Bienheureux Rolando Rivi
Jeune martyr
séminariste (+1945)
Rolando Rivi (7 janvier
1931-13 avril 1945) martyr, béatifié
le 5 octobre 2013 à Modène (site du diocèse, en italien)
Site officiel du bienheureux
Rolando Rivi (en italien)
Né en 1931 dans une
famille paysanne, garçon vif et intelligent, il mûrit assez tôt sa vocation au
sacerdoce et c'est en 1942 alors que l'Italie est déjà en guerre qu'il entre au
séminaire et revêt la soutane qu'il ne quittera pas jusqu'à son martyre.
Quand en 1944 le
séminaire est occupé par les soldats allemands, Rolando, rentré chez lui,
continue ses études sous la direction du curé de la paroisse qui a été pour lui
un guide et un enseignant.
Son amour pour le Christ
est un témoignage pour les jeunes de la région et les attire. Mais le 10 avril
1945, il est capturé dans un climat de haine envers les prêtres, il est
torturé, battu et emmené dans la forêt le 13 avril à 14 ans, après avoir été
dépouillé de sa soutane, il est abattu de 2 balles dans la tête et dans le
cœur, réaffirmant à cet ultime instant son appartenance à Jésus et sa confiance
en son amour et en sa miséricorde.
Le
pape François à l'Angelus du 6 octobre 2013: Rolando Rivi, un
séminariste de cette terre, l’Émilie, tué en 1945, à l’âge de 14 ans, en haine
de la foi, coupable uniquement de porter la soutane en cette période de
violence déchaînée contre le clergé, qui élevait sa voix pour condamner au nom
de Dieu les massacres de l’immédiat après-guerre. Mais la foi en Jésus vainc
l’esprit du monde! Rendons grâce à Dieu pour ce jeune martyr, témoin héroïque
de l’Évangile. Et combien de jeunes de 14 ans ont aujourd’hui devant les yeux
cet exemple: un jeune courageux, qui savait où il devait aller, qui connaissait
l’amour de Jésus dans son cœur, et qui a donné sa vie pour Lui. Un bel exemple
pour les jeunes!
- Rolando
Rivi, modèle de foi pour les jeunes de 14 ans (Zénit)
- Rolando
Rivi presto Beato, diocèse de Reggio Emilia Guastalla (en italien)
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12795/Bienheureux-Rolando-Rivi.html
PAPE FRANÇOIS
ANGÉLUS
Place Saint-Pierre
Dimanche 6 octobre 2013
Chers frères et sœurs,
bonjour !
Tout d’abord, je veux
rendre grâce à Dieu pour la journée
que j’ai vécue à Assise, avant-hier. Pensez que c’était la première fois
que je me rendais à Assise et cela a été un grand don de faire ce pèlerinage
précisément pour la fête de saint François. Je remercie la population d’Assise
pour son accueil chaleureux, merci beaucoup !
Aujourd’hui, le passage
de l’Évangile commence ainsi : « Les apôtres dirent au Seigneur : “Augmente en
nous la foi” » (Lc 17, 5-6). Il me semble que nous pouvons tous faire
nôtre cette invocation, en particulier en cette Année de la foi. Nous aussi,
comme les apôtres, disons au Seigneur Jésus : « Augmente en nous la foi ! ».
Oui, Seigneur, notre foi est petite, notre foi est faible, fragile, mais nous
te l’offrons telle qu’elle est pour que tu la fasses grandir. Voulez-vous
répéter tous ensemble cela : « Seigneur, augmente en nous la foi ! » ? On le fait
? Tous : Seigneur, augmente en nous la foi ! Seigneur, augmente en nous la foi
! Seigneur, augmente en nous la foi ! Qu’il l’augmente !
Et que répond le Seigneur
? Il répond : « Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous auriez
dit au mûrier que voilà : Déracine-toi et va te planter dans la mer, et il vous
aurait obéi » (v. 6). Le grain de sénevé est tout petit, mais Jésus dit qu’il
suffit d’avoir une foi comme cela, petite, mais vraie, sincère, pour faire des
choses humainement impossibles, impensables. Et c’est vrai ! Nous connaissons
tous des personnes simples, humbles, mais avec une foi très forte, qui
déplacent vraiment les montagnes ! Pensons par exemple, à certaines mamans et
papas qui affrontent des situations très difficiles ; ou à certains malades,
même très graves, qui transmettent la sérénité à ceux qui vont les trouver. Ces
personnes, précisément en raison de leur foi, ne se vantent pas de ce qu’elles
font, au contraire, comme Jésus le demande dans l’Évangile, elles disent : « Nous
sommes des serviteurs inutiles ; nous avons fait ce que nous devions faire » (Lc 17,
10). Combien de gens parmi nous ont cette foi forte, humble, et qui fait tant
de bien !
En ce mois d’octobre, qui
est consacré en particulier aux missions, nous pensons aux nombreux
missionnaires, hommes et femmes, qui, pour apporter l’Évangile, ont surmonté
des obstacles en tous genres, ont vraiment donné leur vie ; comme le dit saint
Paul à Timothée : « Ne rougis donc pas du témoignage à rendre à notre Seigneur,
ni de moi son prisonnier, mais souffre plutôt avec moi pour l’Évangile, soutenu
par la force de Dieu » (2 Tm 1, 8). Mais cela nous concerne tous :
chacun de nous, dans sa vie de chaque jour, peut rendre témoignage au Christ,
avec la force de Dieu, la force de la foi. La foi toute petite que nous avons,
mais qui est forte ! Avec cette force, témoigner de Jésus Christ, être
chrétiens à travers notre vie, à travers notre témoignage !
Et comment puisons-nous à
cette force ? Nous la puisons à Dieu, dans la prière. La prière est le souffle
de la foi : dans une relation de confiance, dans une relation d’amour, ne peut
manquer le dialogue, et la prière est le dialogue de l’âme avec Dieu. Octobre
est aussi le mois du Rosaire, et, en ce premier dimanche, il est de tradition
de réciter la Supplique à la Vierge de Pompéi, à la bienheureuse Vierge Marie
du Saint-Rosaire. Unissons-nous spirituellement à cet acte de confiance dans
notre Mère, et recevons de ses mains le chapelet : le chapelet est une école de
prière, le chapelet est une école de la foi !
Chers frères et sœurs,
Hier, à Modène, a été
proclamé bienheureux Rolando Rivi, un séminariste de cette terre,
l’Émilie, tué en 1945, à l’âge de 14 ans, en haine de la foi, coupable
uniquement de porter la soutane en cette période de violence déchaînée contre
le clergé, qui élevait sa voix pour condamner au nom de Dieu les massacres de
l’immédiat après-guerre. Mais la foi en Jésus vainc l’esprit du monde ! Rendons
grâce à Dieu pour ce jeune martyre, témoin héroïque de l’Évangile. Et combien
de jeunes de 14 ans ont aujourd’hui devant les yeux cet exemple : un jeune
courageux, qui savait où il devait aller, qui connaissait l’amour de Jésus dans
son cœur, et qui a donné sa vie pour Lui. Un bel exemple pour les jeunes !
Je voudrais rappeler avec
vous les personnes qui ont perdu la vie à Lampedusa, jeudi dernier. Prions tous
en silence pour nos frères et sœurs : femmes, hommes, enfants… Laissons pleurer
notre cœur. Prions en silence.
Je vous souhaite à tous
un bon dimanche. Bon déjeuner et au revoir !
© Copyright - Libreria
Editrice Vaticana
Rolando Rivi, modèle de
foi pour les jeunes de 14 ans
Béatification à Modène
6 OCTOBRE 2013ANITA BOURDINÉCRITURE
SAINTE, THÉOLOGIE
Le pape François a donné
le jeune Rolando Rivi (1931-1945), béatifié le 5 octobre au Palais des sports
de Modène, comme modèle aux jeunes du même âge. Il a été tué le 13 avril
1945, à Piane di Monchio (province de Modène), où un massacre fit 131
morts.
Milan et Turin seront
libérées du joug nazi une douzaine de jours plus tard, le 25 avril 1945, date
retenue comme l’anniversaire, chaque année, de la Libération du pays.
Mais des massacres ont
accompagné cet immédiat après-guerre. Et le clergé a élevé la voix contre des
exécutions sommaires de civils italiens par d’autres civils italiens,
provoquant l’hostilité des « partisans », selon le terme désignant la
Résistance en Italie. Il fallait avoir du courage pour continuer de porter la
soutane dans cette région qui a alors été appelée « le triangle de la
mort ».
Le 10 avril 1945, un
groupe de « partisans » communistes vinrent chercher le jeune Rolando
chez lui, laissant un billet aux parents: « Ne le cherchez pas, il vient
un moment avec nous, les partisans ».
Pendant trois jours, il a
été battu, il a subi humiliations et sévices, avant d’être tué par un partisan
à coups de pistolet dans le bois de Piane di Monchio. Sur les indications des
partisans et de son assassin lui-même, Roberto Rivi et le curé de San Valentino,
don Alberto Camellini, ont retrouvé le corps du petit Rolando le lendemain, 14
avril. Le jeune garçon avait le visage couvert de bleus, le corps torturé, et
deux blessures mortelles, l’une à la tempe gauche et l’autre à la hauteur du
coeur. Il l’emportèrent à Monchio pour des obsèques et une digne sépulture.
Après la Libération, le
29 mai 1945, son corps fut transféré au cimetière de San Valentino, puis en
1997, comme le pèlerinage était constant, dans l’église de San Valentino, le 26
juin.
Une série de guérisons
reconnues comme « miraculeuses » ayant été obtenues par son
intercession, son procès de canonisation a été ouvert le 7 janvier 2006, mais
c’est en raison de son martyre qu’il a été béatifié et non pas en raison de ces
guérisons.
Après l’angélus de ce 6
octobre, le pape a évoqué la béatification du jeune petit-séminariste en
disant : « Le bienheureux Rolando Rivi, un séminariste de cette
région, l’Emilie, a été béatifié hier à Modène. Il a été tué en 1945, alors
qu’il avait 14 ans, par haine de sa foi, coupable, uniquement, de porter la
soutane en cette période de violence déchaînée contre le clergé, qui élevait sa
voix pour condamner au nom de Dieu, les massacres de l’immédiat après-guerre.
Mais la foi en Jésus vainc l’esprit du monde ! Rendons grâce à Dieu pour
ce jeune martyre, témoin héroïque de l’Evangile. Et tant de jeunes de 14 ans
ont devant les yeux aujourd’hui cet exemple : un jeune courageux, qui
savait où il devait aller, qui connaissait l’amour de Jésus dans son cœur, et
il a donné sa vie pour Lui. Un bel exemple pour les jeunes ! »
SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/rolando-rivi-modele-de-foi-pour-les-jeunes-de-14-ans/
Rolando
Rivi (7 janvier 1931 – 13 avril 1945), séminariste du nord de
l’Italie, fut assassiné en haine de la foi, pour la seule faute de porter la
soutane et de témoigner la foi chrétienne. Aujourd’hui, son appartenance sans
conditions au Christ, à risque de sa propre vie, est exemple pour de nombreux
jeunes et séminaristes. La cérémonie de béatification a eu lieu à Modena,
Italie, le 5 octobre 2013. Le bienheureux est fêté le 29 mai.
Prière pour
l’Intercession du Bienheureux Rolando Rivi Dieu, Père miséricordieux, qui
choisis les humbles pour confondre les puissants du monde, je Te remercie de
nous avoir donné, par le séminariste Rolando Rivi, un témoignage d’amour total
pour Ton Fils Jésus et son Eglise, jusqu’au sacrifice de la vie. Eclairé par
cet exemple et par intercession de Rolando, je Te demande la force d’être
toujours signe vivant de Ton amour dans le monde et Te supplie de me concéder
la grâce que je désire si ardemment. Amen.
SOURCE : https://www.pievesanvalentino.it/it/prayers-in-several-languages/
Bx Rolando Rivi
Jeune séminariste et martyr
« Modèle de foi pour les jeunes de 14 ans »
Rolando Rivi naît le
07 janvier 1931 à San Valentino, bourgade rurale de Castellarano (Reggio
d'Émilie, Italie), dans une famille profondément catholique ; il est le
deuxième des trois enfants de Roberto et Albertina Canovi.
Enfant de chœur dès cinq
ans, il assiste à la Messe tous les jours et confie à son curé, à la fin des
écoles élémentaires, son désir ferme d’être prêtre. Il rentre alors, au début
du mois d’octobre 1942, au petit séminaire épiscopal de Marola (Carpineti), où
il revêt la soutane comme c’était alors l’usage dans de telles maisons.
En juin 1944, suite à la destitution de Mussolini et aux troubles qui s'en
suivent, le séminaire doit fermer ses portes et est occupé par les troupes
allemandes. Rolando retourne chez ses parents où il continue avec autant de
ferveur que possible à mener la vie d’un petit séminariste. Et en particulier,
il porte toujours sa chère soutane… alors que les nombreux partisans
communistes de la région voulaient abattre la religion chrétienne et faisaient
régner un climat fortement anticlérical.
Quatre prêtres de la région de Reggio d'Émilie avaient déjà été assassinés et
le clergé était invité à la prudence face aux multiples menaces. Par la suite,
ce ne sont pas moins de 130 ecclésiastiques qui seront exécutés par les « brigades
garibaldiennes » dans ce triangle (Modène, Reggio, Bologne) surnommé
« triangle de la mort » entre 1943 et 1945.
Bien conscients du danger qui devient de plus en plus pressant (les
intimidations sur les prêtres se succèdent), les parents de Rolando, comme ses
amis, lui conseillent de retirer sa soutane ; la réponse du jeune Rolando est
nette : « Je ne fais de mal à personne, je ne vois pas pourquoi
j'enlèverais ma soutane qui est le signe de ma consécration à Jésus ».
Le matin du 10 avril 1945, Rolando joue de l’orgue à la messe du village, à
laquelle il assiste comme d'habitude, avant de prendre la route du retour vers
sa maison. Son Père ne le voyant pas rentrer se met à sa recherche et trouve
ses affaires sur le sol avec un mot laissé par terre où il était écrit :
« Ne le cherchez pas, il vient un moment avec nous, les partisans ».
Kidnappé par les partisans, Rolando sera livré à de véritables hyènes
(expressions du card. Angelo Amato lors du sermon de la béatification). Ses
bourreaux commencèrent par le dépouiller de sa soutane ; pendant trois jours,
ils le battront à coups de ceinture, lui faisant subir humiliations et sévices,
avant de le tuer, finalement, à coups de pistolet dans le bois de Piane de
Monchio (Modène) : c’était le vendredi 13 avril à trois heures de
l’après-midi.
Un des partisans, touché par son jeune âge, tentera de lui sauver la vie, mais
le chef du groupe répliquera pour justifier l’assassinat : « demain, cela
fera un prêtre de moins ». Avant d’être exécuté, le jeune séminariste demandera
à pouvoir prier pour son père et sa mère. C’est quand il se mettra à
genoux à côté de la fosse vide, que les partisans avaient creusée pour lui,
qu’il sera mis à mort. Sa soutane sera pendue comme trophée sur le fronton
d’une maison.
Sur les indications des partisans et de son assassin lui-même, le père et le
curé de San Valentino, don Alberto Camellini, retrouveront, le lendemain 14
avril, le corps de Rolando. Le jeune garçon avait le visage couvert de bleus,
le corps torturé, et deux blessures mortelles, l'une à la tempe gauche et
l'autre à la hauteur du cœur. Ils l'emportèrent à Monchio pour des obsèques et
une digne sépulture.
Après la Libération (25 avril : jour de fête en Italie), le 29 mai 1945,
son corps fut transféré au cimetière de San Valentino, puis, le 26 juin 1997,
dans l'église de San Valentino.
Ses deux meurtriers furent condamnés à 16 et 26 ans de prison avant d'être
amnistiés, six années plus tard, par le ministre (communiste) de la justice
italienne.
Une série de guérisons reconnues comme « miraculeuses » ayant été
obtenues par son intercession, son procès de canonisation a été ouvert le 7
janvier 2006, mais c'est en raison de son martyre qu'il a été béatifié et non
pas en raison de ces guérisons.
Rolando Rivi a été béatifié le 05 octobre 2013 dans le Palais des sports
de Modène. La messe solennelle et le rite de béatification ont été
présidés par le card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la
cause des Saints, qui représentait le Pape François (George Mario Bergoglio,
2013-).
On ne garde écrite de lui qu’une phrase : « j’appartiens à Jésus ».
Pour un approfondissement biographique :
Sources principales : confraternite.fr/ ; zenit.org/fr (« Rév. x gpm
»).
©Evangelizo.org 2001-2017
Bienheureux Rolando Rivi
Le 6 octobre dernier lors
du traditionnel Angelus donné tous les dimanches par le Saint Père sur la place
St Pierre à Rome, le pape François proposa comme modèle aux jeunes un
adolescent, Rolando Rivi (1931-1945), béatifié la veille au Palais des sports de
Modène. Rolando, 14 ans, a été tué en haine de la foi le 13 avril 1945,
à Piane di Monchio (province de Modène).
Demain, cela fera un
prêtre de moins !
Rolando était né le 7
janvier 1931 dans une famille catholique. Enfant de chœur dès cinq ans,
il assiste à la Messe tous les jours et confie en 1942 (il alors onze ans) à
son curé son désir ferme d’être prêtre. Il rentre alors au petit séminaire épiscopal
de Marola, où il revêt la soutane comme c’était alors l’usage dans de telles
maisons.
En juin 1944, suite à la
destitution de Mussolini et aux troubles qui s'en suivent, le séminaire doit
fermer ses portes et est occupé par les troupes allemandes. Rolando retourne
chez ses parents où il continue avec autant de ferveur que possible à mener la
vie d’un petit séminariste. Et en particulier, il porte toujours sa chère
soutane… alors que les nombreux partisans communistes de la région voulaient
abattre la religion chrétienne et faisait régner un climat fortement
anticlérical. Quatre prêtres de la région de Reggio avaient déjà été assassinés
et le clergé était invité à la prudence face aux multiples menaces. Par la
suite, ce ne sont pas moins de 130 ecclésiastiques qui seront exécutés
par les « brigades garibaldiennes » dans ce triangle (Modène, Reggio,
Bologne) surnommé « triangle de la mort » entre 1943 et 1945.
Bien conscients du danger
qui devient de plus en plus pressant (les intimidations sur les prêtres se
succèdent), les parents de Rolando comme ses amis lui conseillent de retirer sa
soutane ; la réponse du jeune Rolando est nette : Je ne fais de
mal à personne, je ne vois pas pourquoi j'enlèverais ma soutane qui est le
signe de ma consécration à Jésus.
Le 10 avril 1945, Rolando
joue le matin de l’orgue à la messe du village à laquelle il assiste comme
d'habitude, avant de prendre la route du retour vers sa maison. Son Père ne le
voyant pas rentrer se met à sa recherche et trouve ses affaires sur le sol avec
un mot laissé par terre où il était écrit : "Ne le cherchez pas, il
vient un moment avec nous, les partisans".
Kidnappé par les
partisans, Ronaldo sera livré à de véritables hyènes (expressions du Cardinal
Amato lors du sermon de la béatification); ses bourreaux commencèrent par le
dépouiller de sa soutane; pendant trois jours, ils le battront à coups de
ceinture, lui faisant subir humiliations et sévices, avant de finalement le
tuer à coups de pistolet dans le bois de Piane di Monchio. C’était un vendredi
13 avril à trois heures de l’après-midi. Un des partisans, touché par son jeune
âge, tentera de sauver la vie du jeune garçon, mais le chef du groupe
répliquera pour justifier l’assassinat : demain, cela fera un prêtre
de moins.
Avant d’être exécuté, le
jeune saint demandera à pouvoir prier pour son père et sa mère. C’est quand il
se mettra à genoux à côté de la fosse vide que les partisans avaient creusée
pour lui qu’il sera mis à mort. Sa soutane sera pendue comme trophée sur le
fronton d’une maison.
Sur les indications des
partisans et de son assassin lui-même, Roberto Rivi (père de notre Bienheureux)
et le curé de San Valentino, don Alberto Camellini, retrouveront le lendemain,
14 avril, le corps du petit Rolando. Le jeune garçon avait le visage couvert de
bleus, le corps torturé, et deux blessures mortelles, l'une à la tempe gauche
et l'autre à la hauteur du coeur. Ils l'emportèrent à Monchio pour des obsèques
et une digne sépulture.
