mercredi 7 juin 2017

Saint ANTONIO MARIA GIANELLI, évêque et fondateur

Storica immagine del Santo di Ferro

Saint Antoine-Marie Gianelli

Évêque de Bobbio, fondateur des Sœurs de Sainte-Marie du Jardin ( 1846)

Né dans la région de Gênes, il fut tout d'abord prêtre en paroisse, puis fonda une communauté missionnaire et une congrégation de religieuses enseignantes. Il devint ensuite évêque de Bobbio dans la région de Piacenza, en Émilie au centre nord de l'Italie.

À Plaisance en Émilie, l’an 1846 le trépas de saint Antoine-Marie Gianelli, évêque de Bobbio. Fondateur de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Marie du Jardin, il fut un exemple remarquable de vigilance pour les indigents et le salut des âmes, ainsi que pour la promotion de la sainteté dans le clergé.


Martyrologe romain



 Ritratto nel Palazzo Vescovile di Bobbio

Saint Antoine-Marie GIANELLI

Nom: GIANELLI
Prénom: Antoine-Marie

Pays: Italie
Naissance: 12.04.1789  (Ligurie)
Mort: 07.06.1846  à Plaisance
Etat: Evêque - Fondateur

Note: Fondateur en 1829 des "Filles de Marie très sainte" pour l'éducation de la jeunesse, les malades et les vieillards. Evêque de Bobbio en 1838.

Béatification: 19.04.1925  à Rome  par Pie XI
Canonisation: 21.10.1951  à Rome  par Pie XII
Fête: 7 juin

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.9 p.5
Réf. dans la Documentation Catholique: 1951 col.1555-1562

Notice
Né à Cerreto, en Ligurie, Antoine-Marie Gianelli est ordonné prêtre à vingt-trois ans. Professeur de petit séminaire, il fonde en 1829 les "Filles de Marie de l'orto" (du jardin), pour l'éducation de la jeunesse, le soin des malades et des vieillards, congrégation qui essaime hors frontières. Puis après avoir été curé d'une grosse paroisse, il est sacré évêque de Bobbio en 1838. Homme d'action qui puise ses ressources dans la contemplation, il mène une vie très mortifiée, à quoi s'ajoute bien des croix, notamment la défection d'un proche collaborateur qu'il convertira par ses prières et ses larmes. "Son zèle courageux et infatigable le fait appeler 'un homme de fer'" et dans son apostolat, il agit "avec force et douceur". Une vie comblée de fruits spirituels, ce fidèle intendant rend son âme à Dieu à 57 ans, le 7 juin 1846.



Statua di Sant'Antonio Maria Gianelli a Bobbio

Saint Antoine-Marie Gianelli

Évêque et fondateur des :« Filles de Sainte-Marie dell’Orto »


Antonio Maria Gianelli naît à Cerreta, près de Chiavari, archidiocèse de Gênes (en Ligurie), le 12 avril 1789, jour de Pâques ; il est baptisé le 19 avril.


À l’âge de 19 ans il entre au séminaire et, quatre ans après, le mois de mai 1812, il est ordonné prêtre à Gênes.


Professeur du petit séminaire, il fonde en 1829 les « Filles de Sainte-Marie dell’Orto » (du Jardin), « Gianellines », pour l’éducation de la jeunesse, le soin des malades et des vieillards. Puis après avoir été curé d’une grosse paroisse, il est sacré évêque de Bobbio en 1838. Homme d’action qui puise ses ressources dans la contemplation, il mène une vie très mortifiée, à laquelle s’ajoutent bien des croix, notamment la défection d’un proche collaborateur qu’il convertira par ses prières et ses larmes. « Son zèle courageux et infatigable le fait appelerun homme de fer” » et dans son apostolat, il agit « avec force et douceur ».


Après une vie comblée de fruits spirituels, ce fidèle intendant rend son âme à Dieu à 57 ans, le 7 juin 1846, à Plaisance.


Antonio Maria Gianelli a été béatifié le 19 avril 1925 par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939), à Rome, et canonisé le 21 octobre 1951 par le vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) toujours à Rome.


