Statue et reliquaire de sainte Walburge à l'église Saint-Pierre de Munich
Abbesse,
fille de saint Richard, roi des Saxons (✝ 779)
Sainte Walburge
Abbesse,
fille de saint Richard, roi des Saxons (✝ 779)
Vierge.
Fille du roi Richard d'Angleterre, elle fut élevée dans un austère monastère du
Dorset en Angleterre. Envoyée en Germanie, à la demande de saint
Boniface. Elle devint abbesse du monastère d'Heidenheim, où elle
donna l'exemple de la sainteté par son silence et une vie mortifiée. Elle
gouverna aussi le monastère masculin voisin à la mort de saint Winibald.
Au monastère de Heidenheim en Franconie, l’an 779, sainte
Walburge, abbesse. À la demande de saint Boniface et de ses frères les saints
Willibald et Winebald, elle vint d’Angleterre en Germanie, où elle dirigea
d’une manière excellente un double monastère de moines et de moniales.
Martyrologe
romain
Reliquaire de Sainte Walpurgis dans le cloître de Meschede,Westphalie
Sainte Walburge
Vierge et abbesse d’Heidenheim
Fête le 25 février
OSB
Devonshire, Wessex, v. 710 – † Heidenheim, Bade-Wurtemberg, 25 février 779
Autres graphies : [lat. Walburga] Bugga, Gauburge, Vaubourg, Walpurga,
Walburgis, Walpurgis, Walburgh ou Wealburg
Elle est appelée sainte Gauburge à Nogent-le-Rotrou en Eure-et-Loir, et
Walpurgis en Bavière, d’où le nom de « nuit de Walpurgis » donné à la
nuit du 1er mai, où on la célèbre dans cette région. Elle devint en 761 abbesse
du couvent de Heidenheim an der Brenz, dans le Bade-Wurtemberg, en Jura souabe.
Cette Anglaise, née vers 710 dans le Wessex, était la fille de saint
Richard, roi des Saxons de l’Ouest († 722). Sœur des saints Willibald et Winebald,
lorsque son père partit avec ses deux frères en pèlerinage à Jérusalem,
Walburge fut confiée à l’abbesse de Wimborne Minster (Winburn), près de Poole,
dans le Dorset, abbaye dont la Règle était extrêmement stricte, où elle reçut
une éducation soignée. Son abbesse, Tetta, l’envoya avec un groupe de moniales
en Allemagne où elles étaient attendues par saint
Boniface – probablement son oncle maternel – qui
s’efforçait de créer des foyers monastiques nombreux pour parfaire l’évangélisation
des peuples germains. Elle rejoignit, dans le sud du pays, à Eichstadt
(Eichstätt, Bavière actuelle), son frère Willibald qui avait été choisi par
Boniface pour être le premier évêque de cette ville, tandis que son second
frère, Winnibald, venait de fonder, aux environs, un monastère d’hommes à
Heidenheim. Près de là, elle établit une communauté féminine et, quand en 761
Winnibald mourut, elle assuma seule la direction des deux fondations. A sa mort
(25 février 779) son corps demeura à Heidenheim. Les pèlerins vinrent en grand
nombre sur son tombeau. En 870 ses reliques furent transférées à Eichstätt,
près de celles de ses frères et de Boniface, translation solennelle qui
équivalut à une canonisation. Ses restes furent gardés par un collège de
chanoinesses, remplacées, vers 1035-1042, par des bénédictines. Ce fut
l’origine de l’abbaye célèbre de Sainte-Walburge qui fut un grand foyer de
culture et qui existe encore de nos jours. Les reliques de la sainte, vite
l’objet d’une grande dévotion, furent répandues dans toute l’Allemagne, dans le
pays-Bas et en France – où elles parvinrent, semble-t-il, sous le
règne de Charles le Chauve. Trois paroisses du département de l’Orne sont
placées sous son patronage. Les souvenirs païens associèrent Walpurgis au
retour du printemps. Le 30 avril, en Suède, on fête « la Nuit de
Walpurgis », c’est-à-dire le retour du printemps et de la lumière.
