Saint Antoine de Lérins
Moine,
vénéré dans le diocèse de Fréjus-Toulon (✝ v. 525)
Originaire de la
Pannonie, actuellement la Slovénie, il mena d'abord une vie érémitique dans les
Alpes, puis, fuyant ses admirateurs qui venaient se regrouper autour de lui, il
se retira finalement au monastère de Lérins dans le sud de la France.
Né à Valéria en Pannonie, près du Danube, il mena en divers
endroits une vie solitaire et, déjà âgé, se retira au monastère de Lérins, où
il se montra gentil avec les jeunes, grave avec les anciens, docte avec les
savants. (source: Vita Antonii monachi Lerinensis qui retrace la vie d’Antoine
de Lérins, un élève de Sévérin
de Norique)
Commémoraison de saint Antoine, moine vers 520. Né à Valéria en
Pannonie, près du Danube, il mena en divers endroits une vie solitaire et, déjà
âgé, se retira au monastère de Lérins, où il se montra gentil avec les jeunes,
grave avec les anciens, docte avec les savants.
Martyrologe
romain
Saint Antoine de Lérins
Moine de Lérins
Fête le 28 décembre
Valeria, en Basse-Pannonie, v. 468 – † v. 520
Autre graphie : Antoine de Lérins ou Antoine l’Ermite
Né à Valeria, en Basse-Pannonie (Hongrie), à l’âge de huit ans il fut
confié à la mort de son père au soin de saint Severin(-us). A la mort de
Severin, son oncle, l’évêque Constant(-ius) de Lorsch en Bavière prit en charge
son éducation. Devenu moine, Antoine alla en Italie en 488, rejoignant
l’ecclésiastique Marius et ses compagnons, ermites au Lac de Côme. Il passa une
partie de sa vie à rechercher la solitude, habitant notamment une grotte sur
les bords du lac de Côme. Parce qu’il redoutait que sa célébrité naissante ne
rendit vaine sa vie de pénitence, il se fit moine à Lérins, dans les
Alpes-Maritimes. Il servit Dieu comme reclus à différents endroits dans le nord
des Alpes, jusqu’à ce qu’il trouvât le repos, pour les deux années qui lui
restèrent, comme moine à Lérins.
Antoine de
Lerins
Moine,
Saint
† 525
Saint Antoine, né dans la Pannonie , était fils de Secondin, que sa naissance rendait recommandable selon le monde.
Il n'avait encore que huit ans lorsqu'il perdit son père. Saint Séverin, apôtre de l'Autriche et de la Bavière, eut occasion de le connaître ; il fut si frappé des bénédictions dont le Ciel l'avait prévenu, qu'il annonça qu'il serait un jour un grand serviteur de Dieu.
Vers l'an 482, Antoine se retira auprès de l'évêque de Constance, son oncle paternel, et passa depuis en Italie. Ayant entendu parler d'un saint prêtre nommé Marius, qui demeurait dans la Valteline, il se mit sous sa conduite, et fit de grands progrès dans la vertu. Mais comme on voulait l’élever aux ordres sacrés, il s'enfuit dans les Alpes, du côté du Milanez, et s'arrêta près du tombeau de saint Fidèle, sur une montagne déserte. Il y trouva deux ermites qui l'admirent en leur compagnie, mais que la mort lui enleva successivement. Il résolut de rester seul en ce lieu. Sa prière était continuelle, et ses jeûnes rigoureux. Il ne prenait de repos que quand la nature épuisée l'y forçait. Un homme habillé en ermite, vint un jour lui demander l'hospitalité : il crut que c'était un solitaire qui menait le même genre de vie que lui ; mais Dieu lui fit connaître que c'était un scélérat qui, à la faveur de ce déguisement, voulait se soustraire aux poursuites de la justice : il l'obligea de se retirer.
