Saint Maron
Martyr (1er s.)
Martyr avec Eutyche et
Victorin, ils faisaient partie du groupe qui suivit sainte Flavia
Domitilla dans l'île de Ponza en Italie, ils furent martyrisés après
leur retour à Rome.
Au Mont d’Or dans le
Picenum, saint Maron, martyr.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11600/Saint-Maron.html
LE MARTYRE DE LA VIERGE
SAINTE FLAVIA DOMITILLA ET DES SAINTS NÉRÉE ET ACHILLÉE
Domitilla, qui était
chrétienne, avait été fiancée à Aurélien, fils d'un consul. A l'approche du
jour de ses noces, elle préparait ses riches parures pour la fête, ses diamants
et ses robes tissues d'or et de pourpre. Or, elle avait attaché à sa personne
deux serviteurs, Nérée et Achillée, que le bienheureux apôtre de Dieu Pierre
avait gagnés à Jésus-Christ. Ceux-ci, témoins de ces préparatifs, en prirent
occasion pour enseigner à leur maîtresse l'excellence de la virginité, qui
réjouit les cieux et que le Seigneur aime, parce qu'elle nous rend semblables
aux anges. « Les vierges chrétiennes, ajoutaient-ils, ont un époux qu'aucun
prince ne saurait égaler en beauté, en richesses, en puissance. C'est le
Seigneur Jésus-Christ, le Roi de gloire, le Fils du Tout-Puissant, qui leur
offre et son amour et sa foi. Dès ici-bas, il les comble de ses divines
caresses et les revêt du riche manteau de ses vertus, en attendant qu'un jour
il les couronne lui-même de sa gloire, au sein d'éternelles délices.
Domitilla, en vierge très
prudente, leur répondit : « Oh ! si cette science de Dieu était venue plus tôt
jusqu'à moi, jamais je n'aurais admis de fiancé, et j'aurais pu prétendre à ce
beau titre de sainteté que vous m'apprenez aujourd'hui à connaître,
De même que dans le
baptême j'ai renoncé au culte des idoles, mieux instruite, j'eusse méprisé
aussi les voluptés sensuelles. Mais puisque Dieu, en ce moment, vous a ouvert
la bouche pour obtenir mon amour, j'ai la confiance qu'il vous inspirera aussi
sa sagesse, et que je pourrai par vous obtenir un bonheur que je désire
désormais uniquement. »
Aussitôt Nérée et Achillée
se rendirent auprès du saint évêque Clément, et lui dirent : a Vous avez mis
toute votre gloire en Notre-Seigneur Jésus-Christ, et pour lui vous avez foulé
aux pieds les honneurs de ce monde. Cependant nous savons que le consul Clément
était le frère de votre père. Or, sa soeur Plautilla nous avait pris à son
service ; et quand le le bienheureux apôtre Pierre lui fit connaître la parole
de vie et la baptisa, nous deux avec elle, ainsi que sa fille Domitilla, nous
reçûmes en même temps le saint baptême, La même année, le bienheureux apôtre
Pierre alla recevoir des mains du Christ la couronne du martyre, et Plautilla
le suivit au ciel, laissant à la terre sa dépouille mortelle. Cependant
Domitilla sa fille était fiancée à un illustre Romain, nommé Aurélien. Tout
chétifs que nous sommes, nous lui avons appris la parole sainte que nous avions
nous-mêmes recueillie des lèvres de l'apôtre : que la vierge qui, pour l'amour
du Seigneur, garde la virginité, mérite d'avoir le Christ pour époux, et
qu'elle vivra avec lui dans cette heureuse union pendant l'éternité comblée de
bonheur et de gloire. Domitilla, dès qu'elle a connu cette promesse, a demandé
à être consacrée vierge, et à recevoir de vos mains le voile saint de la
virginité. » L'évêque Clément leur répondit : « Dans les jours où nous vivons,
une telle demande m'assure que Dieu nous appelle à lui, et que vous et moi et
la noble vierge nous touchons à la palme du martyre; mais le Seigneur Jésus
nous a ordonné de ne pas craindre ceux qui tuent le corps, de mépriser au
contraire l'homme mortel, et de nous efforcer, quoi qu'il arrive, d'obéir au
Prince de la vie éternelle. » Le saint évêque Clément vint donc trouver
Domitilla et la consacra vierge du Christ.
