Vincenzo Cavallero (1765/1839). Martirio di San Secondo (particolare);
tela nella Collegiata di San Secondo, Asti
Saint Second
(✝ 134)
Martyr à Asti dans
le Piémont, décapité pour avoir pris soin de la sépulture du chrétien qui
l'avait converti et instruit.
Secundus of Asti (Secondo).
Codice della Catena
SAINT SECOND, MARTYR *
Second,
peut venir de se couvrant, se composant en honnêteté de moeurs ; ou bien de
secondant qui obéit aux ordres du Seigneur; ou bien il vient de
secum dux, chef de
lui-même, car il commanda à ses sens et il leur fit produire toutes sortes de
bonnes oeuvres. Ou bien Second se rapporte à premier : en effet il y a deux
chemins qui conduisent à la vie : Le premier, c'est celui de la pénitence et
des larmes; le second, c'est celui du martyre. Or, ce précieux martyr parvint à
la vie non pas seulement par le premier chemin , mais encore par le second.
Second fut un
soldat intrépide, et un athlète de J.-C. fort distingué; il fut un glorieux
martyr du Seigneur. Il reçut la couronne du martyre dans la ville d'Asti. Cette
cité est illustre par sa présence et se fait gloire de l’avoir pour patron. Il
fut instruit dans la foi de J.-C., par Calocérus, détenu
dans la prison d'Asti par l’ordre de Sapritius, préfet de
cette cité. Or, comme le bienheureux Martien était en prison dans la ville de Tardonne, Sapritius y voulut aller pour le
forcer à sacrifier ; Second partit avec lui, sous prétexte de distraction, et
avec le désir de voir le bienheureux Marcien. Sortis de la ville d'Asti; une
colombe descendit sur Second et se plaça sur sa tête. Alors Sapritius
lui dit : « Vois, Second, comme nos dieux t'aiment puisqu'ils t'envoient des
oiseaux du ciel te visiter. » Etant parvenus près du fleuve Tanaro, Second vit
un ange du Seigneur se promenant sur l’eau : « Second, lui dit-il, aie la foi,
et tu marcheras ainsi sur les fauteurs des idoles. » Sapritius
lui dit : « Mon frère Second, j'entends les dieux qui te parlent. » Second lui
répondit: « Marchons selon les désirs de notre cœur. » Quand ils arrivèrent au
fleuve Bormida, un ange lui apparut encore, et lui dit : «
Second, crois-tu en Dieu, ou bien aurais-tu des doutes? » Second répondit: « Je
crois la vérité de sa' passion et de sa résurrection. » Sapritius
dit alors : « Qu'est-ce que j'entends de ta bouche? » Or, quand il entra dans Tardonne, Marcien; par l’ordre de l’ange, sortit de sa prison et
apparut à Second : « Entre, Second, lui dit-il, dans la voie de la vérité ;-
marche pour recevoir la palme de la foi. » Sapritius dit :
« Quel est donc cet homme qui nous parle comme s'il songeait? » Second lui
répondit : « C'est songe pour vous, mais pour moi c'est un avis et un encouragement.
» Après quoi Second alla à Milan; et un ange du Seigneur conduisit au-devant de
lui, hors de la ville, Faustin et Jovitas, qui étaient
gardés en prison. Il en reçut le baptême, une nuée leur ayant fourni de l’eau.
