samedi 17 juin 2017

Bienheureux PAOLO BURALI d'AREZZO, prêtre de l'Ordre des clercs réguliers (théatins), évêque et cardinal



Bienheureux Paul Burali d'Arezzo

Évêque de Naples (+ 1578)

Né Scipione Burali en 1511 à Itri en Italie, diplômé de l'université de Salerne en 1525 puis de celle de Bologne en 1536, il eut le futur pape Grégoire XII comme professeur. Il exerça comme homme de loi canonique à Naples pendant 12 ans et devint conseiller de l'empereur Charles V en 1549. Il prit le nom de Paolo (Paul) en entrant chez les théatins en 1557. Disciple du bienheureux Jean Marinoni, il est ordonné en 1558 et devient en 1564 ambassadeur du pape Pie IV à la cour d'Espagne. Supérieur de la maison romaine des théatins, il travailla avec saint André Avellino. Il a été créé cardinal par saint Pie V et devient archevêque de Naples en 1576. Il publia un catéchisme pour les prêtres en 1577 et mourut à Torre del Greco sur les pentes du Vésuve le 15 juin 1578. Il est enterré dans la crypte de la basilique de Saint Paul Majeur à Naples. Il a été béatifié par le pape Clément XIV en 1772.

À Naples, en 1578, le bienheureux Paul Burali, de l’Ordre des clercs réguliers dits 'Théatins', évêque d’abord de Plaisance, puis de Naples. Il se donna tout entier à restaurer la discipline ecclésiastique et à confirmer dans la foi le troupeau qui lui était confié.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11833/Bienheureux-Paul-Burali-d-Arezzo.html

PAOLO BURALI d’AREZZO

Archevêque de Naples, Bienheureux

1511-1578

Le bienheureux Paul d'Arezzo, issu d'une famille noble et ancienne, naquit en 1511 à Itri, petite ville du royaume de Naples, au diocèse de Gaète. Il annonça dès son enfance qu'il serait un jour un grand serviteur de Dieu. Ses premières études achevées, il s'appliqua au droit, et fut reçu docteur en cette faculté dans l'Université de Bologne. Il exerça près de dix ans la charge d'avocat à Naples, où son désintéressement et son intégrité le firent universellement respecter. A l'âge de trente-sept ans, il retourna dans sa patrie pour s'y occuper dans la retraite de sa propre sanctification. On le força depuis de revenir à Naples en qualité de conseiller royal. Il choisit pour confesseur le B. Marinon, supérieur des Théatins de cette ville. Peu de temps après, il renonça aux espérances qu'il avait de s'avancer dans le monde; il entra chez les Théatins, et y fit son noviciat avec S. André Avellin. Il prononça ses vœux entre les mains du B. Marinon le 2 février 1558, A peine eut-il été ordonné prêtre, qu'il se livra avec zèle aux fonctions du saint ministère. Ses vertus éminentes le firent choisir pour supérieur de la maison de S. Paul de Naples. Sa conduite prouva qu'il avait toutes les qualités nécessaires pour le gouvernement. On fit d'inutiles efforts pour le tirer de sa retraite; on lui offrit deux évêchés qu'il refusa constamment. Il refusa également de se charger auprès de la cour d'Espagne d'une commission importante qui intéressait la ville de Naples. S. Charles Borromée lui écrivit deux fois à ce sujet, pour lui représenter qu'il devait céder aux sollicitations des Napolitains. Il lui adressa une troisième lettre où il lui ordonnait, au nom du pape, de partir au plus tôt. II obéit alors. L'objet de sa demande éprouva d'abord de grandes difficultés; mais il ne se rebuta point, et il obtint par sa persévérance qu'il ne serait porté aucune atteinte à la liberté et aux privilèges de la ville de Naples. En revenant, il passa, par Rome, où il eut audience de Pie IV. De retour à Naples, il fut élu président du chapitre de sa congrégation. On le nomma ensuite supérieur à Rome. Pie V, qui occupait alors le saint Siège le consulta sur des affaires importantes.

Ce pape, qui s'appliquait à donner à l'Eglise des pasteurs zélés, le nomma à l'évêché de Plaisance. Il écouta ses représentations, mais il n'y eut point égard, et il lui ordonna d'accepter. Il partit pour son diocèse immédiatement après son sacre. Il eut la douleur de voir qu'on n'y approchait presque plus des sacrements, qu'on y négligeait les pratiques de piété, que la corruption s'était introduite jusque dans le sanctuaire. Pour remédier à ces abus, il employa tous les moyens que peut suggérer un zèle éclairé. Mais parmi ces moyens, il n'y en eut point de plus efficace que son exemple. Sa ferveur, sa modestie, son affabilité, sa douceur, son amour pour la simplicité, la rigueur et la continuité de sa pénitence, ses aumônes, lui méritèrent la vénération et la confiance de tous les diocésains.

Pie V l'ayant nommé cardinal, il fut obligé de venir à Rome. Une maladie dont il fut attaqué le retint quelque temps dans cette ville. Après le rétablissement de sa santé, il retourna à Plaisance, où il établit les clercs réguliers de sa congrégation. La maladie de Pie V le rappela à Rome. Il assista au conclave où Grégoire XIII fut élu. Ce pape le consultant sur la manière de bien gouverner l'Eglise, il lui répondit qu'il fallait surtout obliger les évêques à la résidence. Il repartit pour son diocèse, lorsque sa présence ne fut plus nécessaire à Rome. Il assista au troisième concile provincial de S. Charles Borromée, et appuya de son suffrage les sages règlements qui y furent faits. Il fit à Plaisance divers établissements, il y fonda entre autres deux maisons, l'une pour les orphelines, et l'autre pour les filles ou femmes pénitentes. Il tint deux synodes, où il publia des règlements qui seront un monument éternel de son zèle pour la discipline ecclésiastique.

Grégoire XIII le transféra du siège de Plaisance â celui de Naples, malgré tout ce qu'il put alléguer pour empêcher cette translation. Il fut reçu dans cette dernière ville avec les plus grandes démonstrations de joie. Il travailla, comme il avait fait à Plaisance, à réformer les abus qui avaient pu se glisser dans son nouveau diocèse. La conversion des Juifs, des hérétiques et des esclaves mahométans devint un des principaux objets de sa sollicitude.

Cependant sa santé s'affaiblissait de jour en jour. On l'obligea d'aller prendre l'air à la campagne. Malheureusement il y fit une chute, et se cassa la cuisse. On fut obligé de le rapporter à Naples. La fièvre se joignit aux douleurs que lui causaient la fracture de sa cuisse, et une toux continuelle. Son état devint bientôt dangereux. Il se soumit à la volonté de Dieu avec une parfaite résignation; puis, après avoir fait son testament, il reçut les derniers sacrements, et se prépara avec un redoublement de ferveur au passage de l'éternité. Il mourut le 17 juin 1578, à l'âge d'environ soixante-sept ans. Il fut enterré, comme il l'avait demandé, dans le cimetière commun des Théatins de Saint-Paul de Naples. On peut juger de ses vertus par l'estime singulière qu'eurent pour lui le saint pape Pie V, S. Charles Borromée, S. Philippe de Néri, S. André Avellin, le B. Marinon. Il fut béatifié le 13 mai 1772.

Les Théatins font sa fête le 17 juin.

SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/paolo_burali_darezzo.htm

Bienheureux Paul Burali d’Arezzo

Paul Burali d’Arezzo, issu d'une famille noble, naquit en 1511 à Itri, petite ville du royaume de Naples. Après des études de droit à l'Université de Bologne où il eut comme professeur le futur pape Grégoire XIII, il exerça plus de dix ans la charge d'avocat à Naples. Après quelques missions en qualité de conseiller royal il décida d’entrer, en 1557, au couvent chez les Théatins. Ordonné prêtre, il fut choisi pour ses qualités comme supérieur de la maison Saint-Paul de Naples. Elu président du chapitre de sa congrégation puis supérieur à Rome, il fut consulté plusieurs fois par le pape Pie V. Celui-ci, malgré les protestations de Paul Burali, le nomma à l'évêché de Plaisance. Il eut alors la douleur de constater que dans son diocèse, on ne s’approchait presque plus des sacrements. Pour y remédier il prêcha notamment par son exemple. Sa ferveur, sa modestie, son affabilité, sa douceur, son amour pour la simplicité, la rigueur et la continuité de sa pénitence, ses aumônes, lui méritèrent la vénération et la confiance de ses diocésains.

