Bienheureux Paul Burali
d'Arezzo
Évêque de Naples (+ 1578)
Né Scipione Burali en
1511 à Itri en Italie, diplômé de l'université de Salerne en 1525 puis de celle
de Bologne en 1536, il eut le futur pape Grégoire XII comme professeur. Il
exerça comme homme de loi canonique à Naples pendant 12 ans et devint conseiller
de l'empereur Charles V en 1549. Il prit le nom de Paolo (Paul) en entrant chez
les théatins en 1557. Disciple du bienheureux Jean
Marinoni, il est ordonné en 1558 et devient en 1564 ambassadeur du
pape Pie IV à la cour d'Espagne. Supérieur de la maison romaine des théatins,
il travailla avec saint André Avellino. Il
a été créé cardinal par saint Pie
V et devient archevêque de Naples en 1576. Il publia un catéchisme
pour les prêtres en 1577 et mourut à Torre del Greco sur les pentes du Vésuve
le 15 juin 1578. Il est enterré dans la crypte de la basilique de Saint Paul
Majeur à Naples. Il a été béatifié par le pape Clément XIV en 1772.
À Naples, en 1578, le
bienheureux Paul Burali, de l’Ordre des clercs réguliers dits 'Théatins',
évêque d’abord de Plaisance, puis de Naples. Il se donna tout entier à
restaurer la discipline ecclésiastique et à confirmer dans la foi le troupeau
qui lui était confié.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11833/Bienheureux-Paul-Burali-d-Arezzo.html
PAOLO BURALI d’AREZZO
Archevêque de Naples,
Bienheureux
1511-1578
Le bienheureux Paul
d'Arezzo, issu d'une famille noble et ancienne, naquit en 1511 à Itri,
petite ville du royaume de Naples, au diocèse de Gaète. Il annonça dès son
enfance qu'il serait un jour un grand serviteur de Dieu. Ses premières études
achevées, il s'appliqua au droit, et fut reçu docteur en cette faculté dans
l'Université de Bologne. Il exerça près de dix ans la charge d'avocat à Naples,
où son désintéressement et son intégrité le firent universellement respecter. A
l'âge de trente-sept ans, il retourna dans sa patrie pour s'y occuper dans la
retraite de sa propre sanctification. On le força depuis de revenir à Naples en
qualité de conseiller royal. Il choisit pour confesseur le B. Marinon,
supérieur des Théatins de cette ville. Peu de temps après, il renonça aux
espérances qu'il avait de s'avancer dans le monde; il entra chez les Théatins,
et y fit son noviciat avec S. André Avellin. Il prononça ses vœux entre les
mains du B. Marinon le 2 février 1558, A peine eut-il été ordonné prêtre, qu'il
se livra avec zèle aux fonctions du saint ministère. Ses vertus éminentes le
firent choisir pour supérieur de la maison de S. Paul de Naples. Sa conduite
prouva qu'il avait toutes les qualités nécessaires pour le gouvernement. On fit
d'inutiles efforts pour le tirer de sa retraite; on lui offrit deux évêchés
qu'il refusa constamment. Il refusa également de se charger auprès de la cour
d'Espagne d'une commission importante qui intéressait la ville de Naples. S.
Charles Borromée lui écrivit deux fois à ce sujet, pour lui représenter qu'il
devait céder aux sollicitations des Napolitains. Il lui adressa une troisième
lettre où il lui ordonnait, au nom du pape, de partir au plus tôt. II obéit
alors. L'objet de sa demande éprouva d'abord de grandes difficultés; mais il ne
se rebuta point, et il obtint par sa persévérance qu'il ne serait porté aucune
atteinte à la liberté et aux privilèges de la ville de Naples. En revenant, il
passa, par Rome, où il eut audience de Pie IV. De retour à Naples, il fut élu
président du chapitre de sa congrégation. On le nomma ensuite supérieur à Rome.
Pie V, qui occupait alors le saint Siège le consulta sur des affaires
importantes.
Ce pape, qui s'appliquait
à donner à l'Eglise des pasteurs zélés, le nomma à l'évêché de Plaisance. Il
écouta ses représentations, mais il n'y eut point égard, et il lui ordonna
d'accepter. Il partit pour son diocèse immédiatement après son sacre. Il eut la
douleur de voir qu'on n'y approchait presque plus des sacrements, qu'on y
négligeait les pratiques de piété, que la corruption s'était introduite jusque
dans le sanctuaire. Pour remédier à ces abus, il employa tous les moyens que
peut suggérer un zèle éclairé. Mais parmi ces moyens, il n'y en eut point de
plus efficace que son exemple. Sa ferveur, sa modestie, son affabilité, sa
douceur, son amour pour la simplicité, la rigueur et la continuité de sa
pénitence, ses aumônes, lui méritèrent la vénération et la confiance de tous
les diocésains.
Pie V l'ayant nommé
cardinal, il fut obligé de venir à Rome. Une maladie dont il fut attaqué le
retint quelque temps dans cette ville. Après le rétablissement de sa santé, il
retourna à Plaisance, où il établit les clercs réguliers de sa congrégation. La
maladie de Pie V le rappela à Rome. Il assista au conclave où Grégoire XIII fut
élu. Ce pape le consultant sur la manière de bien gouverner l'Eglise, il lui
répondit qu'il fallait surtout obliger les évêques à la résidence. Il repartit
pour son diocèse, lorsque sa présence ne fut plus nécessaire à Rome. Il assista
au troisième concile provincial de S. Charles Borromée, et appuya de son
suffrage les sages règlements qui y furent faits. Il fit à Plaisance divers
établissements, il y fonda entre autres deux maisons, l'une pour les
orphelines, et l'autre pour les filles ou femmes pénitentes. Il tint deux
synodes, où il publia des règlements qui seront un monument éternel de son zèle
pour la discipline ecclésiastique.
Grégoire XIII le
transféra du siège de Plaisance â celui de Naples, malgré tout ce qu'il put
alléguer pour empêcher cette translation. Il fut reçu dans cette dernière ville
avec les plus grandes démonstrations de joie. Il travailla, comme il avait fait
à Plaisance, à réformer les abus qui avaient pu se glisser dans son nouveau
diocèse. La conversion des Juifs, des hérétiques et des esclaves mahométans
devint un des principaux objets de sa sollicitude.
Cependant sa santé
s'affaiblissait de jour en jour. On l'obligea d'aller prendre l'air à la
campagne. Malheureusement il y fit une chute, et se cassa la cuisse. On
fut obligé de le rapporter à Naples. La fièvre se joignit aux douleurs que lui
causaient la fracture de sa cuisse, et une toux continuelle. Son état devint
bientôt dangereux. Il se soumit à la volonté de Dieu avec une parfaite
résignation; puis, après avoir fait son testament, il reçut les derniers
sacrements, et se prépara avec un redoublement de ferveur au passage de
l'éternité. Il mourut le 17 juin 1578, à l'âge d'environ soixante-sept ans. Il
fut enterré, comme il l'avait demandé, dans le cimetière commun des Théatins de
Saint-Paul de Naples. On peut juger de ses vertus par l'estime singulière qu'eurent
pour lui le saint pape Pie V, S. Charles Borromée, S. Philippe de Néri, S.
André Avellin, le B. Marinon. Il fut béatifié le 13 mai 1772.
Les Théatins font sa fête
le 17 juin.
SOURCE : Alban
Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction :
Jean-François Godescard.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/paolo_burali_darezzo.htm
Bienheureux Paul Burali d’Arezzo
Paul Burali d’Arezzo, issu d'une famille noble, naquit en 1511 à Itri, petite ville du royaume de Naples. Après des études de droit à l'Université de Bologne où il eut comme professeur le futur pape Grégoire XIII, il exerça plus de dix ans la charge d'avocat à Naples. Après quelques missions en qualité de conseiller royal il décida d’entrer, en 1557, au couvent chez les Théatins. Ordonné prêtre, il fut choisi pour ses qualités comme supérieur de la maison Saint-Paul de Naples. Elu président du chapitre de sa congrégation puis supérieur à Rome, il fut consulté plusieurs fois par le pape Pie V. Celui-ci, malgré les protestations de Paul Burali, le nomma à l'évêché de Plaisance. Il eut alors la douleur de constater que dans son diocèse, on ne s’approchait presque plus des sacrements. Pour y remédier il prêcha notamment par son exemple. Sa ferveur, sa modestie, son affabilité, sa douceur, son amour pour la simplicité, la rigueur et la continuité de sa pénitence, ses aumônes, lui méritèrent la vénération et la confiance de ses diocésains.
