Bienheureux Ladislas Goral
Évêque
martyr polonais (✝ 1945)
Né le 1er mai 1898 à
Stoczek, Władisław Goral fit ses études à Lublin et à Rome où il fut ordonné en
1920.
Professeur au séminaire de Lublin, attentif à appliquer la doctrine sociale de
l'Eglise dans une époque d'affrontements sociaux et de montée des périls en
Europe. Il faisait également partie de la Conférence de saint Vincent de Paul
et venait en aide aux vieillards et aux orphelins.
Evêque auxiliaire de Lublin en 1938, la guerre le surprit à Varsovie. Il
retourna dans Lublin occupée où il demeurait au séminaire et fut arrêté par la
Gestapo en novembre 1939 avec d'autres prêtres et des professeurs du séminaire.
Il s'était préparé spirituellement.
Envoyé au camp de travail de Sachsenhausen en 1940, il mourut en avril 1945
lors de l'évacuation des nazis.
Il fut béatifié en 1999 par Jean-Paul II, parmi les cent-huit martyrs polonais
de l’époque nazie dont le bienheureux Stanislas
Kubista dont on fait aussi mémoire le 26 avril - homélie de Jean-Paul II -
En polonais:
- anniversaire de la mort du bienheureux évêque Wladyslaw
Goral, avril 2015, Archidiecezjia Lubelska 'archidiocèse de Lublin'
Martyrologe
romain
Bienheureux Ladislas Goral
Ladislas ( Wladyslaw
) Goral naquit le 1er mai 1898 à Stoczek . Il fit ses études à Lublin et à
Rome où il fut ordonné en 1920 à la basilique saint Jean de Latran. Il continua
ses études théologiques à l' Université grégorienne de Rome et à Fribourg en
Suisse. Pendant ses vacances il prêchait pour les communautés polonaises
de Suisse et de France.
En 1926 il retourna
en Pologne et devint professeur à 28 ans au séminaire de Lublin. Erudit et
pédagogue, il avait l' estime de ses élèves. Parallèlement il publiait des
articles de théologie et de pastorale. il organisait aussi des colonies de
vacances pour les enfants de familles ouvrières et mit en place des cours d'
éducation pour les travailleurs. Il faisait partie de la Conférence de saint
Vincent de Paul et venait en aide aux vieillards et aux orphelins. Il fut à l'
origine de l' établissement des Filles de la Charité à Kreznica.
Il était donc un
prêtre de son temps attentif à appliquer la doctrine sociale de l' Eglise dans
une époque d' affrontements sociaux et de montée des périls en Europe.
Il devint évêque
auxiliaire de Lublin en 1938. La guerre le surprit à Varsovie pendant les
bombardements alors qu' il dirigeait une récollection après un pélerinage à
Czestochowa. Il retourna dans Lublin occupée où il demeurait au séminaire et
fut arrêté par la Gestapo en novembre 1939 avec d' autres prêtres et des
professeurs du séminaire. Il s' était préparé spirituellement.
Il fut envoyé au camp
de travail de Sachsenhausen en 1940 où il mourut en avril 1945 lors
de l' évacuation des nazis.
Il fut béatifié en
1999 par Jean-Paul II.
SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-6494834.html
Władisław
Goral
1898-1945
Né le 1er mai 1898
à Stoczek, Władisław (Ladislas) fit ses études à Nasutów, passa son
baccalauréat à Lubartów, et entra en 1916 au séminaire de Lublin pour les
études de philosophie ; en 1920 il vint à Rome, où il fut ordonné prêtre
la même année, et continua d’autres études à l’Université Grégorienne de Rome
et à Fribourg.
En 1926, il retourna en
Pologne où il fut nommé professeur au séminaire de Lublin.
Il publiait des articles, il
animait des colonies de vacances, organisait des cours pour les ouvriers,
assistait les vieillards et les orphelins dans le cadre des Conférences
Saint-Vincent-de-Paul : c’est lui qui fit venir les Filles de la Charité à
Kreznica.
En 1938, il fut nommé évêque
auxiliaire à Lublin. Il créa à Lublin une maison pour les prêtres âgés, et
travailla beaucoup à la formation chrétienne des ouvriers et des étudiants.
