Saint Gaspare Bertoni
Fondateur de la
Congrégation des saints stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ (+ 1853)
Béatifié le 1er novembre 1975 à Rome par Paul VI et canonisé le 1er novembre 1989 à Rome par Jean-Paul II.
Biographie (en anglais) site du Vatican.
Gaspare Bertoni (1777-1853) ordonné prêtre le 20 septembre 1800 fonde la Congrégation des saints stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ pour le ministère paroissial, les écoles et l'éducation. Précurseur de l'Action catholique.
(site de l'abbaye Saint-Benoît en Suisse)
À Vérone en Vénétie, l’an 1853, saint Gaspar Bertoni, prêtre, qui institua la
Congrégation des Sacrés Stigmates de notre Seigneur Jésus Christ, dont les
membres missionnaires seraient au service des évêques.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10237/Saint-Gaspare-Bertoni.html
Saint Gaspard Bertoni
Gaspard Bertoni naquit le
9 octobre 1777 à Vérone. Il suit l'école chez les jésuites jusqu'à leur
suppression, mais leur "Congrégation mariale" subsiste et Gaspard
reste sous l'influence de l'un des Pères qui deviendra Général de la Compagnie
après son rétablissement. A partir de 18 ans, il suit en externe les cours du
séminaire. Puis c'est l'invasion française (1er juin 1796) qui pendant 20 ans
troublera l'ordre de la région. Gaspard se consacre au soin des malades et des
blessés au sein d'une "Fraternité évangélique pour les hôpitaux".
Ordonné prêtre le 20
septembre 1800 il fonde une "Cohorte mariale" destinée à la formation
chrétienne et sociale des jeunes, qui sera supprimée en 1807 par décret
napoléonien. Il s'occupe aussi de la direction spirituelle d’une communauté
fondée par sainte Madeleine de Canossa. Il y rencontre Léopoldine Naudet qu'il
aide à fonder les "Sœurs de la sainte Famille". Il aide également
Téodora Campostrini à discerner sa vocation et à fonder les "Sœurs minimes
de Notre Dame des douleurs"
Après la mort de sa mère
en 1810, son évêque lui confie la direction spirituelle des séminaristes, alors
que le Souverain Pontife est prisonnier de Napoléon. Il y développe un
attachement inconditionnel au pape.
Le lendemain d'une extase
devant le Crucifix (30 mai 1812), il est frappé par la fièvre miliaire. Il
échappe à la mort presque miraculeusement, mais il restera malade pour les 41
années qui lui restent à vivre. De son lit, il est un ange de consolation pour
des âmes innombrables, en particulier pour les personnes qui cherchent à fonder
des œuvres charitables. Après l'abdication de Napoléon en 1814 et le retour de
l'Italie dans l'influence autrichienne, Gaspard Bertoni comprend qu'il faut
enseigner les grandes vérités de la foi au moyen de missions populaires afin de
ramener les égarés dans la bergerie. Le 14 novembre 1816, il fonde avec deux
compagnons une congrégation destinée à répandre la dévotion à la Passion du
Christ et à ses plaies, les « Stigmatins ». En décembre 1817, le pape
Pie VII le nomme "missionnaire apostolique". Malgré les entraves du
gouvernement autrichien, il continue prédication et catéchèse jusqu’à son
rappel à Dieu le 12 juin 1853 à Vérone. « De quoi avez-vous
besoin ? », lui demande son infirmier le matin : - « J’ai besoin
de souffrir », répond-il.
Saint Gaspard
BERTONI
Nom: BERTONI
Prénom: Gaspard (Gaspare)
Nom de religion: Gaspard
(Gaspare)
Pays: Italie
Naissance:
09.10.1777 à Vérone
Mort:
12.06.1853 à Vérone
Etat: Prêtre - Religieux
- Fondateur
Note: Prêtre le
20.09.1800 – Fonde la Congrégation des saints stigmates de N.-S. Jésus-Christ
pour le ministère paroissial, les écoles et l'éducation. Précurseur de
l'Action catholique.
Béatification:
01.11.1975 à Rome par Paul VI
Canonisation: 01.11.1989 à
Rome par Jean Paul II
Fête: 12 juin
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1989 n.45
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1976 p.48 - 1990 p.47
Notice
Gaspare (Gaspard) Bertoni
naît en 1777 à Vérone dans la République de Venise, dans une famille aisée et
surtout très croyante où, traditionnellement, des deux côtés, on exerçait la
profession de notaire. Après la mort d'une sœur plus jeune il reste enfant
unique. Il suit l'école chez les jésuites jusqu'à leur suppression, mais leur
"Congrégation mariale" subsiste et Gaspard reste sous l'influence de
l'un des Pères qui deviendra Général de la Compagnie après son rétablissement.
A partir de 18 ans, il suit en externe les cours du séminaire. Puis c'est
l'invasion française (1er juin 1796) qui pendant 20 ans troublera l'ordre
de la région. Gaspard se livre au soin des malades et des blessés au sein d'une
"Fraternité évangélique pour les hôpitaux".
Il est ordonné prêtre le
20 septembre 1800 et jette toutes ses forces dans l'apostolat. Il fonde un
premier Oratoire ou "Cohorte mariale" destinée à la formation
chrétienne et sociale des jeunes, mais supprimée en 1807 par décret
napoléonien. Don Gaspard, pour continuer, attend des jours meilleurs.
Entre-temps il s'occupe de direction spirituelle dans une communauté fondée par
Sainte Madeleine
de Canossa 2 (1774-1835
cf. n°17). Il y rencontre la Servante de Dieu Léopoldine Naudet qu'il aide à
fonder les "Sœurs de la sainte Famille". Il aide également la
Servante de Dieu Téodora Campostrini à discerner sa vocation et à fonder les
"Sœurs minimes de notre Dame des douleurs"
Déjà, avant la mort de sa
mère en 1810, il reçoit chez lui des aspirants au sacerdoce pour leur donner
une formation spirituelle et intellectuelle solide. Après ce décès, il déménage
et l'évêque lui confie la direction spirituelle des séminaristes. En fait le
séminaire traversait une crise financière et morale désastreuse. Don Gaspard
prend pour base l'attachement inconditionnel au Souverain Pontife (qui, pour
lors, est prisonnier de Napoléon) car le Pape est et demeure la pierre "première
et inamissible" de L'Eglise. En peu de temps, il relève le séminaire,
lequel revêt un aspect "monastique" comme le rapporte un témoin. Don
Gaspard pense que la réforme de l'Eglise doit commencer par le sanctuaire et le
retour de ses ministres à une suite intégrale de l'Évangile.
Le lendemain d'une extase
devant le Crucifix (30 mai 1812), il est frappé par la fièvre miliaire. Il
échappe à la mort presque miraculeusement, mais il restera malade pour les 41
années qui lui restent à vivre. De son lit, il est un ange de consolation pour
des âmes innombrables, en particulier pour les personnes qui cherchent à fonder
des œuvres charitables, comme le bienheureux Charles
Steeb 2 .
Après l'abdication de Napoléon (1814) et le retour de l'Italie à l'influence
autrichienne, don Bertoni comprend qu'il faut enseigner les grandes vérités de
la foi au moyen de missions populaires afin de ramener les égarés dans la
bergerie. Le 14 novembre 1816, dans une église désaffectée, dédiée jadis aux
stigmates de saint François, il fonde avec deux compagnons une congrégation
dédiée, elle, aux stigmates de Notre Seigneur – les stigmatins – et destinée à
répandre la dévotion à la Passion du Christ et à ses plaies. En décembre 1817,
le pape Pie VII le nomme "missionnaire apostolique" mais le
gouvernement autrichien soupçonneux lui met des entraves. Il continue comme il
peut avec la prédication et la catéchèse.
Vraie image du Christ
crucifié, il subit presque 300 opérations à la jambe droite. Il pense qu'il ne
souffrira jamais assez pour le bien de l'Eglise et le salut des âmes. Lorsque,
finalement, l'infirmier lui demande: "Père, avez-vous besoin de quelque
chose?" – "J'ai besoin de souffrir" répond-il dans un dernier
souffle. C'était le Dimanche 12 juin 1853 à 15h 30.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0142.htm
GASPAR BERTONI
Prêtre, Religieux,
Fondateur, Saint
1777-1853
Gaspare (Gaspard) Bertoni
naît en 1777 à Vérone dans la République de Venise, dans une famille aisée et
surtout très croyante où, traditionnellement, des deux côtés, on exerçait la
profession de notaire. Après la mort d'une sœur plus jeune il reste enfant unique.
Il suit l'école chez les jésuites jusqu'à leur suppression, mais leur
"Congrégation mariale" subsiste et Gaspard reste sous l'influence de
l'un des Pères qui deviendra Général de la Compagnie après son rétablissement.
A partir de 18 ans, il suit en externe les cours du séminaire. Puis c'est
l'invasion française (1er juin 1796) qui pendant 20 ans troublera l'ordre
de la région. Gaspard se livre au soin des malades et des blessés au sein d'une
"Fraternité évangélique pour les hôpitaux".
Il est ordonné prêtre le
20 septembre 1800 et jette toutes ses forces dans l'apostolat. Il fonde un
premier Oratoire ou "Cohorte mariale" destinée à la formation
chrétienne et sociale des jeunes, mais supprimée en 1807 par décret
napoléonien. Don Gaspard, pour continuer, attend des jours meilleurs.