Pie V l'ayant nommé
cardinal, il assista au conclave où Grégoire XIII fut élu. Ce pape le
consultant sur la manière de bien gouverner l’Église, il lui répondit qu'il
fallait surtout obliger les évêques à la résidence. Il assista au troisième
concile provincial de S. Charles Borromée, et appuya de son suffrage les sages
règlements qui y furent faits. Il fit à Plaisance divers établissements, il y
fonda entre autres deux maisons, l'une pour les orphelines, et l'autre pour les
filles ou femmes pénitentes. Il tint deux synodes, où il publia des règlements
sur la discipline ecclésiastique.
Grégoire XIII le
transféra du siège de Plaisance à celui de Naples. Il travailla, comme il
l’avait fait à Plaisance, à réformer les abus qui avaient pu se glisser dans
son nouveau diocèse. La conversion des juifs, des hérétiques et des mahométans
devint un des principaux objets de sa sollicitude. Il mourut le 17 juin 1578 et
fut enterré, comme il l'avait demandé, dans le cimetière commun des Théatins de
Saint-Paul de Naples.
BIENHEUREUX PAUL BURALI
D’AREZZO: la vie de nos saints
Il voulait servir le Seigneur dans la cuisine
Quand il était laïc, il ne faisait déjà que des œuvres saintes. Avant d’entrer en religion, il s’appelait Scipione da Arezzo. Son père était un gentilhomme. Il avait obtenu le titre de docteur en droit, matière dans laquelle il était très érudit. Il travailla d’abord comme avocat, puis reçut la charge de conseiller royal.
À l’âge de 46 ans, il quitta toutes les fonctions civiles et entra dans notre Congrégation. Il entra au monastère de Saint Paul à Naples le jour de la conversion de Saint Paul et ne se considéra digne de rien d’autre que de servir le Seigneur à la cuisine, à la porte et dans d’autres modestes fonctions. Le Père Jean Marinoni, son confesseur, et les autres pères, doutant peut-être que sa constitution physique le rende inapte aux travaux, l’habillèrent en clerc contre sa volonté. Huit jours plus tard, le jour de la Purification de la Vierge, il reçut le vêtement solennel de l’habit religieux (en s’écartant particulièrement des règles de la Congrégation, qui prévoyaient une longue attente avant la prise de l’habit). Pendant le carême de la même année, il reçut les quatre ordres mineurs et le sous-diaconat (il n’était jamais arrivé dans notre Congrégation qu’un ordre sacré soit donné avant la profession).
L’année suivante (1558), également en la fête mariale de la Purification, il fit sa profession religieuse et, pendant le carême, reçut le diaconat et le sacerdoce. Il célébra sa première messe lors d’une des trois fêtes de Pâques.
(La vie d’un bienheureux écrite par un saint : saint André Avellino, premier
biographe du bienheureux Paul Burali).
Prière
Ô Dieu, qui as manifesté dans le bienheureux Paolo Burali les voies multiples
et admirables de ton appel à la perfection chrétienne, accorde-nous le
réconfort de sa protection céleste pour te suivre de tout notre cœur. Par le
Christ notre Seigneur. Amén
(Faisons un silencio pour
demander la grâce dont chacun a besoin)
Notre Père, Je vous salue
Marie et Gloire à Dieu.
Pensée du Bienheureux Paul Burali
« Nous ne faisons pas une bonne chose mais nous souillons les bonnes œuvres que le Seigneur, à travers nous et pour
sa gloire, veut accomplir ».
Q. P. R. D.
SOURCE : https://teatinos.org/fr/beato-pablo-burali-darezzo-la-vida-de-nuestros-santos/
San
Paolo Burali d'Arezzo, église Saint Cajetan, Gustavo A. Madero, Federal
District, Mexico
Also
known as
Paolo Burali d’Arezzo
Scipione
Profile
Graduated from the University
of Salerno in 1525,
and then from the University of Bologna in 1536;
the future Pope Gregory
XIII was one of his teachers. Layman civil and canon
lawyer in Naples, Italy for
twelve years. Royal counsellor to Emperor Charles
V in 1549.
Auditor general of the army under
Ferdinand of Toledo. Joined the Theatines on 25
January 1557,
taking the name Paolo. Spiritual student of Blessed Giovanni
Marinoni. Ordained on 26
March 1558. Papal ambassador to
the court of Spain for Pope Pius
IV in 1564.
Superior of the Theatine house
of Naples.
Superior of the Theatine house
of Rome, Italy.
Worked with Saint Andrew
Avellino. Bishop of Piacenza, Italy on 23 July 1568.
Created cardinal on 15 May 1570 by Pope Saint Pius
V. Archbishop of Naples, Italy on 19
September 1576.
Implemented the decrees of the Council of Trent. Published a catechism for priests in 1577.
Born
1511 in
Itri, diocese of Gaeta, Italy as Scipione
17 June 1578 at
Torre del Greco, on the side of Mount Vesuvius, kingdom of Naples, Italy of
natural causes
interred in the crypt in
the basilica of
Saint Paul Maggiore, Naples
8 June 1772 by Pope Clement
XIV
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Cardinals
of the Holy Roman Church, by Salvador Miranda
images
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en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Blessed Paul Burali
d’Arezzo“. CatholicSaints.Info. 16 June 2024. Web. 24 October 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-paul-burali-darezzo/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-paul-burali-darezzo/
Blessed Paul Burali d'Arezzo B (AC)
Born at Itri, diocese of Gaeta, Italy, in 1511; died in Naples, 1578; beatified in 1772. Saint Paul was a lawyer for ten years in Naples. In 1549, he was appointed royal counsellor, but in 1558, he joined the Theatines and was eventually made superior at the houses of Naples and Rome. Pope Saint Pius V appointed him bishop of Piacenza and created him a cardinal. Finally he was promoted to the see of Naples (Benedictines).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0617.shtml
(19) 14. BURALI D'AREZZO, Theat., Paolo (1511-1578)
Birth.
1511, Itri, diocese of Gaeta. Second child of Paolo Burali, of a noble family
originally from Buro, France that migrated to Arezzo; and Vittoria Olivares, of
a noble family originally from Barcelona, Spain; they owned a house in Arezzo
and the name of the city was incorporated to the last name of the family. His
baptismal name was Scipione. He is also listed as Pauli de Aretio and Paulus
Aretius.
Education.
Entered the University of Salerno on November 7, 1527; then attended the
University of Bologna, where Ugo Boncompagni, future Pope Gregory XIII, was his
professor; he obtained a doctorate in utroque iure, both canon and civil
law, on August 19, 1536.
Early
life. After finishing his studies, went to Naples; there he was a lawyer and
judge in Naples for twelve years; because of his rectitude and integrity, he
was called amico della verità e padre dei poveri, friend of the truth and
father of the poor. In 1549, when he had planned to retire to his native city
to pursue a quieter and more spiritual life, he was appointed royal counselor
and criminal judge by Emperor Charles V and later, Ferdinand of Toledo named
him auditor general of the army. In 1555, the king of Naples sent him before
Pope Paul IV and then to the Spanish court to solve the questions and
controversies of civil and ecclesiastical character; the pope expressed his
desire to name him auditor of the Sacred Roman Rota but he declined. During all
this time he had Venetian Theatine Giovanni Marinoni, from the convent of S.
Paolo Maggiore in Naples, as his spiritual counselor. Entered the Congregation
of the Clerics Regular Theatines, January 25, 1557; changed his name to Paolo;
professed, February 2, 1558; received the diaconate, March 5, 1558; Andrea
Avellino, future saint, studied with him during the novitiate and priestly
studies.
Priesthood.
Ordained, March 26, 1558. In 1564, Pope Pio IV asked the Neapolitan authorities
to send him as ambassador to the Spanish court to try to moderate the activity
of the Tribunal of the Inquisition in Naples. Declined the episcopal
appointment to the sees of Castellammare, Crotone, and Brindisi. Superior at
the Theatine houses of S. Paolo Maggiore, Naples (twice); and S. Silvestro in
Monte-Cavallo, Rome.
Episcopate.
Elected bishop of Piacenza, July 23, 1568. Consecrated, Sunday, August 1, 1568,
church of S. Silvestro in Monte-Cavallo, Rome, by Cardinal Scipione Rebiba,
assisted by Giulio Antonio Santorio, archbishop of Santa Severina, and by
Thomas Goldwell, bishop of Saint Asaph. Applied in the diocese and the seminary
the decrees of the Council of Trent; asked Andrea Avellino, Theat., future
saint, to guide the seminary. Celebrated diocesan synods in 1570 and 1574.
