dimanche 18 décembre 2016

Saint MALACHIE (MALACHI, MALACHIAS, MALACHIA), prophète


Duccio (1260–1318), Le Prophète Malachie, Maesta, 1310, 42.5 X 16, 
Siena, Museo dell'Opera del Duomo - Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Sienne)

Saint Malachie

Prophète de l'Ancien Testament (5ème s. av JC.)

Prophète qui nous annonce la venue du Précurseur "Voici que je vais envoyer mon messager pour qu'il fraye un chemin devant moi." (Mal. 3.1) Il était encore jeune quand il assista à la reconstruction du Temple au retour de l'exil et à la renaissance du culte à Jérusalem.

Il annonça que l'ère messianique, préparée par l'envoi d'un précurseur, rétablirait l'ordre cultuel et moral, culminant dans le sacrifice parfait offert à Dieu par toutes les Nations.

Commémoraison de saint Malachie, prophète. Au Ve siècle avant le Christ, après la déportation à Babylone, il annonça le grand jour du Seigneur et sa venue dans son temple, ainsi que l’offrande qui serait présentée à son nom toujours et en tous lieux.

Martyrologe romain


Interior of Igreja da Misericórdia de Esposende Portugal.



Livre de Malachie

Le livre de Malachie a été écrit dans la première moitié du Ve siècle avant J.-C., presque un siècle après que les Juifs sont rentrés de Babylonie, où ils avaient été exilés du début du VIe siècle jusqu'en 538 avant J.-C. Après le retour d'exil, la communauté israélite avait peu à peu sombré dans l'indifférence et le découragement. Trente ou cinquante ans avant la prédication du prophète Malachie, les Israélites avaient suivi les appels d'Aggée et de Zacharie et reconstruit le temple de Jérusalem (de 520 à 515 avant J.-C.). Mais depuis lors, l'espoir d'un renouveau national sous l'autorité du gouverneur Zorobabel a été déçu, et la réforme d'Esdras (peut-être vers 440 avant J.-C.) n'a pas encore eu lieu. La situation religieuse et la situation morale se sont dégradées: le culte est négligé (1.6-14), à l'occasion des offrandes on trompe Dieu (3.6-11), les prêtres ne sont plus à la hauteur de leur mission, et la loi que Dieu a donnée à son peuple n'est plus respectée (2.1-16).

     Pour le prophète, ce bilan est l'occasion d'exhorter les prêtres et le peuple à un changement radical, en leur rappelant l'amour de Dieu (1.1-5) mais aussi la proximité de son jugement et de sa venue (2.17-3.5; 3.13-24). Il leur annonce l'envoi par Dieu de son messager (3.1) et d'un prophète comme Élie (3.23). Dans les évangiles de Matthieu et de Luc cette promesse de Malachie est rapportée à Jean-Baptiste, chargé de préparer la venue de Jésus (Matt 17.11-13; Luc 1.17).

     En s'élevant avec force contre la dégradation de la vie religieuse et morale de son temps, le livre de Malachie prépare la communauté croyante à rencontrer son Dieu. C'est à cette rencontre qu'il nous invite encore aujourd'hui.

Société biblique française © 1997

SOURCE : http://www.interbible.org/interBible/ecritures/bfc/introductions/at_introductions/i_malachie.htm

Prophet Malachi, Russian icon from first quarter of XVIII century. Iconostasis of Kizhi monastery, Karelia, Russia


LIVRE DE MALACHIE

Chapitre I

01 PROCLAMATION. Parole du Seigneur à Israël par l’intermédiaire de Malachie.

02 Je vous ai aimés, dit le Seigneur, et vous dites : « En quoi nous as-tu aimés ? » Ésaü n’était-il pas frère de Jacob ? – oracle du Seigneur. J’ai eu de l’amour pour Jacob

03 mais je n’ai pas aimé Ésaü. J’ai livré ses montagnes à la désolation, son héritage aux chacals du désert.

04 Si Édom déclare : « Nous avons été détruits, mais nous recommencerons, nous relèverons les ruines », ainsi parle le Seigneur de l’univers : « Qu’ils relèvent, eux ! Moi, je démolirai ! On les appellera “Territoire-de-méchanceté”, “Peuple-qui-met-en-colère-le-Seigneur-pour-toujours”.

05 Vos yeux le verront et vous direz : “Le Seigneur est grand par-delà le territoire d’Israël !” »

06 Un fils honore son père, et un serviteur, son maître. Si donc je suis père, où est l’honneur qui m’est dû ? Et si je suis maître, où est le respect qui m’est dû ? – déclare le Seigneur de l’univers à vous, les prêtres qui méprisez mon nom. Et vous dites : « En quoi avons-nous méprisé ton nom ? »

07 – En présentant sur mon autel un aliment impur. Mais vous dites : « En quoi t’avons-nous rendu impur ? » – En affirmant : « La table du Seigneur est méprisable ! »

08 Et quand vous présentez au sacrifice une bête aveugle, n’est-ce pas faire le mal ? Et quand vous présentez une bête boiteuse ou malade, n’est-ce pas faire le mal ? Offre-la donc à ton gouverneur ! Sera-t-il content de toi ? Te sera-t-il favorable ? – Le Seigneur de l’univers a parlé.