Entre-temps il s'occupe de direction spirituelle dans une communauté fondée par
Sainte Madeleine de Canossa (1774-1835 cf. n°17). Il y rencontre la Servante de
Dieu Léopoldine Naudet qu'il aide à fonder les "Sœurs de la sainte
Famille". Il aide également la Servante de Dieu Téodora Campostrini à
discerner sa vocation et à fonder les "Sœurs minimes de notre Dame des
douleurs"
Déjà, avant la mort de sa
mère en 1810, il reçoit chez lui des aspirants au sacerdoce pour leur donner
une formation spirituelle et intellectuelle solide. Après ce décès, il déménage
et l'évêque lui confie la direction spirituelle des séminaristes. En fait le
séminaire traversait une crise financière et morale désastreuse. Don Gaspard
prend pour base l'attachement inconditionnel au Souverain Pontife (qui, pour
lors, est prisonnier de Napoléon) car le Pape est et demeure la pierre
"première et inamissible" de L'Eglise. En peu de temps, il relève le
séminaire, lequel revêt un aspect "monastique" comme le rapporte un
témoin. Don Gaspard pense que la réforme de l'Eglise doit commencer par le
sanctuaire et le retour de ses ministres à une suite intégrale de l'Evangile.
Le lendemain d'une extase
devant le Crucifix (30 mai 1812), il est frappé par la fièvre miliaire. Il
échappe à la mort presque miraculeusement, mais il restera malade pour les 41
années qui lui restent à vivre. De son lit, il est un ange de consolation pour
des âmes innombrables, en particulier pour les personnes qui cherchent à fonder
des œuvres charitables, comme le bienheureux Charles Steeb. Après l'abdication
de Napoléon (1814) et le retour de l'Italie à l'influence autrichienne, don
Bertoni comprend qu'il faut enseigner les grandes vérités de la foi au moyen de
missions populaires afin de ramener les égarés dans la bergerie. Le 14 novembre
1816, dans une église désaffectée, dédiée jadis aux stigmates de saint
François, il fonde avec deux compagnons une congrégation dédiée, elle, aux
stigmates de Notre Seigneur — les stigmatins — et destinée
à répandre la dévotion à la Passion du Christ et à ses plaies. En décembre
1817, le pape Pie VII le nomme "missionnaire apostolique" mais le
gouvernement autrichien soupçonneux lui met des entraves. Il continue comme il
peut avec la prédication et la catéchèse.
Vraie image du Christ
crucifié, il subit presque 300 opérations à la jambe droite. Il pense qu'il ne
souffrira jamais assez pour le bien de l'Eglise et le salut des âmes. Lorsque,
finalement, l'infirmier lui demande: "Père, avez-vous besoin de quelque
chose?" — "J'ai besoin de souffrir" répond-il dans un
dernier souffle. C'était le Dimanche 12 juin 1853 à 15h 30.
Béatifié le 1er novembre
1975, à Rome, par Paul VI.
Canonisé le 1er novembre
1989, à Rome, par Jean Paul II.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/gaspar_bertoni.htm
Spoglie di San Gaspare Bertoni nella Chiesa delle Stimmate a Verona
Also
known as
Caspar Bertoni
Gaspar Bertoni
The Apostolic Missionary
Profile
Son of Francis, a
wealthy lawyer and notary,
and Brunora Ravelli Bertoni, he was raised in a pious family. His beloved
sister died when
Gaspare was quite young. He was educated at
home, then by Jesuits and
the Marian Congregation at Saint Sebastian’s School in Verona, Italy.
At his first Communion Gaspare
received a vision and
message that he was to become a priest,
and he entered the seminary in 1796.
On 1
June 1796, troops from Revolutionary France began
a 20 year occupation of northern Italy.
Gaspar joined the Gospel Fraternity for Hospitals, and worked to help
those wounded, ill,
displaced, or otherwise harmed by the occupation. Ordained on 20
September 1800.
Chaplain to
the sisters of
Saint Magdalen Canossa convent.
Spiritual director to many including Venerable Leopoldina
Naudet, Venerable Teodora
Campestrini, and an entire seminary.
Well known preacher.
One of the leaders in a Europe-wide
movement to offer prayers and
support for Pope Pius VII when
he was imprisoned by
Napolean Bonaparte. Established the Marian Oratories. Organized free schools for
the poor.
Spread devotion to the Five Wounds of Christ.
Founded the Congregation
of the Sacred Stigmata of Our Lord Jesus Christ (Stigmatines) on 4 November 1816.
Their mission was to serve as “Apostolic Missionaries for the assistance of
bishops”, and they were under the patronage of Mary and Joseph.
Beset by fevers and
a continuing infection in his right leg during
the last two decades of his life. Over 300 operations were
performed on his leg in
an effort to stem the infection. Continued to serve as counselor and spiritual
director from his hospital bed.
Born
9 October 1777 in Verona, Italy
Sunday 12 June 1853 in Verona, Italy of
natural causes
15 December 1966 by Pope Paul VI (decree
of heroic
virtues)
1 November 1975 by Pope Paul VI
1 November 1989 by Pope John
Paul II
Additional
Information
The
Holiness of the Church in the 19th Century
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
sites
em português
MLA
Citation
“Saint Gaspare Luigi
Bertoni“. CatholicSaints.Info. 8 January 2022. Web. 20 March 2022.
<http://catholicsaints.info/saint-gaspare-bertoni/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-gaspare-bertoni/
Gaspar
Bertoni (1777-1853) priest, founder of the Congregation of the Sacred Stigmata of Our Lord Jesus Christ
GASPAR BERTONI was
born in Verona, in the Republic of Venice, on October 9, 1777, of Francis
Bertoni and Brunora Ravelli of Sirmione. He was baptized the following day by
his grand-uncle, Fr. James Bertoni, in the parish church of St. Paul, in the
Campo Marzo section of Verona. On both sides of the family, the profession of
"Notary" was exercised, and from an old legal document, it can be
seen that the family was fairly well off. Even more outstanding, however, was
the practice of the faith.
Following the death of
his baby sister, young Gaspar remained the only child. He had the benefit of an
excellent education both at home and at St. Sebastian's school, that was
conducted by the municipality after the suppression of the Jesuits. They, however,
continued teaching and also in the direction of the Marian Congregation. Young
Bertoni here came under the influence of Fr. Louis Fortis, who would in the
future be the first Jesuit General after the reinstatement of the Company of
Jesus.
From the grace of his
first Holy Communion at age 11, Gaspar Bertoni was called to a life of mystical
union. His vocation to the priesthood matured, and at 18, he entered the
seminary. In frequenting the theological course as an extern student, he found
in his professor of moral theology, Fr. Nicholas Galvani, an excellent
spiritual director.
During his first year of
theology, he witnessed the invasion of the French armies (June 1, 1796). This
was the beginning of a 20 year period of great upheaval for his native city.
Inspired by deep charity, he dedicated himself to the assistance of the sick
and wounded, as a member of a Gospel Fraternity for the Hospitals, that had
just then been instituted by the Servant of God, Fr. Peter Leonardi.
At his priestly
ordination (September 20, 1800), at the dawn of a new century, he found himself
in a world in need of much assistance for the resolution of the serious
problems that disturbed it.
His pastor assigned the
youth of parish to his pastoral care. He dedicated himself with all his
energies and great organizational ability to the new mission. He established an
Oratory in the form of a "Marian Cohort", that had as its goal the
Christian and social formation of the youth. All such organizations were
suppressed by a decree from Napoleon (1807), and Fr. Bertoni reserved the
carrying out of his plans for better times.
Meanwhile, he took over
the spiritual direction of a community founded then by St. Magdalena of Canossa
at St. Joseph's Convent (May 1808). It was here that he met the Servant of God,
Leopoldina Naudet, whom he would then spiritually guide to the heights of the
mysticism of holy abandonment and to the foundation of the Sisters of the Holy
Family. He extended this aspect of his ministry to another Servant of God, Teodora
Campostrini, of a noble family, both in the discernment of her vocation, as in
the foundation of her Community, of the "Sorelle Minime" of the
Charity of the Sorrowful Mother.
By September of 1810, he
had already moved from his family home after the death of his mother, and was
transferred from St. Paul's Parish, to St. Firmus Major. Here, the bishop also
entrusted him with the spiritual direction of the seminarians in the diocesan
seminary. A solid spiritual and theological formation of the young was always
the clear objective of the frequent gatherings that he held in his own home. At
this time, he began to organize this endeavor in a more orderly fashion. His
overall idea was the renewal of the clergy based on an unconditional adherence
to the Supreme Pontiff, Pius VII, at that time, Napoleon's prisoner. For Fr.
Bertoni, the Pontiff, was always "the first and irremovable stone" of
the Church. The reform of the Church had to begin from the sanctuary itself,
with the return of its ministers to the integral following of the Gospel. The
diocesan seminary was going through a very bad crisis. However, in a short time
it regained its proper form, and even assumed a monastic aspect as a
contemporary witness stated.
With the fall of
Napoleon, the need for restoration was widely felt. Fr. Bertoni clearly
understood that to gather the flock once again, it would be necessary to awaken
them by the presentation of the fundamental truths of the faith through the
preaching of missions to the people. On December 20, 1817, Pope Pius VII
conferred on him a precise mandate, by conferring on him the faculty of
"apostolic missionary". While the suspicious government of Austria
forbade this specific ministry, Fr. Bertoni dedicated himself to other
preaching and catechetical instruction.
