Sainte Catherine Volpicelli
Fondatrice
des Servantes du Sacré Cœur (✝ 1894)
Béatifiée le 29
avril 2001 par Jean-Paul II.
Canonisée par Benoît XVI le 26 avril 2009.
"Catherine Volpicelli, Fondatrice de la Congrégation des
Servantes du Sacré-Cœur, figure au nombre des 'apôtres des pauvres et des
marginalisés' qui, au XIXe siècle, furent pour Naples un signe lumineux de la
présence du Christ 'Bon Samaritain' qui secourt chaque homme blessé dans son
corps et dans son esprit."
Catherine Volpicelli (1839-1894) - biographie site du Vatican.
À Naples, en 1894, la bienheureuse Catherine Volpicelli, vierge.
Dévouée sans trêve à l’assistance des pauvres et des malades, elle fonda
l’Institut des Servantes du Sacré-Cœur et veilla à ce que la charité chrétienne
se montrât toujours adaptée efficacement aux besoins de la société de son temps.
Martyrologe
romain
CATHERINE VOLPICELLI
Fondatrice des Servantes du Sacré-Coeur, bienheureuse
(1839 - 1894)
Catherine Volpicelli, Fondatrice de la
Congrégation des Servantes du Sacré-Coeur, figure au nombre des "apôtres
des pauvres et des marginalisés" qui, au XIXe s., furent
pour Naples un signe lumineux de la présence du Christ "Bon
Samaritain" que secourt chaque homme blessé dans son corps et dans son
esprit, versant sur ses plaies l'huile de la Consolation et le vin de
l'espérance (cf. Missel Romain, 2, éd. Italienne, Rome 1983, Préface Commune
VIII, page 375)
Née à Naples le 21 janvier 1839,
Catherine eut au sein de sa famille, une famille de haute bourgeoisie, une
formation humaine et religieuse conséquente. Sous l'encadrement éducatif de
Saint Marcelin, et avec la direction sage de Margherite Salatino (future
Cofondatrice, avec le Bienheureux Ludovic de Casoria, de la Congrégation des
Soeurs Franciscaines Elisabethines Bigie), elle apprit les lettres, les langues
et la musique, qui la distingue vraissemblablement des femmes de son époque.
Guidée par l'Esprit du Seigneur, qui lui
révélait le projet de Dieu moyennant la collaboration des Sages et des Saints
directeurs spirituels, Catherine, qui en effet pouvait rivaliser avec sa soeur
et chercher à briller dans la société en fréquentant divers théâtres et
spectacles de danse, renonça avec promptitude aux éphémères valeurs d'une vie
élégante et exhubérante, pour adhérer avec une généreuse décision à une
vocation de perfection et de Sainteté.
La rencontre opportune avec le
Bienheureux Ludovic de Casoria, le 19 Septembre 1854, à "Palma" à
Naples, fut comme aimait à l'affirmer la bienheureuse elle-même: "un
traité singulier de grâce prévenante, de charité et de prédilection au
Sacré-Coeur amoureux des misères de sa servante". Le Bienheureux l'associa
à l'ordre Franciscain Séculier et lui indiqua comme l'unique découverte de sa
vie, le culte au Sacré-Coeur de Jésus, l'invitant à rester au milieu de la
société, dans laquelle elle devait être "pêcheuse des âmes".
Soutenue par son confesseur, le Père
Barnabite Léonard Matera, le 28 mai 1869 Catherine entra dans le groupe des
adoratrices perpétuelles de Jésus Sacrement. Cependant elle en sortit
précipitemment à cause de graves problèmes de santé.
Le dessein de Dieu sur Catherine était
autre. Comme le lui avait bien prédit le Bienheureux Ludovic et le lui répétait
souvent "Catherine, le Coeur de Jésus, c'est ton oeuvre'".