Au déclenchement de la guerre,
il se trouva à Varsovie bombardée, alors qu’il dirigeait une récollection après
un pèlerinage à Czestochowa. De retour à Lublin, il fut arrêté par la Gestapo
en novembre 1939 avec d’autres prêtres et séminaristes.
Tous furent condamnés à mort,
le 27 novembre, et leur peine commuée en réclusion à perpétuité.
Interné le 4 décembre à
Sachsenhausen, il y fut enfermé en cellule d’isolement, avec le numéro 5605. A
partir de 1943, il eut le numéro 13981, avec impossibilité totale de
communiquer avec d’autres prisonniers, donc de recevoir les sacrements. il y
mourut le 26 avril 1945, au moment où les nazis évacuèrent le camp devant
l’avancée des Alliés.
Mgr Władisław Goral fut béatifié en 1999, parmi
les cent-huit Martyrs polonais de l’époque nazie.
BÉATIFICATION DE REGINA PROTMANN,
EDMUND BOJANOWSKI
ET 108 MARTYRS DE LA FOI
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II
Dimanche 13 juin 1999, Varsovie
«Heureux les miséricordieux, car
ils obtiendront miséricorde» (Mt 5, 7).
Très chers frères et sœurs!
1. En reprenant les paroles de
cette béatitude du Christ, je m'arrête sur mon parcours de pèlerin parmi vous,
peuple fidèle de Varsovie. Je salue cordialement ceux qui sont ici réunis, les
prêtres, les religieux, les religieuses et les fidèles laïcs. J'adresse un
salut fraternel aux évêques, en particulier au Cardinal-Primat et à ses
collaborateurs, les Evêques auxiliaires de l'archidiocèse de Varsovie. Je salue
le Président de la République, le Premier ministre, le Pré- sident du Sénat et
le Président de la Diète, les représentants des Autorités de l'Etat, des
Autorités locales et les per- sonnes qui ont été invitées.
Je rends grâce à la Divine
Providen- ce, car il m'est à nouveau donné de me trouver ici, où il y a vingt
ans, en la mémorable veillée de Pentecôte, nous avons vécu de façon spéciale le
mystère du Cénacle. Avec le Primat du millénai- re, le Cardinal Stefan
Wyszyñski, avec les évêques et le peuple de Dieu de la capitale, présent en
grand nombre, nous avons alors invoqué avec ferveur le don de l'Esprit Saint. A
cette époque difficile, nous avons supplié sa puissan- ce de se déverser dans
les cœurs des hommes et d'éveiller en eux l'espéran- ce. Il s'agissait d'un cri
qui naisssait de la foi que Dieu suscite et qui, avec la puissance de l'Esprit
Saint, renouvelle et sanctifie chaque chose. Il s'agissait d'une imploration
pour le renouvelle- ment du visage de la terre, de cette ter- re. Que ton
Esprit descende et qu'Il re- nouvelle le visage de la terre, de cette terre!
Comment ne pas rendre au- jourd'hui grâce à Dieu, Un et Trine, pour tout ce ce
que, au cours des vingt dernières annés, nous interprétons comme une réponse à
ce cri! Tout ce qui s'est accompli durant cette période en Europe et dans le
monde, à com- mencer par notre patrie, n'est-il pas la réponse de Dieu? Sous
nos yeux ont eu lieu les changements des systèmes poli- tiques, sociaux et
économiques, grâce auxquels les individus et les nations ont à nouveau vu
resplendir leur digni- té. La vérité et la justice sont en train de réacquérir
leur valeur, devenant un défi pressant pour tous ceux qui savent apprécier le
don de la liberté. C'est pourquoi nous rendons grâce à Dieu, en considérant
l'avenir avec confiance.