Et voici que tout à coup une colombe descendit du ciel et apporta le corps et
le sang de N. S. qu'elle donna à Faustin et à Jovitas ;
mais Faustin donna le corps et le sang du Seigneur à Second afin qu'il le
portât à Marcien. En revenant, Second arriva quand il faisait nuit sur la rive
du Pô; alors l’ange du Seigneur prit son cheval par la bride et lui fit passer
le fleuve. L'ayant accompagné jusqu'à Tardonne, il
l’introduisit dans la prison de Marcien et Second donna à Marcien le trésor de
Faustin. Marcien dit en le recevant : « Que le corps et le sang du Seigneur
soit avec; moi pour la vie éternelle. » Puis par l’ordre de l’ange, Second
sortit de la prison et alla en son hôtel. Après quoi Marcien fut condamné à
avoir la tête tranchée et Second enleva son corps qu'il ensevelit. En apprenant
cela, Sapritius le manda auprès de lui et lui dit : «
Autant que je puis voir, tu fais profession d'être chrétien. » Second lui
répondit : « C'est vrai, je m’avoue chrétien. » Sapritius
lui dit : « Tu désires donc mourir de mâle mort? » Second répondit : « C'est à
toi plutôt qu'elle est due. » Or, comme il ne voulait pas sacrifier, Sapritius
le fit dépouiller; mais aussitôt l’ange du Seigneur vint pour lui préparer un
vêtement. Alors Sapritius le fit si longtemps tourmenter
sur un chevalet que ses bras étaient disloqués ; mais ayant été guéri par le
Seigneur, il fut reconduit en prison. Pendant qu'il y était, fange du Seigneur
vint lui dire : « Lève-toi, Second ; suis-moi, et je te conduirai à ton
créateur. » Alors il le mena jusqu'à la ville d'Asti et le mit dans une prison
où était renfermé Calocérus et le Sauveur avec lui. A sa
vue, Second se jeta à ses pieds : « Ne crains pas, lui dit le Sauveur, car
je suis le Seigneur ton Dieu qui te délivrerai de tous les maux. » Puis il les
bénit et monta au ciel. Or, le matin, Sapritius envoya à la prison qu'on
trouva fermée, sans que Second y fût. Alors Sapritius
quitta Tardonne et vint à Asti, pour au moins punir Calocérus qu'il se fit amener. Mais voici qu'on lui apprit que
Second était avec Calocérus. Il les fit donc comparaître
devant lui et leur dit : « Puisque nos dieux savent que vous les méprisez, ils
veulent que vous mouriez aussi tous les deux. » Or, comme ils ne voulaient pas
sacrifier, il fit fondre de la poix avec de la résine qu'il commanda de verser
sur leur tête et de jeter dans leur bouche. Mais ils buvaient cela comme l’eau
la plus exquise et avec grande ardeur en s'écriant à haute voix: « Que vos
paroles sont douces à la bouche, Seigneur ! » Alors Sapritius
porta une sentence par laquelle Second devait être décapité à Asti et Calocérus
envoyé à Albinganum pour y être puni. Or, quand saint
Second fut décollé, les anges du Seigneur vinrent prendre son corps et lui
donnèrent la sépulture en chantant des actions de grâces. Il souffrit le 3 des
calendes d'avril.
* Le Martyrologe romain
annonce ainsi cette fête : A Asti, de saint Second, martyr. Bivar,
dans ses commentaires sur Detter, cite des passages
textuels de cette légende qu'il avait prise aux sources
La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec
introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M.
Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur,
76, rue de Seine, 76, Paris mdcccci
Saint Secundus of Asti
Also known as
- Secondo di Asti
- 30
March
- 29
March (Asti, Italy until the 15th century)
- 1st Tuesday in May (Asti, Italy)
- 1
June (Asti, Italy; translation of his relics)
Profile
Born to the
patrician class. Soldier; subaltern officer in the imperial Roman army, a low rank which probably indicates he was a young man. Convert to Christianity,
baptised
in Milan, Italy. He illegally gave a Christian
burial to the martyr Saint
Marcian of Tortona, and then fled to his family in Asti, Italy. There he was arrested, tortured and beheaded. Martyr. A number of legends have grown up around him, but they’re just
that – legends. The large market that grew up around the cathedral
in Asti, which cathedral
holds his relics, led to a tradition of patronage
of bankers and merchants by Secundus.
Representation
- soldier holding a miniature of the town of Asti, Italy
- young soldier, sometimes on horseback, sometimes with a banner,
and often in the period attire of the artist, not of Secundus
- receiving a palm
of martyrdom from an angel
- with the Theban Legion
San Secondo di Asti Martire
† Asti, 29 marzo 119 circa
Di lui si
hanno solo notizie leggendarie. Nobile pagano di Asti, sembra che andasse nelle
prigioni a visitare i martiri cristiani, nei confronti dei quali nutriva grande
ammirazione. Grazie a S. Calogero si convertì al cristianesimo. A Milano
incontrò S. Faustino e S. Giovita, anch’essi in carcere, dai quali ricevette il
battesimo. Amico di Sapricio, prefetto romano di Asti, lo accompagnò a Tortona
dove Marciano, vescovo della città, era in attesa di processo. Per aver sepolto
il corpo di Marciano e per aver rifiutato di abiurare la propria fede, fu
infine arrestato e martirizzato.