Dans l’église abbatiale Sainte-Walburge, sous le maître-autel, ce qui
subsiste de son corps est renfermé dans un reliquaire posé sur une pierre.
Chaque année, du 12 octobre – date de la
translation – jusqu’au 25 février – date de la
mort – suinte sur celle-ci un « liquide semblable à l’eau
pure » (Walburgisöl) auquel beaucoup de miracles sont attribués.
Les fêtes de sa translation sont célébrées le 1er mai, le 12 octobre à
Eichstätt, et le 24 septembre à Zutphen.
Sainte
Walburge, Bénédictine Orthodoxe et sainte patronne d'Oudenaarde
Fêtée
les 25 et 26 février, sainte Walburge (Walburga ou Walpurgis) fut une des
Bénédictines Anglo-Saxonnes engagées dans l'oeuvre missionnaire en Germanie au
8ème siècle, aux côtés du plus célèbre évangélisateur de l'époque, l'évêque
saint Boniface, futur martyr à Fulda.
Walburge naquit vers 710 dans le Devon, fille d'un chef Saxon de l'ouest. Du fait de sa parenté avec la famille royale, on la représente fréquemment avec l'écusson des armes des Plantagenet.
Pour être formée, Walburge fut envoyée au monastère double [*] de Wimbourne, dans le Dorset, où elle devint moniale. Saint Boniface, qui était un parent, fit appel pour avoir de nouvelles recrues venant l'aider à l'évangélisation de la Germanie. Deux des frères de Walburge, saint Willibald et saint Wynnebald, y étaient déjà partis en 739. Il n'est dès lors pas surprenant que Walburge répondit à l'appel, avec d'autres compagnes. Parmi les partants on trouvait Hugeburc, qui écrira la 'Vie de saint Wynnebald', qui est la source d'information à propos de Walburge elle-même. Il existe une tradition rapportant qu'avant de quitter l'Angleterre, le groupe rendit visite à l'abbaye de Minster dans le Kent. C'est assez probable, vu que l'abbesse, Eadburga, était amie et correspondante de saint Boniface, et que cela se trouvait très près d'un port de départ pour la traversée de la Manche.
Sur le Continent, elles firent d'abord le voyage vers Mayence, où elles furent accueillies par Boniface lui-même. Ensuite elles furent envoyées à Tauberbischofsheim où Walburge prêcha et développa ses talents médicaux. Après 2 ans, elle fut envoyée à Heidenheim où se trouvait un monastère de moines qui avait été fondé par ses frères Wynnebald et Willibald, ce dernier étant devenu évêque d'Eichstätt. Avec ses moniales, elle en fit un monastère double, le seul connu pour avoir existé en Germanie. Heidenheim suivit la Règle de saint Benoît et devint un important centre, non seulement pour la propagation de la Règle, mais aussi pour l'évangélisation et la prière.
Saint Wynnebald étant mort en 761, Walburge devint l'unique supérieure tant pour les moniales que pour les moines. D'après la 'Vie de Wynnebald' par Hugeburc, Heidenheim était un champ de mission fort difficile, avec 'beaucoup de dépravation païenne, beaucoup d'idolâtres," et des adversaires "prêts à assassiner et incendier." En plus de l'oeuvre missionnaire, il y avait aussi les difficultés liées au fait d'être supérieure d'un monastère d'hommes, qui n'étaient pas habitués à être dirigés par une femme, les monastères doubles étant inconnus en Germanie. Ce fut une implantation relativement importante, avec des ateliers, un moulin, et des fermes laitières. On possède peu de détails de la règle de Walburge, saut qu'elle était "une personne sensible et vulnérable, qui savait être patiente et pardonnait. Elle devait irradier la bonté et la luminosité" (Brigitta zu Münster). Une tradition nous rapporte que lorsque le portier de l'abbatiale refusa d'éclairer le chemin pour Walburge et ses moniales durant une nuit noire, elle irradia d'elle-même une lumière miraculeuse et puissante.
