Baptème
de Jésus par Jean, Ménologe de Basile II, fin
du Xe siècle,
bibliothèque vaticane, Rome
1 En ces jours-là parut Jean le Baptiste, prêchant dans le désert de Judée, et disant :
2 " Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. "
3 C'est lui en effet dont a parlé le prophète Isaïe, disant : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers.
4 Et lui, Jean, avait un vêtement de poil de chameau, et autour de ses reins une ceinture de cuir, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
5 Alors venaient à lui Jérusalem, et toute la Judée, et toute la région du Jourdain.
6 Et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain.
7 Voyant un grand nombre de Pharisiens et de Sadducéens venir à son baptême, il leur dit : " Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
7 Voyant un grand nombre de Pharisiens et de Sadducéens venir à son baptême, il leur dit : " Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
8 Faites donc de dignes fruits de repentir.
9 Et ne vous avisez pas de dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père; car je vous dis que de ces pierres mêmes Dieu peut faire naître des enfants à Abraham.
10 Déjà la cognée est à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne porte pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu.
11 Moi, je vous baptise dans l'eau pour le repentir; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses sandales; lui, il vous baptisera dans l'Esprit-Saint et le feu.
12 Dans sa main est le van : il nettoiera son aire, il amassera son froment dans le grenier, et il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point. "
13 Alors parut Jésus, venant de Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui.
13 Alors parut Jésus, venant de Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui.
14 Jean s'en défendait en disant : " C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par vous, et vous venez à moi! "
15 Jésus lui répondit : " Laisse faire maintenant, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. " Alors Jean le laissa faire.
16 Jésus ayant été baptisé sortit aussitôt de l'eau, et voilà que les cieux s'ouvrirent pour lui, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.
17 Et voilà que des cieux une voix disait : " Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis mes complaisances. "
1 Alors Jésus fut conduit par l'Esprit dans le désert pour être tenté par le diable.
1 Alors Jésus fut conduit par l'Esprit dans le désert pour être tenté par le diable.
MATTHIEU, III, 1-IV, 1
Le Baptême Jésus par Jean, Bréviaire de
saint Aethelwold,
école de l'abbaye de Winchester, 975-980, British Library
1 Commencement de l'évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu :
2 — selon ce qui est écrit dans le prophète Isaïe : Voici que j'envoie mon messager devant vous, pour vous frayer le chemin.
3 Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers —
4 Jean le Baptiste parut dans le désert, prêchant un baptême de repentir pour la rémission des péchés.
5 Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem s'en venaient vers lui et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain.
6 Et Jean avait un vêtement de poils de chameau et, autour de ses reins, une ceinture de cuir; et il mangeait des sauterelles et du miel sauvage. Et il prêchait ainsi :
7 " Il vient après moi, celui qui est plus puissant que moi, dont je ne suis pas digne de délier, en me baissant, la courroie de ses sandales.
8 Moi, je vous ai baptisés avec l'eau, mais lui vous baptisera avec l'Esprit-Saint. "
9 Or, il arriva en ces jours-là que Jésus vint de Nazareth de Galilée et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain.
9 Or, il arriva en ces jours-là que Jésus vint de Nazareth de Galilée et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain.
10 Et, comme il remontait de l'eau, il vit les cieux entr'ouverts et l'Esprit qui descendait sur lui, comme une colombe.
11 Et il y eut une voix des cieux : " Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j'ai mis mes complaisances. "
12 Et aussitôt l'Esprit le poussa au désert.
12 Et aussitôt l'Esprit le poussa au désert.
MARC, I : 1-12
(Raymond Cazelles et Johannes Rathofer (préface de Umberto Eco), Les
Très Riches Heures du Duc de Berry, Tournai, La Renaissance du Livre, 2001
(1re éd.
1988), 238 p. (ISBN 2-8046-0582-5), p.130-131.)
1 La quinzième année du règne de Tibère César, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée; Hérode, tétrarque de la Galilée; Philippe, son frère, tétrarque de l'Iturée et du pays de la Trachonitide, et Lysanias, tétrarque de l'Abilène;
2 au temps des grands prêtres Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut sur Jean, fils de Zacharie, dans le désert.
3 Et il vint dans toute la région du Jourdain, prêchant un baptême de repentir pour la rémission des péchés,
4 ainsi qu'il est écrit au livre des oracles du prophète Isaïe : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers.
5 Toute vallée sera comblée, toute montagne et colline seront abaissées; les chemins tortueux deviendront droits, et les raboteux unis.
6 Et toute chair verra le salut de Dieu.
7 Il disait donc aux foules qui s'en venaient se faire baptiser par lui : " Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
7 Il disait donc aux foules qui s'en venaient se faire baptiser par lui : " Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
8 Faites donc de dignes fruits de repentir et n'allez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous dis que de ces pierres mêmes Dieu peut faire naître des enfants à Abraham.
9 Déjà la cognée est à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne porte pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu. "
10 Et les foules lui demandaient : " Que devons-nous donc faire? "
11 Il leur répondait : " Que celui qui a deux tuniques en donne une à qui n'en a point, et que celui qui a de quoi manger fasse de même. "
12 Il vint aussi des publicains pour se faire baptiser et ils lui dirent : " Maître, que devons-nous faire? "
13 Il leur dit : " N'exigez rien au delà de ce qui vous est prescrit. "
14 Des gens de la milice aussi lui demandèrent : " Et nous, que devons-nous faire? " Il leur dit : " Ne molestez ni ne dénoncez faussement personne, et contentez-vous de votre solde. "
15 Comme le peuple s'y attendait, et que tous se demandaient dans leurs cœurs, relativement à Jean, s'il n'était pas le Christ,
15 Comme le peuple s'y attendait, et que tous se demandaient dans leurs cœurs, relativement à Jean, s'il n'était pas le Christ,
16 Jean, s'adressant à tous, dit : " Moi, je vous baptise avec l'eau; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et dont je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales; lui, il vous baptisera dans l'Esprit-Saint et le feu.