Nous lui rendons en particulier
gloi- re pour ce que ces vingt années ont ap- porté dans la vie de l'Eglise. En
rendant grâce, nous nous unissons donc, parmi les peuples qui nous sont
proches, aux Eglises de la tradition occidentale et orientale, qui sont sorties
des catacom- bes et qui accomplissent ouvertement leur mission. Leur vitalité
est un ma- gnifique témoignage de la puissance de la grâce du Christ, qui fait
que les hommes faibles deviennent capables d'héroïsme, qui va souvent jusqu'au
martyre. N'est-ce pas là le fruit de l'ac- tion de l'Esprit de Dieu? N'est-ce
pas grâce à ce souffle, dans l'histoire très récente, que nous avons
aujourd'hui l'occasion unique de faire l'expérience de l'universalité de
l'Eglise et de notre responsabilité de témoigner le Christ et d'annoncer son
Evangile «jusqu'aux ex- trémités de la terre»?
A la lumière de l'Esprit Saint,
l'Eglise qui est en Pologne relit les signes des temps et assume ses devoirs,
libérée des limitations extérieures et des pressions, dont elle a fait encore
récemment l'ex- périence. Comment ne pas rendre grâce aujourd'hui à Dieu, car
dans l'esprit du respect et de l'amour réciproque, l'Eglise peut mener un
dialogue créatif avec le monde de la culture et de la science! Comment ne pas
rendre grâce du fait que les croyants peuvent s'ap- procher sans obstacle des
Sacrements et écouter la parole de Dieu, pour pou- voir ensuite témoigner
ouvertement de leur propre foi! Comment ne pas rendre gloire à Dieu pour cette
multitude d'églises construites dernièrement dans notre pays! Comment ne pas
rendre grâce, car les enfants et les jeunes peu- vent sans inquiétude connaître
le Christ à l'école, où la présence du prêtre, de la religieuse ou du
catéchiste est consi- dérée comme une aide précieuse dans le travail
d'éducation des jeunes géné- rations! Comment ne pas louer Dieu, qui à travers son
Esprit anime les com- munautés, les associations et les mou- vements
ecclésiaux, et fait en sorte que la mission de l'évangélisation soit en-
treprise par un cercle de laïcs toujours plus vaste!
Lorsqu'au cours de mon premier
pèlerinage dans ma patrie, je me trouvais en ce lieu, la prière du Psalmiste me
venait avec insistance à l'esprit:
«Souviens-toi de moi, Yahvé,
par amour de ton peuple,
visite-moi par ton salut,
que je vois le bonheur de tes élus,
joyeux de la joie de ton peuple,
glorieux avec ton héritage» (105 [106], 4-5).
Aujourd'hui, alors que nous
tournons le regard vers ces vingt dernières années de notre siècle,
l'exhortation du même Psaume nous vient à l'Esprit:
«Rendez grâce à Yahvé, car il est
bon,
car éternel est son amour!
Qui dira les prouesses de Yahvé,
fera retentir sa louange?
Béni soit Yahvé [...]
depuis toujours jusqu'à toujours» (105 [106], 1-2. 48).
2. «Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde» (Mt 5, 7). La liturgie du dimanche
d'aujourd'hui confère un caractère particulier à notre action de grâce. Elle
permet en effet de voir tout ce qui se produit dans l'his- toire de cette
génération, dans la perspective de la miséricorde éternelle de Dieu, qui s'est
révélée plus pleinement dans l'œuvre salvifique du Christ. Jésus fut «livré
pour nos fautes et ressuscité pour notre justification» (Rm 4, 25). Le
mystère pascal de la mort et de la résurrection du Fils de Dieu a conféré un
nouveau cours à l'histoire humaine. Si nous y observons les signes douloureux
de l'action du mal, nous avons la certitude qu'en définitive, il ne peut pas
dominer le destin du monde et de l'homme, il ne peut pas vaincre. Cette
certitude naît de la foi dans la miséricorde du Père «qui a tant aimé le monde
qu'il nous a donné son Fils unique, pour que quiconque croit en lui ne se perde
pas, mais ait la vie éternelle» (Jn 3, 16). C'est pourquoi, aujourd'hui,
alors que saint Paul indique la foi d'Abraham, qui «appuyé sur la promesse de
Dieu, sans hésitation ni incrédulité, mais avec une foi puissante, rendit
gloire à Dieu» (Rm 4, 20), il nous est donné d'apercevoir la source de
cette force, grâce à laquelle même les épreuves les plus dures n'étaient pas en
mesure de nous détourner de l'amour de Dieu.