While becoming all things
to gain all for Christ, Fr. Bertoni cultivated a very intense interior life.
From the reading of his Spiritual Diary, it appears that he was also grace by
mystical gifts. Among these, was the call, made evident to him by grace, to the
foundation of a religious family.
On November 4, 1816, with
two companions, he moved into a small house, adjacent to a suppressed Church,
that bore the title of "the Sacred Stigmata of St. Francis (from this, the
name of his community was eventually adapted; in this small church, he also
worked to spread the devotion to the Passion and the wounds of Christ). In a
very unostentatious manner, the new community opened a tuition-free school,
offering this and other gratuitous services to the Church and society. The men
lived together a common life of strict observance and penance. An intense life
of contemplation was joined to a broad apostolate, including the Christian
education of the youth, the formation of the clergy and missionary preaching,
in perfect availability to the requests of the bishop.
Right after an ecstasy
that he experienced praying before a Crucifix (on May 30, 1812), he suffered a
first attack of "miliary fever" that brought him to the very
threshold of death. Almost miraculously, he did recover but for the rest of his
41 years of life he remained in poor health, all this while giving a wonderful
example of patience and heroic confident abandonment to God.
Even from his sick-bed,
suffering indescribable discomfort, he became the "angel of counsel"
for countless persons who sought him out. A number among these were gifted
human beings, who were founding charitable works, such as Blessed Charles
Steeb, the Servants of God, Fr. Nicholas Mazza and Fr. Anthony Provolo - and
others from outside the city, who came to Verona to meet with him.
An authentic image of
Christ Crucified, with his nearly 300 surgical procedures on his right leg that
he endured, he could not suffer enough for the good of the Church and the
salvation of souls. Once his infirmarian asked him if he needed anything - and
among his last words were: "I need to suffer".
In a vision of vivid hope
in the Risen Christ, bearing the signs of His Triumph, and supported by the
Holy Spouses and Patrons, Mary and Joseph, he died a holy death, at 3:30 on a
Sunday afternoon, June 12, 1853.
His Congregation of the
Sacred Stigmata of Our Lord Jesus Christ, enriched by so many sufferings,
gradually spread beyond Verona, to other cities in Italy, and then to the
United States, to Brazil (where it presently has 6 Bishops), to Chile, to the
Philippines and to mission territories: South Africa, the Ivory Coast,
Tanzania, Thailand.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19891101_bertoni_en.html
ST. GASPAR BERTONI
St. Gaspar was a well
known preacher and spiritual director. He was born to a rich family in Verona,
Italy, in 1777. At his first Communion, he received a vision and message that
he was to enter the priesthood. He entered the seminary in 1796, when French
troops began a 20-year occupation of northern Italy. Gaspar volunteered to help
those who were wounded, ill or displaced.
After his ordination in
1800, he helped to establish free schools for the poor. He also helped to
organize a European movement to offer prayers for Pope Pius VII, who was
imprisoned by Napolean Bonaparte.
In 1816, he founded the
Congregation of the Sacred Stigmata of Our Lord Jesus Christ. He died 19 years
later, in 1835, after years of fighting an infection in his right leg. He
was canonized by Pope John Paul II in 1989.
SOURCE : http://www.catholicnewsagency.com/saint.php?n=504
St. Gaspar Bertoni was
born in Verona, Italy, October 9, 1777. He lived during one of the most
challenging periods of history and sought to meet the terrible problems of
his time with a response suggested to him from his vivid faith and ardent
charity and concern for others.
In his spirit of
abandonment to God, and service to the Church, he was guided by the Holy Spirit
to found a Congregation called “Stigmatines”, whom he wanted to be “Apostolic
Missionaries for the Assistance of Bishops.”
He was a man of deep
prayer, much devoted to the Five Wounds of Christ (the Sacred Stigmata) and the
Holy Spouses, Mary and Joseph, Patrons of the Stigmatine Congregation. In the
course of his lifetime, he was blessed by God with true mystical gifts, which
led him to a very sublime level of union with God and service to others.
From the age of about 35,
until his death at the age of 76, his life was a long succession of great
physical suffering. Many times during this long period he was at the very
threshold of death.
Even from his bed, and
the long years that he was confined to his room, Fr. Bertoni continued his
ministry, as a teacher, even as preacher of what we might call “Directed
Retreats,” and especially as minister of the Sacrament of Reconciliation and
spiritual guide for the many who sought him out.
The synthesis of his
response to God might be summed up in these words: a filial and confident
abandonment into the hands of God, even in the most difficult circumstances of
his life.
Pope John Paul II
declared him “Saint” on November 1, 1989.
The Spiritual Profile of St. Gaspar Bertoni: Its Feature and Spirit Biography by Rev. John Ceresatto, CSS [1991]
Fr. John Ceresatto’s life
as an Apostolic Missionary in young Churches – as well as his ‘Popular’ [but
well documented] biography of St. Gaspar Bertoni, have both been an inspiration
to generations of Stigmatines. After years of service in China, he then went
directly to Thailand over 50 years ago – and there he died in 2011, age 95. He
was an accomplished linguist and musician. Like St. Gaspar, he was able to use
these talents in his Apostolic Mission.
It is a joy to offer his
work here. He presents Fr. Bertoni as the Apostolic Missionary to the Youth,
and then to Religious and Clergy – and, finally, in ‘every Ministry of the Word
of God whatsoever’. This Missionary Development was lived in an intensification
of St. Gaspar’s mystical graces in his Apostolic Service.The
Spiritual Profile of St. Gaspar Bertoni by Rev. John Ceresatto, CSS -
Biography of St. Gaspar Bertoni by Rev. John Ceresatto, CSS. Translation into
English by Rev. Joseph Henchey, CSS.
Blessed Gaspar
Bertoni
Short biography by Rev.
Donald Saulnier, CSS [1987]
In this wonderful short
biography, Fr. Saulnier looks at Fr. Bertoni as a man ahead of his time; a man
who jumped into the mainstream of the circumstances that enveloped him and
worked to bring about positive changes. St. Gaspar was a man who was ‘doer’ in
life, not afraid to struggle for his convictions, who believed so strongly in
his goals that he sought to overcome all odds to achieve them. He was a man who
found himself developing a deep sense of hope, which translated itself into
action and a community of men, Priests and Brothers, which would continue
to serve God, long after he returned to his Creator.
Blessed
Gaspar Bertoni - by Rev. Donald Saulnier, CSS - Short biography of St.
Gaspar Bertoni by Rev. Donald Saulnier, CSS
Bem-Aventurado
Gaspar Bertoni - por Pe. Donald Saulnier, CSS - Tradução para a língua
Portuguesa por Tereza Lopes [leiga Estigmatina]
SOURCE : http://st-bertoni.com/biographies
The
Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Father Caspar Bertoni
Caspar Bertoni is famed
in Verona especially for his angelic chastity. When a priest he conducted many
retreats for the people, but his principal care was the souls of the young. An
Oratory of secular priests, named “Of the Holy Wounds,” owes its existence to
him. Later he was made director of the Society of the Daughters of Charity,
founded by the Venerable Maddalena of Canossa. For the last twelve years of his
life he was confined to his bed by a wound in the leg. On the 12th of June,
1853, he exchanged his bed of pain for eternal joys.
– this text is taken
from The Holiness of the Church in the Nineteenth
Century: Saintly Men and Women of Our Own Times, by Father
Constantine Kempf, SJ; translated from the German by Father Francis Breymann,
SJ; Impimatur by + Cardinal John Farley, Archbishop of New York, 25 September
1916
Cimitero
monumentale di verona, monumento a San Gaspare Bertoni, fondatore dei Padri Stimmatini
San Gaspare Luigi Bertoni
Verona, 9 ottobre 1777 -
Verona, 12 giugno 1853
Nato a Verona il 9
ottobre 1777, a 18 anni risponde alla chiamata al sacerdozio, ma proprio mentre
inizia il corso di teologia la sua città subisce l'invasione straniera. Il
giovane chierico si distingue per l'assistenza ai malati e ai feriti, entrando
a far parte dell'«Evangelica Fratellanza degli Spedalieri». Ordinato sacerdote
il 20 settembre 1800, gli viene affidata la cura spirituale della gioventù. Nel
maggio 1808 viene chiamato a dirigere spiritualmente la nascente Congregazione
delle Figlie della Carità, fondate da santa Maddalena di Canossa; guida anche
la serva di Dio Leopoldina Naudet, fondatrice delle Sorelle della Sacra
Famiglia. Con alcuni compagni formati nei suoi Oratori, nel 1816 dà inizio
" presso la Chiesa delle Stimmate di San Francesco " all'istituto
religioso dei «Missionari apostolici in aiuto dei vescovi», detto poi delle
«Stimmate di Nostro Signore Gesù Cristo». Provato da continue malattie, muore a
Verona il 12 giugno 1853. Giovanni Paolo II lo proclama santo il 1° ottobre
1989. (Avv.)
Etimologia: Gaspare =
amabile maestro, dal persiano
Martirologio Romano: A
Verona, san Gaspare Bertoni, sacerdote, che fondò la Congregazione delle Sacre
Stimmate del Signore nostro Gesù Cristo, perché i suoi membri fossero
missionari a servizio dei vescovi.