Les visites que sa réputation commençait à lui attirer, lui devinrent bientôt insupportables. Il s'enfonça dans le désert, et vécut plusieurs années inconnu sous une roche. A la fin on l'y découvrit, et on accourut de toutes parts à sa caverne. Il la quitta et vint se renfermer dans le monastère de Lérins. Les moines qui l'habitaient trouvèrent en lui un modèle de perfection, tel qu'ils n'en avaient jamais vu parmi eux. Mais ils ne le possédèrent pas longtemps ; il n'y avait que deux ans qu'il était à Lérins quand il mourut. On met sa mort vers l'an 525. Son nom, que divers miracles rendirent célèbre, se lit en ce jour dans le martyrologe romain.
Alban Butler : Vies des pères, des martyrs, et des autres principaux saints… traduction de Jean François Godescard.
Saint Antoine, né dans la Pannonie , était fils de Secondin, que sa naissance rendait recommandable selon le monde.
Il n'avait encore que huit ans lorsqu'il perdit son père. Saint Séverin, apôtre de l'Autriche et de la Bavière, eut occasion de le connaître ; il fut si frappé des bénédictions dont le Ciel l'avait prévenu, qu'il annonça qu'il serait un jour un grand serviteur de Dieu.
Vers l'an 482, Antoine se retira auprès de l'évêque de Constance, son oncle paternel, et passa depuis en Italie. Ayant entendu parler d'un saint prêtre nommé Marius, qui demeurait dans la Valteline, il se mit sous sa conduite, et fit de grands progrès dans la vertu. Mais comme on voulait l’élever aux ordres sacrés, il s'enfuit dans les Alpes, du côté du Milanez, et s'arrêta près du tombeau de saint Fidèle, sur une montagne déserte. Il y trouva deux ermites qui l'admirent en leur compagnie, mais que la mort lui enleva successivement. Il résolut de rester seul en ce lieu. Sa prière était continuelle, et ses jeûnes rigoureux. Il ne prenait de repos que quand la nature épuisée l'y forçait. Un homme habillé en ermite, vint un jour lui demander l'hospitalité : il crut que c'était un solitaire qui menait le même genre de vie que lui ; mais Dieu lui fit connaître que c'était un scélérat qui, à la faveur de ce déguisement, voulait se soustraire aux poursuites de la justice : il l'obligea de se retirer.
Les visites que sa réputation commençait à lui attirer, lui devinrent bientôt insupportables. Il s'enfonça dans le désert, et vécut plusieurs années inconnu sous une roche. A la fin on l'y découvrit, et on accourut de toutes parts à sa caverne. Il la quitta et vint se renfermer dans le monastère de Lérins. Les moines qui l'habitaient trouvèrent en lui un modèle de perfection, tel qu'ils n'en avaient jamais vu parmi eux. Mais ils ne le possédèrent pas longtemps ; il n'y avait que deux ans qu'il était à Lérins quand il mourut. On met sa mort vers l'an 525. Son nom, que divers miracles rendirent célèbre, se lit en ce jour dans le martyrologe romain.
Alban Butler : Vies des pères, des martyrs, et des autres principaux saints… traduction de Jean François Godescard.
Antony of
Lérins, Hermit (RM)
Born in Lower Pannonia (Hungary); died c. 520. Antony served God as a recluse in several places north of the Alps until he finally found peace the last two years of his life at Lérins in Provence, France (Benedictines, Encyclopedia).
St. Antony of Lerins (466-520)
became an orphan at the age of 8 and was given over to the care of St.
Severinus. Having most likely grown up in a monastery, Antony was surrounded by
men who were devoted to their faith. Antony became a monk himself when he was
20 years old. He worked closely with a priest named Marius, who wanted Antony
to become a priest to help him with his work. Antony preferred a more solitary
life of service and joined two hermits who lived near a lake. There he was able
to pray and study the Scriptures and also work in his garden. Because many
visitors wanted to meet him, he retreated to a more solitary place in the Alps.
Several miracles are attributed to him, and we remember him on Dec. 28.
