Bienheureuse Floride
Abbesse clarisse en
Italie (+ 1767)
Flore ou Florida (dans la
vie civile: Lucretia Helena Cevoli), Moniale du Tiers Ordre de Saint François.
(née Pise le 11 novembre. 1685 - morte à Città di Castello le 12 juin 1767).
Fille du comte et de la
comtesse Laura della Seta, à 18 ans, elle rentre au couvent des Clarisses et
nombreux sont ceux qui pensent qu'elle aura du mal à se faire aux difficultés
de cette vie après sa vie de confort et de luxe. Elle arrive à surmonter ces
difficultés et renforce sa volonté d'assumer ce choix de vie. Elle a des dons
pour diriger et à la mort de la mère abbesse en 1736 elle devient abbesse. Elle
reste très attentive et donne de l'importance aux relations humaines. Elle
accepte toutes les tâches même les plus ingrates. Atteinte d'un herpès elle
supporte cet handicap avec courage.
Elle a été béatifiée le
16 mai 1993 à Rome par Jean-Paul II.
À Città del Castello en
Ombrie, l’an 1767, la bienheureuse Floride (Lucrèce Hélène Cevoli), vierge de
l’Ordre des Clarisses, qui, malgré un corps couvert de plaies, s’acquitta des
fonctions qui lui furent confiées avec adresse et promptitude.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11815/Bienheureuse-Floride.html
Florida Cevoli
Famille
Lucrezia Elena, fille du comte Curzio Cevoli (Ceoli, Ceuli) et de la comtesse
Laura della Seta, naquit à Pise le 11 novembre 1685. Formée à la foi au sein de
sa famille, elle affina son esprit sous la conduite des clarisses du monastère
San Martino de Pise qui, à l'âge de treize ans, la comptèrent au nombre des
élèves de leur pensionnat. Elle y resta cinq ans et, dans cette atmosphère de
silence s'éveilla en elle, impérieux, le désir du choix religieux.
Les années de formation s'achevèrent et Lucrezia retourna en famille munie d'un
bagage non négligeable de connaissances humaines. Elle confia alors à ses
parents son désir d'embrasser la vie religieuse auprès des capucines de Città
di Castello. Les obstacles furent nombreux soit de la part de sa famille qui mettait
en doute la vocation de Lucrezia, soit de la part des capucines elles mêmes qui
ne jugeaient pas opportun d'accueillir une personne de noble origine.
Entrée au monastère
Grâce au Seigneur, les doutes se dissipèrent et, à dix-huit ans, Lucrezia fit
son entrée au monastère des Clarisses de Città di Castello. C'était le 7 juin
1703, le jour de la Fête Dieu; à sa vêture, lui fut donné le nom de soeur
Florida.
Guidée dans la vie religieuse par les conseils, et plus encore par l'exemple de
sainte Véronique Giuliani, maîtresse des novices, Soeur Florida manifesta un
étonnant esprit de prière et un désir ardent d'aller de l'avant sur les voies
de la contemplation. Esprit attentif et humble, elle s'inséra dans la vie de la
communauté, s'adonnant aux travaux les plus humbles. Elle fit profession le 10
juin 1704. Il était de règle dans le monastère que les nouvelles professes
poursuivent encore durant deux années le règlement du noviciat, bien qu'avec le
voile noir. Soeur Florida demanda la faveur de conserver le voile blanc pour
trois années supplémentaires de noviciat afin de pouvoir assimiler en plénitude
l'esprit et la doctrine de la maîtresse stigmatisée.
Services communautaires
Elle assuma la fonction de tourière, charge qui normalement était confiée aux
soeurs de prudence et de sagesse éprouvée; mais elle sera aussi cuisinière,
chargée du réfectoire et de la fabrication du pain, mais plus spécialement,
responsable de la pharmacie conventuelle, charge qu'elle exercera sa vie
durant.
En 1716, Soeur Véronique fut élue abbesse du Monastère, et Soeur Florida, fut
appelée par le chapitre à l'aider en tant que Vicaire. Il en résulta une
cohésion si profonde que toute la communauté en éprouva un élan vers l'idéal
d'union intime avec le Christ. En plus d'être la confidente de la sainte, elle
lui servait également de secrétaire.
Abbesse
A la mort de Soeur Véronique en 1727, Soeur Florida fut appelée pour la
remplacer (elle avait quarante deux ans), et jusqu'à sa mort (1767), elle
exerça la charge d'abbesse, réélue toujours pour des triennats consécutifs, à
l'exception de quelques intervalles.
Elle inspira à la communauté une ferveur sans cesse nouvelle : partage
eucharistique, plus grande fréquentation hebdomadaire à la Table Sainte,
intensification de certaines pratiques de piété, recherche accrue du silence et
de la contemplation, détachement du monde par une interprétation plus stricte
de la clôture. Mais surtout, elle dépassa sa maîtresse Véronique dans son zèle
pour une vie pauvre et austère, caractéristique de la réforme des capucines.
Elle s'efforça d'instiller dans sa communauté un vrai climat évangélique de
sagacité fraternelle faite de simplicité et d'égalité; elle imposa le
vouvoiement, habituel alors entre égaux; elle interdit l'emploi de la troisième
personne en s'adressant à quelque autre Soeur, l'abbesse comprise.
Si Sainte Véronique, avec son extraordinaire expérience, avait doté le
monastère d'une exceptionnelle charge de foi et d'enthousiasme, Soeur Florida,
par son sens pratique de la vie et le biais d'un bon gouvernement, sût montrer
combien ces valeurs surnaturelles pouvaient s'imbriquer en chaque acte ponctuel
et dans le vécu quotidien.
Spiritualité
De dures purifications intérieures et divers ennuis ne lui firent pas défaut.
Elle savait tout surmonter avec bonne grâce et une persévérance extraordinaire.
Ce qu'elle demandait aux autres c'était avant tout un programme précis et
personnel de progrès spirituel. Mais ce qu'elle demandait aux autres, elle le
mettait elle même en pratique : elle donna une large part dans son coeur au
mystère de l'Incarnation, adora prostrée l'Eucharistie, s'unit à la souffrance
et à la passion du Christ, tomba en admiration devant la Vierge des Douleurs,
reconnut l'aide qui lui venait des anges gardiens, eut confiance en la
protection de Saint François et de Sainte Claire, se sentit liée aux âmes du
purgatoire auxquelles était acquise sa prière de suffrage.
Assidue à se dépasser totalement, elle s'exerçait à un continuel et ardent
désir de purification intérieure. Elle voulait se confesser chaque jour pour
sentir en elle-même plus abondamment le fruit de la Rédemption. Elle avait
demandé à Dieu, depuis son enfance, la grâce de ne jamais trouver satisfaction
dans les choses d'ici-bas et de renoncer sans cesse à sa volonté propre.
Charité, joie et paix
Elle s'ingénia à exercer une charité active et généreuse, tout d'abord envers
ses propres Soeurs, se considérant servante de toutes, et ensuite envers les
indigents qui frappaient à la porte du monastère, envers certaines familles
qu'elle savait être dans le besoin. Mais sa charité active se manifesta surtout
dans le rayonnement de son apostolat, soit auprès des nombreuses personnes qui
lui demandaient un conseil ou un réconfort à la grille du monastère, soit par
une abondante correspondance épistolaire avec des gens de toutes classes.
