Convent of the
Basilica of Saint Dominic, Bologna
Bienheureux Conradin de Brescia
(+ 1429)
Originaire de cette région du nord de l'Italie, il devint frère prêcheur à Padoue en 1413. Il fut emprisonné deux fois en raison de sa fidélité au pape, alors que l'Église était divisée par le schisme.
Bx Corradino (Conradin) de Brescia (I), prêtre o.p. (†
1429)
Corradino, naît à Brescia (Lombardie, Italie) vers le
1397. D’antique famille, à 17 ans son père, Virgilio Bocchi, l’envoya faire ses
études de droit à Padoue, à 22 ans il revint à Brescia et reçut l’habit
dominicain des mains de Matteo Bonimperti de Novara, qui fut ensuite évêque de
Mantoue.
Après ses vœux, ses supérieurs lui firent étudier la
théologie. En même temps il avait une intense activité de prédicateur. Il
invoqua Marie dans une tentation et elle lui accorda la chasteté parfaite.
Il resta au couvent de Brescia jusqu’en 1426, puis le
général de l’Ordre, Bartolomeo Texier (1426-1449), l’envoya à Bologne pour
réformer le couvent Saint-Dominique, dont seuls quelques frères étaient
observants.
Élu prieur, il poursuivit l’œuvre de réforme,
remettant en peu de temps tout le couvent à la stricte observance. Son priorat
terminé, il dut acquitter encore cet office après l’expulsion de Bologne de son
successeur, Domenico Mazzacossa de Viterbe, qui, en cette époque de luttes
entre les factions citadines, était partisan du pape.
Lorsque l’armée pontificale quitta le territoire de
Bologne pour mater la rébellion et que Martin V (Oddone Colonna, 1417-1431)
fulmina l'interdit contre la ville, Conradin - spontanément ou par obéissance,
on ne sait - porta la bulle d’excommunication sur la place et la lut
publiquement. Arrêté pour cela, tandis que le couvent était pillé, il échappa à
la mort par l'intervention de citoyens influents et fut remis en liberté, mais
peu après arrêté de nouveau pour n’avoir pas cessé son activité et la
prédication en faveur du pape. Réélu prieur, il semble avoir refusé la dignité
de cardinal offerte par Martin V, et peu après, le 1er novembre 1429, il mourut
de la peste en soignant les malades, à l’âge de 32 ans.
Il fut un représentant de la tendance rigoriste dans
les controverses qui alors travaillaient les ordres mendiants. Les
contemporains lui attribuèrent des prophéties et des miracles, il fut béatifié
par la voix populaire, mais en 1582 l'archevêque de Milan, Saint Charles
Borromée, en visite pastorale à Brescia, fit enlever de l’église
Saint-Dominique un autel à lui dédié. On peut lui attribuer les Sermones de
tempore contenus dans un manuscrit de la Bibliothèque Pauline de Lipsia, mais
l’œuvre n’a pas encore été étudiée.
SOURCE : http://www.cathedralenotredamedebangui.net/index.php?query=lecture&m=saint&n=lire&id=46
Bx Corradino de Brescia
Prêtre dominicain
Corradino, naît à Brescia (Lombardie, Italie)
vers le 1397. D’antique famille, à 17 ans son père, Virgilio Bocchi, l’envoya
faire ses études de droit à Padoue, à 22 ans il revint à Brescia et reçut
l’habit dominicain des mains de Matteo Bonimperti de Novara, qui fut ensuite
évêque de Mantoue.
Après ses vœux, ses supérieurs lui firent étudier la théologie. En même temps il avait une intense activité de prédicateur. Il invoqua Marie dans une tentation et elle lui accorda la chasteté parfaite.
Il resta au couvent de Brescia jusqu’en 1426, puis le général de l’Ordre, Bartolomeo Texier (1426-1449), l’envoya à Bologne pour réformer le couvent Saint-Dominique, dont seuls quelques frères étaient observants.
Élu prieur, il poursuivit l’œuvre de réforme, remettant en peu de temps tout le
couvent à la stricte observance. Son priorat terminé, il dut acquitter encore
cet office après l’expulsion de Bologne de son successeur, Domenico Mazzacossa
de Viterbe, qui, en cette époque de luttes entre les factions citadines, était partisan
du pape.
Lorsque l’armée pontificale quitta le territoire de
Bologne pour mater la rébellion et que Martin V (Oddone Colonna, 1417-1431)
fulmina l'interdit contre la ville, Conradin - spontanément ou par obéissance,
on ne sait - porta la bulle d’excommunication sur la place et la lut
publiquement. Arrêté pour cela, tandis que le couvent était pillé, il échappa à
la mort par l'intervention de citoyens influents et fut remis en liberté, mais
peu après arrêté de nouveau pour n’avoir pas cessé son activité et la
prédication en faveur du pape. Réélu prieur, il semble avoir refusé la dignité
de cardinal offerte par Martin V, et peu après, le 1er novembre 1429, il
mourut de la peste en soignant les malades, à l’âge de 32 ans.