Cardinalate.
Created cardinal priest in the consistory of May 17, 1570; received the red hat
and the title of S. Pudenziana, November 20, 1570. Called Cardinal d'Arezzo.
Participated in the conclave of 1572,
which elected Pope Gregory XIII. Promoted to the metropolitan see of Naples,
September 19, 1576. Began the application of the decrees of the Council of
Trent in that archdiocese and in 1577 published a catechism for the priests. He
went to Torre del Greco, on the side of the Vesuvius, for a few days to try to
recover his health; while there, he had a fall and fractured his femur; because
of this, he had to return to Naples.
Death. June 17, 1578,
archiepiscopal place of Naples. Buried, according to his will, in the crypt of
the basilica of S. Paolo Maggiore, Naples, next to the bodies and relics of St.
Gaetano Thiene, co-founder of the Theatines, and Blessed Giovanni Marinoni, his
spiritual director. In 1624, when the beatification process started, Cardinal
Decio Carafa, archbishop of Naples, moved the remains to a more convenient
place in the same church; in 1644, the body was transferred to the chapel
of Purità, also in the church of S. Paolo Maggiore (1).
Beatification. Beatified
on June 8, 1772 by Pope Clement XIV. His feast is celebrated June 17.
Bibliography. Cardella,
Lorenzo. Memorie storiche de' cardinali della Santa Romana Chiesa. Rome :
Stamperia Pagliarini, 1793, V, 139-144; Chacón, Alfonso. Vitæ, et res
gestæ Pontificvm Romanorum et S. R. E. Cardinalivm ab initio nascentis Ecclesiæ
vsque ad Vrbanvm VIII. Pont. Max. 2 volumes. Romae : Typis Vaticanis,
1630, II, col. 1714-1715; Combaluzier, Fernand. "Sacres épiscopaux à Rome
de 1565 à 1662. Analyse intégrale du Ms. «Miscellanea XIII, 33» des Archives
Vaticanes." Sacris Eruduri, XVIII (1967-1968), p. 132; Eubel,
Conradus and Gulik, Guglielmus van. Hierarchia Catholica Medii et
Recentioris Aevi. Volumen III (1503-1592). Münich : Sumptibus et Typis
Librariae Regensbergianae, 1935; reprint, Padua : Il Messagero di S. Antonio,
1960, pp. 44, 69, 255 and 275; Oldoini, Agostino. Athenaeum Romanum : in
qvo summorum pontificum, ac pseudopontificum, nec non s.r.e. cardinalium et
pseudocard. scripta publich exponuntur. Perusiae [i.e. Perugia] : Ex
typographia Camerali, apud haeredes Sebastiani Zechini, 1676. Republished in
1969 by Gregg International Publishers Limited, 1 Westmead, Farnborough,
Hants., England, p. 521-523; Zigarelli, Daniello Maria. Biografie dei
vescovi e arcivescovi della chiesa di Napoli con una descrizione del clero,
della cattedrale, della basilica di s. Restituta e della cappella del tesoro di
s. Gennaro. Napoli: Tipografico di G. Gioja, 1861, pp. 134-145.
Webgraphy. Biography by
Gaspare De Caro, in Italian, Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 15
(1972), Treccani; portrait and biography,
in English, Wikipedia; portrait and biography,
in Italian, Santi e Beati; his
portrait, 17th-18th century (1690-1710), archdiocese of Naples, Beni
Ecclesiastici in Web (BeWeb); his
portrait, 18th century (1700-1799), diocese of Verona, Beni Ecclesiastici
in Web (BeWeb); his
bust, 17th century (1600-1699), archdiocese of Naples, Beni Ecclesiastici
in Web (BeWeb).
(1) This is the text of
the inscription placed on his tomb, taken from Zigarelli, Biografie dei vescovi
e arcivescovi della chiesa di Napoli, p. 143:
VENERABILI . MEMORIAE
PAVLI . DE . ARETIO
ITRIENSIS
CLERICORVM . REGULARIVM . LVMINIS
AC . COLUMINI
QVEM . VIRVM . OB . EXIMIAM . MORVM
SANCTITATEM
OMNIGENAM . VIRTVTEM . SPECTATAMQVE . DOCTRINAM
CAROLVS . V
IMPERATOR . CONSILIARIVM
VRBS . NAEPOLIS
AD. PHILIPPVM . REGEM . LEGATVM
SVMMI . VERO . PONTIFCES
PLACENTIAE . EPISCOPVM
NAEPOLIS . ARCHIEPISCOPVM
ET
SANCTÆ ROMANÆ ECCLESIÆ
CARDINALEM . INVITVM . LICET
AC. MODIS . OMNIBVS . RELVCTANTEM
CREAVERVNT
EIVS . QVOD . MORTALE . FVIT . LAPIS . REGIT
SPIRITV . CAELO . RECEPTO
XV . KAL . IVNII . ANNO . REDEMPTI . ORBI
The Cardinals of the Holy
Roman Church. Biographical Dictionary, Pope Pius V (1566-1572), Consistory of
May 17, 1570 (III)
SOURCE : https://cardinals.fiu.edu/bios1570.htm#Burali
Beato Paolo Burali Cardinale
Itri, Gaeta, 1511 - Torre
del Greco, 17 giugno 1578
Nacque ad Itri presso
Gaeta nel 1511. Di famiglia nobile, si chiamava Scipione. Trascorse la sua
infanzia a Napoli e a soli 14 anni frequentò l'Università di Salerno per poi
passare a Bologna, dove si laureò in diritto civile e canonico. Esercitò
l'avvocatura a Napoli per 14 anni con rettitudine e integrità, ricoprendo
contemporaneamente incarichi politici e diplomatici. Nel 1557 prese la
decisione di abbandonare tutto. Si ritirò presso il convento dei teatini di san
Paolo Maggiore dove ricevette il nome di Paolo. Seguirono l'ordinazione
sacerdotale e la nomina a superiore del convento. Dovette, inoltre, accettare
nuovamente incarichi diplomatici presso la corte spagnola e il trasferimento a
Roma come superiore del convento di San Silvestro. Nella città del Papa ebbe
modo di conoscere alcuni degli esponenti della riforma cattolica e già nel 1568
Pio V lo nominò vescovo di Piacenza. Qui il Burali si rivelò un discepolo e un
emulo di san Carlo Borromeo. Subito dopo il suo arrivo fondò il seminario, convocò
poi due sinodi diocesani, visitò per due volte l'intera diocesi esigendo la
fedele applicazione delle norme tridentine e delle disposizioni sinodali. A
sostegno della sua azione chiamò dei religiosi impegnati nella riforma come i
somaschi, i cappuccini e gli stessi teatini. Nominato cardinale, il beato
Burali fu per qualche tempo a Roma con incarichi nella curia prima di essere
trasferito definitivamente a Napoli nel 1576. Nella città partenopea il suo
breve passaggio fu come «uno sprazzo di luce» (De Maio). Morì a Torre del Greco
nel 1578. Al rimpianto dei napoletani e di tanti fedeli diede voce san Filippo
Neri, affermando che la sua morte era una perdita per tutta la Chiesa.
Martirologio Romano: A
Napoli, beato Paolo Buralo, dell’Ordine dei Chierici regolari Teatini, vescovo
prima di Piacenza e poi di Napoli, che si adoperò nel rinnovamento della
disciplina della Chiesa e a fortificare nella fede il gregge a lui affidato.
Il beato Paolo Burali è
la prova di quanto è potente la Grazia di Dio e quanto irresistibile la sua
chiamata; egli nacque ad Itri presso Gaeta nel 1511 dal ramo dei nobili Burali
di Arezzo, lì trasferitosi al seguito di re Ladislao; al battesimo ebbe il nome
di Scipione che poi cambiò quando fece la sua professione religiosa.
Ad appena 14 anni fu
iscritto all’Università di Salerno e dopo frequentò quella di Bologna, dove
ebbe come maestro il famoso Ugo Boncompagni che diverrà papa con il nome di
Gregorio XIII ed in questa Università, a 25 anni, si laureò brillantemente in
diritto civile e canonico “con argomentazioni acute e sottili, non come alunno,
ma con la sicurezza di un professore”.
Svolse la sua attività di
avvocato e giudice per dodici anni nelle aule giudiziarie del Tribunale di
Napoli, con tanta rettitudine e integrità da meritarsi l’appellativo di “amico
della verità e padre dei poveri”.