Rappelons l'action menée à Città di Castello, médiatrice de paix, lors du
soulèvement populaire après la mort du pape Benoît XIV en 1758.
Par le prieur Innocenzo Cappelletti, confesseur de la communauté de 1736 à
1747, elle reçut l'ordre de mettre par écrit les grâces intérieures que lui
accordait le Seigneur. Malgré son embarras, elle dut obéir. Elle livra, l'un
après l'autre, vingt cahiers. A la mort du confesseur, Soeur Florida mit tout
en oeuvre pour que ses écrits lui soient restitués et, les ayant récupérés,
elle les brûla; ainsi le feu détruisit le témoignage manuscrit des merveilles
opérées en elle par le divin Artisan. Elle ne souhaitait pas que ces écrits
soient une répétition des volumes du Journal de Véronique, sa sainte maîtresse,
volumes qu'elle avait conservés et, en partie, transcrits avec tant de
vénération.
Croix
La vie de Soeur Florida est jalonnée de souffrances intérieures, d'angoisses
spirituelles qui caractérisent la première étape de sa vie religieuse, et de
maladies mystérieuses. Ce sont des fièvres très fortes, des plaies purulentes
qui lui couvrent tout le corps, des enflures aux jambes, des douleurs faciales
qui lui coupent la parole. Tout fut vécu par elle comme offrande et réponse
d'amour au Christ patient.
En cette immolation continue, Soeur Florida perçut en son coeur et en son corps
la marque d'adhésion qu'avait faite le Sauveur crucifié. Il y eut un moment où
Jésus lui fit part de son désir de lui blesser le coeur et de lui faire
partager, à l'instar de sainte Véronique, les plaies de ses mains et de ses
pieds, sa couronne d'épines; mais elle, dans son humilité, demanda que lui
soient épargnés de tels signes extérieurs; elle s'offrit, par contre, aux souffrances
corporelles les plus douloureuses, à ce que son corps ne soit qu'une plaie.
C'est ce qui arriva : un herpès extrêmement atroce lui recouvrit tout le corps
durant les vingt dernières années de sa vie.
Liturgie finale
Déchargée du gouvernement de la communauté en 1764, Soeur Florida ne pensa plus
qu'à se préparer à la rencontre éternelle avec l'Époux divin, son "cher
Bien", comme elle l'appelait.
Au cours de sa dernière maladie, au milieu des souffrances, des spasmes et des
pâmoisons d'amour, on l'entendit crier : "aidez-moi, aidez-moi !".
Les religieuses accoururent et lui demandèrent ce qu'elle voulait. Elle de
répondre "Aidez-moi à aimer Dieu ! Aidez-moi à l'aimer ! Mon cher Bien, je
n'en peux plus !"
En cette pulsion intérieure à aimer jusqu'au bout Jésus, Fils de Dieu, dans le
sentiment de ne plus savoir trouver d'autre moyen pour se perdre dans le Bien
Infini, le 12 juin 1767, survint le jour de sa mort, lui apportant ce qu'elle
cherchait : "Aidez-moi, aidez-moi à L'aimer !".
© Monastère des clarisses capucines de Sigolsheim
SOURCE : http://monasteresigolsheim.free.fr/suite.php?newsid=60
Also
known as
Lucrezia Elena Cevoli
Profile
Born to the late 17th
century Italian nobility,
the daughter of Count Curzio
and Countess Laura
della Seta, Lucrezia was educated by
the Poor
Clares of Saint Martin’s College in Pisa, Italy.
It led her feel a call to religious
life, and joined the Capuchin Poor
Clares in Città
di Castello, Italy on 8 June 1703,
taking the name Florida, and making her profession on 10 June 1705.
When she joined the Order,
she became a spiritual student of Saint Veronica
Giuliani, and served as portress, cook, baker and
herbalist for her house. In 1716,
which Saint Veronica became abbess of
the house in 1716,
Sister Florida was chosen her vicar. She then succeeded Veronica as abbess in 1727;
she served the remaining 40 years of her life. She was know as a firm but
gentle leader, dedicated to the house and the Eucharist, and worked to promote
the canonization cause
of Saint Veronica.
Born
11
November 1685 in Pisa, Italy
12 June 1767 in Città
di Castello, Perugia, Italy of
an intense fever that
dragged on for 37 days
19 June 1910 by Pope Pius
X (decree of heroic
virtues)
16 May 1993 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Dizionario Biografico degli Italiani
Ufficio Nazionale per i beni culturali ecclesiastici e
l’edilizia di culto
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Florida
Cevoli“. CatholicSaints.Info. 3 July 2023. Web. 11 June 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-florida-cevoli/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-florida-cevoli/
Bl. Florida Cevoli
Death: 1767
Beatified: Pope John Paul II on May 16, 1993
Florida Cevoli was born
in Pisa on November 11, 1685, daughter of the Count and Curzio Cevoli Marquise
Laura Silk.
In 1697, Florida was
entrusted to the Sisters of Saint Martin's College of Pisa.
In 1703, her spiritual
journey continued with the decision to enter the convent of the Capuchin Poor
Clares in Citta di Castello.
Therefore, after two
years of novitiate, 10 June 1705 Elena Lucrezia Cevoli took vows and acquired
the name of Florida.
Sister Florida was among
the promoters of the cause of beatification of her teacher Veronica Giuliani,
which took the place of abbess after her death in 1727.
As evidence of this, in
1753 decided to build a monastery in the very house of the Giuliani Mercatello Metauro.
Florida Sr. died June 12,
1767, and her cause for beatification was begun in 1838 and in 1910 Pope Pius X
declared the heroic virtues, but her beatification will be declared many years
later, on May 16, 1993 by Pope John Paul II.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7175
Blessed Florida Cevoli (12th June)
The Blessed Florida was
born Lucrezia Cevoli to a noble family in 1685. She received the
name Florida (in honour of St Floridus) when she joined the Capuchin nuns at
the Monastero di Santa Veronica in 1704. She
was a strict follower of the example of St Veronica (above), and was renowned
for her sanctity. Among her visitors were Princess Violante de’ Medici of
Tuscany and Princess Maria Clementina Sowieski, the daughter-in-law of the
deposed James II of England. She became the abbess of Santa Veronica in
1742.
When the people of Città
di Castello rebelled against papal rule in 1758, the Blessed Florida’s
mediation helped ishop Giovanni Battista Lattanzi to secure an
amnesty for the city from Pope Clement XIII.
The Blessed Florida died
in the convent in 1767. Pope John Paul II beatified her in
1993.
SOURCE : http://www.keytoumbria.com/Citta_di_Castello/St_Veronica_Giuliani_and_Bl_Florida.html
Blessed Florida Cevoli
12 June
Summary
Lucrezia Elena Cevoli was
born in Pisa on 11 November 1685. In 1698, at the age of thirteen, she was
entrusted to the non of Saint Martin in Pisa for her education. In the Spring
of 1703 she entered the monastery of the Capuchin Poor Clares in Città di Castello.
