Maria
Candida de l'Eucharistie (née Maria Barba), vue fragmentaire d'une icône.
Auteur inconnu.
Мария
Кандида Евхаристии (в миру Мария Барба), фрагмент. Автор неизвестен. http://www.santiebeati.it/immagini/Original/91538/91538D.JPG
Bienheureuse Maria
Candida dell'Eucaristia
Carmélite
italienne (+ 1949)
Maria Candida
dell'Eucaristia (1884-1949)
Marie Candide de
l'eucharistie
Carmélite italienne
Béatification le 21 mars
2004
"C'est une
"créature nouvelle" que devint Maria Barba, qui offrit toute sa vie à
Dieu au Carmel, où elle reçut le nom de Maria Candida dell’Eucaristia. Elle fut
une authentique mystique de l'Eucharistie; elle en fit le centre unificateur de
toute son existence, suivant la tradition carmélite, en particulier l'exemple
de sainte Thérèse de Jésus et de saint Jean de la Croix."
"A partir de la
solennité du Corpus Domini de 1933, elle commença à écrire ce que nous
pourrions définir comme son chef-d'œuvre de spiritualité eucharistique. Il
s'agit d'une longue et intense méditation sur l'Eucharistie qui s'appuie à la
fois sur l'expérience personnelle et son approfondissement théologique de
cette même expérience... Pour Mère Maria Candida, l'Eucharistie est école,
nourriture, rencontre avec Dieu, fusion du cœur, école de vertu et sagesse de
vie."
Maria
Candida dell'Eucaristia (1884-1949) - Biographie - site du Vatican
12 juin 1949
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12503/Bienheureuse-Maria-Candida-dell-Eucaristia.html
Maria Candida
dell'Eucaristia (1884-1949)
Maria Barba naquit
le 16 janvier 1884 à Catanzaro (Italie), dans une famille originaire de Palerme
qui s'était momentanément installée dans cette ville en raison du travail de
son père, Pietro Barba, Conseiller à la Cour d'appel. Ses parents étaient
profondément croyants, mais ils s'opposèrent pourtant résolument à sa vocation
religieuse, qui s'était manifestée dès l'âge de quinze ans.
Elle dut attendre vingt
ans pour pouvoir réaliser son aspiration, faisant preuve d'une surprenante
force d'âme et d'une fidélité non commune à son aspiration initiale.
Elle entra au Carmel
thérésien de Raguse le 25 septembre 1919, prenant le nom de Maria Candida
dell'Eucaristia, et soutenue par une dévotion particulière au mystère
eucharistique. L'Eucharistie occupait véritablement toute sa vie spirituelle.
Elle développa pleinement cette "vocation pour l'Eucharistie" aidée
par la spiritualité carmélite, de laquelle elle s'était approchée à la suite de
la lecture de l'"Histoire d'une âme", où sainte Thérèse de Jésus
décrit sa dévotion pour l'Eucharistie et comment elle a fait en celle-ci
l'expérience du mystère fécond de l'Humanité du Christ.
Elue prieure du monastère
en 1924, elle restera à ce poste, à l'exception d'une brève
période, jusqu'en 1947, transmettant à sa communauté un profond amour
pour la Règle de sainte Thérèse de Jésus et contribuant à l'expansion du Carmel
thérésien en Sicile, et au retour de la branche masculine de l'Ordre.
A partir de la solennité
du Corpus Domini de 1933, elle commença à écrire ce que nous pourrions définir
comme son chef-d'oeuvre de spiritualité eucharistique. Il s'agit d'une longue
et intense méditation sur l'Eucharistie qui s'appuie à la fois sur l'expérience
personnelle et son approfondissement théologique de cette même
expérience. Dans l'Eucharistie, elle saisit également le sens profond des trois
voeux religieux qui, dans une vie eucharistique, trouvent non seulement leur
pleine expression, mais un exercice concret de vie, une sorte de profonde
ascèse et de conformation progressive à l'unique modèle de toute consécration,
Jésus Christ mort et ressuscité pour nous.
Mais la Vierge Marie,
celle qui a porté en son sein le Fils de Dieu, est sans aucun doute son
véritable modèle de vie eucharistique. Pour Mère Maria Candida, l'Eucharistie
est école, nourriture, rencontre avec Dieu, fusion du coeur, école de vertu et
sagesse de vie.
Le Seigneur la rappela à
Lui après quelques mois de profondes souffrances physiques, le 12 juin 1949,
Solennité de la Très Sainte Trinité.
Homélie
du Pape Jean-Paul II (21 mars 2004)
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040321_candida_fr.html
Bienheureuse Marie
Candide de l’Eucharistie BARBA
Nom: BARBA
Prénom: Marie (Maria)
Nom de religion: Marie
Candide de l’Eucharistie (Maria Candida dell’Eucaristia)
Pays: Italie
Naissance:
16.01.1884 à Catanzaro
Mort:
12.06.1949 à Raguse
Etat: Carmélite
déchaussée
Note: Entre à 35 ans au
couvent de Raguse. Prieure pendant 23 ans. Artisan du retour des Carmes en
Sicile.
Béatification:
21.03.2004 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
à par Jean Paul II
Fête: 12 juin
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2004 n.12 p.1.8.12
Réf. dans la Documentation
Catholique: 2004 n.9 p.403-404
Notice
Maria Barba naît à
Catanzaro (Calabre) en 1884 dans une famille très croyante, mais quand elle
déclare sa vocation à l’âge de quinze ans, ses parents s’y opposent. Ce n’est
qu’à trente cinq ans qu’elle peut enfin la réaliser. Le 25 septembre 1919, elle
entre au Carmel de Raguse en Sicile, prenant le nom de Maria Candida dell’
Eucharistia. Avec dispense, car peu de mois se sont écoulés depuis ses vœux,
elle est élue Prieure en 1924, charge qu’elle exerce, à part une brève
interruption, pendant vingt-trois ans jusqu’en 1947. Elle a une grande dévotion
envers l’Eucharistie et le Saint-Sacrement. A partir de 1933, elle commence à
écrire ses méditations sur “L’Eucharistie”, titre d’un petit livre précieux.
Elle restaure trois anciens monastères et lance la fondation d’un autre. Elle
est l’artisan du rétablissement de la branche masculine des Carmes en Sicile.
Atteinte d’une tumeur au
foie, elle passe ses dernières années dans la souffrance, offrant sa vie pour
l’Église, les prêtres, les pécheurs. Elle meurt en 1949.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0688.htm
CHAPELLE PAPALE POUR LA
BÉATIFICATION DE 4 SERVITEURS DE DIEU
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
IV Dimanche de Carême, 21
mars 2004
1. "Si donc
quelqu'un est dans le Christ, c'est une création nouvelle" (2 Co 5,
17).
Nous pouvons résumer par
ces paroles de l'Apôtre Paul le message de la liturgie de béatification
d'aujourd'hui, qui s'insère harmonieusement, en ce milieu du chemin
quadragésimal, dans le Dimanche appelé "Laetare".
La deuxième Lecture et
l'Evangile forment comme un hymne à deux voix, en louange pour l'amour de Dieu,
Père miséricordieux (Lc 15, 11-32), qui nous a réconciliés dans le Christ
(2 Co 5, 17-21). Un hymne qui se transforme en appel pressant:
"Laissez-vous réconcilier avec Dieu " (2 Co 5, 20).
Cette invitation repose
sur la certitude que le Seigneur nous aime. Il a fait preuve de son amour pour
les Israélites en les faisant entrer dans la terre de Canaan, après la longue
marche de l'Exode, comme nous l'avons entendu dans la première Lecture,
imprégnée d'une poignante nostalgie. La Pâque qu'ils célébrèrent "le soir,
dans la plaine de Jéricho" (Jos 5, 10) et les premiers mois qu'ils
passèrent dans la terre promise deviennent pour nous un symbole éloquent de la
fidélité divine, qui fait don de sa paix au peuple élu, après la triste
expérience de l'esclavage.
2. Les quatre
nouveaux bienheureux que l'Eglise nous présente aujourd'hui, sont des témoins
singuliers de la Providence divine pleine d'amour qui accompagne le chemin de
l'humanité: Luigi
Talamoni, Matilde
del Sagrado Corazón Télles Robles, Piedad
de la Cruz Ortíz Real et Maria
Candida dell’Eucaristia.
Soutenus par une
confiance inébranlable dans le Père céleste, ils ont affronté les difficultés
et les épreuves du pèlerinage terrestre. Le Christ a toujours été leur soutien
et leur réconfort face aux événements difficiles de l'existence. Ils ont ainsi
ressenti en eux-mêmes combien il est vrai que vivre en Lui signifie devenir des
créatures nouvelles (cf. 2 Co 5, 17).
3. Le prêtre Luigi
Talamoni est un fidèle reflet de la miséricorde de Dieu. Le plus
illustre de ses élèves au séminaire-lycée de Monza, Achille Ratti, ensuite
devenu le Pape Pie XI, le définit par les qualités suivantes:
"Sainteté de vie, lumière de science, grandeur de coeur, compétence de
magistère, ardeur d'apostolat, bienfaiteur civique qui fut l'honneur de Monza,
joyau du clergé ambrosien, guide et père d'âmes innombrables". Le nouveau
bienheureux fut assidu dans le ministère du confessionnal et dans le service
aux pauvres, aux détenus et en particulier aux malades indigents. Quel exemple
lumineux représente-t-il pour tous! J'exhorte en particulier les prêtres et la
Congrégation des Soeurs de la Miséricorde à se tourner vers lui.
4. "Si donc
quelqu'un est dans le Christ, c'est une création nouvelle" (2 Co 5,
17). Les paroles de saint Paul peuvent parfaitement s'appliquer à la Mère
Matilde Téllez Robles. Remplie d'amour pour le Christ, elle se donna à
Lui comme une véritable disciple qui incarne cette nouveauté. Cette femme
infatigable et pieuse se consacra, à partir d'une intense vie de
prière, à la transformation de la société de son temps, à travers l'accueil des
petites filles orphelines, l'assistance à domicile des malades, la promotion de
la femme au travail et la collaboration dans les activités ecclésiales.
Manifestant une profonde
dévotion à l'égard de l'Eucharistie, la contemplation de Jésus dans le
Sacrement de l'Autel la conduisit à vouloir être comme le pain qui est partagé
et distribué entre tous. C'est également ce qu'elle enseigna à ses religieuses,
les Filles de Marie Mère de l'Eglise. Son témoignage lumineux est un appel à
vivre dans l'adoration de Dieu et en servant ses frères, deux piliers
fondamentaux de l'engagement chrétien.