Il serait trop long de
raconter en détail les fureurs d'Aurélien, et toutes les persécutions qu'il fit
endurer à Domitilla. Enfin il obtint de l'empereur Domitien que, si elle
refusait de sacrifier, elle serait envoyée en exil dans l'île Puntia. Il se
flattait d'ébranler la constance de la noble vierge par les ennuis de l'exil
(1).
Ici commencent les actes
du martyre des saints.
« Eutychès,
Victorinus et Maro, serviteurs de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à Marcellus.
Lorsque tes lettres aux bienheureux Nérée et Achillée sont arrivées ici, il y
avait déjà trente jours qu'ils avaient reçu la couronne. Ils avaient enseigné à
leur maîtresse, la très illustre vierge Flavia Domitilla, l'excellence de la
virginité ; c'est pourquoi Aurélien, son fiancé, qui se vit rejeté par elle,
l'avait fait reléguer dans cette île, sous prétexte d'attachement à la religion
chrétienne. Il y vint lui-même peu après, et chercha à gagner par des présents
Nérée et Achillée, espérant par leur moyen ébranler le coeur de la noble
vierge. Mais les deux saints, ayant rejeté de telles offres avec horreur, et
fortifié davantage encore Domitilla dans sa fidélité, Aurélien les condamna à
une cruelle flagellation, puis les fit conduire à Terracine, où ils furent
remis aux mains du consulaire Memmius Rufus. Celui-ci employa le chevalet et
les torches ardentes pour les forcer à sacrifier aux idoles ; mais tous deux
répétaient qu'ayant été baptisés par le bienheureux apôtre Pierre, rien ne
pourrait les faire consentir à ces sacrifices impies. On finit par leur
trancher la tète.
« Leurs corps furent
enlevés par Auspicius, un de leurs disciples, et qui avait servi de père
nourricier à la sainte vierge Domitilla. Il les transporta sur une barque et
vint les ensevelir dans l'arenarium de la maison de campagne de Domitilla,
sur la voie Ardéatine, à un mille et demi des murs de la ville, non loin du
tombeau de Pétronilla, la fille de l'apôtre Pierre. Nous avons su tous ces
détails par Auspicius lui-même. Nous prions votre charité de ne point nous
oublier et de vouloir bien nous envoyer quelqu'un qui nous donne de vos
nouvelles et console notre exil. C'est le quatre des ides de mai que les deux
martyrs sont nés à la vie bienheureuse du ciel. »
Quand Marcellus eut reçu
cette lettre, il envoya dans l'île Pontia un de ses parents, qui resta une
année entière avec les confesseurs du Christ, et lui fit connaître, à son tour,
les faits qui vont suivre. Après le martyre de Nérée et d'A chinée, on vint
dire à Aurélien, qui cherchait toujours à obtenir le consentement de Domitilla,
que Eutychès, Victorinus et Maro possédaient l'affection et la confiance de
l'illustre vierge, plus encore que n'avaient fait Nérée et Achillée. Il demanda
donc à l'empereur Nerva de lui abandonner ces trois chrétiens, s'ils ne
voulaient pas sacrifier aux idoles. Eutychès, Victorinus et Maro résistèrent
avec courage aux séductions et aux menaces d'Aurélien, qui les enleva de l'île,
les sépara et les envoya servir, comme esclaves, dans ses terres: Eutychès à
seize milles de la ville, sur la voie Nomentane; Victorinus à soixante milles
et Maro à cent trente milles ; ces deux derniers sur la voie Salaria. Durant
tout le jour, ils creusaient la terre, et le soir seulement ils recevaient une
nourriture grossière. Mais le Dieu tout-puissant, dans ces durs séjours de leur
exil, leur donna sa grâce : Eutychès délivra du démon la fille d'un conducteur
des esclaves ; Victorinus guérit par ses prières un intendant que la paralysie
retenait sur le lit depuis trois ans, et Maro rendit la santé au gouverneur de
la ville de Septempeda, qui était hydropique.