Pie V l'ayant nommé cardinal, il assista au conclave où Grégoire XIII fut élu. Ce pape le consultant sur la manière de bien gouverner l’Église, il lui répondit qu'il fallait surtout obliger les évêques à la résidence. Il assista au troisième concile provincial de S. Charles Borromée, et appuya de son suffrage les sages règlements qui y furent faits. Il fit à Plaisance divers établissements, il y fonda entre autres deux maisons, l'une pour les orphelines, et l'autre pour les filles ou femmes pénitentes. Il tint deux synodes, où il publia des règlements sur la discipline ecclésiastique.

Grégoire XIII le transféra du siège de Plaisance à celui de Naples. Il travailla, comme il l’avait fait à Plaisance, à réformer les abus qui avaient pu se glisser dans son nouveau diocèse. La conversion des juifs, des hérétiques et des mahométans devint un des principaux objets de sa sollicitude. Il mourut le 17 juin 1578 et fut enterré, comme il l'avait demandé, dans le cimetière commun des Théatins de Saint-Paul de Naples.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/paroisse-saint-aygulf/saint-du-jour/icalrepeat.detail/2017/06/17/28718/-/bienheureux-paul-burali?filter_reset=1

BIENHEUREUX PAUL BURALI D’AREZZO: la vie de nos saints

Il voulait servir le Seigneur dans la cuisine

Quand il était laïc, il ne faisait déjà que des œuvres saintes. Avant d’entrer en religion, il s’appelait Scipione da Arezzo. Son père était un gentilhomme. Il avait obtenu le titre de docteur en droit, matière dans laquelle il était très érudit. Il travailla d’abord comme avocat, puis reçut la charge de conseiller royal.

À l’âge de 46 ans, il quitta toutes les fonctions civiles et entra dans notre Congrégation. Il entra au monastère de Saint Paul à Naples le jour de la conversion de Saint Paul et ne se considéra digne de rien d’autre que de servir le Seigneur à la cuisine, à la porte et dans d’autres modestes fonctions. Le Père Jean Marinoni, son confesseur, et les autres pères, doutant peut-être que sa constitution physique le rende inapte aux travaux, l’habillèrent en clerc contre sa volonté. Huit jours plus tard, le jour de la Purification de la Vierge, il reçut le vêtement solennel de l’habit religieux (en s’écartant particulièrement des règles de la Congrégation, qui prévoyaient une longue attente avant la prise de l’habit). Pendant le carême de la même année, il reçut les quatre ordres mineurs et le sous-diaconat (il n’était jamais arrivé dans notre Congrégation qu’un ordre sacré soit donné avant la profession).

L’année suivante (1558), également en la fête mariale de la Purification, il fit sa profession religieuse et, pendant le carême, reçut le diaconat et le sacerdoce. Il célébra sa première messe lors d’une des trois fêtes de Pâques.

(La vie d’un bienheureux écrite par un saint : saint André Avellino, premier biographe du bienheureux Paul Burali).

Prière

Ô Dieu, qui as manifesté dans le bienheureux Paolo Burali les voies multiples et admirables de ton appel à la perfection chrétienne, accorde-nous le réconfort de sa protection céleste pour te suivre de tout notre cœur. Par le Christ notre Seigneur. Amén

(Faisons un silencio pour demander la grâce dont chacun a besoin)

Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire à Dieu.

Pensée du Bienheureux Paul Burali

« Nous ne faisons pas une bonne chose mais nous souillons les bonnes œuvres que le Seigneur, à travers nous et pour sa gloire, veut accomplir ».

Q. P. R. D.

SOURCE : https://teatinos.org/fr/beato-pablo-burali-darezzo-la-vida-de-nuestros-santos/

San Paolo Burali d'Arezzo, église Saint Cajetan, Gustavo A. Madero, Federal District, Mexico


Blessed Paul Burali d’Arezzo

Also known as

Paolo Burali d’Arezzo

Scipione

Memorial

17 June

Profile

Graduated from the University of Salerno in 1525, and then from the University of Bologna in 1536; the future Pope Gregory XIII was one of his teachersLayman civil and canon lawyer in NaplesItaly for twelve years. Royal counsellor to Emperor Charles V in 1549. Auditor general of the army under Ferdinand of Toledo. Joined the Theatines on 25 January 1557, taking the name Paolo. Spiritual student of Blessed Giovanni MarinoniOrdained on 26 March 1558Papal ambassador to the court of Spain for Pope Pius IV in 1564. Superior of the Theatine house of Naples. Superior of the Theatine house of RomeItaly. Worked with Saint Andrew AvellinoBishop of PiacenzaItaly on 23 July 1568. Created cardinal on 15 May 1570 by Pope Saint Pius VArchbishop of NaplesItaly on 19 September 1576. Implemented the decrees of the Council of Trent. Published a catechism for priests in 1577.

Born

1511 in Itri, diocese of GaetaItaly as Scipione

Died

17 June 1578 at Torre del Greco, on the side of Mount Vesuvius, kingdom of NaplesItaly of natural causes

interred in the crypt in the basilica of Saint Paul Maggiore, Naples

Beatified

8 June 1772 by Pope Clement XIV

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Cardinals of the Holy Roman Church, by Salvador Miranda

images

Wikimedia Commons

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed Paul Burali d’Arezzo“. CatholicSaints.Info. 16 June 2024. Web. 24 October 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-paul-burali-darezzo/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-paul-burali-darezzo/

Blessed Paul Burali d'Arezzo B (AC)

Born at Itri, diocese of Gaeta, Italy, in 1511; died in Naples, 1578; beatified in 1772. Saint Paul was a lawyer for ten years in Naples. In 1549, he was appointed royal counsellor, but in 1558, he joined the Theatines and was eventually made superior at the houses of Naples and Rome. Pope Saint Pius V appointed him bishop of Piacenza and created him a cardinal. Finally he was promoted to the see of Naples (Benedictines). 

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0617.shtml

(19) 14. BURALI D'AREZZO, Theat., Paolo (1511-1578)

Birth. 1511, Itri, diocese of Gaeta. Second child of Paolo Burali, of a noble family originally from Buro, France that migrated to Arezzo; and Vittoria Olivares, of a noble family originally from Barcelona, Spain; they owned a house in Arezzo and the name of the city was incorporated to the last name of the family. His baptismal name was Scipione. He is also listed as Pauli de Aretio and Paulus Aretius.

Education. Entered the University of Salerno on November 7, 1527; then attended the University of Bologna, where Ugo Boncompagni, future Pope Gregory XIII, was his professor; he obtained a doctorate in utroque iure, both canon and civil law, on August 19, 1536.

Early life. After finishing his studies, went to Naples; there he was a lawyer and judge in Naples for twelve years; because of his rectitude and integrity, he was called amico della verità e padre dei poveri, friend of the truth and father of the poor. In 1549, when he had planned to retire to his native city to pursue a quieter and more spiritual life, he was appointed royal counselor and criminal judge by Emperor Charles V and later, Ferdinand of Toledo named him auditor general of the army. In 1555, the king of Naples sent him before Pope Paul IV and then to the Spanish court to solve the questions and controversies of civil and ecclesiastical character; the pope expressed his desire to name him auditor of the Sacred Roman Rota but he declined. During all this time he had Venetian Theatine Giovanni Marinoni, from the convent of S. Paolo Maggiore in Naples, as his spiritual counselor. Entered the Congregation of the Clerics Regular Theatines, January 25, 1557; changed his name to Paolo; professed, February 2, 1558; received the diaconate, March 5, 1558; Andrea Avellino, future saint, studied with him during the novitiate and priestly studies.

Priesthood. Ordained, March 26, 1558. In 1564, Pope Pio IV asked the Neapolitan authorities to send him as ambassador to the Spanish court to try to moderate the activity of the Tribunal of the Inquisition in Naples. Declined the episcopal appointment to the sees of Castellammare, Crotone, and Brindisi. Superior at the Theatine houses of S. Paolo Maggiore, Naples (twice); and S. Silvestro in Monte-Cavallo, Rome.

