénitences, priant
pour que se réalisât son désir : devenir clarisse. Elle vécut donc là, retirée,
pendant quelques années. Pour la puissante famille Colonna, cette vie
d’anachorète était un véritable scandale. Le réconfort arriva cependant grâce à
son frère Giacomo, lequel, quoique très jeune, était déjà cardinal (depuis
1278) par volonté du pape Nicolas III (dans le monde Giovanni Gaetano Orsini -
Jean Gaétan Orsini), tandis que Giovanni était sénateur à Rome. Bien qu’il fût
revêtu de son titre uniquement en raison de son appartenance à une famille
importante, comme cela était habituel en ces temps-là, Giacomo éprouvait un
amour sincère pour le Christ. Il conduisit Margherita à Rome, et tous deux
prièrent ensemble sur la tombe des Apôtres Pierre et Paul.
C’est ainsi que Margherita commença
une nouvelle vie. Elle ne disposait plus de l’héritage familial si abondant :
elle avait désormais la Pauvreté, qui ne manque jamais sur la route des Saints.
Son exemple lumineux suscitait un grand intérêt, surtout parmi d’autres dames
désireuses comme elle de mettre leur vie au service de Jésus-Christ. Elle
demanda au Supérieur Général des Frères Mineurs, Girolamo (Jérôme) Masci, le
futur pape Nicolas IV, qu’il lui permît d’entrer au Monastère d’Assise. Une
maladie l’en empêcha : autres étaient les voies du Seigneur. Sa pensée alla
ensuite vers le Couvent de la Mentola (qui se trouvait entre Palestrina et
Tivoli, où l’on vénérait une image de la Très Sainte Vierge à laquelle elle
était très dévote et où saint François aussi s’était rendu). Mais ce couvent dépendait
du Comte de Poli, qui ne voyait pas d’un bon œil une fille Colonna arriver dans
ses territoires.
Elle retourna donc à la maison et,
avec l’aide de son frère cardinal, fonda un monastère sur la montagne voisine :
là, pauvrement, de jour comme de nuit, on louait et l’on priait le Seigneur.
Margherita s’occupa de la formation de ses compagnes, mais sa charité alla bien
au-delà, touchant aussi les malades et les pauvres alentour. Chaque année, à la
Saint-Jean-Baptiste - dont elle était très dévote - elle organisait un repas
pour eux. La tradition rapporte qu’un jour Jésus et Jean-Baptiste se
présentèrent à sa table, mais qu’ils disparurent quand Margherita les reconnut.
Quand elle eut épuisé son important patrimoine personnel, elle qui était née
dans l’opulence tendit la main pour demander l’aumône et pouvoir ainsi
continuer ses œuvres. Entre autres, on se souvient de son assistance aux Frères
Mineurs du couvent de Zagarolo, à un moment de grave nécessité.
Son union avec le Christ devint de
plus en plus intense : elle reçut de façon visible le réconfort de Jésus, de Sa
Mère et de saint François. Elle eut plusieurs extases et supporta patiemment
pendant sept années une blessure ulcéreuse au côté, qu’elle considéra comme une
marque de la Passion de Jésus. Elle n’avait pas trente ans à sa mort, une mort
qui fut précieuse aux yeux du Seigneur. Elle rendit l’esprit, à la suite de son
ulcère et de violents accès de fièvre, le 30 décembre 1284.
Immédiatement son tombeau devint un
lieu de pèlerinages, et des grâces étaient obtenues par son intercession. En
1285 le pape Honorius IV donna l’autorisation à la communauté de Clarisses de
se transférer à Rome, dans le monastère de Saint-Silvestre-in-Capite, où
celles-ci transportèrent le corps vénéré de la Bienheureuse (il y restera
jusqu’en 1871). Sa biographie fut écrite par son frère et la première abbesse
de Saint-Silvestre.
Le 17 septembre 1847, le pape Pie IX
confirma le culte “ab immemorabili” (de temps immémorial) ainsi que la mémoire
liturgique le 17 décembre. Quelques années plus tôt, le pape Grégoire XVI avait
établi que seules les familles Colonna et Orsini eussent le privilège exclusif
de Princes assistants au trône pontifical.
Aujourd’hui, les reliques de la
bienheureuse Margherita sont vénérées dans l’église de Castel San Pietro,
proche de Palestrina. Là, la semence qu’elle jeta en terre il y a plus de sept
siècles, continue de fleurir encore aujourd’hui, grâce aux Clarisses du
monastère de Sainte-Marie-des-Anges.
