Lithographie représentant le frère Didace Pelletier.
Encre sur papier. 711 x 559 cm. Possession du Musée acadien de l'université de
Moncton.
Frère Didace Pelletier, Récollet
(1657-1699)
Le Frère Didace Pelletier, Franciscain Récollet, naquit le 28 Juin 1657, à Sainte-Anne-de-Beaupré, du mariage de Georges Pelletier et de Catherine Vanier, originaires de Dieppe, en France.
Du fait qu’il n’y avait pas encore d’église sur la Côte-de-Beaupré, il fut Baptisé à la maison paternelle, par un Missionnaire Jésuite, André Richard.
Il reçut le nom de Claude.
Sa vie, réduite à quelques événements extérieurs, peut se résumer en peu de
mots. Il fut confirmé par Mgr de Laval, le 28 Février 1666.
Assez tôt, l'enfant fréquenta l'école d'apprentissage fondée par Mgr de Laval
et établie à Saint-Joachim, non loin de Sainte-Anne-de-Beaupré : il y
apprit le métier de charpentier et de menuisier, dans lequel il excella.
Après une enfance et une jeunesse passées dans le travail, la piété et l'amour
de l'innocence, il entra, à l'automne de 1678, chez les Récollets de Québec. Il
avait 21 ans.
Le 3 Février 1679, il revêtit l'habit Franciscain, reçut le nom de Didace, en l'honneur de Saint Didace d’Ascala, espagnol, patron des Frères Convers.
Le 5 Février 1680, il prononça ses vœux de Religion.
Le Frère Didace demeura encore trois ou quatre ans au Couvent Notre-Dame des
Anges, à Québec, puis accompagna le Père Joseph Denis, son Confesseur, durant
14 ans dans ses missions.
Son talent de menuisier et de charpentier l'amena à prendre une large part aux travaux de construction que les Récollets de cette époque firent exécuter.
Il fut envoyé à Percé et à l'île Bonaventure, en Gaspésie (1683-1689), à
Plaisance, en l'île de Terre-Neuve (1689-1692), à Montréal (1692-1696) et enfin
à Trois-Rivières (1696-1699)
C'est dans cette dernière ville, alors qu'il travaillait à la charpente de
l'église des Récollets, qu'il contracta la pleurésie qui devait l'emporter.
Transporté d'urgence à l'hôpital des Ursulines, le malade réclama les derniers Sacrements, en dépit de l'avis du médecin qui déclarait le danger encore éloigné.
Après avoir répondu lui-même aux prières des agonisants, il expira sur les six
heures du soir.
C'était le Samedi 21 Février 1699. En sa grande dévotion à la Vierge Marie, il
avait toujours demandé de mourir un Samedi.
Il avait 41 ans, dont 20 passés chez les Récollets.
Le Père Odoric Jouve, qui a écrit sa vie, affirme qu’on lui attribue 22 faits
miraculeux, dont l’un attesté par Mgr de Saint-Vallier.
Ces procès-verbaux ont été envoyés à Rome. La première enquête canonique eut lieu huit mois seulement après sa mort, et une autre en 1717.
Mais toujours, jusqu’à aujourd’hui, sa mémoire est demeurée vivante à Trois-Rivières et à Québec.
Le Bienheureux Frédéric Janssoone publia un livre sur lui en 1894, et
la Revue franciscaine fit connaître ses miracles et sa vie, de 1891 à
1925.
Pour un approfondissement biographique
> > > Didace Pelletier, Frère Franciscain Récollet canadien
Didace Pelletier
Frère franciscain canadien (✝ 1699)
Didace Pelletier, Récollet (1657-1699) frère franciscain canadien né à Ste-Anne de Beaupré, bon charpentier et bâtisseur d'églises, homme de foi et de grande piété.
(diocèse d'Edmundston - Les saints de chez nous)
Sa fête au calendrier liturgique de la famille franciscaine est fixée au 21 février.
(les Franciscains du Canada)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11348/Didace-Pelletier.html
PELLETIER, DIDACE, baptisé Claude, frère,
récollet et maître charpentier, dont la cause en béatification fut introduite
dès 1713, né à Sainte-Anne de Beaupré près de Québec, le 28 juin 1657, fils de
Georges Pelletier (lui-même baptisé en 1624 à Dieppe, il arriva en
Nouvelle-France en 1652 et épousa en 1656 celle qui deviendrait la mère de
Claude, Catherine Vannier) ; décédé en 1699.