C'est aussi par l'entremise de son
confesseur que Catherine Volpicelli découvre le feuillet mensuel de l'Apostolat
de la Prière "Le Messager du Coeur de Jésus". Elle écrit alors au
Père Henri Ramière, Directeur Général de l'Apostolat de la Prière en France et
reçut de lui les explications détaillées de la naissante association, avec le
diplôme de zélatrice, le premier parvenu en Italie. En juillet 1867, le Père
Ramière visite la place "Largo Petrone alla Salute", à Naples, où
Catherine rêvait d'établir le Siège de ses activités apostoliques "pour
faire renaître dans les Coeurs, dans les farnilles et dans la société l'amour pour
Jésus-Christ".
L'apostolat de la Prière sera le coeur
de l'entier édifice spirituel de Catherine, qui la propulsera à cultiver son
ardent amour pour l'Eucharistie et deviendra l'instrument d'une action
pastorale aux dimensions du Coeur du Christ et donc ouverte à chaque homme,
toujours au service de l'Eglise, des marginalisés et des souffrants.
Avec les premières Zélatrices, le 1er
juillet 1874 Catherine fonda le nouvel Institut des "Servantes du
Sacré-Coeur" d'abord approuvé par le Cardinal Archevêque de Naples, le Serviteur
de Dieu "Siste Riario Sforza", et, ensuite, le 13 juin 1890, par le
pape Léon XIII qui lui accorda "Le Décret de Louange".
Préoccupée de l'avenir de la Jeunesse,
elle ouvrit une Ecole pour les orphelins dénommée "orfanatrofio delle
"Margherite", fonda une bibliothèque circulante et institua
l'Association des filles de Marie, avec le suivi sage de la Vénérable M. Rose
Carafa Traetto (morte en 1890).
En un temps record, elle ouvrit d'autres
maisons, à Naples (Palazzo Sansevero et près de l'Eglise de la Sagesse), à
Ponticelli, où les Servantes du Sacré-Coeur se distinguent dans l'assistance
des victimes du choléra en l884, à Minturno, à Meta di Sorrento et à Rome.
Le 16 mai 1884, le nouvel Archevêque de
Naples, le Cardinal Julien Sanfelice, o.s.b. consacra le sanctuaire dédié au
Sacré-Coeur de Jésus, que Catherine Volpicelli fit ériger à côté de la maison
généralice de ses oeuvres , le destinant particulièrement à l'adoration
réparatrice demandée par le Pape pour le soutien de l'Eglise, dans une période
difficile pour la liberté religieuse et pour l'annonce de l'Evangile.
La participation de Catherine au premier
Congrès Eucharistique National célébré à Naples en 1891, du 19 au 22 novembre,
fut l'acte culminant de l'apostolat de la Fondatrice des Servantes du
Sacré-Coeur. A cette occasion, elle offrit une riche exposition d'objets sacrés
destinés aux Eglises pauvres, elle organisa l'Adoration eucharistique dans la
cathédrale et fut l'animatrice de ce grand mouvement d'âmes qui se termina par
l'impressionnante "confession et communion générale".
Catherine Volpicelli s'éteignit à Naples
le 28 décembre 1894, offrant ainsi sa vie pour l'Eglise et pour le Saint Père.
La cause de béatification et de
canonisation de l'insigne témoignage de la charité du Coeur du Christ, après
l'instruction du Procès ordinaire pendant les années 1896-1902 à la Curie
Ecclésiastique de Naples, fut officiellement introduite près la Sainte
Congrégation des Rites le 11 janvier 1911.
Le 25 mars 1945 le Pape Pie XII en
déclarant l'héroïcité des vertus, lui attribua le titre de Vénérable.
Le 28 juin 1999 le Pape Jean Paul II
approuva la lecture du Décret de Béatification.
SOURCE : www.vatican.va
SOURCE : http://voiemystique.free.fr/catherine_volpicelli.htm
et http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20010429_volpicelli_fr.html
Caterina Volpicelli (1839-1894)
Caterina Volpicelli
was born into an upper middle-class Neapolitan family on 21 January 1839 from
which she received a sound human and religious formation. She was taught
literature, languages and music at the Royal Educational Institute of St
Marcellino by Margherita Salatino (the future foundress, with Bl. Ludovico da
Casoria, of the Franciscan Grey Sisters of St Elizabeth). She belongs to that
array of "apostles of the poor and marginalized" who in 19th-century
Naples were a sign of the presence of Christ, the Good Samaritan, who comes
close to all who are injured in body and spirit.