Le Martyrologe Romain la mentionne
le 30 décembre, son “dies natalis” (le jour de sa mort, qui est le jour de sa
naissance au ciel).
Blessed
Margaret Colonna, Poor Clare V (AC)
Died 1284; cultus confirmed in 1847. Margaret was the daughter of Prince
Odo Colonna of Palestrina. Inspired, as was her brother James, by the
Franciscans, she became a Poor Clare and he was a cardinal. Margaret turned her
family castle on the mountainside above Palestrina into a convent, for which
her cardinal brother adapted a mitigated Franciscan Rule (Benedictines,
Encyclopedia).
Also
known as
- Margaret
of Cortona
- Margarita
- Margherita
- Marguerite
Memorial
Profile
Daughter of Prince Odo Colonna of Palestrina, Italy. Her parents died when Margaret was
young, and she had to care for her two brothers, the youngest of whom grew to
be Cardinal James Colonna in 1278. Having refused a marriage offer by the chief
magistrate of Rome, Margaret retired from
the world, and turned the family castle near Palestrina into a retreat
where she passed her time in piety and penance. Noted for charity to the poor, which was more than
once miraculously rewarded. Through
the influence of her brother the cardinal, Margaret
obtained papal approval for a
community of Urbanist Poor Clares at her castle,
where she became superioress. Suffered her last seven years from a terribly
painful ulcer, which she used as a
chance to demonstrate resignation. After her death, her community move to
the convent of San Silvestro
in Capite in Rome, Italy, from where they were
driven to the convent of Santa Cecilia
in Trastevere in Rome.
Born
Died
Beatified
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-margaret-colonna/
Blessed Margaret Colonna
Poor Clare, born in Rome, date uncertain; died there, 20
September, 1284. Her parents died in Rome when she was still a young
girl, and she was left to the care of her two brothers, the youngest of whom
was raised to the cardinalate by Nicholas III in 1278. Having resolutely
refused the proposal of marriage made to her by the chief magistrate of Rome, she retired to a lonely retreat
near Palestrina where she passed her time in
practices of piety and penance. Her charity
towards the poor was unbounded, and was more than once miraculously rewarded. Through the
influence of her brother, Cardinal Colonna, Blessed Margaret obtained the canonical erection of a community of Urbanist Poor Clares at Palestrina, of which she most probably became
superioress. Seven years before her death she was attacked with a fearful and
painful ulcer which till the end of her life she bore with the most sublime and
generous resignation. After the death of Blessed Margaret, the community of Palestrina was transferred to the convent of San Silvestro in Capite.
The nuns were driven from their cloister by the Italian Government at
the time of the suppression; and the monastery has since been used as the
central post-office of Rome. The exiled religious found shelter
in the convent of Santa Cecilia in
Trastevere, to which place the body of Blessed Margaret was removed.
Donovan,
Stephen. "Blessed Margaret Colonna." The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 3 Oct. 2020 <http://www.newadvent.org/cathen/09652c.htm>.
Transcription. This article was
transcribed for New Advent by Paul T. Crowley. Dedicated to the Monastery of the Chicago Poor Clares.
Ecclesiastical approbation. Nihil
Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/09652c.htm
Blessed Margaret Colonna
(Bl Marguerite Colonna)
Feast Day –
December 30
A member of the
princely Roman family of the Colonna, Margaret was born in Rome, the capital of
Christendom, in 1210. Very early in life she lost both her parents. She was
then placed under the guardianship of her two brothers, John and James. When
she had grown to womanhood, her older brother insisted that she enter a
brilliant marriage. But Margaret, whose name signifies pearl, held her
virginity in such high regard that she was willing to sacrifice all the glamour
of the world in order to retain it. She firmly refused to yield to her
brother’s plan, declaring that she would be espoused to none other than the
immortal Spouse of souls. Her younger brother championed her resolution.
With two maids,
Margaret withdrew to a quiet country house belonging to her family and situated
in the mountains near Palestrina. There the group devoted themselves to
practices of piety and penance, as well as to works of charity. They wore
coarse garments, similar to those of the Poor Clares, and mapped out their
daily routine as far as possible according to the strict rule of that order.
In her new
life, Margaret’s relatives caused her many trials and annoyances. But she
considered them as marks of the love of her Divine Bridegroom seeking in this
way to disengage her heart from the world, so that she might belong to Him
alone. And Christ our Lord actually appeared to her at this time and placed a
crown of lilies on her head and a ring upon her finger.
