lundi 12 juin 2017

Bienheureuse FLORIDA CEVOLI, vierge religieuse et abbesse clarisse


Bienheureuse Floride

Abbesse clarisse en Italie (+ 1767)

Flore ou Florida (dans la vie civile: Lucretia Helena Cevoli), Moniale du Tiers Ordre de Saint François. (née Pise le 11 novembre. 1685 - morte à Città di Castello le 12 juin 1767).

Fille du comte et de la comtesse Laura della Seta, à 18 ans, elle rentre au couvent des Clarisses et nombreux sont ceux qui pensent qu'elle aura du mal à se faire aux difficultés de cette vie après sa vie de confort et de luxe. Elle arrive à surmonter ces difficultés et renforce sa volonté d'assumer ce choix de vie. Elle a des dons pour diriger et à la mort de la mère abbesse en 1736 elle devient abbesse. Elle reste très attentive et donne de l'importance aux relations humaines. Elle accepte toutes les tâches même les plus ingrates. Atteinte d'un herpès elle supporte cet handicap avec courage.

Elle a été béatifiée le 16 mai 1993 à Rome par Jean-Paul II.

À Città del Castello en Ombrie, l’an 1767, la bienheureuse Floride (Lucrèce Hélène Cevoli), vierge de l’Ordre des Clarisses, qui, malgré un corps couvert de plaies, s’acquitta des fonctions qui lui furent confiées avec adresse et promptitude.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11815/Bienheureuse-Floride.html

Florida Cevoli

Famille

Lucrezia Elena, fille du comte Curzio Cevoli (Ceoli, Ceuli) et de la comtesse Laura della Seta, naquit à Pise le 11 novembre 1685. Formée à la foi au sein de sa famille, elle affina son esprit sous la conduite des clarisses du monastère San Martino de Pise qui, à l'âge de treize ans, la comptèrent au nombre des élèves de leur pensionnat. Elle y resta cinq ans et, dans cette atmosphère de silence s'éveilla en elle, impérieux, le désir du choix religieux.

Les années de formation s'achevèrent et Lucrezia retourna en famille munie d'un bagage non négligeable de connaissances humaines. Elle confia alors à ses parents son désir d'embrasser la vie religieuse auprès des capucines de Città di Castello. Les obstacles furent nombreux soit de la part de sa famille qui mettait en doute la vocation de Lucrezia, soit de la part des capucines elles mêmes qui ne jugeaient pas opportun d'accueillir une personne de noble origine.

Entrée au monastère

Grâce au Seigneur, les doutes se dissipèrent et, à dix-huit ans, Lucrezia fit son entrée au monastère des Clarisses de Città di Castello. C'était le 7 juin 1703, le jour de la Fête Dieu; à sa vêture, lui fut donné le nom de soeur Florida.

Guidée dans la vie religieuse par les conseils, et plus encore par l'exemple de sainte Véronique Giuliani, maîtresse des novices, Soeur Florida manifesta un étonnant esprit de prière et un désir ardent d'aller de l'avant sur les voies de la contemplation. Esprit attentif et humble, elle s'inséra dans la vie de la communauté, s'adonnant aux travaux les plus humbles. Elle fit profession le 10 juin 1704. Il était de règle dans le monastère que les nouvelles professes poursuivent encore durant deux années le règlement du noviciat, bien qu'avec le voile noir. Soeur Florida demanda la faveur de conserver le voile blanc pour trois années supplémentaires de noviciat afin de pouvoir assimiler en plénitude l'esprit et la doctrine de la maîtresse stigmatisée.

Services communautaires

Elle assuma la fonction de tourière, charge qui normalement était confiée aux soeurs de prudence et de sagesse éprouvée; mais elle sera aussi cuisinière, chargée du réfectoire et de la fabrication du pain, mais plus spécialement, responsable de la pharmacie conventuelle, charge qu'elle exercera sa vie durant.

En 1716, Soeur Véronique fut élue abbesse du Monastère, et Soeur Florida, fut appelée par le chapitre à l'aider en tant que Vicaire. Il en résulta une cohésion si profonde que toute la communauté en éprouva un élan vers l'idéal d'union intime avec le Christ. En plus d'être la confidente de la sainte, elle lui servait également de secrétaire.

Abbesse

A la mort de Soeur Véronique en 1727, Soeur Florida fut appelée pour la remplacer (elle avait quarante deux ans), et jusqu'à sa mort (1767), elle exerça la charge d'abbesse, réélue toujours pour des triennats consécutifs, à l'exception de quelques intervalles.

Elle inspira à la communauté une ferveur sans cesse nouvelle : partage eucharistique, plus grande fréquentation hebdomadaire à la Table Sainte, intensification de certaines pratiques de piété, recherche accrue du silence et de la contemplation, détachement du monde par une interprétation plus stricte de la clôture. Mais surtout, elle dépassa sa maîtresse Véronique dans son zèle pour une vie pauvre et austère, caractéristique de la réforme des capucines. Elle s'efforça d'instiller dans sa communauté un vrai climat évangélique de sagacité fraternelle faite de simplicité et d'égalité; elle imposa le vouvoiement, habituel alors entre égaux; elle interdit l'emploi de la troisième personne en s'adressant à quelque autre Soeur, l'abbesse comprise.

Si Sainte Véronique, avec son extraordinaire expérience, avait doté le monastère d'une exceptionnelle charge de foi et d'enthousiasme, Soeur Florida, par son sens pratique de la vie et le biais d'un bon gouvernement, sût montrer combien ces valeurs surnaturelles pouvaient s'imbriquer en chaque acte ponctuel et dans le vécu quotidien.

Spiritualité

De dures purifications intérieures et divers ennuis ne lui firent pas défaut. Elle savait tout surmonter avec bonne grâce et une persévérance extraordinaire. Ce qu'elle demandait aux autres c'était avant tout un programme précis et personnel de progrès spirituel. Mais ce qu'elle demandait aux autres, elle le mettait elle même en pratique : elle donna une large part dans son coeur au mystère de l'Incarnation, adora prostrée l'Eucharistie, s'unit à la souffrance et à la passion du Christ, tomba en admiration devant la Vierge des Douleurs, reconnut l'aide qui lui venait des anges gardiens, eut confiance en la protection de Saint François et de Sainte Claire, se sentit liée aux âmes du purgatoire auxquelles était acquise sa prière de suffrage.

Assidue à se dépasser totalement, elle s'exerçait à un continuel et ardent désir de purification intérieure. Elle voulait se confesser chaque jour pour sentir en elle-même plus abondamment le fruit de la Rédemption. Elle avait demandé à Dieu, depuis son enfance, la grâce de ne jamais trouver satisfaction dans les choses d'ici-bas et de renoncer sans cesse à sa volonté propre.

