dimanche 15 novembre 2015

Saint MALO d'ALETH (MACLOU), évêque et confesseur

L'icône de St. Malo peinte pour l'Association orthodoxe sainte Anne (Bretagne).

Икона святого Мало, написанная для Православной ассоциации святой Анны (Бретань).


Saint Malo d'Aleth

Malo, évêque en Bretagne (+ v. 649)

ou Saint Maclou.

Il serait né au pays de Galles quand l'inspiration lui vint d'évangéliser les Bretons non loin de la ville d'Aleth qui désormais porte son nom. Mais des querelles lui firent quitter son troupeau et remettre à un autre sa charge d'évêque. Il s'achemina vers l'Aquitaine et c'est en Saintonge qu'il termina son pèlerinage terrestre. Saint-Malo-35400.

L'église Saint Maclou à Bully (diocèse d'Arras) doit son nom à Maclou ou Malo qui est né fin du VIe siècle dans le pays de Galles et mort vers 640 à Saintes en Charente-Maritime. Sa fête est célébrée le 15 novembre. Son buste, en habit d’évêque, faux reliquaire en chêne du XVIIIe siècle, est dans le chœur.

La cathédrale de Pontoise est mise sous son patronage.

"Gallois d'origine, né dans la seconde moitié du VIe siècle, Malo fut formé à l'école monastique de Llancarvan, que fonda saint Cadoc, et il y resta comme moine. Devenu évêque, d'après la tradition, Malo quitte le Clamorgan avec des compagnons, prend la mer et accoste devant l'îlot de l'ermite Aaron. Sur les conseils de l'ermite, Les moines gallois se rendent à Aleth, une cité de l'ancien pays des Coriosolites. En butte aux persécutions des habitants d'Aleth, Malo reprend la route et se réfugie en Saintonge. Il ne revient de l'exil que sur les prières des gens d'Aleth que ravageaient la peste et la famine. Le fléau écarté, Malo retourna en Saintonge, et c'est dans ce pays qu'il mourut le 16 novembre 649. Les chrétiens d'Aleth purent récupérer, cependant, une partie des reliques. Lors des raids des Normands sur les côtes de Bretagne, les reliques de Malo trouvèrent refuge en Ile de France, en particulier à Saint-Jacques du Haut-Pas (Paris)." (Les saints bretons, diocèse de Quimper et Léon)

En Bretagne, vers 640, saint Malo, évêque d’Aleth, venu du pays de Galles, et mort, semble-t-il, à Saintes où il s’était exilé.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/103/Saint-Malo-d-Aleth.html

Saint-Malo. Vitrail du chœur. Église Saint-Aubin de Saint-Aubin-du-Cormier (35)


15 novembre. Saint Malo, évêque de l'ancien siège d'Aleth, en Bretagne, confesseur. 630.

- Saint Malo, évêque de l'ancien siège d'Aleth, en Bretagne, confesseur. 630.

Malo est aussi connu sous ces équivalents : Macout, Maclou, Macoux, Mahout, Mahut, Machutes, Mochutus, Maclovius, Macilliavus, etc.

Pape : Honorius Ier. Roi de Domnonée, puis roi de Bretagne : Saint Judicaël.

" In omnium ore virtutum ejus fama versabatur."

" Son éloge était sur toutes les lèvres."

Office de Saint Malo, à Rennes.

La datation de saint Malo est très discutée. Saint Malo, d'après Dom Lobineau (Vies des Saints de Bretagne) ne serait né qu'en 547. Il aurait cependant été évêque d'Aleth, d'après L'art de vérifier les dates, en 540 ; d'après Feller, en 541 ; d'après d'Argentré, en 560. Feller, Godescard et L'art de vérifier les dates le font mourir en 565.

Saint Malo, plus connu en Saintonge sous le nom de Macout (Maclovius, Machutus), était probablement d'origine Irlandaise, à en juger par la forme primitive de son nom, qui, selon toute apparence, a dû être Mac-Low. On ignore quelle circonstance avait amené ses parents sur le Continent ; mais il naquit à Raux ou Roc, près d'Aleth, selon Bili, le plus ancien de ses biographes.

Sa naissance aurait été accordée aux prières de son père et de sa mère. Celle-ci, nommée Darval, avait déjà 66 ans quand elle mit au monde notre Saint, le jour de Pâques 497. Dieu voulait que tout fût surnaturel dans cet enfant. Son père, nommé Owent, était seigneur de l'ancienne province des Silures. Il passe pour le fondateur de la ville de Castel-Gwent, aujourd'hui Cherstow, dans le golfe de Bristol.

A cette époque, de saints anachorètes, tels que les Cadoc, les Illtut, les Brendan, avaient fait de leurs monaslères autant d'écoles, où ils travaillaient à la civilisation de l'Irlande et de la Grande-Bretagne par l'éducation Chrétienne des enfants des premières familles du pays. Ils préparaient aussi la réévangélisation du Continent. Macout, dès qu'il fut en âge d'étudier, fut confié aux soins de saint Brendan, abbé de Lan-Carvan. Les légendes ont dit, et la Liturgie ancienne se plaisait à répéter les traits de vertu et les faits merveilleux de son enfance.

Dieu montra un jour, par une préservation merveilleuse, avec quel soin sa Providence veillait sur cet enfant. Un soir, les jeunes élèves de Lan-Carvan prenaient leurs ébats sur le rivage de la mer, voisine du monastère. Malo, cédant à son attrait pour la solitude, était allé, loin de ses compagnons, sur un tertre où il s'endormit, couché sur des algues. Le reflux de la mer avait forcé la jeune troupe de s'éloigner, et avait envahi le lieu où dormait Malo. On ne s'aperçut de son absence que lorsqu'on fut de retour au monastère. Le saint abbé, plein d'anxiété, court alors au rivage qu'il fait retentir de ses cris répétés. Il appelle Malo. Malo ne répond pas. Sans doute, hélas ! il est noyé. En proie à sa douleur, Brendan regagne sa cellule, et il y passe la nuit à prier pour son cher enfant qu'il croit mort.

Le lendemain, de grand matin, moins dans l'espoir de le retrouver que pour satisfaire un élan de son coeur, il retourne au rivage. Des points les plus élevés, il jette un regard anxieux sur l'immensité des flots. Ô prodige ! Le jeune Malo, debout sur les algues que les eaux ont soulevées sans même mouiller ses habits, chante les louanges du Créateur. Le maître et le disciple se trouvent assez rapprochés pour s'entendre ; au dialogue s'établit entre eux. L'enfant raconte comment la divine Bonté l'a préservé de tout péril, et Brendan, attendri et joyeux, remerciant Dieu du fond du coeur, ramène au monastère son cher élève, dont les condisciples attendaient le retour.

Le moine Sigebert, de Gembloux, autre biographe du Saint, dit que la motte de terre, sur laquelle dormait Malo, s'accrut au moment de reflux, et forma une île qui domine encore les flots.

Cependant les Anglo-Saxons avaient envahi toute la partie orientale de la Grande-Bretagne. Vers l'an 536, les ravages qu'ils exerçaient sur la côte occidenlale forcèrent Malo et plusieurs saints personnages à émigrer en Armorique. De ce nombre était saint Samson, qui avait reçu déjà la consécration épiscopale à titre d'évêque régionnaire, et qui fut premier évêque de Dol ; puis saint Magloire, saint Brieuc, saint Pol et saint Méen (Mewan).

Ces nouveaux Apôtres abordèrent dans une île peu éloignée du Continent, appelée l'île d'Aaron (aujourd'hui la ville de Saint-Malo-de-l'île), du nom d'un saint anachorète qui l'habitait. Malo, sous la conduite de Samson, ne songeait qu'à s'appliquer aux vertus monastiques et à vivre dans la solitude, quand les Chrétiens de la ville d'Aleth, séparée de cette île par un étroit canal, le choisirent unanimement pour évêque, avec l'assentiment de leur prince que Bili nomme Judelus, et qui est connu dans l'histoire sous le nom de Judwal ou Alain. Le roi Childebert 1er (557) venait de rétablir ce prince dans les Etats de ses pères, usurpés en 546 par Canao.

Sigebert, parlant de l'élection de Malo, dit qu'on le fit asseoir sur la chaire épiscopale. Cette expression ne paraît pas indiquer la création d'un nouvel évêché. Il n'en aurait donc pas été le premier titulaire, comme plusieurs l'ont prétendu. Les actes de saint Samson nomment Gurval, l'évêque d'Aleth qui assista aux funérailles de ce Saint en 565. Manet donne pour prédécesseur à saint Malo un prélat du nom de Budoc. Il eût été plus vrai de dire que notre Saint fut le premier évêque d'Aleth d'origine britonnique ; tous les autres avant lui ayant appartenu à des familles armoricaines.

C'était en 575. Jusqu'en 594, année de la mort de Judwal, le saint évêque ne cessa d'exercer en paix son apostolat, et d'édifier son diocèse et l'Armorique tout entière par sa parole, ses exemples et ses miracles.