5. La Mère
Piedad de la Cruz Ortíz Real, née à Bocairente et fondatrice des
Salésiennes du Sacré-Coeur à Alcantarilla (Murcia), est un merveilleux exemple
de la réconciliation que nous propose saint Paul dans la deuxième
lecture: "Car c'était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le
monde" (2 Co 5, 19). Mais Dieu demande la collaboration des
hommes pour mener à bien son oeuvre de réconciliation (cf. vv. 19-20). La Mère
Piedad réunit plusieurs jeunes filles désireuses de montrer aux humbles et aux
pauvres l'amour du Père providentiel manifesté dans le Coeur de Jésus, donnant
ainsi vie à une nouvelle famille religieuse. Modèle de vertus chrétiennes et
religieuses, pleine d'amour pour le Christ, la Vierge Marie et les pauvres,
elle nous laisse un exemple d'austérité, de prière et de charité envers tous
les indigents.
6. C'est une "créature
nouvelle" que devint Maria Barba, qui offrit toute sa vie à Dieu au
Carmel, où elle reçut le nom de Maria
Candida dell’Eucaristia. Elle fut une authentique mystique de
l'Eucharistie; elle en fit le centre unificateur de toute son existence,
suivant la tradition carmélite, en particulier l'exemple de sainte Thérèse de
Jésus et de saint Jean de la Croix.
Elle aima à tel point
Jésus-Eucharistie qu'elle éprouva le désir constant et ardent d'être l'apôtre
inlassable de l'Eucharistie. Je suis certain que, du Ciel, la bienheureuse
Maria Candida continue à aider l'Eglise, afin qu'elle se développe dans
l'émerveillement et dans l'amour à l'égard de ce Mystère suprême de notre foi.
7. "Laetare,
Ierusalem - Réjouis-toi, Jérusalem" (Antienne d'entrée).
L'invitation à la joie,
qui caractérise la liturgie d'aujourd'hui, s'amplifie grâce au don des
bienheureux Luigi Talamoni, Matilde del Sagrado Corazón Téllez Robles, Piedad
de la Cruz Ortíz Real et Maria Candida dell'Eucaristia. Ils nous font goûter,
nous qui sommes pèlerins sur la terre, la joie du Paradis et sont pour chaque
croyant les témoins d'une espérance réconfortante.
© Copyright 2004 -
Libreria Editrice Vaticana
Maria Candida of the
Eucharist (1884-1949)
Maria Barba’s family home
was in Palermo, Sicily. However, Pietro Barba’s work as a Judge in the Appeal
Court took the family briefly to Catanzaro in Italy and it was there that Maria
Barba was born on the 16th January 1884. The deeply-religious family returned
to Palermo when she was two years old.
From the age of fifteen
Maria felt called to Religious Life but her family strongly opposed this; she
had to wait for twenty years before she could fulfill her calling. During these
years of waiting she suffered interiorly but showed a remarkable strength of
spirit and fidelity to her calling, unusual in one so young. Her trials were to
last until she entered the Teresian Carmel, Ragusa, on 25th September 1919.
During this time she was sustained by a special devotion to the Eucharist, in
which she saw the mystery of the sacramental presence of God in the world, the
concrete symbol of His infinite love of humanity, and the reason for our trust
in His promises.
Her love for the
Eucharist was evident from the very beginning. “When I was still a child she
testified, and before I was old enough to receive Jesus in Communion, I used to
rush to the front door to greet my mother when she returned from Mass. There I
stood on tiptoe to reach up to her and cried, “I want God too!” My mother would
bend down and softly breathe on my lips; I immediately left her, and placing my
hands across my chest, full of joy and faith, jumping for joy I would keep
repeating: “I have received God too! I have received God too!” These are signs
of a vocation, for one who is called by God’s free and gratuitous will as a
gift for the Church.
From the age of ten, when
she made her First Holy Communion, her great joy was to be able to receive
Communion. From then on, to be deprived of Holy Communion was for her ’a great
and painful cross’. In fact, after the death of her mother in 1914, she could
only rarely receive Communion, so as to not offend her brothers who would not
allow her to go out on her own.
Maria entered Carmel and
took the name Maria Candida of the Eucharist, which in certain aspects was
prophetic. She said that she wanted “to keep Jesus company in the Eucharist for
as long as possible.” She prolonged the time of her adoration, especially every
Thursday, when from eleven to midnight she would be before the tabernacle. The
Eucharist really dominated her entire spiritual life, not so much for the
devotion, as for the fundamental effect it had on her spiritual relationship
with God. It was the Eucharist that gave her the strength to consecrate herself
as a victim to God on 1st November 1927.
Maria Candida fully
developed what she herself was to describe as her ’vocation for the Eucharist’,
helped by Carmelite spirituality, to which she was attracted after reading
Story of a Soul. The pages in which St Teresa of Avila describes her own
particular devotion to the Eucharist are well known. It was in the Eucharist
that the saintly Foundress experienced the mystery of the humanity of Christ.
In 1924 Sr Candida was
elected Prioress, a position in which she was to remain, except for a brief
period, until 1947. She established in her community a profound love for the
Rule of St Teresa of Jesus. She was directly responsible for the expansion of
Carmel in Sicily, making a new foundation in Syracuse and helping to secure the
return of the male branch of the Order.
On the Feast of Corpus
Christi during the Holy Year of 1933, Mother Candida began to write what was to
become her little masterpiece, entitled The Eucharist, “true jewel of
eucharistic spirituality”. It is a long and profound meditation on the
Eucharist, which had as its goal a record of her own personal experiences and
her deepening theological reflections on those same experiences.
She saw all the
dimensions of Christian life summed up in the Eucharist. Firstly, Faith: “O my
Beloved Sacrament, I see you, I believe in you!... O Holy Faith. Contemplate
with ever greater faith our Dear Lord in the Sacrament: live with Him who comes
to us every day”. Secondly, Hope: “O My Divine Eucharist, my dear Hope, all our
hope is in You... Ever since I was a baby my hope in the Holy Eucharist has
been strong”. Thirdly, Charity: “My Jesus, how I love You! There is within my
heart an enormous love for You, O Sacramental Love...How great is the love of
God made bread for our souls, who become a prisoner for me!”
As Prioress, Mother
Candida, acquired from the Eucharist a deep understanding of the three
religious vows which can be seen in a life that is intensely eucharistic. Not
only their full expression but also a concrete way of living, a kind of deep
asceticism and a progressive conformity to the only model of every person’s
consecration, Jesus Christ who died and rose again for us: “Which hymn would we
not sing in obedience to this Divine Sacrament? And what is the obedience of
Jesus of Nazareth compared with His obedience in this Sacrament for two
thousand years?” “After having taught me obedience how much He talks to me,
instructs me in Poverty, O Sacred Host! Who is more naked, poorer than
You...You have nothing, You ask for nothing!...O Jesus, let religious souls
long for sincere detachment and poverty!” “If You speak to me of obedience
and poverty..., what a spell of purity You have over me just by Your glance.
Lord, if Your home is in pure souls, who is the soul that relating with You
does not become such?” From this came my goal: “I want to be close to You
through purity and love”.
The model of a
eucharistic life is, of course, the Virgin Mary, who carried the Son of God in
her womb and who continues to give birth to him in the souls of his disciples.
“I want to be like Mary,” she wrote in one of the most intense and profound
pages of The Eucharist, “to be Mary for Jesus, to take the place of His Mother.
When I receive Jesus in Communion Mary is always present. I want to receive
Jesus from her hands, she must make me one with Him. I cannot separate Mary
from Jesus. Hail, O Body born of Mary. Hail Mary, dawn of the Eucharist!”
For Mother Maria Candida
the Eucharist is a school, it is food and an encounter with God, a coming
together of hearts, a school of virtue and wisdom. “Heaven itself does not
contain more. God, that unique treasure is here! Really, yes really: my God is
my everything”. “I ask my Jesus to be a guardian of all the tabernacles of the
world, until the end of time”.
After she endured months
of painful suffering, the Lord called Mother Maria Candida to Himself on the
12th June 1949. It was the Feast of the Most Holy Trinity.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040321_candida_en.html
BEATIFICATION OF FOUR
SERVANTS OF GOD
HOMILY OF JOHN PAUL II
St Peter's Square
Fourth Sunday of Lent, 21 March 2004
1. "If anyone is in
Christ, he is a new creation" (II Cor 5: 17).
With these words spoken
by the Apostle Paul, we can sum up the message of today's Beatification
Liturgy, which is very fitting for this so-called "Laetare Sunday" in
the middle of our Lenten journey.
The Second Reading and
the Gospel form as it were a duet in praise of the love of God, our Merciful
Father (Lk 15: 11-32), who has reconciled us in Christ (II Cor
5: 17-21). It is a hymn that makes a heartfelt appeal to "be
reconciled to God" (II Cor 5: 20).
This invitation is based
on the certainty that the Lord loves us. He loved the Israelites and led them
into the land of Canaan after the long journey of the Exodus that is full of
heartfelt longing, as we heard in the First Reading. The Passover that they
celebrated "in the evening in the plains of Jericho" (Jos 5: 10)
and the first months that they spent in the Promised Land became for them an
eloquent symbol of divine fidelity, a gift of God's peace to his Chosen People
after the sorrowful experience of slavery.
2. The four new
Blesseds whom the Church presents to us today are special witnesses of
God's loving Providence that accompanies humanity on its way: Luigi
Talamoni, Matilde
of the Sacred Heart, Piety
of the Cross and Maria
Candida of the Eucharist.
They faced the labours
and trials of their earthly pilgrimage sustained by indomitable trust in the
Heavenly Father. In the difficult events of life, their support and comfort was
always Christ. Thus, they experienced in themselves how true it is that by
living in him we become "new creatures" (cf. II Cor 5: 17).
3. The priest Luigi
Talamoni was a faithful reflection of God's mercy. Achille Ratti,
subsequently Pope Pius XI, the most famous of the Blessed's high school
students at the Seminary of Monza, described him as a "gem of the
Ambrosian [Milanese] clergy and a spiritual director and father for
countless souls because of his holy life, enlightened knowledge, great
heartedness, Magisterial expertise, apostolic zeal and praiseworthy
civic services in Monza". The new Blessed was diligent in the
ministry of the confessional and in his service to the poor, to prisoners and
especially to the poverty-stricken sick. What a shining example he is to us
all! I urge especially priests and the Congregation of the Misericordine
Sisters to keep their gaze on him.