Walburge mourut en 779, et fut enterrée à Heidenheim. Après la mort de saint Willibald en 787, son successeur l'évêque Gerhoh, transforma le monastère en une maison pour le chapitre d'Eichstätt pour prêtres séculiers. Cela ne redevint pas une abbaye bénédictine avant 1150, hétérodoxe cette fois.
Entre-temps, en 870, les reliques de Walburge furent transférées dans le tombeau de son frère à Eichstätt, où son culte s'enracina et où elle fut vénérée comme sainte. De l'huile médicinale coula du rocher autour de sa tombe (et il en est encore ainsi jusqu'à nos jours), et cela devint un centre de pèlerinage. En 893, sa tombe fut ouverte et ses reliques répandues en divers lieu, qui devinrent à leur tour centres de son culte, comme à Oudernaarde, dont elle est la sainte patronne, ou à Veurne, (...)
Walburge naquit vers 710 dans le Devon, fille d'un chef Saxon de l'ouest. Du fait de sa parenté avec la famille royale, on la représente fréquemment avec l'écusson des armes des Plantagenet.
Pour être formée, Walburge fut envoyée au monastère double [*] de Wimbourne, dans le Dorset, où elle devint moniale. Saint Boniface, qui était un parent, fit appel pour avoir de nouvelles recrues venant l'aider à l'évangélisation de la Germanie. Deux des frères de Walburge, saint Willibald et saint Wynnebald, y étaient déjà partis en 739. Il n'est dès lors pas surprenant que Walburge répondit à l'appel, avec d'autres compagnes. Parmi les partants on trouvait Hugeburc, qui écrira la 'Vie de saint Wynnebald', qui est la source d'information à propos de Walburge elle-même. Il existe une tradition rapportant qu'avant de quitter l'Angleterre, le groupe rendit visite à l'abbaye de Minster dans le Kent. C'est assez probable, vu que l'abbesse, Eadburga, était amie et correspondante de saint Boniface, et que cela se trouvait très près d'un port de départ pour la traversée de la Manche.
Sur le Continent, elles firent d'abord le voyage vers Mayence, où elles furent accueillies par Boniface lui-même. Ensuite elles furent envoyées à Tauberbischofsheim où Walburge prêcha et développa ses talents médicaux. Après 2 ans, elle fut envoyée à Heidenheim où se trouvait un monastère de moines qui avait été fondé par ses frères Wynnebald et Willibald, ce dernier étant devenu évêque d'Eichstätt. Avec ses moniales, elle en fit un monastère double, le seul connu pour avoir existé en Germanie. Heidenheim suivit la Règle de saint Benoît et devint un important centre, non seulement pour la propagation de la Règle, mais aussi pour l'évangélisation et la prière.
Saint Wynnebald étant mort en 761, Walburge devint l'unique supérieure tant pour les moniales que pour les moines. D'après la 'Vie de Wynnebald' par Hugeburc, Heidenheim était un champ de mission fort difficile, avec 'beaucoup de dépravation païenne, beaucoup d'idolâtres," et des adversaires "prêts à assassiner et incendier." En plus de l'oeuvre missionnaire, il y avait aussi les difficultés liées au fait d'être supérieure d'un monastère d'hommes, qui n'étaient pas habitués à être dirigés par une femme, les monastères doubles étant inconnus en Germanie. Ce fut une implantation relativement importante, avec des ateliers, un moulin, et des fermes laitières. On possède peu de détails de la règle de Walburge, saut qu'elle était "une personne sensible et vulnérable, qui savait être patiente et pardonnait. Elle devait irradier la bonté et la luminosité" (Brigitta zu Münster). Une tradition nous rapporte que lorsque le portier de l'abbatiale refusa d'éclairer le chemin pour Walburge et ses moniales durant une nuit noire, elle irradia d'elle-même une lumière miraculeuse et puissante.
Walburge mourut en 779, et fut enterrée à Heidenheim. Après la mort de saint Willibald en 787, son successeur l'évêque Gerhoh, transforma le monastère en une maison pour le chapitre d'Eichstätt pour prêtres séculiers. Cela ne redevint pas une abbaye bénédictine avant 1150, hétérodoxe cette fois.