09 Et maintenant, apaisez donc le visage de Dieu, pour qu’il nous fasse grâce ! Cela est venu de vos mains. Vous sera-t-il favorable ? – Le Seigneur de l’univers a parlé.

10 Qui donc d’entre vous fermera les portes du sanctuaire, pour que vous n’allumiez plus en vain le feu sur mon autel ? Je ne prends aucun plaisir en vous, – dit le Seigneur de l’univers –, je ne désire plus l’offrande de vos mains.

11 Car du levant au couchant du soleil, mon nom est grand parmi les nations. En tout lieu, on brûle de l’encens pour mon nom et on présente une offrande pure, car mon nom est grand parmi les nations, – dit le Seigneur de l’univers.

12 Vous, cependant, vous le profanez en disant : « La table du Seigneur est impure ; méprisable, la nourriture qu’on en retire. »

13 Vous dites : « Quel ennui ! », et vous la dédaignez, – dit le Seigneur de l’univers. Vous apportez ce qui est volé, boiteux ou malade, et vous l’apportez en offrande ! Puis-je l’agréer de vos mains ? – dit le Seigneur.

14 Maudit soit le tricheur qui possède un mâle dans son troupeau, qui fait un vœu et qui sacrifie au Seigneur une bête mutilée ! Je suis un grand roi – dit le Seigneur de l’univers –, et mon nom inspire la crainte parmi les nations.

 Lorenzo Monaco, Malachia, 1420-24, Cappella Bartolini Salimbeni, Firenze 

Chapitre II

01 Maintenant, prêtres, à vous cet avertissement :

02 Si vous n’écoutez pas, si vous ne prenez pas à cœur de glorifier mon nom – dit le Seigneur de l’univers –, j’enverrai sur vous la malédiction, je maudirai les bénédictions que vous prononcerez. Oui, je les maudis, car aucun de vous ne prend rien à cœur.

03 Voici : je vais menacer votre descendance. Je vous jetterai du fumier à la figure, le fumier qui provient de vos fêtes ; on vous enlèvera avec lui.

04 Vous saurez alors que je vous ai adressé cet avertissement, pour que subsiste mon alliance avec mon serviteur Lévi, – dit le Seigneur de l’univers.

05 Mon alliance avec lui était vie et paix, je les lui accordais, ainsi que la crainte, et il me craignait. Devant mon nom, il restait saisi.

06 La loi de vérité était dans sa bouche, et rien de mal ne se trouvait sur ses lèvres. Dans la paix et la droiture, il marchait avec moi ; nombreux furent ceux qu’il ramena de la faute.

07 En effet, les lèvres du prêtre gardent la connaissance de la Loi, et l’on recherche l’instruction de sa bouche, car il est le messager du Seigneur de l’univers.

08 Mais vous vous êtes écartés de la route, vous avez fait de la Loi une occasion de chute pour la multitude, vous avez détruit mon alliance avec mon serviteur Lévi, – dit le Seigneur de l’univers.

09 À mon tour je vous ai méprisés, abaissés devant tout le peuple, puisque vous n’avez pas gardé mes chemins, mais agi avec partialité dans l’application de la Loi.

10 Et nous, n’avons-nous pas tous un seul Père ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi nous trahir les uns les autres, profanant ainsi l’Alliance de nos pères ?

11 Juda a trahi. Une abomination a été commise en Israël et à Jérusalem. Oui, Juda a profané ce qui est saint, ce qui est aimé du Seigneur : il a épousé la fille d’un dieu étranger.

12 Le Seigneur retranchera l’homme qui agit ainsi, celui qui en est le témoin, celui qui s’en fait l’écho depuis les tentes de Jacob et qui présente une offrande au Seigneur de l’univers.

13 Et encore, une deuxième chose que vous faites : couvrir de larmes, de pleurs et de gémissements l’autel du Seigneur, car il ne fait plus attention à l’offrande et ne désire plus recevoir ce qui vient de vos mains.

14 Et vous dites : « Pourquoi cela ? » – C’est que le Seigneur a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse : tu l’as trahie, elle, ta compagne, la femme de ton alliance.

15 Un seul n’a-t-il pas fait la chair, et le souffle de vie qui est en elle ? Et que recherche-t-il ? Une descendance divine. Vous prendrez garde à votre souffle de vie : que nul ne trahisse la femme de sa jeunesse.

16 Car je hais la répudiation, – dit le Seigneur, Dieu d’Israël –, et celui qui se couvre d’un vêtement de violence, – dit le Seigneur de l’univers. Vous prendrez garde à votre souffle de vie et vous ne trahirez pas.