En même temps, ils
parlaient au peuple et enseignaient à un grand nombre la foi du Christ. Bientôt
tous trois furent ordonnés prêtres, et ils multiplièrent encore davantage le
nombre des fidèles. Alors le diable souleva la colère d'Aurélien, qui envoya
des bourreaux avec ordre de les faire périr chacun dans des supplices
différents. Eutychès fut arrêté au milieu d'un chemin et accablé de coups,
jusqu'à ce qu'il expirât; son corps fut enlevé par les chrétiens et enseveli
avec honneur. Pour Victorinus, il fut pendu, la tète en bas, auprès d'un lieu
appelé Cotiliae, d'où découlent des eaux sulfureuses d'une odeur
méphitique ; son supplice dura trois jours, au bout desquels il alla rejoindre,
dans les cieux, le Seigneur, pour le nom duquel il avait souffert. Aurélien
avait ordonné que le corps ne fût point enseveli, et il resta un jour entier à
terre sans sépulture; mais les chrétiens d'Amiternum vinrent l'enlever et le
transportèrent sur leur territoire, où ils lui rendirent les derniers honneurs.
Enfin Turgius, ami d'Aurélien, avait ordre d'écraser Maro sous le poids d'un
énorme quartier de roche. On laissa donc tomber sur les épaules du martyr une
pierre que soixante-dix hommes auraient eu peine à remuer. Mais le saint la
souleva sans effort, comme il eût fait d'une paille légère, et n'en souffrit
même aucune contusion. A ce spectacle, tout le peuple de la province, saisi
d'admiration, crut à Jésus-Christ et demanda le baptême. Cependant le
consulaire Turgius, qui avait tout pouvoir d'Aurélien, fit périr le saint
martyr. Les fidèles creusèrent son tombeau dans la pierre même sous laquelle on
avait voulu l'écraser.
Aurélien, après avoir
ainsi enlevé à Domitilla tous les serviteurs de Dieu qui étaient sa consolation
et son appui, dit à Sulpitius et à Servilianus, jeunes Romains de grande
naissance : « Je sais que vous êtes fiancés à des vierges d'une haute sagesse,
Euphrosine et Théodora, toutes deux sœurs de lait de Domitilla. Mon dessein est
de transporter Domitilla de son île en Campanie; que vos deux fiancées viennent
alors la visiter et et qu'elles usent de leur influence pour lui persuader de
me rendre son affection. » En effet, Domitilla ayant été conduite de l'île
Pontia à Terracine, Euphrosine et Théodora vinrent la visiter; et ce fut une
grande joie pour les trois soeurs. Cependant, vint l'heure du repas, et
Domitilla, tout entière à la prière et aux jeûnes, ne mangeait pas. Ses sœurs
lui dirent : « Nous qui allons dans les festins et qui avons été fiancées, nous
ne pouvons plus honorer ton Dieu. » Domitilla leur répondit : « Vous avez pour
fiancés des personnages illustres; que feriez-vous si des hommes grossiers et
de la lie du peuple voulaient vous enlever à leur amour pour vous épouser? »
Elles dirent : « Dieu nous préserve d'un tel malheur ! — Qu’il en délivre donc
aussi mon âme, reprit Domitilla ; car j'ai un noble fiancé, le Fils de Dieu,
qui est descendu du ciel. Il a promis à celles qui aiment la virginité, et qui
la gardent pour son amour, d'être leur époux et de leur donner la vie
éternelle. Au sortir de ce monde, il introduira leurs âmes au ciel et pour
toujours, dans le palais nuptial ; là, partageant le bonheur des anges, au
milieu des fleurs dont les délicieux parfums embaument le paradis, dans un