Fin da studente ha visto
le cose mutare di continuo. La sua Verona passa dal dominio veneziano a quello
francese e poi a quello austriaco. Negli anni dello studio umanistico, ha come
direttore spirituale un testimone diretto di questo travaglio: padre Luigi
Fortis, gesuita della diaspora dopo la soppressione forzosa della Compagnia di
Gesù, e destinato a diventarne poi, negli anni della rinascita, il ventesimo
Generale.
Gaspare non si avvia alla
carriera notarile, impiego tradizionale nella sua famiglia. Entra invece
in seminario nel 1795, a 18 anni, ed è ordinato sacerdote a 23. Per Verona
intanto si preparano altre novità: nel 1801 la città verrà coinvolta nella
spartizione tra Francia e Austria; quattro anni dopo passerà al Regno italico di
Napoleone, e nel 1814 ricadrà sotto l’Austria.
Tra tutti questi
mutamenti, la storia personale di Gaspare Bertoni sembra stingersi nella
monotonia: sempre a Verona, sempre nella stessa parrocchia... Ma in quel suo
angolino c’è uno straordinario dinamismo. Dirà di lui papa Paolo VI: "Si
prodiga per i concittadini curando le piaghe lasciate dalla guerra; e avendo
avvertito l’urgenza di curare la gioventù, che vedeva in balia di sé stessa,
priva di formazione, egli, nella povertà e umiltà più assoluta, raccoglie
ragazzi e giovani nel suo primo oratorio, che sorge col nome di Coorte
mariana".
L’oratorio, e poi la
scuola gratuita. Ecco pronto il nuovo strumento formativo, di cui il regime
napoleonico intuisce presto la forza innovativa, decidendo di sopprimerlo.
Anche se poi la storia sopprimerà il regime napoleonico, mentre gli oratori si
moltiplicheranno, dappertutto.
Gaspare Bertoni è un
eccezionale formatore di sacerdoti, sia come padre spirituale in seminario, sia
come maestro in casa sua, negli incontri o nelle “conferenze”. Gli bastano la
cultura, la parola, l’esempio. E quale esempio: insegna e sprona dal suo letto
di malato per vent’anni, tra sofferenze e continui interventi chirurgici. Nel
1816 ha fondato presso la chiesa delle Stimmate i Missionari Apostolici, detti
appunto Stimmatini, come forza evangelizzatrice a disposizione dei
vescovi.
E questa forza è viva
anche oggi, in Italia e nel mondo, dove c’è "urgenza di curare la
gioventù", come ha detto Paolo VI. Nell’Ottocento ha avuto grande valore
la presenza degli Stimmatini, in momenti difficili, accanto ai missionari
africani di Comboni, il quale in gioventù aveva ascoltato, al capezzale di
Gaspare Bertoni, il “preventivo” del suo impegno per la “Nigrizia”:
"Nessuna delicatezza è concessa a chi si è rivestito di Cristo
crocifisso".
Alla sua morte, Gaspare
Luigi Bertoni è stato sepolto nella chiesa veronese delle Stimmate. Il 1°
ottobre del 1989 Giovanni Paolo II lo ha proclamato santo.
Autore: Domenico
Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/56900
CANONIZZAZIONE DI GASPARE
BERTONI E RICCARDO PAMPURI
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Solennità di Tutti i Santi - Mercoledì, 1° novembre 1989
1. “Apparve una
moltitudine immensa” (Ap 7, 9).
Oggi e il giorno in cui
la Chiesa con occhi di fede, di speranza e di carità, guarda la “moltitudine
immensa”: la solennità di Tutti i Santi.
Questa moltitudine è una
comunità: “communio sanctorum”. Coloro che la Chiesa venera oggi provengono da
“ogni nazione, razza, popolo e lingua” (Ap 7, 9).
L’apostolo Giovanni li
ode nell’Apocalisse, mentre esclamano con voce risonante: “La salvezza appartiene
al nostro Dio seduto sul trono e all’Agnello” (Ap 7, 10).
Il grande giorno della
definitiva unione degli uomini in Cristo. La solennità dell’eterna salvezza in
Dio uno e trino.
“Lode, gloria, sapienza,
azione di grazie, onore, potenza e forza al nostro Dio nei secoli. Amen” (Ap 7,
12).
2. Tra queste moltitudini
la Chiesa desidera chiamare oggi per nome due nuovi santi: Gaspare Bertoni e
Riccardo Pampuri.
Anche loro si trovano tra
coloro che “sono passati attraverso la grande tribolazione e hanno lavato le
loro vesti rendendole candide col Sangue dell’Agnello” (Ap 7, 14).
Portano su di sé il
sigillo salvifico della Redenzione di Cristo.
La Chiesa, iscrivendo i
loro nomi nel libro dei salvati, desidera rendere il supremo omaggio al
Redentore dell’uomo. In Cristo desidera adorare il Dio vivo: poiché la gloria
di Dio è l’uomo che da lui ha la pienezza di vita.
3. “Prendendo la parola,
(Gesù) li ammaestrava dicendo: “Beati” (Mt 5, 2). Gesù sembra proporre,
mediante le beatitudini, mete che superano le capacità umane; sembra esprimere
per i suoi discepoli esigenze quasi illimitate.
La sua proposta si spinge
fino alle radice dell’esperienza che l’uomo fa del proprio limite: la povertà,
l’umiliazione, il pianto, la persecuzione.
In realtà le parole di
Gesù ci dicono con viva chiarezza che Dio ha dato il suo Figlio al mondo per
liberare l’uomo da un destino di sofferenza e per ricondurre l’umanità ad una
vita nuova, mediante la Croce. L’amore infinito del Figlio unigenito, con la
sua obbedienza fino alla morte, raggiunge la sofferenza umana nella sua
dimensione temporale e storica, e riconduce ogni uomo alla speranza della vita
e della santità eterne.
È proprio questo il
linguaggio delle beatitudini, che, a prima vista, sembra sconcertante ed
iperbolico, ma che, in realtà, raccoglie tutta l’esperienza del dolore per
affermare con forza che Dio ha riconciliato a sé l’uomo e, santificandolo, lo
ha ricondotto alla piena partecipazione della vita divina. Ciò avviene proprio
mediante la Croce, poiché nel Crocifisso Dio si è definitivamente avvicinato
all’umanità e l’uomo ha acquistato piena coscienza della sua dignità ed
elevazione.
La comunità cristiana
delle origini, sempre sul punto di sentirsi travolta dalle persecuzioni, era
invitata a gioire, alla luce di queste parole, riconoscendo di dover soffrire
“a causa della giustizia” (Mt 5, 10), cioè a causa del Vangelo.
Anche oggi lo Spirito di
Gesù continua a suscitare tra quanti ne accolgono il messaggio la gioia delle
beatitudini mediante la testimonianza dei suoi amici, i santi. Per mezzo di
essi continua ad operare meraviglie nel cuore dell’uomo, e ad attestare la
propria vicinanza al povero e all’afflitto, per consolare, sostenere e saziare
di giustizia tutti coloro che “sono chiamati figli di Dio e lo sono realmente”
(cf. 1 Gv 3, 1).
4. Anche noi oggi,
contemplando Gaspare Bertoni e Riccardo Pampuri, siamo invitati a rallegrarci
ed esultare, perché in essi vediamo risplendere il mistero dell’eterna santità
di Dio uno e trino, che a noi viene riproposta in una nuova attualizzazione del
contenuto delle beatitudini evangeliche.
Si tratta di due persone
che sono state amanti della povertà, sensibili verso la sofferenza, premurose
con gli abbandonati, partecipi dell’angoscia e dell’afflizione dei loro
fratelli. Due testimoni dell’amore di Cristo, sia pure in tempi e in forme
diverse di vita.
Il primo, san Gaspare
Bertoni, nel periodo successivo alla rivoluzione francese, tra le miserie
economiche e morali di una Verona provata dai conflitti napoleonici; il
secondo, san Riccardo Pampuri, agli inizi di questo secolo, quale testimone di
carità nella vita ordinaria di medico, nel servizio ai feriti sul fronte della
prima guerra mondiale, nelle corsie di un ospedale come fratello laico
dell’ordine ospedaliero di san Giovanni di Dio.
Ambedue “sono passati
attraverso la grande tribolazione ed hanno lavato le loro vesti rendendole
candide col sangue dell’Agnello” (Ap 7, 14). Ambedue si sono rivestiti di
Cristo per essere “simili a lui” (1 Gv 3, 2). Come veri figli di Dio hanno
imitato l’amore grande del Padre, hanno accettato di non essere conosciuti dal
mondo, che non conosce Cristo. Ma proprio per questo sono stati “conosciuti da
lui” e da lui sono stati portati a conoscerlo in un modo nuovo, nella carità,
con cuore puro, nella misericordia. Essi hanno maturato, mediante la loro fede,
una eccezionale speranza, accettando la purificazione della sofferenza e del
sacrificio per essere davvero “puri di cuore” (Mt 5, 8) “come egli è puro”
(1 Gv 3, 3).
5. Per condurre a Dio
“una generazione che lo cerca, che cerca il volto del Dio di Giacobbe”
(cf. Psalmus responsorius), san Gaspare Bertoni ottenne una speciale
grazia, una “benedizione del Signore” (cf. Psalmus responsorius).
Egli appartiene a quella
schiera di santi, di beati, di servi di Dio, che prodigiosamente si sviluppò in
terra veneta all’inizio del secolo scorso, in mezzo a gravissime vicende di
guerre, devastazioni e povertà. Consapevole, come altre anime elette di
quell’epoca, che si stava scrivendo una nuova pagina di storia e che era in
formazione una nuova cultura, si prodigò per una rinnovata evangelizzazione tra
il popolo.
