3 décembre
SAINT CASSIEN
Martyr à Tanger (+ v. 298)
Il faisait office de greffier du tribunal. Voyant le
courage et la foi des chrétiens condamnés au martyre, il reçut la même grâce,
renonça à sa charge et à son tour, après de cruels supplices, il donna à Dieu
sa vie.
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9435/Saint-Cassien.html
L’édifiant martyre de saint Cassien, greffier de l’armée romaine
Anne Bernet - publié le 02/12/21
L’historienne Anne Bernet nous raconte aujourd’hui le martyre de saint Cassien de Tanger, un militaire solidaire des soldats chrétiens qui refusaient de prêter serment sur l’autel des idoles. L’Église fête sa mémoire le 3 décembre.
Plusieurs saints homonymes figurent parfois au martyrologe qui, pour porter le même nom, ne jouissent pas de la même notoriété. Ainsi en est-il du Cassien que l’Église célèbre le 3 décembre et que la popularité de l’autre Cassien, saint patron des enseignants, célébré en août, a un peu éclipsé. Pourtant, autant la passion du saint Cassien d’Imola, réputé massacré par ses propres élèves, bien qu’elle ait inspiré au cardinal Wiseman de belles pages de Fabiola ou l’Église des catacombes (1854), est historiquement sujette à caution, autant celle du martyr de Tanger est incontestable, et touchante.
Les soldats chrétiens refusent les idoles
L’histoire commence courant juillet 298, en Maurétanie Tingitane, dans l’actuel Maroc. Depuis longtemps déjà, l’empereur Maximien s’inquiète de la présence dans l’armée de trop de soldats et d’officiers chrétiens. Il estime ces gens peu fiables et peu loyaux, car mettant leur foi et leur espérance dans un Autre Monde définitivement étranger et incompatible avec l’ordre romain. Quelques années plus tôt, en septembre 287, alors qu’il se rend en Gaule pour y écraser une révolte, Maximien, au moment de franchir les Alpes, se heurte, lors d’un campement près d’Agaune, à la résistance inattendue d’une partie de ses troupes, originaires de la Thébaïde égyptienne.
Chrétiens, ces soldats refusent de prêter serment sur les autels des idoles, attitude d’ordinaire tolérée mais que l’empereur, pour le moins rigide dès qu’il s’agit du sacro-saint règlement des légions, regarde comme un début de mutinerie et punie en conséquence : les unités coupables sont décimées, c’est-à-dire que l’on exécute un soldat sur dix, châtiment qui d’ordinaire ramène l’ordre dans les rangs. Cela n’est pas le cas ce jour-là et c’est finalement toute la cohorte qu’il faut mettre à mort, en finissant par ses trois officiers, Maurice, Candide et Exupère.
Soldat de Jésus-Christ
Maximien n’a jamais oublié cette intolérable rébellion et, depuis, en ce domaine, il applique et fait appliquer le principe de la tolérance zéro, ce qui contraint nombre de chrétiens à quitter l’armée, ou à en être chassés avec dégradation, privation de solde et de retraite… Seulement, cette épuration a révélé combien les chrétiens étaient nombreux dans les rangs, et qu’ils pouvaient, dans l’esprit méfiant des autorités, représenter une redoutable menace potentielle. Alors, depuis quelques mois, l’on ne se contente plus de les mettre à pied ou de les radier ; on ne leur laisse plus le choix qu’entre l’abjuration ou la peine capitale.
Loin d’entraîner une vague d’apostasie massive, cette politique suscite au contraire des vocations au martyre parmi des hommes dont le métier, au demeurant, est d’affronter la mort. C’est précisément ce qui se passe en juillet 298 dans un camp des environs de Tanger où un centurion nommé Marcellus, un homme décrit comme « honnête et scrupuleux » par ses supérieurs, jette publiquement à terre les insignes de son grade pendant une cérémonie en l’honneur de l’Empereur et déclare : « Je suis soldat de Jésus-Christ. Désormais, je ne suis plus au service des empereurs. Je refuse de m’abaisser en adorant vos dieux de bois et de pierre qui sont des idoles sourdes et muettes. »
Une sentence inique !