17 Dans sa main est le van pour nettoyer son aire et amasser le froment dans son grenier, et il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point. "
18 Par ces exhortations donc, et beaucoup d'autres, il annonçait au peuple la bonne nouvelle.
19 Mais Hérode le tétrarque, repris par lui au sujet d'Hérodiade, la femme de son frère, et au sujet de tous les méfaits que lui, Hérode, avait commis,
18 Par ces exhortations donc, et beaucoup d'autres, il annonçait au peuple la bonne nouvelle.
19 Mais Hérode le tétrarque, repris par lui au sujet d'Hérodiade, la femme de son frère, et au sujet de tous les méfaits que lui, Hérode, avait commis,
20 en ajouta un à tous les autres, en enfermant Jean en prison.
21 Or, quand tout le peuple eut reçu le baptême, et que Jésus qui avait été baptisé priait, le ciel s'ouvrit,
21 Or, quand tout le peuple eut reçu le baptême, et que Jésus qui avait été baptisé priait, le ciel s'ouvrit,
22 et L'Esprit-Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe, et du ciel il y eut une voix : " Tu es mon Fils bien-aimé : en toi j'ai mes complaisances. "
LUC III : 1-22
19. Et voici le témoignage que rendit Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander: "Qui êtes-vous?"
20. Il déclara, et ne le nia point; il déclara: "Je ne suis point le Christ."
21. Et ils lui demandèrent: "Quoi donc! Etes-vous Elie?" Il dit " Je ne le suis point" " Etes-vous le prophète?" Il répondit " Non"
22."Qui êtes-vous donc", lui dirent-ils, afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. "Que dites-vous de vous-même?"
23. Il répondit: "Je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme l'a dit le prophète Isaïe."
24. Or ceux qu'on lui avait envoyés étaient des Pharisiens.
25. Et ils l'interrogèrent, et lui dirent: "Pourquoi donc baptisez-vous, si vous n'êtes ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète?"
26. Jean leur répondit: "Moi je baptise dans l'eau; mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas,
27. C'est celui qui vient après moi; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure." 28. Cela se passait à Béthanie, au delà du Jourdain, où Jean baptisait.
29. Le lendemain, Jean vit Jésus qui venait vers lui, et il dit: "Voici l'agneau de Dieu, voici celui qui ôte le péché du monde.
30. C'est de lui que j'ai dit: un homme vient après moi, qui est passé devant moi, parce qu'il était avant moi."
31. Et moi, je ne le connaissais pas, mais c'est afin qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser dans l'eau."
32. Et Jean rendit témoignage en disant: "J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s'est reposé sur lui.
33. Et moi je ne le connaissais pas; mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit: Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et se reposer, c'est lui qui baptise dans l'Esprit-Saint.
34. Et moi j'ai vu et j'ai rendu témoignage que celui-là est le Fils de Dieu."
35. Le lendemain , Jean se trouvait encore là, avec deux de ses disciples.
35. Le lendemain , Jean se trouvait encore là, avec deux de ses disciples.
36. Et ayant regardé Jésus qui passait, il dit: "Voici l'Agneau de Dieu."
37. Les deux disciples l'entendirent parler, et ils suivirent Jésus.
JEAN, I : 19-37
FÊTE DU BAPTÊME DU SEIGNEUR
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II
Dimanche 10 janvier 1999
1. «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute
ma faveur» (Mt 3, 17).
Ces paroles retentissent en ce jour de la fête du
Baptême de Jésus. Elles nous invitent à revivre le moment où Jésus, baptisé par
Jean, sort des eaux du fleuve Jourdain et est présenté par Dieu comme son Fils
unique, l'Agneau qui prend sur lui le péché du monde. Une voix se fait entendre
du ciel, alors que l'Esprit Saint, sous la forme d'une colombe, se pose sur
Jésus, qui commence publiquement sa mission de salut; une mission caractérisée
par le style du serviteur humble et doux, prêt au partage et au don total de
soi: «Il ne crie pas il n'élève pas le ton [...] il ne brise pas le roseau
froissé, il n'éteint pas la mèche qui faiblit, fidèlement, il présente le
droit» (Is 42, 2-3).
La liturgie nous fait revivre la scène évangélique
suggestive: parmi la foule qui s'avance en pénitence vers Jean le Baptiste,
pour recevoir le baptême, se trouve également Jésus. Voilà, la promesse va se
réaliser et une ère nouvelle s'ouvre à l'humanité tout entière. Cet homme, dont
l'apparence ne diffère pas de celle de tous les autres, est en réalité Dieu qui
est venu parmi nous pour donner à ceux qui l'accueilleront le pouvoir de
«devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, lui qui ne fut
engendré ni du sang, ni d'un vouloir de chair, ni d'un vouloir d'homme, mais de
Dieu» (Jn 1, 12-13).
2. «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le!»
(Chant lors de la lecture de l'Evangile).
Aujourd'hui, cette annonce et cette invitation,
riches d'espérance pour l'humanité, retentissent en particulier pour les
enfants qui, d'ici peu, à travers le sacrement du Baptême, deviendront de
nouvelles créatures. Participant désormais au mystère de la mort et de la ré-
surrection du Christ, ils seront enrichis du don de la foi et seront incorporés
au sein du Peuple de l'Alliance Nouvelle et définitive, qui est l'Eglise. Le
Père fera d'eux dans le Christ ses enfants adoptifs, en révélant pour eux un
projet de vie particulier: écouter son Fils comme des disciples, afin d'être
appelés et d'être réellement ses enfants.
