Ο Άγιος Μηνάς με σκηνές από τον βίο του πρώτες δεκαετίες
17ου αιώνα, 32x39εκ. Εμμανουήλ Λαμπάρδος "ΧΕΙΡ ΕΜΜΑΝΟΥΗΛ ΤΟΥ ΛΑΜΠΑΡΔΟΥ"
Στο κέντρο εικονίζεται ο άγιος Μηνάς, ως αιγύπτιος μεσήλικας
στρατηλάτης. Φοράει στρατιωτική ενδυμασία με πορφυρό μανδύα, κρατεί δόρυ στο δεξί
χέρι και με το αριστερό την ασπίδα του και σταυρό. Αριστερά και δεξιά υπάρχουν ανά
τρία εικονίδια με τα θαύματα και το μαρτύριο του αγίου, σύμφωνα με τη διήγηση του
Συναξαριστή.
Saint Minas with
scenes from his early 17th century life, 32x39cm. Emmanuel Lambardos
"EMMANOUIL'S HAND OF LAMBARDO"
In the center is depicted Saint Minas, an Egyptian
middle-aged soldier. He wears a military uniform with a purple cloak, holds a
spear in his right hand and with his left shield and cross. To the left and
right there are three icons with the miracles and the martyrdom of the saint,
according to the story of the Constable.
Saint Ménas
Martyr en Egypte (+ 303)
Menne ou Mena.
Soldat égyptien qui, pendant les persécutions de l'empereur Dioclétien, se
déclara chrétien et fut éprouvé pour cette raison d'effroyables tortures avant
d'être décapité. Il fut longtemps le saint patron de l'importante colonie
égyptienne de Rome.
Un synaxaire grec contemporain rapporte ce fait que les soldats grecs qui
étaient dans l'armée des Alliés, lors de la bataille d'El-Alamaeïn, le
prièrent: la nuit venue, saint Ménas apparut au milieu du camp allemand à la
tête d'une caravane de chameaux strictement de la même manière qu'il était
jadis représenté sur une des fresques de l'église décrivant les miracles du
saint. Cette apparition jeta la stupeur puis la panique parmi les troupes
allemandes et atteignit si fort leur moral que les Alliés remportèrent la
victoire. En reconnaissance, on restaura l'église du saint Menne, à Alamaeïn.
L'Eglise grecque conserve pieusement ce souvenir.
Un internaute nous envoie la photo d'un vitrail
de l'église Saint-Mene à Veyre-Monton - 63960 et un texte trouvé dans
cette église: "Saint Menne était égyptien, soldat de métier et même officier.
Il fut décapité pour sa foi en le Christ durant la persécution de l'empereur
Dioclétien en l'an 300 à Alexandrie. Sa tombe et le sanctuaire élevé en son
honneur, se trouvent à Bumma (près d'Alexandrie, Egypte). On a retrouvé aussi
loin en Asie Mineure, qu'en Italie, en France et en Afrique, quantité
d'"ampoules de Saint-Menne", petits vases en terre cuite portant
l'effigie du saint et dans lesquels les pèlerins emportaient de l'huile des
lampes du sanctuaire. En 1943, le patriarche orthodoxe d'Alexandrie attribua à
Saint-Menne le fait que l'Egypte ait été préservée de l'invasion
allemande."
Sur les bords du lac Maréotis en Égypte, au IIIe ou IVe siècle, saint Ménas,
martyr.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/82/Saint-Menas.html
Il Cristo Salvatore e l'abba Mena. Icona dell'inizio del VII secolo, Pittura a cera e stemperata su legno proveniente dal monastero di Baouit in Egitto (Parigi, Louvre).
Saint Ména
285 - 309
Fêté le 11 novembre et 10 décembre
Saint Ména est né en Egypte dans la ville de Nikiou (aujourd’hui Menouf) en
basse Egypte, pas loin de Memphis. Ses parents étaient de vrais ascètes
chrétiens. Sa mère, qui n’avait pas encore d’enfant, implorait, tout en pleurs,
l’icône de la Vierge lui demandant d’intercéder pour que Dieu lui accorde un
fils. Elle perçut une voix lui disant Amen, ce qui en copte se dit Mena. D’où
le nom qu’elle donna à son fils.