Grâce à la foi dans la miséricorde
divine, l'espérance est demeurée en nous. Elle ne concernait pas seulement la
renaissance sociale et la restitution à l'homme de la dignité dans le cadre de
ce monde. Notre espérance va beaucoup plus loin: en effet, elle se dirige vers
les promesses divines qui dépassent de beaucoup le domaine temporel. Son objet
définitif est la participation aux fruits de l'œuvre salvifique du Christ. Elle
peut nous être comptée comme justice, si «nous croyons en celui qui ressuscita
d'entre les morts Jésus notre Seigneur» (Rm 4, 24). Seule l'espérance
qui naît de la foi dans la résurrection peut nous pousser à donner, dans la vie
quotidienne, une réponse digne à l'amour infini de Dieu. Ce n'est qu'avec une
telle espérance que nous pouvons aller chez ceux qui sont «les malades» (Mt
9, 12) et être des apôtres de l'amour de Dieu qui guérit. Si je disais, il a
vingt ans, que «la Pologne est devenue, de nos jours, la terre d'un témoignage
particulièrement responsable» (Homélie sur la Place de la Victoire,
2.6.1979), il faut aujourd'hui ajouter qu'il doit s'agir d'un témoignage de
miséricorde active, édifiée sur la foi dans la résurrection. Seul un témoignage
de ce genre est un signe d'espérance pour l'homme d'aujourd'hui, en particulier
pour les jeunes générations; et si pour certains, il est également un «signe de
contradiction», cette contradiction ne doit jamais nous détourner de la
fidélité au Christ crucifié et ressuscité.
3. «Omnipotens aeterne Deus,
qui per glorificationem Sanctorum novissima dilectionis tuae nobis argumenta
largiris, concede propitius, ut, ad Unigenitum tuum fideliter imitandum, et
ipsorum intercessione commendemur, et incitemur exemplo»: c'est ainsi que
l'Eglise prie, en rappelant les saints et les saintes dans l'Eucharistie: Ô
Dieu, notre Père, qui dans le témoignage glorieux des saints donnes à ton
Eglise des signes toujours nouveaux de ton amour miéricordieux, fais que nous
sentions à nos côtés la présence réconfortante de ces frères, afin d'être
encouragés à imiter le Christ ton Fils» (Comune sanctorum et sanctarum,
Collecte). Aujourd'hui également, nous élevons cette invocation alors que nous
admirons le témoignage qui nous est donné par les bienheureux qui viennent
d'être élevés à la gloire des autels. Une foi vive, une espérance inébranlable
et un amour généreux leur ont été attribués à juste titre, car ils étaient
profondément enracinés dans le mystère pascal du Christ. C'est donc à raison
que nous invitons à suivre fidèlement le Christ, selon leur exemple.
La bienheureuse Regina Protmann,
Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Catherine, originaire de
Braniewo, se consacra de tout son cœur à l'œuvre de renouveau de l'Eglise entre
le XVI e et le XVII e siècle. Son activité, qui naissait de l'amour pour le
Christ par-dessus toute chose, se déroula après le Concile de Trente. Elle
s'inséra activement dans la réforme post-conciliaire de l'Eglise, accomplissant
avec une grande générosité une humble œuvre de miséricorde; elle fonda une
Congrégation, qui unissait la contemplation des mystères de Dieu avec le soin
des malades dans leur maison et l'instruction des enfants et de la jeunesse
féminine. Elle consacra une attention particulière à la pastorale des femmes.
Ne pensant qu'aux autres, la bienheureuse comprenait avec un regard clairvoyant
les nécessités du peuple et de l'Eglise. Les paroles: «Comme Dieu le veut»,
devinrent la devise de sa vie. Un amour ardent l'invitait à accomplir la
volonté du Père céleste, sur l'exemple du fils de Dieu. Elle ne craignait pas
d'accepter la croix du service quotidien, en témoignant du Christ ressuscité.