L'Esprit Saint descendra sur chacun d'eux et, comme
cela s'est produit pour nous le jour de notre Baptême, ils jouiront eux aussi
de cette vie que le Père donne aux croyants à travers Jésus, le Rédempteur de
l'homme. De cette immense richesse de dons naîtra pour eux, comme pour chaque
baptisé, une tâche unique, que l'Apôtre Paul ne se lasse pas d'indiquer aux
premiers chrétiens à travers les paroles suivantes: «Laissez-vous mener par
l'Esprit» (Ga 5, 16), c'est-à-dire vivez et agissez constamment
dans l'amour de Dieu.
Je forme le vœu que le Baptême, reçu aujourd'hui
par ces petits enfants, puisse les rendre, tout au long de leur existence, des
témoins courageux de l'Evangile. Cela sera possible grâce à leur engagement
constant. Cependant, votre œuvre éducative sera également nécessaire, chers
parents qui rendez aujourd'hui grâce au Seigneur pour les dons extraordinaires
qu'il accorde à vos enfants, de même que sera également nécessaire le soutien
des parrains et des marraines.
3. Très chers frères et sœurs, accueillez
l'invitation que l'Eglise vous adresse: soyez leurs «éducateurs dans la foi»,
afin que se développe en eux le germe de la vie nouvelle et qu'il parvienne à
sa pleine maturité. Aidez-les par vos paroles et surtout à travers votre
exemple.
Puissiez-vous leur apprendre bientôt à aimer le
Christ, à le prier sans cesse, à l'imiter dans une adhésion constante à son
appel. Vous avez reçu en leur nom, dans le symbole du cierge, la flamme de la
foi: veillez à ce qu'elle soit constamment alimentée, afin que chacun d'eux,
dans la connaissance et dans l'amour de Jésus, agisse toujours selon la sagesse
évangélique. Ils deviendront ainsi de véritables disciples du Seigneur et de
joyeux apôtres de son Evangile.
Je confie à la Vierge Marie chacun de ces enfants
et leurs familles respectives. Que la Madone aide chacun à parcourir avec
fidélité le chemin inauguré par le sacrement du Baptême.
©
Copyright - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/1999/documents/hf_jp-ii_hom_19990110.html
FEAST OF
THE BAPTISM OF THE LORD
HOMILY OF JOHN PAUL II
Sistine Chapel
Sunday, 10 January 1999
Sunday, 10 January 1999
1. "This
is my beloved Son, with whom I am well pleased" (Mt 3:17).
These solemn
words resound on today's feast of the Baptism of Jesus. They invite us to
relive the moment when Jesus, baptized by John, emerges from the waters of the
River Jordan and God the Father presents him as his Only-begotten Son, the Lamb
who takes upon himself the sin of the world. A voice is heard from the heavens,
as the Holy Spirit in the form of a dove rests upon Jesus, who thus publicly
begins his mission of salvation: the mission of a humble and meek
servant, ready to share and give himself completely: "He will not
cry or lift up his voice ... a bruised reed he will not break, and a dimly
burning wick he will not quench; he will faithfully bring forth justice"
(Is 42:2-3).
The liturgy
lets us relive this moving Gospel scene: amidst the penitent crowd that
approaches John the Baptist to receive baptism, Jesus is also present. See, the
promise is about to be fulfilled and a new age begins for all mankind. This
man, who in appearance is no different from others, is in fact God come among
us to give power to those who receive him, "who believe in his name,
... to become children of God; who were born, not of blood nor of the will of
the flesh nor of the will of man, but of God" (Jn 1:12-13).
2. "This
is my beloved Son, hear him" (Gospel acclamation).
Today this
proclamation and invitation, full of hope for mankind, echo particularly for
the children who, in a few moments, will become God's new creation through the
sacrament of Baptism. Having become sharers in the mystery of the Death and
Resurrection of Christ, they will be enriched with the gift of faith and will
be incorporated into the people of the new and definitive Covenant, which is
the Church. The Father will make them his adopted children in Christ, revealing
to them a unique way of life: to listen as disciples to his Son, to be called
and to be really his children.
The Holy Spirit
will come down upon each of them and, as happened for us on the day of our
Baptism, they too will enjoy that life which the Father gives believers through
Jesus, the Redeemer of man. This immense wealth of gifts will give them, like
every baptized person, a sole task, which the Apostle Paul never tires of
teaching the first Christians with the words: "Walk by the Spirit"
(Gal 5:16), that is, always live and act in the love of God.
I hope that the
Baptism received today by these little ones will make them courageous witnesses
of the Gospel throughout their lives. This will be possible as a result of
their constant effort. However, dear parents, as you thank God today for the
extraordinary gifts that he gives your children, your educational work will
also be necessary, as will the support of their godparents.
3. Accept, dear
brothers and sisters, the invitation that the Church extends to you: be their
"teachers in faith", so that the seed of new life will develop in
them and reach full maturity. Help them by your word and especially by your
example.
May they
quickly learn from you to love Christ, to pray to him constantly, to imitate
him by always answering his call. You have received in their name, in the
symbol of the candle, the flame of faith: take care that it is constantly
nourished, so that each of them, in their knowledge and love of Jesus, may
always act according to the wisdom of the Gospel. In this way they will become
true disciples of the Lord and joyous apostles of his Gospel.
I entrust each
of these children and their families to the Virgin Mary. May Our Lady help them
all to follow with fidelity the path begun with the sacrament of Baptism.