festin dont les douceurs se renouvelleront sans cesse. elles rediront
éternellement les hymnes de la joie et de la reconnaissance. Lorsque le Fils de
Dieu fit ces promesses, personne n'y voulut croire. Ma's bientôt on le vit
rendre la vue aux aveugles et la santé à tous-les malades, guérir les lépreux
et même ressusciter les morts; il se montrait à tous véritablement Dieu. Tous
alors reçurent ses divins enseignements et crurent en lui. »
Théodora répondit à ce
discours : « J'ai un jeune frère, Hérodes, que tu connais. Voilà un an qu'il a
perdu la vue; si ce que tu dis est vrai, au nom de ton Dieu, guéris-le. »
Euphrosine, s'adressant à Théodora, lui dit : « Toi, ton frère aveugle est
resté à Rome ; mais moi j'ai ici la petite fille de ma nourrice qu'une grave
maladie a rendue muette: elle a conservé l'ouïe, mais elle a perdu complètement
la parole. » Alors Domitilla, se prosternant la face contre terre, pria
longtemps avec larmes; puis, se levant, elle étendit ses mains vers le ciel et
dit : a Seigneur Jésus-Christ, qui avez dit : Voilà que je suis avec vous
jusqu'à la consommation des siècles, montrez que le témoignage que je rends à
ma foi est véritable. » Après cette prière, elle fit le signe de la croix sur
les lèvres de la petite muette, en disant : « Au nom de Jésus-Christ, mon
Seigneur, parle. » Aussitôt l'enfant dit en jetant un grand cri : « Il est le
vrai Dieu, celui que tu adores, Domitilla; et toutes les paroles sorties de tes
lèvres sont véritables. » A ce cri, Euphrosine et Théodora se jetèrent aux
pieds de la sainte, firent profession de leur foi aux mystères du Christ et
furent consacrées. Cependant, on amena l'aveugle, le frère de Théodora ; ses
yeux s'ouvrirent à la prière de Domitilla, et en même temps son intelligence
fut éclairée des lumières de la foi. Tous les païens, hommes et femmes,
esclaves et libres, qui étaient accourus en grand nombre de la ville, crurent
au Christ, à la vue de ces miracles, et furent baptisés. La maison où demeurait
Domitilla devint comme une église.
Sur ces entrefaites,
Aurélien vint avec les deux fiancés. Il amenait aussi avec lui trois musiciens,
espérant faire célébrer en un même jour le mariage des trois vierges. Mais
Sulpitius et Servilianus voyant la muette qui parlait, et le frère de Théodora,
Hérodes, dont les yeux s'étaient ouverts à la lumière, et apprenant en même
temps tout ce qui s'était dit et fait, embrassèrent la foi. En vain Aurélien
redoubla ses exhortations et ses prières, pour leur faire épouser le même jour
leurs aïeux fiancées; Sulpitius et Servilianus, en hommes sages et prudents,
lui dirent : « Rends gloire au Dieu dont nous voyons la puissance dans cette
muette qui parle et dans cet aveugle qui voit. » Aurélien, insensible à ces
conseils, fit enfermer Domitilla dans une salle, espérant triompher d'elle par
la violence, plus facilement et sans danger. En attendant, les musiciens, après
le repas, jouèrent de leurs instruments, et Aurélien, tout joyeux, ouvrit la
danse, selon la coutume au jour des noces. Mais à peine avait-il commencé,
qu'il fut saisi dans tous ses membres d'une violente agitation, dont il mourut
au bout de deux jours. Un châtiment si visible du ciel fit embrasser la foi à tous
ceux qui en furent les témoins.