Episcopate. Elected bishop of Piacenza, July 23, 1568. Consecrated, Sunday, August 1, 1568, church of S. Silvestro in Monte-Cavallo, Rome, by Cardinal Scipione Rebiba, assisted by Giulio Antonio Santorio, archbishop of Santa Severina, and by Thomas Goldwell, bishop of Saint Asaph. Applied in the diocese and the seminary the decrees of the Council of Trent; asked Andrea Avellino, Theat., future saint, to guide the seminary. Celebrated diocesan synods in 1570 and 1574.

Cardinalate. Created cardinal priest in the consistory of May 17, 1570; received the red hat and the title of S. Pudenziana, November 20, 1570. Called Cardinal d'Arezzo. Participated in the conclave of 1572, which elected Pope Gregory XIII. Promoted to the metropolitan see of Naples, September 19, 1576. Began the application of the decrees of the Council of Trent in that archdiocese and in 1577 published a catechism for the priests. He went to Torre del Greco, on the side of the Vesuvius, for a few days to try to recover his health; while there, he had a fall and fractured his femur; because of this, he had to return to Naples.

Death. June 17, 1578, archiepiscopal place of Naples. Buried, according to his will, in the crypt of the basilica of S. Paolo Maggiore, Naples, next to the bodies and relics of St. Gaetano Thiene, co-founder of the Theatines, and Blessed Giovanni Marinoni, his spiritual director. In 1624, when the beatification process started, Cardinal Decio Carafa, archbishop of Naples, moved the remains to a more convenient place in the same church; in 1644, the body was transferred to the chapel of Purità, also in the church of S. Paolo Maggiore (1).

Beatification. Beatified on June 8, 1772 by Pope Clement XIV. His feast is celebrated June 17.

Bibliography. Cardella, Lorenzo. Memorie storiche de' cardinali della Santa Romana Chiesa. Rome : Stamperia Pagliarini, 1793, V, 139-144; Chacón, Alfonso. Vitæ, et res gestæ Pontificvm Romanorum et S. R. E. Cardinalivm ab initio nascentis Ecclesiæ vsque ad Vrbanvm VIII. Pont. Max. 2 volumes. Romae : Typis Vaticanis, 1630, II, col. 1714-1715; Combaluzier, Fernand. "Sacres épiscopaux à Rome de 1565 à 1662. Analyse intégrale du Ms. «Miscellanea XIII, 33» des Archives Vaticanes." Sacris Eruduri, XVIII (1967-1968), p. 132; Eubel, Conradus and Gulik, Guglielmus van. Hierarchia Catholica Medii et Recentioris Aevi. Volumen III (1503-1592). Münich : Sumptibus et Typis Librariae Regensbergianae, 1935; reprint, Padua : Il Messagero di S. Antonio, 1960, pp. 44, 69, 255 and 275; Oldoini, Agostino. Athenaeum Romanum : in qvo summorum pontificum, ac pseudopontificum, nec non s.r.e. cardinalium et pseudocard. scripta publich exponuntur. Perusiae [i.e. Perugia] : Ex typographia Camerali, apud haeredes Sebastiani Zechini, 1676. Republished in 1969 by Gregg International Publishers Limited, 1 Westmead, Farnborough, Hants., England, p. 521-523; Zigarelli, Daniello Maria. Biografie dei vescovi e arcivescovi della chiesa di Napoli con una descrizione del clero, della cattedrale, della basilica di s. Restituta e della cappella del tesoro di s. Gennaro. Napoli: Tipografico di G. Gioja, 1861, pp. 134-145.

Webgraphy. Biography by Gaspare De Caro, in Italian, Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 15 (1972), Treccani; portrait and biography, in English, Wikipedia; portrait and biography, in Italian, Santi e Beati; his portrait, 17th-18th century (1690-1710), archdiocese of Naples, Beni Ecclesiastici in Web (BeWeb); his portrait, 18th century (1700-1799), diocese of Verona, Beni Ecclesiastici in Web (BeWeb); his bust, 17th century (1600-1699), archdiocese of Naples, Beni Ecclesiastici in Web (BeWeb).

(1) This is the text of the inscription placed on his tomb, taken from Zigarelli, Biografie dei vescovi e arcivescovi della chiesa di Napoli, p. 143:

VENERABILI . MEMORIAE
PAVLI . DE . ARETIO
ITRIENSIS
CLERICORVM . REGULARIVM . LVMINIS
AC . COLUMINI
QVEM . VIRVM . OB . EXIMIAM . MORVM
SANCTITATEM
OMNIGENAM . VIRTVTEM . SPECTATAMQVE . DOCTRINAM
CAROLVS . V
IMPERATOR . CONSILIARIVM
VRBS . NAEPOLIS
AD. PHILIPPVM . REGEM . LEGATVM
SVMMI . VERO . PONTIFCES
PLACENTIAE . EPISCOPVM
NAEPOLIS . ARCHIEPISCOPVM
ET
SANCTÆ ROMANÆ ECCLESIÆ
CARDINALEM . INVITVM . LICET
AC. MODIS . OMNIBVS . RELVCTANTEM
CREAVERVNT
EIVS . QVOD . MORTALE . FVIT . LAPIS . REGIT
SPIRITV . CAELO . RECEPTO
XV . KAL . IVNII . ANNO . REDEMPTI . ORBI

The Cardinals of the Holy Roman Church. Biographical Dictionary, Pope Pius V (1566-1572), Consistory of May 17, 1570 (III)

SOURCE : https://cardinals.fiu.edu/bios1570.htm#Burali



Beato Paolo Burali Cardinale

17 giugno

Itri, Gaeta, 1511 - Torre del Greco, 17 giugno 1578

Nacque ad Itri presso Gaeta nel 1511. Di famiglia nobile, si chiamava Scipione. Trascorse la sua infanzia a Napoli e a soli 14 anni frequentò l'Università di Salerno per poi passare a Bologna, dove si laureò in diritto civile e canonico. Esercitò l'avvocatura a Napoli per 14 anni con rettitudine e integrità, ricoprendo contemporaneamente incarichi politici e diplomatici. Nel 1557 prese la decisione di abbandonare tutto. Si ritirò presso il convento dei teatini di san Paolo Maggiore dove ricevette il nome di Paolo. Seguirono l'ordinazione sacerdotale e la nomina a superiore del convento. Dovette, inoltre, accettare nuovamente incarichi diplomatici presso la corte spagnola e il trasferimento a Roma come superiore del convento di San Silvestro. Nella città del Papa ebbe modo di conoscere alcuni degli esponenti della riforma cattolica e già nel 1568 Pio V lo nominò vescovo di Piacenza. Qui il Burali si rivelò un discepolo e un emulo di san Carlo Borromeo. Subito dopo il suo arrivo fondò il seminario, convocò poi due sinodi diocesani, visitò per due volte l'intera diocesi esigendo la fedele applicazione delle norme tridentine e delle disposizioni sinodali. A sostegno della sua azione chiamò dei religiosi impegnati nella riforma come i somaschi, i cappuccini e gli stessi teatini. Nominato cardinale, il beato Burali fu per qualche tempo a Roma con incarichi nella curia prima di essere trasferito definitivamente a Napoli nel 1576. Nella città partenopea il suo breve passaggio fu come «uno sprazzo di luce» (De Maio). Morì a Torre del Greco nel 1578. Al rimpianto dei napoletani e di tanti fedeli diede voce san Filippo Neri, affermando che la sua morte era una perdita per tutta la Chiesa.

Martirologio Romano: A Napoli, beato Paolo Buralo, dell’Ordine dei Chierici regolari Teatini, vescovo prima di Piacenza e poi di Napoli, che si adoperò nel rinnovamento della disciplina della Chiesa e a fortificare nella fede il gregge a lui affidato.

Il beato Paolo Burali è la prova di quanto è potente la Grazia di Dio e quanto irresistibile la sua chiamata; egli nacque ad Itri presso Gaeta nel 1511 dal ramo dei nobili Burali di Arezzo, lì trasferitosi al seguito di re Ladislao; al battesimo ebbe il nome di Scipione che poi cambiò quando fece la sua professione religiosa. 

Ad appena 14 anni fu iscritto all’Università di Salerno e dopo frequentò quella di Bologna, dove ebbe come maestro il famoso Ugo Boncompagni che diverrà papa con il nome di Gregorio XIII ed in questa Università, a 25 anni, si laureò brillantemente in diritto civile e canonico “con argomentazioni acute e sottili, non come alunno, ma con la sicurezza di un professore”. 