In order to
secure the merit of obedience, Blessed Margaret Colonna and her companions
meant to join the Poor Clares of Assisi, who had already offered to receive
them. But a grievous illness attacked Margaret and prevented her plan. Somewhat
restored to health, she consulted her younger brother James in Rome, who had
meanwhile become a priest and cardinal. At his suggestion, and with the
approval of Pope Urban IV, Margaret turned the country house on the quiet
mountain near Palestrina into a Poor Clare convent where she and several
like-mined young women observed the rule of St. Clare as well as her continued
infirmity permitted it. Almighty God rewarded her pious zeal with many consolations.
Also favors of
another kind were not wanting. Our Lord gave her an opportunity to taste a
little of the sufferings H had endured. A wound opened in her right side and
kept growing wider and deeper, causing her untold suffering during the last
seven years of her life. She thanked God for this favor up to the last day of
her life. When that day came, she said before receiving Holy Viaticum:
“I thank Thee,
dear Lord, for having permitted my body to become weak and infirm, so that I
could the more freely return my soul to Thee.”
Assisted in her
last moments by her brother James, and the prayers of her sisters, Blessed
Margaret Colonna surrendered her soul into the hands of God on December 30,
1284.
Later, when the
convent of Palestrina was transferred to Rome the sisters took with them the
precious remains of their mother and foundress Blessed Margaret Colonna and had
them entombed in their new convent of St. Sylvester. Innumerable miracles
occurred at the grave of this holy virgin. In 1847 Pope Pius IX gave renewed
approval to the veneration paid to her for centuries.
From: Franciscan Book of Saints by Marion
Habig, OFM
SOURCE : https://www.roman-catholic-saints.com/blessed-margaret-colonna.html
Beata Margherita Colonna Vergine
Palestrina, 1255 - 30 dicembre 1284
Martirologio
Romano: Presso Palestrina nel
Lazio, beata Margherita Colonna, vergine, che preferì alle ricchezze e ai
piaceri del mondo la povertà per Cristo, che ella servì professando la regola
di santa Chiara.
La Beata Margherita
nacque a Palestrina nel 1255, figlia di Oddone Colonna e Mabilia Orsini che
ebbero altri due figli: Giovanni e Giacomo. Apparteneva dunque a due potenti
famiglie romane, protagoniste, nel corso dei secoli, con fasi alterne di pace e
di odio reciproco, della storia della città eterna. Palestrina era la
roccaforte di famiglia. La ricchezza dei nobili romani era legata ai pontefici
e alle cariche ecclesiastiche: per i Colonna dei tempi della Beata basti citare
Giovanni, Cardinale di S. Prassede nel 1212 e legato del pontefice durante la V
Crociata. Fu lui che portò a Roma dall’oriente la colonna che, secondo la
tradizione, servì per la flagellazione di Cristo e che, ancora oggi, è
conservata nella basilica romana di cui era titolare. Gli anni in cui visse
Margherita furono per la Chiesa complicati e tumultuosi: dal 1268 al 1271 la
sede papale rimase vacante, per il periodo più lungo della storia. Erano venti
anni che il papa non risiedeva a Roma. A conclavi lunghi seguivano pontificati
brevi: il potere del pontefice era fondamentale per gli equilibri del mondo
cristiano e soggetto all’antagonismo tra la Francia (Carlo d’Angiò occupava
molte regioni d’Italia) e l’Imperatore tedesco del Sacro Romano Impero.