4. "If anyone is in
Christ, he is a new creation" (II Cor 5: 17). St Paul's words can be
applied perfectly to Mother
Matilde of the Sacred Heart. In love with Christ, she gave herself to
him as a true disciple who embodied this newness. This tireless, religious
woman devoted herself through an intense prayer life to transforming the
society of her time by welcoming young orphan girls, nursing the sick at home,
advancing the working woman and collaborating in ecclesial activities.
Her deep devotion to the
Eucharist and contemplation of Jesus in the Sacrament of the Altar gave rise to
her desire to be like the bread that is broken and given to all to share. This
is what she also taught her Religious, the Daughters of Mary, Mother of the
Church. Her luminous witness is a call to live in adoration to God and in
service to our brethren, two fundamental pillars of Christian commitment.
5. Mother
Piety of the Cross was born in Bocairente, Spain, and founded the
Congregation of the Salesian Sisters of the Sacred Heart of Jesus in
Alcantarilla, Murcia. She is a marvellous example of the reconciliation that St
Paul suggests to us in the Second Reading: "God was in Christ reconciling
the world to himself" (II Cor 5: 19). But God asks us to
collaborate with him to achieve his work of reconciliation (cf. vv. 19-20).
Mother Piety gathered various young women who were eager to show the lowly and
the poor the love of the provident Father as it is expressed in the Heart of
Jesus, thereby giving life to a new religious family. A model of Christian and
religious virtues and in love with Christ, the Blessed Virgin and the poor, she
leaves us the example of austerity, prayer and charity to all the needy.
6. Maria Barba became a
"new creature" who offered her entire life to God in Carmel, where
she received the name Maria
Candida of the Eucharist. She was an authentic mystic of the Eucharist; she
made it the unifying centre of her entire life, following the Carmelite
tradition and particularly the examples of St Teresa of Jesus and of St John of
the Cross.
She fell so deeply in
love with the Eucharistic Jesus that she felt a constant, burning desire to be
a tireless apostle of the Eucharist. I am sure that Bl. Maria Candida is
continuing to help the Church from Heaven, to assure the growth of her sense of
wonder at and love for this supreme Mystery of our faith.
7. "Laetare,
Jerusalem! - Rejoice Jerusalem! (Entrance Antiphon).
The invitation to rejoice
that marks today's liturgy is broadened by the gift of the Blesseds Luigi
Talamoni, Matilde of the Sacred Heart, Piety of the Cross and Maria Candida of
the Eucharist. They give to us, pilgrims on earth, a taste of heavenly joy, and
are witnesses for every believer of comforting hope.
© Copyright 2004 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Blessed Maria
Candida of the Eucharist
Also
known as
Maria Barba
Maria Candida
dell’Eucharistia
Profile
Daughter of Pietro Barba,
an appelate court judge.
Raised in Palermo, Sicily.
She made her first Communion at
age 10, and had an intense devotion to the Eucharist from
a very early age. At fifteen she felt a call to religious life,
but her family, though pious, opposed her vocation. She was 35 when she was
able to follow the call, and she entered the Discalced Teresian
Carmel at Ragusa, Italy on 25
September 1919,
taking the name Maria Candida of the Eucharist. Eucharistic devotion
dominated her spiritual life, and she would spend hours before the Host. Prioress of
her house from 1924 to 1947.
Greatly expanded the Carmel in Sicily,
and promoted devotion to Saint Teresa of Jesus and her Rule within her
Order. Wrote a
small book titled The Eucharist, a description of her experiences
and theological meditations
on them.
Born
16
January 1884 in Catazaro, Italy as Maria
Barba
12
June 1949 of
natural causes
18
December 2000 by Pope John
Paul II
21
March 2004 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
fonti
in italiano
Readings
O my Beloved Sacrament, I
see you, I believe in you! O Holy Faith. Contemplate with ever greater faith
our Dear Lord in the Sacrament: live with Him who comes to us every day. –
Blessed Maria
O My Divine Eucharist, my
dear Hope, all our hope is in You. Ever since I was a baby my hope in the Holy
Eucharist has been strong. – Blessed Maria
My Jesus, how I love You!
There is within my heart an enormous love for You, O Sacramental Love. How
great is the love of God made bread for our souls, who become a prisoner for
me! – Blessed Maria
Which hymn would we not
sing in obedience to this Divine Sacrament? And what is the obedience of Jesus
of Nazareth compared with His obedience in this Sacrament
for two thousand years? – Blessed Maria
After having taught me
obedience how much He talks to me, instructs me in Poverty, O Sacred Host! Who
is more naked, poorer than You – You have nothing, You ask for nothing! O
Jesus, let religious souls long for sincere detachment and poverty! –
Blessed Maria
If You speak to me of
obedience and poverty, what a spell of purity You have over me just by Your
glance. Lord, if Your home is in pure souls, who is the soul that relating with
You does not become such? – Blessed Maria
I want to be like Mary,
to be Mary for Jesus, to take the place of His Mother. When I receive Jesus
in Communion,
Mary is always present. I want to receive Jesus from her hands, she must make
me one with Him. I cannot separate Mary from Jesus. Hail, O Body born of Mary.
Hail Mary, dawn of the Eucharist! – Blessed Maria
Heaven itself does not
contain more. God, that unique treasure is here! Really, yes really: my God is
my everything. – Blessed Maria
I ask my Jesus to be a
guardian of all the tabernacles of the world, until the end of
time. – Blessed Maria
MLA
Citation
“Blessed Maria Candida of
the Eucharist“. CatholicSaints.Info. 30 January 2022. Web. 12 June 2023.
<https://catholicsaints.info/blessed-maria-candida-of-the-eucharist/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-maria-candida-of-the-eucharist/
Bl. Maria Candida of the
Eucharist
Feastday: March 21
Birth: 1884
Death: 1949
Beatified: Pope John Paul II
As a child, Maria Barba,
of Catanzaro, Italy, learned to play the piano. At the age of fifteen, she
underwent an interior conversion that
turned her heart and mind totally
to God. Sadly, her subsequent aspiration to
religious life was
opposed by her family. During this time, Maria found consolation in developing
a profound love for the Eucharist and
in reading the autobiography of the Carmelite, Saint Thérčse of Lisieux. When
at the age of thirty-six Maria was finally able to become a religious, she
entered the Discalced Carmelite
Order, having already assimilated their spirituality. Taking the religious name
Maria Candida of the Eucharist, she soon became her convent's prioress. Ever
zealous for the faithful observance of the Carmelite rule, she once admonished
a nun for her laxity, asking her, "My daughter, why do you insult
the Lord like
this? Don't you realize that mankind needs you?" In the 1930s, Mother
Candida wrote a book on the Eucharist steeped
in her own devotion to the Blessed Sacrament. She died on June 12, 1949.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=5805
Beata
Maria Candida dell'Eucaristia Carmelitana Scalza
Catanzaro,
16 gennaio 1884 - Ragusa, 12 giugno 1949
Nata
il 16 gennaio 1884 a Catanzaro, Maria Barba (che entrando nel Carmelo prenderà
il nome di Maria Candida dell'Eucaristia) visse poi fino a 35 anni a Palermo. A
14 anni, come consuetudine per la ragazze dell'epoca, interruppe gli studi. Un
anno dopo iniziò il suo cambiamento e la sua profonda venerazione per
l'Eucaristia fino all'estasi. Rimase però in famiglia per altri vent'anni,
divenendone il sostegno. A 35 anni, finalmente, su consiglio dell'arcivescovo
di Palermo, cardinale Lualdi, entrò nel monastero della Carmelitane scalze di
Ragusa. Scelta che aveva maturato dopo la lettura della "Storia di
un'anima" di santa Teresa di Lisieux. Il distacco dalla famiglia fu
straziante; i fratelli non andarono neppure a salutarla. Fu priora del monastero
dal 1924 al 1947. Restaurò tre antichi monasteri in Sicilia e fu l'artefice del
ritorno dei Carmelitani scalzi sull'isola nel 1946. Incaricata di fondare un
nuovo Carmelo a Siracusa, non vide l'opera competa. Morì, infatti, il 12 giugno
del 1949.
Martirologio
Romano: A Ragusa, beata Maria Candida dell’Eucaristia Barba, vergine
dell’Ordine delle Carmelitane Scalze, che, dando prova di profonda osservanza
della vita consacrata e della regola, si dedicò attivamente alla costruzione di
nuovi monasteri.
suo nome da laica era Maria Barba, nacque a Catanzaro da una famiglia di origine siciliana, il 16 gennaio 1884; ritornata la famiglia in Sicilia, frequentò il Collegio di Maria al Giusino a Palermo; verso i 15 anni, avvertì la chiamata alla vita religiosa, dopo aver trascorso un breve periodo dedito alle vanità, tipiche dell’adolescenza femminile.
Pensò di orientarsi verso le suore della Visitazione, ma poi scelse le Carmelitane; ma non poté realizzare subito questo suo desiderio, per motivi di famiglia, anzi trascorsero molti anni, perché solo nel 1919, a 35 anni, su consiglio dell’arcivescovo di Palermo Lualdi, poté entrare fra le Carmelitane Scalze di Ragusa.
Il distacco dalla famiglia di cui era stata il sostegno, fu straziante, i fratelli non andarono neppure a salutarla. Il 16 aprile 1920 iniziò il Noviziato con il nuovo nome di Maria Candida dell’Eucaristia, un anno dopo emise i primi voti e il 23 aprile 1924 quelli solenni.
Benché fossero passati solo pochi mesi dai voti, fu eletta priora con una speciale dispensa il 10 novembre 1924, carica che le fu confermata ripetutamente nel 1927, 1933, 1937, 1940, 1944. Inoltre negli anni 1930-33, quando non fu priora, ebbe il compito di sagrestana e maestra delle novizie; restaurò tre antichi monasteri in Sicilia e fu l’artefice del ritorno dei Carmelitani Scalzi nel 1946 nell’isola; incaricata di fondare un nuovo Carmelo a Siracusa, non riuscì a vedere l’opera completata.
Dal 1947 ritornò fra le sue consorelle a vivere in ubbidienza la vita del chiostro; due anni dopo nel 1949 fu colpita da un carcinoma al fegato, malattia mortale che si accompagnò con una lunga sofferenza, molto dolorosa per Maria Candida dell’Eucaristia, la quale sopportò il lungo martirio, con nobiltà d’animo, rassegnazione alla volontà di Dio e raccolto silenzio, dando un fulgido esempio alla Comunità delle Carmelitane Scalze, del senso teresiano dell’oblazione amorosa delle sofferenze, che con gioia venivano donate a Dio per la Chiesa e per le anime tribolate.