Hailoch ou Hoël 3, fils et successeur de Judwal, n'avait pas hérité de la piété de son père. Il fut le premier persécuteur du saint évêque. Voici à quelle occasion. Malo avait fait tout exprès le voyage de Luxeuil pour prendre de la bouche de saint Colomban connaissance de sa Règle, déjà célèbre

De retour à Aleth, il construisit à Raux, lieu de sa naissance, un monastère qu'il plaça sous cette Règle. Il aimait à y mener lui-même la vie cénobitique. L'apparente prospérité de cette abbaye bientôt florissante avaient tenté la cupidité d'Hoël. Il voulut détruire l'église ; mais Dieu le frappa de cécité. Forcé de se reconnaître coupable, il implore son pardon et sa guérison.

Saint Malo, toujours disposé à faire du bien à ses ennemis, lui lave les yeux avec de l'huile et de l'eau qu'il a bénites et lui rend la vue. Le prince se montra toute sa vie reconnaissant de ce bienfait.

A sa mort, arrivée en 612 la persécution recommença. Saint Malo avait eu d'abord la douleur de voir massacrer, dans sa propre cellule, où on l'avait caché, un des enfants du comte. L'auteur de ce meurtre, nommé Rethwel, voulait faire périr ainsi tous les fils d'Hoël III. Trois jours après, en punition de son crime, il était lui-même frappé d'une mort honteuse. Les esprits n'en étaient pas moins soulevés contre Malo. Dieu permit, pour l'éprouver, qu'il trouvât des adversaires jusque chez ses collègues dans l'épiscopat. Il se vit chassé de son siège ; le prince osa même renverser sa cathédrale.

Le Saint résolut alors de quitter cette terre ingrate qu'il cultivait depuis près de 40 ans. Il appela sur elle, en partant, les malédictions du Ciel, non dans un esprit de vengeance, mais dans le but de faire rentrer les pécheurs en eux-mêmes sous le coup des punitions divines. Il s'embarqua avec 33 moines qui voulurent partager son exil. Après plusieurs jours de navigation vers les côtes d'Aquitaine, on aborda dans une île de Saintonge, que Bili nomme Agenis, et qui nous paraît être l'île d'Aix (Aia, Agia, Aias, Ais, Ayensis, Aquensis).

Saint Malo s'informe des moeurs et des religions locales. Apprenant qu'ils sont Chrétiens, il leur demande s'il trouverait dans la cité voisine une personne exerçant les oeuvres de miséricorde, qui voulût bien leur donner asile, à lui et à ses compagnons. On lui nomme Léonce, évêque de Saintes, en ce moment dans une autre île appelée Euria, et que nous croyons être celle d'Hiers. On fait voile aussitôt vers ce lieu. Léonce, apprenant quelle considération saint Malo s'était acquise par ses vertus, l'accueillit avec empressement et lui donna , pour sa demeure et celle de ses moines, un magnifique domaine près de sa ville épiscopale. A cela, les habitants du voisinage ajoutèrent un âne destiné à porter le bois pour l'usage de la communauté. Un jour, l'âne mal gardé fut dévoré par un loup. Saint Malo contraignit alors la bête à se charger du bât de l'âne et à en remplir les différents offices. Ce qu'il fit volontiers, dit la légende, tant que vécut le Saint.

Dieu se plaisait à manifester par des miracles une vertu qui s'efforçait de se faire oublier des hommes. Une nouvelle circonstance la fit connaitre davantage.

La fille du gouverneur de Saintes, mordue par un serpent venimeux, était sur le point d'expirer. Saint Malo, ému de compassion, accourt, trempe dans l'eau bénite une feuille de lierre qu'il applique sur la plaie, et en fait entièrement découler le venin. Le gouverneur, par reconnaissance, donna à saint Malo des terres considérables, pour l'aider dans les aumônes qu'il distribuait chaque jour aux indigents.
Un autre jour, saint Léonce avait mis en réserve de l'eau dans laquelle Malo s'était lavé les mains. Une femme aveugle en baigna ses yeux et recouvra la vue.

Léonce, désirant faire jouir tout son diocèse des bienfaits et de l'édification que procurait la présence de saint Malo, l'invita à faire avec lui la visite des paroisses. Le cours de cette visite avait amené les deux évêques dans une ville que Sigebert nomme Brea, le manuscrit d'Hérouval Briage, et le Bréviaire de 1542 Brya. Il y avait dans cette ville deux églises ou chapelles.

L'analogie du nom, l'ancienne importance du lieu attestée par les restes imposants d'un antique donjon, et surtout l'existence de deux églises, dédiées, l'une à saint Pierre, et l'autre à saint Eutrope, comme en font foi des chartes de Notre-Dame de Saintes, toutes ces circonstances réunies nous portent à croire qu'il s'agit ici de l'ancienne ville de Broue. Elle était alors fièrement assise, dans le golfe de Brouage, sur un promontoire élevé que battaient les flots de l'Océan.

Léonce avait assigné à saint Malo une des deux églises pour y exercer les fonctions sacrées, pendant qu'il les remplirait dans l'autre. Or, il arriva qu'un jeune garçon de 12 ans, de la maison de l'évêque de Saintes, tomba dans un puits et s'y noya.

Emu par ce triste événement, touché des larmes de la famille de l'enfant, Léonce fait porter le corps du défunt dans l'église qu'il avait assignée à saint Malo. Celui-ci a compris ce qu'on lui demande. Il passe toute la nuit en prières, et le lendemain, se prosternant 7 fois sur l'enfant, à l'exemple du prophète Elisée, il lui rend la vie. Par humilité, il attribuait ce miracle aux seules prières de Léonce.

Pendant que la Saintonge était heureuse de posséder une si éclatante lumière, le diocèse d'Aleth présentait le plus déplorable aspect. Jamais on n'y avait vu autant de boiteux, d'aveugles et de lépreux, et d'absence de Foi. Des miasmes infects répandaient dans toutes les maisons des maladies contagieuses. La terre était devenue stérile : la famine était générale. Les habitants, touchés de repentir, demandent au Ciel le retour de leur saint pasteur.

On le prie instamment de revenir vers son troupeau. En même temps un Ange l'avertit de ne point différer de se rendre aux désirs de son diocèse. A son arrivée, tous les fléaux cessent ; les effets des malédictions du saint évêque ont fait place à d'abondantes bénédictions.

En quittant la Saintonge, saint Malo avait promis d'y revenir pour y finir ses jours. La fin de sa vie terrestre approchait. Dieu lui fit connaître que Sa volonté était qu'il reprît le chemin de Saintes. A peine Léonce a-t-il appris l'heureux débarquement de saint Malo, qu'il accourt à sa rencontre jusqu'en un lieu nommé alors Archembiacum.

Le père Giry a traduit ce mot par Archembray ; mais il n'existe en Saintonge aucune localité de ce nom. Nous croyons trouver Archembiacum, dont le nom s'est perdu, à Lugon, autrement dit Saint-Malo, aux environs de Nancras, non loin de Broue, où le Saint a pu fort bien aborder. Dans une charte du XIe siècle, relative au monastère de Sainte-Gemme, il est question de celui de Lucum (Lugon). C'était encore, au siècle dernier, un prieuré. Ce lieu, situé dans l'antique forêt de Baconais, offrait à saint Malo des charmes qui l'y fixèrent. Léonce et lui s'entretinrent longtemps du bonheur de l'autre vie. Il fallut se séparer.

L'évêque de Saintes avait à peine gagné sa ville épiscopale, que le Bienheureux tomba malade. Il ne voulut point d'autre lit que la cendre et le cilice, disent ses biographes. Il tint constamment ses mains et ses yeux dirigés vers le ciel. C'est dans cette attitude qu'il expira doucement, le 15 novembre 630, à l'âge de 133 ans , comme l'affirment certaines Vies, le Bréviaire de Saintes de 1542 et le Martyrologe de France.

On représente saint Malo

1. guérissant un seigneur qui avait perdu la vue pour s'être efforcé de renverser une église élevée par le saint évêque ;

2. porté par une motte de terre qui flotte sur les eaux, comme nous l'avons raconté ;

3. faisant travailler un loup qui lui avait mangé son âne, et le contraignant à porter des fagots ;

4. disant la Messe sur le dos d'une baleine.

Les Bretons veulent que dans une navigation prolongée, le saint se soit trouvé en mer le jour de Pâques. Alors, désirant pouvoir célébrer la Messe, il se serait fait débarquer sur une île qui se trouva n'être qu'une baleine. Il put cependant célébrer sur ce pied-à-terre singulier, sans trop d'accidents , si l'on en croit la légende, et l'animal ne plongea qu'après la Messe finie.
Saint Malo est le patron de Rouen, de Saint-Malo, de Valognes, de Conflans-sur-Oise, de Dinan. On l'invoque avec succès contre l'hydrophisie.