Charité, joie et paix

Elle s'ingénia à exercer une charité active et généreuse, tout d'abord envers ses propres Soeurs, se considérant servante de toutes, et ensuite envers les indigents qui frappaient à la porte du monastère, envers certaines familles qu'elle savait être dans le besoin. Mais sa charité active se manifesta surtout dans le rayonnement de son apostolat, soit auprès des nombreuses personnes qui lui demandaient un conseil ou un réconfort à la grille du monastère, soit par une abondante correspondance épistolaire avec des gens de toutes classes. Rappelons l'action menée à Città di Castello, médiatrice de paix, lors du soulèvement populaire après la mort du pape Benoît XIV en 1758.

Par le prieur Innocenzo Cappelletti, confesseur de la communauté de 1736 à 1747, elle reçut l'ordre de mettre par écrit les grâces intérieures que lui accordait le Seigneur. Malgré son embarras, elle dut obéir. Elle livra, l'un après l'autre, vingt cahiers. A la mort du confesseur, Soeur Florida mit tout en oeuvre pour que ses écrits lui soient restitués et, les ayant récupérés, elle les brûla; ainsi le feu détruisit le témoignage manuscrit des merveilles opérées en elle par le divin Artisan. Elle ne souhaitait pas que ces écrits soient une répétition des volumes du Journal de Véronique, sa sainte maîtresse, volumes qu'elle avait conservés et, en partie, transcrits avec tant de vénération.

Croix

La vie de Soeur Florida est jalonnée de souffrances intérieures, d'angoisses spirituelles qui caractérisent la première étape de sa vie religieuse, et de maladies mystérieuses. Ce sont des fièvres très fortes, des plaies purulentes qui lui couvrent tout le corps, des enflures aux jambes, des douleurs faciales qui lui coupent la parole. Tout fut vécu par elle comme offrande et réponse d'amour au Christ patient.

En cette immolation continue, Soeur Florida perçut en son coeur et en son corps la marque d'adhésion qu'avait faite le Sauveur crucifié. Il y eut un moment où Jésus lui fit part de son désir de lui blesser le coeur et de lui faire partager, à l'instar de sainte Véronique, les plaies de ses mains et de ses pieds, sa couronne d'épines; mais elle, dans son humilité, demanda que lui soient épargnés de tels signes extérieurs; elle s'offrit, par contre, aux souffrances corporelles les plus douloureuses, à ce que son corps ne soit qu'une plaie. C'est ce qui arriva : un herpès extrêmement atroce lui recouvrit tout le corps durant les vingt dernières années de sa vie.

Liturgie finale

Déchargée du gouvernement de la communauté en 1764, Soeur Florida ne pensa plus qu'à se préparer à la rencontre éternelle avec l'Époux divin, son "cher Bien", comme elle l'appelait.

Au cours de sa dernière maladie, au milieu des souffrances, des spasmes et des pâmoisons d'amour, on l'entendit crier : "aidez-moi, aidez-moi !".

Les religieuses accoururent et lui demandèrent ce qu'elle voulait. Elle de répondre "Aidez-moi à aimer Dieu ! Aidez-moi à l'aimer ! Mon cher Bien, je n'en peux plus !"

En cette pulsion intérieure à aimer jusqu'au bout Jésus, Fils de Dieu, dans le sentiment de ne plus savoir trouver d'autre moyen pour se perdre dans le Bien Infini, le 12 juin 1767, survint le jour de sa mort, lui apportant ce qu'elle cherchait : "Aidez-moi, aidez-moi à L'aimer !".

© Monastère des clarisses capucines de Sigolsheim

SOURCE : http://monasteresigolsheim.free.fr/suite.php?newsid=60


Blessed Florida Cevoli

Also known as

Lucrezia Elena Cevoli

Memorial

12 June

Profile

Born to the late 17th century Italian nobility, the daughter of Count Curzio and Countess Laura della Seta, Lucrezia was educated by the Poor Clares of Saint Martin’s College in PisaItaly. It led her feel a call to religious life, and joined the Capuchin Poor Clares in Città di CastelloItaly on 8 June 1703, taking the name Florida, and making her profession on 10 June 1705.

When she joined the Order, she became a spiritual student of Saint Veronica Giuliani, and served as portresscookbaker and herbalist for her house. In 1716, which Saint Veronica became abbess of the house in 1716, Sister Florida was chosen her vicar. She then succeeded Veronica as abbess in 1727; she served the remaining 40 years of her life. She was know as a firm but gentle leader, dedicated to the house and the Eucharist, and worked to promote the canonization cause of Saint Veronica.

Born

11 November 1685 in PisaItaly

Died

12 June 1767 in Città di CastelloPerugiaItaly of an intense fever that dragged on for 37 days

Venerated

19 June 1910 by Pope Pius X (decree of heroic virtues)

Beatified

16 May 1993 by Pope John Paul II

Additional Information

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Den katolske kirke

MLA Citation

“Blessed Florida Cevoli“. CatholicSaints.Info. 3 July 2023. Web. 11 June 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-florida-cevoli/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-florida-cevoli/

Bl. Florida Cevoli

Death: 1767

Beatified: Pope John Paul II on May 16, 1993

Florida Cevoli was born in Pisa on November 11, 1685, daughter of the Count and Curzio Cevoli Marquise Laura Silk.

In 1697, Florida was entrusted to the Sisters of Saint Martin's College of Pisa.

In 1703, her spiritual journey continued with the decision to enter the convent of the Capuchin Poor Clares in Citta di Castello.

Therefore, after two years of novitiate, 10 June 1705 Elena Lucrezia Cevoli took vows and acquired the name of Florida.

Sister Florida was among the promoters of the cause of beatification of her teacher Veronica Giuliani, which took the place of abbess after her death in 1727.

As evidence of this, in 1753 decided to build a monastery in the very house of the Giuliani Mercatello Metauro.

Florida Sr. died June 12, 1767, and her cause for beatification was begun in 1838 and in 1910 Pope Pius X declared the heroic virtues, but her beatification will be declared many years later, on May 16, 1993 by Pope John Paul II.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7175

Blessed Florida Cevoli (12th June)

The Blessed Florida was born Lucrezia Cevoli  to a noble family in 1685.  She received the name Florida (in honour of St Floridus) when she joined the Capuchin nuns at the Monastero di Santa Veronica in 1704.  She was a strict follower of the example of St Veronica (above), and was renowned for her sanctity.  Among her visitors were Princess Violante de’ Medici of Tuscany and Princess Maria Clementina Sowieski, the daughter-in-law of the deposed James II of England.  She became the abbess of Santa Veronica in 1742.

When the people of Città di Castello rebelled against papal rule in 1758, the Blessed Florida’s mediation helped ishop Giovanni Battista Lattanzi to secure an amnesty for the city from Pope Clement XIII.

The Blessed Florida died in the convent in 1767.  Pope John Paul II beatified her in 1993.

SOURCE : http://www.keytoumbria.com/Citta_di_Castello/St_Veronica_Giuliani_and_Bl_Florida.html

Blessed Florida Cevoli

12 June

Summary

Lucrezia Elena Cevoli was born in Pisa on 11 November 1685. In 1698, at the age of thirteen, she was entrusted to the non of Saint Martin in Pisa for her education. In the Spring of 1703 she entered the monastery of the Capuchin Poor Clares in Città di Castello.