Svolse la sua attività di avvocato e giudice per dodici anni nelle aule giudiziarie del Tribunale di Napoli, con tanta rettitudine e integrità da meritarsi l’appellativo di “amico della verità e padre dei poveri”. 

Desiderando una vita più ritirata nella sua città nativa, lasciò il Foro ma fu costretto a riprendere la professione perché Carlo V lo promosse regio consigliere e più tardi Ferdinando di Toledo lo nominò uditore generale dell’esercito; il re di Napoli conscio della sua saggezza e competenza giuridica lo inviò presso il papa Paolo IV per dirimere questioni e controversie di carattere civile ed ecclesiastico, tale compito l’ebbe anche presso la Corte di Spagna. 

I successi professionali non offuscarono mai il suo spirito, teso verso la perfezione e il desiderio della santità occupava il primo posto nella sua vita, per questo si affidò alla guida spirituale del veneziano Giovanni Marinoni teatino, erede e collaboratore di s. Gaetano, che stava nel convento di S. Paolo Maggiore a Napoli. 

Nonostante avesse 46 anni, il 25 gennaio 1557 lasciò definitivamente l’attività giudiziaria ed entrò nell’Ordine dei Chierici Regolari (Teatini) prendendo il nome di Paolo e benché avesse chiesto di essere fratello laico, ritenendosi degno solo di questo, la Grazia di Dio attraverso il suo superiore Marinoni, lo conquistò al sacerdozio, ordinazione avvenuta il 26 marzo 1558. 

E in un crescendo di attività che gli venivano affidate, lo si vide impegnato nel 1564 per volere del papa Pio IV e su richiesta delle autorità napoletane, come ambasciatore presso la Corte di Spagna per impedire o almeno moderare l’attività del Tribunale dell’Inquisizione a Napoli, che bisogna dire nonostante Napoli fosse un vicereame di Spagna, anche per suo merito l’Inquisizione non ha avuto un seguito devastante come in altre zone coinvolte. 

Rifiutò i vescovadi di Castellammare, di Crotone, di Brindisi, fu posto al governo della Comunità teatina di S. Paolo Maggiore a Napoli e di S. Silvestro al Quirinale a Roma. 

Il 23 luglio 1568 papa Pio V, lo nominò vescovo di Piacenza, qui il beato Paolo Burali si rivelò in tutta la sua grandezza di organizzatore ecclesiastico e di maestro di spiritualità, la sua attività apostolica si esplicò in tutti i campi e nessun aspetto della vita religiosa fu escluso dal suo zelo, indisse due Sinodi di cui pubblicò gli atti (1570 e 1575), chiamò ad aiutarlo alla guida del seminario, il teatino s. Andrea Avellino, applicò alla diocesi e allo stesso seminario i recenti decreti Tridentini, chiamò a collaborare i teatini, i somaschi, i cappuccini. 

Il 23 luglio 1568 in pubblico Concistoro, il papa Pio V lo nominava cardinale e poi nel 1576 papa Gregorio XIII suo antico maestro a Bologna, lo trasferì come arcivescovo nella grande e importante città di Napoli. 

Di fronte a tutte queste dignità si lamentava spesso “ Il Signore perdoni al padre Giovanni (Marinoni) che non volle accettarmi come fratello laico”, e per ubbidienza accettò tutte queste nomine, nonostante le sue vane resistenze. Il governo della diocesi di Piacenza, così completo, l’aveva reso ‘logoro di forze’ ma il suo spirito era sempre vivo ed a Napoli dovette confrontarsi con una realtà più vasta e dura da modellare. Chiuse il seminario e mandò tutti a casa, perché né gli studi né la disciplina, né il comportamento erano quelli richiesti dalle disposizioni conciliari, nominò nuovi professori e rettore, chiamò alla direzione il padre teatino Giuseppe Barbuglia che già a Piacenza aveva collaborato. 

Ebbe il coraggio di chiudere i monasteri femminili di S. Arcangelo a Baiano e S. Maria degli Angeli nella città di Napoli, perché ormai diventati come alberghi delle figlie della nobiltà, mantenendo tutti i loro privilegi e comodità che nulla avevano a vedere con la vita di clausura e la disciplina, ormai inesistente. 

Abolì la prerogativa del viceré che con il suo baldacchino era presso l’altare, mentre il vescovo era più lontano. Pubblicò nel 1577 un “Catechismo per i sacerdoti” e iniziò ad applicare le direttive del Concilio di Trento, ma la sua opera non poté estendersi e soprattutto non né poté vedere i frutti, perché le malattie che lo affliggevano e l’età avanzata lo portarono alla morte ad appena due anni dalla sua investitura a Napoli. 

Morì a Torre del Greco alle falde del Vesuvio, dove si era ritirato per un breve periodo di riposo il 17 giugno 1578. S. Filippo Neri deplorò la sua morte come una perdita per tutto il mondo cristiano. Il suo corpo riposa in un urna nella cripta della Basilica di S. Paolo Maggiore di Napoli, trasformata in chiesa con accesso diretto dalla piazza, insieme ai corpi e reliquie di S. Gaetano, del beato Marinoni e altri venerabili teatini.

Autore: Antonio Borrelli

Beato Paolo Burali d'Arezzo

Body of Blessed Paolo Burali d'Arezzo (1511-1578), San Paolo Magiore, Naples

Bienheureux Paolo Burali d'Arezzo,  San Paolo Maggiore (Naples)

Cappella del beato Paolo Burali D'Arezzo - San Paolo Magiore - Naples 


Al battesimo gli danno un nome da condottiero: Scipione. Discende da un casato nobiliare di Arezzo, e sua madre, Vittoria Olivares, è di famiglia catalana. Frequenta le prime scuole a Napoli, capitale di un regno che ha per sovrano il re di Spagna, rappresentato sul posto da un viceré. Suo padre, Paolo Burali, che lavora per il governo vicereale, lo avvia agli studi prima all’Università di Salerno e poi a quella di Bologna, dove a 25 anni si laurea in Diritto civile e canonico.

Tornato a Napoli, si fa apprezzare come avvocato, e viene chiamato spesso a fare il giudice. (Una volta, dopo aver dovuto condannare una povera vedova a una pena in denaro, provvede di tasca sua a rimborsarla). Lo chiamano a compiti governativi, diventa consigliere regio e magistrato militare, ma la sua scalata ai buoni posti s’interrompe nel gennaio 1557: Scipione Burali abbandona a 46 anni tutte le cariche ed entra nell’Ordine dei Chierici Regolari, detti Teatini, fondati a Roma nel 1524 da san Gaetano da Thiene. Ha frequentato il loro convento napoletano di San Paolo Maggiore, e lì viene accolto nell’inverno 1557, vestendo il saio e prendendo il nome di suo padre: Paolo. Nel marzo 1558 viene ordinato sacerdote. Due anni dopo è eletto preposto del convento, e poi c’è un momentaneo ritorno agli affari di Stato: nel 1564 va a Madrid come ambasciatore presso il re Filippo II, per combattere il suo progetto di introdurre nel Napoletano i sistemi sciagurati dell’Inquisizione spagnola, detestatissima da tutti: la classe aristocratica e i “plebei” sono pronti a fare insieme la rivoluzione. Così Madrid lascia perdere. 

Nel dicembre 1563 si è concluso dopo 18 anni il Concilio di Trento, e viene ora la parte più difficile: applicare i suoi decreti, incominciando dalla riforma del clero. Troppi sacerdoti sono impreparati, ignoranti, poltroni. E questa massa opaca fa resistenza passiva a qualsiasi mutamento. Per cambiare ci vogliono uomini nuovi. Uno di essi è Paolo Burali, che nel 1568 viene nominato vescovo di Piacenza da Pio V. Per lui sono otto anni senza respiro: creazione del seminario, due visite pastorali all’intera diocesi, due sinodi, scuola ai preti, predicazione continua ai fedeli, con l’aiuto dei Teatini, Somaschi e Cappuccini. Paolo Burali si colloca nella pattuglia dei grandi vescovi riformatori con i quali ha lavorato per anni: partendo da Carlo Borromeo in Milano e nel Nord Italia, e proseguendo con Gianfrancesco Bonomi a Vercelli, Girolamo Ragazzoni a Bergamo, Gabriele Paleotti a Bologna. Pio V lo nomina cardinalenel 1570 (da Madrid re Filippo II ha tentato invano di opporsi). 