CULTE ET RELIQUES

Saint Léonce accourut rendre à son ami les derniers devoirs. Il fit transporter à Saintes ses restes précieux, et leur donna la sépulture qui convient à ceux d'un grand Saint, dans la belle église qu'il fit construire, hors des murs, à l'occident de la ville, dans le quartier qui porte encore aujourd'hui le nom de Saint-Macout.

A cette translation, le Saint opéra plusieurs miracles, délivrant un possédé, rendant la vue à 2 aveugles, redressant un contrefait. L'église construite par saint Léonce, ajoute le Bréviaire de Saintes de 1542, a été ruinée par les Anglais quand ils envahirent l'Aquitaine au XVe siècle. Après la guerre, elle fut réédifiée ; mais elle était loin d'avoir sa splendeur première.

Nous apprennons, par les mémoires du chanoine Tabourin, que le Chapitre de Saint-Pierre de Saintes venait en procession à Saint-Malo la veille et la jour de la fète du Saint, le jeudi après Pâques et le jour de la Saint-Marc. Ce jour-là, comme le jour de la Saint-Malo, la Messe était dite dans cette église par le prieur du lieu, qui, du temps de Tabourin, était un chanoine de Saintes. Tous ceux qui assistaient à la procession entendaient cette Messe, et "y en avoit", ajoute-t'il, "plus dehors que dedans, parce que l'église estoit fort petite".

Une notice manuscrite, qu'on lisait à l'Office de saint Malo dans plusieurs églises raconte que le seul attouchement de ses reliques ressuscita beaucoup de morts, et que depuis les Apôtres il ne s'est pas vu d'homme plus signalé par ses miracles, plus recommandable par ses vertus, plus puissant pour la conversion des âmes.

Depuis plusieurs années le corps de saint Malo reposait à Saintes, quand il fut enlevé par un gentilhomme Breton nommé Ménobert. En effet, l'évêque de Saint-Malo avait promis à ce gentilhomme de le réintégrer dans ses biens s'il rapportait en Bretagne le précieux trésor qu'elle enviait à la Saintonge.

De tels vols étaient considérés alors comme actes de piété. Ménobert vint donc à Saintes et se mit au service du clerc chargé de la garde des reliques du Saint. Il épia l'absence de ce clerc, pendant laquelle, après avoir jeûné 3 jours et fait au Saint de ferventes prières, il se saisit secrètement du précieux dépôt. Apporté à Saint-Malo, le corps fut placé dans l'église de Saint-Aaron, où il opéra de grands miracles.

Ménobert aurait laissé à Saintes un bras et le chef. Cette dernière relique fut transférés à l'abbaye de Saint-Jean-d'Angely. Elle figure sur l'inventaire de celles qu'on y conservait au moment des guerres de religion. Le bras, qui serait resté à Saintes, s'il faut en croire une ancienne chronique, aurait été mis en sûreté au château de Merpins à l'approche des Normands.

On aurait également soustrait à la rapacité de ces barbares le trésor de l'église Saint-Macout, en l'enfouissant sous l'autel. Lors de l'invasion des mêmes Normands, les précieux ossements de notre Saint ont été transportés d'Aleth au monastère de Gembloux, et Sigebert, qui en était moine, écrivit en cette occasion la Vie du Saint.

De là on les transféra à Paris, où le roi Lothaire les fit mettre dans l'église Saint-Michel du Palais, qui était sa chapelle. Les moines de Saint-Magloire les ont ensuite possédées, soit dans leur petite église devant le palais, soit dans leur abbaye de la rue Saint-Denis, soit dans celle qui leur fut donnée au faubourg Saint-Jacques.

Le chef de saint Malo, conservé à Saint-Jean-d'Angely, fut détruit en 1562 par les bêtes féroces calvinistes.

Vingt ans plus tard, les reliques honorées à Paris tombèrent aux mains d'une troupe de soldats, calvinistes eux aussi. N'y trouvant rien qui satisfit leur cupidité, ceux-ci les laissèrent dans l'abbaye de Saint-Victor, où elles furent placées dans une châsse de cuivre. Le corps était presque entier, à l'exception cependant du chef et d'un bras qui avaient été rendus à la cathédrale de Saint-Malo, de quelques ossements donnés à l'église de Saint-Maclou de Pontoise, et d'une côte qu'obtint la ville de Bar-sur-Aube, où une collégiale fut établie ee l'honneur du saint évêgne.

En 1706, la paroisse de Saint-Maclou de Moisselles, près de Versailles, fut enrichie d'un os de l'épaule de son saint patron, qu'elle conserve encore. C'est peut-être la seule relique du Saint aujourd'hui subsistante.

Celles qui étaient à Saint-Victor ont été détruites ou dispersées lors de la suppression de l'abbaye par les enragés révolutionnaires, en 1791.

La persécution des bêtes révolutionnaires fut si horrible dans la ville de Saint-Malo pendant cette inexorable époque, que cette église a perdu la relique qu'elle possédait.

Le culte de saint Malo est très ancien et presque universel en Bretagne et dans les provinces voisines. En Saintonge, il avait à Saintes, dans le faubourg de son nom, l'église fondée par saint Léonce, et près de Nancras, celle de Lugon. Ces deux églises qui été primitivement desservies par des moines. Saint Malo est encore patron des paroisses de Thézac, de Colombiers et d'Ars, près Cognac.

En Poitou, sur les bords du Clain, à la Folie-Saint-Gelais, autrefois Granges-Saint-Gelais, existait une chapelle dédiée à saint Eutrope et à saint Malo. Une inscription en vers hexamètres nous apprend que le jour de l'Assomption 1485, Charles de Saint-Gelais, évêque romain de Margi, aujourd'hui Passarowitz, et abbé de Montierneuf, a consacré et dédié l'autel de cette chapelle à ces deux saints.

Depuis la destruction de ce sanctuaire, la pierre qui porte l'inscription a été insérée dans le mur du bassin d'une fontaine dite de Saint Macout, à laquelle on vient de tout loin en pèlerinage pour y plonger les enfants " macouins ". On appelle ainsi ceux dont les membres sont noués.

Notre saint évêque n'est pas inconnu en Italie, où on l'appelle saint Mauto. Il y a à Rome, près de la basilique de Saint-Pierre, une petite église qui lui est dédiée, et un obélisque de cette ville a porté la nom de Saint-Macut, qui est le même que celui de saint Malo.

Rq : Cette biographie, plus exacte que celle du père Giry, est de M. l'abbé Grasillier, de Saintes. Cet écrivain s'est inspiré pour son travail, de la savante dissertation sur saint Malo, due à la plume de M. Brillouin, et adressée en 1842, à M. l'abbé Daunas, curé de saint-Vivien de Saintes.

SOURCE : http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2007/11/14/15-novembre-saint-malo-eveque-de-l-ancien-siege-d-aleth-en-b.html

Patrice Le Guen, Saint Malo, Vallée des Saints, colline de Quénéquillec, commune de Carnoët (Côtes-d'Armor).


Série. 6. Malo, le saint navigateur

Par Serge Rogers

Le 12 août 2018 à 09h02

Quoi de plus normal pour l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne que d’avoir passé une partie de sa vie à voguer sur les flots. C’est le cas de saint Malo, considéré comme le premier évêque de la ville éponyme.

On prête à Malo d’avoir rendu la vue à un aveugle, d’avoir ressuscité un garçon qui s’était noyé dans un puits ou une truie tuée par inadvertance… Sa statue dans la Vallee des Saints de Carnoët est l’œuvre du sculpteur Patrice Le Guen. (Photo Le Télégramme / Claude Prigent)

Saint Malo, en plus d’avoir donné son nom à la célèbre cité corsaire, sur les bords de la Manche, est aussi l’un des saints bretons les plus connus. « Il mérite d’occuper un rang d’honneur entre tous les saints que la France a donnés au ciel dans le cours des siècles », écrit François Plaine. L’historien et moine bénédictin du XIXe siècle précise que peu de saints connaissent un culte aussi étendu sur le territoire : « C’est qu’en effet Malo, ou mieux Macout, se trouve inscrit dans tous les martyrologes anciens et modernes, depuis celui d’Usuard ; c’est que sa réputation de saint et de thaumaturge a dépassé de beaucoup les limites de la Grande-Bretagne où il vit le jour, celles de l’Armorique où s’écoulèrent ses meilleures années, et celles de Saintonge où il termina sa glorieuse carrière. La France entière, la Belgique, l’Italie, même les îles de l’océan Atlantique ont retenti du bruit de son nom, se sont plu à vénérer sa mémoire, à lui élever des temples et des autels, à lui consacrer des jours de fête ».

Originaire du pays de Galles

Dom Plaine regrette cependant le manque de sources hagiographiques précises et « dignes d’inspirer confiance ». Le moine historien retrouve, à la fin du XIXe siècle, la trace de l’une des premières biographies de saint Malo, rédigé au cours du IXe siècle par un certain Bili, diacre de l’église d’Aleth. Ce texte permet de lever une part d’ombre sur le célèbre personnage. Malo (une déformation de Mac Low, qui sera appelé également Macout ou Maclou selon les régions) serait né dans le comté de Gwent au pays de Galles au milieu des années 510.