Caterina had been
trying to outshine her sister in society, frequently going to the theatre and
the ballet, but prompted by the Lord's Spirit who revealed God's plan to her
through the voice of wise and holy spiritual directors, she soon gave up the
transient pleasures of an elegant and carefree life, to adhere with generous
decision to a vocation of perfection and holiness.
Her chance meeting
with Bl. Ludovico da Casoria on 19 September 1854 at La Palma, Naples, as she
herself says, was "a rare stroke of prevenient grace, charity and favour
from the Sacred Heart, delighted by the poverty of his servant". Bl.
Ludovico led her to join the Third Order Franciscans and indicated to her the
devotion to the Sacred Heart of Jesus as the one goal of her life, inviting her
to remain in society to be a "fisher of souls". Guided by her
confessor, the Barnabite Fr Leonardo Matera, on 28 May 1859 Caterina entered
the Perpetual Adorers of the Blessed Sacrament, but she soon left, for serious
health reasons. Caterina's confessor showed her the monthly leaflet of the
Apostleship of Prayer in France; from him she received detailed information
about this new association with the diploma of Messenger, the first in Naples.
In July 1867, Fr Ramière visited the palace of Largo Petrone in Naples, where
Caterina was considering establishing her apostolic activities "to revive
love for Jesus Christ in hearts, in families and in society". The
Apostleship of Prayer would be the cornerstone of Caterina's whole spiritual
edifice and would permit her to cultivate her ardent love of the Eucharist and
her outreach to others.
With the first
messengers, on 1 July 1874, Caterina founded the new institute of
"Servants of the Sacred Heart", at first approved by the Cardinal
Archbishop of Naples, the Servant of God Sisto Riario Sforza, and later, on 13
June 1890, by Pope Leo XIII who granted the new religious family the
"Decree of praise".
Concerned about the
lot of the young, she then opened the orphanage of the Margherites, founded a
lending library and set up the Association of the Daughters of Mary, with the
wise guidance of Venerable Mother Rosa Carafa Traetto (d. 1890).
She soon opened
other houses: in Naples, in the Sansevero Palace and then at the La Sapienza
Church in Ponticelli, where the Servants distinguished themselves in nursing
cholera victims in 1884 and in Minturno, Meta di Sorrento and Rome. On 14 May
1884, the new Archbishop of Naples, Cardinal Guglielmo Sanfelice, osb,
consecrated the Shrine dedicated to the Sacred Heart of Jesus which Caterina
Volpicelli had had built next to the Mother House of her institutions. She
built it specifically for adoration in reparation, as requested by the Pope, to
support the Church in difficult times for religious freedom and Gospel
proclamation. Caterina's participation in the first National Eucharistic
Congress celebrated in Naples in 1891 (19-22 November), crowned the apostolate
of the Foundress of the Servants of the Sacred Heart. Caterina Volpicelli died
in Naples on 28 December 1894, offering her life for the Church and for the
Holy Father.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2009/ns_lit_doc_20090426_volpicelli_en.html
Saint Caterina Volpicelli
Also known as
- Katarina Volpicelli
- 22 January
- 28 December on some calendars
Profile
Born into an upper
middle-class family, Caterina was well educated at the Royal Educational Institute of San
Marcellino. Initially concerned with making a name for herself in society,
in her teens Caterina felt drawn more and more to the spiritual life. Friend
and spiritual student of Blessed
Ludovico of Casoria, who led her to become a Franciscan
tertiary. On 28
May 1859 Caterina joined the Perpetual Adorers of the Blessed
Sacrament, but developed serious health problems and left. Member of the Apostleship of Prayer. Founded the Institute of
Handmaidens of the Sacred Heart on 1
July 1874, which received the approval of Pope Leo XIII on 13
June 1890. She opened the orphanage of the Margherites, founded a lending library, and with the help of Venerable
Rosa Carafa Traetto, she set up the Association of the Daughters of
Mary.