Consterné, car il a de l’estime pour ce bon officier, son supérieur, dans l’impossibilité, selon ses propres mots, « d’étouffer l’affaire », car il y a eu trop de témoins de l’esclandre, se résigne à transmettre le dossier Marcellus en haut lieu. Encore l’a-t-il fait traîner autant que faire se peut, dans l’espoir que le centurion, en prison militaire, revienne à la raison.
Cela n’a pas été le cas et, « le 3 des calendes de novembre », le 27 octobre, Marcellus est renvoyé devant le préfet Agricolanus, assisté d’un greffier militaire du nom de Cassianus qui va, avec application, prendre en note l’intégralité des échanges entre le prévenu et le magistrat :
« Quelle mouche t’a piqué de jeter ainsi tes insignes de commandement et de proférer ces discours insensés ?
— Ceux qui craignent Dieu ne sont pas fous.
— As-tu vraiment dit tout ce qui est consigné dans le rapport te concernant ?
— Oui.
— As-tu vraiment jeté les insignes de ton grade ?
— Oui, car il n’est pas convenable à un chrétien engagé dans les armées du Christ de continuer à servir dans celles de ce monde. »
Il n’y avait rien d’autre à faire qu’appliquer la loi dans toute sa rigueur et envoyer Marcellus au bourreau. Agricolanus lit la sentence lorsque, brusquement, le greffier, jusque-là silencieux, se lève d’un bond et lui coupant la parole, s’écrie : « Tu rends une sentence inique ! » Voilà comment Cassien, greffier militaire, et chrétien, victime de sa franchise et de son courage, se condamna lui-même. Il fut exécuté à son tour le 3 décembre 298.
Lire aussi :Le calvaire de saint Saturnin
Lire aussi :Chrysanthe et Darie, martyrs de la fidélité à leurs morts
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2021/12/02/ledifiant-martyre-de-saint-cassien-greffier-de-larmee-romaine/
LE MARTYRE DE SAINT CASSIEN, A
TANGER, L'AN 298.
Ces actes forment en quelque sorte la suite de ceux du
centurion Marcel.
RUINART, Act. sinc. p. 314. — P.
ALLARD, Hist. des perséc., t. IV, p. 137.
LES ACTES DE SAINT CASSIEN
Cassien était greffier du vice-préfet du prétoire,
Aurélius Agricola ; il était en fonctions lorsque le martyr Marcel fut
interrogé devant ce magistrat.
Le 30 octobre, Marcel comparut à Tanger devant
Agricola, qui, par de longs discours, une voix tonitruante et tout l'appareil
de la justice, s'efforça d'intimider le confesseur. Mais Marcel protesta de sa
qualité de soldat du Christ et de l'impossibilité pour lui de rester engagé
dans le siècle. Il y avait dans son attitude un air d'autorité tel que le
martyr semblait juger son juge. Aurélius s'embrouillait à force d'être furieux.
Cassien, qui recueillait la déposition, était frappé
de voir Agricola vaincu par le dévouement du martyr ; quand il entendit le
prononcé de l'arrêt qui portait la peine de mort, il fut indigné et lança à
terre poinçon et tablettes. Les appariteurs furent stupéfaits. Marcel souriait;
Agricola bondit de son siège, il tremblait de colère, et demanda au greffier ce
que ce geste signifiait.
Cassien dit : « Tu as rendu une sentence injuste » .
Pour couper court, le préfet le fit enlever à
l'instant et mettre en prison. Marcel avait souri de bonheur, car l'Esprit lui
avait fait connaître que Cassien devait être le compagnon de son martyre. En
effet, le jour même, objet de l'intérêt universel des habitants, Marcel reçut
la couronne. Le 3 décembre, Cassien comparut au lieu où Marcel avait été jugé.