Il fut un représentant de la tendance rigoriste dans les controverses qui alors
travaillaient les ordres mendiants. Les contemporains lui attribuèrent des
prophéties et des miracles, il fut béatifié par la voix populaire, mais en 1582
l'archevêque de Milan, St
Charles Borromée, en visite pastorale à Brescia, fit enlever de
l’église Saint-Dominique un autel à lui dédié. On peut lui attribuer les Sermones
de tempore contenus dans un manuscrit de la Bibliothèque Pauline de
Lipsia, mais l’œuvre n’a pas encore été étudiée.
©Evangelizo.org 2001-2015
SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20151101&id=17193&fd=0
Map of the convent and the basilica of Saint Dominic,
Bologna
Blessed Conradin
of Brescia, OP (PC)
Born at Bornato (near Brescia), Italy; died 1429.
During the time of the Western Schism, Conradin was born to staunch Catholics
of nobility and wealth. His parents provided their children with a thoroughly
Catholic education and upbringing, which paid dividends in the lives of their
offspring. Conradin studied civil and canon law at the University of Padua,
where he became acquainted with the Dominicans. He was professed a Dominican in 1413, finished his
studies, was ordained, and became a model friar just as he was formerly a model
student of purity and charity.
After being chosen prior of his friary in Brescia at a
young age, he was appointed prior of the larger house at Bologna, sent there to
restore primitive observance of the Rule of Saint Dominic. It was a difficult
task because plague and schism had infected the order, the country, and the
Church. Few were entering religious life, so even the most idealistic felt it
might be good to rewrite the rule to relax the discipline and shorten the
training period to keep the novitiate alive. Conradin held the line and continued to enforce the
primitive form of the rule.
Twice Conradin was imprisoned for defending the pope.
Plague had stricken Bologna forcefully during Conradin's abbacy. The situation
was especially bleak for Bologna, which was under a published papal interdict
because the populace had rebelled against papal authority. The interdict was
ignored by most. Conradin tried to sway the people to repentance before it was
too late, hoping that the interdict might be lifted. The Bolognese refused to
listen, even as they were dying of the plague. Tired of his hounding, Conradin
was captured, badly beaten, and imprisoned. Later, the prior prevailed and the city submitted to
the pope.
In recognition of his work as mediator, Pope Martin V intended to name Conradin a cardinal, but the prior refused. In 1429, when a fresh outbreak of the plague called all the friars once more to the streets to assist the dying, Conradin also fell victim to the disease (Benedictines, Dorcy).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1101.shtml
Conradin of
Bornada
(Or CONRADIN OF BRESCIA)
Dominican preacher,
b. in the latter part of the fourteenth century; d. at Bologna, 1
November, 1429. His parents,
noble and wealthy Brescians,
were devoted adherents of the Church in
a time of many ills, including the great Western
Schism. They gave their son a careful education and
sent him, at the age of sixteen, to study civil and canon law at
the University
of Padua. There for five years amid the perils of the unbridled licence
and moral disorders
of the times, the youth was conspicuous for both talent and virtue,
winning the esteem of his masters and compelling the respect of his
fellow-students. He entered the Dominican
Order at Padua in 1419, and was speedily found to be a model
of religious observance. After his ordination his zeal found
fruitful expression in his eloquent preaching. He was made prior of Brescia and
shortly afterwards, by appointment of the master general, prior of
the convent of
St. Dominic at Bologna, where he was to restore strict observance. During
a visitation of the black plague he displayed heroic zeal and
intrepidity in ministering to the stricken people. Amid political
upheavals, when Bologna under the influence of the Bentivogli had
revolted against papal authority, Conradin took
a firm stand against the conduct of the misguided populace. For publishing
the papal
interdict, which they had incurred but which they had disregarded, he was
twice seized and imprisoned,
suffering many indignities and cruelties. His courageous bearing
and constant mediation finally prevailed, however, and peace was
restored. Pope
Martin V, in recognition of his services, sought to create him
a cardinal,
but the humble servant
of God resolutely
declined the honour.
The plague breaking out anew, Conradin fell a victim to
his charity and died in the midst of his heroic ministrations. His
early biographers generally refer to him as Blessed.
Volz, John. "Conradin of
Bornada." The Catholic Encyclopedia. Vol. 4. New York:
Robert Appleton Company, 1908. 1 Nov. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/04258b.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Gerald M. Knight.
