Bienheureux Paul Burali d'Arezzo
Évêque
de Naples (✝ 1578)
Né Scipione Burali
en 1511 à Itri en Italie, diplômé de l'université de Salerne en 1525 puis de
celle de Bologne en 1536, il eut le futur pape Grégoire XII comme professeur.
Il exerça comme homme de loi canonique à Naples pendant 12 ans et devint
conseiller de l'empereur Charles V en 1549. Il prit le nom de Paolo (Paul) en
entrant chez les théatins en 1557. Disciple du bienheureux Jean Marinoni, il est ordonné en 1558 et devient en 1564
ambassadeur du pape Pie IV à la cour d'Espagne. Supérieur de la maison romaine
des théatins, il travailla avec saint André
Avellino. Il a été créé cardinal par saint Pie V et devient archevêque de Naples en 1576. Il publia un
catéchisme pour les prêtres en 1577 et mourut à Torre del Greco sur les pentes
du Vésuve le 15 juin 1578. Il est enterré dans la crypte de la basilique de
Saint Paul Majeur à Naples. Il a été béatifié par le pape Clément XIV en 1772.
À Naples, en 1578, le bienheureux Paul Burali, de l’Ordre des clercs
réguliers dits 'Théatins', évêque d’abord de Plaisance, puis de Naples. Il se
donna tout entier à restaurer la discipline ecclésiastique et à confirmer dans
la foi le troupeau qui lui était confié.
Martyrologe romain
PAOLO
BURALI d’AREZZO
Archevêque de Naples, Bienheureux
1511-1578
Le bienheureux Paul d'Arezzo, issu d'une famille
noble et ancienne, naquit en 1511 à
Itri, petite ville du royaume de Naples, au diocèse de Gaète. Il annonça dès
son enfance qu'il serait un jour un grand serviteur de Dieu. Ses premières
études achevées, il s'appliqua au droit, et fut reçu docteur en cette faculté
dans l'Université de Bologne. Il exerça près de dix ans la charge d'avocat à
Naples, où son désintéressement et son intégrité le firent universellement
respecter. A l'âge de trente-sept ans, il retourna dans sa patrie pour s'y
occuper dans la retraite de sa propre sanctification. On le força depuis de
revenir à Naples en qualité de conseiller royal. Il choisit pour confesseur le
B. Marinon, supérieur des Théatins de cette ville. Peu de temps après, il
renonça aux espérances qu'il avait de s'avancer dans le monde; il entra chez
les Théatins, et y fit son noviciat avec S. André Avellin. Il prononça ses vœux
entre les mains du B. Marinon le 2 février 1558, A peine eut-il été ordonné
prêtre, qu'il se livra avec zèle aux fonctions du saint ministère. Ses vertus
éminentes le firent choisir pour supérieur de la maison de S. Paul de Naples.
Sa conduite prouva qu'il avait toutes les qualités nécessaires pour le
gouvernement. On fit d'inutiles efforts pour le tirer de sa retraite; on lui
offrit deux évêchés qu'il refusa constamment. Il refusa également de se charger
auprès de la cour d'Espagne d'une commission importante qui intéressait la
ville de Naples. S. Charles Borromée lui écrivit deux fois à ce sujet, pour lui
représenter qu'il devait céder aux sollicitations des Napolitains. Il lui
adressa une troisième lettre où il lui ordonnait, au nom du pape, de partir au
plus tôt. II obéit alors. L'objet de sa demande éprouva d'abord de grandes
difficultés; mais il ne se rebuta point, et il obtint par sa persévérance qu'il ne serait porté aucune atteinte
à la liberté et aux privilèges de la ville de Naples. En revenant, il passa,
par Rome, où il eut audience de Pie IV. De retour à Naples, il fut élu
président du chapitre de sa congrégation. On le nomma ensuite supérieur à Rome.
Pie V, qui occupait alors le saint Siège le consulta sur des affaires
importantes.