Born
- 21 January 1839 in Naples, Italy
- 28 December 1894 in Naples, Italy of natural causes
St. Caterina Volpicelli - Foundress Servants of the
Sacred Heart
Caterina Volpicelli was born into an upper
middle-class Neapolitan family on 21 January 1839 from which she received a
sound human and religious formation. She was taught literature, languages and
music at the Royal Educational Institute of St Marcellino by Margherita
Salatino (the future foundress, with Bl. Ludovico da Casoria, of the Franciscan
Grey Sisters of St Elizabeth). She belongs to that array of "apostles of
the poor and marginalized" who in 19th-century Naples were a sign of the
presence of Christ, the Good Samaritan, who comes close to all who are injured
in body and spirit. Caterina had been trying to outshine her sister in society,
frequently going to the theatre and the ballet, but prompted by the Lord's
Spirit who revealed God's plan to her through the voice of wise and holy
spiritual directors, she soon gave up the transient pleasures of an elegant and
carefree life, to adhere with generous decision to a vocation of perfection and
holiness.
Her chance meeting with Bl. Ludovico da Casoria on 19 September 1854 at La
Palma, Naples, as she herself says, was "a rare stroke of prevenient
grace, charity and favour from the Sacred Heart, delighted by the poverty of
his servant". Bl. Ludovico led her to join the Third Order Franciscans and
indicated to her the devotion to the Sacred Heart of Jesus as the one goal of
her life, inviting her to remain in society to be a "fisher of
souls". Guided by her confessor, the Barnabite Fr. Leonardo Matera, on 28
May 1859 Caterina entered the Perpetual Adorers of the Blessed Sacrament, but
she soon left, for serious health reasons. Caterina's confessor showed her the
monthly leaflet of the Apostleship of Prayer in France; from him she received
detailed information about this new association with the diploma of Messenger,
the first in Naples. In July 1867, Fr. Ramiere visited the palace of Largo
Petrone in Naples, where Caterina was considering establishing her apostolic
activities "to revive love for Jesus Christ in hearts, in families and in
society". The Apostleship of Prayer would be the cornerstone of Caterina’s
whole spiritual edifice and would permit her to cultivate her ardent love of
the Eucharist and her outreach to others.
With the first messengers, on 1 July 1874, Caterina founded the new institute
of "Servants of the Sacred Heart", at first
approved by the Cardinal Archbishop of Naples, the Servant of God Sisto Riario
Sforza, and later, on 13 June 1890, by Pope Leo XIII who granted the new
religious family the "Decree of praise".
Concerned about the lot of the young, she then opened the orphanage of the
Margherites, founded a lending library and set up the Association of the
Daughters of Mary, with the wise guidance of Venerable Mother Rosa Carafa
Traetto (d. 1890).
She soon opened other houses: in Naples, in the
Sansevero Palace and then at the La Sapienza Church in Ponticelli, where the
Servants distinguished themselves in nursing cholera victims in 1884 and in
Minturno, Meta di Sorrento and Rome. On 14 May 1884, the new Archbishop of
Naples, Cardinal Guglielmo Sanfelice, osb, consecrated the Shrine dedicated to
the Sacred Heart of Jesus which Caterina Volpicelli had had built next to the
Mother House of her institutions. She built it specifically for adoration in
reparation, as requested by the Pope, to support the Church in difficult times
for religious freedom and Gospel proclamation. Caterina's participation in the
first National Eucharistic Congress celebrated in Naples in 1891 (19-22
November), crowned the apostolate of the Foundress of the Servants
of the Sacred Heart. Caterina Volpicelli died in Naples on 28 December
1894, offering her life for the Church and for the Holy Father. She was
canonized April 25, 2009 at Saint Peter's Square.
at
CATERINA VOLPICELLI (1839 - 1894)
Fondatrice delle Ancelle del S. Cuore
Caterina Volpicelli, Fondatrice delle Ancelle del S. Cuore, appartiene
alla schiera degli "apostoli dei poveri e degli emarginati" che nel
secolo XIX, furono per Napoli un luminoso segno della presenza del Cristo
"buon Samaritano" che viene accanto ad ogni uomo piagato nel corpo e
nello spirito, per versare sulle sue ferite l'olio della consolazione e il vino
della speranza (cfr. Messale Romano, 2 ed. Italiana, Roma 1983, Prefazio
comune VIII, pag. 375).
