lundi 4 février 2013

Saint ANDREA CORSINI, religieux de l'Ordre des carmes et évêque


Spinello Aretino, fresque, Chapelle de Sant'Andrea Corsini, 
 xive siècle, Florence, Église du Saint Esprit

Saint André Corsini

Évêque (+ 1373)

Après avoir gaspillé sa jeunesse de riche seigneur florentin dans le jeu et la débauche, allant même jusqu'à outrager sa mère qui le lui reprochait, il se convertit et fit profession religieuse chez les Pères Carmes de Florence en 1318. Par humilité et repentir, il va mendier dans les rues, conspué par ceux qui l'ont jadis connu. Ordonné prêtre en 1328, il monte à Paris pour achever le cours de ses études théologiques et réside au couvent des Carmes, au pied de la Montagne-Sainte-Geneviève, à l'emplacement de la rue Basses-des-Carmes et de la rue des Carmes, dans le 5ème arrondissement . 

Prieur à Florence, puis évêque de Fiesole en Toscane (1360), il ne change en rien la manière de se comporter, continuant sa vie d'humble pénitence. Protecteur des pauvres, il est aussi l'apôtre de la réconciliation et de la paix entre les villes italiennes qui se déchirent et laissa à sa mort la réputation de thaumaturge. Depuis 1969, son culte n'est plus étendu à l'Église universelle, mais est reconnu pour les Églises locales.

À Fiesole en Toscane, en 1373, saint André Corsini, évêque, de l'Ordre des Carmes, remarquable par son austérité et sa méditation assidue des Saintes Écritures. Il releva les couvents de son Ordre ravagés par la peste, et gouverna avec sagesse son Église, portant secours en secret aux pauvres et apaisant les discordes.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5027/Saint-Andre-Corsini.html

Saint André Corsini

Évêque de Fiésole

(1302-1373)

Issu de l'illustre famille des Corsini, ce Saint naquit à Florence, en 1302, le jour de saint André, dont il reçut le nom. La veille de sa naissance, sa mère eut un songe, dans lequel il lui semblait mettre au monde un louveteau qui, entré dans l'église des Carmes, s'y transforma aussitôt en un agneau d'éclatante blancheur. Aussi cette pieuse mère eut-elle soin de vouer son enfant à la Très Sainte Vierge et de lui inspirer l'amour de la piété et de la vertu.

Malgré les exemples édifiants de ses parents et les sages instructions de ses précepteurs, André, entraîné par les mauvaises compagnies dans toute espèce de désordres, ne tarda pas à vérifier la première partie du songe maternel. Nouvelle Monique, la pauvre mère n'avait d'autres ressources que ses larmes et ses prières.

Or un jour, André, mû par un reste de tendresse, demanda à sa mère pourquoi elle pleurait ainsi: "Ah! mon fils, répondit-elle, je pleure sur le louveteau que j'ai mis au monde. Quand donc se changera-t-il en agneau? Souviens-toi que tu appartiens à la Vierge Marie et que tu dois La servir."

Ces paroles, comme une flèche divine, pénétrèrent le coeur d'André. Le lendemain il entra dans l'église des Carmes et, se prosternant devant l'image de Notre-Dame du Peuple: "Glorieuse Vierge Marie, dit-il, voici le loup dévorant qui Vous prie de le rendre désormais un agneau docile; il veut Vous servir dans l'Ordre du Carmel." Aussitôt, il alla prier le supérieur du monastère de l'admettre dans son couvent. Il avait alors seize ans.

Dès le début de son noviciat, sa ferveur étonna les plus parfaits: l'esprit de la pénitence lui faisait accepter avec joie les offices les plus humbles. Ses passions un instant se révoltèrent, mais avec son énergie, l'amour de la prière et de la mortification, il les dompta si bien qu'il en demeura pour jamais vainqueur. Il fut un modèle d'obéissance, de ferveur et d'humilité.

Ordonné prêtre en 1328, il offrir à Dieu les prémices de son sacerdoce dans un petit couvent où il était inconnu et y célébra sa première Messe avec un recueillement et une dévotion extraordinaires. Aussitôt après la communion, la Très Sainte Vierge lui apparut, disant: "Tu es Mon serviteur, Je t'ai choisi, et Je serai glorifiée par toi." Dans la suite André ne voulut plus d'autre titre que celui de serviteur de Marie.

Dieu donna à ses paroles une onction et une force merveilleuse pour convertir les pécheurs et le favorisa du don des miracles. Un de ses parents fut guéri par lui d'un mal de jambe qui lui rongeait les chairs, et il rendit la vue à un aveugle dans la ville d'Avignon où il terminait ses études près du cardinal Corsini, son oncle.

De retour dans sa patrie, élu prieur du couvent de Florence, il devint comme le second apôtre du pays. Dans son admiration pour André, la ville de Fiésole le choisit pour évêque. A cette nouvelle il prend la fuite et va se cacher dans un couvent de Chartreux; mais un enfant dévoile sa retraite.

Son élévation lui fit redoubler ses austérités. Au cilice il joignit une ceinture de fer. Il couchait sur des sarments de vigne étendus à terre. Chaque jour il récitait les sept psaumes de la pénitence et les Litanies des Saints, et se donnait une rude discipline. Sa charité pour les pauvres et surtout pour les pauvres honteux était inépuisable; Dieu lui accorda un jour de multiplier le pain qu'il distribuait aux indigents.

Pris d'un mal subit le jour de Noël, il pressentit avec joie son dernier moment. Il mourut dans la soixante-douzième année de son âge et la treizième de son épiscopat. Ses reliques sont conservées à Florence dans l'église des Carmes.

Frères des Écoles Chrétiennes, Vie des Saints, p. 53-54

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_andre_corsini.html

Saint André Corsini

Évêque de Fiesole

André (Andrea), issu de l'illustre famille des Corsini, naît à Florence, en 1302, le jour de saint André, dont il reçut le nom.

La veille de sa naissance, sa mère eut un songe, dans lequel il lui semblait mettre au monde un louveteau qui, entré dans l'église des Carmes, s'y transforma aussitôt en un agneau d'éclatante blancheur. Aussi cette pieuse mère eut-elle soin de vouer son enfant à la Très Sainte Vierge et de lui inspirer l'amour de la piété et de la vertu.

Malgré les exemples édifiants de ses parents et les sages instructions de ses précepteurs, André, entraîné par les mauvaises compagnies dans toute espèce de désordres, ne tarda pas à vérifier la première partie du songe maternel. Nouvelle Monique, la pauvre mère n'avait d'autres ressources que ses larmes et ses prières.

Or un jour, André, mû par un reste de tendresse, demanda à sa mère pourquoi elle pleurait ainsi : « Ah ! Mon fils,répondit-elle, je pleure sur le louveteau que j'ai mis au monde. Quand donc se changera-t-il en agneau ? Souviens-toi que tu appartiens à la Vierge Marie et que tu dois la servir. »

Ces paroles, comme une flèche divine, pénétrèrent le cœur d'André. Le lendemain il entra dans l'église des Carmes et, se prosternant devant l'image de Notre-Dame du Peuple :

« Glorieuse Vierge Marie, dit-il, voici le loup dévorant qui vous prie de le faire désormais agneau docile ; il veut vous servir dans l'Ordre du Carmel. » Aussitôt, il alla prier le supérieur du monastère de l'admettre dans son couvent. Il avait alors seize ans.

Dès le début de son noviciat, sa ferveur étonna les plus parfaits : l'esprit de la pénitence lui faisait accepter avec joie les offices les plus humbles. Ses passions un instant se révoltèrent, mais avec son énergie, l'amour de la prière et de la mortification, il les dompta si bien qu'il en demeura pour jamais vainqueur. Il fut un modèle d'obéissance, de ferveur et d'humilité.

Ordonné prêtre en 1328, il offrit à Dieu les prémices de son sacerdoce dans un petit couvent où il était inconnu et y célébra sa première Messe avec un recueillement et une dévotion extraordinaires. Aussitôt après la communion, la Très Sainte Vierge lui apparut, disant :

« Tu es mon serviteur, je t'ai choisi, et je serai glorifiée par toi. » Dans la suite André ne voulut plus d'autre titre que celui de serviteur de Marie.

Dieu donna à ses paroles une onction et une force merveilleuse pour convertir les pécheurs et le favorisa du don des miracles. Un de ses parents fut guéri par lui d'un mal de jambe qui lui rongeait les chairs, et il rendit la vue à un aveugle dans la ville d'Avignon où il terminait ses études près du cardinal Corsini, son oncle.

De retour dans sa patrie, élu prieur du couvent de Florence, il devint comme le second apôtre du pays. Dans son admiration pour André, la ville de Fiesole le choisit pour évêque. À cette nouvelle il prend la fuite et va se cacher dans un couvent de Chartreux ; mais un enfant dévoile sa retraite.

Son élévation lui fit redoubler ses austérités. Au cilice il joignit une ceinture de fer. Il couchait sur des sarments de vigne étendus à terre. Chaque jour il récitait les sept psaumes de la pénitence et les Litanies des Saints, et se donnait une rude discipline. Sa charité pour les pauvres et surtout pour les pauvres honteux était inépuisable ; Dieu lui accorda un jour de multiplier le pain qu'il distribuait aux indigents.

Pris d'un mal subit le jour de Noël, il pressentit avec joie son dernier moment. Il meurt, le 6 janvier 1373, dans la soixante-douzième année de son âge et la treizième de son épiscopat. Ses reliques sont conservées à Florence dans l'église des Carmes.

Andrea Corsini a été canonisé en 1629 par le Pape Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644).

©Evangelizo.org  

©Evangelizo.org 2001-2017

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170106&id=13337&fd=0

Religieux Carme, élu évêque de Fiesole en 1349. Mort à Florence en 1373. Canonisé en 1622, Fête en 1697.

Leçons des Matines avant 1960

Au deuxième nocturne.