Entre-temps, en 870, les reliques de Walburge furent transférées dans le tombeau de son frère à Eichstätt, où son culte s'enracina et où elle fut vénérée comme sainte. De l'huile médicinale coula du rocher autour de sa tombe (et il en est encore ainsi jusqu'à nos jours), et cela devint un centre de pèlerinage. En 893, sa tombe fut ouverte et ses reliques répandues en divers lieu, qui devinrent à leur tour centres de son culte, comme à Oudernaarde, dont elle est la sainte patronne, ou à Veurne, (...)
[*]
un monastère double, c'est un monastère qui a une communauté de moniales aux
côtés d'une communauté de moines, avec clôture stricte mais certaines activités
communes. On en voit un exemple actuel avec le monastère Saint-Silouane, à
Saint-Mars-de-Locquenay, dans la Sarthe (patriarcat de Constantinople)
belle Icône sur cette page-ci:
http://www.comeandseeicons.com/w/cap42.htm
De la Règle de Saint Benoît
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De la Règle de Saint Benoît
"Tous les hôtes qui se présentent ont à être accueillis comme le Christ, car Lui-même dira : J'étais un étranger, et vous M'avez accueilli. .. Il faudrait faire preuve de toute humilité en s'adressant à un hôte à son arrivée ou départ. En inclinant la tête, ou par une complète prostration du corps, Christ sera adoré, parce qu'Il est en effet accueillit en eux." RB 53 1-2, 6-7
Saint Benoît et le Carême : quels "outils" utiliser pour faire le bien? - le 4ème chapître de la "Regula", programme de Grand Carême idéal
Walburga, OSB Abbess (RM)
(also known as Bugga, Gaudurge, Vaubourg, Walpurga, Walpurgis)
Born in Devonshire, Wessex, England; died at Heidenheim, Swabia, Germany,
February 25, 779; feasts of her translation are celebrated May 1, October 12
(to Eichstätt), and September 24 (to Zutphen).
When Saint Boniface
evangelized the Germans, he took with him as fellow apostles his two nephews,
Willibald and Winebald, who were the sons of Saint Richard, king of the West
Saxons. So successful was their enterprise that fresh reinforcements of
missionaries were requested and the monasteries of England were stirred by the
news of their progress. Indeed, it was hardly possible to restrain the ardent
faith and enthusiasm of those who wanted to join them, and there sailed boat
after boat of eager volunteers.
Nor in that stirring
hour were the womenfolk unmoved in their wish to follow, and Boniface asked for
a colony of nuns to be sent out. Among them was his own niece, Walburga, a nun
of Wimborne under Saint Tatta and sister of Willibald and Winebald, for she,
too, had heard the call and had immediately followed Saint Lioba to Germany.
Walburga had been
educated at the double monastery of Wimbourne in Dorset and decided there to
consecrate her life to God by becoming a nun. When she answered the call to
Germany, she spent two years evangelizing in Bischofsheim, impressing the
pagans with her medical skills.
Winebald founded a
double monastery at Heidenheim, where she was appointed abbess and Winebald
ruled the men. She must have been a remarkable woman, for so great was her influence
that on his death the bishop of Eichstätt appointed Walburga in his place and
gave her charge over both the men's and women's congregations. Walburga died as
abbess of Heidenheim, whence her relics were translated to Eichstätt.
This English woman
had the curious destiny of attaining a place in German folklore. The night of
May 1 (the date of the transfer of her relics to Eichstätt in 870) became known
as Walpurgisnacht. May 1 had been a pagan festival marking the beginning of
summer and the revels of witches, hence the traditions of Walpurgisnacht, which
have no intrinsic connection with the saint. Nevertheless, her name became
associated with witchcraft and other superstitions (cf. Goethe's Faust, pt. i,
Walpurgis night in the Hartz mountains). It is possible, however, that the
protection of crops ascribed to her, represented by the three ears of corn in
her icons, may have been transferred to her from Mother Earth (Walborg).