17 Vous fatiguez le Seigneur par vos discours, et vous dites : « En quoi l’avons-nous fatigué ? » – C’est lorsque vous dites : « Quiconque fait le mal est bon aux yeux du Seigneur, en de tels hommes il prend plaisir », – et encore : « Où est le Dieu de justice ? »

Gdańsk - Katedra Oliwska - figura Malachiasza na ołtarzu Najświętszego Sakramentu

Gdańsk - Oliwa Cathedral - statue of Malachi on the altar of the Holy Sacrament

Chapitre III

01 Voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient, – dit le Seigneur de l’univers.

02 Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs.

03 Il s’installera pour fondre et purifier : il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l’or et l’argent ; ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l’offrande en toute justice.

04 Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d’autrefois.

05 Je m’approcherai de vous pour le jugement ; sans attendre, je témoignerai contre les magiciens, contre les adultères, contre ceux qui font de faux serments, contre ceux qui oppriment le salarié, la veuve et l’orphelin, qui excluent l’immigré et qui ne me craignent pas, – dit le Seigneur de l’univers.

06 Moi, le Seigneur, je n’ai pas changé, mais vous, fils de Jacob, vous n’en finissez pas de changer :

07 depuis les jours de vos pères, vous vous écartez de mes décrets et ne les gardez pas. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, – dit le Seigneur de l’univers. Vous demandez : « En quoi devrons-nous revenir ? »

08 – Un homme peut-il tromper Dieu ? Et vous me trompez ! Vous dites : « En quoi t’avons-nous trompé ? » – Pour la dîme et les redevances.

09 Vous êtes maudits de malédiction, vous me trompez, vous, la nation entière !

10 Apportez toute la dîme à la maison du trésor, pour qu’il y ait de la nourriture dans ma Maison. Soumettez-moi donc ainsi à l’épreuve, – dit le Seigneur de l’univers –, et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses du ciel si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance !

11 Pour vous, je menacerai l’insecte vorace : qu’il ne détruise plus les fruits de votre sol, et que la vigne de vos campagnes ne soit plus stérile, – dit le Seigneur de l’univers.

12 Toutes les nations vous diront bienheureux, car vous serez alors une terre de délices, – dit le Seigneur de l’univers.

13 Vous avez contre moi des paroles dures, – dit le Seigneur. Et vous osez demander : « Qu’avons-nous dit entre nous contre toi ? »

14 Voici ce que vous avez dit : « Servir Dieu n’a pas de sens. À quoi bon garder ses observances, mener une vie sans joie en présence du Seigneur de l’univers ?

15 Nous en venons à dire bienheureux les arrogants ; même ceux qui font le mal sont prospères, même s’ils mettent Dieu à l’épreuve, ils en réchappent ! »

16 Alors ceux qui craignent le Seigneur s’exhortèrent mutuellement. Le Seigneur fut attentif et les écouta ; un livre fut écrit devant lui pour en garder mémoire, en faveur de ceux qui le craignent et qui ont le souci de son nom.

17 Le Seigneur de l’univers déclara : Ils seront mon domaine particulier pour le jour que je prépare. Je serai indulgent envers eux, comme un homme est indulgent envers le fils qui le sert fidèlement.

18 Vous verrez de nouveau qu’il y a une différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui refuse de le servir.

19 Voici que vient le jour du Seigneur, brûlant comme la fournaise. Tous les arrogants, tous ceux qui commettent l’impiété, seront de la paille. Le jour qui vient les consumera, – dit le Seigneur de l’univers –, il ne leur laissera ni racine ni branche.

20 Mais pour vous qui craignez mon nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement. Vous sortirez en bondissant comme de jeunes veaux à la pâture.

21 Vous foulerez les méchants, car ils seront de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, – dit le Seigneur de l’univers.

22 Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, à qui j’ai prescrit, sur l’Horeb, décrets et ordonnances pour tout Israël.

23 Voici que je vais vous envoyer Élie le prophète, avant que vienne le jour du Seigneur, jour grand et redoutable.

24 Il ramènera le cœur des pères vers leurs fils, et le cœur des fils vers leurs pères, pour que je ne vienne pas frapper d’anathème le pays !