Ce pape, qui s'appliquait à donner à l'Eglise des
pasteurs zélés, le nomma à l'évêché de Plaisance. Il écouta ses représentations,
mais il n'y eut point égard, et il lui ordonna d'accepter. Il partit pour son
diocèse immédiatement après son sacre. Il eut la douleur de voir qu'on n'y
approchait presque plus des sacrements, qu'on y négligeait les pratiques de
piété, que la corruption s'était introduite jusque dans le sanctuaire. Pour
remédier à ces abus, il employa tous les moyens que peut suggérer un zèle
éclairé. Mais parmi ces moyens, il n'y en eut point de plus efficace que son
exemple. Sa ferveur, sa modestie, son affabilité, sa douceur, son amour pour la
simplicité, la rigueur et la continuité de sa pénitence, ses aumônes, lui
méritèrent la vénération et la confiance de tous les diocésains.
Pie V l'ayant nommé cardinal, il fut obligé de
venir à Rome. Une maladie dont il fut attaqué le retint quelque temps dans
cette ville. Après le rétablissement de sa santé, il retourna à Plaisance, où
il établit les clercs réguliers de sa congrégation. La maladie de Pie V le
rappela à Rome. Il assista au conclave où Grégoire XIII fut élu. Ce pape le
consultant sur la manière de bien gouverner l'Eglise, il lui répondit qu'il
fallait surtout obliger les évêques à la résidence. Il repartit pour son
diocèse, lorsque sa présence ne fut plus nécessaire à Rome. Il assista au
troisième concile provincial de S. Charles Borromée, et appuya de son suffrage
les sages règlements qui y furent faits. Il fit à Plaisance divers
établissements, il y fonda entre autres deux maisons, l'une pour les
orphelines, et l'autre pour les filles ou femmes pénitentes. Il tint deux
synodes, où il publia des règlements qui seront un monument éternel de son zèle
pour la discipline ecclésiastique.
Grégoire XIII le transféra du siège de Plaisance â
celui de Naples, malgré tout ce qu'il put alléguer pour empêcher cette
translation. Il fut reçu dans cette dernière ville avec les plus grandes
démonstrations de joie. Il travailla, comme il avait fait à Plaisance, à
réformer les abus qui avaient pu se glisser dans son nouveau diocèse. La
conversion des Juifs, des hérétiques et des esclaves mahométans devint un des
principaux objets de sa sollicitude.
Cependant sa santé s'affaiblissait de jour en jour.
On l'obligea d'aller prendre l'air à la campagne. Malheureusement il y fit une chute, et se cassa la cuisse. On fut obligé de le
rapporter à Naples. La fièvre se joignit aux douleurs que lui causaient la
fracture de sa cuisse, et une toux continuelle. Son état devint bientôt
dangereux. Il se soumit à la volonté de Dieu avec une parfaite résignation;
puis, après avoir fait son testament, il reçut les derniers sacrements, et se
prépara avec un redoublement de ferveur au passage de l'éternité. Il mourut le
17 juin 1578, à l'âge d'environ soixante-sept ans. Il fut enterré, comme il
l'avait demandé, dans le cimetière commun des Théatins de Saint-Paul de Naples.
On peut juger de ses vertus par l'estime singulière qu'eurent pour lui le saint
pape Pie V, S. Charles Borromée, S. Philippe de Néri, S. André Avellin, le B.
Marinon. Il fut béatifié le 13 mai 1772.
Les Théatins font sa fête le 17 juin.
SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères,
Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction :
Jean-François Godescard.
San Paolo Burali d'Arezzo , église Saint Cajetan, Gustavo A. Madero,
Federal District, Mexico
Paul Burali d’Arezzo, issu d'une famille noble, naquit en 1511 à Itri,
petite ville du royaume de Naples. Après des études de droit à l'Université de
Bologne où il eut comme professeur le futur pape Grégoire XIII, il exerça plus
de dix ans la charge d'avocat à Naples. Après quelques missions en qualité de
conseiller royal il décida d’entrer, en 1557, au couvent chez les Théatins.