Alle religiose che l’assistevano, le invitava a ringraziare Gesù per il suo martirio, da lei definito “carezza della misericordia infinita”, di cui non era degna.
Si dichiarava “beatissima, felicissima” del suo dolore e negli ultimi giorni, quasi agonizzante volle “immolarsi a Gesù con tutta felicità”, affermando con serenità “Non mi pento d’essermi data a Gesù”, le sue ultime parole furono d’invocazione a Maria, suo grande amore.
Morì consumata dalla malattia il 12 giugno 1949, nel suo convento di Ragusa. Donna d’intensa spiritualità, vissuta in umiltà e semplicità, Maria Candida con il candore proprio del suo nome, seppe incarnare in sé l’immagine della vera figlia di s. Teresa d’Avila, la grande riformatrice del Carmelo, la cui vita è proiettata tutta al compimento totale dei suoi doveri, sia piccoli che grandi, per il bene della Chiesa, dei sacerdoti e di tutti i peccatori.
La sua spiritualità fu tutta centrata nell’Eucaristia e su Maria, Madre di Gesù; fra le sue affermazioni c’è quella di essere “rinvenuta” quando aveva trovato e scoperto il mistero dell’Eucaristia e diceva: “Tu solo mi hai fatto felice; ora so dov’è la gioia, il sorriso. Vorrei additarti al mondo intero, o fonte di felicità, o paradiso. Vorrei trascorrere la vita ai tuoi piedi, vorrei vederti assediata o divina Eucaristia, da tanti cuori”.
E davanti all’Eucaristia in preghiera, veramente si trasfigurava, offrendo di sé l’immagine dell’adoratrice in spirito e verità.
Verso la Madonna aveva un’eccezionale fervore, perché Maria Candida la ringraziava considerando “da te ho avuto l’Eucaristia”, avrebbe voluto dire a tutto il mondo la sua esperienza interiore: “L’amore a Maria vi darà l’amore a Gesù”.
Il suo programma di suora, al quale con il sorriso fu sempre fedele con eroismo, risulta anche attraverso i suoi tanti scritti: “Ho sempre aspirato di dare al mio Dio il massimo di purezza, il massimo di amore, il massimo di perfezione religiosa”.
La sua particolare adesione allo spirito carmelitano di s. Teresa di Gesù, le ha procurato sia in vita che dopo morta, una fama di santità eccezionale, che con le innumerevoli grazie attribuite alla sua intercessione, fecero introdurre la causa per la sua beatificazione il 15 ottobre 1981.
È stata beatificata a Roma il 21 marzo 2004 da papa Giovanni Paolo II.
La Chiesa la ricorda il 12 Giugno, mentre i Carmelitani Scalzi ne fanno memoria il 14 Giugno.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91538
Maria Candida
dell'Eucaristia (1884-1949)
Maria Barba nacque il 16
gennaio 1884 a Catanzaro, città dove la famiglia, originaria di Palermo, si era
momentaneamente trasferita per il lavoro del padre, Pietro Barba, consigliere
della Corte d’Appello. Quando la bambina aveva due anni la famiglia fece
ritorno al capoluogo siciliano ed ivi Maria Barba visse la sua giovinezza, nel
cuore di una famiglia profondamente credente, ma che si oppose risolutamente
alla sua vocazione religiosa, manifestatasi fin dall’età di quindici anni.
Maria, infatti, dovette attendere quasi venti anni prima di poter realizzare la
sua aspirazione, dimostrando, in questi anni di attesa e di sofferenza interiore,
una sorprendente fortezza d’animo e una fedeltà non comune all’ispirazione
iniziale. In questa lotta, protratta fino all’ingresso al Carmelo teresiano di
Ragusa il 25 settembre 1919, Maria Barba fu sostenuta da una particolarissima
devozione al mistero eucaristico: nell’Eucaristia ella vedeva il mistero della
presenza sacramentale di Dio nel mondo, la concretezza del suo infinito amore
per gli uomini, il motivo della nostra piena fiducia nelle sue promesse.
In lei l’amore per l’Eucaristia
si manifesta fin dalla prima infanzia. «Quand’ero ancora piccina — racconta lei
stessa — e ancora non mi era stato dato Gesù, accoglievo la mamma mia dal
ritorno della Santa Comunione, quasi alla soglia di casa, e spingendo i piedi
per arrivare fino a lei, le dicevo: “A me pure il Signore!”. Mamma s’abbassava
con affetto e fiatava sulle mie labbra; io subito la lasciavo, e incrociando e
stringendo le mani sul petto, piena di gioia e di fede, ripetevo saltellando: “Io
pure ho il Signore! io pure ho il Signore”». Sono i segni di una vocazione che
è chiamata di Dio, iniziativa e gratuità di un dono per la Chiesa.
Da quando, a 10 anni,
venne ammessa alla Prima Comunione, la sua più grande gioia era poter fare la
Comunione. Da allora, privarsi della Santa Comunione era per lei «una croce ben
grande e tormentosa». Dopo la morte della mamma (1914), infatti, non poteva
recarsi alla Comunione che raramente per non urtare i fratelli, che non
permettevano che uscisse da sola.
Entrata al Carmelo, dove
assunse il nome, per certi aspetti profetico, di Maria Candida dell’Eucaristia,
volle «fare compagnia a Gesù nel suo stato di Eucaristia quanto più fosse
possibile». Prolungava le sue ore di adorazione, e soprattutto l’ora dalle 23
alle 24 di ogni giovedì era passata dinanzi al Tabernacolo. L’Eucaristia
polarizzava veramente tutta la sua vita spirituale, non tanto per le manifestazioni
devozionali, quanto per l’incidenza vitale del rapporto della sua anima con
Dio. Dall’Eucaristia Maria Candida trasse la forza per consacrarsi vittima a
Dio il 1° novembre 1927.
Maria Candida sviluppò
pienamente quella che lei stessa definisce la sua “vocazione per l’Eucaristia”
aiutata dalla spiritualità carmelitana, cui si era accostata in seguito alla
lettura della Storia di un’anima. Sono ben note le pagine in cui Santa Teresa
di Gesù descrive la sua particolarissima devozione all’Eucaristia e come nell’Eucaristia
la Santa Fondatrice sperimentasse il mistero fecondo dell’Umanità di Cristo.
Eletta priora del
monastero nel 1924, lo resterà, salvo una breve interruzione, fino al 1947,
infondendo nella sua comunità un profondo amore per la Regola di Santa Teresa
di Gesù e contribuendo in modo diretto allÂ’espansione del Carmelo teresiano in
Sicilia, fondazione di Siracusa, e al ritorno del ramo maschile dell’Ordine.
A partire dalla solennità
del Corpus Domini del 1933, anno santo della redenzione, Maria Candida inizia a
scrivere quello che potremmo definire il suo piccolo ‘capolavoro’ di
spiritualità eucaristica, L’Eucaristia, «vero gioiello di spiritualità
eucaristica vissuta». È una lunga, intensa meditazione sull’Eucaristia, sempre
tesa tra il ricordo dell’esperienza personale e l’approfondimento teologico di
quella stessa esperienza. Nell’Eucaristia, Madre Candida vede sintetizzate
tutte le dimensioni dell’esperienza cristiana. La fede: «O mio diletto
Sacramentato, io Ti vedo, io Ti credo!... O Santa Fede». «Contemplare con
doppia Fede il nostro Diletto nel Sacramento: vivere di Lui che viene ogni
giorno». La speranza: «O mia divina Eucaristia, mia cara speranza, tutto
attendo da te... Fin da bambina fu grande la mia speranza nella Santissima
Eucaristia». La carità: «Gesù mio, quanto Ti amo! È un amore immenso che
racchiudo nel mio cuore per Te, o Amor Sacramentato... Quanto è grande l’amore
di un Dio fatto pane per le anime! Di un Dio fatto prigioniero per me».
Nell’Eucaristia, Madre
Candida, allora priora della sua comunità, coglie anche il senso profondo dei
tre voti religiosi che in una vita intensamente eucaristica trovano, non solo
la loro piena espressione, ma un esercizio concreto di vita, una sorta di
profonda ascesi e di progressiva conformazione all’unico modello di ogni
consacrazione, Gesù Cristo morto e risorto per noi: «Quale inno dovrebbe
sciogliersi all’ubbidienza del nostro Dio Sacramentato? E cos’è l’obbedienza di
Gesù a Nazareth, paragonata all’obbedienza sua nel Sacramento da venti secoli?».
«Dopo avermi istruita nell’obbedienza, quanto mi parli, quanto mi istruisci
nella Povertà, bianca Ostia! Chi più spoglia, più povera di Te... Non hai
nulla, non chiedi nulla!... Divin Gesù, asseta le anime religiose di
spogliamento e di povertà sincera!».
«Se mi parli di
obbedienza e di povertà..., quale fascino di purezza Tu eserciti su di me solo
se lampeggi ai miei occhi! Signore, se il tuo riposo è nelle anime pure, qual è
quell’anima che trattando con Te non diventi tale?». Da qui il proposito:
«Voglio starmene vicino a Te per purezza e amore».
Ma è senz’altro la
Vergine Maria il vero modello di vita eucaristica, colei che ha portato in
grembo il Figlio di Dio e che continuamente lo genera nel cuore dei suoi discepoli:
«Vorrei essere come Maria — scrive la Beata in una delle pagine più intense e
profonde de L’Eucaristia —, essere Maria per Gesù, prendere il posto della
mamma sua. Nelle mie Comunioni, Maria l’ho sempre presente. Dalle sue mani
voglio ricevere Gesù, lei deve farmi diventare una sola cosa con Lui. Io non
posso dividere Maria da Gesù. Salve! O Corpo nato da Maria. Salve Maria, aurora
dell’Eucaristia!».
Per Madre Maria Candida l’Eucaristia
è scuola, è cibo, è incontro con Dio, è fusione di cuore, è scuola di virtù, è
sapienza di vita. «Il Cielo stesso non possiede di più. QuellÂ’unico tesoro è
qua, è Iddio! Veramente, sì veramente: mio Dio e mio Tutto». «Io chiedo al mio
Gesù di essere posta a custodia di tutti i tabernacoli del mondo fino alla fine
dei tempi».
