L'icône
de St. Malo peinte
pour l'Association orthodoxe sainte Anne (Bretagne).
Икона
святого Мало, написанная для Православной ассоциации святой
Анны (Бретань).
Saint Malo d'Aleth
Malo, évêque en
Bretagne (+ v. 649)
ou Saint Maclou.
Il serait né au pays de
Galles quand l'inspiration lui vint d'évangéliser les Bretons non loin de la
ville d'Aleth qui désormais porte son nom. Mais des querelles lui firent
quitter son troupeau et remettre à un autre sa charge d'évêque. Il s'achemina
vers l'Aquitaine et c'est en Saintonge qu'il termina son pèlerinage terrestre.
Saint-Malo-35400.
L'église Saint
Maclou à Bully (diocèse d'Arras) doit son nom à Maclou ou Malo qui est
né fin du VIe siècle dans le pays de Galles et mort vers 640 à Saintes en
Charente-Maritime. Sa fête est célébrée le 15 novembre. Son buste, en habit
d’évêque, faux reliquaire en chêne du XVIIIe siècle, est dans le chœur.
La cathédrale de Pontoise est
mise sous son patronage.
"Gallois d'origine,
né dans la seconde moitié du VIe siècle, Malo fut formé à l'école monastique de
Llancarvan, que fonda saint Cadoc, et il y resta comme moine.
Devenu évêque, d'après la tradition, Malo quitte le Clamorgan avec des
compagnons, prend la mer et accoste devant l'îlot de l'ermite Aaron. Sur les
conseils de l'ermite, Les moines gallois se rendent à Aleth, une cité de
l'ancien pays des Coriosolites. En butte aux persécutions des habitants
d'Aleth, Malo reprend la route et se réfugie en Saintonge. Il ne revient de
l'exil que sur les prières des gens d'Aleth que ravageaient la peste et la
famine. Le fléau écarté, Malo retourna en Saintonge, et c'est dans ce pays
qu'il mourut le 16 novembre 649. Les chrétiens d'Aleth purent récupérer,
cependant, une partie des reliques. Lors des raids des Normands sur les côtes
de Bretagne, les reliques de Malo trouvèrent refuge en Ile de France, en
particulier à Saint-Jacques du Haut-Pas (Paris)." (Les
saints bretons, diocèse de Quimper et Léon)
En Bretagne, vers 640,
saint Malo, évêque d’Aleth, venu du pays de Galles, et mort, semble-t-il, à
Saintes où il s’était exilé.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/103/Saint-Malo-d-Aleth.html
Saint-Malo. Vitrail du chœur. Église Saint-Aubin de Saint-Aubin-du-Cormier (35)
15 novembre. Saint Malo,
évêque de l'ancien siège d'Aleth, en Bretagne, confesseur. 630.
- Saint Malo, évêque
de l'ancien siège d'Aleth, en Bretagne, confesseur. 630.
Malo est aussi connu sous ces équivalents : Macout, Maclou, Macoux, Mahout,
Mahut, Machutes, Mochutus, Maclovius, Macilliavus, etc.
Pape : Honorius Ier.
Roi de Domnonée, puis roi de Bretagne : Saint Judicaël.
" In omnium ore virtutum ejus fama versabatur."
" Son éloge était sur toutes les lèvres."
Office de Saint Malo, à Rennes.
La datation de saint Malo
est très discutée. Saint Malo, d'après Dom Lobineau (Vies des Saints de
Bretagne) ne serait né qu'en 547. Il aurait cependant été évêque d'Aleth,
d'après L'art de vérifier les dates, en 540 ; d'après Feller, en 541 ;
d'après d'Argentré, en 560. Feller, Godescard et L'art de vérifier les
dates le font mourir en 565.
Saint Malo, plus connu en Saintonge sous le nom de Macout (Maclovius,
Machutus), était probablement d'origine Irlandaise, à en juger par la forme
primitive de son nom, qui, selon toute apparence, a dû être Mac-Low. On ignore
quelle circonstance avait amené ses parents sur le Continent ; mais il naquit à
Raux ou Roc, près d'Aleth, selon Bili, le plus ancien de ses biographes.
Sa naissance aurait été
accordée aux prières de son père et de sa mère. Celle-ci, nommée Darval, avait
déjà 66 ans quand elle mit au monde notre Saint, le jour de Pâques 497. Dieu
voulait que tout fût surnaturel dans cet enfant. Son père, nommé Owent, était
seigneur de l'ancienne province des Silures. Il passe pour le fondateur de la
ville de Castel-Gwent, aujourd'hui Cherstow, dans le golfe de Bristol.
A cette époque, de saints
anachorètes, tels que les Cadoc, les Illtut, les Brendan, avaient fait de leurs
monaslères autant d'écoles, où ils travaillaient à la civilisation de l'Irlande
et de la Grande-Bretagne par l'éducation Chrétienne des enfants des premières
familles du pays. Ils préparaient aussi la réévangélisation du Continent.
Macout, dès qu'il fut en âge d'étudier, fut confié aux soins de saint Brendan,
abbé de Lan-Carvan. Les légendes ont dit, et la Liturgie ancienne se plaisait à
répéter les traits de vertu et les faits merveilleux de son enfance.
Dieu montra un jour, par une préservation merveilleuse, avec quel soin sa
Providence veillait sur cet enfant. Un soir, les jeunes élèves de Lan-Carvan
prenaient leurs ébats sur le rivage de la mer, voisine du monastère. Malo,
cédant à son attrait pour la solitude, était allé, loin de ses compagnons, sur
un tertre où il s'endormit, couché sur des algues. Le reflux de la mer avait
forcé la jeune troupe de s'éloigner, et avait envahi le lieu où dormait Malo.
On ne s'aperçut de son absence que lorsqu'on fut de retour au monastère. Le
saint abbé, plein d'anxiété, court alors au rivage qu'il fait retentir de ses
cris répétés. Il appelle Malo. Malo ne répond pas. Sans doute, hélas ! il est
noyé. En proie à sa douleur, Brendan regagne sa cellule, et il y passe la nuit
à prier pour son cher enfant qu'il croit mort.
Le lendemain, de grand
matin, moins dans l'espoir de le retrouver que pour satisfaire un élan de son
coeur, il retourne au rivage. Des points les plus élevés, il jette un regard
anxieux sur l'immensité des flots. Ô prodige ! Le jeune Malo, debout sur les
algues que les eaux ont soulevées sans même mouiller ses habits, chante les
louanges du Créateur. Le maître et le disciple se trouvent assez rapprochés
pour s'entendre ; au dialogue s'établit entre eux. L'enfant raconte comment la
divine Bonté l'a préservé de tout péril, et Brendan, attendri et joyeux,
remerciant Dieu du fond du coeur, ramène au monastère son cher élève, dont les
condisciples attendaient le retour.
Le moine Sigebert, de
Gembloux, autre biographe du Saint, dit que la motte de terre, sur laquelle
dormait Malo, s'accrut au moment de reflux, et forma une île qui domine encore
les flots.
Cependant les
Anglo-Saxons avaient envahi toute la partie orientale de la Grande-Bretagne.
Vers l'an 536, les ravages qu'ils exerçaient sur la côte occidenlale forcèrent
Malo et plusieurs saints personnages à émigrer en Armorique. De ce nombre était
saint Samson, qui avait reçu déjà la consécration épiscopale à titre d'évêque
régionnaire, et qui fut premier évêque de Dol ; puis saint Magloire, saint
Brieuc, saint Pol et saint Méen (Mewan).
Ces nouveaux Apôtres
abordèrent dans une île peu éloignée du Continent, appelée l'île d'Aaron
(aujourd'hui la ville de Saint-Malo-de-l'île), du nom d'un saint anachorète qui
l'habitait. Malo, sous la conduite de Samson, ne songeait qu'à s'appliquer aux
vertus monastiques et à vivre dans la solitude, quand les Chrétiens de la ville
d'Aleth, séparée de cette île par un étroit canal, le choisirent unanimement
pour évêque, avec l'assentiment de leur prince que Bili nomme Judelus, et qui
est connu dans l'histoire sous le nom de Judwal ou Alain. Le roi Childebert 1er
(557) venait de rétablir ce prince dans les Etats de ses pères, usurpés en 546
par Canao.
Sigebert, parlant de
l'élection de Malo, dit qu'on le fit asseoir sur la chaire épiscopale. Cette
expression ne paraît pas indiquer la création d'un nouvel évêché. Il n'en
aurait donc pas été le premier titulaire, comme plusieurs l'ont prétendu. Les
actes de saint Samson nomment Gurval, l'évêque d'Aleth qui assista aux
funérailles de ce Saint en 565. Manet donne pour prédécesseur à saint Malo un
prélat du nom de Budoc. Il eût été plus vrai de dire que notre Saint fut le
premier évêque d'Aleth d'origine britonnique ; tous les autres avant lui ayant
appartenu à des familles armoricaines.
C'était en 575. Jusqu'en 594, année de la mort de Judwal, le saint évêque ne
cessa d'exercer en paix son apostolat, et d'édifier son diocèse et l'Armorique
tout entière par sa parole, ses exemples et ses miracles.