Quatrième leçon. André naquit à Florence de la noble famille des Corsini ; ses parents, qui l’avaient obtenu de Dieu par leurs prières, le consacrèrent, à la bienheureuse Vierge. Un présage divin montra, dès avant sa naissance, ce qu’il devait être un jour : pendant que sa mère était enceinte, il lui sembla, durant son sommeil, qu’elle avait mis au monde un loup qui, se dirigeant vers l’église des Carmes, fut soudain changé en agneau, dans le vestibule même du temple. André reçut dans sa jeunesse, une éducation pieuse et conforme à son rang ; et comme il se laissait aller peu à peu au vice, il fut souvent repris par sa mère. Mais dès qu’il sut qu’il avait été consacré à la Vierge Mère de Dieu par un vœu de ses parents, l’amour de Dieu s’alluma dans son cœur, et, averti de la vision de sa mère, il embrassa l’Institut des Carmes, dans lequel il eut à souffrir diverses tentations de la part du démon, mais rien ne put jamais le détourner de son dessein d’être religieux. Envoyé bientôt à Paris, il y suivit le cours des études et y obtint le grade de docteur, puis, rappelé dans sa patrie, il fut préposé au gouvernement de son Ordre en Toscane.

Cinquième leçon. Sur ces entrefaites, l’Église de Fiesole, devenue veuve de son pasteur, le choisit pour son Évêque. André, s’estimant indigne de cette charge, s’enfuit et demeura longtemps caché. Le lieu de sa retraite ayant été miraculeusement révélé par la voix d’un enfant, il fut trouvé hors de la ville, et reçut la consécration épiscopale de crainte de s’opposer à la volonté divine. Revêtu de cette dignité, il s’appliqua avec plus de soin que jamais à la pratique de l’humilité, vertu qu’il avait toujours cultivée, et unit à la sollicitude pastorale la miséricorde envers les pauvres, ta libéralité, l’assiduité à l’oraison, les veilles, et les autres vertus ; il fut encore illustre par l’esprit de prophétie : de telle sorte que tous célébraient sa sainteté.

Sixième leçon. Les mérites d’André poussèrent Urbain V à l’envoyer à Bologne, en qualité de légat, pour apaiser des troubles. Le Saint eut beaucoup à souffrir dans l’accomplissement de cette mission, et il éteignit par sa grande prudence les inimitiés ardentes qui avaient armé les citoyens les uns contre les autres ; la tranquillité rétablie, il revint vers les siens. Bientôt, épuisé par les travaux assidus et par les macérations volontaires de la chair, et après avoir reçu de la bienheureuse Vierge l’annonce de sa mort, il partit pour le royaume céleste, l’an du Seigneur mil trois cent soixante-treize, en la soixante et onzième année de son âge. André étant devenu illustre Dar de nombreux et éclatants miracles, Urbain VIII l’inscrivit au nombre des Saints, Son corps repose à Florence dans l’église de son Ordre, et il y est honoré avec la plus grande vénération par les habitants, qui ressentirent plus d’une fois sa protection dans de pressants périls.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Aujourd’hui, c’est un saint Évêque qui, par sa vie austère et son zèle ardent pour le salut des âmes, vient nous inviter à songer sérieusement à notre réconciliation avec Dieu. Moins célèbre dans l’Église que beaucoup d’autres saints Confesseurs, il doit à Clément XII, membre de l’illustre famille Corsini, l’honneur de briller avec plus d’éclat au Cycle de la sainte Église. Mais le Pontife n’était que l’instrument de la divine Providence. Le saint Évêque de la petite ville de Fiesole a toujours cherché l’obscurité durant sa vie, et Dieu a voulu le glorifier dans toute l’Église, en inspirant au Pasteur suprême la pensée de le placer sur le Calendrier universel. Au reste, André fut pécheur avant de devenir un saint ; son exemple nous encouragera à revenir sincèrement à Dieu.

Écoutez, saint Pontife, la prière des pécheurs qui désirent apprendre de vous la voie qui ramène à Dieu. Vous avez fait l’épreuve de ses miséricordes ; c’est à vous de les obtenir pour nous. Soyez donc propice au peuple chrétien, en ces jours où la grâce de la pénitence est offerte à tous ; par vos prières, faites descendre sur nous l’esprit de componction. Nous avons péché, et nous sollicitons le pardon ; fléchissez en notre faveur le cœur de Dieu. De loups rendez-nous agneaux ; fortifiez-nous contre nos ennemis ; faites-nous croître dans la vertu d’humilité qui brilla en vous avec tant d’éclat, et demandez au Seigneur que la persévérance couronne nos efforts, comme elle a couronné les vôtres, afin que nous chantions avec vous et comme vous les miséricordes de notre commun Rédempteur.

Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

La fête de cet insigne évêque de Fiesole (+ 1373) fut d’abord introduite dans le Missel romain par Alexandre VII sous le rite semi-double ; puis Clément XII, qui était de la famille Corsini, l’éleva au rite double, et il érigea à son parent une splendide chapelle dans la basilique du Latran.

La messe est celle du Commun des confesseurs pontifes, Státuit.

La première collecte est la suivante : « O Dieu qui suscitez toujours dans votre Église des exemples de vertu, faites que votre peuple, suivant les traces du bienheureux André, votre confesseur et pontife, en puisse aussi obtenir la récompense. Par notre Seigneur, etc. »

La première lecture est prise, ça et là, des chapitres XLIV et XLV de l’Ecclésiastique. Elle exalte les fonctions épiscopales, qui sont essentiellement un ministère de réconciliation et de paix entre Dieu et les hommes, entre l’homme et son semblable. La grâce du Seigneur prépare le prêtre à cette double mission, car c’est avec raison que saint Bernard a dît au sujet du ministre de Dieu : si non placet, non plaçât. La charge pastorale exige donc, non pas une bonté quelconque, mais un éminent état de sainteté et de donation entière et absolue du prêtre à Dieu, afin qu’il soit réellement ce que la sainte Écriture entend par ces mots : SacerdotesDomini... sancti Deo suo. Le répons-graduel et le verset alléluiatique sont communs à la fête de saint Pierre Chrysologue le 4 décembre. Après la Septuagésime, le psaume-trait est identique à celui de la messe de saint Pierre Nolasque le 31 janvier.

La lecture évangélique est la même que pour la fête de saint Nicolas, le 6 décembre ; l’antienne de l’offertoire est semblable à celle de la fête de saint Damase.

La collecte sur les oblations a un caractère général : « Que vos, élus, Seigneur, nous assistent en toute circonstance ; en sorte que, quand nous vénérons leurs mérites, nous puissions ressentir l’efficace de leur patronage. »

Comme l’on voit, ces messes du Commun sont des arrangements tardifs, dans lesquels les règles classiques de la liturgie sont quelque peu oubliées. Dans le cas présent, il est étrange que la prière sur les oblations ne nomme même pas celles-ci !

L’antienne pour la communion est semblable à celle du jour de saint Sabbas, le 5 décembre.

La collecte d’action de grâces exprime ce souhait, que l’intercession du saint dont on célèbre le natale, et les sentiments d’humble gratitude que répand dans notre cœur la divine Eucharistie, servent à nous rendre de plus en plus dignes de la grâce céleste.

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Pour la conversion des âmes gravement égarées.

1. Saint André. — Jour de mort : 6 janvier 1373. Tombeau : à Florence, dans le couvent des Carmes. Image : on le représente en évêque, avec un loup et un agneau à ses pieds. Sa vie : Saint André Corsini vécut de 1302-1376. Comme sa mère le portait encore dans son sein, elle eut un songe : il lui sembla qu’elle avait enfanté un loup qui courait vers le couvent des Carmes et qui, arrivé à la porte de l’église, se changeait immédiatement en agneau. L’enfant fut élevé par ses parents dans la piété et la crainte de Dieu, mais il s’adonna peu à peu aux joies du monde, ce qui lui attira souvent des reproches de sa mère. Mais ayant appris que, par un vœu de ses parents, il avait été consacré à la Sainte Vierge, il rentra en lui-même et, à l’âge de 17 ans, se fit admettre dans l’Ordre des Carmes. Là, il eut à souffrir beaucoup d’attaques et de tentations de l’Esprit mauvais, mais rien ne put le détourner de sa résolution d’entrer dans cet Ordre. Ce fut un homme d’une pénitence austère, il jeûnait sans relâche, ne quittait jamais son cilice et récitait chaque jour les psaumes de la pénitence. Il eut le don particulier de ramener à Dieu les âmes gravement égarées. En 1360, il fut nommé, malgré ses efforts pour se dérober à cet honneur, évêque de Fiesole.

2. La messe (Státuit) est la première du commun des confesseurs pontifes. L’Évêque est l’« administrateur » fidèle des sources de vie divine dans l’Église : la parole de Dieu et les sacrements ; en lui aussi le sacerdoce du Christ s’exerce dans toute son étendue. Le prêtre à l’autel est son représentant et son symbole. Sans cesse, le texte de la messe voit, dans les actions et les mouvements du prêtre, le saint lui-même et, dans le saint, le divin Pontife. Quand le prêtre s’avance vers l’autel, l’Église célèbre la grâce de son élection : « Le Seigneur lui a confié l’alliance de la paix » (ce sont les trésors de l’Église), il est un prince du royaume de Dieu (Intr.). Alors l’Église chante le Ps. 131. Ce psaume est un serment réciproque : David jure de bâtir une maison au Seigneur et le Seigneur promet, par serment, à David, un trône éternel. David est le symbole de notre saint évêque qui a eu pour l’Église un soin si fidèle et qui reçoit en retour la récompense éternelle et des grâces pour l’Église. La Leçon célèbre, de nouveau, la grâce de l’élection du saint évêque : « Voici devant vous, (dans la personne du prêtre célébrant) le grand prêtre (le saint mais aussi le Christ) qui, dans ses jours, a plu à Dieu. » Il a été porteur et médiateur de la Rédemption ; des paroles enthousiastes célèbrent son élévation : « Il lui donna la couronne de gloire, il conclut avec lui une éternelle alliance... Il voulut qu’il soit prêtre et qu’il loue son nom et qu’il lui offre un encens digne, pour faire un parfum d’agréable odeur. » Le Graduel est un écho, il se contente de répéter avec admiration les paroles de la Leçon. A l’Alléluia, le divin Pontife, qui veut offrir le sacrifice « selon l’ordre de Melchisédech », montre sur l’ambon : Le Seigneur qui revient demande compte des talents confiés. Ces talents sont les grâces du sacerdoce. Aujourd’hui, au jour de sa mort, notre saint évêque « entre dans la joie de son Seigneur » (Évang.) Nous n’avons pas reçu autant de talents, cependant nous devons administrer fidèlement ! les deux que nous avons reçus. Maintenant commence le Sacrifice. Le saint évêque se tient à l’autel « David oint de l’huile sainte », il se tient là, au nom du Christ, « le bras » du divin Pontife le soutient (Off) ; à l’Offrande, nous déposons sur l’autel tous les talents gagnés pendant notre vie ; au Saint-Sacrifice, « le Maître de ces serviteurs est venu pour leur demander leurs comptes, mais aussi pour leur donner la grande récompense. » Le gage de cette grande récompense est la sainte Eucharistie que le saint évêque nous distribue aujourd’hui à la table sainte « comme le fidèle serviteur que le Seigneur a établi sur sa famille et qui nous donne maintenant la mesure convenable du divin froment » (Comm.).