Après la Libération, le
29 mai 1945, son corps fut transféré au cimetière de San Valentino, puis en
1997, comme le pèlerinage était constant, dans l'église de San Valentino.
Ses deux meurtriers
furent condamnés à 16 et 26 ans de prison; avant d'être amnistiés six années
plus tard par le ministre (communiste) de la justice italienne.
Une série de guérisons
reconnues comme "miraculeuses" ont été obtenues par l'intercession de
notre jeune martyr, et son procès de canonisation a été ouvert le 7 janvier
2006. C’est la guérison, due à son intercession –contact de reliques (sang et
cheveu) de Rolando et prières par son intercession- d’un Anglais en 2001 frappé
d’une leucémie incurable, qui sera retenu comme miracle pour la béatification.
Il a donc été béatifié le
5 octobre 2013 par le Cardinal Amato, préfet de la Congrégation pour la cause
des saints. On ne garde écrite de lui qu’une phrase : « j’appartiens
à Jésus ».
Lors l’angélus de ce 6
octobre, le pape a évoqué la béatification du jeune petit-séminariste en
disant : « Le bienheureux Rolando Rivi, un séminariste de cette
région, l’Émilie, a été béatifié hier à Modène. Il a été tué en 1945, alors
qu’il avait 14 ans, par haine de sa foi, coupable, uniquement, de porter la
soutane en cette période de violence déchaînée contre le clergé, qui élevait sa
voix pour condamner au nom de Dieu, les massacres de l’immédiat après-guerre.
Mais la foi en Jésus vainc l’esprit du monde ! Rendons grâce à Dieu pour
ce jeune martyre, témoin héroïque de l’Évangile. Et tant de jeunes de 14 ans
ont devant les yeux aujourd’hui cet exemple : un jeune courageux, qui
savait où il devait aller, qui connaissait l’amour de Jésus dans son cœur, et
il a donné sa vie pour Lui. Un bel exemple pour les jeunes ! »
SOURCE : http://www.confraternite.fr/pages/exemples-edifiants/bienheureux-rolando-rivi.php
ROLANDO RIVI. CE QUI
COMPTE C’EST LE PARADIS
« J’appartiens à
Jésus », répétait-il toujours. Un jeune garçon du massif des Apennins dans
la région italienne de l’Émilie-Romagne tué par les partisans à l’âge de
quatorze ans. Il a été béatifié le 5 octobre 2013, à Modène (Traces, septembre 2013)Emilio
Bonicelli11.11.2018J’ai un souvenir encore clair de ce jour, lorsqu’en juillet
2001je me suis rendu pour la première fois à San Valentino (Castellarano,
Reggio d’Émilie), un petit village sur l’Apennin où Rolando Rivi a vécu et où,
à l’intérieur de l’antique église romane, il est enterré et vénéré. Du haut du
col, on domine la vallée de la rivière Secchia, à la frontière entre les
provinces de Reggio d’Émilie et Modène. Ce jour-là, je commençai à
connaître Rolando et un fait me frappa : c’était un jeune garçon tout
épris de Jésus ; par cet amour il avait été transformé ; sur cet
amour il avait bâti le projet de sa vie ; à cause de l’intensité de cet
amour, pour avoir proclamé publiquement vouloir appartenir complètement et
seulement à Jésus (« J’appartiens à Jésus » disait-il), il avait été
séquestré, torturé et tué. C’est pour cet amour que le 5 octobre, sur la Grande
Place de Modène, il sera béatifié.
Rolando naît le 7 janvier 1931 dans une famille de paysans. Sa foi est simple
et concrète, absorbée avec le lait maternel, mais qui ensuite a mûri dans un
oui personnel, grâce à la rencontre avec don Olinto Marzocchini, curé de San
Valentino depuis 1934. En grandissant, Rolando commence à s’interroger sur
ce qu’il voudrait faire plus tard. Ce prêtre qui explique à tous la
signification des choses ; ce prêtre qui se dépense sans compter pour le
bien d’autrui, le fascine. Plus tard il voudrait être comme lui. Dans le cœur
de Rolando, à la fin de l’école primaire, mûrit ainsi sa vocation pour le
sacerdoce.
À onze ans, il entre au petit séminaire de Marola, village de l’Apennin
Émilien. Octobre 1942, l’Italie qui suit les chimères de grandeur du
régime fasciste est en guerre depuis deux ans aux côtés de l’Allemagne Nazie.
La vie d’étude et de prière continue toutefois de manière régulière au sein du
séminaire. Rolando a un désir au fond du cœur. Il veut devenir « prêtre et
missionnaire », comme il disait, pour amener la beauté rencontrée dans le
Christ à tous les hommes, également aux plus pauvres et aux plus lointains.
Depuis le premier jour au séminaire il porte la soutane dont il ne se séparera
plus jusqu’au martyre. Le petit feu de vie qui brûle en lui a maintenant un but
plus grand : l’amitié avec Jésus. Il est toujours « le plus déchaîné
dans les jeux », mais il est également devenu « le plus assidu dans
la prière », comme le raconte un de ses professeurs du séminaire.
« Je ne sais pas si je mourrai jeune ou vieux. L’important c’est d’aller
au Paradis, chez Jésus », écrit-il un jour dans son journal.
En 1943, le fascisme s’effondre. Les allemands, alors alliés, deviennent
ennemis et occupent une grande partie du pays. Mais beaucoup s’opposent à
l’envahisseur étranger, mus par un réel désir de liberté. C’est ainsi que
naissent des groupes armés de partisans. Entre 1944 et 1945 la guerre
s’abat avec une violence particulière aussi sur l’Apennin Émilien, où vit
Rolando : bombardements, massacres, destructions, sang. Les nazis font
irruption dans le séminaire de Marola et l’occupent pour en faire une base
militaire. Rolando, comme les autres séminaristes, rentre à la maison à San
Valentino, mais retrouve au village une situation profondément différente.
Dans certaines formations partisanes, en effet, l’idéologie communiste s’est
diffusée avec comme projet de faire de la fin de la guerre, désormais
imminente, non la paix, mais le début d’une révolution violente ayant pour but
d’instaurer en Italie la dictature du prolétariat et d’effacer le Christ de
l’histoire de l’humanité. C’est la raison pour laquelle les prêtres et les
séminaristes sont considérés comme des ennemis à abattre.
Malgré le danger, Rolando continue à témoigner de sa foi : il réunit les
autres jeunes, organise des jeux pour eux, les amène à l’église tout en étant
vêtu de sa soutane. À sa mère qui, lorsqu’il rentre de la messe du matin,
lui dit « enlève cet habit », il répond : « Maman, je ne
peux pas. C’est le signe de mon appartenance à Jésus ».
Le 10 avril 1945, quelques partisans communistes le font prisonnier et l’emmènent dans une ferme à Piane di Monchio (Modène). Ils le frappent et l’humilient. Le 13 avril 1945, un vendredi, à trois heures de l’après-midi, le jour et l’heure de la mort du Seigneur, ses persécuteurs le sortent de la porcherie où ils l’ont enfermé, lui enlèvent de force la soutane tant aimée puis le traînent dans une forêt.
J’ai souvent pensé à la peur qui, comme une lame, a dû s’être insinuée dans son
cœur d’enfant, pendant qu’il implore inutilement la pitié, alors que les
partisans sortent le couteau pour le torturer et le pistolet pour le
tuer. Et pourtant, même à ce moment, Rolando réaffirme à qui appartient sa
vie. Comme l’ont raconté les témoins, lors de ce dernier instant il demande de
pouvoir prier pour son père et sa mère. Pendant qu’il prie à genoux, ils lui
tirent un coup de pistolet dans la tempe et un autre dans le cœur.
Dans l’obscurité de cette forêt tout semble fini, mais c’est à partir de cette
semence déposée dans la terre que naissent des grâces inattendues. Le souvenir
et la dévotion pour ce jeune garçon demeurent parmi la famille, les amis et
toutes les personnes qui l’avaient connu. Jusqu’à ce qu’en 2001, un séminariste
anglais lise dans l’Osservatore Romano un article qui raconte
l’histoire de Rolando et en reste particulièrement touché. Lorsque le fils d’un
jeune couple d’amis, né quelques mois plus tôt, est atteint de leucémie et que
les médecins désespèrent de le sauver, il écrit au curé de San Valentino et lui
demande une relique du jeune martyr. La relique, accompagnée par un chœur
de prières, est déposée sous la joue du petit à l’hôpital, qui, étonnamment,
guérit.
La nouvelle de la grande grâce reçue, transmise par fax au curé de San
Valentino, se répand et brise un silence de plus de 50 ans sur le sang versé
par les chrétiens sur les terres émiliennes, appelées « triangle de la
mort », à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Mû par cette nouvelle, je suis allé à San Valentino et j’ai découvert le
« trésor caché » du témoignage de foi de Rolando. Avec un groupe
d’amis nous avons créé le Comité Amis de Rolando Rivi et en 2005 nous avons
porté la cause de béatification auprès du Diocèse de Modène. L’un des
premiers actes du pontificat du Pape François aura été de reconnaitre Rolando
martyr de la foi, le 27 mars 2013, ouvrant ainsi les portes de la béatification.
Ce n’est pas la fin d’un chemin, mais un nouveau départ. Lors de la rencontre
avec les associations laïques et les mouvements, le 18 mai 2013, le Pape
François a déclaré que « la communication de la foi peut se faire
seulement à travers le témoignage, et cela est l’amour. (…) L’Église est
emmenée par les Saints qui transmettent ce témoignage. (…) le monde
d’aujourd’hui a besoin de beaucoup de témoins ». Rolando est un des
témoins de la foi dont nous, l’Église et le monde avons tant besoin, afin qu’en
le regardant, notre cœur apprenne à aimer et à faire aimer Jésus comme lui l’a
aimé et fait aimer.
Profile
Born to a farm family. Seminarian in
the diocese of Reggio
Emilia-Guastalla, Italy with
a plan to become a missionary priest. Abducted,
abused and tortured for
three days, and then murdered by Communist partisans
for being a Christian. Martyr.
Born
7 January 1931 in
San Valentino di Castellarano, Reggio Emilia, Italy
shot on 13 April 1945 in
a wooded area near Piani di Monchio, Modena, Italy
buried in
Piani di Monchio
re-interred in
the graveyard of his parish church
of Saint Valentine on 29 May 1945
re-interred in
the church of Saint Valentine on 26 June 1997
27 March 2013 by Pope Francis (decree
of martyrdom)
5 October 2013 by Pope Francis
beatification recognition
celebrated in Modena, Italy by Cardinal Angelo
Amato
Additional
Information
other
sites in english
images
video
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Rolando
Rivi“. CatholicSaints.Info. 11 July 2023. Web. 13 April 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-rolando-rivi/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-rolando-rivi/
Rolando Rivi (January 7,
1931 – April 13, 1945) was a seminarian in northern Italy, killed in
hatred of the faith by communist partisans after he refused to cease wearing
the cassock. He is a model for seminarians, and indeed all young people, in his
unconditional adherence to Christ even in the face of persecution and grave
danger. It can also truly be said that he was a martyr for Catholic
identity. He was beatified in Modena, Italy on October 5, 2013. His feast
day is May 29.
Prayer for the
Intercession of Blessed Rolando Rivi
O God, merciful Father,
who choose the small
to confound the powerful of the world,
I thank You for having
given us,
in the seminarian Rolando Rivi,
a testimony of total love for Your Son,
Jesus, and the Church,
unto the sacrifice of his life.
Enlightened by this
example,
and through Rolando’s intercession,
I ask You to give me the strength
always to be a living sign
of Your love in the world,
and I beg You to grant me the grace of [here state your petition],
which I ardently desire.
Amen
SOURCE : https://www.pievesanvalentino.it/it/prayers-in-several-languages/
| OCT. 10,
2013
The First Beatified
Seminarian: Rolando Rivi, a Martyr for the Faith
Killed by communists in
1945 because of their hate of faith, Rivi was proclaimed ‘blessed’ Oct. 5.
ANDREA GAGLIARDUCCI
MODENA, Italy —
“Tomorrow, one priest less,” said the political commissioner of one of the
Communist Party’s “Garibaldi Brigades” of Monchio, a small town in the northern
Italian province of Modena. Those words uttered in 1945 signaled the
commissioner’s decision that seminarian Rolando Rivi had to be executed. Rivi
was only 14, and now he is the Church’s first beatified seminarian.
Rivi’s beatification took
place Oct. 5 in Modena, and it was a true “feast of faith.” Nearly 20,000
people attended the event, coming from the Emilia Romagna region of northern
Italy, also known as “the triangle of death.”
From 1943-1949,
approximately 4,500 people were killed in this region by communists. Among them
were 93 priests, who were accused of several offenses, including collaboration
with the fascist government, giving aid to fascist refugees or simply being
priests or studying to become one. The latter was the case of Rivi.
Rivi’s Story
Born in 1931 to a deeply
Catholic family, Rivi discovered his vocation very early and entered the
seminary when he was only 11 years old. At that time, all seminarians wore
cassocks, and so did he.
After the Sept. 8, 1943,
Italian armistice with the Allies and subsequent Nazi occupation of northern
Italy, groups of partisans were formed to support the Allies’ liberation
effort. The movement was initially composed of independent troops (members of
political parties previously outlawed by the fascist regime) or by former
officers of the Royal Italian Army.
In Modena, partisan formations
were mostly composed by communists, socialists and members of Partito d’Azione
(a republican liberal-socialist party), and they were united by
animosity toward fascists and an anti-Catholic spirit. Communist partisans, in
particular, thought that clergy could be an obstacle for their revolutionary
project, and this fed their anticlericalism.
In June 1944, Nazis
troops occupied the seminary, and so all the seminarians were sent home. Rivi
returned to his hometown of San Valentino, carrying his books with him to
continue his studies there.
In San Valentino, the
young seminarian never stopped wearing his cassock, despite the rising climate
of violence. When his parents suggested he refrain from wearing it for his own
safety, Rivi reportedly replied: “I study to be a priest, and these vestments
are the sign that I belong to Jesus.”
The situation grew more
difficult: Four priests were killed by the communist partisan brigades, and
Father Olinto Marzocchini, San Valentino’s parish priest and Rivi’s spiritual
father, was attacked and subsequently transferred to a more secure place.
Nevertheless, Rivi’s days
were spent between service in his parish and his studies. On the morning of
April 10, 1945, after serving Mass, the 14-year-old took his books and went to
the nearby woods, where he was accustomed to studying. Yet this time, he never
returned. At noon, his parents, worried because Rivi had not come back for
lunch; they went to the woods and found his books on the ground and a sheet of
paper, where the following words were written: “Do not search for him. He just
came with us partisans for a while.”
Kidnapped and stripped of
his cassock, Rivi was imprisoned and tortured by partisans for three days. Some
of the partisans proposed to let him go, since he was only a young boy. But the
majority sentenced him to death, in order to have “one less future priest.”
On April 13, Rivi was
taken to a forest in the surroundings of Modena. The partisans dug a grave and
had Rivi kneel on its edge. While he was praying, the young seminarian was
killed by gunshots to the heart and head. His cassock was rolled into a ball,
kicked around and then hung as a war trophy in the front door of a house.
Reconciling With History
After the Second World
War, the official history of the so-called “Italian Resistance” exalted the
partisan resistance to Nazi fascism and hid the crimes brought on in the name
of this resistance.
This is exactly the
reason why the “feast of faith” of Rivi’s beatification is such a blessed day
for Italy, and it even can be considered a high point in the process of
reconciliation in the so-called triangle of death.
After the Second World
War, Rivi’s death was immediately described as a “private crime.” Yet
journalist and historian Emilio Bonicelli gave great impetus to the cause of
beatification. He read about the story of an English child who was miraculously
healed of leukemia thanks to Rivi’s intercession, and this story brought wider
recognition of the young martyr.
“This is how I met
Rolando,” recounted Bonicelli, “and from then on, I fought to shed light on his
story. In the forest where Rolando was killed, it seemed that hate won and that
Rolando had been extinguished from history. But the Lord taught us there is no
great evil that cannot lead to a greater good.”
Sergio Rivi, a cousin of
Rolando, was among the very first to search for the truth of the young
seminarian’s death. It had been explained that the boy was killed because he
was suspected of being a Nazi spy, but Sergio asserted that “nobody in our
family ever believed it.”
Sergio’s search led him
to the work of Paolo Risso, a researcher in Italian history. Risso had become
familiar with the young boy’s life after reading a book that referenced him in
1976. Intrigued, Risso researched the documentation about Rolando, and he was
put in touch with Sergio by then-Bishop Paolo Gibertini of Reggio Emilia.
Risso wrote the first
biography of Rivi in 1991. Describing the challenges he met as he
tried to research the boy’s death, he said, “I met so many hurdles and slaps in
the face.”
Risso also stressed that
“there were four other seminarians killed for hate of the faith in Emilia
Romagna during the same period. Further investigations on their lives should be
continued.”
“I was struck by Rolando
Rivi’s story because he was the youngest of the killed seminarians, and there
were no doubts about his martyrdom,” said the biographer.
Martyrdom for Hate of
Faith
That Rivi’s execution was
inspired by hate of his faith is also clear in the verdict of the court that
sentenced his killers, Giuseppe Corghi and Delciso Rioli, to 16 years and 26
years of imprisonment, respectively. (They were freed after six years in
prison. Italy’s then-Minister of Justice Palmiro Togliatti, a fellow communist,
granted them amnesty.)
In the judge’s verdict,
it is written that Rivi was killed because he was “very young and of a pious
and irreprehensible conduct,” and “he sympathized with Catholic partisans and
opposed the spread of communism.”
For Risso, Rivi’s
martyrdom is clear. The verdict, he said, “seems to be written by a pope, but
it has been written by an Italian judge.”
As a martyr of the faith,
a miracle was not needed to proclaim Rivi "blessed."
During the homily of the
beatification Mass, Cardinal Angelo Amato, prefect of the Congregation for the
Cause of Saints, proclaimed that “human ideologies fall down, but the Gospel of
love never goes down because it is the Good News.”
Cardinal Amato also spoke
of the “hyenas, fed with hate, looking for prey to bite and devour, who
stripped Rivi of his vestments as Jesus’ executioner did.”
Those “hyenas,” Cardinal
Amato said, “forgot the commandments of the Lord,” and they were “indoctrinated
to fight Christianity, humiliate priests, kill the parish priests and destroy
the Catholic teachings.”
Andrea Gagliarducci
writes from Rome.
Rolando Rivi: The
testimony of the bloodied cassock
Contemporary
historiography is always presenting more deeds of blood that involve priests
and seminarians in the Italian post-war and of which the communist party was
responsible. One very moving and particular example that is the young Rolando
Rivi, selected, kidnapped and killed because of the cassock that he used to
love and that he used to call the intact vestiges of Christ and because of his
desire to imitate and celebrate Christ once he would become a priest.
A small church of
Visignolo di Baiso, in Emilia, upon the first mountain range of the Apennines,
in a large picture frame of a crucifix surrounded by saints, there is noted the
presence of a seminarian with the clothing and the hat of a priest.
The painting was made 30
years ago by the pastor of the parish; he was convinced that the young aspirant
to the priesthood would sooner or later become a canonized saint.
His clean face and his
vision is striking. It is the seminarian Rolando Rivi, one of the victims
of the immediate post war, who happened to die just a few kilometres from this
place as a result of the homicidal rage of the communist party members.
The story was not spoken
of until recently, but it is impossible to deny that the Emilia region was
especially bathed with the blood of priests and seminarians, who were victims
in that period of the persecution and hatred against Christ and the Church.
Just a few weeks before
his assignation, a member of the party, armed to the teeth, who was around the
town of Rolando spoke openly saying: “The fascists and Germans are almost
extinct… our fight must now be made against the masters, the rich and certain
priests… These are now our enemies.”
The hatred which had
spread during the war was still alive among many and was producing the death of
many innocents, because of the ideology of class wars and the proletariat
revolution made by a group of violent men, who even today, decades later are
still celebrated even in school history books, as national heroes and
liberators.
Rolando Rivi was
kidnapped, tortured and killed for his fidelity in the use of the cassock,
which made such hatreds arise from the members of the party, making him a very
vulnerable person and easy to individuate.
They wanted to silence a
future priest, but the eloquence of his martyrdom became an even stronger
message after his death.