Desiderando una vita più
ritirata nella sua città nativa, lasciò il Foro ma fu costretto a riprendere la
professione perché Carlo V lo promosse regio consigliere e più tardi Ferdinando
di Toledo lo nominò uditore generale dell’esercito; il re di Napoli conscio
della sua saggezza e competenza giuridica lo inviò presso il papa Paolo IV per
dirimere questioni e controversie di carattere civile ed ecclesiastico, tale
compito l’ebbe anche presso la Corte di Spagna.
I successi professionali
non offuscarono mai il suo spirito, teso verso la perfezione e il desiderio
della santità occupava il primo posto nella sua vita, per questo si affidò alla
guida spirituale del veneziano Giovanni Marinoni teatino, erede e collaboratore
di s. Gaetano, che stava nel convento di S. Paolo Maggiore a Napoli.
Nonostante avesse 46
anni, il 25 gennaio 1557 lasciò definitivamente l’attività giudiziaria ed entrò
nell’Ordine dei Chierici Regolari (Teatini) prendendo il nome di Paolo e benché
avesse chiesto di essere fratello laico, ritenendosi degno solo di questo, la
Grazia di Dio attraverso il suo superiore Marinoni, lo conquistò al sacerdozio,
ordinazione avvenuta il 26 marzo 1558.
E in un crescendo di
attività che gli venivano affidate, lo si vide impegnato nel 1564 per volere
del papa Pio IV e su richiesta delle autorità napoletane, come ambasciatore
presso la Corte di Spagna per impedire o almeno moderare l’attività del
Tribunale dell’Inquisizione a Napoli, che bisogna dire nonostante Napoli fosse
un vicereame di Spagna, anche per suo merito l’Inquisizione non ha avuto un
seguito devastante come in altre zone coinvolte.
Rifiutò i vescovadi di
Castellammare, di Crotone, di Brindisi, fu posto al governo della Comunità
teatina di S. Paolo Maggiore a Napoli e di S. Silvestro al Quirinale a
Roma.
Il 23 luglio 1568 papa
Pio V, lo nominò vescovo di Piacenza, qui il beato Paolo Burali si rivelò in
tutta la sua grandezza di organizzatore ecclesiastico e di maestro di
spiritualità, la sua attività apostolica si esplicò in tutti i campi e nessun
aspetto della vita religiosa fu escluso dal suo zelo, indisse due Sinodi di cui
pubblicò gli atti (1570 e 1575), chiamò ad aiutarlo alla guida del seminario,
il teatino s. Andrea Avellino, applicò alla diocesi e allo stesso seminario i
recenti decreti Tridentini, chiamò a collaborare i teatini, i somaschi, i
cappuccini.
Il 23 luglio 1568 in
pubblico Concistoro, il papa Pio V lo nominava cardinale e poi nel 1576 papa
Gregorio XIII suo antico maestro a Bologna, lo trasferì come arcivescovo nella
grande e importante città di Napoli.
Di fronte a tutte queste
dignità si lamentava spesso “ Il Signore perdoni al padre Giovanni (Marinoni)
che non volle accettarmi come fratello laico”, e per ubbidienza accettò tutte
queste nomine, nonostante le sue vane resistenze. Il governo della diocesi di
Piacenza, così completo, l’aveva reso ‘logoro di forze’ ma il suo spirito era
sempre vivo ed a Napoli dovette confrontarsi con una realtà più vasta e dura da
modellare. Chiuse il seminario e mandò tutti a casa, perché né gli studi né la
disciplina, né il comportamento erano quelli richiesti dalle disposizioni
conciliari, nominò nuovi professori e rettore, chiamò alla direzione il padre
teatino Giuseppe Barbuglia che già a Piacenza aveva collaborato.
Ebbe il coraggio di
chiudere i monasteri femminili di S. Arcangelo a Baiano e S. Maria degli Angeli
nella città di Napoli, perché ormai diventati come alberghi delle figlie della
nobiltà, mantenendo tutti i loro privilegi e comodità che nulla avevano a
vedere con la vita di clausura e la disciplina, ormai inesistente.
Abolì la prerogativa del
viceré che con il suo baldacchino era presso l’altare, mentre il vescovo era
più lontano. Pubblicò nel 1577 un “Catechismo per i sacerdoti” e iniziò ad
applicare le direttive del Concilio di Trento, ma la sua opera non poté
estendersi e soprattutto non né poté vedere i frutti, perché le malattie che lo
affliggevano e l’età avanzata lo portarono alla morte ad appena due anni dalla
sua investitura a Napoli.
Morì a Torre del Greco
alle falde del Vesuvio, dove si era ritirato per un breve periodo di riposo il
17 giugno 1578. S. Filippo Neri deplorò la sua morte come una perdita per tutto
il mondo cristiano. Il suo corpo riposa in un urna nella cripta della Basilica
di S. Paolo Maggiore di Napoli, trasformata in chiesa con accesso diretto dalla
piazza, insieme ai corpi e reliquie di S. Gaetano, del beato Marinoni e altri
venerabili teatini.
Autore: Antonio Borrelli
Body of Blessed Paolo Burali d'Arezzo (1511-1578), San Paolo Magiore, Naples
Bienheureux
Paolo Burali d'Arezzo, San Paolo Maggiore (Naples)
Cappella
del beato Paolo Burali D'Arezzo - San Paolo Magiore - Naples
Al battesimo gli danno un
nome da condottiero: Scipione. Discende da un casato nobiliare di Arezzo, e sua
madre, Vittoria Olivares, è di famiglia catalana. Frequenta le prime scuole a
Napoli, capitale di un regno che ha per sovrano il re di Spagna, rappresentato
sul posto da un viceré. Suo padre, Paolo Burali, che lavora per il governo
vicereale, lo avvia agli studi prima all’Università di Salerno e poi a quella
di Bologna, dove a 25 anni si laurea in Diritto civile e canonico.
Tornato a Napoli, si fa
apprezzare come avvocato, e viene chiamato spesso a fare il giudice. (Una
volta, dopo aver dovuto condannare una povera vedova a una pena in denaro,
provvede di tasca sua a rimborsarla). Lo chiamano a compiti governativi,
diventa consigliere regio e magistrato militare, ma la sua scalata ai buoni
posti s’interrompe nel gennaio 1557: Scipione Burali abbandona a 46 anni tutte
le cariche ed entra nell’Ordine dei Chierici Regolari, detti Teatini, fondati a
Roma nel 1524 da san Gaetano da Thiene. Ha frequentato il loro convento
napoletano di San Paolo Maggiore, e lì viene accolto nell’inverno 1557,
vestendo il saio e prendendo il nome di suo padre: Paolo. Nel marzo 1558 viene
ordinato sacerdote. Due anni dopo è eletto preposto del convento, e poi c’è un
momentaneo ritorno agli affari di Stato: nel 1564 va a Madrid come ambasciatore
presso il re Filippo II, per combattere il suo progetto di introdurre nel
Napoletano i sistemi sciagurati dell’Inquisizione spagnola, detestatissima da
tutti: la classe aristocratica e i “plebei” sono pronti a fare insieme la
rivoluzione. Così Madrid lascia perdere.
Nel dicembre 1563 si è
concluso dopo 18 anni il Concilio di Trento, e viene ora la parte più
difficile: applicare i suoi decreti, incominciando dalla riforma del clero.
Troppi sacerdoti sono impreparati, ignoranti, poltroni. E questa massa opaca fa
resistenza passiva a qualsiasi mutamento. Per cambiare ci vogliono uomini
nuovi. Uno di essi è Paolo Burali, che nel 1568 viene nominato vescovo di
Piacenza da Pio V. Per lui sono otto anni senza respiro: creazione del
seminario, due visite pastorali all’intera diocesi, due sinodi, scuola ai
preti, predicazione continua ai fedeli, con l’aiuto dei Teatini, Somaschi e
Cappuccini. Paolo Burali si colloca nella pattuglia dei grandi vescovi
riformatori con i quali ha lavorato per anni: partendo da Carlo Borromeo in
Milano e nel Nord Italia, e proseguendo con Gianfrancesco Bonomi a Vercelli,
Girolamo Ragazzoni a Bergamo, Gabriele Paleotti a Bologna. Pio V lo nomina
cardinalenel 1570 (da Madrid re Filippo II ha tentato invano di opporsi).