SOURCE : http://www.introibo.fr/04-02-St-Andre-Corsini-eveque-et


Saint Andrew Corsini

Also known as

Andrea Corsini

Andres Corsino

Apostle of Florence

Memorial

6 January

9 January (Discalced Carmelites)

formerly 4 February

Profile

Following a wild and misspent youth, Andrew became a Carmelite at FlorenceItaly in 1318Studied at Paris and AvignonFrancePrior. Provincial of TuscanyItaly in 1348Bishop of FiesoleItaly on 13 October 1349. Had the gifts of prophecy and miracles. Noted peacemaker between quarreling Italian houses.

Born

1302 at FlorenceItaly

Died

6 January 1374 at FiesoleItaly

relics in the church of Sainta Maria del Carmine in FlorenceItaly

Beatified

21 April 1440 by Pope Eugene IV

Canonized

29 April 1629 by Pope Urban VIII

Patronage

against civil disorder

against riot

Carmelites

FlorenceItaly

Representation

holding a cross, with a wolf and lamb at his feet, and floating above a battlefield on a cloud or a white palfrey

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Carmelite Review

Catholic Encyclopedia

Eileen Taylor: A Saint Who Was A Bishop

New Catholic Dictionary

Saints and Their Symbols, by E A Greene

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

Short Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

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“Saint Andrew Corsini“. CatholicSaints.Info. 10 November 2021. Web. 7 January 2022. <https://catholicsaints.info/saint-andrew-corsini/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-andrew-corsini/

Kildare White Abbey Prophet Elijah Rosary Window in the west gable of the church (above the main entrance and behind the pipe organ) dedicated to Prophet Elijah (centre) along with saints venerated by the Carmelite order in the surrounding panels, i.e. St Telesphorus in the top panel, followed by St DionysiusSt Albert (Patriarch of Jerusalem), St Andrew CorsiniSt Cyril of AlexandriaSt Louis IXSt Angelus, and St Albert of Sicily in the other panels in clockwise order.


St. Andrew Corsini

Of the illustrious Corsini family; born in Florence, in 1302; died 1373. Wild and dissolute in youth, he was startled by the words of his mother about what had happened to her before his birth, and, becoming a Carmelite monk in his native city, began a life of great mortification. He studied at Paris and Avignon, and, on his return, became the Apostle of Florence. He was regarded as a prophet and a thaumaturgus. Called to the See of Fiesole, he fled, but was discovered by a child, and compelled to accept the honour. He redoubled his austerities as a bishop, was lavish in his care of the poor, and was sought for everywhere as a peacemaker, notably at Bologna, whither he was sent as papal legate to heal the breach between the nobility and the people. After twelve years in theepiscopacy, he died at the age of seventy-one, and miracles were so multiplied at his death that Eugenius IVpermitted a public cult immediately; but it was only in 1629 that Urban VIII canonized him. His feast is kept on 4 February.

Campbell, Thomas. "St. Andrew Corsini." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 16 Dec. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/01472d.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Lois Tesluk.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01472d.htm

Statues of Saint Zenobius, bishop and Saint Podius, bishop by Pietro Francavilla, Statue of Sant 'Andrea Corsini Bishop by Pietro Marchissi Santa Maria del Fiore (Florence) - Dome - Stairs and inner passages-Museo dell'Opera del Duomo


Andrew Corsini, OC B (RM)

Born in Florence, Italy, 1301; died January 6, 1373; canonized 1629 by Pope Urban VI.

The devout, Florentine Corsini family gave life to a wayward, bad- tempered youth, Andrew, though he was the fruit of his parents' prayers and was consecrated by vow to God before his birth. He spent his money on vice and carousing with evil friends.

One day his grieving mother, Peregrina, told Andrew of her deepest fears. Just before his birth, she had dreamed that she was giving birth to a wolf and Andrew realized that he was indeed living like a wild animal. She also revealed that he was dedicated to God's service under the protection of the Blessed Virgin while he was still in her womb. He hurried to a church to pray--and became a new man while praying at Our Lady's altar. He was so touched by God that he resolved never to return to his father's house but rather to embrace the religious life.

Andrew decided to join the Carmelites of Fiesole near Florence in 1318. He became utterly devoted to his new life and never departed from the first fervor of his conversion. He strenuously labored to subdue his passions by extreme humiliations, obedience to even the last person in the house, by silence and prayer. His superiors employed him in the meanest offices, often in washing the dishes in the scullery.

The progress he made in his studies, particularly in the holy scriptures and in theology, was great. In 1328 he was ordained a priest; but to prevent the music and feast, which his family had prepared according to custom, for the day on which he was to say his first Mass, he privately withdrew to a little hermitage seven miles away, where he secretly offered his first fruits to God with wonderful recollection and devotion.

After preaching and ministering for a time in Florence, he studied at Paris for three years and completed his studies under the direction of his uncle, a cardinal, at Avignon. In 1332, Father Corsini was chosen prior of his own monastery in Florence, whose church, situated in the artisan area of the town, was subsequently enriched by the Masaccio's paintings of the life of Saint Peter. God honored his extraordinary virtue with the gifts of prophecy and miracles, including the conversion of his cousin, John Corsini, an infamous gambler, by the cure of an ulcer in his neck.

The former ruffian was elected bishop of Fiesole in 1349. Believing himself unworthy of this office, Corsini ran away and hid in the charterhouse of Enna, but he was discovered by a child about the time they were ready to give up and elect another. He was forced to accept the bishopric to which he was consecrated in 1360.

As bishop he demonstrated a special talent for reconciling opponents. For this reason Pope Urban V sent him to Bologna, where the nobility and the common people were quarrelling violently. Although both sides initially insulted Corsini, in the end he won them over and restored peace. As a Corsini, he was linked with the nobility; while his life of poverty as a friar made him acceptable to the common folk.

As bishop he added to his extraordinary penances and set the example of a prelate of a most noble house living according to the austerity of the religious rule he had professed. To his hair shirt he added an iron girdle. Daily he prayed the seven penitential Psalms and the litany of the saints while using the discipline upon himself. His bed was vine-branches strewn on the floor.

Additionally, he was a father of the poor. His tenderness with the poor was incredible, and he had a particular regard for the bashful among them--those who were ashamed to make their needs known. These he sought out diligently and assisted them with all possible secrecy. He kept a list of the poor and furnished them all with allowances.

Because Andrew had been born into a rich family, he felt that it was a good practice to wash the feet of poor men every Thursday in memory of Our Lord's action at the Last Supper. When one man tried to excuse himself because his feet were covered with ulcers, the saint insisted upon washing them anyway and they were immediately healed.

Andrew became ill with a high fever while singing the high Mass on Christmas Eve in 1372. A few days later the 71-year-old died and was immediately declared a saint by the people of Florence. His tomb in the Franciscan friars' church in Florence was the site of miracles. In 1737 a chapel was built in his honor in Saint John Lateran at Rome by Pope Clement XII, who was a member of the Corsini family (Attwater, Benedictines, Bentley, Encyclopedia, Farmer, Husenbeth). 

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0204.shtml

The Carmelite Review – Saint Andrew Corsini

The illustrious house of Corsini gave a great saint to the Order of Carmel in the person of the holy Bishop Andrew, whose feast occurs on the fourth of February. The parents of the saint had lived many years without any prospect of an heir. They invoked our Lady of Mount Carmel and vowed if they received a son the same should be consecrated to the service of God and His holy Mother. Their prayer was heard – Andrew was the answer.

The day before his birth his mother dreamed that she had brought forth a wolf, then she beheld it running into the church of the Carmelites where it was changed into a lamb. The meaning of this dream found its interpretation in later years. Andrew’s early days were anything but edifying. One day his mother brought him to task, and said to him: “In truth you are like a wolf, and the first part of my dream has turned out to be true.” Andrew was surprised and begged his mother to tell him all about the dream. His mother explained the dream, and moreover told him that she had consecrated him to God and the Blessed Virgin. She begged her son to change his ways and carry out what she had vowed. After receiving his mother’s pardon, Andrew went without delay to the church of the Carmelites in his native town of Florence. lie prostrated himself before the altar of the Blessed Virgin, and having bewailed his past disedifying life, consecrated the balance of his life to the service of Mary. He proceeded to the adjoining monastery and begged admittance. He was welcomed by the monks. After an edifying novitiate, Andrew was sent to Paris in order to finish his studies, and returned to Florence with the title of Doctor of Divinity. When he was to celebrate his first holy Mass, his friends decided to expend a large sum of money for music and decoration. In order to prevent all this display the saint quietly withdrew to a little monastery outside of Florence, where he offered up the holy sacrifice with great devotion. It is said that the Queen of Carmel, to whom he ascribed his conversion and all other graces, appeared to him during the Mass, and addressed him in the words of the prophet: “Thou art my servant; thee have I elected and in thee will I be praised.” At this period of his life the saint began to prophesy and to work miracles. By his prayers and blessing one of the friars in his own monastery was cured of dropsy. In later years Saint Andrew was Prior of the monastery at Florence. On the death of the Bishop of Fiesole, Saint Andrew was appointed to succeed him. Not wishing this exalted position the saint went to a neighboring hermitage m hopes of escaping the mitre. He was searched for in vain. A new election was about to be held, but Providence had already chosen Andrew for the office of Bishop. One day a three-year-old child was heard to cry out: “God has chosen Andrew. He is in the hermitage and is praying.” The child’s words were verified and the saint was found. He did not refuse to take the office now, since he had been admonished by God to accept the vacant See. Saint Andrew was consecrated Bishop in his 58th year and fulfilled his functions with unabating zeal until his 71st year. He did not change his life as a strict religious, being well aware of the perfection that is required in a Bishop. The daily penances inflicted upon himself were most severe. He always kept in his house a list of the poor of the city, in order that he might overlook none when distributing alms. Imitating our Lord on every Thursday he washed the feet of the beggars who flocked to his door. His exhortations and admonitions had the effect of converting the most hardened sinner, and he was always successful in reconciling to love and harmony those who were living at variance. As the saint was saying Mass on Christmas day of 1372, the Blessed Mother again appeared to him, telling him he was to die on the coming Feast of Epiphany. No invalid could be happier on hearing that he was on the way to recovery, than was our saint when he heard that the hour of his death was near. On January 5th Saint Andrew was prostrated by a violent fever. During his illness he refused all refreshments and everything that would soothe his pain, in order that he might suffer for the sake of Christ. After receiving all the Sacraments of holy church he peacefully and happily went to his reward on January 6, 1373. After death his face bore on it an expression of much joy, an indication that death is a comforter when it has been preceded by a holy life. The body of Saint Andrew exhaled a delightful fragrance, and his resting-place was illuminated with a heavenly light. The saint, arrayed in celestial glory, appeared to many of his friends. The town of Florence has often experienced his protection, and therefore honors him as its patron Saint. The gorgeous and imposing tomb of Saint Andrew Corsini in the Carmelite church at Florence is the admiration of all beholders.