Rolando Rivi was born in
San Valentino in the Emilia region January 7th, 1931. His parents, Roberto and
Albertina Canovi were humble farmers whose only treasure was the faith. He was
baptized the following day and he received the second name of Maria because in
the last part of the Rite he was entrusted to Our Lady. After the transmission
of physical life, the supernatural life received in baptism was the greatest
gift he received from his parents. It was a simple gesture, but it was animated
by a correct sense of Christian doctrine and by a strong faith that was able to
recognize original sin and its consequences together with the justification and
sanctifying grace received in baptism. The pastors of St. Valentino, Fr.
Luigi Jemmi and later Fr. Olinto Marzocchini had the privilege to form a
generation of their parishioners in doctrine and Christian piety.
Their apostolate was
fruitfully fed by a rich, transparent interior life and perceptible also to the
eyes of a child.
In fact, Rolando was
fascinated with his pastor Fr. Olinto: “How beautiful -he thought- to
become like him! To celebrate the Mass with Jesus in my hands, to carry the
soul of Jesus…”
He gave everything of
himself with the intention of guiding his people to the Christian life; he was
very active with the Catholic Action movement, distributing the meetings on
different days so that different categories of people could participate; his presence
among children and young people invited them to an intense life of prayer
focused on the Eucharist and Mary; his catechesis to the adults every Sunday
afternoon was very frequented; the charity that he used to exercise toward the
poor people; his continual availability for confession and spiritual direction,
his constant visits to sick people; his long prayers in front of the
tabernacle, where even in late hours, he stayed awake praying for his
parishioners, especially those who were killed fighting in the war.
The most beautiful
memories of his childhood (Rolando remembered) were when he used to help serve
the mass as an altar boy. He was deeply touched by the words of the priest.
Brief homilies, but directed to the heart, messages that really made one
consult, question and reflect about the sense of existence and eternal destiny.
“Sacerdos propter
Eucharistiam” The priest according to the Eucharist
Rolando used to ask
himself: “Why can’t I become like him?”
When he was just eleven
he entered to the diocesan seminary of Marola. It was October 1st 1942,
that same day as was the custom; the young man wore the cassock with happiness
for the first time.
Guided by his spiritual
director Fr. Alfedo Castagnetti, he entrusted his new life to Our Lady in the
month of October that is dedicated to the rosary. Actually in that year it was
the 25th anniversary of the apparitions of Our Lady at Fatima (1917-1942).
The Rector Msgr. Luigi
Bronzoni, a very educated priest, authoritative and paternal, used to teach
more by his life than with words, offering a healthy example of love towards
God and towards each one of the boys entrusted to his care.
When vacations were
approaching he would explain to the seminarians that they had to be very
careful not to associate with bad companions and occasions of sin, but moreover
they had the obligation to distinguish themselves by prayer and service in the
parish, in study and in purity, in good works and dedication to the Lord.
“Even in vacations
- he used to recommend - the seminarians must always wear the cassock
which is the sign of our belonging to Jesus.”
Rolando used to encourage
his peers saying: “Someday with the help of the lord we will be priests. I will
be a missionary. I will go make Jesus known to those who do not know him yet.
Our duty as priests is to pray a lot and to save many souls and to bring them
to paradise.”
His father always admired
him deeply: “My son is so good and studious.”
Rolando wore his cassock
and white collar with pride, even in vacations in the hot month of summer. Some
of his peers who normally sought comfort didn’t wear the cassock and even some
of his relatives told him: “You are on vacations, take off your cassock, be
freer to move and play…” He answered: “I don’t have to take my cassock off, I
can’t, it is the sign that I belong to Jesus!”
His cassock was not for
him a human or social barrier for relationships with others. It was not an
impediment for the development of his activities, even the recreational ones.
The seminarian Rolando Rivi was a very active young man. A witness of this was
one of his classmates from seminary, who is now a priest and pastor, Fr.
Vezzosi: “Rolando was vivacious and smart in all the games: at soccer, at
volleyball, he was the champion of the class. He was very attentive in school,
an exemplary student, deeply in love with Jesus. Everything in him was a
superlative, it was a big joy to be with him, he transmitted to all his
happiness and optimism. He was the perfect image of a holy young man and rich
with all possible virtues in daily life, a “hero.”
After having “amazed” the
kids of his town with his abilities and his virtues he used to propose to them:
“Now let’s go to pray to Jesus in the church.” He took the opportunity to lead
them to the front of the altar and teach them to relate to Jesus, who was his
best friend.
Everyone knew how
affectionate he was to his cassock. He wore it always.
It was very common to see
him walking the streets of San Valentino, normally going towards the Church
alone or with others, always smiling in peace, ready to say hello to everyone,
always with his austere cassock.
But not everything in his
life was cheerful, carefree and worriless. In his personal and family life
there was the reality of the Great War in which three of his uncles died. More
than anyone else, he was the consoler of the heart of his grandma, who deeply
mourned the loss of her sons.
Another sad surprise
arrived on the horizon…in September 1944 the seminary was occupied by a hundred
German soldiers. The seminarians had to flee and return home.
Rolando Rivi returned to
his family in San Valentino just like his friends, but he brought books with
him, intending to study Italian, Latin and Mathematics with the intention of
not losing time, but waiting for better times.
In his house he continued
to feel like a seminarian. He was like a little twig flying around in a storm,
his biggest joy was daily Mass and Communion, meditation, afternoon adoration
and the rosary. His favourite place was the rectory. Besides sports, another
passion of his was music. Whenever he placed his hands over the keyboard of a
harmonium he was in ecstasy.
Even the time of trial
was for him peaceful and he always knew how to be happy. He was never an
introvert in his seminary years, but always very friendly, alive and very
sociable even to the point that everyone was happy with him. He was so amicable
that everyone used to talk to him. He had contact with all the people and
children of his town. In his house, in the afternoon, he used to lead the
rosary together with his grandma Anna.
To the children and
little cousins and to those of five or six years old, he used to teach them to
serve Mass and he would play with the smaller ones to create in them a sense of
serenity on their sadder days.
Rolando was very sure of
his role as tutor, so to speak, in his relationship with the youth.
The daily life in the
town of San Valentino was very calm until the summer of 1944. After this many
groups, Germans, fascists and partisans began to pass through. Many bad things
began to occur, robberies and violence, even against the priests.
The priest, a servant of
the Gospel, became the true sign of contradiction before, during and after the
war. Anyone who denied love made this witness of Christ the target of his
anger.
In this way hatreds were
becoming stronger against priests, who worked for the pacification of souls and
denounced violence from whatever source. The priests who were killed were
the real friends of the people in the most difficult times, when there was lack
of food, protection work and help they always offered everything, even
depriving themselves of these goods. But the system of “Striking the shepherd
that the sheep may be dispersed” (Zc. 13,7) is characteristic of the enemies of
God from any country or any race.
Rolando was a witness of
these events when he was insulted by the communist partisans who were passing
through the mountains.
One of his friends today
remembers: “The Communist partisan who encountered us on the road, threatened
us with obscene phrases about our future that in reality were not very
reassuring.”
Rolando perceived
everything and suffered without allowing himself to be weakened by anyone, he
was really proud to belong to Jesus and of the fact of having been chosen by
him for a very important mission.
He continued to be the
good and sociable young man that everyone knew. In his simplicity he believed
in the goodness of everyone, it seemed impossible that anyone was able to do
something bad.
In San Valentino, the
pastor Fr. Marzocchini, the one who was a strong inspiration for the vocation
of Rolando was targeted. One morning, it came to be known that during the
preceding night the priest was humiliated and suffered a beating. They robbed
everything, even the shoes he was wearing.
During the mass that he
celebrated after the brutal aggression, Fr. Olinto was feeling ill: Rolando and
the other altar boy serving Mass understood that something bad had happened.
When Rolando came to know what happened, he felt this like an offense against
his own father.
He did not say a word of
hatred against the partisans.
In the meantime that Fr.
Olinto Marzocchini was moved to a more secure place, a very young priest, Fr.
Alberto Camellini age twenty five, arrived in the town to provide his
priestly service.
Even today it is
recounted: “It was an atmosphere of fear and tension which made relationships
between the people very difficult. To be able to know parishioners, visits
normally took place in the company of seminarians and Rolando Rivi took part in
these.”
The seminarian did not
hesitate to explain what his future plans were (…I will be a priest and
missionary). As well he was very open showing his heart, his love for
Jesus Christ, the Church and even his vivacity and his talents together with
his musical gifts. Fr. Alberto began to know him and to appreciate him.
Everyone used to see the
young seminarian walking in the streets, everyone knew his life style, he was
known as: “The little priest.” His parents used to tell him: “Don’t wear the
cassock, at least don’t wear it during these times…” They used to explain that
it was not prudent to wear it in such unstable moments.
But Rolando used to
answer: “But why, what is so wrong with me wearing it? I don’t have any reason
not to wear it. I am studying to be a priest and this cassock is the sign that
I belong to Jesus.”
Belong to Jesus, belong
only to Jesus, It was the only desire of his whole existence to belong only to
Jesus every day.
“Jesus of my life. Jesus
of my heart” he used to write. He was always ready for Jesus, not only to work
hard for him but even to sacrifice himself.
It is true that this
clothing which symbolizes the eternal God and Christ, who is the savoir and
judge, was a motivation of hatred for those who wanted to know nothing about
it. It is a motivation of hatred even today. It constricts those who just want
to speak blasphemies and forget whatever they have said.
Notwithstanding the risk,
Rolando did not ever want to take off the cassock, but for him it already meant
a lifelong duty.
He really loved that
cassock. To wear it was for him a true honor and a glory. It was like an open
declaration of love and belonging to Jesus.
It was clear for him what
it meant in that time to prepare himself for being a priest. He knew that the
future was not supposed to be easier. But he was not discouraged nor closed in
his house, he was without fear. We can say today that he really showed his love
to fulfil the mission, walking around the town with his cassock very visible in
his unique style and clear identity, always in peace. Even in that horrible,
unsafe environment, he continued wear his cassock.
He used to say: “No I
can’t I can’t take away my cassock, I have no fear, I am not afraid or worried,
I cannot hide myself. I belong to the Lord.”
He was only fourteen
years old, a little older than a child, but he never hid his clear identity of
being a passionate aspirant to the priesthood. He continued wearing the black
robes and the biretta.
In a very instinctive way
he already knew that to camouflage oneself harms the apostolic work in which
signs and symbols, in the same way as gestures, are a very important part.
Yesterday like today, the
ecclesiastic habit is not indifferent both to the user and the one having seen
it.
It may not be hated in
itself, but because of the deepest reality that reminds people of something
they do not always like.
It can be rejected
because of requirements that it carries for the one who wears it and who has to
become a witness of coherence and who has to be a worker before God and men.
If it doesn’t produce
admiration in everybody, it causes respect, because more so in hostile
environments to Christianity, it is a sign that the one who wears it serves a
reality that he believes more than using it to his advantage.
Msgr. Giuseppe Mora said:
“It was frequent in the town that certain disputes arose and it was not easy to
reply to them. Sometimes it was easier to be silent, it happened that in a
discussion some people attacked the Church unjustly and the activity of the
priest. Rolando defended directly the Pope, Jesus, the Church and the
priests without any fear.”
In the same way he used
to defend the pastor, Fr. Marzocchini from calumny provoked by the communist partisans.
He was known for his
faith and courage; he was admired but as well seen in a bad light, because
openly he showed that he wanted to become a priest.
On Holy Thursday of 1945
he wrote: “Thank you Jesus because you have given us yourself in the Holy Host
and you are always with us…help me to return soon to seminary and become a
priest.”
Friday in the meantime
that he was kissing the crucifix, he repeated the offering to his best friend:
“My whole life is for you o Jesus, to love you and to become love.”
On April 10, 1945 on the
morning of the Tuesday after Low Sunday, he was already in the Church.
He was happy because he
already received communion, he didn’t know that this was his viaticum.
He went back to his house
and bringing with him some books, he went to the forest to study. As usual he
was wearing his cassock.
At noon when he had not
returned his parents started looking for him. With his books they found a note:
“DO NOT LOOK FOR HIM HE
IS COMING WITH US FOR A LITTLE WHILE.” – The partisans.
His father and the priest
Fr. Camellini were looking for him everywhere.
The partisans had taken
him to their base in the Emiliano Mountains. They took his cassock which made
him very upset. They insulted him and hit him on his legs with his belt.
Right now in front of them, they had a small child covered in wounds and
crying. In fact these same things happened to Jesus. For three days Rolando was
in the hands of those godless men.
Mountains of blasphemies
and insults against the church and the priesthood and other kinds of
vulgarities fell on him, the poor little one. In this way the fear of
flagellation in the poor body of this child became his own way of the cross.
Rolando was innocent,
crying and whimpering like a little lamb taken to slaughter, he prayed from the
depths of his heart and he asked for mercy. Still his soul was possessed by
Christ and he was strong and in peace. Someone really touched by this testimony
suggested to allow him go because he was just a child and there was no real
motivation behind killing him.
But others denied this
possibility and said: “Shut up or you will have this same fate.” The hatred
against the priest and the cassock that represents him was stronger. They
decided to kill him: “Tomorrow we will have one less priest.”
Nightfall came and they
took him, bleeding into a forest in Piane di Monchio (Modena).
In front of the grave
that was already dug, Rolando understood everything. He whimpered and implored
for forgiveness and mercy, he was answered by a kick but he then said: “I want
to pray for my mom and dad.”
He knelt next to the
grave pit and he prayed for himself, for the people that he loved and possibly
for the assassins. Two revolver shots sent him to the earth in his own blood.
One last thought and one last beat of his heart for Jesus, he was completely in
love…then the end.
The partisans covered him
with shovels of earth and some dry branches from the trees.
His cassock became a
soccer ball, later seen as a “trophy of war,” under the door of a neighbouring
house.
It was April 13, 1945,
the anniversary of the young martyr St. Ermenegildo (+585 A.D.) Friday, like
the one on which Jesus gave himself on the cross. Rolando was 14 years and
3 months old.
Rolando Maria Rivi with
his life, his word and moreover with his blood had proclaimed “What is more
dear to me in this world is Christ.”
On that bloody day, Fr.
Alberto Camellini went to see the diocesan bishop, Eduardo Bertoni.
The Bishop was sick on
his bed, weakened because of pain and the assignation of ten of his priests.
April 19, Fr. Giuseppe Jemmi, an associate pastor in Felina had been killed.
Msgr. Bretoni heard and then began to cry without consolation and exclaimed: “Now
they are killing my seminarians too!”
Pius XII on March 19,
1958 addressing 100,000 youths from the Catholic Action in St. Peter’s square
in Rome said: “The earth which has been irrigated with tears will smile with
pearls of love and once the blood of the martyrs has been dispersed, it will
make new Christians grow… after one of the hardest and most difficult winters
will come a spring which will be the announcement of a very rich and light
summer.”
The partisans who hated
the Church and the priest thought that for Rolando everything was finished with
the two shootings and with the shovels of earth that were thrown on his
martyred body, in the grave in the forest of Piane di Monchio.
But no, this was just the
beginning.
John Paul II on Sept. 23
1990 was in Ferrara, he spoke about the priest and seminarian martyrs saying: “The
tortures and sufferings have made more evident the footprints of the ancient
witness of faith…one word I want to say to the youth in preparation for the
priesthood is that it is necessary to cultivate a sincere and deep love for
Christ and one’s brothers, it is necessary to dispose the old heart to total
donation.”
It is the message of
Rolando that like a living seed bears fruit and is being fulfilled.
Rolando Rivi lived only
fourteen years, he lived only to become a priest, to celebrate in the altar and
offer the Holy Sacrifice of the Mass and to announce to his brothers, like a real
missionary, the real Jesus Christ.
There is an empty altar
in which this young man never celebrated the Mass, but there are so many other
youths that have been called to the priesthood and with enthusiasm, driven by
this example, will celebrate on this same altar.
Rolando has gone directly
to the altar of glory, making of himself a pure host, holy and immaculate,
offered to God for the salvation of his brothers.
P. Alfonso M.A. Bruno FI
SOURCE : http://www.clerus.org/clerus/dati/2010-05/11-13/The_Testimony_of_the_Bloody_Cassock.html
Biography
of Blessed Rolando Rivi – I belong to Jesus
Biografía
en Español – Pertenezco a JESÚS
Biografía em Portugues –
Pertenço a JESÚS
Biografie
in het Nederlands (pdf)
Biographische
Notizen (Deutsch) (pdf)
Thanks to Abbaye
Saint-Joseph de Clairval – 21150 Flavigny-sur-Ozerain – France
Fax : + 33 3 80 96 25 29 – email : abbey@clairval.com – website:
http://www.clairval.com/
The visitor entering the
church of San Valentino di Castellarano in central Italy will notice the tomb
of an adolescent who died at the age of 14. The tomb is inscribed: Io sono
di Gesù “I belong to Jesus”, a phrase that Rolando Rivi repeated time and
again. This unconditional belonging to Jesus Christ, confirmed by his bloody
death, is a forceful response to the ideologies of the twentieth century, which
were claiming that man belonged to his race or the State. It is also a
Christian response to the mentality according to which man has no master but
himself and his desires.
Rolando was born on
January 7, 1931 in San Valentino, in the diocese of Reggio-Emilia, into a large
farming family, which was united and sustained by a lively Christian faith. His
father, Roberto, consecrated the child on the day of his baptism to Our Lady of
Mount Carmel. Rolando learned devotion to the rosary from his grandmother. In
elementary school, he was entrusted to the teacher Clotilde Selmi, a fervent
Christian who drew her strength from daily Communion. One year, at Christmas
time, the child brought to the crèche a small sack and said in a loud voice, “O
good Jesus here are my sins—there are a hundred of them, I counted them. But I
promise you that another year, I will bring You a sack of virtues!” Rolando
made his First Communion on June 16, 1938.
He would be described by
his friends as a boy full of vitality, enthusiastic, passionate in games, the
fastest runner, but also the most dedicated to prayer. Intelligent, graced with
a natural influence, he was a “leader” who could organize games, but when
playtime was over, lead his friends to the church. He taught them to say the
rosary, encouraged them to serve the Mass with him, and taught them fraternal
charity: “If you love the Lord, then love everyone.” For Rolando, charity
toward the poor was inseparable from love of God. When a poor man knocked on
the door at home, he was the first to greet him, bringing him bread and
blankets.
Frequent confession
An excellent singer in
the parish choir, Roberto Rivi taught this art to his son. Soon Rolando had a
passion for music, and he sang and played the harmonium. Later on at the
seminary, he would be an excellent chorister. As soon as he woke up, he would
kneel and say his morning prayer. Like his father, he adopted the practice of
going to Mass every day. The vocation to the priesthood quickly ripened in his
heart when he met an exemplary priest—the pastor of San Valentino’s parish, Don
Olinto Marzocchini. He exerted great influence on Rolando through his deep
interior life and his organizational skills. He invited youth to make frequent
confession, so that they might live in friendship with Jesus
The Catechism of the
Catholic Church teaches, “[T]he sacrament of Reconciliation with God brings
about a true ‘spiritual resurrection,’ restoration of the dignity and blessings
of the life of the children of God, of which the most precious is friendship
with God” (CCC, 1468).
Confessing venial sins is also beneficial: “Without being strictly necessary,
confession of everyday faults (venial sins) is nevertheless strongly
recommended by the Church. Indeed the regular confession of our venial sins
helps us form our conscience, fight against evil tendencies, let ourselves be
healed by Christ and progress in the life of the Spirit” (CCC, 1458). This is
why on March 7, 2008, Pope Benedict XVI declared, “If, … even when one is
motivated by the desire to follow Jesus one does not go regularly to
confession, one risks slowing one’s spiritual pace bit by bit, increasingly
weakening and ultimately perhaps even extinguishing it.”
In September 1939, war
was declared. Two of Rolando’s uncles were called up and would be killed on the
front. Confirmed in 1940, the child wanted, in his own words, to become “a
perfect Christian and a soldier for Jesus Christ”. In spring of 1942, he
announced to his parish priest his firm decision to become a priest. Encouraged
by Don Olinto, he spoke about it to his parents, who joyfully gave their approval.
In October 1942, at the age of eleven and a half, Rolando entered his diocese’s
minor seminary in Marola. On this occasion, he donned the cassock, as was the
custom of the day. Today we might be surprised at such a premature gesture.
Putting on the cassock did not constitute a definitive commitment, which would
be made later in complete freedom. But for a child as mature as Rolando,
wearing the cassock already meant being consecrated to God forever.