A 14 ans, son père mourut. A 15 ans, Ména rejoignit l’armée où il reçut un haut
rang à cause de la place que son père avait occupé dans le pays. Lorsque
l’empereur Dioclétien édicta de nouvelles règles de persécution, Ména mit à
exécution son projet caressé depuis longtemps de se retirer en ermite dans le
désert.
Après cinq années d’absence, il quitta sa retraite et entra à Cotyée un jour de
grande fête où le peuple était rassemblé dans l’amphithéâtre. Il s’avança dans
l’arène criant ce verset du prophète : J’ai été découvert par ceux qui ne me
cherchaient pas et j’ai été manifesté à ceux qui ne me réclamaient nullement.
Le préfet fit amener l’inconnu, lui fit subir un long interrogatoire et après
l’avoir torturé, il le fit décapiter.
Ses assassins essayèrent de brûler son corps pendant trois jours mais le corps
ne se consuma pas. Sa sœur paya les soldats pour emmener son corps à
Alexandrie. A la fin de la persécution, un ange apparut au patriarche de la
ville et l’informa de mettre le corps du saint sur le dos d’un chameau, qui le
conduirait au lieu de sa sépulture. A l’endroit désigné par le Seigneur, le
chameau s’arrêta et le corps du saint y fut enterré. Ce lieu se situe au bout
du lac Mariut, non loin d’Alexandrie. C’est à cet endroit que fut construit le
monastère orthodoxe copte actuel.
Suite à un grand nombre de miracles, il fut considéré comme un grand
thaumaturge par le peuple. Après la conquête arabe, la cité fut détruite. Ce
n’est qu’au début de ce siècle que des fouilles la mirent à jour avec l’église.
Le Christ et l’Abbé Ména Baouit
Cette icône copte conservée au Louvre nous transporte quelques siècles après
Saint Mena. Sur cette icône l’ Abba Ména y est appelé prieur du monastère,
tandis que sur une autre on le voit représenté plus jeune, comme économe.
Le monastère de Baouit fut fondé vers 385. Il connut son apogée au VIme siècle
et la décadence commença au VIIIme siècle suite aux lourdes taxes imposées aux
non musulmans. Le monastère s’ensabla ensuite peu à peu pour disparaître au
XIIme siècle. Les fouilles autorisées à la fin du XXme siècle permirent de
sortir le monastère des sables à partir des années 1985. Cette peinture du
Christ et de l’Apa Mena y fut découverte. Elle semblerait avoir été insérée
dans la paroi d’une des chapelles ou églises mises à jour sur le site.
Composition de l’icône.
Le Christ et l’abbé Ména sont figurés en pied. Le Christ est un peu plus grand,
revêtu d’une tunique et d’une ample écharpe couleur lie-de-vin qui retombe sur
l’avant-bras gauche. Il tient un évangéliaire avec deux fermoirs. Nous pouvons
contempler la beauté du visage du Christ. Remarquons une petite moustache et
une courte barbe en contraste avec l’épaisse chevelure retombant sur les
épaules. Il est auréolé d’un grand nimbe crucifère jaune cerné d’un bandeau
ocre rouge. D’un geste protecteur il a passé son bras autour des épaules de
l’abbé Ména. Lui aussi est habillé d’une tunique et d’une écharpe. L’abbé porte
une tunique de dessous de couleur blanche. De la main droite il fait un signe
de bénédiction et de la gauche il tient un rouleau. A l’arrière-fond ondulent
des collines. Le visage des deux personnages se détache sur le fond rougeoyant
du soleil couchant. Près du Christ nous lisons l’inscription Sauveur, et près
de l’abbé Ména, débutant par le signe de la croix, Apa Ména Prieur, répétée sur
le fond de la colline. Le tout exprime une grande douceur. L’emploi de fines
hachures et de rehauts blancs accentue l’intensité spirituelle des visages.
Regards sur l’icône
La force de leur présence est intensifiée par leur position avancée
La relation intime entre les deux personnages est renforcée par le bras du
Christ, Ami de l’homme, posé sur les épaules de Abba Ménas. Amitié par laquelle
il partage et confie une mission dans un geste protecteur et fraternel, ce qui
accentue ce sentiment d’humanité.