– text taken from the article “Our Saints” in the February 1893 edition of The Carmelite Review magazine, authored by P.A.B.

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-carmelite-review-saint-andrew-corsini/

Scuola fiorentina, apparizione della Madonna a Sant'Andrea Corsini, Cappella di Santa Maria Nuova, Certosa (Florence)


A Saint Who Was A Bishop – Saint Andrew Corsini

Nicholas and Gemma Corsini were very sad because they had no children. They prayed for many years for a child, and promised that if their prayers were heard, they would offer the little one in a special way to God through Our Blessed Lady.

Before their prayers were answered, Gemma had a strange dream. She thought she saw a savage wolf running to the church. She followed it, and after waiting for a while, she noticed that it slowly changed to a gentle lamb.

On the feast of Saint Andrew, 30th November, 1301, Nicholas and Gemma were able to thank God for having sent them a beautiful baby boy whom they named Andrew after the Apostle. Little Andrew belonged to a rich and noble family, and his parents sent him to the best schools where he always did well because he was very clever.

As he grew older, he noticed how the other rich people lived and he wanted to be like them; the world seemed a wonderful place to the young boy. He wanted his own horses and dogs, and more than anything else, he wanted a gun, because in those days, people were always fighting between themselves and Andrew thought it would be great if perhaps he could kill some of his enemies. He became more worldly than ever, he would not obey his mother and father, and laughed at them if they tried to correct him.

One day, when he had spoken very rudely to his mother, she answered him sternly: “I think, my son, that you must be the wolf I saw in my dream.”

She had never spoken about the dream before, and Andrew was surprised at his mother’s words. He asked her to explain them.

“Tell me, mother, what do you mean,” he said.

“Listen carefully to what I am going to say,” answered his mother, and she went on to tell him all about the wolf that had changed to a lamb, and how, because of her promise before he was born, Andrew really belonged more to Our Blessed Lady than to his own parents.

Poor Andrew! He was only fifteen and very upset to think of all the sorrow he had brought to his good mother and father, so he turned to Our Lady and begged her and the Divine Child to help him to behave as a lamb in future and not like a wild wolf.

Next morning Andrew went to the Carmelite Church, and in front of Our Lady’s altar, he repeated his prayer. Then he rose from his knees, and went straight to Father Jerome, the Provincial of the Carmelites. He knelt down before him and asked very earnestly to be received as a postulant in the Order.

Father Jerome, of course, was much surprised to see the worldly Andrew Corsini before him, and still more so to hear his request. He spoke kindly to the boy, but would not give him an answer immediately.

When Andrew left him, Father Jerome went quickly to the boy’s parents to tell them what had happened. Nicholas and Gemma were filled with joy, and told the priest that if their son could be a Carmelite, their dearest wish would come true. Very soon, though he was so young, Andrew was given the brown habit of the Carmelite Order, and from that time, he tried to live as a saint would live.

In the monastery, the Fathers remembered what a wild life their new novice had once led, and also how rich he had been, so they made up their minds to test him. He was given the hardest and humblest work about the place, and those who had once been his friends out in the world laughed at all he had to do now. But he took no notice of them, and tried his best – even though it was not always easy – to be faithful to his daily duties for the love of God and Our Lady.

At last, it was time for Andrew to be ordained a priest and to offer his first holy Mass. This is a wonderful day in the life of any priest, and it was particularly so for Andrew, because after Communion, Our Lady appeared to him, and said: “You are my servant, I have chosen you, and will be glorified in you.”

Father Andrew, who was so good at his school work when a boy, was now sent to the University of Paris, because when God makes a person clever it is good to use that cleverness for Him. Father Andrew wrote books, too, and he loved to explain the meaning of the writings of the Bible.

He was so wise and good that later on he was made Prior of the Carmelites in Florence, a beautiful Italian city, then Provincial of all Tuscany, and, finally, he was appointed Bishop of Fiesole. It was while he was Bishop that Andrew Corsini, who had once been a little boy longing to fight with a gun, became known as the peacemaker, because he tried so tirelessly to get people to live at peace with one another.

One Christmas when Bishop Andrew was offering Midnight Mass in the Cathedral at Fiesole, Our Lady appeared to him again. This time she came to tell him that he who had so faithfully served her on earth would soon be with her Divine Son forever in Heaven. The holy Carmelite was overjoyed to hear the news, and at once began to prepare for his death.

On January 6th, 1375, the Feast of the Epiphany, just as Our Lady had said, Saint Andrew Corsini died very peacefully with this prayer on his lips: “Now dismiss Your servant, O Lord, in peace.” After his death, many miracles were worked when people prayed to him, and Pope Urban VIII canonized him as a saint. His feast is kept on February 4th.

Boys with bad tempers can learn from Saint Andrew that with grace and perseverance it is possible to overcome their anger and impatience. They can also imitate him in his great devotion to Our Blessed Lady.

– from the pamphlet Hero Stories especially for Boys. (Girls too!), by Eileen Taylor, Australian Catholic Truth Society, #1258, 1957

SOURCE : https://catholicsaints.info/a-saint-who-was-a-bishop-saint-andrew-corsini/

St Andrew Corsini

May 17, 2009 by Mark Armitage

When Gemma Corsini (some biographers inaccurately call her Pellegrina), who belonged to a devout, prosperous and well-connected Florentine family, was expecting the child who would be baptized Andrew, she consecrated him under the protection of the Virgin Mary to the service of God. However, when she was about to give birth, she had a disturbing dream in which it seemed that she was giving birth to a wolf.

Andrew Corsini was born in 1301, and, as he arrived at adulthood, he appeared to be far closer to fulfilling Gemma’s alarming premonition than to fulfilling the vow that she had undertaken on his behalf, for he was indeed living like a wild animal, devoting himself not to the service of God but to the pursuit of drink, gambling and sex.

Perceiving Andrew intent on self-destruction (in this life and the next), Gemma decided to reveal to him both her original act of consecration and her subsequent nightmare, and Andrew was so impressed by what she told him that he underwent a dramatic conversion, racing off to the nearest church to pray at the altar of Our Lady.

Being a man who never did things by halves (whether in pursuit of the pleasures of vice or the joys of virtue, his commitment to his goal was invariably wholehearted), Andrew resolved never to return home, and, in 1318, chose instead to join the Carmelites of Fiesole near Florence.

He embraced Carmelite life with characteristic zeal, seeking to atone for past sins and to subdue existing passions (which at this early stage were, presumably, as fiery as ever) by throwing himself into prayer, hard work and humiliations at every available opportunity. (The love of humiliation and self-abnegation which is such a part of the Carmelite tradition as exemplified by, for example St Thérèse of Lisieux, was very much part of Andrew’s approach to religious life).

Having been ordained to the priesthood in 1328 he was so concerned to avoid the lavish celebrations (musical and culinary) which his justifiably proud family were planning that, on the day designated for his first celebration of Mass, he contrived to spirit himself away to a small hermitage were he was able to celebrate Mass in quiet and humble solitude.

In 1349 Andrew was elected bishop of Fiesole (near Florence), but, conscious of his own unworthiness (as he saw it), and reluctant to assume a role which would inevitably compromise a personal spirituality which was grounded in radical humility, he initially withdrew to the Carthusian monastery of Enna.

Having been prevailed upon to accept episcopal consecration, Andrew discovered that his aristocratic connections together with his natural empathy for the poor and lowly were the ideal qualifications for a bishop at a time when promoting social cohesion was as much a part of the function of a bishop as was purely spiritual leadership, and no less a figure than Pope Urban V made use of Andrew as a kind of troubleshooter in situations of civic and political conflict.

Whereas previous bishops of Fiesole had lived in Florence, Andrew elected to live among his own flock in Fiesole, and was thus able to develop a genuine bond with those whom he served.

He was always assiduous in the service of the poor, meeting their material and spiritual needs, and insisting, not just on Maundy Thursday but every Thursday, on washing the feet of poor in conformity with Our Lord’s injunction (resulting, on one occasion, in the miraculous healing of a man whose feet were severely ulcerous).

Although he was now a bishop, Andrew never forgot that he was also a Carmelite, and, far from relaxing his penances and austerities, actually added to them, supplementing his hair shirt with an iron girdle, and sleeping on the floor on a scattering of vine-branches.

He also dedicated himself to the restoration of church buildings and to the reformation of the clergy, many of whom had grown lax, wearing secular clothes and indulging in those same vices which Andrew had abandoned after his conversion.