His dream: to be a
missionary
At the seminary, the day
followed an intense rhythm of pious exercises and classes, balanced with
periods of recreation. Rolando, who was not the last to take advantage of
recreation time—more than once, his beloved cassock would come out of
recreation frayed enthusiastically accepted this austere regime, which many of
his friends found difficult to endure. He read many accounts of missionaries,
and was particularly fascinated by the example, very recent at that time, of
Blessed Miguel Pro, a Mexican Jesuit shot in 1928 by order of an anti-Christian
government. The young man hoped to leave for distant missions to evangelize
those who had not yet heard of the Lord Jesus . He would con fide this hope of
becoming a missionary to the vicar of San Valentino, Don Camellini, in 1944.
For the time being, Rolando, along with the other seminarians, joined with all
his heart in Pope Pius XII’s consecration of the world to the Immaculate Heart
of Mary , on December 8, 1942, in response to Our Lady of Fatima’s request.
In a speech given in Aparecida,
Brazil,on May 13, 2007, Pope Benedict XVI gave some reflections which help us
better understand the passionate love that many young people have for Jesus:
“What does Christ actually give us? Why do we want to be disciples of Christ?
The answer is: because, in communion with Him, we hope to find life, the true
life that is worthy of the name, and that is why we want to make Him known to
others, to communicate to them the gift that we have found in Him. But is it
really so? Are we really convinced that Christ is the way, the truth and the
life?
In the face of the
priority of faith in Christ and of life ‘in Him’ … a further question could
arise: could this priority not perhaps be a flight towards emotionalism,
towards religious individualism, an abandonment of the urgent reality of the
great economic, social and political problems of … the world, and a flight from
reality towards a spiritual world? … We can respond to this question with
another: what is this ‘reality’? What is real? Are only material goods, social,
economic and political problems ‘reality’? This was precisely the great error
of the dominant tendencies of the last century, a most destructive error, as we
can see from the results of both Marxist and capitalist systems. They falsify
the notion of reality by detaching it from the foundational and decisive
reality which is God. Anyone who excludes God from his horizons falsifies the
notion of ‘reality’ and, in consequence, can only end up on wrong paths and
with recipes for destruction.”
In 1943, following the
Anglo-American landing in Sicily, Il Duce, Benito Mussolini,was removed from
office, and the Italian government signed an armistice with the Allies. This
denunciation of the Rome-Berlin axis provoked the occupation of a large portion
of the peninsula by the German army. Emilia-Romagna in particular became the
theater for dramatic confrontations between German troops and resistance
members, who were called ‘partisans’. On June 22, 1944, a company of German
soldiers searched the seminary in Marola, which had been accused of being a
hideout for partisans, and seized from the cathedral in Reggio sacred vessels
that had been put there for safe keeping in case of possible bombardment. The
gravity of the circumstances forced the superiors of the seminary to close the
establishment until better days.
A courageous choice
When he returned home,
Rolando did his best to continue his life as a seminarian. He continued to wear
his cassock. This choice was dangerous in an area where bands of partisans, very
active,were controlled by Communists. For followers of Marxism-Leninism, the
Catholic Church would have no place in society after the war; the clergy were
at the top of the list of enemies to be destroyed. According to an internal
memo distributed by the party in the Modena region, it was necessary to
“liberate humanity from the concept of religion and the slavery that centuries
of Christian barbarianism have created.” In the diocese of Reggio, four priests
had already been assasinated by partisans. One night, Don Olinto, the parish
priest of San Valentino, drawn into a trap,was beaten and stripped. Threatened
with death, he had to flee temporarily. His replacement, Don Alberto Camellini,
visiting the parish with Rolando, one day met two partisans who threw at him:
“From now on, our enemies are no longer the Germans or the Fascists, who have
their backs against the wall—they are the rich and the priests.”
At seminary, Rolando had
heard about the encyclical Divini Redemptoris on Communist atheism, published
by Pope Pius XI on March 19, 1937, along with another encyclical on National
Socialism. The Pope wrote, “Where Communism has been able to assert its power …
it has striven by every possible means … to destroy Christian civilization and
the Christian religion by banishing every remembrance of them from the hearts
of men, especially of the young. Bishops and priests were exiled, condemned to
forced labor, shot and done to death in inhuman fashion; laymen suspected of
defending their religion were vexed, persecuted, dragged off to trial and
thrown into prison” (no. 19).
Rolando was aware of the
anti-religious violence that was intrinsic to Communism; he knew that the
partisans were powerful in his area. Nevertheless, he would not consent
totaking off his cassock, as his family advised him to do, and as other
seminarians in the area had done. “I am not hurting anyone,” he said. “I do not
see why I should take off my cassock, which is the sign of my consecration to
Jesus.” The boy exerted a decisive influence on the minor seminarians who had
returned to San Valentino. He encouraged them to study Latin as he did, thanks
to private lessons given by a schoolteacher. With his maturity, the boy gave
the impression of being the leader of the Catholic youth in the town. He had no
intention at all of yielding to intimidation. This would disappoint the young
Catholics who, following his example, intended to stand up to the Communist
contagion.
The time to say a prayer
On April 10, 1945, during
Easter week, Rolando assisted at Holy Mass in San Valentino. When he returned
home, he withdrew to a small wood, to a spot where he often went to study in
complete peace. When he hadn’t returned home at lunchtime, his father went
looking for him. But instead of finding his son, Roberto saw his schoolbooks
scattered on the ground. On a page torn from one of his notebooks, he read,
“Don’t look for him. He is spending some time with us. The partisans.” Fearful
of putting their son’s life in danger, Rolando’s parents waited 24 hours before
letting the authorities know of his disappearance, which allowed the kidnappers
to get away, as they had anticipated.
Rolando was led on foot
to Monchio, 25 kilometers from San Valentino, to a farm that served as a
hideout for a group of Communist partisans, the Frittelli battalion. On his
arrival, the prisoner was brutally treated, in violation of the rules of
discipline adopted by the partisans, according to which a defendant must be
tried by the district court. Imprisoned in the farm’s pigpen, he was subjected
to several interrogations aimed at extorting his confession. He was accused of
being a spy for the Nazis, of having stolen a gun from the partisans and using
it to shoot at them. He had on his person a small amount of money, which he had
earned for his services as a sacristan. They wanted to see in it the price of
his betrayal, paid by the occupiers. Rolando denied everything. His aggressors
insulted him and beat him with a belt and their fists. The owner of the farm,
who heard everything, later related the details of the torture the adolescent
was subjected to. The boy, however, continued to deny all the accusations. The
seminarian was stripped of his cassock, which the partisans crumpled and
mocked; the boy was not allowed to put it back on. On Friday, April 13 , at
three o’clock in the afternoon, they carried their prisoner, wounded and
exhausted by the abuse he had endured for two and a half days, into a little
wood near the house. When he saw the grave that had been dug off to the side,
Rolando understood the fate that awaited him. He asked, crying: “Allow me the
time to say a prayer for my father and mother.” This boy, seeing his final
hour, did not think of himself, but of his family, those he loved the most in
this world. He kneeled beside the grave. At this moment, a partisan fired twice
at close range at the boy, who fell, mortally wounded in the temple and heart.
The murderer, a political commissar, would be described, in the records of the
court that sentenced him in 1952, as “a fanatic, holding excessively to the
struggle of the classes.” Partisans who had tried to save the young man would
say that the killer had shut them up by yelling to justify his act: “Tomorrow
there will be one less priest!”
In the encyclical , Pius
XI had explained on the complete absence of scruples that had been observed
often among the Communist militants: “But tear the very idea of God from the
hearts of men, and they are necessarily urged by their passions to the most
atrocious barbarity. This, unfortunately, is what we now behold. For the first
time in history we are witnessing a struggle, cold-blooded in purpose and
mapped out to the least detail, between man and ‘all that is called God.’
Communism is by its nature anti-religious. It considers religion as ‘the opiate
of the people’ because the principles of religion which speak of a life beyond
the grave dissuade the proletariat from the dream of a Soviet paradise which is
of this world” (nos. 21-22).
The truth about God and
man
In the encyclical
Centesimus annus (May 1, 1991), Blessed John Paul II shows where modern
totalitarianism, of which Communism has been the most murderous form, is
rooted: “Totalitarianism arises out of a denial of truth in the objective
sense. If there is no transcendent truth … then there is no sure principle for
guaranteeing just relations between people. Their self-interest as a class,
group or nation would inevitably set them in opposition to one another. … Thus,
the root of modern totalitarianism is to be found in the denial of the
transcendent dignity of the human person who, as the visible image of the
invisible God, is therefore by his very nature the subject of rights which no
one may violate—no individual, group, class, nation or State” (no.44).
The Catechism of the
Catholic Church takes up this doctrine: “Only the divinely revealed religion
has clearly recognized man’s origin and destiny in God, the Creator and
Redeemer. The Church invites political authorities to measure their judgments
and decisions against this inspired truth about God and man: ‘Societies not
recognizing this vision or rejecting it in the name of their independence from
God are brought to seek their criteria and goal in themselves or to borrow them
from some ideology. Since they do not admit that one can defend an objective
criterion of good and evil, they arrogate to themselves an explicit or implicit
totalitarian power over man and his destiny, as history shows’ (cf. John Paul
II, Centesimus annus, nos. 45-46)” (no. 2244).
Rolando left this world
praying. Like his great Friend,Jesus Christ , he died on a Friday, at three
o’clock in the afternoon, after a long and painful passion. It was just this
same day, April 13 , that Don Camellini, the assistant priest of San Valentino,
learned of the place where Rolando had been taken. He and Roberto immediately
left for Farneta, the nearby town where the court for the area partisans was
housed—but no one there knew anything. Finally, they met the commander of the
Frittelli battalion, who coldly informed them: “We killed Rivi in Piane di
Monchio, because he was a spy.” When they arrived at the farm in Piane, they
found the political commissar, who at first denied, then admitted, “It was I
who killed him, but I have a perfectly clear conscience. He was a spy for the
Germans. He led them twice to our camps.” And to a question from the priest,
who asked if the boy had suffered, the killer, brazenly lying, answered in the
negative as he showed his revolver: “Look—with this, you don’t have time to
suffer.”
In the light
On April 15 , the Sunday
after Easter, Don Camellini and Roberto exhumed the martyr’s body, which was
temporarily buried in the neighboring cemetery. On May 25, 1945, the mortal
remains were brought back to San Valentino, surrounded by a crowd of hundreds
of young Catholics who had known the deceased. On his tomb, his father had
these words engraved: “Rest in light and peace, you who were extinguished by
hatred and darkness.”
For many years, it would
be impossible to publish anything on the murder of Rolando Rivi, or on the
assassination of many priests, who were considered by the Communists to be
“class enemies”. In this area of Emilia-Romagna alone, the number of victims of
this purge is estimated to be fifteen thousand, including ninety-three priests
and seminarians. The trial of Rolando’s killers brought to light the motives
for his execution. “Because of his pious and irreproachable conduct, because of
his zeal for practicing the faith, the seminarian Rolando Rivi … was for the
local youth an edifying example of civic and Christian virtues that, in and of
itself, necessarily led many to Catholicism … His capture and suppression thus
had as their motive and effect the permanent elimination of an effective
obstacle to the penetration of Communist doctrine among the youth… The
murderers’ pretext that Rolando was a spy had been invented for the needs of
the cause.”
In 1997, Rolando’s mortal
remains were transferred to the parish church in San Valentino. On April 4,
2001, an English boy, James, was cured of incurable leukemia after a relic
(hair and blood) from Rolando was placed under his pillow, along with a novena
of prayers by the patient’s family and friends. This cure, which doctors have
declared inexplicable, has been presented to the Holy See in support of
Rolando’s beatification. On October 5, 2013, in the Modena Palasport, Cardenal
Angelo Amato, representing Pope Francis, beatified Rolando Rivi, as a martyr
for the faith.
“If we could believe in
Jesus Christ with the swiftness, the spontaneity, the simplicity, and the
docility with which Rolando Rivi believed, our faith would become strong like
his, and our Church would become strong like the Church that he had in his heart
and for which he did not hesitate to die” (Bishop Negri, bishop of
Montefeltre). We may ask, through the intercession of Blessed Rolando
Rivi, for the grace to belong to Jesus totally and without compromise—then will
we enjoy true freedom, and reign with Christ forever.
SOURCE : https://www.pievesanvalentino.it/it/biography-of-blessed-rolando-rivi/
Beato Rolando Rivi Seminarista,
martire
San Valentino,
Castellarano, Reggio Emilia, 7 gennaio 1931 – Piane di Monchio, Modena, 13
aprile 1945
Rolando Maria Rivi nacque
il 7 gennaio 1931 a San Valentino, borgo rurale del Comune di Castellarano
(Reggio Emilia), in una famiglia profondamente cattolica. Brillante e vivace,
di lui si diceva: «o diventerà un mascalzone o un santo! Non può percorrere una
via di mezzo». Con la prima Comunione e la Cresima divenne maturo e
responsabile. Rolando, ogni mattina, si alzava presto per servire la Santa
Messa e ricevere la Comunione. All’inizio di ottobre del 1942, terminate le
scuole elementari, entrò nel Seminario di Marola (Carpineti, Reggio Emilia). Si
distinse subito per la sua profonda fede. Amante della musica, entrò a far
parte della corale e suonava l’armonium e l’organo. Quando stava per terminare
la seconda media, i tedeschi occuparono il Seminario e i frequentanti furono
mandati alle loro dimore. Rolando continuò a sentirsi seminarista: la chiesa e
la casa parrocchiale furono i suoi luoghi prediletti. Sue occupazioni
quotidiane, oltre allo studio, la Santa Messa, il Tabernacolo, il Santo
Rosario. I genitori, spaventati dall’odio partigiano, invitarono il figlio a
togliersi la talare; tuttavia egli rispose: “Ma perché? Che male faccio a
portarla? Non ho voglia di togliermela. Io studio da prete e la veste è il
segno che io sono di Gesù”. Questa pubblica appartenenza a Cristo gli fu
fatale. Un giorno, mentre i genitori si recavano a lavorare nei campi, il
martire Rolando prese i libri e si allontanò, come al solito, per studiare in
un boschetto. Arrivarono i partigiani, lo sequestrarono, gli tolsero la talare
e lo torturarono. Rimase tre giorni loro prigioniero, subendo offese e
violenze; poi lo condannarono a morte. Lo condussero in un bosco, presso Piane
di Monchio (Modena); gli fecero scavare la sua fossa, fu fatto inginocchiare
sul bordo e gli spararono due colpi di rivoltella, una al cuore e una alla fronte.
Poi, della sua nera e immacolata talare, ne fecero un pallone da prendere a
calci. Era venerdì 13 aprile 1945. È stato beatificato il 5 ottobre 2013. La
memoria liturgica per le diocesi di Reggio Emilia-Guastalla e di
Modena-Nonantola è stata fissata al 29 maggio.
«Domani un prete di
meno», questa la motivazione che venne data dal commissario politico della
formazione partigiana garibaldina che uccise nel 1945 il seminarista Rolando
Rivi di 14 anni. Ci furono molte vittime fra il clero italiano durante la
Seconda guerra mondiale e la guerra civile. Vittime dei nazisti, come don
Giuseppe Morosini (1913-1944), accompagnato al supplizio dal Vescovo che lo
aveva ordinato sacerdote, il futuro Cardinale Luigi Traglia (1895-1977), oppure
come tanti sacerdoti e parroci assassinati dai partigiani e militanti
comunisti, anche oltre il 25 aprile, come don Umberto Pessina (1902-1946).
Scrisse il Vescovo di
Reggio Emilia, Beniamino Socche (1890-1965), nel suo diario: «…la salma di don
Pessina era ancora per terra; la baciai, mi inginocchiai e domandai aiuto (…).
Parlai al funerale (…) presi la Sacra Scrittura e lessi le maledizioni di Dio
per coloro che toccano i consacrati del Signore. (…) Il giorno dopo era la
festa del Corpus Domini; alla processione in città partecipò una moltitudine e
tenni il mio discorso, quello che fece cessare tutti gli assassinii. Io
̶ dissi ̶ farò noto a tutti i Vescovi del mondo il regime di
terrore che il comunismo ha creato in Italia». In Emilia Romagna e soprattutto
nel «Triangolo della morte» (Bologna, Modena, Reggio Emilia) perirono
barbaramente 93 sacerdoti e religiosi; la maggior parte a seguito delle
vendette dei «rossi». Fra le vittime anche Rolando Rivi, colpevole di indossare
la talare.
Il Papa, il 27 marzo
scorso, ha autorizzato la Congregazione delle Cause dei Santi a promulgare i
Decreti riguardanti 63 nuovi Beati e 7 nuovi Venerabili: molti sono martiri
della guerra civile spagnola, dei regimi comunisti dell’Europa Orientale e del
nazismo. Fra di loro c’è anche il giovane seminarista, del quale libri di
storia e mass media hanno debitamente taciuto… per non sporcare l’ “eroica”
memoria della Resistenza rossa.
Rolando Maria Rivi nacque
il 7 gennaio 1931 a San Valentino, borgo rurale del Comune di Castellarano
(Reggio Emilia), in una famiglia profondamente cattolica. Brillante e vivace,
di lui si diceva: «o diventerà un mascalzone o un santo! Non può
percorrere una via di mezzo». Con la prima Comunione e la Cresima divenne
maturo e responsabile. Rolando, ogni mattina, si alzava presto per servire la
Santa Messa e ricevere la Comunione. All’inizio di ottobre del 1942, terminate
le scuole elementari, entrò nel Seminario di Marola (Carpineti, Reggio Emilia).
Si distinse subito per la sua profonda fede. Amante della musica, entrò a far
parte della corale e suonava l’armonium e l’organo.
Quando stava per
terminare la seconda media, i tedeschi occuparono il Seminario e i frequentanti
furono mandati alle loro dimore. Rolando continuò a sentirsi seminarista: la
chiesa e la casa parrocchiale furono i suoi luoghi prediletti. Sue occupazioni
quotidiane, oltre allo studio, la Santa Messa, il Tabernacolo, il Santo
Rosario. I genitori, spaventati dall’odio partigiano, invitarono il figlio a
togliersi la talare; tuttavia egli rispose: «Ma perché? Che male faccio a
portarla? Non ho voglia di togliermela. Io studio da prete e la veste è il
segno che io sono di Gesù».
Questa pubblica
appartenenza a Cristo gli fu fatale. Un giorno, mentre i genitori si recavano a
lavorare nei campi, il martire Rolando prese i libri e si allontanò, come al
solito, per studiare in un boschetto. Arrivarono i partigiani, lo sequestrarono,
gli tolsero la talare e lo torturarono. Rimase tre giorni loro prigioniero,
subendo offese e violenze; poi lo condannarono a morte. Lo condussero in un
bosco, presso Piane di Monchio (Modena); gli fecero scavare la sua fossa, fu
fatto inginocchiare sul bordo e gli spararono due colpi di rivoltella, una al
cuore e una alla fronte. Poi, della sua nera e immacolata talare, ne fecero un
pallone da prendere a calci. Era venerdì 13 aprile 1945.
Autore: Cristina Siccardi
Nella primavera del 1977,
preparando l’esame di abilitazione in filosofia, mi imbattei in un libro di
Mino Martelli, Una guerra, due resistenze (Ed. Paoline, Alba, 1976), che, tra
l’altro, narrava la storia di un seminarista di Reggio Emilia, ucciso dai partigiani
comunisti. Immaginai subito che doveva essere un ragazzo esemplare – Rolando
Rivi, questo il suo nome – che meritava di conoscere più a fondo, e mi proposi,
una volta terminati i miei studi di allora, di occuparmene per saperne di più.
A scuola presi a narrare
di Rolando ai miei allievi che ne rimanevano commossi e pensosi. Finalmente nel
1991, cominciai a muovermi e mi trovai presto a contatto di persone che lo
avevano conosciuto assai da vicino: alcuni suoi compagni di Seminario, i suoi
maestri, alcuni familiari, persino il suo papà. La figura di Rolando apparve ai
miei occhi in tutta la sua bellezza e il suo fascino singolare.
Un uomo appassionato
Seppi che il suo papà si
chiamava Roberto Rivi ed era nato a S. Valentino di Castellarano (Reggio
Emilia), il 30 ottobre 1903, primo di numerosi fratelli. Crebbe, alla scuola di
mamma Anna, una donna di fede ardente, a pregare ogni giorno la Madonna con il
Rosario e a incontrare tutte le domeniche Gesù nella S. Messa e Comunione. La
sua guida era il parroco don Jemmi.