Issu d’une famille noble, il aurait été confié, dès son plus jeune âge, à la garde de saint Brendan, abbé de Lancarvan. Contrairement aux autres élèves, Malo est un garçon assez solitaire. La légende raconte qu’un soir, s’étant éloigné du groupe d’enfants avec qui il jouait sur une plage, il s’éloigna et se mit sur un tertre où il s’endormit. La marée montante obligea les enfants à s’éloigner puis à rentrer. En arrivant au monastère, on s’aperçut de l’absence de Malo. L’abbé Brendan courut vers le rivage et appela le garçon, mais ne reçut aucune réponse. On crût qu’il s’était noyé. Le lendemain matin, tous revinrent vers la mer et aperçurent Malo sur son tertre qui avait augmenté en hauteur, le protégeant des flots. Les eaux n’avaient même pas mouillé ses habits. Premier miracle de ce saint futur marin, qui fera de la mer son élément.

Offrez-vous une visite interactive de la Vallée des Saints

Des années à voguer sur les mers

Ordonné à l’âge de 30 ans, Malo s’embarque avec Brendan pour un périple maritime de plusieurs années, vers des contrées lointaines, afin d’évangéliser les populations. Cela expliquerait en partie, selon dom Plaine, que le saint soit honoré des rivages de la mer du Nord à ceux de l’Atlantique, en passant par les îles Canaries et les côtes italiennes. L’imaginaire populaire représente souvent saint Malo donnant une messe sur le dos d’une baleine, souvenir de ces aventures sur les océans. Vers l’année 550, Malo aurait accosté sur l’île de Cézembre, en face de la ville qui porte aujourd’hui son nom. Il rencontra un ermite local, saint Aaron, qui vivait sur une presqu’île dans l’embouchure de la Rance, près de la cité d’Aleth, lieu de l’actuel Saint-Servan, à quelques encablures du lieu où se trouve la cité corsaire aujourd’hui. Malo prend le relais d’Aaron qui se fait vieillissant et poursuit son œuvre évangélisatrice dans le pays des Coriosolites.

Chassé de Bretagne

« Malo s’étant fait une grande réputation de sainteté et de miracles, est demandé pour évêque par le clergé d’Aleth », précise François Plaine. On prête au Gallois d’avoir rendu la vue à un aveugle, d’avoir ressuscité un garçon qui s’était noyé dans un puits ou une truie tuée par inadvertance… Ces prodiges attirent de nombreux pèlerins qui viennent se recueillir dans le monastère que Malo fait construire, à côté d’Aleth. L’abbaye accumule des richesses, suscitant la jalousie du seigneur local qui décide de l’attaquer. Face à ces persécutions, Malo reprend la mer, accompagné de 33 de ses moines, et part plus au sud. Il arrive en Charente-Maritime, où il rencontre Léonce, l’évêque de la région, qui lui octroie un vaste domaine, à Saintonge (près de l’actuelle Saintes), où le saint breton fait construire un nouveau monastère. En son absence, la ville d’Aleth et ses habitants connaissent la famine et une misère noire. Croyant à une sanction divine, ils partent à la recherche de leur ancien évêque, et lui demandent de revenir à Aleth pour sauver la ville. Une fois le retour du saint, les fléaux cessent et la ville redevient prospère. Saint Malo rentre à Saintonge, où il s’éteint quelques années plus tard, vers 621.
Pour en savoir plus

« Vie inédite de saint Malo », écrit au IXe siècle par Bili, de François Plaine, Librairie Bretonne, 1884.

SOURCE : https://www.letelegramme.fr/culture-loisirs/histoire/serie-6-malo-le-saint-navigateur-90586.php

Святой Мало. Католический святой, основатель Бретани

Saint-Maclou, ou Malo, ou Maclovius - Gravure d'Adrien Collaert (v. 1560)

Saint Malo, Charles Cahier (1807-1882). Caractéristiques des saints dans l'art populaire, Paris, 1867


Saint Malo of Aleth

Also known as

Malo of Brittany

Mac’h Low…

Machutus…

Maclou…

Maclovio…

Maclovius…

Macuto…

Memorial

15 November

Profile

An adult convert who was baptized by and became the spiritual student of Saint Brendan the NavigatorMonk at Llancarfan Abbey in Wales. One of the monks on the famous Voyage of Saint BrendanImmigrant to Brittany where he helped in the missionary work of Saint Aaron of Brettany. First bishop of Aleth (modern Saint-Servan, France). Established churches in the area of Brittany now named Saint-Malo in his honour. Driven from the area to SaintesFrance by opponents to his mission.

Born

c.520 in Wales

Died

15 November c.620 at Archingeay, France

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

LlancarfanWales

Saint-MaloFrance

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Calendar of Scottish Saints

Catholic Encyclopedia

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Roman Martyrology1914 edition

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Saints and Their Attributes, by Helen Roeder

other sites in english

Catholic Online

Wikipedia

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sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

sites en français

Le Telegramme

fonti in italiano

Santi e Beati

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Saint Malo of Aleth“. CatholicSaints.Info. 14 February 2024. Web. 15 August 2024. <https://catholicsaints.info/saint-malo-of-aleth/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-malo-of-aleth/

Sankta Malo. Pentraĵo en la preĝejo de Léhon.


St. Malo

Feastday: November 15

Patron: of Saint-Malo, pig-keepers, lost items

Welsh bishop andmissionaryto Brittany, France. He is also called Machutis and Maclou. Malo was born near Llancarfan, Wales, and became a monk under St. Brendan, going with him to Brittany. He founded a center at Aleth, now called Saint-Malo. Pagan opposition forced him and his fellow monks to move to Saintes, France, where he is regarded as a bishop. Malo was recalled to Aleth but died on the way.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=4434

Saint Malo. Vitrail de l'église de Saint-Malo-de-Phily (35)


St. Machutus

(Maclovius; Malo). Born about the year 520 probably in Wales and baptized by St. Brendan. Machutus became his favourite disciple and was one of those specially selected by that holy man for his oft-described voyage. No doubt he may have remained some years in Llancarrven Abbey, when St. Brendan stayed there, and it was from there that St. Brendan and his disciple, St. Machutus, with numerous companions set forth for the discovery of the "Island of the Blest". He then put to sea on a second voyage and visited the Island of September, in the seaward front of St. Malo, known as Cizembra, where he tarried for some time. It was on the occasion of his second voyage that he evangelized the Orkney Islands and the northern isles of Scotland. At Aleth opposite St. Malo he placed himself under a venerable hermit named Aaron, on whose death in 543 (or 544), St. Machutus succeeded to the spiritual rule of the district subsequently known as St. Malo, and was consecrated first Bishop of Aleth. It is remarkable that St. Brendan also laboured at Aleth, and had a hermit's cell there on a precipitous rock in the sea, whither he often retired. In old age the disorder of the island compelled St. Machutus to leave, but the people soon begged the saint to come back. On his return matters were put right, and the saint, feeling that his end was at hand, determined to spend his last days in solitary penance. Accordingly he proceeded to Archambiac, a village in the Diocese of Santes, where he passed the remainder of his life in prayer and mortification. His obit is chronicled on 15 November, in the year 618, 620 or 622.

Grattan-Flood, William. "St. Machutus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton Company, 1910. <http://www.newadvent.org/cathen/09503a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Christine J. Murray.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Contact information. The editor of New Advent is Kevin Knight. My email address is webmaster at newadvent.org. Regrettably, I can't reply to every letter, but I greatly appreciate your feedback — especially notifications about typographical errors and inappropriate ads.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/09503a.htm

Bannière de procession. Église de Saint-Malo-de-Phily (35). Intérieur.


Malo B (RM)

(also known as Maclovius, Maclou, Mahou or wrongly Machutus)

Born in England or southwest Wales; died on November 15, 621; feast of his translation is July 11. Saint Malo is said to have been cousin to Saints Samson and Maglorius. While he was still a youth, Malo was sent to Ireland for his education in virtue and the humanities, and may have been a disciple of Saint Brendan. After his priestly ordination, Malo was elected to a bishopric but declined the dignity, retiring to Brittany to become its apostle. The port of Saint-Malo takes its name from this Malo, who ministered and made foundations from the islet in the estuary of the Rance or from the neighboring Aleth (Saint-Servan) in Brittany. About 541, Malo was consecrated bishop of Aleth. He is said to have been driven from his see by his enemies and to have settled at Saintes, but he was later recalled by a deputation of his people. He died at Archingeay near Saintes before he could return to Aleth.

The feast of Saint Malo was celebrated in England, especially in southern monasteries and in the Sarum calendar, as well as in Brittany. Farmer claims that his cultus was encouraged by the bishops of Winchester because the Latin word for Gwent closely resembles that for Wincester. For this reason his relics were claimed by Bath and other churches; however, the majority were translated from Saintes and Aleth to Saint-Malo in Brittany (Attwater, Encyclopedia, Farmer, Husenbeth).