Hailoch ou Hoël 3, fils et successeur de Judwal, n'avait pas hérité de la piété
de son père. Il fut le premier persécuteur du saint évêque. Voici à quelle
occasion. Malo avait fait tout exprès le voyage de Luxeuil pour prendre de la
bouche de saint Colomban connaissance de sa Règle, déjà célèbre
De retour à Aleth, il
construisit à Raux, lieu de sa naissance, un monastère qu'il plaça sous cette
Règle. Il aimait à y mener lui-même la vie cénobitique. L'apparente prospérité
de cette abbaye bientôt florissante avaient tenté la cupidité d'Hoël. Il voulut
détruire l'église ; mais Dieu le frappa de cécité. Forcé de se reconnaître
coupable, il implore son pardon et sa guérison.
Saint Malo, toujours
disposé à faire du bien à ses ennemis, lui lave les yeux avec de l'huile et de
l'eau qu'il a bénites et lui rend la vue. Le prince se montra toute sa vie
reconnaissant de ce bienfait.
A sa mort, arrivée en 612
la persécution recommença. Saint Malo avait eu d'abord la douleur de voir
massacrer, dans sa propre cellule, où on l'avait caché, un des enfants du
comte. L'auteur de ce meurtre, nommé Rethwel, voulait faire périr ainsi tous
les fils d'Hoël III. Trois jours après, en punition de son crime, il était
lui-même frappé d'une mort honteuse. Les esprits n'en étaient pas moins
soulevés contre Malo. Dieu permit, pour l'éprouver, qu'il trouvât des
adversaires jusque chez ses collègues dans l'épiscopat. Il se vit chassé de son
siège ; le prince osa même renverser sa cathédrale.
Le Saint résolut alors de quitter cette terre ingrate qu'il cultivait depuis
près de 40 ans. Il appela sur elle, en partant, les malédictions du Ciel, non
dans un esprit de vengeance, mais dans le but de faire rentrer les pécheurs en
eux-mêmes sous le coup des punitions divines. Il s'embarqua avec 33 moines qui
voulurent partager son exil. Après plusieurs jours de navigation vers les côtes
d'Aquitaine, on aborda dans une île de Saintonge, que Bili nomme Agenis, et qui
nous paraît être l'île d'Aix (Aia, Agia, Aias, Ais, Ayensis, Aquensis).
Saint Malo s'informe des
moeurs et des religions locales. Apprenant qu'ils sont Chrétiens, il leur
demande s'il trouverait dans la cité voisine une personne exerçant les oeuvres
de miséricorde, qui voulût bien leur donner asile, à lui et à ses compagnons.
On lui nomme Léonce, évêque de Saintes, en ce moment dans une autre île appelée
Euria, et que nous croyons être celle d'Hiers. On fait voile aussitôt vers ce
lieu. Léonce, apprenant quelle considération saint Malo s'était acquise par ses
vertus, l'accueillit avec empressement et lui donna , pour sa demeure et celle
de ses moines, un magnifique domaine près de sa ville épiscopale. A cela, les
habitants du voisinage ajoutèrent un âne destiné à porter le bois pour l'usage
de la communauté. Un jour, l'âne mal gardé fut dévoré par un loup. Saint Malo
contraignit alors la bête à se charger du bât de l'âne et à en remplir les
différents offices. Ce qu'il fit volontiers, dit la légende, tant que vécut le
Saint.
Dieu se plaisait à
manifester par des miracles une vertu qui s'efforçait de se faire oublier des
hommes. Une nouvelle circonstance la fit connaitre davantage.
La fille du gouverneur de
Saintes, mordue par un serpent venimeux, était sur le point d'expirer. Saint
Malo, ému de compassion, accourt, trempe dans l'eau bénite une feuille de
lierre qu'il applique sur la plaie, et en fait entièrement découler le venin.
Le gouverneur, par reconnaissance, donna à saint Malo des terres considérables,
pour l'aider dans les aumônes qu'il distribuait chaque jour aux indigents.
Un autre jour, saint Léonce avait mis en réserve de l'eau dans laquelle Malo
s'était lavé les mains. Une femme aveugle en baigna ses yeux et recouvra la
vue.
Léonce, désirant faire
jouir tout son diocèse des bienfaits et de l'édification que procurait la
présence de saint Malo, l'invita à faire avec lui la visite des paroisses. Le
cours de cette visite avait amené les deux évêques dans une ville que Sigebert
nomme Brea, le manuscrit d'Hérouval Briage, et le Bréviaire de
1542 Brya. Il y avait dans cette ville deux églises ou chapelles.
L'analogie du nom,
l'ancienne importance du lieu attestée par les restes imposants d'un antique
donjon, et surtout l'existence de deux églises, dédiées, l'une à saint Pierre,
et l'autre à saint Eutrope, comme en font foi des chartes de Notre-Dame de
Saintes, toutes ces circonstances réunies nous portent à croire qu'il s'agit
ici de l'ancienne ville de Broue. Elle était alors fièrement assise, dans
le golfe de Brouage, sur un promontoire élevé que battaient les flots de
l'Océan.
Léonce avait assigné à
saint Malo une des deux églises pour y exercer les fonctions sacrées, pendant
qu'il les remplirait dans l'autre. Or, il arriva qu'un jeune garçon de 12 ans,
de la maison de l'évêque de Saintes, tomba dans un puits et s'y noya.
Emu par ce triste
événement, touché des larmes de la famille de l'enfant, Léonce fait porter le
corps du défunt dans l'église qu'il avait assignée à saint Malo. Celui-ci a
compris ce qu'on lui demande. Il passe toute la nuit en prières, et le
lendemain, se prosternant 7 fois sur l'enfant, à l'exemple du prophète Elisée,
il lui rend la vie. Par humilité, il attribuait ce miracle aux seules prières de
Léonce.
Pendant que la Saintonge
était heureuse de posséder une si éclatante lumière, le diocèse d'Aleth
présentait le plus déplorable aspect. Jamais on n'y avait vu autant de boiteux,
d'aveugles et de lépreux, et d'absence de Foi. Des miasmes infects répandaient
dans toutes les maisons des maladies contagieuses. La terre était devenue
stérile : la famine était générale. Les habitants, touchés de repentir,
demandent au Ciel le retour de leur saint pasteur.
On le prie instamment de
revenir vers son troupeau. En même temps un Ange l'avertit de ne point différer
de se rendre aux désirs de son diocèse. A son arrivée, tous les fléaux cessent
; les effets des malédictions du saint évêque ont fait place à d'abondantes
bénédictions.
En quittant la Saintonge, saint Malo avait promis d'y revenir pour y finir ses
jours. La fin de sa vie terrestre approchait. Dieu lui fit connaître que Sa
volonté était qu'il reprît le chemin de Saintes. A peine Léonce a-t-il appris
l'heureux débarquement de saint Malo, qu'il accourt à sa rencontre jusqu'en un
lieu nommé alors Archembiacum.
Le père Giry a traduit ce
mot par Archembray ; mais il n'existe en Saintonge aucune localité de ce nom.
Nous croyons trouver Archembiacum, dont le nom s'est perdu, à Lugon,
autrement dit Saint-Malo, aux environs de Nancras, non loin de Broue, où le
Saint a pu fort bien aborder. Dans une charte du XIe siècle, relative au
monastère de Sainte-Gemme, il est question de celui de Lucum (Lugon).
C'était encore, au siècle dernier, un prieuré. Ce lieu, situé dans l'antique
forêt de Baconais, offrait à saint Malo des charmes qui l'y fixèrent. Léonce et
lui s'entretinrent longtemps du bonheur de l'autre vie. Il fallut se séparer.
L'évêque de Saintes avait à peine gagné sa ville épiscopale, que le Bienheureux
tomba malade. Il ne voulut point d'autre lit que la cendre et le cilice, disent
ses biographes. Il tint constamment ses mains et ses yeux dirigés vers le ciel.
C'est dans cette attitude qu'il expira doucement, le 15 novembre 630, à l'âge
de 133 ans , comme l'affirment certaines Vies, le Bréviaire de Saintes de 1542
et le Martyrologe de France.
On représente saint Malo
1. guérissant un seigneur qui avait perdu la vue pour s'être efforcé de renverser une église élevée par le saint évêque ;
2. porté par une motte de terre qui flotte sur les eaux, comme nous l'avons raconté ;
3. faisant travailler un loup qui lui avait mangé son âne, et le contraignant à porter des fagots ;
4. disant la Messe sur le dos d'une baleine.
Les Bretons veulent que
dans une navigation prolongée, le saint se soit trouvé en mer le jour de
Pâques. Alors, désirant pouvoir célébrer la Messe, il se serait fait débarquer
sur une île qui se trouva n'être qu'une baleine. Il put cependant célébrer sur
ce pied-à-terre singulier, sans trop d'accidents , si l'on en croit la légende,
et l'animal ne plongea qu'après la Messe finie.