Ordonné prêtre, il fut choisi pour ses qualités comme supérieur de la maison
Saint-Paul de Naples. Elu président du chapitre de sa congrégation puis
supérieur à Rome, il fut consulté plusieurs fois par le pape Pie V. Celui-ci,
malgré les protestations de Paul Burali, le nomma à l'évêché de Plaisance. Il eut
alors la douleur de constater que dans son diocèse, on ne s’approchait presque
plus des sacrements. Pour y remédier il prêcha notamment par son exemple. Sa
ferveur, sa modestie, son affabilité, sa douceur, son amour pour la simplicité,
la rigueur et la continuité de sa pénitence, ses aumônes, lui méritèrent la
vénération et la confiance de ses diocésains.
Pie V l'ayant nommé cardinal, il assista au conclave où Grégoire XIII
fut élu. Ce pape le consultant sur la manière de bien gouverner l’Église, il
lui répondit qu'il fallait surtout obliger les évêques à la résidence. Il
assista au troisième concile provincial de S. Charles Borromée, et appuya de
son suffrage les sages règlements qui y furent faits. Il fit à Plaisance divers
établissements, il y fonda entre autres deux maisons, l'une pour les
orphelines, et l'autre pour les filles ou femmes pénitentes. Il tint deux
synodes, où il publia des règlements sur la discipline ecclésiastique.
Grégoire XIII le transféra du siège de Plaisance à celui de Naples. Il
travailla, comme il l’avait fait à Plaisance, à réformer les abus qui avaient
pu se glisser dans son nouveau diocèse. La conversion des juifs, des hérétiques
et des mahométans devint un des principaux objets de sa sollicitude. Il mourut
le 17 juin 1578 et fut enterré, comme il l'avait demandé, dans le cimetière
commun des Théatins de Saint-Paul de Naples.
Blessed Paul Burali
d’Arezzo
Also known as
- Paolo Burali d’Arezzo
- Scipione
Profile
Graduated from the University of Salerno in 1525, and then from the University of Bologna in 1536; the future Pope Gregory XIII was one of his teachers. Layman civil and canon lawyer in Naples, Italy for twelve years. Royal counsellor to Emperor Charles V in 1549. Auditor general of the army under Ferdinand of Toledo. Joined the Theatines
on 25 January 1557, taking the name Paolo. Spiritual student of Blessed
Giovanni Marinoni. Ordained on 26
March 1558. Papal ambassador to the court of Spain for Pope Pius IV in 1564. Superior of the Theatine
house of Naples. Superior of the Theatine
house of Rome, Italy. Worked with Saint
Andrew Avellino. Bishop of Piacenza, Italy on 23
July 1568. Created cardinal
on 15 May 1570 by Pope Saint
Pius V. Archbishop of Naples, Italy on 19 September 1576. Implemented the decrees of the Council of Trent.
Published a catechism for priests in 1577.
Born
- 17 June 1578 at Torre del Greco, on the side of Mount Vesuvius,
kingdom of Naples, Italy of natural causes
- interred in the crypt in the basilica of Saint Paul Maggiore, Naples
SOURCE :
http://catholicsaints.info/blessed-paul-burali-darezzo/
Born at Itri, diocese of Gaeta, Italy, in 1511; died in Naples, 1578; beatified in 1772. Saint Paul was a lawyer for ten years in Naples. In 1549, he was appointed royal counsellor, but in 1558, he joined the Theatines and was eventually made superior at the houses of Naples and Rome. Pope Saint Pius V appointed him bishop of Piacenza and created him a cardinal. Finally he was promoted to the see of Naples (Benedictines).
Blessed Paul Burali d'Arezzo
B (AC)
Born at Itri, diocese of Gaeta, Italy, in 1511; died in Naples, 1578; beatified in 1772. Saint Paul was a lawyer for ten years in Naples. In 1549, he was appointed royal counsellor, but in 1558, he joined the Theatines and was eventually made superior at the houses of Naples and Rome. Pope Saint Pius V appointed him bishop of Piacenza and created him a cardinal. Finally he was promoted to the see of Naples (Benedictines).