Il Signore la chiamò,
dopo alcuni mesi di acute sofferenze fisiche, il 12 giugno 1949, nella
Solennità della Santissima Trinità.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040321_candida_it.html
APPELLA PAPALE PER LA
BEATIFICAZIONE DI 4 SERVI DI DIO
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
IV Domenica di Quaresima,
21 marzo 2004
1. "Se uno è in
Cristo, è una creatura nuova" (2 Cor 5,17).
Possiamo riassumere con
queste parole dell’apostolo Paolo il messaggio dell’odierna liturgia di
beatificazione, che si inserisce bene, a metà del cammino quaresimale, nella
Domenica detta "Laetare".
La seconda Lettura e il
Vangelo formano come un inno a due voci, a lode dell’amore di Dio, Padre
misericordioso (Lc 15,11-32), che ci ha riconciliati in Cristo (2
Cor 5,17-21). Un inno che si fa appello accorato: "Lasciatevi
riconciliare con Dio" (2 Cor 5,20).
Quest’invito poggia sulla
certezza che il Signore ci ama. Egli ha amato gli Israeliti facendoli entrare
nella terra di Canaan, dopo il lungo cammino dell’Esodo, come abbiamo ascoltato
nella prima Lettura, carica di struggente nostalgia. La Pasqua che essi
celebrarono "alla sera, nella steppa di Gerico" (Gs 5,10) e i
primi mesi che trascorsero nella terra promessa diventano per noi un simbolo
eloquente della fedeltà divina, che fa dono della sua pace al popolo eletto,
dopo la triste esperienza della schiavitù.
2. Singolari testimoni
dell’amorevole Provvidenza divina, che accompagna il cammino dell’umanità,
sono i quattro nuovi Beati che la Chiesa pone oggi dinanzi a
noi: Luigi
Talamoni, Matilde
del Sagrado Corazón Télles Robles, Piedad
de la Cruz Ortíz Real e Maria
Candida dell’Eucaristia.
Sorretti da indomita
fiducia nel Padre celeste, essi hanno affrontato le fatiche e le prove del
pellegrinaggio terreno. Loro sostegno e conforto nelle difficili vicende
dell’esistenza è stato sempre Cristo. Hanno così sperimentato in se stessi
quanto sia vero che vivere in Lui significa diventare "creature nuove"
(cfr 2 Cor 5,17).
3. Fedele riflesso della
misericordia di Dio è il sacerdote Luigi
Talamoni. Il più illustre dei suoi alunni al Collegio San Carlo di Milano,
Achille Ratti, poi Papa Pio XI, ebbe a definirlo "per santità di vita,
luce di scienza, grandezza di cuore, perizia di magistero, ardore di
apostolato, per civiche benemerenze onore di
Monza, gemma del clero ambrosiano, guida e padre di anime
senza numero". Il nuovo Beato fu assiduo nel ministero del confessionale e
nel servizio ai poveri, ai carcerati e specialmente ai malati indigenti. Quale
fulgido esempio egli è per tutti! Esorto a guardare a lui soprattutto i
sacerdoti e la Congregazione delle Suore Misericordine.
4. "El que es de
Cristo es una criatura nueva" (2 Co 5,17). Las palabras de San Pablo
pueden aplicarse perfectamente a la Madre
Matilde Télles Robles. Enamorada de Cristo, se entregó a Él como verdadera
discípula que encarna esa novedad. Esta mujer incansable y religiosa se
consagró, desde una intensa vida de oración, a la transformación de la sociedad
de su tiempo mediante la acogida de niñas huérfanas, la atención domiciliaria a
enfermos, la promoción de la mujer trabajadora y la colaboración en las
actividades eclesiales.
Profundamente devota de
la Eucaristía, la contemplación de Jesús en el Sacramento del Altar la llevó a
desear ser como el pan que se parte y reparte para todos. Esto es lo que enseñó
también a sus Religiosas, las Hijas de María Madre de la Iglesia. Su luminoso
testimonio es una llamada a vivir en adoración a Dios y servicio a los
hermanos, dos pilares fundamentales del compromiso cristiano.
5. La Madre
Piedad de la Cruz Ortíz, nacida en Bocairente y fundadora de las Salesianas
del Sagrado Corazón en Alcantarilla (Murcia), es un maravilloso ejemplo de la
reconciliación que nos propone San Pablo en la segunda lectura: "Dios
mismo estaba en Cristo reconciliando al mundo consigo" (2
Co 5,19). Pero Dios pide la colaboración de los hombres para llevar a cabo
su obra de reconciliación (cfr vv. 19-20). La Madre Piedad reunió a diversas
jóvenes deseosas de mostrar a los humildes y a los pobres el amor del Padre
providente manifestado en el Corazón de Jesús, dando así vida a una nueva
familia religiosa. Modelo de virtudes cristianas y religiosas, enamorada de
Cristo, de la Virgen María y de los pobres, nos deja el ejemplo de austeridad,
oración y caridad hacia todos los necesitados.
Traduzione italiana
dell'omelia pronunciata in lingua spagnola:
4. "Se uno è in
Cristo, è una creatura nuova" (2 Cor 5, 17).
Le parole di San Paolo
possono applicarsi perfettamente a Madre
Matilde Télles Robles. Innamorata di Cristo, si è consegnata a Lui
come autentica discepola che incarna tale novità. Questa donna instancabile e
religiosa si consacrò, a partire da un'intensa vita di preghiera, alla
trasformazione della società del suo tempo mediante l'accoglienza delle bambine
orfane, la cura domiciliare dei malati, la promozione della donna lavoratrice e
la collaborazione nelle attività ecclesiali.
Profondamente devota
all'Eucaristia, la contemplazione di Gesù nel Sacramento dell'Altare la portò a
voler essere come il pane che si spezza e si divide tra tutti. Questo è quanto
ella ha insegnato anche alle sue Religiose, le Figlie di Maria Madre della
Chiesa.
La sua luminosa
testimonianza è una chiamata a vivere in adorazione di Dio e al servizio dei
fratelli, due pilastri fondamentali dell'impegno cristiano.
5. Madre
Piedad de la Cruz Ortíz, nata a Bocairente, Fondatrice delle Salesiane
del Sacro Cuore ad Alcantarilla (Murcia), è un meraviglioso esempio della riconciliazione
che ci propone San Paolo nella seconda lettura: "È stato Dio infatti
a riconciliare a sé il mondo in Cristo" (2 Cor 5, 19). Ma Dio
chiede la collaborazione degli uomini per portare a termine la sua opera di
riconciliazione (cfr v. 19-20). Madre Pietà riunì diverse giovani desiderose di
mostrare agli umili e ai poveri l'amore del Padre provvidente manifestato nel
Cuore di Gesù, dando così vita alla nuova famiglia religiosa.
Modello di virtù
cristiane e religiose, innamorata di Cristo, della Vergine Maria e dei poveri,
ci lascia l'esempio di austerità, di preghiera e di carità verso tutti i
bisognosi.
6. "Creatura
nuova" divenne Maria Barba, che offrì tutta la sua vita a Dio nel Carmelo,
dove ricevette il nome di Maria
Candida dell’Eucaristia. Dell’Eucaristia fu autentica mistica; ne fece il
centro unificante dell’intera esistenza, seguendo la tradizione carmelitana, in
particolare l’esempio di santa Teresa di Gesù e di san Giovanni della Croce.
S’innamorò a tal punto di
Gesù eucaristico da avvertire un costante e ardente desiderio di essere
apostola infaticabile dell’Eucaristia. Sono certo che dal Cielo la beata Maria
Candida continua ad aiutare la Chiesa, perché cresca nello stupore e nell’amore
verso questo sommo Mistero della nostra fede.
7. "Laetare,
Ierusalem - Rallegrati, Gerusalemme" (Antifona d’ingresso).
L’invito alla gioia, che
caratterizza l’odierna liturgia, si amplifica per il dono dei Beati Luigi
Talamoni, Matilde
del Sagrado Corazón Télles Robles, Piedad
de la Cruz Ortíz Real e Maria
Candida dell’Eucaristia. Essi fanno assaporare a noi, pellegrini sulla
terra, il gaudio del Paradiso e sono per ogni credente testimoni di consolante
speranza.
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Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Beata Maria Candida dell’Eucaristia
Madre Maria Candida, al secolo Maria barba, nacque il 16 gennaio 1884 a Catanzaro (città dove la famiglia si era momentaneamente trasferita per il lavoro del padre), da Pietro Barba e da Giovanna Florena, genitori palermitani, profondamente cristiani. Era la decima figlia, dei dodici che erano venuti al mondo: cinque però erano morti in tenera età.
La bimba fu battezzata tre giorni dopo la nascita, col nome di Maria e ricevette in famiglia la sua prima educazione, in particolare dalla madre, donna di grandi doti umane. Il padre era un alto magistrato, Primo Consigliere di Cassazione e Presidente della Corte d’Appello.
La famiglia, dopo non molto tempo, si stabilì a Palermo. Maria aveva un
carattere vivace ed era anche volitiva e capricciosa, tuttavia, ancora piccola,
dimostrava una spiccata tendenza per le cose che riguardavano Dio e la
religione. A sette anni fu iscritta al “Collegio di Maria al Giusino”, per
frequentare le scuole elementari e qui cominciò a prendere coscienza della
vocazione alla santità, come amore totale a Gesù, sin dal giorno della Prima
Comunione, il 3 aprile del 1894.
Quel giorno, Madre Candida, «fu preda per alcuni istanti di una stretta amorosa». «L’amore di Gesù, la sua tenerezza per me facevano crollare sui miei occhi due lacrime di intensa felicità e di amore».
Temperamento vivo e appassionato, ma dotato di una straordinaria sensibilità
interiore, ella stessa affermò, esagerando un po’, che verso gli undici anni
incominciò a diventare turbolenta e irrequieta, disobbediente e vanitosa. A 14
anni, compiuti i corsi elementari e i tre corsi di Magistrale Inferiori, sempre
riportando ottimi voti, Maria fu costretta dai genitori, secondo la discutibile
consuetudine del tempo, ad interrompere gli studi. Le fu concesso, come
avveniva per tutte le fanciulle destinate ad un brillante inserimento sociale,
di studiare il pianoforte, ma anche la scoperta della musica completò in
qualche modo una formazione che, nell’intento della famiglia, non doveva uscire
dai canoni della normalità. La famiglia, peraltro, l’adorava e Maria stessa,
nei suoi scritti autobiografici, ci fa intravedere un ambiente familiare sereno
e carico di una non tanto frequente spiritualità cristiana. Così, trasportata
da un purissimo affetto per i suoi, Maria per un certo tempo aderì al modello
consueto delle ragazze del suo tempo.