Her shrine was an
important pilgrimage site because of the 'miraculous oil' that exudes from the
rock on which her shrine is placed. A fine collection of 16th- to 20th-century
phials for its distribution is kept at Eichstätt. In 893, Walburga's relics
were inspected and diffused, some to the Rhineland, others to Flanders and France,
which spread her cultus to other countries. One important center was Attigny,
where Charles the Simple established a shrine in his palace chapel and named
her patron of his kingdom. Today she lies peacefully in the vault of the 17th-
century Baroque church bearing her name--a symbol not of witchcraft, but of
Christian healing and mission (Attwater, Benedictines, Bentley, Encyclopedia,
Farmer, Gill).
In art, Saint
Walburga is generally portrayed as a royal abbess with a small flask of oil on
a book. At times (1) she may have three ears of corn in her hand; (2) angels
hold a crown over her; (3) she is shown in a family tree of the Kings of
England; (4) she is shown together with her saintly brothers; or (5) miracles
are taking place because of the oil extruding from her tomb (Roeder). She is
venerated at Eichstätt (Roeder). Walburga has been portrayed by artists from
the 11th until the 19th centuries. Especially noteworthy is a 15th-century
tapestry cycle of her life. A modern abbess of Eichstätt was sufficiently
important to be selected to negotiate the surrender of the town to the
Americans at the end of the Second World War.
Saint Walburga is
invoked against coughs, dog bite (rabies), plague, and for good harvests
(Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0225.shtml
(WALTPURDE, WALPURGIS; at
Perche GAUBURGE; in other parts of France VAUBOURG, FALBOURG).
Casanova, Gertrude. "St. Walburga." The Catholic Encyclopedia. Vol. 15.
New York: Robert Appleton Company, 1912. 26 Feb. 2017 <http://www.newadvent.org/cathen/15526b.htm>.
St.
Walburga
Born in Devonshire,
about 710; died at Heidenheim, 25 Feb., 777. She is the patroness
of Eichstadt, Oudenarde,
Furnes, Antwerp, Gronigen, Weilburg,
and Zutphen, and is invoked
as special patroness against
hydrophobia, and in storms, and also by sailors. She was the daughter of St.
Richard, one of the under-kings of the West
Saxons, and of Winna, sister of St. Boniface, Apostle
of Germany, and had two brothers, St.
Willibald and St. Winibald.
St. Richard, when starting with
his two sons on a pilgrimage to the Holy Land, entrusted
Walburga, then eleven years old, to the abbess of Wimborne. In the claustral school and as a member of the community, she spent
twenty-six years preparing for the great work she was to accomplish in Germany. The monastery was famous for holiness and austere discipline.
There was a high standard at Wimborne, and the child was trained in solid learning,
and in accomplishments suitable to her rank. Thanks to this she was later able
to write St. Winibald's Life
and an account in Latin of St.
Willibald's travels in Palestine. She is thus looked upon
by many as the first female author of England and Germany. Scarcely a year after her arrival, Walburga
received tidings of her father's death at Lucca. During this period St. Boniface was laying the foundations of the Church in Germany. He saw that for the most part scattered
efforts would be futile, or would exert but a passing influence. He, therefore,
determined to bring the whole country under an organized system. As he advanced
in his spiritual conquests he
established monasteries which, like fortresses, should hold
the conquered regions, and from whose watch-towers the light of faith and learning should radiate far and near.
Boniface was the first missionary to call women to his aid. In 748, in response to his appeal,
Abbess Tetta
sent over to Germany St.
Lioba and St. Walburga, with many other nuns. They sailed with fair weather, but before
long a terrible storm arose. Hereupon Walburga prayed, kneeling
on the deck, and at once the sea became calm. On landing, the sailors
proclaimed the miracle they had witnessed,
so that Walburga was everywhere received with joy and veneration.
There is a tradition in the Church of Antwerp that, on her way to Germany, Walburga made some stay there; and in that
city's most ancient church,
which now bears the title of St. Walburga, there is pointed out a
grotto in which she was wont to pray. This same church,
before adopting the Roman
Office, was accustomed to
celebrate the feast of St.
Walburga four times a year. At Mainz she was welcomed by her uncle, St. Boniface, and by her brother, St.