A primitive vita, now lost, provided the basis for two less reliable ones in the 9th century. These later biographies depict a rugged man of truth, who sang psalms in a loud voice as he travelled throughout the countryside on horseback. Often he found himself "shaking the dust from his feet" after making enemies, as well as friends, in a district.

The life of Saint Malo, written five centuries after his death by a quiet scholar named Sigebert of Gembloux, includes this story of Saint Malo and the Wren.

"And another miracle he wrought like to this, worthy of record for its compassion alone. He was a follower of Paul the Apostle, whose own hands supplied his wants if aught were lacking; and when he had leisure from his task of preaching the Gospel, he kept himself by the work of his hands. One day he was busy with the brethren in the vineyard, pruning the vines, and for better speed in his work took off his cloak and laid it out of sight. When his work was done and he came to take his cloak, he found that he small bird whom common folk call a wren had laid an egg on it. And knowing that God's care is not far from the birds, since not one of them falls on the ground without the Father, he let his cloak lie there, till the eggs were hatched and the wren brought out her brood. And this was the marvel, that all the time that cloak lay there, there fall no rain upon it. And whoever came to hear of it, they glorified the power of God, and they praised God's own pity in man" (Sigebert).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/1115.shtml


Saint Malo - Émile Bernard, Pinxit per Deum 1933. Fresque d'Émile Bernard en l'église de Saint-Malo-de-Phily (35)


November 15

St. Malo, or Maclou, First Bishop of Aleth in Brittany

HE was a native of England, and cousin-german to St. Sampson and St. Magloire. At an early age he was sent for his education to Ireland, where he made a rapid progress in learning and virtue. Being ordained priest, he was soon after elected to a bishopric by the suffrages of the people: but he declined that dignity, and retired into Brittany, where he put himself under the direction of a holy recluse named Aron, near Aleth. About the year 541 he was made bishop of this city, and died on the 15th of November, 565. 1 It is from him the city of St. Malo has its name; for his sacred remains were carried thither after Aleth had been reduced to a village, and the episcopal see transferred to St. Malo. See Leland, Collect, t. 2, p. 430

Note 1. Colgan says in 570. See Act. SS. Hib. p. 195. Usher, &c. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume XI: November. The Lives of the Saints.  1866

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/11/154.html


 Rociantour et les envoyes d'Aleth implorent de Childebert III le corps de saint Malo- Émile Bernard, Pinxit per Deum 1933. Fresque d'Émile Bernard en l'église de Saint-Malo-de-Phily (35).

À l'épreuve proposée par le roi la tête et la main de saint Malo se séparent de son corps - Émile Bernard, Pinxit per Deum 1933. Fresque d'Émile Bernard en l'église de Saint-Malo-de-Phily (35).

Félix.qui a recu les reliques dans sa maison est miraculeusement guéri en ce lieu même - Émile Bernard, Pinxit per Deum 1933. Fresque d'Émile Bernard en l'église de Saint-Malo-de-Phily (35)


Calendar of Scottish Saints – Saint Machutus, or Malo, Bishop

Article

A.D. 565. The Aberdeen Breviary gives on this day the feast of the British saint who became one of the apostles of Brittany and is commemorated there by the town of Saint Malo.

There is no record of this saint’s residence in Scotland, but his cultus flourished there, possibly on account of his connection with Saint Brendan (see May 16). Lesmahago, the site of a Benedictine monastery, takes its name from him, the title being a corrupt form of Ecclesia Sti. Machuti (Church of Saint Machutus). Wigtown church, also, was dedicated to this saint.

MLA Citation

Father Michael Barrett, OSB. “Saint Machutus, or Malo, Bishop”. The Calendar of Scottish Saints, 1919. CatholicSaints.Info. 8 December 2019. Web. 15 August 2024. <https://catholicsaints.info/calendar-of-scottish-saints-saint-machutus-or-malo-bishop/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/calendar-of-scottish-saints-saint-machutus-or-malo-bishop/


Saint-Malo évêque guérit de seigneur Hoël, signature Ch.Lorin, Chartres 1905. Église Saint-Clair (Réguiny)


MALO (also known as Machu, Machutes, Maclovius and, in Welsh, MECHELL, saint (fl. 6th century).

Name: Malo

Parent: Derfel

Gender: Male

Occupation: saint

Area of activity: Religion

Author: Hywel David Emanuel

The original MS. executed probably early in the 9th century, of the 'Life' of S. Malo, is lost. The version which is probably closest to the original is that printed first by Joannes a Bosco in his Floraciensis vetus bibliotheca, 1605, 485-515, and later more correctly by Lot. The version published by Mabillon, and the 'Life' composed by Sigebert de Gembloux in the 11th century, and printed by Migne, correspond fairly closely in subject-matter to the above. The long but untrustworthy 'Life' composed by Bili, clerk of Alet, c. 870, and printed by Lot, differs substantially, except for its early chapters, from the others. Malo was the son of Dervel, sister of Amwn Ddu, and therefore cousin to S. Samson. The name of Malo's father is not given. The home of the family was near Llancarfan, Glamorganshire, and the story tells that Malo was born actually in that monastery in the vigil of Easter, and baptized by the abbot (wrongly named Brendan). Malo was placed in the abbot's care at a tender age, and performed miracles even as a boy. He refused to abandon the monastic life in spite of his parents' entreaties, and was ordained priest by the abbot and assigned the office of preacher. Malo may also have been ordained bishop at Llancarfan. After some years Malo resolved to leave Llancarfan and sailed to Brittany, where he became bishop of Alet. Numerous miracles are related of him there. He died at an advanced age during a voyage from Alet to the province of Saintonge. Many churches are named after him in Brittany and the northern provinces of France. In Wales, he is the patron saint of the churches of S. Maughans and Llanfaenor in Monmouthshire and Llanfechell in Anglesey. 15 November is usually quoted as his feast-day.

Author

Hywel David Emanuel, (1921 - 1970)

Sources

Baring-Gould and John Fisher, The Lives of the British Saints: the saints of Wales and Cornwall and such Irish saints as have dedications in Britain, iii, 411-34

F. Lot, Mélanges d'histoire Bretonne (1907), 97-206, 287-430, and in Annales de Bretagne, xxii, 700-59, xxiii, 29-79, 553-79, xxiv, 90-106, 235-62, 382-405, 575-98, xxv, 47-73

J. Mabillon, Acta Sanctorum ordinis Sancti Benedicti (1668), i, 217-22

Migne, Patrologiae cursus completus … Series (Latina), clx, 729-46

Le Grand, Les vies des Saints de la Bretagne-Armorique (1837), 590-604

Revue Celtique (1870–1934), xi, 1-22

Analecta Bollandiana, xxiv, 483-6

Duine, Memento des sources hagiographiques del'histoire de Bretagne (1918), 51-7

J. F. Kenney, The sources for the early history of Ireland an introduction and guide (1929), i, 417-8

Further Reading

Wikipedia Article: Malo

Additional Links

VIAF: 10759049

Wikidata: Q468195

Published date: 1959

Article Copyright: http://rightsstatements.org/page/InC/1.0/ 

SOURCE : https://biography.wales/article/s-MALO-SAN-0550

Saint Malo. Procession des saints de Bretagne. Diocèse de Saint-Malo. Déambulatoire de la métropole Saint-Pierre de Rennes (35).


San Macuto (o Maclovio) di Aleth Vescovo

Festa: 15 novembre

† Saintes, 640 circa

Martirologio Romano: In Bretagna, san Maclovio o Macúto, vescovo di Aleth, che si tramanda sia nato in Galles e morto nel territorio di Saintes.

Le due fonti in nostro possesso, entrambe dell’850-900 circa, per la vita di Macuto (Maclovio; fr. Malo, ingl. Machlow), derivano da una precedente Vita oggi perduta, ma anch’essa piuttosto tarda. Si tratta di tessuti fantasiosi, pieni di miracoli non autentici e di ampi prestiti dalle Vitae di santi irlandesi, alcuni dei quali anche di origine pagana.

Macuto viene presentato come discepolo e compagno di san Brendano il Navigatore. Data l’inattendibilità dei dati sin qui riportati non è possibile accettare neanche affermazioni che di per sé sarebbero possibili, come ad esempio la visita di Macuto a san Colombano a Luxeuil.

Una delle due Vitae, opera di un chierico di Aleth di nome Bili, è deliberatamente una falsificazione. La seconda, scritta da un autore anonimo, è anch’essa inattendibile. Sembrerebbe tuttavia abbastanza certo che il luogo di nascita di Macuto si trovasse nel Galles meridionale e che egli fosse membro di una comunità monastica fondata da san Cadoc a Llancarvan. Emigrò quindi in Bretagna, dove si stabilì ad Aleth fondandovi un monastero che divenne centro dell’evangelizzazione dei paesi vicini. Non sappiamo né quando né dove Macuto fu ordinato prete (probabilmente a Llancarvan) o ricevette la consacrazione episcopale.