Egli era convinto che la
predicazione è chiamata ad affrontare contesti storici sempre diversi ed esige,
in situazioni di conflittualità e di contrasto, sempre nuove riflessioni. San
Gaspare, dotato per questo di speciali doni di sapienza e di discernimento,
impegnò le sue forze, nonostante la fragile salute, nella predicazione assidua.
Per incarico del suo Vescovo operò per la formazione e la direzione spirituale
dei seminaristi, del clero e dei religiosi.
Consapevole, poi, che il
futuro della Chiesa risiedeva nella formazione dei giovani, per condizione più
esposti agli influssi dello spirito del tempo e maggiormente toccati dalla
miseria e dal depauperamento sociale, san Gaspare intuì che essi dovevano venir
preparati, da una parte, ad affrontare le nuove battaglie per la fede e,
dall’altra, ad inserirsi nelle nuove professioni dell’insorgente era tecnica.
Per questo egli si orientò verso la loro educazione, prima dando vita agli
oratori giovanili, posti sotto la protezione della Vergine, poi coinvolgendo
nella medesima opera altri amici sacerdoti, che si ritrovarono così a formare
la nuova congregazione degli stimmatini.
È significativo notare
che san Gaspare Bertoni delineò un progetto di vita cristiana, nel quale era
prevista per tutti, qualunque fosse lo stato di vita, la chiamata alla santità
di vita: non solo per i sacerdoti, ma per i coniugi, sull’esempio dei santi sposi
di Nazaret, per i giovani, per i lavoratori e per ogni altra categoria di
persone. I suoi amici, i “Missionari apostolici”, in comunione di vita
pastorale con i Vescovi, questo dovevano predicare: la vocazione universale
alla santità, con la consapevolezza che dal sacrificio di Cristo, dal suo Cuore
misericordioso, dalle sue piaghe scaturisce per tutti la speranza.
San Gaspare seppe così
condurre tante anime a far parte di quella “moltitudine immensa”, che noi oggi
contempliamo con cuore esultante e grato.
6. “Beati i
misericordiosi . . . Beati i puri di cuore” (Mt 5, 7-8). In appena
trentatré anni, quali quelli del Cristo da lui amato sopra ogni cosa, la vita
di san Riccardo Pampuri fu tutta un dono, a Dio e ai fratelli: come giovane
apostolo tra gli studenti universitari, tra i militari in trincea durante gli
orrori della guerra, tra i fedeli della parrocchia dove fu medico condotto.
Seguendo poi la sua vocazione personale, egli entrò nell’ordine dei
fatebenefratelli, perché attratto dallo specifico ministero di questa famiglia
religiosa di natura laicale, sorta per un servizio di carità anche eroica verso
gli infermi, e verso i sofferenti più poveri.
In una comunità che
doveva fare della misericordia il motto principale del proprio ministero, san
Riccardo sentì di dover rispondere con un nuovo segno ed una nuova
disponibilità a Cristo, “con una corrispondenza sempre più pronta e generosa,
con un abbandono sempre più completo, sempre più perfetto nel Cuore
Sacratissimo di Gesù” (Lettera alla sorella, 6 set. 1923).
Occorre però ricordare
che san Riccardo iniziò il suo cammino di santificazione nel contesto
dell’intensa spiritualità dei laici, proposta dall’Azione Cattolica. Per
questo, sia come adolescente che come giovane studente e professionista,
s’impegnò nel lavoro di formazione con l’aiuto di una attenta direzione
spirituale, facendo degli esercizi spirituali un suo impegno forte e attingendo
alla pietà eucaristica l’energia necessaria per proseguire nonostante le
difficoltà.
Soprattutto egli penetrò
il messaggio della carità evangelica alla luce della meditazione e della
preghiera, trascorrendo intensi tempi di contemplazione accanto all’Eucaristia,
e dedicandosi poi, con una sensibilità particolarmente acuta, ai sofferenti in
ogni circostanza.
Come non essere toccati
dalle parole con cui san Riccardo si rivolgeva, in un ultimo colloquio, al suo
direttore spirituale: “Padre, come mi accoglierà Iddio? . . . Io l’ho amato
tanto, e tanto lo amo”. In questo intenso amore sta il supremo valore del carisma
di un vero fratello dell’ordine di san Giovanni di Dio, la cui vocazione
consiste proprio nel riproporre l’immagine di Cristo per ogni uomo incontrato
nel proprio cammino, in un rapporto fatto di amore disinteressato e alimentato
alla sorgente di un cuore puro.
7. “Chi salirà il monte
del Signore / chi starà nel suo luogo santo?” (Sal 24, 3) - domanda la
Chiesa con le parole del salmista nell’odierna solennità. E risponde:
“Chi ha mani innocenti e
cuore puro, / chi non pronuncia menzogna” (Sal 24, 4).
Un tale uomo fu san
Gaspare Bertoni. Un tale uomo fu Riccardo Pampuri. Così furono e sono tutti i
santi, che ricordiamo oggi.
Insieme ad essi anche noi
tutti viviamo quel “salire il monte del Signore”, monte spirituale.
Grazie a loro viene
espressa e confermata in modo particolare la verità che: “Del Signore è la
terra e quanto contiene, / l’universo e i suoi abitanti” (Sal 24, 1).
Sono del Signore!
Davvero: “beata la
generazione che cerca il Signore, che cerca il volto del Dio di Giacobbe”
(cf. Sal 24, 6).
Beati coloro che “dopo
essere diventati simili a lui, lo vedono così come egli è (cf. 1 Gv 3,
2). Amen.
© Copyright 1989 -
Libreria Editrice Vaticana
Nuestra
Señora de Esperanza Statues of Our Lady of Pontmain Our Lady of Hope Roman Catholic Diocese of
Parañaque Talon Uno, Las Piñas City Diocesan Shrine of the Five Wounds
of Our Lord Jesus Christ (Talon Uno, Las Piñas City) Erected in 1985 Cornerstone
laid 1998 Blessed on June 12, 2010 Shrine on January 14, 2012 Escuela de San
Gaspar Bertoni (Talon Uno, Las Piñas City) Gaspare Bertoni Statues of Gaspar Bartoni
in the Philippines Reliefs of the Five Holy Wounds in the Philippines in Barangay Talon Uno
Den hellige Kasper
Bertoni (1777-1853)
Minnedag: 12.
juni
Den hellige Kasper
Bertoni (Kaspar, Caspar; it: Gaspare) ble født den 9. oktober 1777 i Verona i
republikken Venezia i Nord-Italia. Han var sønn av notaren Francesco Bertoni og
hans hustru Brunora Ravelli fra Sirmione, og han ble døpt dagen etter med
navnene Gaspare Luigi Dionigi (Kasper Ludvig Dionysius) av sin grandonkel, p.
Jakob Bertoni i sognekirken San Paolo i Campo Marzo i Verona. Familien var
velstående, men Kasper hadde en rekke tragiske opplevelser i barndommen, blant
annet døde hans eneste søster da han var ni år gammel, noe som gjorde ham til
enebarn. Farens uheldige forretningsforetak førte familien til randen av
fallitt.
Han studerte på den
lokale kommunale skolen St. Sebastian, som var overtatt av kommunen etter at
Jesu Selskap var blitt oppløst, men hvor noen av hans lærere var jesuitter som
fortsatte å undervise og veilede den marianske kongregasjonen. Blant dem var p.
Louis Fortis, som senere ble den første ordensgeneralen da selskapet ble gjenopprettet.
Gjennom dem lærte Kasper den ignatianske spiritualitet å kjenne.
Mennene i familien
Bertoni viet seg som regel en juridisk karriere, men Kasper hadde prestekall,
og allerede ved sin første kommunion som 11-åring fikk han en visjon og et
budskap om at han skulle bli prest. Derfor begynte han i 1796 som 18-åring på
bispedømmets presteseminar i Verona. Han var dagelev på seminaret mens han
bodde hjemme, og i sin professor i moralteologi, p. Nikolas Galvani, fant han
en utmerket åndelig veileder.
Han var i sitt første år
på seminaret da franskmennene invaderte Nord-Italia den 1. juni 1796. Dette var
begynnelsen på tyve år med lidelser for folket i Verona under utenlandsk
okkupasjon. Kasper sluttet seg til Evangeliebrorskapet for Sykehus, som pleide
de syke og sårede under ledelse av p. Peter Leonardi.
Kasper ble presteviet den
20. september 1800, ennå ikke 23 år gammel, noe som krevde dispensasjon fra
både biskopen og paven. De neste 12 årene arbeidet han som sogneprest i sognet
San Paolo i Verona. Dette var svært vanskelige år, hvor alle slags religiøst
arbeid led under alvorlige restriksjoner fra de franske okkupantene av Nord- og
Midt-Italia. Pave Pius VII (1800-23) var en stund fange i Frankrike, og Kasper
Bertoni mante sine prestekolleger og sine sognebarn til å støtte paven som
leder for Kirken og den hellige Peters etterfølger.
Kaper hadde en spesiell
forkjærlighet for ungdommen, som han ville vinne for Kristus. For det formål
grunnla han i 1802 sitt første Oratorium Marianum. Men han møtte snart
motstand, som nådde sitt høydepunkt da de napoleonske myndighetene stengte hans
verk i 1807. Men etter Napoleon brøt det italienske kongeriket sammen, og da
blomstret de marianske oratoriene igjen raskt opp. De kan betraktes som en
forløper for Katolsk Aksjon.