He died aged 71 in January 1373, having been struck down with fever while celebrating Mass on Christmas Eve. He was buried (curiously, considering that he was a Carmelite) in the Franciscan church in Florence, which soon became associated with miracles, and his status as a saint was recognized by public acclaim im

SOURCE : https://saintsandblesseds.wordpress.com/2009/05/17/st-andrew-corsini/

La chiesa di Sant'Andrea (Sant'Andrea Corsini)

o, come è localmente conosciuto, il convento dei Cappuccini,

San Casciano in Val di Pesa.


Sant' Andrea Corsini Vescovo

6 gennaio

Firenze, 1301 - Firenze, 6 gennaio 1373

Andrea della nobile famiglia fiorentina dei Corsini, nacque nel 1301. Vestì l'abito di frate carmelitano. Dopo la sua ordinazione sacerdotale, venne mandato a completare gli studi nell'università di Parigi. Tornò a Firenze quando già imperversava l'epidemia della peste, descritta da Boccaccio. Venne eletto superiore provinciale dell'Ordine nel 1348 e, due anni dopo, essendo morto di peste il vescovo di Fiesole, Andrea fu chiamato a succedergli. Per ventiquattro anni resse la diocesi di Fiesole. Della sua carità beneficiarono i poveri. Della sua opera di pacificatore trassero vantaggio non solo i battaglieri comuni toscani, ma anche la città di Bologna, dove il papa Urbano V lo mandò a mettere pace tra i cittadini, sobillati dai Visconti, e che lo compensarono anche con il carcere. Morì il 6 gennaio 1373 e il suo corpo venne seppellito nella fiorentina chiesa del Carmine. Fu canonizzato nel 1629. (Avvenire)

Etimologia: Andrea = virile, gagliardo, dal greco

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: A Fiesole in Toscana, sant’Andrea Corsini, vescovo, dell’Ordine dei Carmelitani: insigne per la sua vita austera e per l’assidua meditazione delle sacre Scritture, restaurò i conventi devastati dalla peste e governò con saggezza la sua Chiesa, portando conforto ai poveri e riconciliando i nemici.

Andrea, della nobile famiglia fiorentina dei Corsini, nacque nel 1301, l'anno in cui Dante Alighieri veniva bandito dalla sua città, divisa e turbolenta. Sua madre, prima di metterlo al mondo, disse di aver visto in sogno il suo figliolo nelle sembianze di un lupo, trasformato poi in agnello. In gioventù Andrea pare sia stato davvero "una testa calda", un lupo, o meglio un giovane leone, come si direbbe oggi per definire quel tipo di giovane arrogante, spendaccione e ozioso. Andrea, pur nel frastuono della gaia e rissosa Firenze, udì il soffio dello Spirito, che si tradusse in un irresistibile richiamo alla mistica pace del Carmelo.

A uno zio che tentava di riportarselo a casa, prospettandogli un eccellente matrimonio, rispondeva: "Che ne farei di questi beni, se poi non avessi la pace del cuore?". Andrea nascondeva sotto il saio un cilicio, ancora conservato, tutto irto di punte di ferro, e andava di porta in porta a chiedere l'elemosina, senza evitare quelle case in cui un tempo si recava a far baldoria con gli amici. Dopo la sua ordinazione sacerdotale, venne mandato a completare gli studi nell'università di Parigi.

Tornò dal soggiorno parigino più irrobustito non solo culturalmente, ma anche nello spirito. Durante il viaggio di ritorno, narrano i suoi biografi, operò alcune prodigiose guarigioni. Tornò a Firenze quando già imperversava l'epidemia della peste, descritta dal Boccaccio. Venne eletto superiore provinciale dell'Ordine nel 1348 e, due anni dopo, essendo morto di peste il vescovo di Fiesole, Andrea fu chiamato a succedergli. Cercò di sottrarsi all'alto incarico, di cui si reputava indegno, andando a nascondersi in un lontano eremo, ma il suo nascondiglio venne scoperto da un fanciullo.

Andrea interpretò quell'episodio come un invito all'obbedienza e accettò la nomina. Per ventiquattro anni resse la diocesi di Fiesole, non sempre con la mansuetudine dell'agnello, poiché il suo rigore ascetico e la sua assoluta dedizione al ministero pastorale non erano sempre graditi a coloro che non ponevano eccessivo zelo nel servizio del Signore. Della sua carità beneficiarono soprattutto i poveri. Della sua opera di pacificatone trassero vantaggio non solo i battaglieri comuni toscani, ma anche la città di Bologna, dove il papa Urbano V lo mandò a mettere pace tra i cittadini, sobillati dai Visconti, e che lo compensarono anche con il carcere. Morì il 6 gennaio 1373 e il suo corpo venne seppellito nella fiorentina chiesa del Carmine. Fu canonizzato nel 1629. 

La Chiesa lo ricorda il 6 gennaio, mentre i Carmelitani Scalzi ne fanno memoria il 9 gennaio.

Autore: Piero Bargellini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/31350

Église de Saint André Corsini, Rome, quartier Casal Morena


S. Andrea Corsini

Vescovo

I primi anni


I dati storici sui primi anni della vita di Andrea Corsini, purtroppo, sono scarsi.

Egli nacque a Firenze da Niccolò e Gemma degli Stracciabende.

Gli studiosi non sono concordi sulla data della sua nascita: con probabilità si può affermare che egli nacque tra il 1315 ed il 1318.

Scelse di entrare nell’Ordine Carmelitano intorno all’anno 1331 nel convento di Firenze, eretto Studium Generale con facoltà di conferire i gradi accademici.

Infatti fra Andrea consegue il grado di lettore e di baccelliere e nel 1347 insegna le Sentenze di Pietro Lombardo.

Il Capitolo Generale di Milano, nell’anno 1345 dispone che entro sette anni egli consegua il magistero, per insegnare Sacra Scrittura presso lo Studium di Parigi.

Priore provinciale di Toscana

Nel 1348 partecipò al Capitolo Generale celebrato a Mezt, in Alsazia e fu nominato provinciale di Toscana.

Gli fu posto sulle spalle il pesante fardello di reggere la Provincia in un momento drammatico della storia: in quel periodo morirono di peste oltre 100 religiosi e tutti i chierici, che studiavano a Montepellier nella Francia meridionale, dove la peste era scoppiata nel 1347.

Durante il breve tempo in cui esercitò questo incarico, Andrea animò i religiosi alla speranza e diede impulso alla costruzione della chiesa del Carmine di Firenze.

Vescovo di Fiesole

Il 13 ottobre 1349 Clemente VI lo nominò Vescovo di Fiesole.

La bolla è emessa da Avignone dove il Papa risiedeva.

Il Papa lo promuove al governo della Chiesa fiesolana, confidando che sotto la sua direzione, con l’aiuto di Dio, sia condotta a sempre maggiore incremento.

Non si conosce la data della consacrazione episcopale.

Tra i vescovi consacranti c’era certamente Angelo Acciaioli, Vescovo di Firenze e la cerimonia si tenne in Santa Maria del Fiore.

Non si sa nemmeno quando ha fatto l’ingresso in diocesi, ma il 19 gennaio è ancora al Carmine di Firenze in funzione di Priore provinciale e il 28 marzo risulta il primo atto del suo ministero episcopale.

Quindi fu consacrato in questo lasso di tempo.

Andrea sentiva impellente il dovere di esercitare la missione del buon pastore che, come Gesù, deve instaurare con le pecorelle rapporti di comunione di vita e di amore reciproco; ma per questo doveva stare in mezzo a loro e non fare come il mercenario che si allontana.

Andando a Fiesole egli aveva fisso nella mente un programma che si impegnò subito a realizzare.

Rompendo la tradizione dei vescovi fiesolani, che da oltre un secolo risiedevano a Firenze, presso la Chiesa di S. Maria in Campo, fissò la sua residenza presso la chiesa cattedrale, che era stata edificata nel 1028 e finita sotto il vescovato di Jacopo il Bavaro.

Era di modeste dimensioni, ma egli vi intraprese un’imponente opera di restauro.

Ridusse la parte posteriore a due piani per evitare che l’acqua, scendendo dalle rocche sovrastanti la città, penetrasse nella cattedrale, mentre la facciata ha conservato il disegno primitivo.

Quasi a complemento dei lavori in cattedrale, nel 1371 sant’Andrea realizzò il nuovo coro, luogo di preghiera dei canonici.

Il Riformatore

Se sant’Andrea ebbe a cuore il decoro degli edifici e delle chiese, maggiore impegno mise per la riforma dei costumi, caduti in una certa rilassatezza specialmente dopo i due anni del terribile flagello della peste.

Per ricondurre il popolo alla pratica cristiana fece perno sui sacerdoti, particolarmente sui parroci, imponendo la residenza come egli stesso aveva fatto con l’esempio, stabilendosi nel suo palazzo vescovile.

Le sue visite pastorali furono minuziose: molte chiese erano in disordine; grave era l’ignoranza e la trascuratezza anche dei doveri più elementari sia da parte dei fedeli che dei sacerdoti.

Richiamava tutti con fermezza e carità, ma con i recidivi applicava le pene canoniche e privava del beneficio e dell’ufficio gli incorreggibili.

Per tenersi al corrente dello stato della diocesi, estesa e difficile a percorrersi nella zona montuosa del Casentino, nel 1353 istituisce suo vicario don Dionisio, priore di S. Maria.

Per la formazione morale e spirituale dei seminaristi, nel 1372 erige una confraternita di sacerdoti, intitolata alla Santa Trinità, con il compito di istruirli e prepararli alla vita sacerdotale e apostolica.

Questa associazione anticipa la funzione dei seminari, che il Concilio di Trento istituirà due secoli dopo.

Il Padre dei poveri

La virtù che manifestò più di ogni altra la sua intensa vita spirituale fu la beneficenza verso i poveri.

Povero egli stesso, aveva voluto che la sua curia fosse composta di sole sei persone, fra le quali due frati del Carmine di Firenze, per vivere con loro secondo lo spirito del Carmelo.

Soccorreva i poveri personalmente alla porta dell’episcopio e sentiva questo atto come un dovere proprio del vescovo.