She began her novitiate
on 8 June 1703 under the instruction of Veronica Giuliani and professed solemn
vows on 10 June 1705. In 1716 she was chosen as vicar of the monastery. After
the death of Saint Veronica Giuliani in 1727 the sisters elected Florida as
Abbess. In support of the cause of the beatification of her novice mistress,
she erected a monastery in the house of the Giuliani in Mercatello in
1753.Florida died on 12 June 1767 after thirty days of 'burning fever.'The
cause for her beatification began in 1838 and her heroic virtue was officially
recognized on 19 June 1910.Pope John Paul II beatified her on 16 May 1993.
BLESSED FLORIDA CEVOLI
1685-1767
‘Like Novice Mistress, Like Novice?’ Not Really!
She might have been standing on the shoulders of a giant, but the new Capuchin
Poor Clare Abbess of Città di Castello had to build her own unique stairway to
heaven. For no two Capuchins are exactly the same and, for that reason, every
Capuchin called to holiness of life must travel their own path to Christ, Who
is, Himself, the Way that we all must follow to reach the Father’s House. When
the renowned Capuchin mystic, Saint Veronica Giuliani, died on the 9th of July
1727, the Capuchin Poor Clare Sisters of Città di Castello elected her disciple
Sister Florida Cevoli as her successor. No one seemed better placed to carry on
the work of Mother Veronica. It was, in fact, due to Sister Veronica’s fame for
holiness that Lucretia Helen Cevoli(Sister Florida’s secular name) had entered
the Capuchin Poor Clares in the first place. Sister Veronica was at first
reluctant to accept the young Countess Cevoli as a novice, but she was soon
persuaded of the genuineness of the young woman’s vocation. When Sister
Veronica was later elected Abbess in 1716, Sister Florida Cevoli became her
Vicaress and, for the next eleven years, the two worked hand in glove for the
good of the Community. Like Saint Veronica, the new Abbess too took an active
role in the younger Sisters’ formation. She had been Saint Veronica’s secretary
and in this case the word ‘secretary’ retains the true sense of the original
word root means a close confidante (with whom one can share one’s secrets) and
a trusted collaborator. Furthermore, as Abbess, she made every effort to ensure
to preserve and publicise Sister Veronica’s spiritual legacy. And she worked
ceaselessly for Sister Veronica’s beatification and canonization while
providing lengthy testimonies to the Investigating Tribunal for her
beatification and canonization and printing biographies and holy pictures of
the venerable Servant of God. She even had a Monastery built on the site of
Sister Veronica’s family home in Mercatello. Sister Florida loved her former
Novice Mistress and admired her deeply but, for her, Mother Veronica was a
model of faithfulness to God, not a pattern to be slavishly
reproduced. Mimicry was never Sister Florida’s thing. So she studiously
strove to keep her distance from any extraordinary phenomena that might have
placed on a par with the famous Stigmatist. Hers was much more a spirituality
of the every day, hers was a holy but ordinary life, extraordinarily well
lived. And when Sister Florida was beatified by Blessed Pope John Paul II in
1993, her own particular heroic sanctity received the Church’s recognition.
More a ‘Martha’ than a ‘Mary’
No one understood their contrasting styles of holiness better than their fellow
Sisters who left us these words : “Sister Veronica was very good at praying.
Sister Florida had more spirit and more courage.” Both these Sisters were
endowed with the contemplative spirit of Mary and Martha’s spirit of practical
service, but it would be fair to say that Sister Florida was much more
practically minded. Never afraid to get her hands dirty, she carried out the
most menial of services for the Sisters in the Monastery, undertaking the tasks
of Cook, Infirmarian, Baker, Pharmacist and Sister responsible for keeping the
hatch through which offerings, goods, correspondence etc... were passed pack
and forth. She had, as one fellow Sister put it, “a hundred eyes and as many
hands.”
An Aristocratic Childhood
Yet when she first knocked at the Monastery door requesting admittance no one
expected the young aristocrat to be able to endure the hardships and austerity
of Capuchin Poor Clare living. For before she became a Nun, Sister Florida
Cevoli had been a Countess in her own right. She was born in the town of Pisa,
Northern Italy, on the 11th of November, 1685, the eleventh of Count Curtius
Cevoli of Pisa and his wife, the Marquise Laura della Seta’s fourteen children.
The newborn Countess Cevoli, whose baptismal name was baptized Lucretia Helen,
turned out to be a chubby baby and as a result was late learning to walk. Soon
she was the centre of her family’s attention but, even as a child, she felt
drawn to Jesus as a future Spouse and was ready to forego even innocent
childish pleasures for love of Him. At the age of thirteen she was sent to a
Ladies Finishing School run by the Poor Clares of St. Martin. There she
received a good classical education, mastering Latin and Italian and excelling
in poetry composition, embroidery, calligraphy and other skills appropriate to
a young Lady of her ilk. However she was not musically gifted and, when she
sang, her voice left much to be desired. As a student in the school
Lucretia Helen was noted by her teachers not only for her intelligence but her
love of solitude and silent prayer. Added to the was her noticeably grave
demeanour, which led to her being nicknamed ‘the Little Abbess.’
Christ’s Noble Bride Adjusts to an Austere Married Life
Yet at the end of the five-yearlong education course at Saint Martin’s
Monastery, Countess Lucretia Helen Cevoli did not become a Poor Clare Nun
there; rather, to everyone’s surprise, she opted to join the Capuchin Poor
Clares in far-off Città di Castello. In accordance with the customs of the
time, her journey to the Monastery was a spectacle quite similar to the wedding
procession of any noble bride. Dressed in a pink brocade bridal gown, she made
her rounds of relatives and friends to bid a last farewell in a horse-drawn
carriage escorted by Knights on horseback and waited upon by retinue of ladies
of noble rank. When she eventually arrived at the Città di Castello Monastery’s
main entrance, she carried a large wooden cross on her shoulders and made her
way through the cloister doors for the first and last time. But she had to wait
a few more days before she was received as a novice on the 7th of June, 1703.
From that moment onwards Countess Lucretia Helen Cevoli would be simply known
as Sister Florida. The first few months of her novitiate were not that easy.
Her fellow Capuchin Poor Clares seemed more akin to demons than religious.
However, with Saint Veronica’s help and expert guidance, Sister Florida went on
to not only adapt smoothly to the hardships of the Capuchiness Novitiate, but
even to supplement these with a few self-imposed hardships of her own. She
displayed a strong desire for contemplative prayer and readily engaged in the
life of the Community. She made Solemn Profession on the 10th of June, 1704,
but, as was normal at the time, she remained in the novitiate for a further two
years of formation. But she undertook this two-yearlong formation course
wearing the white veil of a novice, rather than the usual black veil of a
Professed Nun.