I denne perioden med
prøvelser utviklet Kasper en dyp spiritualitet med en spesiell hengivelse
for stigmata, eller Jesu fem sår. I mai 1808 ble han åndelig veileder for
canossianerne, en søsterkongregasjon for oppdragelse og undervisning av unge.
Han bidro også til at den ærverdige Leopoldina Naudet grunnla kongregasjonen
«Søstre av Den hellige Familie». I september 1810, da han allerede hadde
flyttet fra familiens hjem etter morens død, ble han forflyttet fra sognet San
Paolo til San Fermo Maggiore. Der viet han seg etter ønske fra sin biskop til
åndelig veiledning av prestekandidater, som han fremfor alt ville åpne for
idealene til de da undertrykte ordenene. Han opptrådte som rådgiver og åndelig
veileder for mange ordensfolk, både brødre og søstre, som arbeidet for
fornyelsen av Kirken.
Da Napoleons styrker var
blitt definitivt slått, grunnla Kasper den 4. november 1816 sammen med en annen
prest og en legbror en religiøs gruppe i et hus i Verona etter forbilde av
jesuittene og tilknyttet den nedlagte kirken «St. Frans' stigma» (Sacre
Stimmate di San Francesco). Derfor ble gruppen kalt «stigmatinere». Kasper var
en begavet predikant og startet en serie sognemisjoner hvor store mengder strømmet
til. Men området var nå under østerriksk okkupasjon, og den østerrikske
regjeringen, mistenksom overfor store menneskemengder, forbød misjonene. Han
måtte finne andre måter for å fornye Kirken, og gruppen arbeidet med utdannelse
ved åpning av et gymnas uten skolepenger og med å fremme ordenskall. Den 20.
desember 1817 ga pave Pius VII ham tittelen «apostolisk misjonær».
I 1812 hadde p. Bertoni
blitt angrepet av «militærfeber», trolig gul feber, og selv om han kom seg, ble
hans helse stadig dårligere. Ikke lenge etter grunnleggelsen av stigmatinerne
ble han lenket til sykesengen, men derfra utførte han en bemerkelsesverdig
tjeneste i mange år. Han aksepterte å gi seg hen til Guds vilje gjennom
betydelige lidelser, inkludert mer enn tre hundre operasjoner på hans høyre
bein, som var konstant infisert. Mange mennesker kom til ham for åndelig
veiledning og fikk inspirasjon av hans tro og utholdenhet. Blant dem var mange
biskoper og prester og til og med keiserne Frans I (1792-1835: keiser fra 1806)
og Ferdinand (1835-48). Andre var den salige Karl Steeb og
Guds tjenere Nikolas Mazza og Antonius Provolo.
Den salige pave Pius IX (1846-78)
lovpriste stiftelsen av kongregasjonen offentlig i 1855. Men grunnleggeren fikk
ikke oppleve verken dette eller godkjennelsen av kongregasjonen, for han døde
søndag den 12. juni 1853 i Verona. Han er gravlagt i kirken «St. Frans' stigma»
i Verona.
Kasper ville først kalle
kongregasjonen Missionari Apostolici in ossequio ai Vescovi («Apostoliske
misjonærer i ærbødighet for biskopene»). Kongregasjon fikk sin offisielle
tittel (Congregatio de Sacris Stigmatibus Domini Nostri Iesu Christi -
CSS) først med pave Leo XIIIs (1878-1903) dekret av 1890 som ga pavelig
godkjennelse av den. Medlemmene kalles Padri Stimmatini eller Bertoniani,
«Patre av de hellige Sår», stigmatinere eller bertonianere. De driver skoler og
sognetjeneste og hjelper biskopen med oppgaver innen sjelesorg og misjon. Pave
Pius XI (1922-39) ga den sin endelige godkjennelse den 23. juni 1925. De ble i
1929 overlatt ledelsen av et misjonsområde i Kina. I dag har kongregasjonen 440
medlemmer i 78 hus i Europa, Nord- og Sør-Amerika, deler av Afrika, Thailand og
Filippinene. Blant annet har ordenen seks biskoper i Brasil. Pavene Pius XII
(1939-58) og den hellige Johannes XXIII (1958-63)
fikk sin teologiundervisning av stigmatinere på seminaret, og en stigmatiner
var åndelig veileder for Johannes XXIII.
Kasper Bertonis
saligkåringsprosess ble innledet i 1906. Han ble saligkåret på Allehelgensdag
den 1. november 1975 av pave Paul VI (1963-78) og helligkåret nøyaktig 14 år
senere, den 1. november 1989 av den hellige pave Johannes Paul II i Peterskirken i
Roma. Hans minnedag er dødsdagen 12. juni.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (VI), Schauber/Schindler, Holböck (3), Index99, Patron
Saints SQPN, Bautz, Heiligenlexikon, vatican.va, stigmatines.com -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2003-06-12 00:38
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/cbertoni
BREVE BIOGRAFIA DE UN
SANTO:
SAN GASPAR BERTONI
(Fundador De La Congregación
De Los Sagrados
Estigmas De Nuestro Señor
Jesucristo)
San Gaspar Bertoni, es
uno de estos Santos que quiere exorcizar el mundo. Él nos enseña que "la
santidad no consiste en saber mucho o meditar mucho, sino que el gran secreto
de la santidad consiste en amar mucho"(Santo Tomas de Aquino). Muchos
buscan leer la vida de los Santos para deleitarse con sus milagros, o para
descubrir el medio más fácil para conseguir su protección. Haciendo así se
olvidan de lo principal: dejan de ver el esfuerzo que ellos hicieron, las
luchas que tuvieron, el amor heroico que dedicaron a Dios y al prójimo.
Uno se santifica cuando
responde al llamado de Dios, dentro de su familia, de la sociedad de su tiempo.
de sus fuerzas y cualidades en el deber cumplido bien y por amor. Santificarse,
entonces, significa vivir por amor a Dios, haciendo siempre con una sonrisa su
voluntad, y amar al prójimo, como imagen de Dios.
Santificarse es poner en
acción los talentos que uno recibió. San Gaspar, el fundador de los
estigmatinos, dijo que "las vidas de los santos son comentarios de
Evangelio"; Madre Teresa de Calcuta dice: "Tenemos que ser santos no
porque queremos sentirnos santo, sino porque Cristo debe poder vivir plenamente
en nosotros su vida"
Sin duda San Gaspar
Bertoni es una de estas figuras que dejo vivir en él a Cristo, sobre todo
Crucificado. Ya que tuvo que superar muchas pruebas en su vida, empezando por
su familia.
LA FAMILIA EN QUE VIVIO
Verona, que fue el
escenario de Romeo Y Julieta, vio el nacimiento de GASPAR LUIS DIONICIO
BERTONI.
Francisco Luis Bertoni,
notario se caso con Brunora Ravelli, también hija de notario. Cuando nació
Gaspar el 9 de octubre de 1777, los familiares exclamaron: "¡Finalmente
llegó el futuro notario de la casa Bertoni ¡" Pero, los planes de Dios y
lar realidades serán bien diferentes.
El señor Francisco deseó
la libertad de los campos, intentando ser el administrador de sus propiedades. Pero
fracasó. Absorbido por sus trabajos, fue extraño a los afectos familiares y en
particular estuvo ausente en la educación del hijo. Mas tarde volvió a casa con
una empleada, de la cual no se hablaba nada bien.
A pesar de esto, Gaspar
tuvo siempre gran respeto por su padre, aunque tuvo que recurrir a los
tribunales para reclamar los derechos económicos para su madre. No tenemos
ninguna queja contra su padre que lo acompaño, atendiéndolo como hijo y como
sacerdote para que tuviera una muerte cristiana.
Mamá Brunora, en vez, era
toda otra cosa. Mujer de fe, prudencia y fortaleza cristiana, supo llevar la
cruz de una unión conyugal poco feliz. Dedico todos sus cuidados a la educación
del hijo, que la recompensó largamente con afecto y devoción.
Cuando las molestias de
la edad y las enfermedades comenzaron a dificultarle el movimiento, el hijo la
acompaña y la llevaba a la iglesia. Se conformaba con él y le abría todos los
secretos de su conciencia.
Asistida por su hijo,
murió santamente.
PRIMEROS AÑOS DE SAN GASPAR
"La vivacidad del
carácter brillaba en sus ojitos inteligentes y la celestial sonrisa conquistaba
los corazones. Los presagios sobre su futuro no podían ser más lisonjeros…Desde
entonces se podía prever su santidad". Una santidad, pero, que no se conquista
sino con el heroísmo. En efecto la santidad no consiste en decir cosas bellas,
ni en pensarlas o en escucharlas. Consiste toda en la voluntad de sufrir.
Y ¡cómo sufrió San Gaspar
¡ Los estudios se desarrollaron normalmente. Recibió el influjo de grandes
maestros de la extinta compañía de Jesús." A los 18 años tomo la decisión
más importante de su vida: el ideal del sacerdocio brillaba ante sus
ojos".
Frecuentó los cinco años
de Teología como alumno externo, en una época particularmente borrascosa. Al
ritmo de los cañones, de las marchas militares, del vaivén de los ejércitos de
Napoleón, Gaspar FUE ORDENADO SACESDOTE EL 20 DE SEPTIEMBRE DE 1800.