Chacun ne peut-il pas, en se laissant habiter par cette icône, découvrir en sa
propre vie la proximité aimante de son Seigneur, le Frère et l’Ami, qui
l’accompagne ?
Valère De Pryck
Sources : Marie-Hélène Rutschowscaya, Le
Christ et l’Abbé Ména, Collection Solo (11), Louvre, 1998
Dr Mounir Shoucri, Le Pèlerinage de Saint Ménas, Monde Copte, n° 4, 1978
Borraccia di terracotta di un pellegrino raffigurante
San Mena tra due dromedari, Bisanzio,
VI-VII secolo, realizzata probabilmente ad Abu Mina,
Egitto (Parigi, Louvre)
St Menne (Ménas, Minas, Mennas), martyr
Au sud
d’Alexandrie, déposition de St Menne (St Ménas), martyr. Patron des chameliers
et des conducteurs de caravanes, il était extrêmement populaire dans toute
l’Égypte et l’on se rendait en foule en pèlerinage dans sa basilique érigée par
l’empereur Arcadius (+408). Les Alexandrins de Rome lui élevèrent un
sanctuaire. Fête au VIème siècle, plus ancienne que celle de St Martin de Tours, elle entraîna la célébration de
l’évêque des Gaules au lendemain, avant que la fête de St Martin Ier soit fixée elle aussi au 12 novembre.
eodem
die 11 novembris
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S. Mennæ
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Martyris
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Commemoratio
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Missa Lætábitur, de
Communi unius Martyris 4 loco, cum orationibus ut infra :
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Oratio.
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Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, qui
beáti Mennæ Mártyris tui natalícia cólimus, intercessióne eius, in tui
nóminis amóre roborémur. Per Dóminum.
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Secreta
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Munéribus nostris, quǽsumus, Dómine, precibúsque
suscéptis : et cæléstibus nos munda mystériis, et cleménter exáudi. Per
Dóminum nostrum.
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Postcommunio
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Da, quǽsumus, Dómine, Deus noster : ut, sicut
tuórum commemoratióne Sanctórum temporáli gratulámur offício ; ita
perpétuo lætámur aspéctu. Per Dóminum nostrum.
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St Menne
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Martyr
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Commémoraison
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Messe Lætábitur,
du Commun d’un Martyr 4, avec les oraisons ci-dessous :
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Collecte
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Accordez, Dieu tout-puissant, à nous qui célébrons
la naissance au ciel du bienheureux Menne, votre Martyr, la grâce d’être, par
son intercession, fortifiés dans l’amour de votre nom.
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Secrète
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Ayant accueilli nos dons et nos prières, nous vous
en supplions, Seigneur, purifiez-nous par ces célestes mystères, et
exaucez-nous dans votre clémence.
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Postcommunion
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Faites, s’il vous plaît, Seigneur notre Dieu, que
comme nous nous réjouissons d’honorer dans le temps, en cet office, la
mémoire de vos Saints, nous puissions aussi nous réjouir de les voir dans
l’éternité.
Russian icon, St. Menas with Scenes from his Life,
late 16th century (frame and top section second half of the 17th century),
Kargopol region, Arkhangelsk Regional Museum of Fine Arts
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Leçon
des Matines avant 1960
Neuvième
leçon. Pendant il la
persécution des empereurs Dioclétien et Maximien, l’Égyptien Menne, soldat
chrétien, s’était retiré dans le désert pour se livrer à la pénitence. Le jour
de la naissance des empereurs, que le peuple célébrait par des spectacles, il
entra tout à coup dans le théâtre et s’éleva hardiment contre les superstitions
païennes. Il fut pris, lié et conduit à Cotyée, métropole de la Phrygie,
gouvernée alors par le préfet Pyrrhus. Après l’avoir cruellement flagellé avec
des lanières de cuir, on le tourmenta sur le chevalet ; on lui brûla les
flancs avec des torches, on frotta ses plaies avec un rude cilice, on le traîna
pieds et mains liés sur des claies hérissées de pointes de fer, on le meurtrit
en le frappant avec des fouets plombés, enfin on le tua d’un coup d’épée et on
le jeta dans le feu. Son corps, retiré du feu et inhumé par les Chrétiens, fut
dans la suite, transféré à Constantinople.