Le 04 juin de l’année 2000 a été nommé saint patron de Bobbio.


Pour un approfondissement :


Sources principales : martyretsaint.com ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).


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 Statua del santo Antonio Maria Gianelli del santuario di Cerreta, Carro, Liguria


Antonio Maria Gianelli

Évêque, Fondateur, Saint

1789-1846

« Antoine-Marie Gianelli est né en Ligurie, le 12 avril 1789. Devenu prêtre, il se distingua comme missionnaire et comme prédicateur populaire ; il enseigna aussi la rhétorique dans les Petits Séminaires de Gênes et de Chiavari, où il fonda en 1829 la Congrégation des Figlie di Maria Santissima All'Orto, dont les activités sont consacrées à l'éducation de la jeunesse féminine et aux soins des malades (Italie, Amérique du Sud, Asie, Jérusalem). Le bienheureux Gianelli devint évêque de Bobbio en 1838 et mourut à Plaisance Ie 7 juin 2846. Il avait été béatifié par Pie XI le 19 avril 1925.
Antoine-Marie Gianelli, doué naturellement d'une riche nature, l'enrichit des dons de la grâce et des progrès de la science et de la vertu, si bien que, dès sa jeunesse, on put présager qu'il parviendrait à un haut degré dans la sainteté et qu'il produirait les meilleurs fruits de salut. Elevé au sacerdoce, il passa de nombreuses années à éduquer comme maître et comme directeur, de jeunes clercs dont le développement faisait l'espoir de l'Eglise, plus remarquable à leurs yeux par l'exemple de sa sainteté que par l'autorité de son magistère. Chargé ensuite d'une très grande paroisse à Chiavari, il se dévoua tout entier au salut des âmes. Sa charité envers les pauvres, les malheureux et les malades le fit appeler le père de tous ; son zèle courageux et infatigable, un « homme de fer ». Ensuite la dignité épiscopale qui lui fut conférée ayant ouvert un champ plus vaste à son activité, il s'y montra rempli de sagesse et de vertu, non moins que de prudence dans les affaires, prudence acquise par l'expérience. Il s'appliqua à former ses jeunes clercs à la piété et à la discipline, à diriger ses prêtres, à les gouverner et à les pousser d'une façon salutaire et activé vers toutes les bonnes oeuvres ; il entreprit lui-même les saintes prédications au peuple, qu'on désigne sous le nom de missions, ou il en fit prêcher le plus souvent possible par ses collaborateurs ; le tout avec un grand succès. Par-dessus tout, il eut à coeur que tous, au milieu des temps troublés que l'on traversait, entraînés par son exemple, restent très attachés au Saint-Siège.
Il fut en outre le fondateur d'une Congrégation de religieuses, dont le but était d'élever chrétiennement la jeunesse et de soigner les malades et les vieillards dans les hôpitaux et les hospices avec cette bonté qu'inspire la charité chrétienne. A la fin, ceux qui le voyaient tellement accablé et fatigué le reprenaient doucement et il leur répondait que le prêtre n'avait que deux lieux de repos, la tombe pour son corps et le paradis pour son âme.
Si l'on veut suivre le chemin et l'ascension de saint Antoine-Marie Gianelli, de la modeste petite maison natale au palais épiscopal de Bobbio, le souvenir du Bienheureux Pie X revient naturellement à la pensée. Pauvre et fier de sa pauvreté, il l'aime et en fait la compagne de toute sa vie.
Il renonce à tout ce qui aurait pu contaminer avec l'esprit du siècle son amour pour sa famille, amour qu'il n'étouffe pas mais qu'il transfigure. Il aurait regardé comme un acte d'odieux népotisme toute démarche pour promouvoir le bien matériel ou l'honneur mondain des siens, mais, il veut auprès de lui, avec une tendresse filiale, sa pauvre et toujours humble mère. Rien n'est plus émouvant que l'exemple de cet évêque qui, pleinement soucieux de ses devoirs de fils, entièrement appliqué à ses devoirs de pasteur et de père, écrit au chevet de sa mère mourante, une de ses plus belles lettres de direction spirituelle.