Nel 1576 Gregorio XIII lo
nomina arcivescovo di Napoli. Ritorna dunque a casa, ma non per riposarsi,
anche se il fisico è indebolito. Niente riposo, perché la situazione è anche
peggiore di quelle che ha conosciuto. Il seminario è il regno del disordine e
dell’ignoranza: e lui lo chiude, mandando tutti a casa. Qualche monastero
femminile è diventato residence con tutti gli agi, per le figlie
dell’aristocrazia. E allora, quelli che in Napoli ricordano la sua amabilità in
anni lontani, scoprono ora la sua energia nel ripulire: chiusure, soppressioni,
ritorno alla severità delle regole negli istituti che lascia sopravvivere. Ma
il fisico non lo sorregge. Va a Torre del Greco per un po’ di riposo, e qui lo
coglie la morte.
Nel 1772 Clemente XIV lo
proclama beato. Il corpo è custodito a Napoli nella chiesa di San Paolo
Maggiore.
Autore: Domenico
Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90843
PAOLO BURALI D'AREZZO
Scipione (Paolo d’Arezzo) Burali. Nacque nel 1511 a Itri (Gaeta, Italia), figlio di Paolo e Victoria Olivares di Barcellona. Il padre, di famiglia di piccola nobiltà, originaria di Arezzo (di qui il nome di religione del Beato), da qualche tempo trapiantata nel Regno di Napoli, fu al servizio della corte spagnola e dopo di quella pontificia, con compiti politici e diplomatici.
Avviato agli studi nell’università di Salerno (1524), si addottorò in utroque
in quella di Bologna, dove fu tra i migliori allievi di Ugo Buoncompagni, il
futuro pontefice Gregorio XIII.
Tornato a Napoli, esercitò l’avvocatura per diciotto anni, acquistando una larghissima popolarità per la sua solida dottrina giuridica, e soprattutto per l’integrità professionale.
Nel 1548 fu assegnato a una delle principali cariche pubbliche del Regno,
quella di membro del Sacro regio consiglio, attribuitagli dal viceré Pedro di
Toledo. Ma ormai una ben diversa vocazione era maturata in lui. Un altro forum
sarebbe quello che la Provvidenza aveva previsto. Alla ricerca di una maggiore
perfezione di vita, rinunziò a tutte le cariche pubbliche e si ritirò a vita
religiosa tra i teatini del convento napoletano di S. Paolo Maggiore, vestendo
l’abito dei chierici regolari il 2 febbraio 1558, e assumendo il nome di
religione di Paolo. Aveva come maestro dei novizi, il Beato Giovanni Marinoni,
e come co-novizio Sant’ Andrea Avelino che nutriva molto rispetto per Burali,
rendendolo più nobile, più istruito e virtuoso di lui.
Nel maggio del 1568 Pio V
lo designò vescovo di Piacenza, in luogo di colui che tanta parte aveva avuto
nella sua formazione spirituale, il cardinale Bernardino Scotti e, nel
concistoro del 17 maggio 1570, lo creò cardinale con il titolo di Santa
Pudenziana.
A Piacenza si prodigò per
attuare le riforme proposte dal Concilio di Trento. In questo compito fu
assistito da Sant’Andrea Avellino. Ha fondato il Seminario del Consiglio
diocesano e ha cercato di rinnovare il clero della sua diocesi per la quale ha
anche chiamato ai Chierici Regolari Teatini, per assisterlo in quest’obiettivo.
Il 19 settembre 1576
Gregorio XIII decideva il trasferimento del Burali dalla diocesi di Piacenza
all’arcivescovato di Napoli. Nel breve periodo in cui egli resse
quest’arcivescovato, ebbe modo di dare ancora dimostrazione del suo zelo
riformatore, con rigidi interventi in materia di disciplina del clero secolare
e regolare. Un secolo dopo, Il cardinale Ascanio Filomarino, potrebbe affermare
che Paolo Burali “mise al suo posto la dignità e la giurisdizione
dell’arcivescovo con la forza e l’esempio della sua santità di vita e con il
coraggio che ha mostrato in più di un’occasione”.
Morì a Napoli il 17
giugno del 1578. Le sue spoglie riposano nella Basilica di San Paolo Maggiore,
Napoli. La sua beatificazione fu decretata dal pontefice Clemente XIV il 13
maggio 1772. Festa 17 giugno.
SOURCE : https://teatinos.org/it/paolo-burali-darezzo/
BURALI, Scipione, beato
di Gaspare De Caro
Dizionario Biografico
degli Italiani - Volume 15 (1972)
Nacque nel 1511 a Itri,
secondogenito di Paolo e Vittoria Oliverez. Il padre, di famiglia di piccola
nobiltà, originaria di Arezzo (di qui il nome di religione del B.), da tempo
trapiantata nel Regno di Napoli, fu al servizio della corte spagnola e
successivamente di quella pontificia, con compiti politici e diplomatici che le
fonti non precisano. La famiglia materna era invece originaria di Barcellona ed
apparteneva alla aristocrazia catalana. Avviato agli studi nell'università di
Salerno (1524), il B. si addottorò in utroque in quella di Bologna,
dove fu tra i migliori allievi di Ugo Buoncompagni, il futuro pontefice
Gregorio XIII. Tornato a Napoli, esercitò l'avvocatura per diciotto anni,
acquistando una larghissima popolarità non soltanto per la sua solida dottrina
giuridica, ma soprattutto per l'integrità professionale, veramente eccezionale
nell'ambiente corrotto del foro napoletano.
In questi anni cominciò
ad esercitare sul B. una potente attrazione la vita religiosa, frutto anche
dell'influenza su di lui del suo confessore, il teatino Giovanni Marinoni, poi
beatificato, che era stato uno dei primi compagni di Gaetano da Thiene ed era
tra i personaggi più notevoli della spiritualità napoletana del tempo. A distogliere
per il momento il B. da un più diretto impegno religioso giunse però nel 1548
la designazione ad una delle principali cariche pubbliche del Regno, quella di
membro del Sacro regio consiglio, attribuitagli dal viceré Pedro di Toledo, su
proposta di un congiunto dello stesso B., il reggente del Collaterale Francesco
Antonio Villano.
La scelta del B. per una
carica così importante, riservata per di più sino allora agli Spagnoli, fu
certamente suggerita dalla fama pubblica della suo competenza ed onestà, oltre
che dalla sua origine parzialmente spagnola, ma soprattutto dalla sicurezza che
si poteva interamente contare sulla sua fedeltà alla Spagna, perché, come
osserva il Pontieri (p. 313), "la Spagna rappresentava l'ordine
costituito, ed egli era un uomo istintivamente amante dell'ordine".
E infatti il B.
corrispose perfettamente a tale fiducia, assolvendo scrupolosamente ai suoi
compiti di rigido tutore degli interessi dello Stato, non soltanto contro le
pretese centrifughe della nobiltà del Regno (per esempio, nel 1549 e nel 1551
affiancò validamente il Toledo nella contesa contro uno dei maggiori e più
irriducibili feudatari napoletani, il principe di Salerno Roberto Sanseverino),
ma anche contro le rivendicazioni giurisdizionali della S. Sede. In tale materia
una particolare importanza ebbe la missione affidatagli nel 1555 dal
governatore interino Bernardino di Mendoza, che lo inviò a Roma per trattare
direttamente con Paolo IV. Dal pontefice il B. non soltanto ottenne piena
soddisfazione alle sue richieste, ma anche un significativo segno di stima con
l'offerta della carica di uditore della Sacra Rota. Contemporaneamente a Napoli
il B. veniva designato all'alto ufficio di uditore generale dell'esercito.
Ma ormai una ben diversa
vocazione era maturata in lui, sollecitata, nello stesso soggiorno romano,
durante il quale fu ospite dei teatini di S. Silvestro, dagli incontri con
Bernardino Scotti, che era stato tra gli animatori dell'oratorio romano del
Divino Amore e poi tra i primi seguaci di s. Gaetano e di Giampiero Carafa
nella Congregazione teatina: al suo ritorno a Napoli, dopo aver rifiutato
l'offerta pontificia, il B. rinunziò anche a tutte le cariche pubbliche e si
ritirò a vita religiosa tra i teatini del convento napoletano di S. Paolo
Maggiore, vestendo l'abito dei chierici regolari il 25 genn. 1557 e assumendo
il nome di religione di Paolo.
La singolare vicenda del
B., significativa del clima di quegli anni improntati alla nuova spiritualità
della Controriforma, accrebbe la sua già vasta popolarità in modo tale che egli
dovette ben presto rinunziare ai propositi di umiltà e di riservato ritiro che
lo avevano spinto alla vita conventuale: a lui ricorrevano, come a guida
spirituale, persone di ogni condizione sociale, sicché egli divenne presto a
Napoli uno dei personaggi più influenti del movimento riformatore,
particolarmente distinguendosi nell'opera di convinzione verso quei ceti
aristocratici, tra i quali l'eresia, attraverso il cenacolo del Valdés, aveva
lasciato i segni più profondi.