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Copyright 1999 - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/1999/documents/hf_jp-ii_hom_19990110.html
CONFERIMENTO DEL BATTESIMO A 19 NEONATI
OMELIA
DI
GIOVANNI PAOLO II
Cappella Sistina - Domenica, 10 Gennaio 1999
Festa del Battesimo del Signore
Festa del Battesimo del Signore
1. "Questi
è il Figlio mio prediletto, nel quale mi sono compiaciuto" (Mt 3,
17).
Nell'odierna festa del Battesimo di Gesù, risuonano
queste parole solenni. Esse ci invitano a rivivere il momento in cui Gesù,
battezzato da Giovanni, esce dalle acque del fiume Giordano e Dio Padre lo
presenta come il suo Figlio unigenito, l'Agnello che prende su di sé il peccato
del mondo. Una voce si fa sentire dal cielo, mentre lo Spirito Santo in forma
di colomba si posa su Gesù, che dà pubblico avvio alla sua missione di
salvezza; missione caratterizzata dallo stile del servo umile e mite, pronto alla
condivisione ed alla totale dedizione di sé: "Non griderà, né alzerà il
tono . . . non spezzerà una canna incrinata, non spegnerà uno stoppino dalla
fiamma smorta. Proclamerà il diritto con fermezza" (Is 42,
2-3).
La Liturgia ci fa rivivere la suggestiva scena
evangelica: tra la folla che avanza penitente verso Giovanni Battista per
ricevere il battesimo vi è anche Gesù. Ecco, la promessa sta per realizzarsi e
un'era nuova si apre per l'intera umanità. Quest'uomo, che all'apparenza non è
diverso da tutti gli altri, in realtà è Dio venuto fra noi per dare a quanti
l'accoglieranno il potere di "diventare figli di Dio: a quelli che
credono nel suo nome, i quali non da sangue, né da volere di carne, né da
volere di uomo, ma da Dio sono stati generati" (Gv 1, 12-13).
2. "Questi è il Figlio mio prediletto,
ascoltatelo!" (Canto al Vangelo).
Oggi, quest'annuncio e quest'invito, ricchi di
speranza per l'umanità, risuonano particolarmente per i bambini che, tra poco,
mediante il sacramento del Battesimo, diventeranno nuove creature. Resi
partecipi del mistero di morte e risurrezione di Cristo, saranno arricchiti col
dono della fede e verranno incorporati nel popolo della Nuova e definitiva
Alleanza, che è la Chiesa. Il Padre li renderà in Cristo suoi figli adottivi, svelando
per loro un singolare progetto di vita: ascoltare come discepoli il suo Figlio,
per essere chiamati ed essere realmente suoi figli.
Su ciascuno di loro scenderà lo Spirito Santo e,
com'è avvenuto per noi nel giorno del nostro Battesimo, anch'essi godranno di
quella vita che il Padre dona ai credenti attraverso Gesù, il Redentore
dell'uomo. Da così immensa ricchezza di doni scaturirà per loro, come per ogni
battezzato, un unico compito, che l'apostolo Paolo non si stanca di indicare ai
primi cristiani con le parole: "Camminate secondo lo Spirito"
(Gal 5, 16), vivete cioè ed operate costantemente nell'amore di
Dio.
Formulo l'augurio che il Battesimo, oggi ricevuto
da questi piccoli, possa renderli nel corso dell'intera loro vita coraggiosi
testimoni del Vangelo. Ciò sarà possibile grazie al loro costante impegno.
Sarà, però, necessaria anche la vostra opera educativa, cari genitori, che oggi
rendete grazie a Dio per i doni straordinari che egli accorda a questi vostri
figli, come necessario sarà pure il sostegno dei padrini e delle madrine.
3. Raccogliete, carissimi Fratelli e Sorelle,
l'invito che la Chiesa vi rivolge: siate i loro "educatori nella
fede", perché si sviluppi in essi il germe della vita nuova e giunga alla
sua piena maturità. Aiutateli con le vostre parole e soprattutto con il vostro
esempio.
Da voi imparino
presto ad amare Cristo, a pregarlo senza sosta, ad imitarlo con costante
adesione alla sua chiamata. Voi avete ricevuto a nome loro, nel simbolo del
cero, la fiamma della fede: abbiate cura che essa sia continuamente alimentata,
perché ciascuno di loro, nella conoscenza e nell'amore di Gesù, operi sempre
secondo la sapienza evangelica. Diventeranno in
tal modo veri discepoli del Signore ed apostoli gioiosi del suo Vangelo.
Affido alla Vergine Maria ognuno di questi bambini
e le rispettive famiglie. La Madonna aiuti tutti a percorrere con fedeltà il
cammino inaugurato con il sacramento del Battesimo.
© Copyright 1999 - Libreria
Editrice Vaticana
SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1999/documents/hf_jp-ii_hom_19990110.html
Il Battesimo per i
cristiani può essere considerato come una "porta" che conduce alla
santità, perché rende partecipi della vita di Dio. Quell'immersione
nell'acqua del Giordano di Gesù è l'immagine dell'ingresso nel cuore di Dio, un
Dio che condivide il percorso dell'umanità. Così nel sacramento del Battesimo
viene resa evidente la possibilità data all'uomo di vincere il male e di
scegliere la via del bene, il cammino che porta alla vita piena. Un cammino che
si è realizzato pienamente in ognuno dei santi e dei beati ricordati dalla
Chiesa: facendo spazio a Dio essi diventati dei ponti di riconciliazione tra il
Signore e il mondo. La festa di oggi, quindi, può essere vista come un'altra
delle tante "lezioni" sulla santità che l'anno liturgico offre ai
credenti.