Il est, en effet, un maître de la vie spirituelle, une de ces âmes privilégiées, qui reversent sur les autres la surabondance de la vie divine fermentant dans leur esprit et dans leur coeur. Tout son être est une réponse triomphante à ceux qui voudraient trouver dans l'agitation d'un zèle sincère mais indiscret, une excuse ou un prétexte pour déserter la contemplation au bénéfice de l'action. L'histoire ne désigne-t-elle point les plus actifs et féconds apôtres comme les plus grands contemplatifs ? Notre saint est un des leurs.
Contemplation et mortification, fidélité aux devoirs de son état et de la mission reçue, c'est tout ce que Dieu attend de ceux dont il veut faire ses apôtres ; le résultat, c'est Lui-même qui s'en charge. Or, à la prière et à l'union avec Dieu, le saint évêque associe, à un haut degré, la mortification intérieure et extérieure, dans son activité apostolique comme dans sa vie privée. Le témoignage en a été rendu par ceux qui, en raison de leur condition et de leur charge, étaient en mesure de surprendre le secret de ses âpres austérités personnelles ; ou qui le voyaient dans les missions et dans les processions de pénitence, pieds nus, une corde au cou et le front ceint d'épines, ou se flagellant sévèrement. Et comme si tout cela n'eût point suffi, aux afflictions volontaires et spontanées, viennent s'ajouter celles dont Dieu le comble. Rien ne lui est épargné : hostilité, contradictions, soupçons, calomnies, persécutions ; même pas l'abandon et l'apostasie de son plus cher disciple, dont l'émouvante conversion, bien plus tard, fut le fruit de ses prières et de ses larmes.
Personne ne peut suivre le Maître divin, ni participer à son oeuvre de salut, s'il ne porte après Lui la croix, sa propre croix, proportionnée, adaptée, ajustée à son destin providentiel. Celle de saint Antoine-Marie Gianelli a pesé de tout son poids sur ses épaules, prenant, comme la Croix de Jésus, tous les aspects, parce que la mission qui lui est confiée s'étend à tous et à toutes. L'objet direct de cette mission ? C'est l'enseignement, l'éducation, le gouvernement, l'administration, parce que là encore, il est apôtre. Sa manière ? Fortiter et suaviter ; la douceur et la fermeté, soutenues au prix des plus graves sacrifices, tempérées seulement par la charité pour la gloire et le service de Dieu et pour le plus grand bien des âmes. Son champ d'action ? Les collèges, séminaires, paroisses et diocèses. Son extension ? Bien au-delà de ce qu'il peut faire et fait par lui-même, les prêtres et les religieux formés par lui, les missionnaires et les oblats, tant qu'ils durent, font rayonner et comme se multiplier son activité personnelle. Son oeuvre préférée, les Soeurs « Filles de Notre-Dame de l'Orto », formées à son école et à son exemple, étendent efficacement son influence salutaire, surtout parmi les catholiques de toute condition et de tout niveau.
Ignace de Laconi, François Xavier Marie Bianchi, Antoine Marie Gianelli sont là vraiment trois apôtres de la meilleure trempe. Ils en ont les caractères naturels, qui les font semblables, alors qu'ils ont avancé et travaillé dans des voies bien différentes, manifestant ainsi la grâce multiforme de Dieu. Chers fils et filles, que la reconnaissance, la dévotion, l'esprit filial ont réunis autour de vos trois saints, rappelez-vous que, bien que dans les activités et les circonstances les plus variées, Dieu vous appelle tous à l'apostolat. Pour répondre à l'invitation divine, efforcez-vous, dans la mesure de la grâce accordée à chacun et à chacune de vous, de progresser toujours dans l'esprit de prière et d'abnégation, et, avec cet esprit, appliquez-vous à remplir chaque jour les devoirs de votre état. En cela les trois nouveaux saints et encore plus hautement saint Joseph, l'époux de la Bienheureuse Vierge, dans l'obscurité de son humble métier, Marie, Reine des Apôtres, Jésus, Rédempteur du monde, sont vos modèles et, en même temps, vos intercesseurs pour vous obtenir les plus hautes grâces de Dieu, en gage desquelles Nous vous donnons, à vous, à tous ceux que vous représentez et à toutes les personnes et les choses qui vous sont chères, Notre Bénédiction apostolique. »[1]
[1] Pie XII : Homélie lors de la canonisation des saints Antoine Marie Gianelli, François Xavier Marie Bianchi et Ignace de Laconi (22 octobre 1951).