Ma lo chiamava anche una voce più alta di quella della sua natura: nei pellegrini, negli infelici, nei malati, nei diseredati vedeva Gesù che lo incoraggiava e gli diceva: “Quello che avete fatto per i più piccoli dei miei fratelli lo avete fatto a me” (Mt 25,40).

Considerava se stesso padre e amministratore dei poveri.

Tolto il necessario, il resto apparteneva ai poveri ed il vescovo ne era semplice amministratore.

Una delle conseguenze più dolorose, lasciate dalla peste del 1348, fu la miseria in cui era caduto un gran numero di famiglie, rimaste prive dei loro principali sostegni economici.

Era grande il numero dei bambini che avevano perduto i genitori e si trovavano senza cure.

A ciò si aggiunse più tardi una terribile carestia per la quale la condizione dei poveri divenne più disagiata.

Con uguale amore assisteva i malati, che si trovavano nelle proprie case o negli ospedali, e vigilava personalmente, perché le rendite, destinate agli ospedali, fossero amministrate con giustizia.

Concorse efficacemente all’erezione di un ospedale a Cristoforo di Perticaia.

La sua carità verso i bisognosi deve aver prodotto profonda impressione se nel necrologio del Carmine di Firenze è ricordato come virtute caritatis famosus, elemosinis deditus.

L’angelo della pace

Con tutte le forze cercò di attenuare le contese e le discordie di quei tempi: i comuni si laceravano a vicenda e nella stessa città le avverse fazioni e i partiti politici dividevano gli animi e suscitavano guerre sanguinose.

Andrea predicava instancabilmente la pace e la concordia e alle sue prediche accorrevano anche cittadini di Firenze e dei paesi vicini.

Nelle cause e nei litigi ricorrevano a lui non solo gli ecclesiastici e i ricchi mercanti di Fiesole e di Firenze, ma anche i potenti cittadini di Prato, Pistoia e di altre città.

Dal suo stesso volto traspariva un animo pieno di pace.

Non fu mai sentito parlare con ira, ma sempre con soavità e dolcezza: virtù che egli usava anche nel correggere i sudditi, ma che non gli impedivano di infliggere salutari penitenze, quando non c’era altro rimedio al male.

Il transito al cielo

Morì il 6 gennaio 1374 (1373, secondo il computo fiorentino).

I canonici di Fiesole vollero seppellire il loro vescovo nella sua cattedrale, nonostante la sua disposizione testamentaria, nella quale chiedeva di essere tumulato al Carmine di Firenze.

I religiosi, forti della volontà del confratello e forse con l’assenso del fratello Neri, succedutogli nella cattedrale fiesolana, la notte del 2 febbraio portarono il corpo a Firenze; in seguito gli fu data sepoltura in un monumento marmoreo, fatto erigere dal fratello Matteo e dai nipoti nella stessa chiesa del Carmine, dove tuttora riposa.

SOURCE : http://carmelit.org/figure-carmelitane/s-andrea-corsini/

ANDREA Corsini, santo

di Ludovico Saggi - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 3 (1961)

ANDREA Corsini, santo. - Nacque in Firenze all'inizio del sec. XIV, uno tra i dodici figli di Niccolò Corsini e Gemma degli Stracciabende.

La prima menzione che si ha di lui è del 3 ag. 1338: in un mandato di procura egli èdiciottesimo tra cinquantadue religiosi del convento del Carmine di Firenze. Nella seconda metà dell'aprile 1343 (il doc. è datato 1344, secondo lo stile pisano) lo troviamo in Pisa, in un contratto tra i religiosi e la compagnia dei Battuti. Nel capitolo della provincia toscana del 1344 fu destinato consigliere del convento di Firenze e baccelliere: e tale ci appare dal i giugno di quell'anno sino al maggio 1347, mentre nel'capitolo del successivo 15 giugno, oltre a esser confermato consigliere, fu istituito lettore del medesimo convento. Nell'anno 1348 si recò in Francia per il capitolo generale dell'Ordine a Metz: vi fu istituito superiore della provincia toscana, carica che ricoprì sino ai primi giorni del 1350, anche dopo la designazione a vescovo di Fiesole. Gli atti del suo provmcialato meno che biennale dovettero tener conto della grave situazione venutasi a creare a causa della peste nera: il Necrologio del Carmine di Firenze ricorda più di cento morti negli anni 1348-49. Ciononostante non subì sosta la fabbrica della chiesa del Carmine; ed è proprio un rendiconto di danari per detta fabbrica l'ultimo atto registrato del suo provincialato, il 9 genn. 1350. Intanto, con bolla del 13 ott. 1349, Clemente VI lo aveva nominato vescovo di Fiesole, sede rimasta vacante per la morte di "Filignus Oliveri Carboni". Contemporaneamente, il papa aveva comunicato la nomina al capitolo della cattedrale, al clero e al popolo della diocesi, e dava l'indulto per la consacrazione. La iscrizione sepolcrale dirà che "fu rapito dal Carmelo alla Chiesa ed alla mitra flesolana": da qui forse è nata la leggenda della fuga presso la Certosa e della successiva accettazione della nomina a vescovo, in seguito ad una visione. Non sappiamo quando arrivasse la lettera di nomina, ma troviamo A. nel convento di Firenze il 29 ott., 27 nov. e 6 dic. 1349, come provinciale; quindi non era possibile che si ecclissasse troppo a lungo: ingiustificata, oltre che vana, fu perciò la fretta dei canonici a eleggere un altro candidato (senza dire che tale diritto di elezione era stato loro revocato dal papa).

Non sappiamo quando avvenisse la consacrazione né l'insediamento in Fiesole: il primo atto di episcopato conservatoci porta la data del 28 marzo 1350. Egli ruppe la tradizione invalsa da oltre un secolo secondo cui i vescovi di Fiesole risiedevano in Firenze presso la chiesa di S. Maria in Campo. Volle esser sempre vicino al suo popolo e alla sua cattedrale, che pur minacciava rovina, nel suo palazzo episcopale, anche se bisognoso di restauri e di arredamento. Limitò al minimo indispensabile le sue esigenze, ridusse a sei il numero dei familiari, insieme con i quali e con due religiosi del Carmine condusse vita monastica, vestendo l'abito dell'Ordine, portando una catenella di ferro ai fianchi (ancor oggi conservata). Di scrupolosa esattezza, teneva egli stesso i registri di amministrazione della casa, della mensa vescovile, dei contributi al papa; controllava e dirigeva le varie opere delle chiese e degli ospedali; gli stessi domestici affidavano a lui le somme raggranellate nel tempo del loro servizio. Rivendicò a sé la collazione dei benefici ecclesiastici, svincolandoli da ogni specie di mercatura; volle che i beneficiati avessero gli ordini; teneva abitualmente due vicari che lo coadiuvassero nel governo della diocesi, mentre un terzo fu istituito per il Casentino, troppo distante da Fiesole; si rendeva personahnente conto della situazione religiosa per mezzo delle visite canoniche. C'era bisogno di vigilanza, specialmente sulla condotta del clero che lasciava a desiderare: ignoranza, cattivi costumi, giochi, abito secolare; parecchi venivano obbligati a presentarglisi entro uno spazio di tempo per esser riesaminati; in nessun modo sopportava i chierici mancanti ai doveri della castità; brevi scadenze di tempo erano assegnate anche a coloro che non risiedevano nelle loro parrocchie, e se non ubbidivano venivano puniti con la revoca del benefizio. Allo scopo di avere per l'avvenire chierici migliori, nel 1372 istituì una confraternita di sacerdoti i quali con, l'esempio e con l'opera contribuissero alla formazione scientifica e morale dei futuri leviti. Al suo esempio personale aggiungeva il ministero della predicazione, sì che una delle lodi scolpite sul sepolcro poté dirlo "meraviglioso per l'esempio della vita e l'eloquenza". Né minore fu la cura posta nel soccorrere i bisognosi. Definì se stesso "padre ed amministratore dei poveri". Questi non mancavano, specialmente nei primi anni in cui fu vescovo: eredità della peste del 1348-49; ed è proprio una disposizione in loro favore il primo atto documentato del suo episcopato del 28 marzo 1350. Era esigente nel rivendicare i proventi dei pii legati, perché necessari per i poveri (ai quali dava "per amore di Dio") e per il restauro e l'arredamento di varie chiese. Severa vigilanza esercitava anche sui proventi destinati agli infermi e ai pellegrini. Per quanto riguarda lo stato degli edifici sacri, egli continuò il restauro della cattedrale, già iniziato dal suo predecessore. Restaurò la facciata, rifece, ahneno in parte, il tetto; fece eseguire il nuovo coro dal maestro Pietro Lando di Siena, spendendoci 144 fiorini d'oro: oggi rimane solo la cattedra episcopale. Restaurò e abbellì anche il palazzo vescovile, forse con la speranza che i suoi successori si invogliassero a rimanervi. Restaurò varie altre chiese, tra cui quella- di S. Maria in Campo in Firenze (appartenente al vescovo di Fiesole); ebbe particolare cura della chiesa di Figline Valdarno: qui volle una stanza per sé ove potersi trattenere, essendo una frazione lontana da Fiesole; il 10 giugno 1368 consacrò l'altare maggiore e il 25 marzo seguente quello della Madonna nella Badia fiesolana. Istituì un monastero che poi si trasferì in Firenze e fu detto delle Romite di S. Maria del Fiore, o di Lapo. Al convento del Carmine donò ventiquattro volumi di argomento vario.

L'ultima partita segnata di suo pugno è la donazione di una ricca pianeta al capitolo della cattedrale: 28 dic. 1373, nove giorni prima della morte.

Rimangono inoltre attestati dell'opera da lui svolta per la pacificazione degli affinii: ecclesiastici e ricchi mercanti di Firenze e Fiesole, potenti cittadini di Prato, Pístoia e altre città ricorrevano a lui come ad arbitro imparziale e incorruttibile. Non ugualmente documentata è la missione di pace di cui sarebbe stato incaricato dal papa nella città di Bologna, ricondotta all'obbedienza della S. Sede contro le mene dei Visconti di Milano. Ne riferisce il Del Castagno dal racconto avutone in Firenze dal card. Albergati. Non se ne conosce però l'anno, ed il P. Caioli opina che si tratti di una confusione con la missione, ben nota, di un altro santo carmelitano, s. Pier Tommaso, nel 1364.