Patronato: Asti
Etimologia: Secondo = figlio secondogenito, dal latino
Emblema: Palma, Spada, Stendardo
Martirologio Romano: Ad Asti, san Secondo, martire.
San Secondo di Asti fu certamente uno fra i primi martiri in terra
piemontese, ma non va confuso con altri due santi omonimi venerati nella
medesima regione: San Secondo di Salussola, venerato anche a Torino e
Ventimiglia, e San Secondo di Pinerolo, entrambi ritenuti dalla tradizione
popolare soldati della Legione Tebea. Maggior mistero aleggia sull’esistenza
terrena del veneratissimo santo astigiano, i cui “Atti” raccolti dai
bollandisti in quattro codici lo ritraggono quale uomo profondamente religioso ed
assai famoso in Asti, associandolo però a figure di dubbia storicità.
Secondo sarebbe venuto a contatto con il cristianesimo grazie a San Calogero di
Brescia, cui era solito far visita in prigione.Udendo che era giunto ad Asti il
prefetto Sapricio, inviato dall’imperatore Adriano al posto di Antiochio,
Secondo si recò da lui per chiedergli per quale buon motivo Calogero fosse
stato imprigionato. Gli fu data quale motivazione che egli insegnava al popolo
il disprezzo per i beni materiali, soggiungendo di aver saputo che a Tortona vi
era un cristiano di nome Marciano e di aver intenzione di raggiungerlo. Secondo
volle accompagnare il prefetto e Calogerò predisse al santo che sarebbe stato
battezzato a Tortona ed al suo ritorno ad Asti avrebbe subito il martirio. Anche Martiniano, vescovo di
Tortona, gli predisse le stesse cose.
Secondo si trasferì poi a Milano, ove incontrò i Santi Faustino e Giovita.
Faustino lo battezzò e lo comunicò, affidandogli anche una particola consacrata
da portare a Marciano e Calogero, quale segno del suo avvenuto battesimo. Fatto
ritorno a Tortona, Secondo andò a trovare Marciano in prigione e gli portò la
comunione, chiedendogli anche di pregare per lui. Il giorno seguente Marciano
fu chiamato a comparire dinnanzi a Sapricio, il quale gli ordinò di offrire
sacrifici agli dei, ma il cristiano rifiutò e fu allora fatto decapitare fuori
della città. Sapricio rimase sorpreso alla notizia che Secondo aveva dato
sepoltura al corpo del martire e lo mandò a chiamare, ma questi non si presentò
ritenendo il prefetto reo di sangue innocente. Avendo rifiutato per ben tre
volte la convocazione, infine fu allora arrestato ed obbligato a comparire
davanti all’autorità, ove non esitò a confermare di essere cristiano. Venne
dunque torturato e rispedito in cella.
Il racconto viene poi condito da elementi fantastici, secondo i quali il giorno
seguente Secondo era scomparso ma la cella era chiusa.Sapricio, sempre più
infuriato, diede allora ordine di tornare ad Asti per vendicarsi su Calogero:
qui come per miracolo ritrovarono anche Secondo rinchiuso in cella con l’amico.
Entrambi rifiutarono per l’ennesima volta di sacrificare agl’idoli pagani:
Calogero fu nuovamente imprigionato e solo in un secondo momento trovò il
martirio presso Albenga sulla riviera ligure di ponente, mentre Secondo fu
subito condotto fuori della città e decapitato. Correva l’anno 119 circa.
Secondo quanto riporta la nuova edizione del proprio piemontese del Messale
Romano il tragico eccidio avvenne il 29 marzo del 119/120 ed infatti il
Martyrologium Romanum pone la commemorazione di San Secondo al 30 marzo. Nella
diocesi e nella città di Asti, che lo venerano quale loro patrono e ne
custodiscono le reliquie, è però festeggiato solennemente il primo martedì di
maggio.
ORAZIONE
O Dio, ascolta le nostre suppliche,
perché speriamo nella tua misericordia:
per l’intercessione del santo martire Secondo,
donaci il tuo paterno aiuto.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,
e vive e regna con te, nell’unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.
Autore: Fabio
Arduino