She began her novitiate on 8 June 1703 under the instruction of Veronica Giuliani and professed solemn vows on 10 June 1705. In 1716 she was chosen as vicar of the monastery. After the death of Saint Veronica Giuliani in 1727 the sisters elected Florida as Abbess. In support of the cause of the beatification of her novice mistress, she erected a monastery in the house of the Giuliani in Mercatello in 1753.Florida died on 12 June 1767 after thirty days of 'burning fever.'The cause for her beatification began in 1838 and her heroic virtue was officially recognized on 19 June 1910.Pope John Paul II beatified her on 16 May 1993.

SOURCE : http://www.capuchinfriars.org.au/index.php/capdox/capuchin-saints-and-blessed/item/181-blessed-florida-cevoli

BLESSED FLORIDA CEVOLI

1685-1767

‘Like Novice Mistress, Like Novice?’ Not Really!

She might have been standing on the shoulders of a giant, but the new Capuchin Poor Clare Abbess of Città di Castello had to build her own unique stairway to heaven. For no two Capuchins are exactly the same and, for that reason, every Capuchin called to holiness of life must travel their own path to Christ, Who is, Himself, the Way that we all must follow to reach the Father’s House. When the renowned Capuchin mystic, Saint Veronica Giuliani, died on the 9th of July 1727, the Capuchin Poor Clare Sisters of Città di Castello elected her disciple Sister Florida Cevoli as her successor. No one seemed better placed to carry on the work of Mother Veronica. It was, in fact, due to Sister Veronica’s fame for holiness that Lucretia Helen Cevoli(Sister Florida’s secular name) had entered the Capuchin Poor Clares in the first place. Sister Veronica was at first reluctant to accept the young Countess Cevoli as a novice, but she was soon persuaded of the genuineness of the young woman’s vocation. When Sister Veronica was later elected Abbess in 1716, Sister Florida Cevoli became her Vicaress and, for the next eleven years, the two worked hand in glove for the good of the Community. Like Saint Veronica, the new Abbess too took an active role in the younger Sisters’ formation. She had been Saint Veronica’s secretary and in this case the word ‘secretary’ retains the true sense of the original word root means a close confidante (with whom one can share one’s secrets) and a trusted collaborator. Furthermore, as Abbess, she made every effort to ensure to preserve and publicise Sister Veronica’s spiritual legacy. And she worked ceaselessly for Sister Veronica’s beatification and canonization while providing lengthy testimonies to the Investigating Tribunal for her beatification and canonization and printing biographies and holy pictures of the venerable Servant of God. She even had a Monastery built on the site of Sister Veronica’s family home in Mercatello. Sister Florida loved her former Novice Mistress and admired her deeply but, for her, Mother Veronica was a model of faithfulness to God, not a pattern to be slavishly reproduced.  Mimicry was never Sister Florida’s thing. So she studiously strove to keep her distance from any extraordinary phenomena that might have placed on a par with the famous Stigmatist. Hers was much more a spirituality of the every day, hers was a holy but ordinary life, extraordinarily well lived. And when Sister Florida was beatified by Blessed Pope John Paul II in 1993, her own particular heroic sanctity received the Church’s recognition.

More a ‘Martha’ than a ‘Mary’

No one understood their contrasting styles of holiness better than their fellow Sisters who left us these words : “Sister Veronica was very good at praying. Sister Florida had more spirit and more courage.” Both these Sisters were endowed with the contemplative spirit of Mary and Martha’s spirit of practical service, but it would be fair to say that Sister Florida was much more practically minded. Never afraid to get her hands dirty, she carried out the most menial of services for the Sisters in the Monastery, undertaking the tasks of Cook, Infirmarian, Baker, Pharmacist and Sister responsible for keeping the hatch through which offerings, goods, correspondence etc... were passed pack and forth. She had, as one fellow Sister put it, “a hundred eyes and as many hands.”

An Aristocratic Childhood

Yet when she first knocked at the Monastery door requesting admittance no one expected the young aristocrat to be able to endure the hardships and austerity of Capuchin Poor Clare living. For before she became a Nun, Sister Florida Cevoli had been a Countess in her own right. She was born in the town of Pisa, Northern Italy, on the 11th of November, 1685, the eleventh of Count Curtius Cevoli of Pisa and his wife, the Marquise Laura della Seta’s fourteen children. The newborn Countess Cevoli, whose baptismal name was baptized Lucretia Helen, turned out to be a chubby baby and as a result was late learning to walk. Soon she was the centre of her family’s attention but, even as a child, she felt drawn to Jesus as a future Spouse and was ready to forego even innocent childish pleasures for love of Him. At the age of thirteen she was sent to a Ladies Finishing School run by the Poor Clares of St. Martin. There she received a good classical education, mastering Latin and Italian and excelling in poetry composition, embroidery, calligraphy and other skills appropriate to a young Lady of her ilk. However she was not musically gifted and, when she sang, her voice left much to be desired.  As a student in the school Lucretia Helen was noted by her teachers not only for her intelligence but her love of solitude and silent prayer. Added to the was her noticeably grave demeanour, which led to her being nicknamed ‘the Little Abbess.’  

Christ’s Noble Bride Adjusts to an Austere Married Life

Yet at the end of the five-yearlong education course at Saint Martin’s Monastery, Countess Lucretia Helen Cevoli did not become a Poor Clare Nun there; rather, to everyone’s surprise, she opted to join the Capuchin Poor Clares in far-off Città di Castello. In accordance with the customs of the time, her journey to the Monastery was a spectacle quite similar to the wedding procession of any noble bride. Dressed in a pink brocade bridal gown, she made her rounds of relatives and friends to bid a last farewell in a horse-drawn carriage escorted by Knights on horseback and waited upon by retinue of ladies of noble rank. When she eventually arrived at the Città di Castello Monastery’s main entrance, she carried a large wooden cross on her shoulders and made her way through the cloister doors for the first and last time. But she had to wait a few more days before she was received as a novice on the 7th of June, 1703. From that moment onwards Countess Lucretia Helen Cevoli would be simply known as Sister Florida. The first few months of her novitiate were not that easy. Her fellow Capuchin Poor Clares seemed more akin to demons than religious. However, with Saint Veronica’s help and expert guidance, Sister Florida went on to not only adapt smoothly to the hardships of the Capuchiness Novitiate, but even to supplement these with a few self-imposed hardships of her own. She displayed a strong desire for contemplative prayer and readily engaged in the life of the Community. She made Solemn Profession on the 10th of June, 1704, but, as was normal at the time, she remained in the novitiate for a further two years of formation. But she undertook this two-yearlong formation course wearing the white veil of a novice, rather than the usual black veil of a Professed Nun.  