La statua del santo a Brugnato


Saint
Antonio Maria Gianelli

évêque, fondateur

1789-1846

Notice biographique
Né à Cerreto, en Ligurie, le 12 avril 1789, Antoine-Marie Gianelli est ordonné prêtre à vingt-trois ans. Professeur de petit séminaire, il fonde en 1829 les “Filles de Marie de l'orto” (du jardin), pour l'éducation de la jeunesse, le soin des malades et des vieillards, congrégation qui essaime hors frontières. Puis après avoir été curé d'une grosse paroisse, il est sacré évêque de Bobbio en 1838. Homme d'action qui puise ses ressources dans la contemplation, il mène une vie très mortifiée, à quoi s'ajoute bien des croix, notamment la défection d'un proche collaborateur qu'il convertira par ses prières et ses larmes. «Son zèle courageux et infatigable le fait appeler “un homme de fer”» et dans son apostolat, il agit “avec force et douceur”. Une vie comblée de fruits spirituels, ce fidèle intendant rend son âme à Dieu à 57 ans, le 7 juin 1846, à Plaisance.
Béatifié le 19 avril 1925 à Rome par Pie XI
Canonisé le 21 octobre 1951 à Rome par Pie XII


La tomba di Sant'Antonio Maria Gianelli all'interno del duomo di Bobbio

Saint Anthony Mary Gianelli

Also known as
  • Antony Gianelli
Profile

Son of Mary and James Gianelli, Anthony grew up in a poor but pious family in a small farming village. His mother taught catechism, and his father was known as a generous peace-maker in the town. Anthony was such a promising student that the owner of his family farm paid for his seminary education. Ordained on 24 May 1812; he was so young that he needed special dispensation for the ordination, but was such a promising candidate that he received it. Served as a parish priest.

Archpriest of Chiavari, Italy in 1826. Founder of the Missionaries of Saint Alphonsus in 1827, a men’s missionary congregation that lasted until 1856. Founder of the Oblates of Saint Alphonsus in 1828, which lasted until 1848. Founder of the Sisters of Our Lady of the Garden 1829, a women‘s teaching order that also worked with the sick, and which continues its work today in Europe, the United States, and Asia. Bishop of Bobbio, Italy in 1837. Organized the Society of Saint Raphael and Society of Saint Dorothea to instruct the faithful in his diocese. Restored devotion to Saint Columbanus in his diocese. Conducted two synods, and was constantly on the road from parish to parish, visiting his flock.

Born

Antony Mary Gianelli B (RM)

Born at Cereta (near Genoa), Liguori, Italy, in 1789; died June 8, 1846; beatified in 1925; canonized in 1951. As a youth Antony was conspicuous for his gentle docility, industry, and intelligence. A generous benefactress made it possible for this middle-class boy to study in Genoa. He so distinguished himself in his seminary studies that he was allowed to preach while he was still only a subdeacon. Even then his eloquence drew crowds. He was ordained to the priesthood in 1812 by special dispensation because he was not of canonical age for ordination. He engaged in pastoral and educational work as a parish priest, gave numerous missions, and became known for his preaching and as a confessor besieged by penitents. He became archpriest of Chiavari in 1826. Before he was 40, he had founded a congregation of priests (in 1827), Missioners of Saint Alphonsus Liguori, and one of women (in 1829), Sisters of Santa Maria dell'Orto ('of the Garden'), who were devoted to teaching poor children and caring for the sick. These sisters spread to the United States and Asia. In 1838, he was appointed bishop of Bobbio, where he ruled wisely until his death. Because he was a man of extraordinary virtue and prudence, he gained the support of his priests. He also restored the cultus of Saint Columbanus (Benedictines, Delaney, Farmer, Walsh). 