Beato Paolo Burali Cardinale
Itri, Gaeta, 1511 - Torre
del Greco, 17 giugno 1578
Nacque ad Itri presso Gaeta nel 1511. Di famiglia nobile, si chiamava Scipione. Trascorse
la sua infanzia a Napoli e a soli 14 anni frequentò l'Università di Salerno per
poi passare a Bologna, dove si laureò in diritto civile e canonico. Esercitò
l'avvocatura a Napoli per 14 anni con rettitudine e integrità, ricoprendo contemporaneamente
incarichi politici e diplomatici. Nel 1557 prese la decisione di abbandonare
tutto. Si ritirò presso il convento dei teatini di san Paolo Maggiore dove
ricevette il nome di Paolo. Seguirono l'ordinazione sacerdotale e la nomina a
superiore del convento. Dovette, inoltre, accettare nuovamente incarichi
diplomatici presso la corte spagnola e il trasferimento a Roma come superiore
del convento di San Silvestro. Nella città del Papa ebbe modo di conoscere
alcuni degli esponenti della riforma cattolica e già nel 1568 Pio V lo nominò
vescovo di Piacenza. Qui il Burali si rivelò un discepolo e un emulo di san
Carlo Borromeo. Subito dopo il suo arrivo fondò il seminario, convocò poi due
sinodi diocesani, visitò per due volte l'intera diocesi esigendo la fedele
applicazione delle norme tridentine e delle disposizioni sinodali. A sostegno
della sua azione chiamò dei religiosi impegnati nella riforma come i somaschi,
i cappuccini e gli stessi teatini. Nominato cardinale, il beato Burali fu per
qualche tempo a Roma con incarichi nella curia prima di essere trasferito
definitivamente a Napoli nel 1576. Nella città partenopea il suo breve
passaggio fu come «uno sprazzo di luce» (De Maio). Morì a Torre del Greco nel
1578. Al rimpianto dei napoletani e di tanti fedeli diede voce san Filippo
Neri, affermando che la sua morte era una perdita per tutta la Chiesa.
Martirologio
Romano: A Napoli, beato Paolo Buralo, dell’Ordine dei Chierici regolari
Teatini, vescovo prima di Piacenza e poi di Napoli, che si adoperò nel
rinnovamento della disciplina della Chiesa e a fortificare nella fede il gregge
a lui affidato.
Il beato
Paolo Burali è la prova di quanto è potente la Grazia di Dio e quanto
irresistibile la sua chiamata; egli nacque ad Itri presso Gaeta nel 1511 dal
ramo dei nobili Burali di Arezzo, lì trasferitosi al seguito di re Ladislao; al
battesimo ebbe il nome di Scipione che poi cambiò quando fece la sua
professione religiosa.
Ad appena 14 anni fu iscritto all’Università di Salerno e dopo frequentò quella
di Bologna, dove ebbe come maestro il famoso Ugo Boncompagni che diverrà papa
con il nome di Gregorio XIII ed in questa Università, a 25 anni, si laureò
brillantemente in diritto civile e canonico “con argomentazioni acute e
sottili, non come alunno, ma con la sicurezza di un professore”.
Svolse la sua attività di avvocato e giudice per dodici anni nelle aule
giudiziarie del Tribunale di Napoli, con tanta rettitudine e integrità da
meritarsi l’appellativo di “amico della verità e padre dei poveri”.
Desiderando una vita più ritirata nella sua città nativa, lasciò il Foro ma fu
costretto a riprendere la professione perché Carlo V lo promosse regio
consigliere e più tardi Ferdinando di Toledo lo nominò uditore generale
dell’esercito; il re di Napoli conscio della sua saggezza e competenza
giuridica lo inviò presso il papa Paolo IV per dirimere questioni e controversie
di carattere civile ed ecclesiastico, tale compito l’ebbe anche presso la Corte
di Spagna.
I successi professionali non offuscarono mai il suo spirito, teso verso la
perfezione e il desiderio della santità occupava il primo posto nella sua vita,
per questo si affidò alla guida spirituale del veneziano Giovanni Marinoni
teatino, erede e collaboratore di s. Gaetano, che stava nel convento di S.
Paolo Maggiore a Napoli.