A Sister Among Sisters and Zealous Promoter of Poverty

The responsible duties entrusted to Sister Florida by the Community from the moment she was professed clearly demonstrate the fact that, despite her young age, she was a mature, reliable and competent religious, a hard worker, endowed with natural-born leadership qualities. Little wonder then that the Sisters chose her as Vicaress when they elected Sister Veronica as Abbess and that Florida was herself elected Abbess after Saint Veronica’s death in 1727. As Abbess, she inculcated in her Sisters a more genuine devotion to Saint Francis and Saint Clare and was always anxious to reinforce an authentic observance of the Rule of Saint Clare. She was particularly uncompromising in everything concerning poverty. She replaced the crystal holy water fonts in the Sisters’ cells with earthenware crocks. She took down the oil paintings of the Way of the Cross that hung on the walls the Monastery’s choir and hung up simple black and white prints of the fourteen stations in their stead. She even tore off the gold ornamentation and brocades that embellished the liturgical vestments kept in the sacristy. As the years went by, she somewhat eased up in her demands on the Sisters in this respect but she herself continued to lead a life of strictest poverty to the end. As a typical Capuchin, she was generous in providing whatever was necessary for the other Sisters’ health and personal hygiene, but unrelentingly harsh on herself. Her rough habit, for instance, had so many patches sown on that it is hard to make out the original material any more. Moreover, Sister Florida who was steeped in the genuine Capuchin Franciscan tradition which stresses fraternal charity, joyful fellowship and equality, strove to rid the Monastery of all the social distinctions that can plague Community living. As Abbess, she expected genuine obedience but  wanted no special treatment accorded to her and insisted that the Sisters address her simply as ‘Sister Florida’. She also insisted that all the Sisters were to use the more intimate polite Italian second person pronoun of “voi”(a less formal polite form of ‘you’ in English) in addressing each other, instead of the then prevalent formal word, “Lei”(somewhat akin to ‘your ladyship’ in English), a highly honourific form of address with inherent connotations of formalism and social inequality. She was less successful in her efforts to integrate the Extern Sisters into the enclosed community, which were met with stiff resistance, and, in the end, she had to give upon this project altogether.

A Lamp Brightly Shining Forth from the Lampstand of God’s House 

The former Countess Cevoli tried her best to forget her social rank but it remained a reality that could not be ignored. From the time she was elected Abbess, Sister Florida’s reputation for holiness spread far and wide and she became more famous during her lifetime than Saint Veronica had been during hers. People from all walks of life visited her and corresponded with her by mail. Among her visitors were Princess Violante de’ Medici from Tuscany and the Polish Princess Maria Clementina Sowieski, Consort of Prince James Stuart, “the Old Pretender” to the Thrones of England, Scotland Ireland and France. Sister Florida Cevoli hidden contempative life was a brilliant ray of light that pierced the walls of the enclosed Monastery and enlightened all around her, especially those in need of her prayers, advice or encouragement. The townspeople of Città di Castello came to owe Sister Florida a huge debt of gratitude. In 1758 they had unsuccessfully rebelled against the Pope who was the Ruler of the Papal States But thanks to Sister Florida’s mediation. they were able to obtain a general amnesty from Pope Clement XIII.

Humility and Patience in Suffering

She had witnessed many of Saint Veronica’s mystical experiences, and she herself had no small share of her own. But she did everything she could to keep these hidden. We will never get to read her spiritual diary. She made sure to burn it as soon as the confessor who made her keep it had passed away. Nevertheless eye witnesses’ testimony and her remaining correspondence give us a glimpse of her personality and spiritual life. Never in good health, during the last years of her life, she suffered from the painful itchiness which is a symptom of the herpes that left her body covered in sores. In 1747, she had prayed to be spared tangible mystical phenomena, including the crowning with thorns and a wound of love that pierced her heart, offering her body to be tormented by natural ailments instead. Contemplating Christ's passion and desiring to become like her Suffering Redeemer, Sister Florida was never one to shy away from physical hardship and bodily sufferings. To these were added an extreme interior sense of desolation, all sorts of temptations and the psychological impact of bodily illness and the debility of old age. Besides the irresistible temptation to scratch, the herpes brought with it the added humiliation of emitting a terrible stench that made her repulsive to anyone who happened to be nearby. All this suffering, she bore with infinite patience, genuine joy and even at time a touch of humour. All the while, however, Sister Florida managed to keep her condition so well hidden from the Sisters, that they never suspected that their hardworking Abbess might be suffering to such an extent. Sister Florida’s humility was outstanding and she was never slow to point out her own defects. “O poor me!” she would sigh “Over all these many years in religion what good I could have done but did not do it! Pray that I may be converted.” She could never fulfil her desire fast due to health problems and she often had to eat some bread outside the community’s mealtimes. When one of the Sisters urged her to be a little more discrete in doing this, lest her bad example should scandalize the younger Sisters, she simply responded: “God knows that I do not fast, and, if he knows it, I am quite happy that his creatures should know it also.”

Passionately in Love with Her “Beloved Good”

As well as being devoted to the Mystery of Christ’s Passion, Sister Florida also sincerely loved the Mystery of Christ in the Eucharist. During her time as Abbess, Holy Communion four times weekly became a common practice in the Monastery – something of a rarity in those days. For Sister Forida, the divine love of Christ’s Sacred Heart was the driving force of her life and her devotion to Mary, His Holy Mother, was always heartfelt and tender. Striving to live always in God’s presence, she paid attention to His indwelling in her soul, even while she occupied herself with everyday tasks. Truly in love with God all her life, she spoke passionately about Him who was her “Beloved Good,” both at Community Chapters or in the course of private conversations with the Sisters.  

Two Destinies Forever Intertwined 


Sister Florida threw herself wholeheartedly into promoting the cause for Beatification and Canonization of her predecessor, bit unfortunately she did not live to see the beatification for herself. In actual fact, Saint Veronica’s beatification did not occur until 1804 - almost forty years after Sister Florida’s happy death. Sister Florida died blissfully on the 12th of June 1767. Sister Forida’s remains are held in a small container enshrined in a side altar near the Monastic Church’s central altar. Under this central altar is the glass case in which Saint Veronica’s incorrupt body lie enshrined. Together in death as they were in life, the destinies of Blessed Florida Cevoli and Saint Veronica Giuliani remain forever intertwined. For Sister Florida had, right from the time of her religious formation, spent much of her life as a Capuchin right from the time of her religious formation and, indeed,, in the dazzling shadows of the famous Stigmatist, she retained her own unique personality and, by the time of her death, she had, in her own right, become a virgin who carried her very own lamp of burning love, as she set out the meet Christ, her Heavenly Bridegroom.

"Iesus amor, fiat voluntas tua! (Jesus, Love, Your Will be done!) Jesus, have me love You eternally and yearn to suffer and die for You. Crucified Jesus, my Redeemer, imprint Your Holy Wounds in the middle of my heart. Whoever has even a spark of this love will feel nothing as severe as the painfulness of not being able to find You. Pray for me that I may be able to begin to love for the little while that remains to me in life. for up until now I have done nothing." - Blessed Florida Cevoli

SOURCE : http://www.capuchin.or.kr/xe/engmn2_2/3758

Beata Florida Cevoli Religiosa

12 giugno

11 novembre 1685 - 12 giugno 1767

Martirologio Romano: A Città di Castello in Umbria, beata Florida (Lucrezia Elena) Cevoli, vergine dell’Ordine delle Clarisse, che, sebbene coperta di piaghe in tutto il corpo, svolse con laboriosità e solerzia i compiti a lei affidati.