Originaire
d’Égypte, le soldat Mennas devint, après son martyre, le protecteur
d’Alexandrie. Il n’est pas rare de rencontrer, encore aujourd’hui, des ampoules
rapportées autrefois par les pèlerins qui les remplissaient de l’huile brûlant
à son tombeau. Disons avec l’Église : Accordez à notre prière, Dieu
tout-puissant, que nous, qui célébrons la naissance au ciel du bienheureux
Mennas votre Martyr, soyons par son intercession fortifiés dans l’amour de
votre nom. Par Jésus-Christ.
Station à Saint-Mennas, sur la voie d’Ostie.
Aujourd’hui la
station était sur la voie d’Ostie où, entre le premier et le deuxième mille,
les nombreux fidèles originaires d’Alexandrie fixés à Rome avaient érigé un
sanctuaire à leur martyr national saint Mennas. Le tombeau de ce Saint, gloire
de la Libye, se trouvait à neuf milles d’Alexandrie, et, en raison des miracles
qui s’y opéraient, il donna naissance à tout un village bâti pour le service
des pèlerins, comme il est advenu à Lourdes de nos jours. Il existe des
recueils entiers de récits de prodiges qui s’y seraient accomplis ; mais
même à défaut de cette curieuse collection, attribuée au patriarche Timothée,
nous aurions une idée des foules énormes de fidèles qui accouraient de tous les
points du monde au tombeau de saint Mennas, par les nombreuses ampoules ou
eulogies de saint Mennas, que nous trouvons actuellement disséminées dans tous
les musées d’Europe. Sur ces flacons de terre cuite on voit régulièrement
l’image du Saint entre deux chameaux accroupis et cette inscription :
Quoique les
diverses légendes fassent de Mennas un martyr phrygien de Cotyée, il était
certainement Égyptien et il fut mis à mort sous Dioclétien. D’Alexandrie, son
culte se répandit un peu partout, mais eut un centre très important surtout en
Phrygie. On trouvait d’autres basiliques dédiées à saint Mennas, spécialement à
Jérusalem, à Constantinople, en Dalmatie, à Rome, et peut-être même en Afrique,
où ses reliques semblent avoir été assez souvent déposées dans les autels.
L’importance de la
fête de saint Mennas à Rome vient aussi de ce que, malgré l’éloignement de
l’église qui lui était dédiée sur la voie d’Ostie, saint Grégoire le Grand s’y
transporta pour y célébrer l’anniversaire du martyr. Le Pontife commença
d’ailleurs son homélie en assurant le peuple qu’en raison de cet éloignement de
la Ville, il prêcherait ce jour-là moins longuement qu’à l’ordinaire [1] !
Au VIIe siècle, saint Mennas avait pris le pas à Rome sur saint Martin
lui-même, si bien que, grâce au martyr égyptien, la fête du thaumaturge de
Tours fut renvoyée au lendemain.
La liste de
lectures de Würzbourg indique, pour la station de ce jour, le passage
évangélique de saint Luc IX, 23-27, qui a totalement disparu aujourd’hui de
l’usage liturgique [2].
Saint Mennas
était un soldat chrétien d’Égypte. Il renonça, pendant la persécution de
Dioclétien et de Maximien, au métier des armes et se retira dans la solitude
pour faire pénitence. Au jour anniversaire de l’empereur que le peuple fêtait
par des jeux publics, il se rendit au théâtre et y attaqua ouvertement les
superstitions païennes. Aussitôt arrêté, il fut cruellement flagellé à cause de
sa foi par les ordres du gouverneur Pyrrhus, à Cotyée, en Phrygie. On l’étendit
ensuite sur un chevalet, on lui brûla tout le corps avec des torches, on le
roula dans des épines, on le frappa de lanières plombées, enfin on le décapita
d’un coup de sabre et on jeta son corps dans le feu. Les chrétiens sauvèrent
ses restes et leur donnèrent une sépulture honorable. Plus tard, ceux-ci furent
transportés à Constantinople. Le saint était très honoré dans l’antiquité
chrétienne. Pratique : A coup sûr, Dieu ne nous demande pas un pareil
héroïsme. Les saints agissent sous l’impulsion du Saint-Esprit ; nous ne
pouvons pas toujours les imiter, mais nous pouvons les admirer et trouver dans
leurs exemples la force d’aimer Dieu et de lui obéir.