La condizione sociale della famiglia la costrinse ad un tenore di vita piuttosto mondano e così, verso i 15 anni, divenne più vanitosa, nel vestire e nell’acconciarsi i capelli, nonostante che la sua indole riservata, all’inizio, la facesse un po’ rifuggire dai balli, dai teatri e dalle visite altolocate.
La madre la seguiva però, cercando di mantenerla fedele alla meditazione quotidiana, e facendole condividere con lei l’amore per i poveri, per i quali Maria sarebbe stata capace di privarsi anche del necessario.
Era ancora una quindicenne spensierata e ardente quando l’attrattiva di Dio la
sospinse verso un cambiamento improvviso, per certi aspetti a noi misterioso,
determinando nella sua anima una conversione chiara, sempre più profonda e
senza ritorni. Maturò questa consapevolezza nel giugno del 1899 in quella
esperienza della grazia di Dio davanti all’immagine del Sacro Cuore che lei
chiamò la sua “conversione”; ma fu il 2 luglio dello stesso anno che, dopo aver
assistito alla vestizione religiosa di una sua parente, prese la forte e
durevole decisione di dedicarsi, per il futuro, completamente a Dio. «Gesù si
piegò sul mio cuore … il giorno dopo, al risveglio, avvenne in me qualcosa di
inspiegabile… quello che il giorno innanzi mi era sembrato cosa orrenda (la
vestizione religiosa), a un tratto mi apparve cosa meravigliosa…».
Benché isolata nella trasformazione avvenuta in lei, e incompresa dallo stesso ambiente familiare, Dio sembrava farle da guida, soprattutto, con la “scoperta”, nel 1902, della presenza reale di Gesù nel Tabernacolo. Maria iniziò a sentire dentro di sé un particolare amore verso il Mistero dell’Eucaristia, che diverrà il centro di interesse di tutta la sua vita, e promise di non tralasciare mai la Comunione.
Irruppe così in lei la forza della grazia e la presenza del Signore, che divenne l’unico vero Sole, in grado di riscaldare tutti gli slanci della sua esistenza giovanile.
Rinunciando decisamente ad ogni altro allettamento sensibile esterno, ella
iniziò la sua vera vita di santificazione personale con l’esercizio dell’umiltà
e dell’obbedienza, sottoponendosi, per potervi riuscire, a pesanti
mortificazioni corporali.
Resistendo con coraggio alla volontà dei genitori e dei fratelli, che volevano indirizzarla alla vita matrimoniale, Maria, a 18 anni, durante un ritiro al Collegio “Giusino”, emise il “voto di verginità” temporaneo che rinnoverà ogni tre mesi e, durante i quindici giorni trascorsi nel Monastero della Visitazione di Palermo, rinnovò la sua Consacrazione al Sacro Cuore.
La famiglia, specialmente dopo la morte del padre (avvenuta il 21 giugno del 1904), seguì con apprensione la trasformazione di Maria e da quel momento, particolarmente quando conobbe la sua vocazione religiosa, cercò in tutti i modi di mitigare il suo fervore, tanto da non lasciarla andare più neanche in Chiesa, nella segreta convinzione che si trattasse di un’esaltazione momentanea. La madre stessa, pur così pia e religiosa, le diceva chiaramente che non voleva staccarsi da lei: sarebbe entrata in religione dopo la sua morte. Dopo tutto, Maria era una donna e alla mentalità dei fratelli i suoi atteggiamenti estatici o di profondo raccoglimento apparivano quanto meno esagerati. Nel 1905 ella cadde in uno stato di grave prostrazione, anche a causa della “malattia degli scrupoli”. Nel 1908 iniziò la direzione spirituale con padre Antonio Matera, dei francescani conventuali di Palermo. Il 2 febbraio del 1910, in obbedienza al direttore spirituale, iniziò la stesura della sua Confessione generale (che continuerà fino al 1918) e, il 20 Marzo, si iscrisse al Terz’Ordine francescano dove fece la sua professione il 2 aprile 1916. A Settembre dell’anno 1910 si recò in pellegrinaggio a Roma con la famiglia e fu ricevuta in udienza da Papa Pio X. Prese contatto con l’Istituto delle suore di Maria Riparatrice per un eventuale ingresso, ma ne fu impedita dalla madre.
Maria si piegò inizialmente alla situazione familiare con uno spirito di carità non meno sorprendente della sua fermezza: la lunga malattia del padre, la morte, nel 1911, del fratello Paolo, giovane universitario di appena 21 anni, le fecero capire che non era ancora giunto il momento di realizzare la sua vocazione. Ma nel profondo dell’ anima soffrirà immensamente, come dichiarerà più tardi. Durante l’anno 1912 prese contatto con il Carmelo di Palermo e lesse la Storia di un’anima di Santa Teresa di Lisieux.
Quando si trattò di ricevere il sacramento della Cresima, che, a quei tempi, si soleva amministrare al momento o poco prima del matrimonio, Maria dovette ricorrere ad un vero sotterfugio. Chiese che le venisse dato da Mons. Bova, Vescovo Ausiliare della città di Palermo, quasi segretamente, quando questi si trovava in casa della sorella Luisa, per conferirlo a un suo figlio gravemente ammalato. Era il giorno 13 novembre 1912 e Maria aveva già 28 anni. Nel 1913 ella cadde nuovamente in uno stato di grave depressione e si ammalò di cuore. Guarita, si liberò finalmente della “malattia degli scrupoli”. Padre Antonio Matera le permise di emettere il voto perpetuo di verginità.
Per sua fortuna, la mamma, le aveva dato il permesso di frequentare le Suore della Visitazione e quelle di Maria Riparatrice. Quando poi la madre morì, il 5 giugno del 1914, Maria, sempre più decisa a lasciare il mondo, pensò seriamente quale Istituto dovesse scegliere per diventare Sposa del Signore. Il 22 giugno del 1914 tentò di fuggire a Roma per entrare nell’Istituto delle suore di Maria Riparatrice. Divenuta, però, dopo la morte della madre, il centro affettivo della famiglia dei suoi fratelli, dovette aspettare ancora cinque anni e sopportare dure prove, per potersi allontanare da casa, dimostrando, in questi anni di attesa e di sofferenza interiore, una sorprendente fortezza d’animo e una fedeltà non comune all’ispirazione iniziale. Dopo la morte della mamma non poteva recarsi alla Comunione che raramente per non urtare i fratelli, che non permettevano che uscisse da sola anche se, privarsi della Santa Comunione, era per lei «una croce ben grande e tormentosa». Il 17 marzo del 1919 Maria Candida fu ricevuta in udienza dal Cardinale Alessandro Lualdi, Arcivescovo di Palermo, che le indicò il Carmelo di Ragusa.
Nonostante l’opposizione dei fratelli, riuscì ad entrare in questo monastero
“molto povero, ma osservantissimo” il 25 settembre 1919, quando già aveva 35
anni. Finiva così per lei la lunghissima lotta che l’aveva impegnata per tanti
anni, prima di poter rispondere alla chiamata di Dio. Nessuno dei fratelli
l’accompagnò all’ingresso al Carmelo, nessuno volle assistere alla sua vestizione
e nessuno l’andrà a trovare nei suoi anni di vita religiosa. Anche questo fatto
sarà per lei molto doloroso. Quasi a voler riconquistare il tempo perduto,
Maria iniziò un’intensissima vita spirituale.
Compiuto normalmente il periodo di postulandato, vestì l’Abito religioso il 16 aprile 1920, assumendo il nome, per certi aspetti profetico, di Suor Maria Candida dell’Eucaristia. La nuova Beata, aiutata dalla spiritualità carmelitana, sviluppò pienamente quella che lei stessa definì la sua “vocazione per l’Eucaristia”. …Lo aveva compreso in modo singolare sin da bambina: «Quand’ero ancora piccina e ancora non mi era stato dato Gesù, accoglievo la mamma mia dal ritorno della S.ma Comunione, quasi alla soglia di casa, e spingendo i piedi per arrivare fino a lei, le dicevo: “A me pure il Signore!”. Mamma s’abbassava con affetto e fiatava sulle mie labbra; io subito la lasciavo, e incrociando e stringendo le mani sul petto, piena di gioia e di fede, ripetevo saltellando: Io pure ho il Signore! io pure ho il Signore».
Maria Candida affermava di essere “rinvenuta” quando aveva trovato e scoperto il mistero dell’Eucaristia e diceva: «Tu solo mi hai fatto felice; ora so dov’è la gioia, il sorriso. Vorrei additarti al mondo intero, o fonte di felicità, o paradiso. Vorrei trascorrere la vita ai tuoi piedi, vorrei vederti assediata o divina Eucaristia, da tanti cuori».
«La Santa Comunione è il mio sospiro, la mia brama, il mio palpito. Per me non vi è alcun diletto su questa terra che nella S. Comunione … Anche comunicarmi ogni giorno [e allora non era facile] mi sembra troppo poco». Per questo, sognava il permesso di potersi comunicare anche a pomeriggio: un sogno profetico divenuto oggi, per noi, realtà.
L’Eucaristia fu la sua vocazione, il suo carisma, la sua missione. Ella entrò nel Carmelo per realizzare il suo intensissimo desiderio di immolazione, come via privilegiata della propria santificazione, secondo la sua stessa affermazione: «Qua giunta e prostrata ai piedi della Sacra Custodia, io sentii di immolarmi e mi immolai in silenzio a Lui». E rinnovava in ogni celebrazione eucaristica questa immolazione riparatrice soprattutto per le offese arrecate al suo Amore eucaristico e scongiurava i sacerdoti: «Trattate bene il mio Gesù sacramentato!»
Voleva essere “l’apostola della Comunione”, anzi un “ostensorio” vivente e chiedeva a Gesù “anime che si comunichino per amore, con amore, che facciano il possibile per dare tempo – il più che possono – al rendimento di grazie”.
«Sperimentino tutti, o Gesù, ciò che sorge dalle comunioni ben fatte», «Grande è l’unione che passa fra Gesù e l’anima che l’ha ricevuto… è da questo intimo amplesso dell’anima con Gesù che sorge quella gran sete e desiderio d’unione con Dio. Veramente frutto massimo della SS. Comunione ben fatta è l’unione divina: Comunione ossia unione».
«Al tuo contatto si smorza, si muta ogni passione contro la bella carità, da te s’attinge ogni forza per rendere bene per male, e sempre bene, solo bene».