Lucrezia Elena Cevoli nasce a Pisa l'11 novembre 1685, figlia del conte Curzio e della contessa Laura della Seta. Appena diciottenne, nella primavera del 1703, Lucrezia decide di entrare nel monastero delle Clarisse Cappuccine di Città di Castello. In pochi credono che Lucrezia, abituata ad una vita agiata e benestante, potesse superare le durezze di una vita quale è quella dettata dalla regola di S. Chiara. Certo l'impatto con il monastero fu molto duro, le monache le sembravano demoni e anche la maestra S. Veronica Giuliani non era molto intenzionata a riceverla. Ma la sua vocazione vera ed autentica contribuì non solo a superare il difficile momento dell'ambientamento ma rafforzò la volontà e la costanza della sua scelta. 

L'8 giugno del 1703 iniziò il periodo di noviziato, il 10 giugno del 1705 emise la professione solenne dei voti e prese il nome di Florida. 

Tra i primi incarichi dati a suor Florida figura quello di "rotara", incarico che veniva dato a suore esperte e dalla notevole personalità, a Florida fu assegnato proprio per la sua personalità, per la sua capacità di avere polso e capacità di governo. Una delle testimoni diceva infatti: "suor Veronica era buonissima per far orazione, suor Florida aveva più spirito e più coraggio". 

Per i motivi sopra descritti nel 1716 quando Veronica Giuliani divenne badessa, suor Florida venne eletta vicaria, per molti anni svolse il suo incarico seguendo in particolare la vita quotidiana, le sue piccole e grandi difficoltà e curando soprattutto i rapporti umani. 

Alla morte di Veronica nel 1727, divenne badessa Florida e guidò il monastero fino al 1736. 

Suscitava molta meraviglia il fatto che pur provenendo da una famiglia aristocratica, spesso si prestava a svolgere i lavori più umili. 

Fu colpita da un erpete che per circa vent'anni gli arrecò un fastidioso prurito, sofferenza che affrontò con grande naturalezza e soprattutto senza far notare agli altri la propria sofferenza. 

Suor Florida fu tra le promotrici della causa di beatificazione della sua maestra Veronica Giuliani, nel 1753 decise di erigere un nuovo monastero proprio nella casa dei Giuliani a Mercatello sul Metauro. Dava le direttive alle persone che seguivano i lavori, cercando di non sperperare le risorse per la costruzione del nuovo monastero e facendo tutto ciò che garantiva la minor spesa. 

Dopo trentasette giorni di febbre, il 12 giugno 1767, suor Florida morì, venne ricordata da tutti per la sua vita straordinaria vissuta nella vita di ogni giorno e nell'ordinarietà di una vita vissuta secondo la regola da lei abbracciata giovanissima e dedicata interamente a Dio. 

La causa di beatificazione fu iniziata nel 1838 e nel 1910 furono approvale le virtù eroiche. Venne beatificata il 16 maggio 1993 da papa Giovanni Paolo II. 

Iesus amor, fiat voluntas tua! Fa, Gesù, che eternamente ti ami, e patire e morire per te io brami. Crocifisso Gesù, mio Redentore, stampatemi le vostre sante piaghe in mezzo al cuore. Chi avesse una scintilla di questo amore non sentirebbe niente di grave quanto di penoso si può mai trovare. Pregate per me acciò cominci ad amare per questo poco che mi resta di vita, giacché nulla ho fatto finora. 

(b. Florida Cevoli)

Autore: Carmelo Randello

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90834

Beata Florida Cevoli

Pisa 11 Novembre 1685 – Città di Castello 12 Giugno 1767

Nasce a Pisa l’11 Novembre 1685 figlia del conte Curzio Cevoli e della contessa Laura della Seta e le viene data il nome di Lucrezia Elena.

Nel 1703, non ancora diciottenne entra nel monastero delle Cappuccine di Città di Castello.

Il granduca Cosimo III, quando fu informato della decisione di Lucrezia di entrare in monastero disse che non ce l’avrebbe fatta in quanto abituata ad ogni genere di sicurezze, non avrebbe saputo superare le durezze di una vita aspra ed austera come quella che voleva intraprendere.

Non che il granduca avesse fallito del tutto la sua profezia, l’impatto con il monastero fu più duro del previsto, le monache le parvero demoni e la maestra, Veronica Giuliani, era piuttosto intenzionata a non riceverla. Lucrezia riuscì a superare quel brutto momento in virtù della sua autentica vocazione, e questo la irrobustì nella volontà e le diede la necessaria costanza a mantenersi ferma nel proposito.

Seppe dar prova di umiltà e desiderò sinceramente di far penitenza. Si sottopose ad una dura ascesi, che la spingeva a chiedere, per se stessa, altre asprezze oltre a quelle che già riservava l’anno di noviziato. Al termine del noviziato chiede i poter prorogare per un ulteriore anno.

Una sete di contemplazione dominò l’intera vita della nobile pisana, ormai divenuta suor Florida e fervente sostenitrice del più rigoroso ideale francescano.

Tuttavia non si distingueva per l’altezza della contemplazione, quanto piuttosto perché donna dotata di polso e abile e capace nel governo. Le monache ben presto si accorsero della personalità notevole della Cavoli tanto da assegnarle, ancora giovinetta, l’ufficio delicatissimo di “rotara”. Questo le dette la possibilità di avere il polso concreto della situazione del monastero che non era certo allineato con lo spirito e la volontà di santa Chiara ed una interpretazione “morbida” della regola dava adito a non pochi accomodamenti.

Una delle testimoni individua le doti peculiari di Veronica e Florida che avrebbero dato al monastero un volto diverso; infatti, mentre la prima era buonissima per fare l’orazione, la seconda  invece aveva più spirito e più coraggio.

Nel 1716 Veronica Giuliani fu eletta abbadessa, la Cevoli, che aveva appena trentun anni, le venne affiancata come vicaria. Mentre la santa abbadessa combatteva la sua battaglia spirituale, la vicaria seguiva la svolgersi della vita quotidiana, caricandosi delle incombenze concrete, affondando le piccole e grandi difficoltà della vita curando i rapporti umani.

Dopo la morte di Veronica avvenuta nel 1727, le succedette suor Florida che guidò il monastero fino al 1736, continuando l’opera iniziata.

Senza strappi violenti, impresse con mano sicura una progressiva sterzata alla vita comunitaria, certa che i grandi ideali propugnati dai Santi Fondatori andassero concretizzati in una vita ordinariamente fedele, in una santità che si sostanziava non tanto di grandi slanci quanto piuttosto nel fare bene le cose di ogni giorno. Non le mancarono contrarietà, ma seppe superarle con la sua forza di volontà che la sostenne nel condurre in porto i suoi progetti.