SOURCE : https://www.aelf.org/bible/Ml/1


Saint Prophète MALACHIE

Le nom de Malachie signifie «mon ange, mon messager». Originaire de la tribu de Zabulon (de Lévi selon d'autres), il était encore tout jeune au moment du retour des Juifs de Babylone et assista à la réforme religieuse d'Esdras et de Néhémie, ainsi qu'à la reconstruction du Temple (vers 450). Mais bien vite, les Prêtres recommencèrent à accomplir leurs fonctions rituelles avec négligence. On viola de nouveau les préceptes de la Loi et les moeurs se dégradèrent; aussi le Seigneur envoya-t-il Malachie, le dernier des Petits Prophètes, pour annoncer qu'Il allait bientôt mettre fin au Sacerdoce hébraïque infidèle et que l'Ange de l'Alliance nouvelle (3:1), le Soleil de Justice (3:20), c'est-à-dire le Christ, allait bientôt venir pour inaugurer un Sacerdoce nouveau et éternel. «Et soudain Il entrera dans Son Sanctuaire, le Seigneur que vous cherchez, et l'Ange de l'alliance que vous désirez, Le voici qui vient!» (3:20). Les offrandes et les sacrifices imparfaits feront place alors au Sacrifice unique et parfait de l'Eucharistie, qui unit à Dieu Juifs et Gentils: «Du levant au couchant, mon Nom est grand chez les nations, et en tout lieu un sacrifice est présenté en mon Nom ainsi qu'une offrande pure» (1:11). Ce jour grand et redoutable de la venue du Messie, accompagné d'un feu insupportable pour les impies, sera préparé par la venue du Précurseur: « Voici que Je vais envoyer Mon messager pour qu'Il fraye un chemin devant Moi» (3:1). Ainsi était clairement prophétisée la venue de Saint Jean Baptiste (cité par le Christ en Matthieu 11:10), qui viendra et marchera devant Lui (le Christ) avec l'esprit et la puissance d'Elie, pour ramener le coeur des pères vers les enfants et les rebelles à la prudence des justes, préparant pour le Seigneur un peuple bien disposé» (Mal. : 23-24 cité dans le discours de l'Archange Gabriel à Zacharie: Luc 1:17).


The Prophet Malachi and biblical quotation in Latin: "VENIET AD TEMPLUM SANCTUM SUUM DOMINUS" (Mal. 3,1). Lorch (Enns/Upper Austria). Basilica of Saint Lawrence: Gothic stained glass windows, 1330


La mission de saint Malachie : rappeler les exigences de Dieu

Ramener le coeur des pères vers leurs fils et le coeur des fils vers les pères

DÉCEMBRE 18, 2012 00:00ZENIT STAFFSPIRITUALITÉ

Franz Le Guen

ROME, mardi 18 décembre 2012 (Zenit.org) – Le prophète saint Malachie (v. 450 av. J.-C.) est inscrit au martyrologe romain le 18 décembre.

Malachie naquit à Sapha, dans la tribu de Zabulon, et son nom signifie « mon messager ». Il dit en effet : « Et soudain Il entrera dans Son Sanctuaire, le Seigneur que vous cherchez, et l’Ange de l’alliance que vous désirez, Le voici qui vient!» (3, 20).

Le livre de ce dernier des « douze petits prophètes » se trouve placé par le canon de l’Eglise catholique à la charnière de l’Ancien et du Nouveau Testament, entre les prophèties de Zacharie et l’évangile de saint Matthieu.

Malachie  a pour mission de rappeler les exigences de Dieu à la communauté israélite menacée de relâchement à la suite de la restauration du Temple. Il critique le culte formaliste et annonce le sacrifice parfait de l’ère messiajnque: les Pères de l’Eglise y ont vu une préfiguration de l’Eucharistie.

Le premier oracle du livre commence par ces paroles: « Je vous ai aimés ». Il s’achève par ces versets: « Rappelez-vous la Loi de Moïse, mon serviteur (…). Voici que je vais vous envoyer Elie le prophète avant que n’arrive le Jour du Seigneur, grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères vers leurs fils et le cœur des fils vers leurs pères (…) ».

Ce retour d’Elie est un trait important de l’eschatologie, et constitue un point de discernement poer « la fin des temps » dont il est si à la mode de parler ces jours-ci et jusqu’au 21 décembre au moins. Malachie est invoqué aujourd’hui lors de la célébration familiale de la Pâque juive.

Dans l’évangile, Jésus a expliqué qu’Elie était déjà venu, dans la personne de Jean-Baptiste, le Précurseur (cf. Mt 11, 7-14; 17, 1-13).

SOURCE : https://fr.zenit.org/2012/12/18/la-mission-de-saint-malachie-rappeler-les-exigences-de-dieu/

Pietro Lombardo e aiuti, Dodici Profeti : Malachia, 1495-1510. Cappella di San Girolamo of San Francesco della Vigna, Venice


Malachy, Prophet (RM)

5th century BC. The last of the twelve minor prophets. The tradition is that he was a native of Sapha. The Jews erroneously identify him with Esdras (Ezra) (Benedictines).


Le Saint prophète Malachie, Baie 05 de la chapelle Notre-Dame de Kergoat en Quéménéven (29).


Malachi the Prophet


Also known as

  • Malachias

Memorial

Profile

Fifth century B.C., son of Sapha, Tribe of Zabulon. Post-Exilic and last of the Twelve Minor Prophets and the inspired writer of one of the Canonical Books of the Old Testament. No details of his life have survived.