[1]
Hom. XXXV. P. L., LXXVI, col. 1259.
[2]
DIE XI MEN. NOVEM. NT. SCI. MENÆ lec. sci. eu. sec. Luc. k. XCVI. Si quis uult post me uenire usq. donec uideant regnum dei : « Il disait aussi à
tous : Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il renonce à lui-même, et
qu’il porte sa croix tous les jours, et qu’il Me suive. Car celui qui voudra
sauver sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de Moi la sauvera.
Et quel avantage aurait un homme à gagner le monde entier, s’il se perd
lui-même et cause sa ruine ? Car si quelqu’un rougit de Moi et de Mes
paroles, le Fils de l’homme rougira de lui lorsqu’Il viendra dans Sa gloire, et
dans celle du Père et des saints Anges. Je vous le dis, en vérité, il en est
quelques-uns, ici présents, qui ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu le
royaume de Dieu. »
Menna of Egypt M (RM)
(also known as Menas, Mennas)
Died c. 295 or 303? Mennas was probably born in Egypt and martyred there. All
the earliest representations of him agree in showing him accompanied by two
camels, so he may well have been a camel- driver before he enlisted in the
Roman army. He was also a Christian. When his legion reached Phrygia the
persecutions under Diocletian began. Mennas deserted his post in order to
escape death and hid in a mountain cave.
But as more and
more Christians were put to death under Diocletian's edicts, Mennas decided he
too ought to make a public profession of his faith. He carefully chose his
time. During the annual games in the arena at Cotyaeum in Phrygia, Mennas
suddenly appeared before the spectators and announced that he was a Christian.
He was tortured and beaten, but would not recant, and so he was put to death by
beheading. After his death Saint Mennas's body was taken back to Egypt for
burial.
This basic story
has been expanded and embellished with preposterous marvels and the fame of the
hero as one of the so- called soldier-saints grew in proportion: the little
terracotta bottles (ampullae) for water from his shrine, brought away by
pilgrims, have been found in all countries bordering the Mediterranean.
That shrine was at
Karm Abu Mina, southwest of Alexandria and Lake Mareotis, on the edge of the
Libyan desert, where the ruins of the church and ancillary buildings have been
laid bare, and many tokens of the cultus of Saint Mennas found. He has been
popularly looked on as one of the great saints of Egypt down to today
(Attwater, Benedictines, Bentley, Encyclopedia).
Saint Mennas is
portrayed as a young knight with a halberd. A 6th century ivory includes two
camels in the piece. Sometimes he is shown with his hands cut off and eyes
plucked out. He was greatly venerated in the Middle Ages. Patron of wandering
peddlers and those falsely accused (Roeder).
St. Menas
Martyr under Diocletian,
about 295. According to the Greek Acts published
with Latin translation in "Analecta Bollandiana", III 258
(Surlus XI 241), Menas, a Christian and
an Egyptian by
birth, served in the Roman army under the tribune Firmilian. When the army
came to Cotyaeus in Phrygia, Menas hearing of the
impious edicts issued against the Christians by
the Emperors Diocletian and Maximian left
the army, retired to a solitude in the mountains and served God by fasting vigils and prayer.
During the celebration of a great festival Menas appeared in the
midst of the populace in the circus, and fearlessly professed bis faith.
He was led before the prefect Pyrrhus, cruelly scourged, put to
torture and finally beheaded. His body was brought to Egypt and
the martyr was
soon invoked in many needs and afflictions. The fame of the miracles wrought,
spread far and wide and thousands of pilgrims came
to the grave in the desert of
Mareotis between Alexandria and the valley of Natron. For
centuries Bumma (Karm-Abum-Abu Mina) was a
national sanctuary and grew into a large city with costly temples a holy well,
and baths. A beautiful basilica was erected by the Emperor Arcadius.
The cult was spread into other countries, perhaps by travelling merchants
who honoured him
as their patron. As a result of various vicissitudes the doctrinal disputes
and the conquest of Egypt by
the Arabians under Omar in 641 the sanctuary was neglected
and ultimately forgotten. During 1905 Mgr C.M. Kaufmann of Frankfort led
an expedition into Egypt which
made excavations at Bumma. He found in a vast field of ruins, the grave,
the well and thermae, the basilica, the monastery,
numerous inscriptions on the walls imploring aid through
the intercession of the saint,
and thousands of little water pitchers and oil lamps.