L'apostolat de la miséricorde
remplit également la vie du bienheureux Edmund Bojanowski. Ce propriétaire
terrien de Wielkopolski, doté par Dieu de nombreux talents et d'une profondeur
de vie spirituelle particulière, bien que de santé délicate, avec persévérance,
prudence et générosité de cœur, accomplit et inspira une vaste activité en
faveur de la population rurale. Guidé par un discernement empli de sensibilité
envers les besoins des autres, il donna naissance à de nombreuses œuvres
éducatives, caritatives, culturelles et religieuses, pour soutenir matériellement
et moralement les familles rurales. Tout en restant laïc, il fonda la
Congrégation des Servantes de la Bienheureuse Vierge Immaculée, bien connue en
Pologne. Chacune de ses initiatives était inspirée par le désir que tous
puissent participer à la rédemption. Il s'est inscrit dans l'histoire humaine
comme «un homme cordialement bon», qui par amour de Dieu et des hommes, savait
réunir efficacement les divers milieux autour du bien. Sa riche activité
précéda de beaucoup ce que le Concile Vatican II a formulé sur le thème de
l'apostolat des laïcs. Il donna un exemple exceptionnel de travail généreux et
sage pour l'homme, pour la patrie et pour l'Eglise. L'œuvre du bienheureux
Edmund Bojanowski est poursuivie par les Servantes de la Bienheureuse Vierge
Immaculée, que je salue de tout cœur et que je remercie pour leur service
silencieux et empli d'esprit de sacrifice en faveur de l'homme et de l'Eglise.
4. «Munire digneris me, Domine
Jesu Christe [...], signo sanctissimae Crucis tuae: ac concedere digneris mihi
[...] ut, sicut hanc Crucem, Sanctorum tuorum reliquiis refertam, ante pectus
memu teneo, sic semper mente retineam et memoriam passionis, et sanctorum
victorias Martyrum: voici la prière que l'Evêque récite en endossant la
croix perctorale. Aujourd'hui, je fais de cette invocation la prière de toute
l'Eglise qui est en Pologne qui, portant depuis mille ans le signe de la
passion du Christ, se régénère toujours par la semence du sang des martyrs et
vit de la mémoire de la victoire qu'ils ont remportée sur cette terre.
Aujourd'hui précisément, nous
célébrons la victoire de ceux qui, à notre époque, donnèrent leur vie
temporelle pour le Christ, afin de la posséder pour les siècles des siècles
dans sa gloire. Il s'agit d'une victoire particulière, car elle est partagée
par des représentants du clergé et des laïcs, des jeunes et des personnes
âgées, des personnes de différents milieux et conditions. Parmi elles se trouve
l'Archevêque Antoni Julian Nowowiejski, pasteur du diocèse de Plock, torturé à
mort à Dzialdowo; l'Evêque Wladislaw
Goral de Lublin, torturé avec une haine particulière, uniquement parce
qu'il était un Evêque catholique. Il y a des prêtres diocésains et religieux,
qui moururent parce qu'ils ne voulurent pas abandonner leur ministère et ceux
qui moururent en servant leurs compagnons prisonniers, malades du typhus; il y
a également ceux qui furent torturés à mort pour avoir défendu des juifs. Dans
le groupe des bienheureux, il y a des frères religieux et des sœurs, qui
persévérèrent dans le service de la charité et dans l'offrande de leurs
souffrances pour le prochain. Parmi ces bienheureux martyrs se trouvent
également des laïcs. Il y a cinq jeunes formés au patronage salésien; un membre
actif de l'Action catholique; un catéchiste laïc, torturé à mort pour son
service; et une femme héroïque qui donna librement sa vie en échange de celle
de sa belle-fille qui attendait un enfant. Ces bienheureux martyrs sont
aujourd'hui inscrits dans l'histoire de la sainteté du peuple de Dieu en
pèlerinage depuis plus de mille ans à travers la terre polonaise.
Si nous nous réjouissons
aujourd'hui pour la béatification de cent-huit martyrs clercs et laïcs, nous le
faisons tout d'abord parce qu'ils sont le témoignage de la victoire du Christ,
le don qui restitue l'espérance. Alors que nous accomplissons cet acte
solennel, dans un certain sens se ravive en nous la certitude que,
indépendamment des circonstances, nous pouvons remporter la pleine victoire sur
chaque chose, grâce à celui qui nous a aimés (cf. Rm 8, 37). Les
bienheureux martyrs disent à nos cœurs: Croyez que Dieu est amour! Croyez dans
le bien et dans le mal! Eveillez l'espérance en vous! Puisse-t-elle produire en
vous le fruit de la fidélité à Dieu face à chaque épreuve!