ST. ANTHONY MARY GIANELLI

Anthony grew up in a poor but pious family in a small farming village near Genoa, Italy. The owner of his family farm paid for Anthony's seminary education because he was such a promising student. He was very young for ordination and required a special dispensation, however he was ordained in 1812 and served as a parish priest, and eventually founded several religious communities, some of them short-lived.
In 1827, he founded the Missionaries of St. Alphonsus, which lasted until 1848. He also founded the Oblates of Saint Alphonsus in 1828, which lasted only 20 years. The Sisters of Our Lady of the Garden, which he founded in 1829, still continue their ministry in education and among the sick in Europe, Asia and the United States.
He was named bishop of Bobbio, Italy in 1837 and actively restored devotions and instructed the faithful. He was a people’s bishop, visiting with his parishes and organizing two synods. He died after nine years as bishop on June 7, 1846 due to a serious fever.
He was canonized in 1951.

St. Anthony Gianelli (Feast: June 7)

Anthony Maria Gianelli was born in 1789 into a middle-class family living near Genoa in the north of Italy. As a child, people were often struck by his gentle nature, industriousness, and extraordinary intelligence. When he came of age, the lady who owned the farm his family lived on became his generous benefactress and financed his schooling and entry into the ecclesiastical seminary in Genoa.
He quickly distinguished himself by his virtue and exceptional eloquence, thus earning him the unusual privilege of being allowed to preach while still a subdeacon. In 1812, when he was twenty-three years old, he was granted special dispensation to be ordained a priest two years before the required canonical age.

Although Fr. Anthony was dedicated to his educational work, he also devoted himself to the work of preaching and hosting missions which resulted in a great harvest of souls. All this was in addition to all his ordinary duties and functions as a parish priest – indeed, he was often confined to his confessional for long stretches of time in order to accommodate the endless stream of penitents who flocked to him for spiritual aid.

He was ordained a bishop in 1838 and appointed to the diocese of Bibbio, where he led his flock by his extraordinary example of virtue, prudence and firm government.

Before his death from a fever in 1846, at the age of fifty-seven, Bishop Gianelli founded three religious orders - two for men and one for women. The Missionaries of St. Alphonsus and the Oblates of St. Alphonsus were established in 1827-1828; but sadly, both lasted only twenty years.

The Sisters of Our Lady of the Garden were founded in 1829 and dedicated their lives to teaching poor children and caring for the ill and infirm. They are still active and well known today in Italy and in other parts of the world as well.

Anthony Gianelli was canonized in 1951 by Pope Pius XII.


Sant' Antonio Maria Gianelli Vescovo


Carro, La Spezia, 12 aprile 1789 - Piacenza, 7 giugno 1846

Nato il 12 aprile 1789, a Cereta, presso Chiavari, Antonio Maria Gianelli entrò in seminario a 19 anni e fu ordinato sacerdote quattro anni dopo. Insegnante di lettere e di retorica, per accogliere il nuovo vescovo, Lambruschini, organizzò a Genova una recita intitolata «La riforma del seminario» che ebbe una notevole eco. Dal 1826 al 1838 fu arciprete a Chiavari. Questo periodo è contrassegnato da una serie di innovazioni pastorali e dalla creazione di varie istituzioni, come un proprio seminario. Sotto il nome inconsueto di «Società Economica» prese l'avvio un'istituzione culturale e assistenziale affidata da don Gianelli «alle cure delle Signore della Carità» per l'istruzione gratuita delle ragazze povere. Era l'abbozzo della fondazione, avvenuta nel 1829, delle Figlie di Maria, conosciute tuttora col nome di suore Gianelline. Due anni prima aveva creato una piccola congregazione missionaria per la predicazione al popolo e l'organizzazione del clero. Nel 1838 venne eletto vescovo di Bobbio. Aiutato dai Liguoriani, ricostituì la sua congregazione col nome di Oblati di Sant'Alfonso. Morì il 7 giugno 1846. (Avvenire)

Etimologia: Antonio = nato prima, o che fa fronte ai suoi avversari, dal greco

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: A Piacenza, transito di sant’Antonio Maria Gianelli, vescovo di Bobbio, che fondò la Congregazione delle Figlie di Maria Santissima dell’Orto e rifulse per l’impegno e il luminoso esempio di dedizione ai bisogni dei poveri e alla salvezza delle anime e nel promuovere la santità del clero.