Par des réponses pareilles aux siennes et exprimées presque dans les mêmes
termes, il méritait le martyre, avec le secours de la grâce de Notre-Seigneur
Jésus-Christ, à qui est honneur et gloire, vertu et puissance dans les siècles
des siècles. Amen.
LES
MARTYRS,
TOME II. LE TROISIÈME SIÈCLE,
DIOCLÉTIEN. Recueil de pièces authentiques sur les martre depuis les origines
du christianisme jusqu'au XXe siècle traduites et publiées par le B. P.
DOM H. LECLERCQ, Moine bénédictin de Saint-Michel de Farnborough. Imprimi
potest FR. FERDINANDUS CABROL, Abbas Sancti Michaelis Farnborough. Die 15
Martii 1903. Imprimatur. Pictavii, die 24 Martii 1903. + HENRICUS,
Ep. Pictaviensis.
SOURCE :http://www.abbaye-saint-benoit.ch/martyrs/martyrs0002.htm#_Toc90634924
Saint Cassien de Tanger
Martyr à Tanger (Maroc)
Fête le 3 décembre
† 298
Cf. Marcel, soldat
Il faisait office de greffier du tribunal. Voyant le
courage et la foi des chrétiens condamnés au martyre, il reçut cette grâce,
renonça à sa charge et à son tour, après de cruels supplices, il donna à Dieu
sa vie.
SOURCE : http://www.martyretsaint.com/cassien-de-tanger/
Profile
Court stenographer at
the trial of Saint Marcellus
the Centurion at Tangiers. When Marcellus was
condemned to death,
Cassian announced his own faith,
and denounced the penalty. He was immediately arrested and killed. Martyr.
Mentioned in a hymn by Saint Prudentius.
298 in
Tangiers (in modern Morocco)
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-cassian-of-tangiers/
Died 298. If you remember the story of Saint Marcellus
the Centurion, you will recall his trial and execution. St. Cassian was the
exceptor (official recorder or court stenographer) at the trial of St.
Marcellus before Deputy Prefect Aurelius Agricolan at Tangiers. Indignant at
the injustice done to the martyr, he threw down his pen, and denounced the
unjust death penalty imposed on Marcellus. The story is told that he was so
indignant at the sentence that he refused to report the proceedings. He became
a Christian, was imprisoned, and later executed as a consequence. Reliable
sources say that in all likelihood this is a fictitious addition to the
authentic account of St. Marcellus; however, there seems to have been a martyr
at Tangier named Cassian. The Benedictines report that his "acts are quite
authentic; he is also mentioned in one of the hymns of Prudentius." He is
the patron of stenographers (Attwater, Benedictines, Delaney).
The Martyrdom of Saints Marcellus and Cassian
(From A Treasury of Early Christianity, edited by Anne Fremantle, New York: Viking Press, 1953, pp. 233-236)
Marcellus was a native of Tingis (now Tangier), and a
centurion during the reign of Diocletian. He cast away his arms and declared
himself a Christian, for which he was sentenced [in 298] by the governor
Fortunatus to be beheaded. At the time of Marcellus's trial Cassian was a
shorthand writer in the court. He declared that the sentence of Marcellus was
unjust, for which heresy he himself was imprisoned and a little later suffered
the same martyrdom.
In the city of Tingis, during the administration of
Fortunatus as governor, the time came for the birthday of the Emperor. When all
in that place were feasting at banquets and sacrificing, a certain Marcellus,
one of the centurions of the Trajan legion, deeming those banquets to be
heathen, cast away his soldier's belt in front of the standards of the legion
which were then in camp, and testified in a loud voice, saying: "I serve
Jesus Christ the Eternal King." He also threw away his vine-switch and
arms, and added: "Henceforward I cease to serve your Emperors, and I scorn
to worship your gods of wood and stone, which are deaf and dumb idols. If such
be the terms of service that men are forced to offer sacrifice to gods and
Emperors, behold I cast away my vine-switch and belt, I renounce the standards,
and refuse to serve."