A Sister Among Sisters and Zealous Promoter of Poverty
The responsible duties entrusted to Sister Florida by the Community from the
moment she was professed clearly demonstrate the fact that, despite her young
age, she was a mature, reliable and competent religious, a hard worker, endowed
with natural-born leadership qualities. Little wonder then that the Sisters
chose her as Vicaress when they elected Sister Veronica as Abbess and that
Florida was herself elected Abbess after Saint Veronica’s death in 1727. As
Abbess, she inculcated in her Sisters a more genuine devotion to Saint Francis
and Saint Clare and was always anxious to reinforce an authentic observance of
the Rule of Saint Clare. She was particularly uncompromising in everything
concerning poverty. She replaced the crystal holy water fonts in the Sisters’
cells with earthenware crocks. She took down the oil paintings of the Way of
the Cross that hung on the walls the Monastery’s choir and hung up simple black
and white prints of the fourteen stations in their stead. She even tore off the
gold ornamentation and brocades that embellished the liturgical vestments kept
in the sacristy. As the years went by, she somewhat eased up in her demands on
the Sisters in this respect but she herself continued to lead a life of
strictest poverty to the end. As a typical Capuchin, she was generous in
providing whatever was necessary for the other Sisters’ health and personal
hygiene, but unrelentingly harsh on herself. Her rough habit, for instance, had
so many patches sown on that it is hard to make out the original material any
more. Moreover, Sister Florida who was steeped in the genuine Capuchin
Franciscan tradition which stresses fraternal charity, joyful fellowship and
equality, strove to rid the Monastery of all the social distinctions that can
plague Community living. As Abbess, she expected genuine obedience
but wanted no special treatment accorded to her and insisted that
the Sisters address her simply as ‘Sister Florida’. She also insisted that all the
Sisters were to use the more intimate polite Italian second person pronoun of
“voi”(a less formal polite form of ‘you’ in English) in addressing each other,
instead of the then prevalent formal word, “Lei”(somewhat akin to ‘your
ladyship’ in English), a highly honourific form of address with inherent
connotations of formalism and social inequality. She was less successful in her
efforts to integrate the Extern Sisters into the enclosed community, which were
met with stiff resistance, and, in the end, she had to give upon this project
altogether.
A Lamp Brightly Shining Forth from the Lampstand of God’s House
The former Countess Cevoli tried her best to forget her social rank but it
remained a reality that could not be ignored. From the time she was elected
Abbess, Sister Florida’s reputation for holiness spread far and wide and she
became more famous during her lifetime than Saint Veronica had been during hers.
People from all walks of life visited her and corresponded with her by mail.
Among her visitors were Princess Violante de’ Medici from Tuscany and the
Polish Princess Maria Clementina Sowieski, Consort of Prince James Stuart, “the
Old Pretender” to the Thrones of England, Scotland Ireland and France. Sister
Florida Cevoli hidden contempative life was a brilliant ray of light that
pierced the walls of the enclosed Monastery and enlightened all around her,
especially those in need of her prayers, advice or encouragement. The
townspeople of Città di Castello came to owe Sister Florida a huge debt of
gratitude. In 1758 they had unsuccessfully rebelled against the Pope who was
the Ruler of the Papal States But thanks to Sister Florida’s mediation. they
were able to obtain a general amnesty from Pope Clement XIII.
Humility and Patience in Suffering
She had witnessed many of Saint Veronica’s mystical experiences, and she
herself had no small share of her own. But she did everything she could to keep
these hidden. We will never get to read her spiritual diary. She made sure to
burn it as soon as the confessor who made her keep it had passed away.
Nevertheless eye witnesses’ testimony and her remaining correspondence give us
a glimpse of her personality and spiritual life. Never in good health, during
the last years of her life, she suffered from the painful itchiness which is a
symptom of the herpes that left her body covered in sores. In 1747, she
had prayed to be spared tangible mystical phenomena, including the crowning
with thorns and a wound of love that pierced her heart, offering her body to be
tormented by natural ailments instead. Contemplating Christ's passion and
desiring to become like her Suffering Redeemer, Sister Florida was never one to
shy away from physical hardship and bodily sufferings. To these were added an
extreme interior sense of desolation, all sorts of temptations and the
psychological impact of bodily illness and the debility of old age. Besides the
irresistible temptation to scratch, the herpes brought with it the added
humiliation of emitting a terrible stench that made her repulsive to anyone who
happened to be nearby. All this suffering, she bore with infinite patience,
genuine joy and even at time a touch of humour. All the while, however, Sister
Florida managed to keep her condition so well hidden from the Sisters, that
they never suspected that their hardworking Abbess might be suffering to such
an extent. Sister Florida’s humility was outstanding and she was never slow to
point out her own defects. “O poor me!” she would sigh “Over all these many
years in religion what good I could have done but did not do it! Pray that I
may be converted.” She could never fulfil her desire fast due to health
problems and she often had to eat some bread outside the community’s mealtimes.
When one of the Sisters urged her to be a little more discrete in doing this,
lest her bad example should scandalize the younger Sisters, she simply
responded: “God knows that I do not fast, and, if he knows it, I am quite happy
that his creatures should know it also.”
Passionately in Love with Her “Beloved Good”
As well as being devoted to the Mystery of Christ’s Passion, Sister Florida also
sincerely loved the Mystery of Christ in the Eucharist. During her time as
Abbess, Holy Communion four times weekly became a common practice in the
Monastery – something of a rarity in those days. For Sister Forida, the divine
love of Christ’s Sacred Heart was the driving force of her life and her
devotion to Mary, His Holy Mother, was always heartfelt and tender. Striving to
live always in God’s presence, she paid attention to His indwelling in her
soul, even while she occupied herself with everyday tasks. Truly in love with
God all her life, she spoke passionately about Him who was her “Beloved Good,”
both at Community Chapters or in the course of private conversations with the
Sisters.
Two Destinies Forever Intertwined
Sister Florida threw herself wholeheartedly into promoting the cause for
Beatification and Canonization of her predecessor, bit unfortunately she did
not live to see the beatification for herself. In actual fact, Saint Veronica’s
beatification did not occur until 1804 - almost forty years after Sister
Florida’s happy death. Sister Florida died blissfully on the 12th of June
1767. Sister Forida’s remains are held in a small container enshrined in a side
altar near the Monastic Church’s central altar. Under this central altar is the
glass case in which Saint Veronica’s incorrupt body lie enshrined. Together in
death as they were in life, the destinies of Blessed Florida Cevoli and Saint
Veronica Giuliani remain forever intertwined. For Sister Florida had, right
from the time of her religious formation, spent much of her life as a Capuchin
right from the time of her religious formation and, indeed,, in the dazzling
shadows of the famous Stigmatist, she retained her own unique personality and,
by the time of her death, she had, in her own right, become a virgin who
carried her very own lamp of burning love, as she set out the meet Christ, her
Heavenly Bridegroom.
"Iesus amor, fiat voluntas tua! (Jesus, Love, Your Will be done!) Jesus,
have me love You eternally and yearn to suffer and die for You. Crucified
Jesus, my Redeemer, imprint Your Holy Wounds in the middle of my heart. Whoever
has even a spark of this love will feel nothing as severe as the painfulness of
not being able to find You. Pray for me that I may be able to begin to love for
the little while that remains to me in life. for up until now I have done
nothing." - Blessed Florida Cevoli
SOURCE : http://www.capuchin.or.kr/xe/engmn2_2/3758
Beata Florida Cevoli Religiosa
11 novembre 1685 - 12
giugno 1767
Martirologio Romano: A Città di Castello in Umbria, beata Florida (Lucrezia Elena) Cevoli, vergine dell’Ordine delle Clarisse, che, sebbene coperta di piaghe in tutto il corpo, svolse con laboriosità e solerzia i compiti a lei affidati.