Canonized

Additional Information

MLA Citation

  • “Malachi the Prophet“. CatholicSaints.Info. 21 November 2019. Web. 18 December 2020. <https://catholicsaints.info/malachi-the-prophet/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/malachi-the-prophet/



Malachias (Malachi)

Personage and name

It is the last book of the collection of the twelve Minor Prophets which is inscribed with the name of Malachias. As a result, the author has long been regarded as the last of the canonical prophets of the Old Testament. All that is known of him, however, is summed up in the tenor of his preaching and the approximate period of his ministry. The Jewish schools identified him quite early with the scribe Esdras. This identification, which is without historical value and is based according to St. Jerome on an interpretation given to Mal., ii, 7, was at first probably suggested by the tradition which beheld in Esdras the intermediary between the prophets and the "great synagogue", whose foundation was attributed to him and to which he was considered to have transmitted the deposit of doctrine handed down by the prophets (Pirqe Abhôth, I, 2). The position of intermediary fully belonged to Esdras on the hypothesis that he was the last of the prophets and the first member of the "great synagogue". The name Malachias figures at the head of the book in the Septuagint. The Alexandrine translator, however, did not understand Mal., i, 1, to contain the mention of the author's proper name; he translates the passage: "The word of the Lord by the hand of his Angel," so that he has evidently understood the Hebrew expression to be the common noun augmented by the suffix; he has, moreover, read Mál'akhô instead of Mál'akhî. We cannot say whether this reading and interpretation should not be considered as an effect of Jewish speculations concerning the identity of the author of the book with Esdras, or whether an interpretation of this kind was not at the foundation of the same speculation. However that may be, the interpretation of the Septuagint found an echo among the ancient Fathers and ecclesiastical writers, and even gave rise, especially among the disciples of Origen, to the strangest fancies.

A large number of modern authors likewise refuse to see in Mál'akhî the proper name of the author. They point out that in Mal., iii, 1, the Lord announces: "Behold I send my angel (mál'akhî)...". According to them, it is from this passage that the name Mál'akhî was borrowed by a more recent author, who added the inscription to the book (i, 1). But, in the first place, this epithet Mál'akhî could not have the same value in i, 1, as in iii, 1, where it is the noun augmented by the suffix (my angel). For in i, 1, the Lord is spoken of in the third person, and one would expect the noun with the suffix of the third person, as in fact is given in the Septuagint (his angel). The messenger of the Lord is moreover announced in iii, 1, to arrive thereafter (cf. iv, 5; Hebrew text, iii, 23); consequently no one could have imagined that this same messenger was the author of the book. There would remain the hypothesis that Mál'akhî in i, 1, should be understood as a qualifying word signifying angelicus --- i.e. he who was concerned with the angel, who prophesied on the subject of the angel (iii, 1). This explanation, however, is too far-fetched. It is at least more probable that Mál'akhî in i, 1, should be understood as the proper name of the author, or as a title borne historically by him and equivalent to a proper name. We are no doubt in presence of an abbreviation of the name Mál'akhîyah, that is "Messenger of Yah".

Contents of the book

The Book of Malachias in the Hebrew comprises three chapters. In the Greek Bible and in the Vulgate in contains four, chapter iii, 19 sqq., of the Hebrew forming a separate chapter. The book is divided into two parts, the first extending from i, 2, to ii, 16, and the second from ii, 17, to the end. In the first the prophet first inveighs against the priests guilty of prevarication in their discharge of the sacrificial ritual, by offering defective victims (i, 6-ii, 4), and in their office of doctors of the Law (ii, 5-9). He then accuses the people in general, condemning the intestine divisions, the mixed marriages between Jews and Gentiles (ii, 10-12), and the abuse of divorce (ii, 13-16). The second part contains a discourse full of promise. To a first complaint concerning the impunity which the wicked enjoy (ii, 17), Yahweh replies that the Lord and the angel of the New Testament are about to come for the purpose of purifying the sons of Levi and the entire nation (iii, 1-5); if the people are faithful to their obligations, especially with respect to the tithes, they will be loaded with Divine blessings (iii, 6-12). To a second complaint concerning the afflictions that fall to the lot of the just, while the wicked succeed in everything (iii, 13), Yahweh gives answer that on the day of his justice the good will take a glorious revenge (iii, 14 sqq.). The book closes with a double epilogue; the first recalls the remembrance of Moses, and the laws promulgated on Mount Horeb (iv, 4; Hebrew text, iii, 22); the second announces the coming of Elias before the day of Yahweh (iv, 5-6). The unity of the book taken as a whole is unquestionable; but many critics consider as the addition of another hand either both the epilogues or at least the second. There is indeed no connexion between these passages and what goes before, but from this consideration alone no certain conclusion can be drawn.