Dopo le elementari,
Roberto rimase a casa a lavorare la campagna e a testimoniare la fede cristiana
tra la sua gente. A 20 anni, prestò servizio militare, passando anche alcuni
mesi a Zara, nell’Istria, assai lontano da casa, vivendo in ambienti difficili,
sempre in fedeltà a Gesù, a costo di qualsiasi sacrificio.
A metà degli anni ’20,
era rientrato in famiglia a S. Valentino, proprio nel periodo in cui la Chiesa,
guidata da Papa Pio XI, organizzava la gioventù nell’Azione Cattolica: anche
Roberto fece parte di quei giovani appassionati. Ogni giorno, con la mamma
Anna, partecipava alla Messa con la Comunione. Lo farà sino all’ultimo giorno
della sua vita, preparandosi alla Comunione quotidiana con la Confessione
settimanale e la preghiera personale.
Ventiquattrenne, Roberto
aveva incontrato Albertina e la sposò, deciso a farsi una famiglia, che avesse
come centro Gesù, Luce, Amore e Guida.
Quindi erano venuti i
figli che furono la sua più grande gioia.
Il piccolo chiamato
Il 7 gennaio 1931, gli
nacque Rolando che si dimostrò subito un figlio speciale. A 5 anni, il piccolo
già serviva la Messa al parroco don Olinto Marzocchini, e si vedeva che gli
piaceva proprio stare in chiesa a pregare e a cantare le lodi del Signore.
Nella festa del Corpus
Domini, 16 giugno 1938, Rolandino ricevette la I Comunione e fu davvero per lui
festa umile e solenne: Gesù diventava il suo intimo Amico. A scuola, guidato
dalla maestra Clotilde Selmi, giovane donne dalla Comunione quotidiana, preparata
e tutta dedita alla sua missione di educatrice cristiana, seppe dare buoni
risultati: sostenuto da una vivace intelligenza, imparava con facilità e
aiutava volentieri i compagni.
Era generosissimo con i
poveri di passaggio ai quali donava con larghezza, dicendo: “La carità non
rende povero nessuno. Ogni povero per me è Gesù”. Il 24 giugno 1940, dal
Vescovo diocesano di Reggio Emilia, Mons. Edoardo Brettoni, Rolando
ricevette la Cresima. Si sentì ancora più obbligato con il Signore Gesù, “un
soldato di Cristo”, come allora si diceva, e prese forti impegni con Lui: la
Messa e Comunione quotidiana, la Confessione settimanale, il Rosario alla
Madonna ogni giorno, da solo e in famiglia.
I suoi piccoli amici del
borgo, Rolando cercava di portarli in chiesa, al catechismo, davanti al
Tabernacolo, per crescere nella fede e nell’amore al Signore. Papà Roberto si
chiedeva: “Chi mai sarà questo bambino?”. Rolando finì le elementari in modo
brillante. La maestra ricorderà sempre “i suoi occhi vivi, espressivi al
massimo, cui non sfuggiva nulla, la sua intuizione immediata, la logica serrata
dei suoi ragionamenti, la sua ottima memoria”.
A lui, però, ciò che più
importava, era il rapporto, intenso, sempre più intenso con Gesù. Il sacerdote
all’altare – don Narzocchini, sua guida e modello di vita – quando consacrava
il Pane e il Vino nella Messa, gli appariva grande da toccare il Cielo: “Perché
– si domandava – non avrebbe potuto essere come lui?”.
S. Pio X, il papa
dell’Eucaristia ai bambini in giovanissima età, un giorno previde: “Ci saranno
tanti ragazzi santi e tanti chiamati al sacerdozio, grazie a Gesù Eucaristico
adorato e santamente ricevuto da loro”.
Per tutta la prima metà
del secolo XX – e oltre – grazie a una pedagogia davvero eucaristica da parte
delle parrocchie e dell’Azione Cattolica, la “profezia” di S. Pio X si è
avverata largamente: lo scrivente, ricercatore di “santità giovane”, lo può
ampiamente documentare, appoggiandosi anche sulla testimonianza scientifica e
teologica di illustri Maestri della psicologia, del dogma e dell’ascetica
cristiana, quali P. Agostino Gemelli, P. Garrigou-Lagrange, il Card. Pietro
Palazzini (si veda il testo di L. Castano, Santità giovanile, LDC, Torino,
1989).
Ebbene, proprio
nell’ambito della profezia di S. Pio XII, Rolando Rivi, decenne, a contatto di
Gesù vivo nel Tabernacolo e del suo parroco don Marzocchini, vero “sacerdos
propter Eucaristiam”, sentì la voce di Gesù che lo chiamava alla santità e al
sacerdozio. A 11 anni, decise: “Voglio farmi prete. Papà, mamma, vado in
Seminario”.
Così all’inizio
dell’ottobre 1942, entrò in Seminario, a Marola (Reggio Emilia), vestendo
subito l’abito talare, come allora si usava. Studiava con serietà e, con la sua
bella voce, faceva parte del coro. Stava assai volentieri davanti
all’Eucaristia, appassionato sempre di più della sua vocazione, sentendosi un
prediletto di Dio.
A casa, in vacanza,
durante l’estate, continuava a vivere da seminarista, con fedeltà ai suoi
impegni, la Messa e la Comunione quotidiana, la meditazione al mattino, la
visita al SS.mo Sacramento e il Rosario alla Madonna, ogni sera, in una vita di
studio e di purezza, e facendo apostolato tra i compagni. Portava sempre con
orgoglio l’abito religioso, spiegando: “È il segno che io sono di Gesù”.
Suonava in chiesa
l’harmonium e accompagnava i cantori, tra i quali il suo ottimo papà, Roberto
Rivi, fiero di cantare con il suo “tesoro” che si preparava, più convinto che
mai, a diventare “un altro-Gesù” nel sacerdozio. Lo si vedeva spesso circondato
da piccoli amici, con i quali il discorso era caldo di luce e di amore: voleva
raccoglierli tutti attorno a Gesù, insegnare loro ad amarlo come Lui solo
merita di essere amato.
Giovanissimo martire
Ha testimoniato di lui un
suo compagno di Seminario, ora prete e parroco: “Rolando era vivace e svelto in
tutti i giochi, a pallone a pallavolo. Il campione della classe, della sua
camerata. Attentissimo a scuola, molto studioso, esemplare, innamoratissimo di
Gesù. Tutto in lui era superlativo. Si stava volentieri con lui: contagiava
gioia e ottimismo. Era l’immagine perfetta del ragazzo santo, ricco di ogni
virtù, portata nella vita quotidiana all’eroismo”.
Papà Roberto era
orgoglioso che il buon Dio gli avesse dato un figlio così e già pregustava la
gioia di vederlo sacerdote. Ma nel 1944, il Seminario, a causa della guerra, fu
chiuso. Rolando, rientrato in famiglia a S. Valentino, viveva, nonostante le
difficoltà, la sua stessa vita ardente e luminosa, intessuta di preghiera e di
studio, di amore intenso a Gesù Eucaristico, di pietà mariana.
Il momento era
difficilissmo, per le scorribande di tedeschi, fascisti e partigiani; l’odio
alla Chiesa e ai preti diffuso e rabbioso. Venne a sostituire il parroco, un
givoane curato, don Alberto Camellini. Rolando con i suoi amici
seminaristi di S. Valentino, diceva spesso: “Preghiamo per tornare al più
presto in Seminario. Quando sarò prete, partirò come missionario a portare
Gesù a quelli che non lo conoscono”.
Non temeva né derisione
né minacce – che non gli mancavano – segnato a dito, come “il pretino”. A chi
gli chiedeva di vestire come gli altri ragazzi, rispondeva: “Non posso lasciare
la mia veste: è il segno che io appartengo al Signore”.
Il 10 aprile 1945, finì
in mano a un gruppo di partigiani comunisti a Monchio (Modena). Lo portarono
nella loro base e lo processarono come un colpevole (colpevole della sequela
Christi!). Poi emisero la sentenza: “Uccidiamolo, avremo un prete in meno”. In
un bosco, presso Piane di Monchio, dopo averlo percosso e malmenato senza
pietà, gli scavarono la fossa… Mentre Rolando, inginocchiatosi, pregava il suo
Gesù per sé, per i suoi genitori, forse per gli stessi aguzzini, questi lo
presero a calci, poi, con due colpi di rivoltella al cuore e alla fronte, lo
finirono barbaramente.
Era il 13 aprile 1945, un
venerdì, quando Rolando Rivi, a 14 anni appena, fu freddato nel clima di odio
contro la Chiesa e i sacerdoti.
L’indomani, papà Roberto
e don Camellini ritrovarono il suo corpo martoriato. Sepolto provvisoriamente a
Monchio, un mese dopo, tornava a S. Valentino tra la sua gente in lacrime che
guardava a lui, come a un piccolo angelo, della razza dei martiri, uccisi dai
senza-Dio, dai primi secoli cristiani a quelli contemporanei della Russia, del
Messico e della Spagna. Sulla sua tomba, papà Roberto fece scrivere le parole
da lui composte: “Tu che dalle tenebre e dall’odio fosti spento, vivi nella
luce e pace di Cristo”.
Al di là dell’odio
Su quell’immane tragedia,
papà Roberto disse soltanto: “Perdono”. Era straziato, ma con la sua fede
grandissima riprese a vivere infondendo coraggio ai suoi e illuminando il
dolore con la preghiera incessante, sentendosi quasi chiamato a compiere il
bene al posto di Rolando.
Il martirio del figlio
seminarista lo spinse a fondo, a impegnarsi in prima persona, negli anni del
dopoguerra affinché l’Italia non cadesse sotto un’altra dittatura, e a
costruire una società cristiana. Nel tempo del conflitto, gli erano morti al
fronte, lontanissimo da casa, i due fratelli Rino e Adolfo, e in casa, la
sorella Lina. Negli anni che verranno, altri lutti e dolori proveranno la sua
forte tempra e la sua fede invincibile.
Stupiva chi lo
avvicinava, persino i sacerdoti che lo stimavano e ne amavano la compagnia, e
la sorella suora. “Con tutto quanto ha patito, come piò essere così forte e
sereno?”. La sua risposta era la Croce di Cristo. Così papà Roberto portava la
sua fede davanti a chiunque, sempre “uno con Gesù”: nella famiglia, nel lavoro,
nei rapporti sociali, nel modo di intendere le cose e le scelte quotidiane. Una
vera mentalità di fede, la sua, tradotta nelle opere, in semplicità e letizia.
Gli anni passavano e la
sua esistenza si faceva sempre più traboccante di preghiera: la Messa e la
Comunione quotidiana, in un colloquio prolungato con Gesù, per la Chiesa, per i
sacerdoti, per la conversione del mondo, fino al punto di riconoscere, con il
suo amico don Ugolini: “Io starei sempre davanti al Signore del Tabernacolo”.
La via Crucis diventò la
sua preghiera prediletta: la ripeteva anche sette volte al giorno, tenendo la
foto di Rolando tra le mani, ricordando al divino Sofferente i suoi familiari,
gli amici, i sacerdoti e… coloro che gli avevano fatto del male.
Il 22 ottobre 1992, a 89
anni, papà Roberto rivedeva il suo Rolando e i suoi cari che lo avevano
preceduto in Paradiso. Chi lo ha conosciuto di persona o semplicemente lo ha
sentito qualche volta per telefono è rimasto incantato dalla sua fede granitica
e dolce: anche lui, la sua vita, come Rolando, l’aveva consumata per Gesù,
nostro Re e Signore.
“Un angelo della terra”
Raccolte numerose
testimonianze su Rolando, abbiamo pubblicato la sua biografia: “Un ragazzo per
Gesù” (Ediz. Del Noce, Camposampiero – PD – 1997).
Il volumetto si è diffuso
per ogni dove e continua a diffondersi.
Il 29 giugno 1997,
solennità dei SS. Pietro e Paolo, Apostoli e i più grandi Martiri della Fede
cattolica, dal cimitero, la salma di Rolando è stata traslata nella chiesa di
S. Valentino, dove era stato battezzato ed era sbocciata la sua vocazione al
sacerdozio. Da quel giorno, la sua tomba è diventata meta di pellegrinaggio da
ogni parte d’Italia e da più lontano, e luogo di preghiera.
Nell’aprile del 2001, i
giornali hanno parlato a lungo di un bambino inglese di tre anni, James
Blacknel, guarito dalla leucemia per l’intercessione di Rolando. Da allora
sono assai frequenti le testimonianze di grazie, guarigioni e celesti favori
ottenuti da chi lo prega. Si tratta di umile gente, ma anche di uomini di
cultura che si rivolgono a lui, certi di essere esauditi (Gente, 31 maggio
2001, pp. 113-115; Famiglia Cristiana, 17 giugno 2001, pp. 72-73; Il giornale,
13 aprile 2002, p. 31, oltre le pubblicazioni locali dell’Emilia e della
Toscana).
Nel settembre 2002 e nel
settembre 2003, si sono svolti a S. Valentino due convegni per ricordarlo e
approfondire la conoscenza della sua nobile figura che emerge sempre più
luminosa e affascinante nello splendore del martirio. Anche l’Osservatore
Romano ha scritto più volte di lui (12 aprile 2000; 16 gennaio 2004). Il 7
maggio 2000, nella solenne celebrazione dei martiri del XX secolo, voluta a
Roma da papa Giovanni Paolo II, anche Rolando Rivi è stato ricordato.
È diffusa ormai di lui
una larga “fama sanctitatis”, in Italia e all’estero, fino al lontano Brasile.
Il 1 Dicembre 2003, il Card. José Saraiwa Martins, Prefetto della Congregazione
della Cause dei Santi, letta la piccola biografia di Rolando, or ora citata, in
una lettera allo scrivente lo ha definito “splendida figura di seminarista e
vero angelo della terra”, augurando che si possa al più presto iniziare la sua
causa di beatificazione. Il suo esempio verrebbe a indicare l’unica via davvero
affascinante per educare i ragazzi alla fede e all’amore a Cristo e far
sbocciare autentiche vocazioni al sacerdozio in un vero cammino di santità.
È proprio di questo che
abbiamo oggi immensamente bisogno.
Rolandi Rivi, a 14 anni,
ha proclamato a fronte alta davanti al mondo che continua a perseguitare gli
amici di Gesù: “Vitam et sanguinem pro Christo nostro Rege”. Solo ragazzi e
giovani come lui saranno capaci anche oggi di una nuova rivoluzione cristiana davanti
a cui nessuno potrà chiudere gli occhi e tanto meno chiudere il cuore.
Autore: Paolo Risso
Il ruolo e la sofferenza
della Chiesa durante la II Guerra Mondiale
Dalla grande tragedia che
fu la Seconda Guerra Mondiale, con tutto il suo strascico di orrori contro
l’umanità, emergono ormai sempre più chiaramente, tante belle figure di
sacerdoti, religiosi, seminaristi, laici d’Azione Cattolica, che testimoniarono
la loro fede cattolica e l’amore per i fratelli sofferenti in quella
situazione, a qualunque parte i belligeranti appartenessero.
Oltre gli eroi, che
giustamente sono stati riconosciuti e onorati dalle Nazioni in guerra, vi
furono anche eroi più silenziosi, nascosti o rimasti a lungo trascurati nel
ricordo ufficiale, ma che pur diedero la loro vita per la salvezza di altri, in
virtù dell’amore totale verso Dio e di riflesso verso i fratelli nell’umanità;
in molti casi pagarono con la vita, la loro fedeltà a Cristo ed alla Chiesa,
denunciando e lottando contro la barbarie ideologica imperante.
E la Chiesa Cattolica, fu
come sempre in prima fila, per la sua posizione di ricercatrice di pace, di
avvocata dei deboli, di soccorritrice in ogni sofferenza, persecuzione,
ingiustizia, si trovò sempre fra le opposte ideologie totalitarie e in senso
pratico fra i contendenti, sia essi invasori ed oppressori, sia perdenti ed
oppressi, anche quando i ruoli si invertirono, a seguito del capovolgersi delle
situazioni di guerra e delle mutate condizioni politiche.
E da ambo le parti, i
suoi figli e figlie consacrati e i fedeli impegnati in ogni campo
dell’apostolato, subirono alternativamente persecuzioni, arresti, torture e
morte violenta.
I martiri del tempo
La Chiesa, passata la
disastrosa bufera e mettendo insieme notizie, testimonianze, scritti,
verificando ed approvando virtù e miracoli ottenuti per la loro intercessione,
ha provveduto ad elevare alla gloria degli altari o avviando le cause per la
beatificazione, molti di questi suoi figli, martiri per la fede, uccisi con le
armi o lasciati morire nei famigerati campi di sterminio.
Si citano alcuni: S.
Massimiliano Maria Kolbe (1894-1941), frate conventuale francescano polacco;
beato Giuseppe Kowalsky († 4 luglio 1942), salesiano polacco; santa Edith Stein
(1891-1942), carmelitana olandese di origine ebrea; beato Tito Brandsma
(1881-1942), carmelitano olandese; beato Marcello Callo (1921-1945), laico
cattolico francese; beato Secondo Pollo (1908-1941), sacerdote italiano,
cappellano degli Alpini; servo di Dio Salvo D’Acquisto (1920-1943), brigadiere
dei carabinieri; servi di Dio Flavio Corrà (1917-1945) e Gedeone Corrà
(1920-1945), fratelli veronesi, giovani d’Azione Cattolica; servo di Dio Gino
Pistoni (1924-1944), partigiano d’Ivrea, giovane d’Azione Cattolica; servo di
Dio Giuseppe Rossi (1912-1945), parroco di Castiglione d’Ossola; ecc.
La situazione in Italia
L’Italia fu
particolarmente colpita dalle tragiche vicende, prima con l’affermarsi del
regime fascista, con le leggi razziali, con la sciagurata alleanza col nazismo
hitleriano, poi con la partecipazione alla II Guerra Mondiale, che tante
vittime e distruzioni apportò al popolo italiano e infine con la perdita della
guerra, il dissolvimento dell’esercito, l’invasione alleata con centinaia di
bombardamenti, il ritiro delle truppe tedesche con stragi e rappresaglie sulla
popolazione, la Repubblica di Salò nell’Alta Italia, il movimento della
Resistenza, gli scontri sanguinosi tra fascisti, tedeschi e partigiani, la
caduta definitiva del Fascismo, le vendette finali con migliaia di
esecuzioni-omicidi.
È impossibile in questa
limitata scheda, annoverare le vittime cattoliche innocenti o ritenute
colpevoli da una delle parti contendenti, perché espletavano la carità di
Cristo anche con gli appartenenti all’altra parte, oppure alzavano la voce in
difesa di quanti subivano vendette, violenza e soprusi.
Il martirio della Chiesa
Italiana
Ci furono vittime dei
nazi-fascisti, come don Giuseppe Morosini (1913-1944), fucilato a Roma e don
Pietro Pappagallo, ucciso alle Fosse Ardeatine († 24-3-1944), come i tanti
parroci uccisi dai tedeschi insieme ai loro fedeli, a S. Anna di Stazzena,
Boves, Marzabotto, ecc. e i tanti sacerdoti e parroci uccisi dei partigiani e
militanti comunisti, anche oltre il 25 aprile 1945, come don Umberto Pessina,
parroco di San Martino di Correggio († 18 giugno 1946).
In Emilia Romagna e
soprattutto nel famigerato “Triangolo della morte” (Bologna, Modena, Reggio
Emilia), perirono di morte violenta, vittime da ambo le parti, ben 93 sacerdoti
e religiosi; la maggior parte a seguito delle vendette dei ‘rossi’ contro le ex
‘camicie nere’, fra i quali inclusero spesso anche le tonache nere, cioè i
preti, a volte accusati di aver collaborato con il regime, oppure di aver
aiutato qualche fascista fuggitivo.E in questo clima di strisciante Guerra
Civile, bagnato dal sangue di migliaia di vittime delle vendette, s’inquadra la
vicenda terrena e il martirio del quattordicenne seminarista Rolando Rivi,
colpevole solo di indossare la veste talare in quel periodo di odio scatenato
contro il clero, che alzava la voce a condannare in nome di Dio gli eccidi
dell’immediato dopoguerra.
Rolando Rivi; le origini,
la vocazione al sacerdozio
Rolando Rivi nacque il 7
gennaio 1931 a San Valentino, villaggio del Comune di Castellarano (Reggio Emilia),
borgo campagnolo, posto a 300 metri d’altitudine sulle prime alture
dell’Appennino, tra il torrente Tresinaro e il fiume Secchia.