Nata a Napoli il 21 gennaio 1839, Caterina ebbe nella sua famiglia,
appartenente all'alta borghesia, una solida formazione umana e religiosa. Nel
Reale Educandato di S. Marcellino, sotto la guida sapiente di Margherita
Salatino (futura fondatrice, con il Beato Ludovico da Casoria, delle Suore
Francescane Elisabettine Bigie), apprese le lettere, le lingue e la musica,
cosa non frequente per una donna del suo tempo.
Guidata poi dallo Spirito del Signore, che le rivelava il progetto di
Dio attraverso la voce di sapienti e santi Direttori spirituali, Caterina che
intanto si accaniva a rivaleggiare con la sorella e a brillare nella società,
frequentando teatri e spettacoli di danze, rinunciò con prontezza agli effimeri
valori di una vita elegante e spensierata, per aderire con generosa decisione
ad una vocazione di perfezione e di santità.
L'incontro occasionale con il Beato Ludovico da Casoria, il 19 settembre
1854, a "La Palma" in Napoli, fu, come affermò la stessa Beata
"un tratto singolare di grazia preveniente, di carità e di predilezione
del S. Cuore innamorato delle miserie della sua Serva". Il Beato l'associò
all'Ordine Francescano Secolare e le indicò, come unico scopo della sua vita,
il culto del S. Cuore di Gesù, invitandola a restare in mezzo alla società,
nella quale doveva essere "pescatrice di anime".
Guidata poi dal suo confessore, il barnabita P. Leonardo Matera, il 28
maggio 1859 Caterina entrò tra le Adoratrici perpetue di Gesù Sacramentato,
uscendone però ben presto, per gravi motivi di salute.
Altro era il disegno di Dio su Caterina. Lo aveva ben intuito il Beato
Ludovico che spesso le ripeteva: "Il Cuore di Gesù, o Caterina, questa è
l'opera tua!"
Su indicazione del suo confessore, la Volpicelli, conosce il foglio
mensile dell'Apostolato della Preghiera in Francia, ricevendo da lui notizie
dettagliate della nascente Associazione, con il diploma di Zelatrice, il primo
giunto a Napoli. Nel luglio del 1867, P. Ramiere visita il palazzo di Largo
Petrone alla salute, in Napoli, dove Caterina sta meditando di stabilire la
sede delle sue attività apostoliche "per far rinascere nei cuori, nelle
famiglie e nella società l'amore per Gesù Cristo".
L'Apostolato della Preghiera sarà il cardine dell'intero edificio
spirituale di Caterina, che le consentirà di coltivare il suo ardente amore per
l'Eucaristia e diventerà lo strumento di un'azione pastorale avente le
dimensioni del Cuore di Cristo e perciò aperta ad ogni uomo, sempre a servizio
della Chiesa, degli ultimi e dei sofferenti.
Con le prime zelatrici, il 1° luglio 1874 Caterina fonda il nuovo
Istituto delle "Ancelle del S. Cuore", approvato in primo tempo dal
Cardinale Arcivescovo di Napoli, il Servo di Dio Sisto Riario Sforza, e in
seguito, il 13 giugno 1890, da Papa Leone XIII che accorda alla nuova Famiglia
religiosa il "Decreto di lode".
Premurosa delle sorti della gioventù, aprì poi l'orfanotrofio delle
"Margherite", fondò una biblioteca circolante e istituì
l'Associazione delle Figlie di Maria, con la saggia guida della Venerabile M.
Rosa Carafa Traetto (+ 1890).
In breve tempo aprì altre case: a Napoli nel Palazzo Sansevero e poi
presso la Chiesa della Sapienza, a Ponticelli, dove le Ancelle si distinsero
nell'assistenza alle vittime del colera del 1884, a Minturno, a Meta di
Sorrento e a Roma.