Il racconto è appena iniziato, o forse sta soltanto iniziando. La scena è dominata da Giovanni, colui che precede Gesù e ne prepara la via. È il battezzatore nel deserto a levare per primo la voce: coloro che lo ascoltano sono risvegliati al senso di Dio e alla necessità di cambiare qualcosa nella propria vita. Che gli animi siano preparati ad accogliere la radicale esortazione alla conversione che di lì a poco Gesù avrebbe rivolto a molti (Mc 1,15). Un gran numero di persone dalla Giudea e da Gerusalemme accorrono presso la valle intorno al Giordano per vedere il Battista, ascoltarlo e farsi battezzare. Egli è retto, onesto: ha coscienza di non essere il "più forte", il più importante; non osa neppure paragonarsi ad uno schiavo, tra i cui compiti c'è quello di sciogliere i lacci ai sandali del suo padrone. Egli sa altrettanto bene che cosa sta facendo: il battesimo, quello vero, in Spirito Santo, non lo può dare lui, ma il Messia che sta per arrivare.
Gesù, il "più forte" che si fa debole
Viene da Nazaret di Galilea: là era cresciuto e per molti anni aveva vissuto. La sua famiglia è conosciuta: è il figlio di Maria e del falegname. Viene da là, ma il tempo di essere rivelato al mondo si sta compiendo. Il suo è un arrivo improvviso, non annunciato. Nessuno lo accompagna, nessuno lo introduce; non parla, non fa discorsi. Come gli altri viene "battezzato nel Giordano da Giovanni". Uno dei tanti, uno tra i tanti, eppure è "il più forte", colui che avrebbe battezzato nello Spirito. La scena è talmente scarna da non lasciar immaginare nulla. Ed è giusto che sia così: Gesù è Dio ed è uomo tra gli uomini, povero tra i poveri, totalmente solidale con l'umanità. Egli non ha bisogno né di perdono, né di conversione, ma è nella debolezza che vuole mostrarsi. Ci colpisce che il momento stesso in cui Gesù entra nel racconto, vi prenda parte da umile, si confonda coi peccatori e lo faccia veramente, intendo dire con la volontà di assumere il nostro cuore per cambiarlo dal di dentro e salvarci. È la scelta costante di Gesù che lo porterà a privilegiare tutto ciò che è ultimo e tutti coloro che sono ultimi ed umili per farne luogo della manifestazione dell'amore potente di Dio. La Croce ne sarà la prova più esaustiva. In fondo la storia del battesimo di Gesù parla la stessa lingua della passione e della morte di Gesù che fa propria la nostra povertà ed il nostro peccato per redimerci con la debolezza più radicale del sacrificio della vita.
La scelta del Figlio di Dio
La scelta di Gesù di Nazaret potrà sembrare strana quanto basta, eppure è vincente! Nel momento stesso in cui egli esce dall'acqua dopo essere stato battezzato, è Dio stesso che si rende infatti presente per attestarne il valore: lo squarcio nei cieli è nel linguaggio biblico chiara indicazione simbolica della rottura di ogni forma di separazione tra noi ed il Signore dell'universo. Nella persona di Cristo, nella sua scelta per la debolezza, Dio ci incontra e ci riapre la strada verso il Cielo. Lo Spirito scende su Gesù, rimane con lui ed attesta chi egli è. Infine una voce dal cielo: azioni e parole ora tacciono perché si ascolti la Parola in cui il Padre rivela che Gesù è suo Figlio, l'amato di cui il egli suffraga il cammino e di cui compiace. Stupisce, ma proprio nella debolezza il Padre sceglie di incontrare il Figlio e di manifestarlo. Non è una casualità che a metà del Vangelo di Marco, dopo che Gesù ha annunciato la sua passione, si faccia presente per la seconda volta il Padre per riconfermare che Gesù è suo Figlio e che le sue parole sulla debolezza sono da ascoltare e da imitare perché sono via di salvezza.
Autore: Marco Rossetti sdb
Nell’anno XV del regno di Tiberio (cioè tra il 28 e il 29, oppure tra il 27 e il 28 d.C.), Giovanni Battista il Precursore, l’ultimo dei Profeti del Vecchio Testamento, giunse nel deserto meridionale di Giuda, nei pressi del Mar Morto, dove confluisce il fiume Giordano, a predicare l’avvento del Regno di Dio, esortando alla conversione e amministrando un battesimo di pentimento per il perdono dei peccati.
Ciò avveniva con l’immersione nell’acqua del fiume, secondo quanto profetizzava Ezechiele: “Le nazioni sapranno che io sono il Signore, quando mostrerò la mia santità in voi davanti a loro. Vi prenderò dalle genti, vi radunerò da ogni terra e vi condurrò sul vostro suolo. Vi aspergerò con acqua e sarete purificati; io vi purificherò da tutte le vostre sozzure e da tutti i vostri idoli”.
Il profeta Ezechiele spiegava ad Israele che se dopo il peccato verso Dio, che gli ha meritato l’esilio, vuole rivivere in relazione di nuovo con il suo Dio e ricevere il suo Spirito, deve essere totalmente rifatto, purificato, pronunciando il simbolismo dell’acqua, “vi aspergerò con acqua e sarete purificati”.
E con questo spirito di purificazione che Giovanni battezzava, quanti accorrevano a lui da Gerusalemme, da tutta la Giudea e dalle regioni intorno al Giordano.