The rich finds are partly in
the Museum of Alexandria and Cairo, and partly
in Frankfort and Berlin. The monsignor published
an official report of his expedition in 1908, "La découverte des
Sanctuaires de Menas dans le désert de Mareotis". His feast is
celebrated on 11 November.
Several saints of
the name Menas were highly honoured in
the ancient Church about whose identity or diversity much dispute is
raised. Delahaye (Anal. Boll., XXIX, 117) comes to the conclusion that
Menas of Mareotis, Menas of Cotyaes, and Menas of Constantinople,
surnamed Kallikelados, are one and the same person,
that he was an Egyptian and
suffered martyrdom in
his native place, that a basilica was
built over his grave which became one of the
great sanctuaries of Christendom,
that churches were built in his honour at Cotyaeus and Constantinople,
and gave rise to local legends.
Mershman, Francis. "St.
Menas." The Catholic Encyclopedia. Vol. 10. New York:
Robert Appleton Company, 1911. 11 Nov. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/10178d.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Scott Lumsden, PTS.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October
1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal
Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated
to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/10178d.htm
November 11
St. Mennas, Martyr
THE EDICTS of
Dioclesian were rigorously executed in the East, when Mennas or Menas, an
Egyptian by birth, a soldier in the Roman troops, then quartered at Cotyæus in
Phrygia, was apprehended, and, boldly confessing his faith, cruelly scourged,
then tormented in the most inhuman manner on the rack, and at length beheaded,
by the command of Pyrrhus, the president, probably about the year 304. His name
has been always very famous in the calendars of the church, especially in the
East. See the first acts of this martyr, translated in Surius, who borrowed
them from Metaphrastes. They begin, [Greek], and are warmly defended and
extolled by Falconius, p. 30. The second acts in Surius, ascribed to Timothy,
patriarch of Alexandria, in 380, deserve little credit. (See Tillem. t. 5. in
Peter of Alex. n. 4.) Lambecius mentions other acts of this saint, t. 8. p.
269. See Fabricius Bibl. Gr. t. 6. p. 548.
Another ST. MENNAS,
martyr in Lybia, under Maximian, is named in the Eastern and Western
Martyrologies on the 10th of December. Procopius (l. 1. de ædif. Justin.)
mentions a church built at Constantinople by Justinian, in honour of St.
Mennas, whose body was translated thither. This Baronius understands of the
Lybian; Jos. Assemani of Mennas, the soldier under Dioclesian. (t. 5. p. 461.)
The acts of Mennas the Lybian, in Surius, are of no authority.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume XI: November. The Lives of the Saints. 1866.
Mosaic of Abu Mena in the cathedral at the Monastery
of Abū Mīnā, Egypt
Also known as
Profile
Born
كنيسة مارجرجس، ميت دمسيس
Église Saint-Georges, Mit Demsis
Saint Menas
Menas
(d. ca. 300) martyr. Menas was Egyptian by birth and served as a soldier in the
Roman army. He was martyred under the Roman emperor Diocletian when he
publically declared his Christian faith. According to a popular episode from
the Life and Miracles of St. Menas, the camels bearing his dead body on its way
back to Egypt miraculously stopped at Lake Mareotis near Alexandria, thus
marking the site chosen by the saint for his entombment. Menas is the patron
saint of merchants and desert caravans, and is usually depicted between a pair
of camels.
Excerpt
from the Ethiopic Synaxarium
Now the governor had
commanded them to cast the body of the holy man [the martyred Menas] into the
fire, but [certain] believing men took the body of the holy man out of the fire,
which had neither touched it nor harmed it, and no injury whatsoever had come
upon it. And they laid it up in a certain place until the end of the days of
persecution.
And in those days
the men of the region of Maryt (Mareotis) wished to collect a troop of men from
the Five Cities, and they took the body of Saint [Menas] with them that it
might be unto them a help, and might protect them on the way. And as they were
sitting in the ship, the body of Saint [Menas] being with them, beasts came up
out of the sea, and their faces were like unto the faces of serpents, and their
necks like unto those of camels. And they stretched out their necks to the body
of the holy man, and licked it; and the men were afraid with a great fear. And
there went forth fire from the body of the holy man and consumed the faces of
the beasts.