Confirmé en 1666 par Mgr de Laval*,
Claude Pelletier entrait, en 1668, à l’école d’arts et métiers de
Saint-Joachim, fondée la même année par l’évêque, et il y fit son apprentissage
de charpentier jusqu’à la maîtrise. Il travailla d’abord à la construction de
la deuxième église de Sainte-Anne de Beaupré, commencée en 1676. Il est fort
probable que son penchant à la vie religieuse s’en trouva accru, l’église était
déjà un lieu de pèlerinage très fréquenté. Une petite chapelle de marins y
avait été élevée en 1658, et l’on parlait des miracles qui s’y faisaient.
L’érection de la première église avait commencé en 1660 et la mère Marie de
l’Incarnation [V. Guyart] écrivait
en 1665 : « À sept lieues d’ici il y a un bourg appelé le Petit-Cap,
où il y a une église de Sainte-Anne, dans laquelle Notre-Seigneur fait de
grandes merveilles en faveur de cette sainte Mère de la très-sainte Vierge. On
y voit marcher les paralytiques, les aveugles recevoir la vue, et les malades
de quelque maladie que ce soit, recevoir la santé. » L’église, plus
spacieuse, qui remplaça celle de 1660, était en pierre. On a coutume d’en
attribuer le plan au curé François Fillon (1629–1679), mais il est probable que
Mgr de Laval et Claude Baillif en
furent les inspirateurs. Quant à Pelletier, il dut s’occuper du toit, du
clocher et d’autres travaux de charpente.
Deux ans plus tard (1678), Claude, le charpentier,
demandait à entrer chez les Récollets. Admis en 1679, il prit, en 1680, le nom
de frère Didace. À partir de 1682, il accompagna pendant six années le père
Joseph Denys*,
également Canadien, mais qui avait reçu sa formation et avait été ordonné
prêtre en France, dans les diverses missions fort distantes les unes des
autres, que les Récollets avaient établies à l’île Bonaventure près de Percé, à
Plaisance (Placentia, T.-N.), puis à Ville-Marie (Montréal), enfin à Trois-Rivières.
Il mourut en cette dernière ville le 21 février 1699 d’un refroidissement
contracté pendant qu’il y travaillait à l’église des Récollets. Il fut inhumé à
Trois-Rivières, dans la crypte de la chapelle du couvent des Récollets, rue
Notre-Dame, qui est maintenant l’église protestante.
Connaissant depuis longtemps son genre de vie et ayant
assisté à sa mort édifiante, le père Denys était convaincu de la sainteté du
frère lai, et grâce à l’aide de Mgr de Saint-Vallier [La
Croix*], on commença son procès de béatification. On trouve aux Archives du
séminaire de Québec une copie, faite entre les années 1720 à 1744, du récit du
père Denys des quelque 22 miracles accomplis en vénération des reliques du
frère Didace, et d’autres lettres qui se rapportent à lui. Cependant le procès
ne fut pas poursuivi alors, et le frère Didace était complètement oublié quand
on découvrit, à la fin du xixe siècle, des gravures contemporaines,
intitulées : « Le Vray Portrait du Très Religieux Frère Didace, mort
en odeur de S’teté... 21 Fév 1699 », dont l’une à Québec et l’autre, à la
Bibliothèque nationale de Paris. On a alors recommencé à s’intéresser à sa cause.
De son œuvre de charpentier, il ne reste rien, pas plus dans les documents que
dans les édifices existant aujourd’hui.
ASQ, Fonds Verreau, 073, Actes du Très devot frère
Didace Recollet mort en odeur de sainteté en 1699.— Odoric-Marie Jouve, Étude
historique et critique sur les actes du Frère Didace Pelletier, récollet, BRH,
XVII (1911) : 54ss.
Bibliographie de la version révisée :
Sur l’acte de baptême, conservé à Bibliothèque et Arch. nationales du
Québec, Centre d’arch. de Québec, CE301-S16, le mois a été
raturé et modifié : la date du 28 juillet 1657 est ainsi devenue
le 28 juin 1657. O.-M. Jouve, le Frère Didace Pelletier, récollet (Québec,
1910).
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Laval/University of Toronto
SOURCE : http://www.biographi.ca/fr/bio/pelletier_didace_1F.html
Voir aussi : Frère Didace Pelletier, bâtisseur d’églises : http://www.diocese-edmundston.ca/fr/docs/saint_frere_didace_pelletier.pdf
http://www.ofmqc.ca/fra/franciscains/figures/didace_pelletier.htm
http://lalumierededieu.eklablog.com/didace-pelletier-frere-franciscain-canadien-1699-p331135
http://www.erudit.org/revue/ehr/1990/v57/n/1006909ar.pdf
http://www.collectionscanada.gc.ca/obj/s4/f2/dsk1/tape10/PQDD_0035/MQ62435.pdf
http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/actualites/201111/07/01-4465220-que-faire-du-corps-du-frere-didace-pelletier.php