Saint Malo est le patron de Rouen, de Saint-Malo, de Valognes, de
Conflans-sur-Oise, de Dinan. On l'invoque avec succès contre l'hydrophisie.
CULTE ET RELIQUES
Saint Léonce accourut rendre à son ami les derniers devoirs. Il fit transporter
à Saintes ses restes précieux, et leur donna la sépulture qui convient à ceux
d'un grand Saint, dans la belle église qu'il fit construire, hors des murs, à
l'occident de la ville, dans le quartier qui porte encore aujourd'hui le nom de
Saint-Macout.
A cette translation, le
Saint opéra plusieurs miracles, délivrant un possédé, rendant la vue à 2
aveugles, redressant un contrefait. L'église construite par saint Léonce,
ajoute le Bréviaire de Saintes de 1542, a été ruinée par les Anglais quand ils
envahirent l'Aquitaine au XVe siècle. Après la guerre, elle fut réédifiée ;
mais elle était loin d'avoir sa splendeur première.
Nous apprennons, par les
mémoires du chanoine Tabourin, que le Chapitre de Saint-Pierre de Saintes
venait en procession à Saint-Malo la veille et la jour de la fète du Saint, le
jeudi après Pâques et le jour de la Saint-Marc. Ce jour-là, comme le jour de la
Saint-Malo, la Messe était dite dans cette église par le prieur du lieu, qui,
du temps de Tabourin, était un chanoine de Saintes. Tous ceux qui assistaient à
la procession entendaient cette Messe, et "y en avoit", ajoute-t'il,
"plus dehors que dedans, parce que l'église estoit fort petite".
Une notice manuscrite, qu'on lisait à l'Office de saint Malo dans plusieurs
églises raconte que le seul attouchement de ses reliques ressuscita beaucoup
de morts, et que depuis les Apôtres il ne s'est pas vu d'homme plus
signalé par ses miracles, plus recommandable par ses vertus, plus puissant pour
la conversion des âmes.
Depuis plusieurs années le corps de saint Malo reposait à Saintes, quand il fut
enlevé par un gentilhomme Breton nommé Ménobert. En effet, l'évêque de
Saint-Malo avait promis à ce gentilhomme de le réintégrer dans ses biens s'il
rapportait en Bretagne le précieux trésor qu'elle enviait à la Saintonge.
De tels vols étaient
considérés alors comme actes de piété. Ménobert vint donc à Saintes et se mit
au service du clerc chargé de la garde des reliques du Saint. Il épia l'absence
de ce clerc, pendant laquelle, après avoir jeûné 3 jours et fait au Saint de
ferventes prières, il se saisit secrètement du précieux dépôt. Apporté à
Saint-Malo, le corps fut placé dans l'église de Saint-Aaron, où il opéra de
grands miracles.
Ménobert aurait laissé à
Saintes un bras et le chef. Cette dernière relique fut transférés à l'abbaye de
Saint-Jean-d'Angely. Elle figure sur l'inventaire de celles qu'on y conservait
au moment des guerres de religion. Le bras, qui serait resté à Saintes, s'il
faut en croire une ancienne chronique, aurait été mis en sûreté au château de
Merpins à l'approche des Normands.
On aurait également soustrait
à la rapacité de ces barbares le trésor de l'église Saint-Macout, en
l'enfouissant sous l'autel. Lors de l'invasion des mêmes Normands, les précieux
ossements de notre Saint ont été transportés d'Aleth au monastère de Gembloux,
et Sigebert, qui en était moine, écrivit en cette occasion la Vie du Saint.
De là on les transféra à Paris, où le roi Lothaire les fit mettre dans l'église
Saint-Michel du Palais, qui était sa chapelle. Les moines de Saint-Magloire les
ont ensuite possédées, soit dans leur petite église devant le palais, soit dans
leur abbaye de la rue Saint-Denis, soit dans celle qui leur fut donnée au
faubourg Saint-Jacques.
Le chef de saint Malo, conservé à Saint-Jean-d'Angely, fut détruit en 1562 par
les bêtes féroces calvinistes.
Vingt ans plus tard, les
reliques honorées à Paris tombèrent aux mains d'une troupe de soldats,
calvinistes eux aussi. N'y trouvant rien qui satisfit leur cupidité, ceux-ci
les laissèrent dans l'abbaye de Saint-Victor, où elles furent placées dans une
châsse de cuivre. Le corps était presque entier, à l'exception cependant du
chef et d'un bras qui avaient été rendus à la cathédrale de Saint-Malo, de
quelques ossements donnés à l'église de Saint-Maclou de Pontoise, et d'une côte
qu'obtint la ville de Bar-sur-Aube, où une collégiale fut établie ee l'honneur
du saint évêgne.
En 1706, la paroisse de
Saint-Maclou de Moisselles, près de Versailles, fut enrichie d'un os de
l'épaule de son saint patron, qu'elle conserve encore. C'est peut-être la seule
relique du Saint aujourd'hui subsistante.
Celles qui étaient à Saint-Victor ont été détruites ou dispersées lors de la
suppression de l'abbaye par les enragés révolutionnaires, en 1791.
La persécution des bêtes révolutionnaires fut si horrible dans la ville de
Saint-Malo pendant cette inexorable époque, que cette église a perdu la relique
qu'elle possédait.
Le culte de saint Malo est très ancien et presque universel en Bretagne et dans
les provinces voisines. En Saintonge, il avait à Saintes, dans le faubourg de
son nom, l'église fondée par saint Léonce, et près de Nancras, celle de Lugon.
Ces deux églises qui été primitivement desservies par des moines. Saint Malo
est encore patron des paroisses de Thézac, de Colombiers et d'Ars, près Cognac.
En Poitou, sur les bords du Clain, à la Folie-Saint-Gelais, autrefois Granges-Saint-Gelais, existait une chapelle dédiée à saint Eutrope et à saint Malo. Une inscription en vers hexamètres nous apprend que le jour de l'Assomption 1485, Charles de Saint-Gelais, évêque romain de Margi, aujourd'hui Passarowitz, et abbé de Montierneuf, a consacré et dédié l'autel de cette chapelle à ces deux saints.
Depuis la destruction de ce sanctuaire, la pierre qui porte l'inscription a été
insérée dans le mur du bassin d'une fontaine dite de Saint Macout, à laquelle
on vient de tout loin en pèlerinage pour y plonger les enfants "
macouins ". On appelle ainsi ceux dont les membres sont noués.
Notre saint évêque n'est pas inconnu en Italie, où on l'appelle saint Mauto. Il
y a à Rome, près de la basilique de Saint-Pierre, une petite église qui lui est
dédiée, et un obélisque de cette ville a porté la nom de Saint-Macut, qui est
le même que celui de saint Malo.
Rq : Cette biographie, plus exacte que celle du père Giry, est de M.
l'abbé Grasillier, de Saintes. Cet écrivain s'est inspiré pour son travail, de
la savante dissertation sur saint Malo, due à la plume de M. Brillouin, et
adressée en 1842, à M. l'abbé Daunas, curé de saint-Vivien de Saintes.
Patrice
Le Guen, Saint Malo, Vallée des Saints, colline de Quénéquillec, commune
de Carnoët (Côtes-d'Armor).
Série. 6. Malo, le saint
navigateur
Par Serge Rogers
Le 12 août 2018 à 09h02
Quoi de plus normal pour
l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne que d’avoir passé une partie de
sa vie à voguer sur les flots. C’est le cas de saint Malo, considéré comme le
premier évêque de la ville éponyme.
On prête à Malo d’avoir
rendu la vue à un aveugle, d’avoir ressuscité un garçon qui s’était noyé dans
un puits ou une truie tuée par inadvertance… Sa statue dans la Vallee des
Saints de Carnoët est l’œuvre du sculpteur Patrice Le Guen. (Photo Le Télégramme
/ Claude Prigent)
Saint Malo, en plus
d’avoir donné son nom à la célèbre cité corsaire, sur les bords de la Manche,
est aussi l’un des saints bretons les plus connus. « Il mérite d’occuper
un rang d’honneur entre tous les saints que la France a donnés au ciel dans le
cours des siècles », écrit François Plaine. L’historien et moine
bénédictin du XIXe siècle précise que peu de saints connaissent un culte
aussi étendu sur le territoire : « C’est qu’en effet Malo, ou mieux
Macout, se trouve inscrit dans tous les martyrologes anciens et modernes,
depuis celui d’Usuard ; c’est que sa réputation de saint et de thaumaturge
a dépassé de beaucoup les limites de la Grande-Bretagne où il vit le jour,
celles de l’Armorique où s’écoulèrent ses meilleures années, et celles de
Saintonge où il termina sa glorieuse carrière. La France entière, la Belgique,
l’Italie, même les îles de l’océan Atlantique ont retenti du bruit de son nom,
se sont plu à vénérer sa mémoire, à lui élever des temples et des autels, à lui
consacrer des jours de fête ».