The soldiers were dumbfounded at hearing such things;
they laid hold on him, and reported the matter to Anastasius Fortunatus the
commander of the legion, who ordered him to be thrown into prison. When the
feasting was over, he gave orders, sitting in council, that the centurion
Marcellus should be brought in. When Marcellus, one of the centurions of Asta,
was brought in, Anastasius Fortunatus the governor said: "What did you
mean by ungirding yourself in violation of military discipline, and casting
away your belt and vineswitch?"
Marcellus answered: "On the twenty-first of July,
in presence of the standards of your legion, when you celebrated the festival
of the Emperor, I made answer openly and in a loud voice that I was a Christian
and that I could not serve under this allegiance, but only under the allegiance
of Jesus Christ the Son of God the Father Almighty."
Anastasius Fortunatus the governor said, "I
cannot pass over your rash conduct, and therefore I will report this matter to
the Emperors and Caesar. You yourself shall be referred unhurt to my lord,
Aurelius Agricolan, Deputy for the Prefects of the Guard." [The shorthand
writer who took down the official proceedings was Caecilius.]
On the 30th of October at Tingis, Marcellus, one of
the centurions of Asta, having been brought into court, it was officially
reported: "Fortunatus the governor has referred Marcellus, a centurion, to
your authority. There is in court a letter dealing with his case, which at your
command I will read."
Agricolan said: "Let it be read."
The official report was as follows: "From
Fortunatus to you, my lord, and so forth. This soldier, having cast away his
soldier's belt, and having testified that he was a Christian, spoke in the
presence of all the people many blasphemous things against the gods and against
Caesar. We have therefore sent him on to you, that you may order such action to
be taken as your Eminence may ordain in regard to the same."
After the letter had been read, Agricolan said:
"Did you say these things as appear in the official report of the
governor?"
Marcellus answered: "I did."
Agricolan said: "Did you hold the rank of a
centurion of the first class?"
Marcellus answered: "I did."
Agricolan said: "What madness possessed you to
cast away the signs of your allegiance, and to speak as you did?"
Marcellus answered: "There is no madness in those
who fear the Lord."
Agricolan said: "Did you make each of these
speeches contained in the official report of the governor?"
Marcellus answered: "I did."
Agricolan said: "Did you cast away your
arms?"
Marcellus answered: "I did. For it was not right
for a Christian, who serves the Lord Christ, to serve the cares of the
world."
Agricolan said: "The acts of Marcellus are such
as must be visited with disciplinary punishment." And he pronounced
sentence as follows: "Marcellus, who held the rank of centurion of the
first class, having admitted that he has degraded himself by openly throwing
off his allegiance, and having besides put on record, as appears in the official
report of the governor, other insane expressions, it is our pleasure that he be
put to death by the sword."
When he was being led to execution, he said to
Agricolan: "May God bless thee! For so ought a martyr to depart out of
this world."
And when he had said these words he was beheaded,
dying for the name of our Lord Jesus Christ, who is glorious for ever and
ever. Amen.
When Aurelius Agricolan was acting as deputy for the
Prefects of the Praetorian Guard, at the time when he was preparing to hear the
case of the holy martyr Marcellus, the blessed Cassian was a shorthand writer
under the orders of his staff. So when Marcellus, one of the centurions of
Asta, was brought into court at Tingis on the 30th of October, Aurelius
Agricolan by his power as judge strove with many threats to seduce him from
perseverance in his confession. But the blessed Marcellus by the power of his
constancy, so that all henceforward considered him his judge's judge,
proclaimed that he was the soldier of Christ, and could not serve the cares of
the world, while Aurelius Agricolan on the other hand poured forth words full
of fury. Cassian was taking down these statements, but, when he saw Aurelius
Agricolan, beaten by the devotion of so great a martyr, pronounce sentence of
death, he vowed with an imprecation he would go no farther, and threw on the
ground his pen and note book. So, amid the astonishment of the staff and the
laughter of Marcellus, Aurelius Agricolan trembling leapt from the bench and
demanded why he had thrown down his note books with an oath. Blessed Cassian
answered that Agricolan had dictated an unjust sentence. To avoid further
contradiction, Agricolan ordered him to be at once removed and cast into
prison.