5. Réjouis-toi, Pologne, pour les
nouveaux bienheureux: Regina Protmann, Edmund Bojanowski et les cent-huit
martyrs. Il a plu à Dieu «de démontrer l'extraordinaire richesse de sa grâce,
par la bonté» de ses fils et de ses filles en Jésus-Christ (cf. Ep 2,
7). Voilà «la richesse de sa grâce», voilà le fondement de notre confiance
inébranlable dans la présence salvifique de Dieu sur les routes de l'homme au
cours du troisième millénaire! Rendons-lui gloire pour les siècles des siècles.
Amen!
©
Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Blessed Wladyslaw Goral
Also known as
- Ladislao Goral
Profile
Ordained on 18
December 1920. Auxiliary bishop of Lublin, Poland and titular bishop of Meloë in Isauria on 10
August 1938. Deported by Nazis from occupied Poland to the Sachsenhausen concentration camp. Martyr.
Born
- 26
March 1999 by Pope John Paul II (decree of martyrdom)
Beato Ladislao (Wladyslaw) Goral Vescovo e martire
Stoczek, Polonia, 1° maggio 1898 – Sachsenhausen, Germania, aprile 1945
Wladyslaw Goral, vescovo
ausiliare di Lublin, cadde vittima dei nazisti in odio alla sua fede cristiana.
Papa Giovanni Paolo II il 13 giugno 1999 lo elevò agli onori degli altari con
ben altre 107 vittime della medesima persecuzione.
Martirologio Romano: Nel
campo di prigionia di Sachsenhausen in Germania, beato Stanislao Kubista, sacerdote
della Società del Verbo Divino e martire, che, durante l’occupazione militare
della Polonia in tempo di guerra da parte di un regime nemico di Dio, in questo
carcere esalò il suo spirito tra atroci torture. Insieme a lui si commemora il
beato Ladislao Goral, vescovo ausiliare di Lublino, che nello stesso luogo e
durante la medesima persecuzione difese con coraggio la dignità umana e della
fede, morendo in prigione di malattia in un giorno sconosciuto.
Nella capitale italiana, Wladyslaw Goral è stato ordinato sacerdote il 18 dicembre 1920.
Nel 1926 ritorna a Lublino, ed è nominato professore in seminario.
Il 10 agosto 1938 viene nominato vescovo ausiliare di Lublino e titolare di Meloe. Wladyslaw Goral sarà consacrato vescovo il 9 ottobre 1938. Con la sua azione pastorale chi lo ricorda, lo definisce quale “pastore dalla straordinaria dedizione alla Chiesa”.
Wladyslaw Goral fu attivo in molte organizzazioni sociali.
La sua passione era il lavoro pastorale e il lavoro intrapreso a beneficio dei lavoratori. Al fine di formare questi circoli nello spirito della tradizione cattolica, ha creato un certo numero di organizzazioni cristiane come l'Unione cristiana dei lavoratori della Repubblica di Polonia, la Christian Workers 'University o la Lublin Charitable Society.
Su sua iniziativa nella diocesi fu fondata anche la casa per i sacerdoti in pensione.
Ladislao Wladyslaw Goral è stato arrestato il17 novembre 1939, dalla Gestapo durante l'occupazione nazista della Polonia. Con lui vennero arrestati il cancelliere, alcuni esponenti della curia e alcuni professori del seminario. L'intero gruppo di13 sacerdoti è stato portato nella prigione della Gestapo, per essere giudicati dal tribunale il 27 novembre. Tutti vennero condannati a morte.
Ma la condanna, per Ladislao Wladyslaw Goral venne commutata in ergastolo.
Il 4 dicembre 1940, fu trasferito nel campo di concentramento di Sachsenhausen e rinchiuso in isolamento nel bunker di cemento del sottocampo di Zellenbau.
Condannato alla più completa solitudine, privato della compagnia di altri prigionieri e della possibilità di ricevere i sacramenti, poteva leggere solo i giornali nazisti.