Originaire du pays de
Galles
Dom Plaine regrette
cependant le manque de sources hagiographiques précises et « dignes
d’inspirer confiance ». Le moine historien retrouve, à la fin du XIXe siècle,
la trace de l’une des premières biographies de saint Malo, rédigé au cours du
IXe siècle par un certain Bili, diacre de l’église d’Aleth. Ce texte
permet de lever une part d’ombre sur le célèbre personnage. Malo (une
déformation de Mac Low, qui sera appelé également Macout ou Maclou selon les régions)
serait né dans le comté de Gwent au pays de Galles au milieu des années 510.
Issu d’une famille noble,
il aurait été confié, dès son plus jeune âge, à la garde de saint Brendan, abbé
de Lancarvan. Contrairement aux autres élèves, Malo est un garçon assez
solitaire. La légende raconte qu’un soir, s’étant éloigné du groupe d’enfants
avec qui il jouait sur une plage, il s’éloigna et se mit sur un tertre où il
s’endormit. La marée montante obligea les enfants à s’éloigner puis à rentrer.
En arrivant au monastère, on s’aperçut de l’absence de Malo. L’abbé Brendan
courut vers le rivage et appela le garçon, mais ne reçut aucune réponse. On
crût qu’il s’était noyé. Le lendemain matin, tous revinrent vers la mer et
aperçurent Malo sur son tertre qui avait augmenté en hauteur, le protégeant des
flots. Les eaux n’avaient même pas mouillé ses habits. Premier miracle de ce
saint futur marin, qui fera de la mer son élément.
Offrez-vous
une visite interactive de la Vallée des Saints
Des années à voguer sur
les mers
Ordonné à l’âge de 30
ans, Malo s’embarque avec Brendan pour un périple maritime de plusieurs années,
vers des contrées lointaines, afin d’évangéliser les populations. Cela
expliquerait en partie, selon dom Plaine, que le saint soit honoré des rivages
de la mer du Nord à ceux de l’Atlantique, en passant par les îles Canaries et
les côtes italiennes. L’imaginaire populaire représente souvent saint Malo
donnant une messe sur le dos d’une baleine, souvenir de ces aventures sur les
océans. Vers l’année 550, Malo aurait accosté sur l’île de Cézembre, en face de
la ville qui porte aujourd’hui son nom. Il rencontra un ermite local, saint
Aaron, qui vivait sur une presqu’île dans l’embouchure de la Rance, près de la
cité d’Aleth, lieu de l’actuel Saint-Servan, à quelques encablures du lieu où
se trouve la cité corsaire aujourd’hui. Malo prend le relais d’Aaron qui se
fait vieillissant et poursuit son œuvre évangélisatrice dans le pays des
Coriosolites.
Chassé de Bretagne
« Malo s’étant fait
une grande réputation de sainteté et de miracles, est demandé pour évêque par
le clergé d’Aleth », précise François Plaine. On prête au Gallois d’avoir
rendu la vue à un aveugle, d’avoir ressuscité un garçon qui s’était noyé dans
un puits ou une truie tuée par inadvertance… Ces prodiges attirent de nombreux
pèlerins qui viennent se recueillir dans le monastère que Malo fait construire,
à côté d’Aleth. L’abbaye accumule des richesses, suscitant la jalousie du
seigneur local qui décide de l’attaquer. Face à ces persécutions, Malo reprend
la mer, accompagné de 33 de ses moines, et part plus au sud. Il arrive en
Charente-Maritime, où il rencontre Léonce, l’évêque de la région, qui lui
octroie un vaste domaine, à Saintonge (près de l’actuelle Saintes), où le saint
breton fait construire un nouveau monastère. En son absence, la ville d’Aleth
et ses habitants connaissent la famine et une misère noire. Croyant à une
sanction divine, ils partent à la recherche de leur ancien évêque, et lui
demandent de revenir à Aleth pour sauver la ville. Une fois le retour du saint,
les fléaux cessent et la ville redevient prospère. Saint Malo rentre à
Saintonge, où il s’éteint quelques années plus tard, vers 621.
Pour en savoir plus
« Vie inédite de
saint Malo », écrit au IXe siècle par Bili, de François Plaine,
Librairie Bretonne, 1884.
SOURCE : https://www.letelegramme.fr/culture-loisirs/histoire/serie-6-malo-le-saint-navigateur-90586.php
Святой
Мало. Католический святой, основатель Бретани
Saint-Maclou,
ou Malo, ou Maclovius - Gravure d'Adrien Collaert (v. 1560)
Saint Malo, Charles Cahier (1807-1882). Caractéristiques des saints dans l'art populaire, Paris, 1867
Also
known as
Malo of Brittany
Mac’h Low…
Machutus…
Maclou…
Maclovio…
Maclovius…
Macuto…
Profile
An adult convert who
was baptized by
and became the spiritual student of Saint Brendan
the Navigator. Monk at
Llancarfan Abbey in Wales.
One of the monks on
the famous Voyage of Saint Brendan. Immigrant to Brittany where
he helped in the missionary work
of Saint Aaron
of Brettany. First bishop of Aleth (modern
Saint-Servan, France).
Established churches in the area of Brittany now
named Saint-Malo in his honour. Driven from the area to Saintes, France by
opponents to his mission.
Born
15 November c.620 at
Archingeay, France
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Malo of
Aleth“. CatholicSaints.Info. 14 February 2024. Web. 15 August 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-malo-of-aleth/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-malo-of-aleth/
Sankta
Malo. Pentraĵo en la preĝejo de Léhon.
St. Malo
Feastday: November 15
Patron: of
Saint-Malo, pig-keepers, lost items
Welsh bishop andmissionaryto
Brittany, France. He is also called Machutis and Maclou. Malo was born near
Llancarfan, Wales, and became a monk under
St. Brendan, going with him to Brittany. He founded a center at Aleth, now
called Saint-Malo. Pagan opposition
forced him and his fellow monks to move to Saintes, France, where he is
regarded as a bishop. Malo was recalled to Aleth but died on the way.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=4434
Saint Malo.
Vitrail de l'église de Saint-Malo-de-Phily (35)
St. Machutus
(Maclovius; Malo). Born
about the year 520 probably in Wales and baptized by St. Brendan. Machutus
became his favourite disciple and was one of those specially selected by
that holy man
for his oft-described voyage. No doubt he may have
remained some years in Llancarrven Abbey, when St. Brendan stayed
there, and it was from there that St. Brendan and his
disciple, St. Machutus, with numerous companions set forth for the discovery of
the "Island of the Blest". He then put to sea on a second voyage and
visited the Island of September, in the seaward front of St. Malo, known as
Cizembra, where he tarried for some time. It was on the occasion of his second
voyage that he evangelized the Orkney Islands and the northern isles of Scotland. At Aleth
opposite St. Malo he placed himself under a venerable hermit named Aaron,
on whose death in 543 (or 544), St. Machutus succeeded to the spiritual rule of
the district subsequently known as St. Malo, and was consecrated first Bishop of Aleth. It
is remarkable that St.
Brendan also laboured at Aleth, and had a hermit's cell there
on a precipitous rock in the sea, whither he often retired. In old age the
disorder of the island compelled St. Machutus to leave, but the people soon
begged the saint to
come back. On his return matters were put right, and the saint, feeling that his
end was at hand, determined to spend his last days in solitary penance.
Accordingly he proceeded to Archambiac, a village in the Diocese of Santes,
where he passed the remainder of his life in prayer and mortification. His obit
is chronicled on 15 November, in the year 618, 620 or 622.
Grattan-Flood,
William. "St. Machutus." The Catholic Encyclopedia. Vol.
9. New York: Robert Appleton
Company, 1910. <http://www.newadvent.org/cathen/09503a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Christine J. Murray.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Contact information. The
editor of New Advent is Kevin Knight. My email address is webmaster at newadvent.org.
Regrettably, I can't reply to every letter, but I greatly appreciate your
feedback — especially notifications about typographical errors and
inappropriate ads.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/09503a.htm
Bannière
de procession. Église de Saint-Malo-de-Phily (35). Intérieur.
Malo B (RM)
(also known as Maclovius,
Maclou, Mahou or wrongly Machutus)
Born in England or
southwest Wales; died on November 15, 621; feast of his translation is July 11.
Saint Malo is said to have been cousin to Saints Samson and Maglorius. While he
was still a youth, Malo was sent to Ireland for his education in virtue and the
humanities, and may have been a disciple of Saint Brendan. After his priestly
ordination, Malo was elected to a bishopric but declined the dignity, retiring
to Brittany to become its apostle. The port of Saint-Malo takes its name from
this Malo, who ministered and made foundations from the islet in the estuary of
the Rance or from the neighboring Aleth (Saint-Servan) in Brittany. About 541,
Malo was consecrated bishop of Aleth. He is said to have been driven from his
see by his enemies and to have settled at Saintes, but he was later recalled by
a deputation of his people. He died at Archingeay near Saintes before he could
return to Aleth.
The feast of Saint Malo
was celebrated in England, especially in southern monasteries and in the Sarum
calendar, as well as in Brittany. Farmer claims that his cultus was encouraged
by the bishops of Winchester because the Latin word for Gwent closely resembles
that for Wincester. For this reason his relics were claimed by Bath and other
churches; however, the majority were translated from Saintes and Aleth to
Saint-Malo in Brittany (Attwater, Encyclopedia, Farmer, Husenbeth).