Nel 1576 Gregorio XIII lo nomina arcivescovo di Napoli. Ritorna dunque a casa, ma non per riposarsi, anche se il fisico è indebolito. Niente riposo, perché la situazione è anche peggiore di quelle che ha conosciuto. Il seminario è il regno del disordine e dell’ignoranza: e lui lo chiude, mandando tutti a casa. Qualche monastero femminile è diventato residence con tutti gli agi, per le figlie dell’aristocrazia. E allora, quelli che in Napoli ricordano la sua amabilità in anni lontani, scoprono ora la sua energia nel ripulire: chiusure, soppressioni, ritorno alla severità delle regole negli istituti che lascia sopravvivere. Ma il fisico non lo sorregge. Va a Torre del Greco per un po’ di riposo, e qui lo coglie la morte. 

Nel 1772 Clemente XIV lo proclama beato. Il corpo è custodito a Napoli nella chiesa di San Paolo Maggiore.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90843

PAOLO BURALI D'AREZZO

Scipione (Paolo d’Arezzo) Burali. Nacque nel 1511 a Itri (Gaeta, Italia), figlio di Paolo e Victoria Olivares di Barcellona. Il padre, di famiglia di piccola nobiltà, originaria di Arezzo (di qui il nome di religione del Beato), da qualche tempo trapiantata nel Regno di Napoli, fu al servizio della corte spagnola e dopo di quella pontificia, con compiti politici e diplomatici.

Avviato agli studi nell’università di Salerno (1524), si addottorò in utroque in quella di Bologna, dove fu tra i migliori allievi di Ugo Buoncompagni, il futuro pontefice Gregorio XIII.

Tornato a Napoli, esercitò l’avvocatura per diciotto anni, acquistando una larghissima popolarità per la sua solida dottrina giuridica, e soprattutto per l’integrità professionale.

Nel 1548 fu assegnato a una delle principali cariche pubbliche del Regno, quella di membro del Sacro regio consiglio, attribuitagli dal viceré Pedro di Toledo. Ma ormai una ben diversa vocazione era maturata in lui. Un altro forum sarebbe quello che la Provvidenza aveva previsto. Alla ricerca di una maggiore perfezione di vita, rinunziò a tutte le cariche pubbliche e si ritirò a vita religiosa tra i teatini del convento napoletano di S. Paolo Maggiore, vestendo l’abito dei chierici regolari il 2 febbraio 1558, e assumendo il nome di religione di Paolo. Aveva come maestro dei novizi, il Beato Giovanni Marinoni, e come co-novizio Sant’ Andrea Avelino che nutriva molto rispetto per Burali, rendendolo più nobile, più istruito e virtuoso di lui.

Nel maggio del 1568 Pio V lo designò vescovo di Piacenza, in luogo di colui che tanta parte aveva avuto nella sua formazione spirituale, il cardinale Bernardino Scotti e, nel concistoro del 17 maggio 1570, lo creò cardinale con il titolo di Santa Pudenziana.

A Piacenza si prodigò per attuare le riforme proposte dal Concilio di Trento. In questo compito fu assistito da Sant’Andrea Avellino. Ha fondato il Seminario del Consiglio diocesano e ha cercato di rinnovare il clero della sua diocesi per la quale ha anche chiamato ai Chierici Regolari Teatini, per assisterlo in quest’obiettivo.

Il 19 settembre 1576 Gregorio XIII decideva il trasferimento del Burali dalla diocesi di Piacenza all’arcivescovato di Napoli. Nel breve periodo in cui egli resse quest’arcivescovato, ebbe modo di dare ancora dimostrazione del suo zelo riformatore, con rigidi interventi in materia di disciplina del clero secolare e regolare. Un secolo dopo, Il cardinale Ascanio Filomarino, potrebbe affermare che Paolo Burali “mise al suo posto la dignità e la giurisdizione dell’arcivescovo con la forza e l’esempio della sua santità di vita e con il coraggio che ha mostrato in più di un’occasione”.

Morì a Napoli il 17 giugno del 1578. Le sue spoglie riposano nella Basilica di San Paolo Maggiore, Napoli. La sua beatificazione fu decretata dal pontefice Clemente XIV il 13 maggio 1772. Festa 17 giugno.

SOURCE : https://teatinos.org/it/paolo-burali-darezzo/

BURALI, Scipione, beato

di Gaspare De Caro

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 15 (1972)

Nacque nel 1511 a Itri, secondogenito di Paolo e Vittoria Oliverez. Il padre, di famiglia di piccola nobiltà, originaria di Arezzo (di qui il nome di religione del B.), da tempo trapiantata nel Regno di Napoli, fu al servizio della corte spagnola e successivamente di quella pontificia, con compiti politici e diplomatici che le fonti non precisano. La famiglia materna era invece originaria di Barcellona ed apparteneva alla aristocrazia catalana. Avviato agli studi nell'università di Salerno (1524), il B. si addottorò in utroque in quella di Bologna, dove fu tra i migliori allievi di Ugo Buoncompagni, il futuro pontefice Gregorio XIII. Tornato a Napoli, esercitò l'avvocatura per diciotto anni, acquistando una larghissima popolarità non soltanto per la sua solida dottrina giuridica, ma soprattutto per l'integrità professionale, veramente eccezionale nell'ambiente corrotto del foro napoletano.

In questi anni cominciò ad esercitare sul B. una potente attrazione la vita religiosa, frutto anche dell'influenza su di lui del suo confessore, il teatino Giovanni Marinoni, poi beatificato, che era stato uno dei primi compagni di Gaetano da Thiene ed era tra i personaggi più notevoli della spiritualità napoletana del tempo. A distogliere per il momento il B. da un più diretto impegno religioso giunse però nel 1548 la designazione ad una delle principali cariche pubbliche del Regno, quella di membro del Sacro regio consiglio, attribuitagli dal viceré Pedro di Toledo, su proposta di un congiunto dello stesso B., il reggente del Collaterale Francesco Antonio Villano.

La scelta del B. per una carica così importante, riservata per di più sino allora agli Spagnoli, fu certamente suggerita dalla fama pubblica della suo competenza ed onestà, oltre che dalla sua origine parzialmente spagnola, ma soprattutto dalla sicurezza che si poteva interamente contare sulla sua fedeltà alla Spagna, perché, come osserva il Pontieri (p. 313), "la Spagna rappresentava l'ordine costituito, ed egli era un uomo istintivamente amante dell'ordine".

E infatti il B. corrispose perfettamente a tale fiducia, assolvendo scrupolosamente ai suoi compiti di rigido tutore degli interessi dello Stato, non soltanto contro le pretese centrifughe della nobiltà del Regno (per esempio, nel 1549 e nel 1551 affiancò validamente il Toledo nella contesa contro uno dei maggiori e più irriducibili feudatari napoletani, il principe di Salerno Roberto Sanseverino), ma anche contro le rivendicazioni giurisdizionali della S. Sede. In tale materia una particolare importanza ebbe la missione affidatagli nel 1555 dal governatore interino Bernardino di Mendoza, che lo inviò a Roma per trattare direttamente con Paolo IV. Dal pontefice il B. non soltanto ottenne piena soddisfazione alle sue richieste, ma anche un significativo segno di stima con l'offerta della carica di uditore della Sacra Rota. Contemporaneamente a Napoli il B. veniva designato all'alto ufficio di uditore generale dell'esercito.

Ma ormai una ben diversa vocazione era maturata in lui, sollecitata, nello stesso soggiorno romano, durante il quale fu ospite dei teatini di S. Silvestro, dagli incontri con Bernardino Scotti, che era stato tra gli animatori dell'oratorio romano del Divino Amore e poi tra i primi seguaci di s. Gaetano e di Giampiero Carafa nella Congregazione teatina: al suo ritorno a Napoli, dopo aver rifiutato l'offerta pontificia, il B. rinunziò anche a tutte le cariche pubbliche e si ritirò a vita religiosa tra i teatini del convento napoletano di S. Paolo Maggiore, vestendo l'abito dei chierici regolari il 25 genn. 1557 e assumendo il nome di religione di Paolo.

La singolare vicenda del B., significativa del clima di quegli anni improntati alla nuova spiritualità della Controriforma, accrebbe la sua già vasta popolarità in modo tale che egli dovette ben presto rinunziare ai propositi di umiltà e di riservato ritiro che lo avevano spinto alla vita conventuale: a lui ricorrevano, come a guida spirituale, persone di ogni condizione sociale, sicché egli divenne presto a Napoli uno dei personaggi più influenti del movimento riformatore, particolarmente distinguendosi nell'opera di convinzione verso quei ceti aristocratici, tra i quali l'eresia, attraverso il cenacolo del Valdés, aveva lasciato i segni più profondi.