Vi si dice, inoltre, che Macuto fu cacciato da Aleth per l’ostilità locale ed emigrò a Saintes in Aquitania. La siccità, però - afferma il suo biografo - costrinse i nemici ad implorare il suo ritorno e al suo arrivo la pioggia cadde. Tutto ciò sembra ispirarsi alla storia di Elia.
Macuto, tuttavia, tornò a Saintes per morirvi, nel 640 circa.

Non possiamo determinare ciò che c’è di vero in questa storia, poiché i santi celtici sono spesso coinvolti in contese di questo genere e costretti ad abbandonare le loro sedi. Non sappiamo neppure quali furono in realtà le relazioni tra Aleth e Saintes.

Autore: Edward I. Watkin

CULTO

Macuto fu venerato in Bretagna già prima del secolo IX di un culto però non molto sviluppato. Nel secolo XI troviamo il suo nome iscritto nel Martirologio Ceronimiano di Corbie al 15 novembre («Firmi depositio sancti Machuti episcopi»), data comunemente accettata per la festa del santo. Nei libri liturgici e in alcuni Auctaria ad Usuardo è commemorato anche l’11 luglio, ma da un Messale del secolo XV in uso a Saint-Malo risulta che a questa data si ricordava una traslazione delle sue reliquie. Macuto era venerato anche in Inghilterra a Winchester dove era creduto vescovo locale per una confusione tra Wintonia (= Winchester) e Wenti.

Nel Martirologio Romano Macuto fu iscritto alla data tradizionale del 15 novembre. Anche a Roma gli fu dedicata una chiesa a non molta distanza da| Pantheon. Esistente già alla fine del secolo XII, l’affidò alla Confraternita dei Bergamaschi i quali la intitolarono ai santi Bartolomeo ed Alessandro e al principio del secolo XVII la fecero ricostruire nella forma attuale da Onorio Longhi. La festa di san Macuto vi era solennemente celebrata il 15 novembre, come attesta il Piazza. Trasferitisi i Bergamaschi verso il 1725 a Piazza Colonna, avendo ricevuto da Benedetto XIII l'ex-manicomio e l’annessa chiesina di santa Maria della Pietà, la chiesa di san Macuto riprese il proprio nome e fu successivamente del Seminario Romano e della Università Gregoriana, istallati nell’adiacente Palazzo Borromeo; oggi è officiata dai Gesuiti che occupano ancora il palazzo.

Nella piazzetta antistante la chiesa sorgeva il piccolo obelisco, rimosso da Clemente XI (morto nel 1721) per adornare la fontana da lui eretta in piazza della Rotonda (Pantheon), che il popolino chiamava la «guglia di mammacette».

Autore: Benedetto Cignitti

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/77760.html

Saint Malo, vitrail, Basilique Saint-Eutrope de Saintes, vitrail 06


Den hellige Malo av Aleth (~520-~640)

Minnedag: 15. november

Skytshelgen for Saint-Malo

Den hellige Malo (Malon, Maclovius, Machlovus, Mac Low, Mac'h Low, Mclou, Maclou, Machlou, Maclob, Mahou eller feilaktig: Machutus, Machutes, Macout) ble født rundt 520 (kilden infobretagne.com sier at han ble født i 501) i Wales eller Sør-England. Ifølge tradisjonen ble han født nær Llancarfan (Llancarvan, Llancahvan) i det sørvestre Wales, angivelig under påskevigilien i klosteret, og han skal ha fått sin utdannelse på klosterskolen der, som ble grunnlagt av den hellige Cadoc. Han skal ha kommet fra en adelig slekt, hans far skal ha hett Guent og hans mor Darval, og han skal ha vært fetter av de hellige Samson og Maglorius. Da han ble voksen, ble han munk i kommuniteten, men siden det var mot hans foreldres ønsker, tilbrakte han noe tid i skjul på en av øyene i Severn Sea (Bristol-kanalen) for å slippe unna dem. Imidlertid heter det at historiene om hans tidlige liv i Gwent i virkeligheten tilhører den hellige Machudd (Machell), grunnlegger og første abbed av klosteret i Llanfechell på Anglesey.

Malo skal ha blitt døpt og opplært av den hellige Brendan Sjøfareren (av Clonfert). En versjon sier at han som ganske ung ble sendt til Irland for å få sin utdannelse i dyder og humanistiske fag, mens andre sier at han var disippel av Brendan da denne var i klosteret Llancarfan i Wales. Legendene forteller at Malos tid i klosteret var preget av en rekke slående mirakler. En dag gikk Malo og hans medelever en tur på stranden. Gutten sovnet der, og ingen merket hans fravær før lenge etterpå. Da det neste morgen ble sendt ut letemannskaper etter ham, trodde de at han var tatt av det stigende tidevannet, men til sin overraskelse fant klosterkommuniteten unge Malo båret av bølgene mens han sang salmer, og det uten å bli det minste våt.

Det heter at Malo ble Brendans favorittdisippel og var en av dem som ble spesielt utvalgt av den hellige mannen som deltaker på hans berømte og ofte omtalte reise på jakt etter «De lykksaliges øy», hvor de blant annet feiret påske på ryggen av en hval. Han skal ha reist sammen med Brendan i syv år, men hans angivelse deltakelse i Navigatio Brendani er rent legendarisk.

Da han var blitt presteviet, bestemte han seg for å forlate Britannia, muligens fordi pesten hadde herjet landet midt på 500-tallet, og han er hovedsakelig kjent som Bretagnes apostel. En versjon sier at han ble valgt til biskop før han dro, men at han avslo denne verdigheten. Han slo seg ned på øya Cesambre (Cizambra, Cizembra, Caesabre; fr: Cézembre) ved munningen av elva Rance, hvor han ble en av flere disipler av den hellige abbed Aaron, og han ble ønsket varmt velkommen. Aaron døde en gang etter 552 (543/44?) og ble etterfulgt som abbed av Malo.

Det sies at også Brendan arbeidet på Cesambre, hvor han skal ha hatt en eremittcelle i en bratt klippe mot sjøen, hvor han ofte trakk seg tilbake. Dette kan ha vært opprinnelsen til forbindelsen mellom de to helgenene, selv om hagiografen Sabine Baring-Gould (1834-1924) mener at Brendan i dette tilfellet er en forveksling med den hellige Branwalader av Jersey.1

Malo begynte å forkynne evangeliet for urbefolkningen i området Aleth (Alet), som ligger på fastlandet rett sør for øya Cesambre og skilt fra den med et sund, som ble tørrlagt ved lavvann to ganger om dagen. Øya het Saint-Aaron helt til Jean de la Grille rundt 1150 ga den navnet Saint-Malo. Denne øya ble utgangspunktet for byen Saint-Malo (35400), hvor Aleth nå er bydelen Saint-Servan (Saint-Servan-sur-Mer). Området rundt Saint-Malo (de gamle kommunene Saint-Malo, Saint-Servan-sur-Mer, Paramé, Saint-Coulomb, Cancale, Saint-Père-Marc-en-Poulet og Saint-Jouan-des-Guérets) kalles fortsatt Clos-Poulet, hvor «Poulet» er en deformasjon av det latinske Pagus Aletis (bret: Pou-Alet; fr: «pays d'Alet).

Malo bygde kirker og grunnla klostre i området rundt Aleth. Det synes som om det hadde vært en liten gallo-romansk menighet der allerede på 400-tallet med en kirke viet til den hellige apostelen Peter (Saint-Pierre). Da de keltiske innvandrerne kom dit på 500-tallet, er det mulig de fant en kirkelig organisasjon der, kanskje til og med en biskop, men dette er bare en gjetning.

Malos evangelisering brakte ham til Corseul nær Dinan, hvor han skal ha brakt en død ungdom tilbake til livet. På den tiden var usurpatoren Conmor (Conomor) konge av Dumnonia (Domnonée) (ca 550-60), og Malo traff tilfeldigvis på ham i denne landsbyen på påskedag. De to feiret messe sammen. Senere virker det imidlertid som om Malo fant det klokest å få stadfestelse fra en høyere autoritet på ulike landområder han hadde fått i gave, så han reiste til det frankiske kongehoffet i Paris sammen med syv andre biskoper for møte kong Kildebert I (511-58).

Rundt 560 ble kong Conmor drept i et slag mot frankerkongen Klotar I (511-61), som hadde samlet frankerriket igjen etter at broren Kildebert I av Paris døde i 558. Dermed kom den rettmessige kong Judual (Judwal, Judikaël, Iudwal ap Ionas) (540-ca 550/560-85) igjen tilbake på tronen, og Malo ble valgt til biskop av Aleth. Når og hvor han mottok prestevielsen og senere bispevielsen, kan bare bli gjenstand for gjetninger. Mye taler for at han ble presteviet i Llancarfan og bispeviet i Sør-Wales, men Tours er også mulig for bispevielsen. Det heter at han rundt 541 (?) ble konsekrert til den første biskop av Aleth. Han var nok ikke den første biskopen der, men han nøt en så høy anseelse at bispedømmet senere fikk hans navn.