Lucrezia Elena Cevoli
nasce a Pisa l'11 novembre 1685, figlia del conte Curzio e della contessa Laura
della Seta. Appena diciottenne, nella primavera del 1703, Lucrezia decide di
entrare nel monastero delle Clarisse Cappuccine di Città di Castello. In pochi
credono che Lucrezia, abituata ad una vita agiata e benestante, potesse
superare le durezze di una vita quale è quella dettata dalla regola di S.
Chiara. Certo l'impatto con il monastero fu molto duro, le monache le
sembravano demoni e anche la maestra S. Veronica Giuliani non era molto
intenzionata a riceverla. Ma la sua vocazione vera ed autentica contribuì non
solo a superare il difficile momento dell'ambientamento ma rafforzò la volontà
e la costanza della sua scelta.
L'8 giugno del 1703
iniziò il periodo di noviziato, il 10 giugno del 1705 emise la professione
solenne dei voti e prese il nome di Florida.
Tra i primi incarichi
dati a suor Florida figura quello di "rotara", incarico che veniva
dato a suore esperte e dalla notevole personalità, a Florida fu assegnato
proprio per la sua personalità, per la sua capacità di avere polso e capacità
di governo. Una delle testimoni diceva infatti: "suor Veronica era
buonissima per far orazione, suor Florida aveva più spirito e più
coraggio".
Per i motivi sopra
descritti nel 1716 quando Veronica Giuliani divenne badessa, suor Florida venne
eletta vicaria, per molti anni svolse il suo incarico seguendo in particolare
la vita quotidiana, le sue piccole e grandi difficoltà e curando soprattutto i
rapporti umani.
Alla morte di Veronica
nel 1727, divenne badessa Florida e guidò il monastero fino al 1736.
Suscitava molta
meraviglia il fatto che pur provenendo da una famiglia aristocratica, spesso si
prestava a svolgere i lavori più umili.
Fu colpita da un erpete
che per circa vent'anni gli arrecò un fastidioso prurito, sofferenza che
affrontò con grande naturalezza e soprattutto senza far notare agli altri la
propria sofferenza.
Suor Florida fu tra le
promotrici della causa di beatificazione della sua maestra Veronica Giuliani,
nel 1753 decise di erigere un nuovo monastero proprio nella casa dei Giuliani a
Mercatello sul Metauro. Dava le direttive alle persone che seguivano i lavori,
cercando di non sperperare le risorse per la costruzione del nuovo monastero e
facendo tutto ciò che garantiva la minor spesa.
Dopo trentasette giorni
di febbre, il 12 giugno 1767, suor Florida morì, venne ricordata da tutti per
la sua vita straordinaria vissuta nella vita di ogni giorno e nell'ordinarietà di
una vita vissuta secondo la regola da lei abbracciata giovanissima e dedicata
interamente a Dio.
La causa di
beatificazione fu iniziata nel 1838 e nel 1910 furono approvale le virtù
eroiche. Venne beatificata il 16 maggio 1993 da papa Giovanni Paolo II.
Iesus amor, fiat voluntas
tua! Fa, Gesù, che eternamente ti ami, e patire e morire per te io brami.
Crocifisso Gesù, mio Redentore, stampatemi le vostre sante piaghe in mezzo al
cuore. Chi avesse una scintilla di questo amore non sentirebbe niente di grave
quanto di penoso si può mai trovare. Pregate per me acciò cominci ad amare
per questo poco che mi resta di vita, giacché nulla ho fatto finora.
(b. Florida Cevoli)
Autore: Carmelo
Randello
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90834
Beata Florida Cevoli
Pisa 11 Novembre 1685 –
Città di Castello 12 Giugno 1767
Nasce a Pisa l’11
Novembre 1685 figlia del conte Curzio Cevoli e della contessa Laura della Seta
e le viene data il nome di Lucrezia Elena.
Nel 1703, non ancora
diciottenne entra nel monastero delle Cappuccine di Città di Castello.
Il granduca Cosimo III,
quando fu informato della decisione di Lucrezia di entrare in monastero disse
che non ce l’avrebbe fatta in quanto abituata ad ogni genere di sicurezze, non
avrebbe saputo superare le durezze di una vita aspra ed austera come quella che
voleva intraprendere.
Non che il granduca
avesse fallito del tutto la sua profezia, l’impatto con il monastero fu più
duro del previsto, le monache le parvero demoni e la maestra, Veronica
Giuliani, era piuttosto intenzionata a non riceverla. Lucrezia riuscì a
superare quel brutto momento in virtù della sua autentica vocazione, e questo
la irrobustì nella volontà e le diede la necessaria costanza a mantenersi ferma
nel proposito.
Seppe dar prova di umiltà
e desiderò sinceramente di far penitenza. Si sottopose ad una dura ascesi, che
la spingeva a chiedere, per se stessa, altre asprezze oltre a quelle che già
riservava l’anno di noviziato. Al termine del noviziato chiede i poter
prorogare per un ulteriore anno.
Una sete di
contemplazione dominò l’intera vita della nobile pisana, ormai divenuta suor
Florida e fervente sostenitrice del più rigoroso ideale francescano.
Tuttavia non si
distingueva per l’altezza della contemplazione, quanto piuttosto perché donna
dotata di polso e abile e capace nel governo. Le monache ben presto si
accorsero della personalità notevole della Cavoli tanto da assegnarle, ancora
giovinetta, l’ufficio delicatissimo di “rotara”. Questo le dette la possibilità
di avere il polso concreto della situazione del monastero che non era certo
allineato con lo spirito e la volontà di santa Chiara ed una interpretazione
“morbida” della regola dava adito a non pochi accomodamenti.
Una delle testimoni
individua le doti peculiari di Veronica e Florida che avrebbero dato al
monastero un volto diverso; infatti, mentre la prima era buonissima per fare
l’orazione, la seconda invece aveva più spirito e più coraggio.
Nel 1716 Veronica
Giuliani fu eletta abbadessa, la Cevoli, che aveva appena trentun anni, le
venne affiancata come vicaria. Mentre la santa abbadessa combatteva la sua
battaglia spirituale, la vicaria seguiva la svolgersi della vita quotidiana,
caricandosi delle incombenze concrete, affondando le piccole e grandi
difficoltà della vita curando i rapporti umani.
Dopo la morte di Veronica
avvenuta nel 1727, le succedette suor Florida che guidò il monastero fino al
1736, continuando l’opera iniziata.
Senza strappi violenti,
impresse con mano sicura una progressiva sterzata alla vita comunitaria, certa
che i grandi ideali propugnati dai Santi Fondatori andassero concretizzati in
una vita ordinariamente fedele, in una santità che si sostanziava non tanto di
grandi slanci quanto piuttosto nel fare bene le cose di ogni giorno. Non le
mancarono contrarietà, ma seppe superarle con la sua forza di volontà che la
sostenne nel condurre in porto i suoi progetti.
Nonostante fosse
aristocratica compiva i lavori più bassi e si assoggettava alle umiliazioni più
difficili. Una personalità come la sua , forte e dolce allo stesso tempo, non
poteva non impressionare le sorelle, che la chiamavano continuamente ad
incarichi di responsabilità: dopo i primi nove anni di badessato, fu nominata
maestra delle novizie, poi ancora abbadessa e vicaria, alternandosi in tali
uffici fino alla morte.