Date of composition

The opinion brought forward some time ago, that the book of Malachias was composed in the second century B.C., has received no support. Critics are practically agreed in dating the book from about the middle of the fifth century B.C. The text itself does not furnish any explicit information, but many indications are in favour of the assigned date: (a) mention of the Peha (i, 8), as the political head of the people takes us back to the Persian period; the title of Peha was indeed that borne by the Persian governor especially at Jerusalem (Haggai 1:1Ezra 5:14Nehemiah 5:14-15);

(b) the book was not composed during the first years that followed the return from the Babylonian captivity, because not only the Temple exists, but relaxation in the exercise of worship already prevails (Malachi 1:6 sqq.);

(c) on the other hand it is hardly probable that the discourses of Malachias are of later date than Nehemias. In the great assembly which was held during the first sojourn of Nehemias at Jerusalem, among other engagements, the people had taken that of paying the tithes regularly (Nehemiah 10:38), and history testifies that in this respect the adopted resolutions were faithfully carried out, although in the distribution of the tithes the Levites were unjustly treated (Nehemiah 13:5, 10, 13). Now Malachias complains not of the injustice of which the Levites were the object, but of the negligence on the part of the people themselves in the payment of the tithes (iii, 10). Again, Malachias does not regard mixed marriages as contrary to a positive engagement, like that which was taken under the direction of Nehemias (Nehemiah 10:30); he denounces them on account of their unhappy consequences and of the contempt which they imply for the Jewish nationality (Malachi 2:11, 12);

(d) it is not even during the sojourn of Nehemias at Jerusalem that Malachias wrote his book. Nehemias was Peha, and he greatly insists upon his disinterestedness in the exercise of his functions, contrary to the practices of his predecessors (Nehemiah 5:14 sqq.); but Malachias gives us to understand that the Peha was severely exacting (i, 8);

(e) The date of composition can only fall within some short time before the mission of Nehemias. The complaints and protestations to which this latter gives expression (Nehemiah 2:174:4 sq.5:6, sqq., etc.) are like an echo of those recorded by Malachias (iii, 14, 15). The misfortune that weighted so heavily upon the people in the days of Malachias (iii, 9 sqq.) were still felt during those of Nehemias (Nehemiah 5:1 sqq.). Lastly and above all, the abuses condemned by Malachias, namely, the relaxation in religious worship, mixed marriages and the intestine divisions of which they were the cause (Malachi 2:10-12; cf. Nehemiah 6:18), the negligence in paying the tithes, were precisely the principal objects of the reforms undertaken by Nehemias (Nehemiah 10:31, 33, sqq.10:38 sqq.). As the first mission of Nehemias falls in the twentieth year of Artaxerxes I (Nehemiah 2:1), that is in 445 B. C., it follows that the composition of the Book of Malachias may be placed about 450 B.C.

Importance of the book

The importance lies (1) in the data which the book furnishes for the study of certain problems of criticism concerning the Old Testament, and (2) in the doctrine it contains.

(1) For the study of the history of the Pentateuch, it is to be remarked that the Book of Malachias is directly connected with Deuteronomy, and not with any of those parts of the Pentateuch commonly designated under the name of priestly documents. Thus Mal., i, 8, where the prophet speaks of the animals unfit for sacrifice, brings to mind Deuteronomy 15:21 rather than Lev., xxii, 22 sq.; the passage in Mal., ii, 16, relating to divorce by reason of aversion, points to Deuteronomy 24:1. What is even more significant is that, in his manner of characterizing the Tribe of Levi and its relations with the priesthood, Malachias adopts the terminology of Deuteronomy; in speaking of the priests, he brings into evidence their origin not from Aaron but from Levi (ii, 4, 5 sqq.; iii, 3 sq.). Consequently, it would be an error to suppose that in this respect Deuteronomy represents a point of view which in the middle of the fifth century was no longer held. Let us add that the first of the two epilogues, with which the book concludes (iv, 4; Hebrew text, iii, 32), is likewise conceived in the spirit of Deuteronomy.

The examination of the Book of Malachias may be brought to bear on the solution of the question as to whether the mission of Esdras, related in I Esd., vii-x, falls in the seventh year of Artaxerxes I (458 B.C.), that is to say, thirteen years before the first mission of Nehemias, or in the seventh year Artaxerxes II (398 B.C.), and therefore after Nehemias. Immediately after his arrival in Jerusalem, Esdras undertakes a radical reform of the abuse of mixed marriages, which are already considered contrary to a positive prohibition (Ezra 10). He tells us also that, supported by the authority of the King of Persia and with the co-operation of the governors beyond the river, he laboured with full success to give to religious worship all its splendour (Ezra 7:14, 15, 17, 20-8:36). And nothing whatever justifies the belief that the work of Esdras had but an ephemeral success, for in that case he would not in his own memoirs have related it with so much emphasis without one word of regret for the failure of his effort. Can data such as these be reconciled with the supposition that the state of affairs described by Malachias was the immediate outcome of the work of Esdras related in I Esd., vii-x?