A primitive vita, now
lost, provided the basis for two less reliable ones in the 9th century. These
later biographies depict a rugged man of truth, who sang psalms in a loud voice
as he travelled throughout the countryside on horseback. Often he found himself
"shaking the dust from his feet" after making enemies, as well as
friends, in a district.
The life of Saint Malo,
written five centuries after his death by a quiet scholar named Sigebert of
Gembloux, includes this story of Saint Malo and the Wren.
"And another miracle
he wrought like to this, worthy of record for its compassion alone. He was a
follower of Paul the Apostle, whose own hands supplied his wants if aught were
lacking; and when he had leisure from his task of preaching the Gospel, he kept
himself by the work of his hands. One day he was busy with the brethren in the
vineyard, pruning the vines, and for better speed in his work took off his
cloak and laid it out of sight. When his work was done and he came to take his
cloak, he found that he small bird whom common folk call a wren had laid an egg
on it. And knowing that God's care is not far from the birds, since not one of
them falls on the ground without the Father, he let his cloak lie there, till
the eggs were hatched and the wren brought out her brood. And this was the
marvel, that all the time that cloak lay there, there fall no rain upon it. And
whoever came to hear of it, they glorified the power of God, and they praised
God's own pity in man" (Sigebert).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1115.shtml
St. Malo, or Maclou,
First Bishop of Aleth in Brittany
HE was a native of
England, and cousin-german to St. Sampson and St. Magloire. At an early age he
was sent for his education to Ireland, where he made a rapid progress in
learning and virtue. Being ordained priest, he was soon after elected to a
bishopric by the suffrages of the people: but he declined that dignity, and
retired into Brittany, where he put himself under the direction of a holy
recluse named Aron, near Aleth. About the year 541 he was made bishop of this
city, and died on the 15th of November, 565. 1 It
is from him the city of St. Malo has its name; for his sacred remains were
carried thither after Aleth had been reduced to a village, and the episcopal
see transferred to St. Malo. See Leland, Collect, t. 2, p. 430
Note 1. Colgan says
in 570. See Act. SS. Hib. p. 195. Usher, &c. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume XI: November. The Lives of the
Saints. 1866
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/11/154.html
À l'épreuve proposée par le roi la tête et la main de saint Malo se séparent de son corps - Émile Bernard, Pinxit per Deum 1933. Fresque d'Émile Bernard en l'église de Saint-Malo-de-Phily (35).
Félix.qui a recu les reliques dans sa maison est miraculeusement guéri en ce lieu même - Émile Bernard, Pinxit per Deum 1933. Fresque d'Émile Bernard en l'église de Saint-Malo-de-Phily (35)
Calendar
of Scottish Saints – Saint Machutus, or Malo, Bishop
Article
A.D. 565. The Aberdeen
Breviary gives on this day the feast of the British saint who became one of the
apostles of Brittany and is commemorated there by the town of Saint Malo.
There is no record of
this saint’s residence in Scotland, but his cultus flourished there, possibly
on account of his connection with Saint Brendan (see May 16). Lesmahago, the
site of a Benedictine monastery, takes its name from him, the title being a
corrupt form of Ecclesia Sti. Machuti (Church of Saint Machutus). Wigtown
church, also, was dedicated to this saint.
MLA
Citation
Father Michael
Barrett, OSB.
“Saint Machutus, or Malo, Bishop”. The Calendar of
Scottish Saints, 1919. CatholicSaints.Info.
8 December 2019. Web. 15 August 2024.
<https://catholicsaints.info/calendar-of-scottish-saints-saint-machutus-or-malo-bishop/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/calendar-of-scottish-saints-saint-machutus-or-malo-bishop/
MALO (also known as
Machu, Machutes, Maclovius and, in Welsh, MECHELL, saint (fl. 6th century).
Name: Malo
Parent: Derfel
Gender: Male
Occupation: saint
Area of activity: Religion
Author: Hywel David Emanuel
The original MS. executed
probably early in the 9th century, of the 'Life' of S. Malo, is lost. The
version which is probably closest to the original is that printed first by
Joannes a Bosco in his Floraciensis vetus bibliotheca, 1605, 485-515, and
later more correctly by Lot. The version published by Mabillon, and the 'Life'
composed by Sigebert de Gembloux in the 11th century, and printed by Migne,
correspond fairly closely in subject-matter to the above. The long but
untrustworthy 'Life' composed by Bili, clerk of Alet, c. 870, and printed by
Lot, differs substantially, except for its early chapters, from the others.
Malo was the son of Dervel, sister of Amwn Ddu, and therefore cousin to S. Samson. The name
of Malo's father is not given. The home of the family was near Llancarfan,
Glamorganshire, and the story tells that Malo was born actually in that
monastery in the vigil of Easter, and baptized by the abbot (wrongly named
Brendan). Malo was placed in the abbot's care at a tender age, and performed
miracles even as a boy. He refused to abandon the monastic life in spite of his
parents' entreaties, and was ordained priest by the abbot and assigned the
office of preacher. Malo may also have been ordained bishop at Llancarfan.
After some years Malo resolved to leave Llancarfan and sailed to Brittany,
where he became bishop of Alet. Numerous miracles are related of him there. He
died at an advanced age during a voyage from Alet to the province of Saintonge.
Many churches are named after him in Brittany and the northern provinces of
France. In Wales, he is the patron saint of the churches of S. Maughans and
Llanfaenor in Monmouthshire and Llanfechell in Anglesey. 15 November is usually
quoted as his feast-day.
Author
Hywel David Emanuel,
(1921 - 1970)
Sources
Baring-Gould and John
Fisher, The Lives of the
British Saints: the saints of Wales and Cornwall and such Irish saints as have
dedications in Britain, iii, 411-34
F. Lot, Mélanges
d'histoire Bretonne (1907), 97-206, 287-430, and in Annales de
Bretagne, xxii, 700-59, xxiii, 29-79, 553-79, xxiv, 90-106, 235-62, 382-405,
575-98, xxv, 47-73
J. Mabillon, Acta
Sanctorum ordinis Sancti Benedicti (1668), i, 217-22
Migne, Patrologiae
cursus completus … Series (Latina), clx, 729-46
Le Grand, Les vies
des Saints de la Bretagne-Armorique (1837), 590-604
Revue Celtique (1870–1934),
xi, 1-22
Analecta Bollandiana,
xxiv, 483-6
Duine, Memento des
sources hagiographiques del'histoire de Bretagne (1918), 51-7
J. F. Kenney, The
sources for the early history of Ireland an introduction and guide (1929),
i, 417-8
Further Reading
Wikipedia Article: Malo
Additional Links
VIAF: 10759049
Wikidata: Q468195
Published date: 1959
Article Copyright: http://rightsstatements.org/page/InC/1.0/
SOURCE : https://biography.wales/article/s-MALO-SAN-0550
Saint Malo. Procession des saints de Bretagne. Diocèse de Saint-Malo. Déambulatoire de la métropole Saint-Pierre de Rennes (35).
San Macuto (o
Maclovio) di Aleth Vescovo
Festa: 15 novembre
† Saintes, 640 circa
Martirologio
Romano: In Bretagna, san Maclovio o Macúto, vescovo di Aleth, che si
tramanda sia nato in Galles e morto nel territorio di Saintes.
Le due fonti in nostro possesso, entrambe dell’850-900 circa, per la vita di Macuto (Maclovio; fr. Malo, ingl. Machlow), derivano da una precedente Vita oggi perduta, ma anch’essa piuttosto tarda. Si tratta di tessuti fantasiosi, pieni di miracoli non autentici e di ampi prestiti dalle Vitae di santi irlandesi, alcuni dei quali anche di origine pagana.
Macuto viene presentato come discepolo e compagno di san Brendano il Navigatore. Data l’inattendibilità dei dati sin qui riportati non è possibile accettare neanche affermazioni che di per sé sarebbero possibili, come ad esempio la visita di Macuto a san Colombano a Luxeuil.
Una delle due Vitae, opera di un chierico di Aleth di nome Bili, è deliberatamente una falsificazione. La seconda, scritta da un autore anonimo, è anch’essa inattendibile. Sembrerebbe tuttavia abbastanza certo che il luogo di nascita di Macuto si trovasse nel Galles meridionale e che egli fosse membro di una comunità monastica fondata da san Cadoc a Llancarvan. Emigrò quindi in Bretagna, dove si stabilì ad Aleth fondandovi un monastero che divenne centro dell’evangelizzazione dei paesi vicini. Non sappiamo né quando né dove Macuto fu ordinato prete (probabilmente a Llancarvan) o ricevette la consacrazione episcopale.
Vi si dice, inoltre, che Macuto fu cacciato da Aleth per l’ostilità locale ed
emigrò a Saintes in Aquitania. La siccità, però - afferma il suo biografo -
costrinse i nemici ad implorare il suo ritorno e al suo arrivo la pioggia
cadde. Tutto ciò sembra ispirarsi alla storia di Elia.