Gaspar era de genio
alegre y sociable, porque sabia que el Evangelio en alegre, es "Buena
Nueva"; y la buena nueva no se puede anunciar sino con la alegría. Por
eso, aprendió a tocar varios instrumentos, haciéndose casi director de
orquesta. Además del talento musical, estaba dotado de vena cómica
irresistible, consiguiendo imitar a la perfección la voz y gestos de
cualquiera.
Los niños lo seguían con
gusto. Después de los divertimentos y juegos, los llevaba siempre a terminar a
los pies del Sagrario, o al cuarto de un enfermo, o a la casa de un pobre,
donde dejaban los frutos de sus economías.
Su celo sacerdotal lo
llevó inmediatamente a la juventud abandonada y entregada a todos los peligros
de una época violenta. Por orden del párroco, donde prestaba su servicio
sacerdotal cono uno de los tantos vicarios cooperadores, asumió el apostolado
con los jóvenes.
LOS ORATORIOS MARIANOS
Estaba rezando en la
iglesia, cuando se le acerco el párroco que le dijo: " tu tienes cara de
misionero". " Y yo seré misionero" le contestó, sin tantos
titubeos. "Pero, bien entendido. Misionero de jóvenes".
" Y yo seré
misionero de jóvenes". Sin duda no pensaba el joven sacerdote que éste era
el inicio de una gran obra a la cual lo llamaba el Señor.
Era el 2 de junio de
1802. Él marcó enseguida, la primera reunión para el domingo 20 del mismo mes,
en una sala del primer piso de la casa parroquial. Siete u ocho muchachos, 12 a
13 años, tuvieron la ventura de experimentar cuanto fuera agradable a compañía
de aquel "curita", por todos ya llamado "Santo".
Nacen así los ORATORIOS
MARIANOS, que traerían inmensos beneficios no sólo a la ciudad de Verona, sino
a toda la Diócesis. Mientras tanto, el obispo, reconociendo su prudencia y sus
virtudes, aunque muy joven, le entrego la dirección espiritual de los clérigos
del Seminario y la incumbencia de predicar Retiros Espirituales a los sacerdotes
de las diócesis.
Su trabajo fue de tanta
profundidad, que 50 años más tarde, muchos sacerdotes aún se recordaban del
gran bien que Padre Gaspar les había entregado con su consejo.
Tenemos que notar que los
problemas entre el clero eran muy graves, a causa de las ideas revolucionarias
del tiempo y por la corrupción de la sociedad. Todos los casos complicados
surgidos entre seminaristas o sacerdotes, el Obispo los enviaba a Padre Gaspar.
Y él nunca decepcionó.
Siguiendo el estilo del
tiempo, que activaba en los jóvenes un impulso a la exaltación militar, Padre
Gaspar imprimió a su oratorio Mariano la forma de "Cohorte Mariana".
El estilo militar era muy
en boga, especialmente cundo se trataba de fundar otro Oratorio en alguna
parroquia de la ciudad o de la diócesis. Los jóvenes se dirigían marchando.
Acampaban para las comidas y para dormir. Un poco como los Scouts, sin
preocuparse de tantas comodidades. Sabían que iban para llevar la Buena Nueva a
otras partes. Y, se sabe los verdaderos Misioneros no miran a las comodidades,
porque se sienten llamados para hacer conocer el mensaje de Cristo. Tres palos
plantados en el suelo sustentan un gran fondo para preparar la polenta - una
especie de chuchoca - que, mezclaba con porotos, era la cena del día. Nunca
faltaba la oración, que rezaba de rodillas.
PROFESOR
Cuando enseñaba, en la
escuela, que quiso para sacar de las calles a los niños y para darles una
instrucción gratuita, Padre Gaspar no olvidaba que era, primero que nada,
sacerdote. Para él, todas las clases eran para recordar algún pasatiempo
edificante y transformar en espiritual todo lo que es material o intelectual.
Hacia de la escuela un
verdadero campo de apostolado. Así es fácil entender como, en 26 años de
ministerio, pudo contar con más de 70 alumnos que llegaron al sacerdocio. De
todos estos casi nadie se hizo Estigmatino, porque San Gaspar era totalmente
desprendido de sí mismo, que no hacía de su congregación, sino trabajaba sólo y
únicamente por la iglesia. Él quería anunciar a Cristo y no a sí mismo. Fruto
de esta escuela son también tantas personalidades que brillaron en la sociedad
por una vida cristiana ejemplar.
Un joven que, demasiado
seguro de sí mismo, no quería dejarse convencer por un amigo para visitar el
Oratorio del Padre Gaspar, y que todo el contrario, decía cada barbaridad
contra propio Padre Gaspar, finalmente se dejó convencer, cuando el "oratorio"
le dijo: "Tú insultas a quien no conoces. ¿Qué perderías si vinieras si
conmigo, aunque por una sola vez, para ver quien es el Padre Gaspar y lo que
dice y hace?" "Está bien. Nada tengo que perder. No quiero dejarme
convencer por ese curita?.
Y fue. Observó y oyó
todo. Padre Gaspar hablaba a los jóvenes con tanta sencillez y convicción, que
un poco a la vez, el joven dejo su seguridad y empezó a tomar interés por lo
que el Padre decía y hacía. Al término, sintió como una gana irresistible de
conversar con el Padre y pedirle de confesarse. Su conversión fue total. A
pesar de las tantas dificultades de su profesión – era panadero – pasó a ser el
joven más fiel en los encuentros del Oratorio. Afortunado él, ya que después de
no tanto tiempo murió santamente.
NACE LA CONGREGACION DE
LOS ESTIGMATINOS
El 4 de Noviembre de
1816, en la iglesia, dedicada a los estigmas de San Francisco de Asís, que en
ese periodo era profanada, en Verona, Padre Gaspar se reúne con 4 compañeros,
fundando así la CONGREGACION DE LOS SAGRADOS ESTIGMAS, con la finalidad de
enseñar a los niños y educar a los jóvenes, trabajar desinteresadamente,
ayudando a los Obispos y atendiendo a las necesidades de los sacerdotes. Un
ideal que bien pocos se sentían en grado de abrazar, sobre todo porque la vida
en esa pequeña comunidad era muy pobre y llena de sacrificios.
La casa de los Estigmas y
la iglesia estaban en pésimas condiciones. El primer invierno fue terrible, con
el viento y la nieve entrando por todas partes. Pero, nunca se echó a perder la
alegría y el verdadero espíritu comunitario.
Se resolvió reformar y
adaptar la casa y la iglesia a las nuevas exigencias de los primeros Padres,
creando también espacios adecuados y más higiénicos para recibir a los niños
que empezaban a acudir a los Estigmas, atraídos pos la fama de santidad de su
fundador y de vida ejemplar y sacrificada de sus primeros compañeros.
Entre éstos tenemos que
destacar la figura del Hermano Pablo Zanoli que, a pesar de no saber nada de
cocina y de todos los quehaceres de la casa, puso todo su amor para dejar
libres a los Padres por sus numerosos ministerios. Y será más tarde, el fiel
enfermero del Padre Gaspar que lo considero siempre como su verdadero Padre.
No se sentía inferior a
los demás, por no ser sacerdote. El se sentía feliz de servir al Señor en esta
pequeña comunidad, que la consideraba cono su segunda familia. Había
comprendido que el Señor no lo tenemos que servir como nos gusta a nosotros,
sino como Él quiere y le gusta.
Las obras estaban
adelantadas cuando, en la tarde del 29 de Abril de 1825. Su Majestad el
Emperador Francisco 1º, con la esposa y el hijo, príncipe Francisco Carlos José
de Italia, Ranieri ministros de estado, camareros y personajes ilustres del
séquito, llegaron de visita a los Estigmas. Padre Gaspar, al cual los dolores a
veces le dejaban momentos de mejoría, se arrastro por la sala de clase y, a
través de los andamios de la construcción, explicaba al Emperador lo que se
había realizado y lo que quedaba por hacer… La satisfacción de los ilustres visitantes
fue visible y alentadora.
CONSEJO MUNICIPAL
El 30 de Enero de 1841,
Padre Gaspar recibió el siguiente oficio:
"La ilustre
delegación Provincial (de Grezzana – un pueblo cerca de Verona) por el decreto
de 04 de diciembre de 1840, enseguida a la deliberación de este Consejo
Municipal, juzga oportuno nombrar a vuestra Reverendísima como concejal
Municipal en substitución al tercer vocal, para el trienio 1841-1843" No
estamos capacitados de evaluar los limites de actividades del Padre Gaspar como
concejal de Grezzana que todavía no deja de honrarse de poder contar, en su
cuerpo administrativo, con un Santo.
LA LARGA ENFERMADAD
La primera enfermedad
grave le vino en 1812. El verdadero martirio de su vida de sufrimientos comenzó
en 1824. Apareció, primero, una hinchazón a la pierna derecha. Enseguida, a la
altura de la tibia,
Apareció un pequeño
tumor, que fue creciendo cada vez más hasta llegar a la rodilla.
El tumor tomó forma
irremediable y fue necesario la intervención quirúrgica. Él celebre Doctor Luis
Manzoni hizo la primera incisión, poro no consiguió llegar hasta la raíz del
mal.
Según Padre Lenotti,
"durante las molestias que duraron más de cinco años, Padre Gaspar tuvo
que someterse a tratamientos horribles, cortes profundos, a veces de un palmo
de largura".