Willibald. After living some time
under the rule of St. Lioba at Bischofsheim,
she was appointed abbess of Heidenheim, and was thus placed
near her favourite brother, St. Winibald,
who governed an abbey there. After his death she ruled
over the monks' monastery as well as her own. Her virtue,
sweetness, and prudence, added to the gifts
of grace and nature
with which she was endowed, as
well as the many miracles she wrought, endeared her to
all. It was of these nuns that Ozanam wrote: "Silence and humility have veiled the labours of the nuns from the eyes of the world, but history
has assigned them their place at the very beginning of German
civilization: Providence has
placed women at ever cradleside." On 23 Sept., 776,
she assisted at the translation of her brother St.
Winibald's body by St. Willibald,
when it was found that time had
left no trace upon the sacred
remains. Shortly after this she fell ill, and, having been assisted in her last
moments by St. Willibald, she
expired.
St. Willibald laid her to rest beside St.
Winibald, and many wonders were wrought at both tombs. St. Willibald
survived till 786, and after his death devotion
to St. Walburga gradually declined, and her tomb was neglected. About 870, Otkar,
then Bishop of Eichstadt,
determined to restore the church
and monastery of Heidenheim, which were falling
to ruin. The workmen having desecrated St. Walburga's grave, she one night appeared
to the bishop, reproaching and threatening him.
This led to the solemn
translation of the remains to Eichstadt
on 21 Sept. of the same year.
They were placed in the Church of Holy Cross,
now called St. Walburga's. In 893 Bishop
Erchanbold, Otkar's
successor, opened the shrine to
take out a portion of the relics for Liubula, Abbess of Monheim,
and it was then that the body was first discovered to be immersed in a precious
oil or dew, which from that day to this (save during a period when Eichstadt
was laid under interdict, and when blood was shed in the church
by robbers who seriously wounded
the bell-ringer) has continued to flow from the sacred
remains, especially the breast. This fact has caused St. Walburga to be reckoned among the Elaephori, or oil-yielding saints (see OIL OF SAINTS). Portions of St. Walburga's relics have been taken to Cologne, Antwerp, Furnes,
and elsewhere, whilst her oil has been carried to all quarters of the globe.
The various
translations of St. Walburga's relics have led to a diversity of feasts
in her honour. In the Roman
Martyrology she is commemorated
on 1 May, her name being linked with St. Asaph's, on which day her chief festival
is celebrated in Belgium and Bavaria. In the Benedictine Breviary her feast is assigned to 25 (in leap year 26) Feb. She
is represented in the Benedictine habit
with a little phial or bottle; as an abbess with a crozier, a crown at her feet, denoting her royal
birth; sometimes she is represented in a group with St.
Philip and St. James the Less,
and St. Sigismund, King of Burgundy, because she is said to have been canonized by Pope Adrian II on 1 May, the festival
of these saints. If, however, as some maintain, she was canonized during the episcopate
of Erchanbold, not in Otkar's,
then it could not have been during the pontificate of Adrian II. The Benedictine community of Eichstadt
is flourishing, and the nuns have care of the saint's shrine; that of Heidenheim was ruthlessly
expelled in 1538, but the church
is now in Catholic hands.
Transcription. This article was transcribed for New
Advent by Tim Drake.
Ecclesiastical approbation. Nihil
Obstat. October 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New
York.
Santa Valburga (Valpurga) Badessa di Heidenheim
Devonshire, Wessex,
Inghilterra, 710 c. - Heidenheim, Germania, 25 febbraio 779
Di lei si sa che visse nel secolo VIII, di stirpe inglese, Valburga era
sorella dei santi Villibaldo e Vunibaldo, faceva parte del gruppo di monache e
monaci che aiutarono s. Bonifacio (680-755) ad evangelizzare la Germania. Era
monaca nel monastero di Wimborne (Dorset) e dopo due anni divenne badessa delle
monache del doppio monastero, istituito da suo fratello Villibaldo ad
Heidenheim, mentre l’altro fratello Vunibaldo guidava il ramo maschile. Alla morte di Vunibaldo, prese
lei la direzione dell’intera istituzione, rimanendo badessa per tutta la vita.