Ma specialmente il contributo del B. fu importante nella direzione del rinnovamento religioso e disciplinare del clero, al quale programmaticamente si rivolgevano i teatini: tra il 1557 ed il 1565 egli fu tra i più attivi collaboratori dell'opera di riforma del clero intrapresa da Giulio Pavesi, vicario generale dell'arcivescovo Alfonso Carafa, e continuata poi, a partire dal 1562, dal Carafa stesso. Il Pavesi infatti, nel dicembre del 1557, chiamò il B., benché questi fosse entrato da così poco tempo nella vita religiosa, a presiedere una delle quattro commissioni istituite a Napoli per accertare, con adeguate indagini anagrafiche, teologiche, disciplinari e culturali, che fossero rispettate le norme e le condizioni richieste per l'esercizio degli ordini sacri. La commissione presieduta dal B., che aveva la sua sede nel convento di S. Paolo Maggiore, era delegata all'esame del clero regolare: fu questa, tra tanta ignoranza, corruzione e indifferenza per i valori essenziali della religione e della disciplina, certamente un'esperienza fondamentale per il B., che valse, se non altro, a dimostrargli l'urgenza di un suo attivo intervento nelle iniziative rivolte al rinnovamento cattolico, accantonando gli originari scrupoli di umiltà che lo avevano inizialmente indotto al proposito di rimanere nel suo Ordine come semplice fratello laico.

Ed infatti nel 1560 accettò la carica di preposto del convento napoletano offertagli dal capitolo generale della congregazione, riunitosi a Venezia nel marzo, carica rinnovatagli tre volte negli anni seguenti e poi per un triennio nel 1564 Ma in questo stesso periodo rifiutò le reiterate proposte del governo spagnolo, il quale evidentemente non poteva desiderare miglior vescovo di chi aveva già dato così buona prova di competenza e di lealismo nella pubblica amministrazione: lo stesso Filippo II gli offrì inutilmente i vescovati di Castellammare e di Crotone e l'arcivescovato di Brindisi, sebbene in quest'ultimo caso fosse lo stesso pontefice Pio IV ad esortare all'accettazione il B., il 13 ott. 1562, "ad ipsius Ecclesiae utilitatem", tanto più che "fidelium servorum his temporibus est penuria" (Monti, p. 138).

Ma forse non c'è indice più convincente del favore pressocché unanime che il B. godeva contemporaneamente presso la pubblica opinione, presso le autorità civili e presso la Chiesa, della sua designazione, nel 1564, a rappresentare il Regno di Napoli presso Filippo II nella delicata controversia sull'Inquisizione.

La conclusione del concilio di Trento aveva determinato anche in Napoli l'inasprimento delle misure ecclesiastiche in difesa dell'integrità della fede, provocando un sempre più diffuso malcontento in tutti gli strati della popolazione. La cosiddetta Inquisizione romana, la prassi, cioè, secondo cui i processi in materia di eresia venivano demandati all'esame di speciali delegati della Congregazione romana del Santo Uffizio, che affiancavano gli organismi ecclesiastici locali, o addirittura trasferiti a Roma, era stata introdotta in Napoli in maniera del tutto clandestina, per evitare le reazioni della popolazione già clamorosamente oppostasi in passato ai tentativi di esautorare le autorità diocesane. L'opposizione dei Napoletani non era generalmente determinata da ragioni di prestigio, né, tanto meno, da motivi religiosi, ché unanime era, almeno ufficialmente, la condanna dell'eresia; si temevano invece le accuse anonime e spesso incontrollabili che l'Inquisizione romana favoriva, i processi clandestini e le loro conseguenze giudiziarie, tra le quali oppugnatissima quella della confisca dei beni degli eretici, che finiva per colpire essenzialmente gli eredi, anche quando fossero innocenti delle accuse mosse dall'Inquisizione ai loro congiunti. Si temeva anche che l'evidente accordo tra il viceré duca d'Alcalá e le autorità ecclesiastiche napoletane preludesse all'introduzione nel Regno dell'ancor più temuta Inquisizione spagnola, tanto più che un analogo tentativo era stato operato nel 1563 nello Stato di Milano ed il governo spagnolo vi aveva rinunziato soltanto in seguito alla fermissima reazione della popolazione. E contro simile prospettiva, sebbene essa non avesse alcuna base reale, finì per convergere tutto il risentimento dei Napoletani, giunto ad un punto tale da permettere persino l'unione nella protesta dei ceti aristocratici e di quelli popolari, il cui permanente contrasto era in definitiva la migliore garanzia del dominio spagnolo. L'ira generale esplose dapprima contro il vescovo di Mottola Scipione Rebiba, vicario generale dell'arcivescovo di Napoli Alfonso Carafa e delegato dell'Inquisizione romana, il quale fu costretto a lasciare la città; poi contro il suo primo subdelegato, Giulio Santoro; infine contro lo stesso arcivescovo, che dovette cercare rifugio in Castelnuovo. Ma non risparmiò nemmeno gli Spagnoli, costretti a sgombrare, per la minaccia di rappresaglie popolari, i loro abituali quartieri.

In questa atmosfera di incipiente sedizione la proposta di inviare una ambasceria a Filippo II e di affidarla al B., proposta avanzata dapprima dal conte di Nicastro rappresentante del seggio di porta Capuana, fu accolta da tutte le parti in causa, sebbene, naturalmente, con diverse intenzioni. Le "piazze" di Napoli concordarono nella scelta del preposito dei teatini, sia perché lo si riteneva personaggio gradito alla corte, sia perché lo si giudicava incapace per la sua integrità di tradire il mandato affidatogli, sia infine in virtù della sua competenza giuridica. Ma la proposta dell'ambasceria a Filippo II e la scelta del B. non erano meno gradite al viceré ed alle autorità ecclesiastiche: al primo perché l'appello al sovrano risolveva in modo accettabile una situazione che poteva diventare pericolosa per lo stesso dominio spagnolo nel Regno, mentre l'ambasciatore scelto dalle piazze era persona di sperimentato lealismo; alla S. Sede perché essa aveva ogni interesse a sostenere l'Alcalá, che aveva dato sino allora il maggior appoggio all'attività dell'Inquisizione romana, e d'altra parte non avrebbe potuto desiderare altra designazione che più di quella del B. garantisse una scrupolosa difesa delle ragioni della Chiesa. Chi oppose resistenza fu proprio il B., il quale in realtà doveva essere ben lontano dal condividere i motivi ispiratori della missione che si intendeva affidargli, la quale, in definitiva, costituiva una protesta contro i procedimenti che la Chiesa riteneva più opportuni alla difesa della fede e dei quali egli stesso, del resto, fece poi largo uso nel suo periodo episcopale. Se su questo punto l'intervento della Curia romana valse in parte a rassicurarlo, erano poi le stesse istruzioni degli Eletti a renderlo perplesso sull'opportunità della ambasceria alla corte di Spagna.