Nonostante fosse aristocratica compiva i lavori più bassi e si assoggettava alle umiliazioni più difficili. Una personalità come la sua , forte e dolce allo stesso tempo, non poteva non impressionare le sorelle, che la chiamavano continuamente ad incarichi di responsabilità: dopo i primi nove anni di badessato, fu nominata maestra delle novizie, poi ancora abbadessa e vicaria, alternandosi in tali uffici fino alla morte.

Del suo saggio governo, sostenuto da praticità e buon senso, si giovò lo stesso monastero, nel quale volle che funzionasse la spezieria, che dotò di necessario acquedotto.

Non le mancarono sofferenze, che già gli uffici a lei affidati le procuravano, un fastidioso e doloroso erpete fece il resto: per vent’anni fu afflitta da pruriti che accettò senza scomporsi tanto che nessuno se ne accorse. Tra le monache si diceva, inoltre, che avesse rifiutato le stimmate di cui Gesù voleva insignirla, per non cadere in superbia.

Nel 1753 dopo aver introdotto la causa di beatificazione di Santa Veronica, decise di erigere un monastero nella casa dei Giuliani, a Mercatello.

Donna pratica e di forte determinazione si mostra lei stessa in alcune lettere inviate per la costruzione del monastero a Mercatello.

Donna pratica: il 18 aprile del 1754 scriveva al canonico Santi che insieme a Signor Perini seguiva i lavori, di non abbattere i muri antichi.

Donna di carattere: l’11 febbraio del 1755 scriveva allo stesso canonico per sapere notizie circa i lavori della nuova fabbrica.

Il 12 giugno 1767, dopo trentasette giorni di “febbre ardente” sopraggiunge la morte.

Nell’esaminare il suo cadavere furono trovati alcuni segni prodigiosi sui lati del petto, il cuore, che le fu estratto con l’intervento di un chirurgo, appariva perfettamente normale, ma in seguito anche su una porzione dell’aorta si sarebbero manifestati effetti difficilmente comprensibili in natura.

Si prese atto di una straordinarietà vissuta nella più grande ordinarietà!

La causa di beatificazione fu iniziata nel 1838 e il 19 giugno 1910 furono approvate le sue virtù eroiche. Il 16 maggio 1993 fu beatificata da Papa Giovanni Paolo II.

Nasce a Pisa l’11 Novembre 1685 figlia del conte Curzio Cevoli e della contessa Laura della Seta e le viene data il nome di Lucrezia Elena.Nel 1703, non ancora diciottenne entra nel monastero delle Cappuccine di Città di Castello.Il granduca Cosimo III, quando fu informato della decisione di Lucrezia di entrare in monastero disse che non ce l’avrebbe fatta in quanto abituata ad ogni genere di sicurezze, non avrebbe saputo superare le durezze di una vita aspra ed austera come quella che voleva intraprendere.Non che il granduca avesse fallito del tutto la sua profezia, l’impatto con il monastero fu più duro del previsto, le monache le parvero demoni e la maestra, Veronica Giuliani, era piuttosto intenzionata a non riceverla. Lucrezia riuscì a superare quel brutto momento in virtù della sua autentica vocazione, e questo la irrobustì nella volontà e le diede la necessaria costanza a mantenersi ferma nel proposito.Seppe dar prova di umiltà e desiderò sinceramente di far penitenza. Si sottopose ad una dura ascesi, che la spingeva a chiedere, per se stessa, altre asprezze oltre a quelle che già riservava l’anno di noviziato. Al termine del noviziato chiede i poter prorogare per un ulteriore anno.Una sete di contemplazione dominò l’intera vita della nobile pisana, ormai divenuta suor Florida e fervente sostenitrice del più rigoroso ideale francescano.Tuttavia non si distingueva per l’altezza della contemplazione, quanto piuttosto perché donna dotata di polso e abile e capace nel governo. Le monache ben presto si accorsero della personalità notevole della Cavoli tanto da assegnarle, ancora giovinetta, l’ufficio delicatissimo di “rotara”. Questo le dette la possibilità di avere il polso concreto della situazione del monastero che non era certo allineato con lo spirito e la volontà di santa Chiara ed una interpretazione “morbida” della regola dava adito a non pochi accomodamenti.Una delle testimoni individua le doti peculiari di Veronica e Florida che avrebbero dato al monastero un volto diverso; infatti, mentre la prima era buonissima per fare l’orazione, la seconda  invece aveva più spirito e più coraggio. Nel 1716 Veronica Giuliani fu eletta abbadessa, la Cevoli, che aveva appena trentun anni, le venne affiancata come vicaria. Mentre la santa abbadessa combatteva la sua battaglia spirituale, la vicaria seguiva la svolgersi della vita quotidiana, caricandosi delle incombenze concrete, affondando le piccole e grandi difficoltà della vita curando i rapporti umani.Dopo la morte di Veronica avvenuta nel 1727, le succedette suor Florida che guidò il monastero fino al 1736, continuando l’opera iniziata.Senza strappi violenti, impresse con mano sicura una progressiva sterzata alla vita comunitaria, certa che i grandi ideali propugnati dai Santi Fondatori andassero concretizzati in una vita ordinariamente fedele, in una santità che si sostanziava non tanto di grandi slanci quanto piuttosto nel fare bene le cose di ogni giorno. Non le mancarono contrarietà, ma seppe superarle con la sua forza di volontà che la sostenne nel condurre in porto i suoi progetti.Nonostante fosse aristocratica compiva i lavori più bassi e si assoggettava alle umiliazioni più difficili. Una personalità come la sua , forte e dolce allo stesso tempo, non poteva non impressionare le sorelle, che la chiamavano continuamente ad incarichi di responsabilità: dopo i primi nove anni di badessato, fu nominata maestra delle novizie, poi ancora abbadessa e vicaria, alternandosi in tali uffici fino alla morte. Del suo saggio governo, sostenuto da praticità e buon senso, si giovò lo stesso monastero, nel quale volle che funzionasse la spezieria, che dotò di necessario acquedotto.Non le mancarono sofferenze, che già gli uffici a lei affidati le procuravano, un fastidioso e doloroso erpete fece il resto: per vent’anni fu afflitta da pruriti che accettò senza scomporsi tanto che nessuno se ne accorse. Tra le monache si diceva, inoltre, che avesse rifiutato le stimmate di cui Gesù voleva insignirla, per non cadere in superbia.Nel 1753 dopo aver introdotto la causa di beatificazione di Santa Veronica, decise di erigere un monastero nella casa dei Giuliani, a Mercatello.Donna pratica e di forte determinazione si mostra lei stessa in alcune lettere inviate per la costruzione del monastero a Mercatello. Donna pratica: il 18 aprile del 1754 scriveva al canonico Santi che insieme a Signor Perini seguiva i lavori, di non abbattere i muri antichi.Donna di carattere: l’11 febbraio del 1755 scriveva allo stesso canonico per sapere notizie circa i lavori della nuova fabbrica.Il 12 giugno 1767, dopo trentasette giorni di “febbre ardente” sopraggiunge la morte.Nell’esaminare il suo cadavere furono trovati alcuni segni prodigiosi sui lati del petto, il cuore, che le fu estratto con l’intervento di un chirurgo, appariva perfettamente normale, ma in seguito anche su una porzione dell’aorta si sarebbero manifestati effetti difficilmente comprensibili in natura.Si prese atto di una straordinarietà vissuta nella più grande ordinarietà!La causa di beatificazione fu iniziata nel 1838 e il 19 giugno 1910 furono approvate le sue virtù eroiche. Il 16 maggio 1993 fu beatificata da Papa Giovanni Paolo II.