Cependant le frère
d'Aurélien, nommé Luxurius, obtint de l'empereur Trajan un plein pouvoir pour
contraindre tons ces chrétiens à sacrifier aux idoles, ou pour les faire périr
dans des supplices de son choix, s'ils refusaient. En conséquence, il fit
livrer Sulpitius et Servilianus au préfet de la ville, Anianus. Celui-ci, après
avoir entendu leur profession de foi et fait de vains efforts pour les amener à
sacrifier aux idoles, leur fit trancher la tête. Les chrétiens ensevelirent
leurs corps dans un terrain qui leur appartenait, à deux milles de la ville,
sur la voie Latine; et Dieu honore tous les jours leur tombeau par de nouveaux
miracles.
Luxurius se rendit
ensuite à Terracine, auprès des vierges du Christ; sur leur refus de sacrifier
aux dieux, il ferma la chambre où elles étaient réunies et y fit mettre le feu.
Le lendemain, un saint diacre nommé Caesarius trouva les corps des trois
vierges intacts; la flamme les avait respectés. Prosternées la face contre terre,
elles avaient rendu leurs âmes au Seigneur dans la prière. Caesarius enferma
leurs corps dans un sarcophage qui n'avait pas encore servi, et l'enfouit
profondément dans la terre.
(1). J'omets tout ce qui
a trait à Simon le Magicien. Les compositions de cette nature appelleraient une
étude spéciale sur le personnage de Simon et tout sa rapporte à lui dans la
littérature apocryphe primitive.
LES
MARTYRS, TOME II. LE TROISIÈME SIÈCLE, DIOCLÉTIEN. Recueil de
pièces authentiques sur les martre depuis les origines du christianisme
jusqu'au XXe siècle traduites et publiées par le B. P. DOM H. LECLERCQ,
Moine bénédictin de Saint-Michel de Farnborough. Imprimi potest FR. FERDINANDUS
CABROL, Abbas Sancti Michaelis Farnborough. Die 15 Martii 1903. Imprimatur.
Pictavii, die 24 Martii 1903. + HENRICUS, Ep. Pictaviensis.
SOURCE : https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/SaintsMartyrs/vol_1.htm
Also
known as
Marón
Marone
Profile
Friend of Saint Flavia
Domitilla, whom they accompanied in exile to
the island of Ponza. Martyred in
the persecutions of Trajan.
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Maro of
Rome“. CatholicSaints.Info. 7 September 2023. Web. 15 April 2024. <https://catholicsaints.info/saint-maro-of-rome/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maro-of-rome/
Book of Saints –
Maro – 15 April
Article
(Saint) Martyr (April
15) (1st
century) Together with Saints Eutyches and Victorinus, he shared the exile
of the famous Roman lady, Flavia Domitilla, in the Mediterranean Island of
Ponza. Recalled to Rome under the Emperor Nerva, the three Saints were ordained
priests and became zealous preachers of Christianity. Under Trajan they were
arrested and condemned to death as Christians. Eutyches was stabbed, Victorinus
was hung head downwards over a sulphur spring, and Maro was beheaded (A.D. 99,
about).
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Maro”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
25 November 2014. Web. 15 April 2024.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-maro-15-april/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-maro-15-april/
Profile
Friend of Saint Flavia
Domitilla, whom they accompanied in exile to
the island of Ponza. Martyred in
the persecutions of Trajan.
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
MLA
Citation
“Saint Eutyches of
Rome“. CatholicSaints.Info. 7 September 2023. Web. 15 April 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-eutyches-of-rome/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-eutyches-of-rome/
Profile
Friend of Saint Flavia
Domitilla, whom they accompanied in exile to
the island of Ponza. Martyred in
the persecutions of Trajan.