Margherita e i due fratelli rimasero presto orfani. Destinata ad un matrimonio
prestigioso, importante per le alleanze nobiliari, in cuor suo, invece, voleva
solo essere sposa verginale di Gesù. Il 6 marzo 1273, con due pie donne di
casa, si ritirò a Castel San Pietro, sul monte che sovrasta Palestrina, presso
la chiesa di S. Maria della Costa, per seguire la sua vocazione sulla scia del
movimento francescano. Francesco era morto da quarantasette anni, Chiara da
solo venti: il loro ideale di vita affascinava una moltitudine di persone di
ogni ceto sociale. Margherita indossò il rude saio, sotto il quale mise un
cilicio. Iniziò digiuni e penitenze, pregando che si realizzasse il suo
desiderio: diventare clarissa. Visse lì qualche anno in ritiro. La sua vita da
anacoreta era, per la potente famiglia Colonna, uno scandalo. Il conforto
arrivò però dal fratello Giacomo che, sebbene giovanissimo, era già cardinale
(dal 1278) per volere di Papa Nicolò III (Giovanni Gaetano Orsini), mentre
Giovanni era Senatore di Roma. Giacomo, nonostante fosse stato insignito del
titolo solo perché membro di una famiglia importante, come purtroppo era
consuetudine a quei tempi, amava sinceramente Cristo. Condusse Margherita a
Roma e insieme pregarono sulla tomba degli Apostoli Pietro e Paolo. Iniziò per
Margherita una nuova vita. La sostanziosa eredità ormai non le apparteneva più,
era dei poveri che mai mancano sulla strada dei santi. Il suo esempio luminoso
destava interesse, soprattutto da parte di altre donne desiderose di spendere
come lei la loro esistenza al servizio di Gesù. Chiese al Generale dei Frati
Minori Girolamo Masci (futuro Papa Nicolò IV) il permesso di entrare nel
Monastero di Assisi. Lo impedì però una malattia: diversi erano i piani del Signore. Pensò allora al Convento della Mentola (tra Palestrina e
Tivoli) dove era venerata un’immagine della Vergine Santissima di cui era molto
devota, luogo visitato anche da S. Francesco. Era però feudo del Conte di Poli
che mal vedeva una Colonna nei suoi territori. Fece ritorno allora a casa e,
con l’aiuto del fratello cardinale, fondò un monastero sulla vicina montagna,
dove, poveramente, si lodava e si pregava, notte e giorno, il Signore.
Margherita si occupò della formazione delle compagne, ma la sua carità andò
oltre, rivolta anche agli ammalati e ai poveri dei paesi vicini. Per loro, ogni
anno, per la festività di San Giovanni Battista di cui era molto devota,
organizzava un pranzo. La tradizione dice che una volta Gesù e il Battista si
presentarono alla sua mensa, ma poi scomparvero quando Margherita li riconobbe.
Esaurito il consistente patrimonio personale, lei, nata ricchissima, allungò la
mano per chiedere l’elemosina e poter così continuare le sue opere. Tra l’altro
si ricorda l’assistenza prestata, in un momento di particolare necessità, ai
frati minori del convento di Zagarolo.
La sua unione con Cristo divenne sempre più intensa: fu confortata visibilmente
da Gesù, dalla Madonna e dal Santo Padre Francesco. Cadde più volte in estasi e
per sette anni sopportò pazientemente una ferita ulcerosa sul fianco, portata
come una stimmata della Passione di Gesù. Neppure trentenne la sua morte era
preziosa agli occhi del Signore. Spirò, a causa dell’ulcera e di febbri
violente, il 30 dicembre 1284. Immediatamente il suo sepolcro divenne meta di
pellegrinaggi e i devoti, per sua intercessione, ottenevano grazie. Con
l’autorizzazione di Papa Onorio IV, nel 1285, la comunità di clarisse si
trasferì a Roma nel Monastero di S. Silvestro in Capite, portando con sé il
venerato corpo della Beata (vi resterà fino al 1871). I suoi primi biografi
furono il fratello e la prima badessa di S. Silvestro.
Il 17 settembre 1847 Papa Pio IX confermò il culto “ab immemorabili” e la
memoria liturgica al 17 dicembre. Qualche anno prima Papa Gregorio XVI aveva
stabilito che i Colonna e gli Orsini erano le uniche due famiglie col
privilegio esclusivo di Principi assistenti al soglio pontificio.
Oggi le reliquie della Beata Margherita sono venerate nella chiesa di Castel
San Pietro, poco distante da Palestrina. Qui il seme da lei gettato, oltre
sette secoli fa, è ancora oggi vivo attraverso le Clarisse del Monastero di
Santa Maria degli Angeli.
Il Martyrologium Romanum la ricorda il 30 dicembre.
PREGHIERA
O Dio, che hai reso ammirevole nel disprezzo dei beni terreni
la Beata Vergine Margherita, ardente d’amore per Te,
concedi a noi, per sua intercessione,
di essere continuamente uniti a Te
solo mentre portiamo la croce.
Effondi su di noi, o Signore,
lo spirito di santità che hai donato alla Beata Margherita Colonna,
perché possiamo conoscere l’amore del Cristo,
che supera ogni conoscenza,
e godere la pienezza della vita divina.
Per Cristo
Nostro Signore.
Amen.
Autore: Daniele Bolognini