A. morì il 6 genn. 1374 (1373 secondo lo stile fiorentino).

Il Del Castagno racconta che dalla Vergine fu preavvertito del trapasso la notte di Natale 1373 e riferisce altri fatti prodigiosi. Il clero fiesolano, nonostante la disposizione testamentaria del santo di voler esser sepolto al Carmine di Firenze, lo seppellì nella propria città. Ma i religiosi di Firenze non si diedero per vinti: forse con l'assenso del nuovo vescovo, Neri Corsini, fratello di A., nominato il 17 gennaio, la notte del 2 febbraio si recarono a Fiesole, trafugarono il corpo e lo portarono a Firenze, ove fu accolto da tutto il clero osannante, esposto tre giorni alla vista del popolo e poi sepolto. Dodici anni dopo, ancora incorrotto, fu messo nel monumento erettogli dai familiari nella chiesa del Carmine: monumento distrutto in un incendio nel 1771 (si riuscì però a salvare il corpo), ma in tutto simile a quello del fratello Neri, ancor oggi conservato nei chiostri di S. Spirito. Vi fu apposta l'epigrafe latina attribuita dal Del Castagno a Coluccio Salutati.

La più antica memoria biografica di lui è quella del Catalogo dei Santi carmelitani, della fine del XIV o inizio del XV sec., contenente l'affermazione di santità, il vescovato flesolano, la morte e sepoltura, i miracoli, ricordati in generale, e la trascrizione dell'iscrizione sepolcrale - posta nel 1385 - ove si parla della sua carità verso i poveri, della sua facondia oratoria e si riferisce il giorno preciso della morte. Bisogna poi arrivare alla metà del sec. XV per avere una prima Vita. È quella, assai discutibile, attribuita al carmelitano Piero Dei Castagno, che tessé il panegirico del santo nel 1440 davanti a numeroso popolo fiorentino desideroso di ascoltare le gesta del suo illustre concittadino dal quale proprio in quei giorni si diceva avesse ottenuto la grazia segnalata della vittoria di Anghiari contro le truppe del Piccinino. La Vita è nel cod. Vat. lat. 3813, ff. 28v-47v, della fine del sec. XV pervenuto alla Biblioteca Vaticana il 21 ag. 1601. Un sunto (con qualche particolare più sviluppato) in latino, di anonimo, trovavasi in un ms. di Giov. Gilleman (m. 1484) e fu edito da L. Surio, De probatis SS. historiis, I, Coloniae 1570, pp. 143-148; lo stesso sunto, ma in italiano, forse coevo, fu edito da un codice di Casa Corsini in Firenze nella Riv. stor. carmelitana, I (1929-30), pp. 8-20: era già stato pubblicato da un codice della Magliabechiana, ma adattato l'italiano alla moderna, dal p. Santi Mattei, Vita di s. A.C., Firenze 1872. La Vita di Del Castagno fu pubblicata la prima volta dal p. Domenico di Gesù, Acta canonizationis s. A.C., Parisiis 1639, pp. 171-224, e le note pp. 225-244; non però direttamente dal cod. Vat., bensì da una trascrizione fornitagli da R. Berthelot, carmelitano e vescovo suffraganeo di Lione. Dal p. Domenico, premettendovi una introduzione, la ripubblicarono i Bollandisti, Acta Sanctorumn, Ianuarii, II, Antverpiae 1643, pp.1061-1073. Un confronto col cod. Vat. mostra delle varianti non solo nel latino (generalmente migliorato), ma che toccano la sostanza del testo. Di seguito a tale Vita i Bollandisti ripubblicarono anche la latina dell'anonim (ibid., pp. 1073-1077).

Praticamente, tutte le Vite dipendono dal Del Castagno, fonte per altro di scarsa attendibilità. Del resto, l'attribuzione al Del Castagno della Vita del cod. Vaticano non è del tutto certa, almeno nel significato pieno della parola. Nel testo si parla di lui come panegirista del santo nel 1440 e si afferma che "quasi tutto ciò che è stato detto lo predicò pubblicamente avanti ai cardinali", ecc., ma vi si parla più volte anche dello scrittore che ha estratto racconti di miracoli dalle imbreviature notarili: "ego scriptor extraxi"; parole che vengono prese come segno di modestia di Del Castagno a non volersi dire autore, ma che invece possono significare che il redattore fu un altro, anche se si servì per la maggior parte degli appunti della predica di Del Castagno. Detto redattore peraltro sarebbe contemporaneo, o comunque anteriore al 1466. In tale ipotesi si capirebbero più facilmente nel Del Castagno le molte lacune ed errori che con facilità si sarebbero potute evitare. Egli, infatti, trovandosi all'improvviso a dover predicare davanti a un popolo convinto dell'intervento del santo nell'esito della battaglia, e in mezzo a straordinari preparativi di festa, non ebbe il tempo o il modo di informarsi come avrebbe dovuto, consultando almeno quei libri di amministrazione che pur aveva nella libreria del suo convento. Libri che non si preoccupò nemmeno di consultare chi (egli stesso o altri) con più calma trovò pur modo di indagare tra gli atti notarili per trovarvi i miracoli: al popolo questi interessavano di più, e l'agiografo fu pronto a soddisfarlo. Il carattere di panegirico della compilazione è evidente, specialmente là ove prende a guida le parole dell'inno dei Confessori. Non si vuol dire con questo che l'autore abbia inventato i racconti, possiamo anzi supporre che essi siano l'eco della tradizione orale, più ricca per il periodo episcopale della vita del santo. Ma è pur vero che era necessario, alla luce di una indagine critica, rifondere tutte le notizie in un corpo organico. Soltanto nel 1929, però, per merito del p. Paolo Caioli, gli studi agiografici su A. hanno compiuto un notevole progresso. In occasione della recensione del suo libro si sono udite tuttavia delle voci che reclamano una indipendenza ancora maggiore dal Del Castagno: e non a torto.

In realtà, il Del Castagno può essere accettato (e nemmeno sempre) quando riferisce cose da lui personalmente viste o udite; per il resto - specialmente per il periodo di vita religiosa del santo - molti elementi sono da accogliersi come topoi di una tradizione agiografica. Tra questi sono, ovviamente, la sterilità della madre e il conseguente voto di offrire il primogenito alla Vergine, nonché la vita sregolata del giovane sino ai 15 anni; non sono confermati: il sogno della madre che credette di partorire un lupo; la data di nascita (30 nov. 1301); i particolari dell'ingresso in religione e della professione; i prodigi operati prima e dopo il sacerdozio; la celebrazione della prima messa nella cappella di S. Maria delle Selve presso Firenze e l'apparizione della Madonna in tale occasione; la fuga alla Certosa per non accettare il vescovato; la missione di pace a Bologna; l'attribuzione della iscrizione sepolcrale a Coluccio Salutati.

È, per altro, accertato che la madre non si chiamava Pellegrina, ma Gemma (e inutilmente si è pensato a due mogli di Niccolò Corsini); il priore generale dei carmelitani, al cui nome il santo emise la professione religiosa, non fu certamente Giovanni Ballester. Non è vero inoltre che il santo studiò tre anni a Parigi né che passò per Avignone per visitare suo cugino Piero, divenuto cardinale nel 1369; non fu priore dei convento del Carmine di Firenze; l'elezione a vescovo di Fiesole non avvenne nel 1362, ma nel 1349, né fu quello descritto il modo di elezione (cioè da parte dei capitolo); assurdo che il corpo del santo, trasportato da Fiesole circa un mese dopo la morte, fu tenuto seduto in cattedra, come se fosse vivo, sino al 1440: ciò che peraltro non si sa come accordare con l'altra notizia, falsa anch'essa, che gli fu costruito il sepolcro nel 1375. Inoltre il Del Castagno mostra di ignorare completamente che il santo fu anche priore provinciale di Toscana.

L'entusiasmo suscitato dalle virtù di A. non si spense dopo la sua morte, anzi venne alimentato dai favori che il popolo attribuiva ai suoi interventi miracolosi, tra i quali il più celebre sarebbe stato quello della battaglia di Anghiari, dell'anno 1440.

La vittoria ad Anghiari, infatti, avvenne dopo una processione alla tomba di A., che sarebbe stata da lui stesso richiesta, il 5 giugno 1440. Il 29 dello stesso mese l'esercito del Piccinino venne sconfitto.

Le celebrazioni che si tennero, con particolare risalto, intorno al corpo di A., in seguito alla vittoria furono considerate equivalenti a una beatificazione, tanto più che Eugemo IV permise di ripeterle annualmente. Una speciale "provvisione" del Comune di Firenze stabilì che ogni anno in perpetuo, nella seconda domenica di giugno, i Signori e i Sei della Mercanzia con i Capitani delle Arti andassero con solennità alla chiesa del Carmine per offrire cera all'altare del b. Andrea, il cui corpo doveva esser esposto alla vista del popolo; inoltre, stabilì che ogni anno, il 29 giugno, con la somma di 70 fiorini d'oro si vestissero 20 poveri, con l'obbligo di andare alla chiesa di S. Piero Maggiore a fare offerta e assistere alla messa solenne. Con una nuova "provvisione", nel 1466, le autorità si dispensarono dalla processione, e dei 70 fiorini si stabilì di usame 30 per vestir novizi carmelitani, e i rimanenti 40 per 12 poveri.

Del 1465 e 1466 sono le forti istanze della Signoria al papa per la solenne canonizzazione; il papa nominò una commissione al riguardo, ma bisognò arrivare al 29 apr. 1629 per assistere alla solenne cerimonia in Vaticano. L'ufficio liturgico però già si celebrava a Fiesole e nell'Ordine carmelitano.

Oggi il corpo del santo riposa nella cappella Corsini al Carmine di Firenze, inaugurata il 26 ott. 1683. Architetto ne fu Francesco Silvani; G. B. Foggini scolpì i tre grandi bassorilievi e Luca Giordano dipinse nella cupola la gloria del santo.