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
MLA
Citation
“Saint Victorinus of
Rome“. CatholicSaints.Info. 7 September 2023. Web. 15 April 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-victorinus-of-rome/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-victorinus-of-rome/
Maro, Eutyches &
Victorinus MM (RM)
Died c. 99. Maro,
Eutyches, and Victorinus belonged to the entourage of Saint Flavia Domitilla,
whom they accompanied in her exile to the island of Ponza. Eventually they
returned to Rome and were martyred under Trajan. Eutyches was stabbed;
Victorinus, hung upside down over a sulphur spring; Maro, beheaded
(Benedictines).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0415.shtml
San Marone Martire
Le più antiche notizie
rinviano al tempo in cui a Roma sul trono imperiale sedeva Domiziano (81-96),
della dinastia dei Flavi. Apparteneva alla famiglia dei Flavi anche Domitilla,
giovanissima cugina dell'imperatore, "pecora nera" nella famiglia
imperiale, perché cristiana. Promessa sposa, già da bambina, ad Aureliano, di
nobile famiglia senatoria, venne dissuasa dalle nozze da Marone, insieme ai
suoi amici Eutiche e Vittorino, cristiani anch'essi. Aureliano spinse così
l'imperatore a condannarla all'esilio sull'isola di Ponza. Accompagnarono
Domitilla, per curarne la formazione, anche i tre amici cristiani Marone,
Eutiche e Vittorino, che agli occhi di Aureliano apparvero come i responsabili
del rifiuto da parte di Domitilla. Marone fu condannato ai lavori forzati e
inviato sulla Salaria, a 130 miglia da Roma, dove morì nell'anno 100. (Avvenire)
Patronato: Civitanova
Marche
Emblema: Palma
Martirologio Romano: Sul
Monte d’Oro nelle Marche, san Marone, martire.
Le più antiche notizie su
San Marone le troviamo negli Acta SS. Nerei et Achillei e rinviano al tempo in
cui a Roma sul trono imperiale sedeva Domiziano (81-96), della dinastia dei
Flavi. Apparteneva alla famiglia dei Flavi anche Domitilla, giovanissima cugina
dell'imperatore, "pecora nera" nella famiglia imperiale, perché
cristiana. A Roma c'era già una comunità cristiana organizzatasi in seguito
alla predicazione di San Pietro, martire nella persecuzione scatenata nel 64 da
Nerone (54-68). Domitilla era orfana di padre e di madre. La allevava lo zio
Flavio Clemente, zio anche dell'imperatore. Clemente l'aveva promessa sposa,
già da bambina, ad Aureliano, di nobile famiglia senatoria, che con quel
matrimonio avrebbe stretto vincoli di parentela con la famiglia imperiale,
avrebbe messo le mani sul cospicuo patrimonio della fanciulla orfana e, chissà,
avrebbe potuto aspirare a divenire imperatore dopo Domiziano, che già gli aveva
conferito la carica di console.
Marone, insieme ai suoi
amici Eutiche e Vittorino, cristiani anch'essi, era ben inserito nell'ambito
dei Flavi, almeno quel ramo della famiglia che si era convertito al
Cristianesimo. Quando ormai Domitilla, poco più che una bambina, avrebbe dovuto
sposarsi, alcuni, tra cui Marone, le consigliarono di non farlo, e Domitilla
rifiutò di sposare Aureliano, che tanto contava su quel matrimonio e sul
patrimonio della nobile orfana. Aureliano andò su tutte le furie e volle che
Domitilla fosse punita, non perché aveva rifiutato di sposarlo, ma perché era
cristiana. Domitilla era però una Flavia come Domiziano, l'imperatore suo
cugino, che non poteva mettere a morte la cugina. Trovò un modo per cavarsi
d'impaccio, pur rispettando le leggi persecutorie contro i cristiani: condannò
Domitilla all'esilio sull'isola di Ponza. Ma è probabile che fosse un
espediente concordato col console promesso sposo, perché la ragazza,
allontanata dalla comunità cristiana di Roma e relegata su un'isola, ci
ripensasse e consentisse alle nozze.