SOURCE : http://www.cappuccine33.it/beata-florida-cevoli-2/

CEVOLI, Florida

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 24 (1980)

CEVOLI, Florida (al secolo, Lucrezia Elena)

Giuseppe Pignatelli

Undicesima di quattordici figli, nacque a Pisa l'11 nov. 1685 dal conte Curzio, figlio di Domenico, e da Laura della Seta. Ebbe un'educazione rigidamente cattolica: ogni sera la famiglia si riuniva per recitare in comune le preghiere. Dopo la prima istruzione che le fu impartita in casa, a dodici anni venne inviata nel collegio pisano di S. Martino, ove già si trovavano altre due sue sorelle, Maddalena e Teresa, poi suore anch'esse. La C. vi rimase per cinque anni, durante i quali rifiutò ogni privilegio e iniziò la pratica della penitenza, sottoponendosi a digiuni, privazioni, veglie di preghiera: "usava con bel modo un'altra mortificazione non piccola, andando in cerca di tutti gli animaletti i più fastidiosi, che poteva trovare, e se li poneva indosso per suo tormento" (Beatif. et canon. ..., Summarium, Romae 1906, pp. 59 s.), "avida, ed insaziabile de' patimenti". Uscita dal collegio nel 1702 esperta nella pittura e nel ricamo e ottima conoscitrice della lingua francese, tornò in famiglia, ma mostrò subito una incoercibile vocazione religiosa. Visse alcuni mesi scontando con l'umiltà e la mortificazione della carne lo sfarzo e il lusso della società in cui era stata presentata a Pisa. Dopo alcune resistenze della famiglia, che desiderava maritarla per rafforzare i suoi legami con la nobiltà pisana e che in un secondo tempo tentò almeno di farle scegliere un convento della città natale, la C. optò per il monastero delle suore francescane di Città di Castello, che era allora in gran fama per la presenza, di Veronica Giuliani. Questa dapprima si mostrò contraria ad accoglierla a causa della sua origine nobile, poi cedette - si disse - per ispirazione divina.

La C., dopo una visita di prammatica ai granduchi Cosimo e Violante de' Medici e un pellegrinaggio alla casa di Loreto, il 4 giugno 1703 fu accolta nel convento di clausura tifernate: l'8 giugno vestì l'abito e mutò il nome in quello di suor Florida. La badessa era allora Gertrude Albizzini, mentre maestra delle novizie era Veronica Giuliani, che dal 1697 portava le stimmate e proprio il 3 giugno 1703 era stata liberata dall'isolamento cui l'avevano costretta le autorità ecclesiastiche, sospettose per i fenomeni mistici di cui si era resa protagonista. Tra Veronica e la C. sorse subito una particolare amicizia sulla base della comune sete di mortificazione e di penitenza.

Il periodo di noviziato trascorse in un tirocinio ascetico: le due suore di notte, mentre le altre monache dormivano, si recavano in una cappella in fondo all'orto del convento e procedevano all'"esercizio della flagellazione di Gesù, come lo chiamava Suor Veronica. E le due Suore ritornavano in cella coperte di sangue, ma con l'animo ricolmo di gioia celeste" (Capozzi, p. 95). Ma non sembra che la C. sentisse per la Giuliani un reale affetto, anzi: una volta, quando questa comandò alle novizie di metterle un piede sul volto, la C. lo abbatté con forza "sulla bocca della santa fino a farla rimanere schiacciata e gonfia per parecchi giorni" (ibid., p. 97); inoltre rimproverava aspramente alla Giuliani la pretesa di farsi baciare tutte le sere le piaghe dalle novizie.

Dal momento del suo ingresso in convento la C. cominciò a soffrire di una tosse persistente, di cui la causa rimase sconosciuta; sempre tormentata da scrupoli, fece il voto di non scendere mai in parlatorio (ne fu sciolta dal confessore) e di rimanere sempre unita a Dio, ma fu assillata da tremende tentazioni diaboliche (secondo una testimonianza "per trent'anni fu tentata dal demonio contro la virtù della Castità, ed essa ne riportò vittoria": Nova positio super virtutibus..., p. 291).

Il 10 giugno 1705 fece la professione, ma chiese ed ottenne di rimanere nel noviziato per rimanere in intimità con la Giuliani. Nel 1705 le morirono entrambi i genitori ed essa, avendo conosciuto in una visione che stavano in purgatorio, si offrì di espiare al loro posto: per otto anni subì dolori lancinanti, gonfiori, febbri altissime, depressioni. In questo periodo sopportò anche le angherie del suo confessore, il padre Cappelletti, il quale, animato dallo zelo di collaborare con la volontà di mortificazione della C., le impose spesso di baciare lungamente i piedi delle novizie e "le ingiunse di lambire con la lingua i suoi sputi che erano per terra" (Positio super virtutibus..., p. 410); una volta ordinò a una suora di legarla per il collo e di trascinarla in mezzo alle compagne.

Eletta la Giuliani badessa (6 ag. 1716), la C. venne nominata vicaria con l'incarico da parte del S. Uffizio di sorvegliarla e di mantenere i rapporti con l'esterno, a quella vietati. In pratica fin d'allora fu lei a reggere il monastero, resistendo nel 1717 all'invito di Cosimo III de' Medici che le offrì di essere fondatrice e badessa del convento di Montughi presso Firenze. Nel giugno 1727, colta la Giuliani da apoplessia, la C. l'assistette nei giorni di agonia e, nella convinzione di farle provare la gioia di soffrire come Cristo in croce, non le concedeva neppure di calmare il tormento della sete.

Dopo la morte della Giuliani, la C. venne eletta badessa e lo rimase con qualche breve interruzione fino alla morte, imponendo nel convento la più stretta osservanza della regola.

Introdusse l'usanza che le suore defunte fossero sepolte dalle consorelle; sviluppò gli esercizi delle Via Crucis sanguinose, introdotte da Veronica Giuliani: le suore, vestite di cilici, flagellandosi ad ogni stazione, dovevano portare sulle spalle legni pesantissimi. Ripristinò la regola della povertà assoluta, vietando la proprietà personale di qualsiasi oggetto. Introdusse l'uso delle novene e della frequente comunione, anche in questo in contrasto con i sostenitori della "regolata devozione" che prendeva piede tra i cattolici più illuminati. Essa stessa, come penitenza, portava al collo e alla vita una croce e una cintura di ferro con punte acute; metteva nei sandali dei sassi appuntiti, ceci e piselli secchi; mangiava sale, e cibi conditi con cenere senzabere, per soffrire la sete; dormiva sulla nuda terra; più d'una volta con un coltello s'incise sul petto una croce e il nome di Maria e con un ferro rovente s'impresse il nome di Gesù; "talora si metteva i carboni accesi in bocca per refrigerarsi dell'immenso ardore che nutriva in petto" (Nova positio super virtutibus…, p. 100). L'eucarestia provocava spesso in lei fenomeni estatici di proporzioni drammatiche: violenta tachicardia, deliqui, pianti, splendore e calore nel volto.