Un'altra cappella in suo onore fu costruita in Roma nel 1734, a S. Giovanni in Laterano, da papa Clemente XII (Corsini). Il disegno è dell'architetto fiorentino Alessandro Galilei, e vi lavorarono il Pincellotti, il Comacchini, il Maini, il Monaldi, il Bracci ed il Montauti; sono illustrate in marmo le scene della vita del santo. Sull'altare è copia del quadro dipinto da Guido Reni in occasione della canonizzazione (l'originale alla galleria Barberini). In questa cappella volle esser sepolto Clemente XII.

La festa del santo si celebra il 7 gennaio al Carmine di Firenze, e il 4 febbraio dalla Chiesa universale.

Fonti e Bibl.: La più recente edizione dei Catalogus sanctorum è quella fatta da B. Xiberta in fine al vol. De visione S. Simonis Stock, Roma 1950. La descrizione del cod.Vat. 3813 è in Analecta Bollandiana, XVII(1898), pp. 314-317.

Potrà esser utile sapere che una copia del raro libro del p. Domenico di Gesù, Acta canonizationis S. A. C., con la prima ediz. della biografia di Del Castagno, è nella Bibl. Vaticana, Barber. JJ.I.30. Per il resto si rimanda a P. Caioli, O. Carm., S. A. C. carmelitano e vescovo di Fiesole, Firenze 1929. Tra le recensioni a questo vol. portano contributi: Anastasio di S. Paolo, De S. A. C., in Analecta Ordinis Carmelitarum Discalceatorum, IV(1930), pp. 238-250; R. Lechat, in Analecta Bollandiana, XLVIII(1930), pp. 432-434. 

Utili anche gli studi di A. Cuschieri La biografia di S. A. C. nel secolo e nell'Ordine carmelitano, in Riv. stor. carmelitana, I (1929-30), pp. 21-39; B. Zimmerman, Alcune osserv. sul "S. A. C." dei P. Paolo Caioli Carm., ibid., II (1930-31), pp. 37-40.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-andrea-corsini_(Dizionario-Biografico)


Den hellige Andreas Corsini (1302-1373)

Minnedag: 4. februar

Den hellige Andreas Corsini (it: Andrea) ble født den 30. november 1302 i Firenze i Toscana i Italia. Det var festdagen for den hellige apostelen Andreas, som han ble oppkalt etter. Den kjente og mektige Corsini-familien var en from familie. Hans fødsel var en frukt av foreldrenes bønner, og før sin fødsel ble han konsekrert til Gud ved et løfte. Men Andreas var en egensindig ung adelsmann med et vanskelig gemytt, og han brukte sine penger på et lastefullt liv og festglade dårlige venner.

En dag tok moren, Peregrina, Andreas til side og formanet ham alvorlig og fortalte om sin dypeste frykt. Like før hans fødsel hadde hun drømt at hun fødte en ulv, som ble forandret til et lam da den gikk inn i en kirke. Andreas forsto at han virkelig levde som et vilt dyr. Han lusket av gårde til karmelittkirken i Firenze hvor han ba ved Maria-alteret og ble en ny mann.

Andreas bestemte seg i 1318 for å gå inn i karmelittordenen (Ordo Fratrum Beatae Mariae Virginis de Monte Carmelo – OCarm) i Fiesole ved Firenze. Han viet seg helt sitt nye liv og levde i streng bot, stillhet og bønn, og han etterstrebet lydighet til selv den laveste i huset. Hans overordnede satte ham til de simpleste oppgaver, som å vaske kopper. I ydmykhet og bot gikk han rundt i gatene og tigde, foraktet av dem han en gang kjente.

Hans fremgang i studiene var stor, spesielt i teologi og i de hellige skrifter. Han ble presteviet i 1328. Hans fornemme familie hadde forberedt den vanlige store festen til den dagen han skulle feire sin første messe, men han rømte unna denne verdslige markeringen av sin nye stand og trakk seg tilbake til et lite kvinnekloster, hvor han feiret sin første messe i ro og fred.

Etter å ha forkynt en tid i Firenze, dro han til universitetet i Paris for å fullføre studiene. Der studerte han i tre år og bodde i karmelittklosteret ved foten av Montagne-Sainte-Geneviève i krysset mellom Rue Basses-des-Carmes og Rue des Carmes. Deretter flyttet han til Avignon for å studere under sin onkel, kardinal Corsini. Ved hjemkomsten til Firenze i 1332 ble han valgt til prior for kommuniteten der. Han ble berømt for sitt asketiske liv og sin makt til omvendelse. Blant dem han brakte tilbake fra et verdslig til et religiøst liv, var sin fetter Johannes Corsini, en beryktet gambler. Han ble kjent som Firenzes apostel og ble kalt profet og undergjører (Thaumaturgos). Han ble valgt til karmelittenes provinsial i Firenze ved generalkapitlet i Metz i 1348.

Da biskopen av Fiesole ved Firenze døde i Svartedauden i 1349, ble Andreas den 13.oktober 1349 enstemmig valgt til hans etterfølger. Han mente selv at han var uverdig et slikt embete, så han flyktet bort og gjemte seg i kapittelhuset i det kvinnelige karteuserklosteret Enna. Man holdt på å gi opp å velge en annen da et barn oppdaget ham og avslørte hans gjemmested, og han ble tvunget til å akseptere bispeembetet.

Som biskop mangedoblet han sin askese, med daglige botsøvelser, og han bar hårskjorte og jernlenke og daglig resiterte han syv botssalmer og helgenlitaniet mens han pisket seg selv, og natten tilbrakte han på en seng av vingreiner lagt på golvet. Han drev et aktivt veldedig arbeid for de fattige, ofte i hemmelighet, og siden han hadde blitt født inn i en rik familie, fant han det passende å finne fattige menn og vaske deres føtter hver torsdag. Han gjorde seg særlig bemerket for evnen til å bilegge krangler. Han ble derfor brukt som fredsmegler i konflikter mellom italienske stater. Den salige pave Urban V (1362-70) erkjente hans evner og sendte ham for å skape fred i Bologna, der herskerne og folket lå i en voldsom strid. Selv om begge sider i begynnelsen hånte biskop Corsini, vant han dem til slutt for seg og fikk gjenskapt freden, i det minste så lenge han selv levde.

Andreas Corsini ble syk mens han sang julemessen i 1372 og døde den 6. januar 1373 i Fiesole, 71 år gammel. Han ble gravlagt i fransiskanerkirken i Firenze og ble umiddelbart utropt til helgen av folket i Firenze. Så mange mirakler skjedde ved hans grav at pave Eugenius IV (1431-47) tillot en offentlig kult og at hans helligkåringssak ble åpnet. Han ble helligkåret den 22. april 1629 av pave Urban VIII (1623-44), men helligkåringsbullen kom ikke før den 4. juni 1724 under pave Benedikt XIII (1724-30). Hans minnedag er 4. februar. Den sto i den romerske generalkalenderen til 1969, men siden da har hans kult vært begrenset til lokale og spesielle kalendere. Hans navn står i Martyrologium Romanum.

Hans uråtnede og mumifiserte legeme oppbevares i kirken Santa Maria del Carmine i Firenze. I 1737 ble et kapell bygd til hans ære i Laterankirken av pave Klemens XII (1730-40), som selv tilhørte Corsini-familien. Andrea Corsini-kapellet er et av de vakreste kapellene i Roma, kanskje i hele verden. Klemens XII satte også Andreas' navn inn i Kirkens generalkalender.

Andreas avbildes som karmelittmunk, ofte også som biskop med en ulv eller en sau.

Kilder: Attwater/John, Attwater/Cumming, Bentley, Butler (II), Benedictines, Bunson, Schauber/Schindler, Index99, KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Heiligenlexikon, carmelnet.org, santiebeati.it - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2005-07-16 20:20

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/acorsini

Andreas Corsini

italienischer Name: Andrea

 Gedenktag katholisch: 6. Januar

 Gedenktag III. Klasse: 4. Februar

 Todestag: 6. Januar

Fest im Orden der Karmeliten, nicht gebotener Gedenktag im Orden der Unbeschuhten Karmeliten: 9. Januar

 Name bedeutet: der Mannhafte (griech.)

Mönch, Bischof von Fiesole

* 1301 (?) in Florenz in Italien

† 6. Januar 1373 in Fiesole bei Florenz in Italien

Andreas war der Sohn einer der führenden Familien von Florenz, die zahlreiche Richter, Politiker, Diplomaten, Prälaten und führende Persönlichkeiten des Geistesleben stellte. Er studierte in Paris und in Avignon, wurde Karmelit in seiner Heimatstadt, war dort als Gelehrter tätig und führte ein streng asketisches Leben.

1348 war er Provinzial seines Ordens für die Toskana, 1349 wurde er zum Bischof von Fiesole ernannt. Er verstärkte seine Entsagungen noch, half den Armen, sorgte für Disziplin im Klerus und wirkte als Friedensstifter, so in Bologna als päpstlicher Gesandter. Während der großen Epidemie 1348 bis 1350 pflegte er aufopferungsvoll die Pestkranken. Zahlreiche Wunder vollbrachte er zu Lebzeiten und noch nach seinem Tod.

Andreas' Leichnam wurde in der Karmelitenkirche Santa Maria del Carmine in Florenz beigesetzt, er ist bis heute unverwest. Nach dem Sieg von Florenz in Angiari bei Legnago, der seiner Fürbitte zugeschrieben wurde, genehmigte Papst Eugen IV. unverzüglich seine Verehrung

 Kanonisation: Um 1440 wurde Andreas durch Papst Eugen IV. selig-, am 29. April 1629 durch Papst Urban VIII. heiliggesprochen.

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 21.06.2021

Quellen:

• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001
• Erhard Gorys: Lexikon der Heiligen. dtv, München 1997
• http://www.newadvent.org/cathen/01472d.htm
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 1. Herder, Freiburg im Breisgau 1993
• Charlotte Bretscher-Gisinger, Thomas Meier (Hg.): Lexikon des Mittelalters. CD-ROM-Ausgabe J.B. Metzler, Stuttgart / Weimar 2000

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Andreas Corsini, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Andreas_Corsini.htm, abgerufen am 7. 1. 2022

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Andreas_Corsini.htm

Voir aussi : https://www.catholicireland.net/saintoftheday/st-andrew-corsini/