Secondo tali istruzioni, infatti, il B. avrebbe dovuto richiedere a Filippo II l'applicazionedel breve di Giulio III del 7 apr. 1554 che proibiva nel Regno la confisca dei beni degli eretici, breve abrogato da Paolo IV nel 1555; si chiedeva inoltre l'abolizione della prassi inquisitoria delle denunzie clandestine; infine si giungeva a chiedere una generale riforma dei procedimenti giudiziari in materia di fede sostanzialmente tendente all'abolizione nel Regno dell'Inquisizione romana ed alla restaurazione dell'Inquisizione dei "diocesani ordinari". Tutte richieste, come dovette apparire evidente all'esperto B., che avrebbero avuto il loro naturale destinatario nel pontefice assai più che nel sovrano; e quindi sostanzialmente ingenue, nella loro trasparente intenzione di sollecitare l'intervento di Filippo II contro l'Inquisizione romana, la quale ovviamente non sarebbe potuta essere introdotta nel Regno e non avrebbe potuto mantenervisi senza il consenso delle autorità spagnole: sotto questo profilo, dunque, la missione dovette essere giudicata sin dal primo momento dal B. destinata al fallimento. Ma a queste istruzioni dei seggi altre se ne aggiungevano del viceré, il quale aveva senza dubbio in esse l'adesione dell'arcivescovo Carafa: essenzialmente l'Alcalá proponeva alla corte di Spagna di lasciare immutata la prassi dell'Inquisizione e di offrire piuttosto un diversivo all'opinione pubblica promettendo che non si sarebbe imposta nel Regno l'Inquisizione spagnola. Ora, che di Inquisizione spagnola non fosse questione, era indubbiamente chiaro sia al viceré, sia alle autorità ecclesiastiche, sia, nonostante i timori diffusi nel momento di maggiore agitazione popolare, alle stesse piazze, le quali in effetti non facevano alcun riferimento ad essa nelle istruzioni: e doveva essere evidente allo stesso B., il quale vedeva perciò tutta l'ambiguità e la mistificazione implicita in quest'ultimo mandato. Di qui tutte le sue esitazioni ad accettare l'incarico, le quali furono vinte soltanto quando lo stesso pontefice Pio IV, attraverso il cardinale Carlo Borromeo, impose al B. di accettare l'ambasceria "in virtute sanctae obedientiae", "come se fusse servitio proprio di Sua Santità et di questa Santa Sede" (Monti, pp. 140, 142).

Così, dopo circa due mesi di viaggio, ai primi di settembre del 1564, il B. giunse a Madrid, accolto con grande cordialità dal sovrano e dalla corte. Ma egli percepì subito, e ne informò gli Eletti, la diffidenza dell'uno e dell'altra nei riguardi delle cose italiane. E le richieste napoletane ottennero quella soddisfazione che si sarebbe potuta legittimamente prevedere. Dopo sette mesi di attesa, durante i quali esse furono sottoposte all'esame del Supremo consiglio d'Italia, dove furono sostenute soltanto dal duca d'Alba, il B. fece ritorno a Napoli non avendo ottenuto da Filippo II se non la scontata assicurazione di "no haver sido ni ser de nuestra mente y intencion que en la dicha ciudad y Reyno se ponga la inquisicion en la forma de Spaña sino que se proceda por la via ordinaria, como hastaqui" (ibid., p. 160). Dove evidentemente rimaneva non inconsapevolmente l'equivoco della "via ordinaria", che nelle interpretazioni napoletane sarebbe dovuta essere quella diocesana ed in quella del governo spagnolo era e rimaneva quella stabilita dalle autorità ecclesiastiche, cioè quella dell'Inquisizione romana. Quanto alle altre richieste, e specialmente sulla questione della confisca dei beni degli eretici, la replica dilatoria di Filippo non poteva ingannare nel suo significato negativo.

L'Amabile ha voluto vedere in questo risultato della missione affidata al B. un effetto di una sua scarsa lealtà verso il mandato affidatogli e verso gli interessi della sua città, che egli avrebbe posposti a quelli dei dominatori spagnoli e delle autorità ecclesiastiche. In realtà, allo stato attuale della documentazione, non è possibile condividere un giudizio così negativo: appare invece evidente che, al di là della diligenza dell'inviato napoletano, contro la quale non sembra che si possano addurre ragioni definitive, le richieste delle piazze urtavano troppo fortemente contro i criteri fondamentali della politica religiosa del monarca, incline semmai ad una difesa dell'ortodossia cattolica ancora più intransigente di quella romana, perché esse potessero essere accolte: né era su questo terreno che il governo spagnolo si sarebbe mai deciso, vivo Filippo II, ad aprire un conflitto giurisdizionale con Roma.

Se i risultati della missione furono ben lontani dal soddisfare le esigenze per le quali gli Eletti l'avevano decisa, l'assicurazione regia che il B. portò ai suoi concittadini in merito alla Inquisizione spagnola servì a calmare l'agitazione popolare; ed al popolo anzi parve che l'incarico affidato al preposito teatino fosse stato assolto nel più felice dei modi, tanto che il prestigio del B. uscì dall'episodio ancora notevolmente accresciuto.

Anche nel suo Ordine e nella Curia romana il B. veniva ormai considerato per le sue esperienze, per la sua dottrina e per la sua fede un personaggio di primo piano, chiaramente destinato a più rilevanti responsabilità nel governo della Chiesa. Nell'aprile del 1567 fu chiamato alla direzione del convento teatino di S. Silvestro a Roma e nello stesso anno ottenne dal papa due incarichi di notevole importanza: quello della redazione - in preparazione di una bolla pontificia - di un trattato De censibus, il cuimanoscritto è oggi perduto, e quello, a quanto pare, di intervenire nell'inchiesta aperta dall'Inquisizione sul delicato caso dell'arcivescovo di Toledo Bartolomeo Carranza, sulla quale incombenza però lo stato attuale delle fonti non permette maggiori dettagli. Finalmente nel maggio del 1568 Pio V lo designò vescovo di Piacenza, in luogo di colui che tanta parte aveva avuto nella formazione spirituale del B., il cardinale Bernardino Scotti.

L'episcopato piacentino del B. ebbe in maniera eminente i caratteri e la ricchezza di iniziative che il concilio tridentino aveva definito ed auspicato e che trovavano nella contigua arcidiocesi di Milano il più intransigente modello; proprio questo fu, forse, il tratto dominante dell'attività piacentina del vescovo teatino: "pigliar norma dal suo consiglio et esempio di ben reggere questa mia chiesa", come scriveva egli stesso al Borromeo (Molinari, Il card. teatino beato P. B., p. 336), fu la direttrice costante del B., anche se nella sua imitazione portò uno spirito di carità, di moderazione, di duttilità che certamente non fu la nota dominante dell'intransigente nipote di Pio IV. Questo carattere subalterno e quasi complementare dell'attività del B. rispetto a quella della vicina arcidiocesi trova una significativa riprova nel fatto che alcune delle maggiori iniziative da lui prese si svolsero sotto la guida ed il consiglio di personaggi che avevano fatto già le loro prove come collaboratori di Carlo Borromeo. È questo, per esempio, il caso del protonotario apostolico Pietro Galesinio che, su richiesta dello stesso B., si trasferì da Milano a Piacenza per organizzare e dirigere i due sinodi diocesani voluti dal B. il 27 ag. 1570 ed il 2 sett. 1574, nei quali tuttavia il contributo del vescovo fu attivissimo e certo in gran parte ispiratore della preoccupazione che caratterizzò quelle assisi di legiferare anche sui minimi aspetti della vita diocesana.

Come era naturale in un teatino, che del resto aveva già fatto in proposito specifiche esperienze a Napoli, la prima preoccupazione del B. fu quella di applicare con la maggior cura possibile le indicazioni e prescrizioni tridentine per quanto atteneva alla riforma del clero. Sin dagli inizi dell'episcopato egli pose con forza l'esigenza dell'instaurazione del seminario che infatti, fondato nello stesso anno 1568, prese pienamente a funzionare in quello successivo, dotato di rendite cospicue ed affidato alla direzione di personaggi di elevato prestigio spirituale, come, tra gli altri, Andrea Avellino, poi santificato. Per primo, dopo parecchi decenni, il B. osservò l'obbligo della residenza nella sua diocesi e la visitò personalmente due volte, con un entusiasmo, un'infaticabilità ed una fermezza per i quali il paragone con s. Carlo Borromeo risulta ancora il più adeguato e che si alimentavano delle esperienze stesse delle visite pastorali, che misero in luce un panorama di squallore spirituale e di disgregazione organizzativa che, se non era inconsueto nelle condizioni generali della Chiesa del tempo, certo doveva spingere sulla via della severità chi, come il B., era già personalmente incline al rigore e conosceva per diretta esperienza l'insufficienza, sotto ogni rispetto, del clero meno qualificato: e infatti le relazioni delle visite eseguite personalmente dal vescovo o affidate ad uno dei più prestigiosi ecclesiastici della diocesi, Giovanni Battista Eugubino degli eremitani di S. Agostino, documentano la puntigliosa e spesso inflessibile verifica delle condizioni richieste per l'esercizio delle mansioni ecclesiastiche, soprattutto quella della residenza, e l'insistenza sulle due direttive del culto eucaristico e della istruzione catechistica che il B. considerava essenziali.