Secondo dei tre figli di
Roberto Rivi e di Albertina Canovi, al battesimo, amministrato dal parroco don
Luigi Lemmi, gli fu imposto il nome di Rolando Maria.
Il giovane papà di 28
anni, Roberto, era figlio di Alfonso Rivi e di Anna Ferrari, che dall’inizio
del Novecento, provenienti da Levizzano-Baiso, si erano trasferiti a San
Valentino a lavorare la terra, e verso gli anni Venti si erano spostati
nell’ampio casolare di campagna del “Poggiolo” con i loro nove figli, dei quali
Roberto era il primogenito, nato nel 1903 anche lui a San Valentino.
Il papà di Rolando era
cresciuto educato alla fede genuina e forte della sua mamma Anna Ferrari, e nei
tempi eroici dell’Azione Cattolica degli anni Venti, aveva fatto parte dei
giovani iscritti della sua parrocchia; prima di andare a lavorare nei campi,
ogni mattina assisteva alla celebrazione della Messa e si accostava alla
Comunione.
In questa atmosfera di
forte religiosità e fede concreta, crebbe Rolando, insieme al fratello maggiore
Guido e alla sorella minore Rosanna.
Sano di salute ed
esuberante nel carattere, con la sua vivacità procurava spesso ansia ai
genitori, ma la nonna Anna aveva intuito il suo temperamento e diceva: “Rolando
o diventerà un mascalzone o un santo! Non può percorrere una via di
mezzo”.
A sei anni nel 1937,
iniziò a frequentare le scuole elementari e nel contempo la parrocchia; sia la
maestra Clotilde Selmi, sia la catechista Antonietta Maffei, profusero nella
giovane anima di Rolando l’amore per la vita, per la famiglia, per Gesù, per i
fratelli, completando ed integrando l’educazione che riceveva dai suoi
familiari.
Fu ammesso a ricevere
l’Eucaristia quasi subito, perché era tra i fanciulli che si erano preparati
meglio ed in fretta; fece la Prima Comunione il 16 giugno 1938 festa del Corpus
Domini; dopo quel giorno Rolando cambiò, pur rimanendo vivace divenne più
maturo e responsabile, cambiamento che si accentuò dopo aver ricevuto la
Cresima il 24 giugno 1940.
Intanto il suo parroco
don Olinto Marzocchini, che dal marzo 1934 aveva preso il posto del defunto
parroco Lemmi, divenne il suo maestro e modello di vita, indirizzando da padre
spirituale, la sua giovane e innocente anima verso la scoperta di Cristo.
Rolando si accostava ogni
settimana al Sacramento della Penitenza e ogni mattina si alzava presto per
servire la Messa e ricevere la Comunione.
Aveva quasi 11 anni,
quando non potendo più contenere dentro di sé la voce di Gesù che lo chiamava,
disse ai genitori e nonni: “Voglio farmi prete, per salvare tante anime: Poi
partirò missionario per far conoscere Gesù, lontano, lontano”.
I suoi pii genitori non
si opposero, e Rolando completato il ciclo delle elementari, all’inizio
dell’ottobre 1942 entrò nel Seminario di Marola (Carpineti, Reggio Emilia) per
le medie-ginnasio; come allora si usava, vestì subito la tonaca talare e
Rolando ne fu orgoglioso, portandola con dignità e amore.
L’avvertiva come segno
della sua appartenenza a Cristo e alla Chiesa e ne era fiero, e proprio l’amore
che portava all’abito talare, sarà la causa della sua prematura fine.
In Seminario; la guerra
entra nella sua vita; il ritorno forzato a casa
Si distinse subito per lo
studio, per la bontà verso tutti, per la sua gioia verso Gesù, per le preghiere
prolungate davanti al Tabernacolo; divideva con i compagni, cibo, frutta,
dolci, che spesso erano portati dai suoi genitori in visita.
Amante della musica,
entrò a far parte della corale e cominciò a suonare l’armonium e l’organo per
rendere più solenni le cerimonie liturgiche; quando tornava a casa, aiutava i
genitori nei lavori di campagna e suonando l’armonium accompagnava il coro
parrocchiale, dove cantava anche il padre Roberto; organizzava i ragazzi nei
giochi, partecipò ai pellegrinaggi mariani che don Marzocchini
organizzava.
Intanto la guerra
infuriava e anche il tranquillo villaggio di San Valentino ne era scosso; dopo
l’8 settembre 1943 con la caduta di Benito Mussolini e l’occupazione della
Penisola da parte dei tedeschi, si erano aggregate, specie nelle province
emiliano-romagnole, formazioni partigiane, che a parte gruppi minoritari di
cattolici democratici, erano in maggioranza composte da comunisti, socialisti,
aderenti al Partito d’Azione, tutti accomunati oltre che dall’odio verso i
fascisti, anche da una forte connotazione anticattolica.
La frangia più estrema,
quella dei comunisti, non si limitava a combattere i tedeschi; vedendo nel
clero un pericoloso argine al proprio progetto rivoluzionario,
l’anticlericalismo diventò violento e man mano sempre più minaccioso.
Nel giugno 1944, quando
Rolando finì la II Media, i tedeschi occuparono il Seminario di Marola e i
seminaristi furono mandati a casa.
Anche Rolando dovette
tornare a San Valentino, portando con sé i libri per poter continuare a
studiare a casa e per non perdere l’anno scolastico.
Continuò a sentirsi
seminarista, la chiesa e la casa parrocchiale furono i luoghi prediletti per il
trascorrere del suo tempo: la Messa quotidiana con la Comunione, la
meditazione, la visita pomeridiana a Gesù nel Tabernacolo, il rosario alla
Madonna, suonava con letizia l’armonium; simpatico a tutti, riprese i contatti
con i bambini, con i coetanei, insegnando loro a fare i chierichetti, a sera in
casa, guidava vicino alla nonna, la recita del rosario.
Il parroco l’osservava
compiaciuto del suo fervore, che non veniva meno fuori dell’ambiente specifico
del seminario, d’altra parte Rolando Rivi non smise di portare la tonaca, pur
restando a casa, in attesa di poter ritornare nel Seminario.
I genitori, spaventati da
quanto succedeva nei dintorni, con le scorribande di tedeschi, fascisti e
partigiani, accompagnate anche da furti, razzie e violenze, insistevano col
figlio di togliersi quella benedetta veste nera, perché i tempi non erano buoni
per il momento; ma Rolando rispondeva: “Ma perché? Che male faccio a portarla?
Non ho voglia di togliermela”; “Io studio da prete e la veste è il segno che io
sono di Gesù”.
La situazione in paese
precipita
Intanto a San Valentino
anche don Olinto Marzocchini era stato aggredito una notte, e giacché già altri
preti (Donatelli, Ilariucci, Corsi, Manfredi), erano stati uccisi dai
partigiani comunisti (nella sola provincia di Reggio Emilia si conteranno alla
fine 15 sacerdoti uccisi), fu opportunamente trasferito in luogo più sicuro e
al suo posto fu inviato un giovane sacerdote, don Alberto Camellini.
Rolando si trovò ancora
più spaesato, venendo meno la sua guida spirituale, ma soprattutto era
addolorato per la violenza che don Olinto aveva subito; comunque prese a
collaborare col nuovo vice curato, con la consueta disponibilità ed
entusiasmo.
In paese scoppiavano
spesso discussioni politiche, alle quali non era facile rispondere, meglio
tacere, ma in un’occasione in cui era presente l’adolescente seminarista,
alcuni attaccarono ingiustamente la Chiesa e l’attività dei sacerdoti e Rolando
con impulsività, ne prese le difese davanti a tutti senza alcuna paura. Così a
quanti già l’ammiravano in paese, si alternarono taluni che lo presero a
malvedere.
Trascorse così l’inverno
a San Valentino, allietando e solennizzando le funzioni religiose
dell’Immacolata, del Natale, dell’Epifania, con le armoniose note dell’organo
da lui suonato.
Il 1° aprile 1945, Pasqua
di Resurrezione, ritornò in parrocchia don Marzocchini e al suo fianco rimase
il giovane curato don Capellini, e come previsto, Rolando partecipò alle
solenni funzioni della Settimana Santa, alternandosi al servizio dell’altare e
al suono dell’organo; il parroco insistendo, volle dargli un piccolo dono in
denaro, per ricompensarlo di tutti servizi fatti in quell’intenso periodo di
celebrazioni.
Il martirio del giovane
seminarista
C’era ancora la guerra,
ma nell’aria si avvertiva che stava finalmente avviandosi alla fine; Rolando
nei giorni successivi, non mancò mai alla Messa e alla Comunione e dopo con i
libri sottobraccio, nel fiorire della primavera, si spostava in un vicino boschetto
a studiare.
E anche martedì 10 aprile
al mattino presto, era già in chiesa per la Messa cantata in onore di s.
Vincenzo Ferreri, che non si era potuta celebrare il 5 aprile, perché cadeva
nell’Ottava di Pasqua, suonò e accompagnò all’organo i cantori, fra i quali suo
padre; ricevette come al solito la Comunione e al termine della celebrazione,
dopo aver preso accordi con i cantori per la Messa dell’indomani, ritornò a
casa.
Mentre i genitori si
recavano a lavorare nei campi, Rolando prese i libri e si allontanò come al
solito a studiare nel boschetto, indossando sempre la sua veste nera.
A mezzogiorno, i genitori
l’attendevano per il pranzo e non vedendolo si recarono nel vicino boschetto a
cercarlo; trovarono a terra i libri e un biglietto: ”Non cercatelo; viene un
momento con noi partigiani”.
I partigiani comunisti
che l’avevano sequestrato, lo portarono nella loro ‘base’; il padre e il
cappellano don Camellini, angosciati presero a cercarlo dovunque nei dintorni,
intanto Rolando era stato spogliato della veste nera, che li irritava
particolarmente, percosso con la cinghia sulle gambe e schiaffeggiato.
Rimase tre giorni
prigioniero dei partigiani, subendo offese e violenze; davanti a quel poco più
di un ragazzino piangente, qualcuno di loro mosso a pietà, propose di lasciarlo
andare, perché in effetti era soltanto un ragazzo; ma altri si rifiutarono e lo
condannarono a morte, per avere “un prete futuro in meno”.
Lo portarono in un bosco
presso Piane di Monchio (Modena); scavata lì una fossa, Rolando fu fatto
inginocchiare sul bordo e quando lui, avendo ormai compreso, singhiozzando
implorò di risparmiarlo, ebbe come risposta dei calci e mentre pregava per sé e
per i suoi cari, due scariche di rivoltella, una al cuore e una alla fronte, lo
fecero stramazzare colpito a morte nella fossa.
Fu ricoperto con pochi
centimetri di terra e foglie secche; era venerdì 13 aprile 1945 e Rolando aveva
solo 14 anni e 3 mesi: la sua veste da seminarista fu arrotolata come un
pallone da calciare e dopo appesa come un trofeo di guerra, sotto il porticato
di una casa vicina.
Solo il giorno dopo, su
indicazione di uno dei partigiani, il padre Roberto e il cappellano ritrovarono
il corpo, la salma ricomposta, fu posta in una bara improvvisata e portata nella
chiesa parrocchiale di Monchio per la funzione liturgica, e poi sepolta nel
locale cimitero parrocchiale.
Solo dopo, il padre e il
cappellano ritornarono a San Valentino a portare la notizia alla desolata madre
e al villaggio; la notizia suscitò uno sgomento generale di fronte a tanta
barbarie.
A guerra ultimata, il 29
maggio 1945, la salma del giovane martire fu riportata nel suo villaggio, posta
in una bara bianca e fra le lacrime di tutta la popolazione, fu tumulata in
località Montadella.
I suoi genitori scrissero
sulla sua tomba: “Tu che dalle tenebre e dall’odio fosti spento, vivi nella
luce e nella pace di Cristo”.
Rolando Rivi fu, ed è,
una delle tante stelle luminose del firmamento affollato dei martiri, specie
del XX secolo, che passando dalla Rivoluzione Messicana, alla Guerra Civile
Spagnola, alla Rivoluzione e persecuzione in Russia o vittime delle due Guerre
Mondiali, hanno testimoniato con il loro sangue innocente, la fede in Cristo
seguendolo lungo il Calvario.
Dopo 60 anni, il 7
gennaio 2006, l’arcivescovo di Modena mons. Benito Cocchi, ottenuto il nulla
osta dalla Santa Sede il 30 settembre 2005, ha dato inizio, nella chiesa
modenese di Sant’Agostino, al processo diocesano per la beatificazione del
seminarista Rolando Rivi, martire innocente, caduto sotto l’odio anticlericale
e anticristiano del tempo, per aver voluto testimoniare, indossando l’abito talare
fino all’ultimo, la sua appartenenza a Cristo.
E' stato beatificato a
Modena il 5 ottobre 2013.
La ricorrenza liturgica
per le diocesi di Reggio Emilia-Guastalla e di Modena-Nonantola è stata fissata
al 29 maggio.
Autore: Antonio
Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92787
Presto beato il
seminarista ucciso dai partigiani
Papa Francesco ha
promulgato il decreto per la beatificazione del quattordicenne Rolando Rivi,
morto nel «triangolo rosso» alla fine della guerra
C'è anche il suo nome tra
quelli che il nuovo Papa Francesco ha deciso di inserire nell'albo dei beati:
Rolando Rivi, seminarista quattordicenne, assassinato il 13 aprile 1945 da una
pattuglia di partigiani rossi.
Rivi era nato il 7
gennaio 1931 a San Valentino, un paese di campagna all’inizio dell’Apennino,
nel comune di Castellarano e in diocesi di Reggio Emilia. Figlio di contadini,
era cresciuto in un ambienta familiare imbevuto di cristianesimo. Il piccolo
vedeva che il papà, anche quando tornava la sera dai campi molto stanco,
pregava la Madonna con il rosario tra le mani.
E la mattina presto,
prima di andare a lavorare, andava spesso in chiesa a «cantare Messa» perché
faceva parte del coro parrocchiale. Rolando «cresceva aperto e sereno, anzi
felice – scrive Paolo Risso, autore di una piccola biografia intitolata Rolando
Rivi, un ragazzo per Gesù – e si scatenava di frequente in corse sfrenate e in
giochi anche spericolati, rispondendo “a tono” a chi si permetteva commenti su
di lui o lo interrogava. Combinava birichinate allegrissime e stargli insieme
era uno spasso». Insomma, era un bambino vivacissimo e pieno di allegria.
Nel 1934, in paese arriva
un nuovo parroco, don Olinto Marzocchini, un prete il cui esempio sarà decisivo
per la vocazione di Rolando. A sei anni, in prima elementare, sapeva già
ripetere a memoria poesie o brani delle prediche di don Olinto. A Natale lo
videro presentarsi con un sacchetto davanti al Gesù Bambino del presepio, e lo
sentirono dire: «Questi sono i miei peccati, sono cento, li ho contati. Ma ti
prometto, o buon Gesù, che un altr’anno ti porterò un sacchetto di virtù!».
Vista la sua preparazione e la sua fede, viene ammesso in anticipo alla Prima
Comunione.
Ai genitori e alla nonna
promette: «Adesso sarò buono, come voi desiderate, come Gesù vuole». Da quel
giorno, il 16 giugno 1938, festa del Corpus Domini, i familiari notano in lui
l’inizio di una trasformazione: rimaneva vivacissimo, ma cominciava a
dominarsi. «Quando cominciava a fare qualche capriccio – ricorda il papà,
Roberto Rivi – bastava dirgli: “Gesù così non è più contento di te”, perché il
ragazzo cambiasse subito atteggiamento. Sentiva per Gesù un’attrattiva sempre
più intensa».
Imparava a suonare, a
cantare, serviva Messa, era diventato uno dei collaboratori più assidui e
preparati del parroco. Ormai ripeteva spesso davanti al tabernacolo: «Vorrei
farmi prete…». Un giorno della primavera del 1942, quando è in quinta
elementare, Rolando avverte ancora più chiara la voce di Gesù che dice: «Vieni
e seguimi». Lui lo confida prima al parroco don Olinto: «Ho deciso, voglio
farmi prete».
I genitori sono
entusiasti della bella notizia, che arriva in un periodo difficile per la
famiglia: uno zio è appena stato ucciso sul fronte di guerra in Africa, un
altro morirà sul fronte russo l’anno successivo, mentre una giovane zia si
spegnerà stroncata dal dolore per questi lutti. In autunno Rolando entra nel
seminario minore di Marola e veste per la prima volta l’abito talare, la lunga
tonaca nera dei sacerdoti, che oggi quasi nessuno porta più, ma che allora era
d’obbligo indossare. Viene subito notato per la sua fede profonda e per
l’esempio che lui, appena undicenne, sa dare ai suoi compagni.
Diventa anche un piccolo
campione di calcio, durante le partite della ricreazione, la sua vivacità e la
sua esuberanza s’impongono nei momenti di svago. «Il giocatore di pallone, il
campione della camerata – racconta uno dei compagni di seminario – in ginocchio,
ai piedi del tabernacolo, sembrava diventato un altro. Era il ragazzo migliore.
Non aveva malizia, un puro di cuore. Un vero agnello». C’è una vecchia e ormai
sbiadita foto che ritrae Rolando con la talare nera e il cappello a tesa larga
da prete: ha gli occhi nerissimi e penetranti, il volto sereno. È fiero
dell’abito che porta, desidera ardentemente con tutto il suo essere di poter
celebrare Messa sull’altare.
Al termine della seconda
ginnasio, nel giugno 1944, il seminario viene occupato dai tedeschi e gli
studenti sono costretti a ritornare a casa. Rolando torna al paese, portando
con sé i libri di latino, italiano e matematica, per poter continuare a
studiare. Si dedica all’apostolato tra i bambini in parrocchia. Chi lo avvicina
in quei giorni, dice: «Questo ragazzo riuscirà a diventare prete e sarà un
prete esemplare».
Nel settembre di
quell’anno iniziano le scorribande dei tedeschi, dei fascisti e dei partigiani.
Molti sacerdoti inermi finiscono purtroppo nel mirino di tutti. Rolando, che
non voleva mai distaccarsi dalla sua tonaca nera, anche se più di un amico gli
aveva consigliato di farlo per prudenza. I genitori lo supplicano: «Togliti la
veste nera, non portarla ora…». «Ma perché? Che male faccio a portarla? Non ho
motivo di togliermela». Non voleva distaccarsi da quel segno: «Io amo Gesù e ho
la passione di servirlo nel sacerdozio. Io per Lui sono nel mondo, ma non del
mondo».
Un giorno viene deriso
dai partigiani comunisti che scorrazzano per le colline attorno a San
Valentino. Il parroco don Olinto è costretto a fuggire e a nascondersi. In quel
periodo le simpatie del ragazzo seminarista andavano per gli uomini delle
«Fiamme Verdi» della brigata «Italia», una formazione partigiana di ispirazione
cattolica organizzata da don Domenico Orlandini, che aveva il nome di battaglia
«Carlo».
Il 7 gennaio 1945,
Rolando compie quattordici anni. La nonna Anna lo guarda piena di speranza,
dice: «Chissà se ti vedrò salire l’altare…». «Oh, sì, nonna! – rispondeva lui –
Canterò la Messa a San Valentino… Lo pensi che bello, nonna?». Arriva la
Pasqua, e il Venerdì Santo Rivi si china a baciare il crocifisso ripetendo
l’offerta al suo grande amico: «Tutta la mia vita per Te, o Gesù, per amarti e
farti amare».
Il 10 aprile, martedì, al
mattino presto Rolando va in chiesa, assiste alla celebrazione, prega, suona
l’organo accompagnando i cantori, tra i quali c’è suo papà Roberto. Quindi
torna a casa e mentre i suoi genitori vanno a lavorare i campi lui prende i
libri sottobraccio e si reca come al solito a studiare nel boschetto a pochi
passi da casa. Indossa come sempre la talare nera. A mezzogiorno, non vedendolo
tornare il padre il parroco vanno a cercarlo. Trovano un biglietto: «Non
cercatelo, viene un momento con noi partigiani». Alcuni partigiani comunisti lo
hanno portato nella loro base, lo hanno spogliato della tonaca, lo
sbeffeggiano.