Del suo saggio governo,
sostenuto da praticità e buon senso, si giovò lo stesso monastero, nel quale
volle che funzionasse la spezieria, che dotò di necessario acquedotto.
Non le mancarono
sofferenze, che già gli uffici a lei affidati le procuravano, un fastidioso e
doloroso erpete fece il resto: per vent’anni fu afflitta da pruriti che accettò
senza scomporsi tanto che nessuno se ne accorse. Tra le monache si diceva,
inoltre, che avesse rifiutato le stimmate di cui Gesù voleva insignirla, per
non cadere in superbia.
Nel 1753 dopo aver
introdotto la causa di beatificazione di Santa Veronica, decise di erigere un
monastero nella casa dei Giuliani, a Mercatello.
Donna pratica e di forte
determinazione si mostra lei stessa in alcune lettere inviate per la
costruzione del monastero a Mercatello.
Donna pratica: il 18
aprile del 1754 scriveva al canonico Santi che insieme a Signor Perini seguiva
i lavori, di non abbattere i muri antichi.
Donna di carattere: l’11
febbraio del 1755 scriveva allo stesso canonico per sapere notizie circa i
lavori della nuova fabbrica.
Il 12 giugno 1767, dopo
trentasette giorni di “febbre ardente” sopraggiunge la morte.
Nell’esaminare il suo
cadavere furono trovati alcuni segni prodigiosi sui lati del petto, il cuore,
che le fu estratto con l’intervento di un chirurgo, appariva perfettamente
normale, ma in seguito anche su una porzione dell’aorta si sarebbero
manifestati effetti difficilmente comprensibili in natura.
Si prese atto di una
straordinarietà vissuta nella più grande ordinarietà!
La causa di
beatificazione fu iniziata nel 1838 e il 19 giugno 1910 furono approvate le sue
virtù eroiche. Il 16 maggio 1993 fu beatificata da Papa Giovanni Paolo II.
Nasce a Pisa l’11
Novembre 1685 figlia del conte Curzio Cevoli e della contessa Laura della Seta
e le viene data il nome di Lucrezia Elena.Nel 1703, non ancora diciottenne
entra nel monastero delle Cappuccine di Città di Castello.Il granduca Cosimo
III, quando fu informato della decisione di Lucrezia di entrare in monastero
disse che non ce l’avrebbe fatta in quanto abituata ad ogni genere di
sicurezze, non avrebbe saputo superare le durezze di una vita aspra ed austera
come quella che voleva intraprendere.Non che il granduca avesse fallito del
tutto la sua profezia, l’impatto con il monastero fu più duro del previsto, le
monache le parvero demoni e la maestra, Veronica Giuliani, era piuttosto
intenzionata a non riceverla. Lucrezia riuscì a superare quel brutto momento in
virtù della sua autentica vocazione, e questo la irrobustì nella volontà e le
diede la necessaria costanza a mantenersi ferma nel proposito.Seppe dar prova
di umiltà e desiderò sinceramente di far penitenza. Si sottopose ad una dura
ascesi, che la spingeva a chiedere, per se stessa, altre asprezze oltre a
quelle che già riservava l’anno di noviziato. Al termine del noviziato chiede i
poter prorogare per un ulteriore anno.Una sete di contemplazione dominò
l’intera vita della nobile pisana, ormai divenuta suor Florida e fervente
sostenitrice del più rigoroso ideale francescano.Tuttavia non si distingueva
per l’altezza della contemplazione, quanto piuttosto perché donna dotata di
polso e abile e capace nel governo. Le monache ben presto si accorsero della
personalità notevole della Cavoli tanto da assegnarle, ancora giovinetta,
l’ufficio delicatissimo di “rotara”. Questo le dette la possibilità di avere il
polso concreto della situazione del monastero che non era certo allineato con
lo spirito e la volontà di santa Chiara ed una interpretazione “morbida” della
regola dava adito a non pochi accomodamenti.Una delle testimoni individua le
doti peculiari di Veronica e Florida che avrebbero dato al monastero un volto
diverso; infatti, mentre la prima era buonissima per fare l’orazione, la
seconda invece aveva più spirito e più coraggio. Nel 1716 Veronica
Giuliani fu eletta abbadessa, la Cevoli, che aveva appena trentun anni, le
venne affiancata come vicaria. Mentre la santa abbadessa combatteva la sua
battaglia spirituale, la vicaria seguiva la svolgersi della vita quotidiana,
caricandosi delle incombenze concrete, affondando le piccole e grandi
difficoltà della vita curando i rapporti umani.Dopo la morte di Veronica
avvenuta nel 1727, le succedette suor Florida che guidò il monastero fino al
1736, continuando l’opera iniziata.Senza strappi violenti, impresse con mano
sicura una progressiva sterzata alla vita comunitaria, certa che i grandi
ideali propugnati dai Santi Fondatori andassero concretizzati in una vita
ordinariamente fedele, in una santità che si sostanziava non tanto di grandi
slanci quanto piuttosto nel fare bene le cose di ogni giorno. Non le mancarono
contrarietà, ma seppe superarle con la sua forza di volontà che la sostenne nel
condurre in porto i suoi progetti.Nonostante fosse aristocratica compiva i
lavori più bassi e si assoggettava alle umiliazioni più difficili. Una
personalità come la sua , forte e dolce allo stesso tempo, non poteva non
impressionare le sorelle, che la chiamavano continuamente ad incarichi di
responsabilità: dopo i primi nove anni di badessato, fu nominata maestra delle
novizie, poi ancora abbadessa e vicaria, alternandosi in tali uffici fino alla
morte. Del suo saggio governo, sostenuto da praticità e buon senso, si
giovò lo stesso monastero, nel quale volle che funzionasse la spezieria, che
dotò di necessario acquedotto.Non le mancarono sofferenze, che già gli uffici a
lei affidati le procuravano, un fastidioso e doloroso erpete fece il resto: per
vent’anni fu afflitta da pruriti che accettò senza scomporsi tanto che nessuno
se ne accorse. Tra le monache si diceva, inoltre, che avesse rifiutato le
stimmate di cui Gesù voleva insignirla, per non cadere in superbia.Nel 1753
dopo aver introdotto la causa di beatificazione di Santa Veronica, decise di
erigere un monastero nella casa dei Giuliani, a Mercatello.Donna pratica e di
forte determinazione si mostra lei stessa in alcune lettere inviate per la
costruzione del monastero a Mercatello. Donna pratica: il 18 aprile del
1754 scriveva al canonico Santi che insieme a Signor Perini seguiva i lavori,
di non abbattere i muri antichi.Donna di carattere: l’11 febbraio del 1755
scriveva allo stesso canonico per sapere notizie circa i lavori della nuova
fabbrica.Il 12 giugno 1767, dopo trentasette giorni di “febbre ardente”
sopraggiunge la morte.Nell’esaminare il suo cadavere furono trovati alcuni
segni prodigiosi sui lati del petto, il cuore, che le fu estratto con
l’intervento di un chirurgo, appariva perfettamente normale, ma in seguito
anche su una porzione dell’aorta si sarebbero manifestati effetti difficilmente
comprensibili in natura.Si prese atto di una straordinarietà vissuta nella più
grande ordinarietà!La causa di beatificazione fu iniziata nel 1838 e il 19
giugno 1910 furono approvate le sue virtù eroiche. Il 16 maggio 1993 fu
beatificata da Papa Giovanni Paolo II.