Nonostante avesse 46 anni, il 25 gennaio 1557 lasciò definitivamente l’attività
giudiziaria ed entrò nell’Ordine dei Chierici Regolari (Teatini) prendendo il
nome di Paolo e benché avesse chiesto di essere fratello laico, ritenendosi
degno solo di questo, la Grazia di Dio attraverso il suo superiore Marinoni, lo
conquistò al sacerdozio, ordinazione avvenuta il 26 marzo 1558.
E in un crescendo di attività che gli venivano affidate, lo si vide impegnato
nel 1564 per volere del papa Pio IV e su richiesta delle autorità napoletane,
come ambasciatore presso la Corte di Spagna per impedire o almeno moderare
l’attività del Tribunale dell’Inquisizione a Napoli, che bisogna dire
nonostante Napoli fosse un vicereame di Spagna, anche per suo merito
l’Inquisizione non ha avuto un seguito devastante come in altre zone coinvolte.
Rifiutò i vescovadi di Castellammare, di Crotone, di Brindisi, fu posto al
governo della Comunità teatina di S. Paolo Maggiore a Napoli e di S. Silvestro
al Quirinale a Roma.
Il 23 luglio 1568 papa Pio V, lo nominò vescovo di Piacenza, qui il beato Paolo
Burali si rivelò in tutta la sua grandezza di organizzatore ecclesiastico e di
maestro di spiritualità, la sua attività apostolica si esplicò in tutti i campi
e nessun aspetto della vita religiosa fu escluso dal suo zelo, indisse due
Sinodi di cui pubblicò gli atti (1570 e 1575), chiamò ad aiutarlo alla guida
del seminario, il teatino s. Andrea Avellino, applicò alla diocesi e allo
stesso seminario i recenti decreti Tridentini, chiamò a collaborare i teatini,
i somaschi, i cappuccini.
Il 23 luglio 1568 in pubblico Concistoro, il papa Pio V lo nominava cardinale e
poi nel 1576 papa Gregorio XIII suo antico maestro a Bologna, lo trasferì come
arcivescovo nella grande e importante città di Napoli.
Di fronte a tutte queste dignità si lamentava spesso “ Il Signore perdoni al
padre Giovanni (Marinoni) che non volle accettarmi come fratello laico”, e per
ubbidienza accettò tutte queste nomine, nonostante le sue vane resistenze. Il
governo della diocesi di Piacenza, così completo, l’aveva reso ‘logoro di
forze’ ma il suo spirito era sempre vivo ed a Napoli dovette confrontarsi con
una realtà più vasta e dura da modellare. Chiuse il seminario e mandò tutti a
casa, perché né gli studi né la disciplina, né il comportamento erano quelli
richiesti dalle disposizioni conciliari, nominò nuovi professori e rettore,
chiamò alla direzione il padre teatino Giuseppe Barbuglia che già a Piacenza
aveva collaborato.
Ebbe il coraggio di chiudere i monasteri femminili di S. Arcangelo a Baiano e
S. Maria degli Angeli nella città di Napoli, perché ormai diventati come
alberghi delle figlie della nobiltà, mantenendo tutti i loro privilegi e
comodità che nulla avevano a vedere con la vita di clausura e la disciplina,
ormai inesistente.
Abolì la prerogativa del viceré che con il suo baldacchino era presso l’altare,
mentre il vescovo era più lontano. Pubblicò nel 1577 un “Catechismo per i
sacerdoti” e iniziò ad applicare le direttive del Concilio di Trento, ma la sua
opera non poté estendersi e soprattutto non né poté vedere i frutti, perché le
malattie che lo affliggevano e l’età avanzata lo portarono alla morte ad appena
due anni dalla sua investitura a Napoli.
Morì a Torre del Greco alle falde del Vesuvio, dove si era ritirato per un
breve periodo di riposo il 17 giugno 1578. S. Filippo Neri deplorò la sua morte
come una perdita per tutto il mondo cristiano. Il suo corpo riposa in un urna
nella cripta della Basilica di S. Paolo Maggiore di Napoli, trasformata in
chiesa con accesso diretto dalla piazza, insieme ai corpi e reliquie di S.
Gaetano, del beato Marinoni e altri venerabili teatini.