Lui dice: «Sono un
ragazzo, sì, un seminarista… e non ho fatto nulla di male». Viene percosso a
cinghiate. Rolando piange, prega, chiede pietà. È soltanto un ragazzo. Qualcuno
dei partigiani si commuove e propone di lasciarlo andare, ma gli altri si
rifiutano. Decidono di ucciderlo. Lo portano in un bosco presso Piane di
Monchio, in provincia di Modena. Rivi si ritrova davanti alla fossa già
scavata, implora di avere salva la vita. Gli rispondono con un calcio. Allora
si inginocchia e dice: «Voglio pregare per la mia mamma e il mio papà». Forse
prega per i suoi stessi uccisori. Due scariche di rivoltella lo fanno rotolare
a terra in una pozza di sangue. I partigiani lo coprono con qualche palata di
terra e di foglie secche. La veste da prete diventa prima un pallone con cui
giocare, poi viene appesa come trofeo di guerra sotto il porticato di una
chiesa vicina. È il 13 aprile 1945.
Papà Roberto e il giovane
curato di San Valentino, vanno a cercarlo nei boschi e per i paesi. Mentre
camminano, incrociano un capo partigiano. Gli domandano: «Dov’è il seminarista
Rivi?». Quello risponde: «È stato ucciso qui, l’ho ucciso io, ma sono
perfettamente tranquillo».
La scena del ritrovamento
è straziante. Il padre abbraccia l’esile corpo del figlio tutto sporco di terra
e di sangue, con addosso solo una maglietta e un paio di pantaloni rattoppati,
legati al ginocchio. Il volto è coperto di lividi. Sarà Roberto a dettare l’epigrafe
per la pietra tombale: «Vivi nella luce e nella pace di Cristo, tu che dalle
tenebre e dall’odio fosti spento».
Andrea Tornielli
OMELIA DI BEATIFICAZIONE
DI ROLANDO RIVI
Angelo Card. Amato, SDB
1. Fratelli e sorelle è con le lacrime agli occhi che mi accingo a parlare del
Beato, Rolando Rivi, morto martire per la fede.[2] La commozione sgorga
dal mio cuore di vescovo, che piange la morte di questo ragazzo, forte come una
quercia per onorare e difendere la sua identità di seminarista. Al lampo di
odio dei suoi carnefici egli rispose con la mitezza dei martiri, che inermi
offrono la vita perdonando e pregando per i loro persecutori.
Il martirio di Rolando Rivi è una lezione di esistenza evangelica. Era troppo
piccolo per avere nemici. Erano gli altri, che lo consideravano un nemico. Per
lui tutti erano fratelli e sorelle. Egli non seguiva una ideologia di sangue e
di morte, ma professava il Vangelo della vita e della carità.
Obbediva con semplicità e gioia alle parole del Signore Gesù, che un giorno
rivelò ai suoi discepoli l'atteggiamento giusto per affrontare i nemici: «A voi
che ascoltate, io dico: amate i vostri nemici, fate del bene a quelli che vi
odiano, benedite coloro che vi maledicono, pregate per coloro che vi trattano
male. A chi ti percuote sulla guancia, offri anche l'altra, a chi ti strappa il
mantello, non rifiutare neanche la tunica [...]. Amate i vostri nemici» (Lc
6,27-29.35).
Ecco cosa aveva Rolando nel suo cuore di bambino, un amore per tutti: amare non
solo i genitori e i fratelli, ma anche i nemici, fare del bene a a chi lo
odiava e benedire chi lo malediceva.
Era questa – e lo è ancora – una dottrina rivoluzionaria, certo, ma nel
senso buono, perché porta ad atteggiamenti di fraternità, di tolleranza e di
rispetto della libertà altrui, senza soprusi, senza imposizioni forzate e senza
spargimento di sangue.
2. Cari fratelli, davanti a questa immagine luminosa di bambino, strappato con
violenza alla vita e all'amore, noi cristiani non siamo pieni di rancore in
cerca di rivincite. No, vogliamo ricordare e celebrare la vicenda martiriale
del piccolo Rolando Rivi con un atteggiamento di perdono, di riconciliazione,
di fraternità umana. Vogliamo gridare forte: mai più odio fratricida, perché il
vero cristiano non odia nessuno, non combatte nessuno, non fa male a nessuno.
L'unica legge del cristiano è l'amore di Dio e l'amore del prossimo.
Le ideologie umane crollano, ma il Vangelo dell’amore non tramonta mai perché è
una buona notizia. E oggi il nostro piccolo Beato è una buona notizia per
tutti. Di fronte alla sua bontà e alla sua gioia di vivere, siamo qui riuniti
per piangere sì il suo sacrificio, ma soprattutto per celebrare la vittoria
della vita sulla morte, del bene sul male, della carità sull’odio. La sua
memoria è di benedizione, mentre la memoria dei suoi carnefici si è persa nelle
nebbie del nulla o forse – lo speriamo – nelle lacrime del pentimento.
3. Il piccolo Rolando, come tutti i bambini, aveva un sogno: diventare
sacerdote. A undici anni, entrò in seminario e, come si usava allora, vestì la
veste talare, che da quel giorno diventò la sua divisa. La portava con
orgoglio. Era il segno visibile del suo amore sconfinato a Gesù e della sua
totale appartenenza alla Chiesa. Non si vergognava della sua piccola talare. Ne
era fiero. La portava in seminario, in campagna, in casa. Era il suo tesoro da
custodire gelosamente. Era il distintivo della sua scelta di vita, che tutti
potevano vedere e capire.
Come tutti i bambini della sua età, Rolando era sereno, vivace, buono. Giocava
a pallone con passione, imparò a servire messa, a suonare l'organo, a cantare.
Davanti al tabernacolo ripeteva continuamente: «Gesù, voglio farmi prete». Era
entusiasta della sua vocazione. Del resto, il sacerdozio è una chiamata a fare
del bene a tutti, senza distinzione. Quale pericolo poteva nascondere il suo
ideale sacerdotale?
Non c’è da meravigliarsi della fermezza della decisione del piccolo Rolando.
Gli studiosi di psicologia infantile concordano sul fatto, che anche i bambini
possono fare scelte decisive per la loro vita e mantenerle con fedeltà e
coraggio. Nei piccoli è più che mai vivo un proprio progetto di vita in campo
artistico, scientifico, professionale, sportivo e anche religioso. Alcuni fanciulli
sviluppano fino al virtuosismo i loro talenti di natura e di grazia. Sono molti
i bambini prodigio, che primeggiano nell’arte, nella scienza, nell’altruismo.
Così, non sono pochi i santi bambini e adolescenti, come sant'Agnese, san
Tarcisio, santa Maria Goretti, san Domenico Savio.
A chi gli chiedeva, che - data la situazione di guerra - era pericoloso
indossare la veste talare, Rolando rispondeva con fierezza: «Non posso, non
devo togliermi la veste. Io non ho paura, io sono orgoglioso di portarla. Non
posso nascondermi. Io sono del Signore».[3]
4. Ma un brutto giorno arrivarono le iene, piene di odio e in cerca di prede da
straziare e divorare. E lo spogliarono della sua veste, come fecero i carnefici
con Gesù, prima di crocifiggerlo. Non erano stranieri, parlavano la stessa
lingua e abitavano nella stessa terra di Rolando. Non erano piccoli
delinquenti, ma giovani maturi. Avevano, però, dimenticato i comandamenti del
Signore: non nominare il nome di Dio invano, non ammazzare, non dire falsa
testimonianza. Anzi, erano stati imbottiti di odio e indottrinati a combattere
il cristianesimo, a umiliare i preti, a uccidere i parroci, a distruggere la
morale cattolica.
Ma niente di tutto questo era eroico e patriottico. E le iene non si fermarono
nemmeno di fronte a un adolescente, annientando la sua vita e i suoi sogni, ma
soprattutto macchiando la loro umanità e il loro cosiddetto patriottismo.
Erano veramente tempi duri allora per l'Europa. In quel periodo il nostro
continente era avvolto nella nube nera della morte, della guerra e della
persecuzione religiosa. Dopo quella spagnola degli anni '30, arrivò la
persecuzione nazista e quella comunista. Il loro lascito di morte furono i
milioni di vittime nei gulag, nei lager e nelle mille prigioni delle nostre
belle nazioni.
Anche nelle zone comprese nelle diocesi di Modena e Reggio Emilia si era
diffuso un profondo spirito di intolleranza verso la religione, la Chiesa, i
sacerdoti, i fedeli. Alcuni avevano dimenticato la loro infanzia buona ed erano
diventati fanatici, profondamente invasi dall'odio di classe.
5. Abbiamo sentito che, dopo la chiusura del seminario, Rolando era tornato al
paese. Un giorno -10 aprile 1945 -, dopo aver suonato e cantato alla santa
Messa, prese i libri come al solito e si recò a studiare nel boschetto vicino.
Fu catturato e rinchiuso in una stalla. Il ragazzo fu spogliato, insultato e
seviziato con percosse e cinghiate per ottenere l’ammissione di una improbabile
attività spionistica. Ma Rolando – fu accertato al processo penale di qualche
anno dopo – non poteva confessare niente, perché le accuse erano totalmente
false. Dopo tre giorni di sequestro, con una procedura arbitraria e a insaputa
dei capi, il 13 aprile 1945, il ragazzo fu prima barbaramente mutilato e poi
assassinato con due colpi di pistola, uno alla tempia sinistra e l'altro al
cuore.
In quel momento il sangue del piccolo martire non si sparse per terra, ma fu
raccolto da Dio nel calice santo del sacrificio eucaristico. Non c’era nessuna
mamma a piangere la morte del suo bambino. Secondo i testimoni oculari di
quello scempio, i carnefici gettarono il corpo nella fossa e fecero della veste
un macabro bottino di guerra. La talare fu appesa sotto il porticato di una
casa vicina. Il carnefice, al padre angosciato in cerca del suo figliolo, disse
semplicemente: «L’ho ucciso io, ma sono perfettamente tranquillo».[4]
Quel 13 aprile, cari fedeli, era venerdì e l'uccisione era avvenuta di
pomeriggio. Il richiamo al venerdì santo e alla morte di Gesù è evidente. Un
bambino consacrato a Dio in mano a uomini senza Dio.
Quando il ragazzo vide la buca chiese di poter pregare. Si inginocchiò e in
quell'istante lo fulminarono. Coprirono il corpo con un po’ di terra e poche
foglie.
Le iene aveva sbranato un agnello inerme. Se mai c’era valore nei combattenti,
era stato per sempre disonorato da un'azione vile. Avevano umiliato e spento la
vita di un loro figlio innocente, che, crescendo, li avrebbe solo benedetti,
dando serenità e significato alle loro vite. La mancanza di umana comprensione
fa risaltare di più la nobiltà e la fortezza del piccolo seminarista, che,
anche nella sofferenza e nella umiliazione, mai aveva rinunciato a proclamarsi
amico di Gesù.
Il 15 aprile, domenica del Buon Pastore, ci furono i funerali. Il suo corpo martoriato
fu portato in chiesa. C’erano solo poche donne vestite a lutto. Non ci furono
canti e suoni. Ma non mancarono certo gli alleluja degli Angeli, che cantando
accompagnarono il giovane martire in Paradiso.
6. Cari fratelli, cosa impariamo da questa lezione di vita e di sacrificio del
nostro giovane seminarista, Martire della fede?
Sono quattro le parole che il Beato Rolando Rivi ci consegna: perdono,
fortezza, servizio e pace.
a) Il perdono è
un gesto che ci avvicina di più a Dio, padre buono e misericordioso. Anche il
primo martire cristiano, il giovane Stefano, quando veniva lapidato, pregava
Gesù dicendo: «Signore Gesù, accogli il mio spirito […]. Signore, non imputare
loro questo peccato» (At 7,55-60). È lo stesso atteggiamento del nostro piccolo
ma grande Beato, che alla ferocia dei suoi aguzzini rispose con la dolcezza
della preghiera e del perdono.
Il perdono è la medicina che sana ogni ferita, cancella l’odio, converte
i cuori, incoraggia la fraternità. Abbiamo bisogno di perdono, come l’aria che
respiriamo. In famiglia, nella società, sul lavoro, nei rapporti umani abbiamo
bisogno di essere continuamente perdonati e di perdonare. Così si dimentica il
male e si fa il bene. Dobbiamo uscire da questa beatificazione con il cuore e
la mente pieni di perdono e sgombri di ogni ombra di contrasto. Nei pochi
giorni della nostra vita mortale, il nostro piccolo Beato ci invita a vivere da
fratelli e da amici, condividendo solo il bene e mai il male.
b) La seconda parola che Rolando ci consegna è la fortezza, una virtù
fondamentale per la nostra esistenza cristiana. Nel brano della lettera ai
Romani, che oggi abbiamo ascoltato, san Paolo ci esorta a essere forti e fermi
nella fede, dicendo: «Chi ci separerà dall’amore di Cristo? Forse la
tribolazione, l’angoscia, la persecuzione, la fame, la nudità, il pericolo, la
spada?» (Rm 8,35).
Niente separò Rolando dall’amore di Cristo. Non fu vinto né dalle percosse, né
dalla fame, né dalla nudità, né dalle pallottole. Fu trattato come pecora al
macello, ma in ciò fu più che vincitore nella grazia e nell’amore del Signore
Gesù. Perché Rolando nel suo cuore ripeteva le parole dell’Apostolo: «Io sono
persuaso che né morte né vita, né angeli né principati, né presente né
avvenire, né potenze, né altezza né profondità, né alcun’altra creatura potrà
mai separarci dall’amore di Dio, che è in Cristo Gesù, nostro Signore» (Rm
8,38-39).
In questo anno della fede, accresciamo la nostra fortezza per andare
controcorrente nei confronti di tutto ciò che viola e umilia la nostra
condizione di uomini e di battezzati, rimanendo fedeli a Gesù, alla Chiesa, al
magistero del Santo Padre. Il Vangelo sia per noi una roccia di rifugio, un
luogo fortificato che ci salva. Il Signore Gesù sia sempre la nostra rupe e la
nostra fortezza. La sua grazia ci guidi e ci conduca sulla via della salvezza.
c) Il nostro martire ci consegna una terza parola: servizio. Gesù, nel
vangelo odierno, ci ricorda che il chicco di grano se non muore non produce
frutto, ma se muore produce molto frutto. E aggiunge: «Chi ama la propria vita,
la perde e chi odia la propria vita in questo mondo, la conserverà per la vita
eterna. Se uno mi vuole servire, mi segua, e dove sono io, là sarà anche il mio
servitore. Se uno serve me, il Padre lo onorerà» (Gv 12,24-26).
Il servizio di Rolando a Gesù e alla sua Chiesa fu l’offerta della giovane
vita, come seme fecondo di cristiani autentici e forti. Il suo martirio fu
anche un gesto eroico di lealtà umana. Mai tradì la propria identità di figlio
di Dio e di seminarista, chiamato a testimoniare nel sacerdozio le parole
divine di Gesù.
Oggi, la sua veste talare, macchiata di sangue innocente, è la sua bandiera di
gloria. Egli si rivolge ai seminaristi d’Italia e del mondo, esortandoli a
rimanere fedeli a Gesù, a essere fieri della loro vocazione sacerdotale e a
testimoniarla senza rispetto umano, con gioia, serenità e carità.
d) Perdono, fortezza e servizio faranno progredire la nostra umanità verso il
porto della pace, della comprensione reciproca, del bene comune. Papa Francesco
ci ripete continuamente di convertirci alla pace. La Chiesa ha sempre una porta
aperta per accogliere i suoi figli peccatori. Non importa quanto siano
spregevoli i nostri peccati, la misericordia del Signore Gesù è più grande
della nostra miseria. Liberiamoci del peso delle nostre cattive azioni ed
entriamo in chiesa, la nostra vera casa, dove troviamo accoglienza, conforto e
guarigione da tutte le nostre ferite spirituali.
Ora non è tempo di pianto ma di gioia, non è tempo di divisione ma di comunione,
non è tempo di inimicizia ma di fraternità.
Pace, pace ci grida il nostro piccolo martire. Pace a tutti e con tutti.
Riconciliamoci e perdoniamoci. Diventiamo uomini di pace. Amiamo la pace,
costruiamo la pace, viviamo nella pace. Le nostre città e le nostre famiglie
siano oasi di pace. Se ci convertiamo alla pace, se diventiamo costruttori di
pace, non avremo più nemici da combattere e da annientare, ma solo amici da
amare e da perdonare. E noi saremo benedetti dagli uomini e dal Signore.
In tal modo il martirio del nostro Rolando non sarà stato invano.
Amen
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/rolando-rivi.html
Rolando Rivi
(1931-1945)
BEATIFICAZIONE:
- 05 ottobre 2013
- Papa Francesco
RICORRENZA:
- 13 aprile
Seminarista, martire,
ucciso in un clima di odio esasperato verso i sacerdoti, fu preso e ucciso il
13 aprile 1945, in un bosco di Piane di Monchio, frazione di Palagano (Modena)
"Che male faccio a
portarla? Non ho voglia di togliermela. Io studio da prete e la veste è il
segno che io sono di Gesù"
Rolando Rivi nacque il 7
gennaio 1931, secondo di tre figli, in una famiglia di contadini mezzadri
a San Valentino di Castellarano, in provincia di Reggio Emilia.
A cinque anni serviva già
messa in parrocchia. Sentendosi chiamato al sacerdozio, a undici anni, nel
1942, entrò nel Seminario Vescovile di Marola in diocesi di Reggio Emilia. Nel
1944, chiuso il seminario per le turbolenze di guerra, Rolando tornò in paese,
aiutando in parrocchia e diventando punto di riferimento per i bambini,
che esortava alla virtù e ai sacramenti.
Aveva appena 14 anni
quando venne percosso, seviziato e finito con un colpo di pistola dopo tre
giorni di torture, quindi lasciato in un bosco delle campagne emiliane, con
indosso la sola maglia di lana, strappata e insanguinata. La sua unica “colpa”,
agli occhi degli aguzzini partigiani in quel periodo dell’aprile del 1945
segnato da troppi odi e divisioni, fu quella di continuare a indossare la
tonaca da seminarista: non volle abbandonarla neppure dopo la chiusura del
collegio dove studiava, decisa proprio per le ambasce della guerra, e il
ritorno nella povera casa dei genitori contadini, a Castellarano.
Ma la fama di mitezza di
quel ragazzino percorse ben presto tutte le vallate circostanti. E si fece
subito fama di santità, così legata proprio al suo essere “seminarista
ragazzino”, innamorato di quella tonaca (che presto avrebbe desiderato
sostituire con quella da curato di campagna del suo adorato parroco) anche
quando i suoi aguzzini la dileggiarono facendone una palla da calcio.
Rolando nel frattempo è
diventato il beato Rivi, in virtù di una serie di guarigioni miracolose
ottenute per la sua intercessione, con Papa Francesco che nel marzo del 2013
(tra i primi atti del suo ministero petrino) ha autorizzato la Congregazione
delle cause dei santi a promulgare il decreto per il riconoscimento del
martirio in odium fidei. Un martirio che poi s’è tramutato in un
bagno di pacificazione, quando — nell’aprile 2018 — la figlia di colui che
uccise materialmente Rolando ha chiesto pubblicamente perdono alla sorella e
agli altri congiunti del beato ancora in vita.
Martirio, pacificazione e
perdono che oggi costituiscono una calamita per migliaia di giovani, diretti
nella chiesa di San Valentino dove Rolando è sepolto, nel frattempo eretta a
santuario diocesano, e che vivono il pellegrinaggio all’insegna della grazia,
della conversione e dell’amicizia.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/rolando-rivi.html
Grave e vergognoso che
una scuola pubblica non accetti la mostra “Io sono di Gesù” su Rolando Rivi
I giovani di oggi,
accerchiati dal vuoto delle moderne ideologie del nichilismo e del relativismo,
hanno più che mai bisogno di incontrare testimoni appassionati all’amore e alla
verità, come il Beato Rolando Rivi
Luigi Negri - Emilio
Bonicelli
A proposito dei fatti
successi a Rio Saliceto (Reggio Emilia), dove ai bambini della locale scuola
elementare, nell’ambito di un’iniziativa per gli alunni che avevano aderito
all’insegnamento della religione cattolica, è stato impedito di visitare la Mostra “Io sono di Gesù”,
dedicata al Beato Rolando Rivi, si dichiara quanto segue:
Addolora vedere che ci
sono persone che hanno paura della verità. Addolora ancor di più quando questo
avviene da parte di persone investite di compiti educativi, cioè del compito di
introdurre i giovani alla realtà, alla verità, al bene.