- See
more at: http://catholiccourier.com/faith-family/kids-chronicle/saint-for-today/st-antony-of-lerins/#sthash.hYX3SOkX.dpuf
SOURCE : http://catholiccourier.com/faith-family/kids-chronicle/saint-for-today/st-antony-of-lerins/
Saint Anthony of Lérins
Also known as
- Antony of Lérins
- Anthony the Hermit
Profile
Anthony’s father died when the boy was eight years old, and he was raised for several years by Saint
Severinus of Noricum. Severinus, however, died when the boy was in his early teens, and Antony moved in with his uncle, Bishop Constantius of Lorsch, Bavaria (in modern Germany. When he was of age, Anthony became a monk. Hermit in the area of Lake Como, Italy. He and some other solitaries gained such a reputation for sanctity that they attracted
would-be students. Anthony, wanting to live the life of a hermit moved to the Isle of Lerins, France where he lived his last two years. Known as a miracle
worker. Saint Ennodius of Pavia wrote a Life of Saint
Antony.
Born
Saint
Anthony was born in 468 at Valeria (now Balkans) in Lower Pannonia. When he was
eight years old, his father died and he was first entrusted to the care of St.
Severinus. After the death of Severinus, an uncle, Bishop Constantius of Lorsch
in Bavaria took charge of his upbringing.
While in Bavaria, Anthony became a monk. He returned to Italy in 488 and
joined the cleric Marius and his companions as a hermit at Lake Como. He was
eventually joined by numerous disciples seeking to emulate his holiness and he
chose to seek greater solitude in Gaul.
Anthony then went to Lerins in Gaul and became a monk there. However, he
lived only two years at Lerins before his death, renowned for his miracles and
spirituality.
His feastday is on December 28 and is venerated by both the Western Rite
Orthodox Church and the Roman Catholic Church.
Sant' Antonio di Lerins Monaco
Martirologio
Romano: Commemorazione di sant’Antonio, monaco, che, uomo illustre per garbo e
preparazione, dopo aver condotto vita solitaria, si ritirò ormai vecchio nel
monastero di Lérins in Provenza, dove si addormentò piamente nel Signore.
Nacque da
ottima famiglia nella seconda metà del sec. V a Valeria, o nella provincia
omonima, in Pannonia. Rimasto orfano di padre a otto anni, Antonio fu affidato
a san Severino, l'apostolo del Norico, che lo condusse nel monastero di
Faviana, dove Antonio si trattenne fino alla morte del maestro, avvenuta nel
482. Accolto dallo zio Costanzio, vescovo di Lorch (Wurtemberg), Antonio entrò
nella vita monastica, facendosi subito apprezzare per la sua grande umiltà. Nel
488, sotto la spinta delle incursioni di Odoacre, i Romani abbandonarono il
Norico, e Antonio si trasferì al lago di Como presso un sacerdote di nome
Mario, che aveva raccolto intorno a sé alcuni discepoli. Mario, nutrendo grande
ammirazione per Antonio, lo sollecitò a prendere gli ordini sacri e ad
assisterlo nella sua opera, ma Antonio, desideroso di solitudine, si trasferì
all'altro capo del lago, dove visse per qualche tempo in una grotta con due
vecchi eremiti, vicino alla tomba di san Felice.
La fama di Antonio, diffusasi subito nei dintorni, gli procurò un curioso
incidente. Un uomo, che era stato condannato a morte per aver ucciso la moglie
in un impeto di gelosia, si rifugiò presso Antonio per scampare alla pena,
simulando il desiderio di diventare suo discepolo. Ma Antonio smascherò l'ipocrita
e lo cacciò dalla sua cella. Naturalmente questo episodio accrebbe enormemente
la sua notorietà, ed egli, disturbato da numerosi visitatori, varcò infine le
Alpi e si stabilì a Lérins, dove finalmente trovò la pace che aveva sempre
cercato; qui morì verso il 520 dopo due anni di umile vita. Non risulta che
egli abbia goduto di un culto molto antico e la data del 28 dicembre, in cui è
celebrato, sembra essere arbitraria. A Fréjus è commemorato il 30 dello stesso
mese. Poco dopo la sua morte, sant'Ennodio di Pavia scrisse una Vita di Antonio
su richiesta di Leonzio, abate di Lérins.
Autore: Alfonso Codaghengo