Autore: Antonio Borrelli
Al battesimo gli danno un nome da condottiero: Scipione. Discende da un casato
nobiliare di Arezzo, e sua madre,Vittoria Olivares, è di famiglia catalana.
Frequenta le prime scuole a Napoli, capitale di un regno che ha per sovrano il
re di Spagna, rappresentato sul posto da un viceré. Suo padre, Paolo Burali,
che lavora per il governo vicereale, lo avvia agli studi prima all’Università
di Salerno e poi a quella di Bologna, dove a 25 anni si laurea in Diritto
civile e canonico.
Tornato a Napoli, si fa apprezzare come avvocato, e viene chiamato
spesso a fare il giudice. (Una volta, dopo aver dovuto condannare una povera
vedova a una pena in denaro, provvede di tasca sua a rimborsarla). Lo chiamano a compiti
governativi, diventa consigliere regio e magistrato militare, ma la sua scalata
ai buoni posti s’interrompe nel gennaio 1557: Scipione Burali abbandona a 46
anni tutte le cariche ed entra nell’Ordine dei Chierici Regolari, detti
Teatini, fondati a Roma nel 1524 da san Gaetano da Thiene. Ha frequentato il
loro convento napoletano di San Paolo Maggiore, e lì viene accolto nell’inverno
1557, vestendo il saio e prendendo il nome di suo padre: Paolo. Nel marzo 1558
viene ordinato sacerdote. Due anni dopo è eletto preposto del convento, e poi
c’è un momentaneo ritorno agli affari di Stato: nel 1564 va a Madrid come
ambasciatore presso il re Filippo II, per combattere il suo progetto di
introdurre nel Napoletano i sistemi sciagurati dell’Inquisizione spagnola,
detestatissima da tutti: la classe aristocratica e i “plebei” sono pronti a
fare insieme la rivoluzione. Così Madrid lascia perdere.
Nel dicembre 1563 si è concluso dopo 18 anni il Concilio di Trento, e viene ora
la parte più difficile: applicare i suoi decreti, incominciando dalla riforma
del clero. Troppi sacerdoti sono impreparati, ignoranti, poltroni. E questa
massa opaca fa resistenza passiva a qualsiasi mutamento. Per cambiare ci
vogliono uomini nuovi. Uno di essi è Paolo Burali, che nel 1568 viene nominato
vescovo di Piacenza da Pio V. Per lui sono otto anni senza respiro: creazione
del seminario, due visite pastorali all’intera diocesi, due sinodi, scuola ai
preti, predicazione continua ai fedeli, con l’aiuto dei Teatini, Somaschi e
Cappuccini. Paolo Burali si colloca nella pattuglia dei grandi vescovi
riformatori con i quali ha lavorato per anni: partendo da Carlo Borromeo in
Milano e nel Nord Italia, e proseguendo con Gianfrancesco Bonomi a Vercelli, Girolamo
Ragazzoni a Bergamo, Gabriele Paleotti a Bologna. Pio V lo
nomina cardinalenel 1570 (da Madrid re Filippo II ha tentato invano di
opporsi).
Nel 1576 Gregorio XIII lo nomina arcivescovo di Napoli. Ritorna dunque a casa, ma non per
riposarsi, anche se il fisico è indebolito. Niente riposo, perché la situazione
è anche peggiore di quelle che ha conosciuto. Il seminario è il regno del
disordine e dell’ignoranza: e lui lo chiude, mandando tutti a casa. Qualche
monastero femminile è diventato residence con tutti gli agi, per le figlie
dell’aristocrazia. E allora, quelli che in Napoli ricordano la sua amabilità in
anni lontani, scoprono ora la sua energia nel ripulire: chiusure, soppressioni,
ritorno alla severità delle regole negli istituti che lascia sopravvivere. Ma
il fisico non lo sorregge. Va a Torre del Greco per un po’ di riposo, e qui lo
coglie la morte.
Nel 1772 Clemente XIV lo proclama beato. Il corpo è custodito a Napoli nella
chiesa di San Paolo Maggiore.
Autore: Domenico
Agasso