E duemila anni fa sulla sponda del fiume comparve anche il giovane Gesù, di circa 30 anni, cittadino della Galilea che era una provincia del vasto Impero Romano e osservava la folla dei penitenti che si avviavano al rito di purificazione e di perdono; mentre Giovanni diceva a tutti, perché si mormorava che fosse il Messia: “Io vi battezzo con acqua; ma viene uno che è più forte di me, al quale io non sono degno di sciogliere neppure il legaccio dei sandali; costui vi battezzerà in Spirito Santo e fuoco…”.
Anche Gesù, innocente da ogni colpa, volle avvicinarsi per ricevere il Battesimo, per solidarizzare con quei penitenti alla ricerca della salvezza dell’anima e santificare con la sua presenza l’atto, che non sarà più di sola purificazione, ma anche la venuta in ognuno dello Spirito di Dio e rappresenterà la riconciliazione divina con il genere umano, dopo il peccato originale.
Giovanni riconosciutolo, si ritrasse dicendo: “Io ho bisogno di essere battezzato da te e tu vieni da me?” e Gesù rispose: “Lascia fare per ora, poiché conviene che così adempiamo ogni giustizia”. Allora Giovanni lo battezzò; appena uscito dall’acqua, si aprirono i cieli ed egli vide lo Spirito di Dio scendere come una colomba e venire su di lui. Ed una voce dal cielo disse: “Questo è il Figlio mio prediletto, nel quale mi sono compiaciuto” (Mt 3, 13-17).
Gesù pieno di Spirito Santo, si allontanò dal Giordano e si ritirò nel deserto per quaranta giorni in meditazione, prima di iniziare la sua vita pubblica, in Galilea.
Completiamo queste brevi note, che vanno comunque approfondite consultando le riflessioni dei competenti studiosi, con il descrivere l’importanza assunta quale Sacramento nella Chiesa Cattolica.
Istituito da Gesù Cristo con il suo diretto Battesimo, il rito consiste in un’abluzione accompagnata dalla formula trinitaria: “Io ti battezzo nel nome del Padre e del Figlio e dello Spirito Santo”; la materia del Battesimo è l’acqua naturale e il suo uso come già detto è simbolo della purificazione dell’anima; può essere applicata in tre modi diversi “per immersione” in uso nelle Chiese Orientali e nella liturgia ambrosiana; per “infusione” cioè acqua versata sulla testa del battezzato (generalmente usata dal XV secolo nella Chiesa Occidentale); “per aspersione” (acqua gettata sulla persona del battezzato, in casi particolari).
Il battesimo cancella il peccato originale e le colpe commesse fino al giorno in cui si riceve, rimette tutte le pene, rende il battezzato partecipe della grazia di Dio, capace della fede, membro della Chiesa; imprimendogli il carattere indelebile di cristiano.
È il primo dei setti Sacramenti; viene amministrato ai bambini fino all’età della ragione, con il solo consenso dei genitori e alla presenza di almeno un padrino, con il quale il battezzato contrae una parentela spirituale; gli adulti lo ricevono dietro loro richiesta, dopo aver ricevuto un’opportuna istruzione religiosa.
Il Sacramento è amministrato ordinariamente dai ministri del culto (vescovo, sacerdote, diacono), ma in caso di pericolo di morte, qualsiasi persona anche non cristiana, può battezzare, purché agisca secondo l’intendimento della Chiesa.
Aggiungiamo che la teologia ufficiale riconosce anche il battesimo di desiderio, ossia la grazia battesimale ottenuta col voto di ricevere il battesimo, anche se le circostanze lo impedirono; poi il battesimo di sangue, cioè il martirio avvenuto prima che lo si ricevesse.
Con la cerimonia del battesimo si impone al battezzato il nome, per lo più cristiano, scelto dai genitori se è minorenne.
Il Battesimo costituì, per quanto riguarda l’Occidente, la registrazione ufficiale della nascita di un bambino, negli archivi parrocchiali; attiva nei primi secoli, questa pratica fu poi abbandonata per essere ripresa dal XV secolo, divenendo legge con il Concilio di Trento. In Italia la registrazione negli uffici parrocchiali, funzionò finché non venne istituito l’Ufficio dello ‘stato civile’ da parte del Regno d’Italia.
Ritornando al Battesimo di Gesù, esso fu soggetto privilegiato degli artisti di tutti i secoli cristiani e la scena ruota normalmente intorno alle due figure di Gesù e di s. Giovanni, e si svolge all’aria aperta; inizialmente Gesù era raffigurato immerso nell’acqua e poi successivamente lo si è raffigurato seminudo, con il Battista che gli versa l’acqua sulla testa.
In conclusione la festa del Battesimo di Gesù, è da sempre l’occasione più propizia per riflettere sul Battesimo dei cristiani; i Padri della Chiesa dicevano che Gesù scendendo nelle acque del Giordano, ha idealmente santificato le acque di tutti i Battisteri; dal più semplice e moderno, posto all’ingresso delle chiese, a quelli che si innalzano a gloria imperitura del Sacramento e dell’arte, vicino alle grandi cattedrali dei secoli scorsi.
Gesù stesso nel Vangelo di s. Marco (16,16) dice: “Chi crederà e sarà battezzato, sarà salvo, ma chi non crederà sarà condannato”.
Autore: Antonio Borrelli
Battesimo di Gesù
Martirologio
Romano: Festa del Battesimo di nostro Signore Gesù Cristo, in cui egli
mirabilmente è dichiarato Figlio di Dio, l’amato, le acque sono santificate,
l’uomo è purificato e tutto il creato esulta.
Ci sono pagine straordinarie e difficili nei
vangeli: quella in cui si racconta il battesimo di Gesù è una di esse. Le
azioni si incrociano con le parole e le parole con la Parola: è la
testimonianza del Padre che rivela in Gesù il proprio Figlio (Mc 1,9-11)
Aprire i cuori al "più forte"
Aprire i cuori al "più forte"
Il racconto è appena iniziato, o forse sta soltanto iniziando. La scena è dominata da Giovanni, colui che precede Gesù e ne prepara la via. È il battezzatore nel deserto a levare per primo la voce: coloro che lo ascoltano sono risvegliati al senso di Dio e alla necessità di cambiare qualcosa nella propria vita. Che gli animi siano preparati ad accogliere la radicale esortazione alla conversione che di lì a poco Gesù avrebbe rivolto a molti (Mc 1,15). Un gran numero di persone dalla Giudea e da Gerusalemme accorrono presso la valle intorno al Giordano per vedere il Battista, ascoltarlo e farsi battezzare. Egli è retto, onesto: ha coscienza di non essere il "più forte", il più importante; non osa neppure paragonarsi ad uno schiavo, tra i cui compiti c'è quello di sciogliere i lacci ai sandali del suo padrone. Egli sa altrettanto bene che cosa sta facendo: il battesimo, quello vero, in Spirito Santo, non lo può dare lui, ma il Messia che sta per arrivare.
Gesù, il "più forte" che si fa debole
Viene da Nazaret di Galilea: là era cresciuto e per molti anni aveva vissuto. La sua famiglia è conosciuta: è il figlio di Maria e del falegname. Viene da là, ma il tempo di essere rivelato al mondo si sta compiendo. Il suo è un arrivo improvviso, non annunciato. Nessuno lo accompagna, nessuno lo introduce; non parla, non fa discorsi. Come gli altri viene "battezzato nel Giordano da Giovanni". Uno dei tanti, uno tra i tanti, eppure è "il più forte", colui che avrebbe battezzato nello Spirito. La scena è talmente scarna da non lasciar immaginare nulla. Ed è giusto che sia così: Gesù è Dio ed è uomo tra gli uomini, povero tra i poveri, totalmente solidale con l'umanità. Egli non ha bisogno né di perdono, né di conversione, ma è nella debolezza che vuole mostrarsi. Ci colpisce che il momento stesso in cui Gesù entra nel racconto, vi prenda parte da umile, si confonda coi peccatori e lo faccia veramente, intendo dire con la volontà di assumere il nostro cuore per cambiarlo dal di dentro e salvarci. È la scelta costante di Gesù che lo porterà a privilegiare tutto ciò che è ultimo e tutti coloro che sono ultimi ed umili per farne luogo della manifestazione dell'amore potente di Dio. La Croce ne sarà la prova più esaustiva. In fondo la storia del battesimo di Gesù parla la stessa lingua della passione e della morte di Gesù che fa propria la nostra povertà ed il nostro peccato per redimerci con la debolezza più radicale del sacrificio della vita.
La scelta del Figlio di Dio
La scelta di Gesù di Nazaret potrà sembrare strana quanto basta, eppure è vincente! Nel momento stesso in cui egli esce dall'acqua dopo essere stato battezzato, è Dio stesso che si rende infatti presente per attestarne il valore: lo squarcio nei cieli è nel linguaggio biblico chiara indicazione simbolica della rottura di ogni forma di separazione tra noi ed il Signore dell'universo. Nella persona di Cristo, nella sua scelta per la debolezza, Dio ci incontra e ci riapre la strada verso il Cielo. Lo Spirito scende su Gesù, rimane con lui ed attesta chi egli è. Infine una voce dal cielo: azioni e parole ora tacciono perché si ascolti la Parola in cui il Padre rivela che Gesù è suo Figlio, l'amato di cui il egli suffraga il cammino e di cui compiace. Stupisce, ma proprio nella debolezza il Padre sceglie di incontrare il Figlio e di manifestarlo. Non è una casualità che a metà del Vangelo di Marco, dopo che Gesù ha annunciato la sua passione, si faccia presente per la seconda volta il Padre per riconfermare che Gesù è suo Figlio e che le sue parole sulla debolezza sono da ascoltare e da imitare perché sono via di salvezza.
Autore: Marco Rossetti sdb
Scrivere del Battesimo di Gesù, è compito di
teologi ed esegeti, perché nell’atto battesimale cui si sottopose Gesù, c’è
tutto il simbolismo della dottrina del cristianesimo, che allacciandosi alla
Tradizione del Vecchio Testamento, apre la strada della nuova concezione di
“figli di Dio” e quindi compartecipi con Cristo della gioia del Padre,
attraverso lo Spirito Santo.
Nell’anno XV del regno di Tiberio (cioè tra il 28 e il 29, oppure tra il 27 e il 28 d.C.), Giovanni Battista il Precursore, l’ultimo dei Profeti del Vecchio Testamento, giunse nel deserto meridionale di Giuda, nei pressi del Mar Morto, dove confluisce il fiume Giordano, a predicare l’avvento del Regno di Dio, esortando alla conversione e amministrando un battesimo di pentimento per il perdono dei peccati.
Ciò avveniva con l’immersione nell’acqua del fiume, secondo quanto profetizzava Ezechiele: “Le nazioni sapranno che io sono il Signore, quando mostrerò la mia santità in voi davanti a loro. Vi prenderò dalle genti, vi radunerò da ogni terra e vi condurrò sul vostro suolo. Vi aspergerò con acqua e sarete purificati; io vi purificherò da tutte le vostre sozzure e da tutti i vostri idoli”.
Il profeta Ezechiele spiegava ad Israele che se dopo il peccato verso Dio, che gli ha meritato l’esilio, vuole rivivere in relazione di nuovo con il suo Dio e ricevere il suo Spirito, deve essere totalmente rifatto, purificato, pronunciando il simbolismo dell’acqua, “vi aspergerò con acqua e sarete purificati”.
E con questo spirito di purificazione che Giovanni battezzava, quanti accorrevano a lui da Gerusalemme, da tutta la Giudea e dalle regioni intorno al Giordano.
E duemila anni fa sulla sponda del fiume comparve anche il giovane Gesù, di circa 30 anni, cittadino della Galilea che era una provincia del vasto Impero Romano e osservava la folla dei penitenti che si avviavano al rito di purificazione e di perdono; mentre Giovanni diceva a tutti, perché si mormorava che fosse il Messia: “Io vi battezzo con acqua; ma viene uno che è più forte di me, al quale io non sono degno di sciogliere neppure il legaccio dei sandali; costui vi battezzerà in Spirito Santo e fuoco…”.
Anche Gesù, innocente da ogni colpa, volle avvicinarsi per ricevere il Battesimo, per solidarizzare con quei penitenti alla ricerca della salvezza dell’anima e santificare con la sua presenza l’atto, che non sarà più di sola purificazione, ma anche la venuta in ognuno dello Spirito di Dio e rappresenterà la riconciliazione divina con il genere umano, dopo il peccato originale.
Giovanni riconosciutolo, si ritrasse dicendo: “Io ho bisogno di essere battezzato da te e tu vieni da me?” e Gesù rispose: “Lascia fare per ora, poiché conviene che così adempiamo ogni giustizia”. Allora Giovanni lo battezzò; appena uscito dall’acqua, si aprirono i cieli ed egli vide lo Spirito di Dio scendere come una colomba e venire su di lui. Ed una voce dal cielo disse: “Questo è il Figlio mio prediletto, nel quale mi sono compiaciuto” (Mt 3, 13-17).
Gesù pieno di Spirito Santo, si allontanò dal Giordano e si ritirò nel deserto per quaranta giorni in meditazione, prima di iniziare la sua vita pubblica, in Galilea.
Completiamo queste brevi note, che vanno comunque approfondite consultando le riflessioni dei competenti studiosi, con il descrivere l’importanza assunta quale Sacramento nella Chiesa Cattolica.
Istituito da Gesù Cristo con il suo diretto Battesimo, il rito consiste in un’abluzione accompagnata dalla formula trinitaria: “Io ti battezzo nel nome del Padre e del Figlio e dello Spirito Santo”; la materia del Battesimo è l’acqua naturale e il suo uso come già detto è simbolo della purificazione dell’anima; può essere applicata in tre modi diversi “per immersione” in uso nelle Chiese Orientali e nella liturgia ambrosiana; per “infusione” cioè acqua versata sulla testa del battezzato (generalmente usata dal XV secolo nella Chiesa Occidentale); “per aspersione” (acqua gettata sulla persona del battezzato, in casi particolari).
Il battesimo cancella il peccato originale e le colpe commesse fino al giorno in cui si riceve, rimette tutte le pene, rende il battezzato partecipe della grazia di Dio, capace della fede, membro della Chiesa; imprimendogli il carattere indelebile di cristiano.
È il primo dei setti Sacramenti; viene amministrato ai bambini fino all’età della ragione, con il solo consenso dei genitori e alla presenza di almeno un padrino, con il quale il battezzato contrae una parentela spirituale; gli adulti lo ricevono dietro loro richiesta, dopo aver ricevuto un’opportuna istruzione religiosa.
Il Sacramento è amministrato ordinariamente dai ministri del culto (vescovo, sacerdote, diacono), ma in caso di pericolo di morte, qualsiasi persona anche non cristiana, può battezzare, purché agisca secondo l’intendimento della Chiesa.
Aggiungiamo che la teologia ufficiale riconosce anche il battesimo di desiderio, ossia la grazia battesimale ottenuta col voto di ricevere il battesimo, anche se le circostanze lo impedirono; poi il battesimo di sangue, cioè il martirio avvenuto prima che lo si ricevesse.
Con la cerimonia del battesimo si impone al battezzato il nome, per lo più cristiano, scelto dai genitori se è minorenne.
Il Battesimo costituì, per quanto riguarda l’Occidente, la registrazione ufficiale della nascita di un bambino, negli archivi parrocchiali; attiva nei primi secoli, questa pratica fu poi abbandonata per essere ripresa dal XV secolo, divenendo legge con il Concilio di Trento. In Italia la registrazione negli uffici parrocchiali, funzionò finché non venne istituito l’Ufficio dello ‘stato civile’ da parte del Regno d’Italia.
Ritornando al Battesimo di Gesù, esso fu soggetto privilegiato degli artisti di tutti i secoli cristiani e la scena ruota normalmente intorno alle due figure di Gesù e di s. Giovanni, e si svolge all’aria aperta; inizialmente Gesù era raffigurato immerso nell’acqua e poi successivamente lo si è raffigurato seminudo, con il Battista che gli versa l’acqua sulla testa.
In conclusione la festa del Battesimo di Gesù, è da sempre l’occasione più propizia per riflettere sul Battesimo dei cristiani; i Padri della Chiesa dicevano che Gesù scendendo nelle acque del Giordano, ha idealmente santificato le acque di tutti i Battisteri; dal più semplice e moderno, posto all’ingresso delle chiese, a quelli che si innalzano a gloria imperitura del Sacramento e dell’arte, vicino alle grandi cattedrali dei secoli scorsi.
Gesù stesso nel Vangelo di s. Marco (16,16) dice: “Chi crederà e sarà battezzato, sarà salvo, ma chi non crederà sarà condannato”.
Autore: Antonio Borrelli