Il 14 Maggio 1884, il nuovo Arcivescovo di Napoli, Cardinale Guglielmo
Sanfelice, OSB, consacrò il Santuario dedicato al Sacro Cuore di Gesù, che la
Volpicelli aveva fatto erigere accanto alla Casa Madre delle sue opere,
destinandolo particolarmente all'adorazione riparatrice chiesta dal Papa per il
sostegno della Chiesa, in un'epoca difficile per la libertà religiosa e per
l'annunzio del Vangelo.
La partecipazione della Caterina al primo Congresso Eucaristico
Nazionale celebratosi a Napoli nel 1891 (19-22 novembre), fu l'atto culminante
dell'apostolato della Fondatrice delle Ancelle del Sacro Cuore: in
quell'occasione allestì una ricca esposizione di arredi sacri, destinati alle
chiese povere, organizzò l'adorazione Eucaristica nella cattedrale e fu
l'animatrice di quel gran movimento di anime che sfociò nell'impressionante
"Confessione e Comunione generale".
Caterina Volpicelli si spense a Napoli il 28 Dicembre 1894 offrendo la
sua vita per la Chiesa e per il Santo Padre.
La causa di Beatificazione e Canonizzazione dell'insigne testimone della
carità del Cuore di Cristo, dopo l'istruzione del Processo Ordinario negli anni
1896-1902 nella Curia ecclesiastica di Napoli, fu ufficialmente introdotta
presso l'allora S. Congregazione dei Riti l'11 Gennaio 1911.
Il 25 Marzo 1945 il Santo Padre Pio XII ne dichiarava l'eroicità delle
virtù, attribuendole il titolo di Venerabile.
Il 28 Giugno 1999 Sua Santità, Giovanni Paolo II, approvava la lettura
del decreto di Beatificazione.
Santa Caterina Volpicelli
Vergine, Fondatrice
Napoli, 21 gennaio 1839 - 28 dicembre 1894
Nata a
Napoli in una famiglia dell’alta borghesia, Caterina Volpicelli fu la prima
zelatrice dell’Apostolato della Preghiera nella sua città. Colta e
intelligente, fece della casa paterna un circolo dedito alla preghiera, alla
diffusione della stampa cattolica e del culto al Sacro Cuore di Gesù. Sotto
l’impulso dell’arcivescovo di Napoli, il cardinal Sisto Riario Sforza, fondò le
Ancelle del Sacro Cuore di Gesù, impegnate nell’apostolato e nella
santificazione delle anime. Morì a Napoli il 28 dicembre 1894, a 55 anni.
Beatificata a Romail 29 aprile 2001,è stata canonizzata, sempre a Roma, il 26
aprile 2009. I suoi resti mortali sono venerati nel Santuario Diocesano del
Sacro Cuore alla Salute, in largo Caterina Volpicelli 7 a Napoli.
Martirologio
Romano: A Napoli, beata Caterina Volpicelli, vergine, che, tutta dedita
all’assistenza dei poveri e dei malati, fondò l’Istituto delle Ancelle del
Sacro Cuore, in cui cercò di fare sempre esprimere la carità cristiana in
attività adeguate alle esigenze della società contemporanea.
Nacque a
Napoli il 21 gennaio 1839, da una famiglia dell’alta borghesia. Educata in
casa, secondo i sani valori della tradizione del Meridione d’Italia, passò poi
a completare la sua formazione nel Real Collegiodi San Marcellino, avendo così
un alto grado di cultura, cosa non comune per una donna del suo tempo.
Desiderando di poter raggiungere “l’intima unione con Dio” entrò a vent’anni
nel monastero delle Adoratrici Perpetue, ma dovette lasciarlo dopo sei mesi, a
causa della sua salute cagionevole. Il francescano padre Ludovico da Casoria
“amico dell’anima sua” (canonizzato nel 2014) glielo aveva predetto,
ripetendole: «Il Cuore di Gesù, o Caterina, questa è l’opera tua».