SOURCE : http://www.cappuccine33.it/beata-florida-cevoli-2/
CEVOLI, Florida
Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 24 (1980)
CEVOLI, Florida (al
secolo, Lucrezia Elena)
Giuseppe Pignatelli
Undicesima di quattordici
figli, nacque a Pisa l'11 nov. 1685 dal conte Curzio, figlio di Domenico, e da
Laura della Seta. Ebbe un'educazione rigidamente cattolica: ogni sera la
famiglia si riuniva per recitare in comune le preghiere. Dopo la prima istruzione
che le fu impartita in casa, a dodici anni venne inviata nel collegio pisano di
S. Martino, ove già si trovavano altre due sue sorelle, Maddalena e Teresa, poi
suore anch'esse. La C. vi rimase per cinque anni, durante i quali rifiutò ogni
privilegio e iniziò la pratica della penitenza, sottoponendosi a digiuni,
privazioni, veglie di preghiera: "usava con bel modo un'altra
mortificazione non piccola, andando in cerca di tutti gli animaletti i più
fastidiosi, che poteva trovare, e se li poneva indosso per suo tormento" (Beatif. et
canon. ..., Summarium, Romae 1906, pp. 59 s.), "avida, ed
insaziabile de' patimenti". Uscita dal collegio nel 1702 esperta nella
pittura e nel ricamo e ottima conoscitrice della lingua francese, tornò in
famiglia, ma mostrò subito una incoercibile vocazione religiosa. Visse alcuni
mesi scontando con l'umiltà e la mortificazione della carne lo sfarzo e il
lusso della società in cui era stata presentata a Pisa. Dopo alcune resistenze
della famiglia, che desiderava maritarla per rafforzare i suoi legami con la
nobiltà pisana e che in un secondo tempo tentò almeno di farle scegliere un
convento della città natale, la C. optò per il monastero delle suore
francescane di Città di Castello, che era allora in gran fama per la presenza,
di Veronica Giuliani. Questa dapprima si mostrò contraria ad accoglierla a
causa della sua origine nobile, poi cedette - si disse - per ispirazione
divina.
La C., dopo una visita di
prammatica ai granduchi Cosimo e Violante de' Medici e un pellegrinaggio alla casa
di Loreto, il 4 giugno 1703 fu accolta nel convento di clausura tifernate: l'8
giugno vestì l'abito e mutò il nome in quello di suor Florida. La badessa era
allora Gertrude Albizzini, mentre maestra delle novizie era Veronica Giuliani,
che dal 1697 portava le stimmate e proprio il 3 giugno 1703 era stata liberata
dall'isolamento cui l'avevano costretta le autorità ecclesiastiche, sospettose
per i fenomeni mistici di cui si era resa protagonista. Tra Veronica e la C.
sorse subito una particolare amicizia sulla base della comune sete di
mortificazione e di penitenza.
Il periodo di noviziato
trascorse in un tirocinio ascetico: le due suore di notte, mentre le altre
monache dormivano, si recavano in una cappella in fondo all'orto del convento e
procedevano all'"esercizio della flagellazione di Gesù, come lo chiamava
Suor Veronica. E le due Suore ritornavano in cella coperte di sangue, ma con
l'animo ricolmo di gioia celeste" (Capozzi, p. 95). Ma non sembra che la
C. sentisse per la Giuliani un reale affetto, anzi: una volta, quando questa
comandò alle novizie di metterle un piede sul volto, la C. lo abbatté con forza
"sulla bocca della santa fino a farla rimanere schiacciata e gonfia per
parecchi giorni" (ibid., p. 97); inoltre rimproverava aspramente alla Giuliani
la pretesa di farsi baciare tutte le sere le piaghe dalle novizie.
Dal momento del suo
ingresso in convento la C. cominciò a soffrire di una tosse persistente, di cui
la causa rimase sconosciuta; sempre tormentata da scrupoli, fece il voto di non
scendere mai in parlatorio (ne fu sciolta dal confessore) e di rimanere sempre
unita a Dio, ma fu assillata da tremende tentazioni diaboliche (secondo una
testimonianza "per trent'anni fu tentata dal demonio contro la virtù della
Castità, ed essa ne riportò vittoria": Nova positio super virtutibus...,
p. 291).
Il 10 giugno 1705 fece la
professione, ma chiese ed ottenne di rimanere nel noviziato per rimanere in
intimità con la Giuliani. Nel 1705 le morirono entrambi i genitori ed essa,
avendo conosciuto in una visione che stavano in purgatorio, si offrì di espiare
al loro posto: per otto anni subì dolori lancinanti, gonfiori, febbri
altissime, depressioni. In questo periodo sopportò anche le angherie del suo
confessore, il padre Cappelletti, il quale, animato dallo zelo di collaborare
con la volontà di mortificazione della C., le impose spesso di baciare
lungamente i piedi delle novizie e "le ingiunse di lambire con la lingua i
suoi sputi che erano per terra" (Positio super virtutibus..., p. 410); una
volta ordinò a una suora di legarla per il collo e di trascinarla in mezzo alle
compagne.
Eletta la Giuliani
badessa (6 ag. 1716), la C. venne nominata vicaria con l'incarico da parte del
S. Uffizio di sorvegliarla e di mantenere i rapporti con l'esterno, a quella
vietati. In pratica fin d'allora fu lei a reggere il monastero, resistendo nel
1717 all'invito di Cosimo III de' Medici che le offrì di essere fondatrice e
badessa del convento di Montughi presso Firenze. Nel giugno 1727, colta la
Giuliani da apoplessia, la C. l'assistette nei giorni di agonia e, nella
convinzione di farle provare la gioia di soffrire come Cristo in croce, non le
concedeva neppure di calmare il tormento della sete.
Dopo la morte della
Giuliani, la C. venne eletta badessa e lo rimase con qualche breve interruzione
fino alla morte, imponendo nel convento la più stretta osservanza della regola.
Introdusse l'usanza che
le suore defunte fossero sepolte dalle consorelle; sviluppò gli esercizi
delle Via Crucis sanguinose, introdotte da Veronica Giuliani: le
suore, vestite di cilici, flagellandosi ad ogni stazione, dovevano portare
sulle spalle legni pesantissimi. Ripristinò la regola della povertà assoluta,
vietando la proprietà personale di qualsiasi oggetto. Introdusse l'uso delle
novene e della frequente comunione, anche in questo in contrasto con i sostenitori
della "regolata devozione" che prendeva piede tra i cattolici più
illuminati. Essa stessa, come penitenza, portava al collo e alla vita una croce
e una cintura di ferro con punte acute; metteva nei sandali dei sassi
appuntiti, ceci e piselli secchi; mangiava sale, e cibi conditi con cenere
senzabere, per soffrire la sete; dormiva sulla nuda terra; più d'una volta con
un coltello s'incise sul petto una croce e il nome di Maria e con un ferro
rovente s'impresse il nome di Gesù; "talora si metteva i carboni accesi in
bocca per refrigerarsi dell'immenso ardore che nutriva in petto" (Nova
positio super virtutibus…, p. 100). L'eucarestia provocava spesso in lei
fenomeni estatici di proporzioni drammatiche: violenta tachicardia, deliqui,
pianti, splendore e calore nel volto.