Ma specialmente il
contributo del B. fu importante nella direzione del rinnovamento religioso e
disciplinare del clero, al quale programmaticamente si rivolgevano i teatini:
tra il 1557 ed il 1565 egli fu tra i più attivi collaboratori dell'opera di
riforma del clero intrapresa da Giulio Pavesi, vicario generale
dell'arcivescovo Alfonso Carafa, e continuata poi, a partire dal 1562, dal
Carafa stesso. Il Pavesi infatti, nel dicembre del 1557, chiamò il B., benché
questi fosse entrato da così poco tempo nella vita religiosa, a presiedere una
delle quattro commissioni istituite a Napoli per accertare, con adeguate
indagini anagrafiche, teologiche, disciplinari e culturali, che fossero
rispettate le norme e le condizioni richieste per l'esercizio degli ordini
sacri. La commissione presieduta dal B., che aveva la sua sede nel convento di
S. Paolo Maggiore, era delegata all'esame del clero regolare: fu questa, tra
tanta ignoranza, corruzione e indifferenza per i valori essenziali della
religione e della disciplina, certamente un'esperienza fondamentale per il B.,
che valse, se non altro, a dimostrargli l'urgenza di un suo attivo intervento
nelle iniziative rivolte al rinnovamento cattolico, accantonando gli originari
scrupoli di umiltà che lo avevano inizialmente indotto al proposito di rimanere
nel suo Ordine come semplice fratello laico.
Ed infatti nel 1560
accettò la carica di preposto del convento napoletano offertagli dal capitolo
generale della congregazione, riunitosi a Venezia nel marzo, carica
rinnovatagli tre volte negli anni seguenti e poi per un triennio nel 1564 Ma in
questo stesso periodo rifiutò le reiterate proposte del governo spagnolo, il
quale evidentemente non poteva desiderare miglior vescovo di chi aveva già dato
così buona prova di competenza e di lealismo nella pubblica amministrazione: lo
stesso Filippo II gli offrì inutilmente i vescovati di Castellammare e di
Crotone e l'arcivescovato di Brindisi, sebbene in quest'ultimo caso fosse lo
stesso pontefice Pio IV ad esortare all'accettazione il B., il 13 ott. 1562,
"ad ipsius Ecclesiae utilitatem", tanto più che "fidelium
servorum his temporibus est penuria" (Monti, p. 138).
Ma forse non c'è indice
più convincente del favore pressocché unanime che il B. godeva
contemporaneamente presso la pubblica opinione, presso le autorità civili e
presso la Chiesa, della sua designazione, nel 1564, a rappresentare il Regno di
Napoli presso Filippo II nella delicata controversia sull'Inquisizione.
La conclusione del
concilio di Trento aveva determinato anche in Napoli l'inasprimento delle
misure ecclesiastiche in difesa dell'integrità della fede, provocando un sempre
più diffuso malcontento in tutti gli strati della popolazione. La cosiddetta
Inquisizione romana, la prassi, cioè, secondo cui i processi in materia di
eresia venivano demandati all'esame di speciali delegati della Congregazione
romana del Santo Uffizio, che affiancavano gli organismi ecclesiastici locali,
o addirittura trasferiti a Roma, era stata introdotta in Napoli in maniera del
tutto clandestina, per evitare le reazioni della popolazione già clamorosamente
oppostasi in passato ai tentativi di esautorare le autorità diocesane.
L'opposizione dei Napoletani non era generalmente determinata da ragioni di
prestigio, né, tanto meno, da motivi religiosi, ché unanime era, almeno
ufficialmente, la condanna dell'eresia; si temevano invece le accuse anonime e
spesso incontrollabili che l'Inquisizione romana favoriva, i processi
clandestini e le loro conseguenze giudiziarie, tra le quali oppugnatissima
quella della confisca dei beni degli eretici, che finiva per colpire
essenzialmente gli eredi, anche quando fossero innocenti delle accuse mosse
dall'Inquisizione ai loro congiunti. Si temeva anche che l'evidente accordo tra
il viceré duca d'Alcalá e le autorità ecclesiastiche napoletane preludesse
all'introduzione nel Regno dell'ancor più temuta Inquisizione spagnola, tanto
più che un analogo tentativo era stato operato nel 1563 nello Stato di Milano
ed il governo spagnolo vi aveva rinunziato soltanto in seguito alla fermissima
reazione della popolazione. E contro simile prospettiva, sebbene essa non
avesse alcuna base reale, finì per convergere tutto il risentimento dei
Napoletani, giunto ad un punto tale da permettere persino l'unione nella
protesta dei ceti aristocratici e di quelli popolari, il cui permanente
contrasto era in definitiva la migliore garanzia del dominio spagnolo. L'ira
generale esplose dapprima contro il vescovo di Mottola Scipione Rebiba, vicario
generale dell'arcivescovo di Napoli Alfonso Carafa e delegato dell'Inquisizione
romana, il quale fu costretto a lasciare la città; poi contro il suo primo
subdelegato, Giulio Santoro; infine contro lo stesso arcivescovo, che dovette
cercare rifugio in Castelnuovo. Ma non risparmiò nemmeno gli Spagnoli,
costretti a sgombrare, per la minaccia di rappresaglie popolari, i loro
abituali quartieri.
In questa atmosfera di
incipiente sedizione la proposta di inviare una ambasceria a Filippo II e di
affidarla al B., proposta avanzata dapprima dal conte di Nicastro
rappresentante del seggio di porta Capuana, fu accolta da tutte le parti in
causa, sebbene, naturalmente, con diverse intenzioni. Le "piazze" di
Napoli concordarono nella scelta del preposito dei teatini, sia perché lo si
riteneva personaggio gradito alla corte, sia perché lo si giudicava incapace
per la sua integrità di tradire il mandato affidatogli, sia infine in virtù
della sua competenza giuridica. Ma la proposta dell'ambasceria a Filippo II e
la scelta del B. non erano meno gradite al viceré ed alle autorità
ecclesiastiche: al primo perché l'appello al sovrano risolveva in modo
accettabile una situazione che poteva diventare pericolosa per lo stesso
dominio spagnolo nel Regno, mentre l'ambasciatore scelto dalle piazze era persona
di sperimentato lealismo; alla S. Sede perché essa aveva ogni interesse a
sostenere l'Alcalá, che aveva dato sino allora il maggior appoggio all'attività
dell'Inquisizione romana, e d'altra parte non avrebbe potuto desiderare altra
designazione che più di quella del B. garantisse una scrupolosa difesa delle
ragioni della Chiesa. Chi oppose resistenza fu proprio il B., il quale in
realtà doveva essere ben lontano dal condividere i motivi ispiratori della
missione che si intendeva affidargli, la quale, in definitiva, costituiva una
protesta contro i procedimenti che la Chiesa riteneva più opportuni alla difesa
della fede e dei quali egli stesso, del resto, fece poi largo uso nel suo
periodo episcopale. Se su questo punto l'intervento della Curia romana valse in
parte a rassicurarlo, erano poi le stesse istruzioni degli Eletti a renderlo
perplesso sull'opportunità della ambasceria alla corte di Spagna.
Secondo tali istruzioni,
infatti, il B. avrebbe dovuto richiedere a Filippo II l'applicazionedel breve di
Giulio III del 7 apr. 1554 che proibiva nel Regno la confisca dei beni degli
eretici, breve abrogato da Paolo IV nel 1555; si chiedeva inoltre l'abolizione
della prassi inquisitoria delle denunzie clandestine; infine si giungeva a
chiedere una generale riforma dei procedimenti giudiziari in materia di fede
sostanzialmente tendente all'abolizione nel Regno dell'Inquisizione romana ed
alla restaurazione dell'Inquisizione dei "diocesani ordinari". Tutte
richieste, come dovette apparire evidente all'esperto B., che avrebbero avuto
il loro naturale destinatario nel pontefice assai più che nel sovrano; e quindi
sostanzialmente ingenue, nella loro trasparente intenzione di sollecitare
l'intervento di Filippo II contro l'Inquisizione romana, la quale ovviamente non
sarebbe potuta essere introdotta nel Regno e non avrebbe potuto mantenervisi
senza il consenso delle autorità spagnole: sotto questo profilo, dunque, la
missione dovette essere giudicata sin dal primo momento dal B. destinata al
fallimento. Ma a queste istruzioni dei seggi altre se ne aggiungevano del
viceré, il quale aveva senza dubbio in esse l'adesione dell'arcivescovo Carafa:
essenzialmente l'Alcalá proponeva alla corte di Spagna di lasciare immutata la
prassi dell'Inquisizione e di offrire piuttosto un diversivo all'opinione
pubblica promettendo che non si sarebbe imposta nel Regno l'Inquisizione
spagnola. Ora, che di Inquisizione spagnola non fosse questione, era
indubbiamente chiaro sia al viceré, sia alle autorità ecclesiastiche, sia,
nonostante i timori diffusi nel momento di maggiore agitazione popolare, alle
stesse piazze, le quali in effetti non facevano alcun riferimento ad essa nelle
istruzioni: e doveva essere evidente allo stesso B., il quale vedeva perciò
tutta l'ambiguità e la mistificazione implicita in quest'ultimo mandato. Di qui
tutte le sue esitazioni ad accettare l'incarico, le quali furono vinte soltanto
quando lo stesso pontefice Pio IV, attraverso il cardinale Carlo Borromeo,
impose al B. di accettare l'ambasceria "in virtute sanctae
obedientiae", "come se fusse servitio proprio di Sua Santità et di
questa Santa Sede" (Monti, pp. 140, 142).