Da kong Juduals sønn kong Judhael (Iudhael ap Iudwal) (585-607), døde bestemte en viss kongelig tjenestemann ved navn Redwal seg for å ta makten ved å myrde alle Judhaels sønner unntatt Haeloc (Haelog ap Iudhael) (607-ca 615), som han ville gjøre til sin marionett. En av kong Haelocs lillebrødre søkte tilflukt i Aleth mens Malo var borte. Men han ble grepet av Redwal, som til tross for Malos bønnfallelser om å gi ham tilbake, drepte barnet for biskopens øyne. Haeloc forfulgte Malo og hans munker i mange år, men til slutt ble de to venner. En variant av historien forteller at forfølgeren Haeloc ble blind, men at han ble helbredet av Malo. Etter hans død var klosteret upopulært i en hel generasjon.

Han omvendte mange der han reiste på hesteryggen fra sted til sted, og han skal ha resitert eller sunget salmene med høy stemme der han red. I sin stilling som biskop gjorde han hva han kunne for å beskytte folket mot voldsbruken til de lokale herskerne. Men han var også en puritansk mann og skaffet seg også fiender, og ofte fant han seg «ristende støvet av sine føtter» etter han hadde skaffet seg fiender så vel som venner i et distrikt («Og er det noen som ikke vil ta imot dere og heller ikke vil høre deres budskap, da skal dere forlate det huset eller den byen og riste støvet av føttene», Matt 10,14).

En høvding beskyttet Malo, men da han døde, var biskopen ikke lenger i stand til å stå imot sine fiender, som hadde støtte fra en stor del av befolkningen. Da gikk Malo om bord på et skip sammen med 33 andre munker, fordømte høytidelig bråkmakerne og seilte nedover langs kysten. Han slo seg ned nær Saintes ved Biscayabukta, hovedstad i den tidligere provinsen Saintonge mellom Aquitania og Poitou, nå i departementet Charente-Maritime i regionen Poitou-Charentes. Der ble han venner med den hellige biskop Leontinus av Saintes (fr: Leonce), som beskyttet ham i hans eksil.

Han ble værende i noen år inntil en deputasjon ankom fra Aleth og ba ham om å komme tilbake. De fortalte at Aleth var herjet av en voldsom tørke, og dette ble tilskrevet byens behandling av sin biskop.

På dette punktet har de ulike versjonene av historien forskjellig fortsettelse. Noen skriver at Malo døde i landsbyen Archingeay nær Saintes (dominikanerpateren og hagiografen Albert den Store2 kaller landsbyen Archambiac) før han kunne reise. Andre skriver at han vendte tilbake til Aleth, og at det samtidig med hans ankomst der startet et voldsomt regnvær. Ifølge denne versjonen ble han ikke værende lenge i Aleth, men på veien tilbake til Saintes døde han. Malo hadde forutsett sin død og ba om at den hellige Gudwall (Gurval) skulle bli hans etterfølger.

Malo døde en 15. november, sannsynligvis rundt 640, men mange kilder angir 621 (eventuelt 618, 620 eller 622), og andre igjen 612 (eller 630), mens de mest ytterliggående sier 565. Han skal ha vært 110 år gammel (eller 133 år ifølge tradisjonen). Kilden Infocatho sier at han døde i 460, men dette er trolig en trykkfeil for 640.

Det finnes minst fire middelalderske biografier om Malo, men de er av liten verdi. Den best kjente ble skrevet mot slutten av 800-tallet av en diakon ved navn Bili. Men forskere tror at det fantes en tidligere primitiv biografi fra rundt år 800 som ikke er bevart, men som de andre bygger på. Selv om disse biografiene gir et slags portrett av denne barske misjonæren, er det også mye som ikke er overbevisende. Blant annet skal han ha dratt ut på en andre sjøreise etter den sammen med Brendan, og på den skal han ha evangelisert Orknøyene og de nordlige øyene i Skottland.

Enkelte tror at det egentlig er snakk om to forskjellige personer som har fått sine biografier slått sammen, en Machutus fra Saintonge og en Maclovius fra Aleth. 15. november 621 skulle da være dødsdatoen for Machutus.

Malos minnedag er 15. november med en translasjonsfest den 11. juli. Hans navn står i Martyrologium Romanum. Hans minnedag ble feiret mange steder i England både i flere sørlige klostre og i kalenderne i Sarum, York og Hereford. Det har blitt påstått at hans kult ble oppmuntret av biskoper av Winchester fordi det latinske ordet for Gwent ligner svært på ordet for Winchester. Det gamle kongeriket Gwent har sitt navn fra den romerske byen Venta Silurum (i dag landsbyen Caerwent) («silurenes by», etter den keltiske stammen silurene som levde i den sørlige del av dagens Wales), mens Winchester het Wintonia på latin. Uansett om denne teorien er riktig, hevdet Bath og andre kirker at de hadde relikvier av Malo, mens geografisk kontakt med hans by må ha vært nær.

Malo ble gravlagt der han døde i Saintonge. Biskop Leontius sørget sjenerøst for å betale utgiftene til hans begravelse, og han betalte også byggingen av et vakkert kapell over hans grav. Der skjedde det store mirakler. Da presteskapet og folket i Aleth hørte at deres hellige hyrde var død, sendte de to representanter til biskop Leontius for å be om å få utlevert Malos legeme så de kunne gravlegge det i hans katedral. Men de oppnådde ingenting, for folket ville ikke gi slipp på sin dyrebare skatt.

Malos legeme ble værende i Saintonge til under hertug Alan I den Store (fr: Alain le Grand), greve av Vannes og hersker over Bretagne (877-907) som hertug (dux Brittonium) og konge (rex Brittaniae), en tittel han trolig fikk av keiser Karl den Tykke (881-88). På denne tiden, forteller Albert den Store, var det fire brødre fra en fornem familie i bispedømmet Aleth som ble uenige om en arv. De tre yngste bestemte seg for å drepe den eldste og dele hans arv, men han ble kjent med deres planer så de bestemte seg for at det var tryggest å forlate området.

I Saintonge ble de kjent med sakristanen i kirken hvor Malo var gravlagt, og en av brødrene fikk bo hos ham. Sakristanen hadde alltid på seg nøklene til relikviene og skattkammeret i kirken. Etter et par år ba den unge adelsmannen om lov til å reise hjem for å treffe familie og venner, og da han kom til Aleth, oppsøkte han biskopen, som da var den hellige Bili (rundt 880). Han fortalte at han kunne skaffe relikviene av Malo tilbake til katedralen, og etter å ha diskutert saken med sine kanniker, ga biskopen grønt lys til hans planer.

Etter at adelsmannen var kommet tilbake til Saintonge, skulle sakristanen ut på en reise, og han overlot da nøklene til sin gjest. Han så dette som sin gylne anledning og kastet ikke bort tiden. Etter en tre dagers faste, fulgt av skriftemål og kommunion, sto han opp en natt, og etter full av ærefrykt å ha åpnet skrinet tok han ut relikviene og la dem ærbødig i et hvitt klede, lukket skrinet og la nøklene på sin plass i sakristiet. Om morgenen red han så fort han kunne mot Bretagne. Da sakristanen kom hjem, var han forbauset over at bretoneren ikke var der, men han fikk ingen mistanke om at relikviene var borte, siden alt var i orden i sakristiet.

Da adelsmannen kom til Rennes, sendte han ilbud til biskopen og kapitlet i Aleth, som forberedte en høytidelig ankomst for relikviene av sin hellige hyrde og sørget for at byer og sogn på veien gjorde det samme. Dermed ble relikviene mottatt med stor glede i Bécherel i département Ille-et-Vilaine, derfra ble de brakt til Dinan i departementet Côtes-d'Armor og videre til Châteauneuf (siden 1890 Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine), hvor biskopen av Aleth og presteskapet møtte dem og mottok relikviene fra den unge adelsmannen.

Relikviene ble høytidelig brakt til katedralen Saint-Pierre i Aleth, og derfra ble en del av dem brakt til klosteret Saint-Vincent på Isle Saint-Aaron (fra rundt 1150 Isle Saint-Malo). Der var de bevart i lang tid, inntil de i 975 ble brakt i sikkerhet til Paris. Der anbrakte kong Lothar (954-86) dem i sitt kapell, som senere ble kalt Saint-Michel inne i kongepalasset. Derfra ble de brakt til klosteret Saint-Magloire og derfra til kirken Saint-Jacques du Haut-Pas. Når det gjaldt den unge adelsmannen som hadde beriket sitt land med denne uvurderlige skatten, ble han anerkjent, og den striden han hadde med sine brødre, ble løst i minnelighet, og han kunne ta sin eiendom i besittelse.