Macuto, tuttavia, tornò a Saintes per morirvi, nel 640 circa.
Non possiamo determinare ciò che c’è di vero in questa storia, poiché i santi
celtici sono spesso coinvolti in contese di questo genere e costretti ad
abbandonare le loro sedi. Non sappiamo neppure quali furono in realtà le
relazioni tra Aleth e Saintes.
Autore: Edward I. Watkin
CULTO
Macuto fu venerato in Bretagna già prima del secolo IX di un culto però non
molto sviluppato. Nel secolo XI troviamo il suo nome iscritto nel Martirologio
Ceronimiano di Corbie al 15 novembre («Firmi depositio sancti Machuti
episcopi»), data comunemente accettata per la festa del santo. Nei libri
liturgici e in alcuni Auctaria ad Usuardo è commemorato anche l’11 luglio, ma
da un Messale del secolo XV in uso a Saint-Malo risulta che a questa data si
ricordava una traslazione delle sue reliquie. Macuto era venerato anche in
Inghilterra a Winchester dove era creduto vescovo locale per una confusione tra
Wintonia (= Winchester) e Wenti.
Nel Martirologio Romano Macuto fu iscritto alla data tradizionale del 15
novembre. Anche a Roma gli fu dedicata una chiesa a non molta distanza da|
Pantheon. Esistente già alla fine del secolo XII, l’affidò alla Confraternita
dei Bergamaschi i quali la intitolarono ai santi Bartolomeo ed Alessandro e al
principio del secolo XVII la fecero ricostruire nella forma attuale da Onorio
Longhi. La festa di san Macuto vi era solennemente celebrata il 15 novembre,
come attesta il Piazza. Trasferitisi i Bergamaschi verso il 1725 a Piazza
Colonna, avendo ricevuto da Benedetto XIII l'ex-manicomio e l’annessa chiesina
di santa Maria della Pietà, la chiesa di san Macuto riprese il proprio nome e
fu successivamente del Seminario Romano e della Università Gregoriana,
istallati nell’adiacente Palazzo Borromeo; oggi è officiata dai Gesuiti che
occupano ancora il palazzo.
Nella piazzetta antistante la chiesa sorgeva il piccolo obelisco, rimosso da
Clemente XI (morto nel 1721) per adornare la fontana da lui eretta in piazza
della Rotonda (Pantheon), che il popolino chiamava la «guglia di mammacette».
Autore: Benedetto Cignitti
SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/77760.html
Saint Malo, vitrail, Basilique Saint-Eutrope de Saintes, vitrail 06
Den hellige Malo av Aleth
(~520-~640)
Minnedag: 15.
november
Skytshelgen for
Saint-Malo
Den hellige Malo (Malon,
Maclovius, Machlovus, Mac Low, Mac'h Low, Mclou, Maclou, Machlou, Maclob, Mahou
eller feilaktig: Machutus, Machutes, Macout) ble født rundt 520 (kilden infobretagne.com sier
at han ble født i 501) i Wales eller Sør-England. Ifølge tradisjonen ble han
født nær Llancarfan (Llancarvan, Llancahvan) i det sørvestre Wales, angivelig
under påskevigilien i klosteret, og han skal ha fått sin utdannelse på
klosterskolen der, som ble grunnlagt av den hellige Cadoc. Han skal ha
kommet fra en adelig slekt, hans far skal ha hett Guent og hans mor Darval, og
han skal ha vært fetter av de hellige Samson og Maglorius. Da
han ble voksen, ble han munk i kommuniteten, men siden det var mot hans
foreldres ønsker, tilbrakte han noe tid i skjul på en av øyene i Severn Sea
(Bristol-kanalen) for å slippe unna dem. Imidlertid heter det at historiene om
hans tidlige liv i Gwent i virkeligheten tilhører den hellige Machudd
(Machell), grunnlegger og første abbed av klosteret i Llanfechell på Anglesey.
Malo skal ha blitt døpt
og opplært av den hellige Brendan Sjøfareren (av
Clonfert). En versjon sier at han som ganske ung ble sendt til Irland for å få
sin utdannelse i dyder og humanistiske fag, mens andre sier at han var disippel
av Brendan da denne var i klosteret Llancarfan i Wales. Legendene forteller at
Malos tid i klosteret var preget av en rekke slående mirakler. En dag gikk Malo
og hans medelever en tur på stranden. Gutten sovnet der, og ingen merket hans
fravær før lenge etterpå. Da det neste morgen ble sendt ut letemannskaper etter
ham, trodde de at han var tatt av det stigende tidevannet, men til sin
overraskelse fant klosterkommuniteten unge Malo båret av bølgene mens han sang
salmer, og det uten å bli det minste våt.
Det heter at Malo ble
Brendans favorittdisippel og var en av dem som ble spesielt utvalgt av den
hellige mannen som deltaker på hans berømte og ofte omtalte reise på jakt etter
«De lykksaliges øy», hvor de blant annet feiret påske på ryggen av en hval. Han
skal ha reist sammen med Brendan i syv år, men hans angivelse deltakelse
i Navigatio Brendani er rent legendarisk.
Da han var blitt
presteviet, bestemte han seg for å forlate Britannia, muligens fordi pesten
hadde herjet landet midt på 500-tallet, og han er hovedsakelig kjent som
Bretagnes apostel. En versjon sier at han ble valgt til biskop før han dro, men
at han avslo denne verdigheten. Han slo seg ned på øya Cesambre (Cizambra,
Cizembra, Caesabre; fr: Cézembre) ved munningen av elva Rance, hvor han ble en
av flere disipler av den hellige abbed Aaron, og han ble
ønsket varmt velkommen. Aaron døde en gang etter 552 (543/44?) og ble
etterfulgt som abbed av Malo.
Det sies at også Brendan
arbeidet på Cesambre, hvor han skal ha hatt en eremittcelle i en bratt klippe
mot sjøen, hvor han ofte trakk seg tilbake. Dette kan ha vært opprinnelsen til
forbindelsen mellom de to helgenene, selv om hagiografen Sabine Baring-Gould
(1834-1924) mener at Brendan i dette tilfellet er en forveksling med den
hellige Branwalader
av Jersey.1
Malo begynte å forkynne
evangeliet for urbefolkningen i området Aleth (Alet), som ligger på fastlandet
rett sør for øya Cesambre og skilt fra den med et sund, som ble tørrlagt ved
lavvann to ganger om dagen. Øya het Saint-Aaron helt til Jean de la Grille
rundt 1150 ga den navnet Saint-Malo. Denne øya ble utgangspunktet for byen
Saint-Malo (35400), hvor Aleth nå er bydelen Saint-Servan (Saint-Servan-sur-Mer).
Området rundt Saint-Malo (de gamle kommunene Saint-Malo, Saint-Servan-sur-Mer,
Paramé, Saint-Coulomb, Cancale, Saint-Père-Marc-en-Poulet og
Saint-Jouan-des-Guérets) kalles fortsatt Clos-Poulet, hvor «Poulet» er en
deformasjon av det latinske Pagus Aletis (bret: Pou-Alet; fr: «pays
d'Alet).
Malo bygde kirker og
grunnla klostre i området rundt Aleth. Det synes som om det hadde vært en liten
gallo-romansk menighet der allerede på 400-tallet med en kirke viet til den
hellige apostelen Peter (Saint-Pierre).
Da de keltiske innvandrerne kom dit på 500-tallet, er det mulig de fant en
kirkelig organisasjon der, kanskje til og med en biskop, men dette er bare en
gjetning.
Malos evangelisering
brakte ham til Corseul nær Dinan, hvor han skal ha brakt en død ungdom tilbake
til livet. På den tiden var usurpatoren Conmor (Conomor) konge av Dumnonia
(Domnonée) (ca 550-60), og Malo traff tilfeldigvis på ham i denne landsbyen på
påskedag. De to feiret messe sammen. Senere virker det imidlertid som om Malo
fant det klokest å få stadfestelse fra en høyere autoritet på ulike landområder
han hadde fått i gave, så han reiste til det frankiske kongehoffet i Paris
sammen med syv andre biskoper for møte kong Kildebert I (511-58).
Rundt 560 ble kong Conmor
drept i et slag mot frankerkongen Klotar I (511-61), som hadde samlet
frankerriket igjen etter at broren Kildebert I av Paris døde i 558. Dermed kom
den rettmessige kong Judual (Judwal, Judikaël, Iudwal ap Ionas) (540-ca
550/560-85) igjen tilbake på tronen, og Malo ble valgt til biskop av Aleth. Når
og hvor han mottok prestevielsen og senere bispevielsen, kan bare bli gjenstand
for gjetninger. Mye taler for at han ble presteviet i Llancarfan og bispeviet i
Sør-Wales, men Tours er også mulig for bispevielsen. Det heter at han rundt 541
(?) ble konsekrert til den første biskop av Aleth. Han var nok ikke den første
biskopen der, men han nøt en så høy anseelse at bispedømmet senere fikk hans
navn.