Qualche anno dopo la
morte della Giuliani, la C. ricevette le stimmate nel giorno
dell'Annunciazione; ma, non volendo - per umiltà - che i segni della grazia
divina fossero evidenti, essa pregò che venissero sostituite da piaghe profonde
sparse in tutto il corpo; così avvenne e poté comunicare che i segni della
Passione le erano stati impressi anche nel cuore. La fama della sua santità
allora si diffuse ampiamente: il convento fu meta di pellegrinaggi ed essa
operò guarigioni, moltiplicazioni di provviste, divinazioni; fu consultata da
nobili, potenti, cardinali e vescovi.
Trascorse gli ultimi anni
della vita completamente cieca e piagata da un erpete per cui rifiutò le
opportune cure mediche. Morì nel convento di Città Castello il 12 giugno 1767 e
i funerali videro il concorso di una folla enorme. Il suo corpo venne sezionato
e il cuore, prelevato insieme con l'aorta, fu esaminato da un chirurgo che vi
trovò segni che vennero interpretati come quelli descritti in vita dalla stessa
Cevoli.
Nel 1827 il vescovo di
Città di Castello, G. Muzi, iniziò l'inchiesta canonica sulle virtù e i
miracoli. Il 1º giugno 1838 venne introdotta la causa di beatificazione e il 19
giugno 1910 Pio X proclamò le virtù eroiche della Cevoli.
Fonti e Bibl.: Un elenco degli scritti della C. (appunti di diario, lettere, composizioni in versi, ecc., tutti ined. e conservati dalle cappuccine di Città di Castello) è in Anacleta Ordinis Fratrum Minorum Capuccinorum, XIII (1897), pp. 135-144; Tifern. Beatificationis et Canoniz. Servae Dei Sor. F. C., monialis professae in monasterio Capuccinarum Tiferni,Positio super introductione causae, Romae 1837; Positio super non cultu, ibid. 1839; Positio super fama in genere, ibid. 1847; Positio super validitate processuum, ibid. 1887; Positio super virtutibus, ibid. 1906; Nova positio super virtutibus, ibid. 1907; Novissima positio super virtutibus, ibid. 1909; F. Gemelli, Compendio della vita,delle virtù,doni,e prodigi della ven. serva di Dio suor F.C..., Roma 1838; G. Sainati, Vita della ven. serva di Dio suor F.C., di Pisa,cappuccina in Città di Castello, Monza 1873; M. D. Capozzi, Suor F. dei conti Cevoli: la confidente di s. Veronica Giuliani, Milano 1936; O. Fiorucci, Ven. suor F. C., contessa pisana,cappuccina tifernate(1703-1767), Città di Castello 1964; La contessa venerabile suor F. C., cappuccina di s. Veronica, nel 2º centenario della morte(1767-1967), Città di Castello 1967; Felice da Mareto, Le cappuccine nel mondo(1538-1969).Cenni stor. e bibliografia, Parma 1970, pp. 268-270; Bibl. sanctorum, III, coll.1164 s.
© Istituto della
Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/florida-cevoli_(Dizionario-Biografico)/
Den salige Florida Cevoli
(1685-1767)
Minnedag: 12.
juniDen salige Florida ble født som Lucretia Helena Cevoli (it: Lucrezia
Elena) den 11. november 1685 i Pisa i Toscana i Italia. Hun var datter av grev
Curzio Cevoli og Laura della Seta og ble døpt dagen etter. Den 24. juni 1697
ble hun fermet (konfirmert). Hun fikk sin første utdannelse i hjemmet før hun
som 13-åring ble sendt til skolen ved klosteret San Martino i Pisa, som ble
drevet av kapusinerklarissene. Der var hun i fem år.
Deretter trådte den unge
grevinnen den 7. juni 1703 inn hos kapusinerklarissene (Ordo Sanctae
Clarae Capucinae – OSCCap) i Città di Castello i Perugia i Umbria. Hun
fikk ordensnavnet Florida. Med alle sine krefter prøvde hun å etterligne den
hellige novisemesteren Veronika Giuliani (d.
1727). Den 10. juni 1704 avla hun sine løfter. Som ordenskvinne viste hun seg
klok og elskverdig, men seg selv utsatte hun for den største askese. Da
Veronika i 1716 ble abbedisse i klosteret, gjorde hun sin elev Florida til sin
betrodde medarbeider. Etter Veronikas død i 1727 ble Florida hennes etterfølger
som abbedisse i Città di Castello, og dette embetet hadde hun i førti år til
sin død.
Florida hadde en rekke
gaver, blant dem profetiske, men hun var alltid ydmyk. Hun etterlot seg en rik
åndelig korrespondanse. Hun døde den 12. juni 1767 i Città di Castello, 81 år
gammel. Hennes saligkåringsprosess ble innledet i 1838, et år etter
helligkåringen av hennes store forbilde Veronika Giuliani. På et ukjent
tidspunkt ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).
Den 13. juni 1992
undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble
saligkåret av paven den 16. mai 1993 i Roma. Hennes minnedag er dødsdagen 12.
juni, men 17. juni nevnes også.
Kilder: Holböck
(4), Resch (B3), Index99, Abbaye Saint-Benoît - Kompilasjon og
oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-07-01 21:17
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/fcevoli
Beata
Florida Cevoli (Lucrecia Elena), Virgen de la Segunda Orden.
(1685‑1767). Beatificada por Juan Pablo II el 16 de mayo de 1993.(Fiesta: junio
12).
Nació en Pisa el 11 de
diciembre de 1685, hija del Conde Curzio Cevoli y la condesa Laura della Seta.
Encomendada para su educación a las monjas de S. Martín de Pisa, siente cada
vez más fuerte la vocación a la vida religiosa y entra en el monasterio de las
Clarisas capuchinas en Città di Castello, Perusa, Umbría, el 3 de junio de
1703, con el nombre de Sor Florida. Educada por Santa Verónica de Giuliani,
maestra de novicias, una y otra ardían en el mismo deseo de conformarse
completamente a Cristo Crucificado. Desempeñó todos los oficios del monasterio,
desde cocinera, maestra de novicias, hasta el de abadesa, con gran espíritu de
servicio, y el carisma de gobierno. Movía a la observancia con el ejemplo de su
propia vida. Sus devociones especiales fueron, la Eucaristía, Cristo
Crucificado y la Virgen Dolorosa. Socorría solícitamente a los pobres y se
preocupaba por que a los trabajadores del convento se les tratara con toda
justicia. Con los trabajos del monasterio procuraba ayudar a las iglesias
pobres. Inculcaba siempre la oración por la difusión de la fe y por los
bienhechores. Murió el 12 de junio de 1767, a los 82 años de edad.
SOURCE : http://www.franciscanos.net/santoral/nombres/Florida%20Cevoli.htm