Così, dopo circa due mesi
di viaggio, ai primi di settembre del 1564, il B. giunse a Madrid, accolto con
grande cordialità dal sovrano e dalla corte. Ma egli percepì subito, e ne
informò gli Eletti, la diffidenza dell'uno e dell'altra nei riguardi delle cose
italiane. E le richieste napoletane ottennero quella soddisfazione che si
sarebbe potuta legittimamente prevedere. Dopo sette mesi di attesa, durante i
quali esse furono sottoposte all'esame del Supremo consiglio d'Italia, dove
furono sostenute soltanto dal duca d'Alba, il B. fece ritorno a Napoli non
avendo ottenuto da Filippo II se non la scontata assicurazione di "no
haver sido ni ser de nuestra mente y intencion que en la dicha ciudad y Reyno
se ponga la inquisicion en la forma de Spaña sino que se proceda por la via
ordinaria, como hastaqui" (ibid., p. 160). Dove evidentemente rimaneva non
inconsapevolmente l'equivoco della "via ordinaria", che nelle
interpretazioni napoletane sarebbe dovuta essere quella diocesana ed in quella
del governo spagnolo era e rimaneva quella stabilita dalle autorità
ecclesiastiche, cioè quella dell'Inquisizione romana. Quanto alle altre
richieste, e specialmente sulla questione della confisca dei beni degli
eretici, la replica dilatoria di Filippo non poteva ingannare nel suo
significato negativo.
L'Amabile ha voluto
vedere in questo risultato della missione affidata al B. un effetto di una sua
scarsa lealtà verso il mandato affidatogli e verso gli interessi della sua
città, che egli avrebbe posposti a quelli dei dominatori spagnoli e delle
autorità ecclesiastiche. In realtà, allo stato attuale della documentazione,
non è possibile condividere un giudizio così negativo: appare invece evidente
che, al di là della diligenza dell'inviato napoletano, contro la quale non
sembra che si possano addurre ragioni definitive, le richieste delle piazze
urtavano troppo fortemente contro i criteri fondamentali della politica religiosa
del monarca, incline semmai ad una difesa dell'ortodossia cattolica ancora più
intransigente di quella romana, perché esse potessero essere accolte: né era su
questo terreno che il governo spagnolo si sarebbe mai deciso, vivo Filippo II,
ad aprire un conflitto giurisdizionale con Roma.
Se i risultati della
missione furono ben lontani dal soddisfare le esigenze per le quali gli Eletti
l'avevano decisa, l'assicurazione regia che il B. portò ai suoi concittadini in
merito alla Inquisizione spagnola servì a calmare l'agitazione popolare; ed al
popolo anzi parve che l'incarico affidato al preposito teatino fosse stato
assolto nel più felice dei modi, tanto che il prestigio del B. uscì
dall'episodio ancora notevolmente accresciuto.
Anche nel suo Ordine e
nella Curia romana il B. veniva ormai considerato per le sue esperienze, per la
sua dottrina e per la sua fede un personaggio di primo piano, chiaramente
destinato a più rilevanti responsabilità nel governo della Chiesa. Nell'aprile
del 1567 fu chiamato alla direzione del convento teatino di S. Silvestro a Roma
e nello stesso anno ottenne dal papa due incarichi di notevole importanza:
quello della redazione - in preparazione di una bolla pontificia - di un
trattato De censibus, il cuimanoscritto è oggi perduto, e quello, a
quanto pare, di intervenire nell'inchiesta aperta dall'Inquisizione sul
delicato caso dell'arcivescovo di Toledo Bartolomeo Carranza, sulla quale
incombenza però lo stato attuale delle fonti non permette maggiori dettagli.
Finalmente nel maggio del 1568 Pio V lo designò vescovo di Piacenza, in luogo
di colui che tanta parte aveva avuto nella formazione spirituale del B., il
cardinale Bernardino Scotti.
L'episcopato piacentino
del B. ebbe in maniera eminente i caratteri e la ricchezza di iniziative che il
concilio tridentino aveva definito ed auspicato e che trovavano nella contigua
arcidiocesi di Milano il più intransigente modello; proprio questo fu, forse,
il tratto dominante dell'attività piacentina del vescovo teatino: "pigliar
norma dal suo consiglio et esempio di ben reggere questa mia chiesa", come
scriveva egli stesso al Borromeo (Molinari, Il card. teatino beato P. B.,
p. 336), fu la direttrice costante del B., anche se nella sua imitazione portò
uno spirito di carità, di moderazione, di duttilità che certamente non fu la
nota dominante dell'intransigente nipote di Pio IV. Questo carattere subalterno
e quasi complementare dell'attività del B. rispetto a quella della vicina
arcidiocesi trova una significativa riprova nel fatto che alcune delle maggiori
iniziative da lui prese si svolsero sotto la guida ed il consiglio di
personaggi che avevano fatto già le loro prove come collaboratori di Carlo
Borromeo. È questo, per esempio, il caso del protonotario apostolico Pietro
Galesinio che, su richiesta dello stesso B., si trasferì da Milano a Piacenza
per organizzare e dirigere i due sinodi diocesani voluti dal B. il 27 ag. 1570
ed il 2 sett. 1574, nei quali tuttavia il contributo del vescovo fu attivissimo
e certo in gran parte ispiratore della preoccupazione che caratterizzò quelle
assisi di legiferare anche sui minimi aspetti della vita diocesana.
Come era naturale in un
teatino, che del resto aveva già fatto in proposito specifiche esperienze a
Napoli, la prima preoccupazione del B. fu quella di applicare con la maggior
cura possibile le indicazioni e prescrizioni tridentine per quanto atteneva alla
riforma del clero. Sin dagli inizi dell'episcopato egli pose con forza
l'esigenza dell'instaurazione del seminario che infatti, fondato nello stesso
anno 1568, prese pienamente a funzionare in quello successivo, dotato di
rendite cospicue ed affidato alla direzione di personaggi di elevato prestigio
spirituale, come, tra gli altri, Andrea Avellino, poi santificato. Per primo,
dopo parecchi decenni, il B. osservò l'obbligo della residenza nella sua
diocesi e la visitò personalmente due volte, con un entusiasmo,
un'infaticabilità ed una fermezza per i quali il paragone con s. Carlo Borromeo
risulta ancora il più adeguato e che si alimentavano delle esperienze stesse
delle visite pastorali, che misero in luce un panorama di squallore spirituale
e di disgregazione organizzativa che, se non era inconsueto nelle condizioni
generali della Chiesa del tempo, certo doveva spingere sulla via della severità
chi, come il B., era già personalmente incline al rigore e conosceva per
diretta esperienza l'insufficienza, sotto ogni rispetto, del clero meno
qualificato: e infatti le relazioni delle visite eseguite personalmente dal
vescovo o affidate ad uno dei più prestigiosi ecclesiastici della diocesi,
Giovanni Battista Eugubino degli eremitani di S. Agostino, documentano la
puntigliosa e spesso inflessibile verifica delle condizioni richieste per
l'esercizio delle mansioni ecclesiastiche, soprattutto quella della residenza,
e l'insistenza sulle due direttive del culto eucaristico e della istruzione
catechistica che il B. considerava essenziali.