Wladyslaw Goral, maltrattato in continuazione e logorato dalla condizione carceraria, morì di stenti e malattia in un giorno imprecisato nel mese di aprile 1945.
Il 16 aprile 1949, su richiesta del Consiglio centrale dell'Unione polacca degli ex prigionieri politici dei prigionieri e dei campi di concentramento nazisti, "per meriti avuti nel campo del movimento di resistenza nei campi gli fu conferito postumo il riconoscimento della Stella dell’Ordine della Polonia Restituita.
Wladyslaw Goral è stato beatificato il 13 giugno 1999 a Varsavia, da Papa Giovanni Paolo II che ha voluto innalzare alla gloria degli altari ben 108 beati martiri degli anni della seconda guerra mondiale. Il 19 aprile 2004 gli venne dedicata una nuova parrocchia a Lublino.
Autore: Mauro Bonato
Il beato Wladyslaw Goral nacque il giorno 1 maggio 1898, a Stoczek in
Polonia. Dopo aver frequentato le scuole elementari a Nasutów, ha proseguito
gli studi a Lubiano e Lublino.
Nel 1916 è entrato nel seminario di Lublino; successivamente ha perfezionato i suoi studi di filosofia a Roma.
Nel 1916 è entrato nel seminario di Lublino; successivamente ha perfezionato i suoi studi di filosofia a Roma.
Nella capitale italiana, Wladyslaw Goral è stato ordinato sacerdote il 18 dicembre 1920.
Nel 1926 ritorna a Lublino, ed è nominato professore in seminario.
Il 10 agosto 1938 viene nominato vescovo ausiliare di Lublino e titolare di Meloe. Wladyslaw Goral sarà consacrato vescovo il 9 ottobre 1938. Con la sua azione pastorale chi lo ricorda, lo definisce quale “pastore dalla straordinaria dedizione alla Chiesa”.
Wladyslaw Goral fu attivo in molte organizzazioni sociali.
La sua passione era il lavoro pastorale e il lavoro intrapreso a beneficio dei lavoratori. Al fine di formare questi circoli nello spirito della tradizione cattolica, ha creato un certo numero di organizzazioni cristiane come l'Unione cristiana dei lavoratori della Repubblica di Polonia, la Christian Workers 'University o la Lublin Charitable Society.
Su sua iniziativa nella diocesi fu fondata anche la casa per i sacerdoti in pensione.
Ladislao Wladyslaw Goral è stato arrestato il17 novembre 1939, dalla Gestapo durante l'occupazione nazista della Polonia. Con lui vennero arrestati il cancelliere, alcuni esponenti della curia e alcuni professori del seminario. L'intero gruppo di13 sacerdoti è stato portato nella prigione della Gestapo, per essere giudicati dal tribunale il 27 novembre. Tutti vennero condannati a morte.
Ma la condanna, per Ladislao Wladyslaw Goral venne commutata in ergastolo.
Il 4 dicembre 1940, fu trasferito nel campo di concentramento di Sachsenhausen e rinchiuso in isolamento nel bunker di cemento del sottocampo di Zellenbau.
Condannato alla più completa solitudine, privato della compagnia di altri prigionieri e della possibilità di ricevere i sacramenti, poteva leggere solo i giornali nazisti.
Wladyslaw Goral, maltrattato in continuazione e logorato dalla condizione carceraria, morì di stenti e malattia in un giorno imprecisato nel mese di aprile 1945.
Il 16 aprile 1949, su richiesta del Consiglio centrale dell'Unione polacca degli ex prigionieri politici dei prigionieri e dei campi di concentramento nazisti, "per meriti avuti nel campo del movimento di resistenza nei campi gli fu conferito postumo il riconoscimento della Stella dell’Ordine della Polonia Restituita.
Wladyslaw Goral è stato beatificato il 13 giugno 1999 a Varsavia, da Papa Giovanni Paolo II che ha voluto innalzare alla gloria degli altari ben 108 beati martiri degli anni della seconda guerra mondiale. Il 19 aprile 2004 gli venne dedicata una nuova parrocchia a Lublino.
Autore: Mauro Bonato