Nel 1864 venne a conoscenza dell’esistenza dell’associazione dell’“Apostolato
della Preghiera”. A quel punto, la sua vita ebbe una svolta decisiva. Scrisse
al padre Enrico Ramière, che in seguito incontrò personalmente e da cui
ricevette tutte le informazioni per impiantare l’associazione a Napoli. Ottenne
il diploma di zelatrice, la prima della città, e fece della propria casa un
centro per l’espandersi dell’Apostolato della Preghiera.
Napoli è la patria di san Tommaso e di sant’Alfonso, i teologi dell’Eucaristia,
che hanno segnato la pietà popolare e nel cui solco si colloca anche l’amore di
Caterina Volpicelli per il Santissimo Sacramento. È l’Eucaristia la sorgente
del suo convinto servizio alla Chiesa, che lei considera Corpo Mistico di
Cristo. Venera quindi i Pastori con devozione filiale e eroica umiltà,
accettando da loro ogni sorta di prova che richiedono.
Del suo circolo di preghiera entrò a far parte anche un avvocato, Bartolo
Longo, uscito da una grave crisi religiosa che l’aveva portato ad avvicinarsi
allo spiritismo. Improvvisamente, e per un certo tempo, lui che era così
assiduo a quegli incontri prese a non venirci. Un’amica della Volpicelli, la
contessa Marianna Farnararo vedova De Fusco, s’interessò al suo caso e mandò
una sua domestica a controllare: in effetti, era ammalato e non mangiava da
giorni, a causa dell’assenza della proprietaria della pensione dove alloggiava.
Venne quindi deciso che fosse ospitato da Caterina, mentre avrebbe mangiato a
casa della contessa.
Un giorno lei gli fece una proposta lavorativa: doveva occuparsi
dell’amministrazione di alcuni suoi possedimenti agricoli, situati in una
località detta Valle di Pompei. Fu in quel luogo che l’avvocato divenne
propagatore della preghiera del Rosario e fondò, in onore della Vergine Maria,
un santuario e le annesse opere di carità (è Beato dal 1980).
Lasciata la casa paterna, Caterina fissò la sua dimora e la sede delle sue
opere in largo Petrone alla Salute (attuale largo Caterina Volpicelli) dove in
seguito, grazie all’aiuto del cardinale arcivescovo Sisto Riario Sforza e per
la presenza di gesuiti insigni, di padre Ludovico da Casoria, per la
predicazione quasi ininterrotta di esercizi spirituali, divenne un vivissimo
centro di spiritualità.
Sotto l’invito del Cardinale, Caterina fondò l’Istituto delle Ancelle del Sacro
Cuore che, contrariamente agli Ordini religiosi femminili dell’epoca, dediti
soprattutto alla contemplazione e alle opere assistenziali, sorse per
l’apostolato e la santificazione delle anime. L’Istituto ebbe dall’origine tre
rami, uno religioso (le cui aderenti non portavano un abito definito) e due
laicali. Queste particolarità, insieme allo studio della teologia e al servizio
alla Chiesa in spirito d’apostolato, sono tutte specifiche che anticipano quasi
un secolo prima le novità del Concilio Ecumenico Vaticano II.
Il 14 maggio 1884 il nuovo arcivescovo di Napoli, Guglielmo Sanfelice, consacrò
il Santuario dedicato al Sacro Cuore,adiacente alla Casa Madre.
Il 21 novembre 1891 si celebrò a Napoli il primo Congresso Eucaristico
Nazionale, che vide Caterina e le sue consorelle impegnate nell’organizzazione
delle Adorazioni in Cattedrale, nella preparazione alla confessione e Comunione
generale e nella gestione degli arredi sacri.
Il 28 dicembre 1894 Caterina Volpicelli morì a Napoli, a soli 55 anni.
San Giovanni Paolo II l’ha proclamata Beata in piazza San Pietro il 29 aprile
2001, mentre papa Benedetto XVI l’ha canonizzata, sempre a Roma, il 26 aprile
2009. Si è quindi avverato l’auspicio del suo primo biografo,monsignor Michele
Jetti:«Napoli abbia presto, al pari delle fortunate città di Alessandria, Siena,
Genova e Bologna, la sua santa Caterina».
Autore: Antonio
Borrelli