Anche in questo caso adeguandosi all'esempio del Borromeo, il B. affidò i maggiori compiti nella riforma della diocesi ai nuovi Ordini religiosi: i cappuccini, che furono gli animatori di una delle confraternite laiche più tipiche della riforma piacentina, attiva soprattutto nei ceti aristocratici, la confraternita dei laici cappuccini delle Torricelle, ed i somaschi ai quali fu affidata la direzione di un orfanotrofio istituio dallo stesso Burali. Ma soprattutto, come era naturale, ebbero un ruolo eminente a Piacenza i teatini, introdotti dal B. nel 1571 e da lui posti sotto la protezione del duca Ottavio Farnese. Ai chierici regolari il B. riservò le principali funzioni direttive dell'opera riformatrice, preponendoli alla direzione spirituale del seminario e dei conventi femminili, scegliendo tra loro i teologi del vescovato ed il suo stesso confessore - che fu Andrea Avellino, già suo compagno nel monastero napoletano di S. Paolo Maggiore -, i consultori nelle cause dell'Inquisizione, i predicatori.

Quanto al problema della riforma dei conventi e delle congregazioni religiose preesistenti al suo arrivo a Piacenza, il B., che pure era così solerte esecutore delle direttive tridentine, se non lo ignorò certo non lo affrontò con l'impegno e l'inflessibilità che sarebbero stati necessari: forse valse ad ispirargli cautela l'esperienza tutt'altro che pacifica e non sempre fruttuosa fatta dai metodi intransigenti del Borromeo a Milano.

Anche nella repressione dell'eresia il B. rimase lontano dagli eccessi di rigore che fecero del Borromeo l'alfiere intransigente della Controriforma. Vero è che il problema degli eretici si poneva con assai minor forza a Piacenza che a Milano; è però significativo che, pur nell'intensa attività che distinse l'Inquisizione a Piacenza, non si debbano contare nel periodo del B. casi di condanne capitali per causa di fede. In realtà il B. preferì perseguire i suoi fini di riforma piuttosto attraverso un'intensa attività di apostolato che attraverso gli effetti intimidatori delle repressioni: di qui il grande sviluppo che ebbero sotto la sua direzione le attività delle congregazioni religiose e le opere assistenziali.

Il Borromeo comunque approvò sempre l'operato del B. e particolarmente apprezzandone l'austerità ed il rigido ossequio al dettato tridentino ne appoggiò l'elevazione alle massime cariche della Chiesa. E certo non fu senza un suo intervento che il 17 maggio del 1570 il B. fu eletto da Pio V al cardinalato. L'elezione avvenne contro il veto dell'ambasciatore spagnolo Juan de Zuñiga, il quale aveva in proposito un preciso mandato del governo di Madrid dal quale si temeva che il B., per la sua qualità di vescovo "lombardo", potesse in futuro mostrarsi ostile agli Spagnoli.

Generalmente però l'elezione del B. fu salutata con favore negli ambienti ecclesiastici e politici e lo stesso Zuñiga quando, qualche mese dopo, si aprì la questione dell'invio di un legato pontificio in Germania, caldeggiò la scelta del B., come di quello che per austerità di costumi era superiore ad ogni sospetto che i Tedeschi avrebbero potuto nutrire verso l'inviato di Roma. Lo stesso Pio V non lesinò i segni della sua considerazione verso il nuovo cardinale, tanto che, quando, nel luglio del 1570, parve che il pontefice volesse definitivamente rinunziare alla direzione degli affari politici, corse voce che li avrebbe affidati ad una commissione di quattro cardinali tra cui il vescovo di Piacenza. Ma fu ancora il Borromeo a dare i segni più cospicui di stima per il B.: durante il conclave per la morte di Pio V, nel 1572, egli sostenne decisamente all'inizio la candidatura del teatino al seggio pontificio, ma dovette poi rinunziarvi, e la cosa è certo significativa dei nuovi più miti orientamenti del collegio cardinalizio, quando vi si opposero alcuni esponenti del suo stesso partito, costituito dai cardinali eletti da Pio IV, particolarmente Flavio Orsini e Marco Sittich, i quali addussero contro il vescovo di Piacenza il suo stesso rigore ascetico, la sua eccessiva austerità che, anche nel clima postridentino, non mancava di impressionare.

Proprio questa austerità del B. dovette però piacere al suo antico professore di Bologna, ora Gregorio XIII, il quale lo volle nel maggio del 1572, insieme a Carlo Borromeo, Giovanni Aldobrandini e Gabriele Paleotto, nella commissione di quattro cardinali, scelti di proposito tra i rigoristi, alla quale affidò il doppio incarico di presiedere al riordinamento della Penitenzieria ed alla sorveglianza sull'applicazione dei decreti del concilio di Trento. E il 19 sett. 1576 decideva il trasferimento del B. dalla diocesi di Piacenza all'arcivescovato di Napoli. Questa misura, che in ogni caso costituiva evidentemente una promozione, fu ufficialmente, e pare anche con qualche fondamento, dettata da preoccupazioni per la salute del Burali. Pare tuttavia che al trasferimento del B. non fossero estranei i contrasti in materia giurisdizionale con il duca Ottavio Farnese.

Nel breve periodo in cui il B. resse l'arcivescovato di Napoli ebbe modo di dare ancora dimostrazione del suo zelo riformatore, con rigidi interventi in materia di disciplina del clero secolare e regolare (per esempio nei riguardi del famigerato monastero di S. Arcangelo di Baiano, da lui trasformato in sede di una confraternita per l'assistenza agli schiavi) e promuovendo gli interventi dell'Inquisizione in difesa dell'ortodossia: ai processi di questa poi usava partecipare personalmente, sempre dando però prova di moderazione ed usando come regola quella di condonare le pene quando l'inquisito riconoscesse i propri errori. Ebbe anche alcuni conflitti giurisdizionali con il viceré spagnolo Iñigo Lopez de Mendoza, marchese di Mondejár, che non raggiunsero però mai punte molto aspre.

Morì a Napoli il 17 giugno del 1578. S. Roberto Bellarmino, nel suo De arte bene moriendi, indicò la morte del B. come un "exemplum satis utile". Qualche decennio dopo la morte, vennero iniziate le ricerche canoniche per la sua beatificazione. Essa ricevette un decisivo impulso da un breve di Benedetto XIV dell'8 febbraio 1756 e fu decretata dal pontefice Clemente XIV il 13 maggio 1772. Festa, 17 giugno.

Bibl.: C. G. Cagiano, Vita di P. B. d'Arezzo, Roma 1649; C. B. Bagatta, Vita del vescovo P. B. d'Arezzo, Verona 1698; G. B. Bonaglia, Vita del beato P. B. d'Arezzo chierico regolare cardinale di S. Pudenziana, Napoli 1772; G. B. Maffi, Vita del beato Paolo d'Arezzo, Piacenza 1833; F. Burali d'Arezzo, Brevi cenni sulla vita del beato P. B. d'Arezzo, Napoli 1876; L. Amabile, Il Santo Officio della Inquisizione in Napoli, Città di Castello 1892, I, pp. 276-283, 325; L. von Pastor, Storia dei papi, VIII, Roma 1929, pp. 76, 111, 114 s., 117, 165, 489; IX, ibid., pp. 13, 22, 51, 62, 156, 164, 878; XVI, 1, ibid. 1933, p. 235; G. M. Monti, Studi sulla riforma cattolica e sul papato nei secc. XVI-XVII, Trani 1941, pp. 119-166; F. Molinari, Il card. teatino beato P. B. e la riforma tridentina a Piacenza (1568-1576), Romae 1957; Id., S. Carlo Borromeo e il beato card. B. d'Arezzo, in Regnum Dei, XIII (1957), pp. 3-23; Id., Lettere inedite del b. Paolo d'Arezzo a s. Carlo Borromeo, ibid., pp. 155-179, 208-233; R. De Maio, Gli ultimi giorni del beato P. B. d'Arezzo arcivescovo di Napoli, in Studi in onore di Domenico Mallardo, Napoli 1957, pp. 53-66; E. Pontieri, L'agitazione napoletana del 1564 contro il Tribunale dell'Inquisizione e la missione del teatino P. B. d'Arezzo presso Filippo II, in Nei tempi grigi della storia d'Italia, Napoli 1957, pp. 231-288; R. De Maio, Alfonso Carafa cardinale di Napoli (1540-1565), Città del Vaticano 1961, passim.

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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/burali-scipione-beato_%28Dizionario-Biografico%29/

Voir aussi : https://www.nobili-napoletani.it/Burali-Arezzo.htm