«Quante volte assistendo alla SS. Comunione mi ha tratto e commosso il cuore il prodigarsi di Gesù, il donarsi a tutti, tutto, senza posa, a quanti! Ed è sorto spontaneo nell’anima mia il pensiero, il desiderio di donarmi, di prodigarmi anch’io a tutti, tutta, senza posa, senza riserve».
E davanti all’Eucaristia in preghiera, veramente si trasfigurava, offrendo di sé l’immagine dell’adoratrice in spirito e verità. Volle prolungare le sue ore di adorazione, e soprattutto l’ora dalle 23 alle 24 di ogni giovedì era passata dinanzi al Tabernacolo. L’Eucaristia polarizzava veramente tutta la sua vita spirituale, non tanto per le manifestazioni devozionali, quanto per l’incidenza vitale del rapporto della sua anima e Dio. «Quante volte, specialmente a sera, ricordando le grandezze, gli splendori della terra e poi volgendo lo sguardo al Tabernacolo, esclamo: Tutto è vuoto; non vi è tesoro più grande, più delizioso di quello che posseggo e che tutto è là».
«Toglietemi tutto, anche la pelle, ma lasciatemi Gesù!»,«Gesù, – diceva – donami lo splendore dell’Ostia immacolata».
Madre Candida, educata alla scuola di S. Margherita Alacoque, esprimeva la “gioia piena” e la “dolcezza senza fine” da lei provate davanti alla presenza eucaristica del suo Sposo divino «Il Cielo stesso non possiede di più. Quell’unico tesoro è qua, è Iddio! Veramente, sì veramente: mio Dio e mio Tutto. Io chiedo al mio Gesù di essere posta a custodia di tutti i tabernacoli del mondo sino alla consumazione dei secoli» e chiedeva che il suo cuore ardesse come sua “lampada perenne” in tutti i luoghi dove Egli abitava, per concludere: «Ove è Gesù Ostia, sono dunque pure io»… «Vivere della tua presenza è quasi un delirio per l’anima mia»…
L’amore allo Sposo divino eucaristico s’intrecciava nella Beata con l’amore alla Madre sua, “donna eucaristica in tutta la vita”. Madre Candida, rivolgendosi a Gesù eucaristico, così pregava: «Io non ti avrei se Maria non avesse consentito a divenire madre di Te, Verbo incarnato», e per questo chiamava “Aurora dell’Eucaristia” Colei che aveva portato in grembo il Figlio di Dio e che continuamente lo genera nel cuore dei suoi discepoli: «Vorrei essere come Maria, essere Maria per Gesù, prendere il posto della mamma sua. Nelle mie Comunioni Maria è sempre con me: è dalle sue mani che voglio riceverlo, è col suo cuore che lo voglio nel mio cuore, io provo a volte la tenerezza di Maria nello stringere Gesù. Io vorrei difenderlo da tutte le freddezze, da tutte le negligenze, vorrei chiuderlo in me, carezzarlo tanto, quel corpo adorabilissimo, quelle innocentissime e salutari Carni. Io non posso dividere Maria da Gesù. Salve, o Corpo di Cristo, nato da Maria Vergine. Salve o Maria, aurora dell’Eucaristia». Verso la Madonna, quindi, Madre Candida ebbe sempre un eccezionale fervore, la ringraziava considerando “da te ho avuto l’Eucaristia”, avrebbe voluto dire a tutto il mondo la sua esperienza interiore: “L’amore a Maria vi darà l’amore a Gesù”.
Donna d’intensa spiritualità, vissuta in umiltà e semplicità, Maria Candida con il candore proprio del suo nome, seppe incarnare in sé l’immagine della vera figlia di S. Teresa d’Avila, la grande riformatrice del Carmelo, la cui vita fu proiettata tutta al compimento totale dei suoi doveri, sia piccoli che grandi, per il bene della Chiesa, dei sacerdoti e di tutti i peccatori. Sono ben note le pagine in cui Santa Teresa di Gesù descrive la sua particolarissima devozione all’Eucaristia e come nell’Eucaristia la santa Fondatrice avesse sperimentato il mistero fecondo dell’Umanità di Cristo.
In noviziato Madre Candida si distinse per la sua carità e amabilità: cercava di essere di sollievo a tutte, trascinando con il suo esempio a seguirla. Il suo programma di suora, al quale con il sorriso fu sempre fedele con eroismo, risulta anche attraverso i suoi tanti scritti: «Ho sempre aspirato di dare al mio Dio il massimo di purezza, il massimo di amore, il massimo di perfezione religiosa». «Desidero essere santa, ma sento la mia impotenza e ti domando, o mio Dio, di essere tu stesso la mia santità».
Sembrava che leggesse nei cuori: il suo sguardo penetrava fino in fondo all’anima. Amava e coltivava la penitenza e osservava perfettamente la Regola. Aveva un carattere molto vivace ed era allegra e lieta in ricreazione, appena però suonava la campana della fine, acquistava subito la padronanza di sé e del suo carattere, e l’osservanza del suo silenzio era perfetta.
Per un senso di umiltà e di rottura con la sua classe sociale aveva fatto
richiesta di essere suora conversa: le fu negato dalle Superiore. Sua prima
maestra fu Madre Maria Immacolata di San Giuseppe.
Al termine del noviziato, fece la sua Professione Semplice il 17 aprile del
1921. Una volta professa, disimpegnò lodevolmente i vari incarichi che le
furono affidati: rotara, portinaia, sacrestana, aiuto-cuoca, tanto da essere
chiamata in Comunità la “suora turabuchi”. Il 16 giugno del 1922 la sua seconda
maestra delle novizie, madre Maria Evangelista di San Luca, le chiese di
scrivere il racconto della sua vocazione e del suo arrivo al Carmelo: è il
primo manoscritto, pubblicato con il titolo Salita: primi passi.
A luglio dello stesso anno la famiglia cercò di farla trasferire al Carmelo di
Palermo, ma madre Maria Candida si oppose.
Il 23 aprile 1924 fu ammessa alla Professione Solenne.
Dotata di particolari doni di grazia, raggiunse vertici altissimi della vita di preghiera e di contemplazione e ne divenne maestra insigne, non tanto con il sapere dell’intelligenza, che pure era abbastanza alto e profondo, come risulta dai suoi scritti, quanto con la sapienza del cuore e la testimonianza della vita più eloquente di ogni parola.
Dopo appena sei mesi dalla Professione Solenne, “con dispensa dei sacri canoni”
il 10 novembre 1924 fu eletta Priora e, dopo la scadenza del triennio, fu
rieletta per un secondo triennio. Il 5 novembre del 1926, per obbedienza al suo
confessore, don Giorgio La Perla, iniziò a scrivere il racconto della sua vita
carmelitana, pubblicato con il titolo Il Canto sulla Montagna. Nel 1927 emise
il voto del più perfetto e, il 1 novembre dello stesso anno, il voto
di vittima, scritto con il proprio sangue. Inoltre negli anni 1930-33, quando
non fu priora, ebbe il compito di sacrestana e maestra delle novizie; il 4
novembre del 1933 fu eletta Priora per la terza volta. Continuamente rieletta,
mantenne l’incarico fino al 1947. A partire dalla solennità del Corpus Domini
del 1933, anno santo della redenzione, la Priora, Madre Maria Teresa di Gesù,
le chiese di scrivere alcune riflessioni sul Sacro Cuore. Consigliatasi con il
confessore, Madre Maria Candida scrisse liberamente i suoi pensieri. Nacque
quello che potremmo definire il suo piccolo ‘capolavoro’ di spiritualità
eucaristica, il manoscritto Colloqui Eucaristici (nella prima
pubblicazione del 1979 intitolati L’Eucaristia), che sarà completato nel
giro di due anni. È una lunga, intensa meditazione sull’Eucaristia, sempre tesa
tra il ricordo dell’esperienza personale e l’approfondimento teologico di
quella stessa esperienza.
Seguendo l’esempio di
Santa Teresa di Gesù, instancabile fondatrice di monasteri carmelitani nella
Spagna del XVI secolo, Madre Maria Candida ebbe parte attiva nella
restaurazione di tre antichi Monasteri dell’Ordine in Sicilia (quello di
Chiaramonte Gulfi nel 1925, quello di Enna nel 1931, quello di Vizzini nel
1932) e, a questo scopo, vide partire alcune delle sue Madri e Sorelle. Alla
sua preghiera e al suo interessamento i Padri Carmelitani Scalzi devono anche
il loro ritorno in Sicilia dopo la soppressione dei XIX secolo: il 28 settembre
1946 i Padri aprirono a Ragusa la loro prima casa in Sicilia e Madre Maria
Candida li ospitò per sette mesi nel proprio monastero, in attesa della
sistemazione del convento.
Nei venti anni in cui fu Priora, trascorsi non senza difficoltà e incomprensioni, in mezzo a continue rinunce e fatiche, ma sempre al massimo desiderosa di arrivare alla santità che Dio voleva da lei, Madre Maria Candida esercitò una influenza molto buona su tutta la Comunità.
Era molto distaccata dagli affetti terreni, molto austera, forse, agli inizi, un po’ troppo rigida, in seguito, però, divenne sempre dolce e amabile. Aveva grande cura per il decoro delle funzioni religiose; usava uguale carità verso tutte, con qualche predilezione per le monache più deboli o malate. Madre Candida era in tutto molto prudente e saggia, osservantissima della Regola, tanto da essere chiamata la Regola vivente; aveva grandi doti di spirito e di cuore, ma sapeva accettare anche, nella sua umiltà, le umiliazioni che le venivano talora dalle stesse monache.
Si affidava costantemente a Gesù che divenne sua guida e, abbandonandosi completamente a Lui, avvertiva che Egli dirigeva i suoi passi. Si notava in lei, dicono le consorelle, uno spirito semplice, molto gioviale e, specialmente quando più soffriva, traspariva dai suoi atti e dalle sue parole, un senso di gioia. Rieletta di nuovo dalla comunità nel 1947, il nuovo Superiore Generale, Padre Silverio di S. Teresa, non volle, però, rinnovare la dispensa, poiché durante il suo governo non permise di concederne al riguardo. Così Madre Candida ritornò fra le sue consorelle, a vivere in ubbidienza la vita del chiostro; la nuova Priora, madre Maria Ines di Gesù, le chiese di scrivere alcune riflessioni dedicate alle consorelle sulla vita carmelitana. Nacque l’ultimo suo manoscritto che sarà pubblicato con il titolo Perfezione carmelitana.
Ella fu sollevata dal peso del priorato ma i Superiori ritennero di poterle
ancora affidare un incarico di fiducia: la nuova fondazione di un Monastero a
Siracusa. Non giunse tuttavia a completare l’opera.