La verità dei fatti
relativi al martirio del Beato Rolando Rivi è attestata in modo inconfutabile e
al di là di ogni ragionevole dubbio da una sentenza della magistratura
italiana, da un imponente lavoro di ricerca storica e dalla dettagliata analisi
in ambito ecclesiale, nel percorso, diocesano e romano, che ha portato alla
Beatificazione.
Il seminarista Rolando
Rivi, ragazzo innocente, a soli 14 anni, fu ucciso, in odio alla sua fede
cristiana, per la sola colpa di testimoniare pubblicamente, con coraggio, il
suo amore a Gesù. Fu ucciso il 13 aprile 1945, da parte di alcuni partigiani
comunisti il cui progetto ideologico era costruire una società in cui fosse
impedito a Cristo di parlare al cuore dell’uomo.
La Mostra “Io sono di
Gesù” racconta in modo semplice e oggettivo, accessibile a tutti, la nuda
verità dei fatti accaduti.
È grave e vergognoso che
all’interno di una scuola pubblica che dovrebbe garantire, in uno Stato
democratico, la libertà e il pluralismo, non sia consentito ai bambini e agli
insegnanti, nell’ambito di un’iniziativa legata all’ora di religione, di andare
a incontrare la luminosa figura di un Beato contemporaneo, martire bambino,
campione dell’amore alla verità e al bene.
La Mostra “Io sono di
Gesù” sta girando l’Italia e in ogni sua tappa ha consentito a tutti e in
particolare ai giovani di essere arricchiti dall’incontro con un giovane che ha
testimoniato il suo amore all’ideale sino al dono della vita. Così è accaduto
recentemente anche a Ferrara dove sono stati migliaia i giovani, credenti e non
credenti, che hanno tratto dall’incontro con Rolando spunti positivi per la
propria vita.
I giovani di oggi,
accerchiati dal vuoto delle moderne ideologie del nichilismo e del relativismo,
hanno più che mai bisogno di incontrare testimoni appassionati all’amore e alla
verità, come il Beato Rolando Rivi. Che questo sia proibito in una scuola
pubblica è l’attentato più grave alla loro crescita umana che possa accadere.
Per il COMITATO AMICI DI
ROLANDO RIVI
+ Luigi Negri
Arcivescovo di Ferrara e
Abate di Pomposa
Presidente del Comitato Amici di Rolando Rivi
Emilio Bonicelli
Segretario e portavoce
del Comitato Amici di Rolando Rivi
Curatore della Mostra “Io sono di Gesù”
Rolando Rivi. Scuola
elementare sospende le visite alla mostra del beato perché «infanga la
resistenza»
A Rio Saliceto, in Emilia
Romagna, c'è stato l'ennesimo episodio di censura della memoria del giovane
martire per nascondere i crimini dei partigiani
La storia del beato Rolando Rivi «infanga la resistenza». È il motivo che
ha spinto la scuola elementare Anna Frank di Rio Saliceto (provincia di Reggio
Emilia) a sospendere le visite alla mostra sul giovane seminarista ammazzato da
tre partigiani comunisti nel 1945. Le visite erano state proposte soltanto agli
studenti che frequentavano l’ora di religione. Monsignor Negri e il curatore
della mostra hanno diffuso un comunicato molto duro contro questa decisione.
LA GIUSTIFICAZIONE. La mostra, allestita nei locali della parrocchia, «è considerata da alcuni genitori offensiva nei confronti della resistenza», spiega ai media locali il capogruppo di Forza Italia Giuseppe Pagliani. Dopo aver subito le pressioni dei genitori, la dirigente scolastica ha deciso di imporre la sospensione delle visite dei bambini. In un volantino distribuito fuori dalla scuola ha addotto come motivazione una «impossibilità, a causa dei tempi ristretti, di contestualizzare dal punto di vista storico e didattico la mostra».
Secondo Pagliani, si calpesta la memoria di un martire per «nascondere le pagine della resistenza
di cui ci si dovrebbe vergognare senza indugi»: i bambini di Rio Saliceto non
devono sapere che ci furono partigiani comunisti che uccisero a sangue freddo
un ragazzo di quattordici anni al grido di «domani avremo un prete in meno».
CENSURA STORICA. Questo
è soltanto l’ennesimo caso sul territorio emiliano di censura nei
confronti del beato Rivi. I sindacalisti della Cgil e i membri dell’Anpi locali
da anni fanno pressioni per bloccare ogni tentativo di intitolargli una via e
una piazza, a Reggio Emilia e a Modena. L’intento è chiaro: evitare che
il nome di una delle tante vittime innocenti dei partigiani comunisti diventi
nota e acquisisca una rilevanza pubblica. Da quando Rivi è stato fatto beato,
però, la storia del suo efferato martirio è sempre più conosciuta, e le
reazioni alla celebrazione della sua memoria non fanno che portare alla luce il
rifiuto, in un territorio storicamente permeato dal comunismo, di fare i conti
con la propria storia.
Emilia. L'abbraccio fra i parenti del martire e la figlia del partigiano che lo uccise
Edoardo Tincani lunedì
16 aprile 2018
Il commovente gesto di
riconciliazione al termine della Messa nel 73° anniversario della nascita del
beato Rolando Rivi nella Pieve di Castellarano, che diventa Santuario
intitolato al martire
L'abbraccio di
riconciliazione fra Rosanna Rivi, sorella del seminarista martire, e Meris
Corghi, figlia di uno dei due partigiani che lo uccisero nell'aprile del 1945
Domenica pomeriggio,
nella Pieve di San Valentino (Castellarano, Reggio Emilia) dove la Messa
presieduta dal vescovo Massimo Camisasca celebrava il 73° anniversario
della nascita al cielo del beato Rolando Rivi, si è verificato un
commovente gesto di riconciliazione: l’abbraccio di pace tra i parenti del
seminarista martire - fra i quali la sorella Rosanna e i cugini Alfonso e
Sergio – e la signora Meris Corghi, la figlia di uno dei due
partigiani comunisti che nell’aprile 1945 strapparono la vita “in odium fidei”
a quel ragazzo che si ostinava a indossare la veste talare e a dire “Io
sono di Gesù”, sognando di diventare missionario.
L’antica chiesa, da oggi
ufficialmente Santuario del beato Rolando Rivi Martire, era gremita in
ogni angolo, con centinaia di fedeli raccolti anche sul sagrato e in altri
ambienti videocollegati.
Erano presenti alla
liturgia il sindaco di Castellarano, Giorgio Zanni, e quello di Sassuolo
Claudio Pistoni.
«Siamo tutti fratelli e
nella guerra tutti perdiamo: avete perso Rolando e s’è perduto mio padre, ma
Cristo ha salvato tutti gli uomini; prima di spirare sulla croce, usò il suo
ultimo fiato solo per perdonare i suoi carnefici», ha detto Meris al
termine dell’Eucaristia, leggendo un testo scritto al termine di un percorso di
conversione nel quale è stata accompagnata da un padre domenicano, dopo che
aveva appreso da adulta, attraverso i racconti di una zia, la verità dei fatti
riguardanti suo padre, reo confesso, e quel seminarista quattordicenne
freddato a colpi di pistola in un bosco. «Arrendiamoci a Dio nel perdono,
diventiamo fiamme di luce, esempi della Grazia», ha detto ancora la donna, che
ha proposto la stretta di mano ai parenti di Rivi con questo auspicio: «Che il
sorriso di Rolando possa risplendere su tutti voi e, accanto a lui, anche
quello di mio padre. Ciò che l’odio del separatore ha diviso, possa riunirsi
nell’amore del Sacro Cuore di Gesù. E nel nome del Padre imploro, a nome di
tutte le vittime di tutte le guerre: pace, pace, pace!».
Nell’intervento
successivo Alfonso Rivi, che definisce Rolando «l’amico prediletto per
ogni gioco, ma anche il maestro che ci ha introdotto a ciò che veramente conta,
la fede in Dio», ha ricordato la letizia della Beatificazione, avvenuta nel
2013, aggiungendo che nei cuori dei familiari rimaneva tuttavia una segreta
speranza, «che cioè anche la violenza usata contro Rolando fosse in qualche
modo redenta, perché la vittoria del bene sul male potesse giungere alla sua
pienezza. Per questo oggi – ha concluso – abbiamo accolto con gioia la presenza
di Meris Corghi tra di noi, come fosse una sorella, e alla sua domanda di
perdono rispondiamo di cuore con il dono del perdono».
Nell’omelia il pastore
aveva ricordato l’alto tributo di sangue pagato dalla Chiesa di Reggio
Emilia-Guastalla tra il 1944 e il 1946, periodo in cui oltre al
piccolo seminarista vennero uccisi undici sacerdoti. Il senso della giornata è
stato colto dal presule fin dalla prima lettura, dagli Atti degli Apostoli, là
dove Pietro afferma: «Avete ucciso l’autore della vita, ma Dio l’ha risuscitato
dai morti: noi ne siamo testimoni». E a San Valentino, domenica, si è
certamente stati testimoni di una Pasqua, un sorprendente passaggio dall’odio
all’amore: con l’aiuto del beato, dal buio della violenza e
dell’indottrinamento ideologico il Risorto ha saputo far sprigionare una luce
di misericordia. «La presenza di Cristo, assieme alla pace, dona la forza del
perdono. Il perdono, umanamente impossibile, diventa realtà sotto l’azione
dello Spirito. L’eucarestia è veramente la medicina che guarisce le nostre
radici di male e ci porta dentro la vita di Dio», ha affermato monsignor
Camisasca. «Il perdono che oggi avviene – ha concluso - è il segno che Dio è
presente, che sta in mezzo a noi così come stava in mezzo ai suoi discepoli.
Egli agisce per l’intercessione di Rolando».
SOURCE : https://www.avvenire.it/chiesa/pagine/abbraccio-parenti-seminarista-martire-e-figlia-partigiano
ROLANDO RIVI, IL
SEMINARISTA UCCISO DA UN PARTIGIANO: VINCE IL PERDONO
16/04/2018
Fu uno dei delitti più
efferati e più odiosi nel "triangolo della morte": il 13 aprile del
’45 il quattordicenne che si preparava al sacerdozio, beatificato da Papa
Francesco nel 2013, venne torturato e ucciso da un partigiano. Oggi la figlia
Meris Corghi chiede perdono per il delitto. Il vescovo di Reggio Emilia
Camisasca lo ha definito “un miracolo”.
Il vescovo di Reggio
Emilia Massimo Camisasca lo ha definito “un miracolo”. Si tratta del perdono
richiesto e ottenuto da Meris Corghi, la figlia del partigiano che, il13 aprile
del ’45, uccise il giovane seminarista Rolando
Rivi, il martire beatificato da Papa Francesco il 5 ottobre del 2013, che
allora aveva solo 14 anni. Uno dei delitti più efferati e più odiosi compiuti
nel “triangolo della morte” a ridosso della liberazione, per troppo tempo
rimossi dall’opinione pubblica prima che il richiamo dell’ex partigiano Otello
Montanari e il suo famoso “chi sa parli” desse il via al risveglio delle
coscienze e anche a una riscrittura della storia di quegli anni.
All’epoca dei fatti Meris
Corghi era solo una bambina. Tre mesi fa ha scritto una lettera ai parenti
di Rolando rimasti in vita, esprimendo il suo desiderio di chiedere il loro
perdono per il delitto compiuto dal padre Giuseppe. E domenica scorsa,
nell’antica pieve di San Valentino di Castellarano, oggi santuario, dove
Rolando è stato battezzato e dove riposa in un’urna sotto l’altare, durante la
messa celebrata dal vescovo di Reggio in occasione dei 73 anni dal martirio,
Meris ha abbracciato Rosanna, la sorella di Rolando i cugini e gli altri
parenti rimasti in vita, dopo aver pronunciato parole che hanno commosso i
presenti.
“Non sapevo nulla fino a
poco tempo fa,” ha detto, “piano piano sono arrivata a ricostruire tutto
e, dopo un profondo percorso personale che mi ha trasformata, ho sentito di
fare questo gesto. La mia missione di oggi è quella di restituire le responsabilità
e di rendere pace a mio padre. Chiedo umilmente perdono per lui. Vorrei che
questa fosse una pietra miliare d’amore. Ripartiamo da qui e sconfiggiamo
l’odio con l’unione”.
Rolando Rivi fu
sequestrato da un gruppo di partigiani della brigata Garibaldi il 10 aprile del
’45. Dopo tre giorni di orribili sevizie fu portato in un bosco a Piane di
Monchio, costretto a scavarsi la fossa e poi ucciso a colpi di pistola. A
sparare furono Giuseppe Corghi e Delciso Rioli. Per quel delitto entrambi
furono processati e condannati a 23 anni di carcere ma ne scontarono solo sei
in seguito all’amnistia Togliatti.
SOURCE : https://www.famigliacristiana.it/articolo/rolando-rivi-martire-per-fede-nel-triangolo-rosso.aspx
ROLANDO RIVI, MARTIRE PER
FEDE NEL TRIANGOLO ROSSO
24/04/2020
Era un
giovane seminarista di 14 anni e fu ucciso in modo barbaro dai partigiani nel
1945 in odio alla fede. Fu sequestrato e torturato per tre giorni. I carnefici
usarono la sua tonaca nera per farne un pallone da calcio e poi appesa come un
trofeo. Prima di morire, Rolando chiese di pregare per mamma e papà
Alberto
Chiaraalberto.chiara.90
Un cristiano adulto e
tutto d'un pezzo nonostante la tenera età, martire a causa della sua
fede sincera, incapace di compromessi. Il 28 marzo 2013, Jorge Mario
Bergoglio, ancora fresco di conclave, ha firmato il decreto: il successivo
sabato 5 ottobre Rolando Rivi, già Servo di Dio, è stato proclamato beato,
entrando a far parte del primo gruppo di beatificazioni volute dal nuovo papa.
Aveva solo 14 anni quando
fu torturato e ucciso da alcuni uomini delle brigate garibaldine “in odium
fidei”, il 13 aprile del 1945, a pochi giorni dalla fine della guerra, ma
ne dimostrava ancora meno, con quel viso tondo e minuto, lo sguardo intenso
reso ancora più vulnerabile dal cappello da seminarista troppo grande, che
rischiava anche nella foto di cadergli sugli occhi. Un cappello da “pretino”
che Rolando non voleva togliersi da quando, a 11 anni, era entrato in seminario
e aveva vestito, come si usava allora, l’abito talare. Per non far torto a
Gesù. «Chiediamo a Rolando Rivi di ottenere la grazia di tante
vocazioni per la nostra Chiesa», ha dichiarato il vescovo di Reggio Emilia,
monsignor Massimo Camisasca.
Rolando Rivi era nato a
San Valentino, comune di Castellarano, nel reggiano, il 7 gennaio del
1931, secondo di tre figli di due giovani contadini, mamma Albertina e
papà Roberto. Gente semplice ma di fede profonda, legata alla parrocchia.
Rolando cresce nell’oratorio, impara a suonare l’orano, serve messa. Oggi
diremmo che nel gruppo degli amici è un leader. La nonna sostiene che
«diventerà un santo o un mascalzone».
Subito dopo la Cresima
matura la vocazione e chiede di entrare in seminario. Ha un sogno. Vuole
diventare missionario. I genitori non si oppongono e così entra nel seminario
di Marola. Siamo nel ’42. Dopo due anni dopo, nel 1944, i tedeschi
occupano la struttura e i seminaristi devono tornare a casa. Anche Rolando
quell’estate torna a San Valentino e ritrova la famiglia e i coetanei. Il clima
è cambiato. Il paese è vessato dalle incursioni dei tedeschi e dei partigiani,
i sacerdoti sono malvisti e rischiano ogni giorno la pelle. Siamo nel triangolo
della morte, i crimini commessi dai “rossi” faranno i conti completi con
l’opinione pubblica solo dopo il famoso “chi sa parli” lanciato negli anni ’80
dall’ex partigiano reggiano Otello Montanari. Tra tutti, questo è stato uno dei
più efferati e dei più odiosi, se non altro per l’età della vittima. Tornato
dal seminario, Rolando riprende la vita di prima. Gli studi, i giochi con gli
amici, la parrocchia. Ma non si vuole togliere l’abito, nonostante il suo
vecchio parroco sia appena stato trasferito in un luogo più sicuro dopo essere stato
aggredito e picchiato da alcuni partigiani comunisti.
Il nuovo parroco è don
Alberto Camellini, ha solo 25 anni ed è al suo primo incarico. Sarà uno dei
testimoni contro i suoi assassini. Si arriva così al 10 aprile del ‘45. Rolando
va a studiare in un bosco vicino a casa, come al solito. La sera non è ancora
rientrato. I genitori trovano i suoi libri e un biglietto lasciato dai
partigiani, in cui si dice di non cercarlo. Dopo alcuni giorni di inutili ed
estenuanti ricerche nei dintorni, il papà e il giovane parroco si mettono in
viaggio e, dietro le indicazioni degli stessi assassini, scoprono la terribile
verità. Rolando è stato sequestrato, portato in un casale a Piane di
Monchio, nell’Appennino modenese, torturato per tre giorni e infine ucciso, il
13 aprile, alle tre del pomeriggio. La tonaca nera l’hanno usata per farne
un pallone da calcio e poi appesa come un trofeo. Prima di morire, ha chiesto
di pregare per mamma e papà.
Di lui si conserva la
memoria. Dal 22 aprile al 1° maggio 2017, ad esempio, il Battistero della
Basilica S. Maria Assunta a Gallarate, in provincia di Varese, ospita la mostra
“Io sono di Gesù”, dedicata proprio all beato Rolando Rivi, “testimone di
verità”. Vengono illustrate vita, testimonianza di fede e morte del ragazzo:
rappresenta un’occasione d'incontro con un testimone, icona dei martiri del XX
secolo, modello per affrontare con coraggio evangelico anche le circostanze più
difficili.
SOURCE : https://www.famigliacristiana.it/articolo/rolando-rivi-martire-per-fede-nel-triangolo-rosso.aspx
Rolando
Rivi (7 de Enero 1931 – 13 de Abril 1945) seminarista
en el norte de Italia, fue asesinado en odio a la fe, por la única culpa de
llevar el traje de cura y dar testimonio de su fe cristiana. Su incondicionada
pertenencia a Cristo, con aún incluso el riesgo de la vida, es hoy ejemplo para
muchos seminaristas y jóvenes. Su beatificación oficial fue el dìa 5 de Octubre
2013. El 29 de Mayo es el día de su fiesta.
Oración por la
intercesión del Beato Rolando Rivi.
O Dios, padre de
Misericordia,
que eliges a los pequeňos
para confundir a los poderosos del mundo,
Te doy Gracias por
habernos donado,
en la vida del seminarista Rolando Rivi,
un testimonio de Amor total por tu hijo
Jesucristo y por Tu Iglesia,
hasta el sacrificio de su propia vida.
Iluminado por su ejemplo
y por su intercesión,
Te pido darme fuerzas
para ser en el mundo
signo vivo de Tu Amor
y Te suplico concederme la Gracia….
que tanto deseo.
Amen.
SOURCE : https://www.pievesanvalentino.it/it/prayers-in-several-languages/
Rolando
Rivi (7 de Janeiro de 1931 – 13 de Abril de 1945) era
seminarista no norte de Itália, assassinado por ódio à fé pela culpa única de
usar hábito e batina e testemunhar a fé cristã. A sua incondicional pertença a
Cristo, ao ponto de arriscar a vida, é, hoje, modelo para tantos seminaristas e
jovens. A solene beatificação ocorreu a 5 de Outubro de 2013. O dia da sua
festa é 29 de Maio.
Oração Pela Intercessão
Do Rivi Rolando Abençoado. Ó Deus, Pai misericordioso, que escolhes os
pequenos para confundir os poderosos do mundo, dou-Te graças por nos teres
dado, no seminarista Rolando Rivi, um testemunho de amor total ao Teu Filho
Jesus e à sua Igreja, até ao sacrifício da vida. Iluminado por este exemplo e
por intercessão de Rolando, peço-Te que me dês a força de ser sempre sinal vivo
do Teu amor no mundo e suplico-Te que me queiras conceder a graça que
ardentemente desejo. Amen.
SOURCE : https://www.pievesanvalentino.it/it/prayers-in-several-languages/
Voir aussi : http://www.pievesanvalentino.it/it/biography-of-blessed-rolando-rivi/
https://lanuovabq.it/it/rolando-mi-ha-guidato-per-far-trovare-la-pace-a-mio-padre