Domitilla si recò a
Ponza, ed essendo una nobile della famiglia imperiale, fu accompagnata nel
quasi esilio o quasi villeggiatura, da un seguito al suo servizio, ancelle e
servitori, fra cui Nereo e Achilleo, due cristiani, che finirono però martiri a
Ponza stessa, per contrasti con aderenti alla setta religiosa fondata da Simon
Mago, diffusasi dall'Oriente e ben radicata sull'isola. Nell'occidente
dell'impero romano, col paganesimo in totale crisi di credibilità, col continuo
afflusso dall'Oriente di militari, mercanti e schiavi, pullulavano ovunque
svariate sette e movimenti religiosi di origine orientale. Accompagnarono
Domitilla a Ponza, per curarne la formazione, anche i tre amici cristiani
Marone, Eutiche e Vittorino, ai quali Aureliano raccomandò di convincere la
ragazza a sposarlo.
A Roma intanto il potere
dell' imperatore Domiziano degenerò in violenta dittatura, finche nel 96 fu
ucciso, vittima di una congiura ordita da senatori. Il potere imperiale fu
preso da Nerva (96-98), un senatore che attenuò le persecuzioni contro i cristiani
e fece rientrare dall'esilio i perseguitati per motivi religiosi. Anche
Domitilla potè rientrare a Roma col suo seguito, ma Aureliano, l'aspirante
sposo di Domitilla, riconquistò potere politico e con Nerva divenne ancora una
volta console. Non avendo potuto piegare Domitilla al suo volere, si accanì
contro Marone, Vittorino e Eutiche, responsabili ai suoi occhi dello scacco
matrimoniale subito. Li condannò come cristiani ai lavori forzati, ognuno in un
suo diverso possedimento. Marone fu inviato sulla Salaria, a 130 miglia da
Roma, perche zappasse tutto il giorno su poderi che Aureliano possedeva nel
Piceno, ma egli, nonostante fosse trattato come schiavo, godeva di prestigio e
aumentava il numero dei cristiani. Nel frattempo era divenuto sàcerdote e compiva
anche miracoli.
Il quadro storico fin qui
delineato può essere considerato attendibile, ma nel corso del Medioevo la
figura del santo si colorò di elementi chiaramente leggendari, anche se
"leggendario" non significa necessariamente "falso", perche
ogni leggenda si forma per trasformazione o rielaborazione di un nucleo
originario corrispondente a verità. Comunque, il culto del martire San Marone
mise salde radici nelle città romane lungo il corso del Chienti e del Potenza:
a Septempeda, oggi San Severino, fu venerato e ricordato anche per aver guarito
dall'idropisia il "procurator" della città. A Tolentino il suo culto
è testimoniato dal fatto che è protettore della città insieme a San Catervo.
Identica situazione si ritrova ad Urbisaglia, ove San Marone è ancor oggi
comprotettore della cittadina insieme a San Giorgio; questo, forse, ha fatto
attribuire a San Marone il miracolo della principessa liberata dal drago,
altrove attribuito sempre a San Giorgio: alla foce del Chienti, un drago
sarebbe emerso dal mare per mangiarsi una principessa, in questo caso la figlia
del re di Urbisaglia, probabile evocazione popolare dei locali re carolingi o
sassoni. San Marone la salvò.
Nell'anno 100 dopo Cristo
San Marone morì martire in VaI di Chienti, nei pressi del santuario del dio
Granno.
Marone si fece araldo del
vangelo sul territorio piceno attraversato da quel tratto della Salaria che,
diramandosi dalla valle del Tronto, si addentrava nel Piceno costeggiando i
Sibillini. Subì il martirio sul territorio dell'attuale Urbisaglia, ove sorgeva
il santuario dedicato all'antico dio italico Granno, identificato poi col dio
greco Apollo.