Qualche anno dopo la morte della Giuliani, la C. ricevette le stimmate nel giorno dell'Annunciazione; ma, non volendo - per umiltà - che i segni della grazia divina fossero evidenti, essa pregò che venissero sostituite da piaghe profonde sparse in tutto il corpo; così avvenne e poté comunicare che i segni della Passione le erano stati impressi anche nel cuore. La fama della sua santità allora si diffuse ampiamente: il convento fu meta di pellegrinaggi ed essa operò guarigioni, moltiplicazioni di provviste, divinazioni; fu consultata da nobili, potenti, cardinali e vescovi.

Trascorse gli ultimi anni della vita completamente cieca e piagata da un erpete per cui rifiutò le opportune cure mediche. Morì nel convento di Città Castello il 12 giugno 1767 e i funerali videro il concorso di una folla enorme. Il suo corpo venne sezionato e il cuore, prelevato insieme con l'aorta, fu esaminato da un chirurgo che vi trovò segni che vennero interpretati come quelli descritti in vita dalla stessa Cevoli.

Nel 1827 il vescovo di Città di Castello, G. Muzi, iniziò l'inchiesta canonica sulle virtù e i miracoli. Il 1º giugno 1838 venne introdotta la causa di beatificazione e il 19 giugno 1910 Pio X proclamò le virtù eroiche della Cevoli.

Fonti e Bibl.: Un elenco degli scritti della C. (appunti di diario, lettere, composizioni in versi, ecc., tutti ined. e conservati dalle cappuccine di Città di Castello) è in Anacleta Ordinis Fratrum Minorum Capuccinorum, XIII (1897), pp. 135-144; Tifern. Beatificationis et Canoniz. Servae Dei Sor. F. C., monialis professae in monasterio Capuccinarum Tiferni,Positio super introductione causae, Romae 1837; Positio super non cultu, ibid. 1839; Positio super fama in genere, ibid. 1847; Positio super validitate processuum, ibid. 1887; Positio super virtutibus, ibid. 1906; Nova positio super virtutibus, ibid. 1907; Novissima positio super virtutibus, ibid. 1909; F. Gemelli, Compendio della vita,delle virtù,doni,e prodigi della ven. serva di Dio suor F.C..., Roma 1838; G. Sainati, Vita della ven. serva di Dio suor F.C., di Pisa,cappuccina in Città di Castello, Monza 1873; M. D. Capozzi, Suor F. dei conti Cevoli: la confidente di s. Veronica Giuliani, Milano 1936; O. Fiorucci, Ven. suor F. C., contessa pisana,cappuccina tifernate(1703-1767), Città di Castello 1964; La contessa venerabile suor F. C., cappuccina di s. Veronica, nel 2º centenario della morte(1767-1967), Città di Castello 1967; Felice da Mareto, Le cappuccine nel mondo(1538-1969).Cenni stor. e bibliografia, Parma 1970, pp. 268-270; Bibl. sanctorum, III, coll.1164 s.

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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/florida-cevoli_(Dizionario-Biografico)/

Den salige Florida Cevoli (1685-1767)

Minnedag: 12. juniDen salige Florida ble født som Lucretia Helena Cevoli (it: Lucrezia Elena) den 11. november 1685 i Pisa i Toscana i Italia. Hun var datter av grev Curzio Cevoli og Laura della Seta og ble døpt dagen etter. Den 24. juni 1697 ble hun fermet (konfirmert). Hun fikk sin første utdannelse i hjemmet før hun som 13-åring ble sendt til skolen ved klosteret San Martino i Pisa, som ble drevet av kapusinerklarissene. Der var hun i fem år.

Deretter trådte den unge grevinnen den 7. juni 1703 inn hos kapusinerklarissene (Ordo Sanctae Clarae Capucinae – OSCCap) i Città di Castello i Perugia i Umbria. Hun fikk ordensnavnet Florida. Med alle sine krefter prøvde hun å etterligne den hellige novisemesteren Veronika Giuliani (d. 1727). Den 10. juni 1704 avla hun sine løfter. Som ordenskvinne viste hun seg klok og elskverdig, men seg selv utsatte hun for den største askese. Da Veronika i 1716 ble abbedisse i klosteret, gjorde hun sin elev Florida til sin betrodde medarbeider. Etter Veronikas død i 1727 ble Florida hennes etterfølger som abbedisse i Città di Castello, og dette embetet hadde hun i førti år til sin død.

Florida hadde en rekke gaver, blant dem profetiske, men hun var alltid ydmyk. Hun etterlot seg en rik åndelig korrespondanse. Hun døde den 12. juni 1767 i Città di Castello, 81 år gammel. Hennes saligkåringsprosess ble innledet i 1838, et år etter helligkåringen av hennes store forbilde Veronika Giuliani. På et ukjent tidspunkt ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).

Den 13. juni 1992 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble saligkåret av paven den 16. mai 1993 i Roma. Hennes minnedag er dødsdagen 12. juni, men 17. juni nevnes også.

Kilder: Holböck (4), Resch (B3), Index99, Abbaye Saint-Benoît - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2005-07-01 21:17

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/fcevoli

Beata Florida Cevoli (Lucrecia Elena), Virgen de la Segunda Orden. (1685‑1767). Beatificada por Juan Pablo II el 16 de mayo de 1993.(Fiesta: junio 12).

Nació en Pisa el 11 de diciembre de 1685, hija del Conde Curzio Cevoli y la condesa Laura della Seta. Encomendada para su educación a las monjas de S. Martín de Pisa, siente cada vez más fuerte la vocación a la vida religiosa y entra en el monasterio de las Clarisas capuchinas en Città di Castello, Perusa, Umbría, el 3 de junio de 1703, con el nombre de Sor Florida. Educada por Santa Verónica de Giuliani, maestra de novicias, una y otra ardían en el mismo deseo de conformarse completamente a Cristo Crucificado. Desempeñó todos los oficios del monasterio, desde cocinera, maestra de novicias, hasta el de abadesa, con gran espíritu de servicio, y el carisma de gobierno. Movía a la observancia con el ejemplo de su propia vida. Sus devociones especiales fueron, la Eucaristía, Cristo Crucificado y la Virgen Dolorosa. Socorría solícitamente a los pobres y se preocupaba por que a los trabajadores del convento se les tratara con toda justicia. Con los trabajos del monasterio procuraba ayudar a las iglesias pobres. Inculcaba siempre la oración por la difusión de la fe y por los bienhechores. Murió el 12 de junio de 1767, a los 82 años de edad.

SOURCE : http://www.franciscanos.net/santoral/nombres/Florida%20Cevoli.htm