Incisiones internas y
externas, que iban hasta el hueso. Corretajes y quemaduras, practicadas según
los principios de una cirugía rudimental, que todavía no se conocía
anestésicos. Se habla de más de 200 de estas intervenciones dolorosas.
Durante las tremendas
oportunidades el Padre encontraba su consuelo y fortaleza en la oración. Los
médicos se dieron cuenta y la decían: "Rece, Padre, rece cuando quiera
basta que nos deje operar"
Cuando fue preciso
sacarle del hueso, tuvieron que perforar el fémur. Sólo entonces se le vieron
en el rostro " unas lágrimas silenciosas". Por esa su debilidad pidió
perdón.
La enfermedad trajo un
terrible martirio en su vida. Dios lo quiso semejante a Cristo Clavado en la
Cruz.
Pero el Padre no dejaba
sus deberes. Acomodado en una butaca de brazos, en su cuarto daba regularmente
asistencia a los alumnos que lo rodeaban, predicaba cursos de Retiros
Espirituales a grupos de seminaristas y clérigos a las Sagradas Ordenes.
Solo interrumpía su
actividad cuando el dolor era demasiado fuerte.
En el lento martirio de
su enfermedad, Padre Gaspar siempre sé mostró resignado a la voluntad de Dios.
Tenía profunda confianza
en Dios y una conformidad a toda prueba.
Repetia frecuentemente:
"Me quedo observando lo que Nuestro Señor está haciendo. Oh, cuanto es
bondadoso…." . O rezaba su oración preferida: "Bendito sea Dios. Reine
soberana su voluntad en nuestros corazones. Que su voluntad se realice en
todo"
Los penitentes lo buscan
hasta su cuarto. Todo viernes en la tarde, baja o es llevado hasta la iglesia
en honor de Cristo Crucificado. Mucha gente importante iba para escucharlo y se
retiraba profundamente impresionada.
El Cardenal Luis de
Canossa, cuando joven, había oído muchas veces sus predicas y dijo "Padre
Gaspar hablaba con tanta suavidad y ardor, que el corazón de quien lo escuchaba
quedaba no sólo persuadido y penetrado de manera toda especial".
Su salud fue declinando
cada vez más. Las enfermedades se fueron acumulando y no se encuentre
explicación para todo esto, sino una disposición de la divina Providencia:
Padre Gaspar debía ser una imagen viva de Jesús Crucificado.
La suavidad de su trato
se mantuvo inalterada. Su alegría lo ayudaba a encubrir la agudeza de los
tormentos.
Recordando las
habilidades de la juventud, tenía siempre en los labios algún verso o gracia
para animar a los que le prestaban algún servicio. A veces, el chiste se
refería a la comida o a un remedio que le daba asco, que pero tomaba como si
fuera el manjar más agradable.
En los últimos meses sus
sufrimientos aumentaron de manera impresionante " Si supieran hijos míos,
qué aflicción siento…Qué dolor … Qué malestar …Créanme, que me desesperaría de
mis molestias… Cuando necesitaré de algo los llamaré".
Para enfrentar tantos
dolores, invocaba frecuentemente a Jesús y María Rezaba el Rosario y otras
piadosas oraciones.
SU SANTA MUERTE
El 12 de Junio de 1853,
por la mañana, Padre Gaspar recibió la Santa Comunión, como de costumbre.
Después del mediodía, entró en un desvanecimiento mortal. Agradeció a sus
religiosos. Sé confeso y recibió la unción de los Enfermos. Acompañó todas las
ceremonias con espíritu de recogimiento.
Entró en agonía. Recibió
la Bendición apostólica y, mientras se recitaban las ultimas oraciones, sin un
gemido entrego su alma a Dios, mientras los Padres habían ido a las distintas
parroquias de la ciudad para dar la catequesis al pueblo. Eran como las tres de
la tarde.
El Padre Gaspar
continuaba, a través de sus compañeros, su apostolado, aún después de muerto.
Al primer anuncio de la fatal noticia toda la ciudad de Verona se conmovió y
exclamo, triste y jubilosa a la vez " MURIO EL SANTO. PADRE SAN GASPAR ES
UN SANTO".
EL PADRE GASPAR EN LA
ACTUALIDAD
El 1 de Noviembre de
1975, delante de la Basílica de San Pedro en Roma, el Papa Pablo VI proclama:
" Acogiendo los
votos de muchos hermanos nuestros en el episcopado, de los religiosos de la
Congregación de los Sagrados Estigmas y muchos fieles, oído el parecer de la
Sagrada congregación de las causas de los Santos, después de haber largamente
reflexionado e implorado en la oración la luz divina, por nuestra autoridad
apostólica inscribimos en el rol de los beatos al venerable siervo de Dios
Padre Gaspar Bertoni, y
concedimos la facultad de que se pueda celebrar su fiesta cada año al día 2 de
Junio"
En esa ocasión el Papa
dijo " Gaspar Bertoni, es un sacerdote Veronés fundador de la Congregación
de los Estigmatinos (1777-1853) joven sacerdote formado a la escuela Ignaciana,
él se dedica por el bien de los ciudadanos, curando las llagas dejadas por la
guerra Franco-Austriaca. Dándose cuenta de la urgente necesidad de sanar la
juventud que veía a la merced de sí misma, privada de formación, él en la
pobreza yen la humildad más absoluta, reunió niños y jóvenes en su primer
Oratorio, que nace con el nombre de
Cohorte Mariana. La
institución se funde en nombre de María para dar a los jóvenes una formación
completa - escolástica, humanista, y sobre todo espiritual – con los
insustituibles medios de la dirección espiritual y de la piedad eucarística y
mariana. Nace así, en 1816, en la iglesia de los Estigmas, al Congregación de
los misioneros Apostólicos (llamados por los Estigmatinos) que, en época no
bien dispuesta hacia las Ordenes Religiosas, debía preocuparse de la obra de
educación de los jóvenes por medio de las escuelas gratuitas.
Confesor experto, se
dedica con particular premura a las vocaciones, sostiene con su incentivo obras
nacientes, entre las cuales las de la Marquesa de Canossa y de la Naudet. Su
vida es una continua inmolación, hasta la extrema purificación de la enfermedad
" Tengo necesidad de sufrir" fueron las ultimas palabras.
Vemos en esta mansa y
proevidente figura el apóstol de los jóvenes que, también hoy día, indica el
camino que se tiene que seguir para un porvenir de la sociedad.
( De la homilía que Pablo
VI pronuncio durante el rito de la Beatificación del Padre Gaspar Bertoni, él 1
de Noviembre de 1975)
El mismo ida 14 años más
tarde el Papa Juan Pablo II, en la misma Plaza de San Pedro en Roma, delante de
miles de peregrinos de varios continentes, donde esta implantada la
Congregación Estigmatina, declaro solemnemente SANTO para la iglesia universal
al humilde Padre Gaspar modelo heroico de virtud y santidad
La Congregación, fundada por
San Gaspar, continuo su camino y progresó lentamente, desarrollándose primero
en Italia y después por el mundo entero.
Actual mente cuenta con
unos 400 miembros y se encuentra difundida en Italia, Estados Unidos, Brasil,
Tailandia, Africa del Sur, Botswana, Tanzania, Costa de Marfil, Inglaterra,
Alemania, Georgia, Filipinas, Chile y Paraguay.
Una floreciente Misión en
China termino con la invasión comunista. Pero en estos últimos tiempos se
reanudaron los contactos, sobre con las Hermanas del Sagrado Corazón, fundada
por el entonces Monseñor Tarcisio Martina un estigmatino valiente, que pasó
años en las cárceles comunistas. El 23 de Marzo de 1980 llegaron a Chile, desde
Brasil los dos primeros sacerdotes Estigmatinos, Padre Pedro Zappini y el Padre
Devanir Da Silva, asumiendo el trabajo pastoral de la inmensa parroquia del
Divino Redentor en La Florida, Santiago.
El 28 de Octubre del
mismo año, viene también otro sacerdote de Italia Padre Luigi Tortella, quien,
después de cinco meses en Santiago se hace cargo de la pobre y abandonada
parroquia de Nuestra Señora del Perpetuo Socorro, en Iquique. Era el 25 de
Marzo de 1981.
El 30 de Octubre llega a
Santiago también un hermano de Brasil, Hermano Luis Zanchetta. En Enero de 1982
llega de Italia el Padre Daniel Giacopuzzi, que acompañara a Padre Luigi en
Iquique. Lamentablemente esa Parroquia fue entregada al Obispo el año 1990. En
1984 se abrió en la Pintana, comuna al sur de Santiago, un pequeño Seminario,
donde actualmente se están preparando algunos Seminarista, para vivir el
espíritu de San Gaspar Bertoni, cono "Misioneros Apostólicos en ayuda
de los Obispos", " en la Diócesis y en el mundo"
En Enero de 1989 tuvimos
la dicha de ver ordenado sacerdote al primer Chileno: Padre Miguel Rivas; ya
fallecido.
A él están siguiendo
otros más El (pusillus grex) pequeño rebaño de San Gaspar esta creciendo
también en Chile
Adaptado Del Libro
"BREVE VIDA DE SAN GASPAR BERTONI"
Traducido al español por
el Padre Luigi Tortella - Estigmatino
SOURCE : https://web.archive.org/web/20160804112539/http://www.misionerosjuveniles.8k.com/Pastoral.htm#