Antonio Maria Gianelli, vescovo di Bobbio e fondatore delle Figlie di Maria SS. dell’Orto, nacque a Cereta, frazione di Carro in provincia di La Spezia, il 12 aprile 1789, domenica di Pasqua. I genitori, poveri contadini, lo avviarono ben presto al lavoro dei campi ma un’amica di famiglia, Nicoletta Rebizzo, conoscendo l’intelligenza del ragazzo che col passare degli anni aveva manifestato segni evidenti di vocazione al sacerdozio, lo condusse a Genova presentandolo all’arcivescovo cardinale Giuseppe Spina e favorendone l’entrata in seminario. Il diciannovenne Antonio si mise subito in luce per la sua condotta esemplare, caratterizzata da una profonda pietà eucaristica e da una filiale devozione alla Madonna. Anche negli studi il profitto era eccellente, al punto che l’arcivescovo lo ammise al suddiaconato prima che iniziasse il corso di teologia e, colpito dalla sua facilità di parola, gli consentì di predicare e grazie a una speciale dispensa, lo ordinò sacerdote il 23 maggio 1812 a soli 23 anni. In seguito lo nominò coadiutore di S. Matteo, la celebre abbazia dei Doria e due anni dopo lo mandò a insegnare lettere a Carcare, provincia di Savona, nel collegio degli Scolopi, dove il giovane prete si schierò a favore del metodo educativo preventivo. Nel frattempo si era iscritto alla Congregazione dei Missionari Suburbani, istituita nel 1713, per specializzarsi nella predicazione popolare. Ma nel 1816, resasi vacante la cattedra di retorica nel seminario, Antonio vi fu destinato e lì ebbe tra i suoi alunni il futuro arcivescovo genovese mons. Magnasco e il venerabile Giuseppe Frassinetti, fondatore dei Figli dell’Immacolata. Il tempo libero degli impegni scolastici egli lo impiegava nella predicazione, nella confessione e nella direzione spirituale di vari istituti religiosi.

Dal 1821 al 1826, come direttore della Confraternita della Santa Croce, ebbe modo di aiutare persone di ogni condizione sociale. Il suo zelo non sfuggì all’attenzione del nuovo arcivescovo mons. Luigi Lambruschini (futuro cardinale e Segretario di Stato di Gregorio XVI) che gli affidò la parrocchia di San Giovanni Battista a Chiavari, città che allora non era diocesi ma faceva parte di quella genovese. Nel comunicargli l’incarico, il prelato gli disse: «Fate conto d’intraprendere una missione non di pochi giorni, ma di dieci o dodici anni». E nella lettera inviata ai chiavaresi per annunciare l’arrivo del nuovo parroco, scrisse: «Vi mando il più bel fiore del mio giardino».