And when they had
come to the city of Alexandria, and had finished their business, they wanted to
return to their country, and to take the body of Saint [Menas] with them. And
when they had set his body upon a camel that camel would not rise up; and
though they beat the camel with a severe beating he would not move at all. And
they knew that this was the will of God, and they built a shrine over the
saint, and buried him therein, and departed.
San Menna d'Egitto Eremita
11 novembre
† 300 circa
Nonostante la sua figura sia storicamente discussa,
Menna è tuttora il santo più popolare in Egitto. Sul suo sepolcro si sviluppò
una città (in arabo Karm Abu Mina), detta per i miracoli «la Lourdes
paleocristiana». Secondo alcune fonti fu un militare del III secolo, che
rinunciò alla carriera per farsi eremita e fu martirizzato sotto Diocleziano.
Per altre in Egitto arrivarono le reliquie di un martire della Frigia
(Turchia). Altre ancora lo ritengono del secolo IX. Un santo omonimo, eremita
del VI secolo, si festeggia, sempre oggi, a Sant’Agata dei Goti, nel
Sannio. (Avvenire)
Patronato: Pellegrini, Mercanti, Carovanieri del
deserto
Emblema: Cammello
Martirologio Romano: Oltre il lago Mareotide in
Egitto, san Menna, martire.
Il culto di San Menna è assai antico, purtroppo non
supportato da provi storiche, ma la sua esistenza pare non essere messa in
dubbio. La sua storia originale è andata persa e fu riscritta successivamente
sfruttandone un’altra, forse quella del martire San Gordio. Essendo stata
inoltre arricchita di ulteriori dettagli fantasiosi nel corso di generazioni,
risulta impossibile ricavare da tale racconto la realtà dei fatti. Tra le poche
cose che si possono affermare con certezza sul suo conto è che fosse egiziano e
nella patria fu martirizzato e sepolto. Assai più ricca di dettagli è invece la
leggenda, secondo la quale fu soldato nell’esercito romano e fu colto dallo
scoppio della persecuzione indetta da Diocleziano quando era in servizio
militare a Cotyaeum in Frigia. Decise dunque di lasciare l’esercito ed
intraprese una vita di preghiera ed austerità come eremita fra le montagne. Un
giorno entrò nell’anfiteatro di Cotyaeum durante i giochi dichiarandosi
cristiano, fu immediatamente arrestato ed il presidente del tribunale ordinò di
torturarlo e decapitarlo.
Le sue spoglie mortali furono riportate in Egitto ove ricevettero sepoltura.
Sulla tomba si verificarono non pochi miracoli ed il suo culto, quale santo
guerriero, si estese in tutto l’Oriente. Alcune chiese furono edificate in suo
onore, anche a Cotyaeum. Il sepolcro costruito sulla sua tomba del santo a
Bumma (Karm Abu-Mina), nei pressi di Alessandria d’Egitto, fu una
frequentatissima meta di pellegrinaggi sino all’invasione araba del VII secolo.
Tra il 1905 ed il 1908 furono scoperte le rovine di una basilica, un monastero,
delle terme ed anche alcune piccole fiale con l’iscrizione “Ricordo di San
Menna”, tutto ciò a testimoniare l’antico culto tributatogli. Le fiale erano
utilizzate per attingere acqua da un pozzo attiguo al reliquiario. Fiale
simili, ritrovate in Africa ed Europa, pare fossero utilizzate per custodire
l’olio di San Menna prelevato dalle lampade della basilica del santo. Nel 1943
il patriarca ortodosso alessandrino Cristoforo II attribuì a San Menna la
sconfitta dell’esercito di Rommel ad El Alamein e la conseguente salvezza
dell’Egitto, proponendo di restaurare il diroccato sacrario del santo in
memoria dei caduti in battaglia. Una chiesa a lui dedicata si trova nel comune
di Lucoli (AQ), in una frazione del comune anch'essa dedicata al santo
egiziano. La chiesa è tra le più antiche d'Abruzzo (sec IX).
San Menna è particolarmente invocato per ritrovare gli oggetti smarriti.
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/77200