All'interno del themenos
o recinto sacro del tempio, sgorgavano sorgenti di acque calde, e i pagani
credevano che il dio conferisse loro virtù curative; era quindi molto
frequentato. Al santuario del dio Apollo-Granno inviò più volte donativi, per
ottenere la guarigione, anche l'imperatore romano Caracalla (212-217), che una
volta vi si recò anche in pellegrinaggio. Lo riferisce lo scrittore greco Dione
Cassio. Le rovine del Palazzo di Carlo Magno in VaI di Chienti erano ancora
visibili nel 1500. In quel secolo Andrea Dacci di Sant'Elpidio additava nella
piana del Chienti i resti di un "Palazzo antico" che la tradizione
riteneva "il Palazzo di Re Carlo".
Nell'anno 100 dopo
Cristo, a Roma Aureliano si convinse che per Marone non era sufficiente la
condanna ai lavori forzati. Doveva morire. Il favore con cui le masse del
Piceno accoglievano la predicazione del Cristianesimo comprometteva gli
interessi di chi viveva dei proventi del culto del dio Grannus, e anche quelli
personali del console Aureliano, che nel Piceno aveva possedimenti e quindi
interessi da tutelare. A Roma dovettero anche giungere formali proteste e
Aureliano inviò Turgio, un ex console suo amico, per far processare Marone.
Avevano già tentato di linciarlo facendolo morire schiacciato da un grosso
macigno ma, stando alla tradizione, non ci erano riusciti per la protezione di
Dio. Turgio, in qualità di magistrato romano, fece applicare la legge, che per
la condanna a morte di un cittadino romano prevedeva la decapitazione, e Marone
fu decapitato. Gli antichi martirologi concludono il racconto del martirio con
queste parole: il popolo cristiano prese il suo corpo e gli diede onorevole
sepoltura. Era il 15 aprile dell'anno 100.
I cristiani del Piceno
poterono certamente dar sepoltura al corpo del martire, perche la legge romana,
per il seppellimento dei morti prevedeva disposizioni da rispettare come sacre,
emanate già nel periodo repubblicano di Roma, quando erano state redatte le
leggi delle Dodici Tavole: Deorum Manium jura sancta sunto, i diritti degli dei
Mani (dei defunti) siano rispettati come sacri.
Autore: Don Marco
Tesi
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90738
SAN MARONE, martire
Il nome Marone deriva dal
latino Maro e significa "amico di Bacco". E' il patrono di Civitanova
Marche. Proprio in questa cittadina, nel quartiere San Marone, c'è una chiesa
dedicata al Santo. La chiesa di San Marone si ritiene sia stata eretta sul
luogo del martirio del Santo patrono, primo martire del Piceno. Non esiste
documentazione sulle sue origini, ma probabilmente al suo posto già esisteva un
più antico edificio sacro la cui costruzione si potrebbe far risalire agli anni
che vanno dal 306 al 337. I rinvenimenti archeologici in questa zona attestano
sia la presenza di un insediamento romano, sia il perdurare del culto di San
Marone, ma anche l'esistenza di una Pieve e ancor prima di una Memoria. San
Marone è patrono anche di Monteleone di Fermo, sempre nelle Marche. All'interno
della chiesa parrocchiale di San Marone Martire a Monteleone di Fermo, e più
precisamente sopra il portone d'ingresso centrale, possiamo osservare una tela
su cui è dipinta l'immagine del Santo. Secondo altre fonti invece San Marone fu
uno dei primi Martiri della chiesa reatina e fu martirizzato insieme ai Santi
Eutiche e Vittorino, che era nato ad Amiternum. Il martirio sarebbe avvenuto
alle terme di Cotilia, sulla Salaria (nell'odierna provincia di Rieti). La
pianura che si estende vicino alle terme di Cotilia infatti si chiama piana di
San Vittorino. A San Marone, martire del II° secolo nell'alto medioevo gli fu
dedicata la chiesa di Colle San Mauro, che dominava Porta d'Arci (una delle
porte di Rieti). La tradizione ricorda che San Marone fu legato ad una grossa
pietra che dovette trascinare per un lungo tratto lungo la via Salaria fino a
quando cadde stremato e fu decapitato. I suoi resti mortali vennero poi, dai
fedeli, sepolti all'interno della pietra stessa.