Erano tempi difficili, quelli, per la diffusione che avevano avuto le idee rivoluzionarie e il Gianelli si inserì attivamente nel gruppo dei cattolici che lavoravano per una “seconda controriforma” promuovendo una più adeguata formazione del clero, reintroducendo nei seminari la Summa Theologiae di san Tommaso d’Aquino come testo di dogmatica e, per lo studio della morale, le opere di S. Alfonso de’ Liguori. Nel 1827 fondò una piccola congregazione missionaria di Liguoriani (che però non gli sopravvisse) con il compito di predicare gli esercizi al clero e le missioni al popolo. Nello stesso anno, aderì alla Società Economica, fondata a Chiavari dal patrizio genovese Stefano Rivarola con scopi culturali e di beneficenza; e poiché essa manteneva un ospizio per orfanelle, egli affidò la direzione di quest’opera alle “Signore della Carità”, da lui istituite con criteri che fanno di lui un precursore dell’apostolato sociale femminile. Fu questo un primo passo verso la fondazione delle “Figlie di Maria Santissima dell’Orto “ (che il popolo chiamò poi “Gianelline”): all’inizio del 1829 egli condusse dodici sue penitenti a far vita comune in una piccola casa con il compito di istruire la gioventù e di curare i malati negli ospedali e nei lazzaretti; la comunità si ingrandì e le Figlie, dopo aver aperto una scuola per fanciulle povere, presero la direzione dell’Ospedale civico e poi dell’Ospizio di Carità e Lavoro e, nel 1835, dell’Ospedale di La Spezia. In quello stesso anno infuriò anche in Liguria l’epidemia del colera e l’arciprete Gianelli, per chiedere al Signore che la città fosse risparmiata dal flagello, organizzò una processione di penitenza con il crocifisso venerato nella parrocchia con la partecipazione di tutta la popolazione che, cantando e pregando, raggiunse il santuario della Madonna dell’Orto. Mentre il santo predicava sul piazzale antistante, uno stuolo di rondini scese volteggiando attorno al crocifisso e questo fu interpretato come una risposta positiva del Cielo: il crocifisso rimase esposto per ottanta giorni, al termine dei quali si fece un’altra processione per ringraziare Dio di avere preservato la città dal morbo.

Come riconoscimento dell’indefesso zelo apostolico arrivò al Gianelli la nomina a vescovo di Bobbio. La piccola diocesi, legata alla memoria del suo patrono san Colombano, era rimasta vacante per anni dopo la soppressione avvenuta durante l’occupazione francese. Prima di prenderne possesso, il nuovo pastore distribuì ai poveri i proventi che gli spettavano come arciprete di Chiavari, e continuò nel suo metodo di vita basato sulla semplicità e sulla povertà: il suo alloggio era composto di due soli locali, una camera per la notte e un piccolo studio dove riceveva le persone. Per rendere efficace il suo ministero, oltre alla incessante preghiera per la conversione dei peccatori, faceva penitenza, indossava il cilicio e spesso si flagellava. Cominciò subito con la visita pastorale, che non si faceva da diciannove anni e lui per tre volte percorse tutta la diocesi, togliendo abusi, favorendo la predicazione, regolando l’insegnamento del catechismo e sollecitando l’amministrazione dei sacramenti; inoltre tenne due sinodi, riorganizzò il seminario negli studi e nella disciplina. Non esitò a rimuovere ecclesiastici indegni. Di grande aiuto furono al vescovo le Figlie di Maria SS. dell’Orto, da lui chiamate a Bobbio per dirigere l’ospedale cittadino, ridotto in condizioni precarie, e più tardi anche le scuole femminili, che mancavano di locali e di insegnanti.

Grande amarezza gli procurò Cristoforo Bonavino, da lui stesso chiamato a Bobbio e ordinato sacerdote. Costui purtroppo, dopo essere entrato fra gli Oblati di Sant’Alfonso creati dal Gianelli per la riforma del clero, apostatò e con lo pseudonimo di Ausonio Franchi arrivò a dichiararsi «maestro di ateismo» entrando nella massoneria. Prima di morire incontrerà il beato Tommaso Reggio, arcivescovo di Genova che era stato suo compagno di seminario, e tornerà alla fede, riprendendo a celebrare la Messa. Ed ecco che cosa dirà di mons. Gianelli: «La sua vita può dirsi che fosse un atto continuo e perpetuo di fede, di speranza e di carità verso il prossimo. Tutte le sue azioni, come tutte le sue parole,tutti i suoi pensieri, come tutti i suoi affetti, avevano un solo e stesso principio, un solo e stesso fine: la gloria di Dio e la salute delle anime». Stroncato dalle fatiche del suo incessante ministero, il santo si recò a Piacenza per un periodo di riposo, ospite del vescovo locale, ma si ammalò gravemente e il 7 giugno morì in seguito a un attacco di apoplessia. Pio XI lo beatificò nel 1925 e Pio XII lo canonizzò il 21 ottobre 1951. L’Istituto delle Figlie di Maria SS. dell’Orto si sviluppò rapidamente in Italia, approdando poi in tutta l’America Latina, in Palestina e in vari Paesi d’Europa.


Fonte: