Saint Grégoire d'Agrigente
Évêque
d'Agrigente en Sicile (✝ v. 603)
Originaire
d'Agrigente en Sicile, il chantait durant les liturgies "doué par nature
d'une belle voix qui ravissait tous les assistants". Il part à Carthage et
se joint à trois moines qui se rendent à Jérusalem et tous quatre y vivent le
Grand Carême et les fêtes pascales. Quelques années plus tard, il est à
Antioche, puis à Constantinople. Honoré par l'empereur et la cour, il part à
Rome pour vénérer le tombeau des Apôtres où le Pape l'accueille, le nomme
évêque d'Agrigente et le soutient quand il y sera accusé par des prêtres
mécontents de son ministère épiscopal, et même emprisonné pour cela. Le Pape
rétablit son innocence durant une liturgie dans la basilique saint Pierre. Puis
Grégoire retourna à Constantinople où il se retira dans la quiétude monastique
poursuivant son œuvre pastorale et littéraire qui le fait surnommer "un
second Chrysostome."
À Agrigente en Sicile, après 603, saint Grégoire, évêque, qui
composa un commentaire de l’Ecclésiaste pour faire connaître aux ignorants son
sens spirituel.
Martyrologe
romain
Joie et
lumière.
La lumière est douce , dit l’Ecclésiaste, ~ et c’est bien bon de contempler le soleil
visible avec les yeux de notre corps. ~ Car si la lumière disparaissait, le
monde n’aurait plus d’aspect, et la vie serait sans vie. Et c’est pourquoi
Moïse, le contemplateur de Dieu, a dit jadis : Dieu vit que la lumière
était bonne. ~ Mais nous devons penser ~ à la grande, véritable et
éternelle lumière qui éclaire tout homme venant dans ce monde ,
c’est-à-dire le Christ, le Sauveur du monde et son Rédempteur. Après s’être
fait voir aux prophètes, il s’est fait homme et il est allé jusqu’aux
extrémités de la condition humaine, ce qui fait dire au prophète David : Chantez
à Dieu un psaume pour son nom, frayez la route à celui qui monte au couchant :
son nom est « le Seigneur », bondissez de joie devant sa face. ~
L’Ecclésiaste a donc dit que la lumière était
douce ; il a prédit qu’il serait bon pour nous de voir de nos yeux le
soleil de gloire, c’est-à-dire celui qui a dit, au temps de sa divine
incarnation : Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne
marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. Et
encore : Voici le jugement : la lumière est venue dans le monde. ~
Ainsi donc, cette lumière du soleil, vue par
les yeux de notre corps, annonçait le soleil spirituel, le Soleil de
justice . C’est vraiment le soleil le plus doux qui se soit levé pour
ceux qui, en ce temps-là, ont eu le bonheur d’être ses disciples, et de le
regarder de leurs yeux pendant qu’il partageait la vie des hommes, comme s’il
était un homme ordinaire. Et pourtant, il était aussi par nature Dieu véritable
; c’est pourquoi il était en mesure de rendre la vue aux aveugles, de faire
marcher les boiteux et entendre les sourds ; il a purifié les lépreux et, d’un
seul mot, rappelé les morts à la vie.
Et maintenant encore, il n’y a vraiment rien
de plus doux que de fixer sur lui les yeux de notre esprit pour contempler et
se représenter son inexprimable et divine beauté ; il n’y a rien de plus doux
que d’être illuminés et embellis par cette participation et cette communion à
la lumière, d’avoir le cœur adouci, l’âme sanctifiée, et d’être remplis d’une
allégresse divine tous les jours de la vie présente.
C’est ce que le Sage Ecclésiaste nous laisse
entendre, lorsqu’il dit : Si l’homme vit de nombreuses années, qu’il se
réjouisse en elles toutes . En vérité, ce soleil de justice est, pour
ceux qui le regardent, le pourvoyeur de la joie selon cette prophétie de David
: Les justes sont en fête devant la face de Dieu, ils débordent
d’allégresse ! Et encore : Criez au Seigneur votre joie,
hommes justes : hommes droits, à vous la louange!
R/
Enseigne-nous à bien compter nos jours,
pour que nos cœurs découvrent la sagesse.
Tu
m’enseignes la route de la vie,
en ta présence la joie est sans mesure.
Veille à
mon chemin, qu’il ne soit fatal,
et conduis-moi sur le chemin d’éternité.
Source:
AELF
SOURCE : http://disciplesduchrist.unblog.fr/commentaire-de-saint-gregoire-dagrigente-sur-lecclesiaste-2/
Commentaire sur l'Ecclésiaste (extraits : 8, 6 ;
10, 2)
attribué à St Grégoire d'Agrigente (v. 559-592)
"Va manger ton
pain dans la joie et bois de bon coeur ton vin, car déjà Dieu a agréé ta
conduite. Que tes vêtements soient blancs, et que l'huile ne manque pas sur ta
tête. [Ec 9, 7-8]"
Si nous voulons expliquer cette parole dans
son sens immédiat et naturel, nous dirons que c'est une exhortation judicieuse
par laquelle l'Ecclésiaste nous invite à délaisser et à mépriser les ornières
tortueuses et perverses des hommes mauvais et ennemis de la vérité. Si nous
vivons avec droiture, si nous sommes attachés à la doctrine d'une foi pure
envers Dieu, nous mangerons notre pain dans la joie et nous boirons notre vin
de bon coeur. Alors nous ne tomberons pas dans des doctrines mauvaises ni dans
une conduite perverse. Au contraire, nous aurons toujours des pensées droites
et, de tout notre pouvoir, nous accorderons notre miséricorde et nos bienfaits
aux malheureux et aux pauvres. Car, évidemment, Dieu se complaît en ceux qui
ont de tels soucis et qui agissent de la sorte.
[...]
Mais l'interprétation spirituelle nous
élève à des réflexions plus hautes. Elle nous fait penser au pain céleste et
sacramentel qui descend du ciel et qui donne la vie au monde ; de même elle
nous invite à boire de bon coeur le vin spirituel, c'est-à-dire celui qui a
jailli du côté de la vraie vigne, lors de la Passion qui nous sauve. C'est à ce
sujet que l'Evangile du salut nous dit : Jésus, ayant pris le pain,
le bénit et dit à ses saints disciples et Apôtres : Prenez,
mangez : ceci est mon corps, qui est rompu pour vous, en vue du pardon des
péchés. De même pour la coupe, il dit : Buvez-en tous : ceci est mon sang,
celui de la nouvelle Alliance, qui est répandu pour vous et pour la multitude
en vue du pardon des péchés. En effet, ceux qui mangent ce pain et
boivent ce vin sacramentel se réjouissent vraiment et pourraient s'écrier : Tu as mis la joie dans notre coeur !
SOURCE :
http://peresdeleglise.free.fr/textesvaries/gregoireagrigente.htm
Saint Gregory of Agrigento
Gregory
of Agrigentum
St. Gregory the Bishop of Agrigentum
Saint Gregory of Agrigento
Profile
Martyred in the persecutions of Valerian.
Gregory
of Agrigentum
Article
(Saint) Bishop
(November 23) (6th century) A Sicilian contemporary of Pope Saint Gregory the
Great who raised him, on his return from a protracted sojourn in the
monasteries of the East, to the See of Agrigentum (Girgenti), his native town,
and vindicated his character when attacked by the evil-livers he corrected. The
dates concerning him are much disputed; but it would seem fairly certain that
he did not pass away until after A.D. 600.
MLA Citation
- Monks of Ramsgate. “Gregory of Agrigentum”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 26 July 2013. Web.
22 June 2017. < http://catholicsaints.info/book-of-saints-gregory-of-agrigentum/>
St. Gregory the Bishop of Agrigentum
Saint Gregory,
Bishop of Agrigentum, was born on the island of Sicily, in the village of
Pretorium, not far from the city of Agrigentum, of the pious parents Chariton
and Theodota. The infant Gregory was baptized by the bishop of Agrigentum,
Pataimonus. At ten years of age the studious boy mastered writing and was able
to read, and to sing church hymns. At twelve years of age Saint Gregory was
given to the clergy, and he was put under the spiritual guidance of the
archdeacon Donatus. Saint Gregory spent the next ten years in the Agrigentum
church. Then, however, an angel of the Lord appeared to the holy youth, who had
a fervent desire to visit Jerusalem, and said that God had blessed his
intention.
At Jerusalem Saint
Gregory was presented to Patriarch Macarius (563-574), who retained the pious
youth for service in his own cathedral church, ordaining him deacon. The soul
of Saint Gregory thirsted for monastic labors, and the Patriarch gave his blessing,
allowing him go to a monastery on the Mount of Olives. After a year Saint
Gregory departed this monastery for a desert Elder, who for four years taught
him spiritual wisdom, humility and the principles of monastic life. The
ascetic, foreseeing in Saint Gregory a future great luminary of the Church,
gave him a blessing to forsake the solitary life.
Having left the Elder,
Saint Gregory dwelt for a certain time at Jerusalem, and then went to
Constantinople, where he was received with love by the brethren of the
monastery of the holy Martyrs Sergius and Bacchus. The ascetic efforts of Saint
Gregory were noticed by Patriarch Eutychius of Constantinople (552-565), at
whose insistence the saint participated in the Fifth Ecumenical Council (553).
At the completion of the Council Saint Gregory set off for Rome, to venerate
the graves of the holy Apostles Peter and Paul.
During this time the
bishop of Agrigentum died. The elder clergy and illustrious citizens of
Agrigentum journeyed to Rome with a request for the Pope to determine a
successor for their late hierarch from among a list of candidates they were
presenting. The Pope, however, declined their proposal through divine
inspiration, and instead summoned Saint Gregory to serve them as bishop.
For a few years Saint
Gregory peacefully guided the flock entrusted to him by God. He was a defender
of the down-trodden, a wise preacher, and miraculous healer. As archbishop,
Saint Gregory led the life of an ascetic monk, fervently observing monastic
vows. The flock loved their hierarch and trusted in him. But there were also
malicious people who had resolved to slander him.
While Saint Gregory was
in church, these vicious people secretly led a bribed harlot into his chambers,
and then in front of the crowd which accompanied the bishop to the doors of his
house after services, they led her out and accused Saint Gregory of the deadly
sin of fornication. They placed the holy bishop under guard. The people
attempted to defend their bishop, but were unsuccessful. At the trial the
harlot gave false testimony against Saint Gregory. Just as she pronounced the
words of slander, she went into a fit of frenzied rage. The judges accused the
saint of sorcery. Saint Gregory was sent for judgment to the Roman bishop
together with a report about his “crimes.”
The Pope, after reading
the charges, did not want to see the accused, and gave orders to remand him to
prison. The saint endured his humiliation humbly, dwelling in constant prayer.
His prayerful effort and wonderworking gifts quickly became known through the
city and the surrounding region. Pious Romans began to gather at the prison,
whom the imprisoned saint taught about the righteous life, and he implored the
Lord to heal the sick.
After two years, a
clairvoyant Elder named Mark, who had known Saint Gregory since youth, came to
the Pope. The Elder did not believe the charges and he persuaded the Pope to
convene a Council to decide Gregory’s case. At the invitation of the Pope, many
clergy from the city of Agrigentum came to the Council, together with all those
making accusations against the saint, including the harlot. From Constantinople
three bishops and the imperial dignitary Marcian came to Rome. Along the way
Marcian had fallen grievously ill. On the advice of many people who had
received healing through the prayers of Saint Gregory, servants carried the
dying man to the prison where the wonderworking saint languished. Through the
prayers of Saint Gregory the Lord granted healing to Marcian.
At the Council the
slanderers attempted to renew their accusations, and as their chief proof they
presented the deranged harlot to the judge, declaring that Gregory had
bewitched her. But the saint prayed over her and cast out the devil. The woman
came to her senses and told the Council the whole truth. The slanderers were
brought to shame and judged. Marcian even wanted to execute them, but Saint
Gregory implored forgiveness for them.
Saint Gregory returned in
honor to his own cathedral, and surrounded by the love of his flock, he guided the
Church until his own peaceful demise.
San Gregorio I di Agrigento Vescovo
Secondo il Gaetano - che ricava la notizia dalla Passione di S.
Agrippina il cui corpo venne portato in Sicilia e sostò in Agrigento dove fu
onorato da S. Gregorio I - questo Santo sarebbe vissuto attorno all'anno 262.
Della traslazione delle sue reliquie in Sicilia ci rimane un racconto
pubblicato dal Gaetano nel primo volume delle sue "Vitae Sanctorum
Siculorum" e poi riportato e annotato dai Bollandisti negli "Acta
Sanctorum", vol. IV del mese di giugno.
Secondo questa narrazione, S. Gregorio, in Roma, avrebbe assistito e confortato
S. Agrippina durante il martirio subìto sotto Valeriano e Gallieno; tornato in
Agrigento, apprese che tre vergini: Bassa, sorella di S. Agrippina, Paola e
Agatonica erano approdate alla spiaggia con il corpo della martire che
intendevano deporre in Mineo.
Egli, con
l'arcidiacono e alcuni chierici, vi accorse. Un grande profumo si era sparso
dovunque nella zona. Celebrati i sacri misteri e comunicate le tre vergini,
profetizzò loro che avrebbero seguito la santa nel martirio, cosa che avvenne
tre mesi dopo.
Il Calendario della Chiesa Agrigentina commemora S. Gregorio il 22 giugno.
Autore: Raimondo
Lentini
Fonte:
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Domenico
De Gregorio, La Chiesa agrigentina – Notizie storiche, vol. I, Agrigento
1996.
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