Da kong Juduals sønn kong
Judhael (Iudhael ap Iudwal) (585-607), døde bestemte en viss kongelig
tjenestemann ved navn Redwal seg for å ta makten ved å myrde alle Judhaels
sønner unntatt Haeloc (Haelog ap Iudhael) (607-ca 615), som han ville gjøre til
sin marionett. En av kong Haelocs lillebrødre søkte tilflukt i Aleth mens Malo
var borte. Men han ble grepet av Redwal, som til tross for Malos bønnfallelser
om å gi ham tilbake, drepte barnet for biskopens øyne. Haeloc forfulgte Malo og
hans munker i mange år, men til slutt ble de to venner. En variant av historien
forteller at forfølgeren Haeloc ble blind, men at han ble helbredet av Malo.
Etter hans død var klosteret upopulært i en hel generasjon.
Han omvendte mange der
han reiste på hesteryggen fra sted til sted, og han skal ha resitert eller
sunget salmene med høy stemme der han red. I sin stilling som biskop gjorde han
hva han kunne for å beskytte folket mot voldsbruken til de lokale herskerne.
Men han var også en puritansk mann og skaffet seg også fiender, og ofte fant
han seg «ristende støvet av sine føtter» etter han hadde skaffet seg fiender så
vel som venner i et distrikt («Og er det noen som ikke vil ta imot dere og
heller ikke vil høre deres budskap, da skal dere forlate det huset eller den
byen og riste støvet av føttene», Matt 10,14).
En høvding beskyttet
Malo, men da han døde, var biskopen ikke lenger i stand til å stå imot sine
fiender, som hadde støtte fra en stor del av befolkningen. Da gikk Malo om bord
på et skip sammen med 33 andre munker, fordømte høytidelig bråkmakerne og
seilte nedover langs kysten. Han slo seg ned nær Saintes ved Biscayabukta, hovedstad
i den tidligere provinsen Saintonge mellom Aquitania og Poitou, nå i
departementet Charente-Maritime i regionen Poitou-Charentes. Der ble han venner
med den hellige biskop Leontinus av Saintes (fr: Leonce), som beskyttet ham i
hans eksil.
Han ble værende i noen år
inntil en deputasjon ankom fra Aleth og ba ham om å komme tilbake. De fortalte
at Aleth var herjet av en voldsom tørke, og dette ble tilskrevet byens
behandling av sin biskop.
På dette punktet har de
ulike versjonene av historien forskjellig fortsettelse. Noen skriver at Malo
døde i landsbyen Archingeay nær Saintes (dominikanerpateren og hagiografen
Albert den Store2 kaller
landsbyen Archambiac) før han kunne reise. Andre skriver at han vendte tilbake
til Aleth, og at det samtidig med hans ankomst der startet et voldsomt regnvær.
Ifølge denne versjonen ble han ikke værende lenge i Aleth, men på veien tilbake
til Saintes døde han. Malo hadde forutsett sin død og ba om at den hellige
Gudwall (Gurval) skulle bli hans etterfølger.
Malo døde en 15.
november, sannsynligvis rundt 640, men mange kilder angir 621 (eventuelt 618,
620 eller 622), og andre igjen 612 (eller 630), mens de mest ytterliggående
sier 565. Han skal ha vært 110 år gammel (eller 133 år ifølge tradisjonen).
Kilden Infocatho sier at han døde i 460, men dette er trolig en
trykkfeil for 640.
Det finnes minst fire
middelalderske biografier om Malo, men de er av liten verdi. Den best kjente
ble skrevet mot slutten av 800-tallet av en diakon ved navn Bili. Men forskere
tror at det fantes en tidligere primitiv biografi fra rundt år 800 som ikke er
bevart, men som de andre bygger på. Selv om disse biografiene gir et slags
portrett av denne barske misjonæren, er det også mye som ikke er overbevisende.
Blant annet skal han ha dratt ut på en andre sjøreise etter den sammen med
Brendan, og på den skal han ha evangelisert Orknøyene og de nordlige øyene i
Skottland.
Enkelte tror at det
egentlig er snakk om to forskjellige personer som har fått sine biografier
slått sammen, en Machutus fra Saintonge og en Maclovius fra Aleth. 15. november
621 skulle da være dødsdatoen for Machutus.
Malos minnedag er 15.
november med en translasjonsfest den 11. juli. Hans navn står i Martyrologium
Romanum. Hans minnedag ble feiret mange steder i England både i flere sørlige
klostre og i kalenderne i Sarum, York og Hereford. Det har blitt påstått at
hans kult ble oppmuntret av biskoper av Winchester fordi det latinske ordet for
Gwent ligner svært på ordet for Winchester. Det gamle kongeriket Gwent har sitt
navn fra den romerske byen Venta Silurum (i dag landsbyen Caerwent)
(«silurenes by», etter den keltiske stammen silurene som levde i den sørlige
del av dagens Wales), mens Winchester het Wintonia på latin. Uansett
om denne teorien er riktig, hevdet Bath og andre kirker at de hadde relikvier
av Malo, mens geografisk kontakt med hans by må ha vært nær.
Malo ble gravlagt der han
døde i Saintonge. Biskop Leontius sørget sjenerøst for å betale utgiftene til
hans begravelse, og han betalte også byggingen av et vakkert kapell over hans
grav. Der skjedde det store mirakler. Da presteskapet og folket i Aleth hørte
at deres hellige hyrde var død, sendte de to representanter til biskop Leontius
for å be om å få utlevert Malos legeme så de kunne gravlegge det i hans
katedral. Men de oppnådde ingenting, for folket ville ikke gi slipp på sin
dyrebare skatt.
Malos legeme ble værende
i Saintonge til under hertug Alan I den Store (fr: Alain le Grand), greve av
Vannes og hersker over Bretagne (877-907) som hertug (dux Brittonium) og
konge (rex Brittaniae), en tittel han trolig fikk av keiser Karl den Tykke
(881-88). På denne tiden, forteller Albert den Store, var det fire brødre fra
en fornem familie i bispedømmet Aleth som ble uenige om en arv. De tre yngste
bestemte seg for å drepe den eldste og dele hans arv, men han ble kjent med
deres planer så de bestemte seg for at det var tryggest å forlate området.
I Saintonge ble de kjent
med sakristanen i kirken hvor Malo var gravlagt, og en av brødrene fikk bo hos
ham. Sakristanen hadde alltid på seg nøklene til relikviene og skattkammeret i
kirken. Etter et par år ba den unge adelsmannen om lov til å reise hjem for å
treffe familie og venner, og da han kom til Aleth, oppsøkte han biskopen, som
da var den hellige Bili (rundt 880). Han fortalte at han kunne skaffe
relikviene av Malo tilbake til katedralen, og etter å ha diskutert saken med
sine kanniker, ga biskopen grønt lys til hans planer.
Etter at adelsmannen var
kommet tilbake til Saintonge, skulle sakristanen ut på en reise, og han overlot
da nøklene til sin gjest. Han så dette som sin gylne anledning og kastet ikke
bort tiden. Etter en tre dagers faste, fulgt av skriftemål og kommunion, sto
han opp en natt, og etter full av ærefrykt å ha åpnet skrinet tok han ut
relikviene og la dem ærbødig i et hvitt klede, lukket skrinet og la nøklene på
sin plass i sakristiet. Om morgenen red han så fort han kunne mot Bretagne. Da
sakristanen kom hjem, var han forbauset over at bretoneren ikke var der, men
han fikk ingen mistanke om at relikviene var borte, siden alt var i orden i
sakristiet.
Da adelsmannen kom til
Rennes, sendte han ilbud til biskopen og kapitlet i Aleth, som forberedte en
høytidelig ankomst for relikviene av sin hellige hyrde og sørget for at byer og
sogn på veien gjorde det samme. Dermed ble relikviene mottatt med stor glede i
Bécherel i département Ille-et-Vilaine, derfra ble de brakt til Dinan i
departementet Côtes-d'Armor og videre til Châteauneuf (siden 1890 Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine),
hvor biskopen av Aleth og presteskapet møtte dem og mottok relikviene fra den
unge adelsmannen.
Relikviene ble høytidelig
brakt til katedralen Saint-Pierre i Aleth, og derfra ble en del av dem brakt
til klosteret Saint-Vincent på Isle Saint-Aaron (fra rundt 1150 Isle
Saint-Malo). Der var de bevart i lang tid, inntil de i 975 ble brakt i
sikkerhet til Paris. Der anbrakte kong Lothar (954-86) dem i sitt kapell, som
senere ble kalt Saint-Michel inne i kongepalasset. Derfra ble de brakt til
klosteret Saint-Magloire og derfra til kirken Saint-Jacques du Haut-Pas. Når
det gjaldt den unge adelsmannen som hadde beriket sitt land med denne
uvurderlige skatten, ble han anerkjent, og den striden han hadde med sine
brødre, ble løst i minnelighet, og han kunne ta sin eiendom i besittelse.