Anche in questo caso
adeguandosi all'esempio del Borromeo, il B. affidò i maggiori compiti nella
riforma della diocesi ai nuovi Ordini religiosi: i cappuccini, che furono gli
animatori di una delle confraternite laiche più tipiche della riforma
piacentina, attiva soprattutto nei ceti aristocratici, la confraternita dei
laici cappuccini delle Torricelle, ed i somaschi ai quali fu affidata la
direzione di un orfanotrofio istituio dallo stesso Burali. Ma soprattutto, come
era naturale, ebbero un ruolo eminente a Piacenza i teatini, introdotti dal B.
nel 1571 e da lui posti sotto la protezione del duca Ottavio Farnese. Ai
chierici regolari il B. riservò le principali funzioni direttive dell'opera
riformatrice, preponendoli alla direzione spirituale del seminario e dei
conventi femminili, scegliendo tra loro i teologi del vescovato ed il suo
stesso confessore - che fu Andrea Avellino, già suo compagno nel monastero
napoletano di S. Paolo Maggiore -, i consultori nelle cause dell'Inquisizione, i
predicatori.
Quanto al problema della
riforma dei conventi e delle congregazioni religiose preesistenti al suo arrivo
a Piacenza, il B., che pure era così solerte esecutore delle direttive
tridentine, se non lo ignorò certo non lo affrontò con l'impegno e
l'inflessibilità che sarebbero stati necessari: forse valse ad ispirargli
cautela l'esperienza tutt'altro che pacifica e non sempre fruttuosa fatta dai
metodi intransigenti del Borromeo a Milano.
Anche nella repressione
dell'eresia il B. rimase lontano dagli eccessi di rigore che fecero del
Borromeo l'alfiere intransigente della Controriforma. Vero è che il problema
degli eretici si poneva con assai minor forza a Piacenza che a Milano; è però
significativo che, pur nell'intensa attività che distinse l'Inquisizione a
Piacenza, non si debbano contare nel periodo del B. casi di condanne capitali
per causa di fede. In realtà il B. preferì perseguire i suoi fini di riforma
piuttosto attraverso un'intensa attività di apostolato che attraverso gli
effetti intimidatori delle repressioni: di qui il grande sviluppo che ebbero
sotto la sua direzione le attività delle congregazioni religiose e le opere
assistenziali.
Il Borromeo comunque
approvò sempre l'operato del B. e particolarmente apprezzandone l'austerità ed
il rigido ossequio al dettato tridentino ne appoggiò l'elevazione alle massime
cariche della Chiesa. E certo non fu senza un suo intervento che il 17 maggio
del 1570 il B. fu eletto da Pio V al cardinalato. L'elezione avvenne contro il
veto dell'ambasciatore spagnolo Juan de Zuñiga, il quale aveva in proposito un
preciso mandato del governo di Madrid dal quale si temeva che il B., per la sua
qualità di vescovo "lombardo", potesse in futuro mostrarsi ostile
agli Spagnoli.
Generalmente però
l'elezione del B. fu salutata con favore negli ambienti ecclesiastici e
politici e lo stesso Zuñiga quando, qualche mese dopo, si aprì la questione
dell'invio di un legato pontificio in Germania, caldeggiò la scelta del B.,
come di quello che per austerità di costumi era superiore ad ogni sospetto che
i Tedeschi avrebbero potuto nutrire verso l'inviato di Roma. Lo stesso Pio V
non lesinò i segni della sua considerazione verso il nuovo cardinale, tanto
che, quando, nel luglio del 1570, parve che il pontefice volesse definitivamente
rinunziare alla direzione degli affari politici, corse voce che li avrebbe
affidati ad una commissione di quattro cardinali tra cui il vescovo di
Piacenza. Ma fu ancora il Borromeo a dare i segni più cospicui di stima per il
B.: durante il conclave per la morte di Pio V, nel 1572, egli sostenne
decisamente all'inizio la candidatura del teatino al seggio pontificio, ma
dovette poi rinunziarvi, e la cosa è certo significativa dei nuovi più miti
orientamenti del collegio cardinalizio, quando vi si opposero alcuni esponenti
del suo stesso partito, costituito dai cardinali eletti da Pio IV,
particolarmente Flavio Orsini e Marco Sittich, i quali addussero contro il
vescovo di Piacenza il suo stesso rigore ascetico, la sua eccessiva austerità
che, anche nel clima postridentino, non mancava di impressionare.
Proprio questa austerità
del B. dovette però piacere al suo antico professore di Bologna, ora Gregorio
XIII, il quale lo volle nel maggio del 1572, insieme a Carlo Borromeo, Giovanni
Aldobrandini e Gabriele Paleotto, nella commissione di quattro cardinali,
scelti di proposito tra i rigoristi, alla quale affidò il doppio incarico di
presiedere al riordinamento della Penitenzieria ed alla sorveglianza
sull'applicazione dei decreti del concilio di Trento. E il 19 sett. 1576
decideva il trasferimento del B. dalla diocesi di Piacenza all'arcivescovato di
Napoli. Questa misura, che in ogni caso costituiva evidentemente una
promozione, fu ufficialmente, e pare anche con qualche fondamento, dettata da
preoccupazioni per la salute del Burali. Pare tuttavia che al trasferimento del
B. non fossero estranei i contrasti in materia giurisdizionale con il duca
Ottavio Farnese.
Nel breve periodo in cui
il B. resse l'arcivescovato di Napoli ebbe modo di dare ancora dimostrazione
del suo zelo riformatore, con rigidi interventi in materia di disciplina del
clero secolare e regolare (per esempio nei riguardi del famigerato monastero di
S. Arcangelo di Baiano, da lui trasformato in sede di una confraternita per
l'assistenza agli schiavi) e promuovendo gli interventi dell'Inquisizione in
difesa dell'ortodossia: ai processi di questa poi usava partecipare
personalmente, sempre dando però prova di moderazione ed usando come regola
quella di condonare le pene quando l'inquisito riconoscesse i propri errori.
Ebbe anche alcuni conflitti giurisdizionali con il viceré spagnolo Iñigo Lopez
de Mendoza, marchese di Mondejár, che non raggiunsero però mai punte molto
aspre.
Morì a Napoli il 17
giugno del 1578. S. Roberto Bellarmino, nel suo De arte bene moriendi, indicò
la morte del B. come un "exemplum satis utile". Qualche decennio dopo
la morte, vennero iniziate le ricerche canoniche per la sua beatificazione.
Essa ricevette un decisivo impulso da un breve di Benedetto XIV dell'8 febbraio
1756 e fu decretata dal pontefice Clemente XIV il 13 maggio 1772. Festa, 17
giugno.
Bibl.: C. G. Cagiano, Vita di P. B. d'Arezzo, Roma 1649; C. B. Bagatta, Vita del vescovo P. B. d'Arezzo, Verona 1698; G. B. Bonaglia, Vita del beato P. B. d'Arezzo chierico regolare cardinale di S. Pudenziana, Napoli 1772; G. B. Maffi, Vita del beato Paolo d'Arezzo, Piacenza 1833; F. Burali d'Arezzo, Brevi cenni sulla vita del beato P. B. d'Arezzo, Napoli 1876; L. Amabile, Il Santo Officio della Inquisizione in Napoli, Città di Castello 1892, I, pp. 276-283, 325; L. von Pastor, Storia dei papi, VIII, Roma 1929, pp. 76, 111, 114 s., 117, 165, 489; IX, ibid., pp. 13, 22, 51, 62, 156, 164, 878; XVI, 1, ibid. 1933, p. 235; G. M. Monti, Studi sulla riforma cattolica e sul papato nei secc. XVI-XVII, Trani 1941, pp. 119-166; F. Molinari, Il card. teatino beato P. B. e la riforma tridentina a Piacenza (1568-1576), Romae 1957; Id., S. Carlo Borromeo e il beato card. B. d'Arezzo, in Regnum Dei, XIII (1957), pp. 3-23; Id., Lettere inedite del b. Paolo d'Arezzo a s. Carlo Borromeo, ibid., pp. 155-179, 208-233; R. De Maio, Gli ultimi giorni del beato P. B. d'Arezzo arcivescovo di Napoli, in Studi in onore di Domenico Mallardo, Napoli 1957, pp. 53-66; E. Pontieri, L'agitazione napoletana del 1564 contro il Tribunale dell'Inquisizione e la missione del teatino P. B. d'Arezzo presso Filippo II, in Nei tempi grigi della storia d'Italia, Napoli 1957, pp. 231-288; R. De Maio, Alfonso Carafa cardinale di Napoli (1540-1565), Città del Vaticano 1961, passim.
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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/burali-scipione-beato_%28Dizionario-Biografico%29/
Voir aussi : https://www.nobili-napoletani.it/Burali-Arezzo.htm