Now the blessed martyr Marcellus had laughed because,
having knowledge of the future through the Holy Spirit, he rejoiced that
Cassian would be his companion in martyrdom. On that very day, amid the eager
expectation of the city, blessed Marcellus obtained his desire. After no long
interval, namely, on the 3rd of December, the worshipful Cassian was brought
into the same court in which Marcellus had been tried, and by almost the same
replies, the same statement as holy Marcellus had made, merited to obtain the
victory of martyrdom, through the help of our Lord Jesus Christ, to whom belong
honour and glory, excellency and power for ever and ever. Amen.
Evangelical Outreach
PO Box 265
Washington PA 15301
www.EvangelicalOutreach.org
www.EternalLifeBlog.com
SOURCE : http://www.evangelicaloutreach.org/marcellu.htm
San Cassiano di Tangeri Martire
m. Tangeri, 30 ottobre 298
Etimologia: Cassiano = armato di elmo, dal latino
Emblema: Palma
Martirologio Romano: A Tangeri in Mauritania,
nell’odierno Marocco, san Cassiano, martire.
Nel Martirologio Geronimiano, al 3 dicembre, è
commemorato Carlo, martire a Tangeri, che è nominato anche da Prudenzio. Il
Baronio introdusse nel Martirologio Romano, allo stesso giorno, I'elogio di
Cassiano, mutuandolo dal De Natalibus che, a sua volta, l'aveva ricavato da una
passio annessa in appendice a quella di s. Marcello centurione, martirizzato a
Tangeri il 30 ottobre 298.
Secondo questo testo, poco attendibile, Cassiano,
segretario (exceptor militaris) del prefetto del pretorio Aurelio Agricolano,
dovendo assistere per motivi d'ufficio al processo di Marcello, si indignò per
l'ingiusta condanna del martire e protestò clamorosamente, gettando via lo
stilo e le tavolette su cui scriveva. Arrestato immediatamente e giudicato per
il grave atto di indisciplina, fu condannato a morte. Oltre che al 3 dicembre,
Cassiano è celebrato anche al 1o, assieme ad altri martiri, sia nel
Martirologio Geronimiano sia nel Romano: il gruppo, però, è chiaramente
fittizio.
È da notare che il De Natalibus confonde Cassiano con
il martire omonimo venerato a Imola, poiché afferma che il corpo di Cassiano,
sepolto a Tangeri, dopo qualche tempo, fu portato nella città romagnola.
Autore: Agostino Amore
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/80250
Cassianus van Tanger, Noord-Afrika; martelaar; † 298.
Feest 3 december.
Hij was klerk bij het hof en legde de gang van zaken,
meestal in kortschrift, vast in Acta (= verslagen). Zo maakte hij het proces
mee, waaraan de honderdman Marcellus († 298; feest 30 oktober) werd ontworpen,
die van heiligschennis en landverraad werd verdacht, omdat hij als christen
weigerde de verplichte staatsoffers te brengen voor de Romeinse goden.
Cassianus verwonderde zich over zijn standvastigheid, en de rust en blijdschap
die hij uitstraalde. Tegelijk ergerde hij zich aan de oneerlijkheid waarmee de
rechter te werk ging. Toen Marcellus onterecht ter dood werd veroordeeld, smeet
hij zijn lei en griffel neer en riep uit dat ook hij christen was. Hij werd
gearresteerd en op zijn beurt aan verhoren en folteringen onderworpen. Enkele
weken na Marcellus stierf hij de marteldood.
© A. van den Akker s.j.
SOURCE : http://heiligen-3s.nl/heiligen/12/03/12-03-0298-cassianus.php