(2) In the doctrine of Malachias one notices with good reason as worthy of interest the attitude taken by the prophet on the subject of divorce (ii, 14-16). The passage in question is very obscure, but it appears in v. 16 that the prophet disapproves of the divorce tolerated by Deuteronomy 26:1, viz., for cause of aversion.

The Messianic doctrine of Malachias especially appeals to our attention. In Mal. iii, 1, Yahweh announces that he will send his messenger to prepare the way before Him. In the second epilogue of the book (iv, 5, 6; Heb., text, iii, 23 sq.), this messenger is identified with the prophet Elias. Many passages in the New Testament categorically interpret this double prophecy by applying to John the Baptist, precursor of our Lord (Matthew 11:10, 1417:11-12Mark 9:10 sqq.Luke 1:17). The prophecy of Malachias, iii, 1, adds that, as soon as the messenger shall have prepared the way, "the Lord, whom you seek, and the angel of the testament, whom you desire," will come to His temple. The Lord is here identified with the angel of the testament; this is evident from the construction of the phrase and from the circumstance that the description of the mission of the angel of the testament (vv. 2 sq.) is continued by the Lord speaking of Himself in the first person in v. 5.

A particularly famous passage is that of Mal., i, 10-11. In spite of a difficulty in the construction of the phrase, which can be avoided by vocalizing one word otherwise than the Massoretes have done (read miqtar, Sept. thymiama, instead of muqtar in verse 11), the literal sense is clear. The principal question is to know what is the sacrifice and pure offering spoken of in v. 11. A large number of non-Catholic exegetes interpret it of the sacrifices actually being offered from east to west at the time of Malachias himself. According to some, the prophet had in view the sacrifices offered in the name of Yahweh by the proselytes of the Jewish religion among all the nations of the earth; others are more inclined to the belief that he signifies the sacrifices offered by the Jews dispersed among the Gentiles. But in the fifth century B.C. neither the Jews dispersed among the Gentiles nor the proselytes were sufficiently numerous to justify the solemn utterances used by Malachias; the prophet clearly wants to insist on the universal diffusion of the sacrifice which he has in view. Hence others, following the example of Theodore of Mopsuestia, think they can explain the expression in v. 11 as referring to the sacrifices offered by the pagans to their own gods or to the Supreme God; those sacrifices would have been considered by Malachias as materially offered to Yahweh, because in fact Yahweh is the only true God. But it appears inconceivable that Yahweh should, by means of Malachias, have looked upon as "pure" and "offered to his name" the sacrifices offered by the Gentiles to this or that divinity; especially when one considers the great importance Malachias attaches to the ritual (i, 6 sqq., 12 sqq.; iii, 3 sq.) and the attitude he takes towards foreign peoples (i, 2 sqq.; ii, 11 sq.). The interpretation according to which chap. i, 11, concerns the sacrifices in vogue among the Gentiles at the epoch of Malachias himself fails to recognize that the sacrifice and the pure offering of v. 11 are looked upon as a new institution succeeding the sacrifices of the Temple, furnishing by their very nature a motive sufficient to close the doors of the house of God and extinguish the fire of the altar (v. 10). Consequently v. 11 must be considered as a Messianic prophecy. The universal diffusion of the worship of Yahweh is always proposed by the prophets as a characteristic sign of the Messianic reign. That the phrase is construed in the present tense only proves that here, as on other occasions, the prophetic vision contemplates its object absolutely without any regard to the events that should go before its accomplishment. It is true that Mal., iii, 3-4, says that after the coming of the angel of the testament the sons of Levi will offer sacrifices in justice, and that the sacrifice of Juda and Jerusalem will be pleasing to the Lord. But the new institutions of the Messianic reign might be considered, either inasmuch as they were the realization of the final stage in the development of those of the Old Testament (and in this case they would naturally be described by the help of the images borrowed from the latter), or inasmuch as they implied the cessation of those of the Old Testament in their proper form. In Mal., iii, 3-4, the religious institutions of the Messianic reign are considered from the former point of view, because the language is consolatory; in Mal, i, 10, 11, they are considered from the latter point of view, because the language here is menacing.

Certain authors, while admitting the Messianic character of the passage, think that it should be interpreted not of a sacrifice in the strict sense of the word, but of a purely spiritual form of devotion. However, the terms employed in v. 11 express the idea of a sacrifice in the strict sense. Moreover, according to the context, the censured sacrifices were not considered impure in their quality of material sacrifices, but on account of the defects with which the victims were affected; it is consequently not on account of an opposition to material sacrifices that the offering spoken of in v. 11 is pure. It is an altogether different question whether or not the text of Malachias alone permits one to determine in a certain measure the exact form of the new sacrifice. A large number of Catholic exegetes believe themselves justified in concluding, from the use of the term minhah in v. 11, that the prophet desired formally to signify an unbloody sacrifice. The writer of the present article finds it so much the more difficult to decide on this question, as the word minhah is several times employed by Malachias to signify sacrifice in the generic sense (i, 13; ii, 12, 13; iii, 3, 4, and in all probability, i, 10). For the rest, the event has shown how the prophecy was to be realized. It is of the Eucharistic sacrifice that Christian antiquity has interpreted the passage of Malachias (cf. Council of Trent, Sess. XXII, 1).

Sources

TORREY, The Prophecy of Malachi in Journal of Soc. for Biblical Lit. (1898), pp. 1 sqq.; PEROWNE, Book of Malachi (Cambridge, 1896); REINKE, Der Prophet Maleachi (1856). Consult also Commentaries on te Minor Prophets by SMITH (1900); DRIVER (Nahum-Malachi; Century Bible); KNABENBAUER (1886); WELLHAUSEN (1898); NOWACK (1904); MARTI (1904); VAN HOONACKER (1908); also Introductions to the Old Testament (see AGGEUS.)

Van Hoonacker, Albin. "Malachias (Malachi)." The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 14 Jan. 2017 <http://www.newadvent.org/cathen/09562b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Thomas J. Bress.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : HTTP://WWW.NEWADVENT.ORG/CATHEN/09562B.HTM

L. Fontana, Il profeta Malachia (XIX secolo), Viterbo

San Malachia Profeta


Sofa, Palestina, ca. 519 al 425 a.C.

Il libro del profeta Malachia chiude, nell'Antico Testamento, la serie dei profeti minori. Emblematico il fatto che gli ultimi versetti parlino di un messaggero del Signore inviato per ristabilire il giusto rapporto tra Dio e il suo popolo. Una profezia messianica che nasce nel cuore della storia di Israele ma non si limita al contesto in cui ha avuto origine. Malachia opera alcuni decenni dopo la ricostruzione del tempio, che era avvenuta attorno al 520 a.C., dopo il ritorno dall'esilio. In questo periodo avevano già profetato e spinto a guardare avanti i profeti Aggeo e Zaccaria. Ma la ricostituzione del rito templare spesso appare svuotato della sua vera anima: la celebrazione dell'amore di Dio che opera nella storia. La voce di Malachia si leva per denunciare disinteresse ed esteriorità, lontananza dal Signore e ingiustizia. La soluzione prospettata dal santo profeta è quella di una preparazione all'incontro con il Signore. Un messaggio che risuona particolarmente adatto in questo periodo di Avvento. (Avvenire)

Martirologio Romano: Commemorazione di san Malachia, profeta, che, dopo il ritorno da Babilonia preannunciò il grande giorno del Signore e la sua venuta nel tempio e che sempre e dovunque si deve offrire al suo nome una oblazione pura.

San Malachia è l’ultimo dei profeti minori della Bibbia, che gli ebrei chiamano per questo “Sigillo dei profeti”. Poco o nulla si sa della sua vita, era della tribù di Zabulon e nacque a Sofa; visse certamente dopo l’esilio babilonese (538 a.C.), durante la dominazione persiana, tuttavia non si può determinare con certezza se le sue profezie siano anteriori, contemporanee o posteriori al ritorno di Esdra in Palestina (sommo sacerdote ebreo, codificatore del giudaismo, V-IV secolo a.C.). 

Giacché nei libri dell’Antico Testamento di Esdra e di Neemia non si parla di Malachia, si potrebbe dedurre che egli sia vissuto dopo di loro, variando le ipotesi dal 519 al 425 a.C. 

Il libro di Malachia tratta dei problemi morali relativi alla comunità ebraica, reduce dalla prigionia babilonese e a cui rimprovera le lamentele contro la Provvidenza di Dio, stimolandola a pentirsi. 

Egli mette in evidenza “l’elezione” d’Israele, che non è solo un privilegio onorifico di Dio, ma comporta degli obblighi, come ogni dono divino; rimprovera i sacerdoti che trascurano e offendono la dignità di Iahweh e del culto a Lui dovuto. 

Nella requisitoria contro il malcostume egli è intransigente e condanna i matrimoni misti, difende la indissolubilità del matrimonio; il libro termina con una visione escatologica (cioè quello che seguirà alla vita terrena e alla fine del mondo), annunciante la venuta del messaggero di Dio, che farà una cernita dei buoni nel suo popolo; in questa profezia si può prefigurare la venuta di Giovanni Battista. 
I Padri sono concordi nel vedere in Malachia il preannunzio profetico del sacrificio della Messa, con Gerusalemme che perde il titolo di “luogo dove bisogna adorare”, e Gesù che istituisce il rito eucaristico per tutta l’umanità. 

Nel libro di Malachia, è notevolmente diffuso il senso dell’immutabile giustizia di Dio e dell’universalità della vera religione.

Autore: Antonio Borrelli