Martirologio
Romano: Nel monastero di Heidenheim nella Franconia in Germania, santa
Valburga, badessa, che, su richiesta di san Bonifacio e dei suoi fratelli i
santi Villibaldo e Vinebaldo, dall’Inghilterra venne in Germania, dove resse
saggiamente due monasteri, di monaci e di monache.
Il suo
nome è stato trascritto in varie forme: Valpurga, Valburga, Valpurgis. Lei è
una delle figure più rappresentative tra i missionari inglesi che nel secolo
VIII d.C. diffondono e organizzano il cristianesimo in terra tedesca. Li guida
Vinfrido, più conosciuto poi come san Bonifacio e definito l’“apostolo della
Germania”, che ha chiamato a quest’impresa molti suoi parenti. Anche Valpurga è
una di loro: ha studiato in un monastero del Wessex e poi ha raggiunto la
Germania con altre religiose d’Inghilterra. (In questo gruppo di missionari c’è
anche la futura santa Leoba o Lioba, una religiosa educata nel monastero
dell’isoletta di Thanet, e poi animatrice del monachesimo femminile nel mondo
tedesco).
Di lei si sa che visse nel secolo VIII, di stirpe inglese, Valburga era sorella
dei santi Villibaldo e Vunibaldo, faceva parte del gruppo di monache e monaci
che aiutarono s. Bonifacio (680-755) ad evangelizzare la Germania.
In Germania, Valpurga trova i suoi due fratelli: Villibaldo, che è vescovo di
Eichstätt, nella Baviera; e Vinnibaldo, che dirige a Heidenheim un monastero
“doppio”, formato cioè da una comunità maschile e da una femminile sotto un
unico abate. Questa è una novità trapiantata dall’Inghilterra, e qui Valpurga
diventa badessa dopo la morte del fratello nel 761: una donna che comanda anche
agli uomini. Guidata da lei, l’abbazia continua a essere un centro di forte
irradiazione religiosa e culturale, e di aiuto alla gente del luogo, secondo la
tradizione benedettina. Non vi mancano le monache scrittrici come Ugeburga,
biografa dei due fratelli Villibaldo e Vinnibaldo.
Valpurga guida monaci e monache di Heidenheim per diciotto anni, fino alla sua
morte, e subito dopo si diffonde intorno alla sua figura una venerazione
popolare che dura nel tempo. Circa un secolo dopo, il vescovo di Eichstätt fa
portare il corpo di Valpurga nella sua città, e altre reliquie arrivano in
Francia e nelle Fiandre. Dalla sua nuova tomba trasuda per qualche tempo una
sostanza liquida che, secondo alcuni, sarebbe un medicamento prodigioso.
Un’ingenua voce, che a suo modo tramanda la fama di Valpurga come soccorritrice
dei sofferenti. Venerata come santa per voce dei fedeli, in suo onore sono
state istituite due feste: nell’anniversario della morte (25 febbraio) e poi
nel giorno della sua traslazione a Eichstätt, avvenuta il 1° maggio 870. Ma la
notte sul 1° maggio – secondo remote leggende precristiane diffuse nel mondo
germanico – era anche quella in cui una moltitudine di streghe si abbandonava a
deliranti festini, in mezzo a "un nebbione d’inferno", mentre
"irrompe a fiumi un furibondo canto di magia" (dal Faust di Goethe).
Per questa casuale coincidenza cronologica, l’immaginaria notte delle streghe
scatenate viene anche chiamata “notte di santa Valpurga”. Due realtà distanti,
che proprio non hanno nulla da spartire.
Nell’893 ci fu una cerimonia di diffusione delle sue reliquie, considerata come
una ‘canonizzazione’, alcune furono mandate nelle Fiandre, nella Francia del
Nord e nella Renania, contribuendo così alla diffusione del culto per santa
Valburga.
Il re di Francia, Carlo III il Semplice (879-929), costruì nel suo palazzo ad
Attigny, un santuario a lei dedicato. È celebrata normalmente nel giorno della
sua morte il 25 febbraio, ma ha anche altre date celebrative a Eichstätt e
Zutphen.
Autore: Antonio
Borrelli