Albert den Store
forteller at Malos relikvier ble overført til klosteret Saint-Magloire i Paris,
og dette stadfestes av Dom Guy-Alexis Lobineau,3 som legger
til at de ble flyttet fra Saint-Magloire og at de i 1582 var i et kopperskrin i
klosteret Saint-Victor. «Legemet var nesten intakt, bortsett fra hodet, en arm
som var returnert til katedralen i Saint-Malo, noen knokler som var gitt til kirken
Saint-Maclou i Pontoise og et ribben som var gitt til byen Bar-sur-Aube [i
departementet Aube i regionen Champagne], hvor en kollegiatskirke var bygd til
ære for den hellige biskopen. I 1706 fikk sognet Saint-Maclou i Moiselles [i
departementet Val d'Oise i regionen Île-de-France] nær Versailles et
skulderbein av sin skytshelgen, som fortsatt er bevart» (1725). Abbé Tresvaux
legger til (1836):4 «Dette
er kanskje den eneste relikvien som nå finnes av helgenen. De som var i
Saint-Victor, ble ødelagt eller forsvant da klosteret ble oppløst i 1791.
Forfølgelsene var så fryktelige i byen Saint-Malo under revolusjonen, at denne
kirken også mistet de den hadde».
Men noen av relikviene
fra klosteret Saint-Magloire kunne ha blitt overført på et ukjent tidspunkt til
Montreuil-sur-Mer i departementet Pas-de-Calais, og delvis til Longpont sør for
Paris, hvor bretonere i hovedstaden fortsatt ærer dem. Relikviene fra kirken
Saint-Jacques du Haut-Pas i Paris ble gitt til klosteret i Boquen i 1954, og
der er de fortsatt, sammen med relikvier av seksten andre bretonske helgener.
En del er også bevart i Saint-Malo.
En av Malos biografier
ble skrevet fem århundrer etter hans død av en stillferdig lærd ved navn
Sigebert av Gembloux, og han har med denne historien om Malo og gjerdesmetten.
«Og han utførte et annet mirakel lik dette,
som er verdt å ta med bare for den medfølelse det viser. Han var en etterfølger
etter den hellige apostelen Paulus, som
arbeidet med sine egne hender hvis det var noe han manglet, og når han hadde
fri fra sin oppgave å forkynne evangeliet, livnærte han seg ved sine egne
henders verk.
En dag var han travelt
opptatt sammen med brødrene på vinmarkene, hvor de beskar vinstokkene, og for å
få fart på arbeidet tok han av seg kappen og la den fra seg ute av syne. Da han
var ferdig med arbeidet og kom for å ta kappen, fant han at en liten fugl som
vanlige mennesker kaller gjerdesmett (eng: wren), hadde lagt et egg på den.
Malo visste at Guds
omsorg ikke er langt fra fuglene, siden ikke én av dem faller til jorden uten
ham som er Far (Matt 10,29), lot han kappen sin ligge der til egget var klekket
og gjerdesmetten tok med seg sitt avkom. Miraklet var at så lenge kappen lå
der, falt det ikke noe regn på den. Og alle som fikk høre om dette, lovpriste
Guds makt, og de priste Guds egen medynk med menneskene».
En annen historie
forteller om Malo og en purke:
En gang da Malo reiste
opp og ned i Bretagne for å så det guddommelige ords såkorn i Guds åker, kom
han over en svinegjeter i en eng, sammenkrøpet i bitter sorg. Han hadde passet
på en flokk griser da en grådig og ubehøvlet purke blant dem hadde gått løs på
en åker med modent korn. I et forsøk på å redde naboens avling hadde han kastet
en ukontrollert stein mot purka og drept den, og nå fryktet han sin herres
vrede over hans forseelse. Det som han visste ville gjøre det enda verre, var
de syv grisungene som løp omkring og forgjeves prøvde å suge melk som vanlig
fra sin døde mors patter.
Den hellige Malos hjerte hadde bare plass for medfølelse, så han klarte ikke å betrakte svinehyrdens tårer uten å bryte ut i gråt selv. Så mens han sendte opp en bønn til Gud la han staven sin på øret til den døde purken, og ved hans berøring brakte han den tilbake til livet, noe som ga den sørgende gjeteren stor glede. Han fortalte historien til sin herre, og alle menn priste Guds tjener høylydt. Mesteren svingte seg opp på hesten og dro for å takke helgenen ansikt til ansikt, og han ga en av sine gårder til Kirken for Guds tjeneres bruk under ham. 5
Selv om tradisjonen
forslår flere navn, er det vanskelig å slå fast med sikkerhet hvem som
etterfulgte Malo som biskop. Det er trolig at bispedømmet ikke eksisterte som
sådant før 800-tallet, men var avhengig av klosteret etter keltisk skikk. På
700-tallet eksisterte det mange abbed-biskoper, noe et
ekskommunikasjonsformular synes å stadfeste med sin frase Lan-Aletensis
monasterii episcopus. Bispedømmet het Aleth til 1100-tallet, da det skiftet
navn til Saint-Malo fordi han nøt en så høy anseelse der. Før Den franske
revolusjon var dette et av de største bispedømmene i Bretagne. I 1780 hadde det
nesten 236.500 troende spredt på et område som var uendret siden 800-tallet.
Bispedømmet fikk denne
størrelsen like før år 850 under Nominoe (Nomenoe; fr: Nominoë; bret: Nevenoe)
(d. 851), den første hertugen av Bretagne i 846. Han ønsket å bli salvet til
konge, men møtte motstand fra prelatene i Bretagne. Da forsøkte han å bli kvitt
dem ved å anklage dem for simoni, men den hellige pave Leo IV (847-55)
bestemte at anklagen om simoni måtte avgjøres av et kompetent tribunal av tolv
biskoper og attesteres av 72 vitner, og dermed bestred han Nomenoes krav på
kunne avsette biskoper. Men Nomenoe avsatte likevel de fire biskopene av
Vannes, Aleth, Quimper og Saint-Pol-de-Léon, og det på en brutal måte, og av
deres bispedømmer skapte han syv nye, et av dem hadde sete i klosteret i Dol og
ble umiddelbart et erkebispedømme. De øvrige to nye bispedømmene fikk sine
seter i klostrene i Saint-Brieuc og Pabu-Tutual (Tréguier). På slutten av 850
eller begynnelsen av 851 skrev biskopene i de fire provinsene Tours, Sens,
Reims og Rouen et reprimandebrev til Nomenoe og truet ham med ekskommunikasjon.
Han brydde seg imidlertid ikke om brevet og døde dessuten den 7. mars 851.
Med loven av 12. juli
1790 ble bispedømmegrensene revidert for å overensstemme med de nye
departementene, og i 1801 ble grensene stadfestet gjennom konkordatet mellom
Napoleon og Den hellige Stol. Siden da har Bretagne bestått av fem bispedømmer
med samme grenser som departementene, nemlig Quimper et Léon (departementet
Finistère), Saint-Brieuc et Tréguier (departementet Côtes d'Armor), Vannes
(departementet Morbihan), Rennes (departementet Ille-et-Vilaine) og Nantes
(departementet Loire-Atlantique). Bispedømmene Cornouaille og Léon ble slått
sammen (Quimper et Léon), det samme ble bispedømmene Saint-Brieuc og Tréguier
(Saint-Brieuc et Tréguier), bispedømmet Dol ble innlemmet i Rennes og
Saint-Brieuc og bispedømmet Saint-Malo i bispedømmene Rennes, Saint-Brieuc og
Vannes.
Fra 447 til 632 ble syv
munker betraktet av befolkningen i Armorica som de viktigste helgenene og
grunnleggerne av det bretonske landet (De syv hellige
grunnleggerne av Bretagne). I tillegg til Malo var det de hellige Brioc av Bretagne (ca
420-520), Tudwal
av Tréguier (fr: Tugdual) (ca 528-ca 564), Paulus Aurelian av
Léon (fr: Pol) (ca 480-ca 573), Paternus av Vannes (fr:
Patern) (ca 440-ca 500), Corentin av Quimper (ca
375-ca 460) og Samson
av Dol (ca 490-ca 565).
1 Sabine
Baring-Gould, Lives of the British Saints (1907)
2 Frère
Albert Le Grand – Religieux, Prêtre de l'Ordre des Frères Prêcheurs de
Morlaix, Vie des Saints de la Bretagne Armorique (1636)
3 Dom
Guy-Alexis Lobineau, Vies des saints de Bretagne, Rennes 1725
4 Abbé
Tresvaux, ny utgave av Lobineaus Vies des saints de Bretagne i 5 bind
(1836-38)
5 Helen
Waddell, Beasts and Saints, Introduced and Edited by Esther de Waal (1996:
William B. Eerdmans Publishing Co, Grand Rapids, MI, USA)
Kilder:
Attwater/John, Attwater/Cumming, Farmer, Butler (XI), Benedictines, Bunson,
KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz, infobretagne.com,
earlybritishkingdoms.com, celt-saints, en.wikipedia.org,
la-france-orthodoxe.net, catholique-quimper.cef.fr, cirdomoc.free.fr -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 1998-05-20 20:50 - Sist oppdatert: 2007-10-19 14:05