Ecclesiastical approbation. Nihil
Obstat. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley,
Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/04258b.htm
BORNATI, Corradino
di Anna Morisi Guerra - Dizionario Biografico
degli Italiani - Volume 12 (1971)
BORNATI, Corradino. - Nacque da antica famiglia
bresciana nel 1397; diciassettenne, fu mandato dal padre, Virgilio, a Padova
perché vi seguisse gli studi giuridici, ma dopo cinque anni abbandonò lo Studio
padovano per abbracciare la vita religiosa e nel 1419, tornato a Brescia,
ricevette l'abito di s. Domenico dalle mani di Matteo Bonimperti da Novara, che
fu poi vescovo di Mantova. Pronunciati i voti, per volere dei superiori si
dedicò allo studio della teologia svolgendo contemporaneamente un'intensa
attività come predicatore. Per la sua dottrina e per la sua vita ascetica fu
preposto al convento di Brescia e vi rimase fino al 1426, allorché il generale
dell'Ordine, Bartolomeo Texier, lo trasferì a Bologna per servirsi della sua
opera nella riforma del convento di S. Domenico, che ospitava un folto gruppo
di frati, di cui solo una parte era osservante. Eletto priore (con tale titolo
compare in un documento notarile del 9 sett. 1427, cfr. C. Piana, Nuove
ricerche su le università di Bologna e di Parma, Quaracchi, Florentiae
1966, p. 316 n. 4), anche in quest'occasione perseguì l'opera di riforma,
riconducendo in breve tempo tutto il convento alla Pstretta osservanza. Scaduto
il termine del suo priorato, dovette assolvere ancora quest'ufficio dopo la
cacciata da Bologna del suo successore, Domenico Mazzacossa da Viterbo, che in
quel periodo di lotta tra le fazioni cittadine era fautore del partito papale.
Allorché l'esercito pontificio mosse nel territorio
bolognese per domare la ribellione e Martino V fulminò l'interdetto contro la
città, il B., non si sa se spontaneamente o per obbedienza, si fece latore della
bolla di scomunica dagli accampamenti alla piazza e la lesse pubblicamente.
Arrestato per questo suo atto, mentre il convento veniva depredato, sfuggì alla
morte per l'intervento di alcuni cittadini influenti e venne rimesso in
libertà, ma poco dopo subì nuovamente il carcere per non aver smesso la sua
attività e la predicazione in favore del pontefice. Rieletto priore, pare abbia
rifiutato la dignità cardinalizia offertagli da Martino V e dopo breve tempo
morì, vittima di una pestilenza, all'età di trentadue anni il 1º novembre 1429.
Il B. fu uno dei rappresentanti della tendenza
rigorista nelle controversie che allora travagliavano gli ordini mendicanti; i
contemporanei gli attribuirono doti profetiche e taumaturgiche e la voce
popolare lo disse beato; tuttavia nel 1582 l'arcivescovo Carlo Borromeo, in
visita pastorale a Brescia, ordinò di rimuovere dalla chiesa di S. Domenico un
altare a lui dedicato.
Secondo il Fabricius (Bibliotheca Latina mediae et
infimae aetatis, I, Florentiae 1858, pp. 378 s.) potrebbero attribuirsi al
B. i Sermones de tempore contenuti in un manoscritto della Biblioteca
Paolina di Lipsia (oggi Bibl. Univ., ms. 727);ma l'opera non è ancora stata
studiata.
Fonti e Bibl.: La prima biografia del B., dalla quale
dipendono tutte le altre, è quella scritta da Cristoforo Barzizza nel 1474 per
invito del nipote del B., Martino Trivella (in Acta Sanctorum,
Nov., I, Parisiis 1887, pp. 403-407).Altre notizie biografiche con molti
ricordi personali sono fornite da Costanzo da Fabriano, che fu novizio a
Bologna e discepolo del B., in una lettera scritta nel 1478 ai confratelli
Onorio da Brescia e Cristoforo da Alzano (ibid., pp. 409 s.) ;da entrambi
questi testi dipendono altre due biografie assai simili tra loro: quella del
Taegio (ibid., pp. 410-413) e quella di Nicolò Bagnadori, dedicata ad
Agostino Comotta nel 1516 (in Leander Albertus, De viris illustribus
Ordinis Praedicatorum, Bononiae 1517, ff. 249-252); Hyeronimus de
Bursellis, Cronica gestorum ac factorum memorabilium civitatis Bononie, a
cura di A. Sorbelli, in Rer. Ital. Script., XXIII, 2, p. 77; S.
Razzi, Vite de i santi e beati… del sacro ordine de' frati predicatori, Firenze
1577, I, pp. 214-218;G. Brunati, Vita o gesta di santi bresciani, I,
Brescia 1854, pp. 4, 49; [D.-A.] Mortier, Histoire des maîtres généraux de
l'Ordre des frères prêcheurs, IV, Paris 1909, pp. 148-152; Dict.
d'Hist. et de Géogr. Ecclés., XIII, col. 508 (s. v. Conradin de
Brescia); Bibliotheca Sanctorum, III, coll. 362 s. (sub
voce Bornada).
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/corradino-bornati_(Dizionario-Biografico)/
Beato Corradino Bornati da Brescia
Il beato Corradino Bornati nasce da una
ricca famiglia bresciana nel 1397. Dopo la rinuncia agli studi giuridici,
intraprende un cammino religioso. Nel 1419 diventa domenicano. Si dedica allo
studio della teologia e alla predicazione.
Preposto al convento di Brescia, vi rimane fino al
1426, quando viene trasferito a Bologna per completare la riforma del convento
di San Domenico, di cui diventa priore, riconducendone tutti i membri
all’osservanza. Bernardino, nell’ambito delle controversie maturate negli
ordini mendicanti, appartiene alla tendenza rigorista. Muore il primo novembre
1429.
Si festeggiano anche: Beato Amedeo; San Marcello di
Parigi, Vescovo Beato Raniero da Borgo Sansepolcro, Francescano.