Albert den Store forteller at Malos relikvier ble overført til klosteret Saint-Magloire i Paris, og dette stadfestes av Dom Guy-Alexis Lobineau,3 som legger til at de ble flyttet fra Saint-Magloire og at de i 1582 var i et kopperskrin i klosteret Saint-Victor. «Legemet var nesten intakt, bortsett fra hodet, en arm som var returnert til katedralen i Saint-Malo, noen knokler som var gitt til kirken Saint-Maclou i Pontoise og et ribben som var gitt til byen Bar-sur-Aube [i departementet Aube i regionen Champagne], hvor en kollegiatskirke var bygd til ære for den hellige biskopen. I 1706 fikk sognet Saint-Maclou i Moiselles [i departementet Val d'Oise i regionen Île-de-France] nær Versailles et skulderbein av sin skytshelgen, som fortsatt er bevart» (1725). Abbé Tresvaux legger til (1836):4 «Dette er kanskje den eneste relikvien som nå finnes av helgenen. De som var i Saint-Victor, ble ødelagt eller forsvant da klosteret ble oppløst i 1791. Forfølgelsene var så fryktelige i byen Saint-Malo under revolusjonen, at denne kirken også mistet de den hadde».

Men noen av relikviene fra klosteret Saint-Magloire kunne ha blitt overført på et ukjent tidspunkt til Montreuil-sur-Mer i departementet Pas-de-Calais, og delvis til Longpont sør for Paris, hvor bretonere i hovedstaden fortsatt ærer dem. Relikviene fra kirken Saint-Jacques du Haut-Pas i Paris ble gitt til klosteret i Boquen i 1954, og der er de fortsatt, sammen med relikvier av seksten andre bretonske helgener. En del er også bevart i Saint-Malo.

En av Malos biografier ble skrevet fem århundrer etter hans død av en stillferdig lærd ved navn Sigebert av Gembloux, og han har med denne historien om Malo og gjerdesmetten.

 «Og han utførte et annet mirakel lik dette, som er verdt å ta med bare for den medfølelse det viser. Han var en etterfølger etter den hellige apostelen Paulus, som arbeidet med sine egne hender hvis det var noe han manglet, og når han hadde fri fra sin oppgave å forkynne evangeliet, livnærte han seg ved sine egne henders verk.

En dag var han travelt opptatt sammen med brødrene på vinmarkene, hvor de beskar vinstokkene, og for å få fart på arbeidet tok han av seg kappen og la den fra seg ute av syne. Da han var ferdig med arbeidet og kom for å ta kappen, fant han at en liten fugl som vanlige mennesker kaller gjerdesmett (eng: wren), hadde lagt et egg på den.

Malo visste at Guds omsorg ikke er langt fra fuglene, siden ikke én av dem faller til jorden uten ham som er Far (Matt 10,29), lot han kappen sin ligge der til egget var klekket og gjerdesmetten tok med seg sitt avkom. Miraklet var at så lenge kappen lå der, falt det ikke noe regn på den. Og alle som fikk høre om dette, lovpriste Guds makt, og de priste Guds egen medynk med menneskene».

En annen historie forteller om Malo og en purke:

En gang da Malo reiste opp og ned i Bretagne for å så det guddommelige ords såkorn i Guds åker, kom han over en svinegjeter i en eng, sammenkrøpet i bitter sorg. Han hadde passet på en flokk griser da en grådig og ubehøvlet purke blant dem hadde gått løs på en åker med modent korn. I et forsøk på å redde naboens avling hadde han kastet en ukontrollert stein mot purka og drept den, og nå fryktet han sin herres vrede over hans forseelse. Det som han visste ville gjøre det enda verre, var de syv grisungene som løp omkring og forgjeves prøvde å suge melk som vanlig fra sin døde mors patter.

Den hellige Malos hjerte hadde bare plass for medfølelse, så han klarte ikke å betrakte svinehyrdens tårer uten å bryte ut i gråt selv. Så mens han sendte opp en bønn til Gud la han staven sin på øret til den døde purken, og ved hans berøring brakte han den tilbake til livet, noe som ga den sørgende gjeteren stor glede. Han fortalte historien til sin herre, og alle menn priste Guds tjener høylydt. Mesteren svingte seg opp på hesten og dro for å takke helgenen ansikt til ansikt, og han ga en av sine gårder til Kirken for Guds tjeneres bruk under ham. 5

Selv om tradisjonen forslår flere navn, er det vanskelig å slå fast med sikkerhet hvem som etterfulgte Malo som biskop. Det er trolig at bispedømmet ikke eksisterte som sådant før 800-tallet, men var avhengig av klosteret etter keltisk skikk. På 700-tallet eksisterte det mange abbed-biskoper, noe et ekskommunikasjonsformular synes å stadfeste med sin frase Lan-Aletensis monasterii episcopus. Bispedømmet het Aleth til 1100-tallet, da det skiftet navn til Saint-Malo fordi han nøt en så høy anseelse der. Før Den franske revolusjon var dette et av de største bispedømmene i Bretagne. I 1780 hadde det nesten 236.500 troende spredt på et område som var uendret siden 800-tallet.

Bispedømmet fikk denne størrelsen like før år 850 under Nominoe (Nomenoe; fr: Nominoë; bret: Nevenoe) (d. 851), den første hertugen av Bretagne i 846. Han ønsket å bli salvet til konge, men møtte motstand fra prelatene i Bretagne. Da forsøkte han å bli kvitt dem ved å anklage dem for simoni, men den hellige pave Leo IV (847-55) bestemte at anklagen om simoni måtte avgjøres av et kompetent tribunal av tolv biskoper og attesteres av 72 vitner, og dermed bestred han Nomenoes krav på kunne avsette biskoper. Men Nomenoe avsatte likevel de fire biskopene av Vannes, Aleth, Quimper og Saint-Pol-de-Léon, og det på en brutal måte, og av deres bispedømmer skapte han syv nye, et av dem hadde sete i klosteret i Dol og ble umiddelbart et erkebispedømme. De øvrige to nye bispedømmene fikk sine seter i klostrene i Saint-Brieuc og Pabu-Tutual (Tréguier). På slutten av 850 eller begynnelsen av 851 skrev biskopene i de fire provinsene Tours, Sens, Reims og Rouen et reprimandebrev til Nomenoe og truet ham med ekskommunikasjon. Han brydde seg imidlertid ikke om brevet og døde dessuten den 7. mars 851.

Med loven av 12. juli 1790 ble bispedømmegrensene revidert for å overensstemme med de nye departementene, og i 1801 ble grensene stadfestet gjennom konkordatet mellom Napoleon og Den hellige Stol. Siden da har Bretagne bestått av fem bispedømmer med samme grenser som departementene, nemlig Quimper et Léon (departementet Finistère), Saint-Brieuc et Tréguier (departementet Côtes d'Armor), Vannes (departementet Morbihan), Rennes (departementet Ille-et-Vilaine) og Nantes (departementet Loire-Atlantique). Bispedømmene Cornouaille og Léon ble slått sammen (Quimper et Léon), det samme ble bispedømmene Saint-Brieuc og Tréguier (Saint-Brieuc et Tréguier), bispedømmet Dol ble innlemmet i Rennes og Saint-Brieuc og bispedømmet Saint-Malo i bispedømmene Rennes, Saint-Brieuc og Vannes.

Fra 447 til 632 ble syv munker betraktet av befolkningen i Armorica som de viktigste helgenene og grunnleggerne av det bretonske landet (De syv hellige grunnleggerne av Bretagne). I tillegg til Malo var det de hellige Brioc av Bretagne (ca 420-520), Tudwal av Tréguier (fr: Tugdual) (ca 528-ca 564), Paulus Aurelian av Léon (fr: Pol) (ca 480-ca 573), Paternus av Vannes (fr: Patern) (ca 440-ca 500), Corentin av Quimper (ca 375-ca 460) og Samson av Dol (ca 490-ca 565).

1 Sabine Baring-Gould, Lives of the British Saints (1907)

2 Frère Albert Le Grand – Religieux, Prêtre de l'Ordre des Frères Prêcheurs de Morlaix, Vie des Saints de la Bretagne Armorique (1636)

3 Dom Guy-Alexis Lobineau, Vies des saints de Bretagne, Rennes 1725

4 Abbé Tresvaux, ny utgave av Lobineaus Vies des saints de Bretagne i 5 bind (1836-38)

5 Helen Waddell, Beasts and Saints, Introduced and Edited by Esther de Waal (1996: William B. Eerdmans Publishing Co, Grand Rapids, MI, USA)

Kilder: Attwater/John, Attwater/Cumming, Farmer, Butler (XI), Benedictines, Bunson, KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz, infobretagne.com, earlybritishkingdoms.com, celt-saints, en.wikipedia.org, la-france-orthodoxe.net, catholique-quimper.cef.fr, cirdomoc.free.fr - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Opprettet: 1998-05-20 20:50 - Sist oppdatert: 2007-10-19 14:05

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/malo