Il Monastero non fu certo per Madre Maria Candida un comodo rifugio al riparo dei problemi della vita, ma, al contrario, il luogo dove esercitare un serio impegno di vita al servizio di Dio e della Chiesa. Di salute sempre malferma, fu continuamente afflitta da mali fisici, da sofferenze a volte acute, che seppe sempre sopportare con gioiosa ed esemplare mortificazione.
Nel Febbraio del 1949 le venne diagnosticato un tumore al fegato, malattia mortale che si accompagnò con una lunga sofferenza, molto dolorosa per Maria Candida, la quale sopportò il lungo martirio, con nobiltà d’animo, rassegnazione alla volontà di Dio e raccolto silenzio, dando alla Comunità delle Carmelitane Scalze un fulgido esempio del senso teresiano dell’oblazione amorosa delle sofferenze, che con gioia venivano donate a Dio per la Chiesa e per le anime tribolate.
Ella invitava le religiose che l’assistevano a ringraziare Gesù per il suo
martirio, da lei definito “carezza della misericordia infinita”, di cui non era
degna e si dichiarava “beatissima, felicissima” del suo dolore. Negli ultimi
giorni, quasi agonizzante, volle “immolarsi a Gesù con tutta felicità”,
affermando con serenità «Non mi pento d’essermi data a Gesù». Dopo aver
ricevuto con estrema devozione il Sacramento degli Infermi, all’età di 65 anni,
morì fra atroci sofferenze, offerte da lei al suo Sposo a coronamento di una
“vita nascosta con Cristo in Dio”.
Era il 12 giugno 1949,
Solennità della SS. Trinità. Le sue ultime parole furono d’invocazione a Maria,
suo grande amore. Durante la notte tra il 12 e il 13 giugno, Suor Maria
Margherita del SS. Sacramento, al secolo Teresa Occhipinti (1885-1967) guarì
improvvisamente da un gravissimo eczema al piede destro che l’affliggeva da
molti anni e che i medici avevano giudicato incurabile.
Il 14 giugno si radunò nella chiesa del Carmelo di Ragusa un’impressionante moltitudine di persone per le esequie di Suor Maria Candida: era già da tutti proclamata “santa”.
Ci fu grande concorso di gente anche nel trasporto della salma dal Monastero al
cimitero di Ragusa, dove venne seppellita nella tomba del Sac. Giorgio La
Perla, che fu per molti anni suo direttore spirituale. La sua particolare
adesione allo spirito carmelitano di S. Teresa di Gesù, le procurò sia in vita
che dopo morta, una fama di santità eccezionale, che con le innumerevoli grazie
attribuite alla sua intercessione, fecero introdurre la causa per la sua
beatificazione il 15 ottobre 1981.
5 marzo 1956: Mons. Francesco Pennisi, vescovo di Ragusa, apre il Processo ordinario diocesano conclusosi il 28 giugno 1962.
12 novembre 1970: traslazione della salma dal cimitero di Ragusa nella chiesa del Carmelo.
12 giugno 1986: Mons. Angelo Rizzo apre il processo sul miracolo che verrà chiuso il 9 dicembre dello stesso anno.
9 novembre 1992: la Positio super vita et virtutibus viene presentata per la discussione alla Congregazione delle Cause dei Santi a Roma. La sua causa fu accolta presso la Congregazione della Causa dei Santi il 25 marzo 1993.
18 dicembre 2000: Giovanni Paolo II dichiara Madre Maria Candida dell’Eucaristia «Venerabile»: è il passo decisivo verso la Beatificazione.
Madre Maria Candida dell’Eucaristia sarà Beatificata da Giovanni Paolo II il 21
marzo 2004 in Piazza San Pietro, a Roma.
Potete inviare le vostre vostre intenzioni di preghiera e di ringraziamento aintenzioni-m.candida@santuariocarmineragusa.it
Ogni quarta Domenica del mese, presso la chiesa del Monastero delle
Carmelitane Scalze di Ragusa, alle ore 17, sarà celebrata una S. Messa per
affidare all’intercessione della Beata Maria Candida dell’Eucaristia tutte le
intenzioni ricevute nel mese.
SOURCE : https://www.santuariocarmineragusa.it/beata-maria-candida-delleucaristia/
Maria Barba
Catanzaro 1884 - Siracusa
1949
Maria Candida è figlia di
Giovanna Florena e decima di dodici figli. Nasce a Catanzaro perché il padre,
Pietro, è lì trasferito come Consigliere di Corte d’Appello; due anni dopo la
famiglia fa ritorno nella città d’origine, Palermo, e lì Maria trascorrerà
l’infanzia e la giovinezza, in una famiglia, dirà “dove ha vita la carità”.
Nella sua autobiografia ricorda:
Avevo undici anni, quando
cominciai a essere turbolenta e irrequieta. Correvo, saltavo, stuzzicavo sempre
qualcuno, mi divertivo a burlare le donne di servizio, anche quando
protestavano. Di notte mi alzavo e facevo dispetti, per far ridere le mie
sorelle. Mi chiamavano Maria, la diavolona. Soltanto nei giorni di passione non
saltavo e parlavo adagio.
Frequenta la scuola
elementare presso il Collegio del Giusino, luogo di silenziosa spiritualità,
tra i cortili interni dell’attuale Biblioteca Regionale e del Convitto
Nazionale, elegante di portici il primo, arioso di alberi l’altro. Ma nel 1898,
secondo la consuetudine di allora, i suoi le impongono l’interruzione degli
studi. Resterà sempre un suo cruccio il desiderio giovanile per i libri e il
teatro, più tardi vissuti come distrazione dall’adorazione eucaristica,
divenuta il fulcro della sua vita interiore. La prima esperienza della grazia
la coglie quindicenne.
Una sera, giravo oziosa
per le stanze, in attesa di andare a tavola. Passando vicino a una stanzetta
dove ardeva una lampada, posta innanzi all’immagine del Sacro Cuore, che
avevamo composta su di un altarino, fui colpita da quel pallido chiarore. Nella
penombra di quella stanza, in un’atmosfera soave di raccoglimento, che parlava
di Dio, mi sedetti tutta calma a leggere il punto della meditazione. Prima più
lievemente, poi fortemente, mi sentii sollevare in Dio, mentre il Cielo si
apriva sulla mia anima per versarvi le divine dolcezze, avvolgendola. Sentivo
quella Immensità circondarmi, riempirmi, proteggermi. La sentivo a me vicina,
aleggiare sul mio capo. Non so quanto durò; certo fui chiamata per il pranzo, e
dovette essere breve.
Ma la decisione di
prendere i voti è fortemente osteggiata dai fratelli, specie dopo la morte dei
genitori. Deve perciò accontentarsi di una promessa di verginità temporanea,
per altro continuamente reiterata, al Giusino, dove le è concesso di
raccogliersi in ritiro. Nel 1910 inizia a scrivere le sue
confessioni, Nella stanza del mio cuore, completate nel 1918. Frattanto
entra in contatto con il Carmelo di Palermo e legge la Storia di
un’anima di Teresa di Lisieux che si configura per lei come una guida e un
modello; infatti non avrà mai né confessori né padri spirituali lungo il
cammino che compirà tutto da sola.
Nel 1919 riesce
finalmente a entrare al Carmelo di Ragusa, nonostante l’ostilità dei fratelli
che mai andranno a visitarla. Qui scrive il racconto della sua
vocazione, Salita: primi passi (1922) e quindi la storia della sua
vita contemplativa, Il canto della montagna (1926). Dal 1924 diviene
priora del monastero, carica che ricoprirà fino alla morte; fra il 1930 e il
1933 è maestra delle novizie e inizia a redigere il suo piccolo
capolavoro, L’eucaristia, uno scritto prezioso a metà tra la riflessione
teologica e l’estasi mistica che racchiude pagine di delicatissima poesia,
affini a quella di Teresa d’Avila e Giovanni della Croce, in cui narra la
sua “pazzia d’amore e forza di unione”:
È più che unione, è
fusione. Una volta mi parve che tutta andassi a mescolarmi col mio Dio: non si
capisce più chi è Gesù e chi sono io. Noi siamo due amanti appassionati, siamo
due amanti pazzi. E anche Lui è folle d’amore: vuole unirmi a Sé, prendere
tutto il posto, occuparmi tutta, unificarmi tutta a Sé. […] Io accostavo molto
il mio cuore al suo per prenderne le fiamme e lo supplicavo di volermi attrarre
a sé, vulcano d’amore, e incenerirmi. […] Dal cuore amorosissimo che serro al
mio, lascio passare il miele della dolcezza. Mi attrae: in questo mare
limpidissimo io immergo l’anima mia e vi riposo. […] Gli ho detto, allora: non
vedi come sono bella? Ora sì che puoi mangiare l’anima mia. Bevila tutta,
mangiami e dammi la Vita.
Nel 1946 contribuisce –
lei, donna – all’apertura a Ragusa di una casa dei Carmelitani Scalzi, la prima
dopo la soppressione avvenuta nell’Ottocento. L’anno successivo fonda e dirige
un nuovo monastero femminile a Siracusa. Muore il 12 giugno 1949. A quella
stessa notte viene fatto risalire il suo primo miracolo: una consorella
guarisce improvvisamente da un eczema giudicato incurabile, proprio nel momento
in cui lei spira. Verrà beatificata a Roma il 21 marzo 2004.
Fonti, risorse bibliografiche,
siti
Nella stanza del mio
cuore (a cura delle Carmelitane Scalze di Belvedere, Siracusa), OCD 2004
Salita: primi
passi (a cura delle Carmelitane Scalze di Ragusa), Palermo 1980
L’Eucaristia (a cura
di Carmelo Mezzasalma e Alessandro Andreini), OCD 2004
È nata a Palermo (1953),
insegna filosofia e storia presso il liceo classico Umberto I della sua città,
dedicandosi in particolare alla interculturalità, alla pedagogia della
differenza e all’educazione contro la mafia; dal 1992 al 2005 ha collaborato
con la rivista "Mezzocielo" e con l’associazione culturale Luminaria.
Ha pubblicato, tra l’altro, per la casa editrice La Palma raccolte di scritti e
poesie.
SOURCE : http://www.enciclopediadelledonne.it/biografie/maria-barba/
Voir aussi : https://lecarmel.org/maria-candida-de-leucharistie
http://www.carmelitanescalze-concenedo.it/files/spiritualita/M.MariaCandida.pdf